MODENA La Lettre Du Club Mai 2013

Club Maserati France MODENA la lettre du Club Mai 2013

Le mot du Président

Chers Amis. Il est agréable de voir que les sorties régionales programmées retiennent l’attention des membres, c’est toujours un élément de rencontres sympathiques. La météo dans son ensemble a épargnée. Les Cévennes et les Flandres Françaises, il y a lieu de s’en réjouir. Maserati après la Granturismo à quatre places, la Quattroporte et la nouvelle Ghibli, fait preuve d’un dynamisme très fort et comme il se dit dans les milieux autorisés ce n’est qu’un début. Nous sommes actuellement 108 membres. Je reste étonné de ce faible score alors que questions et interrogations sur la marque font l’objet de nombreux appels auprès du Club, qu’il s’agisse d’ anciennes ou de modernes. Individualisme, la crise ? Néanmoins il faut se féliciter de voir qu’une majorité de membres renouvelle chaque année sa cotisa- tion, anime et préserve l’esprit Club Maserati France aidé en cela par de nouveaux « impétrants ».

Cordialement à tous. Jean-Pierre Lasartigues

Bienvenue aux nouveaux membres

Patrice Brignier IDF acquisition en cours Pierre Coelsch Provence Côte d’Azur 3200 GT 1999 Fabrice Griffo Rhône Alpes 4200 GT Cambiocorsa 2003 Pierre Hayat IDF Quattropote GTS 2008 Gilles Robert Rhône Alpes 4200 GT 2008

Revue de Presse

Auto Retro de Mai no 375. Article sur Maserati Spyder Vignale, exemplaire unique, à lire.

Nouvelles de Maserati

A l’occasion de la 1ère manche du Trofeo Maserati World qui se déroulait sur le Circuit Paul Ricard les 26/28 avril, Maserati France avait lancé une invitation aux membres du Club. Une dizaine de personnes ont pu se déplacer et apprécier l’accueil maserati : entrée parking, accès paddocks espace Maserati pour se rafraîchir, présentation et essai voitures etc. Excellente ambiance appréciée de tous. [email protected] Remerciements à Guido et Augustin

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Nouvelles de Maserati

Présentation de la Nouvelle Ghibli lors du salon Shangai le 20 avril 2013. Si elle offre de nombreux liens avec sa grand soeur la Quattroporte, elle s’en distingue par un longueur plus courte, un poids moindre, un profil plus dynamique et un tableau de bord qui lui est spécifique. Deux V6 Turbo de 410 et 320 ch, boîte 8 vitesses, propulsion ou quatre roues motrices, elle sera complétée par un diesel de 275 ch. Quant à l’échappement, rien de nouveau, toujours aussi envoûtant !

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Sortie en Cévennes des 20 et 21 avril Jean-René THOMAS - Crédit photos : Patrice CHOSSON - Jacky MOISAN - Pierre SIRANDRE - Sara THOMAS

