Document Sans Titre LA GRANDE REVOLTE DES CORSES CONTRE GENES 1729-1769 CHRONOLOGIE RECUEILLIE PAR : ANTOINE DOMINIQUE MONTI ADECEC

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Document Sans Titre LA GRANDE REVOLTE DES CORSES CONTRE GENES 1729-1769 CHRONOLOGIE RECUEILLIE PAR : ANTOINE DOMINIQUE MONTI ADECEC Document sans titre LA GRANDE REVOLTE DES CORSES CONTRE GENES 1729-1769 CHRONOLOGIE RECUEILLIE PAR : ANTOINE DOMINIQUE MONTI ADECEC. 1979 Lorsque, en 1077, le pape Grégoire VII inféoda la Corse à la République de Pise, les Génois en conçurent du dépit. C'est que la prospère cité ligurienne avait besoin, au même titre que la cité toscane, de contrôler les îles de la Tyrrhénienne pour protéger ses navires, étendre son commerce et se procurer les céréales qu'elle ne produisait pas. Depuis, elle mit tout en œuvre auprès des papes, des cours étrangères, des seigneurs et communautés corses, pour se créer des droits sur l'île. Son action fut progressive, tenace. Elle s'assura la possession de l'île par des siècles de volonté : · En 1133, Innocent II élève l'évêque de Gènes à la dignité archiépiscopale et lui donne comme suffragants les évêques de Mariana, Nebbiu et Accia. · En 1195, les Génois s'installent définitivement à Bonifaziu. · En 1278, Calvi se confédère avec Gênes. Sa fidélité sera constante. · En 1284, par une victoire navale devant l'île de la Meloria, les Génois mettent fin au rôle maritime et politique des Pisans. Les uns après les autres, les seigneurs corses rendent foi et hommage à la République de Gênes mais, en 1297, Boniface VIII met un terme à cet assujettissement en accordant l'investiture de l'île au roi d'Aragon. · En 1347, ayant obtenu le consentement des seigneurs et des populations, les Génois décident l'occupation entière de l'île. De fait, sinon de droit, la Corse est désormais génoise. · En 1359, le territoire compris entre Brandu et Aleria, Corti et la mer, qui s'est libéré du joug féodal, s'allie à la commune de Gênes. · En 1453, les Corses, à la quasi unanimité, demandent au gouvernement génois que l'île soit gérée par l'Office de Saint Georges, institution financière privée autorisée à encaisser le revenu public de la République moyennant une redevance. Pour la première fois l'administration de l'île est codifiée. L'Office ayant obtenu l'assentiment du pape, la domination génoise se présente dès lors comme fondée en droit. · En 1460, devant la Cortès catalane, Jean d'Aragon jure l'union perpétuelle de la Sicile et de la Sardaigne à la couronne. Il n'est plus question de la Corse. C'est la reconnaissance tacite de la souveraineté génoise, et la promesse, en 1461 et 1463, d'aider Giocante da Leca, en révolte contre Gênes, sera la dernière manifestation des droits que l'Aragon pouvait prétendre sur la Corse. Après quatre siècles d'une gestion généralement mauvaise ; Gênes perdit la Corse. Les Corses mirent autant d'obstination à se défaire de la domination génoise que les Génois en avaient mis à acquérir l'île. A la base de la révolte, il y a une incompatibilité d'humeur : un peuple continental de marchands avait asservi une nation insulaire de pasteurs à l'humeur belliqueuse et n'avait rien tenté pour adoucir les mœurs. Gênes, que les hommes n'intéressaient pas, maintint les insulaires dans une condition subalterne, leur refusant les charges et les honneurs publics. Quelques rares individus qui avaient accédé à la culture grâce à l'Eglise et aux universités de Toscane et de Rome comprirent que la République n'était pas capable de mission civilisatrice et se firent les porte-drapeau de la révolution. Au cours du XVIIe siècle, les Corses n'avaient pas causé de grands soucis à leurs maîtres. L'agriculture file:///C|/WINDOWS/Bureau/anet/adecec-net/parutions/granderevoltecorse2.html (1 sur 124) [12/09/2000 16:47:04] Document sans titre ayant été développée, la protection contre les incursions barbaresques plus ou moins assurée, la paix avait régné dans l'île. A la fin du siècle et au début du XVIIIe la situation se détériora. Gênes aurait pu s'en inquiéter, d'autant plus que le bassin méditerranéen était un des points chauds de la politique internationale ; mais, ayant traversé sans dommages la guerre de la Succession d'Espagne pendant laquelle les Baléares, la Sicile et la Sardaigne avaient vu leur destin se modifier, la République continua à croire en sa bonne fortune, ou, peut-être, plus simplement, en sa fortune. C'est surtout dans le domaine de la fiscalité et dans l'application de la justice que l'administration génoise s'était dégradée. Le droit de vendetta se substituant au droit légal, on enregistra chaque année des centaines d'homicides. Les fonctionnaires génois, instruits dans la vénalité, n'avaient aucun intérêt à remédier à cet état de choses : le fruit de la chicane et la vente des patentes de port d'armes remplissaient les caisses de l'Etat et leur escarcelle. Après bien des démarches, les Corses obtinrent, en 