CHANSQN DE GESTE ET MERALDIQUE Le Probleme Du Patronage De Jehan 111 D'abernon, Sire De Stoke

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CHANSQN DE GESTE ET MERALDIQUE Le Probleme Du Patronage De Jehan 111 D'abernon, Sire De Stoke CHANSQN DE GESTE ET MERALDIQUE Le probleme du patronage de Jehan 111 d'Abernon, sire de Stoke. L'essor d'Qlivier et Fierahras en Angleterre Nommage i Gérard J. Brault. Pendant des sihcles, un domaine de lhistoire est pratiquement occuE té: les armoiries. Selon d'aucuns, I'héraldique ne peut aboutir qu'a I'histoire géuéalogique et nobiliaire. Cependant, depuis quelques années ou décennies, le chemin bané a été rouvert. Cette science qui demeu- rait marginalisée par les préjugés rationalistes a été réhabilitée; Michel Pastoureau en tete a compris que "l'héraldique est une véritable scien- ce auxiliaire de l'histoire politique et littéraire" l. Une nouvelle image de I'essor de Fierabras en Angleterre se pro- file dans le miroir de I'hkraldique. 11 se dessine un transfeit du mythe et du blason de Roland ou d'olivier & de jeunes guerriers européens. Pour tenter de faire voir ee que nous énoncons en quelques mots allusifs, nous aurons recours aux manuscrits de Hanovre et du fonds Egerton de la British Library, dans Pespoir de déconvrir hrigine du blason fondamental et des brisures de POlivier de leurs 'Gestes de Fierabras'. Pour ménager le 'suspense', nous ne lhverons qu'ultérieure- ment le voile sur la découverte de nos demiers chapitres. 1. Michel Pastoisreau, L'kermine et la sinople. ECudcs d'hkraldique médiéu~le,Le Léopard dSOr, Paris, 1982, 51-52. Nous sommes A Laon. Pour se laver des calomnies des quatre 61s du ganelonide Ripeu, Yvon, le fils de Renaud de Montauban, entre en lice pour combattre les quatre champions. Son préceptenr dans i'art de la chevalerie, Roland, lui octroie alors son blason. De snrcroit, il lui en fournit la description et Sexplication morale, avant de l'embrasser: "Et si deffens mes armes,'Y~oon, par amisté; Voy cel lyon vermeil en cel escu doré: Quant en bataille suis, et je I'y ay porté, Pour mieux valoir .les ay en mon cuer figuré: Ly escus d'or demonstre richesse et nobleté, . .Et ü lions aussi forche et grande fierté: C'est aussi que tu dois respandre sans pité 'Ls sanc tes anemis au branc d'achier lettrél" Dont li a le viziere un petit soubslevé, Si le prist par Ie Ievre, si fort li a tyré Pour petit qu'il n'en a le cler sanc amené. "Souviengne toy de moyi", dist Rolant I'aduré. Dont se party de la, a Dieu l'a command62. (Renaud de' Montauban,. ms. "R"; ,w:'24728-24740.) -Dans sa Chanson de RoZund allemande, :le pretre Conrad. avait déji décrit. .le 'blason de Roland: "or a; ¡ion". Plus tard, dips 'le beai -mi: nuscrit de Saint-Gall de la ;han& du ~tricker,une miniakre reiré- sente aussi ce blason: dOr au lion rampa& contremhnt de pe3es.s. La ~aute-~ormandi'eirésente:un cas' semblabie 'A llenad ae "Mon- tadban. 'En rcisok de leur pe<fection incomparable én ihevalerie, le myee e€ le blason de ~blanaet k~livierpassent A 'Ribel (de Tan- car"ill6), cha&bellan héréaitaire du duché de Normandie, et &.son fils Guineman/Guilleman/Gui~eme.A la mor; ae .Rabel en 1140, son 61s hérite . san?. doute su surnom honorifique etd" , blaion. de Rolabd. 2. Phíli~peVerelst. ~enaudde Montn<iban.'Edition .critique du ms. .de 'Paria, B.N. fr. 764 '("R''), Gsnd, 1988, 833 (Riiksuniveisiteit te Gent. Werken uitgcgeven door de Feculteit van de letteren en Wiisbegeerte, .ne 175). Nous remercioss cordialement M. Verelst d'avoir sttir6 notre attention $urce paísage pessionnant. , ' 3. Rita Leieune. Jacques Stiennon, La Idgende de Roland dans l'ad du Moyen Age, Arcade, auiouia'hui Mercatorfonds, Bnuelles, '19.66, 1, 128 (Tede 'Comad); 254 (Strickei); 11, pl. 202. En 1155, son jeune- cousin; Guii1aume.-le Maréchal, commence un apprentissage de chevalerie de sept ans chez lui Tancarville. Un prodigieux acte de bra;oure sur le champ de hataiile de Neufchatel- en-Bray vaut A Guillaume le Maréchal d'ktre adoubé par le chambellan de Normandie, qui lui fait don de son blason. On (attend donc dé- couvrir dans les armoiries du futur régent d'Angleterre, l'un des hla- sons de la maison principale de Tancarville -et non pas la branche de . Melun-. Or, sur la foi,d'un dessin autographe de Mathieu Paris dan5 .sa Chronica Majora, le Maréchal porte un lion rampaut coutremoiit de gueules sur champ parti orl Si le champ est parti, c'est que le cham- bellan de Normandie lui a bien octroyé son propre hlason rolandien, tout en s'assurant 'une petite différence, la "brisure", la partition de Pécu; systeme que nous retrouverons dans d'auties cas .paralleles. Pour les détails, nous renvoyons au volume VI de notre Naissance et déoeloppement de la chanson de geste en