REPUBLIQUEDU ======MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA GOUVERNANCE LOCALE ======DEPARTEMENT DU MONO ======COMMUNE DE HOUEYOGBE

Plan de Développement Communal 3ème génération

(PDC3) de Houéyogbé (2018‐2022)

Réalisé avec l’appui technique de la Direction Départementale du Plan et du Développement du Mono et du Couffo (DDPD/Mono-Couffo)

VERSION DEFINITIVE Décembre 2017

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SIGLES ET ACRONYMES ACEP Association des Consommateurs d’Eau Potable AEP Approvisionnement en Eau Potable AEV Adduction d’Eau Villageoise AFD Agence Française de Développement ANCB Association Nationale des Communes du Bénin ANPE Agence Nationale pour l’Emploi APE Association des Parents d’Elèves AS Aide-Soignant AVEC Association Villageoise d’Epargne et de Crédit BF Borne Fontaine BP Boîte Postale CA Chef d’Arrondissement CC Conseil Communal CC Changements Climatiques CC Cellule de Concertation des intervenants et acteurs stratégiques de la Commune CEG Collège d’Enseignement Général CLAC Centre de Lecture et d’Animation Culturelle CLCAM Caisse Locale de Crédits Agricoles et Mutuels CP Comité de Pilotage CPS Centre de Promotion Sociale CS Circonscription Scolaire CS Centre de Santé CSA Centre de Santé d’Arrondissement CSC Centre de Santé Communal CTB Coopération Technique Belge CV Chef Village DDAEP Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche DDCVDD Direction Départementale du Cadre de Vie et du Développement Durable DDEMP Direction Départementale des Enseignements Maternels et Primaires DDI Direction Départementale des Impôts DDPD Direction Départementale du Plan et du Développement DDS Direction Départementale de la Santé EM Ecole Maternelle EPE Equivalent Point d’Eau EPP Ecole Primaire Publique FADeC Fonds d’Appui au Développement des Communes FFOM Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces FPM/EPMH Forage équipé de Pompe à Motricité Humaine GIZ Gesellschaft Internationale Zusammenarbeit GSM Global System for Mobile Communications IGN Institut Géographique National INSAE Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique IST/VIH Infection Sexuellement Transmissible MDGL Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ODD Objectif de Développement Durable ONG Organisation Non Gouvernementale OP Organisation Paysanne OSC Organisation de la Société Civile PAD Plan Annuel de Développement PAG Programme d’Action du Gouvernement PAI Plan Annuel d’Investissement PCC Plan de Contingence Communal PCEAU Programmation Communale Eau PDC Plan de Développement Communal PDDC Programme d’appui à la Décentralisation et au Développement communal PEA Poste d’Eau Autonome PHAC Plan d’Hygiène et d’Assainissement de la Commune PM Puits Moderne PME Petite et Moyenne Entreprise PPM Plan de Passation des Marchés PROFI Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles PSDCC Projet de Services Décentralisés Conduits par les Communautés 2 | Page

PTF Partenaires Techniques et Financiers RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitation SAF Service des Affaires Financières SAG Service des Affaires Générales SBEE Société Béninoise d’Energie Electrique SDAC Schéma Directeur d’Aménagement Communal SDE Service Déconcentré de l’Etat SDE Service Domaniale et Environnemental SDLP Service du Développement Local et de la Planification SFE Sage-Femme d’Etat SG Secrétariat Général SIDA Syndrome Immunodéficience Acquise SONEB Société Nationale des Eaux du Bénin SRT Service Radio et Transmission TBS Tableau de Bord Social TDR Termes De Référence TEF Taux d’Exécution Financière TEP Taux d’Exécution Physique UNICEF Organisation des Nations Unies pour l’Enfance

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SOMMAIRE

SIGLES ET ACRONYMES ...... 2 LISTE DES TABLEAUX ...... 6 Avant-propos du Maire ...... 8 Résumé exécutif ...... 10 INTRODUCTION ...... 14 CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE ...... 16 1.1. Situation physique et géographique ...... 17 1.1.1. Localisation ...... 17 1.1.2. Relief ...... 18 1.1.3. Climat ...... 18 1.1.4. Hydrographie ...... 18 1.1.5. Sols ...... 18 1.1.6. Végétation et faune sauvage ...... 20 1.1.7. Historique de la commune ...... 20 1.2. Données démographiques et sociologiques ...... 21 1.2.1. Densité et répartition spatiale de la population ...... 21 1.2.2. Situation de la pauvreté ...... 23 1.2.3. Situation de l’état civil ...... 23 1.2.4. Caractéristiques socio-culturelles ...... 23 1.3. Organisation administrative ...... 24 1.4. Organisation sociale...... 26 1.5. Potentialités économiques ...... 26 CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE ...... 28 2.1. Synthèse de l’évaluation du PDC 2ème génération ...... 28 2.2. Analyse diagnostique ...... 29 2.2.1. Diagnostic social et communautaire ...... 29 2.2.2. Diagnostic de l’économie locale ...... 59 2.2.3. Diagnostic spatial et environnemental ...... 77 2.2.4. Diagnostic de la gouvernance locale ...... 94 CHAPITRE 3 : ORIENTATIONS ET OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT ...... 101 3.1. Rappel de la vision du Benin...... 101 3.2. Vision de la Commune à l’horizon 2030 ...... 101 3.3. Orientations stratégiques et objectifs de développement ...... 101 3.3.1. Orientations stratégiques de développement ...... 101 3.3.2. Objectifs de développement ...... 102 4 | Page

3.3.2.1. Objectif global ...... 102 3.3.2.2. Objectifs spécifiques ...... 102 1.3.3. Le cadre logique ...... 104 CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT ...... 127 4.1. Synthèse des programmes et projets de développement ...... 127 4.2. Plan pluriannuel ...... 129 4.3 Schéma de financement ...... 158 CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE ...... 161 5.1. Dispositif de mise en œuvre du PDC ...... 161 5.1.1. Organes de mise en œuvre du PDC3 ...... 161 5.1.2. Outils de mise en œuvre du PDC3 ...... 162 5.2. Stratégie de communication ...... 163 5.3. Mobilisation des ressources pour le financement du plan ...... 163 5.4. Suivi-évaluation du PDC3 ...... 164 5.4.1. Mécanisme de suivi de mise en œuvre du PDC ...... 164 5.4.2. Organes de suivi-évaluation du PDC ...... 165 5.4.3. Suivi budgétaire...... 165 5.4.4. Mécanisme d’évaluation de la mise en œuvre du PDC ...... 165 5.4.5. Instruments et outils de suivi-évaluation ...... 165 CONCLUSION ...... 166 ANNEXES ...... 167

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LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Synthèse des programmes/projets du PDC 3 ...... 11 Tableau 2: Fiche signalétique de la commune de Houéyogbé ...... 16 Tableau 3: Types de sols de la commune de Houéyogbé ...... 19 Tableau 4: Population par sexe par arrondissement de Houéyogbé ...... 21 Tableau 5 : Situation de la pauvreté dans la commune de Houéyogbé ...... 23 Tableau 6: Groupe socio linguistiques par sexe dans la commune de Houéyogbé ...... 23 Tableau 7: Religion selon le genre dans la commune de Houéyogbé ...... 24 Tableau 8 : Nombre de quartier par arrondissement ...... 25 Tableau 9 : Point des ONGs et organisations communautaires intervenant dans la commune ...... 26 Tableau 10 : Indicateurs de fréquentation scolaire au primaire à Houéyogbé ...... 31 Tableau 11 : Ratio élèves-maître et élèves-salle de classe à Houéyogbé ...... 31 Tableau 12 : Indicateurs de fréquentation scolaire au secondaire à Houéyogbé ...... 32 Tableau 13 : Répartition des établissements scolaires et autres par arrondissement .... 33 Tableau 14: Liste des formations sanitaires publiques de la Commune à fin 2015 ...... 34 Tableau 15 : Couverture en formations sanitaires à fin 2015 ...... 35 Tableau 16 : Point des formations sanitaires privées de la Commune à fin 2015...... 35 Tableau 17: Etat des infrastructures sanitaires ...... 35 Tableau 18: Proportion des ménages ayant accès à l’eau potable ...... 42 Tableau 19: Point des infrastructures hydrauliques par arrondissement ...... 42 Tableau 20 : Liste des AEV, leur état et leur statut ...... 43 Tableau 21: Liste des ouvrages en cours de réalisation dans la Commune ...... 43 Tableau 22: Liste des ouvrages jaillissants à aménager ...... 43 Tableau 23: Liste des ouvrages en panne dans la Commune de Houéyogbé ...... 44 Tableau 24 : Liste des ouvrages non délégués ...... 44 Tableau 25 : Système de collecte des ordures ménagères ...... 46 Tableau 26: Gares routières dans la Commune ...... 48 Tableau 27 : Situation des pistes dans la commune ...... 48 Tableau 28 : Synthèse du FFOM du diagnostic social et communautaire ...... 54 Tableau 29: Ménages et populations agricoles de la Commune de Houéyogbé ...... 60 Tableau 30 : Evolution de la production végétale en tonne de 2008 à 2015 dans la Commune de Houéyogbé...... 62 Tableau 31 : Sites agricoles aménagés dans la Commune ...... 63 Tableau 32 : Caractéristique des marchés de Houéyogbé ...... 68 Tableau 33 : Rentabilité économique et financière des activités artisanales ...... 72 Tableau 34 : Synthèse du FFOM du diagnostic de l’économie locale ...... 74 Tableau 35 : Forêts sacrées de la Commune de Houéyogbé...... 81 Tableau 36: Mines et carrières dans la Commune ...... 82 Tableau 37: Inventaire des ressources naturelles dans la commune ...... 83 Tableau 38: Identification des risques climatiques dans la commune de Houéyogbé..... 88 Tableau 39: Evolution de la vulnérabilité de la commune aux changements climatiques ...... 89 Tableau 40: Besoins d’adaptation et d’atténuation en cas de crises et catastrophes .... 90 Tableau 41: Synthèse du FFOM du diagnostic spatial et environnemental ...... 92

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Tableau 42:Situation de la gouvernance locale dans la commune de Houéyogbé ...... 94 Tableau 43: Synthèse du FFOM du diagnostic de la gouvernance locale ...... 100 Tableau 44: Objectifs et résultats de développement ...... 102 Tableau 45:Cadre logique ...... 104 Tableau 46:Synthèse des programmes et projets ...... 127 Tableau 47:Plan quinquennal 2018‐2022 ...... 129 Tableau 48: Schéma de financement ...... 158 Tableau 49: Acteurs impliqués dans la mise en œuvre ...... 162

LISTE DE CARTE

Carte 1 : Situation géographique et administrative de la Commune de Houéyogbé ...... 25

LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1 : Répartition de la population par tranche d’âge ...... 22 Graphique 2 : Evolution de la population de Houéyogbé de 2013 à 2025 ...... 22 Graphique 3: Evolution du taux net de scolarisation au primaire des 6-11 ans au RGPH3 et RGPH4 dans la commune de Houéyogbé ...... 30 Graphique 4: Taux d’alphabétisation des 15 ans et plus au RGPH3 et RGPH4 dans la Commune de Houéyogbé...... 32 Graphique 5: Structure du cheptel ...... 65 Graphique 6: Répartition sectorielle des industries manufacturières ...... 69 Graphique 7: Analyse synthèse des activités artisanales ...... 71 Graphique 8: Evolution de la pluviométrie mensuelle moyenne ...... 87 Graphique 9: Evolution interannuelles de la température de 1956 à 2014 ...... 87

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Avant-propos du Maire Pour construire un édifice solide, durable qui résiste au temps et aux intempéries, rien ne vaut la fondation, rien ne valent les études techniques. Il en est de même pour le développement d’une localité. En effet, pour développer de façon efficiente et harmonieuse et durable une Commune, il importe d’éviter la navigation à vue, l’improvisation, les actions éparses. Il faut plutôt et avant tout se doter d’un plan de développement local. Et c’est pourquoi, nous en avons fait une priorité, voire une conditionnalité pour l’amorce véritable de nos actions au risque de faire beaucoup d’impatients. Comme le dit si bien un proverbe français, « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». A un autre proverbe de renchérir « Qui veut aller loin ménage sa monture ». C’est fort heureux que la Commune de Houéyogbé ait pu se doter de cette boussole, de ce véritable instrument de management de développement qu’est le Plan de Développement Communal (PDC). Les trente (30) projets du PDC de Houéyogbé ne sont certainement pas les seules actions susceptibles de conduire la Commune de Houéyogbé vers la réalisation de tout son rêve. Toutes les actions envisagées à l’issue du processus d’élaboration et qui ne sont pas présentées dans le PDC sont aussi importantes les unes que les autres et pourraient être envisagées sous forme de projets complémentaires du PDC 2018-2022 avec l’appui des partenaires au développement. Au nom de la population de Houéyogbé et de son Conseil Communal, nous tenons à remercier chaleureusement la Direction Départementale du Plan et du développement du Mono et du Couffo son appui technique dans la réalisation de cet outil précieux de développement. Aussi, les résultats enregistrés dans le présent document sont-ils à l’actif de tous les acteurs qui ont participé au processus d’élaboration du PDC. Nous pensons:  aux membres du Comité de Pilotage qui ont facilité tout le processus, sans marchander leur disponibilité ;  aux agents des services déconcentrés qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes pour faciliter la réalisation des diagnostics au niveau de leurs structures respectives;  aux agents des services techniques de la mairie ;  aux participants des différents ateliers qui ont su faire preuve de patience, d’esprit de sacrifice et de tolérance tout au long du processus.

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Au nom du Conseil Communal, nous tenons à rassurer que les élus de la Commune de Houéyogbé sauront saisir l’opportunité d’un tel instrument de pilotage du développement local pour prouver une troisième fois, à la population de Houéyogbé leur capacité à faire face au défi du développement local. Cependant, la réussite du PDC de Houéyogbé ne sera possible que si chaque composante de la communauté de Houéyogbé et de sa diaspora s’approprie effectivement ce PDC, le popularise et s’investit pour sa mise en œuvre conséquente. Nous tenons à remercier encore une fois d’avance tous les partenaires au développement qui s’engageront aux côtés de la Commune de Houéyogbé pour la mise en œuvre diligente des projets de son PDC. Ensemble nous gagnerons le défi du développement de la Commune de Houéyogbé.

Le Maire,

Cyriaque DOMINGO

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Résumé exécutif

Déférents aux dispositions de l’article 84 de la loi N° 97-029 du 15 janvier 1999 portant Organisation des communes en République du Bénin, la Commune de Houéyogbé a élaboré son Plan de Développement communal 3ème génération (PDC3) aux prescriptions du guide d’élaboration du PDC.

i. Démarche méthodologique La démarche du processus d’élaboration du PDC, 3ème génération de Houéyogbé a été participative et itérative. Cette approche a permis de mobiliser tous les acteurs de développement autour des actions de développement de leur commune pendant environ trois semaines avec l’appui technique de la Direction Départementale du Plan et du Développement du Mono et du Couffo (DDPD (MC). La démarche s’est déroulée suivant les étapes ci-après :

 Préparation du processus Cette étape a été marquée par la mise en œuvre des activités ci-après : - la décision du conseil communal qui autorise le Maire à enclencher le processus d’élaboration du PDC 3ème génération à travers la délibération année 2017 n°95/002/CC-H du 30 mars 2017 ; - la mise en place du comité de pilotage à travers l’arrêté année 2017 n°95/087/CH/SG/SDLP du 29 novembre 2017, portant création, composition, attributions et fonctionnement du comité de pilotage et du comité technique d’élaboration du PDC 3ème génération de la Commune Houéyogbé ; - l’organisation des séances d’information et de sensibilisation des élus locaux et des populations pour leur adhésion au processus. - la signature d’un accord de partenariat entre la Mairie et la DDPD Mono/Couffo; - le lancement du processus le 1er décembre 2017 dans la salle de conférence de la Mairie.  Evaluation du PDC 2ème génération et réalisation du diagnostic Cette étape a démarré d’abord par la revue documentaire sur la commune en vue d’apprécier les données secondaires et de mieux déterminer la nature et l’ampleur des données manquantes à collecter. Ensuite, les outils de collecte des données ont été élaborés. Les principaux outils de collecte élaborés sont : le guide de collecte documentaire auprès de la Mairie et des Services déconcentrés de l’Etat, le guide d’entretien avec les élus et les personnes ressources, le guide d’entretien pour l’organisation des focus groups dans les chefs- lieux d’arrondissements, le questionnaire pour l’enquête de satisfaction auprès des bénéficiaires. Ensuite, les enquêteurs ont été formés sur les outils de collecte des données dans la salle de conférence de la Mairie de Houéyogbé le lundi 04 décembre 2017. Après le test des outils élaborés, les enquêteurs ont été déployés dans les chefs-lieux d’arrondissements de la

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commune. Une équipe de supervision est également allée sur le terrain pour s’assurer de la réalisation des travaux. Les données collectées ont été saisies, apurées à l’aide du logiciel Excel et analysées pour la rédaction du rapport d’évaluation et du rapport de diagnostic. Un atelier communal a été organisé le 13 décembre 2017 pour la validation du rapport de l’évaluation du PDC2 et du rapport diagnostic.  Actualisation de la vision et des orientations stratégiques de développement A la faveur d’un atelier qui s’est déroulé du 14 au 15 décembre 2017 dans la salle de conférence de la Mairie de Houéyogbé, la vision a été actualisée. Les orientations, les objectifs et les résultats ont également été définis. Ce qui a permis d’ébaucher l’élaboration du cadre logique. La vision actualisée de la commune de Houéyogbé s’énonce comme suit : « La Commune de Houéyogbé à l’horizon 2030, est une commune de paix, unie et solidaire, caractérisée par la bonne gouvernance, le bien-être socioculturel et une économie prospère qui, dans un environnement sain et durable, priorise la promotion du genre et la mise en valeur de ses ressources naturelles ».  Programmation L’atelier de programmation fait suite à celui de la vision/orientations/objectifs et s’est déroulée au cours la même période. Il a permis de définir les actions prioritaires par secteur pour les cinq prochaines années ainsi que l’estimation de leurs coûts pour aboutir à l’élaboration du plan quinquennal 2018-2022 et le schéma de financement. Ainsi, le PDC3 comporte cinq (05) programmes et trente (30) projets avec un coût total prévisionnel de Cinq Milliards Huit Cent Douze Millions Huit Cent Quatre Vingt Mille (5 812 880 000) francs CFA récapitulés dans le tableau ci-après :

Tableau 1 : Synthèse des programmes/projets du PDC 3 Part du Programmes Projets Coûts programme P1.1.Promotion de l’artisanat et le tourisme 170 500 000 P1.2.Promotion des filières agricoles porteuses 243 500 000 P1.3.Développement de l’élevage et de la 143 800 000 pêche P1.4.Valorisation des bas-fonds et des 301 200 000 Promotion de potentialités minières l’économie locale P1.5.Renforcement des techniques de 65 000 000 transformation, de conservation et de stockage

des produits alimentaires P1.6. Renforcement des services marchands 809 000 000 P1.7. Désenclavement de la commune 875 000 000

Total programme 1 2 608 000 000 45%

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Part du Programmes Projets Coûts programme P 2.1. Amélioration de l’accès à l’eau potable 619 370 000 P 2.2. Amélioration de l’accès à l’éducation 431 600 000 P2.3. Amélioration de l’accès à l’hygiène et 137 320 000 Amélioration de l’assainissement de base l’accès aux P2.4. Amélioration de l’accès à la santé 137 620 000 services sociaux de P2.5. Promotion de l’alphabétisation 17 900 000 base P 2.6. Dynamisation du cadre d’animation des 286 000 000 activités sportives et culturelles P 2.7.Amélioration de l’accès à l’énergie 405 900 000 P2.8.Amélioration de l’accès au TIC 5 720 000 Total programme 2 2 041 430 000 35% P 3.1. Amélioration de la participation 27 000 000 citoyenne et du contrôle de l’action publique Amélioration de la P 3.2. Renforcement des capacités de 195 290 000 gouvernance l’administration communale locale P 3.3. Renforcement de l’intercommunalité et 181 000 000 de la coopération décentralisée P 3.4. Renforcement de la capacité de 25 500 000 mobilisation des ressources financières Total programme 3 428 790 000 07% P 4.1. Promotion de l’autonomisation des 19 300 000 femmes P 4.2. Renforcement du leadership et de la 3 000 000 représentativité des femmes dans les instances

de décision P 4.3. Promotion des droits de l’homme et de 5 800 000 Promotion du l’enfant genre et de la P 4.4. Prise en charge des groupes vulnérables 43 250 000 protection sociale P4.5. Promotion de l’accès à la justice 500 000 P4.6: Renforcement du dispositif sécuritaire de 16 510 000 la commune Total programme 4 89 360 000 02% P 5.1. Renforcement de la planification spatiale 225 000 000 et urbaine P 5.2. Renforcement de la gestion foncière et 190 000 000 Amélioration du domaniale cadre de vie et de P 5.3. Renforcement de la gestion rationnelle et 35 500 000 la gestion durable durable des ressources naturelles de P 5.4. Renforcement de l’assainissement du 170 000 000 l’environnement cadre de vie P 5.5. Renforcement de la résilience aux 24 800 000 changements climatiques Total programme 5 645 300 000 11% 12 | Page

Part du Programmes Projets Coûts programme Coût total PDC 5 812 880 000 100% Source : DDPD MC et Mairie de Houéyogbé, 2017

 Validation du PDC Le document du PDC, une fois rédigé a été soumis à validation au cours d’un atelier qui s’est déroulé le lundi 18 décembre 2017 dans la salle de conférence de la Mairie. Cet atelier a regroupé les représentants des services déconcentrés de l’Etat, les chefs services de la Mairie, les membres du conseil communal et les représentants des organisations de la société civile et permis de recueillir les observations et amendements des participants afin d’améliorer la qualité du document.

 Adoption par le conseil communal Le PDC validé en atelier a été adopté à l’unanimité des conseillers au cours d’une session extraordinaire le mardi 19 décembre 2017.

 Approbation par la tutelle Après l’adoption par le Conseil communal, le PDC 3ème génération de Houéyogbé a été transmis à l’autorité e tutelle pour approbation.

 Popularisation Le PDC, une fois approuvé, fera l’objet d’une large vulgarisation auprès de tous les acteurs de développement de la Commune Houéyogbé.

ii-Difficultés rencontrées Les difficultés majeures rencontrées lors de l’élaboration du PDC3 sont : - l’incomplétude des données liées à la mise en œuvre des projets dans la commune sur la période de 2011 à 2015 ; - l’absence de données auprès de certains services déconcentrés de l’Etat ; - le délai contractuel trop court mis pour l’élaboration du PDC3.

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INTRODUCTION La décentralisation de l’administration territoriale est une étape très importante dans le processus de développement des nations. Elle permet la responsabilisation des acteurs au niveau local et favorise la libération des énergies. A l’instar de plusieurs pays africains, le Bénin a amorcé depuis 1999, le processus de décentralisation qui s’est concrétisé en décembre 2002 par les premières élections communales et municipales, dotant ainsi le pays de 77 communes dirigées par des Conseils Communaux et Municipaux.

Aussi, l’installation courant février et mars 2003, de la plupart des Conseils Communaux et municipaux, a-t-elle enraciné ce processus qui vise à assurer la prise en charge, par les populations elles-mêmes, de la gestion de leurs propres affaires, conformément aux prescriptions de la Constitution du 11 décembre 1990. En effet, ladite Constitution dispose en son article 153 que « les collectivités locales s’administrent librement par des conseils élus ». C’est dans ce contexte que la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant Organisation des Communes en République du Bénin, prescrit en son article 84 que « La commune élabore et adopte son Plan de Développement Communal …».

Le Plan de Développement Communal (PDC) exprime les priorités de la politique communale et constitue un instrument de référence des actions de développement à court et moyen termes initiées par le Conseil Communal. Il entre dans le cadre global des orientations et choix stratégiques au niveau national et vise à réduire la vulnérabilité des communautés. La Commune de Houéyogbé, à l’instar de ses homologues du Couffo a satisfait à cette exigence légale depuis 2004 notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de deux (02) Plans Communaux de Développement (PDC).

Au 31 décembre 2015, le PDC 2ème génération de Houéyogbé est arrivé à terme. Conscient que cet outil est indispensable pour la planification des actions de développement et dans le souci de poursuivre l’œuvre de développement amorcée, le Conseil Communal de Houéyogbé a sollicité l’appui technique de la Direction Départementale du Plan et du Développement du Mono et du Couffo (DDPD/MC) aux fins de l’élaboration de son PDC 3ème génération.

Ainsi, il convient de rappeler que le processus d’élaboration d’un tel plan passe rigoureusement par les étapes fondamentales ci-après :  la préparation  le diagnostic  la vision, les orientations, les objectifs de développement  la programmation  l’adoption/l’approbation/la popularisation.

Le présent rapport du PDC, élaboré conformément aux prescriptions du guide d’élaboration des PDC 3ème génération est structuré comme suit : description de la Commune problématique de développement de la Commune orientations et objectifs stratégiques de développement

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plan et programmes de développement stratégie de mise en œuvre

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CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE Le présent chapitre fait une description de la commune, notamment l’organisation administrative, les caractéristiques physiques et géographiques, les dynamiques démographiques et socioculturelles de mêmes que les potentialités économiques du territoire.

Tableau 2: Fiche signalétique de la commune de Houéyogbé

Caractéristiques Contenu

Située entre 6°26’ et 6°42’ de latitude Nord et 1°46’ et 1°57’ de Situation géographique longitude Est Au Nord par la commune de Au Sud par la commune de Comè Limites Au Sud-Ouest par la commune de Grand-Popo A l’Ouest par la commune d’Athiémé A l’Est par la commune de Bopa. 320 km² soit 19,94 % de la superficie totale du département qui est de 1605 km² Superficie S’étend sur 16,25 km du Nord au Sud et sur 13,75 km de l’Est à l’Ouest Altitude Climat Type subéquatorial Deux (02) saisons pluvieuses (une grande et une petite) Saisons Deux (02) saisons sèches (une grande et une petite) Précipitation Sols ferralitiquesqu’on rencontre entièrement dans les arrondissements de Houéyogbé, de Honhoué, de Dahè, de Sè, de et de Sols hydromorphes peu évolués et d’apport alluvio-colluvial disponibles sur une zone de vallée traversant les régions de Types de sols Zoungbonou et de Sè Terres noires faites d’argiles gonflantes avec une consistance pâteuse et collante par temps pluvieux puis sèche et craquante par temps sec. Elles sont rencontrées dans les zones de Tokpa et de Kowénou au nord de l’Arrondissement de Doutou. Végétation naturelle presque entièrement disparue y a cédé place à une jachère de palmiers vignobles. Formation végétale : fourré arbustif dominé par le palmier à huile Végétation (Elaeis guineensis) et quelques pieds de fromagers (Ceibapentandra) et la savane arbustive. Espèces naturelles : fromager (Ceibapentandra), baobab (Adansoniadigitata) et autres espèces d’arbustes et des lianes. Très riche en cours et plans d’eau d’importance secondaire. Hydrographie Présence du lac Toho qui borde les arrondissements de Doutou et de

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Caractéristiques Contenu

Zoungbonou et que la commune partage avec celles d’Athiémé et de Lokossa. Il existe aussi des mares et rivières tels que Wozo, Datti, Dophé, Klouto, Tovio, Lowin et Koumadoda. 06 Arrondissements Division territoriale 80 villages et quartiers de ville 101 893 habitants (RGPH 4-2013) soit 20,5% de la population du Population Mono avec 52 706 femmes et 49 187 hommes Densité 318 habitants/km2 Taux d’accroissement 2,81% < 2,90% du Mono< à 3,52% taux national Rapport de masculinité 93/100 (93 hommes pour 100 femmes) Taux de fécondité 133,8‰ Taux de mortalité ‰ Indice Synthétique de 4,4 Fécondité (ISF) Adja et apparentés (94,69%) Ethnie Fon et apparentés (4,44%) Yoruba, Mina, Peulh, Bariba, Dendi, etc. (0,87%) Religions Le Christianisme est pratiqué à 48,5%, le Vodoum 27,2% Au RGPH4, 28,43% de la population est active et 47,3% pratiquent l’agriculture. 43,98% des ménages sont agricoles Production végétale Ressources économique Production animale Production halieutique Recettes fiscales et recettes non fiscales Institution étatiques SDE Institutions non étatiques ONG, Institutions de micro finance, Associations

PTF Plan International Bénin, PROTOS, PROFI/CTB, GIZ. Source : DDPD/MC et Mairie Houéyogbé, 2017

1.1. Situation physique et géographique 1.1.1. Localisation D’une superficie de 320 km², la commune de Houéyogbé couvre 19,94% de la superficie du Département du Mono. Elle est l’une des six (06) communes du Département du Mono et est comprise entre 6°26’ et 6°42’ de latitude Nord et 1°46’ et 1°57’ de longitude Est sur le globe. Elle s’étend sur 16,25 km du Nord au Sud et sur 13,75 km de l’Est à l’Ouest. Elle est limitée au Nord par la commune de Lokossa, à l’Est par la commune de Bopa, au Sud par la commune de Comè, au Sud-Ouest par la commune de Grand-Popo, et à l’Ouest par la commune d’Athiémé.

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1.1.2. Relief La Commune de Houéyogbé est dans son ensemble constituée de terrains plats à faibles altitude, très peu accidenté et offrant une diversité de sols pour divers usages. Elle occupe la partie Nord du plateau de Comè qui constitue, avec la dorsale Lokossa-Agamè ou plateau d’Agamè et le plateau d’Aplahoué ou Plateau Adja, le complexe de plateaux de terre de barre du Mono-Couffo dont il est l’un des cinq espaces homogènes aux plans physique, humain et économique. En dehors du plateau de terre de barre et de ses versants on distingue, dans une très faible proportion, une zone hydromorphe de vallée aux confins du lac Toho et la plaine de terre noire au nord de l’arrondissement de Doutou, qui n’est que le prolongement de la dépression centrale de la Lama caractérisée par une topographie essentiellement plate de 40m d’altitude en moyenne. 1.1.3. Climat La Commune de Houéyogbé est située dans une région à climat subéquatorial. On y observe la succession annuelle de quatre saisons. Deux saisons sèches (entre mi-novembre et mi-mars puis mi-juillet et mi-septembre) suivies par deux saisons pluvieuses (de mi-mars à mi-juillet et de mi- septembre à mi-novembre). Ce climat s’identifie par de faibles écarts de température variant entre 24,9 °C en juillet et 27,9 °C en mars avec une moyenne annuelle tournant autour de 26 °C.

1.1.4. Hydrographie Le réseau hydrographique est très riche en cours et plans d’eau d’importance secondaire. Les eaux de surface sont fournies par des lacs et des rivières. Le lac Toho arrose les arrondissements de Doutou et de Zoungbonou et sert de frontières naturelles entre les Communes de Houéyogbé, d’Athiémé et de Lokossa. C’est le plus grand lac de la Commune. Le lac Hontoè dessert une partie de l’arrondissement de Zoungbonou. Dans celui de Sè, on y rencontre les lacs de moindre importance tels que les lacs Wozo, Dati, Dofé, Klouto, Togba et Lohouin. Dans ce même arrondissement, on y retrouve des rivières telles que Tiovo à Drè et Koumadoda à Sohounmè. Ces lacs et rivières sont entourés par endroits de bas-fonds dont les plus importants sont dans les arrondissements de Sè et de Doutou. Le réseau hydrographique donne lieu à des activités de pêche et de pisciculture qui procurent aux populations qui s’y adonnent à temps partiel, des revenus substantiels et un complément protéinique à leur alimentation. Toutefois, dans leur ensemble, ces eaux de surface sont de faible envergure. Elles ont un régime irrégulier et s’assèchent pendant la sécheresse. Ces variations du régime des eaux de surface entraînent des perturbations dans le cycle de vie, la reproduction et la croissance de la faune aquatique notamment des ressources halieutiques. 1.1.5. Sols Il est rencontré dans la commune de Houéyogbé plusieurs types de sols à savoir :  les sols ferralitiques modaux occupent environ 70 % du territoire communal ;  les sols hydromorphes constitués de terres de couleur grise couvrent une faible proportion du territoire de la Commune. Ils se rencontrent dans les zones de Tokpa (arrondissement de Doutou), de Tohonou (arrondissement de Zoungbonou) et de Gbédji, Sohounmè (arrondissement de Sè) ;  les sols hydromorphes à gley (7,9 %) sont situés aux abords de certains plans d’eau ;  les sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sont rencontrés uniquement dans l’arrondissement de Sè ;

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 les vertisols (16,2 %) constitués de terres noires s’observent surtout dans les arrondissements de Doutou et de Zoungbonou. Les sols ferralitiques sont de types remodelés constitués de grès, du matériau colluvial et du sédiment meuble argilo-sableux. Ils sont rencontrés dans tous les arrondissements de la Commune. Ces sols sont caractérisés par une altération extrême qui les a dépouillés de leur fertilité naturelle : ils sont donc peu propices à l’agriculture c’est-à-dire pauvre en éléments nutritifs pour le développement de la plante. Les vertisols, constitués de l’argile sédimentaire comptent du point de vue chimique parmi les meilleurs sols agricoles. Leur fertilité potentielle est très élevée. Elles constituent d’excellentes terres céréalières. Ces types de sols se rencontrent autour des villages de Tokpa (arrondissement de Doutou) et de Tohonou (arrondissement de Zoungbonou). Leur fertilité potentielle est très élevée. Ils constituent d’excellentes zones céréalières. Ce sont des brunes à marrons favorables à une gamme très variée de cultures dont les cultures pérennes. En saison sèche, ces sols se dessèchent et se rétractent en provoquant dans l’argile, de larges fentes dans lesquelles s’accumule la matière organique donnant lieu à des horizons riches en humus. Ils répondent favorablement à la riziculture et au maraîchage. Les sols ferrugineux tropicaux hydromorphes à texture sablo-argileuse colluvial sableux chimiquement pourvus sont liés à la forte teneur en éléments alcalino-terreux de la roche mère et à la présence d’argile à forte capacité d’échange. Ils conviennent parfaitement à toutes les cultures annuelles exigeantes. Dans le périmètre de la vallée traversant les régions de Zoungbonou et de Sè, il est rencontré des sols hydromorphes peu évolués et d’apport alluvio-colluvial. Ce sont des sols lourds et imperméables, donc au régime hydrique défectueux. Ils sont gris et leur vocation agricole est limitée. Sous réserve d’amendement, ces sols soumis aux travaux d’aménagement peuvent être très favorables à la riziculture, au maraîchage et à la culture de la canne à sucre, etc. Du point de vue physique, ces sols sont peu favorables à l’exploitation du fait de leur nature argileuse qui prête beaucoup flanc à l’engorgement et à l’inondation en saisons pluvieuses. Le tableau ci- dessous présente les différents types de sols de la Commune de Houéyogbé. Tableau 3: Types de sols de la commune de Houéyogbé Recouvrement Types de sols km2 % Sols ferralitiques modaux 224,5 70,2 Sols hydromorphes à gley 25,2 7,9 Sols hydromorphes 10,2 3,2 Sols ferrugineux tropicaux hydromorphes 2,4 0,8 Vertisols 52 16,2 Autres (plan d’eau) 5,7 1,8 Total 320 100 Source : Mairie Houéyogbé, SDC (interprétation cartographique ALAFIA CLET), 2016

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1.1.6. Végétation et faune sauvage Dans la commune de Houéyogbé, la végétation naturelle est presque inexistante. Par endroits, elle a été remplacée par une jachère de palmiers vignobles. La formation végétale dominante est un fourré arbustif. Il est le vestige de la forêt humide initiale qui a été dégradée. L’expression éloquente de cette évolution est la présence massive de palmiers à huile spontanés dans certaines localités de la commune. En effet, le palmier à huile (Elaeis guineensis), espèce forestière héliophile n’existe qu’à l’état spontané dans les régions forestières habitées et cultivées. Sa présence est la marque d’une zone humide forestière. C’est aussi le signe d’une ancienne occupation humaine donnant ainsi la preuve d’un espace de forêt dégradée. Il est notéégalement une présence remarquable de savane arbustive. Dans ces formations végétales, il est rencontré des arbres spontanés comme le fromager (Ceiba pentandra), le kapokier (Bombax costatum), le baobab (Adansonia digitata), l’iroko (Milicia excelsa) et dans une moindre mesure, le rônier (Borrasus aethiopium) et la samba (Triplochiton scleroxylon). Les essences forestières les plus cultivées sont : le teck (Tectona grandis), le neem (Azadirachta indica), l'eucalyptus (Eucalyptus camaldurensis et E. torreliana) et l’acacia (Acacia auriculiformis), etc. De façon générale, la forêt primaire est inexistante mais il est retrouvé sporadiquement dans certains villages, des reliques forestières désignées sous le nom de forêts sacrées, elles-mêmes en proie à la pression anthropique. Le couvert végétal est partout dégradé. Il n’offre qu’une gamme très réduite de son potentiel initial de production et de services rendus. Ces formations végétales abritent une diversité d’animaux. Elles sont prédisposées à la chasse de petits gibiers tout en fournissant des produits de cueillette tels que le bois d’œuvre qui devient de plus en plus rare, le bois de service, les légumes et les fruits sauvages et la protéine animale.

Au niveau de la faune, une diversité d’espèces animales regroupées en quatre classes est rencontrée. Il s’agit des : - mammifères (Rongeurs) : Lepus crawshayi (Lapin d’Afrique), Cricetomys gambianus (Rat de Gambie), Euxerus erythropus (Écureuil fouisseur), Thryonomysswinderianus (Aulacode), etc. - amphibiens : Rana sp. (Grenouille), Bufo sp. (Crapaud) ; - reptiles : Python sebae (Python), Vipera aspis (Vipère), etc. - oiseaux : Francolinus pintadeanus (Francolin), Spilopelia senegalensis (Tourterelle maillée), Turtur chalcospilos (Tourtelette émeraudine), Buceros bicornis (Calao bicorne), Ardea spp (Héron), Ardea goliath (Héron goliath), Haliaetus vocifer (Aigle pêcheur), Micropara capensis (Petit Jacana), Plectropterus gambensis (Canard armé), Jacanidae (Jacana), etc. Il est à signaler que dans les arrondissements de Honhoué, de Houéyogbé et de Sè, vivent des espèces de singe (Vervet) jalousement sauvegardées par la population riveraine des forêts sacrées de Sohoué (village d’Akloh) et de Ligbodoho (village d’Aglè), de Houéhon (village de Houéyogbé) et de Honwito (village de Houétinhoué).

1.1.7. Historique de la commune Les Saxwè se sont révélés au monde à travers notamment la révolte qu’ils organisèrent contre l’Administration Coloniale Française entre 1917 et 1918. Les historiens situent leur origine à Tado et à Savè. Ils seraient donc issus du brassage entre les Adja de Tado en route pour et les Nago déjà installés dans la région à partir de Savè. Ils cohabitent dans la commune de 20 | Page

Houéyogbé avec les habitants de Dahè, de Drè et de Sè et sont également présents dans les communes de Bopa, d’Athiémé et de Lokossa dans le Mono, celles de Kpomassè et d’Allada dans l’Atlantique et même d’ dans le Zou. Sous la colonisation l’actuelle Commune de Houéyogbé était partiellement rattachée au cercle de Grand-Popo. Le 21 octobre 1960, les six régions du pays furent transformées en départements et divisées en sous-préfectures. Dans le département du sud-ouest (actuels département du Mono et du Couffo), Bopa fut l’une des quatre nouvelles sous-préfectures aux côtés de celles d’Athiémé, d’Aplahoué et de Grand-Popo. Les populations Saxwè et les autres peuples de la Commune de Houéyogbé furent gérés par les différents sous-préfets et chefs de district de Bopa jusqu’à la publication du décret N°78-356 du 30 décembre 1978 portant limites et dénominations des circonscriptions administratives de la République Populaire du Bénin, faisant de Houéyogbé et de son arrière-pays un nouveau district. A l’issue de la Conférence Nationale du 28 février 1990 la circonscription administrative redevint sous-préfecture avant de se voir érigée en commune avec l’avènement de la décentralisation. Depuis les élections municipales et communales de 2003, la Commune de Houéyogbé est confiée à un Maire élu assisté d’un conseil au sein duquel siègent les représentants de toutes les couches sociales. Cette équipe d’élus locaux a un défi majeur à relever : celui de garantir à tous les fils de la Commune les moyens de se nourrir, se soigner, s’instruire, aller et venir en toute quiétude quelle que soit la saison.

