Table Des Matières
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Table des matières Jean-Jacques Le Franc de Pompignan (1709-1784) http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/index.html (1 of 5)6/22/2005 11:29:46 AM Table des matières Académie des Jeux Floraux, Hotel d’Assézat, Toulouse, photo P. Cros Ce portrait a été publié pour la première fois dans Marie-Olympe de Gouges par Olivier Blanc, Editions René Viénet, 2004, isbn 2- 84983-000-3 OEUVRES Choix de Textes et présentations par Theodore E. D. Braun, avec la collaboration de Guillaume Robichez Textes préparés pour le Web par Theodore E. D. Braun Voir la page de Le Franc de Pompignan de Le Quercy sur le Net http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/index.html (2 of 5)6/22/2005 11:29:46 AM Table des matières Table des matières Poésies sacrées gravure de l'édition 1763 Poésies profanes Poésies religieuses Théâtre Ecrits (anti)philosophiques Ecrits juridiques et fiscaux Bibliographie http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/index.html (3 of 5)6/22/2005 11:29:46 AM Table des matières Château de Caïx (environs de Luzech), une des propriétés de Le Franc de Pompignan [Résidence actuelle du Prince Henri de Montpezat, Prince du Danemark] Photo de Jean-Louis Miran, 2004, reproduite avec permission The resources and the personnel of the Morris Library of the University of Delaware have been invaluable to us in the preparation of this site and the location of texts, and in providing a working space for us. We are also deeply grateful to Dr. Thomas V. McCone and Ms. Rae D. Stabosz, the Director and Associate Director of the Foreign Language Media Center of the University's Department of Foreign Languages and Literatures, for their assistance and expertise, without which this site would not have been possible. http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/index.html (4 of 5)6/22/2005 11:29:46 AM Table des matières Page de T.E.D. Braun Site created 1996 Last Updated: 8 February 2005 © Theodore E. D. Braun 2002, 2003, 2004, 2005 http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/index.html (5 of 5)6/22/2005 11:29:46 AM Poésies sacrées gravure de l'édition 1763 Poésies Sacrées Nous donnons le texte de l'édition de 1784, la dernière à paraître du vivant de l'auteur. Cette édition est conforme à celle de 1763. Les variantes sont prises dans l'édition de 1751, la première, dont le texte fut reproduit dans toutes les éditions des années 1750. Nous avons modernisé l'orthographe et la ponctuation. Discours préliminaire (édité par Theodore E. D. Braun en 1996) Livres I. Odes (éditées par Renée J. Mindek et Theodore E. D. Braun en 1998) II. Cantiques (édités par Roxanne M. Theilacker et Theodore E. D. Braun en 2000) III. Prophéties (éditées par Kyle B. Crocco et Theodore E. D. Braun en 2001) IV. Hymnes (édités par Kyle B. Crocco et Theodore E. D. Braun en 2001) V. Discours philosophiques (édités par Kyle B. Crocco et Theodore E. D. Braun en 2001) Gravures de l'édition 1763 (éditées par Kyle B. Crocco et Theodore E. D. Braun en 2001) http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/ps.html (1 of 2)6/22/2005 11:29:46 AM Poésies sacrées Notes manuscrites trouvées dans un exemplaire de l'édition de 1751 (éditées par Theodore E. D. Braun en 2001) Articles sur les Poésies sacrées (édités par Theodore E. D. Braun en 2001) Retour au titre Text pages created 1996-2001 © Theodore Braun 2001 Last Updated: 29 September 2001 http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/ps.html (2 of 2)6/22/2005 11:29:46 AM poesies sacrees gravure http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/psgrav.html6/22/2005 11:29:47 AM Discours Préliminaire DISCOURS PRÉLIMINAIRE Les poésies que je présente ici au public roulent sur des objets qui méritent son attention. Elles sont même, j'ose le dire, d'un genre plus neuf que leur titre ne semble l'annoncer (Texte 1). Plusieurs de nos poètes se sont exercés sur les psaumes de David, et sur quelques cantiques des Livres Saints (Texte 2). Mais on n'a point touché aux prophéties; et à l'égard des hymnes, on s'est contenté de traduire une partie de celles qu'on lit dans les bréviaires. J'ai rassemblé dans ce volume des psaumes, des cantiques, des prophéties, et des Hymnes qui ne sont point des traductions. Indépendamment de cette variété générale qui distingue entre eux les différents livres (Texte 3) de ce recueil, je me suis attaché encore à la conserver, autant qu'il a dépendu de moi, dans chaque livre en particulier, en diversifiant