PLAN LUMIERE DE

«Lausanne, c’est du gris, du vert et du bleu»

Rue de la Boucherie, 7 4000 Liège 0032 (0)4 285 99 65 WWW.radiance35.eu TABLE DES MATIERES

LUMIERES URBAINES ...... 3

PLAN LUMIERE : COHERENCE DE LA LUMIERE EN VILLE ...... 4 TABLE DES MATIERES DES TABLE PREAMBULE ...... 5

1. LA COMPREHENSION DE L’EXISTANT ...... 6 1.1. Comprendre la ville ...... 6 1.2. Comprendre les usages ...... 8 1.3. Comprendre l’éclairage public ...... 10

2. LES REFLEXIONS SOUS-JACENTES ...... 11 2.1. Valoriser l’usage ...... 11 2.2. Eclairer juste ...... 11 2.3. Accompagner une ville en pleine mutation ...... 11

3. LA METHODOLOGIE ...... 12 3.1. Travailler en concertation ...... 12 3.2. Travailler par couches (du macro au micro) ...... 12 3.3 Développer de grandes intentions ...... 12 3.4. Appliquer sur des avant-projets ...... 12

4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE ...... 13 4.1. Recomposer le «fond» : Amélioration de l’éclairage public des rues ...... 13 4.2. Mettre en exergue la spécificité lausannoise ...... 16 4.2.1 La trame verte ...... 16 4.2.2 L’eau, le relief et le patrimoine...... 17 4.2.3 La «nouvelle mobilité» ...... 18 4.2.4 Le(s) patrimoine(s) ...... 19 4.3. Travailler dans les quartiers Un focus sur 10 quartiers représentatifs ...... 20

5. AUJOURD’HUI ET DEMAIN ...... 24 Appliquer la méthodologie du Plan Lumière sur quatre projets pilotes ...... 24 L’exemple de la cité des Boveresses ...... 26

LANCER LES PREMIERES REALISATIONS ...... 29

LEXIQUE ...... 30 2 TITLE LUMIERES URBAINES

Dans les mytholo- jour et de la nuit, pour élucider les grandes gies et les religions, questions philosophiques. la conscience et la sagesse sont le plus L’appellation «Ville-Lumière» joue sur ce dou- URBAINES LUMIÈRES souvent associées à ble sens, et caractérise une cité «éclairée» la lumière, tandis que tant par l’illumination de ses voies publiques la méconnaissance et de ses monuments que par la richesse de et le péché sont mé- ses échanges sociaux et intellectuels. Or, cette taphoriquement liés à appellation est bel et bien constitutive de toute l’obscurité et aux té- urbanité. La nuit, une ville continue à être vi- nèbres. Mais bien sûr vante et animée non parce que l’intérieur des en morale les opposés maisons est éclairé, mais bien parce qu’un © Marie-France Arnold - 2011 sont interdépendants : éclairage permet la circulation et les échanges la nuit n’est pas seule- dans l’espace public. ment l’absence de jour, c’est aussi son contraire et son complément logique. Sans nuit pas de On sait qu’aujourd’hui cette lumière publique jour, sans faute pas de vertu… se décline en nombreuses fonctionnalités. Elle en appelle à la sécurité, à la mobilité, à la Puis, dans l’histoire de la philosophie, les beauté. Elle tranquillise, elle permet la mobilité, Lumières désignent, au 18e siècle, l’avènement elle exalte des éléments patrimoniaux. Un plan de la Raison dans la discussion publique de lumière est ce qui permet la mise en résonnance ce qui est juste et vrai. La notion de lumière et en synergie de ces dimensions. Non seule- s’oppose ici à celle d’obscurantisme – lequel ment juxtaposées mais associées, les lumières est une manière pernicieuse de maintenir la qui rassurent, qui orientent, qui embellissent, conscience dans la méconnaissance. font la ville dans toute sa complexité nocturne.

Au-delà, ou en deçà de toutes ces méta- La concrétisation lausannoise d’un tel plan phores et des débats philosophiques sur la lumière trouve une première esquisse dans ce relation entre la raison et la connaissance, il document. J’en remercie les concepteurs, qui serait intéressant de voir en quoi les Lumières apportent ici une introduction éclairante à la sont aussi, très concrètement, liées au dévelop- mise en œuvre des lumières de la ville. pement des moyens matériels de lutter contre l’assombrissement nocturne. C’est une lumière bien réelle qui permet de circuler dans un es- Jean-Yves Pidoux pace urbain et de se réunir, à toute heure du Directeur des SIL et Conseiller Municipal

3 PLAN LUMIERE : COHERENCE DE LA LUMIERE EN VILLE PREAMBULE contribue à rendre une ville plus lisible, plus tique historique, patrimoniale, paysagère, ar- sûre et plus accueillante. Par contre et au fil tistique et de mobilité urbaine constitue un des années, le développement de l’éclairage outil unique de développement, de dynamisme s’est fait selon les besoins d’expansion, mais et d’attractivité par une lumière bien utilisée. sans réelle cohérence. La préoccupation a tou- C’est aussi l’exemple même d’application des jours été de disposer d’un matériel d’éclairage concepts de développement durable, car le normé, facile d’exploitation et garantissant une plan lumière s’approprie et couvre sans peine certaine longévité. les aspects économiques, sociaux et envi- ronnementaux de la vie nocturne d’une ville. Les temps changent et l’énergie devenant un bien précieux, la notion de schéma directeur C’est donc avec enthousiasme que les ser- d’aménagement lumière (ou SDAL) d’une com- vices publics de la Ville de Lausanne accueil- mune est devenue un moyen politique et tech- lent son plan lumière. Cette brochure est la nique de répondre aux questions de lisibilité de la synthèse remarquable de près de deux ans de Dans le domaine de l’électricité urbaine, gestion économe de l’énergie consommée. Du travail soigné, en phase avec notre ville et ses l’éclairage public cumule deux contradic- SDAL à la réalisation d’un plan lumière, il n’y avait caractéristiques propres, guide indispensable tions. Celle d’abord d’être tellement visible qu’un pas. C’est alors l’occasion d’envisager un à de futurs développements méthodologique- PLAN LUMIÈRE : COHÉRENCE DE LA LUMIÈRE EN VILLE qu’elle interpelle et qu’elle pousse à la cri- traitement de la lumière égalitaire et cohérent ment coordonnés et égalitaires. tique selon la sensibilité de chacun, car cette du territoire, tout en garantissant la mise en lumière-là, elle se voit ! Celle ensuite qui fait de valeur du patrimoine et d’améliorer la qualité l’éclairage public le secteur le moins consom- de vie dès le crépuscule. Dr Eric Davalle, mateur d’électricité, malgré une omniprésence Services Industriels nocturne ! De pair avec la nuit, l’éclairage public Un plan lumière qui colle à la probléma- Chef du service de l’électricité

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4 PREAMBULE

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PREAMBULE

n Plan Lumière permet, à la fois d’établir un Un nouveau Plan Lumière rable et les développements technologiques. Udiagnostic détaillé et complet de tout le parc pour Lausanne Le Plan Lumière de Lausanne s’intègre dans d’éclairage et de mettre en place une program- cette dynamique. mation concertée et coordonnée des futures Après le Plan Lumière établi par l’Atelier opérations lumière, cela, tant pour l’éclairage Roland Jeol en 1999, le Service de l’Electricité Structure public que les illuminations. Un tel plan réunit (SEL) des Services Industriels de Lausanne une somme d’informations et de recomman- (SIL) a commandé à l’agence Radiance 35 Cette brochure débute par la compréhension dations qui cernent les enjeux techniques, (B), assistée de l’agence Congo Bleu (F), un de l’existant grâce à l’analyse de la ville-même, conceptuels, économiques et réglementaires nou veau Plan Lu m ière pou r la v ille. Avec tou tes des usages et de l’éclairage public. de l’éclairage urbain à Lausanne. les nouvelles informations recueillies, une part très importante est accordée à l’amélioration Puis, ce sont les réflexions sous-jacentes C’est avant tout un plan de gestion pour les de l’éclairage public pour les usagers ainsi qu’à avec les différentes méthodes pour valoriser autorités publiques dont l’application va créer l’illumination de repères (éléments architectur- les usages, éclairer de manière juste, accom- une «identité nocturne» pour le territoire lau- aux, urbanistiques et naturels). pagner la ville en pleine mutation et les objectifs sannois. à atteindre pour un Plan Lumière qui s’inscrit Vers une nouvelle génération de dans le durable. La nuit la moitié de l’année Plan Lumière Enfin, suit le développement de la méthodo- Les villes ne vivent pas que le jour. Dans Aujourd’hui, une nouvelle ligne se dessine logie de travail pour terminer avec le Plan Lu- nos régions d’Europe, la durée de la nuit varie dans les réflexions sur la lumière urbaine. Les mière proprement dit et ses propositions pour entre sept heures en été et seize heures en analyses et propositions purement urban- l’éclairage public des rues, son accompagne- hiver. Lire une ville la nuit, c’est redécouvrir ses istiques, basées seulement sur des notions ment des spécificités lausannoises (trame lignes de force, sa géographie, ses lieux clés. d’axes et de patrimoines, se voient rempla- verte, eau et relief, patrimoines et «nouvelle Cela permet un autre regard, plus aiguisé sur cées par des études plus holistiques prenant mobilité») et le travail sur différents quartiers certains aspects, plus allusif sur d’autres, nous en compte la réelle complexité de la ville et de représentatifs de la ville, dont celui des révélant ainsi l’essentiel. ses usages, mais aussi la réflexion sur le du- Boveresses qui est mis en exergue 5 1LA COMPREHENSION DE L’EXISTANT