1.2. Données démographiques et sociologiques 1.2.1. Densité et répartition spatiale de la population

Du point de vue démographique, la commune de Houéyogbé a une population de 101893 habitants, selon les résultats du recensement de 2013 (RGPH 4- 2013), soit une densité de 318 habitants/km2 et un accroissement inter censitaire de 2,81%.La population féminine (52 706) de la commune dépasse la population masculine avec un rapport de masculinité de 93 hommes pour 100 femmes. L’arrondissement le plus peuplé est celui de Doutou avec un poids démographique de 32% tandis que Houéyogbé est le moins peuplés avec un poids démographique de 6,5% comme l’indique le tableau N°02 de la répartition spatiale de la population représenté ci- dessous :

Tableau 4: Population par sexe par arrondissement de Houéyogbé

Taux Poids Division territoriale Total Masculin Féminin d’accroissement démographique % de femme en % en %

Bénin 10 008 749 4 887 820 5 120 929 51,16

Mono 53,23 497243 241554 255689 2,90 5,0 Com. Houéyogbé 51,72 101 893 49 187 52 706 2,81 100,0 Dahè 51,66 19536 9443 10093 2,60 19,2 Doutou 51,87 32597 15686 16911 3,50 32,0 21 | Page

Honhouè 50,87 7682 3774 3908 4,55 7,5 Houéyogbé 53,63 6647 3082 3565 0,01 6,5 Sè 51,38 26627 12945 13682 2,73 26,1 Zoungbonou 51,64 8804 4257 4547 2,24 8,6 Source : DDPD/MC 2017 et RGPH4-2013

La proportion des moins de 15ans de la commune de Houéyogbé est de 46%. Le groupe d’âges 05-9ans est majoritaire suivi de 0-4ans. Les vieux de plus de 85 ans et plus sont quasi inexistant (0,5%) comme le montre le graphique N°01 ci-après :

Graphique 1 : Répartition de la population par tranche d’âge

Source : DDPD/MC, 2017 Si ce taux de croissance démographique se maintenait, la commune de Houéyogbé comptera en 2022, 131 839 habitants comme le montre le graphique suivant : Graphique 2 : Evolution de la population de Houéyogbé de 2013 à 2025

Source : DDPD/MC, 2017

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1.2.2. Situation de la pauvreté D’après les résultats de l’enquête EMICoV, 2015, le taux de pauvreté non monétaire dans la commune de Houéyogbé a atteint 54,35.Quant à l’incidence de la pauvreté monétaire, Houéyogbé affiche un taux de 47,35supérieur à celui du département du Mono. Le tableau N°05 ci-dessous présente la situation de la pauvreté dans la commune.

Tableau 5 : Situation de la pauvreté dans la commune de Houéyogbé

Pauvreté monétaire Pauvreté non monétaire Indice de Indice de P1/P0 Incidence de la Profondeur sévérité (en % seuil de Incidence de la pauvreté pauvreté (P1) (P2) pauvreté) en % (P0 en %)

BENIN 40,10 0,180 0,120 44,89 28,70 MONO 46,80 0,20 0,12 42,74 40,70 HOUEYOGBE 47,35 0,163 0,079 34,36 54,35 Source : EMICoV, 2015

1.2.3. Situation de l’état civil Les statistiques sur l’état civil jouent aussi un grand rôle dans l’analyse démographique qui doit précéder toute planification du développement à la base en vue de satisfaire les différents besoins de la population. Les problèmes relatifs aux faits d’état civil demeurent récurrents malgré les multiples actions mises en œuvre pour dynamiser leur collecte. 1.2.4. Caractéristiques socio-culturelles Houéyogbé est une commune cosmopolite dominée par l’ethnie Adja et apparentés qui fait 84% de l’ensemble de la population. Les Fon et apparentés viennent en deuxième position et représentent 15%. Les autres communautés linguistiques rencontrées sont les Yoruba, les Mina, les Peulh, les Bariba, les Dendi, etc. Le tableau N° 05 suivant présente les différents groupes sociolinguistiques de la commune.

Tableau 6: Groupe socio linguistiques par sexe dans la commune de Houéyogbé

Total Groupe socio linguistiques Masculin Féminin Effectifs Proportion

Total 101 893 100,00 49 187 52 706 Adja (Saxwè) et apparentés 96 479 94,69 46 614 49 865 Fon (Kotafon) et apparentés 4 520 4,44 2 181 2 339 Bariba et apparentés 93 0,09 54 39 Dendi et apparentés 47 0,05 27 20 Yoa et Lokpa et apparentés 22 0,02 10 12 Peulh ou Peul 58 0,06 30 28 Gua ou Otamari et apparentés 12 0,01 8 4 23 | Page

Yoruba et apparentés 139 0,14 71 68 Autres ethnies du Benin 84 0,08 18 66 Etranger 378 0,37 147 231 Non Précise 61 0,06 27 34 Source : DDPD/MC 2017 et RGPH4-2013 La vie religieuse des populations de Houéyogbé est dominée par les pratiques du christianisme qui occupe la première place avec 48,5% des populations de la commune selon le RGPH4-2013, suivi des religions endogènes (Vodoun)27,2% et les musulmans quant à eux ne représentent que 1% comme l’indique le tableau N° 06 suivant :

Tableau 7: Religion selon le genre dans la commune de Houéyogbé

Total Groupe socio linguistiques Masculin Féminin Effectifs Proportion

Total 101 893 100,0 49 187 52 706 Catholique 19 957 19,6 9 515 10 442 Protestant méthodiste 2 980 2,9 1 367 1 613 Autres protestants 4 885 4,8 2 339 2 546 Chrétien céleste 5 194 5,1 2 424 2 770 Autres chrétiens 16 398 16,1 7 717 8 681 Total chrétiens 49 414 48,5 23 362 26 052 Aucune 13 799 13,5 7 257 6 542 Islam 1 003 1,0 532 471 Vodoun 27 695 27,2 13 194 14 501 Autres traditionnelles 1 110 1,1 575 535 Autres religions 7 635 7,5 3 652 3 983 ND 1 237 1,2 615 622 Source : DDPD/MC 2017 et RGPH4-2013 1.3. Organisation administrative Depuis l’avènement de la décentralisation, la Commune de Houéyogbé fait partie des six (06) communes du département du Mono. Le chef-lieu de la Commune est Houéyogbé. Il est situé à 27 km de Comé et à 21 km du chef-lieu du département du Mono. Depuis 1986, la Commune est subdivisée en six (6) arrondissements (Dahè, Doutou, Houéyogbé, Sè, Honhoué et Zoungbonou), quatre-vingt (80) villages et quartiers de ville. Le découpage administratif de la Commune avec le nom des villages et quartiers de villes se présente comme suit dans le tableau N°06ci-après.

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Tableau 8 : Nombre de quartier par arrondissement

Arrondissements Villages/Quartiers Total Aguêhon, Dahè-Aklo, Dahè-Gbédji, Dahè-Kpodji, Danhoué, Djètoè, Djibio, 12 DAHE Gnamako, Houankpa, Houankpato, Kpassakanmè, Tohouin Adjamè, Adromè-Gbéto, Adromè-Kpovidji, Agongoh, Ahouloumè, Didongbogoh, Dodji, Doutou, Doutou – Akloh, Doutou- Fifadji, Doutou- 26 DOUTOU Hèhouin, Doutou –Kpodji, Gahoué, Gbagbonou, Gbahossouhoué, Gboho, Gogohondji, Hlassigounmè, Hlassigounmè-Akloh, Hounvi-Atchago, Kowénou, Kpansouingoh, Maïboui, Maïboui –Akloh, N’konouhoué, Tokpa HONHOUE Aglè, Akloh, Dévèdji, Gavè, Gnitonou, Kpétou-Gbadji, Togbonou 7 Agongoh, Dincomè, Hounvi, Kédji, Kpodji, Tohon, Vègodoé Zindjihoué 8 HOUEYOGBE Adjigo, Allogo, Danklo, Drè, Drè-Lonmnava, Ekindji, Gahouin, Gbadagli, SE Gbédji, Gonfiocomey-Nord, Gonfiocomey-Sud, Hindè, Honnougbo, 19 Houétihoué, Logohoué, Lokohoué, Sèbo, Sohounmè, Zounmè Davè, Hécondji, Houingah-Houégbé, Houingah-Salahoué, Manonkpon, ZOUNGBONOU Séwacomey, Tohonou, Zoungbonou 8 TOTAL 80 Source : DDPD/MC 2017 et RGPH4-2013 Carte 1 : Situation géographique et administrative de la Commune de Houéyogbé

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1.4. Organisation sociale Dans la Commune, il existe plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui interviennent dans divers domaines du développement. Certaines d’entre elles sont des organisations locales. Mais d’autres ont une envergure nationale voire internationale. Elles interviennent pour la plupart dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de l’agriculture durable, l’eau, de la micro finance et du foncier rural. Elles ne jouissent pas toutes d’une bonne fonctionnalité. Malgré l’importance du rôle de ces organisations, il est noté une absence de synergie d’action dans leur intervention. Le point des organisations non gouvernementales et organisations communautaires intervenant dans la Commune se présente comme dans le tableau suivant :

Tableau 9 : Point des ONGs et organisations communautaires intervenant dans la commune

N° Dénomination Domaines d’intervention Santé communautaire (conseils sur le ADRSEC : Action pour le VIH/SIDA ; Gestion des ordures 01 Développement Rural Socio Economique ménagères ; Conseils agricoles technique et Culturel pour la rentabilité de nos sols ; Lutte contre la non scolarisation des filles. ARED : Actions et Recherche pour le Droits et protection de l’enfant ; Education 02 Développement Endogène et formation ; Santé Publique ; Environnement. MOJEC : Mouvement de Jeunes pour Environnement ; Renforcement de capacité 03 l’Epanouissement Communautaire. Santé communautaire ; Education civique ; Encadrement des OP. L’agriculture intégrée à travers : la production végétale, la transformation agroalimentaire, l’accompagnement des organisations paysannes et leurs faitières, la réalisation des infrastructures GROPERE : Groupements pour la sociocommunautaires 04 Promotion et l’Exploitation des La santé de base (eau, hygiène et Ressources de l’Environnement assainissement, mutuelle de santé et l’éducation (alphabétisation fonctionnelle et post-alphabétisation : bibliothèques communautaires), qui sont des activités transversale à la précédente. Source : Services de la Mairie, 2016

1.5. Potentialités économiques La commune de Houéyogbé dispose d’une potentialité économique formidable dont une exploitation judicieuse permettra son développement durable. Ces ressources portent sur l’agriculture, la pêche, l’élevage ; l’exploitation forestière, l’agroforesterie, l’exploitation des carrières, l’artisanat et les unités économiques.

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Par rapport à l’agriculture, la principale ressource de la commune est la terre cultivable. Les exploitants agricoles produisent le maïs, l’arachide, le haricot, le piment, la tomate. Parmi les principales cultures, le maïs local est la plus pratiquée dans la commune. Elle est suivie de celle du manioc, du haricot et de l’arachide. En ce qui concerne l’élevage, les activités ne sont pas très remarquables dans la commune. Toutefois certains produits de l’élevage conventionnel occupent une bonne place dans la production départementale. Il faut noter que les caprins représentent plus de la moitié de la production animale de la commune soit 54 %. Les volailles viennent en deuxième position avec 30 %. Le cheptel ovin fait 14 % tandis que le cheptel bovin occupe 1 % du bétail. Quant aux unités économiques, on distingue les petites unités de transformation ainsi que les unités de stockage et de transformation. Dans le domaine des petites unités de transformation, on trouve la poterie de Sè qui est une activité exercée uniquement par les femmes expérimentées, mais de façon quasiment artisanale. En ce qui concerne les unités de stockage et de transformation, les principaux produits sont : . gari, tapioca, pour le manioc, . sodabi pour le vin de palme, . huile de palme et huile de palmiste pour la noix de palme, . huile d’arachide et beignets d’arachide pour l’arachide, . savon pour l’huile de palme et l’huile de palmiste, . jus d’ananas. Pour entretenir les transactions commerciales, la commune de Houéyogbé dispose de 4 marchés quotidiens, de 4 marchés périodiques, de quelques boutiques et magasins. Le commerce est assez développé dans les grandes agglomérations telles que Sè, Adromè, Doutou, Manonkpon, Zoungbonou et Houéyogbé. Il existe des ressources naturelles, en plus des ressources en eau, il y a du gravier et du sable.

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CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE

Le diagnostic de la commune de Houéyogbé renseigne sur l’état des lieux en faisant ressortir les problèmes identifiés, leurs causes et les défis et approches de solutions par domaine et par secteur de développement. Il fait également la synthèse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces. 2.1. Synthèse de l’évaluation du PDC 2ème génération Aux termes des travaux, les principales conclusions de l’évaluation du PDC 2011-2015 se présentent comme suit : . Sur le plan physique, l’évaluation du PDC s’est basée sur les rapports d’évaluation de l’exécution des PAD. Sur la période 2011-2015, il a été constaté qu’il n’y a pas eu d’indicateurs de projets. En d’autres termes, à chacun des projets du PDC devrait être rattaché un ou plusieurs indicateurs de réalisation, ce qui n’est pas le cas. De plus, le PDC ne présente pas un cadre logique clair et précis. Le plan quinquennal tel que présenté ne renseigne pas sur toutes les rubriques pour permettre une évaluation efficace du PDC. Il n’a pas été prévu un dispositif de suivi-évaluation malgré qu’un coût de 5% du montant total ait été prévu. En d’autres termes, il n’a pas été mis en place un tableau de bord des indicateurs ni un cadre de résultats du PDC pour faire le suivi desdits indicateurs au cours de la période d’exécution. Les données relatives au niveau d’exécution physique des PAD de 2011 et de 2012 ne sont pas disponibles. Ces insuffisances n’ont pas permis de calculer réellement le taux d’exécution physique du PDC 2011-2015.

. Sur le plan financier, les informations y relatives ne sont pas disponibles.

. Quant au niveau de satisfaction des bénéficiaires, les résultats des focus groups ont permis de mesurer la proportion dans laquelle les réalisations ont contribué à combler les attentes et à améliorer les conditions de vie des populations. Etant donné que la réalisation des programmes devrait permettre de résoudre les problèmes de développement auxquels sont confrontées les populations bénéficiaires, une enquête a été organisée par focus group pluri-disciplinaire au niveau arrondissement. Le guide d’entretien ayant servi de support pour les enquêtes, a porté sur 10 questions fondamentales pour traiter de la pertinence, de l’efficacité, de l’efficience, de la durabilité/viabilité et de la cohérence des réalisations des programmes du PDC. A ces questions, il a également été prévu des questions liées à l’implication, aux besoins et attentes des populations. De façon synthétique, les résultats issus des entretiens avec les différents focus group se présentent comme suit :

 Pertinence des programmes du PDC : Globalement, la moitié (50%) des populations estime que les différents programmes exécutés prennent en compte leurs besoins.  Efficacité des programmes du PDC : Les populations enquêtées ont déclaré que les objectifs des programmes ont été atteints à 50%.  Efficience des programmes du PDC : S’agissant du coût des réalisations, les populations ont déclaré n’en avoir pas eu connaissance. Quant au respect des délais de réalisation, à peine 01 personne sur 6 est satisfaite (16,70%). 28 | Page

 Durabilité des réalisations du PDC : Environ 07 personnes sur 10 enquêtées (66,70%) ont estimé que les dispositions ne sont pas prises pour garantir la pérennisation des infrastructures réalisées.  Analyse de la cohérence des interventions des acteurs : Lors de l’exécution des projets, il a été noté que les interventions des SDE, des PTFs et des OSC ont tenu compte des actions prévues au PDC, en témoignent la totalité (100%) des populations enquêtées.

Par ailleurs, la quasi-totalité des populations enquêtées (83,30%) ont avoué n’être pas impliqué dans le choix et la réalisation des actions du PDC.

Au regard des insuffisances notées dans l’exécution du PDC 2011-2015 de Houéyogbé, les principales recommandations suivantes sont formulées :

Exécution physique 1. mettre en place un dispositif de suivi-évaluation du PDC ; du PDC 2. mettre sur pied et rendre fonctionnel le comité de mise en œuvre du PDC

Exécution financière 3. procéder à l’arbitrage des coûts des projets ; du PDC 4. financer le suivi-évaluation du PDC ; 5. tenir une base de données des réalisations financières des projets et des programmes.

Satisfaction des 6. vulgariser le PDC ; bénéficiaires 7. organiser des séances de reddition de comptes aux populations ; 8. impliquer les populations dans la mise en œuvre des projets.

2.2. Analyse diagnostique 2.2.1. Diagnostic social et communautaire L’analyse de ce diagnostic porte sur les secteurs de l’éducation, de la santé, des affaires sociales, du genre, des droits des enfants et de la protection civile, de la culture, sport et loisir, de l’eau, de l’hygiène et assainissement, des pistes, routes et transports, de l’énergie et de la communication et du numérique. 1) Système éducatif L’éducation constitue un facteur déterminant de développement du capital humain. Elle joue un rôle clé dans la détermination des opportunités économiques d’un individu, son style de vie et son statut dans la société. Elle est en priorité pour la commune une source de croissance économique. L’amélioration de l’offre et de la qualité au niveau du secteur éducatif est indispensable pour s’affranchir de la pauvreté. C’est pourquoi, les lois de la décentralisation confèrent aux communes ordinaires des compétences dans les secteurs de l’enseignement maternel et primaire et de l’alphabétisation. C’est également, conscient de ce fait, qu’une priorité est accordée chaque année par l’Etat béninois et les institutions privées pour sa promotion dans notre pays d’une manière générale et dans la commune de Houéyogbé en particulier. Ainsi, l’éducation de base demeure la fondation de la construction d’un système éducatif performant capable d’impulser le développement. A cet effet, pour la commune de Houéyogbé, le diagnostic abordé recouvre donc les trois ordres d’enseignement : l’enseignement primaire et maternel, l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel et l’alphabétisation. 29 | Page

 Enseignement maternel et primaire Il comporte deux sous ordres à savoir : l’enseignement maternel, comportant deux sections, réservées en principe aux enfants de 3 à 5 ans et ayant une durée de 2 ans puis l’enseignement primaire qui s’étend sur 6 ans.

 L’enseignement maternel La commune de Houéyogbé a enregistré au titre de l’année scolaire 2015-2016, 38 écoles maternelles dont 35 publiques.

 L’enseignement primaire Ce sous-ordre d’enseignement, le plus important en termes d’effectifs, accueille en principe les enfants de 6 à 11 ans. Dans La commune de Houéyogbé, le nombre d’écoles primairespour l’année scolaire 2015-2016 est de 177 dont 167 écoles publiques. Certaines des écoles disposent de deux groupes pédagogiques à cause de l’effectif pléthorique des enfants dans les classes.

Dans La commune de Houéyogbé, huit (8) enfants de 6-11 ans sur dix (84,4%) sont à l’école primaire en 2013. Ce taux est largement supérieur aux moyennes départementale (72,2%) et nationale (64,7%). Il faut noter également que le tauxnet de scolarisation ajusté est de 86,3% dont 85,9% pour les filles et 86,7% pour les garçons. Le graphique ci-dessous présente l’évolution du taux net de scolarisation au primaire des 6-11 ans au RGPH3 et RGPH4.

Graphique 3: Evolution du taux net de scolarisation au primaire des 6-11 ans au RGPH3 et RGPH4 dans la commune de Houéyogbé

Source : DDPD/MC, RGPH3 et RGPH4, 2017

Il faut noter que les indicateurs de fréquentation scolaire au primaire (Taux Brut de Scolarisation (TBS) et Taux Net de Scolarisation (TNS)) sont meilleurs chez les garçons que chez les filles. En 2013 le TNS au primaire est 84,2% au niveau des filles et 84,46 au niveau des garçons à Houéyogbé comme l’indique le tableau suivant :

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Tableau 10 : Indicateurs de fréquentation scolaire au primaire à Houéyogbé

Indicateurs Genre Bénin Mono Houéyogbé Fille 94,1 127,2 136,4 TBS (6-11 ans)% Garçon 96,6 131,3 138,2 Fille 55,7 80,8 84,2 TNS (6-11 ans)% Garçon 58,1 82,4 84,6

Source : DDPD/MC, RGPH4, 2017

Par ailleurs, il est remarqué que les conditions d’enseignement au primaire à Houéyogbé ne sont pas mauvaises en soi. Il est observé environ 47 élèves pour un maître et 37 élèves par salle de classe. Le tableau qui suit présente la situation du Mono et de Houéyogbé.

Tableau 11 : Ratio élèves-maître et élèves-salle de classe à Houéyogbé

Commune/Dé Secteur Ratio nombre de Ratio Ratio Coefficient partement fille pour 100 élèves/maître élèves/salle d’utilisation garçons de classe des maîtres

Public 87,66 39 28,3 1,18

Mono Privé 90,28 74,5 108,1

Total 88,14 42,7 36,8 1,16

Public 90,19 22,4 17,3 1,3

Houéyogbé Privé 89,23 42,6 436,9

Total 89,65 47,8 37,3 1,28

Source : DDPD/MC, RGPH4, 2017

 Enseignement secondaire général et technique Pour l’année scolaire 2015-2016, les collèges dénombrés sont au nombre de 20 dont 14 sont aussi publics. En outre, l’arrondissement de Sè dispose d’une école des sourds muets et d’un centre des métiers fonctionnels. Il se dégage ainsi qu’aucune école de formation supérieure n’est installée dans la Commune. Il faut aussi noter que les indicateurs de fréquentation scolaire au secondaire (Taux Brut de Scolarisation (TBS) et Taux Net de Scolarisation (TNS)) sont meilleurs chez les garçons que chez les filles. Au niveau secondaire, TNS sont respectivement 33,3 % et 45,5% chez les filles et chez les garçons dans la même commune comme le montre le tableau suivant :

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Tableau 12 : Indicateurs de fréquentation scolaire au secondaire à Houéyogbé

Indicateurs Genre Bénin Mono Houéyogbé Fille 43,5 53,3 48,6 TBS (12-19 ans)% Garçon 60,5 73,8 72,8 Fille 32,4 37,7 33,3 TNS (12-19 ans)% Garçon 41,5 47,7 45,7

Source : DDPD/MC, RGPH4, 2017

Le problème d’insuffisance en équipements scolaires (table, banc, bureau) se pose aussi avec acuité. Ceci influence négativement le cadre éducatif des enfants et les résultats scolaires. Il urge de mettre en place, une politique éducative adaptée et dynamique qui vise à doter la Commune d’infrastructures en tenant compte de la pyramide des âges et d’un effectif suffisant en enseignants qualifiés pour faire face aux besoins des enfants qui constituent la fine fleur de développement de la Commune. Les politiques en direction de l’éducation doivent cibler prioritairement la construction/réhabilitation des infrastructures scolaires (salles de classe, mobiliers, bureaux, magasins, latrines), la formation continue des enseignants en poste, le recrutement d’enseignants qualifiés, le renforcement du maintien des filles et la mise en place de programmes d’accompagnement (cantines, fournitures, système d’accueil au niveau du secondaire, des foyers et des lycées pour les jeunes filles, etc.).

 Alphabétisation Dans la commune de Houéyogbé, environ cinq (5) adultes de plus de 15 ans sur dix (49%) savent lire et écrire dans une langue quelconque en 2013 contre 3 sur 10 (31%) en 2002.

Le graphique ci‐dessous présente les taux comparés d’alphabétisation des 15 ans et plus.

Graphique 4: Taux d’alphabétisation des 15 ans et plus au RGPH3 et RGPH4 dans la Commune de Houéyogbé

Source : DDPD/MC, RGPH3 et RGPH4, 2017

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Selon les sources de la circonscription scolaire de Houéyogbé, la répartition des établissements scolaires et autres par arrondissement au cours l’année scolaire 2015-2016 se présente comme l’indique le tableau ci-dessous.

Tableau 13 : Répartition des établissements scolaires et autres par arrondissement

Arrondissement Type (nombre) École École École École Ecole Collège Collè Centre Centre matern maternelle primaire primaire des public ge d'alphabé des elle publique publique privée sourds privé tisation métiers privée Dahè 0 07 36 1 0 2 0 0 0 Doutou 0 10 42 3 0 4 3 0 0 Houéyogbé 0 03 19 1 0 2 0 1 0 Honhoué 0 03 15 0 0 1 0 0 0 Sè 3 10 38 4 1 4 3 0 1 Zoungbonou 0 02 17 1 0 1 0 0 0 Total 3 35 167 10 1 14 6 1 1 Source : Circonscription scolaire de Houéyogbé, 2016

En somme, il faut noter que dans la commune de Houéyogbé, le système éducatif est confronté à d’énormes difficultés qui se présentent comme ci-après :  insuffisance de personnel enseignants qualifiés  insuffisance d’infrastructures et équipements (salles de classes, de matériels didactiques et mobiliers)  Inadéquation de la formation avec le marché d’emploi  inexistence de clôture dans certaines écoles et CEG  grèves répétées dans l’enseignement primaire et secondaire  insuffisance de centre d’alphabétisation.

Pour résorber ces multiples préoccupations, les populations désirent pour les prochaines années que l’exécutif communal puisse :  plaider auprès de l’Etat pour le recrutement d’enseignants qualifié et pour donner une formation adéquate aux enseignants  construire et réfectionner les infrastructures en matériaux définitifs puis les équipées  renforcer la sensibilisation sur les possibilités de formation et d’insertion des jeunes  plaider auprès de l’Etat pour la satisfaction des revendications des enseignants  réaliser les clôtures des écoles  créer et animer les centres d’alphabétisation  promouvoir les centres d’alphabétisation.

2) Système sanitaire Le bien-être de la population occupe une place de choix dans le renforcement du capital humain et par ricochet dans les Objectifs du Développement Durable (ODD). Pour apprécier la performance du système sanitaire, des indicateurs sur les infrastructures et le personnel de

33 | Page santé, la fréquentation des services de santé, les affections, la santé maternelle et infantile ont été analysés.

 Infrastructures et personnel sanitaires A fin 2015, la commune de Houéyogbé compte 15 formations sanitaires publiques qui se présentent comme suit : huit (08) centres de santé (CS), quatre (04) dispensaires isolés et trois (03) maternités isolées. En plus de ces centres il existe également des formations sanitaires privées. Au nombre de ces dernières il est dénombré vingt-cinq (25) dont cinq (05) seulement sont autorisées. Les tableaux ci-dessous présentent les deux types de formations sanitaires dans la commune de Houéyogbé.

Tableau 14: Liste des formations sanitaires publiques de la Commune à fin 2015

Nombre de formation Type et nom des formations Arrondissement sanitaire sanitaires Houéyogbé 01 CS Houéyogbé Zoungbonou CS Manonkpon 02 MI de Davè CS Doutou Doutou 04 CS Adromè Maternité d’Ahouloumey DI de Tokpa Honhoué 01 CS Honhoué CS Dahè Dahè 03 CS Djibio DI de Tohouin CS Sè Sè 04 Maternité de Drè DI de Gbédji DI de Sohounmè 08 CS complets Total commune 15 04 Dispensaires isolés 03 Maternité isolés Source : Base informatisée du CS Houéyogbé, 2016 NB : CS : Centre de Santé ; DI : Dispensaire isolé ; MI : Maternité Isolée

N° Arrondissement Formations sanitaires Total Centre de santé Dispensaire Maternité complet isolé isolée 1 Dahè 02 01 - 3 2 Doutou 02 01 01 4 3 Houéyogbé 01 - - 1 4 Honhoué 01 - - 1 5 Sè 01 02 01 4

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6 Zoungbonou 01 - 01 2 Total communal 08 04 03 15 Tableau 15 : Couverture en formations sanitaires à fin 2015 Source : Centre de Santé de CS Houéyogbé, 2016

Tableau 16 : Point des formations sanitaires privées de la Commune à fin 2015

Arrondissements Nombre de Formations Sanitaires privées Observations Houéyogbé 00 Cinq (05) sont Zoungbonou 05 seulement autorisées : Doutou 08 trois (03) à Sè ; un Honhoué 01 (01) à Doutou et un Dahè 02 (01) à Zoungbonou Sè 09

Total commune 25 Source : Base informatisée du CS Houéyogbé, 2016 Dans la Commune, plusieurs infrastructures sanitaires nécessitent des travaux de réfection au regard de leur état. Le tableau N°18 ci-dessous fait le point desdites infrastructures.

Tableau 17: Etat des infrastructures sanitaires

Etat des formations sanitaires N° Arrondissement Centre de Nécessitant des Nécessitant des travaux santé réfections complémentaires 01 Dahè 03 00 02 02 Doutou 04 02 01 03 Houéyogbé 01 01 00 04 Honhoué 01 00 01 05 Sè 04 00 02 06 Zoungbonou 03 00 02 Total 15 03 12 Source : Base informatisée du CS Houéyogbé, 2016 Le tableau N°18 montre que chaque arrondissement dispose au moins d’une formation sanitaire en matériaux définitifs. Les structures en matériaux précaires relevées concernent quelques maternités isolées des arrondissements de Zoungbonou, de Sè et de Doutou.

Les problèmes cruciaux concernent le nombre et la qualité du personnel et des équipements socio sanitaires nécessaires pour assurer un bon fonctionnement desdits centres. La Commune ne dispose que d’un (01) médecin, pour une population totale de 101.893 habitants. Le seul médecin doit fournir l’effort de 9 autres médecins afin de mieux satisfaire les besoins sanitaires de la Commune. Ceci met la Commune au rang de celles ne remplissant pas la norme internationale qui est de 10. 000 habitants par médecin. A ces problèmes, s’ajoutent le manque et la vétusté des matériels de travail, les salles d’hospitalisation sans lits et la non prise en compte des vrais indigents après leur recensement.

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Ainsi, beaucoup de besoins restent à satisfaire pour assurer une bonne santé d’une population apte à bonne productivité.

 Fréquentation des services de santé et affections Sur le plan sanitaire, la Commune exécute un programme de lutte contre la pandémie du VIH / SIDA et d’amélioration de la qualité des soins de santé. Ainsi, l’une des principales préoccupations est le faible taux de fréquentation des Centres de Santé. Cela est dû : - aux problèmes d’ordre technique : insuffisance de personnel de santé, sous équipement médico-technique et roulant, vétusté des infrastructures sanitaires ; - aux problèmes d’ordre économique (faible revenu des usagers) ; - aux problèmes d’ordre géographique (distance, impraticabilité des pistes) ; - aux problèmes d’ordre organisationnel (non fonctionnalité des COGEA, accueil des patients, etc.) ; - aux considérations sociologiques selon lesquelles la médecine traditionnelle prend l'homme dans sa globalité (approche holistique de la dimension humaine).

 Santé de Reproduction des Jeunes et Adolescents (SRAJ)

Au Bénin, les problèmes de la SRAJ ne diffèrent pas de ceux dont souffrent les autres pays du monde entier, toutefois, les adolescents et jeunes de 10 à 24 représentent une proportion très importante, 13% de filles ont une sexualité précoce avant 15 ans. Avant 17 ans les filles sont en union avec une forte proportion ; le taux de prévalence est plus élevé, l’insuffisance d’information et de protection au cours des rapports sexuels, grossesse, avortement clandestin, consommation d’alcool à plus de 30%, et de tabac2,6 millions perdent la vie chaque année, beaucoup de jeunes souffrent des maladies mentales, 42% des adolescents consomment de l’alcool. Les accidents de la voie publique sont des maux dont souffrent la jeunesse qui est dans l’ordre de 80%, le mariage forcé d’enfant, le taux d’avortement qui est très élevé en Afrique oscillant autour de 30%.

Dans la commune de Houéyogbé le phénomène n’est différent au contraire plus alarmant la brigade de sécurité, les CA et CV gèrent au quotidien le phénomène de la SRAJ avec l’appui du Responsable CPS.

Pour ce secteur, plusieurs contraintes limitent son développement. Il s’agit de :  la faible performance du Système d’information sanitaire  le taux élevé de la mortalité infantile et maternelle  la prolifération des cabinets privés  la malnutrition des nouveaux nés et des mères  le mauvais accueil de certains agents de santé  l’insuffisance du personnel soignant qualifié  l’insuffisance de sensibilisation sur les consultations prénatales  le manque de synergie entre les mutuelles de santé et les centres de santé publique  la faible capacité financière des populations à faire face à leurs problèmes de santé

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 l’insuffisance d’infrastructure et équipement d’hygiène, d’assainissement, d’eau et d’électricité (latines, douches, point d’eau, lampadaires solaires pour l’éclairage, électricité, etc.)  la vétusté du bloc opératoire  la prolifération des maladies contagieuses  la grève répétée des agents de santé  l’inexistence de laboratoire d’analyse  l’insuffisance et vétusté d’infrastructures et équipements sanitaires (maternité, salles d’hospitalisation, lits, salle de garde, laboratoire, banque de sang, chirurgie, échographie, pharmacie)  la faible fréquentation des centres de santé.

Pour y faire face, les perspectives suivantes pour les années à venir méritent d’être exploiter :

 dynamiser le Partenariat public-privé  renforcer la sensibilisation sur les bonnes pratiques sanitaires  plaider auprès de l’Etat pour le recrutement de personnel soignant qualifié  plaider auprès du Ministère de la santé pour la gratuité de la prise en charge des enfants  renforcer la sensibilisation du personnel soignant à un meilleur accueil des usagers  plaider pour la construction des infrastructures et équipements d’hygiène, d’assainissement, d’eau et d’électricité (latines, douches, point d’eau, lampadaires solaires pour l’éclairage, électricité, etc.)  plaider pour renforcer le plateau technique de soins dans les centres de santé  renforcer les campagnes de sensibilisation et de vaccination  encourager la nutrition communautaire  plaider pour la construction des infrastructures sanitaires (salles d’hospitalisation, lits, salles de garde, laboratoire, banque de sang, chirurgie, échographie, pharmacie)  organiser des séances de sensibilisation et d’information sur la santé enfantine et maternelle  former les agents de santé sur l’accueil et l’offre de soin de santé aux populations  renforcer les mutuelles de santé dans la mobilisation et l’adhésion des populations pour bénéficier de l’accès facile aux soins de santé à moindre coût  procéder au recensement et à réglementation de toutes structures sanitaires privées.

 Situation de la nutrition dans la commune La situation de la nutrition dans la commune de Houéyogbé n’est pas aussi différente de celle qui s’observe au niveau national notamment dans les milieux ruraux. En effet, la commune regorge beaucoup d’enfants malnutris. Ce phénomène est dû à de nombreux problèmes dont les plus essentiels peuvent s’énumérer ainsi qu’il suit : . La méconnaissance des valeurs nutritives des aliments ; . L’ignorance des règles de cuisson de certains aliments ; . La pénurie alimentaire au cours de certaines périodes de l’année exposant les populations à des pratiques nutritionnelles hypothétiques ou peu favorables à leur santé ;

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. La précarité financière de la plupart des ménages ruraux et la nécessité de satisfaction de leurs besoins vitaux les amenant à brader toutes leurs productions agricoles au cours de la période d’abondance; . La non diversification des sources de revenus des ménages ruraux les rendant tributaires des seuls revenus agricoles qui n’arrivent pas toujours à couvrir tous leurs besoins financiers et non financiers notamment ceux alimentaires ; . La méconnaissance des spécificités nutritionnelles relatives à chaque étape du processus du développement et de la croissance de l’enfant.

Au regard de ces différentes difficultés qui entravent la santé nutritionnelle au niveau de la commune, les autorités locales se doivent de déployer des actions suivantes :  Démultiplier les sources de revenus des populations en facilitant leur insertion dans des filières agricoles à valeur ajoutée, voire dans l’entrepreneuriat agricole ;  Développer des campagnes d’IEC sur les valeurs nutritives des aliments, sur leurs règles de cuisson aux fins de conservation de tout leur potentiel nutritif et sur les différentes composantes nutritionnelles inhérentes à chaque étape du développement de croissance de l’enfant et de l’adolescent ;  Former et sensibiliser les ménages sur la nécessité de stockage des produits alimentaires en vue de leur subsistance en période de soudure.

3) Affaire sociale Les affaires sociales sont un secteur sensible de l’Etat qui prend en compte plusieurs couches vulnérable dont les personnes en situation de handicap, les personnes vivant avec le VIH- SIDA, les orphelin et enfants vulnérable etc. Ces couches sont de plus en plus stigmatisées et laissé pour compte même au niveau de leur prise en charge. Il est à noter que force est de constater que les ces différents couches font face a de plusieurs difficultés surtout dans le soutien et l’accompagnement que les autorités et les structures mise en place doivent leur offert. Ainsi, plusieurs contraintes limitent aujourd’hui le secteur. Il s’agit de :  l’insuffisance de centre de prise en charge des personnes handicapées et vulnérables  l’incapacité de la population à satisfaire les cinq besoins fondamentaux  la démission de certains époux à assurer leurs responsabilités  la discrimination de la première femme en faveur de la nouvelle  l’inexistence de centre de récupération des personnes en situation d’handicape  la méconnaissance d’utilité de l’acte de naissance  l’insuffisance de sensibilisation des parents sur le retrait régulier des actes de naissance  la mauvaise gestion des documents administratifs  la lenteur dans le traitement des dossiers  la méconnaissance des textes  la perte des registres d’état civil  la faible prise en charge des orphelins et des personnes vivant avec un handicap et des personnes du 3ème âge

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 la non déclaration des naissances après les accouchements à domicile

Face à ces contraintes, la mairie devra :  promouvoir la construction de centre de prise en charge des personnes vivant avec un handicap et des personnes vulnérables  favoriser les conditions de vie en appuyant les ménages par des dons matériels et financiers  sensibiliser les hommes à considérer les femmes  construire des centres de récupération des personnes en situation d’handicape  sensibiliser les populations sur l’utilité des actes de naissance  accélérer le traitement des dossiers et diminuer le coût des prestations  mettre en place une structure de prise en charge des personnes du troisième âge et des personnes vivant avec un handicap  renforcer la prise en charge des orphelins et des personnes vivant avec un handicap et des personnes du 3ème âge  sensibiliser les populations sur l’importance des déclarations des faits d’état civil (naissances, décès, mariage) et leur enregistrement à l’état civil  sensibiliser les populations sur les délais prévus par le code des personnes et de la famille  améliorer le fonctionnement du service état civil de la mairie  faciliter l’accès à l’établissement des actes de naissances

4) Genre La réduction des vulnérabilités des couches sociales marginalisées et l’autonomisation des femmes demeurent des problèmes préoccupants. L’analyse a révélé que les femmes ne sont pas du tout présentes dans les instances locales de prises de décision alors que le poids social et économique qu’elles constituent n’est plus à démontrer. Dans la Commune Houéyogbé, certaines activités sont spécifiques au genre. Cependant, il n’existe pas une répartition nette des rôles et responsabilités par sexe. Ces rôles sont parfois inversés selon les réalités de chaque ménage. C’est ainsi que des femmes sont plus actives dans les travaux de semis, de récolte, de transport, de séchage des produits, de la transformation, de la commercialisation, de la poterie, de la couture et de la coiffure. Les hommes par contre s’impliquent davantage dans les travaux de défrichement, de piquetage, de récolte des régimes de palme, de mise en place des infrastructures de stockage des produits agricoles, d’extraction de vin de palme. L’activité de fabrication de produits alimentaires et boissons emploie plus le genre féminin (3 femmes pour 1 homme) sauf la fabrication de la boisson locale appelée "sodabi". Si la pêche et la pisciculture sont des activités essentiellement masculines, la transformation et la vente des poissons sont généralement du ressort des femmes. Les exploitants des carrières de gravier et de sable sont presque entièrement du sexe masculin. Une seule femme a été recensée dans cette catégorie. Cependant les employés de la branche sont majoritairement du sexe féminin. A l’antipode de la masculinisation des activités d’exploitation des carrières de gravier et de sables, l’exploitation de l’argile de poterie est une activité essentiellement féminine.

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Dans les activités d’habillement, les deux genres disposent presque équitablement des mêmes effectifs (25 hommes pour 22 femmes). Quant aux industries du bois et de fabrication de meubles métalliques, elles sont exclusivement réservées aux hommes. L’existence de pesanteurs politiques et sociales freine le positionnement des femmes dans instances de politiques locales.

Dans ce secteur, la gent féminine est beaucoup plus touchée. A cet égard, il est observé les problèmes ci-après :  violence et maltraitance faites aux femmes  accentuation du phénomène de mariage précoce et forcé  harcèlement sexuel  faible implication des femmes dans les instances de décisions  violence faite aux hommes.

Pour y faire face, les actions méritent d’être engagées. Il s’agit de :  renforcer les structures de lutte contre les violences et maltraitances faites aux femmes(que ces structures se penchent aussi sur la lutte contre les violences faites aux hommes)  renforcer la sensibilisation des populations sur le code de la famille et sur les risques encourus  vulgariser les textes de loi en vigueury afférents  appliquer la réglementation en vigueury afférente  renforcer l’implication des femmes dans les instances de prises de décisions

5) Droits des enfants et protection civile L’enfant apparaît assurément comme la plus grande richesse que l’on peut posséder. Cependant, il n’est pas rare de constater que dans la commune de Houéyogbé, quelques enfants sont devenus des objets voire des moyens de transaction à travers plusieurs formes de violence dont ils sont victimes. A cet égard, plusieurs actions ont été menées tant par la commune, l’Etat que par les partenaires techniques et financiers pour réduire le taux des enfants victimes de la maltraitance et de toute sorte de violence.

Problèmes majeurs  Méconnaissance des droits civiques  Enlèvement et placement des enfants mineurs  Faible fonctionnalité des structures de protection des enfants  Mariage forcé des filles  Mariage précoce des adolescents et adolescentes

Solutions préconisées  Sensibiliser les populations sur les droits civiques  Sensibiliser les populations sur les textes en vigueurs  Solliciter la brigade des mineurs 40 | Page

 Appliquer les textes en vigueurs  Dynamiser les structures de protection des enfants  Renforcer les capacités des structures intervenant dans la protection des enfants  Organiser des campagnes de sensibilisation des populations sur la protection des enfants  Renforcer et redynamiser les structures d’enfants  Initier des activités de promotion de leadership des filles

6) Culture, sport et loisir La commune de Houéyogbé est très peu pourvue en infrastructures sportives, culturelles et de loisirs. Le cimetière communal est construit à Houéyogbé Centre. Les autres arrondissements en disposent aussi. En plus du cimetière d’arrondissement, celui de Zoungbonou bénéficie d’une morgue privée installée au quartier Manonkpon. Ceci permet aux populations d’en faire usage au moment opportun sans se rendre à Lokossa ou à Comè. Les palais royaux et autres sites culturels et cultuels construits dans les arrondissements de Houéyogbé, de Sè, de Doutou et de Dahè sont insuffisants pour drainer beaucoup de visiteurs nationaux et étrangers. Les deux maisons de jeunes et loisirs sont installéesl’uneàHouéyogbé,l’autreà Sè restent insuffisantes pour couvrir les besoins de la population de la Commune. Leurs animations sont même rares et irrégulières. Les terrains de football existent dans tous les arrondissements mais ils sont peu aménagés. Celui de Zoungbonou est clôturé mais les aménagements appropriés font défauts. L’arrondissementde Doutou dispose d’un terrain de Hand-ball grâce à l’appuide l’ONGBorneFonden. Les autres types de sport sont presque méconnus car ils manquent d’infrastructures, de professionnels, de leaders et d’adhérents pour être davantage promus. L’exploitation efficiente de ces centres manque de dynamisme et d’initiatives soutenues pour un développement local durable et intégré. Les groupes de musiques traditionnelles et de théâtre sont produits un peu partout mais ils bénéficient de peu d’attention pour être davantage valorisés aux plans local, régional et international. La carte 14 fait le point des infrastructures sportives et culturelles de la Commune.

