CAHIER SPÉCIAL DES CHARGES ENABEL BEN 566 DU 18/02/2019 MARCHÉ DE SERVICES RELATIF À L’AUDIT TECHNIQUE ET FINANCIER D’INVESTISSEMENTS COMMUNAUX REALISES DANS 23 COMMUNES DES DEPARTEMENTS DU MONO, DU COUFFO, DE L’ATACORA ET DE LA DONGA » CODE NAVISION : BEN1302611 PROFI

Enabel • Agence belge de développement • Société anonyme de droit public à finalité sociale 1 Rue Haute 147 • 1000 Bruxelles • T +32 (0)2 505 37 00 • enabel.be

Table des matières

1 Généralités ...... 5 1.1 Dérogations aux règles générales d’exécution ...... 5 1.2 Pouvoir adjudicateur ...... 5 1.3 Cadre institutionnel d’Enabel ...... 5 1.4 Règles régissant le marché ...... 6 1.5 Définitions ...... 6 1.6 Confidentialité ...... 7 1.6.1 Obligations déontologiques ...... 7 1.6.2 Droit applicable et tribunaux compétents ...... 8 2 Objet et portée du marché ...... 9 2.1 Nature du marché ...... 9 2.2 Objet du marché ...... 9 2.3 Lots ...... 9 2.4 Durée du marché ...... 9 2.5 Variantes ...... 9 2.6 Quantité ...... 10 3 Procédure ...... 14 3.1 Mode de passation ...... 14 3.2 Publication officieuse ...... 14 3.2.1 Publication Enabel ...... 14 3.3 Information ...... 14 3.4 Offre ...... 14 3.4.1 Données à mentionner dans l’offre ...... 14 3.4.2 Durée de validité de l’offre ...... 15 3.4.3 Détermination des prix ...... 15 3.4.3.1 Eléments inclus dans le prix ...... 15 3.4.4 Introduction des offres ...... 16 3.4.5 Modification ou retrait d’une offre déjà introduite ...... 16 3.4.6 Sélection des soumissionnaires ...... 17 3.4.6.1 Motifs d’exclusion ...... 17 3.4.6.2 Critères de sélection...... 18 3.4.6.3 Aperçu de la procédure ...... 18 3.4.6.4 Critères d’attribution ...... 18 3.4.6.5 Cotation finale ...... 19 3.4.6.6 Attribution du marché ...... 19 3.4.7 Conclusion du contrat ...... 19 4 Dispositions contractuelles particulières ...... 20

Enabel • Agence belge de développement • Société anonyme de droit public à finalité sociale 2 Rue Haute 147 • 1000 Bruxelles • T +32 (0)2 505 37 00 • enabel.be

4.1 Fonctionnaire dirigeant (art. 11) ...... 20 4.2 Sous-traitants (art. 12 à 15) ...... 20 4.3 Confidentialité (art. 18) ...... 20 4.4 Droits intellectuels (art. 19 à 23) ...... 21 4.5 Cautionnement (art.25 à 33) ...... 21 4.6 Conformité de l’exécution (art. 34) ...... 22 4.7 Modifications du marché (art. 37 à 38/19) ...... 23 4.7.1 Remplacement de l’adjudicataire (art. 38/3) ...... 23 4.7.2 Révision des prix (art. 38/7) ...... 23 4.7.3 Indemnités suite aux suspensions ordonnées par l’adjudicateur durant l’exécution (art. 38/12) ...... 23 4.7.4 Circonstances imprévisibles ...... 24 4.8 Réception technique préalable (art. 42) ...... 24 4.9 Modalités d’exécution (art. 146 es) ...... 24 4.9.1 Délais et clauses (art. 147) ...... 24 4.9.2 Lieu où les services doivent être exécutés et formalités (art. 149) ...... 24 4.10 Vérification des services (art. 150) ...... 25 4.11 Responsabilité du prestataire de services (art. 152-153) ...... 25 4.12 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-51 et 154-155) ...... 25 4.12.1 Défaut d’exécution (art. 44) ...... 25 4.12.2 Amendes pour retard (art. 46 et 154) ...... 26 4.12.3 Mesures d’office (art. 47 et 155) ...... 26 4.13 Fin du marché ...... 27 4.13.1 Réception des services exécutés (art. 64-65 et 156) ...... 27 4.13.2 Facturation et paiement des services (art. 66 à 72 -160) ...... 27 4.14 Litiges (art. 73) ...... 28 5 Termes de référence ...... 29 1. Contexte et justification ...... 29 2. Objectifs ...... 30 3. Résultats attendus ...... 30 3 Tâches de l’auditeur ...... 31 4 Produits à fournir ...... 32 5 Méthodologie ...... 32 6 Approche générale de l’auditeur ...... 34 7 Durée et lieu ...... 36 6 Formulaires ...... 40 6.1 Formulaires d’identification...... 40 6.2 Formulaire d’offre - Prix ...... 41 6.3 Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires ...... 42

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6.4 Dossier de sélection ...... 44 6.5 Récapitulatif des documents à remettre ...... 53 7 Annexes ...... 54

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1 Généralités

1.1 Dérogations aux règles générales d’exécution Le chapitre 4 Conditions contractuelles et administratives particulières du présent cahier spécial des charges (CSC) contient les clauses administratives et contractuelles particulières applicables au présent marché public par dérogation à l’AR du 14.01.2013 ou qui complètent ou précisent celui-ci. Dans le présent Cahier Spécial des Charges, il est dérogé à l’article 26 des Règles Générales d’Exécution - RGE (AR du 14.01.2013) pour permettre aux prestataires étrangers de constituer plus facilement leur cautionnement 1.2 Pouvoir adjudicateur

Le pouvoir adjudicateur du présent marché public est Enabel, Agence belge de développement, société anonyme de droit public à finalité sociale, ayant son siège social à 147, rue Haute, 1000 Bruxelles (numéro d’entreprise 0264.814.354, RPM Bruxelles). Enabel se voit confier l’exclusivité de l’exécution, tant en Belgique qu’à l’étranger, des tâches de service public en matière de coopération bilatérale directe avec des pays partenaires. En outre, elle peut exécuter d’autres missions de coopération à la demande d’organismes d’intérêt public et développer des actions propres qui contribuent à ses objectifs. Pour ce marché, Enabel est valablement représentée par Monsieur Olivier HECK, Représentant Résident de Enabel au Bénin. 1.3 Cadre institutionnel d’Enabel

Le cadre de référence général dans lequel travaille Enabel est : - la loi belge du 19 mars 2013 relative à la Coopération au Développement1 ; -la Loi belge du 21 décembre 1998 portant création de la « Coopération Technique Belge » sous la forme d’une société de droit public2 ; -la loi du 23 novembre 2017 portant modification du nom de la Coopération technique belge et définition des missions et du fonctionnement d’Enabel, Agence belge de Développement, publiée au Moniteur belge du 11 décembre 2017. Les développements suivants constituent eux aussi un fil rouge dans le travail d’Enabel: citons, à titre de principaux exemples :

 sur le plan de la coopération internationale : les Objectifs de Développement Durables des Nations unies, la Déclaration de Paris sur l’harmonisation et l’alignement de l’aide ;

 sur le plan de la lutte contre la corruption : la loi du 8 mai 2007 portant assentiment à la Convention des Nations unies contre la corruption, faite à New York le 31 octobre 20033, ainsi que la loi du 10 février 1999 relative à la répression de la corruption transposant la Convention relative à la lutte contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans des transactions commerciales internationales ;

1 M.B. du 30 décembre 1998, du 17 novembre 2001, du 6 juillet 2012, du 15 janvier 2013 et du 26 mars 2013. 2 M.B. du 1er juillet 1999. 3 M.B. du 18 novembre 2008. CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 5

 sur le plan du respect des droits humains : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations unies (1948) ainsi que les 8 conventions de base de l’Organisation Internationale du Travail4 consacrant en particulier le droit à la liberté syndicale (C. n° 87), le droit d’organisation et de négociation collective de négociation (C. n° 98), l’interdiction du travail forcé (C. n° 29 et 105), l’interdiction de toute discrimination en matière de travail et de rémunération (C. n° 100 et 111), l’âge minimum fixé pour le travail des enfants (C. n° 138), l’interdiction des pires formes de ce travail (C. n° 182) ;

 sur le plan du respect de l’environnement : La Convention-cadre sur les changements climatiques de Paris, le douze décembre deux mille quinze ;

 le premier contrat de gestion entre Enabel et l’Etat fédéral belge (approuvé par AR du 17.12.2017, MB 22.12.2017) qui arrête les règles et les conditions spéciales relatives à l’exercice des tâches de service public par Enabel pour le compte de l’Etat belge. 1.4 Règles régissant le marché

 Sont e.a. d’application au présent marché public :

 La Loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics5 ;

 La Loi du 17 juin 2013 relative à la motivation, à l’information et aux voies de recours en matière de marchés publics et de certains marchés de travaux, de fournitures et de services6

 L’A.R. du 18 avril 2017 relatif à la passation des marchés publics dans les secteurs classiques7 ;

 L’A.R. du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics8 ;

 Les Circulaires du Premier Ministre en matière de marchés publics.

 Toute la réglementation belge sur les marchés publics peut être consultée sur www.publicprocurement.be. 1.5 Définitions

Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par : Le soumissionnaire : un opérateur économique qui présente une offre ; L’adjudicataire / le prestataire de services : le soumissionnaire à qui le marché est attribué ; Le pouvoir adjudicateur ou l’adjudicateur : Enabel, représentée par le Représentant résident d’Enabel au ; L’offre : l’engagement du soumissionnaire d’exécuter le marché aux conditions qu’il présente ;

4 http://www.ilo.org/ilolex/french/convdisp1.htm. 5 M.B. 14 juillet 2016. 6 M.B. du 21 juin 2013. 7 M.B. 9 mai 2017. 8 M.B. 27 juin 2017. CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 6

Jours : A défaut d’indication dans le cahier spécial des charges et réglementation applicable, tous les jours s’entendent comme des jours calendrier ; Documents du marché : Cahier spécial des charges, y inclus les annexes et les documents auxquels ils se réfèrent ; Spécification technique : une spécification qui figure dans un document définissant les caractéristiques requises d'un produit ou d'un service, tels que les niveaux de qualité, les niveaux de la performance environnementale et climatique, la conception pour tous les besoins, y compris l'accessibilité pour les personnes handicapées, et l'évaluation de la conformité, la propriété d'emploi, l'utilisation du produit, la sécurité ou les dimensions, y compris les prescriptions applicables au produit en ce qui concerne le nom sous lequel il est vendu, la terminologie, les symboles, les essais et méthodes d'essais, l'emballage, le marquage et l'étiquetage, les instructions d'utilisation, les processus et méthodes de production à tout stade du cycle de vie de la fourniture ou du service, ainsi que les procédures d'évaluation de la conformité; Variante : un mode alternatif de conception ou d’exécution qui est introduit soit à la demande du pouvoir adjudicateur, soit à l’initiative du soumissionnaire ; Option : un élément accessoire et non strictement nécessaire à l’exécution du marché, qui est introduit soit à la demande du pouvoir adjudicateur, soit à l’initiative du soumissionnaire ; Inventaire : le document du marché qui fractionne les prestations en postes différents et précise pour chacun d’eux la quantité ou le mode de détermination du prix; Les règles générales d’exécution RGE: les règles se trouvant dans l’AR du 14.01.2013, établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics ; Le cahier spécial des charges (CSC) : le présent document ainsi que toutes ses annexes et documents auxquels il fait référence ; La pratique de corruption : toute proposition de donner ou consentir à offrir à quiconque un paiement illicite, un présent, une gratification ou une commission à titre d’incitation ou de récompense pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir des actes ayant trait à l’attribution du marché ou à l’exécution du marché conclu avec le pouvoir adjudicateur ; Le litige : l’action en justice. 1.6 Confidentialité

Le soumissionnaire ou l'adjudicataire et Enabel sont tenus au secret à l'égard des tiers concernant toutes les informations confidentielles obtenues dans le cadre du présent marché et ne transmettront celles-ci à des tiers qu'après accord écrit et préalable de l'autre partie. Ils ne diffuseront ces informations confidentielles que parmi les préposés concernés par la mission. Ils garantissent que ces préposés seront dûment informés de leurs obligations de confidentialité et qu’ils les respecteront.

1.6.1 Obligations déontologiques Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du candidat, du soumissionnaire ou de l’adjudicataire d’autres marchés publics

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pour Enabel. Pendant la durée du marché, l’adjudicataire et son personnel respectent les droits de l’homme et s’engagent à ne pas heurter les usages politiques, culturels et religieux du pays bénéficiaire. Le soumissionnaire ou l’adjudicataire est tenu de respecter les normes fondamentales en matière de travail, convenues au plan international par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), notamment les conventions sur la liberté syndicale et la négociation collective, sur l’élimination du travail forcé et obligatoire, sur l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession et sur l’abolition du travail des enfants. Toute tentative d’un candidat ou d’un soumissionnaire visant à se procurer des informations confidentielles, à procéder à des ententes illicites avec des concurrents ou à influencer le comité d’évaluation ou le pouvoir adjudicateur au cours de la procédure d’examen, de clarification, d’évaluation et de comparaison des offres et des candidatures entraîne le rejet de sa candidature ou de son offre. De plus, afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit à l’adjudicataire d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. Toute offre sera rejetée ou tout contrat (marché public) annulé dès lors qu’il sera avéré que l’attribution du contrat ou son exécution aura donné lieu au versement de « frais commerciaux extraordinaires ». Les frais commerciaux extraordinaires concernent toute commission non mentionnée au marché principal ou qui ne résulte pas d’un contrat en bonne et due forme faisant référence à ce marché, toute commission qui ne rétribue aucun service légitime effectif, toute commission versée dans un paradis fiscal, toute commission versée à un bénéficiaire non clairement identifié ou à une société qui a toutes les apparences d’une société de façade. L’adjudicataire du marché s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels. L’adjudicataire ayant payé des dépenses commerciales inhabituelles est susceptible, selon la gravité des faits observés, de voir son contrat résilié ou d’être exclu de manière permanente. 1.6.2 Droit applicable et tribunaux compétents Le marché doit être exécuté et interprété conformément au droit belge. Les parties s’engagent à remplir de bonne foi leurs engagements en vue d’assurer la bonne fin du marché. En cas de litige ou de divergence d’opinion entre le pouvoir adjudicateur et l’adjudicataire, les parties se concerteront pour trouver une solution. À défaut d’accord, les tribunaux de Bruxelles sont seuls compétents pour trouver une solution.

