Revue De Presse Hooligans
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REVUE DE PRESSE HOOLIGANS "Le flic a dégainé et reculé arme au poing pendant plusieurs dizaines de mètres" le 24.11.06 à 16h20 Retour sur l'incident de cette nuit. L'enquête, ouverte vendredi matin, devra déterminer si le policier a agit en état de légitime défense. Les premiers éléments de l’enquête permettent de mieux comprendre comment s'est joué le drame de la nuit durant laquelle un policier a tué et blessé deux supporters du PSG. Il est 23h00 au Parc des Princes jeudi soir. Le PSG, dont le début de saison est catastrophique, perd 2-4 face au Hapoël Tel-Aviv. Selon la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), les insultes antisémites et des cris à la gloire de Hitler pleuvent dans les tribunes. (Voir les images). Révoltés par le score, les supporters du PSG tonnent, comme le raconte à 20Minutes Sacha, un supporter présent au parc. Ils sont rapidement canalisés vers la place de la Porte de Saint-Cloud. Trois supporters du Hapoël Tel-Aviv sont pris à partie par une foule hostile dans une rue à proximité. Deux parviennent à s’échapper. Le troisième, Français de confession juive habitant dans le Val d’Oise (95) est menacé de lynchage par une centaine de personnes. Sur les lieux, un journaliste de L'Express, qui livre sur le site de l'hebdomadaire un premier témoignage. Antoine Granomort, fonctionnaire en civil de la police des transports d’origine martiniquaise, est présent. Il va se porter au secours du jeune homme, qui est devant l'église de la Porte de Saint-Cloud. Les deux hommes sont les cibles d’insultes racistes et antisémites. "Le flic a dégainé et reculé, arme au poing pendant plusieurs dizaines de mètres, et s'est retrouvé adossé à un petit bar, à 30 mètres du Mc Donald's de l'avenue de Versailles. Interpellations C’est alors que tout s’emballe. Le policier martiniquais, un temps au sol, fait usage d'une bombe lacrymogène afin de se dégager. Il a été frappé à la tempe et au bas ventre, selon Nicolas Sarkozy qui précise que «(le policier) a hurlé à plusieurs reprises qu'il appartenait à la police et il a commencé à asperger les manifestants avec sa bombe lacrymogène», avant de tirer sur la foule, tuant un supporter et en blessant grièvement un autre. La centaine de supporters du PSG gronde de plus en plus fort, le policier et son protégé se réfugient dans un Mac Donald’s proche. Les renforts policiers, pourtant en position autour du Parc, mettront plusieurs minutes à arriver sur place. Ils n’ont pas cru à un coup de feu mais à l’explosion d’un pétard... Les jeunes du quartier qui ont assisté à la scène se demandent pourtant pourquoi les renforts ne sont pas intervenus plutôt, "pendant que le policier et son protégé reculaient de l'Eglise au Mc Do?". La nuit s’achève par l’interpellation de cinq supporters du PSG, pour "injures racistes et antisémites", et la garde à vue du policier impliqué dans les locaux de l’Inspection générale des services (IGS), la police des police. «L'enquête confiée à l'IGS est ouverte pour homicide volontaire mais pourrait être transformée en coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Se pose la question de la légitime défense», a indiqué le procureur. Quatre syndicats policiers ont apporté leur soutien vendredi matin à Antoine Granomort. «L’enquête devrait aller assez vite, elle devrait être bouclée d’ici à dimanche,» a assuré un enquêteur. Vendredi midi, l’identité des deux supporters du PSG victimes du coup de feu a été révélée. Le premier, Julien Quemener, 24 ans, membre, selon la police, du "kop" de Boulogne est mort vers 23h30. Il faisait partie des «Indépendants», un des groupes les plus durs, et serait proche des mouvements d’extrême droite. Le second, âgé de 26 ans, autre membre de ce kop, sans en être pour autant une grande figure, a été grièvement blessé au poumon mais sa vie n'est pas en danger. Selon des témoins, après avoir été blessé il s'est réfugié, en sang, au bar les Trois Obus, qui a appelé le Samu. Il est actuellement hospitalisé à Paris. Selon le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin, la police envisage qu'une seule balle ait pu atteindre les deux hommes, touchant le blessé au poumon et Julien Quemener au coeur. Vendredi matin, plusieurs personnalités politiques et sportives ont condamné ces violences, notamment le président du club parisien Alain Cayzac qui a déclaré que c’était «la période la plus sombre du PSG.» Sandrine Cochard Lundi 8 mars 2010 A la une Publié le 03/03/2010 à 15:56 Reuters Le gouvernement se saisit à nouveau du cas des hooligans du PSG Affrontements entre policiers et supporters