Problèmes majeurs  Diabolisation de la culture  Impraticabilité des aires de jeux  Pratique par les jeunes de loisirs peu recommandables  Insuffisance d’infrastructures et d’équipements sportifs  Faible valorisation des potentialités culturelles  Conflit entre les cultures  Disparition des rythmes traditionnels  Inexistence de centre d’encadrement et de valorisation des valeurs culturelles  Abandon des valeurs ancestrales  Inexistence de document qui retrace les valeurs de chaque collectivité  Insuffisance d’espace de divertissement, de détente, de jeux traditionnels et culturels Solutions préconisées

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 Eduquer les couches sociales sur les valeurs de la culture  Faire le plaidoyer auprès de l’Etat et les PTF pour la clôture et l’aménagement des aires de jeux  Organiser des compétitions sportives  Acquérir des équipements sportifs  Construire des centres de jeunes et réhabiliter les centres existants  Valoriser les valeurs ancestrales  Construire et équipé un complexe sportif  Promouvoir les potentialités culturelles  Valoriser les rythmes traditionnels

7) Eau potable La préoccupation de l’eau a été affirmée dans de nombreuses communautés. Ainsi, la Commune de Houéyogbé dispose de l’eau potable dans les centres urbains à travers la SONEB. Quant aux villages, ils sont desservis par les services de l’hydraulique. Sur le terrain, l’eau de la SONEB n’est pas compétitive à cause du coût élevé des services rendus aux usagers et à leur enclavement. Néanmoins, selon les données du RGPH4 de 2013, 63,3% de la population de Houéyogbé ont accès à l’eau potable. Des disparités s’observent au niveau des arrondissements. Ainsi l’arrondissement de Honhoué(70,5%) a plus de facilité accéder à l’eau potable alors que l’arrondissement de houéyogbé (12,8%) au contraire est le moins desservi comme le montre le tableau N°18 ci-dessous.

Tableau 18: Proportion des ménages ayant accès à l’eau potable

Accès à l'eau potable DIVISIONS % des ADMINISTRATIVES Disponibilité en eau potable ménages MONO 63,3 oui COM HOUEYOGBE 33,2 non DAHE 59,7 oui DOUTOU 18 non HONHOUE 70,5 oui HOUEYOGBE 12,8 non SE 26,2 non ZOUNGBONOU 35,6 non Source : RGPH4, 2013

Il est donc remarqué que l’eau des puits ou de forage est la plus utilisée par les populations. Le tableau ci-dessous fait la synthèse des ouvrages hydraulique.

Tableau 19: Point des infrastructures hydrauliques par arrondissement

Nombre Nombre Village Connections Nombre Nombre Arrondissements forage de avec SONEB de puits Points d’eau hydraulique Village forage Houéyobgé Oui 32 4 37 8 4

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Sè Oui 200 6 0 19 3 Dahè Oui 56 12 58 16 0 Doutou 0 12 13 12 27 3 Honhoué 0 6 1 0 8 0 Zoungbonou Oui 8 1 6 5 Source :MairieHouéyogbé, 2016

Le tableau N°20 fait le point des Adductions d'Eau Villageoise (AEV) et leur état dans la Commune.

Tableau 20 : Liste des AEV, leur état et leur statut

N° Arrondissement AEV Fonctionnalité Fermage Observations 01 Doutou Ahouloumè Non Oui Mauvaise qualité de l’eau 02 Hounvi – Oui Oui Processus d’affermage en Atchago cours 03 Honhoué Honhoué Oui Oui Gestion par un Comité 04 Drè Oui Oui Gestion par un Comité 05 Sè Gbédji Oui Non Gestion par un Comité 06 Zoungbonou Davè Oui Non Gestion par la mairie Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

La plupart des Adductions d’Eau Villageoise (AEV) de la Commune sont fonctionnelles en affermage sauf pour le cas du village d’Ahouloumè dont l’eau est de mauvaise qualité. De même, il est noté 57 personnes qui disposent de Postes d’Eau Autonomes (PEA) à titre privé. Actuellement d’autres ouvrages du même genre sont en cours de réalisation. Les localités bénéficiaires de ces infrastructures sont mentionnées dans le tableau N°21 comme suit : Tableau 21: Liste des ouvrages en cours de réalisation dans la Commune

Arrondissements Villages Type d’ouvrages Observations Dahè Djètoè- Vodounonhoué FPM Doutou Hlassigounmè- FPM Etudes de faisabilité Bahounhoué réalisées et processus Honhoué Togbonou- Lokononhoué FPM de réalisation en cours Houéyogbé Togbonou- Houngbanou FPM Sè Kanhoué FPM Zoungbonou Salahoué – Gbédji FPM Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

Au terme des travaux, le fonctionnement de ces ouvrages permettra de satisfaire une partie de la population en eau potable. Ceci vient renforcer les besoins en eau des 119 Bonnes Fontaines, 333 abonnés de la SONEB et 23 puits modernes de la Commune. Le point des ouvrages jaillissants à aménager est présenté dans le tableau N°22.

Tableau 22: Liste des ouvrages jaillissants à aménager

No Arrondissement Village Localité Observations 1 Doutou Tokpa Tinkpoénou Jaillissant non aménagé 2 Tokpa Zounta Jaillissant non aménagé 3 Tokpa Yayahoué Jaillissant non aménagé 43 | Page

4 Zoungbonou Hogbonou Jaillissant non aménagé Total 04 - Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

En dehors de ces ouvrages à aménager, ceux qui sont en panne dans la commune se présentent selon le tableau N°23. Tableau 23: Liste des ouvrages en panne dans la Commune de Houéyogbé

No Arrondissement Village Localité Type d’ouvrages 1 Djrouhoué Déglohoué FPM vergnet 2 Gnamako Linnou FPM vergnet 3 Djètoè Gbandessihoué India Afridev 4 Dahè Djètoè Kpassakanmè FPM vergnet 5 Kpodji Centre FPM vergnet 6 Dahè Aklo centre FPM vergnet 7 Agongoh Hountohoué FPM vergnet 8 Agongoh Kpansouingoh FPM vergnet 9 Doutou Attogoh Médégbètchan FPM vergnet 10 Tokpa Tokpa centre Jaillissant 11 Tokpa Centre de santé FPM vergnet 12 Honhoué Togbonou Agowaïhoué FPM vergnet 13 Zindjihoué Centre FPM vergnet 14 Houéyogbé Kédji Centre FPM vergnet 15 Salahoué Centre FPM vergnet 16 Zoungbonou Davè Wangbo FPM vergnet 17 Zoungbonou Zoungomè FPM vergnet TOTAL 17 Source : Mairie de Houéyogbé, 2016 Le tableau N°22 montre que les ouvrages en panne sont plus nombreux dans les arrondissements de Doutou et de Dahè. Certains ouvrages sont en gestion non déléguée dans la Commune. Il s’agit des ouvrages indiqués dans le tableau N°24.

Tableau 24 : Liste des ouvrages non délégués

No Arrondissement Village Localité Observation 1 Tohouin Centre - Dahè 2 Tohouin Kpadonouhoué - 3 Doutou Fifadji - Doutou 4 Tokpa Yahlouin - 5 Houéyogbé Kpodji CEG En litigieux Total 05 05 - Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

Problèmes majeurs  Insuffisance de point d’eau dans certaines localités  Faible couverture du réseau de la SONEB  Faible suivi des AEV

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 Vétusté des matériels et équipements de certaines AEV  Coupure intempestive de l’eau de la SONEB  Coûts élevés de l’eau de la SONEBrevendu par les particuliers  Insalubrité de certains points d’eau  Mauvaise gestion des ouvrages d’eau potable existants Solutions préconisées  Mettre en place des points d’eau dans les localités  Plaider auprès de l’Etat pour l’extension du réseau SONEB dans les grandes agglomérations  Plaider auprès de l’Etat pour réduction du coût de l’eau  Faire des études prospectives pour la découverte d’autres sources de nappes phréatiques  Entretenir et traiter les points d’eau existants  Revoir le mode de gestion de certains ouvrages d’eau potable

8) Hygiène et assainissement Dans le secteur de l’hygiène, les pratiques peu recommandées mais fréquentes au sein des populations sont observées telles que : le non lavage des mains avant et après les repas ni après le contact avec les selles, le non lavage des bols avant et après la nourriture, la non protection des denrées alimentaires et de l’eau de consommation, la cohabitation avec les animaux, les déchets solides, et les eaux usées, la fermeture des puits et des citernes avec des déchets solides.

Pour ce qui concerne l’assainissement, les pratiques dégradant l’environnement sont très répandues. Sur ce plan, pour les toilettes, seuls 23,8 % des ménages utilisent les toilettes modernes, 32 % se servent des toilettes ordinaires et 44,2 % vont satisfaire leurs besoins à l’air libre dans la nature. Selon l’EMICoV-2011, le nombre d’abonnés aux services de la voirie ou des ONGs pour l’évacuation des ordures ménagères est très faible. Les tasd’immondices sont constitués derrièreles concessions,danslesbas-fonds dans les trousd’enfouissement avec parfois des dépotoirs sauvages danslesrues,surleslieuxpublics,danslesmarchés, etc. Les ordures sont jetées dans la nature de telle façon que leur gestion efficiente surtout dans les chefs-lieux d’arrondissements constitue un véritable casse-tête. Les ONGs MOJEC et ADRSEC sont très actives sur le terrain où l’appui du Groupement Intercommunal du Mono (GI-MONO) a permis de construire un site de regroupement à Sè, Houéyogbé et Doutou. Les eaux usées ne sont pas évacuées dans les fosses septiques. Elles sont jetées dans la cour, dans la rue et les caniveaux ouverts ou fermés n’accueillent que 0,4 %) de ces eaux. En somme, la Commune ne dispose pas un site de décharge final et le niveau d’assainissement reste faible. Cela est dû au manque d’ouvrages de gestion des matières fécales, déjections solides, des eaux usées, de matériels et aux faibles revenus de la population (EssorIngénierie,2013).

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Le tableau N°25 fait le point de la collecte des ordures ménagères dans la Commune. Tableau 25 : Système de collecte des ordures ménagères

Station de Dispositifs de collecte ONG de collecte Point de Arrondissements recyclage eaux d’eau ordures ménagères regroupement pluviales Houéyobgé En mètres de caniveau Aucune ADRSEC 1 Sè En mètres de caniveau Aucune MOJEC 1 Dahè En mètres de caniveau Aucune Aucune 0 Doutou En mètres de caniveau Aucune ADRSEC 1 Honhoué Aucune Aucune Aucune 0 Zoungbonou En mètres de caniveau Aucune MOJEC 0 Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

La situation de l’hygiène et de l’assainissement présente des insuffisances notoires qui se caractérisent par : - la défécation dans la nature et à l’air libre par les populations dans tous les arrondissements; - l’usage de toilettes ordinaires et modernes partagées entre les ménages ; - la pratique de l’assainissement autonome consistant à stocker les matières fécales dans les latrines. Mais la vidange de ces matières constitue un défi dans la commune car l’insuffisance d’infrastructures et équipement approprié est notoire. - la constitution des tas d’immondices derrière les concessions,danslesbas- fonds,destrousd’enfouissementetdesdépotoirssauvages dans les rues ,sur les lieux publics, dans les marchés, etc. Le processus connaît un peu d’amélioration avec les sites de pré collette des arrondissements de Doutou et de Sè ; - l’évacuation des eaux usées des ménages dans les cours des maisons, les rues et dans les caniveaux ; - la dégradation des sols par les eaux pluviales par manque d’équipement d’assainissement : ceci a pour conséquence l’érosion des voies des centres urbains. - des inondations récurrentes par endroits dues aux eaux de pluie et aux lâchées du barrage de Nagbéto (MonoauTogo). L’érosion fluviale est la 2èmemenaceenmatièredecatastrophesdansle milieu ; - l’existence de quelques mètres linéaires de caniveaux et de pavés dans les arrondissements de Houéyogbé et de Zoungbonou. Ceci ne permet pas de faire un bon drainage des eaux usées et de ruissellement desdites localités. Les autres arrondissements ne disposant pas encore de caniveaux et sont régulièrement confrontés au problème de dégradation des voies et des pistes de desserte rurale.

Problèmes majeurs (défis majeurs)  Mauvaise gestion des ordures ménagères et des latrines publiques  Insuffisance des latrines familiales 46 | Page

 Insuffisance de structures de pré-collettes des ordures ménagères  Dégradation du sol par l’eau de ruissellement  Insuffisance de caniveaux dans certains quartiers et villages  Faible niveau de prise de conscience des populations  Difficulté de financement des organisations en charge de salubrité des lieux publics  Pollution de l’environnement par les sachets plastiques  Mauvaise gestion des ordures ménagères et des déchets solides  Inexistence de voiries pour le ramassage des ordures ménagères et déchets solides  Absence d’un plan communal de gestion des ordures ménagères et des déchets solides  Insuffisance de compétences techniques spécialisées dans la gestion des ordures ménagères et des déchets solides

Solutions préconisées (actions à mener)  Créer des dépotoirs pour recueillir les ordures  Promouvoir la construction des latrines familiales et publiques  Promouvoir l’installation des structures de pré collecte des ordures ménagères  Rendre fonctionnelle les Comités Villageois d’Hygiène et d’Assainissement  Améliorer le taux de couverture et le taux d’accès des communautés aux services d’assainissement  Promouvoir l’hygiène et l’Assainissement dans les ménages  Identifier, construire et valoriser le site de décharge finale  Plaider et renforcer les travaux de construction des caniveaux dans les centres urbains ou agglomérations  Réaliser et entretenir les caniveaux réalisés pour éviter leur bouchage  Valoriser les ordures ménagères en les transformant en engrais organiques  Assurer l’enlèvement régulier des ordures ménagères  Acquérir un véhicule de voirie urbaine  Susciter l’installation des structures de pré collecte des ordures  Promouvoir la valorisation et/ou la récupération des déchets pour lutter contre la pauvreté

9) Piste, route et transport Dans la commune de Houéyogbé, il est dénombré 04 gares routières installées à Doutou, Zoungbonou, Sè et Dahè. Celle de Zoungbonou est la plus animée et la plus active à cause du marché de et de son rôle de relai pour les transporteurs de l’axe -Azovè. La gare de Sè ne s’anime véritablement que les jours du marché de Houndo. Les moyens de transport sont : les véhicules privés, les véhicules de transport en commun (camionnettes, minibus autocars, camions) et les taxi-motos dont 55 sont officiellement immatriculées. Les conducteurs de taxi-moto desservent les zones non ou peu accessibles aux véhicules. Ils sont implantés dans tous les chefs-lieux d’arrondissement et villages. Ils jouent un grand rôle dans la mobilité des populations dans les villages et hors de la Commune. Les tricycles et les vélos sont surtout utilisés par les élèves.

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Tableau 26: Gares routières dans la Commune

Arrondissements Importance Etat Accessibilité Observations Bureau de Zoungbonou Forte animation Vétuste Accessible l’UNACOB Bureau de Sè Animation moyenne Vétuste Accessible l’UNACOB Bureau de Doutou Animation moyenne Vétuste Accessible l’UNACOB Bureau de Dahè Animation moyenne Vétuste Accessible l’UNACOB Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

La Commune est desservie par 35 km de routes bitumées et d’un réseau de pistes de dessertes rurales. La route bitumée comprend : − la RN2 qui traverse les arrondissements de Sè et de Zoungbonou sur environ 20 km dans le sens Nord-Sud ; − l’axe Comè-Bopa qui traverse l’arrondissement de Dahè sur environ 3 km dans le sens Sud-Nord Est et ; − l’axe Zoungbonou- Bopa qui traverse les arrondissements de Honhoué, Doutou, Houéyogbé et Zoungbonou sur environ 12 km dans le sens Ouest-Est.

Les principales pistes de desserte de la commune reliant les chefs-lieux d’arrondissements entre eux ou avec les autres localités ont une praticabilité moyenne et parfois médiocre. L’état de ces pistes nécessite des interventions périodiques pour être carrossables en toute saison. La distance à aménager dans la Commune est estimée à 377, 2 km.

Le tableau N°27 suivant, présente la situation des pistes dans la commune de Houéyogbé:

Tableau 27 : Situation des pistes dans la commune

Longueur Arrondissement Arrondissemen Village Etat des Nom de la piste en km d’origine t de destination d’origine pistes

Doutou_Maïboui 12 Doutou Doutou Doutou Dégradé

Doutou_Tokpa_Houidjamè 17 Doutou Doutou Doutou Dégradé

Gbagbonou_Hlassigounmè 4 Doutou Doutou Gbagbonou Dégradé

Adromè_Gboho 6 Doutou Doutou Adromè Dégradé

Adromè_Dodji 6 Doutou Doutou Adromè Dégradé

Todo_Houinvi_Atchago 2,5 Doutou Doutou Todo Dégradé

Akplégonou_EPP_Gogouho 1,5 Doutou Doutou Akplégonou Dégradé undji

Hlassigoumè_Yahlouin_ 4 Doutou Doutou Hlassigoumè Dégradé EPP

Doutou_Gavè 2 Doutou Doutou Doutou Dégradé

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Longueur Arrondissement Arrondissemen Village Etat des Nom de la piste en km d’origine t de destination d’origine pistes

Doutou_Adjamè 2,5 Doutou Doutou Doutou Dégradé

Kodjiho_Ganganhouin 5,5 Doutou Doutou Kodjiho Dégradé

Gandjagbedji_Gbessounme 0,5 Doutou Doutou Gandjagbedji Dégradé

Ahouloumè_Didongbogo 3 Doutou Doutou Ahouloamè Dégradé

Didongbogo_Dodji 1 Doutou Doutou Didongbogo Dégradé

Gbagbonou_EPP_Agongoh 1 Doutou Doutou Gbagbonou Dégradé

Doutou 68,5

Houéyogbe_Gadjagbédji 1,5 Houéyogbé Houéyogbé Houéyogbé Dégradé

Houéyogbé_Ekindji 3 Houéyogbé Houéyogbé Houéyogbé Dégradé

Zindjihoue_Adromè 1,5 Houéyogbé Houéyogbé Zindjihoué Dégradé

Houéyogbé_Adjamè 0,5 Houéyogbé Houéyogbé Houéyogbé Dégradé carrefour

Houéyogbé_Tohon 2 Houéyogbé Houéyogbé Houéyogbé Dégradé

Gadjagbédji_Hounvi 3 Houéyogbé Houéyogbé Gadjagbédji Dégradé

Tohon_Sèbo 7 Houéyogbé Sè Tohon Dégradé

Tohon_Agongoh 1,5 Houéyogbé Houéyogbé Tohon Dégradé

Houéyogbé_Covè 2,5 Houéyogbé Houéyogbé Houéyogbé Dégradé Raïmihoué

Zindjihoué_Gbagbonou 3 Houéyogbé Doutou Zindjihoue Dégradé

Houéyogbé 25,5

Danhoué_Djagni_Kpohoué 3 Dahè Dahè Danhoué Dégradé

Djibio_Danhoué 1 Dahè Dahè Djibio Dégradé

Danhoué_Gboho 6 Dahè Doutou Danhoué Dégradé

Houankpa_Tchofimèhoué 1 Dahè Dahè Houankpa Dégradé

Djrouhoue_Tohouin 3 Dahè Dahè Djrouhoué Dégradé

Dahè – Sè 14 Dahè Sè Dahè Dégradé

Dahè-Djètoè 4, 00 Dahè Dahè Dahè Dégradé

Djibio_Honhoué 2 Dahè Honhoué Djibio Dégradé

Djibio_Akodéha 10 Dahè Akodéha Djibio Dégradé

Djibio_Djrouhoué 10 Dahè Dahè Djibio Dégradé

Djibio_Djètoé 4 Dahè Dahè Djibio Dégradé

Djibio_Dotou 6 Dahè Doutou Djibio Dégradé

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Longueur Arrondissement Arrondissemen Village Etat des Nom de la piste en km d’origine t de destination d’origine pistes

Djibio_Dahè 6 Dahè Dahè Djibio Dégradé

Dahè Kpodji_Dahè Akloh 1,5 Dahè Dahè Dahè- Kpodji Dégradé

Dahè_Sèhomi 3 Dahè Possotomè Dahè Dégradé

Djibio_Gnamako 2,5 Dahè Dahè Djibio Dégradé

Houankpa_Toli 3 Dahè Dahè Houankpa Dégradé

Gnamako_Linnou 1,5 Dahè Dahè Gnamako Dégradé

Gnamako_Aguêhon 2,5 Dahè Dahè Gnamako Dégradé

Toli-Tohoun 5 Dahè Dahè Dégradé

Toli-Danclo 1,5 Dahè Sè Dégradé

Aguèhon-Danclo 3 Dahè Dahè Dégradé

Toli- Dahoué 3 Dahè Dahè

Dahè 92,5

Dadahoué_Togbonon 2 Zoungbonou Zoungbonou Dadahoué Dégradé

Dadahoué_Kpinnou 7 Zoungbonou Dadahoué Dégradé

Davè_Houéyogbé 3 Zoungbonou Houéyogbé Davè Dégradé

Davè_Atchago_Kédji 4 Zoungbonou Zoungbonou Davè Dégradé

Hoingah_Tègounon 1,5 Zoungbonou Zoungbonou Hoingah Dégradé

Hècondji_Voie inter Etat 1,5 Zoungbonou Zoungbonou Hècondji Dégradé

Zoungbonou_Tohonou 7 Zoungbonou Zoungbonou Zoungbonou Dégradé

Houangbo_Houingah_Houé 1 Zoungbonou Zoungbonou Houangbo Dégradé gbè

Tohonou_Tokpa 20 Zoungbonou Doutou Tohonou Dégradé

Manonkpon_Hindé 2 Zoungbonou Sè Manonkpon Dégradé

Zoungbonou 49

Sè_Centre de métiers 2 Sè Sè Gbadagli Dégradé

Sè_Adromè 7 Sè Doutou Sè Dégradé

Sè_Dahè 12 Sè Dahè Hounvi Dégradé

Sè_Akodéha 15 Sè Comè Sè Dégradé

Sè_Saloukou 5 Sè Sè Sè Dégradé

Sè_Sohounmè 6 Sè Sè Sè Dégradé

Sè_Tohouin 4 Sè Dahè Sè Dégradé

Sè_Vodjonou 3 Sè Sè Sè Dégradé

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Longueur Arrondissement Arrondissemen Village Etat des Nom de la piste en km d’origine t de destination d’origine pistes

Sè_Adrien Dégbey 2 Sè Sè Sè Dégradé

Drè_Danclo 6 Sè Sè Drè Dégradé

Drè_Gbodjomè 4 Sè Sè Drè Dégradé

Allogoh_Gagahoué 2 Sè Sè Allogo Dégradé

Sè_Dota 7 Sè Sè Sè Dégradé

Sè_Konouhoué 7 Sè Sè Dégradé

Sè 82

Honhoué_Akodéha 12 Honhoué Akodéha Honhoué Dégradé

Honhoué_Houanvigoh 1,5 Honhoué Houanvigoh Honhoué Dégradé

EPP_Dévèdji_Sèhouidji 1 Honhoué Honhoué EPP Dévèdji Dégradé

Honhoué_Doutou 8 Honhoué Doutou Honhoué Dégradé

Honhoué_Sèhougbato 10 Honhoué Bopa Honhoué Dégradé

Gavè_Doutou 8 Honhoué Doutou Gavè Dégradé

Gavè_Hansinonhoué 7 Honhoué Dahè Gavè Dégradé

Honhoué_Togbonou 2,5 Honhoué Honhoué Honhoué Dégradé

Honhoué_Yèhouidji 2,5 Honhoué Honhoué Honhoué Dégradé

Honhoué_Mèkponawa 1,7 Honhoué Honhoué Gbadji Dégradé

Honhoué_Djibio 2 Honhoué Dahè Honhoué Dégradé

Honhoué_Bopa 8 Honhoué Bopa Honhoué Dégradé

Gavè_Vovioh 2 Honhoué Honhoué Vovioh Dégradé

Honhoué_Possotomè 6 Honhoué Possotomè Honhoué Dégradé

Honhoué 72,2

Source : Mairie Houéyogbé, 2016

Problèmes majeurs  Dégradation avancée des pistes de dessertes  Insuffisance de pistes rurales  Inexistence d’ouvrages de franchissement sur certains axes routiers de la commune  Insuffisance d’entretien des pistes de dessertes existantes  Non-respect du code de la route  Insuffisance d’infrastructures de transport Solutions préconisées  Procéder à l’entretien courant des pistes de désertes rurales  Identifier et réaliser les ouvrages de franchissement sur les axes routiers qui en manquent 51 | Page

 Réhabiliter ceux qui sont défectueux  Réaliser des ouvertures de pistes rurales  Eduquer et mettre des panneaux de signalisation sur les grandes voies  Aménager le réseau routier communal qui relève de la compétence de la commune.

10) Energie Les principales sources d’énergie dans la commune de Houéyogbé (pour l’éclairage) sont le pétrole (81,3%) et l’électricité de la SBEE (16,1%).

Problèmes majeurs  Insuffisance de couverture électrique de la SBEE dans les agglomérations  Coupure répétée/délestage/baisse de tension/surfacturation  Insuffisance d’éclairage public  Vandalisme répété constaté sur les installations solaires d’éclairage public Solutions préconisées  Plaider auprès de l’Etat pour l’extension du réseau SBEE  Mettre à disposition des villages des arrondissements des lampadaires solaires pour l’éclairage public  Plaider auprès de l’Etat pour le renforcement du réseau SBEE  Promouvoir les énergies renouvelables  Sécuriser les installations solaires d’éclairage public

11) Communication et numérique Le secteur des GSM est en plein essor dans la commune de Houéyogbé. Il a conquis rapidement le terrain où des milliers d’abonnés s’en servent pour leurs moyens de communication. Les réseaux mobiles MOOV et MTN sont les plus utilisés par les populations de toutes les localités de la Commune. Selon le RGPH4, 68,9% des ménages ont accès à au moins une ligne GSM. Par ailleurs, en matière de télécommunication, un bureau des PTT est installé à Sè et Houéyogbé. Ces centrales sont des appendices de celle de Lokossa. Chacune d’elle peut servir 100 abonnés et plus. Les services offerts aux usagers sont : affranchissement de lettre, émission de mandats, téléphone, etc. La centrale de Houéyogbé centre dessert les arrondissements de Zoungbonou, Houéyogbé-centre et Doutou et celle de Sè couvre l’arrondissement de Sè et d’autres localités. Il s’en suit qu’au niveau de la Commune, le nombre d’usagers de ce moyen de communication est très faible.

Problèmes majeurs  Faible couverture des réseaux GSM  Instabilité du réseau GSM  Faible disponibilité du WIFI  Insuffisance des médias 52 | Page

 Faible couverture médiatique et radiophonique  Inexistence de centre de cyber café ou de recherche en ligne Solutions préconisées  Plaider auprès des GSM pour le renforcement des réseaux cellulaires  Susciter la création des centres de formation informatique dans la commune  Promouvoir l’installation des médias  Plaider pour l’installation des antennes  Promouvoir la création de centre de cyber café ou de recherche en ligne dans tous les arrondissements Le tableau N°29 ci-après présente la synthèse des forces, faiblesses, opportunités et menaces du diagnostic social et communautaire de la commune de Houéyogbé

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Tableau 28 : Synthèse du FFOM du diagnostic social et communautaire

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Existence de CSA  Ignorance des consultations  Disponibilité des  Prolifération des cabinets privés  Existence de prénatales par les femmes PTF et de l’Etat dans non autorisés Dispensaire Isolé  Insuffisance d’informations le secteur de la santé  Insuffisance du personnel soignant  Existence de Maternité sur le suivi prénatal  Existence de qualifié Isolée  Insuffisance de moyens cabinets privés  Insuffisance d’infrastructures et  Existence financiers des populations pour autorisés équipements sanitaires (maternité, d’équipements de faire face aux charges sanitaires  Disponibilité de salles d’hospitalisation, lits, latrines matériels et  Vétusté des équipements de personnels soignants salles de garde, laboratoire, banque d’infrastructures sanitaires travail  Gratuité de la de sang, chirurgie, échographie,  Existence de personnel  Inexistence d’infrastructures césarienne pharmacie) Santé soignants (sage-femme, sanitaire, d’hygiène,  Organisation des  Mauvais accueil du personnel de médecin, major, infirmier d’assainissement, d’électricité et campagnes de santé etc.) d’eau potable vaccination des  Existence de maladie épidémiques  Automédication enfants (le choléra, le paludisme, intoxication  Insuffisance d’information alimentaire) sur la santé de la mère et de  Aléas climatiques (Inondations, l’enfant vents violents, sècheresse …)  Faible fréquentation des  Coûts élevé des produits pharmaceutiques et de soins centres de santé

 Assistance aux  Méconnaissance de l’utilité  Disponibilité de  Pauvreté personnes de troisièmes de l’acte de naissance l’Etat et des PTF dans  Crime âges  Démission de certains maris le secteur social  Existence du service à assurer leurs responsabilités  Disponibilité du Affaire sociale d’enregistrement d’état  Mauvaise gestion des CPS civil documents administratifs relatifs  Existence de aux actes de naissance RAVIP  Insuffisance de centre de  Existence de code prise en charge des personnes en des enfants, des 54 | Page

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

situation d’handicap, personnes femmes et des du troisième âge et personnes handicapés vulnérables  Existence des lois  Pauvreté et insuffisance de sur la protection planification des naissances sociale  Lenteur dans le processus  Existence du code d’établissement des actes de de la famille naissance des adultes  Règlement des conflits  Réticence de la plupart des  Disponibilité des à l’amiable dans les femmes à dénoncer leur mari partenaires familles, par les autorités  Non-participation des  Disponibilité de locales et religieuses femmes aux réunions l’Association des  Existence des  Faible représentation des Femmes Juristes du Genre groupements de femme femmes dans les organes Bénin dans les villages politiques  Existence des activités génératrice de revenus permettant aux femmes de faire face aux besoins des enfants dans le ménage  Respect du code des  Phénomène de déportation  Existence du code et personnes et des biens des enfants droits de l’enfant  Connaissance de droits  Existence de la Droits des enfants et devoirs des enfants Gendarmerie, la et protection civile police et le CPS  Disponibilité des PTF dans le secteur du droit des enfants et la protection civile Culture, Sport et  Existence  Insuffisance de matériels  Disponibilité de Loisir d’infrastructures de sports ludiques et d’équipements l’Etat et des PTF dans et de loisirs fonctionnelles sportifs le secteur de la 55 | Page

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Existence de terrain de  Inexistence de centre culture du sport et sport des CEG et cours d’encadrement et de valorisation loisir primaires des valeurs culturelles  Existence des équipes  Abandon des réalités masculines de football ancestrales  Existence de centre de  Inexistence de documents jeunes et de loisirs qui retracent les valeurs de  Existence de domaine chaque collectivité publique  Insuffisance de compétence  Existence de forêts  Insuffisance d’infrastructures sacrées de sports et de loisirs  Insuffisance d’appui financier dans le domaine de la culture  Insuffisance d’encadrement des équipes de football et d’entretien des terrains  Déperdition culturelles et délinquance juvénile  Existence de pompe,  Insuffisance de puits et  Existence de  Forte sécheresse (Tarissement des d’AEV, de puits, de forage ou pompe dans certains SONEB puits, pénurie d’eau potable) château d’eau, de forages hameaux  Disponibilité de  Cherté de l’eau de la SONEB traditionnels et de forage  Disfonctionnement de PTF dans le secteur  Faible couverture du réseau SONEB et des BF certains forages et bonnes de l’eau Eau potable  Existence du PC-Eau fontaines  Vétusté des matériels et équipements de certaine AEV  Pannes répétées des ouvrages d’eau portable  Mauvaise gestion des points d’eau

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Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Insuffisance de château d’eau  Faible suivi des ouvrages d’eau potable  Existence des latrines dans  Insuffisance des latrines  Disponibilité des  Inondation (Effondrement des les écoles communautaires et de la voirie partenaires dans le latrines, pollution de  Existence d’ouvrages  Mauvais entretien des secteur de l’hygiène l’environnement, difficulté dans le d’assainissement latrines publiques et de balayage régulier, puanteur, maladies (caniveaux)  Non-respect des règles l’assainissement hydriques, stagnation des eaux de Hygiène et  Existence de latrines minimum d’hygiène et  Disponibilité du pluie souillées) Assainissement publiques d’assainissement Ministère du cadre de  Insuffisance de vie communication sur l’hygiène et l’assainissement  Insuffisance d’ouvrages d’assainissement  Collecte et ramassage de  Insuffisance de la voirie pour  Disponibilité de PTF  Inondation (Prolifération des Gestion des déchets et ordures la collecte des ordures  Disponibilité du maladies infantiles, pollution de ordures ménagères  Gestion traditionnelle des  Mauvaise gestion des Ministère du cadre de l’environnement, dégagement des et des déchets ordures ordures ménagères et des vie odeurs) solides  Existence de structure déchets solides de collecte des ordures  Insuffisance de structures de ménagères collecte des ordures  Existence des pistes de  Etat dégradé des pistes et routes  Existence de voies  Inondation (Perturbation de la desserte rurales dans toutes la commune bitumées traversant la mobilité des personnes et du  Réalisation et  Destruction des moyens de commune transport des biens, impraticabilité Route, Piste et aménagement de certaines transport due à la dégradation  Disponibilité des des voies, baisse de rendement des Transport pistes rurales des voies partenaires dans le transports, écroulement de certains  Aménagement périodique  Inexistence d’ouvrages de secteur routier et le ponceaux, enclavement de certains des pistes franchissement sur certaines transport villages)  Existence de parc voies  Disponibilité du

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Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

Automobile  Mauvaise entretien des voies et Ministère des  Existence des taxis Motos des pistes infrastructures et de (ZEM)  Non-respect du code de la route transports  Faible ouverture des voies de desserte  Insuffisance de moyen de transport  Enclavement de certaines localités  Existence de panneau  Insuffisance de panneaux  Disponibilité des  Coupure répété du réseau de la SBEE solaire solaires énergies  Baisse de tension du courant de la  Existence d’éclairage  Faible extension du réseau renouvelables SBEE public électrique de la SBEE (Solaire surtout)  Tornades/Inondation (destruction des Energie  Insuffisance d’éclairage public  Disponibilité du installations de la SBEE)  Inexistence de l’énergie Ministère de l’énergie électrique dans certains villages  Existence du réseau de la commune de la SBEE  Insuffisance de lampadaires solaires  Accès à la radio et à la  Faible couverture médiatique et  Disponibilité des  Faible couverture des réseaux GSM télévision national radiophonique réseaux GSM et de l’Internet  Accès aux réseaux GSM  Insuffisance de moyens  Renforcement des  Coût élevé de la communication Communication et  Existence de centre de financiers pour s’abonner aux réseaux GSM numérique formation sur l’outil autres chaînes de télévision  Disponibilité du informatique  Insuffisance de cyber café pour Ministère de la les recherches des élèves et communication enseignants Source : DDPD/MC, et Mairie Houéyogbé 2017

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2.2.2. Diagnostic de l’économie locale Afin de fournir des informations fiables sur la situation économique et financière de la commune de Houéyogbé, ce diagnostic renseigne sur le secteur financier (finances locales et micro finances), le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche), le secteur secondaire (industrie) et le secteur tertiaire (commerce, artisanat et tourisme).

12) Situation de l’agriculture Le Gouvernement dans sa politique d’opérationnalisation du décret constatant l’approbation de création des Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA), a créé sept (7) Pôles de Développement Agricole (PDA). La Commune de Houéyogbé fait partir du septième qui regroupe les départements del’Ouémé, de l’Atlantique et du Mono où les filières prioritaires à promouvoir sont« l’aquaculture, l’ananas, le riz, le maraîchage, le maïs, le manioc, le palmier à huile et le petit élevage ». L'agriculture offre d’importantes opportunités tant au niveau de la production, de la transformation que de l'exportation. Plusieurs secteurs restent sur une pente ascendante (manioc, maïs, riz) ; cependant d'autres sont encore peu exploitées et valorisées comme le palmier à huile, les fruits et légumes. Les seuls besoins du Nigeria en produits agricoles, suffiraient pour absorber toutes les productions béninoises si chacune des Communes du Bénin dont celle de Houéyogbé en produisait davantage. De tout ce qui précède, la Commune de Houéyogbé a beaucoup de chance pour amorcer son développement socio-économique en s’appuyant sur son potentiel économique dont les composantes sont favorables à certaines cultures (manioc, maïs, riz, palmier à huile et légumes, etc.). Sa population essentiellement rurale, est composée de 82,4 % de ménages agricoles en 2013 (RGPH4, 2013). La diversité des activités économiques dont regorge la commune est un grand atout pour son essor vers la prospérité. Pour y parvenir, il faut insuffler un dynamisme nouveau aux secteurs de l’artisanat (menuiserie, poterie, textile, habillement, cuir etc.) et à l’exploitation des ressources minières (graviers et sables). Ces secteurs sont de réels moteurs de développement local. Les échanges commerciaux avec les Communes environnantes et les grandes villes du pays sont perceptibles à cause de sa situation géographique. Le tableau IX montre que le nombre de ménages dans la Commune de Houéyogbé est passé de 15.165 en 2002 à 20.379 en 2013. La taille moyenne par ménage a connu également une légère augmentation en 2013 (5,0) comparativement à 2002 (4,9). La population agricole s’est aussi accrue en 2013 pour de 11.573 en 2002 à 16.144 en 2013. Au niveau communal, la taille moyenne des ménages agricoles est restée constante (5,3) mais avec des disparités par arrondissement. Ainsi, elle a régressé à Dahè (5,8 en 2002 et 5,7 en 2013), à Doutou (5,6 en 2002 et 5,2 en 2013). Par contre, elle est demeurée constante à Zoungbonou (4,8). Cependant, elle s’est accrue à Honhoué (5,0 en 2002 et 5,4 en 2013), à Houéyogbé (4,8 en 2002 et 5,1 en 2013) et à Sè (4,8 en 2002 et 4,9 en 2013).

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Tableau 29: Ménages et populations agricoles de la Commune de Houéyogbé

Population totale Population agricole Population totale Population agricole

Arrondissements % Nombre de Taille Pop_agri Nombre de Taille Nombre de Taille Pop_agri % Population Nombre de Taille Pop_2002 Population Pop_2013 ménages Mén. 2002 ménages Ménage ménages Ménage 2013 agricole ménages Ménage agricole Dahè 14 622 2 604 5,6 13 642 93,3 2 349 5,8 19536 3831 5,1 18 382 94,1 3 225 5,7

Doutou 22 099 4 148 5,3 18 270 82,7 3 234 5,6 32597 7086 4,6 27 078 83,1 5 207 5,2

Honhoué 4 648 947 4,9 4 208 90,5 836 5,0 7682 1477 5,2 6 984 90,9 1 293 5,4

Zoungbonou 6 853 1 530 4,5 4 967 72,5 1 035 4,8 8804 1873 4,7 6 563 74,5 1 367 4,8

Houéyogbé 6 640 1 448 4,6 5 129 77,2 1 068 4,8 6647 1385 4,8 5 318 80,0 1 043 5,1

Sè 19 630 4 488 4,4 14 647 74,6 3 051 4,8 26627 5547 4,8 19 639 73,8 4 008 4,9

Total 74 492 15 165 4,9 60 863 81,7 11 573 5,3 101893 20379 5,0 83 964 82,4 16 144 5,3

Source : RGPH 3 et 4

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Au niveau des actifs agricoles, l’arrondissement de Doutou vient en tête avec 27.078, suivi de ceux de Sè (19.639) et de Dahè (18.382). Les arrondissements de Honhoué (6.984), Zoungbonou (6.563) et Houéyogbé (5.318) occupent les dernières places. L’effectif des ménages agricoles s’est accru dans tous les arrondissements sauf celui de Houéyogbé où le nombre évalué à 1.068 en 2002 est passé 1.043 en 2013. Ceci traduit le fait qu’en 2013, certains ménages ont connu de fréquents décès, divorces, etc. qui ont influencé négativement le développement des activités génératrices de revenus. Le tableau X présente l’évolution de la production végétale en tonne de 2008 à 2015 dans la Commune. En 2014, les résultats de la production végétale sont : i) le manioc (620.417 T), ii) le maïs (34.781 T), iii) la tomate (5.180 T), iv) la patate douce (4.123 T), v) la canne à sucre (1.938 T), vi) l’ananas (1.688 T), vii) le riz (1.446 T) et vii) l’arachide (1.237 T). Ces produits constituent l’essentiel du panier de la ménagère dans le milieu. Ils peuvent être transformés en sous-produits (cossettes demanioc, Gnigni,Gari, farine de manioc, ‘’ Goman’’(amidon), ‘’Agbélimawè’’, ‘’Kutélibo’’, ‘ ’ Goman Kluiklui’’ (snake), ‘’Kutédida’’(maniocbouillie), ‘’Kponnonvi’’ (biscuitdegoma), ‘’Kutémimè’’ (maniocgrillé), ‘’Tapioca’’(amidon granulé), ‘’Kutésisso’’(maniocfrit), ‘’Abloyoki’’, ‘’Ayan’’ (puréedemanioc), ‘’Kutéfounfouin’’ (maniocpilé), ‘’Kutété’’(snack), ‘’AgbéliKlaklo’’ du gari, du ‘’agbéli’’, du ‘’atiékè’’, etc. pour accroître les revenus des usagers (CeSAD-Afrique, 2014).