Samedi matin à l’aube (8h30), dans un sympathique hôtel aux portes de la Camargue, neuf équipages sont présents pour un rapide briefing autour d’un petit déjeuner. Bien dopés à la caféine, nous partons sans plus attendre pour la découverte de la Vaunage (haut lieu du protestantisme gardois, la Vaunage est un espace constitué de plaines et de collines qui fait le lien entre Languedoc et Provence). Nous longeons ensuite les contreforts des Cévennes, voyant au loin le Pic Saint Loup, terroir dont la production viticole est des plus attrayantes. Mais il est encore un peu tôt pour aller la déguster. C’est ensuite un petit bout du Larzac que nous traversons, sans y rencontrer âme qui vive, ce qui justifie la réputation de «désert français» de l’endroit. Puis vient le moment de lâcher la bride de nos fougueuses montures sur les petites routes qui tournicotent pour nous emmener au Cirque de Navacelles. Si le point de vue est absolument unique, le petit café devant la cheminée à l’auberge au «fond du trou» a été également très apprécié car la météo n’était pas franchement favorable. Quelques belles lignes droites sur le plateau, une vue sur le Causse et aucun radar … rien que du bonheur ! Certains appuient donc franchement sur le champignon … car un autre champignon les attend sur la table du déjeuner, celui qui donne vie au fromage de Roquefort. L’étape à Roquefort nous permet de nous réconforter en dégustant les produits du cru à La Cave des Saveurs avant de visiter les Caves SOCIÉTÉ. Nous avons le plaisir d’être rejoints par le dixième équipage (Jacky et Christine). Les caves sont, naturellement, à 11°. Heureusement, car sur le parking, il ne faisait que 4° ! Quittant Roquefort, nous retrouvons à nouveau des petites routes qui tournicotent, celles des Gorges du Tarn. En route donc pour l’étape du soir à Florac à travers des paysages enchanteurs où l’eau et la roche côtoient les cerisiers en fleur. Le Grand Hotel du Parc à Florac a un parfum de vieille France profonde, charmant et un peu désuet. Il accueille régulièrement des clubs automobiles (Ferrari, Rolls Royce) et le Club Maserati y avait donc tout naturellement sa place. Un excellent dîner permit aux pilotes et copilotes de se réconforter dans une ambiance des plus amicales. Au départ de Florac, le dimanche matin, encore des routes qui tournent (un peu seulement), celles de la Corniche des Cévennes qui nous permettent d’avoir un aperçu sur les Cévennes profondes avant de rejoindre Anduze, cité des potiers. Nous y sommes accueillis à la Poterie de la Madeleine en terrain de connaissance. En effet, leurs vases ont eu, il y a peu, le privilège d’être présentés de pair avec une belle italienne à Paris. Quittant Anduze pour les environs de Bagnols sur Cèze, nous contournons Alès, sans avoir le temps, malheureusement, d’aller tour- ner sur le circuit du Pôle mécanique. C’est que nous sommes attendus pour déjeuner au Château de Montcaud. Tout comme à Florac, mais un cran au-dessus, ce Relais Château est une étape des grands clubs automobiles, quoique certains y viennent en hélicoptère, les pauvres … Ce magnifique cadre est un écrin tout désigné pour nos belles italiennes (parmi lesquelles s’était glissé un vilain petit canard bleu venu des USA). Comme à chaque sortie, c’est à regret que nous nous séparons, mais avec le réconfort de savoir que nous nous retrouverons bientôt on the road again.

Una bella machina,e vero ! Le Pic Saint Loup

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Una bella machina,e vero ! Le Pic Saint Loup Club Maserati France

MODENA la lettre du Club Mai 2013

Le Larzac, sauvage mais pas désolé

Un peu de réconfort

Le Cirque de Navacelles

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Denis et Eric à l'attaque

Une Z8 état concours c'est bien aussi ? Oui, mais une 222 état concours, c'est mieux

3 Club Maserati France MODENA la lettre du Club Mai 2013

Denis et Eric à l'attaque

Une Z8 état concours c'est bien aussi ? Oui, mais une 222 état concours, c'est mieux

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Cherchez l'intrus

Club Maserati France

MODENA la lettre du Club Mai 2013

Cherchez l'intrus

Le rouge c'est bien … mais le noir c'est bien aussi

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Sortie en Flandres Françaises du 3 au 5 mai 2013 TexteSortie : N. Jagouen Flandres - Photos : FrançaisesG. Morand, R. Premartindu 3 au et 5 N.Jagou mai 2013 - Texte : N. Jagou - Photos : G. Morand, R. Premartin et N.Jagou

Vendredi 3 mai

Le rendez-vous était donné pour 18h30 au Château de Tilques, où nous allions loger pour les deux nuits. Cependant, Micheline et Gilbert proposaient aux participants disponibles lʼaprès-midi de visiter la ville dʼArras et ses alentours.

3 équipages, Christine et Raoul (222), Alain (Khamsin), Séverine, Alix et Nicolas (422), ont donc rejoint Micheline et Gilbert (Granturismo) à 15h sur la Grand Place dʼArras.

La balade nous conduit vers la place des Héros, lʼHôtel de Ville et le Beffroi dʼArras (style gothique flamboyant, construit aux XV et XVIème siècles), détruit par les bombardements de la première guerre mondiale puis reconstruit avec une structure en béton armé à partir de 1924.

La visite se poursuit par la découverte de lʼAbbaye Saint-Vaast puis de la Cathédrale, présentant un style Gréco-Romain très imposant et une ambiance particulière du fait de ses vitraux translucides non colorés.

La suite de la visite nous fait remonter en voitures pour découvrir la Citadelle Vauban puis nous prenons la route vers le mont Saint-Eloi et les vestiges de son Abbaye. Nous nous arrêtons quelques instants pour contempler la vue et au hasard des rencontres, un habitant nous emmène chez lui pour nous présenter sa Lancia Flavia Vignale Spider, superbe !

