Sous Le Signe Du Scorpion
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1 Sous le signe du scorpion L’islam, la France et l’Occident Par Memento Mouloud 2 Vers la Guerre civile (p.8-115) Liminaire / Vers la guerre civile p.9-16 Le perdant radical p. 17 Portrait du jeune Mohamed Merah en hédoniste p. 18-26 La famille Merah, une famille djihadiste comme les autres p. 27-34 Mohamed Merah, parcours d’un djihadiste p. 35-40 Mohamed Merah, portrait cubiste p. 41-44 Jérémie Louis-Sidney et sa bande p. 45-51 Adlène Hicheur : un physicien chez les djihadistes p. 52-58 La vraie-fausse expulsion d’un Imam p. 59-64 Le crime non-raciste de Nordine Amrani p. 65-67 Liès Hebbadj p. 68-69 L’affaire de la crèche Baby-loup p. 70-74 L’incendie de Charlie-Hebdo p. 75-77 Innocence of muslims : le buzz sanglant p. 78-89 Les caricatures de Mahomet et la réaction des autorités françaises p.90-93 L’émeute de novembre 2005 p. 94-99 Le double meurtre de la rue Myrha p. 100-103 Anelka / Booba p. 104 Sur un ouvrage de Christopher Cladwell et sur le mythe de l’islamisation p.105-112 Addentum sur la subversion démographique ou la pseudo-substitution ou le grand remplacement p.113-115 3 Comment être français ? (116-137) Le Tout-France p. 117-126 Caractériologie de la classe moyenne française p. 127-132 Au-delà du même et de l’autre : la question française p. 133-137 L’Europe et l’Islam (138-150) Welcome to Europa p. 139-143 L’Europe et le monde arabo-musulman p. 144-146 La Suisse lave plus blanc p. 147-150 4 Heureux comme un musulman en France (p. 151-209) Sur une affiche de cop-copine p. 152 Leçons tirées de géographie des lieux de culte musulmans et de leur rapport avec le vote frontiste p. 153-157 L’arabe et le CRS p. 158-161 L’Islam de France, un gallicanisme peint en vert ? p. 162-164 L’Islam français et sa démographie selon une étude de Michèle Tribalat p. 165-166 Sur le théorème de l’église vide et du vit absent p. 167-170 Abderrahmane Dahmane, tisseur de communauté p. 171-175 Inch Allah, un site à voiles et à vapeurs p. 176-180 Quick Hallal p. 181-185 L’apéro interdit p. 186-188 La mosquée de Delanoë p. 189-194 Maurice Dantec et la mort de Saïd Bourachah p. 195-196 L’affiche bleue des néo-fachos p. 197-202 Marine Le Pen sur le canal Apéro-saucission p. 203-209 5 Sur le concept de racaille et son rapport avec la banlieue (p. 209-243) Les racailles de Villeneuve sur Lot p. 210-213 La vie secrète des jeunes de banlieue parisienne p. 214-218 Les chinois de Belleville contre la racaille p. 219-224 Banlieue(s) et quartiers : une chronologie p. 225-228 La guerre des cités et ses limites : le cas de Grenoble p. 229-233 L’immigration, armée de réserve du capital ? p. 234-237 La racaille de Debord à Michéa p. 238-243 La question occidentale (p. 244-260) La machine impériale américaine p. 245-248 L’Occident en sept fragments p. 249-254 L’hypo-paranoïa de l’Occident moderne p. 255-260 6 Sur quelques épisodes de l’historiographie arabo- islamique (p. 261-272) Mahomet et ses femmes p. 262-265 Croissant fertile et Croix gammée p. 266-269 Sur l’affaire Gouguenheim p. 270-272 Les relations franco-arabes ou les liaisons dangereuses (p. 273-303) Le marché pétrolier p. 274-276 La France et le Qatar p. 277-282 « Notre » ami Kadhafi p. 283-289 Ben Ali et les Trabelsi, des amis de la « France » p. 290-303 7 La guerre (p. 304- Le clash des civilisations en perspective de Basil Mathews à Philippe Muray p. 305-308 Ben Laden avant Ben Laden p. 309-312 Opération liberté pour l’Irak (2003-2010) p. 313-316 Traite des femmes : la filière irakienne p. 317-318 Le manuel de torture de la CIA p. 319-320 La gender Torture from Bagdad p. 321-323 Nos amis américains p. 324-326 Des jouets pour l’Irak p. 327-329 L’impossible croisade d’Afghanistan p. 330-340 La guerre de Gaza et le boycott p. 341-347 Sarkozy, BHL et la guerre de Libye p. 348-357 2 ou 3 choses sur le Mali p. 358-362 8 Printemps arabes (p. 363- La révolution commence en Tunisie p. 364-372 Place Tahrir p. 373-380 Le viol de Lara Logan p. 381-382 La paranoïa critique p. 383-390 Sous l’étoile d’Ennahda p. 391-392 Un printemps islamique p. 393-395 Printemps arabes et modèle turc p. 396-400 L’impossible laïcité musulmane p. 401-402 L’abandon des chrétiens d’Orient p. 403-408 La planète des naufragés p. 409-410 Lampedusa sur Seine p. 411-414 Le scandale Chantal Brunel p. 415-418 9 Chaque chose est ici-bas vraie en partie, fausse