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Tableau 30 : Evolution de la production végétale en tonne de 2008 à 2015 dans la Commune de Houéyogbé

Années Maïs Riz Manioc Patate douce Niébé Arachide Tomate Piment Gombo Feuilles légumes Ananas Canne à sucre Palmier à huile

SUP (Ha) 3428 61 4176 137 76 326 114 77 20 17 115463 15 12 2008-2009 REND (Kg/Ha) 1013 3623 19249 6248 592 706 7842 623 2700 3059 6 18404 4148 PROD (T) 3472 221 80382 856 45 230 894 48 54 52 241 277 54 SUP (Ha) 3342 52 4193 71 57 274 71 54 17 6 3 15 12 2009-2010 REND (Kg/Ha) 1076 2481 25954 10944 877 1051 8761 611 2471 6333 95000 18404 4148 PROD (T) 3595 129 108825 777 50 288 622 33 42 38 285 277 54 SUP (Ha) 10356 55 4371 78 103 215 87 40 31 8 4 22 10 2010-2011 REND (Kg/Ha) 572 3473 18519 6103 612 735 6701 500 2581 3875 54500 19364 800 PROD (T) 5924 191 80945 476 63 158 583 20 80 31 218 426 8 SUP (Ha) 2350 71 3428 50 53 193 71 58 18 6 2 15 12 2011-2012 REND (Kg/Ha) 1265 3535 30556 11920 906 1031 9197 845 2611 9333 162000 18404 4148 PROD (T) 2973 251 104746 596 48 199 653 49 47 56 324 277 54 SUP (Ha) 6512 73 6676 89 130 153 131 75 42 45 9 10 14 2012-2013 REND (Kg/Ha) 1020 3758 14464 5967 788 812 7010 1760 3805 2974 15816 15500 5643 PROD (T) 6643 274 96568 530 102 124 920 131 160 135 138 155 79 SUP (Ha) 6502 84 5745 114 154 169 142 104 52 55 13 12 12 2013-2014 REND (Kg/Ha) 920 2608 13827 5110 696 704 4609 514 3478 1787 18208 20347 6000 PROD (T) 5982 218 79439 580 107 119 653 54 182 99 241 249 74 SUP (Ha) 5792 51 5505 56 128 163 132 92 46 52 115463 15 12 2014-2015 REND (Kg/Ha) 1069 3171 12627 5500 831 730 6500 735 3554 3500 6 18404 4148 PROD (T) 6192 162 69512 308 106 119 855 67 164 182 241 277 54 Total 79997 24541 789707 56508 6523 8499 56547 6490 22154 31644 578180 130869 29496 Source :Direction de la Statistique Agricole, MAEP, 201

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 Aménagements hydro-agricoles

La commune de Houéyogbé dispose des sites agricoles aménagés comme l’indique le tableau N°31 suivant : Tableau 31 : Sites agricoles aménagés dans la Commune

Nom du Superficie Types de Arrondissement Villages Superficies bas-fond exploitée valorisation Sohotohoué 5 ha 1,6ha Pêche, Maïs, Manioc, Niébé, Sè Tomate, Piment, Marante, Gombo, Crincrin Gbédji Gbédji 5 ha 4 ha Maïs, riz, manioc, tomate, canne à sucre, patate douce et piment, pêche Drè Drè 4ha 4ha maïs et manioc Sohotohoué1 Sohotohoué1 5ha 5 ha Maïs, riz, manioc, tomate, canne à sucre, patate douce et piment, pêche Logohoué Wozo 6 ha 6 ha Activités de maraîchage Houéyogbé Houéyogbé1 Houéyogbé1 3ha 3ha maïs et manioc Houéyogbé2 Houéyogbé2 4ha 4ha Maïs, riz, manioc, tomate, canne à sucre, patate douce et piment, pêche Doutou Tokpa Tokpa 8 ha 8 ha maïs et le manioc Houingah Houingah 15 ha 12 ha Maïs, riz, manioc, tomate, canne à sucre, patate douce Zoungbonou et piment, pêche Davè Davè 6 ha 6 ha Maïs, riz et manioc Zoungbonou1 Zoungbonou1 6 ha 6 ha Maïs, riz, manioc, tomate, canne à sucre, patate douce et piment, pêche Zoungbonou1 Zoungbonou1 10 ha 10 ha Maïs légume et manioc Salahoué Salahoué 6 ha 6 ha Maïs, riz, manioc, tomate, canne à sucre, patate douce et piment, pêche Source :Mairie Houéyogbé, 2016

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Les principaux problèmes au niveau de ce secteur sont entre autres :  Utilisation des outils et techniques de production archaïque  Faible disponibilité d’intrants agricoles  Phénomène de transhumance  Appauvrissement des terres cultivables  Insuffisance de terre cultivable  Faible mécanisation de l’agriculture  Faible valorisation de filière agricole à forte valeur ajoutée  Non maîtrise des aléas climatiques  Insuffisance de formation des producteurs  Envahissement de certaines productions par les mauvaises herbes  Infertilité des terres cultivables  Faible rendement agricole  Insuffisance de magasin de stockage et d’aires de séchage  Méconnaissance des techniques de stockage

Les approches de solutions préconisées se présentent comme suit :  Promouvoir les techniques modernes de production  Renforcer la mécanisation agricole  Rendre disponible les intrants agricoles spécifiques  Renforcer les capacités des producteurs à utiliser les intrants agricoles spécifiques  Faciliter l’accès aux intrants agricoles  Valoriser les filières agricoles  Identifier les couloirs de transhumance et sensibiliser les acteurs concernés  Promouvoir les systèmes améliorés de fertilité des sols  Promouvoir l’utilisation des herbicides pour le bon rendement  Construire des aires de séchage et des magasins de stockage  Former les producteurs sur les techniques de stockage

13) Situation de l’élevage Dans la Commune de Houéyogbé, l’élevage est de type traditionnel. Les animaux en divagation sont conduits dans les pâturages naturels sans y apporter les soins appropriés. L’élevage de type moderne est pratiqué à faible échelle et ne concerne que quelques ovins et bovins. Malgré le potentiel en ressources naturelles notamment en fourrages, l’élevage du gros bétail ne s’améliore toujours pas à cause des habitudes sociales et du manque de soins adéquats. A défaut d’un recensement récent du cheptel, les statistiques sur l’élevage dans la Commune manquent de précision. Il est retenu cependant que l’élevage se pratique comme une activité complémentaire avec une absence d’unité agricole essentiellement consacrée à l’élevage. Malgré cette faiblesse notée au niveau de l’élevage, les cheptels (gros, petits ruminants, volailles) occupent une bonne place dans la production communale avec des revenus subséquents. Ainsi, la Commune de Houéyogbé est le deuxième producteur d’ovins après la Commune de Bopa qui réalise près de 54 % de la production départementale. Elle occupe la 64 | Page troisième place en production de caprins et partage le troisième rang avec la Commune de Grand-Popo dans la production de volailles. La figure 4 présente la structure du cheptel dans la Commune.

Graphique 4: Structure du cheptel

Source : MAEP, 2014 Du point de vue de la structure du cheptel, comme l’indique la figure 5 ci-dessus, les caprins représentent plus de la moitié de la production animale de la commune soit 54 %. Les volailles viennent en deuxième position avec 30 %. Le cheptel ovin fait 14 % tandis que le cheptel bovin occupe 1 % du bétail. L’élevage des porcins n’a repris qu’en 2003 suite à l’apparition des foyers de la peste porcine africaine en 2002. Il se réserve la part congrue de 1 % du cheptel de la commune. Les autres cheptels représentent 2 %. En dehors de la fourniture de viande et des œufs pour la consommation locale, l’élevage procure peu de revenus à ceux qui s’y adonnent. La commercialisation desdits produits se fait soit à faible échelle dans les maisons ou soit dans les marchés. Selon les enquêtés, les contraintes au développement de l’élevage sont : - les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont souvent dus à l’élevage en divagation et à la production agricole autour des habitations ; - la faible couverture sanitaire des animaux par manque de ressources financières, de soins appropriés et d’insuffisance numérique d’agents vétérinaires ; - les difficultés d’accès aux marchés d’écoulement des produits d’élevage sont dues entre autres, à l’état souvent dégradé des voies et l’absence de marché de proximité. L’élevage est extensif et la différenciation des rôles et responsabilités par genre n’est pas toujours perceptible. Il est noté cependant la prépondérance du genre féminin dans l’aviculture traditionnelle et dans l’élevage de caprins et celle des hommes dans l’élevage des ovins et des bovins. Les deux genres sont présents dans les élevages non conventionnels qui sont généralement conduits en claustration. Il est noté au niveau de ce secteur comme principaux problèmes à relever : 65 | Page

 Manque de formation sur les techniques d’élevage  Divagation des animaux  Inexistence de centre vétérinaire  Inexistence d’aires de pâturage  Accès difficile aux produits et soins vétérinaires  Malnutrition et divagation des bêtes

Approches de solutions  Renforcer la capacité des éleveurs et créer des centres de formation pour les éleveurs  Promouvoir la vaccination et le traitement des animaux  Susciter l’installation des promoteurs privés en médecine vétérinaire et mettre des produits sanitaires certifiés à la disposition des éleveurs  Assurer la bonne croissance des animaux  Sensibiliser la population à réaliser les enclos à leurs animaux  Appliquer la réglementation en vigueur pour la divagation des animaux

14) Situation de la pêche Dans la commune de Houéyogbé,la pêche est très peu développée. Les lacs Toho, Wozo, Dati, Klouto, Dofé, Dovio et les rivières sont peu pourvus en produits halieutiques. Ce qui ne permet pas de couvrir les besoins en protéines halieutiques de la population et le déficit est en partie comblé par les produits importés bien que certains pêcheurs tendent développer l’aquaculture dans leurs villages. Il s’agit des villages de : i) Tokpa dans l’arrondissement de Doutou, ii) Zounmè, Badagli, Drè et Sohoumè dans l’arrondissement de Sè et, iii) Tohonou dans l’arrondissement de Zoungbonou où l’on note 6 étangs piscicoles de 0,25 ha chacun. Ces dernières années, on note un accroissement de la production aquacole qui passe de 12,23 tonnes de 2012-2013 à 92,76 tonnes de 2014-2015. Les produits pêchés (tilapia, silure noir, hétérotis, gymnarchus, etc.) sont vendus frais ou transformés pour être consommés localement ou non. En 2013, cette production est estimée à 510.09 T (CeSAD-Afrique, 2014). Cette activité procure de revenus aux pêcheurs et aux mareyeuses des arrondissements de Sè et de Zoungbonou.

Les problèmes qui entravent le développement de la production halieutique sont :

 l’utilisation d’engins (filets à mailles fines, etc.) et méthodes prohibés ;  les effets néfastes des changements climatiques ;  l’ensablement des lits par suite d’érosion des bassins versants.  l’assèchement périodique des plans d’eau rendant saisonnière, l’activité de pêche et limitant ainsi le repeuplement des eaux par des espèces cibles ;  l’envahissement des eaux par des espèces végétales dont la jacinthe d’eau : la prolifération desdites espèces constitue une menace pour la productivité halieutique des eaux envahies (Hounsounou et al. 2010);  l’utilisation de substances ou d’appâts toxiques et autres éléments comme méthode ou technique de pêche par certains pêcheurs  la pollution des eaux par le déversement des eaux usées (eaux de lessive, de cuisine,

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huile de vidange, etc.) ;  l’absence de plan d’aménagement et de gestion durable des lacs et rivières ;  l’insuffisance de revenu pour une production intensive des sites piscicoles ;  le manque d’appui technique et organisationnel aux pêcheurs,  l’absence d’une gestion intercommunale du lac Toho pour une valorisation des ressources disponibles ;  le déboisement des berges du lac ;  le manque de main d’œuvre ;  la méconnaissance des techniques piscicoles  la dégradation des berges due aux actions anthropiques ;  l’assèchement progressif des écosystèmes par suite des actions anthropiques et des effets des changements climatiques ;  l’empoisonnement des plans d’eau par des produits chimiques ;

Les approches de solutions se présentent comme suit :  sensibiliser les pêcheurs à l’utilisation des filets autorisés de pêche ;  renforcer les capacités des pisciculteurs ;  désensabler les cours d’eau ;

15) Situation du commerce et de l’industrie

 Le commerce Dans la commune, lesfemmes sont très dynamiques dans lecommercedes denrées alimentaires(condiments, fruits,légumes,produitsdecueillette...),des produits d’artisanat (nattes, poterie, vannerie, chaussures, .....), la restauration (galettes, beignet, plats cuisinés,desfriandes...)etdesboissons(jusdecitron,gingembre...), les produits manufacturés, les textiles et l’habillement, les articles non alimentaires, les matériaux de construction, les produits d’élevage et de la pêche, etc.. Les entreprises commerciales sont des initiatives individuelles dont 98,4 % fonctionnent presque dans l’informel. Le personnel est souvent réduit au chef d’entreprise dont certains essayent d’être en règle vis-à-vis du fisc. Le deuxième Recensement Général des Entreprises de 2010 (RGE2, INSAE) au Bénin a noté 147 entreprises de type commercial dans la Commune. Les denrées agricoles (maïs, manioc, noix de palme, produits d’élevage, etc.) sont surtout commercialisées sur les marchés les plus animés de la Commune. Il en est de même des produits importés (produits pétroliers, produits manufacturés, matériaux de construction, etc.). La poterie est le label de la Commune. Elle est l’œuvre des femmes de l’arrondissement de Sè. Son commerce va au-delà des frontières du Bénin. L’animation périodique des marchés dans la Commune favorise les échanges locaux et régionaux en suivant le principe de l’offre et de la demande. Les produits agricoles, d’élevage et de l’artisanat constituent l’essentiel des biens offerts par la Commune de Houéyogbé à ces homologues du territoire national. Il s’agit essentiellement du maïs, du haricot, de la patate douce, de la canne à sucre, de la volaille et des petits ruminants où les localités les plus desservies sont Cotonou, Porto-Novo, , etc.

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Tableau 32 : Caractéristique des marchés de Houéyogbé

Arrondissement Nom Rang Périodicité Accessibilité Observations 1ère 5 jrs Accès facile (bord Grand marché Houndo de RNE 2) 8ème 5 jrs Accès facile (bord Petit marché Drè Sè de RNE 2) 6ème Journalier Accès facile Marché de Zobè nuit Doutou 3ème 5 jrs Accès facile Petit marché Doutou ème Gbagbonou 5 5 jrs Moins accessible Petit marché Dahè Danhoué 2ème 5 jrs Moins accessible Petit marché Honhoué Honhoué 4ème 5 jrs Moins accessible Petit marché ème Houéyogbé Houéyogbé 7 Journalière Accès facile Petit marché Source: Résultats d’Enquête,2016  L’industrie Il est observé la pratique de deux types d’industrie dans la commune de Houéyogbé, celle extractive et celle manufacturière.  Industries extractives Dans la Commune, il n’existe pas d’industries opérationnelles. Mais, l’exploitation des carrières de gravier, de sables et autres même à titre artisanal peut être assimilée aux industries extractives. Certains acteurs de cette filière se sont constitués en associations d’exploitants. La main d’œuvre utilisée est essentiellement locale avec un effectif dépassant mille personnes. En dehors de l’agriculture, c’est l’activité la plus pourvoyeuse d’emploi dans la commune avec 16 unités économiques qui en mobilisent plus de 1,5 million chaque année. Parmi ces unités économiques, on peut dénombrer 11 qui ont réalisé plus de 5 millions de chiffre d’affaire. L’exploitation des carrières de gravier et de sables regroupe le plus grand nombre de petites et moyennes entreprises dans la commune, soit 61,1 %, des entreprises officielles du domaine de l’industrie et de l’artisanat. Les arrondissements de Sè et de Zoungbonou sont les berceaux des gisements de carrières de graviers et de sables dans la commune. Par contre, un site de verrerie a été découvert dans l’arrondissement de Houéyogbé. Le potentiel n’est pas encore estimé et sa valorisation ou son exploitation à but économique n’est pas encore à l’ordre du jour. La population locale s’en sert pour la construction de leurs maisons en banco. Les autres activités extractives concernent l’exploitation de latérite pour la construction des maisons et le rechargement des routes et celle de l’argile de poterie. L’exploitation de latérite est occasionnelle et ne donne pas lieu à une industrie structurée avec des emplois permanents. Quant à l’argile de poterie, son exploitation est une activité très spécialisée et porte sur des gisements très localisés.

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L’exploitation des carrières se fait de façon artisanale. Elle s’accompagne de la dégradation de l’environnement. Le rôle de la Mairie se limite à la perception de taxe sur le transport de gravier et de sable. Les actions pilotes entreprises par le Service des Mines en vue de la restauration des sites détruits sont mises en veilleuse. Il urge d’envisager dans un proche avenir, une stratégie de gestion de ces ressources qui concilie la rentabilité de l’activité avec le développement durable. De plus, il est souhaitable que le potentiel de la verrerie de l’arrondissement de Houéyogbé soit évalué en vue d’identifier les modalités de sa valorisation dans l’intérêt des populations et de la municipalité.  Industries manufacturières Au total 162 unités économiques occupant plus de 300 personnes dans la commune ont été identifiées. Il est distingué : − la fabrication de produits alimentaires, boissons et tabacs : 35 unités dont une (01) boulangerie (four à pain sans machine) et dix (10) fabrications artisanales de boissons ; − le textile, l’habillement et le cuir : 75 unités dont 70 en couture, broderie et décoration sur tissus et 5 en couture modèle (couturier modéliste) ; − l’industrie du bois et la fabrication d'ouvrages en bois : 35 unités de fabrication de meubles (menuiserie bois et ébénisterie) et quelques scieries de bois ; − la fabrication de meubles métalliques : 15 ateliers de soudure ; − les autres industries : deux (02) bijouteries. LegraphiqueN°6 indique les proportions des industries manufacturières de la Commune. Ces industries sont des unités de production artisanales. Les activités liées au textile, à l’habillement et au cuir représentent les 50 % des unités économiques recensées. L’industrie du bois et la fabrication d’ouvrage en bois sont axées sur la fabrication de meubles en bois.

Graphique 6: Répartition sectorielle des industries manufacturières

Source : Mairie de Houéyogbé, 2016

Dans la Commune, 70 unités de couture simple, de broderie et de décoration sur tissus sont opérationnelles contre cinq (5) unités de couturiers modélistes. Les autres industries manufacturières rencontrées concernent la fabrication de produits alimentaires, de boissons locales et du tabac. Elles comptent 35 unités réparties en fabrication artisanale de boissons (25), en boulangerie (09) et en four à pain (sans machine) (01). En dehors de ces unités,

69 | Page quinze (15) unités de soudure sont dénombrées. Elles s’occupent de la fabrication d’ouvrage en métaux, de machines et de meubles métalliques.

Les principaux problèmes (défis à relever) au niveau de ce secteur se présentent comme ci- après :  Manque de marché découlement  Insuffisance des infrastructures marchandes  Inexistence d’éclairage public dans les marchés  Faible assainissement des marchés  Insuffisance de crédits  Manque de moyen financier pour les différentes associations ou groupements  Impraticabilité sa  Dégradation saisonnière des pistes desservant les marchés  Manque d’usines agros alimentaires  Faible animation des marchés  Mévente dans les marchés  Manque d’entreprise de transformation des produits de rentes

Approches de solutions  Renforcer la construction d’infrastructures dans les marchés  Réhabiliter ou réfectionner les infrastructures existantes dans les marchés  Plaider auprès des structures de micro finances pour l’augmentation des crédits aux commerçants  Sensibiliser les vendeuses à s’installer dans les marchés  Créer un mutuel villageois de crédit pour aider les commerçants  Elaborer et mettre en œuvre un plan d’aménagement des infrastructures routières  Eclairer les marchés  Mettre en place des comités de suivi des marchés  Assainir les marchés  Aménager les voies d’accès aux marchés  Susciter la création d’usines agro- alimentaires  Susciter la création d’entreprise de transformation dans la commune

16) Situation des services financiers Problèmes majeurs  Inaccessibilité aux structures de micro finance  Inexistence d’institutions bancaires et de micro-finances  Difficulté de recouvrement des crédits mis en place  Coût élevé des intérêts sur crédits  Délai de remboursement très court Solutions préconisées  Plaider pour l’installation des structures de micro finance à taux d’intérêt moins élevé

70 | Page

 Susciter la création de banque dans la commune  Sensibiliser les bénéficiaires pour une meilleure gestion des crédits  Plaider pour la réduction du taux d’intérêt  Plaider pour allonger le délai de remboursement 17) Situation du tourisme et de l’artisanat Le développement touristique va souvent de pair avec l’hôtellerie. Dans la Commune de Houéyogbé, les infrastructures touristiques ne sont pas bien développées. Les hôtels et autres centres d’accueil des touristes sont peu nombreux : 20 gargotes/auberges dans les six arrondissements et deux hôtels dans l’arrondissement de Sè. Ils sont surtout installés sur la voie reliant la Commune de Comè à celle de Lokossa. Les buvettes sont présentes un peu partout dans la Commune. Les quelques sites touristiques existants sont peu valorisés.

Pour ce qui est de l’artisanat, il faut noter qu’il y a plusieurs types d’artisanat qui sont pratiqués dans la commune. Ainsi, des organisations d’artisans sont opérationnelles au niveau de chaque arrondissement ou à l’échelle communale. Certaines de ces organisations se sont affiliées à la Fédération Nationale des Artisans du Bénin (FENAB). La Commune de Houéyogbé pourrait être la capitale de la poterie au Bénin du fait de la diversité, de la qualité et de la quantité de sa production dans l’arrondissement de Sè. Dans le même sillage, l’arrondissement de Doutou est spécialisé dans la sculpture du bois. Les autres types d’artisanat se retrouvent dans les secteurs des métiers. Il s’agit notamment de la couture, de la menuiserie, de la forge, de la maçonnerie, de la vannerie, de la peinture, de la coiffure, de la photographie, du tissage de natte, de la mécanique, de la soudure, du dépannage radio, etc. Tous ces acteurs contribuent à divers niveaux à l’essor de l’économie locale. Un appui subséquent à ces acteurs locaux de développement serait un atout pour améliorer les conditions de vie de la population. LasynthèsedesactivitésartisanalesdelaCommune estprésentéeparle graphique 7 ci-dessous :

Graphique 5: Analyse synthèse des activités artisanales

Source : Mairie de Houéyogbé (SDAC), 2015 71 | Page

Le graphique 7 montre que parmi les activités artisanales de la Commune, la couture est le métier le plus exercé. Viennent ensuite respectivement la coiffure, la mécanique et la vulcanisation, l’électricité, la photographie etc. Les activités artisanales occupent activement très peu d’acteurs sociaux. Les matières premières servant au fonctionnement de ces unités de production sont acquises à Cotonou, à Lomé, à Houéyogbé et à Lokossa dans une proportion de 65 %, 20 %, 10 % et 5 % respectivement. Le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle Continue et de l’Apprentissage (FODEFCA) et l’ONG Bureau des Projets de Développement et des Œuvres Sociaux (BuPDOS) assurent la formation et le recyclage de certains artisans. Ces derniers contribuent à hauteur de 5 % du coût de la formation. Les thématiques de formation sont la couture, la menuiserie, la soudure, la coiffure et la transformation. Les produits finis ont pour destination les Communes environnantes. La demande en couture est beaucoup plus locale alors que les matières premières de layette et leurs usagers proviennent de Cotonou. Les produits issus de la transformation de manioc (gari, beignet, tapioca, agbéli, atchèkè), du maïs (akassa, pâte), du palmier à huile (huile rouge, ‘’sodabi’’, huile de palmiste), du soja (huile et fromage), du haricot (beignet), du riz (Ablo) sont aussi vendus localement et ailleurs. Les principales contraintes au développement de l’artisanat et de l’agro-alimentaire sont: (i) le manque de renforcement de capacité , (ii) la production de faible qualité poussant ainsi, certains usagers locaux à s’en procurer à Lokossa, Comè et Cotonou, (iii) le manque de moyens financiers pour l’achat de matières premières, iv) la faible qualification de certains artisans. La contribution sur la valeur ajoutée du sous-secteur au développement économique de la Commune est mentionnée dans le tableau N°33.

Tableau 33 : Rentabilité économique et financière des activités artisanales

Recettes Valeur Contribution à Valeur nette des Parts Activités annuelles ajoutée la TVA exportations relatives globales Textiles, 492 024 000 171312000 18,29% 72 327 528 10,10% Installation, 60 630 000 528900000 5,65% 14 854 350 2,07% Menuiserie 376 980 000 210 120 000 22,43% 304 411 350 42,50% Hygiène, soins 123 553 500 82 307 500 8,79% 2 421 649 0,34% Vulcanisation 30 798 000 21 240 000 2,27% 7 545 510 1,05% Métaux et 78 750 000 47250000 5,04% 27 011 250 3,77% Maçonnerie 204 120 000 145 800 000 15,56% 138 801 600 19,38% Fibre végétale 10 512 000 8 760 000 0,94% 2 081 376 0,29% Peinture, cachetiers, 37 430 000 16 055 000 1,71% 21 335 100 2,98% Photographie 68 400 000 51 300 000 5,48% 35 739 000 4,99% Tresseuse de natte 14 112 000 13 440 000 1,43% 1 411 200 0,20% Forge 7 560 000 5 880 000 0,63% 4 815 720 0,67% Soudure 24 720 000 19 200 000 2,05% 15 264 600 2,13% Electronique, 4 950 000 3 437 500 0,37% 148 500 0,02% Autres (fondeur) 175 680 000 87 840 000 9,38% 68 163 840 9,52% Total Artisans 1 710 219 936 832 000 100,00% 716 332 573 100%

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Source: Mairie de Houéyogbé, 2014

Malgré, la contribution des activités artisanales à l’économie locale, les artisans sont confrontés à certains problèmes tels que :  l’insuffisance technique liée à un manque d’appui technique, d’encadrement, de formation appropriée et de recyclage pour s’adapter aux nouvelles technologies et aux demandes de plus en plus exigeantes des consommateurs ;  l’incapacité de la quasi-totalité des artisans à répondre aux appels d’offres des marchés publics même en sous-traitance ;  les difficultés à s’organiser en activités professionnelles collectives ;  les difficultés à trouver des débouchés à leurs produits hors de la Commune par manque d’expérience, de marketing, de sponsoring et d’accompagnement approprié ;  la faiblesse du marché interne de la Commune de Houéyogbé.  l’inexistence d’hôtel  l’insécurité sur les sites touristiques  l’inexistence de centre de formation et de recyclage des artisans  l’inexistence de structure d’accompagnement des artisans  le taux élevé d’abandon en apprentissage  le mariage forcé des apprenties  l’insuffisance d’aménagement des sites touristiques  la menace et destruction des forêts sacrées Solutions préconisées  Susciter l’installation des structures hôtelières  Réhabiliter et valoriser les sites touristiques  Construire la maison des artisans et l’équiper  Promouvoir les structures d’accompagnement des artisans  Sensibiliser et accompagner les apprentis à finaliser leur métier  Sensibiliser les patrons de différentes associations artisanales sur la déontologie du métier  Mettre en place dans les arrondissements des comités pour dénoncer et sanctionner les acteurs du mariage forcé  Aménager les sites touristiques de la commune  Créer un centre de production et de formation professionnelle  Assurer la protection des forêts sacrées

Le tableau N°34 ci-après présente la synthèse des forces, faiblesses, opportunités et menaces du diagnostic de l’économie locale de la commune de Houéyogbé

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Tableau 34 : Synthèse du FFOM du diagnostic de l’économie locale

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Disponibilité de terres  Faible maitrise des cultures  Disponibilité des PTF  Phénomène de la cultivables et bas-fonds adaptées aux sols dans le secteur de transhumance (destruction des  Existence des espèces végétales  Non maîtrise des aléas l’agriculture et de la sécurité cultures par des bœufs)  Existence de fleuve et rivière climatique alimentaire  Inondation (Destruction  Existence des produits vivriers  Faible technique de conservation  Disponibilité du des produits, Jaunissement et de rentes des produits vivriers Ministère de l’agriculture des feuilles des cultures,  Existence d’OP  Faible disponibilité des intrants (SCDA) ralentissement de la  Montages de micro projets en agricoles spécifiques croissance des plantes) faveurs des producteurs agricoles  Faible rendement des  Changement climatique producteurs agricoles induisant la non maîtrise des  Faible valorisation des filières saisons agricoles à fortes valeurs ajoutées  Insuffisance de personnel  Difficulté d’écoulement des qualifié d’encadrement Agriculture produits  Forte sècheresse (pénurie  Insuffisance de financement pour d’eau pour les activités acquisition de matériels agricoles agricoles)  Inexistence de structure de  Prolifération des insectes sécurité alimentaire dévastateurs  Accès difficile aux intrants spécifiques  Pression démographique  Faible mécanisation agricole  Faible encadrement des producteurs  Insuffisance d’unité de transformation des produits agricoles  Elevage des volailles, caprins  Malnutrition des bêtes  Existence de cours d’eau  Inondation (épizooties, Elevage  Disposition de la production  Méconnaissance de technique (fleuve et lac) peste) animale d’élevage  Disponibilité des PTF et  Accès difficile aux soins et 74 | Page

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Existence de fourrages  Divagation des animaux de l’Etat dans le secteur de produits vétérinaires  Disponibilité d’espace pour  Faible encadrement technique la pêche  Insuffisance de formation l’élevage  Disponibilité de sur les techniques d’élevage nouvelles méthodes de  Attaques épidémiques piqures et de médicaments  Forte sècheresse (difficulté des animaux de pâturage)  Disponibilité de soins vétérinaires

 Existence de pisciculteurs  Non maîtrise de la technologie  Existence de cours d’eau  Inondation (Drainage des Pêche formés de fabrication de provende (fleuve et rivières) poissons)  Difficulté de la pèche  Disponibilité des PTF  Forte sècheresse (difficulté dans le secteur de la pêche (d’approvisionnement en eau)  Existence de marchés et  Insuffisance d’infrastructures  Disponibilité des PTF  Inondations rendent la d’infrastructures marchandes marchandes (boutiques, hangars, dans la réalisation des circulation difficile dans les (boutiques, hangars, kiosques, kiosques, appâtâmes, magasins, etc.) infrastructures marchandes marchés appâtâmes, magasins, etc.)  Prédominance d’activités  Existence d’opérateurs  Insuffisance de  Disponibilité de informelles économiques microcrédit Commerce vendeurs/vendeuses et de  Mévente marchands/marchandes  Faible fréquentation des  Développement des AGR marchés  Exigüité des marchés  Insuffisance d’infrastructures d’assainissement, d’éclairage et d’eau potable dans les marchés  Existence d’association et de  Inexistence d’usine de  Existence d’opérateurs : groupement de transformation transformation des produits locaux PME PME/PMI  Présence d’entreprises non formalisées  Services  Existence de plusieurs  Mauvaise volonté de certaines  Disponibilité des  Crédits à taux d’intérêt

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Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

financiers associations d’épargne et de crédit femmes à rembourser les prêts structures de micro finances élevé villageois  Retard dans le remboursement  Existence des banques  Inexistence de banque  Accès au crédit des femmes  Mauvaise gestion des crédits dans les environs dans la commune  Non-respect des engagements  Insolvabilité des crédits octroyés  Insuffisance de structure de micro finance  Existence des associations des  Exploitation des apprenties par  Disponibilité des  Inexistence d’hôtel artisans (la soudure, la couture, la leur patron à d’autres fins structures de micro finances coiffure, la mécanique, le tissage,  Difficulté des enfants de finir  Disponibilité du la vénerie) l’apprentissage Ministère de l’artisanat Tourisme et  Existence de la forêt de sacrée  Insuffisance d’accompagnement artisanat  Existence de ressources dans l’apprentissage touristiques  Faible aménagement de site touristique

Source : DDPD/MC, et Mairie de Houéyogbé, 2017

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2.2.3. Diagnostic spatial et environnemental Le diagnostic spatial et environnemental suscite des analyses sur le plan de la gestion foncière et domaniale, de l’Habitat, l’Urbanismeet l’Aménagement du territoire, des ressources naturelles, de l’environnement et de la vulnérabilité aux changements climatiques. 18) Situation de la gestion foncière et domaniale

 Modes d’accès aux terres dans la commune de Houéyogbé

Dans la Commune de Houéyogbé, il existe actuellement deux régimes fonciers : le premier régime foncier repose sur les coutumes traditionnelles relatives à l’occupation des terres. Il vise essentiellement à consolider les valeurs claniques. Le second régime foncier dit moderne est basé sur des règles juridiques modernes. Dans les principes du régime foncier coutumier, la terre est un bien collectif et communautaire qui appartient à la collectivité des morts, des vivants et des générations à venir, de l’avis des populations. Selon ce régime, la terre n’est la propriété exclusive de personne. Elle est simplement gérée par le premier occupant (chef de terre et chef de la collectivité). Pour l’occupation des terres, les nouveaux postulants adressent une demande, souvent verbale, au chef qui après, analyse en consultation des sages de la collectivité, accorde son autorisation. Sur la base d’une délimitation naturelle, le requérant s’établit en toute quiétude. De génération en génération, ce droit d’occupation de nature héréditaire n’est jamais remis en cause. Le régime foncier moderne est basé sur des règles juridiques modernes donnant droit à la propriété exclusive. Il a la primauté sur le droit traditionnel régissant la propriété collective. Ce régime fondé sur la gestion légale des terres sous le regard de l’Etat. Aujourd’hui les coutumes traditionnelles d’accès à la terre et les règles juridiques modernes se côtoient aisément. De nos jours, le régime foncier est en pleine évolution : il est de plus en plus fondé sur une propriété personnalisée, voire individuelle des terres. Ainsi, il existe des terres qui appartiennent soit à des collectivités soit à des personnes physiques ou morales ou soit à l’Etat. Dans ce régime, l’accès à la terre se fait selon plusieurs modalités : l’héritage, la vente, le gage, le métayage, le prêt et rarement la donation. En matière de transaction foncières enregistrées ces dernières années, on retient au niveau de la Commune de Houéyogbé, la vente abusive de vastes domaines aux cadres et fonctionnaires de l’Etat qui les thésaurisent.

 Litiges fonciers dans la commune de Houéyogbé

Dans un contexte de rarissime des terres disponibles et de demande croissante, on assiste de plus en plus à la recrudescence des ventes frauduleuses des terres donnant lieu à un phénomène de litiges qui n’écartent aucune modalité d’accès à la terre (l’héritage, la vente, le gage, le métayage, le prêt et rarement la donation). En principe, la gestion des terres, propriétés collectives relève du pouvoir exclusif de son chef de collectivité. C’est donc ce dernier qui détermine, entre autres, les critères de répartition ou de gestion des terres. Toutefois, il arrive qu’une personne mal intentionnée ou un petit groupe de gens vende tout ou une partie du domaine collectif sans en aviser les autres membres. Parfois, le même domaine est revendu à plusieurs personnes. Cette situation bien souvent

77 | Page conduit à de vives contestations. Dans bien des cas, les acquéreurs restent les grands perdants car les dossiers transmis à la justice demeurent sans suite pendant des années. Ainsi, de vastes domaines agricoles ou non sont laissés à l’abandon. En ce qui concerne les litiges portant sur les parcelles, il y a lieu de retenir ce qui suit : - les acquéreurs ayant déjà construit sur les parcelles, soient obligés de les abandonner ou de négocier leur rachat après une décision de justice ; - si aucun compromis n’est trouvé, leurs maisons sont détruites sous contrôle d’huissiers de justice. Ce cas s’est produit dans l’un des quartiers de l’arrondissement de Sè après décision de justice. Les litiges sont mêmes enregistrés sur les sites marécageux impropres à l’habitation. De nos jours, ces marécages sont devenus des propriétés familiales par simple appropriation des premières familles qui se sont installées dans ses alentours. Ces occupations anarchiques sont souvent dues à la légèreté observée dans l’application des textes réglementaires par l’administration locale et le service des domaines. Ainsi, dans la plupart des villages cibles, il existe des litiges fonciers autour des marécages, entre familles et entre anciens acquéreurs des terres limitrophes des marécages. En somme, les conflits fonciers sont liés au non-respect des clauses contractuelles, aux limites domaniales mal définies, à la remise en cause des ventes par les enfants des vendeurs, à la vente de terre à plusieurs acquéreurs et aux partages de l’héritage. A ces derniers, on peut ajouter les conflits nés entre les agriculteurs et les éleveurs qui surviennent pendant la saison pluvieuse du fait de la destruction des champs par les animaux transhumants ou non. Parfois ces conflits sont sanglants avec des pertes en vie humaine. Les motifs de la vente des terres dans la Commune sont liés l’organisation des cérémonies funéraires, la survenance des maladies et autres problèmes sociaux. Par ailleurs, la Commune de Houéyogbé se trouve confrontée aux conflits frontaliers, comme c’est le cas avec les Communes de Comè, de Bopa et de Grand-Popo (un hameau de Drè). Plusieurs acteurs interviennent dans la gestion des conflits fonciers. Il s’agit des autorités coutumières (chefs de familles, sages et notables), des autorités politico-administratives (chef de village, chef d’arrondissement, le Maire à travers le service des affaires domaniales), la gendarmerie, la police, le CeCPA, le tribunal de conciliation et le tribunal de première instance de Lokossa. En général, les protagonistes procèdent à un règlement à l’amiable. En cas d’échec, ils se retrouvent devant le tribunal de première instance de Lokossa ou devant la cour d’Appel d’. Par une note circulaire, le conseil communal a interdit la vente abusive de parcelles aux allochtones ce qui n’est souvent pas respecté alors que la pratique freine le développement local.

 Gestion foncière dans la commune de Houéyogbé

A l’instar de la plupart des ethnies du Sud-Bénin, la gestion du foncier est l’une des principales préoccupations des Sawxè. Elle est source de conflits parfois sanglants. Pour sécuriser les terres, l’appuiduMCC a permis d’établir12 plansfonciersruraux avec la mise en place de12sectionsvillageoisesdegestionfoncière (SVGF) dans les villagesd’Agongoh,Kowénou,Tokpaet Didongbogo (arrondissementdeDoutou), Lokohoué (arrondissementdeSê), Kpassakanmè, Haounkpa,Danhoué,Aguêhon et Gnamako (arrondissementdeDahè), Honhoué-Aglèet Honhoué-Aclo (arrondissementdeHonhoué), de 04souscommissions d’arrondissement et d’une Commission communale de 78 | Page

GestionFoncière(CoGeF), CeSAD-Afrique (2014). Ces structures doivent être dynamisées pour être à la hauteur de leurs missions.

Problèmes majeurs (défis majeurs)  Multiplicité des litiges (conflits) domaniaux  Méconnaissance des populations des textes de lois sur le foncier et le domanial  Insuffisance de sensibilisation sur le code foncier et domanial  Problèmes financiers et manque de volonté politique dans la réalisation du lotissement

Solutions préconisées (actions à mener)  Sécuriser les terres par la poursuite de la réalisation du Plan Foncier Rural  Renforcer les capacités des membres des comités du PFR et de lotissement  Organiser des séances de sensibilisation et d’information des populations sur le foncier rural  Vulgariser davantage le code foncier et domanial  Mobiliser de financement pour faire le lotissement

19) Situation de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire

 Description de l’habitat

L’habitat se définit comme étant le lieu naturel où vit une population humaine, animale, une espèce végétale. Dans la commune de Houéyogbé on distingue trois types d’habitation humaine. Les habitations traditionnelles caractérisées par les maisons en terre de barre coiffées de tôles ou de pailles, les habitations modernes caractérisées par les bâtiments en brique et les habitations sur pilotis caractéristiques des sols hydromorphes en bordure des cours d’eau (Cas des habitations à Tohonou). Il y a lieu de rappeler également, la présence des habitations en matériaux récupérables sur les terres noires. Avec la poussée démographique, de nouvelles agglomérations s’érigent sans tenir compte d’une occupation judicieuse de l’espace. Il s’avère nécessaire d’achever le processus d’urbanisation des zones urbaines et péri urbaines afin de rationaliser l’occupation du sol.

 Agglomérations urbaines dans la commune de Houéyogbé

Sur la base des critères d’éligibilité des centres urbains au Bénin, les arrondissements de Sè, de Doutou et de Houéyogbé sont les centres urbains de la Commune de Houéyogbé. L’arrondissement de Houéyogbé étant le chef-lieu de la commune dispose de la plupart des infrastructures. Il complète ainsi les arrondissements de Doutou, de Sè dans sa fonction administrative car son statut de chef–lieu de Commune peut l’amener à accélérer son urbanisation. Il faut noter également que Zoungbonou présente aussi les caractéristiques d’un centre urbain.