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2 Objet et portée du marché

2.1 Nature du marché

Le présent marché est un marché de services. 2.2 Objet du marché

Ce marché de services consiste en la prestation d’audits techniques et financiers des investissements communaux réalisés à travers la dotation du mécanisme transitoire de financement et de gestion des investissements communaux dans les communes du Mono- Couffo et de l’Atacora-Donga, conformément aux conditions du présent CSC.

Enabel recherche, à travers le présent marché, un cabinet d’audit possédant une notoriété incontestable en matière d’audit conformément aux normes admises au niveau international. Le cabinet d’audit doit être inscrit à l’ordre des experts comptables du Bénin.

Ces services porteront sur la vérification des comptes et la validation de toutes les dépenses effectuées dans le cadre du financement des investissements communaux PROFI 2017-2018 dans les départements du Mono, du Couffo, de l’Atacora, et de la Donga, afin de garantir que les décaissements respectent la réglementation, les normes techniques et financières et les procédures financières et comptables du Bénin.

L’audit vérifie également la qualité et la conformité aux normes des investissements réalisés et/ ou en cours.

Cette prestation sera réalisée par le cabinet d’audit qui mettra à disposition une équipe composée de plusieurs experts possédant les compétences minimales dans les domaines définis dans les Termes de références.

2.3 Lots9

Le marché est exécuté en un lot unique.

2.4 Durée du marché10

Le marché débute à la date de la notification d'attribution et prend fin au plus tard à la validation du rapport final de la mission d’audit et ce dans un délai n’excédant pas 60 jours après notification du marché.

2.5 Variantes

Chaque soumissionnaire ne peut introduire qu’une seule offre. Les variantes sont interdites.

9 Pour les marchés d’un montant égal ou supérieur à 135.000 € htva, le P.A. a l’obligation d’envisager l’allotissement du marché, sauf motivation dans le dossier du marché. 10 Ne pas confondre durée du marché et délai d’exécution. CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 9

2.6 Quantité

Cette mission d’audit englobera vingt-trois (23) communes ayant bénéficiées du financement et de la gestion des investissements communaux dans les départements du Mono-Couffo et de l’Atacora-Donga. A titre purement indicatif, les quantités présumées pour la mission d’audit sont représentées ci-dessous. Ce nombre de jours comprend les jours de réunions, des restitutions, de collecte et d’analyse des données, de voyage, de rédaction, de secrétariat et de mise en forme des rapports provisoires et définitifs. Le soumissionnaire proposera pour la mission d’audit quatre équipes constituées chacune d’un (1) auditeur comptable et d’un (1) auditeur expert génie civile ou rural. L’un des auditeurs comptables devra être inscrit à l’ordre des experts comptables du Bénin, les trois autres seront des auditeurs comptables confirmés avec une bonne expérience en matière d’audit des marchés publics, des investissements communaux et des comptes financiers. Les quatre équipes travailleront simultanément dans l’ensemble des régions concernées (Mono, Couffo, Atacora et Donga). Cette organisation permet une réalisation relativement rapide de la mission. L’expert- comptable s’occupera de la tâche de la coordination et de l’organisation de s 4 équipes et de l’assurance qualité de chaque rapport et présentation.

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A Cotonou Jours H-jours Phases Etapes ouvrables estimatifs

Préparation /appropriation de la mission (8 1 8 auditeurs) Phase de préparation Réunion de cadrage et Validation de la Méthodologie/ check-list au niveau 1 8 national (8 auditeurs)

2 jours 16 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Pour le Mono : Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 6 12 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x06communes

Restitution au niveau des communes 0.5 6 3 jours pour 2 auditeurs x 06 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des départements ; et de 2 4 0,5 jours par département (2 auditeurs) rapportage au niveau Elaboration des présentations et les communes, rapports (provisoires et définitifs) de 12 24 niveau niveaux communaux ; 2 jours par commune régions et pour 2 auditeurs niveau national Elaboration des rapports et les présentations de synthèse de niveau 2 8 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

25,5 jours 55 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

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Pour le Couffo : Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 5 10 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x05communes

Restitution au niveau des communes 0.5 2,5 5 jours pour 2 auditeurs x 05 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des départements ; 2 4 et de 0,5 jours par département (2 auditeurs) rapportage au niveau Elaboration des présentations et les rapports (provisoires et définitifs) de communes, 10 20 niveau niveaux communaux ; 2 jours par commune régions et (05 communes) pour 2 auditeurs niveau Elaboration des rapports et les national présentations de synthèse de niveau 2 8 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

22 jours 44 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Pour l’Atacora Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 9 18 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x09communes

Phase de Restitution au niveau des communes 0.5 4,5 9 restitution jours pour 2 auditeurs x 09 communes et de Restitutions au niveau des départements ; rapportage 0,5 2 0,5 jours par département (2 auditeurs) au niveau

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communes, Elaboration des présentations et les niveau rapports (provisoires et définitifs) de 18 36 régions et niveaux communaux ; 2 jours par niveau commune pour 2 auditeurs national Elaboration des rapports et les présentations de synthèse de niveau 2 4 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

34,5 jours 70 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Pour la Donga Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 3 6 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x03communes

Restitution au niveau des communes 0.5 6 3 jours pour 2 auditeurs x 03 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des et de départements ; 0,5 jours par 0,5 1 rapportage département (2 auditeurs) au niveau Elaboration des présentations et les communes, rapports (provisoires et définitifs) de niveau 6 12 niveaux communaux ; 2 jours par régions et commune pour 2 auditeurs niveau national Elaboration des rapports et les présentations de synthèse de niveau 2 4 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

15 jours 30 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

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3 Procédure

3.1 Mode de passation Procédure négociée sans publication préalable en application de l’article 42 de la loi du 17 juin 2016. 3.2 Publication officieuse

3.2.1 Publication Enabel Ce marché est publié sur le site Web d’Enabel (www.enabel.be) du 25/02/2019 au 15/03/2019, ainsi que dans des journaux locaux « La Nation », « Matin Libre » et « Le Matinal ». 3.3 Information

L’attribution de ce marché est coordonnée par le Programme Agriculture (PROFI) de Enabel au Bénin. Aussi longtemps que court la procédure, tous les contacts entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires (éventuels) concernant le présent marché se font exclusivement via ce service / cette personne et il est interdit aux soumissionnaires (éventuels) d’entrer en contact avec le pouvoir adjudicateur d’une autre manière au sujet du présent marché, sauf disposition contraire dans le présent CSC. Jusqu’au 15 jours calendriers inclus, les candidats-soumissionnaires peuvent poser des questions concernant le CSC et le marché. Les questions seront posées par mail à l’adresse suivante : [email protected] et il y sera répondu au fur et à mesure de leur réception. L’aperçu complet des questions posées sera disponible à partir de 10 jours de calendrier avant la date de réception des offres sur le site Web d’Enabel Bénin.

Jusqu’à la notification de la décision d’attribution, il ne sera donné aucune information sur l’évolution de la procédure. Le soumissionnaire est censé introduire son offre en ayant pris connaissance et en tenant compte des rectifications éventuelles concernant le CSC qui sont publiées sur le site web d’Enabel ou qui lui sont envoyées par courrier électronique. À cet effet, s’il a téléchargé le CSC sous forme électronique, il lui est vivement conseillé de transmettre ses coordonnées au gestionnaire de marchés publics mentionné ci-dessus et de se renseigner sur les éventuelles modifications ou informations complémentaires. Le soumissionnaire est tenu de dénoncer immédiatement toute lacune, erreur ou omission dans les documents du marché qui rende impossible l’établissement de son prix ou la comparaison des offres, au plus tard dans un délai de 10 jours avant la date limite de réception des offres. 3.4 Offre

3.4.1 Données à mentionner dans l’offre Le soumissionnaire est tenu d’utiliser le formulaire d’offre repris au point 6.2. A défaut d'utiliser ce formulaire, il supporte l'entière responsabilité de la parfaite concordance entre les documents qu'il a utilisés et le formulaire. L’offre et les annexes jointes au formulaire d’offre sont rédigées en français ou en néerlandais.

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Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire renonce automatiquement à ses conditions générales ou particulières de vente, même si celles-ci sont mentionnées dans l’une ou l’autre annexe à son offre. Le soumissionnaire indique clairement dans son offre quelle information est confidentielle et/ou se rapporte à des secrets techniques ou commerciaux et ne peut donc pas être divulguée par le pouvoir adjudicateur.

3.4.2 Durée de validité de l’offre Les soumissionnaires restent liés par leur offre pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours calendrier, à compter de la date limite de réception. En cas de dépassement du délai visé ci-dessus, la validité de l’offre sera traitée lors des négociations.

3.4.3 Détermination des prix Tous les prix mentionnés dans le formulaire d’offre doivent être obligatoirement libellés en EURO. Le présent marché est un marché à bordereau de prix, ce qui signifie que seul le prix unitaire est forfaitaire. Le prix à payer sera obtenu en appliquant les prix unitaires mentionné dans l’inventaire aux quantités réellement exécutées. En application de l’article 37 de l’arrêté royal du 18 avril 2017, le pouvoir adjudicateur peut effectuer toutes les vérifications sur pièces comptables et tous contrôles sur place de l’exactitude des indications fournis dans le cadre de la vérification des prix. 3.4.3.1 Eléments inclus dans le prix Le prestataire de services est censé avoir inclus dans ses prix tant unitaires que globaux tous les frais et impositions généralement quelconques grevant les services, à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée. Sont notamment inclus dans les prix :

 Les honoraires, les per diem et les frais de logement ;

 Les frais de rapportage et de communication

 la gestion administrative et le secrétariat;

 le déplacement, le transport et l'assurance;

 la documentation relative aux services;

 la livraison de documents ou de pièces liés à l'exécution;

 les emballages;

 la formation nécessaire à l'usage;

 le cas échéant, les mesures imposées par la législation en matière de sécurité et de santé des travailleurs lors de l'exécution de leur travail

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 Les droits de douane et d’accise relatifs au matériel et aux produits utilisés ;

 Les frais de réception. Les frais d’ateliers d’échanges et de restitution uniquement dans le cadre de l’exécution du marché, seront couverts par le Programme Agriculture de Enabel pour ce qui concerne les frais liés aux participants. Les frais de participation du prestataire de service à ces ateliers de restitution seront à sa propre charge.

3.4.4 Introduction des offres Sans préjudice des variantes éventuelles, le soumissionnaire ne peut remettre qu’une seule offre pour le présent marché à lot unique. Le soumissionnaire introduit son offre de la manière suivante :  Un exemplaire original de l’offre complète sera introduit sur papier. En plus, le soumissionnaire joindra à l’offre les copies demandées dans les directives pour l’établissement de l’offre (voir Partie. …). Le cas échéant, ces copies peuvent être introduites sous forme de un ou plusieurs fichiers au format .PDF sur Clé Usb. Elle est introduite sous pli définitivement scellé, portant : - La mention « OFFRE POUR L’AUDIT TECHNIQUE ET FINANCIER D’INVESTISSEMENTS COMMUNAUX REALISES DANS 23 COMMUNES DES DEPARTEMENTS DU MONO, DU COUFFO, DE L’ATACORA ET DE LA DONGA » – et le numéro du CSC « BEN 566 ».

- Date limite de dépôt des offres le 15 mars 2019 à 10 heures précise

Elle peut être introduite : a) par la poste (envoi normal ou recommandé) Dans ce cas, le pli scellé est glissé dans une seconde enveloppe fermée adressée à : Secrétariat UAC – PROFI, Cotonou au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) Tél : 96 12 56 86. /: 02BP 8118 Cotonou lot A1 ‘’Les Cocotiers’’ b) par remise contre accusé de réception Le service est accessible, tous les jours ouvrables, pendant les heures de bureau : de 8h30. à 13h. et de 14 h. à 17 h30 (voir adresse mentionné au point a) ci-dessus).

Toute demande de participation ou offre doit parvenir avant la date et l'heure ultime de dépôt. Les demandes de participation ou les offres parvenues tardivement ne sont pas acceptées11.

3.4.5 Modification ou retrait d’une offre déjà introduite Lorsqu’un soumissionnaire souhaite modifier ou retirer une offre déjà envoyée ou introduite, ceci doit se dérouler conformément aux dispositions des articles 43 et 85 de l’arrêté royal du 18 avril 2017.

11 Article 83 de l’AR Passation CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 16

Afin de modifier ou de retirer une offre déjà envoyée ou introduite, une déclaration écrite est exigée, correctement signée par le soumissionnaire ou par son mandataire. L’objet et la portée des modifications doivent être mentionnés de façon précise. Le retrait doit être inconditionnel. Le retrait peut également être communiqué par téléfax, ou via un moyen électronique, pour autant qu’il soit confirmé par lettre recommandée déposée à la poste ou contre accusé de réception au plus tard le jour avant la date limite de réception des offres. Ainsi, les modifications à une offre qui interviennent après la signature du rapport de dépôt, ainsi que son retrait donnent lieu à l'envoi d'un nouveau rapport de dépôt qui doit être signé conformément au paragraphe 1er.

L'objet et la portée des modifications doivent être indiqués avec précision. Le retrait doit être pur et simple. Lorsque le rapport de dépôt dressé à la suite des modifications ou du retrait visés à l'alinéa 1er, n'est pas revêtu de la signature visée au paragraphe 1er, la modification ou le retrait est d'office entaché de nullité. Cette nullité ne porte que sur les modifications ou le retrait et non sur l'offre elle-même.