La compréhension de l’histoire de la ville, Le paysage de la constitution de ses tracés au fil des siècles, est fondamentale à toute élaboration Adossée à la pente et tournée d’une étude urbanistique. La lumière ne fait pas vers le lac Léman, la ville possède exception. Les recommandations en matière un relief ayant une déclivité entre d’éclairage public reposent, en partie, sur cette 370 m et 870m. trace historique. Tout au long de son développe- 1. LA1. COMPREHENSION DE L’EXISTANT Pour comprendre ce qui fait la spécificité du ment, Lausanne cherche à do- territoire lausannois, il faut l’appréhender par mestiquer son relief qui peut être le biais de ses différents canaux d’expression, séquencé en trois plans : le plan car la ville n’est pas un objet inerte mais un sujet du haut avec le vert (la forêt et les en perpétuel mouvement. champs), le plan du milieu avec le gris (le bâti) et le plan du bas avec Différents thèmes ont donc été analysés : la le bleu (l’eau). ville-même, ses usages et son éclairage public. Au Moyen-âge, la croissance spectaculaire de l’ancienne Cité a 1.1 COMPRENDRE LA VILLE transformé le paysage et l’équilibre entre les trois couleurs (vert, gris, La capitale vaudoise, dotée de multiples bleu), jusqu’à atteindre au XXème facettes, est une ville de couleurs, de polari- siècle une expansion majeure du tés et de paysages mais aussi une ville d’art, gris provoquée par la politique ur- © Régis Colombo /www.diapo.ch sportive et universitaire. baine actuelle.

L’attractivité Lausanne est une ville jeune, dynamique et toujours en activité. Elle accueille le plus grand La renommée internatio- campus universitaire de Suisse et un grand nale de Lausanne vient, en nombre de non-résidents investissent la ville partie, de l’installation, en de jour, comme de nuit, pour y travailler ou s’y 1915, du Comité International divertir. Olympique (CIO). Devenue ainsi la capitale administra- L’amour de la ville pour les arts lyriques, plas- tive du sport mondial, diverses tiques et de la danse est aussi très présent. institutions se sont greffées L’Opéra de Lausanne, le Musée des Beaux-arts, © Laurent Ryser/Swiss one production par la suite, tel que le Musée ou encore le ballet Maurice Béjart, en sont les Olympique. témoins les plus marquants. 6 La configuration urbanistique et architecturale

Les visions proches et lointaines La ville se perçoit dans toutes ses dimen- sions, de la vision lointaine, celle que l’on voit quand on y pénètre, à la vision proche, une fois à l’intérieur.

Le relief et l’eau sont les éléments les plus marquants de la vision lointaine.

A hauteur d’homme, les aménagements ur- 1. LA COMPREHENSIONDE L’EXISTANT 1. bains pour «dompter» ce relief (ponts, pentes, escaliers) laissent percevoir la ville autrement.

Le projet lumière se doit de répondre à ces deux particularités et travailler par éléments re- pères monumentaux pour les visions lointaines et par petites touches dans une séquence d’éléments perspectifs, lorsqu’il s’agit des vi- sions proches.

Le(s) patrimoine(s) Le patrimoine de Lausanne est riche : depuis la Cathédrale, ou le Musée Olympique recon- nus en-dehors des frontières, jusqu’aux petites perles de certains quartiers plus excentrés et donc moins connus. Il est multiple aussi : de l’ancien au contemporain, des matières et textures différentes.

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7 1.2. COMPRENDRE LES USAGES

Les temps de la nuit L’attention est portée aux gens qui vivent L’objectif est de comprendre la localisa- Si le Plan Lumière de Lausanne fait partie de dans la ville, plutôt qu’à une ville spectacle. tion des activités nocturnes et leurs degrés cette nouvelle génération de plans lumière évo- Prendre le pouls de la ville est parfois difficile d’attractivité pour proposer des typologies qués en introduction, c’est parce qu’il se base, à à une échelle régionale, mais des études sur d’éclairage en adéquation avec les usages. plusieurs niveaux, sur la perception des usa gers les nouvelles pratiques nocturnes existent et de la ville et sur l’analyse de leurs pratiques. le Plan Lumière les intègre. Mais la localisation et le type d’activités varient également en fonction des temps de la nuit et ce déplacement géographique est aussi source ENSEIGNEMENT Carte du “temps 1 de la nuit” d’inspiration pour le projet lumière. Ecoles LOISIRS, TOURISME Le Solitaire Le Plan Lumière propose alors de le repré- 1. LA1. COMPREHENSION DE L’EXISTANT Centre socioculturels senter en cartes des temps de la nuit. Cinémas

Hôtels La Tuilière Restaurants Au nombre de quatre en hiver, elles se Mignon Grand- Vennes SANTE La Blécherette La Grangette réduisent à deux en été (les temps 1 et 4 sui- Hôpitaux, permanences vants sont des «temps d’hiver»). CULTURE Le Désert

n lo Théâtres Concerts -F i t z L ti n e Pe o Le Ri En Praz Séchaud Bellevaux 1. de 17h00 à 21h00 : heures des sorties d’écoles SPORT Vennes e v

u o L et de bureaux et des activités extrascolaires,

Bois - Gentila Bois de

L Bois-des-biolles Centres sportifs Vallombreuse Sauvabelin Valmont Skate parks Bois Mermet Sauvabelin 2. de 21h00 à 00h00 : heures des sorties au MOBILITE ère La Grangette ch ua V a

L Pôles intermodaux La Pontaise La Sallaz restaurant, au cinéma,... Lignes de métro Rovéréaz 3. de 00h00 à 05h00 : heures des sorties dans les bars et les boites de nuit mais aussi des Chailly activités qui couvrent toute la nuit (hôpitaux, La Bourdonnette Malley etc.),

Bois-de-Vaux

Vallée de la 4. de 05h00 à 8h00 : heures des départs à Jeunesse Montoie P a r c B o u r g e t l’école et au bureau. Parc Mon-Repos

La Maladière On remarque une activité assez constante P l a i n e s d e V i d y tout au long de la nuit. Mais, au fur et à mesure Montriond que la nuit avance, les activités se focalisent au centre de la ville dans les catégories res- taurants, bars et services de santé.

Parc du Denantou

8 Qu’est-ce-que la marche exploratoire ?

Des groupes d’environ 10 à 20 personnes, semble la réponse la plus juste à une meil- constitués d’usagers du quartier (habitants, leure vie dans l’environnement urbain nocturne commerçants, travailleurs, représentants de la d’aujourd’hui. collectivité publique, etc.) parcourent à la nuit tombée, le territoire à analyser, accompagnés La marche en elle-même, comme expéri- d’urbanistes qui recueillent les ressentis. ence collective, est aussi un outil de revalo- risation. Pour les habitants, porter un autre Tous les participants échangent, de manière regard sur leur environnement est un premier totalement libre, pour essayer d’apporter en- pas de réappropriation du quartier. 1. LA1. COMPREHENSION DE L’EXISTANT

Le ressenti des habitants

Outre la compréhension de la localisation des activités nocturnes et leurs degrés d’attractivité, il est aussi important de se rapprocher du res- senti des usagers.

