''Coopération Et Décentralisation À Madagascar : Etats, Organisations
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"Coop´erationet d´ecentralisation `aMadagascar : Etats, organisations internationales et transnationalit´e" Lala Herizo Randriamihaingo To cite this version: Lala Herizo Randriamihaingo. "Coop´erationet d´ecentralisation `aMadagascar : Etats, organ- isations internationales et transnationalit´e".Science politique. Universit´ede Pau et des Pays de l'Adour, 2011. Fran¸cais. <tel-00669240> HAL Id: tel-00669240 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00669240 Submitted on 12 Feb 2012 HAL is a multi-disciplinary open access L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destin´eeau d´ep^otet `ala diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publi´esou non, lished or not. The documents may come from ´emanant des ´etablissements d'enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche fran¸caisou ´etrangers,des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou priv´es. Université de Pau et des Pays de l’Adour Ecole Doctorale 481 Sciences Sociales et Humanités Centre de Recherches et d’Etudes sur les Pays d’Afrique Orientale Coopération et décentralisation à Madagascar : Etats, Organisations Internationales et Transnationalité Thèse de Doctorat en Sciences politiques présentée et soutenue publiquement par Lala Herizo RANDRIAMIHAINGO 12 Décembre 2011 Membres du jury : M. Christian THIBON, Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Directeur de thèse Mme Joselyne RAMAMONJISOA, Professeur à l’Université d’Antananarivo, Codirectrice de thèse Mme Simone RATSIVALAKA, Professeur à l’Université d’Antananarivo, Rapporteur Mme Hélène VELASCO, Professeur à l’Université Bordeaux III, Rapporteur M. Jean Yves PUYO, Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Examinateur M. Hervé MAUPEU, Maître de Conférences à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Examinateur 2 | P a g e A ma femme, mes Parents et ma très chère sœur REMERCIEMENT S n dicton malgache dit « un travail n’arrive à terme sans aide », cela a été le cas de U ces travaux de recherche. Aussi, je tiens, à travers ces quelques lignes, à témoigner toute ma gratitude envers ceux qui ont contribué à la rédaction de cette thèse. Leur soutien et leurs encouragements ont été source d’inspiration et de motivation durant ces années de thèse. En premier lieu, je remercie mes deux co-directeurs de thèse. A C. THIBON qui a bien voulu m’accorder sa confiance pour la réalisation de cette thèse, je lui dis merci de tout cœur. Dès mon arrivée au sein du CREPAO, il n’a eu de cesse de me soutenir et de me conseiller. Les discussions que nous avons eu des heures durant ont été plus que bénéfiques pour les orientations qui ont été prises dans ces recherches. De même, je réitère aussi mes vifs remerciements à J. RAMAMONJISOA. Elle a été la première à m’avoir fait confiance. Entre l’encadrement de mon mémoire de maîtrise et cette thèse, beaucoup de choses se sont passées. Les questionnements qu’elle avait formulés tout au long de mes années universitaires ont été plus que de simples pavés jetés dans la marre. Ils ont été les pierres angulaires de mes choix d’études. Merci ! Je veux, également et très sincèrement, remercier les personnes qui m’ont fait l’insigne honneur de rapporter et d’examiner cette thèse : H. VELASCO, H. MAUPEU, S. RATSIVALAKA et J. PUYO. Je remercie aussi toutes les personnes qui m’ont aidé, de près ou de loin, dans l’accomplissement de ce travail. Les discussions que j’avais eues avec MM. F. MODERNE, D. BOURMAUD et F. CONSTANTIN de l’université de Pau ont grandement orienté ces travaux de recherche. Les échanges avec les autres doctorants (dont certains sont devenus des docteurs maintenant) et autres docteurs ont aussi été très appréciables. Je citerai N. BUGWABARI qui a été un vrai partenaire au sein du CREPAO, V. LAPERIERRE de l’IRSAM qui a été l’un des tous premiers à m’avoir accueilli à Pau, J. RAMASY et A. LAHINIRIKO avec qui j’avais eu beaucoup d’échanges sur le contexte politique, économique et social malgache. En écrivant ces remerciements, je pense bien sûr à l’ensemble des membres du CREPAO, de l’école doctorale Sciences Sociales et Humanité de l’Université de Pau, du Département de Géographie de l’université d’Antananarivo, à l’AUF qui m’avait accordé une allocation de recherche pour les trois premières années de ces formations doctorales et enfin à l’aumônerie de l’Université de Pau au sein de laquelle j’ai été accueilli comme un « frère ». A tous merci ! 6 | P a g e SOMMAIRE REMERCIEMENTS 5 SOMMAIRE 7 INTRODUCTION GENERALE 9 PARTIE I. LA COOPERATION INTERNATIONALE, INSTRUMENT DE LA MONDIALISATION ? 