GÉOLOGIE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE DE L'éventail DE BAGNES (Entre Le Val Cthérémence Et Le Val De Bagnes, Valais, Suisse)
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UNIVERSITÉ DE NEUCHATEL — FACULTE DES SCIENCES GÉOLOGIE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE DE L'ÉVENTAIL DE BAGNES (entre le Val cTHérémence et le Val de Bagnes, Valais, Suisse) THÈSE présentée à la Faculté des Sciences de l'Université de Neuchàtel pour obtenir le grade de docteur es sciences par JEAN-PAUL SCHAER Licencié es sciences naturelles 1960 UNIVERSITÉ DE NEUCHATEL FACULTÉ DES SCIENCES' La Faculté des sciences de V Université de A'euchâtel, sur le rapport de messieurs les professeurs C. E. WEGMANN, D. A UBERT et R. GALOPIN, autorise Vimpression de la présente thèse sans exprimer d'opinion sur les propositions gui y sont contenues. Neuckàtel, le 17 février 1959. Le Doyen: C. FAVARGER. Extrait des Archives des Sciences, Genève — Vol. 12, fase. 1, 1959. GÉOLOGIE DE LAPARTIE SEPTENTRIONALE DE L'ÉVENTAIL DE BAGNES PRÉFACE C'est sur les conseils de M. le professeur C-E. Wegmann, que j'ai entrepris dès 1953, l'étude géologique d'une partie de la nappe du Grand-Saint-Bernard. J'exprime ici à mon Maître mes vifs remerciements et ma profonde reconnaissance, puisque c'est lui qui m'a appris le métier de géologue, qui m'en a fait voir toute la richesse et les beautés et qui a su développer en moi le gout de la recherche scientifique. La somme des connais sances qu'il avait acquises dans les Alpes penniques et parti culièrement dans cette région de l'éventail de Bagnes, où il avait poursuivi pendant de nombreuses années les recherches du début de sa carrière, est à la base de ce travail. Ainsi j'ai reçu, au cours des années, de nombreux conseils et des indications précieuses; il se peut que parfois, entraîné par l'élan de la jeu nesse, je me sois attribué des découvertes qui m'avaient été suggérées ou même qui avaient été exprimées au cours des nombreuses conversations que nous avons eues; là, comme dans le domaine de la tectonique où j'ai tout appris de mon Maître, je lui dois toute ma gratitude. M. le professeur Wcgmann a été pour moi, comme pour ses autres élèves, un directeur de thèse exigeant, qui a su me faire voir les avantages d'un travail de longue haleine; j'ai trouvé en lui l'appui le plus sûr et j'espère que j'ai su profiter de ses conseils pertinents dans les domaines les plus variés. Que ce modeste travail soit pour lui, la preuve de ma reconnaissance. Je remercie M. le professeur D. Aubert, membre du jury, qui, bien que n'étant pas un spécialiste des problèmes traités, a su m'apporter un soutien scientifique et humain dont je sais le prix. Ma gratitude s'adresse également à M. B. Galopin, direc teur de la section minéralogique au Muséum de Genève, membre du jury, qui a été mon premier Maître en microscopie et qui m'a toujours accueilli avec bienveillance dans son laboratoire. Qu'il soit également remercié en tant qu'ancien rédacteur des Archives des Sciences, pour l'aide qu'il m'a apportée pour que ce travail paraisse dans cette revue. VI GKOLOGlK IiK LA I'ARTIE SEPTENTRIONALE M. le professeur F. Ellcnbergcr m'a éclairé sur de nom breux points; l'enthousiasme débordant qu'il montre dans la recherche et qu'il sait faire partager a été pour moi une aide plus que précieuse. II a su me donner confiance, m'intéresser à de nouveaux problèmes; en face de l'aîné qui est arrivé à sa pleine maturité, je me suis laissé guider, entraîner parfois par des interprétations qui seront peut-être jugées audacieuses. Jc garde quant à moi. un souvenir merveilleux des journées que nous avons passées en Vanoise, où ce connaisseur du pennique français m'a montré, avec sa grande générosité, les résultats de son travail. Dans les rencontres que j'ai eues avec M. le professeur P. Bearth, j'ai toujours reçu un accueil plus que cordial. J'ai pu bénéficier de l'aide généreuse et désintéressée que ce connais seur du pennique accorde aux jeunes chercheurs. Le Dr. H. Harder avait entrepris, sur une partie de mon matériel, des déterminations de micas blancs. Lorsque j'ai voulu poursuivre ces études, j'ai trouvé une grande compréhen sion et beaucoup de bienveillance chez M. le professeur C-W. Correns, qui m'a accepté dans son Institut à Göttingen; qu'il soit assuré de ma gratitude. Pour mener à chef des recherches qui m'étaient étrangères, j'ai reçu un appui précieux des Drö H. Harder et F. Lippmann surtout. Qu'ils en soient remerciés. J'ai trouvé dans les laboratoires du Mineralogisk-Geologisk Museum à Oslo, où une partie de ce travail fut rédigée, un esprit à la fois scientifique et familial. Jc remercie tout particulière ment son directeur. M. le professeur T. W. Barth, et le conser vateur J.