Plusieurs méthodes existent. Fort de son expérience en ce domaine, Radiance35 a choisi d’organiser des «marches exploratoires noc- turnes» dans deux quartiers où la dynamique des habitants est déjà bien ancrée : Montelly et Boveresses.

Cette méthode est proche du «quotidien» et de l’usage et fait appel aux différents sens ainsi qu’à la mémoire.

Pour expérimenter l’usage de l’espace public, Radiance 35 a donc invité les «acteurs locaux» à une rencontre directe avec la nuit par le biais de l’expérience collective qu’est la marche ex- ploratoire. 9 1. LA1. COMPREHENSION DE L’EXISTANT

1.3 COMPRENDRE L’ECLAIRAGE Les modèles : une majorité de Les sources : un territoire sous la PUBLIC «routiers» lumière orangée

Pour fonder le nouveau Plan Lumière sur des On compte près de 14’000 points lumineux Au moment du relevé (début 2011), environ bases solides et en assurer sa pérennité, un sur le territoire lausannois, composés de près 2/3 des appareils étaient équipés de lampes repérage de l’éclairage public de toutes les rues de 90 modèles de luminaires différents. Pour orangées en vapeur de sodium haute pression de la ville, y compris dans les zones boisées et simplifier la représentation, la cartographie (NaHP) et le reste était réparti entre des lampes rurales, a été croisé avec la base de données illustre deux grandes catégories de modèles : à vapeur de mercure et des lampes iodures en cours d’élaboration par le SEL. métalliques (tonalités blanches). L’éclairage routier reprend tous les lu- Cette dernière reprend, pour tous les points minaires conçus principalement dans le but Les implantations : suspendus et lumineux sous leur gestion, les informations d’éclairer la voirie de la manière la plus efficace luminaires hauts comme le type de source, sa puissance, la possible et correspond surtout à des luminaires hauteur de feu, etc. Elle permet de connaître utilisés pour l’éclairage des grandes voiries. Une des particularités de la ville est très cer- tous les modèles de luminaires, les implanta- tainement le nombre important de luminaires tions et les sources utilisées. Cela permet de L’éclairage urbain correspond aux modèles suspendus qui créent un paysage particulier. déterminer les zones sur ou sous-éclairées, conçus pour mieux s’intégrer dans un envi- Pour le reste, de nombreuses voiries sont dans le but de créer une cartographie détaillée ronnement urbain avec une photométrie étudiée équipées de luminaires de hauteur moyenne des typologies d’éclairage et de leurs tonalités. pour la ville et une lumière plus agréable. à élevée (situés autour de 8 m de haut) 10 2LES REFLEXIONS © Régis Colombo /www.diapo.ch SOUS-JACENTES

2.1 VALORISER L’USAGE

Ce qui caractérise le Plan Lumière de Lausanne est sans nul doute son attention prépondérante aux usages : comment la ville est-elle vécue, ressentie et comment répondre au mieux aux usages ? Les lieux, connexions ou transitions

qui représentent les points névralgiques pour REFLEXIONS LES SOUS-JACENTES2. le fonctionnement de la ville et qui sont souvent des lieux oubliés, ont été pris en considération.

2.2 ECLAIRER JUSTE

Le Plan Lumière s’est fait dans une logique de développement durable, intégrant ses piliers économique, écologique et social. Réfléchir à des appareils performants, à des technologies innovantes et à une bonne gestion a guidé la démarche. Un projet de qualité veillera à utiliser le matériel adéquat, permettant notamment une consommation réduite et n’éclairant que ce qui doit être éclairé. L’étude consciencieuse de la position exacte de chaque point lumineux est indispensable afin de mettre une lumière adaptée au bon l’endroit.

2.3 ACCOMPAGNER UNE VILLE EN PLEINE MUTATION

Lausanne est une ville qui bouge. De nom- breux grands projets urbains sont en cours, qu’il s’agisse de Métamorphose ou des Axes Forts de transport public. Tous ces projets vont trans- former le paysage, à court, moyen ou long terme. © Régis Colombo /www.diapo.ch Le Plan Lumière s’inscrit dans cette dynamique 11 TITLE 3LA METHODOLOGIE

3.1 TRAVAILLER EN 3.3 DEVELOPPER CONCERTATION DES GRANDES INTENTIONS 3. LA METHODOLOGIE 3. La réussite d’un Plan Lumière repose aussi Un Plan Lumière est une charte de recom- sur le processus de conception qui doit être mandations. Elles sont donc reprises sous fait le plus possible en concertation avec les forme de grandes intentions illustrées par des différentes directions de la ville : SIL, Travaux, schémas, des textes et des images de référence Sécurité publique et sports, Culture et loge- d’illuminations déjà réalisées ailleurs. ments et Finances et patrimoine vert.

Des réunions bilatérales ou collégiales, com- 3.4 APPLIQUER SUR me des visites conjointes sur site, ont été or- DES AVANT-PROJETS ganisées tout au long des deux ans de l’étude, permettant à chaque service de participer et de Afin de rendre plus concrètes les recom- se réapproprier les concepts du Plan Lumière mandations sous forme de grandes intentions, pour ensuite les mettre en application. la dernière phase du Plan Lumière consiste à développer celles-ci dans certains quartiers représentatifs. 3.2 TRAVAILLER PAR COUCHES : DU MACRO AU MICRO Sur les 10 quartiers présélectionnés, 2 ont été retenus (Boveresses et Montelly). Les parcs Dans un travail que l’on pourrait qualifier des Rives ont été aussi sélectionnés, reprenant de «millefeuille» chaque thème spécifique à un des thèmes de la spécificité lausannoise (la Lausanne (la trame verte, l’eau et le relief, trame verte) ainsi que les liaisons verticales le patrimoine, etc.) est analysé, avec en tête reprenant un autre thème : celui du relief. une phrase de Jean-Luc Godard «Lausanne, c’est du gris, du vert et du bleu», qui a inspiré Ces lieux peuvent être qualifiés de projets le titre de l’étude. pilotes.

La méthodologie employée se base sur des Le travail est donc avant tout didactique (ex- allers-retours constants entre la grande échelle pliquer comment mettre en œuvre les grandes de la ville dite «macro», pour garder une vision intentions), mais aussi politique puisque les lieux globale, et la petite échelle dite «micro», pour choisis le sont dans une optique de réalisation entrer au cœur de 10 quartiers représentatifs. prioritaire

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12 12 4LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE

4.1 RECOMPOSER LE FOND (AMELIORER L’ECLAIRAGE PUBLIC DES RUES)

Avant toute chose, il s’agit de réfléchir pour chacune des rues de la ville à un éclairage de qualité, qui respecte les normes tout en restant confortable pour les usagers. Il s’agit LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. de la base sur laquelle les repères mettant en exergue les spécificités lausannoises vont être mis en lumière.

Tout le challenge, au niveau de l’éclairage public, est de faire des propositions qui visent à recomposer un paysage plus lisible, qui ren- force l’identité de la ville tout en partant de la situation existante et en l’améliorant par petites touches (puisque le coût des investissements dans l’éclairage public n’est amorti qu’au bout de 20 ans).

Le changement des sources est une opération qui se fait à «moindre frais» (puisque celles-ci sont changées automatiquement tous © Régis Colombo /www.diapo.ch les 2 à 5 ans) mais dont l’impact est assez im- portant (changer une lampe de teinte jaune en teinte blanche est tout de suite visible). Le blanc chaud (de +/-2800 K à +/-3000 série de voies principales d’accès dans le tissu K) : la lumière est caractérisée par une tonalité urbain : les voies principales à forte circulation, On peut donc aisément partir de la situation plus chaude, dorée qui convient parfaitement les voies de contournement, les voies qui lon- existante et la recomposer presque totalement. aux quartiers de vie. gent les espaces verts ainsi que les espaces verts eux-mêmes. Afin que le Plan Lumière puisse rester valable Cette température de couleur est proposée pendant plusieurs années, il a été préconisé pour les quartiers, certains axes et les parcours Le bleu : La couleur bleue est utilisée pour des températures de couleurs, plutôt que des piétons. marquer, par un balisage, les passages souter- technologies. Celles-ci évoluant tellement vite, rains des rivières du Flon et de la Louve, et aussi on ne sait pas quelles seront les nouvelles Le blanc froid (de +/-3500 K à +/- 4000 certaines des connexions entre les berges du sources dans 5-10 ans... K) : la lumière «blanc froid» va caractériser une lac et la ville haute. 13 – Rendre plus urbains les luminaires EP (éclairage public) de Lausanne : La volonté est d’aller vers un abaissement progressif des mâts urbains d’éclairage dans une optique de qualité de vie.