La balade continue en terres canadiennes, au mémorial de Vimy rendant hommage aux 11000 soldats canadiens morts dans les tranchées en avril 1917. Les noms de ces soldats sont gravés sur un impressionnant monument offrant une vue dégagée sur tout le bassin minier.

Lʼaprès-midi est déjà bien avancé et nous nous dirigeons vers notre Hôtel, le Château de Tilques où nous prenons possession de nos chambres.

Un apéritif nous attend dans un salon du Château où nous rejoignent Marie-Céleste et Manuel (Quattroporte V) puis Amandine et Abel (Quattroporte III) avant de passer au dîner. Le dîner nous est servi dans un bâtiment annexe au Château où nous formons une tablée de 12 convives. La journée se termine autour dʼun café dans un salon du Château.

Samedi 4 mai

La journée commence à 8h par un copieux petit-déjeuner où nous retrouvons Christiane et Robert (biturbo), arrivés la veille en fin de soirée, et Bénédicte et Philippe avec une rare SM 4 portes carrossée par Le Coq.

A 9h15, un cortège de 8 voitures s'apprête à prendre la route en direction dʼHelfaut, pour y visiter «la coupole». La coupole est un immense bunker construit en 1943 et 1944 par lʼarmée allemande pour accueillir la base de lancement des fusées V2 de lʼéquipe Von Braun. Les bombardements alliés et le débarquement chassèrent lʼArmée Allemande, qui ne lança finalement aucune V2 depuis Helfaut.

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Départ vers 11h en direction de Cassel où nous nous arrêtons quelques instants pour nous approcher du Moulin et admirer le panorama à 360° que nous offre le Mont Cassel.

En repartant, le hasard frappe encore puisque nous nous arrêtons devant chez Christophe Pund, gérant de La Galerie des Damiers, et spécialiste O.S.C.A. Il nous ouvre ses portes et nous présente une moto Maserati 125, une barquette De Tomaso OSCA en cours de restauration, Bizzarini 1900 GT Europa, une Lotus X 2L bristol de route et quelques moteurs OSCA.

Lʼheure du déjeuner sʼapproche, nous partons en direction du Mont des Cats où nous retrouvons Thérèse & Olivier Daussy (Mistral) et leurs amis (3200GT). Le Mont des Cats accueille une Abbaye de moines trappistes, producteurs de bière et de fromage. Cʼest donc accompagné dʼune bière trappiste que nous dégustons notre repas flamand servit à lʼauberge du Mont des Cats. Page 8 sur 16

Club Maserati France Ce sont 10 Maserati qui quittent le parking de lʼauberge, en route vers le marais Audomarois où une barque nous attend à Clairmarais pour une promenade dʼ1 heure. La pluie,MODENA absente jusque la-là, lettre commence du Club à tomber Mai 2013 lorsque nous montons à bord ! Cela ne dure que quelques minutes bien que les nuages restent menaçants. La promenade dure une heure pendant laquelle nous apprenons que ce marais est constitué de plus de

Ce sont 10 Maserati qui quittent le parking de lʼauberge, en route vers le marais Audomarois où une barque

nous attend à Clairmarais pour une promenade dʼ1 heure. La pluie, absente jusque-là, commence à tomber Ce sont 10 Maserati qui quittent le parking de lʼauberge, en route vers le marais Audomarois où une barque lorsque nous montons à bord ! Cela ne dure que quelques minutes bien que les nuages restent menaçants. nous attend à Clairmarais pour une promenade dʼ1 heure. La pluie, absente jusque-là, commence à tomber La promenade dure une heure pendant laquelle nous apprenons que ce marais est constitué de plus de lorsque nous montons à bord ! Cela ne dure que quelques minutes bien que les nuages restent menaçants. La promenade dure une heure pendant laquelle nous apprenons que ce marais est constitué de plus de

700km de cours dʼeau dont 170 sont navigables et quʼil est le dernier marais cultivé de France. Une quarantaine de maraîchers y fait pousser du chou-fleur et près de 50 autres variétés de légumes.