3.4.6 Sélection des soumissionnaires 3.4.6.1 Motifs d’exclusion Les motifs d’exclusion obligatoires et facultatifs sont renseignés en annexe du présent cahier spécial des charges. Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire atteste qu’il ne se trouve pas dans un des cas d’exclusion figurant aux articles 67 à 70 de la loi du 17 juin 2016 et aux articles 61 à 64 de l’A.R. du 18 avril 2017. Le pouvoir adjudicateur vérifiera l’exactitude de cette déclaration sur l’honneur dans le chef du soumissionnaire dont l’offre est la mieux classée. A cette fin, il demandera au soumissionnaire concerné par les moyens les plus rapides et endéans le délai qu’il détermine de fournir les renseignements ou documents permettant de vérifier sa situation personnelle. Le pouvoir adjudicateur demandera lui-même les renseignements ou documents qu’il peut obtenir gratuitement par des moyens électroniques auprès des services qui en sont les gestionnaires. Le soumissionnaire joindra à son offre, les documents suivants :

1) un extrait du casier judiciaire au nom du soumissionnaire (personne morale) ou de son représentant (personne physique) dans le cas où il n’existe pas de casier judiciaire pour les personnes morales ; 2) le document justifiant que le soumissionnaire est en règle en matière de paiement des cotisations sociales, sauf lorsque le pouvoir adjudicateur a la possibilité d’obtenir directement les certificats ou les informations pertinentes en accédant à une base de données nationale gratuite dans un État membre ; 3) le document justifiant que le soumissionnaire est en règle en matière de paiement des impôts et taxes, sauf lorsque le pouvoir adjudicateur a la possibilité d’obtenir directement les certificats ou les informations pertinentes en accédant à une base de données nationale gratuite dans un État membre. 4) le document attestant que le soumissionnaire n’est pas en situation de faillite, sauf lorsque le pouvoir adjudicateur a la possibilité d’obtenir directement le document ou

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l’information pertinente en accédant à une base de données nationale gratuite dans un État membre.

3.4.6.2 Critères de sélection Le soumissionnaire est, en outre, tenu de démontrer à l’aide des documents demandés dans le « Dossier de sélection » qu’il est suffisamment capable, tant du point de vue économique et financier que du point de vue technique, de mener à bien le présent marché public.

3.4.6.3 Aperçu de la procédure Dans une première phase, les offres introduites par les soumissionnaires sélectionnés seront examinées sur le plan de la régularité formelle et matérielle. Les offres irrégulières seront rejetées. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de faire régulariser les irrégularités dans l’offre des soumissionnaires durant les négociations. Dans une seconde phase, les offres régulières formellement et matériellement seront examinées sur le plan du fond par une commission d’évaluation. Le pouvoir adjudicateur limitera le nombre d’offres à négocier en appliquant les critères d’attribution précisés dans les documents du marché. Cet examen sera réalisé sur la base des critères d'attribution mentionnés dans le présent cahier spécial des charges et a pour but de composer une shortlist de soumissionnaires avec lesquels des négociations seront menées. Maximum 3 soumissionnaires pourront être repris dans la shortlist. Ensuite vient la phase des négociations. Le pouvoir adjudicateur peut négocier avec les soumissionnaires les offres initiales et toutes les offres ultérieures que ceux-ci ont présentées, à l’exception des offres finales, en vue d’améliorer leur contenu. Les exigences minimales et les critères d’attribution ne font pas l’objet de négociations. Cependant, le pouvoir adjudicateur peut également décider de ne pas négocier. Dans ce cas l’offre initiale vaut comme offre définitive. Lorsque le pouvoir adjudicateur entend conclure les négociations, il en informera les soumissionnaires restant en lice et fixera une date limite commune pour la présentation d’éventuelles BAFO. Après la clôture des négociations, les BAFO seront confrontées aux critères d’exclusion, aux critères de sélection ainsi qu’aux critères d’attribution. Le soumissionnaire dont la BAFO présente le meilleur rapport qualité/prix (donc celui qui obtient le meilleur score sur la base des critères d’attribution mentionnés ci-après) sera désigné comme adjudicataire pour le présent marché.

3.4.6.4 Critères d’attribution Le pouvoir adjudicateur choisira la BAFO régulière qu’il juge la plus avantageuse en tenant compte des critères suivants : Critère 1 : Compréhension (25%) Pour l’évaluation de ce critère, le soumissionnaire proposera une note conceptuelle, qui présente la compréhension du consultant de sa mission en termes d’audit et contrôle des investissements, ainsi que son apport/plus- value (2 pages max). Critère 2 : méthodologie et organisation (35%) Pour l’évaluation de ce critère, le soumissionnaire proposera la méthodologie et l’organisation de travail (chronogramme) spécifique (3 pages max).

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Critère 3 : Prix (40%) L’évaluation de ce critère se fera sur base de l’offre financière. Les règles suivantes seront chaque fois appliquées pour distribuer les points : a) En ce qui concerne le critère « prix », la formule suivante sera appliquée : Points offre X = Prix offre la plus basse x 40 Prix offre X Le montant pris en compte dans la comparaison des prix est le montant total de l’offre. Pour les autres critères, la meilleure offre reçoit chaque fois le maximum des points et les autres offres sont cotées en fonction de l’écart relatif par rapport à la meilleure offre.

3.4.6.5 Cotation finale Les cotations pour les critères d’attribution seront additionnées. Le marché sera attribué au soumissionnaire qui obtient la cotation finale la plus élevée, après que le pouvoir adjudicateur aura vérifié, à l’égard de ce soumissionnaire, l’exactitude de la déclaration sur l’honneur et à condition que le contrôle ait démontré que la déclaration sur l’honneur corresponde à la réalité.

3.4.6.6 Attribution du marché Le marché sera attribué au soumissionnaire qui a remis l’offre régulière, le cas échéant améliorée après négociations, la plus intéressante pour le marché. Il faut néanmoins remarquer que, conformément à l’art. 85 de la Loi du 17 juin 2016, il n’existe aucune obligation pour le pouvoir adjudicateur d’attribuer le marché. Le pouvoir adjudicateur peut soit renoncer à passer le marché, soit refaire la procédure, au besoin suivant un autre mode. 3.4.7 Conclusion du contrat Conformément à l’art. 88 de l’A.R. du 18 avril 2017, le marché a lieu par la notification au soumissionnaire choisi de l’approbation de son offre. La notification est effectuée par les plateformes électroniques, par courrier électronique ou par fax et, le même jour, par envoi recommandé. Le contrat intégral consiste dès lors en un marché attribué par Enabel au soumissionnaire choisi conformément au :  Le présent CSC et ses annexes ;

 La BAFO approuvée de l’adjudicataire et toutes ses annexes ;

 La lettre recommandée portant notification de la décision d’attribution ;

 Le cas échéant, les documents éventuels ultérieurs, acceptés et signés par les deux parties.

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4 Dispositions contractuelles particulières

Le présent chapitre de ce CSC contient les clauses particulières applicables au présent marché public par dérogation aux ‘Règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics’ de l’AR du 14 janvier 2013, ci-après ‘RGE’ ou qui complètent ou précisent celui-ci. Les articles indiqués ci-dessus (entre parenthèses) renvoient aux articles des RGE. En l’absence d’indication, les dispositions pertinentes des RGE sont intégralement d’application. 4.1 Fonctionnaire dirigeant (art. 11)

Le fonctionnaire dirigeant est Madame Wilma BAAS, Co-responsable de l’UAC du programme Agriculture, courriel : [email protected]. Une fois le marché conclu, le fonctionnaire dirigeant est l’interlocuteur principal du prestataire de services. Toute la correspondance et toutes les questions concernant l’exécution du marché lui seront adressées, sauf mention contraire expresse dans ce CSC. Le fonctionnaire dirigeant est responsable du suivi de l’exécution du marché. Le fonctionnaire dirigeant a pleine compétence pour ce qui concerne le suivi de l’exécution du marché, y compris la délivrance d’ordres de service, l’établissement de procès-verbaux et d’états des lieux, l’approbation des services, des états d’avancements et des décomptes. Il peut ordonner toutes les modifications au marché qui se rapportent à son objet et qui restent dans ses limites. Ne font toutefois pas partie de sa compétence : la signature d’avenants ainsi que toute autre décision ou accord impliquant une dérogation aux clauses et conditions essentielles du marché. Pour de telles décisions, le pouvoir adjudicateur est représenté comme stipulé au point Le pouvoir adjudicateur. Le fonctionnaire dirigeant n’est en aucun cas habilité à modifier les modalités (p. ex., délais d’exécution, …) du contrat, même si l’impact financier devait être nul ou négatif. Tout engagement, modification ou accord dérogeant aux conditions stipulées dans le CSC et qui n’a pas été notifié par le pouvoir adjudicateur doit être considéré comme nul. 4.2 Sous-traitants (art. 12 à 15)

Le fait que l’adjudicataire confie tout ou partie de ses engagements à des sous-traitants ne dégage pas sa responsabilité envers le pouvoir adjudicateur. Celui-ci ne se reconnaît aucun lien contractuel avec ces tiers. L’adjudicataire reste, dans tous les cas, seul responsable vis-à-vis du pouvoir adjudicateur. Le prestataire de services s’engage à faire exécuter le marché par les personnes indiquées dans l’offre, sauf cas de force majeure. Les personnes mentionnées ou leurs remplaçants sont tous censés participer effectivement à la réalisation du marché. Les remplaçants doivent être agréés par le pouvoir adjudicateur. 4.3 Confidentialité (art. 18)

Le prestataire de services et ses collaborateurs sont liés par un devoir de réserve concernant les informations dont ils ont connaissance lors de l’exécution de ce marché. Ces informations ne peuvent en aucun cas être communiquées à des tiers sans l’autorisation écrite du pouvoir adjudicateur. Le prestataire de services peut toutefois faire mention de ce marché en tant que référence, à condition qu’il en indique l’état avec véracité (p.ex. ‘en exécution’), et pour autant que le pouvoir adjudicateur n’ait pas retiré cette autorisation pour cause de mauvaise

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exécution du marché. 4.4 Droits intellectuels (art. 19 à 23)

§1 Le pouvoir adjudicateur acquiert les droits de propriété intellectuelle nés, mis au point ou utilisés à l'occasion de l'exécution du marché. Sans préjudice de l'alinéa 1er et sauf disposition contraire dans les documents du marché, lorsque l'objet de celui-ci consiste en la création, la fabrication ou le développement de dessins et modèles, de signes distinctifs, le pouvoir adjudicateur en acquiert la propriété intellectuelle, ainsi que le droit de les déposer, de les faire enregistrer et de les faire protéger. En ce qui concerne les noms de domaine créés à l'occasion d'un marché, le pouvoir adjudicateur acquiert également le droit de les enregistrer et de les protéger, sauf disposition contraire dans les documents du marché. Lorsque le pouvoir adjudicateur n'acquiert pas les droits de propriété intellectuelle, il obtient une licence d'exploitation des résultats protégés par le droit de la propriété intellectuelle pour les modes d'exploitation mentionnés dans les documents du marché. Le pouvoir adjudicateur énumère dans les documents du marché les modes d'exploitation pour lesquels il entend obtenir une licence.

4.5 Cautionnement (art.25 à 33)

Le cautionnement est fixé à 5% du montant total, hors TVA, du marché. Le montant ainsi obtenu est arrondi à la dizaine d’euro supérieure.

Le cautionnement peut être constitué conformément aux dispositions légales et réglementaires, soit en numéraire, ou en fonds publics, soit sous forme de cautionnement collectif.

Le cautionnement peut également être constitué par une garantie accordée par un établissement de crédit satisfaisant au prescrit de la législation relative au statut et au contrôle des établissements de crédit ou par une entreprise d'assurances satisfaisant au prescrit de la législation relative au contrôle des entreprises d'assurances et agréée pour la branche 15 (caution).

Par dérogation à l’article 26, le cautionnement peut être établi via un établissement dont le siège social se situe dans un des pays de destination des services. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit d’accepter ou non la constitution du cautionnement via cet établissement. L’adjudicataire mentionnera le nom et l’adresse de cet établissement dans l’offre.

La dérogation est motivée pour laisser l’opportunité aux éventuels soumissionnaires locaux d’introduire offre. Cette mesure est rendue indispensable par les exigences particulières du marché.

L’adjudicataire doit, dans les trente jours calendrier suivant le jour de la conclusion du marché, justifier la constitution du cautionnement par lui-même ou par un tiers, de l’une des façons suivantes:

1° lorsqu’il s’agit de numéraire, par le virement du montant au numéro de compte bpost banque de la Caisse des Dépôts et Consignations [compte bpost banque n° BE58 6792 0040 9979 (IBAN), PCHQBEBB (BIC)] ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire à celle de ladite Caisse, ci-après dénommé organisme public remplissant une fonction similaire CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 21

2° lorsqu’il s’agit de fonds publics, par le dépôt de ceux-ci entre les mains du caissier de l’Etat au siège de la Banque nationale à Bruxelles ou dans l’une de ses agences en province, pour compte de la Caisse des Dépôts et Consignations, ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire

3° lorsqu’il s’agit d’un cautionnement collectif, par le dépôt par une société exerçant légalement cette activité, d’un acte de caution solidaire auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire

4° lorsqu’il s’agit d’une garantie, par l’acte d’engagement de l’établissement de crédit ou de l’entreprise d’assurances.

Cette justification se donne, selon le cas, par la production au pouvoir adjudicateur:

1° soit du récépissé de dépôt de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire ;

2° soit d’un avis de débit remis par l’établissement de crédit ou l’entreprise d’assurances ;

3° soit de la reconnaissance de dépôt délivrée par le caissier de l’Etat ou par un organisme public remplissant une fonction similaire ;

4° soit de l’original de l’acte de caution solidaire visé par la Caisse des Dépôts et Consignations ou par un organisme public remplissant une fonction similaire ;

5° soit de l’original de l’acte d’engagement établi par l’établissement de crédit ou l’entreprise d’assurances accordant une garantie.