– Dégager les cieux de Lausanne : Les luminaires suspendus sont remplacés là où cela est possible afin de limiter une présence visuelle excessive des câbles sur le paysage urbain. 4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. – Signaler les lieux historiques de Lausanne : Par l’utilisation d’une même source de lumière et d’une même typologie de mâts d’éclairage, là où la configuration de la voirie le permet, il est possible de dis- tinguer le maillage nocturne de certaines zones de la ville dans le but de hiérarchiser les strates historiques illustrant l’évolution de la morphologie urbaine.

– Introduction d’une nouvelle typologie de luminaire, le «multi-projecteurs» : Pour l’éclairage des cités de logements (de type «tours») de Lausanne, l’utilisation de mâts d’éclairage «multi-projecteurs» est propo- sée . Ce type de dispositif peut répondre à la double nécessité d’éclairer et de signaler afin de valoriser les accès piétons comme les accès aux logements, ou les intérieurs Les propositions sur l’implantation Plusieurs objectifs sont à atteindre : des blocs d’habitations. des appareils (sur mâts, en consoles, suspendus, etc.) sont plus délicates à faire étant – Renforcer la lecture de la ville : En effet, Il reste alors les types d’appareils (autre- donné qu’on ne va pas tout changer. Pour y ar- là où la vétusté des mâts d’éclairage existants ment dit les modèles) : définir pour chaque r i v e r, u n t r a v a i l e n p l a n s e t e n c o u p e s p e r m e t d e le rend possible, et même nécessaire, le rem- typologie un ou plusieurs modèles adaptés. cerner la situation existante et de l’améliorer. placement des candélabres dans certaines Il est indispensable de partir de la situation rues-clefs permet de souligner, par la même existante pour l’enrichir. Le «catalogue» des Un travail très fin de recomposition du tissu, typologie de candélabres, l’appartenance à modèles passe alors d’environ 90 luminaires à rue par rue, permet de créer une cohérence la même typologie de quartier. Ceci dans le environ 30, ce qui est beaucoup plus gérable globale. Il est fait par des coupes transversales but de rendre claire et évidente la lecture du pour l’entretien du matériel, mais aussi renforce de voirie (voir page suivante). maillage urbain et de faciliter sa découverte. la lisibilité de la ville. 14 Le choix d’implantation par des A partir de dix typologies représentatives faites pour définir l’éclairage. coupes transversales d’habitat, plusieurs «coupes types» de voirie ont été réalisées. Parfois, seul un changement de sources est Le choix des types d’implantations se fait visible entre la situation existante et la situation parallèlement par la confrontation d’approches Les coupes types sont présentées en situa- projetée; la plupart du temps, il y a un change- «macro» avec le plan d’ensemble et l’approche tion existante et, ensuite, en situation projetée, ment de hauteur et parfois de configuration. «micro» qui se focalise sur le détail de la rue correspondant aux préconisations. Elles ne C’est là tout l’exercice du Plan Lumière de con- à analyser. servent pas seulement de support de com- server ce qui paraît approprié et d’améliorer munication à la démarche mais ont surtout été par petites touches ce qui semble non adapté.

COEUR HISTORIQUE TYPOLOGIE Cité sociale/Immeubles «tours»

hsc 3000 4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. CITÉS JARDINS / PETITES MAISONS "OUVRIÈRES"

PETITS IMMEUBLES À APPARTEMENTS

GROSSES MAISONS 3 OU 4 FAÇADES

IMMEUBLES À APPARTEMENTS "HAUSSMANNIENS" hsc 1200

n lo F i t- z L ti n e Pe o ZONE INDUSTRIELLE Le Ri

6 1000

e 1000 v

u

o 5 L

a

L 4 CITÉS SOCIALES /IMMEUBLES "TOURS" 3 300

800 300 900 150 600 250 500 200 ère ch ua 3700 V a 15 L

Coupe de principe - situation existante 14 hsc 3000

13 1 2 7 8 9 12

hsc 1200

11 10 700

800 300 900 150 600 250 500 200

3700

Plan des typologies d’habitat COUPES VOIRIES Coupe de principe - situation projetée 15 TITLE 4.2. METTRE EN EXERGUE LA Trente-trois parcs de la ville ont été analysés, turne et un éparpillement des actions à venir. SPECIFICITE LAUSANNOISE en concertation avec le Service Parcs et Do- maines et une «réponse lumière» est donnée, Différentes catégories de parcs ont été dé- 4.2.1 La trame verte variant de l’absence d’éclairage pour certains finies, comme par exemple, les parcs de crêtes, à «l’éclairage scénographique» pour d’autres, les parcs des évènements, les parcs de rives, Illuminer des parcs n’est pas une démarche en passant par la mise en exergue des chemins les parcs de la vallée du Flon, etc. Une seule qui se fait de façon naturelle, car la nature a traversés. ligne d’étude s’est dessinée, celle de raconter, besoin de repos, et la ville a besoin d’ombre. au travers des parcs, le relief de la ville. Pourtant, l’usage qui caractérise certains des La démarche a pour but de ne pas mettre en parcs urbains de Lausanne invite à revoir cette place des éclairages trop systématiques et d’éviter L’ensemble est illustré par carte, tableau, «affirmation». l’appauvrissement de la complexité urbaine noc- infographie et images de références. 4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4.

LEGENDE DES NUMEROS

1 - Vallée de la Jeunesse 2 - Bois de Sauvabelin 3 - Parc de Valency 4 - Esplanade de 5 - Parc de l’Elysée 6 - Parc de l’Hermitage 7 - Parc de Mon-Repos 8 - Parc du Denantou, 9 - Parc du Désert 10 - Parc Louis Bourget 11 - Parc Olympique 12 - «Parc du Pont Bessières» 13 - Place de Milan et crête de Montriond 14 - Plaines de 15 - Promenade Derrière-Bourg 16 - Promenade Jean-Jacques Mercier 17 - Terrasse Jean-Monnet 18 - Promenade Jean-Villars Gilles 19 - Petit parc de Montetan 20 - Promenade de la Blécherette 21 - Promenade de la ficelle 22 - Pré-des casernes 23 - Promenade du Château de Beaulieu 24 - Théâtre de Beaulieu 25 - Promenade du Bois-de-Beaulieu 26 - Parc de la Brouette 27 - Square d’Echallens 28 - Promenade de la Gottettaz 29 - Pont de Chauderon 30 - Promenade de la solitude 31 - Parc des Cèdres 32 - Parc des Plaines-du-Loup 33 - L’esplanade des sports

16 4.2.2. L’eau et le relief

L’eau et le relief sont deux thèmes fonda- mentaux du territoire lausannois qui ne se dé- finissent pas seulement par la présence du lac avec ses berges et ses collines sur lesquelles la ville se développe.

Il y a aussi l’eau des fontaines et l’eau cachée des rivières, et le paysage construit par l’homme qui a défini de nouveaux reliefs urbains. 4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. Les fontaines Quatorze fontaines associées à un parcours proposé par le Service des Eaux, nommé «Autour de la Cité», ont été choisies pour être illuminées. Elles sont le point de rencontre entre histoire, eau et relief.

L’éclairage suggère une lecture en filigrane de l’histoire de Lausanne de manière subtile et profonde.