Problèmes majeurs (défis majeurs)  Inexistence de plan d’urbanisme  Inexistence de société mobilière  Faible viabilisation des zones loties 79 | Page

 Faible mise en œuvre du SDAC  Installation anarchique des populations  Insuffisance de voies pavées  Faible exécution du plan de lotissement  Construction des habitats sans respect des normes

Solutions préconisées (actions à mener)

 Réaliser et mettre en œuvre le plan d’urbanisation  Poursuivre la viabilisation des zones loties (électrification, ouvertures de voies, fourniture d’eau potable, etc.)  Mettre en œuvre le SDAC  Contrôler les normes de construction des habitats  Construire des logements sociaux  Faire le pavage des principales artères  Réaliser les ouvrages de drainage des eaux pluviales

20) Situation des ressources naturelles et de l’environnement

 Ressources en eau La Commune de Houéyogbé dispose d’un réseau hydrographique peu fourni en cours et plans d’eau. Il est constitué essentiellement de marécages qui, en saisons de pluie, constituent de véritables plans d'eau. Il s’agit du lac Toho qui sert de limite pour les arrondissements de Doutou, de Zoungbonou de Houéyogbé avec les Communes d’Athiémé et de Lokossa et ceux appelés Wozo, Datti, Dofé, Klouto, Tovio et les rivières (Lowin et Koumadoda) dans l’arrondissement de Sè et Hontoè dans l’arrondissement de Zoungbonou. Ce réseau hydrographique est exploité pour les activités de pêche, de pisciculture, de maraichage, de riziculture, etc. Le développement de la pêche et de la pisciculture dans la Commune est confronté aux problèmes de dégradation des écosystèmes, de surexploitation des ressources, d’aménagement, de gestion durable et d’encadrement technique des acteurs.

 Ressources forestières La Commune de Houéyogbé ne dispose d’aucune forêt classée. Il est rencontré cependant des plantations privées de teck, d’acacia et quelques forêts sacrées. La forêt naturelle est presque inexistante dans la commune. Il existe les fourrés et savanes arbustifs, les feuilles et les fruits alimentaires, les plantes à usage thérapeutique, les plantations artificielles telles que les palmiers à huile et les pépinières d’essences forestières pour la production de plants forestiers. L’agroforesterie étant une technique de gestion des terres permettant de réduire les actions anthropiques négatives (déforestation) sur le milieu naturel, elle favorise au même moment, la combinaison sur une même unité de surface, d’arbres, de cultures et/ou d’animaux. Ainsi, la présence des arbres dans les espaces cultivés constitue une caractéristique fondamentale des paysages agraires du milieu. Cette pratique, encore appelée système agro-forestier procure de nombreux avantages tels que la protection des cultures, des animaux d’élevage, des sols et des cours d’eau, la diversification des revenus agricoles, la stimulation de la biodiversité, le

80 | Page captage du carbone et l’embellissement du paysage. Elle permet aux agro-forestiers qui, tout en menant leurs activités de production céréalières et autres, de mettre en place, une diversité de plantations. Autrefois, les forêts sacrées étaient pratiquement les seules aires protégées dans la Commune. Actuellement, ces aires protégées viennent d’être renforcées et étendues avec la naissance du projet de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Mono où les zones humides du lac Toho constituent une partie intégrante de ladite réserve.

Le tableau N°36 fait le point des forêts sacrées dont la superficie totale s’élève à 46,8 ha.

Tableau 35 : Forêts sacrées de la Commune de Houéyogbé

Arrondissement Nom des localités Recouvrement (ha) Honhoui 03 SE Kozoho 01 Daplouahan 0,5 Houansia 02 Yopkô 01,5 DOUTOU Lokovi-Hon 0,3 Houantogbo 02,5 Agonmey 01 HOUEYOGBE Houéhon 03 Hohôzoun 01 Founhohon 01 HONHOUE Ligbodozoun 0,5 Togbohon 01 Sohoué 0,5 DAHE Houankpato 01 Source : Interprétation cartographique, ALAFIA CLET, 2016 La politique de ce secteur doit être repensée afin de créer de la richesse à la population tout en contribuant à la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.

 Ressources en terres agricoles

La Commune de Houéyogbé dispose d’énormes potentialités agricoles et de bas-fonds propices à la production de cultures vivrières, maraîchères et pérennes. Les terres cultivables conviennent à une gamme variée de cultures dont notamment les céréales (maïs, riz, niébé), les racines (manioc), les tubercules (patate douce), les produits maraîchers (carotte, piment, légume, ognon, tomate, crincrin, gombo, carotte, laitue) et les pérennes (bananier, oranger, palmier à huile). Dans la gamme de ces terres, on rencontre des terres noires très riches en nutriments pour le développement agricole. Cependant, du fait de fortes pressions démographiques et des mauvaises pratiques culturales dont elles font actuellement, ces terres se dégradent et s’épuisent ; ce qui a pour conséquences, la baisse de la fertilité des sols. Au nombre des facteurs limitant de la production agricole, on peut citer les perturbations pluviométriques, la faible maitrise de l’eau, l’agriculture extensive, l’utilisation d’outils rudimentaires, l’exploitation rudimentaire des terres et les difficultés d’accès aux intrants agricoles. A cela s’ajoute le phénomène de la thésaurisation des terres qui restent inexploitées. 81 | Page

Les terres de bas-fond dont certaines connaissent un début d’aménagement, existent dans plusieurs arrondissements.

 Production et exploitation minière

Le sous-sol de la Commune de Houéyogbé regorge d’importants gisements miniers dont une partie est en cours d’exploitation. Il peut êtrecité les gisements de gravier des arrondissements de Sè et de Zoungbonou ; les carrières d’argile de poterie qui donnent lieu à d’importantes activités de poterie et des carrières de sables. Il y a également la présence de terre latéritique utilisée dans la construction des routes et dans la fabrication des briques pour la construction des maisons. Ces exploitations mobilisent plusieurs acteurs et procurent de revenus subséquents aux groupes cibles. Par ailleurs, l’arrondissement de Houéyogbé dispose d’une verrerie non encore exploitée. Le tableau N°36 fait la synthèse des sites de mines et carrières dans la Commune de Houéyogbé. Tableau 36: Mines et carrières dans la Commune

Type Localisation Arrondissement

Ekindji

Gbadagli

Sèbo

Gravier Zounmè

Logohoué

Gbédji

Sohounmè SE

Drè

Lonmnava

Hindé Sable et gravier Houétihoué

Lokohoué

Allogo

Davè Gravier et latérite Salahoué

Gravier Manonkpon ZOUNGBONOU

Sable Manonkpon

Sable et gravier Centre

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Type Localisation Arrondissement

Latérite Houingah

Sable Dinkomè

Sable (verrerie) Zindjihoué

Centre HOUEYOGBE

Tohon Sable et gravier Hounvi

Gnitonou

Latérite Gavè HONHOUE

Dévédji

Sable et gravier Tohouin DAHE

Kowouénou

Gbagbonou

Latérite Hlassigoumè DOUTOU

Dodji

Gogohoundji

Source : Interprétation cartographique, ALAFIA CLET, 2016

L’ouverture et l’exploitation des carrières ne sont pas réglementées bien que la commune y perçoive des taxes. L’absence de politique et de stratégie dans ce secteur, expose le territoire communal à d’importants préjudices environnementaux, économiques et financiers. Au titre des gisements exploités, aucune action de reconstitution ou d’aménagement n’est exigée des exploitants. Ainsi, de vastes étendues de carrières exploitées sont restées des espaces dégradés, écologiquement abîmés et économiquement improductifs. La destination du gravier s’étend sur tout le territoire national car il est de bonne qualité et porte sur différentes tailles. Sa commercialisation n’est sujette à aucune difficulté.

Le tableau ci-dessous présente l’inventaire des ressources naturelles dans la commune de Houéyogbé.

Tableau 37: Inventaire des ressources naturelles dans la commune

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Possibilité Qui peut Impor Mode Qu'est-ce Facteurs pour une Tendances décider de tance d'accès que la limitant meilleure Risques/Im Ressources Localisation environne son (ha/m (Homme/ Commun la mise en valorisation pacts mentales utilisation 3) femme) e y tire? valeur (Actions et (Contrôle)? opportunités)

Attrait Enrichissement touristiqu Exploitati ; Création d'une Mairie et e, on bande de Pression Forêt Autorisati Comité Recherche abusive ceinture anthropique naturelle Houéyogbé 5 ha Etat naturel on local de scientifiqu gestion e

Houétihoué, Le Atrait Proliférati Logohoué, A dignitaire touristiqu on des Pression Doutou, 19, 9 l'occasion des e, églises anthropique, Forêt sacrée Honhoué, ha Etat naturel des vodouns, le Recherche évangeliq IEC Dénaturalisat Houankpato rituels forestier scientifiqu ues ion de la e forêt Mairie, Mairie, Comité Comité de Achat et Plantations de gestion de Recherche Déboisem sécurisation des communales Honhoué 3 ha gestion forêt de scientifiqu ent terres par la Manque de de forêt Honhoué, e mairie ressources de Forestier financières Honhoué, Forestier Présumés Destruction propriétaire des s terriens, équipements mairie, par les Direction Mise en Accessibil Aménagement bovins suite Doutou, Héritage des Mines exploitati ité, la hydro agricole à la Bas fonds Zoungbonou, Etat naturel on sécheresse réalisation Sè de 1 Km² l'aménageme nt

Dynamiser le Carrière de Présumés comité de sable Arrondissem propriétaire Taxe de poids gestion des Dégradation ent de Sè, En s terriens, déveoppe démograp carrières, Faire de Houéyogbé exploitation Location mairie, ment local hique respecter les l'environnem et 0,9 Direction procédures ent, Zoungbonou Km² des Mines d'ouverture de Dimunition carrière des terres cultivables,

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Possibilité Qui peut Impor Mode Qu'est-ce Facteurs pour une Tendances décider de tance d'accès que la limitant meilleure Risques/Im Ressources Localisation environne son (ha/m (Homme/ Commun la mise en valorisation pacts mentales utilisation 3) femme) e y tire? valeur (Actions et (Contrôle)? opportunités)

Dynamiser le Présumés comité de Arrondissem propriétaire gestion des Dégradation Carrière de ent de Sè, 1,4 s terriens, Taxe de carrières, Faire de latérite Houéyogbé Km² mairie, déveoppe respecter les l'environnem et Direction ment local procédures ent, Zoungbonou des Mines d'ouverture de Diminution carrière des terres cultivables,

Dynamiser le Contrat Présumés comité de Arrondissem entre propriétaire gestion des Dégradation Carrière de ent de Sè, En voie présumés s terriens, Taxe de carrières, Faire de gravier/pierre Houéyogbé 6,5 d'épuiseme propriétai mairie, développe respecter les l'environnem et Km² nt res et Direction ment local procédures ent, Zoungbonou particulie des Mines d'ouverture de Diminution rs carrière des terres cultivables,

Poids démograp Dans tous les Héritage, Présumés hique, Mise en Terres arrondisseme 214,19 Surexploité Donation, propriétaire Infertilité jachère, Exode rural cultivables nts Km² es Achat s terriens, des terres Assolement _

membre du groupeme nt Ensablem Sécuriser les Retenues 1200 Maraîchage "Essolag Mairie Tdl ent des retenues, d'eau Houingah m² de contre non" de retenues Entretenir les houégbé saison Houingah retenues

Attrait Arrondissem Utilisation touristiqu ent de Sè, 5,7 des Etre Comité de e, Cours d'eau _ Doutou et Km² matériels pêcheur gestion Recherche Zoungbonou prohibés scientifiqu e 0,1 Verrerie Houéyogbé Km² Arrondissem ent de Sè, Doutou et 4,7 Marécage Zoungbonou Km²

Source : Mairie Houéyogbé, 2017

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Les principales contraintes qui minent le sous-secteur sont :  l’affaissement des sites  les dégâts corporels engendrés par les instruments et matériels utilisés  le payement de taxes de plus en plus élevées par les conducteurs de camions  les difficultés d’accès aux sites du fait de la dégradation des voies.

 Enjeux environnementaux Les enjeux environnementaux majeurs dans la Commune sont essentiellement liés à la dégradation des ressources naturelles et des terres. En dehors de quelques plantations privées, la Commune ne dispose seulement que de quelques reliques de forêts sacrées. La Commune est de plus en plus confrontée à la perte ou à la disparition de sa biodiversité par suite de la dégradation de son écosystème. La croissance démographique, la pratique des techniques de production agricole très peu améliorée, les changements climatiques et l’exploitation des mines et des carrières de gravier constituent les principaux facteurs de dégradation de l’environnement et des ressources naturelles. Les voies d’accès aux sites des carrières de gravier constituent des sources d’accident et de dégradation très prononcée. Le traitement du gravier entraîne une pollution mécanique des sources d’eau, point de chute des déchets. Il est noté actuellement au niveau des cours d’eau (lac et rivières), l’eutrophisation, le comblement, l’assèchement, la pollution chimique, la dégradation des berges, la prolifération de plantes aquatiques envahissantes et autres écosystèmes du milieu.

Problèmes majeurs (défis majeurs)  Déforestation  Feu de brousse  Faible moyens financier pour l’acquisition d’essence forestière

Solutions préconisées (actions à mener)  Sensibiliser les populations au reboisement  Doter les populations d’essence forestière  Promouvoir le reboisement dans les villages et quartiers  Promouvoir l’agroforesterie dans la commune

21) Vulnérabilité aux changements climatiques Le bilan climatique, un mois est considéré comme humide quand les précipitations (P) sont supérieures à l’évapotranspiration potentielle (ETP) c’est-à-dire (P > ETP). Par contre, il est sec quand les précipitations sont inférieures à l’évapotranspiration (P < ETP).

Le graphique N°8 ci-dessous présente l’évolution inter mensuelle des hauteurs de pluie et de l’évapotranspiration potentielle.

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Graphique 8: Evolution de la pluviométrie mensuelle moyenne

Source : ASECNA, 2014 L’analyse dugraphique N°8 montre que sur les douze mois que compte l’année, sept sont pluvieux. Il s’agit des mois d’avril, mai, juin, juillet, août, septembre et octobre où la demande évaporatoire de l’atmosphère est inférieure aux précipitations. Par contre, les mois de novembre, décembre, janvier et février sont marqués par une faible quantité de pluie où l’évapotranspiration devient très importante avec pour conséquence la baisse des niveaux des cours d’eaux et le tarissement des puits à faible potentialité.

Vu sous cet angle, la température est a priori comme l’un des paramètres importants du climat. Sa variation dans le temps influence les précipitations.

Le graphique N°9 présente la variation inter annuelle de la température de 1956 à 2014.

Graphique 9: Evolution interannuelles de la température de 1956 à 2014

Source : ASECNA, 2014

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L’analyse du graphique N°9 montre que les températures enregistrées dans ce milieu sont relativement élevées et oscillent entre 21° C et 36° C, soit une amplitude thermique de 15° C. Les périodes les plus chaudes sont remarquables de février à avril avec un optimum thermique de 35,64° C tandis que les moins chaudes commencent de juillet à septembre avec un minimum de 21,47° C.

 Matrice d’identification des risques climatiques La matrice d’identification des risques climatiques a permis de ressortir suivant les paramètres climatiques (température, pluviométrie, vent et autres) les localités touchées et la récurrence de ces phénomènes observés dans la commune de Houéyogbé comme le montre le tableau ci- dessous : Tableau 38: Identification des risques climatiques dans la commune de Houéyogbé

Paramètre climatique de Données extrêmes localités Récurrence la commune Tendance concernées Température Pluviométrie  Sécheresse Toute la De plus en plus prolongée Commune fréquent  Pluies irrégulières  Calendrier culturale non maitrisée surtout pour la petite saison (effet socio- économique) Vent Vents violents De plus en plus fréquent Autres  Incendies dans De plus en plus les agglomérations fréquent Source : DDPD/MC etMairie de Houéyogbé, enquête 2017  Matrice d’évaluation de la vulnérabilité de la commune au changement climatique Il est nécessaire de cerner certains paramètres de la matrice d’évaluation afin de saisir le contenu de cette matrice. Ainsi, faut comprendre par : Tendances climatiques : un signal préoccupant de changement climatique auquel un système considéré est exposé. Exemple : inondations, sécheresse, …etc. Unités d’exposition : un secteur productif (Exemple : l’agriculture avec précision sur la culture et/ou l'espèce animal, ...etc.), un secteur de service (Exemple : le secteur de l'eau, l'hygiène et l'assainissement), un aspect politique (Exemple : la politique énergétique), une région géographique (Exemple : les zones côtières, les régions arides ou les régions montagneuses) ou un groupe cible spécifique (Exemple : les agriculteurs). Effets biophysiques :une conséquence potentielle d’une tendance climatique sur la partie biophysique d’un système/unité d’exposition. Effets socio-économiques :une conséquence sociale ou économique de la sensibilité de la partie biophysique d’un système/unité d’exposition à une tendance climatique. 88 | Page

Niveau de risque : faible, moyen, élevé. Tableau 39: Evolution de la vulnérabilité de la commune aux changements climatiques

Niveau Solution Tendances Unités Effets de Effets socio-économiques /Action climatiques d’exposition biophysiques risque

Cultures  Flétrissement,  Calendrier culturale non élevé vivrières  Maigre rendement maitrisée surtout pour la (Maïs, tomate, petite saison Sécheresse ou échec cultural légumineuse) prolongée et total  Insécurité alimentaire pluies  phénomènes plus  Insécurité des revenus irrégulières accentué sur les  Exode rural terres dégradées  Conflit sur les contrats de location des vergers,  Inflation des prix des denrées alimentaires Habitations, Toitures arrachées, Mort d’hommes, perturbation Moyen écoles, centres mûrs démolis du calendrier scolaire, de santé, perturbation des services Vents violents marchés sanitaires, cessation de certaines activités économiques des ménages Incendies dans Habitations Maisons détruites, Destruction des biens et des Moyen les investissements capitaux, endettement vis-à-vis agglomérations perdus, des structures de micro finance Source : DDPD/MC etMairie de Houéyogbé, 2017

 Matrice des besoins d’adaptation et d’atténuation en cas de crises et catastrophes

Les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) proviennent essentiellement du secteur agricole qui est responsable des 68 % desdites émissions en 2000 au Bénin. Le secteur Energie contribue à ces émissions à hauteur de 30%. Il est suivi du secteur des déchets (2%). Ces gaz sont donc à l’origine des changements climatiques dont les manifestations sont partout présentes dans toutes les Communes du Bénin. La population de cette Commune étant essentiellement agricole avec le développement des productions végétales, animales, halieutiques et autres, elle contribue aux changements climatiques à travers l’utilisation massive dans la plupart des ménages de bois énergie (bois de feu et charbon de bois). Lavariabilitéinterannuelle des pluies observée dans la Commune de 1951-2010 est l’une des manifestations du phénomène. Elle révèle de courtes périodes déficitaires de pluies qui alternent avec quelques courtes périodes excédentaires. Les années 1977 et 1983 ont été des années de sécheresses prononcées tandis que les périodes les plus pluvieuses avec des inondations remontentaux années1988,1997et2010. A l’échelle saisonnière, la situation se caractérise par des anomalies. Ces anomalies se traduisent notamment par une forte concentration des pluies sur une courte période et une brusque interruption desdites pluies en pleine campagne agricole. 89 | Page

De ces anomalies, découlent les principaux risques climatiques comme les inondations, les pluies violentes, les vents violents, la sécheresse, la chaleur excessive avec des pertes de biodiversité sous forme de disparition d’espèces animales et végétales, de perturbations des activités socioéconomiques, sous forme de fermeture temporaire de centres de santé, d’écoles ou d’entreprises suites aux inondations ou sous forme de perturbation des calendriers agricoles en raison de démarrage précoce ou plus tardif des saisons pluvieuses. Les changements climatiques ont aussi des effets directs sur la productivité animale et des effets indirects liés à la disponibilité du fourrage, des pâturages et de l’eau. En somme, la population de la Commune contribue aux changements climatiques et elle subit en retour les effets néfastes desdits changements. Face à ces effets néfastes induits par les changements climatiques, les autorités à divers niveaux de la Commune doivent accompagner le processus d’adaptation de la population aux changements climatiques à travers :  la promotion des techniques endogènes de conservation de l’eau  le reboisement des berges des plans d’eau  la restauration et la sauvegarde des forêts galeries et sacrées  la lutte contre l’occupation anarchique des zones humides par la sensibilisation et la prise de mesures juridiquement contraignantes  la réduction des fuites au niveau des réseaux d’adduction d’eau municipaux et réseaux d’irrigation  la gestion durable des feux de végétation  la promotion des plantations domaniales, communales et privées à grande envergure  le renforcement de la législation et du dispositif de réglementation en matière de foresterie, d’agriculture, de pêche, etc. au plan local  le développement de systèmes de production végétale et animale adaptés au changement climatique  la maitrise de l’eau dans les systèmes agricoles  la promotion de l’aquaculture dans le lac Toho et les zones humides  la promotion de foyers améliorés dans les ménages pour réduire les pressions anthropiques sur les ressources forestières, etc.

Le tableau suivant présente les besoins urgents et ceux à moyen et long terme d’adaptation et d’atténuation en cas de risques ou catastrophes.

Tableau 40: Besoins d’adaptation et d’atténuation en cas de crises et catastrophes

Risques ou catastrophes Besoins urgents Besoins à moyen et long terme o Promotion de nouvelles o Nouvelles variétés à cycle techniques culturales court plus résistantes à la o Développement de systèmes sécheresse Sécheresse prolongée et pluies d’informations et d’alerte sur o Mise en place de banques irrégulières les phénomènes alimentaires (constitution

météorologiques de stocks de sécurité en o Développement de système période d’abondance et d’information sur les vente à prix social en

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calendriers culturaux période de soudure) o Accès facile aux intrants o Promotion de la gestion spécifiques. durable des terres o Développement de systèmes d’assurance culture-risque-climatique (Maïs) o Renforcement desdotations o Promotion des budgétaires FADEC affecté technologies efficaces de entretien et maintenance fabrication du charbon o Reboisement des zones o Promotion des foyers sensibles et les espaces améliorés habités o Adoption de modèles de Vents violents o Communication pour un bâtiments publics dallés changement de pour les zones à fort risque comportement sur les questions de déboisement/reboisement o Renforcement du contrôle des forestiers o Communication pour un Incendies dans les changement de comportement sur agglomérations l’habitat et les risques d’incendie Source : DDPD/MC etMairie de Houéyogbé, 2017

Problèmes majeurs (défis majeurs)  Alias climatiques  Inondation (sinistres, effondrement des bâtiments, etc.)  Sècheresse accrue  Destruction de la couche d’ozone

Solutions préconisées (actions à mener)  Elaborer et mettre en œuvre un plan de contingence  Sensibiliser les populations pour limiter les risques d’inondation  Renforcer l’assistance portée aux sinistrés  renforcer les capacités des populations aux techniques d’adaptation du changement climatique

Le tableau N°41 ci-après présente la synthèse des forces, faiblesses, opportunités et menaces du diagnostic environnemental et spatial de la commune de Houéyogbé.

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Tableau 41: Synthèse du FFOM du diagnostic spatial et environnemental

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Existence des structures  Multiplicité des litiges (conflits  Existence de texte de loi  locales de gestion foncière fonciers) domaniaux (PFR)  Volonté de la population à  Insuffisance d’informations sur  Disponibilité du Tribunal de faire le lotissement le code foncier et domanial réconciliation Gestion foncière et  Existence de convention de  Insuffisance de moyens  Disponibilité de partenaires domaniale vente financiers de la population (VNG International, SVGF)  Disponibilité des terres  Inexistence de lotissement dans  Existence du nouveau code la plupart des localités de la foncier domanial commune  Présence de terrains litigieux  Modernisation du mode de  Insuffisance de l’électrification  Disponibilité de l’Etat central  Inondation (Ecroulement et construction de l’Habitat  Insuffisance de canalisation des et PTF effondrement des habitations)  Existence de eaux de ruissèlements  Sècheresse (Incendie des Habitat, maison/habitation  Insuffisance d’infrastructures maisons, Décoiffement des Urbanisme et  Ouverture des vons (voies) Socio communautaires toitures) Aménagement du  Existence des infrastructures  Absence de normes dans les  Insuffisance d’extension du territoire routières, de centre de jeunes constructions réseau électrique et de loisirs, de marchés, etc.  Mauvais aménagement du  Insuffisance de point potable territoire  Mauvaise occupation de l’espace  Existence d’engrais  Retard de semence  Disponibilité de PTF et  Sècheresse (Incendie des organiques  Faible valorisation des ressources Services Déconcentrés de plantations, appauvrissement  Existence de cours d’eau naturelles l’Etat (ONG du secteur, Eaux des plants, assèchement des Ressources  Existence de carrières  Faible gestion des agroforesteries et Forêts) plans d’eau, feu de brousse) Naturelles  Mise en terre chaque année de existantes  Instauration de journée  Vents violents (Déracinement plants toutes espèces  Coupe d’arbres pour la culture nationale de l’arbre des plants) confondues par la Mairie  Pression démographique  Disponibilité des ministères  Tarissement de la plupart des  Dégradation des forêts sacrées de l’environnement et de cours d’eau en saison sèche  Petit gibier en disparition l’agriculture  Déboisement non contrôlé

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Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Disparition de certaines espèces végétales (palmier naturel, essences forestières et médicinales)  Dégradation des sols  Pollution des cours d’eaux (pesticides)  Existence de deux saisons  Perturbation du calendrier pluvieuses et deux saisons agricole sèches  Réchauffement du sol  Disponibilité du Ministère de  Irrégularité des saisons Vulnérabilité aux l’environnement Changements  Disponibilité des PTF dans le  Erosion des terres climatiques domaine  Alias climatiques

 Inondation (sinistres, effondrement des bâtiments, etc.) Source : DDPD/MC, et Mairie de Houéyogbé, 2017

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2.2.4. Diagnostic de la gouvernance locale La performance d’une commune est appréciée selon les critères de l’ANCB à travers l’organisation de l’administration communale, gestion administrative et financière, la capacité de mobilisation des ressources…etc. Ainsi, l’analyse du diagnostic de la gouvernance locale s’appesantit sur l’Administration, les finances locales, la Coopération décentralisée et intercommunalité et la sécurité des biens et des personnes.

22) Fonctionnement des organes élus La commune a fait des efforts en vue de l’amélioration de la gouvernance locale. Le tableau ci-dessous présente cette situation de la gouvernance locale.

Tableau 42:Situation de la gouvernance locale dans la commune de Houéyogbé

Indicateur Valeur Sessions du Conseil Communal et réunions de municipalité

Homme 16 Nombre d’élus locaux Femme 01 Total 17

Pourcentage (%) de femme conseillère communale 5,88 Nombre d’élu sachant lire et écrire 17 Nombre d’élus analphabètes 00

Années 2014 2015 2016

Nombre de sessions du conseil Ordinaires 04 04 04 communal Extra ordinaires 07 01 02

Total 11 05 06 Taux moyen de participation des élus aux 94,11 94,11 94,11 sessions Nombre de PV de session adopté Nombre de PV de session publié et mécanisme Affichage Affichage Affichage de publication Nombre session ouverte au public et Communiqué Communiqué Communiqué mécanisme d’information Nombre de réunions de municipalité 12 12 12 Taux moyen de participation des élus aux 100% 100% 100% réunions de municipalité

Actions spécifiques en faveur des femmes 00 01 02

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Indicateur Valeur

Appui lors du 08 Appui en AGR mars Formation au leadership Commissions permanentes du conseil communal Nombre Nombre de Nombre et de rapports Dénomination commission qualité des Observations sessions d’activité membres tenues déposés Affaires économique et 03 01 01 financières Affaires sociales 03 03 Affaires domaniales 03 04 04 Education et coopération 06 02 02 décentralisée Infrastructure, énergie et eau 03 03 03 Compétence et capacité de maîtrise d’ouvrage Domaines Totalement Moyennement Faiblement Education X Santé X Hydraulique X Quels sont les domaines de compétence réellement Etat civil X assumés par la commune ? Finances X Hygiène et X assainissement Recensement et X élection

Années 2014 2015 2016

Existence de CCPMP oui oui oui Nombre de formation à l’endroit des membres 01 04 de la CCPMP Existence de plans annuels de passation des marchés Nombre total de marchés passés

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Indicateur Valeur Nombre de chantiers achevés dans les règles de l’art Nombre de chantiers abandonnés Nombre de chantiers achevés hors délais Nombre total de chantiers réceptionnés provisoirement Nombre d’ouvrages utilisés Organisation de l’administration communale Existe-il un organigramme de la commune ? Oui :…x…….. Non :……….

Nombre de services / Directions fonctionnels 09

Existe-t-il des descriptions de tâches pour tous les Oui :…x…….. Non :………. postes ? Si non, pour lesquels ?

Source : Mairie de Houéyogbé, 2017

 Services administratifs Pour le bon fonctionnement administratif, la mairie de Houéyogbé a mis en place un système administratif basé sur les services techniques et un secrétariat général. Il s’agit du : Service Technique Service Etat Civil Service Eau et assainissement Service Affaire Général Service Domanial et Environnemental Service Affaires Financières Service Information et Archives Service Développement local et Planification Service Radio et Transmission Secrétariat Général

 Moyens logistiques des services Les services de la commune sont moyennement équipés. Tous les agents travaillent dans des locaux appartenant à la collectivité. Mais ces locaux semblent tous être déjà à leur pleine

96 | Page utilisation (ils n’offrent plus beaucoup de disponibilité) en dépit de la construction et de la mise en service d’un nouveau bloc administratif. Lorsque toutes les divisions prévues dans l’organigramme de la Mairie seront pourvues de personnel, le problème de local risque de s’accentuer.

 Accès des citoyens à l’information sur la gestion des affaires de la collectivité Problèmes majeurs (défis majeurs)  Politisation à outrance de l’administration locale  Lourdeur administratif dans le financement des projets  Faible communication des activités communales  Faible implication des organisations de la société civile dans la gestion communale  Faible implication des cellules de participation citoyenne

Solutions préconisées (actions à mener)  Dépolitiser l’administration locale  Alléger les procédures de décaissement  Lutter efficacement contre la corruption en punissant les fautifs ou coupables d’acte de corruption  Informer par voie de presse et affichage des séances de reddition de compte et des actions communales  Mettre en place un système communicationnel efficace  Impliquer davantage les organisations de la société civile dans la gestion communale  Assurer l’informatisation de tous les bureaux  Impliquer les cellules de participation citoyenne  Doter l’administration communale de ressources humaines compétentes complémentaires  Doter l’administration communale de matériels/outils de travail pour répondre aux exigences du développement local

23) Situation des finances locales Problèmes majeurs (défis majeurs)  Insuffisance de moyens financiers et matériels pour la bonne marche des actions des autorités locales  Mauvaise gestion des ressources financières communales

Solutions préconisées (actions à mener)  Trouver de moyens financiers et matériels au profit des autorités locales  Former les responsables en gestion et comptabilité  Mettre en place un système de suivi de gestion des fonds  Sensibiliser les populations pour la collecte des taxes et impôts

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24) Situation de la coopération décentralisée et de l’intercommunalité Dans le cadre de l’intercommunalité, il convient de mentionner que :  la Commune de Houéyogbé partage le lac Toho avec celles d’Athiémé et de Lokossa. Cet écosystème aquatique qui peut générer des ressources n’est ni en gestion partagée, ni valorisé ;  la Commune a bénéficié d'un financement du Département des Yvelines et de l’Union Européenne à travers le GI-MONO pour la mise en œuvre de la Gestion Intercommunale des Déchets Solides du Mono. A ce titre, deux points de regroupement de gestion des déchets solides ménagers ont été construits à Houéyogbé. La gestion de ces sites permettra aux populations et autres usagers de garantir la jouissance de leurs droits tout en réduisant les effets néfastes engendrés par la prolifération des ordures ménagères dans les zones urbaines de la commune.  La Commune de Houéyogbé appartient à l’Espace de Développement Partagé (EDP) du Pays des Terres Noires (PTN) ; Ce qui lui permettra de bénéficier des appuis des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) pour le développement et l’organisation des filières agricoles.

Problème majeur (défi majeur)  Insuffisance de partenariat  Mauvaise gestion du jumelage Honhoué/Echirolles

Solutions préconisées (actions à mener)  renforcer la coopération décentralisée  gérer au mieux le jumelage.

25) Situation de la sécurité des biens et des personnes

Problèmes majeurs  Insuffisance de formation des agents locaux de sécurité  Manque d’appui au comité de suivi et de gestion des biens existant  Insuffisance de personnel et moyens matériels et financiers au niveau de la police, de la gendarmerie et des comités villageois de garde et de surveillance  Insuffisance de brigade de sécurité dans la commune

Solutions préconisées (actions à mener)  Former les agents de sécurité dans les villages  Appuyer le comité de suivi et de gestion des biens existants  Plaider pour le recrutement du personnel de police et de gendarmerie  Plaider auprès de l’Etat pour doter la police, la gendarmerie de moyens roulants  Octroyer des équipements aux comités villageois de garde et de surveillance  Plaider pour renforcer les brigades de sécurité  Intensifier la patrouille.

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Le tableau N°12 ci-après présente la synthèse des forces, faiblesses, opportunités et menaces du diagnostic de la gouvernance locale de la commune de Houéyogbé

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Tableau 43: Synthèse du FFOM du diagnostic de la gouvernance locale

Domaines/ Forces Faiblesses Opportunités Menaces secteurs

 Existence de conseillers communaux  Insuffisance de bureau  Disponibilité de l’Etat  Manque  Organisation régulière des sessions local dans les villages central et de PTF d’autonomie financière  Existence de bureau  Analphabétisme des élus au niveau d’arrondissement locaux arrondissement

 Existence de rencontres périodiques  Manque de formation des des autorités locales avec la élus Administration population pour discuter des  Inexistence de bureau problèmes développement construit au CV et de moyen de  Organisation des séances de déplacement redditions de compte  Organisation des séances de concertations entre le Conseil Communal et les OSC  Collecte de taxes pour la Mairie Finances locales  Disponibilité de carrière  Facilitation des séances de sensibilisation par les CA et les CV Coopération  Existence de GI MONO  Faible coopération décentralisée et décentralisée intercommunalité

 Disponibilité de comité villageois  Insuffisance de moyens  Disponibilité de  Insuffisance du pour la sécurité des personnes et des roulants pour la police et brigade, du commissariat personnel de la police Sécurité des biens et biens d’équipements de police, de la et de la gendarmerie des personnes  Existences de groupe de sécurité  Manque de formation des gendarmerie Civil comités des vigilances  Existence du tribunal a Lokossa

Source : DDPD/MC, et Mairie de Houéyogbé, 2017

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CHAPITRE 3 : ORIENTATIONS ET OBJECTIFS DE

DEVELOPPEMENT 3.1. Rappel de la vision du Benin. La vision du Bénin définie après les études nationales de perspectives à long terme est formulée comme suit : « Le Bénin est, en 2025, un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien être social ». 3.2. Vision de la Commune à l’horizon 2030 La vision de la Commune de Houéyogbé découle de l’analyse des forces et faiblesses, opportunités et menaces et s’appuie sur les orientations nationales, en particulier la vision du Bénin en 2025 et les principaux documents de planification. Elle se libelle comme suit : « La Commune de Houeyogbé à l’horizon 2030, est une commune de paix, unie et solidaire, caractérisée par la bonne gouvernance, le bien-être socio-culturel et une économie prospère qui, dans un environnement sain et durable, priorise la promotion du genre et la mise en valeur de ses ressources naturelles ».

3.3. Orientations stratégiques et objectifs de développement 3.3.1. Orientations stratégiques de développement

Les orientations stratégiques de développement de la commune de Houéyogbé sont définies à partir de la synthèse communale des atouts, contraintes, opportunités et menaces par secteur.

Ces formulations sont faites en tenant compte des croisements opérés pour obtenir différents axes sur la base des principes suivants :

 Stratégies externes : - Saisir les opportunités en utilisant les forces et en éliminant les faiblesses - Réduire les menaces en utilisant les forces / atouts et en éliminant les faiblesses  Stratégies internes - Utiliser une force pour saisir une opportunité et réduire les menaces - Eliminer une faiblesse pour saisir une opportunité et réduire les menaces Sur cette base, et en tenant compte de la logique et de la pertinence des croisements une Matrice des Orientations Stratégiques (MOS) permet de ressortir pour la commune de Houéyogbé, cinq (05) Orientations Stratégiques de développement qui se présentent comme suit :

o Profiter de l'existence de l’Etat, des PTF et de la coopération décentralisée en valorisant les grandes superficies de terres agricoles disponibles, l’artisanat et le tourisme o Profiter de la subvention de l'Etat, de l'appui des PTF et du concours de la mairie en renforçant les services sociaux de base o Profiter de la disponibilité de l’Etat et des partenaires au développement en améliorant la gouvernance institutionnelle, administrative, financière et foncière de la commune

o Profiter de l’appui de l’Etat et des PTF pour promouvoir la protection des droits de l’Homme et des Enfants, les couches vulnérables et en réduisant la sécurité grandissante

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o Profiter de l’appui de l’Etat et PTF pour Renforcer la gouvernance foncière, l’aménagement du territoire, la gestion durable des ressources naturelles et la résilience aux changements climatiques.

3.3.2. Objectifs de développement

3.3.2.1. Objectif global Consolider la paix, l’union et la solidarité ainsi que l’amélioration du bien-être économique, social, culturel et environnemental des populations de la commune de Houéyogbé.