1715, l'interdiction des armes. Celles-ci furent déposées. Elles devaient être remboursées à leur juste valeur. Le sénat de Gênes accepta de prendre cette mesure moyennant une imposition supplémentaire de deux seini (13 sous, 4 deniers) par feu, ce qui correspondait à une patente de port d'armes. L'immoralité d'un tel échange acheva - s'il en était besoin - de discréditer les Génois. D'ailleurs rien ne changea. Par faveur, ou au prix fort, certaines personnes obtinrent l'autorisation de s'armer ; les autres se procurèrent des armes clandestinement, un trafic, provenant généralement de Gênes, s'étant établi dans les ports du Capicorsu. Dès 1725, l'année de la naissance de Pasquale Paoli, on constatait une psychose de révolte dans quelques pieve de l'En-Deçà des monts. Le gouverneur élu en 1726, Alessandro Saluzzo, sut calmer les esprits. Son successeur, Felice Pinelli (élu le 1er avril 1728, débarqué à Bastia le 27 mai), les surexcitât par sa maladresse et sa rigueur. Cette année-là, la récolte des céréales fut presque nulle (dans la plaine orientale on ne retira que le quart de la semence) ; celle de 1729 fut également déficitaire. La faim est une mauvaise conseillère mais une révolte armée ne peut s'organiser en période de disette ; aussi, lorsque en automne les Corses bénéficièrent d'une récolte de châtaignes exceptionnelle, la révolte éclata. Elle durera quarante ans. 1729 I. PREMIER SOULEVEMENT. 29 AVR. Sur la demande du noble Luigi Giafferi de Talasani, le Magistrato chargé des affaires de Corse auprès du Sénat de Gênes ordonne au gouverneur Felice Pinelli de convoquer les Nobles-Douze (conseil de 18 membres, 12, de l'En-deçà-des-Monts, 6 de l'Au-delà, élus par les délégués des pieve pour assister le gouverneur : un de ses membres, appelé oratore, résidait à Gênes : il présentait au Sénat les vœux de ses compatriotes). 20 MAI. Le Magistratu informe le gouverneur des doléances des pieve de Venacu, Boziu, (Sermanu), etc… contre les habitants de Nuceta, véritables bandits qui vivent de rapines. Il lui demande d'agir en conséquence. 20 MAI. Des hommes armés attaquent la tour de Mortella ( golfe de San Fiurenzu) et s'emparent de 8 fusils, de poudre et de balles. 30 MAI. Lettre de Pinelli au Magistrato : ne disposant pas de forces suffisantes pour soumettre la communauté de Nuceta, il conseille d'armer les protestataires pour qu'ils se fassent justice eux-mêmes. file:///C|/WINDOWS/Bureau/anet/adecec-net/parutions/granderevoltecorse2.html (2 sur 124) [12/09/2000 16:47:04] Document sans titre ( ? ) Mgr Camillo de'Mari, évêque d'Aleria, offre sa médiation aux habitants de Nuceta. Moyennant le départ des bannis et la remise des armes, il pense pouvoir obtenir l'absolution pour les autres habitants. Aucune suite ne sera donnée à cette proposition. 10 JUIN. Réunion des Nobles-Douze. Une requête en douze points est adressée au Magistrato. En plus des vœux habituels, le Conseil demande un plus grand ravitaillement en céréales et, surtout, l'abolition de la loi interdisant les armes à feu : les individus et les communautés avaient besoin de ces armes pour assurer leur sécurité mais c'était aussi une façon détournée de demander l'abolition de la taxe des deux seini. 13 AOUT. La récolte des céréales ayant été mauvaise, le Magistrato demande au gouverneur d'importer du blé de consommation courante et de semence. 19 AOUT. Pinelli demande à être dispensé de l'achat du blé, cela étant du ressort de l'Ufficio d'Abbondanza. 27 SEPT. Pinelli informe le Magistrato qu'il a distribué des armes aux partisans de Ghjuvanni Gavini de Loretu di Casinca à l'occasion du retour clandestin de Fabiu Vinciguerra, leur ennemi, banni à perpétuité. 30 SEPT. 150 soldats supplémentaires sont promis au gouverneur pour mettre fin à la guerre que se font, depuis deux ans, les communautés de Merusaglia et Castineta au sujet de pacages. Le Magistrato demande à Pinelli de se rendre personnellement dans le Rustinu (Merusaglia). 19 OCT. Pinelli informe le Magistrato qu'il n'est pas d'usage que le gouverneur se déplace pour de tels objets. D'ailleurs, les délégués des pieve convoqués à Bastia, ont promis de rétablir la paix. 9 et 11 NOV. Pinelli accuse réception de 912 mine de blé envoyé par le Magistrato : ce blé, de mauvaise qualité, ne peut être vendu 32 sous le bacinu, celui de qualité supérieure coûtant 26 sous, 8 deniers. 7 DEC. Le Magistrato écrit à Pinelli d'utiliser le blé pour l'armée (qui en consommait 150 mine par an). 27 DEC. Le lieutenant (représentant du pouvoir exécutif à la tête d'une province) de Corti se transporte dans le Boziu dont les habitants refusent de payer la taxe des deux seini, arguant que le contrat passé entre le Sénat de Gênes et les Corses avait été établi pour dix ans et n'avait pas été renouvelé (le Boziu agissait en accord avec le Rustinu qui avait désarmé les sbires venus pour imposer le versement de la taxe.
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