en partie. Il faut donc chasser à coups de pied les fausses symétries et parler juste, à savoir qu’il n’y a pas de règle générale pour ceux qui savent que toute vraie morale se moque de la morale, que tout jugement se moque de l’esprit et que celui qui va au jeu ou à la chasse, ne fait jamais que se mouvoir parce que rester sur place est impossible et sans doute, trop douloureux. Ce mélange déshonore et anéantit toute prétention à l’exactitude, toute prétention à la vérité absolue, le cœur est vérolé et, sans cœur, la raison et les passions se distribuent comme des ennemis qu’il faut combattre tour à tour. Tous les hommes recherchent le bonheur, tous, sans exception, mais la question n’est pas que dois-je faire mais comment dois-je vivre. L’athée renonce à la grâce, au pari, à la foi, il ne se tient plus tout entier entre les deux infinis de l’animalité et du divin, il tangue, parce qu’il est impossible de savoir certainement et d’ignorer absolument, parce que les digues cèdent l’une après l’autre et que toutes les îles du parcours seront dévastées à la fin de l’histoire, où il ne restera plus qu’à se crever les yeux ou à mourir dans un duel absurde. De toutes les manières qu’on observe les hommes, ils voudront tous que le voisin leur cède, ils chercheront tous l’estime et quand ils l’auront, ils sauront parfaitement que l’orgueil est la seule mesure du déshonneur, que l’amour est passion de posséder et inévitablement mélancolie, qu’embrasser et écorcher sont une seule et même chose. Dans ce monde la seule 10 force est l’argent, les autres auront toujours la ressource du maquillage et de l’imagination mais les deux ne durent jamais, à l’opposé de cette force singulière qui métamorphose tout ce qu’elle touche et finit lorsqu’elle se sent menacée par sortir la grosse artillerie où tous les cadavres trouveront place dans la fosse commune où les couchent les mitrailleuses, où tous ceux qui croyaient à la justice finissent entre deux camisoles et un hôpital de campagne sous les huées. Le crime des justiciers c’est de sonder les croyances, de défaire les habitudes, de saper l’autorité puis d’observer les grands du jour profiter avec impudence de la ruine du peuple. Ils voulaient redresser les fautes, ils voulaient obéir aux lois selon leur propre idée de la Justice, au jour du dénouement, ils ont porté le tyran sur le trône et les plus conscients attendent la mort en silence coincé entre deux bourreaux, prêts à signer tous les aveux possibles, y compris les plus délirants. Tout tyran est à la fois notre frère et notre ennemi parce que sa puissance réside dans la destruction des liens de fiction que les hommes mettent des siècles à établir pour vivre ensemble dans le tumulte qui est le leur. N’empêche, les plus sots du navire en perdition qu’est l’Humanité sont encore ceux qui remarquent toutes ces choses et n’en éprouvent aucun progrès sur la voie de la sagesse. Ils restent sur le bord et leur vie est toute de vacarmes, ils seront tour à tour, amoureux, justiciers, cocus, ruinés, bourreaux et victimes, nobody is innocent. On ne vit pas innocemment et la recherche du bonheur est la grande croix sur laquelle nous sommes cloués. Jouir sans entraves disaient les gars de 68, ils ont été servis, comme toutes les générations avant et après eux. On sait sans doute que le meurtre est mauvais parce que nous séparons tout de même le bien du mal. Mais que dira t-on qui soit bon ? Vous ne voulez pas tuer ? Alors vous encouragez les désordres, vous appelez sur vous le joug de la racaille cupide 11 et des meutes de fauves qui n’en ont jamais assez, qu’ils soient pauvres ou trop riches. Vous voulez tuer ? Vous détruisez la civilisation de fond en comble, vous finirez par engloutir toute nature. Vous le voyez bien, nous n’avons ni vrai, ni bien qu’en partie et toujours mêlé de mal et de faux. 12 Si on raisonne en termes de guerre civile, la question des armes n’est pas un préalable à une quelconque insurrection islamiste sur le territoire français, tout bricolage sera le bienvenu. En effet, celle-ci conjoindra, comme on le voit chez le groupuscule des Indigènes de la République , véritable gauche prolétarienne de notre temps, trois langues : celle de la Révolution islamique, celle du para-marxisme, celle du racialisme sous les figures de l’opprimé, du désoeuvré, du martyr, du fidèle malmené, du stigmatisé, du pauvre, du prolétaire, du colonisé.