3.3.2.2. Objectifs spécifiques 1- Promouvoir l’économie locale 2- Améliorer l’accès aux services sociaux de base 3- Améliorer la gouvernance locale 4- Promouvoir le genre et la protection sociale 5- Améliorer le cadre de vie et la gestion durable de l’environnement

Le tableau ci-dessus présente la synthèse des résultats attendus par objectif spécifique

Tableau 44: Objectifs et résultats de développement

N° Objectifs Résultats attendus spécifiques ‐ R1.1. L’artisanat et le tourisme sont promus ‐ R1.2 Les filières agricoles porteuses sont promues ‐ R1.3. L’élevage et la pêche sont développés Promouvoir ‐ R1.4. Les bas-fonds et les potentialités minières sont valorisés 01 l’économie ‐ R1.5. Les techniques de transformation, de conservation et de stockage locale des produits alimentaires sont renforcées ‐ R1.6. les services marchands sont renforcés ‐ R1.7. la commune est désenclavée ‐ R2.1. L’accès à l’eau potable est amélioré ‐ R2.2. L’accès à l’éducation est amélioré ‐ R2.3. L’accès aux services de l’hygiène et de l’assainissement de base est Améliorer amélioré l’accès aux ‐ R2.4. L’accès à la santé est amélioré 02 services sociaux ‐ R2.5. l’alphabétisation est promue de base ‐ R2.6. Le cadre d’animation des activités sportives et culturelles est dynamisé ‐ R2.7. L’accès à l’énergie est amélioré ‐ R2.8. L’accès aux TIC est amélioré ‐ R3.1. La participation citoyenne et le contrôle de l’action publique sont Améliorer la améliorés 03 gouvernance ‐ R3.2. Les capacités de l’administration communale sont renforcées locale ‐ R3.3. L’intercommunalité et la coopération décentralisée sont promues ‐ R3.4. La mobilisation des ressources financières est renforcée

Promouvoir le ‐ R4.1. L’autonomisation des femmes est promue 04 ‐ R4.2. Le leadership et la représentativité des femmes dans les instances de genre et la décision sont renforcés

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protection ‐ R4.3. Les droits de l’homme et de l’enfant sont promus sociale ‐ R4.4. Les groupes vulnérables sont pris en charges ‐ R4.5. L’accès à la justice est promu ‐ R4.6. Le dispositif sécuritaire de la commune est renforcé Renforcer le ‐ R5.1. La planification spatiale et urbaine est renforcée cadre de vie et la ‐ R5.2. La gestion foncière et domaniale est renforcée 05 gestion durable ‐ R5.3. La gestion rationnelle et durable des ressources naturelles est renforcée de ‐ R5.4. L’assainissement du cadre de vie est renforcé l’environnement ‐ R5.5. La résilience aux changements climatiques est renforcée Source : DDPD MC, 2017

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1.3.3. Le cadre logique Tableau 45:Cadre logique

Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Consolider la paix, l’union et la solidarité ainsi que l’amélioration du bien-être économique, D’ici à 2022, les indicateurs de - Rapports d’enquêtes - Stabilité politique nationales - Environnement OG social, culturel et environnemental des populations pauvreté sont réduits de 5 points au (EMICOV, EDS, économique et de la commune de Houéyogbé. moins. RGPH) financier favorable

D’ici à 2022, faire en que la richesse - Pluviométrie produite localement s’accroisse de favorable OS1 Promouvoir l’économie locale - Enquête spécifique - Stabilité économique moitié - Climat des affaires favorable D’ici à 2022, les capacités de 50% des - Annuaires statistiques du R1.1. L’artisanat et le tourisme sont promus artisans sont renforcés et 04 sites touristiques valorisés Ministère en charge du tourisme Les berges Datti et Toho, la forêt Réhabiliter et valoriser les sites touristiques de la A.1.1.1 sacrée de Dahè et le muselet Rapport d’activités commune GUEDEHOUNGUE sont réhabilités A.1.1.2 Construire la maison des artisans Une maison des artisans est construite Rapport d’activités Construire des centres d'accompagnement des Trois centres d'accompagnement sont Rapport d’activités A.1.1.3 artisans construits Sensibiliser les apprentis à aller au terme de leur 5 séances à l'endroit de 500 apprentis Rapport d’activités A.1.1.4 métier sont tenues au terme des cinq ans Vulgariser le code de l'artisanat et d'autres patrons sont sensibilisés sur le code de A.1.1.5 Rapport d’activités thématiques connexes l'artisanat au terme des cinq ans

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

- D’ici à 2022, la superficie emblavée - Annuaires s’est accrue de 50% statistiques du Disponibilité de R1.2. Les filières agricoles porteuses sont promues - D’ici à 2022, la productivité des MAEP financement filières porteuses retenues s’est - Rapport d’activités améliorée de 10% de la DDAEP 10 séances d'IEC (à l'endroit de 1000 Rapport d’activités Développer les IEC au profit des producteurs sur les A.1.2.1 producteurs) sont tenues au terme des filières agricoles porteuses cinq ans Faciliter l'intégration des producteurs dans les 600 producteurs ont intégré les filières Rapport d’activités A.1.2.2 filières agricoles à valeur ajoutée agricoles à valeur ajouté Faciliter l'accès des producteurs aux intrants boutique agricole de l'UCP rendue Rapport d’activités A.1.2.3 agricoles fonctionnelle A.1.2.4 Former les producteurs sur les techniques modernes Rapport d’activités 150 producteurs sont formés sur les de conservation et de conditionnement des produits techniques de conservation agricoles A.1.2.5 Appuyer les producteurs en matériels et Rapport d’activités 150 producteurs sont appuyés. équipements de transformation A.1.2.6 Faire le plaidoyer auprès des institutions de Rapport d’activités 10 plaidoyers sont faits au terme des microfinance pour l'accès facile aux crédits cinq ans agricoles A.1.2.7 Former les producteurs sur les itinéraires techniques 600 producteurs sont formés en Rapport d’activités

de production itinéraires techniques de production A.1.2.8 50 hectares de palmier à huile Rapport d’activités Mettre en place la culture de palmier à huile sélectionné sont promus au terme des sélectionné au profit de la commune cinq ans - D’ici à 2022, le nombre de têtes de - Annuaires R1.3. L’élevage et la pêche sont développés bovins, caprins et de volailles s’est statistiques du

accru de 20% MAEP

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

- D’ici à 2022, la production de - Rapport d’activités poisson s’est accrue de 20% de la DDAEP Former les éleveurs en techniques modernes 720 éleveurs identifiés et formés au Rapport d’activités A.1.3.1 d'élevage terme du quinquennat Développer les IEC au profit des éleveurs et 10 Séances d'IEC (à l'endroit de 1000 Rapport d’activités A.1.3.2 agriculteurs sur les textes de lois relatifs à la agriculteurs et éleveurs) sont tenues au

divagation des animaux domestiques terme des cinq ans Former les comités de gestion de transhumance et Rapport d’activités 100 membres sont formés sur les textes A.1.3.3 divagation des animaux domestiques sur les textes de lois relatifs à la divagation relatifs à la divagation Assurer un encadrement technique rapproché des 30 tournées d'encadrement technique (à Rapport d’activités A.1.3.4 éleveurs l'endroit de 720 éleveurs) sont faites 60 éleveurs sont formés et appuyés en Rapport d’activités A.1.3.5 Faire la promotion de l'élevage non conventionnel élevage non conventionnel Faciliter l'accès des éleveurs aux produits La boutique agricole de l'UCP est Rapport d’activités A.1.3.6 vétérinaires rendue fonctionnelle 10 séances d'IEC (à l'endroit de 900 Rapport d’activités Développer les IEC au profit des pêcheurs sur les A.1.3.7 pêcheurs) sont tenues sur les textes de textes de lois relatifs à la gestion des plans d'eau lois liés à la gestion des plans d'eau Faciliter l'intégration des producteurs dans la filière 60 producteurs sont formés et équipés Rapport d’activités A.1.3.8 piscicole en techniques piscicoles Un comité d'intermédiation communale Rapport d’activités A.1.3.9 Faciliter la gestion intercommunale du lac Toho est créé et fonctionnel A.1.3.10 Tracer les couloirs de transhumance Un couloir de transhumance est tracé Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Les bas-fonds et les potentialités minières sont -D’ici à 2022, le nombre de bas-fonds Statistiques DDAEP R1.4. valorisés valorisés a augmenté de 3 et les Rapport d’activités potentialités minières sont valorisées à 5% 03 bas-fonds sont aménagés et Rapport d’activités A.1.4.1 Valoriser les bas-fonds de la commune exploités 80 membres de coopératives sont Rapport d’activités Dynamiser les coopératives de gestion des bas- A.1.4.2 formés en gestion organisationnelle, fonds déjà aménagés administrative et économique A.1.4.3 Acquérir un tracteur agricole et ses accessoires Un tracteur agricole est acquis Rapport d’activités 720 producteurs sont formés en Rapport d’activités Intégrer les systèmes améliorés de fertilité des sols A.1.4.4 systèmes améliorés de fertilisation des dans les pratiques culturales sols 720 producteurs sont formés et ont Rapport d’activités Former les producteurs à utiliser les intrants A.1.4.5 adopté les intrants agricoles dans leur agricoles spécifiques exploitation D’ici à 2022, les techniques de R1.5. Les techniques de transformation, de transformation, de conservation et - Annuaires statistiques du conservation et de stockage des de stockage des produits alimentaires MAEP produits alimentaires sont renforcées se sont améliorées complètement

Former les producteurs en techniques de 720 sont identifiés et formé en A.1.5.1 Rapport d’activités conservation et de stockage des produits agricoles techniques de conservation A.1.5.2 Construire des magasins de stockage dotés des aires 02 magasins avec aires de séchage sont Rapport d’activités de séchage construits au profit des coopératives A.1.5.3 Former les coopératives en techniques de 30 coopératives sont formées en Rapport d’activités transformation avec le respect des mesures de transformation

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Bonne Pratique d'Hygiène (BPH) Rapport d’activités D’ici à 2022, les services marchands R1.6. Les services marchands sont renforcés Mairie se sont améliorés à 75% TBS 75 boutiques sont construites au terme Rapport d’activités A.1.6.1 Construire les boutiques autour des marchés du quinquennat 50 hangars sont construits au terme des Rapport d’activités A.1.6.2 Construire des hangars cloisonnés dans les marchés - cinq ans A.1.6.3 Réhabiliter et réfectionner les infrastructures Rapport d’activités 100 hangars /boutiques sont existantes (boutiques, hangars, latrines) dans les - réfectionnés au terme des cinq ans marchés A.1.6.4 02 marchés sont aménagés avec un Rapport d’activités Aménager/ assainir les marchés de la commune système muni des caniveaux fermés et - de terrassement A.1.6.5 50 lampadaires solaires sont acquis Rapport d’activités Installer des lampadaires solaires dans les marchés - pour l'éclairage des marchés. A.1.6.6 Créer un marché de poissons dans Tohonou dans Un marché de poissons est créé à Rapport d’activités - l'arrondissement de Zoungbonou Tohonou Rapport d’activités D’ici à 2022, les routes et pistes de Mairie R1.7. La commune est désenclavée desserte rurale sont aménagés à - TBS 50% au moins Statistiques DIT 75 kilomètres de pistes de dessertes Rapport d’activités A.1.7.1 Ouvrir les pistes de dessertes rurales rurales sont ouverts au terme du - quinquennat A.1.7.1 1000 kilomètres de voies sont Rapport d’activités Entretenir les voies d'accès aux marchés - entretenus

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

EMICOV D’ci à 2022, l’accès aux services - Disponibilité des TBS transferts de OS 2 Améliorer l’accès aux services sociaux de base sociaux de base se sont amélioré de Rapport d’activités ressources du moitié Mairie FADEC D’ici à 2022, taux de desserte en eau - TBS R2.1. L’accès à l’eau potable est amélioré s’est accru de 75% - Rapport d’activités Mairie - Statistiques DDEEM A.2.1.1 Réaliser 01 AEV 01 AEV est réalisée Rapport d’activités

A.2.1.2 Autonomiser l'AEV de Dahè l'AEV de Dahè est rendue autonome Rapport d’activités

A.2.1.3 Réhabiliter l'AEV d’Ahouloumè l'EAV d’Ahouloumè réhabilitée Rapport d’activités

A.2.1.4 Aménager 03 forages artésiens 3 forages artésiens aménagés Rapport d’activités

A.2.1.5 Affermer les ouvrages réalisés ouvrages réalisés affermés Rapport d’activités

A.2.1.6 Réparer les 17 forages en panne 17 forages en panne réparés Rapport d’activités

A.2.1.7 Déléguer les ouvrages réparés ouvrages réparés délégués Rapport d’activités

A.2.1.8 Entretenir et traiter les points d’eau 500 points d'eau entretenus et traités Rapport d’activités Plaider auprès de la SONEB pour l’extension du Rapport d’activités A.2.1.9 02 plaidoyers faits réseau dans les grandes agglomérations A.2.1.10 Elaborer les PGSSE pour les nouvelles AEV Neuf PGSSE élaborés+C34 Rapport d’activités A.2.1.11 50 % des promoteurs d'eau ont procédé Rapport d’activités Analyser la qualité de l'eau à l'analyse de l'eau A.2.1.12 Etendre l'AEV de Hounvi-Atchagode Gbédji, de l'EAV de Hounvi-Atchago est étendue Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Drè et Ahouloumè A.2.1.13 Evaluer la PCEau 2015-2018 la PCEau 2015-2018 est évaluée Rapport d’activités A.2.1.14 Elaborer la PCEau 2019-2024 la PCEau 2019-2024 est disponible Rapport d’activités A.2.1.15 le suivi évaluation du PCEau 2019- Rapport d’activités Faire le suivi évaluation du PCEau 2019-2024 2024 est fait A.2.1.16 le suivi mensuel de la gestion des Rapport d’activités Faire le suivi de la gestion des ouvrages ouvrages est fait A.2.1.17 Mobiliser les redevances sur la gestion des ouvrages 80 % des redevances sont mobilisées Rapport d’activités A.2.1.18 12 campagnes d'IEC sur la Rapport d’activités Organiser les campagnes d'IEC sur la consommation d'eau potable sont consommation d'eau potable organisées A.2.1.19 La journée mondiale de l'eau est Rapport d’activités Célébrer la journée mondiale de l'eau célébrée A.2.1.20 Entretenir les ouvrages de la commune 45 FPM et 08 AEV sont entretenus Rapport d’activités A.2.1.21 2 groupes électrogènes TR3 sont Rapport d’activités Renouveler les groupes électrogènes des AEV renouvelés D’ici à 2022, le taux net de R2.2. L’accès à l’éducation est amélioré scolarisation s’est accru -Annuaire statistique complètement du MEMP D’ici à 2022, le taux de réussite aux -Statistiques de la examens s’est amélioré de 50% au Région scolaire moins Construire 10 modules de 3 salles de classe + 10 modules de 3 salles de classe + Rapport d’activités A.2.2.1 bureau et magasin bureau et magasin sont construits

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

25 modules de 3 salles de classe sont Rapport d’activités A.2.2.2 Réfectionner 25 modules de 3 salles de classe réfectionnés Equiper 15 modules de 3 salles de classe en 15 modules de 3 salles de classe sont Rapport d’activités A.2.2.3 mobiliers scolaires équipés en mobiliers scolaires 1 000 ML de clôture de façade Rapport d’activités Réaliser 1 000 ML de clôture de façade principales A.2.2.4 principales des écoles maternelles et des écoles maternelles et primaires publiques primaires publiques sont réalisé 5 plaidoyers sont réalisés à l'endroit de Rapport d’activités Faire des plaidoyers auprès de l'Etat pour le A.2.2.5 l'Etat pour le recrutement d'enseignants recrutement d'enseignants qualifiés qualifiés 30 séances de sensibilisation sur les Rapport d’activités Sensibiliser sur les formations professionnelles et A.2.2.6 formations professionnelles et l’insertion des jeunes l'insertion des jeunes sont faites 30 séances de sensibilisation sur la Rapport d’activités A.2.2.7 Sensibiliser sur la déperdition scolaire déperdition scolaire sont faites 75 meilleurs élèves aux examens sont Rapport d’activités A.2.2.8 Primer les meilleurs élèves des examens primés Les meilleurs enseignants de la Rapport d’activités A.2.2.9 Primer les meilleurs enseignants de la commune commune sont primés Sensibiliser les parents d'élèves sur l'importance de 10 campagnes de sensibilistion sont Rapport d’activités A.2.2.10 l'encadrement des enfants dans le domaine scolaire faites D’ici à 2022, la proportion de -Annuaire statistique L’accès aux services de l’hygiène et de ménages ayant accès aux services du Ministère de la R2.3. l’assainissement de base est amélioré d’hygiène et assainissement s’est Santé

accrue de 75% - Rapport d’enquête de terrain A.2.3.1 Détruire des dépotoirs sauvages 12 dépotoirs sauvages sont détruits Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

dans la commune A.2.3.2 Réhabiliter les sites de regroupement des déchets 3 sites de regroupement sont réhabilités Rapport d’activités Créer 1 site de regroupement des déchets dans la 1 site de regroupement des déchets est Rapport d’activités A.2.3.3 commune créé les dispositifs de pré collectes des DSM Rapport d’activités A.2.3.4 Etendre les dispositifs de pré collectes des DSM sont étendus dans les autres

arrondissements A.2.3.5 Construire des latrines publiques et Institutionnelles 15 modules de 4 cabines sont construits Rapport d’activités 3 modules de 4 cabines sont Rapport d’activités A.2.3.6 Réfectionner les latrines publiques réfectionnés Réaliser les travaux de construction de caniveaux Rapport d’activités A.2.3.7 500 ML de caniveaux sont réalisés dans les centres urbains ou agglomérations A.2.3.8 Entretenir les caniveaux réalisés 500 ML de caniveaux sont curés Rapport d’activités 1 site de décharge communale de 2 Rapport d’activités A.2.3.9 Acquérir un site de décharge communale hectares est acquis Susciter la réalisation des latrines familiales dans les 12 campagnes de sensibilisations sont Rapport d’activités A.2.3.10 ménages réalisées A.2.3.11 Instaurer les dispositifs de lavage des mains dans les 50 dispositifs de lavage sont installés Rapport d’activités

EPP dans les EPP A.2.3.12 20 poubelles sont installées aux Rapport d’activités Instaurer les poubelles aux niveaux des places niveaux des places publiques et publiques et services administratifs de la commune services administratifs de la commune A.2.3.13 Organiser des campagnes d'IEC 10 campagnes d'IEC sont organisées Rapport d’activités A.2.3.14 Affermer les latrines publiques 3 modules de 4 cabines sont affermés Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

A.2.3.15 10 campagnes de salubrité sont Rapport d’activités organiser les campagnes de salubrité organisées A.2.3.16 la journée mondiale de l'Hygiène est Rapport d’activités Célébrer la journée mondiale de l'Hygiène célébrée D’ici à 2022, le taux d’accès aux soins -Annuaire statistique R2.4. L’accès à la santé est amélioré de santé s’est amélioré de 80% du Ministère de la

D’ici à 2022, le taux de fréquentation Santé

des centres de santé s’est accru de -Rapport d’enquête

90% de terrain 10 séances et émissions radiophoniques Rapport d’activités A.2.4.1 Sensibiliser sur les bonnes pratiques sanitaires sur les bonnes pratiques sanitaires sont

réalisées Plaider auprès de l’Etat pour le recrutement de 2 plaidoyers sont faits à l'endroit de Rapport d’activités A.2.4.2 personnel soignant qualifié l'Etat 8 douches sont construites dans les Rapport d’activités A.2.4.3 Construire des infrastructures d’hygiène (douche) formations sanitaires 6 infrastructures sanitaires sont Rapport d’activités A.2.4.4 Construire des infrastructures sanitaires construites 12 séances et émissions radiophoniques Rapport d’activités Organiser des séances de sensibilisation et A.2.4.5 sur la santé maternelle et infantile sont d’information sur la santé enfantine et maternelle réalisées 2 plaidoyers sont faits pour la Rapport d’activités Plaider auprès de l'Etat pour la réglementation des A.2.4.6 réglementation des structures sanitaires structures sanitaires privées privées 12 séances de sensibilisation pour Rapport d’activités Sensibiliser la population pour leur adhésion au A.2.4.7 l'adhésion au mutuelle de santé sont mutuelle de santé réalisées

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Réaliser des campagnes de sensibilisation sur la 12 séances de sensibilisation sur le Rapport d’activités A.2.4.8 vaccination bienfait de la vaccination sont réalisées Organiser des campagnes d'IEC sur les IST/VIH- 12 campagnes d'IEC sur les Rapport d’activités A.2.4.9 SIDA et autres MST/SIDA sont organisées 12 campagnes de sensibilisations sur le Rapport d’activités A.2.4.10 Sensibiliser sur l'adoption du planning familial planning familial sont réalisées Sensibiliser sur l'importance d'accoucher dans une 12 campagnes de sensibilisations sont Rapport d’activités A.2.4.11 formation sanitaire réalisées Construire les urinoirs pour les jeunes filles dans les 30 urinoirs sont réalisés dans les Rapport d’activités A.2.4.12 établissements scolaires établissements scolaires 10 campagnes de sensibilisation sur Rapport d’activités A.2.4.13 Sensibiliser sur l'état nutritionnel maternel l'état nutritionnel maternel sont

réalisées A.2.4.14 10 campagnes de sensibilisation sur Rapport d’activités Sensibiliser sur l'état nutritionnel des enfants de 0 à l'état nutritionnel maternel sont 05ans réalisées A.2.4.15 10 campagnes de sensibilisation sur la Rapport d’activités Sensibiliser sur en place des jardins beautaniques mise en place des jardins beautaniques familiaux familiaux sont effectuées R2.5. L’alphabétisation est promue D’ici à 2022, le taux Statistiques DDESFTP d’alphabétisation des adultes s’est Rapport d’activités

amélioré de 10% Mairie A.2.5.1 Construire des centres d’alphabétisation 03 centres d’alphabétisation sont créés Rapport d’activités 03 centres d’alphabétisation sont Rapport d’activités A.2.5.2 Equiper les centres d'alphabétisation en mobiliers équipés en table-bancs A.2.5.3 Former les facilitateurs 20 facilitateurs sont formés Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

A.2.5.4 Primer les meilleurs maitres alphabétiseurs et les meilleurs alphabétiseurs et Rapport d’activités

apprenants apprenants sont primés A.2.5.5 Sensibiliser les communautés sur l'importance de Toutes les communautés de la Rapport d’activités

l'alphabétisation commune sont sensibilisées TBS D’ici à 2022, le cadre d’animation R2.6. Le cadre d’animation des activités sportives et Statistiques du MSC des activités sportives et culturelles culturelles est dynamisé Rapport d’activités s’est amélioré complètement Mairie 5 plaidoyers sont faits à l'endroit de Rapport d’activités Faire le plaidoyer auprès de l’Etat et les PTF pour la A.2.6.1 l'Etat et les PTF pour la clôture et clôture et l’aménagement des aires de jeux l'aménagement des aires de jeux 10 compétitions sportives sont Rapport d’activités A.2.6.2 Organiser des compétitions sportives organisées A.2.6.3 Construire des centres de jeunes et de Loisirs 3 centres de jeunes sont construits Rapport d’activités

A.2.6.4 Equiper les centres de jeunes de la commune 6 centres de jeunes sont équipés Rapport d’activités Le répertoire des potentialités Rapport d’activités A.2.6.5 Recenser les potentialités culturelles culturelles est disponible A.2.6.6 réhabiliter les centres de jeunes existants 2 centres de jeunes sont réhabilités Rapport d’activités Organiser des compétitions des rythmes les rythmes zinlingbété et atchanhoun Rapport d’activités A.2.6.7 traditionnels de la commune pour leur valorisation sont valorisés Statistique de la D’ici à 2022, le taux de couverture DDEEM R2.7. L’accès à l’énergie est amélioré en énergie s’est amélioré de 10% TBS EMICOV A.2.7.1 Faires des plaidoyers auprès de l’Etat pour 3 Plaidoyers sont faits auprès de l’Etat Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

l’extension du réseau SBEE pour l’extension du réseau SBEE Faires des plaidoyers auprès de l'Etat pour la mise à 5 plaidoyers sont faits pour la mise à Rapport d’activités A.2.7.2 disposition des villages des lampadaires solaires disposition des villages des

pour l’éclairage public lampadaires Faires des plaidoyers auprès de l’Etat pour le 5 plaidoyers sont faits auprès de l’Etat Rapport d’activités A.2.7.3 renforcement du réseau SBEE pour le renforcement du réseau SBEE 5 plaidoyers sont faits auprès des Rapport d’activités Faires des plaidoyers auprès des institutions pour la A.2.7.4 institutions pour la promotion des promotion des énergies renouvelables énergies renouvelables 15 Séances de sensibilisation sont Rapport d’activités A.2.7.5 Sécuriser les installations solaires d’éclairage public effectuées sur la sécurisation les

installations solaires d’éclairage public A.2.7.6 Etendre le réseau SBEE vers les communautés le réseau SBEE est étendu Rapport d’activités le réseau électrique conventionnel est Rapport d’activités A.2.7.7 Entretenir le réseau électrique conventionnel entretenu les services administratifs de la Rapport d’activités Doter les services administratifs de la commune de A.2.7.8 commune sont dotés de 30 lampadaires solaires lampadaires solaires R2.8. L’accès au TIC est amélioré D’ici à 2022, le taux de couverture en TBS TIC s’est amélioré de 10% Rapport d’activités

Mairie Doter chaque arrondissement d'une clé de une connexion haut débit est disponible Rapport d’activités A.2.8.1 connexion haut débit et fonctionnelle 2 plaidoyers sont faits auprès des GSM Rapport d’activités Faires des plaidoyers auprès des GSM pour le A.2.8.2 pour le renforcement des réseaux renforcement des réseaux cellulaires cellulaires

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Faires des plaidoyers pour la création de centre de Deux nouveaux centres de cyber café Rapport d’activités A.2.8.3 cyber café ou de recherche en ligne dans tous les ou de recherche en lignes sont créés et

arrondissements actifs 2 plaidoyers sont faits auprès des Rapport d’activités A.2.8.4 Faires des plaidoyers pour l’installation des médias promoteurs des radios et télévisions

publiques et privées Doter chaque arrondissement d'un ordinateur de chaque arrondissement est doté d'un Rapport d’activités A.2.8.5 bureau ordinateur de bureau Faires des plaidoyers pour le renforcement de 2 plaidoyers sont faits auprès de la Rapport d’activités A.2.8.6 l'antenne de la radio FM Ahémé radio FM Ahémé L'administration communale est mise Rapport d’activités A.2.8.7 Mettre en réseautage l'administration communale en réseautage le site web de la commune est Rapport d’activités A.2.8.8 Doter la commune d'un site web disponible et actif Statistiques MDGL D’ici à 2022, la gouvernance locale TBS OS3 Améliorer la gouvernance locale Stabilité politique s’est améliorée à 100% Rapport d’activités Mairie La participation citoyenne et le contrôle de D’ici à 2022, les citoyens participent l’action publique sont améliorés régulièrement aux différentes Rapport d’activités R3.1. actions de développement de la Mairie commune Impliquer les organisations de la société civile dans Quatre revues sont tenues chaque A.3.1.1 la planification et le suivi-évaluation des actions Rapport d’activités année avec les acteurs des OSC communales, Elaborer et mettre en œuvre un plan de Le plan de communication est mis en Rapport d’activités A.3.1.2 communication œuvre

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Organiser deux (02) redditions de compte 02 redditions de comptes organisées Rapport d’activités A.3.1.3 thématiques chaque année par an Organiser des séances de communication pour un Rapport d’activités 04 séances de CCC organisées chaque A.3.1.4 changement de comportement (CCC) sur la veille année citoyenne et le contrôle citoyen, D’ici à 2022, les capacités de Les capacités de l’administration communale Rapport d’activités R3.2. l’administration communale sont sont renforcées Mairie améliorées de 75%. Doter les arrondissements en matériels les six arrondissements sont Rapport d’activités A.3.2.1 informatiques, informatisés Construire et équiper les locaux du service de la Rapport d’activités A.3.2.2 communication, des archives et de la documentation le SICAD est construit et équipé

(SICAD) Doter les arrondissements en ressources humaines 12 agents sont recrutés au profit des Rapport d’activités A.3.2.3 qualifiées (secrétaires et gardiens) arrondissements Doter les services de la mairie en ressources Rapport d’activités 13 agents sont recrutés au profit de la humaines qualifiées (Assistant du SG, Secrétaire A.3.2.4. mairie (dont 05 en 2019, 04 en 2020 et particulier du Maire, Spécialistes en passation des 04 en 2021) marchés, chefs des divisions, Planton) Doter les services de la mairie en matériels roulants 11 motos sont acquises au terme des 5 Rapport d’activités A.3.2.5 (à deux (02) roues), ans 54 agents et élus ont suivi des cours de Rapport d’activités Mettre en œuvre le Plan de formation des cadres et A.3.2.6 renforcement de capacités au terme des élus de la commune de Houéyogbé 5 ans Construire les bureaux des arrondissements de 03 bureaux d'arrondissement sont Rapport d’activités A.3.2.7 Houéyogbé, Honhoué et Zoungbonou construits A.3.2.8 Dynamiser le fonctionnement des organes élux 320 sessions de conseil de village et 60 Rapport d’activités

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

(Conseils d'arrondissement, Conseils de village) sessions d'arrondissement tenues D’ici à 2022, deux conventions de L’intercommunalité et la coopération Rapport d’activités R3.3. partenariat signées et celles décentralisée sont renforcés Mairie existantes dynamisées Mettre en œuvre la Convention de coopération entre La convention de partenariat avec la Rapport d’activités A.3.4.1 Echirolles et Houéyogbé Ville d'Echirolles est mise en ouvre Etablir de nouveaux partenariats de coopération Rapport d’activités A.3.4.2 01 coopération décentralisée établie décentralisée les conflits domaniaux entre Rapport d’activités Initier des actions d'intercommunalité avec les A.3.4.3 Houéyogbé et Bopa et Houéyogbé et communes limitrophes Comè sont réglés Contribuer au bon fonctionnement du Groupement les engagements de la mairie vis-à-vis Rapport d’activités A.3.4.4 Intercommunal du Mono du GI Mono sont respectés Comptes D’ici à 2022, les ressources propres La mobilisation des ressources financières est administratifs R3.4. de la commune se sont accrues de renforcée Statistiques DDI 20%. TBS 30 séances (une séance/ an/ Rapport d’activités Sensibiliser les populations pour la collecte des A.3.5.1 arrondissement) sont tenues au terme ressources fiscales et non fiscales des 5 ans Disposer du logiciel LOGI pour le traitement des le logiciel LOGI est disponible et mis Rapport d’activités A.3.5.2 recettes de la commune en service Renforcer le système de suivi des agents collecteurs les ressources en provenance de la TDL Rapport d’activités A.3.5.3 des taxes en provenance de la TDL sont accrues de 20% A.3.5.4 Diversifier les sources de recettes de la commune, L'assiette fiscale est actualisée Rapport d’activités D’ici à 2022, le genre et la promotion Statistiques MASM Stabilité politique OS 4 Promouvoir le genre et la protection sociale sociale se sont améliorés de 75%. TBS Disponibilité du

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Rapport d’activités financement Mairie D’ici à 2022, les groupements de Rapport d’activités R4.1. L’autonomisation des femmes est promue femmes sont autonomes de 25%. Mairie Identifier les groupements de femmes actifs Rapport d’activités A.4.1.1 80 groupements actifs identifiés existants dans la commune A.4.1.2 Former les groupements actifs identifiés 5 formations réalisées Rapport d’activités 80 groupements actifs équipés en Rapport d’activités A.4.1.3 Equiper en matériels 80 groupements féminins actif matériels A.4.1.4 Suivre 80 groupements féminins 20 suivis réalisés Rapport d’activités D’ici à 2022, les femmes sont Le leadership et la représentativité des femmes Rapport d’activités R4.2. représentées dans les instances de dans les instances de décision sont renforcés Mairie décision à 15%. Identifier et former 60 femmes sur le leadership et 60 femmes leaders identifiées et A.4.2.1 Rapport d’activités - le coaching formées Former 60 femmes leaders sur les textes de la A.4.2.2 décentralisation et la politique nationale de la 60 femmes leaders formées Rapport d’activités - promotion de la femme et du genre Plaider à l'endroit des chefs de partis pour A.4.2.3 l'inscription des femmes sur les listes des candidats 02 plaidoyers Rapport d’activités - aux diverses élections D’ici à 2022, les populations se sont appropriés complètement les textes Rapport d’activités R4.3. Les droits de l’homme et de l’enfant sont promus de lois relatives aux droit de Mairie l’homme et le code de l’enfant

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Vulgariser le code de l'enfant, la loi portant Rapport d’activités prévention et répression des violences faites aux A.4.3.1 30 séances de sensibilisation réalisées - femmes et aux enfants et le code des personnes et de la famille Sensibiliser la population sur l'importance des actes Rapport d’activités A.4.3.2 30 séances de sensibilisation réalisées - de l'état civil Organiser des séances de communication pour un Rapport d’activités changement de comportement dans les CEG, les A.4.3.3 150 séances de sensibilisation réalisées - Ecoles et les centres de formation professionnelle sur la prévention des grossesses et la déperdition Organiser des séances de sensibilisation à l’endroit Rapport d’activités A.4.3.4 de la population sur le déplacement des jeunes sur le 30 séances de sensibilisation réalisées - Nigéria Organiser des séances de sensibilisation à l’endroit Rapport d’activités A.4.3.5 des mères et des gardiennes de l’enfant sur la santé 15 séances de sensibilisation réalisées - nutritionnelle des leurs enfants Organiser des séances de sensibilisation à l’endroit Rapport d’activités A.4.3.6 des PVVIH sur les conduites a tenir pour une santé 10 séances de sensibilisation réalisées - saine Organiser les séances de sensibilisation a l'endroit Rapport d’activités A.4.3.7 de la population dans l'accompagnement 10 séances de sensibilisation réalisées - psychosocial des personnes âgées D’ici à 2022, les groupes vulnérables Rapport d’activités R4.4. Les groupes vulnérables sont pris en charge sont pris en charge à 50% Mairie 03 ONG intervenants dans la prise en Rapport d’activités Appuyer en matériel les ONG intervenant dans la A.4.4.1 charge des groupes vulnérables - prise en charge des groupes vulnérables appuyées en matériel : lits

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

moustiquaires consommable médicale etc A.4.4.2 Suivre les activités des ONG 10 suivis réalisés Rapport d’activités - Appuyer financièrement les indigents pour une Rapport d’activités A.4.4.3 50 indigents appuyés - activité génératrice de revenus Prendre en charge les OEV et les personnes Rapport d’activités handicapés scolarisé ou apprentis en frais de A.4.4.4 150 personnes prises en charge - scolarité en kits scolaires et nutritionnels en en frais de formation Construire un centre d'accueil pour les personnes du Rapport d’activités A.4.4.5 le centre d'accueil est disponible - troisième âge Faire un plaidoyer à l’endroit du ministère de la A.4.4.6 santé, des affaires sociales et des PTF pour la prise 03 plaidoyers réalisés Rapport d’activités - en charge nutritionnel des PVVIH D’ici à 2022, l’accès à la justice est Rapport d’activités R4.5. L’accès à la justice est promu - facilité à 100% Mairie A.4.5.1 Faire un plaidoyer a l'endroit du Ministère de la Rapport d’activités justice pour la création des Tribunaux annexes dans 5 plaidoyers sont faits - la commune A.4.5.2 Sensibiliser la population sur le code de procédure 20 séances de sensibilisation sur le Rapport d’activités - pénale code de procédure pénale réalisées Statistiques des unités Le dispositif sécuritaire de la commune est D’ici à 2022, faire en sorte que la de sécurité R4.6. - renforcé criminalité soit réduite de 75% Rapport d’activités Mairie Faire un plaidoyer à l'endroit du ministère de Rapport d’activités A.4.6.1 02 plaidoyers réalisés - l'intérieur afin de doter la gendarmerie territorial de

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Sè de véhicules à quatre roues A.4.6.2 Plaider pour la Création d’un poste avancé à Dahè 02 plaidoyers réalisés Rapport d’activités - A.4.6.3 Créer les brigades de sécurité civile dans les villages 80 brigades de sécurité civile créées Rapport d’activités - A.4.6.4 Former et suivre les agents de la brigade civile de Rapport d’activités 800 jeunes sont formés et suivis - sécurité Statistiques MCVDD Stabilité politique D’ici à 2022, cadre de vie et la Améliorer le cadre de vie et la gestion durable TBS Effectivité des accords OS 5 gestion durable de l’environnement de l’environnement Rapport d’activités sur le changement se sont améliorés de 50% Mairie climatique D’ici à 2022, tous les documents de Rapport d’activités R5.1. La planification spatiale et urbaine est renforcée planification spatiale sont Mairie disponibles Elaborer le Plan d'Aménagement Urbain de la Rapport d’activités A.5.1.1 Plan disponible - Commune de Houéyogbé A.5.1.2 Elaborer l'Adressage Adressage disponible Rapport d’activités -

A.5.1.3 Elaborer le Registre Foncier Urbain Registre Foncier Urbain disponible Rapport d’activités - Actualiser le Plan d'Hygiène et d'Assainissement Rapport d’activités A.5.1.4 PHAC actualisé - Communal (PHAC) A.5.1.5 Opérationnaliser le SDAC SDAC opérationnalisé Rapport d’activités - D’ici à 2022, la gestion foncière et Rapport d’activités R5.2. La gestion foncière et domaniale est renforcée domaniale s’est améliorée de 50% Mairie Installer les Associations d'Intérêts Foncier (AIF) et 100% des AIF et le comité communal Rapport d’activités A.5.2.1 - le comité communal d'urbanisme d'urbanisme installés A.5.2.2 Poursuivre le remembrement/lotissement dans les Les travaux de Rapport d’activités -

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

centres urbains et péri urbains remembrement/lotissement sont bouclés dans les centres urbains et péri urbains de la commune Installer et rendre opérationnel, les organes de Rapport d’activités A.5.2.3 gestion foncière conformément aux dispositions du 80 SVGF/SUGF opérationnelles - nouveau code foncier et domaniale 50% des domaines publics de la Rapport d’activités A.5.2.4 Sécuriser les domaines publics de la Commune - commune sécurisés A.5.2.5 Viabiliser les zones loties 50% des zones loties viabilisées Rapport d’activités - Doter les villages de Plan Foncier Rural Rapport d’activités 10 villages de la commune disposent de A.5.2.6 conformément aux dispositions du nouveau code - Plans Fonciers Ruraux foncier et domanial en RB A.5.2.7 logiciel de gestion des domaines Rapport d’activités Informatiser la gestion foncière et domaniale - publics (SIG, Cartographie) installé A.5.2.8 75% de la population s'est appropriée Rapport d’activités Vulgariser la loi sur le code foncier et domaniale du contenu du code foncier et domanial D’ici à 2022, la gestion rationnelle et La gestion rationnelle et durable des ressources Rapport d’activités R5.3. durable des ressources naturelles naturelles est renforcée Mairie s’est améliorée de 75% Six hectares de plantations Rapport d’activités communales créées et entretenues dans A.5.3.1 Créer et entretenir des plantations communales - la commune à raison d'un hectare par arrondissement Poursuivre le reboisement lors des différentes Rapport d’activités A.5.3.2 10 ha de terres reboisées et entretenues - journées Six (06) forêts sacrées aménagées et Rapport d’activités A.5.3.3 Assurer la protection des forêts sacrées - protégées

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

Reboiser les artères principales des centres urbains Rapport d’activités A.5.3.4 30000 ML de voies sont reboisées - de la Commune Trois comités de gestion des plans Rapport d’activités A.5.3.5 Dynamiser les comités de gestion des plans d’eau d'eau des lacs Toho, wozo, Dati et - Dhofé fonctionnels Exploitation artisanale des carrières sur Rapport d’activités Réglementer l'exploitation des ressources minières A.5.3.6 les sites de trois arrondissements de la - de la commune commune réglementée Cinq hectares de terres sont restaurés A.5.3.7 Restaurer les sites d’exploitations minières Rapport d’activités - dans la Commune D’ici à 2022, le cadre de vie est Rapport d’activités R5.4. L’assainissement du cadre de vie est renforcé - assaini à 10% Mairie A.5.4.1 Curer les caniveaux 5000 ML de caniveaux curés Rapport d’activités - Réaliser des caniveaux et paver des voies dans les 10000ML de caniveaux et 3000ML de Rapport d’activités A.5.4.2 - chefs lieux d'arrondissement voies réalisés Un module de latrine-douche par gare Rapport d’activités Construire des latrines et douches dans les marchés A.5.4.3 routière et deux modules de latrines- - et gares routières douche par marché 02 tricycles et deux kits Rapport d’activités d'assainissement (Houes, coupe-coupe, A.5.4.4 Appuyer la gestion des Déchets Solides et Ménagers balais, râteaux, etc.) sont acquis au - profit des deux ONG de pré collecte des ordures ménagères Poursuivre la construction des latrines dans les 05 modules de latrines institutionnelles Rapport d’activités A.5.4.5 - écoles publiques réalisés par an Réaliser des IEC sur l'Assainissement Total par les 15% de la population rurale s'est Rapport d’activités A.5.4.6 - Communautés (ATPC) dans les ménages ruraux appropriée de ladite approche

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Objectifs/résultats/activités Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification Hypothèses critiques

A.5.4.7 Démultiplier la nouvelle loi portant interdiction des Rapport d’activités Deux séances sont organisées par an - sachets non biodégradables D’ici à 2022, la résilience aux La résilience aux changements climatiques est Rapport d’activités R5.5. changements climatiques s’est - renforcée Mairie améliorée de 10% A.5.5.1 Elaborer le plan communal de contingence Plan de contingence disponible Rapport d’activités - A.5.5.2 Promouvoir la réalisation des brise-vents dans les Rapport d’activités Douze écoles promues. - habitations et en milieux scolaire. A.5.5.3 Organiser des émissions radios et des Rapport d’activités sensibilisations de masse sur l'appropriation des Quatre émissions radios organisées - thématiques liées aux changements climatiques A.5.5.4 Promouvoir l'utilisation des foyers améliorés dans la Foyers améliorés promus dans toute la Rapport d’activités - Commune Commune A.5.5.5 Promouvoir le système agro sylvio pastoral pour Rapport d’activités Deux séances réalisées par an avec les une agriculture écologique et le développement - promoteurs agricoles durable A.5.5.6 Promouvoir l'agriculture biologique (sans engrais, Rapport d’activités Deux séances réalisées par an avec les sans produits phytosanitaire chimiques et sans - promoteurs agricoles herbicide) A.5.5.7 Aménager les berges Trois berges de cours d'eau aménagées Rapport d’activités - A.5.5.8 Sensibiliser les populations pour réaliser des Deux émissions dans les langues Rapport d’activités - constructions adaptées au changement climatique nationales réalisées par an A.5.5.9 Sensibiliser les populations à éviter les chasses à Deux émissions réalisées par saison Rapport d’activités - bases des feux de brousses ou de végétation sèche Source : DDPD-MC, 2017

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CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT

Le Plan de Développement Communal 3ème génération de Houéyogbé comporte cinq (05) programmes et 30 projets comme le renseigne le tableau ci-après : 4.1. Synthèse des programmes et projets de développement

Le tableau ci-dessous présente la synthèse des programmes et projets du PDC3.