du Paris Saint-Germain dimanche soir près du Parc des Princes. Des poursuites judiciaires ont été engagées contre 18 supporters du PSG soupçonnés d'être impliqués dans les violences qui ont suivi dimanche dernier la défaite du club parisien contre Marseille (0-3) en Ligue 1. /Photo prise le 28 février 2010/REUTERS/Gonzalo Fuentes Le gouvernement français s'est à nouveau saisi du cas des supporters violents du Paris Saint- Germain, qui se sont affrontés avant et après un match face à l'Olympique de Marseille le week-end dernier. Un homme de 38 ans est dans le coma après avoir été roué de coups dimanche par d'autres supporters du club, dans le cadre des rivalités entre le "virage Auteuil" et le "kop de Boulogne". Après la secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, qui souhaite que ces actes "sauvages ne (restent) pas impunis", Nicolas Sarkozy a demandé en conseil des ministres que la loi sur les bandes puisse être appliquée aux supporters violents. Cette loi votée en février crée notamment un délit de participation à une bande violente passible d'un an de prison. Nicolas Sarkozy, lui-même supporter du Paris Saint-Germain, reste rarement en marge des débats sur la violence dans les stades. En 2003, alors ministre de l'Intérieur, il lançait une "offensive contre la violence dans le football" et incluait ce thème dans sa loi sur la sécurité intérieure. Un an plus tard, il avait reçu à son ministère le président de l'époque du PSG, Francis Graille, et le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez. En 2005, après les premières violences entre Boulogne et Auteuil, il promettait de "débarrasser nos stades des voyous qui n'ont rien à y faire". Trois ans après, devenu chef de l'Etat, il s'impliquait à nouveau après l'affaire de la banderole "anti-Ch'tis" déployée au Stade de France par des supporters parisiens. "NIHILISME PARFAIT" Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui a rencontré mardi les dirigeants du PSG et de la LFP, a annoncé des mesures de sécurité concernant le match du club parisien samedi à Lens. Selon Le Parisien, le ministère serait en outre tenté de dissoudre plusieurs associations de supporters des clubs du PSG, Grenoble, Nice ou Saint-Etienne, dont les membres se sont distingués depuis le début de la saison par des actes violents. Des poursuites judiciaires ont été engagées contre 18 supporters parisiens soupçonnés d'être impliqués dans les violences en marge du match de dimanche dernier. Aucun n'est toutefois en prison, dit le parquet de Paris. Deux d'entre eux ont été condamnés mardi à des peines de prison avec sursis et 16 autres ont fait l'objet d'une convocation à une audience ultérieure du tribunal et été placés sous contrôle judiciaire. Ils font également l'objet d'une interdiction de stade, précise un communiqué du procureur. Toutes ces personnes sont soupçonnées de jet de projectiles, de violences ou encore de port d'armes prohibé. Aucun suspect des coups portés au supporter dans le coma n'a pu être identifié et l'enquête se poursuit sur ces faits. Les affrontements de dimanche reposent sur une rivalité entre les deux virages opposés du Parc des Princes. Des associations du virage Auteuil reprochent principalement à des membres du kop Boulogne d'afficher publiquement leurs idées d'extrême droite. Cette rivalité, en sommeil depuis l'autodissolution en 2006 d'un groupe de supporters ultras du virage Auteuil (les Tigris Mystic), a atteint des sommets depuis décembre dernier, lorsque des membres des deux tribunes se sont affrontés à Bordeaux. Ils se sont depuis battus lors d'autres rencontres à l'extérieur et se sont insultés dimanche d'un virage à l'autre. Le président du PSG, Robin Leproux, a annoncé mardi que plus aucun billet pour les matches à l'extérieur ne serait vendu aux supporters parisiens jusqu'à nouvel ordre. L'association des Lutèce Falco, deuxième groupe d'Auteuil par ordre d'importance, a dit qu'elle se mettait "provisoirement en sommeil (...) jusqu'à la normalisation de l'atmosphère". "La situation des tribunes" tend actuellement "au nihilisme parfait", constate le groupe dans un communiqué. Thierry Lévêque et Clément Guillou, avec Emmanuel Jarry à l'Elysée, édité par Sophie Louet 26 octobre 2009 OM‐PSG : Les hooligans se déchainent L’annulation tardive du match de football OM-PSG a déclenché la colère des plus violents des supporters parisiens. Et suscité la riposte de fan de l’OM. Récit d’un dérapage qui a fait plusieurs blessés graves et de nombreux dégâts dans la cité phocéenne. Notre journaliste était à Marseille. Il nous fait le récit des affrontements. Dimanche, 15 heures, dans le TGV Paris – Marseille.