-A. Dons. qui. avec leur amabilité coutumière, ont mis à ma disposition tous les moyens dont j'avais besoin. J'ai été grandement aidé, en pouvant disposer de l'installation des rayons X, et de la compétence de ses servants, surtout celle de P. Chr. Saib0. Mlle Mauritz a photographié mes lames minces, et quelques échantillons; pour la haute qualité de son travail, je lui dois ma reconnaissance, de même qu'à Mlle I. Lowzow qui a exécuté à la perfection quelques dessins délicats. Je remercie également MM. les professeurs N. Oulianoff, M. Vuagnat, lì. Triimpy. ainsi que Ie Dr A. Amstutz pour les DE L'ÉVENTAIL DE BAGNES VI! réflexions et suggestions qu'ils m'ont apportées dans des ques tions particulières. La plus grande partie de ce travail a été mise au point à l'Institut de Géologie de Neuchâtel, lorsque mes travaux d'assistant, parfois bien préoccupants, m'en laissaient le loisir. Dans cette «maison», j'ai eu l'occasion de confronter mes idées avec celles de mes camarades A. Baer et B. Kubier. J'en garde le meilleur souvenir. M. Gal a redessiné certaines des planches présentées; qu'il soit remercié. MM. J.-M. Fontboté et H. Moussu ont passé tous deux quelques jours sur mon terrain. Leurs visites ont été pour moi pleines d'intérêt. Après la première rédaction de ce travail, j'ai dii entre prendre pour le compte de Ia Commission suisse pour la recherche des minéraux radio-actifs, des investigations dans les régions de ma thèse. J'ai pu faire d'utiles vérifications et quelques nouvelles observations. Mon ami J. Midler, qui m'ac compagnait au cours de cette campagne, a bien voulu prendre de nouvelles photos. Au cours de mes travaux en Valais, les sociétés E.O.S., Grande-Dixencc, Electrowatt; ont facilité mon travail en me permettant de visiter leurs chantiers et leurs galeries. J'ai pu, toutes les fois qu'il était possible, trouver un gîte dans les baraquements de ces entreprises. Mais à Cleuson, un accueil chaleureux m'attendait dans un logement très confortable, lorsque je rentrais de ces longues courses en haute montagne. .Ic remercie ici tout particulièrement l'ingénieur Pfammatter et les gardiens du barrage. La population des régions visitées a toujours été très accueillante. J'ai été reçu simplement, mais avec quelle chaleur humaine dans les alpages de Tion, Essertse, Orchera, La Meina, Le Vachère t. Dans les vallées, j'ai été accueilli à Ncndaz chez Marius Delesse et au chalet de mon ami Cl. Zangger-Delaloye, à Isérables, chez mon ami M. Huber. C'est un devoir agréable pour moi que de pouvoir leur exprimer tous mes remerciements. Sans l'aide généreuse que j'ai reçue de mes parents tout au long de mes études, ce travail n'aurait jamais pu voir le jour. Je leur exprime toute ma reconnaissance. Vili GEOLOGIE DE LA PAHTIK SEPTENTRIONALE Mes recherches en Valais ont débuté en 1953 et se sont poursuivies jusqu'en 1957. D'une manière générale, j'arrivais en Valais vers le 20 juillet pour en repartir vers le 10 on 15 octobre. A part la première année où la saison fut agréable, nos recherches ont été quelque peu défavorisées par une suite d'étés assez pluvieux qui ralentirent le travail en montagne. Les études en laboratoire furent effectuées à l'Institut de Géologie de Neuchàtel; une étude minéralogique fut entreprise à Göttingen. J'ai terminé la rédaction de ce travail au Musée d'Oslo, où j'ai égaleLnent fait quelques travaux de laboratoire. La publication de ce travail a bénéficié de l'appui du Conseil d'Etat du canton de Neuchàtel et de la Société Grande-Dixence. C'est pour moi un devoir agréable de leur exprimer ici tous mes remerciements. Neuchâtel-Oslo, 1958-1959. GÉOLOGIE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE DE L'ÉVENTAIL DE BAGNES (entre le Val d'Hérémence et le Val de Bagnes, Valais, Suisse) PAR Jean-Paul SCHAER (Avec 36 ligures et 13 planches) SOMMAIRE Pages lNTHODUCTIOr* 481 Le cadre géographique 481 Le cadre géologique 483 STRATIGRAPHIE Les Schistes lustrés 486 Le Trias 487 Les quartzites 487 Les calcaires dolomitiques et les dolomies 490 Le gypse 491 Les cornieules 491 Les formations palèozoiques 494 Les Schistes de Casanna supérieurs 495 La limite supérieure 495 La limite inférieure 496 Situation, caractère et division des Schistes de Casanna supérieurs . .' 496 La série du Greppon-Blanc 497 La série du Mont-Gond 499 Les galets de la série du Mont-Gond 501 Résumé 502 AUCHIVES HKS SCIENCES. Vol. 12, fase. 4, 1059. 33 474 GÉOLOGIE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE Pages Le Permo-Carbonijère 503 Discordance entre la série de Siviez et la série permo-car- bonifère 504 La série des conglomérats de Tion 505 Les faciès schisteux et dolomitiques 506 Les Schistes de Casanna inférieurs 507 La série du Métailler 508 Profil entre le Bec de la Montau et Ie Métailler ...