Les quais d’Ouchy Créer d’une part, un dialogue entre les berges du lac et la partie haute de la ville, privilégiant ainsi la vision des connexions entre ces deux entités géographiques qui composent une seule ville; et d’autre part, un travail en filigrane sur les parcs de rives qui, par une mise en lumière plus calmes appelleront une illumination plus afin de retrouver une familiarité et une recon- subtile, crée un paysage lumineux intéressant proche de la pénombre. L’intensité et la pureté naissance urbaine. de par son reflet dans l’eau. du blanc utilisé vont constituer, avec la puissance de lumière, le moyen visible pour caractériser les Le balisage Les ponts différents rapports entre ces axes horizontaux Rappeler par la lumière, le parcours des Pour chacun d’entre eux, l’illumination propo- et les espaces urbains surplombés. rivières du Flon et de la Louve à travers son sée répond à leur architecture différente ainsi territoire urbain, dans le but de rendre sa mor- qu’à une configuration géographique singulière Les liaisons verticales piétonnes phologie plus lisible. Le même balisage est pré- de la ville. Les escaliers, les pentes ou les remontées conisé sur certaines voies de circulations dites mécaniques de Lausanne sont issus des reliefs «pénétrantes» qui conduisent des quais vers L’intensité lumineuse variera en fonction des très rapprochés qui ont façonné la ville et son la partie haute de la ville afin de créer des con- espaces traversés, les espaces «vivants» appel- aménagement urbain. Toutes les liaisons de la nexions privilégiées entre les berges du lac et leront une illumination «vitaminée», les espaces ville sont traitées de façon subtile et homogène les hauteurs de la ville. 17 17 4.2.3. La mobilité Plan de principe - L’OUVERTURE VERS LES QUARTIERS ADJACENTS AU NIVEAU DES STATIONS Comme évoqué plus haut, l’un des objectifs de ce Plan Lumière est l’accompagnement des grands projets urbains dont celui des «axes forts» de transport public.

Ces axes font l’objet d’une mise en lumière spécifique, pensée par les architectes en charge du projet de réaménagement global et conçue parallèlement à leur aménagement urbain.

4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. L’enjeu n’est pas d’accentuer la césure du tracé par une lumière forte et «directrice» mais de connecter ces éclairages dans le tissu de la ville et de faire en sorte que la fonction de circulation ne prévale pas sur les autres as- pects de la rue. Place chauderon : UN EXEMPLE DE «RESPIRATION»

Les propositions faites sont des sortes de «ponctuations lumineuses» le long de ces axes afin d’en élargir leur perspective visuelle. Ces ponctuations sont créées par la mise en lumière ponctuelle de certaines présences ar- chitecturales qui enrichissent les rues, places, au droit des stations (arrêts). Cela favorise la création de lieux de respiration au sein de ces axes qui vont ainsi perdre toute connotation de couloir de circulation.

18 4.2.4. Le(s) patrimoine(s) pouvoir les répertorier : les patrimoines dans les parcs, les lieux de cultes, les lieux de santé, Lausanne est une ville riche de patrimoines. les lieux d’enseignement, etc. Le principal est situé dans le centre, autour de la Cité, et son aura dépasse de loin les murs LEGENDE DES NUMEROS de Lausanne et même de la Suisse. D’autres V1 - EPFL V25 - Grande Synagogue patrimoines à l’échelle des quartiers, «micro- V2 - V26 - Tour Haldimand repères» sont d’autant plus nécessaires dans V3 - Pont de Chauderon V27 - Musée Olympique V4 - Tour de l’Ale V28 - Hôtel Beau-Rivage ces lieux loin de l’animation du centre. V5 - Eglise des Terreaux V29 - Hôtel d’ Angleterre V6 - Bel-Air Métropole V30 - Château d’ Ouchy V7 - Grand-Pont V31 - Maison du Sport Inter- Le Plan Lumière aborde donc ces deux V8 - Gare CFF national © Régis Colombo /www.diapo.ch échelles de la ville par des recommandations V9 - Place Saint-François spécifiques, qui sont localisées géographique- V10 - Eglise Saint-François LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. V11 - Pont Bessières Le Solitaire ment afin de créer un équilibre dans les per- V12 - Cathédrale de Laus- ceptions. anne V13 - Musée du Vieux Laus- La Tuilière anne + MUDAC

V14 - Fontaine de la Justice Grand- A l’échelle de la ville Mignon Vennes V15 - Hôtel de Ville La Blécherette La Grangette A partir de la sélection du Plan Lumière 1999 V16 - Eglise Saint-Laurent et enrichie grâce à l’aide des services de la ville, V17 - Place de Riponne Le Désert une trentaine de monuments/lieux sont pris V18 - Basilique Notre-Dame n lo F i t- z ti V19 - L n e Pe o Le Ri En Praz Séchaud en considération. La sélection est constituée V20 - Ancienne Académie Bellevaux Vennes

e v

u o

V21 - Château Saint-Maire L Bois de Bois - Gentil a

d’édifices qui méritent d’être visibles la nuit et L Bois-des-biolles Vallombreuse Sauvabelin Valmont V22 - Tunnel de la Barre Bois Mermet sur lesquels une mise en lumière singulière est Cheminée de Pierre- V23 - Sauvabelin

de-Plan ère La Grangette préconisée. ch ua V a V24 - Centre Hospitalier Uni- L La Pontaise versitaire Vaudois (CHUV) La Sallaz Ces lieux font l’objet d’une analyse qui se Rovéréaz développe sur deux supports : un plan qui rend V2 immédiat leur repérage, et un tableau qui donne V23 les renseignements principaux sur chaque Chailly La Bourdonnette V22 Malley monument. Des recommandations de l’ordre V21 V24 V4 V1 Bois-de-Vaux V18 V19 V20 V5 V17 de grandes intentions sont alors faites (lumière V12 V3 V16 V6 V15 V14 V13 Vallée blanche ou lumière colorée, préconisation de V11 de la Jeunesse V7

P a r c Montoie V10 vision lointaine ou proche, etc.) B o u r g e t V9 Parc Mon-Reposooss

V8 A l’échelle du quartier La Maladière P l a i n e s V25 d e V31 A une autre échelle urbaine, divers lieux ser- V i d y vant plus de «repères» de quartier ont été sé- Montriond lectionnés. La liste établie n’est pas exhaustive et peut être complétée par l’insertion d’autres lieux susceptibles d’être choisis en fonction des V27 PATRIMOINE A L'ECHELLE DE LA VILLE différentes perceptions des quartiers. Plusieurs V29 V28 V30 Parc du typologies ont cependant été créées afin de Denantou PATRIMOINE ECLAIRE V26 19 4.3. TRAVAILLER DANS LES LES TRANSITIONS Plan de reperage des lieux-types

QUARTIERS 1 PARKING RELAIS: LA BOURDONNETTE 2 ABORDS D'IMMEUBLES: BOVERESSES Un focus sur dix quartiers 3 ABORDS METRO: LA SALLAZ représentatifs LES FRONTIERES I MALLEY Dix quartiers représentatifs de la ville ont LES QUARTIERS n lo F i t- z L ti n e Pe o été désignés comme «lieux-types» et choisis Le Ri A CITE e v

en fonction de trois thèmes récurrents dans le u o

L B ECO-QUARTIER, PLAINES-DU-LOUP

a Plan Lumière à savoir : les transitions, les C MONTELLY L 2 D SOUS GARE B frontières et les quartiers. Dans ces lieux, E VALLON ère ch ua V F SEVELIN a on compte les quartiers existants, ceux faisant L

4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. 3 l’objet d’un réaménagement urbain ou encore les nouveaux quartiers (encore à construire). Ces quartiers ont non seulement été choi- I E sis parce qu’ils étaient représentatifs et donc «reproductibles» sur d’autres quartiers, mais A aussi parce que c’étaient des «lieux en mouve- 1 F ment», des lieux où des projets sont en cours C ou à venir. Après analyse de la situation existante du D quartier, des suggestions d’éclairage de l’ordre de «grandes intentions» ont aussi été faites pour différents repères appelés «micro-repères» qui constituent les quartiers. Par exemple, une église, un parc, une place, etc. Ces recom- mandations peuvent être appliquées à d’autres quartiers de la ville qui n’ont pas été étudiés.