Nous regagnons les voitures pour prendre la direction de Tilques. Une visite de la distillerie de genièvre Persyn est prévue dans la ville voisine dʼHoulle. Nous sommes accueillis par une vidéo de présentation puis une700km dégustation de cours avant dʼeau de dontcommencer 170 sont la visitenavigables guidée etpar qu leʼ ilpropriétaire est le dernier des lieux.marais cultivé de France. Une quarantaine de maraîchers y fait pousser du chou-fleur et près de 50 autres variétés de légumes. 700km de cours dʼeau dont 170 sont navigables et quʼil est le dernier marais cultivé de France. Une

quarantaine de maraîchers y fait pousser du chou-fleur et près de 50 autres variétés de légumes. Nous regagnons les voitures pour prendre la direction de Tilques. Une visite de la distillerie de genièvre

Persyn est prévue dans la ville voisine dʼHoulle. Nous sommes accueillis par une vidéo de présentation puis Nous regagnons les voitures pour prendre la direction de Tilques. Une visite de la distillerie de genièvre une dégustation avant de commencer la visite guidée par le propriétaire des lieux. Persyn est prévue dans la ville voisine dʼHoulle. Nous sommes accueillis par une vidéo de présentation puis une dégustation avant de commencer la visite guidée par le propriétaire des lieux.

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La journée se termine par la visite dʼune collection privée de jeux anciens avant de rentrer au château pour le dîner.

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Dimanche 5 mai

Rendez-vous à 8h pour le petit déjeuner, suivi dʼune rapide séance photo devant l'hôtel. Nous prenons ensuite la route de Montreuil sur Mer, en profitant du beau temps et des villages fleuris.

Arrivés à Montreuil sur Mer, une guide nous attend pour nous faire visiter la citadelle. Lʼhistoire de Montreuil sur mer remonte au IXème siècle, où les Capétiens avaient édifié un château royal. La forteresse date du XIIIème siècle, construite pour protéger le port royal de Montreuil sur Mer. La citadelle est édifiée sous Charles IX puis sera régulièrement renforcée au cours des siècles suivants. Page 11 sur 16

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Retour aux voitures, puis direction Saint Josse pour déjeuner à lʼauberge du Moulinel où Philippe nous attend avec sa Merak. Une flute de champagne est servie pour marquer le succès de cette sortie en Flandres Françaises organisée par Micheline et Gilbert.

La manifestation se termine vers 16h, il est temps de reprendre la route pour rentrer ... surtout que Robert et sa femme ont plus de 1100kms à faire jusquʼà Nice !

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Historique par Jean- François Blachette

Voici l’histoireLa deMaserati la Maserati 300S 300S #3066 de Francisco de Francisco Godia Godia qui a servi-Sales de modèle pour l’extraordinaire miniature de CMC au 1/18.

Vous avez du remarquer peut ( -‐être même acheté) la très belle miniature de la Maserati 300S sortie récemment au 1/18 par CMC . Par souci de reproduction exacte dans les moindre détails, CMC est parti d'une vraie 300S, # 3066 , telle qu'elle existe restaurée de nos jours . Mais pour ma part, je préfère attendre la sortie annoncée par CMC pour cette fin d'année de la version course de 3066 , telle qu'elle avait participé aux 24 Heures du Mans 1958. (photo 1)

Il est donc temps de revenir sur l'histoire de #3066 du pilote -‐ privé espagnol Francisco Godia Sales, originaire de Barcelone. Chico Godia -‐ c'est comme ça on qu' l'appelait dans les , paddocks était un très bon client de Maserati et a possédé en plus de la 300S, deux 250F ex-‐usine qu'il a piloté en Grand-‐Prix de à 1956 58 aux couleurs de : l'Espagne carrosserie rouge avec ou capot nez. jaune . (photo 2)

La 300S châssis 3066 fait partie d'une série «intérim» de 5 Maserati 300S livrées neuves pour la saison 1956 a des pilotes ou écuries privées . Cette version possédait un arrière et un nez plus long que les premières versions de 300S sorties en 1955 ; avec des entrées d'air latérales recouvertes de grilles chromées caractéristiqu rectangulaires es. Pas d'appui-‐tête sur cette série, qui en fait est apparue sur 3066 beaucoup plus tard lors d'une restauration US en 1981.

Francisco Godia fait donc a débuter s 300S rouge-‐bande de capot jaune par 2 courses au Portugal en Juin 56 aux GP de Lisbonne et de Porto (5ème). Godia participe ensuite nce en Fra au GP de Rouen en Juillet (15ème) et au GP de Suède à Kristianstad en Aout avec le suédois Joakim Bonnier comme équiper (ab.). (photo 3)

Le succès viendra enfin pour Godia à la course suivante le 7 Octobre 56 en France : 1er à Montlhéry aux Coupes du Salon sous la pluie. Mais ce fut une course dramatique qui vit la mort sur le coup de Benoit Musy sur Maserati 200S passée par dessus l'anneau et l'accident mortel de Louis Rosier sur Ferrari 750 Monza , décédé quelques jours après à l'hôpital ! On aperçoit sur la grille de départ les voitures -‐ de Godia 12, Musy -‐ 30 et Rosier – 4. (photo 4)