Tableau 46:Synthèse des programmes et projets Part du Programmes Projets Coûts programme P1.1.Promotion de l’artisanat et le tourisme 170 500 000 P1.2.Promotion des filières agricoles porteuses 243 500 000 P1.3.Développement de l’élevage et de la pêche 143 800 000 P1.4.Valorisation des bas-fonds et des 301 200 000 Promotion de potentialités minières l’économie locale P1.5.Renforcement des techniques de 65 000 000 transformation, de conservation et de stockage

des produits alimentaires P1.6. Renforcement des services marchands 809 000 000 P1.7. Désenclavement de 875 000 000 Total programme 1 2 608 000 000 45% P 2.1. Amélioration de l’accès à l’eau potable 619 370 000 P 2.2. Amélioration de l’accès à l’éducation 431 600 000 P2.3. Amélioration de l’accès à l’hygiène et 137 320 000 l’assainissement de base Amélioration de P2.4. Amélioration de l’accès à la santé 137 620 000 l’accès aux services P2.5. Promotion de l’alphabétisation 17 900 000 sociaux de base P 2.6. Dynamisation du cadre d’animation des 286 000 000 activités sportives et culturelles P 2.7.Amélioration de l’accès à l’énergie 405 900 000 P2.8.Amélioration de l’accès au TIC 5 720 000 Total programme 2 2 041 430 000 35% P 3.1. Amélioration de la participation citoyenne 27 000 000 et du contrôle de l’action publique P 3.2. Renforcement des capacités de 195 290 000 Amélioration de la l’administration communale gouvernance locale P 3.3. Renforcement de l’intercommunalité et de 181 000 000

la coopération décentralisée P 3.4. Renforcement de la capacité de 25 500 000 mobilisation des ressources financières Total programme 3 428 790 000 07% P 4.1. Promotion de l’autonomisation des 19 300 000

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femmes P 4.2. Renforcement du leadership et de la 3 000 000 représentativité des femmes dans les instances de

Promotion du décision genre et de la P 4.3. Promotion des droits de l’homme et de 5 800 000 protection sociale l’enfant P 4.4. Prise en charge des groupes vulnérables 43 250 000 P4.5. Promotion de l’accès à la justice 500 000 P4.6: Renforcement du dispositif sécuritaire de 16 510 000 la commune Total programme 4 89 360 000 02% P 5.1. Renforcement de la planification spatiale 225 000 000 et urbaine P 5.2. Renforcement de la gestion foncière et 190 000 000 Amélioration du domaniale cadre de vie et de P 5.3. Renforcement de la gestion rationnelle et 35 500 000 la gestion durable durable des ressources naturelles de P 5.4. Renforcement de l’assainissement du 170 000 000 l’environnement cadre de vie P 5.5. Renforcement de la résilience aux 24 800 000 changements climatiques Total programme 5 645 300 000 11% Coût total PDC 5 812 880 000 100% Source : DDPD MC, 2017

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4.2. Plan pluriannuel Tableau 47:Plan quinquennal 2018‐2022

Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

D’ici à 2022, faire en que Promotion de la richesse produite P1 2608000 l’Economie locale localement s’accroisse de 492 800 564 800 590 800 460 800 498 800 moitié

Promotion de l’artisanat D’ici à 2022, les capacités P.1.1. 170 500 et du tourisme de 50% des artisans sont 900 67 900 37 900 37 900 25 900 renforcés et 04 sites touristiques valorisés

Mairie, ONG, Les Les berges Datti et Toho, la arrondissements PTF, A.1.1.1 forêt sacrée de Dahè et le de Sè, de 25 000 4 100 000 1 1 1 1 DDCAAT - 25 000 25 000 25 000 25 000 Réhabiliter et valoriser les muselet Zoungbonou, de sites touristiques de la GUEDEHOUNGUE sont Dahè et Doutou commune réhabilités Mairie, ONG, Houéyogbé A.1.1.2 PTF, 30 000 1 30 000 1 Construire la maison des Une maison des artisans est (Végodoé) - 30 000 - - - artisans construite DDCAAT Mairie, ONG, PTF, Arrondissements

A.1.1.3 DDCAAT de Zoungbonou, 12 000 3 36 000 1 1 1 Construire des centres Trois centres - 12 000 12 000 12 000 - d'accompagnement des d'accompagnement sont Dahè et Doutou artisans construits Mairie, ONG, PTF, DDCAAT, Toute la A.1.1.4 400 5 2 000 1 1 1 1 1 collectif des commune 400 400 400 400 400 Sensibiliser les apprentis à 5 séances à l'endroit de 500 artisans aller au terme de leur apprentis sont tenues au métier terme des cinq ans Mairie, ONG, PTF, Collectif Toute la A.1.1.5 des Artisans 500 5 2 500 1 1 1 1 1 Vulgariser le code de patrons sont sensibilisés sur commune 500 500 500 500 500 l'artisanat et d'autres le code de l'artisanat au thématiques connexes terme des cinq ans

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

D'ici à 2022, la superficie emblavée s'est accrue de Promotion des filières P.1.2. 50% et la productivité des 243 500 agricoles porteuses 46 700 56 700 46 700 46 700 46 700 filières porteuses retenues s'est améliorée de 10%

Développer les IEC au 10 séances d'IEC ( à Mairie, PTF, profit des producteurs sur l'endroit de 1000 ONG, Toute la A.1.2.1 500 10 5 000 2 2 2 2 2 les filières agricoles producteurs) sont tenues au DDAEP, commune 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 porteuses terme des cinq ans ATDA Faciliter l'intégration des 600 producteurs ont intégré Mairie, PTF, producteurs dans les les filières agricoles à valeur ONG, Toute la A.1.2.2 50 600 30 000 120 120 120 120 120 filières agricoles à valeur ajouté DDAEP, commune 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 ajoutée ATDA Faciliter l'accès des Mairie, PTF, producteurs aux intrants ONG,

A.1.2.3 agricoles DDAEP, Houéyogbé 10 000 1 10 000 1 - 10 000 - - - boutique agricole de l'UCP UCP,ATDA rendue fonctionnelle Former les producteurs 150 producteurs sont formés Maire, PTF, sur les techniques sur les techniques de ONG, Toute la 1 A.1.2.4 modernes de conservation conservation DDAEP, 60 150 9 000 30 30 commune 30 30 30 1 800 1 800 1 800 800 1 800 et de conditionnement des ATDA produits agricoles Appuyer les producteurs 150 producteurs sont Maire, PTF, en matériels et appuyés. ONG, Toute la A.1.2.5 350 150 52 500 30 30 équipements de DDAEP, commune 30 30 30 10 500 10 500 10 500 10 500 10 500 transformation. ATDA Faire le plaidoyer auprès Maire, PTF, des institutions de ONG, 10 plaidoyers sont faits au Toute la A.1.2.5 microfinance pour l'accès DDAEP, 100 10 1 000 2 2 2 2 2 terme des cinq ans commune 200 200 200 200 200 facile aux crédits ATDA agricoles Maire, PTF, Former les producteurs 600 producteurs sont formés ONG, Toute la A.1.2.5 sur les itinéraires en itinéraires techniques de 60 600 36 000 120 120 120 120 120 DDAEP, commune 7 200 7 200 7 200 7 200 7 200 techniques de production production ATDA Maire, PTF, Mettre en place la culture 50 hectares de palmier à ONG, de palmier à huile huile sélectionné sont Toute la A.1.2.6 DDAEP, 2 000 50 100 000 10 10 10 10 10 sélectionné au profit de la promus au terme des cinq ATDA commune 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 commune ans

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

D’ici à 2022, le nombre de têtes de bovins, caprins et Développement de de s’est accru de P.1.3. 143 800 l’élevage et de la pêche 20%volailles - D’ici à 37 960 36 960 22 960 22 960 22 960 2022, la production de poisson s’est accrue de 20% Former les éleveurs en 720 éleveurs identifiés et Maire, PTF, Tous les techniques modernes formés au terme du ONG, A.1.3.1 arrondissements 60 720 43 200 144 144 144 144 144 d'élevage quinquennat DDAEP, 8 640 8 640 8 640 8 640 8 640 de la commune ATDA Développer les IEC au 10 Séances d'IEC ( à Maire, PTF, profit des éleveurs et l'endroit de 1000 ONG, agriculteurs sur les textes agriculteurs et éleveurs) sont DDAEP, Tous les

A.1.3.2 de lois relatifs à la tenues au terme des cinq ans ATDA arrondissements 500 10 5 000 2 2 2 2 2 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 divagation des animaux de la commune domestiques

Former les comités de 100 membres sont formés Maire, PTF, gestion de transhumance sur les textes de lois relatifs ONG, Toute la A.1.3.4 et divagation des animaux à la divagation DDAEP, 40 100 4 000 100 domestiques sur les textes ATDA commune - 4 000 - - - relatifs à la divagation Assurer un encadrement 30 tournées d'encadrement Maire, PTF, Tous les technique rapproché des technique (à l'endroit de 720 ONG, A.1.3.5 arrondissements 100 30 3 000 6 6 6 6 6 éleveurs éleveurs) sont faites DDAEP, 600 600 600 600 600 ATDA de la commune Faire la promotion de 60 éleveurs sont formés et Maire, PTF, Tous les l'élevage non appuyés en élevage non ONG, A.1.3.6 arrondissements 750 60 45 000 12 12 12 12 12 conventionnel conventionnel DDAEP, 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 ATDA de la commune Faciliter l'accès des La boutique agricole de Mairie, PTF, éleveurs aux produits l'UCP est rendue ONG, A.1.3.7 Houéyogbé 10 000 1 10 000 1 vétérinaires fonctionnelle DDAEP, - 10 000 - - - UCP,ATDA Mairie, PTF, 10 séances d'IEC (à l'endroit ONG, Développer les IEC au Les de 900 pêcheurs) sont DDAEP, UCP profit des pêcheurs sur les arrondissements A.1.3.8 tenues sur les textes de lois 500 10 5 000 2 2 2 2 2 textes de lois relatifs à la de Zoungbonou, 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 liés à la gestion des plans gestion des plans d'eau Doutou et Sè d'eau

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Mairie, PTF, Faciliter l'intégration des 60 producteurs sont formés ONG, Toute la A.1.3.9 producteurs dans la filière et équipés en techniques 60 60 3 600 12 12 12 12 12 DDAEP, UCP commune 720 720 720 720 720 piscicole piscicoles Mairie, PTF, Faciliter la gestion Un comité d'intermédiation Lokossa, ONG, A.1.3.10 intercommunale du lac communale est créé et Athiémé et 2 000 5 10 000 1 1 1 1 1 DDAEP, UCP 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 Toho fonctionnel Houéyogbé Maire, PTF, Tracer les couloirs de Un couloir de transhumance ONG, Toute la A.1.3.11 15 000 1 15 000 1 transhumance est tracé DDAEP, commune 15 000 - - - - ATDA

Valorisation des bas-

P1.4. fonds et des potentialités 301 200 78 240 18 240 108 240 78 240 18 240 minières D’ici à 2022, le nombre de bas-fonds valorisés a augmenté de 3 et les potentialités minières sont valorisées à 5% Valoriser les bas-fonds de 03 bas-fonds sont aménagés Maire, PTF, Manonkpon la commune et exploités ONG, A.1.4.1 (Zoungbonou), 60 000 3 180 000 1 1 1 DDAEP, 60 000 - 60 000 - 60 000 ATDA Tohonou et Sè 80 membres de coopératives Mairie, PTF, sont formés en gestion ONG, Dynamiser les organisationnelle, DDAEP, Houingah- coopératives de gestion A.1.4.2 administrative et ATDA Houégbé et 60 80 4 800 16 16 16 16 16 des bas-fonds déjà 960 960 960 960 960 économique Tokpa aménagés

Un tracteur agricole est Maire, PTF, Manonkpon, acquis ONG, salahoué, DDAEP, Houingah- Acquérir un tracteur A.1.4.3 ATDA Houégbé, 30 000 1 30 000 1 agricole et ses accessoires - - 30 000 - - Sohotohoué 1, Houéyogbé 1 et Tokpa

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Maire, PTF, Intégrer les systèmes 720 producteurs sont formés ONG, Tous les améliorés de fertilité des A.1.4.4 en systèmes améliorés de DDAEP, arrondissements 60 720 43 200 144 144 144 144 144 sols dans les pratiques 8 640 8 640 8 640 8 640 8 640 fertilisation des sols ATDA de la commune culturales

Maire, PTF, 720 producteurs sont Former les producteurs à ONG, Tous les formés et ont adopté les A.1.4.5 utiliser les intrants DDAEP, arrondissements 60 720 43 200 144 144 144 144 144 intrants agricoles dans leur 8 640 8 640 8 640 8 640 8 640 agricoles spécifiques ATDA de la commune exploitation

Renforcement des D’ici à 2022, les techniques techniques de de transformation, de transformation, de conservation et de 65 000 conservation et de stockage des produits 9 000 19 000 9 000 19 000 9 000 stockage des produits alimentaires se sont P1.5 alimentaires améliorées complètement Former les producteurs en techniques de 720 sont identifiés et formé Tous les

A.1.5.1 conservation et de en techniques de arrondissements 60 720 43 200 144 144 144 144 144 8 640 8 640 8 640 8 640 8 640 stockage des produits conservation Maire, PTF, de la commune agricoles ONG, DDAEP Maire, PTF, Construire des magasins 02 magasins avec aires de ONG, Toute la A.1.4.2 de stockage dotés des séchage sont construits au 10 000 2 20 000 1 1 10 000 DDAEP, commune - 10 000 - - aires de séchage profit des coopératives ATDA Former les coopératives en techniques de Maire, PTF, transformation avec le 30 coopératives sont ONG, Toute la A.1.5.3 60 30 1 800 6 6 6 6 6 respect des mesures de formées en transformation DDAEP, commune 360 360 360 360 360 Bonne Pratique d'Hygiène ATDA (BPH)

Renforcement des D’ici à 2022, les services P.1.6 809 000 services marchands marchands se sont 145 000 191 000 191 000 141 000 141 000 améliorés à 75% 75 boutiques sont Mairie, ONG, Coonstruire les boutiques Tous les marchés A.1.6.1 construites au terme du PTF, Etat 5 000 75 15 15 15 15 15 autour des marchés de la commune 375 000 75 000 75 000 75 000 75 000 75 000 quinquennat Civil Construire des hangars Mairie, ONG, 50 hangars sont contruits au Tous les marchés A.1.6.2 cloisonnés dans les PTF, Etat 4 000 50 10 10 10 10 10 terme des cinq ans de la commune 200 000 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 marchés Central

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Réhabiliter et réfectionner les infrastructures 100 hangars /boutiques sont Mairie, ONG, Tous les marchés A.1.6.3 existantes (boutiques, réfectionnés au terme des PTF, Etat 1 000 100 20 20 20 20 20 de la commune 100 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 hangars, latrines) dans les cinq ans Civil marchés

02 marchés sont aménagés Mairie, ONG, Marchés de Aménager/ assainir les avec un système muni des PTF, Etat Honhoué et de 50 000 2 1 1 marchés de la commune canniveaux fermés et de 100 000 - 50 000 50 000 - - Civil Houndo terrassement A.1.6.4 Les marchés de Houndo, Drè, 50 lampaires solaires sont Mairie, ONG, Zobè, Doutou, Installer des lampadaires A.1.6.5 acquis pour l'éclairage des PTF, Etat Honhoué, 600 50 10 10 10 10 10 solaires dans les marchés 30 000 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 marchés. Central Danhoué, Gbagbonou et Houéyogbé Créer un marché de Mairie, ONG, poissons dans Tohonou Un marché de poissons est Zoungbonou A.1.6.6 PTF, Etat 4 000 1 1 dans l'arrondissement de créé à Tohonou (Tohonou) 4 000 4 000 - - - - Central Zoungbonou

Désenclavement de la 875 000 commune D’ici à 2022, les routes et 175 000 175 000 175 000 175 000 175 000 pistes de desserte rurale sont aménagés à 50% au P1. 7 moins

75 kilomètres de pistes de Mairie, ONG, Ouvrir les pistes de dessertes rurales sont PTF, Etat 5 000 75 15 15 15 15 15 dessertes rurales ouverts au terme du 375 000 75 000 75 000 75 000 75 000 75 000 Central quinquennat A.1.7.1 Mairie, PTF, Toute la 1000 kilomètres de voies Entretenir les voies ONG, Etat commune 500 1000 200 200 200 200 200 sont entretenus 500 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 A.1.7.2 d'accès aux marchés Central

Amélioration de l'Accès D’ci à 2022, l’accès aux P.2. aux Services Sociaux de services sociaux de base se 2041430 428680 649210 321700 321810 320030 base sont amélioré de moitié

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Amélioration de l’accès 619 P.2.1. à l'eau potable D’ici à 2022, taux de 370 203 820 389 830 19 820 3 030 2 870 desserte en eau s’est accru de 75% Mairie ; Lokohoué-

A.2.1.1 Réaliser 01 AEV 01 AEV est réalisée communauté ; Aguêhon-Toli- 350 000 1 1 350 000 - 350 000 - - - PTF Honnougbo Autonomiser l'AEV de l'AEV de Dahè est rendue Mairie ; PTF ; A.2.1.2 Dahè 60 000 1 1 Dahè autonome Communauté 60 000 60 000 - - - - Mairie ; Réhabiliter l'AEV l'EAV d'Ahouloumè est Ahouloumè et A.2.1.3 Communauté ; 60 000 1 1 d'Ahouloumè rehabilitée Honhoué 60 000 60 000 - - - - PTF Mairie ; Tokpa-Zounta; Aménager 03 forages 3 forages artesiens sont A.2.1.4 Communauté ; Tinkpoénou; 12 000 3 3 artesiens aménagés 36 000 - 36 000 - - - PTF Tohonou Tokpa-Zounta; Tinkpoénou; Affermer les ouvrages Mairie ; A.2.1.5 Tohonou; 200 3 1 1 1 réalisés Communauté ; 600 200 - 200 - 200 Honhoué; Dahè; ouvrages réalisés affermés Lokohoué Mairie ; Réparer les 17 forages en les 17 forages en panne sont Toute la A.2.1.6 Communauté ; 150 17 5 5 5 2 panne réparés commune 2 550 750 750 750 300 - PTF Déléguer les ouvrages Mairie ; Toute la A.2.1.7 ouvrages réparés délégués - 0 5 5 5 2 réparés Communauté ; commune ------Mairie ; Entretenir et traiter les 500 points d'eau sont Toute la A.2.1.8 DHAB; 1 500 5 1 1 1 1 1 points d’eau entretenus et traités commune 7 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 Communauté ; Plaider auprès de la SONEB pour l’extension 02 plaidoyers sont faits à Toute la A.2.1.9 Mairie 1 1 du réseau dans les grandes l'endroit de la SONEB commune ------agglomérations Gbagbonou, Elaborer les PGSSE pour Neuf PGSSE sont Mairie, A.2.1.10 Dahè et 50 9 2 1 2 2 2 les nouvelles AEV élaborés+C34 DHAB,PTF 450 100 50 100 100 100 Lokohoué 50 % des promoteurs d'eau Mairie, Analyser la qualité de Toute la A.2.1.11 ont procédé à l'analyse de DHAB,Comm 50 10 2 2 2 2 2 l'eau commune 500 100 100 100 100 100 l'eau unauté

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Gbessouingo, Gbèkon, Etendre l'AEV de Didongbogoh, Mairie ; Hounvi-Atchago ,de l'EAV de Hounvi-Atchago Dodji, A.2.1.12 Communauté ; 80 000 1 1 Gbédji, de Drè et est étendue N'konnouhoué, 80 000 80 000 - - - - PTF Ahouloumè Djadjicomey, EPP Haindè et Lom-Nava Mairie ; Evaluer la PCEau 2015- la PCEau 2015-2018 est A.2.1.13 Communauté ; Mairie 200 1 1 2018 évaluée 200 200 - - - - PTF Mairie ; Elaborer la PCEau 2019- la PCEau 2019-2024 est A.2.1.14 Communauté ; Mairie 200 1 1 2024 élaborée 200 - 200 - - - PTF Mairie ; Faire le suivi évaluation le suivi évaluation du A.2.1.15 Communauté ; Mairie 200 2 1 1 du PCEau 2019-2024 PCEau 2019-2024 est fait 400 - 200 200 - - PTF Mairie ; Faire le suivi de la gestion le suivi mensuel de la Toute la A.2.1.16 Communauté ; 250 5 1 1 1 1 1 des ouvrages gestion des ouvrages est fait commune 1 250 250 250 250 250 250 PTF Mobiliser les rédevances 80 % des redevances sont Toute la A.2.1.17 sur la gestion des Mairie - 0 1 1 1 1 1 mobilisées commune ------ouvrages Organiser les campagnes 12 campagnes d'IEC sur la d'IEC sur la Mairie, ACEP, Toute la A.2.1.18 consommation d'eau potable 60 12 2 3 2 3 2 consommation d'eau ONG, PTF commune 720 120 180 120 180 120 sont organisées potable Célébrer la journée la journée mondiale de l'eau Mairie, ACEP, Toute la A.2.1.19 100 5 1 1 1 1 1 mondiale de l'eau est célébrée ONG, PTF commune 500 100 100 100 100 100

Entretenir les ouvrages de 45 FPM et 08 AEV sont Mairie; Toute la A.2.1.20 500 5 1 1 1 1 1 la commune entretenus Fermiers commune 2 500 500 500 500 500 500

Renouveler les groupes 2 groupes électrogènes TR3 AEV Gbédji et A.2.1.21 Mairie, PTF 8 000 2 2 électrogènes des AEV sont renouvelés Davè 16 000 - - 16 000 - -

D’ici à 2022, le taux net de scolarisation s’est accru Amélioration de l’accès P.2.2. D’ici à 2022, le taux de à l'éducation réussite aux examens s’est 431 600 86 320 86 320 86 320 86 320 86 320 amélioré de 50% au moinscomplètement

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Construire 10 modules de 10 modules de 3 salles de Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.1 3 salles de classe + bureau classe + bureau et magasin 25 000 10 2 2 2 2 2 PTF commune 250 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 et magasin sont construits

Réfectionner 25 modules 25 modules de 3 salles de Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.2 21 000 5 1 1 1 1 1 de 3 salles de classe classe sont réfectionnés PTF commune 105 000 21 000 21 000 21 000 21 000 21 000

Equiper 15 modules de 3 15 modules de 3 salles de Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.3 salles de classe en classe sont équipés en 3 000 15 3 3 3 3 3 PTF commune 45 000 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 mobiliers scolaires mobiliers scolaires

Réaliser 1 000 ML de 1 000 ML de clôture de clôture de façade façade principales des Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.4 principales des écoles écoles maternelles et 15 1 000 200 200 200 200 200 PTF commune 15 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 maternelles et primaires primaires publiques sont publiques réalisés

Faire des plaidoyers 5 plaidoyers sont réalisés à auprès de l'Etat pour le l'endroit de l'Etat pour le Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.5 - 0 1 1 1 1 1 recrutement d'enseignants recrutement d'enseignants PTF commune ------qualifiés qualifiés

30 séances de sensibilisation Sensibiliser sur les sur les formations formations Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.6 professionnelles et 100 30 6 6 6 6 6 professionnelles et PTF; ONG commune 3 000 600 600 600 600 600 l'insertion des jeunes sont l’insertion des jeunes faites

30 séances de sensibilisation Sensibiliser sur la Etat; Mairie ; Toute la A.2.2.7 sur la déperdition scolaire 100 30 6 6 6 6 6 déperdition scolaire PTF; ONG commune 3 000 600 600 600 600 600 sont faites

Primer les meilleurs 75 meilleurs élèves aux A.2.2.8 Mairie ; ONG Mairie 1 000 5 1 1 1 1 1 élèves des examens examens sont primés 5 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Primer les meilleurs les meilleurs enseignants de A.2.2.9 enseignants de la Mairie ; ONG Mairie 1 000 5 1 1 1 1 1 la commune sont primés 5 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 commune

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Sensibiliser les parents d'élèves sur l'importance 10 campagnes de A.2.2.10 de l'encadrement des Mairie ; ONG Mairie 60 10 2 2 2 2 2 sensibilistion sont faites 600 120 120 120 120 120 enfants dans le domaine scolaire

D’ici à 2022, la proportion Amélioration de l'accès de ménages ayant accès P.2.3. à l’hygiène et aux services d’hygiène et 137 320 23 740 38 900 26 940 24 500 23 240 l'assainissement de base assainissement s’est accrue de 75% Détruire des dépotoirs 12 dépotoirs sauvages sont Toute la A.2.3.1 Mairie; ONG 25 60 12 12 12 12 12 sauvages détruits dans la commune commune 1 500 300 300 300 300 300

Rehabiliter les sites de 3 sites de regroupement sont Sè-Doutou- A.2.3.2 Mairie; ONG 500 3 1 1 1 regroupement des déchets rehabilités Houéyogbé 1 500 500 500 500 - - Créer 1 site de 1 site de regroupement des A.2.3.3 regroupement des déchets Mairie; ONG Zoungbonou - 0 1 déchets est créé ------dans la commune

les dispositifs de Etendre les dispositifs de précollectes des DSM sont Dahè-Honhoué- A.2.3.4 Mairie; ONG 1 200 2 1 1 pré collectes des DSM étendus dans les autres Zoungbonou 2 400 - - 1 200 1 200 - arrondissements

Construire des latrines 15 modules de 4 cabines Mairie; ONG; Toute la A.2.3.5 publiques et 3 200 15 3 3 3 3 3 sont construites PTF commune 48 000 9 600 9 600 9 600 9 600 9 600 Institutionnelles Réfectionner les latrines 3 modules de 4 cabines sont Mairie; ONG; Sè-Doutou- A.2.3.6 5 000 3 3 publiques réfectionnés PTF Zoungbonou 15 000 - 15 000 - - - Réaliser les travaux de Sè- Doutou- construction de caniveaux 500 ML de caniveaux sont Mairie; ONG; A.2.3.7 Zoungbonou- 125 500 100 100 100 100 100 dans les centres urbains réalisés PTF 62 500 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 Honhoué ou agglomérations Entretenir les caniveaux 500 ML de carniveaux sont Toute la A.2.3.8 Mairie; ONG 1 500 100 100 100 100 100 réalisés curés commune 500 100 100 100 100 100

1 site de décharge Acquérir un site de Toute la A.2.3.9 communale de 2 hectares Mairie; PTF 1 000 2 2 décharge communale commune 2 000 - - 2 000 - - est acquis

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Susciter la réalisation des 12 campagnes de Toute la A.2.3.10 latrines familiales dans les sensibilisations sont Mairie; ONG 60 12 2 3 2 3 2 commune 720 120 180 120 180 120 ménages réalisées Instaurer les dispositifs de 50 dispositifs de lavage sont Mairie; ONG; Toute la A.2.3.11 lavage des mains dans les 25 50 10 10 10 10 10 installés dans les EPP PTF commune 1 250 250 250 250 250 250 EPP

Instaurer les poubelles 20 poubelles sont installés aux niveaux des places aux niveaux des places Mairie; ONG; Toute la A.2.3.12 publiques et services publiques et services 25 20 4 4 4 4 4 PTF commune 500 100 100 100 100 100 administratifs de la administratifs de la commune commune

Organiser des campagnes 10 campagnes d'IEC sont Toute la A.2.3.13 Mairie 50 10 2 2 2 2 2 d'IEC organisées commune 500 100 100 100 100 100

Affermer les latrines 3 modules de 4 cabines sont Mairie; ONG; Sè-Doutou- A.2.3.14 50 2 2 publiques affermés PTF Zoungbonou 100 - 100 - - -

organiser les campagnes 10 campagnes de salubrité Mairie; ONG; Toute la A.2.3.15 35 10 2 2 2 2 2 de salubrité sont organisées PTF commune 350 70 70 70 70 70

Célébrer la journée la journée mondiale de Mairie; ONG; Toute la A.2.3.16 100 5 500 1 1 1 1 1 mondiale de l'Hygiène l'Hygiène est célébrée PTF commune 100 100 100 100 100 D’ici à 2022, le taux d’accès aux soins de santé Amélioration de l'accès s’est amélioré D’ici à 2022, P2.4 à la santé le taux de fréquentation 137 620 22 100 24 060 3 700 44 060 43 700 des centres de santé s’est accru de 90%de 80%

10 séances et émissions COGECS, Sensibiliser sur les bonnes radiophoniques sur les Relais Toute la A.2.4.1 60 10 2 2 2 2 2 pratiques sanitaires bonnes pratiques sanitaires communautair commune 600 120 120 120 120 120 sont réalisées es, ONG

Plaider auprès de l’Etat pour le recrutement de 2 plaidoyers sont faits à A.2.4.2 Mairie DDSMS 1 1 personnel soignant l'endroit de l'Etat ------qualifié Construire des 8 douches sont construites

A.2.4.3 infrastructures d’hygiène dans les formations Mairie DDSM 800 8 2 2 2 2 6 400 - 1 600 1 600 1 600 1 600 (douche) sanitaires

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Construire des 6 infrastructures sanitaires Toute la A.2.4.4 Mairie, Etat 20 000 6 1 1 2 2 infrastructures sanitaires sont construites commune 120 000 20 000 20 000 - 40 000 40 000

Organiser des séances de 12 séances et émissions COGECS, sensibilisation et radiopnoniques sur la santé Relais Toute la A.2.4.5 60 12 2 3 2 3 2 d’information sur la santé maternelle et infantille sont communautair commune 720 120 180 120 180 120 enfantine et maternelle réalisées es, ONG

Plaider auprès de l'Etat 2 plaidoyers sont faits pour pour la réglementation des A.2.4.6 la réglémentation des Mairie DDS-Mono - 2 1 1 structures sanitaires ------structures sanitaires privées privées COGECS, Sensibiliser la population 12 séances de sensibilisation Relais Toute la A.2.4.7 pour leur adhésion au pour l'adhésion au mutuelle communautair 60 12 2 3 2 3 2 commune 720 120 180 120 180 120 mutuelle de santé de santé sont réalisées es, ONG, Mairie COGECS, Réaliser des campagnes 12 séances de sensibilisation Relais Toute la A.2.4.8 de sensibilisation sur la sur le bienfait de la communautair 60 12 2 3 2 3 2 commune 720 120 180 120 180 120 vaccination vaccination sont réalisées es,Mairie, ONG COGECS, Relais Organiser des campagnes 12 campagnes d'IEC sur les communautair Toute la A.2.4.9 d'IEC sur les IST/VIH- 60 12 2 3 2 3 2 MST/SIDA sont organisées es,Mairie, commune 720 120 180 120 180 120 SIDA et autres ONG,AH, Agent de santé COGECS, Relais 12 campagnes de communautair Sensibliser sur l'adoption sensibilisations sur le Toute la A.2.4.10 es,Mairie, 60 12 2 3 2 3 2 du planning familial planning familial sont commune 720 120 180 120 180 120 ONG, réalisées AH/Agent de santé COGECS, Relais Sensibliser sur 12 campagnes de communautair l'importance d'accoucher Toute la A.2.4.11 sensibilisations sont es,Mairie, 60 12 2 3 2 3 2 dans une formation commune 720 120 180 120 180 120 réalisées ONG, sanitaire AH/Agent de santé

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Construire les urinoirs 30 urinoirs sont réalisés pour les jeunes filles dans mairie, ONG, Toute la A.2.4.12 dans les établissements 150 30 6 6 6 6 6 les établissements PTF commune 4 500 900 900 900 900 900 scolaires scolaires

10 campagnes de Sensibiliser sur l'état sensibilisation sur l'état Toute la A.2.4.13 mairie, ONG 60 10 2 2 2 2 2 nutritionnel maternel nutritionnel maternel sont commune 600 120 120 120 120 120 réalisées

10 campagnes de Sensibiliser sur l'état sensibilisation sur l'état Toute la A.2.4.14 nutitionnel des enfants de mairie, ONG 60 10 2 2 2 2 2 nutitionnel maternel sont commune 600 120 120 120 120 120 0 à 05ans réalisées

10 campagnes de Sensibiliser sur en place sensigbilisation sur la mise Toute la A.2.4.15 des jardins beautaniques en place des jardins mairie, ONG 60 10 2 2 2 2 2 commune 600 120 120 120 120 120 familiaux beautaniques familiaux sont effectuées

Promotion de P2.5 D’ici à 2022, le taux l'alphabétisation d’alphabétisation des 17 900 3 100 4 500 4 100 3 100 3 100 adultes s’est amélioré de 10% DDCAAT; Construire des centres 03 centres d’alphabétisation Toute la A.2.5.1 Mairie ; 500 3 1 2 d’alphabétisation sont créés commune 1 500 - 500 1 000 - - Communauté

Equiper les centres 03 centres d’alphabétisation DDCAAT; Toute la A.2.5.2 d'alphabétisation en 20 45 900 45 sont équipés en table-bancs Mairie ; PTF commune - 900 - - - mobiliers

DDCAAT; Toute la A.2.5.3 Former les facilitateurs 20 facilitateurs sont formés 1 000 5 1 1 1 1 1 Mairie ; PTF commune 5 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Primer les meilleurs les meilleurs alphabétiseurs DDCAAT; Toute la A.2.5.4 maitres alphabetiseurs et 500 5 1 1 1 1 1 et apprenants sont primés Mairie ; PTF commune 2 500 500 500 500 500 500 apprenats

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Sensibiliser les Toutes les communautés de communautés sur DDCAAT; Toute la A.2.5.5 la commune sont 1 600 5 1 1 1 1 1 l'importance de Mairie ; PTF commune 8 000 1 600 1 600 1 600 1 600 1 600 sensibilisées l'alphabétisation

Dynamisation du cadre

P2.6 d’animation des activités 286 000 3 600 23 600 99 600 79 600 79 600 sportives et culturelles D’ici à 2022, le cadre d’animation des activités sportives et culturelles s’est amélioré complètement

Faire le plaidoyer auprès 5 plaidoyers sont faits à de l’Etat et les PTF pour l'endroit de l'Etat et les PTF

A.2.6.1 la clôture et pour la clôture et Mairie Mairie - 1 1 - 1 1 1 - - - - - l’aménagement des aires l'aménagement des aires de de jeux jeux

Mairie, Opérateurs Organiser des 10 compétitions sportives Toute la A.2.6.2 Economiques, 3 000 5 1 1 1 1 1 compétitions sportives sont organisées commune 15 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 Acteurs politiques Etat, Construire des centres de 3 centres de jeunes sont Dahè-Doutou- A.2.6.3 Coopération 60 000 3 1 1 1 jeunes et de Loisirs construits Zoungbonou 180 000 - - 60 000 60 000 60 000 décentralisée Dahè-Doutou- Etat, Equiper les centres de 6 centres de jeunes sont Honhoué- A.2.6.4 Coopération 8 000 6 2 2 2 jeunes de la commune équipés Houéyogbé-Sè- 48 000 - - 16 000 16 000 16 000 décentralisée Zoungbonou le répertoire des Mairie, Resencer les potentialités Toute la A.2.6.5 potentialités culturelles est communauté, 100 5 1 1 1 1 1 culturelles commune 500 100 100 100 100 100 disponible ONG Etat, réhabiliter les centres de 2 centres de jeunes sont A.2.6.6 Coopération Sè-Houéyogbé 20 000 2 1 1 jeunes existants réhabilités 40 000 - 20 000 20 000 - - décentralisée Organiser des Mairie, compétitions des rythmes les rythmes zinlin gbété et Toute la A.2.6.7 communauté, 500 5 1 1 1 1 1 traditionnels de la atchanhoun sont valorisés commune 2 500 500 500 500 500 500 ONG commune pour leur

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 valorisation

Amélioration de l’accès D’ici à 2022, le taux de P.2.7 à l’énergie couverture en énergie s’est 405 900 81 180 81 180 81 180 81 180 81 180 amélioré de 10% Faires des plaidoyers 3 Plaidoyers sont faits auprès de l’Etat pour Direction de la A.2.7.1 auprès de l’Etat pour Mairie 1 1 1 l’extension du réseau SBEE ------l’extension du réseau SBEE SBEE Faires des plaidoyers auprès de l'Etat pour la 5 plaidoyers sont faits pour mise à disposition des Ministère de A.2.7.2 la mise à disposition des Mairie 1 1 1 1 1 villages des lampadaires l'énergie ------villages des lampadaires solaires pour l’éclairage public

Faires des plaidoyers 5 plaidoyers sont faits auprès de l’Etat pour le auprès de l’Etat pour le Ministère de A.2.7.3 Mairie 1 1 1 1 1 renforcement du réseau renforcement du réseau l'énergie ------SBEE SBEE

Faires des plaidoyers 5 plaidoyers sont faits auprès des institutions auprès des institutions pour A.2.7.4 Mairie ANADER - 0 1 1 1 1 1 pour la promotion des la promotion des énergies ------énergies renouvelables renouvelables

15 Séances de sensibilisation sont Sécuriser les installations Toute la A.2.7.5 effectuées sur la sécurisation Mairie et ONG 60 15 3 3 3 3 3 solaires d’éclairage public commune 900 180 180 180 180 180 les installations solaires d’éclairage public

Etendre le réseau SBEE Toute la A.2.7.6 le réseau SBEE est étendu Etat, Mairie 60 000 5 300 000 1 1 1 1 1 vers les communautés commune 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000

Entretenir le réseau le réseau électrique Toute la A.2.7.7 Etat, Mairie 15 000 5 1 1 1 1 1 électrique conventionnel conventionnel est entretenu commune 75 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Doter les services les services administratifs de administratifs de la Toute la A.2.7.8 la commune sont dotés de Etat, Mairie 1 000 30 6 6 6 6 6 commune de lampadaires commune 30 000 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 30 lampadaires solaires solaires

Amélioration de l'accès P.2.8 D’ici à 2022, le taux de aux TIC 5 720 4 820 820 40 20 20 couverture en TIC s’est amélioré de 10% Doter chaque une connexion haut débit est Les A.2.8.3 arrondissement d'une clé Mairie 20 6 1 1 2 1 1 dispnible et fonctionnelle arrondissements 120 20 20 40 20 20 de connexion haut débit

Faires des plaidoyers 2 plaidoyers sont faits auprès des GSM pour le auprès des GSM pour le A.2.8.4 Mairie Mairie 1 1 renforcement des réseaux renforcement des réseaux ------cellulaires cellulaires

Faires des plaidoyers pour la création de centre de Deux nouveaux centres de Mairie, Toute la A.2.8.5 cyber café ou de cyber café ou de recherche - 1 1 Communauté commune ------recherche en ligne dans en lignes sont créés et actifs tous les arrondissements

2 plaidoyers sont faits Faires des plaidoyers pour auprès des promoteurs des A.2.8.6 Mairie Mairie 0 0 1 1 l’installation des médias radios et télévisions - - - - - publiques et privées

Doter chaque chaque arrondissement est Toute la A.2.8.7 arrondissement d'un doté d'un ordinateur de Mairie, PTF 800 6 6 commune 4 800 4 800 - - - - ordinateur de bureau bureau Faires des plaidoyers pour 2 plaidoyers sont faits le renforcement de A.2.8.8 auprès de la radio FM Mairie Mairie - 1 1 l'antenne de la radio FM ------Ahémé Ahémé Mettre en réseautage L'administration communale A.2.8.9 l'administration Mairie, PTF Mairie 300 1 1 est mise en réseautage 300 - 300 - - - communale Doter la commune d'un le site web de la commune A.2.8.10 Mairie, PTF Mairie 500 1 1 site web est disponible et actif 500 - 500 - - -

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 D’ici à 2022, la Amélioration de la P3 gouvernance locale s’est 428790 Gouvernance Locale 64 838 178 738 61 738 62 738 60 738 améliorée à 100%

Amélioration de la D’ici à 2022, les citoyens participation citoyenne participent régulièrement 5 P3.1. 27 000 et du contrôle de l'action aux différentes actions de 5 400 5 400 5 400 400 5 400 publique développement de la commune impliquer les organisations de la société Quatre revues sont tenues A.3.1.1 civile dans la planification chaque année avec les SDLP Mairie 300 20 6 000 4 4 4 4 4 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200 et le suivi-évaluation des acteurs des OSC actions communales, Elaborer et mettre en Le plan de communication SICAD, ONG, Toute la A.3.1.2 œuvre un plan de 1 000 5 5 000 1 1 1 1 1 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 est mis en œuvre PTF, DDCN commune communication SDLP, OSC, Organiser deux (02) 02 redditions de comptes CC, Toute la A.3.1.3 redditions de compte 1 000 10 10 000 2 2 2 2 2 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 organisées par an Association commune thématiques chaque année développement Organiser des séances de CPC, CCOC communication pour un (Cadrede changement de 04 séances de CCC toute la A.3.1.4 concertation 300 20 6 000 4 4 4 4 4 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200 comportement (CCC) sur organisées chaque année commune des ONG de la veille citoyenne et le Houéyogbé) contrôle citoyen,

Renforcement des D’ici à 2022, les capacités capacités de P,3,2 de l’administration 195 290 l'administration communale sont 18 738 130 138 15 638 15 638 15 138 communale améliorées de 75%. Doter les arrondissements les six arrondissements sont SAF, SICAD, les A.3.2.1 en matériels 600 6 3 600 6 3 600 0 0 0 0 informatisés PTF arrondissements informatiques, Construire et équiper les locaux du service de la le SICAD est consgtruit et A.3.2.2 communication, des Mairie, PTF mairie 25 000 1 25 000 1 0 25 000 0 0 0 équipé archives et de la documentation (SICAD) Doter les arrondissements en ressources humaines 12 agents sont recrutés au mairie et A.3.2.3 Mairie 800 1 800 1 0 800 0 0 0 qualifiées (secrétaires et profit des arrondissements arrondissements gardiens)

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Doter les services de la mairie en ressources humaines qualifiées 13 agents sont recrutés au (Assistant du SG, profit de la mairie (dont 05 A.3.2.4 Secrétaire particulier du Mairie mairie 500 3 1 500 1 1 1 0 500 500 500 0 en 2019, 04 en 2020 et 04 Maire, Spécialistes en en 2021) passation des marchés, chefs des divisions, Planton) Doter les services de la mairie en matériels 11 motos sont acquises au A.3.2.5 Mairie Mairie 700 11 7 700 11 0 7 700 0 0 0 roulants (à deux (02) terme des 5 ans roues),

Mettre en œuvre le Plan 54 agents et élus ont suivi de formation des cadres et des cours de renforcement Mairie, ONG, Mairie, centres A.3.2.6 5 000 5 25 000 1 1 1 1 1 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 élus de la commune de de capacités au terme des 5 PTF, MDGL de formation Houéyogbé ans

Construire les bureaux des Houéyogbé, arrondissements de 03 bureaux d'arrondissement Mairie, PTF, A.3.2.7 Honhoué, 27 000 3 81 000 3 0 81 000 0 0 0 Houéyogbé, Honhoué et sont contruits MDGL Zoungbonou Zoungbonou Dynamiser le mairie, fonctionnement des 320 sessions de conseil de arrondissements, A.3.2.8 organes élux (Conseils village et 60 sessions Mairie 10 138 5 50 690 1 1 1 1 1 10 138 10 138 10 138 10 138 10 138 villages et d'arrondissement, d'arrondissement tenues quartiers Conseils de village) Renforcement de D’ici à 2022, deux l'intercommunalité et conventions de partenariat P.3.3 181 000 de la coopération signées et celles existantes 36 000 36 500 36 000 37 000 35 500 décentralisée dynamisées

Mettre en œuvre la La convention de partenariat Convention de A.3.4.1 avec la Ville d'Echirolles est Mairie Commune 28 500 5 142 500 1 1 1 1 1 coopération entre 28 500 28 500 28 500 28 500 28 500 mise en ouvre Echirolles et Houéyogbé

Etablir de nouveaux 01 coopération décentralisée A.3.4.2 partenariats de Mairie Commune 1 000 2 2 000 1 1 établie - 1 000 - 1 000 - coopération décentralisée

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

les conflits domaniaux entre Initier des actions Houéyogbé et Bopa et A.3.4.3 d'intercommunalité avec Mairies Mairies 500 3 1 500 1 1 1 Houéyogbé et Comè sont 500 - 500 500 - les communes limitrophes réglés

Contribuer au bon les engagements de la fonctionnement du A.3.4.4 mairie vis-à-vis du GI Mono Mairie GI Mono 7 000 5 35 000 1 1 1 1 1 Groupement 7 000 7 000 7 000 7 000 7 000 sont respectés Intercommunal du Mono Renforcement de la capacité de mobilisation P.3.4 D’ici à 2022, les ressources 25 500 4700 6700 4700 4700 4700 des ressources propres de la commune se financières sont accrues de 20%. Sensibiliser les 30 séances (une sance/ an/ Mairie, ONG, Tous les populations pour la A.3.5.1 arrondissement) sont tenues GI-Mono, arrondissements 200 30 6000 6 6 6 6 6 collecte des ressources 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200 au terme des 5 ans contribuables de la commune fiscales et non fiscales Disposer du logiciel Mairie, Recette LOGI pour le traitement le logiciel LOGI est Mairie / SAF, des impôts et A.3.5.2 2 000 1 2000 1 des recettes de la disponible et mis en service RAI, RP Recette - 2 000 - - - commune perception Renforcer le système de les ressources en suivi des agents A.3.5.3 provenance de la TDL sont RAI, Mairie commune 2 000 5 10000 1 1 1 1 1 collecteurs des taxes en 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 accrues de 20% provenance de la TDL Diversifier les sources de l'assiette fiscale est A.3.5.4 RAI, Mairie Commune 1 500 5 7500 1 1 1 1 1 recettes de la commune, actualisée 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500

D’ici à 2022, le genre et la Promotion du Genre et P.4 promotion sociale se sont 89360 7550 7650 32650 7600 7100 de la Protection Sociale améliorés de 75%. Promotion de D’ici à 2022, les P4.1. l'autonomisation des groupements de femmes 19 300 4 180 3 780 3 780 3 780 3 780 femmes sont autonomes de 25%.