Ces documents, signés par le déposant, indiquent au profit de qui le cautionnement est constitué, son affectation précise par l’indication sommaire de l’objet du marché et de la référence des documents du marché, ainsi que le nom, le prénom et l’adresse complète de l’adjudicataire et éventuellement, du tiers qui a effectué le dépôt pour compte, avec la mention "bailleur de fonds" ou "mandataire", suivant le cas.

Le délai de trente jours calendrier visé ci-avant est suspendu pendant la période de fermeture de l’entreprise de l’adjudicataire pour les jours de vacances annuelles payés et les jours de repos compensatoires prévus par voie réglementaire ou dans une convention collective de travail rendue obligatoire.

La preuve de la constitution du cautionnement doit être envoyée à l’adresse qui sera mentionnée dans la notification de la conclusion du marché.

La demande de l’adjudicataire de procéder à la réception:

1° en cas de réception provisoire: tient lieu de demande de libération de la première moitié du cautionnement

2° en cas de réception définitive: tient lieu de demande de libération de la seconde moitié du cautionnement, ou, si une réception provisoire n’est pas prévue, de demande de libération de la totalité de celui-ci.

4.6 Conformité de l’exécution (art. 34)

Les services doivent être conformes sous tous les rapports aux documents du marché. Même en l'absence de spécifications techniques mentionnées dans les documents du marché, ils répondent en tous points aux règles de l'art.

Le prestataire de services s’engage à faire exécuter le marché par les consultants proposés dans CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 22

l’offre. Dans le cas où, un cas de force majeur imposerait le remplacement d'un consultant/expert, le remplaçant devra être agréé par le pouvoir adjudicateur.

4.7 Modifications du marché (art. 37 à 38/19)

4.7.1 Remplacement de l’adjudicataire (art. 38/3)

Pour autant qu’il remplisse les critères de sélection ainsi que les critères d’exclusions repris dans le présent document, un nouvel adjudicataire peut remplacer l’adjudicataire avec qui le marché initial a été conclu dans les cas autres que ceux prévus à l’art. 38/3 des RGE. L’adjudicataire introduit sa demande le plus rapidement possible par envoi recommandé, en précisant les raisons de ce remplacement, et en fournissant un inventaire détaillé de l’état des fournitures et services déjà exécutées déjà faites, les coordonnées relatives au nouvel adjudicataire, ainsi que les documents et certificats auxquels le pouvoir adjudicateur n’a pas accès gratuitement. Le remplacement fera l’objet d’un avenant daté et signé par les trois parties. L’adjudicataire initial reste responsable vis à vis du pouvoir adjudicateur pour l’exécution de la partie restante du marché.

4.7.2 Révision des prix (art. 38/7)

Pour le présent marché, aucune révision des prix n’est possible.

4.7.3 Indemnités suite aux suspensions ordonnées par l’adjudicateur durant l’exécution (art. 38/12)

L’adjudicateur se réserve le droit de suspendre l’exécution du marché pendant une période donnée, notamment lorsqu’il estime que le marché ne peut pas être exécuté sans inconvénient à ce moment-là. Le délai d’exécution est prolongé à concurrence du retard occasionné par cette suspension, pour autant que le délai contractuel ne soit pas expiré. Lorsque ce délai est expiré, une remise d'amende pour retard d'exécution sera consentie. Lorsque les prestations sont suspendues, sur la base de la présente clause, l’adjudicataire est tenu de prendre, à ses frais, toutes les précautions nécessaires pour préserver les prestations déjà exécutées et les matériaux, des dégradations pouvant provenir de conditions météorologiques défavorables, de vol ou d'autres actes de malveillance. L’adjudicataire a droit à des dommages et intérêts pour les suspensions ordonnées par l’adjudicateur lorsque : - la suspension dépasse au total un vingtième du délai d’exécution et au moins dix jours ouvrables ou quinze jours de calendrier, selon que le délai d’exécution est exprimé en jours ouvrables ou en jours de calendrier; - la suspension n’est pas due à des conditions météorologiques défavorables ;

- la suspension a lieu endéans le délai d’exécution du marché. Dans les trente jours de leur survenance ou de la date à laquelle l’adjudicataire ou le pouvoir adjudicateur aurait normalement dû en avoir connaissance, l’adjudicataire dénonce les faits ou les circonstances de manière succincte au pouvoir adjudicateur et décrit de manière précise leur sur le déroulement et le coût du marché.

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4.7.4 Circonstances imprévisibles

L'adjudicataire n'a droit en principe à aucune modification des conditions contractuelles pour des circonstances quelconques auxquelles le pouvoir adjudicateur est resté étranger.

Une décision de l’Etat belge de suspendre la coopération avec le pays partenaire est considérée être des circonstances imprévisibles au sens du présent article. En cas de rupture ou de cessation des activités par l’Etat belge qui implique donc le financement de ce marché, Enabel mettra en œuvre les moyens raisonnables pour convenir d'un montant maximum d'indemnisation.

4.8 Réception technique préalable (art. 42)

Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit à n’importe quel moment de la mission de demander au prestataire de services un rapport d’activité (réunions tenues, personnes rencontrées, institutions visitées, résumé des résultats, problèmes rencontrés et problèmes non résolus, déviation par rapport au planning et déviations par rapport aux TdR…). 4.9 Modalités d’exécution (art. 146 es)

4.9.1 Délais et clauses (art. 147)

Les services doivent être exécutés dans un délai de 60 jours calendrier à compter du jour qui suit celui où le prestataire de services a reçu la notification de la conclusion du marché. Les jours de fermeture de l’entreprise du prestataire de services pour les vacances annuelles ne sont pas inclus dans le calcul. La date probable de démarrage de la mission d’audit est courant mai 2019. Le bon de commande est adressé au prestataire de services soit par envoi recommandé, soit par fax, soit par tout autre moyen permettant de déterminer la date d’envoi de manière certaine. Les échanges de correspondance subséquents relatifs au bon de commande (et à l’exécution des services) suivent les mêmes règles que celles prévues pour l’envoi du bon de commande chaque fois qu’une partie désire se ménager la preuve de son intervention. En cas de réception du bon de commande postérieure au délai de deux jours ouvrables, le délai d’exécution peut être prolongé au prorata du retard constaté pour la réception du bon de commande, à la demande écrite et justifiée du prestataire de services. Si le service qui a fait la commande, après avoir examiné la demande écrite du prestataire de services, l’estime fondée ou partiellement fondée, il lui communique par écrit quelle prolongation de délai est acceptée. En cas de libellé manifestement incorrect ou incomplet du bon de commande empêchant toute exécution de la commande, le prestataire de services en avise immédiatement par écrit le service commandeur afin qu’une solution soit trouvée pour permettre l’exécution normale de la commande. Si nécessaire, le prestataire de services sollicite une prolongation du délai de l’exécution des services dans les mêmes conditions que celles prévues en cas de réception tardive du bon de commande. En tout état de cause, les réclamations relatives au bon de commande ne sont plus recevables si elles ne sont pas introduites dans les 15 jours de calendrier à compter à partir du premier jour qui suit celui où le prestataire de services a reçu le bon de commande.

4.9.2 Lieu où les services doivent être exécutés et formalités (art. 149)

Les services seront exécutés dans 23 communes des départements du Mono-Couffo et de

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l’Atacora-Donga. En effet, sur les 25 communes que comptent les régions ces départements, les communes de Copargo et de Applahoué n’ont pas bénéficié d’investissements communaux PROFI. 4.10 Vérification des services (art. 150)

Si pendant l’exécution des services, des anomalies sont constatées, ceci sera immédiatement notifié à l’adjudicataire par un fax ou par un message e-mail, qui sera confirmé par la suite au moyen d’une lettre recommandée. L’adjudicataire est tenu de recommencer les services exécutés de manière non conforme. Le prestataire de services avise le fonctionnaire dirigeant par envoi recommandé ou envoi électronique assurant la date exacte de l’envoi, à quelle date les prestations peuvent être contrôlées. Au moment où les services auront été exécutés, on procédera à l’évaluation de la qualité et de la conformité des services exécutés. Un procès-verbal de cette évaluation sera établi, dont l’exemplaire original sera transmis au prestataire de services. Les services qui n’auront pas été exécutés de manière correcte ou conforme devront être recommencés 4.11 Responsabilité du prestataire de services (art. 152-153)

Le prestataire de services assume la pleine responsabilité des fautes et manquements présentés dans les services fournis. Par ailleurs, le prestataire de services garantit le pouvoir adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est redevable à des tiers du fait du retard dans l’exécution des services ou de la défaillance du prestataire de services.

4.12 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-51 et 154-155)

Le défaut du prestataire de services ne s’apprécie pas uniquement par rapport aux services mêmes, mais également par rapport à l’ensemble de ses obligations. Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au prestataire de services d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. En cas d’infraction, le pouvoir adjudicateur pourra infliger au prestataire de services une pénalité forfaitaire par infraction allant jusqu’au triple du montant obtenu par la somme des valeurs (estimées) de l’avantage offert au préposé et de l’avantage que l’adjudicataire espérait obtenir en offrant l’avantage au préposé. Le pouvoir adjudicateur jugera souverainement de l’application de cette pénalité et de sa hauteur. Cette clause ne fait pas préjudice à l’application éventuelle des autres mesures d’office prévues au RGE, notamment la résiliation unilatérale du marché et/ou l’exclusion des marchés du pouvoir adjudicateur pour une durée déterminée.

4.12.1 Défaut d’exécution (art. 44)

§1 L'adjudicataire est considéré en défaut d'exécution du marché:

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1° lorsque les prestations ne sont pas exécutées dans les conditions définies par les documents du marché; 2° à tout moment, lorsque les prestations ne sont pas poursuivies de telle manière qu'elles puissent être entièrement terminées aux dates fixées; 3° lorsqu'il ne suit pas les ordres écrits, valablement donnés par le pouvoir adjudicateur. § 2 Tous les manquements aux clauses du marché, y compris la non-observation des ordres du pouvoir adjudicateur, sont constatés par un procès-verbal dont une copie est transmise immédiatement à l'adjudicataire par lettre recommandée. L'adjudicataire est tenu de réparer sans délai ses manquements. Il peut faire valoir ses moyens de défense par lettre recommandée adressée au pouvoir adjudicateur dans les quinze jours suivant le jour déterminé par la date de l'envoi du procès-verbal. Son silence est considéré, après ce délai, comme une reconnaissance des faits constatés. § 3 Les manquements constatés à sa charge rendent l'adjudicataire passible d'une ou de plusieurs des mesures prévues aux articles 45 à 49, 154 et 155.

4.12.2 Amendes pour retard (art. 46 et 154)

Les amendes pour retard sont indépendantes des pénalités prévues à l'article 45. Elles sont dues, sans mise en demeure, par la seule expiration du délai d'exécution sans intervention d'un procès- verbal et appliquées de plein droit pour la totalité des jours de retard. Nonobstant l'application des amendes pour retard, l'adjudicataire reste garant vis-à-vis du pouvoir adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est, le cas échéant, redevable à des tiers du fait du retard dans l'exécution du marché.

4.12.3 Mesures d’office (art. 47 et 155)

§ 1 Lorsque, à l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, pour faire valoir ses moyens de défense, l'adjudicataire est resté inactif ou a présenté des moyens jugés non justifiés par le pouvoir adjudicateur, celui-ci peut recourir aux mesures d'office décrites au paragraphe 2. Le pouvoir adjudicateur peut toutefois recourir aux mesures d'office sans attendre l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, lorsqu'au préalable, l'adjudicataire a expressément reconnu les manquements constatés. § 2 Les mesures d'office sont: 1° la résiliation unilatérale du marché. Dans ce cas, la totalité du cautionnement ou, à défaut de constitution, un montant équivalent, est acquise de plein droit au pouvoir adjudicateur à titre de dommages et intérêts forfaitaires. Cette mesure exclut l'application de toute amende du chef de retard d'exécution pour la partie résiliée; 2° l'exécution en régie de tout ou partie du marché non exécuté; 3° la conclusion d'un ou de plusieurs marchés pour compte avec un ou plusieurs tiers pour tout ou partie du marché restant à exécuter. Les mesures prévues à l'alinéa 1er, 2° et 3°, sont appliquées aux frais, risques et périls de l'adjudicataire défaillant. Toutefois, les amendes et pénalités qui sont appliquées lors de l'exécution d'un marché pour compte sont à charge du nouvel adjudicataire.

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4.13 Fin du marché

4.13.1 Réception des services exécutés (art. 64-65 et 156)

Les services seront suivis de près pendant leur exécution par un délégué du pouvoir adjudicateur. L’identité de ce délégué sera communiquée au prestataire de services au moment où débutera l’exécution des services. Les prestations ne sont réceptionnées qu'après avoir satisfait aux vérifications, aux réceptions techniques et aux épreuves prescrites.  1 rapport provisoire d’audit sera élaboré pour chaque commune (23) par le prestataire au plus tard 5 jours après la restitution faite au niveau des communes ;  23 rapports d’audit définitifs (avec prise en compte des commentaires des communes et participants à la rencontre de restitution) seront déposés 5 jours après la réception des remarques et commentaires fournis par les communes ;  4 rapports de synthèse régionale provisoire (Mono, Couffo, Atacora et Donga) seront déposés 10 jours après la tenue de l’atelier de restitution avec la dernière commune auditée et seront présentés en séance de restitution ;  4 rapports de synthèse régionale définitifs seront déposés 10 jours après l’atelier de restitution régional qui intégrera les éléments, remarques, commentaires et réponses données lors de ces ateliers.

Le pouvoir adjudicateur dispose d’un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la fin totale ou partielle des services, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents du marché , pour procéder aux formalités de réception et en notifier le résultat au prestataire de services. Ce délai prend cours pour autant que le pouvoir adjudicateur soit, en même temps, en possession de la liste des services prestés ou de la facture. A l'expiration du délai de trente jours qui suivent le jour fixé pour l'achèvement de la totalité des services, il est selon le cas dressé un procès-verbal de réception ou de refus de réception du marché. Lorsque les services sont terminés avant ou après cette date, il appartient au prestataire de services d'en donner connaissance par lettre recommandée au fonctionnaire dirigeant et de demander, par la même occasion, de procéder à la réception. Dans les trente jours qui suivent le jour de la réception de la demande du prestataire de services, il est dressé selon le cas un procès- verbal de réception ou de refus de réception. La réception visée ci-avant est définitive.