Exemple de lieu “transition” Exemple de lieu “frontière” Exemple de lieu “quartier” 20 Les transitions :

1 Parking-relais : La Bourdonette 3 Abords de la station métro : La Sallaz

Objet : Accompagnement du nouveau park- Objet : Accompagnement du nouvel aménage- ing provisoire “P+R Prés-de-Vidy” situé entre ment piétons/bus aux abords de la station de l’autoroute Lausanne-Genève et la route de métro M2 Sallaz. Chavannes. But : Développer des recommandations qui But : Développer des recommandations qui puissent s’appliquer à d’autres accès de métros puissent s’appliquer à d’autres parkings de ce de ce type, en créant un appel de lumière vers type et qui rendent ces espaces confortables la station de métro mais aussi travailler à un à défaut d’être attrayants, une fois la nuit tom- meilleur équilibre global de la place permettant LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. bée de telle manière à ce qu’on ait envie d’y de favoriser les connexions avec le quartier et déposer sa voiture. de mettre en valeur aussi la situation com- merciale du lieu. 2 Abords d’immeubles : Cité des Boveresses

Objet : Propositions sur les groupements de Les frontières : logements des “Chemin de Praz-Séchaud” et “Chemin des Eterpeys”. I Ouest : La gare de Malley

But : Développer des recommandations qui Objet : Traiter les différents éléments «fron- puissent s’appliquer à d’autres «cités» de loge- tières» de la ville et accompagner le nouveau ments de ce type. projet Mobilité.

Travailler sur le confort de l’éclairage (et But : Développer des recommandations qui notamment des passages sur et sous-voies), puissent s’appliquer à d’autres gares en bordure le renforcement de la lisibilité du lieu (mise en de territoire. Utiliser les équipements comme lumière des entrées, par exemple) mais aussi des points de repère dans le quartier. Améliorer sur l’aspect symbolique de ces lieux, en met- l’atmosphère des passages sous-voies en cré- tant en lumière des parties hautes de certains ant pour les parties piétonnes des ambiances des immeubles. ludiques et sécurisantes. Créer des appels vers la station de métro par de la lumière au Le quartier revient donc littéralement et sym- sol et travailler sur tout l’environnement d’accès boliquement dans la lumière. (chemins verts, etc.)

“Les images des pages 21-23 sont des infographies expliquant les intentions de projet. 21 Les quartiers :

A Cité B Les Plaines-du-Loup (éco-quartier) C Montelly (contrat de quartier)

Objet : Travail sur quelques places du quartier qui Objet : Propositions lumière basées sur trois Objet : Appuyer par la lumière le caractère dit nécessitent une nouvelle réflexion d’éclairage grands points de l’avant-projet d’éco-quartier de «quartier». nocturne ainsi que sur les montées (escaliers réalisé par le bureau Tribu Architecture : la et passages) vers la Cité. mobilité, le paysage, les équipements. But : Développer des recommandations qui puissent s’appliquer à d’autres quartiers de ce But : Contrairement aux autres quartiers, les But : De la même manière que pour la Cité, les type. La spécificité de Montelly se situe surtout recommandations sur la Cité sont spécifiques recommandations pour les Plaines-du-Loup dans l’approche participative (voir précédem- à celle-ci; le tissu historique présent n’existant sont propres au projet. Elles sont plutôt dévelop- ment). L’approche lumière vise ici à appuyer 4. LE PLAN LUMIERE DE LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. pas par ailleurs à Lausanne. pées sous forme de «charte» à respecter par les volontés d’amélioration des habitants sur les futurs aménageurs du lieu et portent, tant des lieux bien spécifiques : un escalier, unique Le travail consistera surtout en l’amélioration sur les connexions que sur les espaces de et indispensable connexion entre le bas et le de l’éclairage de certaines places, en la créa- vies (places, espaces verts), tout en visant à haut du quartier, le clocher de l’église marquant tion d’une hiérarchie dans l’illumination des proposer des technologies innovantes au re- l’entrée du quartier, les équipements (école, bâtiments patrimoniaux et en l’amélioration de gard de la démarche développement durable ou parc), etc. l’accessibilité des liaisons verticales. entamée pour le quartier.

22 D Quartier «Sous-Gare» E Quartier du Vallon F Sévelin

Objet : Identifier le quartier et les éléments qui Objet : Accompagner le quartier en mouvement Objet : Mise en scène nocturne de la zone le composent. et lui donner un vent de dynamisme nocturne. industrielle.

But : Développer des recommandations qui But : Développer des recommandations qui But : Développer des recommandations qui puissent s’appliquer à d’autres «quartiers de puissent s’appliquer à d’autres «quartiers-fron- puissent s’appliquer à d’autres quartiers «post- gare» de ce type. Travailler avant tout sur la tières» de ce type, tout en mettant en valeur la industriels» de ce type tout en mettant en valeur «signalétique urbaine» (mise en lumière de spécificité propre du quartier du Vallon (balisage la spécificité propre du quartier de Sévelin (mise petits repères urbains bâtis ou végétaux) pour des murs de pierre naturelle caractéristiques en valeur des équipements culturo-alternatifs guider l’usager vers et depuis la gare dans les du quartier, mise en valeur colorée et attractive par des projections au sol ou par la mise en LAUSANNE DE PLAN LUMIERE LE 4. quartiers adjacents. des institutions culturelles, etc.). lumière de leurs entrées, mise en scène des nombreux graffitis présents dans le site tout en veillant à un éclairage de base confortable et sécurisant)

23 5AUJOURD’HUI ET DEMAIN

APPLIQUER LA METHODOLOGIE DU PLAN LUMIERE SUR QUATRE PROJETS PILOTES 5. AUJOURD’HUI ET DEMAIN AUJOURD’HUI 5. Le Plan Lumière développant les recomman- dations sous forme de grandes intentions, il est utile, pour la compréhension des objec- tifs, d’aller un pas plus loin et de développer la réflexion au stade de l’avant-projet : définition exacte des lieux à mettre en lumière et du matériel à utiliser.

Comme expliqué plus haut, outre l’approche d’exercice méthodologique, il est toujours utile de choisir des lieux où une dynamique est déjà ou veut être enclenchée par la ville et pour lesquels ces avant-projets pourront directe- ment «servir».

Ils signent quatre thématiques :

1. Le quartier de Montelly (et sa dynamique par- ticipative sous forme de contrat de quartier)

2. La Cité des Boveresses (et ses quartiers sensibles)

3. Les Parcs des Rives (et la «signature lacustre» de la ville)

4. Les liaisons verticales (et comment améliorer les déplacements piétons par rapport au relief de la ville)

Dans les planches suivantes, un seul avant- projet sera pris en exemple : La Cité des © Laurent Ryser/Swiss one production Boveresses. 24 5. AUJOURD’HUI ET DEMAIN AUJOURD’HUI 5.

© Régis Colombo /www.diapo.ch

© Régis Colombo /www.diapo.ch © Régis Colombo /www.diapo.ch

25 L’EXEMPLE DE LA CITE DES BOVERESSES

L’avant-projet développé ci-après pour la cité cès, tantôt un arbre, repère dans des Boveresses se base sur les recommanda- le quartier. tions émises dans le dossier Phase II du Plan Lumière, en les développant ou en les adaptant Modèles : Les appareils d’éclairage à cette étude plus approfondie. public sélectionnés sont issus du catalogue d’éclairage public 5. AUJOURD’HUI ET DEMAIN AUJOURD’HUI 5. L’avant-projet se développe selon deux axes : développé dans le dossier du Plan l’éclairage public et les «micro- repères». Lumière. Chaque modèle retenu La description «technique» des différentes correspond au type d’implantation interventions est présentée ci-dessous. proposé (haut et moyen) et est celui jugé pertinent dans le but 1. L’ÉCLAIRAGE PUBLIC GÉNÉRAL de simplifier et d’uniformiser les luminaires du quartier par rapport Implantation : Pour l’éclairage public des au reste de la ville. voiries à l’intérieur du quartier, le choix s’est tourné vers un éclairage sur mâts de hauteur Tonalités : Tout le quar tier est en moyenne (entre 5 et 7m); ponctué, ça et là, de couleur blanc chaud (entre 2800 multi-projecteurs qui signaleront tantôt un ac- et 3000 K).