15 CHAPITRE I. LES MUTATIONS DE LA COOPERATION DANS LE MONDE 19 I. l’aide au développement : naissance et mutation 21 II. De la fin de la bipolarisation à l’apparition de nouveaux acteurs 42 CHAPITRE II. MADAGASCAR, MIROIR DES GRANDS BOULEVERSEMENTS MONDIAUX 71 I. Récapitulatifs des actions entamées durant les deux premières Républiques 72 II. La situation de la grande île sous la troisième république 109 III. le Madagascar action plan (MAP) ou la politique de l’ajustement structurel sous M. RAVALOMANANA 124 CONLUSION PARTIELLE 147 PARTIE II. VERS LA RECONSTRUCTION D’UN PAYS : L’APPROCHE REGIONALE ET LOCALE 151 CHAPITRE I. LA DIFFICILE RECHERCHE DE L’EQUILIBRE SPATIAL 155 I. La coopération internationale vue à travers la coopération occidentale 160 7 | P a g e II. La coopération bilatérale 241 CHAPITRE II. LES NOUVELLES FORMES DE COOPERATION A MADAGASCAR 267 I. La coopération transnationale 268 II. Madagascar et la Communauté de l’Océan Indien 281 III. Les inconnus de la coopération 295 CONCLUSION GENERALE 305 BIBLIOGRAPHIE 315 LISTE DES FIGURES 323 LISTE DES TABLEAUX 327 LISTE DES PHOTOS 329 LISTE DES ABBREVIATIONS 331 ANNEXES 333 TABLE DES MATIERES 411 8 | P a g e INTROD UCTION GENERALE itué dans le sud-ouest de l’Océan Indien, Madagascar est la quatrième plus S grande île du monde avec une superficie de 592.000 km². C’est le Canal de Mozambique qui le sépare du continent africain. Bien que le peuplement de Madagascar semble avoir commencé vers la fin du premier millénaire A.D., l’organisation de la société en un véritable Etat a été amorcée dans le courant du XIXème siècle avec l’établissement du « Royaume de Madagascar ». Le royaume se développa au contact notamment des Anglais et des Français. La présence de ces derniers s’est traduite par la mise sous protectorat français de Madagascar en 1896 puis son annexion en 1897. La période coloniale de Madagascar a duré 64 ans pour aboutir en 1958 à la naissance de la République de Madagascar et en 1960 à son indépendance1. Depuis, la grande île a connu trois Républiques ponctuées de périodes transitoires2. Durant ces Républiques, des plans de développement ont été mis en place. Le premier découle du plan quinquennal initié par le pouvoir colonial à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale. A l’origine, ce dernier a été fait pour alléger la charge de 1 La Grande île a recouvert son indépendance en juin 1960 2 Première République : 1958-1972 – deuxième République : 1975-1991 – troisième République : depuis 1993 la colonie par rapport à la métropole en misant sur les points à fortes potentialités économiques de Madagascar, la Première République s'en est beaucoup inspirée. C’est le début de la mise en place d’un programme de développement économique que les trois Républiques successives se sont efforcées de moderniser. Des modifications vont être apportées suivant les projets politiques édictés par les gouvernements même si leurs priorités dépendent fortement du contexte géopolitique mondial. Par ailleurs, elles tiennent aussi compte des visions idéologiques du développement qui diffèrent quelque peu entre ces différentes Républiques : la Première République a une vision libérale de l’économie qui montre ses limites avec la politique du néocolonialisme exercée par l’ancienne puissance tutélaire ; la Deuxième est plutôt protectionniste avant de tomber sous les dictats de la politique du FMI ; quant à la Troisième République, elle prône la libre entreprise renouant ainsi avec l’idéologie d’une économie capitaliste mais cette fois-ci au sein d’un monde multipolaire. Cependant il y a un fil directeur qui lie ces trois visions : le développement de Madagascar ne peut se faire sans l’adhésion de tous et pour y arriver, il faut la mobilisation voire l’appropriation du local, ce qui revient à dire un « développement par le bas ». Pour mener à bien cette politique, Madagascar n’a pas travaillé seul, son effort a été appuyé par la communauté internationale, avec la présence plus ou moins active de certaines puissances politiques et économiques suivant les périodes évoquées précédemment. Une constante est pourtant restée ; la présence de l’ancienne puissance coloniale, la France, ainsi que celle de l’Union européenne, dans les différentes phases que la grande île a connues. Certes, il est évident que l’impulsion du développement de Madagascar découle des choix politiques des gouvernements ; cependant, le rôle de la communauté internationale, des relations internationales et de la mondialisation n’est pas à négliger dans l’appui de ces choix, à plusieurs niveaux et à plusieurs échelles. Cette contribution est rarement mise en valeur à Madagascar, car les actions gouvernementales sont plus mises en avant que le rôle des autres acteurs et partenaires stratégiques, du moins du point de vue des décideurs malgaches. Pourtant cette dépendance est essentielle pour comprendre l’évolution de Madagascar ; c’est un aspect qui met en exergue l’importance de la géopolitique et des relations internationales dans les orientations en matière de coopération pour le 10 | P a g e développement.