4.13.2 Facturation et paiement des services (art. 66 à 72 -160)

L’adjudicataire envoie les factures (en un seul exemplaire) et le procès-verbal de réception du marché (exemplaire original) à l’adresse suivante: Unité d’Appui et à la Coordination (UAC) /PROFI d’Enabel Bénin 02BP 8118 Cotonou lot A1 ‘’Les Cocotiers’’. Seuls les services exécutés de manière correcte pourront être facturés. Le pouvoir adjudicateur dispose d'un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la fin des services, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents du marché, pour procéder aux formalités de réception technique et de réception provisoire et en notifier le résultat au prestataire de services. Le paiement du montant dû au prestataire de services doit intervenir dans le délai de paiement de trente jours à compter de l'échéance du délai de vérification ou à compter du lendemain du dernier jour du délai de vérification si ce délai est inférieur à trente jours. Et pour autant que le

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pouvoir adjudicateur soit, en même temps, en possession de la facture régulièrement établie ainsi que les différents rapports d’étape. Lorsque les documents du marché ne prévoient pas une déclaration de créance séparée, la facture vaut déclaration de créance. La facture doit être libellée en EURO. Aucune avance ne peut être demandée par l’adjudicataire et le paiement sera effectué comme suit : - 60% du coût de la mission d’audit globale à la réception de l’ensemble des rapports provisoires des communes ; - 20% du coût de la mission d’audit globale après transmission de l’ensemble des rapports finaux d’audit des communes ; - 20% du coût de la mission d’audit globale après acceptation par le pouvoir adjudicateur des quatre (4) rapports de synthèse régionaux définitifs.

4.14 Litiges (art. 73)

Tous les litiges relatifs à l’exécution de ce marché sont exclusivement tranchés par les tribunaux compétents de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles. La langue véhiculaire est le français ou le néerlandais. Le pouvoir adjudicateur n’est en aucun cas responsable des dommages causés à des personnes ou à des biens qui sont la conséquence directe ou indirecte des activités nécessaires à l’exécution de ce marché. L’adjudicataire garantit le pouvoir adjudicateur contre toute action en dommages et intérêts par des tiers à cet égard. En cas de « litige », c’est-à-dire d’action en justice, la correspondance devra (également) être envoyée à l’adresse suivante : Coopération Technique Belge s.a. Cellule juridique du service Logistique et Achats (L&A) À l’attention de Mme Inge Janssens Rue Haute 147 1000 Bruxelles Belgique

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5 Termes de référence

1. Contexte et justification

La République du Bénin et le Royaume de Belgique ont signé le 08/10/2015 une convention de financement d’un projet dénommé « Appui opérationnel du programme d’appui au développement des Filières agricoles au Benin (PROFI VO) » afin de conjuguer les efforts pour promouvoir les conditions d’amélioration durable des revenus et la sécurité alimentaire des populations des Départements du Mono, du Couffo, de l’Atacora et de la Donga où l’agriculture occupe la majorité de la population et constitue le pilier des économies locales. Le programme Agriculture est divisé en unités fonctionnelles pour l’appui au niveau institutionnel au MAEP et de niveau opérationnel dans les régions de l’Atacora Donga et le Mono Couffo. Les unités fonctionnelles sont les suivantes :  L’unité fonctionnelle d’appui Institutionnelle au MAEP (UFAI)  Deux unités fonctionnelles opérationnelles (UFR) respectivement dans les régions de l’Atacora-Donga (UFR/AD) et le Mono-Couffo (UFR/MC)  L’unité d’appui et de coordination (UAC) Un des résultats du programme agriculture est que les communes réalisent des infrastructures et aménagements publics infrastructures communales mises en valeur au terme d'un processus concerté entre les acteurs. Dans le cadre de l’atteinte de ce résultat le programme a appuyé les Ministères chargés de l’Agriculture et de la décentralisation, à mettre en place un mécanisme transitoire d’appui au financement et à la gestion des investissements communaux dans le secteur agricole en 2013. Ce mécanisme permet d’allouer des dotations annuelles d’investissements aux 25 communes du PROFI. De 2017 à 2018, toutes les parties prenantes : Enabel, CONAFIL, Organisations Professionnelles agricoles, (associations des) communes et Préfectures et le Directions Départementales de l’Agriculture de l’élevage et de la Pêche (DDAEP, ex CARDER) sont engagées dans le processus de pré-sélection, de sélection, de montage, de validation et études, des projets d’investissements communaux.

Au terme de ce long processus, 30 projets d’Investissement Communaux ont été retenus au profit des 11 communes dans le Mono-Couffo et 12 Communes dans l’Atacora-Donga. Certains Investissements Communaux n’ont pas pu remplir les conditions pour poursuivre le processus de leur réalisation. Le point précis des IC qui sont financés est consigné dans le tableau joint en annexe.

Au total un budget de 1.084.296.921 FCFA sera versé en 4 tranches (30%, 40%, 20%, 10%) sur un compte trésor ouvert spécifiquement à cet effet.

Le financement des investissements structurants agricoles se réalise à travers le mécanisme et procédures du Fonds d’Appui au Développement des Communes affecté à l’Agriculture « FADeC-Agriculture ». Les investissements structurants sont prévus pour être réalisés dans les départements de l’Atacora -Donga, Mono-Couffo et en lien avec les filières soutenues par le programme agriculture à savoir le riz, anacarde et maraichage. Le SP-CONAFil (MDGL) accompagné de la DGTCP (MEF) a donné au profit des Chef de Services Affaires Financières des mairies, Receveurs Percepteurs et Receveur des Finances,

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de l’appui conseil et a réalisé des échanges sur les justifications conformes des règles financières et comptables relatifs au projets d’investissements communaux en cours de réalisation.

En cohérence avec les principes du FADeC et la réglementation de d’Enabel, il est prévu d’organiser un audit technique et financier de chaque dotation d’investissement pour vérifier la bonne gestion de la dotation et la qualité technique des investissements réalisés. La CONAFIL a demandé à ce qu’Enabel s’aligne sur les processus d’audit qui se déroule sur les investissements FADEC.

L ’inspection Générale des Finances et l’Inspection Générale des Affaires Administrative sera invité à la réunion de démarrage et à la réunion de restitution d’audit.

2. Objectifs

L’objectif de l’audit est de procéder à la vérification des comptes et de valider toutes les dépenses effectuées dans le cadre des fonds du mécanisme transitoire 2017 afin de garantir que les décaissements respectent la réglementation, les normes techniques et financières et les procédures financières et comptables du Bénin et selon les normes ISA (international standards of accounting).

L’audit vérifie également la réalité, la qualité et la conformité des investissements réalisés, ou en cours, aux normes et au contrats établie entre la CONAFIL et les communes

Les objectifs spécifiques de cette mission d’audit sont : 1. S’assurer du respect des procédures et règles de la comptabilité publique au niveau des Communes 2. S’assurer du respect des différentes phases de la procédure de passation des marchés publics et de la qualité des documents produits ; 3. S’assurer que les infrastructures réalisées ou en cours de réalisation sont conformes à au contrat établie entre la CONAFIL et les communes et qu’elles respectent les prescrits légaux en terme de construction

3. Résultats attendus

L’auditeur devra remettre une opinion tant sur les aspects comptables, procédures et techniques. A cette fin, il devra se prononcer sur les aspects suivants : Au niveau financier et comptable  Le respect des règles, réglementation et procédures comptables et financières des dotations reçues dans le cadre des investissements communaux financés à travers les règles du FADEC ;  La réalité et la régularité des transactions financières  La qualité, l’exactitude, l’exhaustivité et la fiabilité des informations financières utilisées dans les rapports financiers ;  L’existence de litiges et leur impact financier potentiel ;

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 La conformité des procédures et activités réalisées par la commune par rapport aux conditions des contrats établis entre la CONAFIL et la commune concernée, aux lois et aux réglementations, en particulier les règles de passation de marchés publics.

Au niveau technique :  La réalité de la construction financée et sa conformité par rapport à l’objet du financement ;  La conformité de la construction par rapport aux plans et cahier des charges ;  Le respect des normes et règlementation en vigueur dans le cadre de la construction de bâtiments ;  L’existence d’un dossier d’exécution approuvé, l’existence de PV de réunion de chantiers, de rapport de supervision et contrôle, de la conformité de ces rapports avec les réalisations, des modifications apportées aux quantités et métrés en cours de chantier et de leur justification (et leur inscription budgétaire), les rapports provisoires et définitifs de réception et si les paiements effectués sont conformes à ces réceptions ;  De l’existence d’études de faisabilité couvrant les aspects techniques, financiers, environnementaux, sociétaux préalables à la réalisation des travaux ;  Le respect des règles et procédures communales ;  Le respect des procédures de marchés publics pour la réalisation de ces travaux et le respect des contrats en cours de l’exécution des travaux.

3 Tâches de l’auditeur

L’auditeur devra entreprendre toutes les tâches nécessaires et suffisantes pour lui permettre d’émettre une opinion professionnelle sur les éléments repris au point 2 ci-dessus. Ci-dessous est reprise une liste de tâches à titre informatif qui devraient être réalisées par l’auditeur : SUR LA GESTION FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ  Vérifier si la gestion financière (budget, comptabilité, planification financière, trésorerie) est conforme aux directives en vigueur ;  Vérifier si les dépenses sont conformes et pertinentes (éligibilité des dépenses) au regard du budget et des activités programmées dans les contrats signés ;  Vérifier la qualité et l’exhaustivité du contenu des rapports financiers, leur conformité avec les règles de gestion et le fait qu’ils soient rédigés et communiqués à temps ;  Procéder à la réconciliation des comptes ;  Vérifier l’existence, pertinence, conformité et archivage des pièces justificatives ;  Vérifier l’exactitude, l’exhaustivité et le timing des opérations et enregistrements comptables.

SUR LA PASSATION DES MARCHÉS / CONTRATS & QUALITÉ DES TRAVAUX

 Vérifier l’existence, la complétude et la mise à jour d’un inventaire des contrats ;  S’assurer de la conformité des contrats avec la législation applicable ;  Apprécier la conformité des attributions des marchés par rapport au code des marchés publics et des délégations de services publics en République du Bénin et des décrets d’application ainsi que le respect des dispositions contrats entre la commune concernée et les prestataires d’une part et la CONAFIL d’autre part.

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 Contrôler la qualité de la gestion et du suivi des marchés suite à leur attribution ;  Vérifier l’existence des bâtiments leur état d’avancement (ou leur achèvement), et la concordance entre les rapports de réunion de chantier, les PV de supervision des travaux et la réalité du chantier ;  Vérifier le lien entre les phases de travaux réalisés et les paiements réalisés.

SUR LES LITIGES  Contrôler l’existence, l’exhaustivité et la mise à jour de l’inventaire des litiges ;  Apprécier la qualité de la gestion des litiges en cours ;  Estimer l’impact financier potentiel des litiges.

4 Produits à fournir

L'auditeur fournira les rapports (provisoire et définitif) d’audit des 23 communes et les rapports de synthèses (provisoire et définitif) par département

Les rapports d’audit devront couvrir au minimum les éléments suivants :  L’audité (commune et l’actif immobilisé)  Les objectifs de la mission  Les auditeurs en charge  La période de réalisation de l’audit  La méthodologie utilisée pour l’audit (échantillonnage, exhaustif, observation, réconciliation, inspection…) et les activités réalisées par les auditeurs  Les constatations et observations, ainsi que les références aux documents cités lors des constats  L’opinion et justification de l’opinion  Les réponses et commentaires fournis par l’audité  En annexe ; les personnes rencontrées et les documents consultés

5 Méthodologie

La mission d’audit comprend 3 phases :  Phase 1 : L’étape préliminaire ; Phase de lecture des pièces fournis et de préparation de la mission.  Phase 2 : Travail de terrain ; Cette phase englobe notamment des interviews avec les assistants techniques de Enabel qui accompagnent les communes, le personnel des communes et d’autres parties prenantes, l’examen de la documentation pertinente et l’examen sur place des pièces et procédures ainsi que les visites des investissements.  Phase 3 : La dernière étape consiste en la conclusion de la mission d’audit et la rédaction des rapports.

PHASE 1 : PHASE PRÉLIMINAIRE

La phase préliminaire est la période d’apprentissage et de compréhension du contexte et de l’environnement spécifique de l’audit. La durée de cette phase ne peut excéder 3 jours ouvrables (1 jour au niveau national et 1 jour dans chaque région).  Au niveau national. Séance tenue à Cotonou (1). Elle inclut, entre autres :

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o La validation finale de la méthodologie et du plan de travail qui seront adoptés par le commanditaire (et toutes les différents membres de l’équipe d’audit), le Représentant du MAEP et le SP CONAFIL et par - si présent – l’inspection Générale des Finances et l’Inspection Générale des Affaires Administrative o La validation du canevas type de rapportage (1) A cette séance seront également invités les assistants techniques de l’UFR AD et l’UFR MC  Au niveau départemental. Séance tenue dans chaque département : (0,5 j par département) o La validation finale de la méthodologie et du plan de travail qui seront adoptés par le commanditaire (et toutes les différents membres de l’équipe d’audit) ; par les UFR et (les représentants) des communes dans les régions. o Internaliser la méthodologie o Le signal à la préparation par les communes des pièces à traiter lors de la mission d’audit sur le terrain o Un plan de travail avec chronogramme et plan de passage aux communes discutés avec les UFR et les (représentants) des communes

PHASE 2 : TRAVAIL DE TERRAIN

La phase de travail terrain peut inclure entre autres ; les interviews avec le personnel et d’autres acteurs clés, l’analyse de documents pertinents, les tests et contrôles, la visite des infrastructures, etc. Les tâches sur le terrain dans les communes englobent les étapes suivantes (la liste ci-dessous n’est pas exhaustive) :

Réunion d’ouverture Cible : Communes.