26 17757

17138

(20371) 7376

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Les Croisettes

Praz Séchaud

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16738 1228

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Réservoir

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) 6 17278 h 6 C em 1446b 1 O in 1076 M de M s 960 O U B JE N ov T L E er IM 182 es 05 ITE D se ' E s PAL IN 24 GE 59 2709 S 8 68 Pi 245 13 sci ne 35 14273 DP T OJE PR 7 11 5b 2. LES MICRO-REPÈRES n llo b idi 2 58 a 3 13 06R du D P 7 5 3 136 Praz Séchaud 04 7 8 11 n 5a mi 2 8a e 4 35 Ch (7172) 1 3 3 5 136 P D 157

32 07 1622 71 16 23 sou terr PROJET ain 80 42 1 17275 183 Maison d'Education de Vennes 182

24 21 7 Les micro-repères qui constitu- 63 7422 2 136 08

561 6 2 17276a 138

3b 101

9 172 34 3 76b P1533 3a D 1 ent l’identité propre au quartier sont 101 190 19 1089

4 P 71 186 is 2 22 c B in 17276c e 16709 1404 16369

4 7779 68 15 09 4 7 87 968 PR 7382 OJ ET de 3 types : LIM 1 IT 2 756 E 0 01 3 1 76 17 145

1 5 1 7 7414 176 38 18 DP 55 3 7 24 1 155 a 17277 185 369 11a 16 36 10 713 4 67 53 71 (7822) 804 371b G ara g 167 8 e 08 5 10 -a 1 3 te 85 10 lie 56 (7560) 14 r m 40 1b 2 101 26 Lign e C FF n 4 lo 83 787378 1090 il 14 id a e R r 7311 è 15 h c a 7381

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6 a - Le «skyline de la cité» V 26 u 3 d

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0 15721 15 8 in 7 16715 3 m 11he 28 C 37 09 35 418 16707 1

723 5c 16714 27 13 14 67 1 42 12 7 1098 5 b 1603

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Les bâtiments choisis pour créer 7 1560 b

30 81 ET DEMAIN AUJOURD’HUI 5. 43 83 DP 7380 21 4 842 15 7 16 144

6 16712 9 15719b 79

11 15719h 2 4a 89 15720 41 16 5 14 45 9 2184 86 71 ce «skyline» (littéralement «ligne 76 1 7 1 41 1 67 b 17 20 14 144 15719c 15607a 1 14276 4 5 0 2

7 427 b 15719d 5 1 6 15719f 15719a 167 8 737073 10 7379 15 18 14276c 15 77 9 1 3

1 7471 7 5 5 6 du ciel», ou autrement dit ce qu’on 0 9 7 2 c 1

7 9

22 3 7373 16843 14 CO 18182 7548 73

15719e 15719g

35 86 184 18306g voit de loin dans la nuit) sont ceux 15718 15608a 33 6f 3 1830

15606b 5

78 8 16 16711 8 111101 18306e

1 8 3 15606a 0 6 0 d 5 70 4 9 D 20 0 P

2

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9 qui servent de repères quand on 2

1 8 3 0 6 51 Les Planches c 6 8 P 5 4 D 55 achère P r la Vu

C 0 15168 h 1 2 1 e 8 8 1 D 15134 7 P 8 4 4 3 8 8 6 151 m 1 0 3 6 0 h 6 8 b i 2

n 45

DP 49 9a 99 entre dans la cité des Boveresses, 15 ECOLE LS 6 8

7 4 8 0

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(18365) 47 3 3 0 20200 6 a 7073 188 1 PRAZ-SECHAUD 1 9 7 5 3 6 6 ECOLE 7 2847 2 49 2 15049 0 d mais qui ont également des murs e LS PRAZ-SECHAUD 2 6 4

14116a

(7301) 14116b 111101 2 31 15717 29 aveugles pour recevoir une inter- 18

P 14115a ra 778378 z -S

é 46 ch 15167 a u d 7374 14115b vention lumière sans perturber les es s es ver 2 Bo DP 127 des 16327 enue 62 Av

1 7337 6 7 4 4 habitants. a

2846 7425 16751a 18 A 2821 212811 16 La Grangette 1 16744b

58 16751b DP P 1864 6 D 7 12 0 2 226846 (3204) 2 7B

2399 16 L’idée est de projeter des images 90 5

7419

16750a 22

98d 174 8 7073 777457 2 17342b 0 1 7 4 9 15208b 0 8 1 o ou des «signes» sur ces murs aveu- 1 6747

e r Praz Séchaud è 1 h 7 c 4 9 a 8 u n 11991 V B 167 Eta a 50 1 n l b 4 g 8

1 40 2 8 16 1 3 263 C 1 15208a 7 h 4 9 e 8 m e in

1 d 7 4 gles dont le «motif» projeté pourrait e 9 8 s m 773413

2 4 16748 17342a c E 1 6 t 7 e 4 8 r 7418 b p e 1 7 y 4 9 s 8 7340 98a p 7 174 6 3b 57 12 16748a 17341c 1674 9a 32 2 6 7371

1 7 4 9 8 faire l’objet d’une participation des f DP 57 3 1 0 3 7 7359 4 9 8 l

28 3304 6 a 1 3 7 7 77A 3 5 5 12 16749b 2 17341a 4 27 7

0 4 1 7 1 17341b 4 5 9 947 (7547) 8 Ecole k habitants. Des démarches sont Ecole D 1 P 7 3 5 3 7424 1 1 8 6 5 8 7 4 6 a

1 6 2988 1 7 1 4 6 9 b 7369 1 6 7 4 6 15209 c 98c 3 74 D 1 P 52 7361 1 notamment faites par la marche 1 s 7413 se 50 s P re D 15210 ve Bo 3 77 2 s 8 1 6 e 7 4 d 6 d 63 22a e 148 164 u 2d n 1 42 e 9 16 2c 642 v 1 1 A 7 4 D 8b 9 0 49 8 2556 9 P 17 i 19 3 1 8 797389 50 1 9 7 exploratoire nocturne, organisée 4 9 4 8 g 46B 9 52 46 16151 2b 642 1 1 7 Ecole 48 54 2 3 9 9

3 6 44 16218 11989 06 162 66

1 5 0 15112 6 4 1401 avec la Maison de quartier, pour 9 1 6 s 5 P rpey c D 2763 1 e 65a 2 t 5b 169 6 E 696 377 7 1 11 2 s 16303 e 1621 8 d 9

47J 9 in 6 m 5 he 1 1 C 80 19 98h b 178 74 34 00 1 42 7343 2 5 3 11239 1 13265a 13265b 16 7 840 4 1 47H 18 18 7807 01 35 1 9a 2b 6441 impliquer les habitants et plus par- 53 1 6 1 7 9 56 4 11 6 1 137 6 4 4 9a c 1 4b 7368 8236f 1696 16964a 47G 183 52a 2 1630 17798 1 2

81D 32 17797 16282b 58 14 1823 2 6 7 14 47F a 9b 24 9 28 1780 5 4 6 3 81 b 1779 3 C 63 1 1 1 69 963a 3 ticulièrement les graffeurs, bien 8 1 16 4 2 9 1 9a 11 3 6 240 6 e 9 7349 6 3 5 c 3a 3b 47E 32 32 30 17792 18 18 6 1 5 77 2 1 4 7 a 7 2 1 4 6282a c 2

3 8 1 1 B 34 99b 1 14763 8 2 3 6 d 1 8 2 3 6 b 16049a 7367 16282c 1108 13 présents aux Boveresses. 1 73 87 51 B 8 17794 7351

63

3 A 1779 1 8 4 1692 47D 2 17808 6 17795 1 7347 26 17 4413 71 DP 61 6c 2 3 18 7358 15 72 7341 17791 B 47C LS-IM COTEAU-FLEURI 7417 18 Entre les Bois 7420 57 13444

7 1552 JET 47B 135 2 PRO es 79 1 ess 107 6 79 Bover ( es 4 d 9 au 2 D uisse ) 7350 R ( 186 4 02 9 C ) 47A 16

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4 14 9 1 B 5 7799 ) 1 Ce travail sur les «projections 7 4 2 DP 4 ( 1 2 4 7 8 9 9 1 A 21 3 ) 10915 (49A) 1 18 84

7 4 4 10 14 7781 18034 12 76 7342 1 17 34 repères» pourrait être complété 5 74 3745 te 1 t 6 7 nge 410 Ecole la Gra 1 e 7 3 33 d 1 4 2 in 3 3 m 6 P Che 76 D 1 7 7 0 4 1 9 17 1 411 713 7 21 8 9 174 4 5 2 72 4 5 17 412 4 3

5 4

R 7346 10 2109 ou 16049b par une mise en lumière colorée DP 45 te d' O r 22 on 18021 174 8 7 0 45 1a 1 86 73527409 15622 7344

88 7 4 50 7 45 1b s 6 1 9 e 0 77 0 s 9 38 s 1 17605 a e 2 er de certaines cages d’escalier (par v 7324

64 3749 7348 7360 66 7780

68 l’intérieur). 7370 7457 3783 3750 Limite de la zone d’intervention58 Eclairage public Micro-repères Projecteur Bâtiment (façade) sélectionné pour le skyline Nouveau mât pour projecteur(s) Liaison piétonne (passerelle/sous-passage)

7366

19112 Appareil d’éclairage public 7345

7364

737383

7365

7356 27

7357

515

17 72 4b

3746

7362 b - La transition public/privé avec les ment à la création d’un rythme et d’un jeu de entrées et accès aux logements séquences.