les sujets, la mesure et le style. L'Ecriture Sainte est si variée, qu'il y aurait bien du malheur à être uniforme et monotone quand on écrit d'après elle. Quels ouvrages peuvent lui être comparés! Quelles histoires sont plus touchantes! Quels poèmes sont aussi sublimes! Où trouve-t-on ce mélange heureux et jamais interrompu de grandeur, de simplicité, de force et d'agrément, qui la met si fort au-dessus des plus magnifiques productions de l'esprit humain? Pour comble de perfection, son caractère propre est d'émouvoir, d'intéresser (Texte 4) et de parler toujours au coeur. Le sentiment domine dans tout ce que l'Esprit Saint a dicté aux hommes inspirés. Ce même avantage devrait aussi caractériser leurs traducteurs (Texte 5). On a cependant reproché à Rousseau (Texte 6) d'être un peu sec dans ses odes sacrées quand les grandes images l'abandonnent, d'ignorer le langage tendre et affectueux, en un mot, de manquer de sentiment. Mais ce reproche est-il bien juste? J'aurais de la peine à y souscrire. Plusieurs pièces de Rousseau réclamant contre la sévérité de ce jugement. Si j'ouvre son livre et que je tombe sur l'Ode septième: Que la simplicité d'une vertu paisible Est sûre d'être heureuse en suivant le Seigneur! ou sur la douzième, qui commence ainsi: Dans ces jours destinés aux larmes Où mes ennemis en fureur ... Si je relis l'admirable Cantique d'Ezéchias: J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant. Si je m'arrête enfin à cette épode, l'un des derniers fruits de sa muse, je m'écrie, malgré les endroits faibles échappés à sa vieillesse, n'est-ce point-là de l'onction, de la douceur, de l'aménité! N'est-ce pas le langage du coeur et du sentiment! http://www.udel.edu/fllt/faculty/braun/discprel.html (1 of 21)6/22/2005 11:29:49 AM Discours Préliminaire J'accuserais plus volontiers Rousseau de n'être pas toujours (Texte 7) aussi énergique, ni aussi sublime dans ses poésies sacrées, que le sujet semble l'exiger. Je ne prétends point le rabaisser par-là (Texte 8). Lorsqu'il manie la lyre profane, c'est la chaleur d'Horace; c'est l'emportement (Texte 9) de Pindare. S'il n'atteint pas ces deux poètes, il les suit de près, et laisse bien loin derrière lui tous les lyriques modernes. David est un rival plus redoutable (Texte 10). De là vient que nous avons en français un assez grand nombre de très bonnes odes sur des sujets profanes, quoique inférieures à celles de Rousseau, et que dans la multitude immense des versions rimées qu'on a faites des psaumes et des cantiques de la Bible il y en a bien peu dont un connaisseur, un homme de goût soutienne aisément et sans ennui la lecture. C'est qu'on traite un peu trop légèrement ce genre de poésie. On croit qu'il est fort facile de composer une ode sacrée, un cantique; et tel versificateur qui n'oserait traduire un endroit de Virgile ou une ode d'Horace, aura moins d'égard pour le texte de Moïse, de David et d'Isaïe. Souvent même il n'a qu'une notion très imparfaite de ces effrayants modèles qu'il lit superficiellement dans la Vulgate ou dans une traduction française. Le plus sûr serait de consulter à la fois le texte hébreu, la version des Septante, et la Vulgate. Celle-ci, quoique consacrée par l'usage et par le jugement de l'Eglise, en conservant fidèlement le dépôt des pensées, n'a pas toujours rendu avec la même vérité la force des expressions ni la beauté des images. Qu'on ne s'imagine pas connaître toutes les richesses poétiques de l'Ecriture, si on n'en juge que par la traduction latine. Il en est beaucoup resté dans l'original. Par exemple, et ce trait-ci, je le rapporte entre une infinité d'autres qu'on pourrait choisir au hasard, on lit ainsi dans la Vulgate le huitième verset du Psaume CXXXVIII. 'Si sumpsero pennas meas diluculo, et habitavero in extremis maris': 'Si je prends mes ailes au point du jour, et si je vais habiter aux extrémités de la mer'. L'hébreu dit: 'Je prendrai les ailes de l'aurore, etc. ...' ce que j'ai tâché d'exprimer par ces quatre vers: Quand des ailes de l'aurore J'emprunterais le secours, Et qu'aux mers du peuple maure J'irais terminer mon cours. Dans la version latine, le psalmiste traverse les flots avec ses propres ailes; dans l'Hébreu, il prend celles de l'aurore. Cette dernière image a bien plus de hardiesse et de rapidité. Que de sentiment et de douceur dans ce 'point du jour' (Note 1) personnifié, dans cette 'étoile du matin' dont on emprunte les ailes! L'imagination s'allume à la vue de pareils objets; l'esprit le moins vif s'échauffe; le plus stérile devient fécond (Texte 11).