Europe, ch. XII.34. Nous y montrons que Guillaume le Maréchal, c.omte de Pembroke, le6ls du régent précité, hérite le blason rolandien et distribue des largesses a Charing @iondres), Magor (Gwent) et ,%sbendon (Buckinghamshire), en faveur de I'abbaye de Notre-Dame de Roucesvalles, édi6ée A la mé- moire du martyr saint Roland. Ce détail souligne I'attachement de la famille Maréchal au culte de Roland. "Nouveau Roland", Guillaume le Maréchal I"' a été choisi par Henri 11 pour servir de précepteur en chevalerie A son fils ahé Henri, le 'Jeune Roi'. Guillaume a aussi instniit Richard, le futur 'Coeur de Lion'. L'art de la chevalerie s'apprend alors souvent au cours de tournois- mascarades "A la mode arthurieune" ou "A la mode de Charlemagne, Roland et Olivier". 01, nous suivons ici la suggestion de David Crouch, de I'Institute of Historical Research de J'Université de Londres, et pen- son, avec lui que "le Maréchal ait joué le rble de «Roland», alors que le 'Jeune Roi' Henri prenait celui de «Charlemagne»". Plus tard, c'est le jeune Richard, duc putatif GAquitaine et premier en ligne d'héritage dela couronne royale GAngleterre, qui a d13 jouer le rble de 2olandn et porter I'écu au lion (ce qui lui aura éventuellement valu le krnom de 'Coeur de Lion'). Une autre fois, c'est leur beau-frhre Henri, duc de Bavihre et de Saxe, qui aura interprété le rble de "Roland", expliquant 4. A. de Mandach, Naissance et déueloppemant de lo chanson de gcste en Europe: VI, Chnnson de Rolond. Les trortsfert~de mytke dnns b mande occidental st oriental, Droz, Geneve, 1990, ch. XII.5 [sous presse]. ainsi son surnom de 'Lion et i'asseyant dans son idée qu'ü était une réincaruation de Roland dans sa lutte contre les Slaves athées, tout en justifiant son intéret pour une Chamon de Roland allemande lui, dans la traduction-adaptation du pretre Conradl N'oublions pas que leur grand-pere déja, Geoffroi le Bel, comte d'Anjou, est peut-&re con- sidéré comme un "nouveau Roland". 11 convient de signaler que selou Michel Pastoureau, i'écu or aux six lions de gueules conservé est pos- térieur a la mort de Geoffroi le Be1 en 11516. La popularité du transfeit de mythe et de blason rolandiens des modeles de chevalerie ne se manifeste pas seulement en France, mais aussi en Italie, aux Pays-Bas du Sud et en Angleterre. Prenons té- moin le cas des Rossi de Padoue. Ces seigneurs padouans parviennent, au prix d'une témérité insensée, sortir indemnes de violents affron- tements avec les puissants Guarneri assistés des Lupini. Ayant échappé A la mort, les Rossi adoptent le blasou de Roland au champ d'argent (t) chargé d'un lion de gueules O. Vers 1297: Jean, sire de Gavre, se distingue hriilamment au couri dúne bataille. Son seigneur, le comte de Flandre, le récompense en lui atribuant le blason de Roland: d'argent au lion rampant contremont de gueules, avec endenture de sable (fig. 1). 1297: Jean de Gavre tombe au champ d'honneur, pendant la guerre de 1297. Gillebert de Outre décrit le combat acharné et compose un distique sa gloire: Hic miles dictus Jrohannes] de Gavere ictus Qui prius invictus Rolandi gessit amictus. Ici, le chevalier cité Jean de Gavere fut tué Lui qui jusqu'ici invaincu Portait le bltison de Rdand 5. Lettre de David Crauch du 13 avnl 1988, 1; A. de Mandach, Encote du nouoemi d propor de la date ct de la stnicture ds lo 'Chnnson de Rolond" allemande, in Edch KGhler, éd., "Actes du lVB Congres international de la SociAtB Rencesvals" (Heidelberg, 1967), Winter, Heidelberg, 1969, 106-116, en particulier 113-115. 6. Giovanni Fabris, La nawca di Giovanni di Nono, "Bolletino del Museo Civicc di Psdo"a", N.S. X-XI (1934-19391, 7-9; A. de Mandach, Sur les traces de In cheuille ouurier. de Y'Entrée d%spagneW: C(ovnnn4 di Nono, in Giinter Holtus, Henning Krauss, Peter Wunderii, hds., Testi, cotesti e contcsti de1 hancoitoliano, "Primo colloquia. Bad Homburg/Francoforte. 13-16 aprile 1987. In rnemariarn Alberto Limentani", Winter, Heidelberg, 1989, ch. 6, 58-60; idem, L"%nt,ée d'EspogneW: six niiteurs en qdte fin personnoge, "Shidi MedievalT', N.S. 28 (1988), ch. 10 [saus pressel. L'Hktoire des sires de Gawe, rédigée en 1455 pour le Bktard de Wavrin, le célebre mé&ne, en fait état, un anchtre de Jean, sire Guillau- me ou Gui de Gavre, s'était déji distingué lors de la prise de la ville de "Luiserne", sur la foi &une variante d'un Gui de Bmrgogw aujour- d'hui perdu, de sorte que Roland lui octroya son propre blason, ici également "d'argent au lion rampant contremont de gueules". En con- traste avec la tradition séculaire, le lion est cependant orienté vers la droite (senestre) l. Nous sommes maintenant daus SAngleterre des rois Edouard I" (12721307) et de ses successeurs homonymes.
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