Avant le début des Lieu : Mairie taches dans chaque Teneur : Projet  Session explicative des objectifs de l’audit, l’étendue de son scope, sa méthodologie, les résultats escomptés.  Présentation de l’équipe d’audit.  Présentation du programme d’audit (interviews planifiées, tests, documents requis).  Questions et réponses. Durée : une demie journée (1/2)

Collecte des données Cible : Communes

Lieu : Mairie

Teneur :

Exploitation de la documentation, établir la situation financière : vérification des comptes, pièces, vérifier le respect des procédures (MP) ; Visite au récepteurs percepteur de la commune, Visites des infrastructures réalisés / en cours , vérification du traitement de litiges au cas échéant.

Durée : 1 homme jour par commune

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Réunion de débriefing Cible : Communes /restitution Lieu : Mairie

Teneur :

Présentation des constats importants (synthèse) et recommandations et collecte des commentaires de la partie auditée.

Partage des constats avec les autres équipes d’audit12

Durée : une demie journée par commune

La réunion de restitution devra faire l’objet d’un procès-verbal établi et signé par les participants. Ce procès-verbal sera joint au rapport d’audit.

PHASE 3 : RÉDACTION ET PRÉSENTATION DES RAPPORTS

Les rapports, rédigés en français, reprendra l’audit des Communes (dotation du mécanisme transitoire) et énoncera les constats et les conclusions qui en résultent ainsi que les recommandations de la mission aux différents niveaux de l’exécution des investissements. En outre, les rapports définitifs intègreront les remarques formulées lors des restitutions/débriefings. Différentes restitutions sont à prévoir :  1 restitution du rapport provisoire dans chaque commune  1 restitution du rapport de synthèse dans chaque département (pour les préfectures pour les communes leur concernant)

Les rapports sont attendus au maximum 10 jours après les restitutions.

6 Approche générale de l’auditeur

L'auditeur devra évaluer l'adéquation (efficience et efficacité) des contrôles et utiliser une approche basée sur le risque Par cette approche, il devra évaluer l'importance relative des différents domaines de risque dont, entre autre :

 Identifier les faiblesses du système favorisant les risques externes d’erreurs et de fraude ;  Identifier les risques fiscaux, sociaux et environnementaux (obligation de l’entreprise);  Identifier tous les facteurs de risque susceptibles d’avoir une influence sur la qualité et la fiabilité de l’information financière ;  Identifier les variations budgétaires significatives et les risques associés.

12 Puisque l’équipe des auditeurs sera scindée par département il faudra un moment de rapprochement des auditeurs afin de permettre la même focalisation et la même qualité de rapportage de constats CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 34

Conservation des documents de travail

L’auditeur garde et conserve correctement les documents internes de travail pendant une période de 7 ans à compter de la date de remise des rapports d’audit définitifs.

Les contacts à établir

Les principaux contacts à établir dans le cadre de l’audit sont notamment :

 L’inspection Générale des Finances et l’Inspection Générale des Affaires Administrative  Au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche :  Le Secrétaire Générale MAEP (SGM)  Directeur de Ressources Financières et Matérielles  A la CONAFIL  Le secrétaire Permanent  Les Assistantes techniques d’appui à la CONAFIL (ATN /ATI)  Les Services Financiers et Administratifs de la CONAFIL  Pour le programme Agriculture d’Enabel au Bénin : .1. An niveau national .1.1. Le Représentant Résidant .1.2. Les responsables de l’Unité d’appui et de coordination (UAC) .1.3. Le Responsable Administratif et financier du programme .2. A niveau régional .2.1. Les responsables des Unités Fonctionnelles (UFR/AD et UFR/MC) .2.2. Les assistantes techniques d’appui aux communes (ATN/FL et ATN/MO) .2.3. L’Administrateurs Gestionnaires des UFR (AG/UFR) Pour la préfecture

 Le préfet de chaque région  Les Receveurs de finances des régions

Pour la Commune :

 Le Maire  Le Chef Services Techniques (CST)  Le Chef Services Administratifs et Financiers (CSAF)  Les Receveurs Percepteurs (RP)

Les documents suivants seront exploités :

 Le Guide Bénin de mise en œuvre de projet-programme, administration et finances, Cotonou  Le Document de Cadrage sur le Mécanisme transitoire de financement et de gestion des investissements communaux dans le secteur agricole.  Les contrats des investissements communaux entre la CONAFIL et les communes avec avis de non objection d’Enabel  Les contrats de marchés (30 contrats);  Le Régime financier des communes (loi n°97-007 du 15/01/1999)

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 La Nomenclature budgétaire et comptable des communes (arrêté Ministériel n°401/ MISD / MFE / DC du 18/12/2003)  Les lois portant code des marchés publics et des délégations de service public.  Rapports et états financiers des communes pour ce qui concerne les investissements  Des tableaux synthétiques de l’état de réalisation et d’avancement des infrastructures au fin avril 2019.  Tout autre document clé permettant une meilleure compréhension et analyse du fonds.

Les auditeurs auront libre accès à toutes les informations et à toutes les personnes/services qu’ils jugeront nécessaires et utiles aux fins de l’audit. Il est entendu que l’audit ne sera circonscrit d’aucune manière.

Le commanditaire et partenaires (CONAFIL, Communes) prépareront, préalablement au démarrage des travaux sur site, l’ensemble de la documentation disponible.

Les informations à caractère confidentiel seront traitées avec toute la prudence nécessaire et ne pourront être divulguées qu'aux personnes dûment habilitées.

L’auditeur n’est pas autorisé à s’engager au nom de l’Administration Béninoise ou l’Agence belge de développement

L’audit sera réalisé conformément aux normes d’audit et conditions généralement admises par la profession sur le plan international.

7 Durée et lieu

La durée de la mission d’audit ne devra excéder 60 jours à compter de la date de notification du marché. La période de démarrage de la mission d’audit est estimée à mai 2019.

A Cotonou Jours H-jours Phases Etapes ouvrables estimatifs

Préparation /appropriation de la mission (8 1 8 auditeurs) Phase de préparation Réunion de cadrage et Validation de la Méthodologie/ check-list au niveau 1 8 national (8 auditeurs)

2 jours 16 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Dans le Mono Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

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Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 6 12 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x06communes

Restitution au niveau des communes 0.5 6 3 jours pour 2 auditeurs x 06 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des départements ; et de 2 4 0,5 jours par département (2 auditeurs) rapportage au niveau Elaboration des présentations et les communes, rapports (provisoires et définitifs) de 12 24 niveau niveaux communaux ; 2 jours par régions et commune pour 2 auditeurs niveau national Elaboration des rapports et les présentations de synthèse de niveau 2 8 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

25,5 jours 55 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Dans le Couffo Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 5 10 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x05communes

Restitution au niveau des communes 0.5 5 2,5 jours pour 2 auditeurs x 05 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des départements ; et de 2 4 0,5 jours par département (2 auditeurs) rapportage au niveau Elaboration des présentations et les communes, rapports (provisoires et définitifs) de 10 20 niveau niveaux communaux ; 2 jours par régions et commune (05 communes) pour 2 auditeurs niveau national Elaboration des rapports et les présentations de synthèse de niveau 2 8 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

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22 jours 48 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Dans l’Atacora Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau Phase de départemental et réalisation d’un 0.5 1 préparation chronogramme au niveau départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 9 18 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x09communes

Restitution au niveau des communes 0.5 4,5 9 jours pour 2 auditeurs x 09 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des départements ; 0,5 2 et de 0,5 jours par département (2 auditeurs) rapportage au niveau Elaboration des présentations et les rapports (provisoires et définitifs) de communes, 18 36 niveau niveaux communaux ; 2 jours par régions et commune pour 2 auditeurs niveau Elaboration des rapports et les national présentations de synthèse de niveau 2 4 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

34,5 jours 70 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

Dans la Donga Phases Etapes Jours H-jours ouvrables estimatifs

Restitution de la méthodologie au niveau départemental et réalisation Phase de d’un chronogramme au niveau 0.5 1 préparation départemental (2 auditeurs; demie journée)

Phase 1 jour par commune avec 2 auditeurs terrain ; (chaque commune une équipe de deux 3 6 collecte de auditeurs: 1 comptable et 1 génie civile) ; données 1x2x03communes

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Restitution au niveau des communes 0.5 6 3 jours pour 2 auditeurs x 03 communes Phase de restitution Restitutions au niveau des et de départements ; 0,5 jours par 0,5 1 rapportage département (2 auditeurs) au niveau Elaboration des présentations et les communes, rapports (provisoires et définitifs) de niveau 6 12 niveaux communaux ; 2 jours par régions et commune pour 2 auditeurs niveau national Elaboration des rapports et les présentations de synthèse de niveau 2 4 départemental; 2 jours pour 2 auditeurs

15 jours 30 hommes/ Total estimatif durée de la mission et hjrs ouvrables jours

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6 Formulaires

6.1 Formulaires d’identification13

Dénomination de la société / soumissionnaire : Forme juridique :

Siège social (adresse) :

Représenté(e) par le soussigné Nom, prénom : Qualité :

Personne de contact : Numéro de téléphone :

Numéro de fax : Adresse e-mail :

Numéro d’inscription ONSS ou équivalent :

Numéro d’entreprise :

N° de compte pour les paiements : Institution financière : Ouvert au nom de

Nom, prénom du soumissionnaire :

Domicile :

Numéro de téléphone : Numéro de fax : Adresse e-mail :

N° de compte pour les paiements : Institution financière : Ouvert au nom de :

13 Formulaire à compléter selon que le soumissionnaire est une personne morale ou physique. CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 40

6.2 Formulaire d’offre - Prix

Le soumissionnaire s’engage à exécuter le marché public conformément aux dispositions du présent CSC, à quantités suivantes, exprimés en euros et hors TVA :

Montant Montant Libellé Unité Quantité unit. total en En euro euro Auditeurs /étapes Phase préparation à Cotonou h/j Total 16 Auditeur comptable h/j 8 Auditeur génie civil h/j 8 Phase préparation dans toutes les 23 communes h/j Total 4 Auditeur comptable h/j 2 Auditeur génie civil h/j 2 Phase collecte de données dans les 23 h/j Total 46 communes Auditeur comptable h/j 23 Auditeur génie civil h/j 23 Phase restitutions (communales, régionales et Total 37 nationale) Auditeur comptable h/j 18,5 Auditeur génie civil h/j 18,5 Phase rédaction des rapports (provisoires et définitifs) pour les communes, les régions et le h/j Total 116 niveau national Auditeur comptable h/j 58 Auditeur génie civil h/j 58 Voyages forfait TOTAL GENERAL Total 219

Certifié pour vrai et conforme, Signature(s) :

Certifié pour vrai et conforme,

Fait à …………………… le ……………… Signature manuscrite originale / nom :

………………………………………………

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6.3 Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires

Concerne le soumissionnaire : Domicile / Siège social :

Référence du marché public :

À l’attention de la Coopération Technique Belge,

Par la présente, je / nous, agissant en ma/notre qualité de représentant(s) légal/légaux du soumissionnaire précité, déclare/rons ce qui suit :

 Ni les membres de l’administration, ni les employés, ni toute personne ou personne morale avec laquelle le soumissionnaire a conclu un accord en vue de l'exécution du marché, ne peuvent obtenir ou accepter d’un tiers, pour eux-mêmes ou pour toute autre personne ou personne morale, un avantage appréciable en argent (par exemple, des dons, gratifications ou avantages quelconques), directement ou indirectement lié aux activités de la personne concernée pour le compte de la Coopération Technique Belge.  Les administrateurs, collaborateurs ou leurs partenaires n'ont pas d'intérêts financiers ou autres dans les entreprises, organisations, etc. ayant un lien direct ou indirect avec la Coopération Technique Belge (ce qui pourrait, par exemple, entraîner un conflit d'intérêts).  J'ai / nous avons pris connaissance des articles relatifs à la déontologie et à la lutte contre la corruption repris dans le Cahier spécial des charges et je / nous déclare/rons souscrire et respecter entièrement ces articles.

Je suis / nous sommes de même conscient(s) du fait que les membres du personnel de la Coopération Technique Belge sont liés aux dispositions d’un code éthique qui précise ce qui suit : “Afin d’assurer l’impartialité des membres du personnel, il leur est interdit de solliciter, d’exiger ou d’accepter des dons, gratifications ou avantages quelconques destinés à eux-mêmes ou des tiers, que ce soit ou non dans l’exercice de leur fonction, lorsque les dons, gratifications ou avantages précités sont liés à cet exercice. Notons que ce qui importe le plus dans cette problématique est moins l’enrichissement résultant de l’acceptation de dons, gratifications ou avantages de toute nature, que la perte de l’impartialité requise du membre du personnel dans l’exercice de sa fonction. À titre personnel, les membres du personnel n’acceptent aucune gratification, aucun don ni avantage financier ou autre, pour les services rendus”.

Si le marché précité devait être attribué au soumissionnaire, je/nous déclare/rons, par ailleurs, marquer mon/notre accord avec les dispositions suivantes :  Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au contractant du marché (c'est-à-dire les membres de l’administration et les travailleurs) d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre

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avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux membres du personnel de la Coopération Technique Belge, qui sont directement ou indirectement concernés par le suivi et/ou le contrôle de l'exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique.  Tout contrat (marché public) sera résilié, dès lors qu’il s’avérerait que l’attribution du contrat ou son exécution aurait donné lieu à l’obtention ou l’offre des avantages appréciables en argent précités.  Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du contractant du présent marché et d’autres marchés publics pour la Coopération Technique Belge.  Le contractant du marché (adjudicataire) s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels.

Le soumissionnaire prend enfin connaissance du fait que la Coopération Technique Belge se réserve le droit de porter plainte devant les instances judiciaires compétentes lors de toute constatation de faits allant à l’encontre de la présente déclaration et que tous les frais administratifs et autres qui en découlent sont à charge du soumissionnaire.

Signature précédée de la mention manuscrite "Lu et approuvé" avec mention du nom et de la fonction:

……………………………..