Identifier les groupements dans tous les A.4.1.1 5 80 80 de femmes actifs existants 80 groupements actifs villages 400 400 - - - - dans la commune identifiés chef -lieu Mairie, CPS, A.4.1.2 d'arrondissement 500 5 1 1 1 1 1 Former les groupements MCF, les ONG 2 500 500 500 500 500 500 actifs identifiés 5 formations réalisées s

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 chef -lieu Equiper en matériels 80 Mairie, CPS, A.4.1.3 d'arrondissement 200 80 16 16 16 16 16 groupements féminins 80 groupements actifs MCF, les ONG 16 000 3 200 3 200 3 200 3 200 3 200 actif équipés en matériels s chef -lieu PTF , CPS, A.4.1.4 d'arrondissement 20 20 400 4 4 4 4 4 Mairie, 80 80 80 80 80 Suivre 80 groupements s féminins 20 suivis réalisés Renforcement du leadership et la D’ici à 2022, les femmes

P4.2. représentativité des sont représentées dans les 4 000 800 800 800 800 800 femmes dans les instances de décision à instances de décision 15%.

Identifier et former 60 Toute la A.4.2.1 Mairie, CPS 50 60 12 12 12 12 12 femmes sur le leadership 60 femmes leaders commune 3 000 600 600 600 600 600 et le coaching identifiées et formées

Former 60 femmes leaders sur les textes de la Toute la A.4.2.2 décentralisation et la Mairie, CPS 200 5 1 1 1 1 1 politique nationale de la commune 1 000 200 200 200 200 200 promotion de la femme et du genre 60 femmes leaders formées

Plaider à l'endroit des Toute la A.4.2.3 chefs de partis pour Mairie 2 1 1 l'inscription des femmes commune ------sur les listes des candidats aux diverses élections 02 plaidoyers D’ici à 2022, les populations se sont Promotion des droits de P4.3. appropriés complètement 5 800 l’homme et de l’enfant les textes de lois relatives 1 160 1 160 1 160 1 160 1 160 aux droit de l’homme et le code de l’enfant

Vulgariser le code de l'enfant, la loi portant Mairie, CPS et les six A.4.3.1 prévention et répression 20 30 6 6 6 6 6 des violences faites aux les ONG arrondissements 600 120 120 120 120 120 femmes et aux enfants et le code des personnes et 30 séances de sensibilisation de la famille réalisées

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 CPS, les forces Chefs- lieu des Sensibiliser la population A.4.3.2 de l'ordre et les six 20 30 600 6 6 6 6 6 sur l'importance des actes 30 séances de sensibilisation 120 120 120 120 120 de l'état civil réalisées ONG arrondissements

Organiser des séances de communication pour un changement de CPS Mairie toute la A.4.3.3 comportement dans les 20 150 30 30 30 30 30 CEG, les Ecoles et les ONG commune 3 000 600 600 600 600 600 centres de formation professionnelle sur la prévention des grossesses 150 séances de et la déperdition sensibilisation réalisées

Organiser des séances de CPS Mairie toute la A.4.3.4 sensibilisation à l’endroit 20 30 600 6 6 6 6 6 ONG commune 120 120 120 120 120 de la population sur le déplacement des jeunes 30 séances de sensibilisation sur le Nigéria réalisées

Organiser des séances de sensibilisation à l’endroit CPS Mairie toute la A.4.3.5 des mères et des 20 15 3 3 3 3 3 gardiennes de l’enfant sur ONG commune 300 60 60 60 60 60 la santé nutritionnelle des 15 séances de sensibilisation leurs enfants réalisées

Organiser des séances de CPS Mairie toute la A.4.3.6 sensibilisation à l’endroit 50 10 2 2 2 2 2 des PVVIH sur les ONG commune 500 100 100 100 100 100 conduites a tenir pour une 10 séances de sensibilisation santé saine réalisées

Organiser les séances de sensibilisation a l'endroit CPS Mairie toute la A.4.3.7 de la population dans 20 10 2 2 2 2 2 l'accompagnement ONG commune 200 40 40 40 40 40 psychosocial des 10 séances de sensibilisation personnes âgées réalisées

Prise en charge des D’ici à 2022, les groupes P.4.4. groupes vulnérables vulnérables sont pris en 43 250 3 370 3 870 28 870 3 820 3 320 charge à 50%

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Appuyer en matériel les 03 ONG intervenants dans ONG intervenant dans la la prise en charge des Mairie CPS A.4.3.13 prise en charge des groupes vulnérables MAIRIE 500 3 1 500 1 1 1 PTF ‐ 500 500 500 ‐ groupes vulnérables appuyées en matériel : lits moustiquaires consommable médicale etc le siège des

Suivre les activités des Mairie CPS ONG, 10 10 2 2 2 2 2 20 100 20 20 20 20 ONG 10 suivis réalisés populations

Appuyer financièrement Mairie CPS Toute la A.4.4.1 les indigents pour une 30 50 10 10 10 10 10 ONG commune 1 500 300 300 300 300 300 activité génératrice de revenus 50 indigents appuyés

Prendre en charge les OEV et les personnes Mairie CPS toute la A.4.4.2 handicapés scolarisé ou 100 150 30 30 30 30 30 apprentis en frais de ONG commune 15 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 scolarité en kits scolaires et nutritionnels en en frais 150 personnes prises en de formation charge Construire un centre Mairie, Ministère de la A.4.4.3 d'accueil pour les dans la commune 25 000 1 1 personnes du troisième le centre d'accueil est Famille ONG 25 000 ‐ ‐ 25 000 ‐ ‐ âge disponible et PTF Faire un plaidoyer à l’endroit du ministère de la santé, des affaires mairie PTF A.4.4.4 dans la commune 50 3 1 1 1 sociales et des PTF pour CPS 150 50 50 50 ‐ ‐ la prise en charge 03 plaidoyers réalisés nutritionnel des PVVIH

P.4.5 Promotion de l’accès à D’ici à 2022, l’accès à la

la justice justice est facilité à 100% 500 130 130 80 80 80

A.4.5.1 Faire un plaidoyer a Mairie Chef- lieu de la l'endroit du Ministère de 5 plaidoyers sont faits commune 50 2 la justice pour la création 100 1 1 50 50 - - - des Tribunaux annexes dans la commune

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 A.4.5.2 CPS, les forces tous les chefs de l'ordre et les lieux ONG d'arrondissement 20 20 4 4 Sensibiliser la population 20 séances de sensibilisation 400 4 4 4 80 80 80 80 80 sur le code de procédure sur le code de procédure pénale pénale réalisées Renforcement du

P.4.6. dispositif sécuritaire de D’ici à 2022, faire en sorte 3 330 3 330 3 290 3 280 3 280 la commune que la criminalité soit 16 510 réduite de 75% Faire un plaidoyer à l'endroit du ministère de l'intérieur afin de doter la 50 2 1 1 gendarmerie territorial de 100 50 50 - - - Sè de véhicules à quatre Etat, PTF et la gendarmerie A.4.6.1 roues 02 plaidoyers réalisés mairie territoriale de Sè A.4.6.2 Mairie Dahè

10 1 1 Plaider pour la Création 10 - - 10 - - d’un poste avancé à Dahè 02 plaidoyers réalisés A.4.6.3 Mairie, les 80 villages forces de

Créer les brigades de l'ordre, les élus 5 80 16 16 16 16 16 400 80 80 80 80 80 sécurité civile dans les 80 brigades de sécurité locaux et villages civile créées communaux A.4.6.4 forces de 80 villages l'ordre et les autorités Former et suivre les 20 800 160 160 160 160 160 communales et 16 000 3 200 3 200 3 200 3 200 3 200 agents de la brigade civile 800 jeunes sont formés et locales de sécurité suivis

Renforcement du Cadre D’ici à 2022, cadre de vie

de Vie et la Gestion et la gestion durable de P5. 645300 114100 159670 122070 135010 114450 durable de l’environnement se sont

l’Environnement améliorés de 50%

P5.1. Renforcement de la D’ici à 2022, tous les planification spatiale et documents de planification 225 000 35 000 69 000 37 000 52 000 32 000 urbaine spatiale sont disponibles Mairie, DAT, Elaborer le Plan Toute la A.5.1.1 DDCVDD, 10 000 1 1 d'Aménagement Urbain Commune 10 000 - 10 000 - - - de la Commune de Plan disponible IGN, PTF

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 Houéyogbé

Mairie, GI Mono, Direction en Sè, Houéyogbé, A.5.1.2 charge de 5 000 6 3 3 Doutou 30 000 15 000 15 000 - - - l'Economie et des Finances, Elaborer l'Adressage Adressage disponible PTF Mairie, DAT, Sè-centre, DDCVDD, Houéyogbé- IGN, centre, Doutou- Direction en A.5.1.3 centre, 12 000 5 2 1 1 1 charge de 60 000 - 24 000 12 000 12 000 12 000 Zoungbonou- l'Economie et centre, Dahè- Elaborer le Registre Registre Foncier Urbain des centre Foncier Urbain disponible FinancesPTF Actualiser le Plan Mairie, DDS, d'Hygiène et Toute la A.5.1.4 DDCVDD, 5 000 1 1 d'Assainissement Commune 5 000 - - 5 000 - - PTF Communal (PHAC) PHAC actualisé Mairie, DAT, Toute la A.5.1.5 DDCVDD, 20 000 6 1 1 1 2 1 Commune 120 000 20 000 20 000 20 000 40 000 20 000 Opérationnaliser le SDAC SDAC opérationnalisé IGN, PTF

Renforcement de la

P.5.2. gestion foncière et D’ici à 2022, la gestion 190 000 36 040 38 410 38 910 38 350 38 290 domaniale foncière et domaniale s’est améliorée de 50%

Mairie, Installer les Associations Toute la A.5.2.1 Préfecture, 60 5 2 2 1 d'Intérêts Foncier (AIF) et 100% des AIF et le comité Commune 300 - 120 120 60 - le comité communal communal d'urbanisme DDCVDD d'urbanisme installés

Sè-centre, Mairie, ANDF, Houéyogbé- IGN, centre, Doutou-

A.5.2.2 Les travaux de DDCVDD, centre, 10 000 5 1 1 1 1 1 50 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 Poursuivre le remembrement/lotissement Collectivités Zoungbonou- remembrement/lotissemen sont bouclés dans les centres territoriales centre, Dahè- t dans les centres urbains urbains et péri urbains de la centre et péri urbains commune

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Installer et rendre opérationnel, les organes Mairie, ANDF, Toute la A.5.2.3 de gestion foncière 240 80 16 16 16 16 16 conformément aux DDAEP, PTF commune 19 200 3 840 3 840 3 840 3 840 3 840 dispositions du nouveau 80 SVGF/SUGF code foncier et domaniale opérationnelles

Mairie, ANDF, Toute la A.5.2.4 2 250 4 1 1 1 1 IGN, PTF commune 9 000 - 2 250 2 250 2 250 2 250 Sécuriser les domaines 50% des domaines publics publics de la Commune de la commune sécurisés Doutou-centre, Zoungbonou- Mairie, Etat, centre, Collectivités A.5.2.5 Houéyogbé- 16 000 5 1 1 1 1 1 territoriales, 80 000 16 000 16 000 16 000 16 000 16 000 centre, Dahè- PTF 50% des zones loties centre et de Sè- Viabiliser les zones loties viabilisées centre

Doter les villages de Plan Foncier Rural Mairie, Etat, Toute la A.5.2.6 conformément aux 3 000 10 2 2 2 2 2 dispositions du nouveau 10 villages de la commune PTF commune 30 000 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 code foncier et domanial disposent de Plans Fonciers en RB Ruraux

Mairie, Etat, Toute la A.5.2.7 500 1 1 logiciel de gestion des PTF Commune 500 - - 500 - - Informatiser la gestion domaines publics (SIG, foncière et domaniale Cartographie) installé

Mairie, ANDF, Toute la A.5.2.8 200 5 1 1 1 1 1 75% de la population s'est PTF Commune 1 000 200 200 200 200 200 Vulgariser la loi sur le appropriée du contenu du code foncier et domaniale code foncier et domanial D’ici à 2022, la gestion Renforcement de la rationnelle et durable des P.5.3. gestion durable des ressources naturelles s’est 35 500 7 000 8 500 7 500 6 500 6 000 ressources naturelles améliorée de 75%

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Six hectares de plantations Mairie, communales créées et Toute la A.5.3.1 DDCVDD, 500 6 1 2 1 1 1 entretenues dans la commune 3 000 500 1 000 500 500 500 Créer et entretenir des commune à raison d'un ONG, PTF plantations communales hectare par arrondissement Mairie, Poursuivre le reboisement Toute la A.5.3.2 DDCVDD, 1 500 5 1 1 1 1 1 lors des différentes 10 ha de terres reboisées et commune 7 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 journées entretenues ONG, PTF

Mairie, ONG, Toute la A.5.3.3 500 6 1 2 2 1 Assurer la protection des Six (06) forêts sacrées PTF commune 3 000 500 1 000 1 000 500 - forêts sacrées aménagées et protégées

Reboiser les artères Mairie, ONG, Dans les centres A.5.3.4 2 000 5 1 1 1 1 1 principales des centres 30000 ML de voies sont PTF urbains 10 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 urbains de la Commune reboisées

Mairie; DDCVDD ; Logohoué,

A.5.3.5 Trois comités de gestion des Exploitants; Zoumè, Drè, 500 4 1 2 1 2 000 500 1 000 500 - - plans d'eau des lacs Toho, DDAEP, Tohonou Dynamiser les comités de wozo, Dati et Dhofé Préfecture gestion des plans d’eau fonctionnels

Mairie; Exploitants de carrière ; Zoungbonou, Sè, A.5.3.6 500 5 1 1 1 1 1 Exploitation artisanale des DDCVDD, Houéyogbé 2 500 500 500 500 500 500 Réglementer l'exploitation carrières sur les sites de trois MMEEH, des ressources minières de arrondissements de la ONG la commune commune réglementée

Mairie, Toute la A.5.5.7 MCVDD, 1 500 5 1 1 1 1 1 Commune 7 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 Restaurer les sites Cinq hectares de terres sont MMEEH, PTF d’exploitations minières restaurés dans la Commune Renforcement de

P.5.4. l'assainissement du 170 000 33 400 34 900 34 900 33 400 33 400 cadre de vie D’ici à 2022, le cadre de vie est assaini à 10% Houéyogbé, Mairie, A.5.4.1 Doutou, 1 800 5 1 1 1 1 1 5000 ML de caniveaux EtatPTF 9 000 1 800 1 800 1 800 1 800 1 800 Curer les caniveaux curés Zoungbonou,

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Honhoué, Réaliser des caniveaux et Mairie, Etat, Houéyogbé, A.5.4.2 9 000 10 2 2 2 2 2 paver des voies dans les Diasporat, PTF Doutou, 90 000 18 000 18 000 18 000 18 000 18 000 chefs lieux 10000ML de caniveaux et Zoungbonou, Sè d'arrondissement 3000ML de voies réalisés

Honhoué, Mairie, Etat, Houéyogbé, A.5.4.3 Un module de latrine- 5 000 10 2 2 2 2 2 Construire des latrines et douche par gare routière et PTF Doutou, 50 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 douches dans les marchés deux modules de latrines- Zoungbonou, Sè et gares routières douche par marché

02 tricycles et deux kits d'assainissement (Houes, coupe-coupe, balais, Mairie, Etat, Toute la A.5.4.4 1 500 2 1 1 râteaux, etc.) sont acquis au PTF commune 3 000 - 1 500 1 500 - - Appuyer la gestion des profit des deux ONG de pré Déchets Solides et collecte des ordures Ménagers ménagères

Mairie, Etat, Toute la A.5.4.5 2 500 5 1 1 1 1 1 Poursuivre la construction 05 modules de latrines PTF Commune 12 500 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500 des latrines dans les institutionnelles réalisés par écoles publiques an

Réaliser des IEC sur Mairie, Etat, Toute la A.5.4.6 1 000 5 1 1 1 1 1 l'Assainissement Total par 15% de la population rurale PTF, ONG commune 5 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 les Communautés (ATPC) s'est appropriée de ladite dans les ménages ruraux approche

Démultiplier la nouvelle Mairie, Etat, Toute la A.5.4.7 loi portant interdiction des 100 5 1 1 1 1 1 PTF, ONG commune 500 100 100 100 100 100 sachets non Deux séances sont biodégradables organisées par an

Renforcement de la résilience aux D’ici à 2022, la résilience P.5.5. changements aux changements 24 800 2 660 8 860 3 760 4 760 4 760 climatiques climatiques s’est améliorée de 10%

Mairie, Etat, Toute la A.5.5.1 5 000 1 1 Elaborer le plan Plan de contingence PTF commune 5 000 - 5 000 - - - communal de contingence disponible

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022

Mairie, Promouvoir la réalisation Toute la A.5.5.2 DDCVDD, 500 12 2 2 4 4 des brise-vents dans les Commune 6 000 - 1 000 1 000 2 000 2 000 habitations et en milieux PTF scolaire. Douze écoles promues.

Organiser des émissions radios et des Mairie, Toute la A.5.5.3 sensibilisations de masse DDCVDD, 500 5 1 1 1 1 1 Commune 2 500 500 500 500 500 500 sur l'appropriation des ONG, PTF thématiques liées aux Quatre émissions radios changements climatiques organisées

Mairie, ONG, Toute la A.5.3.4 2 000 5 1 1 1 1 1 Promouvoir l'utilisation PTF commune 10 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 des foyers améliorés dans Foyers améliorés promus la Commune dans toute la Commune

Promouvoir le système Mairie, MAEP, Toute la A.5.5.5 agro sylvio pastoral pour 50 10 2 2 2 2 2 une agriculture Deux séances réalisées par ONG, UCP Commune 500 100 100 100 100 100 écologique et le an avec les promoteurs développement durable agricoles

Promouvoir l'agriculture Mairie, MAEP, Toute la A.5.5.6 biologique (sans engrais, MCVDD, 50 10 0 4 2 2 2 Commune 500 - 200 100 100 100 sans produits Deux séances réalisées par UCP, PTF phytosanitaire chimiques an avec les promoteurs et sans herbicide) agricoles Arrondissement Mairie, MAEP, de Sè, de A.5.5.7 MCVDD, 10 10 2 2 2 2 2 Zoungbonou, de 100 20 20 20 20 20 Trois berges de cours d'eau UCP, PTF Aménager les berges aménagées Doutou, de Dahè

Sensibiliser les Mairie, Toute la A.5.5.8 10 10 2 2 2 2 2 populations pour réaliser Deux émissions dans les MCVDD, PTF Commune 100 20 20 20 20 20 des constructions adaptées langues nationales réalisées au changement climatique par an Sensibiliser les populations à éviter les Mairie, Toute la A.5.5.9 10 10 2 2 2 2 2 chasses à bases des feux MCVDD, PTF Commune 100 20 20 20 20 20 de brousses ou de Deux émissions réalisées végétation par saison sèche

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Responsables/ Programmation Physique Coût unitaire Qté Coût Total Programmation financière (en milliers) N° Activités Indicateurs d’activités Structures Localisation (Année N) en milliers totale en milliers impliquées N1 N2 N3 N4 N5 2018 2019 2020 2021 2022 1113388 1565488 1134288 993278 1006438 COÛT GLOBAL DES PROGRAMMES 5 812 880 Source : DDPD MC, 2017

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4.3 Schéma de financement Le tableau ci-dessous présente la programmation financière et les sources de financement des projets et programmes. Tableau 48: Schéma de financement

Coût N° Programmes/Projets Programmation financière (en milliers) Total (en Sources de financement

milliers) (en milliers)

Commune FADeC PTF 2018 2019 2020 2021 2022 Promotion de l’Economie P1 2608000 521600 2034240 52160 492 800 564 800 590 800 460 800 498 800 locale Promotion de l’artisanat et du P.1.1. 170 500 34100 132990 3410 900 67 900 37 900 37 900 25 900 tourisme Promotion des filières agricoles P.1.2. 243 500 48700 189930 4870 46 700 56 700 46 700 46 700 46 700 porteuses Développement de l’élevage et P.1.3. 143 800 28760 112164 2876 37 960 36 960 22 960 22 960 22 960 de la pêche Valorisation des bas-fonds et P1.4. 301 200 60240 234936 6024 78 240 18 240 108 240 18 240 78 240 des potentialités minières Renforcement des techniques de transformation, de P1.5 65 000 13000 50700 1300 9 000 19 000 9 000 19 000 9 000 conservation et de stockage des produits alimentaires Renforcement des services P.1.6 809 000 161800 631020 16180 145 000 191 000 191 000 141 000 141 000 marchands Désenclavement de la P1. 7 875 000 175000 682500 17500 175 000 175 000 175 000 175 000 175 000 commune Amélioration de l'Accès aux P.2. 2041430 408286 1592315,4 40828,6 428680 649210 321700 321810 320030 Services Sociaux de base Amélioration de l’accès à l'eau P.2.1. 619 370 123874 483108,6 12387,4 203 820 389 830 19 820 3 030 2 870 potable Amélioration de l’accès à P.2.2. 431 600 86320 336648 8632 86 320 86 320 86 320 86 320 86 320 l'éducation Amélioration de l'accès à P.2.3. 137 320 27464 107109,6 2746,4 23 740 38 900 26 940 24 500 23 240 l’hygiène et l'assainissement de

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Coût N° Programmes/Projets Programmation financière (en milliers) Total (en Sources de financement

milliers) (en milliers)

Commune FADeC PTF 2018 2019 2020 2021 2022 base

Amélioration de l'accès à la P2.4 137 620 27524 107343,6 2752,4 22 100 24 060 3 700 44 060 43 700 santé P2.5 Promotion de l'alphabétisation 17 900 3580 13962 358 3 100 4 500 4 100 3 100 3 100 Dynamisation du cadre P2.6 d’animation des activités 286 000 57200 223080 5720 3 600 23 600 99 600 79 600 79 600 sportives et culturelles Amélioration de l’accès à P.2.7 405 900 81180 316602 8118 81 180 81 180 81 180 81 180 81 180 l’énergie Amélioration de l'accès aux P.2.8 5 720 1144 4461,6 114,4 4 820 820 40 20 20 TIC

Amélioration de la P3 428790 85758 334456,2 8575,8 Gouvernance Locale 64 838 178 738 62 738 60 738 61 738 Amélioration de la participation P3.1. citoyenne et du contrôle de 27 000 5400 21060 540 5 400 5 400 5 400 5 400 5 400 l'action publique Renforcement des capacités de P.3.2 195 290 39058 152326,2 3905,8 18 738 130 138 15 638 15 638 15 138 l'administration communale Renforcement de P.3.3 l'intercommunalité et de la 181 000 36200 141180 3620 36 000 36 500 36 000 37 000 35 500 coopération décentralisée Renforcement de la capacité de P.3.4 mobilisation des ressources 25 500 5100 19890 510 4700 6700 4700 4700 4700 financières Promotion du Genre et de la P.4 89360 17872 69700,8 1787,2 7550 7650 32650 7600 7100 Protection Sociale Promotion de l'autonomisation P4.1. 19300 3860 15054 386 4 180 3 780 3 780 3 780 3 780 des femmes

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Coût N° Programmes/Projets Programmation financière (en milliers) Total (en Sources de financement

milliers) (en milliers)

Commune FADeC PTF 2018 2019 2020 2021 2022 Renforcement du leadership et P4.2. la représentativité des femmes 4000 800 3120 80 800 800 800 800 800 dans les instances de décision Promotion des droits de P4.3. 5 800 1160 4524 116 1 160 1 160 1 160 1 160 1 160 l’homme et de l’enfant Prise en charge des groupes P.4.4. 43250 8650 33735 865 3 370 3 870 28 870 3 820 3 320 vulnérables Promotion de l’accès à la P.4.5. 500 100 390 10 130 130 80 80 80 justice Renforcement du dispositif P.4.6. 16510 3302 12877,8 330,2 3 330 3 330 3 290 3 280 3 280 sécuritaire de la commune Renforcement du Cadre de P5. Vie et la Gestion durable de 645300 129060 503334 12906 114100 159670 122070 135010 114450 l’Environnement Renforcement de la P5.1. 225 000 45000 175500 4500 35 000 69 000 37 000 52 000 32 000 planification spatiale et urbaine Renforcement de la gestion P.5.2. 190 000 38000 148200 3800 36 040 38 410 38 910 38 350 38 290 foncière et domaniale Renforcement de la gestion P.5.3. durable des ressources 35 500 7100 27690 710 7 000 8 500 7 500 6 500 6 000 naturelles Renforcement de P.5.4. 170 000 34000 132600 3400 33 400 34 900 34 900 33 400 33 400 l'assainissement du cadre de vie Renforcement de la résilience P.5.5. 24 800 4960 19344 496 2 660 8 860 3 760 4 760 4 760 aux changements climatiques Total Programmes 5812880 1162576 4534046,4 116257,6 1113388 1565488 1134288 993278 1006438 Source : DDPD MC, 2017

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CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

Le présent chapitre décrit le dispositif de mise en œuvre du PDC, la stratégie de communication, la mobilisation des ressources pour le financement du plan, le suivi-évaluation. 5.1. Dispositif de mise en œuvre du PDC Pour une bonne opérationnalisation du PDC de Houéyogbé, il importe de mettre en place un dispositif institutionnel souple et efficace où tous les acteurs stratégiques de la commune sont représentés en vue de la coordination de l’exécution des actions du PDC. 5.1.1. Organes de mise en œuvre du PDC3 Selon la loi, le Maire est l’organe chargé de l’exécution du PDC. Il dispose de tous les pouvoirs pour la mise en œuvre des programmes et projets contenus dans le PDC. A cet égard, il devra mettre en place les organes ci-après :  Une Cellule de Concertation des intervenants et acteurs stratégiques de la Commune (CC) Sous la présidence du Maire à qui la loi confère en premier ressort les compétences de l’exécution, la Cellule de concertation et de coordination de la mise en œuvre du PDC regroupe tous les acteurs locaux, nationaux et internationaux concernés par le plan de développement notamment : les conseillers communaux, les représentants des services déconcentrés de l’Etat, les représentants de la Société civile, les partenaires au développement intervenant dans la Commune, les ONG, les représentants des associations de développement, etc. Un accent doit être mis sur la représentation des femmes dans cet organe qui sert de forum aussi bien de confirmation des engagements des divers acteurs par rapport aux tranches annuelles du PDC que d’information/ communication sur l’état de la mise en œuvre du plan.

 Un Comité de Pilotage du PDC (CP/PDC) Le CP représente la structure technique et opérationnelle dans le cadre de la mise en œuvre du PDC. Il est composé de 09 membres de la cellule de concertation (dont le Maire et deux élus locaux) choisis suivant des critères de compétence sur les questions de développement et de disponibilité prouvée. Il est formé au sein du CP un organe exécutif dénommé commission technique du CP. Le CP et son organe exécutif sont créés par arrêté du maire avec une précision sur leurs compositions et attributions. En tant qu’organe technique, le CP a pour mandat : l’élaboration de la tranche annuelle du PDC ; l’élaboration des dossiers techniques et financiers ; la mise en œuvre de la tranche annuelle du plan de développement communal ; la définition des conditions de l’exécution ; le suivi et l’évaluation du plan de développement ; le respect rigoureux de la panification spatiale et de la cohérence des actions ; l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de communication socio institutionnelle et de ‘‘fund-raising ’’ ; l’identification des goulots d’étranglement et des solutions appropriées de relance.

Le présent plan ayant prévu une ligne budgétaire pour le fonctionnement des cadres de concertation, il appartient aux autorités Communales de veiller à ce que ce cadre ne soit pas lourd.

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En somme, le rôle des organes de mise en œuvre se présente dans le tableau ci-dessous

Tableau 49: Acteurs impliqués dans la mise en œuvre

N° Organes Rôle/Attribution 01 Maire Exécutif 02 Conseil Communal Décisionnel 03 Commissions permanentes Étude et avis technique 04 Cellule de Concertation des intervenants et acteurs Consultatif et technique stratégiques de la Commune 05 Comité de Pilotage Technique 06 Commission technique du CP Technique et exécutif

Source : DDPD-MC et Mairie Houéyogbé, 2017

5.1.2. Outils de mise en œuvre du PDC3  Le Plan Annuel de Développement (PAD) Le plan d’actions (programmes/projets) défini par le PDC s’étend sur cinq (05) années. Il sera donc nécessaire de décliner cette planification quinquennale en tranches annuelles suivant le programme d’actions pluriannuel. Ces tranches annuelles encore appelées ‘’Plan Annuel de Développement (PAD)’’ doivent indiquer clairement les activités envisagées, la précision des coûts, les échéanciers de mobilisation des ressources et les structures d’exécution identifiées. Elaborées par le comité de pilotage au plus tard en novembre de chaque année, les tranches annuelles sont soumises à la Cellule de Concertation pour validation, puis au Conseil Communal (CC) pour amendement et adoption.  Le Plan de Travail Annuel (PTA) Le Plan de Travail Annuel est élaboré par chaque service et transmis au Service en charge du Développement Local et de la Planification pour compilation. Il sera soumis à la validation de la Cellule de Concertation et de coordination des actions de développement et après à l’adoption du Conseil communal. Le PTA constitue l’extrait plus détaillé et plus précis de la programmation pluriannuelle. Cette tranche annuelle doit indiquer clairement les activités envisagées, la précision des coûts, les échéanciers de mobilisation des ressources et les structures d’exécution identifiées. A cette occasion, les informations sur la disponibilité des financements, les engagements des partenaires identifiés chez les services concernés, seront pris en compte pour planifier la tranche annuelle de l’année considérée et son suivi sur les douze mois. Il s’ensuit l’élaboration du budget d’investissement annuel de la Commune. Il complète celui de fonctionnement.

 Le Plan de Consommation de Crédit (PCC) ou Plan de Trésorerie (PT Il est élaboré par le service chargé des finances avec l’appui avec l’appui du CP/PDC et des autres services techniques de la mairie. Il fait une projection des coûts des activités planifiées dans le PTA ou PAD et donne une idée des ressources à mobiliser à chaque période.

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 Le Plan de passation des marchés (PPM) Le Plan de Passation des Marchés est élaboré par la cellule de passation des marchés avec l’appui du CP/PDC et soumis à validation de la Cellule de concertation et de coordination des actions de développement et adopté par le Conseil Communal. Il permet de disposer d’informations fiables sur tous les investissements à réaliser au cours de l’année. Il peut être actualisé au cours de sa mise en œuvre.  L’élaboration des dossiers techniques et financiers A partir des différents projets inscrits au PDC, il sera nécessaire de d’élaborer des dossiers techniques avec un détail des prévisions budgétaires pour une meilleure négociation de leur financement. A cet effet, le CP/PDC de Houéyogbé peut faire appel à des compétences (intérieures ou extérieures) pour le montage de ces dossiers techniques. Pour ce faire, la Commune, en raison de ses ressources limitées peut faire appel à ses ressortissants qualifiés et aux services déconcentrés de l’Etat exerçant sur son territoire. Autrement, la contractualisation avec des ONGs ou bureaux d’études spécialisés sera envisagée.

5.2. Stratégie de communication

Une fois approuvé par la tutelle, le PDC sera diffusé, les plaquettes seront éditées en langue local sahwouè et en français et diffusées. Ainsi, en tant qu’instrument dynamique et privilégié de l’approche participative, la communication permet l’instauration d’un véritable climat de confiance entre les partenaires et la collaboration autour d’une vision commune. Elle offre à chacun la possibilité de participer activement et d’exprimer son point de vue pour le développement de la Commune. Le CP/PDC doit enrayer au mieux les déficits de communication et faire en sorte que tous les acteurs locaux se sentent impliqués et concernés par le succès de la mise en œuvre du PDC. La finalité est d’informer suffisamment et d’assurer la participation active de tous à l’exécution du plan d’une part, et de mieux conduire les négociations pour la mobilisation des ressources externes indispensables au financement du PDC, d’autre part.

Par ailleurs, pour faciliter la vulgarisation des projets prioritaires du PDC, il pourrait être envisagé de: . organiser une séance d’appropriation du contenu du PDC3 au profit du personnel de la mairie, les services déconcentrés de l’Etat, les élus locaux et les responsables des différentes couches organisées de la population ; . organiser un forum au profit des différentes organisations de la société civile et des partenaires au développement sur les opportunités du PDC3 ; . réaliser des dépliants qui prennent en compte la synthèse du PDC3 ; . réaliser des émissions en Sawouè et en Français sur les projets et programmes retenus dans le PDC3 ; . mettre en ligne sur le site internet de la mairie le document du PDC3. 5.3. Mobilisation des ressources pour le financement du plan

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Dans son ensemble, le Plan de Développement Communal de Houéyogbé sera financé aussi bien par la Commune sur fonds propres que par l’Etat Central et les Partenaires au développement sur ressources extérieures.

Ressources internes (fonds propres) Elles sont constituées des taxes et impôts locaux collectés sur les marchés, auprès des locataires des boutiques, des redevances d’eau potable et de l’exploitation des carrières de graviers, de sables et de latérites. Compte tenu de leur importance, le Maire devra veiller à une plus grande implication des différents acteurs dans la mobilisation des ressources. Des primes spéciales de motivations seront octroyées, à la fin de chaque année, aux acteurs méritants pour susciter l’engouement de tous.

Ressources externes Elles sont constituées pour la plupart du FADeC, des fonds des Partenaires Techniques et Financiers et de la Coopération décentralisée. Pour bénéficier convenablement du FADeC, l’administration communale devra respecter les conditionnalités exigées en améliorant ses performances dans la gouvernance locale, les procédures de passation des marchés publics et la participation citoyenne. Pour ce faire, le Maire devra veiller au fonctionnement régulier du conseil communal et de l’administration communale. Il devra organiser des séances de redditions de compte par an et veiller à la consommation des ressources allouées suivant les procédures du FADeC. S’agissant des Partenaires Techniques et Financiers, la Mairie doit se conformer au manuel de procédures des différents PTF et exécuter les activités prévues dans les projets objet de contrat. Pour ce qui est de la Coopération Décentralisée, des efforts doivent être consentis pour explorer les possibilités de partenariat ou de jumelage avec les institutions étrangères.

Pour une bonne optimisation des ressources, la commune pourra entre autres :

o dynamiser la chaine de mobilisation des ressources propres à travers l’amélioration de la collaboration entre les services financiers et les services des impôts ainsi que l’amélioration du système de collecte des taxes dans les marchés ;

o signer un contrat d’objectif avec le service des impôts o faire fonctionner les intercommunalités pour financer un certains nombres d’actions.

5.4. Suivi-évaluation du PDC3

5.4.1. Mécanisme de suivi de mise en œuvre du PDC Le suivi est une fonction permanente qui vise essentiellement à fournir aux services de gestion du PDC et aux parties prenantes des indicateurs sur les progrès réalisés ou sur leur absence. Il permettra d’identifier et d’évaluer les problèmes potentiels et le succès du PDC. Il fournira la base des mesures correctives destinées à améliorer la qualité des actions du plan et d’informer régulièrement la population et les partenaires au développement pour maintenir la crédibilité des élus locaux et des structures chargées de l’exécution du plan. Pour suivre la mise en œuvre des différents projets, il sera mis en place un dispositif qui permettra de collecter les informations et les données qui serviront à rédiger les rapports

164 | Page mensuels et trimestriels permettant de réaliser les différentes revues trimestrielles et annuelles. Il permet de faire le point des réalisations du trimestre/semestre ou de l’année en cours et à en dégager le niveau de progrès vers l’atteinte des résultats. C’est également le cadre de planification des activités du trimestre/semestre ou de l’année suivante.

5.4.2. Organes de suivi-évaluation du PDC

 Le service du suivi-évaluation Le service du développement local et de la planification de la Mairie se chargera de : ‐ élaborer les outils de suivi et d’évaluation des activités inscrites au PAD/PTA ; ‐ créer une base de données des activités exécutées ; ‐ collecter les informations et données relatives aux activités exécutées ; ‐ veiller à la mise œuvre des activités planifiées par les services techniques de la mairie ; ‐ organiser les revues périodiques. ‐ etc.

 Le Comité de Pilotage Le Comité de Pilotage du PDC se chargera, en ce qui concerne particulièrement le suivi- évaluation, de : ‐ participer à la planification et à la programmation des activités ; ‐ participer à l’organisation des revues périodiques du PDC ; ‐ mettre en œuvre un système de dissémination des rapports de suivi-évaluation ; ‐ apprécier les outils financiers.

5.4.3. Suivi budgétaire Le suivi budgétaire s’occupe de la planification et du suivi de la gestion budgétaire. Il prend en compte à la fois les recettes de fonctionnement et d’investissement, les dépenses de fonctionnement et d’investissement. Il permet d’apprécier les efforts de mobilisation de ressources mais également de consommation des ressources. Le suivi budgétaire est un système de veille pour une gestion efficiente des ressources. 5.4.4. Mécanisme d’évaluation de la mise en œuvre du PDC L’évaluation est un exercice de durée limitée qui vise à apprécier systématiquement et objectivement la pertinence, la performance et les succès des programmes et projets du PDC. Il sera réalisé une auto-évaluation à mi-parcours et une évaluation finale. Le conseil communal pourra autoriser le Maire à faire appel à un bureau d’étude ou consultant pour l’évaluation finale du PDC. 5.4.5. Instruments et outils de suivi-évaluation Au nombre des outils de suivi-évaluation, il est cité :

i. Le Comité de Direction (CoDir). Il constitue le premier niveau de suivi de la mise en œuvre des activités inscrites au PAD/PTA. Il constitue un mécanisme d’échange hebdomadaire, de coordination et de contrôle des activités planifiés. Il est présidé par le Maire ou le Secrétaire Général.

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ii. Revues trimestrielles de PAD/PTA. Ce sont des séances organisées à la fin de chaque trimestre pour rendre comptes des performances réalisées, les difficultés rencontrées et de proposer les approches de solutions et recommandations. Lors de ces revues trimestrielles, tous les acteurs de développement (les OSC, les SDE, les Conseillers communaux, les PTFs, les services techniques de la Mairie, etc.) sont invités. iii. Bilan annuel. Il présente le niveau de mise en œuvre annuel des activités planifiées. A cet effet, il est dégagé le niveau d’exécution physique et financier des activités/projets/programmes du PAD/PTA. Les écarts sont relevés et expliqués. Les activités non réalisées sont identifiées et analysées afin de juger de leurs prises en compte pour l’année suivante. iv. Reddition des comptes. Le conseil communal doit, tout au long de son mandat, se conformer aux exigences de la loi sur la décentralisation relative à la reddition des comptes. Ainsi, le conseil communal organisera au moins une (01) audience publique de reddition de compte par semestre. Les décisions du conseil communal doivent être mises à la disposition de la population par tout moyen de communication approprié. L’organisation des journées portes ouvertes ou la semaine du service public sont des occasions indiquées pour informer les populations sur la gestion et les activités de la mairie. v. Veille citoyenne. Le Maire doit susciter l’implication des populations pour s’intéresser à la manière dont les actions de développement sont mises en œuvre dans la Commune. Dans ce cadre, la mairie devra solliciter la Cellule de Participation Citoyenne (CPC) pour mobiliser les populations lors des sessions du conseil communal, et pour participer aux activités de l’administration communale. Par ailleurs, outre ces outils ci-dessus, il sera également élaboré et mis en œuvre pour le suivi- évaluation, le tableau de bord des indicateurs du PDC, le tableau du cadre de résultat et le schéma de circulation de l’information.

CONCLUSION

Au terme d’un processus participatif qui a mobilisé les différents acteurs de développement, la Commune de Houéyogbé est dotée de son Plan de Développement 3ème génération. Il est désormais le guide et la boussole de toutes les interventions de développement sur le territoire communal. C’est un outil dont la mise en œuvre des actions planifiées devra se faire dans une logique de recherche de consensus et d’adhésion des partenaires et communautés bénéficiaires. La mise en œuvre du plan nécessitera des réformes au niveau de l’administration communale qui devra s’approprier et mettre en œuvre les outils de la gestion axé sur les résultats. Le suivi- évaluation du PDC devra être une priorité. Les autorités communales devront également mettre un accent sur la mobilisation des ressources propres et la reddition de compte périodique en vue de renforcer la confiance des populations dans la gestion des affaires de la Commune. Le souhait est que la réalisation des actions programmées contribue efficacement à l’amélioration des conditions de vie des populations.

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ANNEXES

‐ Annexe 1. Liste des membres du Conseil Communal et de leur fonction

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‐ Annexe 2. Procès ‐verbal de délibération

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‐ Annexe 3. Arrêté de mise en place du comité de pilotage

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‐ Annexe 4. Calendrier du déroulement des étapes du processus d’élaboration du PDC

170 | Page

‐ Annexe 5. Listes de présences des séances

171 | Page

‐ Annexe 6. Arrêté d’adoption du PDC3

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