Peu après, #3066 repart a l'usine Maserati pour une mise à jour demandée par la FIA pour future saison 1957 : 1 2 interdiction de petit -‐ pare brise type monoplace emplacé r par un grand -‐ pare brise. On en profite pour percer 2 entrées d'air de part et d'autre de la grille de nez pour le refroidissement des . freins Francisco Godia loue alors e sa voitur à l'écurie Maserati pour les 12 Heures de Sebring aux USA en Mars 57 : pilotée par la paire -‐ Shelby Salvadori , la voiture sera disqualifiée pendant la course pour 2 ravitaillements en essence trop rapprochés. Pour se consoler, rappelons que Maserati remporte l'épreuve avec Fangio-‐Behra sur la 450S .

La sortie suivante, toujours avec l'écurie , Maserati se déroule en Mai aux 1000km de Nurburgring, ou Stirling Moss ayant abandonné sur sa Maserati 450S (roue perdue ) ! reprends 3066 des mains de Godia alors à la 11eme place pour terminer à la . 5ème place Ensuite Godia reprends sa GP 300S pour le du Portugal à Monsanto (ab.) et retourne en France à Montlhéry le 6 Octobre 57 pour de nouveau une 1ere place aux Coupes du Salon.

En Janvier 58, Godia loue sa voiture à la Scuderia Centro-‐Sud qui l'expédie en Argentine pour les 1000km de Buenos Aires. Associé à Godia, Juan-‐Manuel Fangio prend le départ de la course qui verra une des rares erreurs de pilotage du Maestro au cours de sa carrière : l'auto tape fort contre les barrières et rentre aux stands pour une tentative de réparation ( ab.) Godia contrarié aurait dit : « pour la casser voiture, je n'avais pas besoin de Fangio ! ». 4 Peu après, 3066 réparée tant bien que mal reste dans les environs Février et participe au GP de Cuba en dans les rues de La Havane avec inira Godia qui ne f que 3 21ème, sa 300S sans doute du mal remise récent crash de Buenos Page 13 sur 16 Aires. C'est la veille de cette course cubaine que Fangio , qui devait participer sur la 450S privée de Temple , Buell sera kidnappé par les révolutionnaires de Fidel Castro et relâché le lendemain ! Revolución Viva la ! La 300S est alors rapatriée à l'usine Maserati pour être correctement réparée et améliorée : nez allongé, nouveaux freins de 450S , nouveau moteur #3056 , boite 5 vitesses a rapports longs . Et on vient donc aux 24 Heures du Mans 1958 ou Godia est au départ le 22 Juin sur sa 300S avec on s ami Joakim Bonnier comme équipier : la voiture N°1 équipée de phares -‐ longue portée va abandonner au petit matin, transmission cassée après 142 tours ... La Maserati 300S #3066 de Francisco Godia-Sales

Francisco Godia fait donc a débuter s 300S rouge-‐bande de capot jaune par 2 courses au Portugal en Juin 56 aux GP de Lisbonne et de Porto (5ème). Godia participe ensuite nce en Fra au GP de Rouen en Juillet (15ème) et au GP de Suède à Kristianstad Club Maserati en Aout France avec le suédois Joakim Bonnier comme équiper (ab.).

Le succès viendra enfin pour Godia à la course MODENA suivante le la lettre 7 du Octobre Club Mai 56 en France : 1er à Montlhéry aux Coupes 2013 du Salon sous la pluie. Mais ce fut une course dramatique qui vit la mort sur le coup de Benoit Musy sur Maserati 200S passée par dessus l'anneau et l'accident mortel de Louis Rosier sur Ferrari 750 Monza , décédé quelques jours après à l'hôpital ! On aperçoit sur la grille de départ les voitures -‐ de Godia 12, Musy -‐ 30 et Rosier – 4.