Lieu, date

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6.4 Dossier de sélection

En vue de la sélection qualitative des soumissionnaires, les renseignements ou documents mentionnés ci-dessous doivent être joints à l’offre.

Exclusions - voir art. 67 à 70 de la loi du 17 juin 2016

Motifs d'exclusion obligatoires Art. 67. § 1er. Sauf dans le cas où le candidat ou le soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70, avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur exclut, à quelque stade de la procédure que ce soit, un candidat ou un soumissionnaire de la participation à la procédure de passation, lorsqu'il a établi ou qu'il est informé de quelque autre manière que ce candidat ou ce soumissionnaire a fait l'objet d'une condamnation prononcée par une décision judiciaire ayant force de chose jugée pour l'une des infractions suivantes : 1° participation à une organisation criminelle; 2° corruption; 3° fraude; 4° infractions terroristes, infractions liées aux activités terroristes ou incitation à commettre une telle infraction, complicité ou tentative d'une telle infraction; 5° blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme; 6° travail des enfants et autres formes de traite des êtres humains. 7° occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal. Le Roi peut préciser les infractions visées à l'alinéa 1er de manière plus détaillée. Déclaration Par dérogation à l'alinéa 1er, le pouvoir adjudicateur exclut le implicite sur candidat ou le soumissionnaire qui a occupé des ressortissants l’honneur de pays tiers en séjour illégal, même en l'absence d'une condamnation coulée en force de chose jugée et ce, dès l'instant où cette infraction a été constatée par une décision administrative ou judiciaire, en ce compris par une notification écrite en exécution de l'article 49/2 du Code pénal social. Cette dérogation ne fait pas obstacle à la possibilité, visée à l'article 70, pour le candidat ou soumissionnaire d'invoquer le cas échéant des mesures correctrices. Par dérogation à l'alinéa 1er, le pouvoir adjudicateur peut à titre exceptionnel et pour des raisons impératives d'intérêt général, autoriser une dérogation à l'exclusion obligatoire. L'obligation d'exclure le candidat ou le soumissionnaire s'applique aussi lorsque la personne condamnée par jugement définitif est un membre de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance dudit candidat ou soumissionnaire ou détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein. Au cas où il s'agit d'une infraction visée à l'alinéa 3 et en l'absence du jugement définitif précité, la même obligation d'exclusion est d'application, lorsque la personne concernée est désignée dans une décision administrative ou judiciaire, comme étant une personne dans le chef de laquelle une infraction a été constatée en matière d'occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal, et qui est membre de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance dudit candidat ou soumissionnaire ou CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 44

détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein. Par dérogation à l'alinéa 5, les pouvoirs adjudicateurs ne sont toutefois pas obligés, pour les marchés dont le montant estimé est inférieur aux seuils fixés pour la publicité européenne, de vérifier l'absence de motifs d'exclusion visée au présent article dans le chef des personnes visées à l'alinéa susmentionné. § 2. Les exclusions mentionnées au paragraphe 1er, alinéa 1er, 1° à 6°, de la participation aux marchés publics s'appliquent uniquement pour une période de cinq ans à compter de la date du jugement. L'exclusion mentionnée au paragraphe 1er, alinéa 1er, 7°, de la participation aux marchés publics, s'applique uniquement pour une période de cinq ans à partir de la fin de l'infraction. Nonobstant le cas visé au paragraphe 1er, alinéa 4, les opérateurs économiques ne peuvent pas, lorsqu'ils se trouvent dans une situation d'exclusion obligatoire au lendemain de la date ultime de l'introduction des demandes de participation ou de la remise des offres, participer aux marchés publics, sauf lorsqu'ils attestent qu'ils ont pris, conformément à l'article 70, les mesures correctrices suffisantes pour démontrer leur fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion applicable.

Motif d'exclusion relatif aux dettes fiscales et sociales

Art. 68. § 1er. Sauf exigences impératives d'intérêt général et sous réserve des cas mentionnés au paragraphe 3, le pouvoir adjudicateur exclut, à quelque stade de la procédure de passation que ce soit, la participation à une procédure, d'un candidat ou d'un soumissionnaire qui ne satisfait pas à ses obligations relatives au paiement d'impôts et taxes ou de cotisations de sécurité sociale sauf : 1° lorsque le montant impayé ne dépasse pas le montant à fixer par le Roi; ou 2° lorsque le candidat ou le soumissionnaire peut démontrer qu'il possède à l'égard d'un pouvoir adjudicateur ou d'une entreprise publique une ou des créances certaines, exigibles et libres de tout engagement à l'égard de tiers. Ces créances s'élèvent au moins à un montant égal à celui pour lequel il est en retard de paiement de dettes fiscales ou sociales. Ce dernier montant est diminué du montant fixé par le Roi en exécution de la disposition du 1°. Lorsqu'il constate que les dettes fiscales et sociales dépassent le montant mentionné à l'alinéa 1er, 1°, le pouvoir adjudicateur demande au candidat ou au soumissionnaire s'il se trouve dans la situation mentionnée à l'alinéa 1er, 2°. Le pouvoir adjudicateur donne cependant l'opportunité à tout opérateur économique de se mettre en règle avec ces obligations sociales et fiscales dans le courant de la procédure de passation et ce après avoir constaté une première fois que le candidat ou le soumissionnaire ne satisfaisait pas aux exigences. A partir de cette constatation, le pouvoir adjudicateur laisse à l'opérateur économique un délai de cinq jours ouvrables pour fournir la preuve de sa régularisation. Le recours à cette régularisation n'est possible qu'à une seule reprise. Ce délai commence à courir le jour qui suit la notification. Pour le calcul de ce délai, le règlement n° 1182/71 du Conseil du 3 juin 1971, portant

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détermination des règles applicables aux délais, aux dates et aux termes, n'est pas d'application. § 2. Le Roi détermine les dettes fiscales et sociales à prendre en considération ainsi que les modalités additionnelles en la matière. § 3. Le présent article ne s'applique plus lorsque le candidat ou le soumissionnaire a rempli ses obligations en payant ou en concluant un accord contraignant en vue de payer les impôts et taxes ou cotisations de sécurité sociale dues, y compris, le cas échéant, tout intérêt échu ou les éventuelles amendes pour autant que ce paiement ou la conclusion de cet accord contraignant se soit déroulé avant l'introduction d'une demande de participation, ou, en procédure ouverte, avant le délai d'introduction des offres.

Motifs d'exclusion facultatifs Art. 69. Sauf dans le cas où le candidat ou le soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70, avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur peut exclure, à quelque stade de la procédure de passation, de la participation à une procédure, un candidat ou un soumissionnaire dans les cas suivants : 1° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer, par tout moyen approprié, que le candidat ou le soumissionnaire a manqué aux obligations applicables dans les domaines du droit environnemental, social et du travail, visées à l'article 7; 2° lorsque le candidat ou le soumissionnaire est en état de faillite, de liquidation, de cessation d'activités, de réorganisation judiciaire ou a fait l'aveu de sa faillite ou fait l'objet d'une procédure de liquidation ou de réorganisation judiciaire, ou dans toute situation analogue résultant d'une procédure de même nature existant dans d'autres réglementations nationales; 3° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer par tout moyen approprié que le candidat ou le soumissionnaire a commis une faute professionnelle grave qui remet en cause son intégrité; 4° lorsque le pouvoir adjudicateur dispose d'éléments suffisamment plausibles pour conclure que le candidat ou le soumissionnaire a commis des actes, conclu des conventions ou procédé à des ententes en vue de fausser la concurrence, au sens de l'article 5, alinéa 2; 5° lorsqu'il ne peut être remédié à un conflit d'intérêts au sens de l'article 6 par d'autres mesures moins intrusives; 6° lorsqu'il ne peut être remédié à une distorsion de la concurrence résultant de la participation préalable des candidats ou soumissionnaires à la préparation de la procédure de passation, visée à l'article 52, par d'autres mesures moins intrusives; 7° lorsque des défaillances importantes ou persistantes du candidat ou du soumissionnaire ont été constatées lors de l'exécution d'une obligation essentielle qui lui incombait dans le cadre d'un marché public antérieur, d'un marché antérieur passé avec un adjudicateur ou d'une concession antérieure, lorsque ces défaillances ont donné lieu à des mesures d'office, des dommages et intérêts ou à une autre sanction comparable; 8° le candidat ou le soumissionnaire s'est rendu gravement coupable de fausse déclaration en fournissant les renseignements exigés pour la vérification de l'absence de motifs

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d'exclusion ou la satisfaction des critères de sélection, a caché ces informations ou n'est pas en mesure de présenter les documents justificatifs requis en vertu de l'article 73 ou de l'article 74, ou 9° le candidat ou le soumissionnaire a entrepris d'influer indûment sur le processus décisionnel du pouvoir adjudicateur ou d'obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un avantage indu lors de la procédure de passation, ou a fourni par négligence des informations trompeuses susceptibles d'avoir une influence déterminante sur les décisions d'exclusion, de sélection ou d'attribution. Les exclusions à la participation aux marchés publics mentionnées à l'alinéa 1er s'appliquent uniquement pour une période de trois ans à compter de la date de l'évènement concerné ou en cas d'infraction continue, à partir de la fin de l'infraction. Sauf disposition contraire dans les documents du marché, le pouvoir adjudicateur n'est pas tenu de vérifier l'absence de motifs d'exclusion facultatifs dans le chef des membres de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance du candidat ou soumissionnaire ou des personnes qui détiennent un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein.

Mesures correctrices

Art. 70. Tout candidat ou soumissionnaire qui se trouve dans l'une des situations visées aux articles 67 ou 69 peut fournir des preuves afin d'attester que les mesures qu'il a prises suffisent à démontrer sa fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion pertinent. Si ces preuves sont jugées suffisantes par le pouvoir adjudicateur, le candidat ou le soumissionnaire concerné n'est pas exclu de la procédure de passation. A cette fin, le candidat ou le soumissionnaire prouve d'initiative qu'il a versé ou entrepris de verser une indemnité en réparation de tout préjudice causé par l'infraction pénale ou la faute, clarifié totalement les faits et circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l'enquête et pris des mesures concrètes de nature technique et organisationnelle et en matière de personnel propres à prévenir une nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute. Les mesures prises par le candidat ou le soumissionnaire sont évaluées en tenant compte de la gravité de l'infraction pénale ou de la faute ainsi que de ses circonstances particulières. Il s'agit dans tous les cas d'une décision du pouvoir adjudicateur qui doit être motivée aussi bien matériellement que formellement. Lorsque les mesures sont jugées insuffisantes, la motivation de la décision concernée est transmise à l'opérateur économique. Un opérateur économique qui a été exclu par une décision judiciaire ayant force de chose jugée de la participation à des procédures de passation de marché ou d'attribution de concession n'est pas autorisé à faire usage de la possibilité prévue au présent article pendant la période d'exclusion fixée par ladite décision dans les Etats membres où le jugement produit ses effets.

Capacité économique et financière – voir art. 67 de l’A.R. du 18.04.2017

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Le soumissionnaire doit avoir réalisé au cours des trois derniers exercices un chiffre d’affaires moyen au moins égal au double du montant de son offre pour le marché. Il joindra à son offre une déclaration relative au chiffre d’affaires total réalisé pendant les trois derniers exercices, à moins que le chiffre d’affaires total soit mentionné dans les comptes annuels approuvés qui peuvent être consultés via le guichet électronique (il s’agit des comptes annuels déposés auprès de la Banque Nationale de Belgique, libellés selon le schéma comptable complet, ou selon le schéma comptable raccourci dans laquelle la mention facultative du chiffre d’affaires total réalisé, a été complétée).

Cette capacité financière sera jugée sur base des comptes annuels approuvés des trois dernières années déposés auprès de la Banque Nationale de Belgique. Les soumissionnaires qui ont déposé les comptes annuels approuvés auprès de la Banque Nationale de Belgique, ne sont pas tenus de les joindre à leur offre, étant donné que le pouvoir adjudicateur est à même de les consulter via le guichet électronique de l’autorité fédérale Les soumissionnaires qui n’ont pas déposé les comptes annuels approuvés des trois dernières années comptables auprès de la Banque Nationale de Belgique, sont tenus de les joindre à leur offre. Cette obligation vaut également pour les comptes annuels approuvés récemment et qui n’ont pas encore été déposés auprès de la Banque Nationale de Belgique, parce que le délai légal accordé pour le dépôt de ceux-ci n’est pas encore échu. Pour les entreprises individuelles, il convient de faire rédiger un document reprenant tous les actifs et tous les passifs par un comptable IEC ou un réviseur d’entreprise. Ce document doit être certifié conforme par un comptable IEC agréé ou par le réviseur d’entreprise, selon le cas. Le document doit refléter une situation financière récente (datant de 6 mois au maximum, à compter de la date d’ouverture des offres). Au cas où l’entreprise n’a pas encore publié de compte annuel, un bilan intermédiaire certifié conforme par le comptable IEC ou par le réviseur d’entreprise suffit. Les entreprises étrangères doivent joindre également à leur offre les comptes annuels approuvés des trois dernières années ou un document reprenant tous les actifs et tous les passifs de l’entreprise. Au cas où l’entreprise n’a pas encore publié de compte annuel, un bilan intermédiaire certifié conforme par le comptable ou par le réviseur d’entreprise ou par la personne ou l’organisme qui exerce ce type de fonction dans le pays concerné suffit. Pour les soumissionnaires installés au Bénin : joindre les états financiers des 3 dernières années certifiés par un expert-comptable agréé,

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Un soumissionnaire peut, le cas échéant et pour un marché déterminé, faire valoir les capacités d’autres entités, quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui-même et ces entités. Les règles suivantes sont alors d’application :  Si un opérateur économique souhaite recourir aux capacités d’autres entités, il apporte au pouvoir adjudicateur la preuve qu’il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l’engagement de ces entités à cet effet.  Le pouvoir adjudicateur vérifiera, si les entités à la capacité desquelles l’opérateur économique entend avoir recours remplissent les critères de sélection et s’il existe des motifs d’exclusion dans leur chef.  Lorsqu’un opérateur économique a recours aux capacités d’autres entités en ce qui concerne des critères ayant trait à la capacité économique et financière, le pouvoir adjudicateur peut exiger que l’opérateur économique et ces entités en question soient solidairement responsables de l’exécution du marché  Le pouvoir adjudicateur peut exiger que certaines tâches essentielles soient effectuées directement par le soumissionnaire lui-même ou, si l’offre est soumise par un groupement d’opérateurs économiques par un participant dudit groupement. Dans les mêmes conditions, un groupement de candidats ou de soumissionnaires peut faire valoir les capacités des participants au groupement ou celles d’autres entités.

