Pippo Delbonopippo Delbono
PIPPO PIPPO DELBONO DELBONOLES CINÉMAS DU CENTRE POMPIDOU INSTALLATION / RÉTROSPECTIVE DE FILMS / PERFORMANCES / EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE 5 OCTOBRE - 5 NOVEMBRE 2018 SOMMAIRE AVANT-PROPOS • Avant-propos, par Serge Lasvignes, p. 1 • Entretien avec Pippo Delbono, p. 2-3 Metteur en scène et acteur, chorégraphe et danseur, cinéaste, Pippo Delbono embrasse l’art de sa stature de géant depuis plus de trente ans. De l’Italie, où il naît en 1959, au Danemark où • Les événements, p 4-5 il s’installe à 20 ans et s’intéresse aux principes du théâtre de l’Orient, en passant par l’Allemagne • L’installation : La Mente che mente, p. 6-7 où il rencontre Pina Bausch, c’est un artiste total, dont la reconnaissance, depuis ses premiers spectacles, La Rabbia et Barboni, au milieu des années 1990, dépasse les frontières de l’Europe. • Les films de la rétrospective, p. 8 • Calendrier des séances, p. 19-20 Convoquant l’image sur scène depuis ses débuts, la vidéo comme la photographie, faisant sans cesse référence à un imaginaire cinématographique nourri par Pasolini, Kurosawa autant que par Chaplin, Delbono réalise lui-même des films, sept longs métrages à ce jour, depuis Guerra, en 2003. Réalisés avec des moyens minuscules mais présentés dans les plus grands festivals internationaux, Grido, Amore Carne, ou encore Sangue, sont des œuvres anticonformistes et vivaces, qui interpellent notre conscience de spectateur. On y retrouve intacte la rage mêlée de poésie de Pippo Delbono, on y perçoit son corps et sa voix omniprésents, on y rencontre sa troupe, fidèle, inaliénable, dont il semble que la présence soit un gage pour l’artiste italien de pouvoir continuer à habiter le monde.
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