Peu après, #3066 repart a l'usine Maserati pour une mise à jour demandée par la FIA pour future saison 1957 : interdiction de petit -‐ pare brise type monoplace emplacé r par un grand -‐ pare brise. On en profite pour percer 2 entrées d'air de part et d'autre de la grille de nez pour le refroidissement des . freins Francisco Godia loue alors e sa voitur à l'écurie Maserati pour les 12 Heures de Sebring aux USA en Mars 57 : pilotée par la paire -‐ Shelby Salvadori , la voiture sera disqualifiée pendant la course pour 2 ravitaillements en essence trop rapprochés. Pour se consoler, rappelons que Maserati remporte l'épreuve avec Fangio-‐Behra sur la 450S . (photo 5) La sortie suivante, toujours avec l'écurie , Maserati se déroule en Mai aux 1000km de Nurburgring, ou Stirling Moss ayant abandonné sur sa Maserati 450S (roue perdue ) ! reprends 3066 des mains de Godia alors à la 11eme place pour terminer à la . 5ème place Ensuite Godia reprends sa GP 300S pour le du Portugal à Monsanto (ab.) et retourne en France à Montlhéry le 6 Octobre 57 pour de nouveau une 1ere place aux Coupes du Salon. (photo 6) En Janvier 58, Godia loue sa voiture à la Scuderia Centro-‐Sud qui l'expédie en Argentine pour les 1000km de Buenos Aires. Associé à Godia, Juan-‐Manuel Fangio prend le départ de la course qui verra une des rares erreurs de pilotage du Maestro au cours de sa carrière : l'auto tape fort contre les barrières et rentre aux stands pour une tentative de réparation ( ab.) Godia contrarié aurait dit : « pour la casser voiture, je n'avais pas besoin de Fangio ! ». (photo 7)

Peu après, 3066 réparée tant bien que mal reste dans les environs Février et participe au GP de Cuba en dans les rues de La Havane avec inira Godia qui ne f que 21ème, sa 300S sans doute du mal remise récent crash de Buenos Aires. C'est la veille de cette course cubaine que Fangio , qui devait participer sur la 450S privée de Temple , Buell sera kidnappé par les révolutionnaires de Fidel Castro et relâché le lendemain ! Revolución Viva la ! La 300S est alors rapatriée à l'usine Maserati pour être correctement réparée et améliorée : nez allongé, nouveaux freins de 450S , nouveau moteur #3056 , boite 5 vitesses a rapports longs . Et on vient donc aux 24 Heures du Mans 1958 ou Godia est au départ le 22 Juin sur sa 300S avec on s ami Joakim Bonnier comme équipier : la voiture N°1 équipée de phares -‐ longue portée va abandonner au petit matin, transmission cassée après 142 tours ... (photo 8)

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Après une dernière course avec une 3ème place au Portugal a Vila Réal en Juillet 58, Francisco Godia se sépare de sa 300S qui être va vendue début 59 à l'argentin Roberto Bonomi qui l'a fait préparer par l'usine et repeindre en gris argent avec les roues Borrani en bleu. On lui donne un châssis nouveau N° de 3056, comme son N° de moteur. Bonomi l'envoie en Argentine pour participer et gagner a son volant plusieurs épreuves Sud-‐Américaines locales. Le 31 Janvier 1960, Bonomi l'engage pour les 1000km de Buenos Aires ou il termine 12ème , avec son compatriote Luis Milan). A noter que pas moins de 9 Maserati étaient au départ de cette course, dont quatre 300S ! (photo 9) Finalement début 1962 Bonomi revends sa 300S qui passera alors entres plusieurs mains argentines qui s'en servent dans les rues de Buenos Aires, cannibalisée avec jantes ailes larges et découpées ! Passée en ces petites annon dans Classic and Sports C ar, elle part heureusement aux USA en 1981 ou elle restaurée appuie et réapparait avec un -‐tête.

C'est ensuite le grand ionneur collect allemand de Maserati Hartmut Ibing qui la rachète en 89 . Ibing possède la 250F ex-‐Fangio championne du Monde 57, la 450S ex-‐Parravano et a possédé la Birdcage profilée ex-‐Camoradi du Mans 60 ( excusez du peu !). Ibing fait refaire a neuf la 300S fatiguée par l'atelier de Steve Hart en moteur Angleterre ( et boite d'origine remplacés et mis de , coté) et va la piloter fréquemment aux courses historiques en Europe comme le GP de Monaco Historique et les Mille Miglia Storica . Depuis, Hartmut Ibing a revendue sa précieuse 300S en 2006 à l'italien Andrea tuel Burrani qui en est toujours l'ac propriétaire. C'est sur cette base « moderne » que CMC a sorti sa 1ère Maserati 300S au 1/18. (photo 10)

Une petite photo de Godia, Il est tout sourire, avant le crash de Fangio avec sa 300S à BuenosAires 58 qui lui a fait dire les propos suivants : Godia contrarié aurait dit : « pour casser la voiture, je n’avais pas besoin de Fangio ! »

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GHIBLI 2013

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