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Aptitude technique : voir art. 68 de l’A.R. du 18.04.2017

Le soumissionnaire doit disposer d’une expertise confirmée dans l’exécution d’audits des projets/programmes sous financement des bailleurs de fonds (de préférence des projets/programme de construction des infrastructures/investissements) et des audits des communes ou de marchés publics. Le soumissionnaire devra au moins avec réalisées trois missions similaires (expériences pertinentes). Joindre comme preuve de ces expériences les contrats de marché et les attestations de bonne fin d’exécution ainsi que les contacts (tél et mail) des commanditaires. Le soumissionnaire proposera pour la mission d’audit quatre équipes constituées chacune/ - d’un (1) auditeur comptable - et d’un (1) auditeur/expert génie civile ou rural. Les quatre équipes travailleront simultanément dans les régions. Cette organisation permet une réalisation relativement rapide de la mission. L’équipe mise à disposition sera composée d’au moins quatre auditeurs comptables et quatre experts de génie civil. Un des auditeurs comptables jouera le rôle de coordonnateur, de l’organisation de l’équipe et assure la qualité des rapports. Le prestataire de services s’engage à faire exécuter le marché par les experts proposés dans l’offre. Dans le cas où, un cas de force majeur imposerait le remplacement d'un expert, le remplaçant devra être agréé par le pouvoir adjudicateur. Lors de l’évaluation de la compétence technique, seuls les techniciens ou les organismes techniques qui constitueront une plus-value dans le cadre du marché qui fait l’objet du présent cahier spécial des charges, seront pris en compte. Le soumissionnaire joint à son offre un relevé reprenant les techniciens ou les organismes techniques qui appartiennent ou non à l’entreprise, en particulier ceux qui ont responsables pour le contrôle de la qualité.

Les profils des auditeurs sont spécifiés ci-après :

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 Un auditeur comptable de rang expert- comptable – chef de mission : Expert(e) Comptable inscrit au tableau de l’Ordre des Experts Comptables & Comptables Agréés (OECCA) du Bénin, sénior disposant d’au moins 5 ans d’expérience en matière d’audit financier et comptable avec une expérience (3 marchés similaires) de projets/programmes intervenant dans la réalisation d’infrastructures. L’Expert(e) comptable disposera en outre des connaissances des règles de la comptabilité publique en vigueur au Bénin ou au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et du processus de décentralisation au Bénin.  Trois auditeurs comptables de rang spécialistes en audit finances et comptabilité Diplôme d’études supérieur au moins niveau (BAC /Diplôme d’Etat + 5 ou plus) en audit, contrôle interne, comptabilité. Expérience professionnelle (5 ans au moins d’audit financier des entreprises privées et des projets de développement financés par les institutions financières et les bailleurs de fonds). Expériences spécifiques avérées dans le domaine de l’audit des marchés publics ou des investissements communaux.

 Quatre ingénieurs génie civil/rural Ingénieurs en génie civil ou ingénieur en génie rural (Niveau BAC + 5), disposant d’au moins 5 ans d’expérience professionnelle dans la conception, la réalisation et le suivi-contrôle d’infrastructures. Il justifiera d’une expérience avérée en audit technique de réalisation d’infrastructures et d’une connaissance de la maîtrise d’ouvrage communale et du processus de décentralisation au Bénin.

L’indication de la part du marché que le prestataire de services a éventuellement l’intention de sous-traiter.

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Un soumissionnaire peut, le cas échéant et pour un marché déterminé, faire valoir les capacités d’autres entités, quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui-même et ces entités. Les règles suivantes sont alors d’application :  Si un opérateur économique souhaite recourir aux capacités d’autres entités, il apporte au pouvoir adjudicateur la preuve qu’il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l’engagement de ces entités à cet effet.  Le pouvoir adjudicateur vérifiera, si les entités à la capacité desquelles l’opérateur économique entend avoir recours remplissent les critères de sélection et s’il existe des motifs d’exclusion dans leur chef.  En ce qui concerne les critères ayant égard aux titres d’études et professionnels, ou à l’expérience professionnelle pertinente, les opérateurs économiques ne peuvent toutefois avoir recours aux capacités d’autres entités que lorsque ces dernières exécuteront véritablement les travaux ou fourniront les services pour lesquels ces capacités sont requises. Dans les mêmes conditions, un groupement de candidats ou de soumissionnaires peut faire valoir les capacités des participants au groupement ou celles d’autres entités.

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6.5 Récapitulatif des documents à remettre

1) Formulaire d’offre – Prix (cfr 6.2) 2) Formulaires d’identification (cfr 6.1) 3) Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires (cfr 6.3) 4) Attestation fiscale prouvant que le soumissionnaire est en règle avec ses obligations relatives au paiement de ses impôts et taxes conformément à la législation du pays dans lequel il est établi ; 5) Attestation de l’ONSS ou de la C.N.S.S. pour les soumissionnaires établis au Bénin, relative au dernier trimestre précédent la date de remise des offres. Si le soumissionnaire est un indépendant et/ou ne dispose pas de personnel, celui-ci joindra la preuve du paiement des cotisations de sécurité sociale (comme par exemple, une attestation de sa caisse d’assurance sociale). 6) Attestation récente du greffe du tribunal de commerce compétent de laquelle il ressort que le soumissionnaire n’est pas en situation de faillite, de concordat judiciaire ou de liquidation ; 7) Extrait de casier judiciaire datant de moins de 6 mois ; 8) Déclaration relative au chiffre d’affaires total réalisé pendant les trois derniers exercices. Pour les soumissionnaires béninois, joindre les états financiers des 3 dernières années certifiés par un expert-comptable agréé 9) Original ou photocopie du relevé d’identité bancaire du cabinet ; 10) Références techniques du cabinet (joindre contrats de marché et les attestations de bonne fin d’exécution d’au moins 3 expériences pertinentes ainsi que les contacts (tél et mail) des commanditaires) ; 11) Relevé reprenant les techniciens ou les organismes techniques qui appartiennent ou non à l’entreprise, en particulier ceux qui ont responsables pour le contrôle de la qualité ; 12) Proposition d’une note conceptuelle, descriptif détaillé de la méthodologie de travail (approche méthodologique sur la base des termes de référence ainsi que toutes remarques nécessaires) et proposition de Chronogramme des activités (programme de travail) ; 13) Curricula vitae signés par les consultants proposés par le cabinet d’études ; 14) Copies légalisées des diplômes et attestations des consultants mobilisées ; 15) Preuve d’affiliation du cabinet à l’Ordre des experts comptables.

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7 Annexes

7.1. Liste des projets d’investissements

Liste des projets d’investissements de la dotation reçue « 2017/2018 » du mécanisme transitoire (situation janvier2019 ; à actualiser lors de l’attribution)

Montant de la Total reçu par la Département Communes Intitulé du projet Taux physique dotation (CFA) commune

Communes Atacora-Donga

Projet d'aménagement de la piste Manta- Koukouangou (4,2 km) avec construction d'un Atacora Boukoumbé 27 119 771,00 ouvrage de franchissement au PK1 +100 (01 dalot 7 635 093,00 48% cadre 3*300*180) dans la commune de Boukoumbé

Projet d'aménagement d'un périmètre maraicher à travers la réalisation d'un forage, la mise en place Atacora Cobly 25 396 649,00 d'un dispositif photovoltaïque d'un système 7 618 995,00 52% d'arrosage aux goutes à goutes à Oukpassiéhoun (Kountori) Aménagement de cinq (05) hectares de basfonds Atacora Kérou 30 255 269,00 au profit des maraichers de Fêtèkou dans la 8 418 189,00 40% commune de Kérou

54

Montant de la Total reçu par la Département Communes Intitulé du projet Taux physique dotation (CFA) commune

Projet d'aménagement hydro agricole du site Atacora Kouandé 33 987 744,00 maraîcher d'Oroukayo dans la commune de 8 077 551,00 6% Kouandé Projet de construction de magasin de stockage et boutique de riz étuvé au marché de Matéri dans la 5 337 131,00 55% commune de Matéri Atacora Matéri 31 377 752,00 Projet de construction de magasin de stockage de semence de riz à Gouandé dans la commune de 4 076 194,00 65% Matéri Aménagement de 15 ha de bas-fond avec maitrise totale d'eau et d'une aire de séchage à Toribou Atacora Natitingou 26 870 169,00 7 993 665,00 10% (maraichage) dans l'arrondissement de Péporiyakou Construction d'un magasin de stockage anacarde à Atacora Pehunco 29 783 697,00 DOH et caissettes magazin de stockage onions de 8 300 453,00 50% Ouassa Maro, Gonri et Tonri Projet d'aménagemant hydroagricole du site Atacora Tanguieta 23 488 047,00 maraîcher de OUANKOU dans la commune de 7 046 413,00 45% Tanguiéta Aménagement d'un périmètre rizicole de 8 hectares avec forage équipé d'un système solaire Atacora Toucountouna 21 997 323,00 pour production de riz de contre saison dans le bas 6 599 197,00 23% fond de Tampegre dans la commune de Toucountouna Projet d'aménagement de bas fonds à usage Donga Bassila 32 970 284,00 maraicher à Manigri Ikani dans la commune de 9 630 690,00 20% Bassila

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Montant de la Total reçu par la Département Communes Intitulé du projet Taux physique dotation (CFA) commune

Projet d'aménagement hydro agricole du périmètre maraicher Térou de Dewa dans la 6 039 000,00 30% commune de Djougou Donga Djougou 44 268 050,00 Projet d'aménagement hydroagricole du périmètre 7 241 415,00 40% maraicher de Temba dans la commune de Djougou

Projet de construction d'un magazin de stockage de 50 tonnes + bureau + salle de réunion pour le 5 922 892,00 100% stockage de riz à Awotobi Donga Ouaké 23 272 114,00 Projet de construction d'un magazin de stockage de 50 tonnes + bureau + salle de réunion pour le 0,00 100% stockage de riz à Adjèdé TOTAL 379 143 148,00 99 936 878,00 Communes Mono-Couffo Projet d'aménagement hydro agricole de 12 ha à Mono Athiémé 50 146 060,00 14 539 515,00 35% Tadocommè pour la riziculture et le maraîchage Projet de réhabilitation du site rizicole de 14 ha à Zizagué dans l'arrondissement d' volet 1 11 142 050,00 95% Mono Bopa 60 994 273,00 forage et aménagement de tete de forage Projet de réhabilitation du site rizicole de 14 ha à 10 513 500,00 40% Zizagué dans l'arrondissement d'Agbodji volet 2 Projet de construction de 04 hangars pour le regroupement et la commercialisation des Mono Comé 43 508 590,00 3 054 440,00 31% produits maraîchers à Hongodé dans l'arrondissement central de Comé.

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Montant de la Total reçu par la Département Communes Intitulé du projet Taux physique dotation (CFA) commune

Projet d'aménagement et équipement de site communautaire de 8 ha pour la production 9 393 675,00 12% maraîchère à Sossigbé

Projet d'aménagement hydroagricole de 25 ha à Mono Grand Popo 47 683 816,00 Conho dans l'arrondissement d' pour la 14 305 145,00 0% production du riz et maraîchage Aménagement de 10ha de bas-fonds à Manonkpon Mono Houéyogbé 55 694 453,00 18 125 625,00 75% / Zoungbonou Projet de construction de 4 hangars pour la vente de produits maraîchers (crincrin, piment, tomate, 11 775 028,00 100% chou) dans le marché d'Agnivedji de dans l'arrondissement de Lokossa Site d’aménagement hydro agricole de 5 ha pour la production intensive de tomate, de chou et de 18 820 550,00 100% Mono Lokossa 53 614 124,00 piment rond au profit des maraîchers à Sesséhoukanmè(volet 1 : 10 puits tubés) Site d’aménagement hydro agricole de 5 ha pour la production intensive de tomate, de chou et de 6 750 000,00 43% piment rond au profit des maraîchers à Sesséhoukanmè Aménagement d’un site de 10 ha communautaire Couffo Djakotomey 68 394 234,00 20 514 570,00 30% maraîcher à Amahoué Réalisation d'ouvrages de franchissement sur l'axe Couffo Dogbo 59 093 037,00 Dévé-Périmètre rizicole-Tchangba sur une 39 193 000,00 100% distance de 6,9 km

CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 57

Montant de la Total reçu par la Département Communes Intitulé du projet Taux physique dotation (CFA) commune

Projet de désenclavement des zones de forte production maraîchères et rizicoles par l'aménagement de la piste Tolégbahoué- 31 189 200,00 85% Akowehoué-Goudougouta dans l'arrondissement Couffo Klouékanmé 66 566 181,00 d'Ahogbèya (3 km) Aménagement de 5 ha de bas-fond pour la production rizicole et maraîchère à Goudougouta 6 311 705,00 25% dans l'arrondissement d'Ahogbeya

Projet de construction d'un canal d'irrigation en béton pour desservir le site rizicole de Towéta 1 à 5 376 600,00 30% Ahomandégbé Couffo Lalo 67 312 026,00 Projet d'ouverture et d'aménagement de la piste Hagnonhoué-Dansigahoué-Koyou dans 34 572 881,00 75% l'arrondissement de Tohou (4,3 km) Projet d’aménagement de 08 ha de périmètre Couffo Toviklin 56 406 581,00 hydroagricole à Abloganmè pour le maraîchage 39 484 328,00 65% dans l’arrondissement de Houédogli 705 153 775,00 295 061 812,00

CSC 566 Audit Technique et financier des investissements communaux (BEN 13 026 11) 58