La transition espace public et espace privé est Le passage sous l’Avenue des un point important pour tout quartier d’habitat, Boveresses : Création d’un éclairage par mais encore plus pour les quartiers dits «sen- des tubes fluorescents avec filtré coloré dans sibles». Ce sont souvent des lieux délaissés le but de dynamiser l’espace et jouer sur les et qui pourtant sont la première image que nombreux graffitis l’habitant donne de lui à son visiteur. De ce 5. AUJOURD’HUI ET DEMAIN AUJOURD’HUI 5. fait, il est utile de travailler sur l’accès aux dif- férents logements; mais aussi de réfléchir à la signalisation des immeubles car actuellement, les numéros ne sont pas très visibles.

c - Les passages «sur voies» et «sous voies»

Les passages sous-voies sont un sujet sen- sible et présent dans toutes les villes. C’est pourquoi, il est important de s’en préoccuper dans ces «quartiers oubliés».

Le but du projet lumière est d’une part, d’adoucir le contraste existant dans les transitions afin d’éviter toute impression d’éblouissement ou de trous noirs quand l’on sort ou entre dans les passages et d’autre part, d’augmenter le confort et la sécurité. Il est également impératif d’éviter le vandalisme en mettant les appareils dans des endroits inaccessibles.

Deux passages sont pris en compte :

Le passage Eterpeys/Praz- Sechaud : Mise en évidence du dynamisme des structures qui composent le passage. Utilisation d’une lumière blanche (ou colorée ?) dont l’intensité est plus douce aux extrémités et augmente jusqu’au centre du passage. Cela constituerait un ensemble moins contrasté que l’éclairage existant. Cela contribuerait égale- 28 LANCER LES PREMIERES REALISATIONS

Tout l’enjeu d’un Plan Lumière, quand l’étude Avec ces changements, depuis la Cité et ses Après acceptation du préavis, un programme se termine, est de donner rapidement des monuments phares, qui dessinent le promon- annuel permettra de mettre concrètement ces signes tangibles de son application; tant au toire historique, jusqu’aux hauteurs des Bover- projets en place, pas à pas. niveau du renouvellement de l’éclairage des esses, en passant par les reflets des parcs voiries que des mises en lumière d’éléments des Rives, la ville nocturne pourra se dessiner La nuit lausannoise sera alors bien diffé- repères (bâtis ou végétaux). harmonieusement. rente!

De plus, les projets

d’éclairage sont certaine- LANCER PREMIERES REALISATIONS LES ment – au regard des au- tres investissements dans l’espace public – l’un des moyens les plus visibles et les plus rapides pour mon- trer que la ville bouge et investit.

Dans l’année qui suit une prise de décisions, on peut montrer les premiers signes de ce changement, même s’il faudra du temps pour appliquer toutes les recommandations du Plan Lumière.

Afin que la transforma- tion soit perceptible pour tous, un subtil équilibre est à trouver entre les lieux symboliques et représen- tatifs à l’échelle de la ville, et ceux plus ancrés dans les quartiers. Cet équilibre doit aussi se retrouver dans une répartition géographique intelligente. 29 LEXIQUE / BROCHURE PLAN LUMIÈRE

«Tous les éléments du glossaire, excepté ceux précédés d’une astérisque, sont tirés du livre R. NARBONI, La lumière et le paysage, collection “Techniques de conception”, Paris, Editions du Moniteur, 2003»

LEXIQUE

LEXIQUE/BROCHURE PLAN LUMIÈRE AMBIANCE LUMINEUSE ECLAIRAGE LUMIÈRE BLANCHE

Résultat d’une interaction entre une ou des Moyen permettant d’éclairer ; il est dit naturel Couleur apparente des lampes dont la tempéra- lumières, un individu, un espace et un usage. lorsqu’il concerne la lumière émise par le so- ture de couleur se situe entre 2500 et 7000K. L’ambiance lumineuse provient d’un éclairage leil ou la lune, et artificiel lorsqu’il concerne naturel ou artificiel et influence momentanément l’utilisation de sources artificielles. On parle ou durablement la perception du lieu éclairé. aussi d’éclairage public, urbain, paysager ou LUMINAIRE architectural. Appelé aussi lanterne en éclairage public, c’est CANDÉLABRE un appareil d’éclairage qui sert à émettre, dis- ILLUMINATION (OU MISE EN tribuer et contrôler la lumière provenant d’une Support destiné à porter un ou plusieurs lumi- LUMIÈRE) ou plusieurs lampes ; il regroupe des éléments naires ; il est constitué d’un fût et éventuelle- optiques, mécaniques et électriques. ment d’une rehausse ou d’une crosse. Ce terme Terme désignant l’éclairage d’un monument, tend à désigner aujourd’hui tant le support que d’un édifice ou d’un élément constitutif du l’appareil d’éclairage public. paysage. PHOTOMÉTRIE

Domaine de la physique qui traite de la mesure COULEUR DE LUMIÈRE INDICE DE RENDU DES COULEURS des grandeurs relatives aux rayons lumineux.

Appelée aussi parfois couleur apparente ou Abréviation IRC ; il est établi sur une échelle allant tonalité de lumière, elle est définie par la tem- de 0 à 100. L’indice 100 est attribué à la lumière PLAN LUMIÈRE pérature de couleur de la lampe (exprimée en solaire. Un indice élevé (de 85 à 95) permet un Kelvin, symbole K) et permet d’apprécier quali- excellent rendu des couleurs éclairées par la Etude à l’échelle d’une ville, d’un quartier ou d’un tativement un éclairage ou une image nocturne. lumière artificielle. site permettant de répertorier, de hiérarchiser

30 et de planifier sur plusieurs années les actions large gamme, éclairant aussi bien en blanc radiations lumineuses lorsqu’il est par- de mise en lumière et d’illumination. chaud qu’en blanc froid. Son efficacité couru par un courant électrique. En éclai- LEXIQUE/BROCHURE PLAN LUMIÈRE énergétique atteint les 110lm/W avec un rage public, l’efficacité énergétique des IRC allant jusqu’à 90. luminaires LED éclairant en blanc froid POINT LUMINEUX est comparable à celle des lampes Cos- * Lampe à vapeur de mercure moWhite et à vapeur de sodium haute Nom commun pour désigner un appareil Lampe à décharge, peu efficace (55lm/W), pression. En blanc chaud, son efficacité d’éclairage. éclairant en blanc froid. Sera retirée du énergétique est moindre. marché européen en 2015.

PROJECTEUR * Lampe à vapeur de sodium TEMPÉRATURE DE COULEUR haute pression Appareil d’éclairage équipé d’un système op- Lampe à décharge éclairant d’une lumière Elle permet de définir la tonalité de la lumière ou tique (miroir, réfracteur, lentille) qui concentre orangée, dont l’efficacité énergétique at- couleur de lumière d’une lampe, elle s’exprime ou disperse la lumière dans un angle solide teint les 120lm/W. Son IRC n’est que de 25. en Kelvin (symbole K). délimité ; Il peut être apparent, encastré dans le sol ou dans un mur, voire submersible. * Lampe CosmoWhite Lampe à décharge fonctionnant sur ballast électronique, son efficacité énergétique SOURCE LUMINEUSE atteint les 120lm/W. Elle peut éclairer en blanc chaud ou en blanc froid, avec un IRC Elle est constituée par une lampe. Il en existe allant jusqu’à 80. de différents types : * Lampe aux halogénures * Diode électroluminescente métalliques «LED ou DEL» Lampe à décharge se déclinant dans une Composant électronique qui émet des

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GRAPHISME ET MISE EN PAGE PAR :

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