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UNE SPE?CIAL CASA:La une.qxp 17/12/08 11:17 Page 1 Supplément à La Vie éco du 19 décembre 2008 Ne peut être vendu séparément Directeur de la Publication : Fadel Agoumi Enquête : 1 700 Casablancais interrogés CeCe que que les les Casaouis Casaouis pensentpensent de de leur leur ville ville I Ils n’en connaissent I 20% seulement sont I Mohamed Sajid et pas les responsables, ni satisfaits de la qualité Mohamed Kabbaj le rôle des institutions de la vie à Casa défendent leurs actions .77% incapables de citer le nom La pollution, le manque de Ils mettent en avant du maire, 90% ne connaissent propreté et le niveau des la complexité de la gestion pas celui du wali et 98% celui impôts locaux pointés du doigt. de la métropole et invitent du président de la région. 62% 51% ne quitteraient pas Casa à la patience : de grands ignorent le rôle de la commune. malgré tout. changements arrivent. Un sondage La Vie éco / Al Ahdath Al Maghribia / LMS-CSA ¥SPE Edito P2 bon z :Economie/une page.qxp 16/12/08 21:20 Page 1 sondage AVANT - PROPOS Casablanca mon (dés)amour ans leur grande majorité, ils le qui parsèment leurs rues ; ils sont comment Rabat, la rivale, s’est trans- d’avenir pour ses citoyens. Elle semble ne connaissent pas le mai- indignés de voir un boulevard Zerk- formée, et ils envient ceux qui habi- ballottée entre les urgences de tous re, le président du conseil touni à la chaussée toujours aussi dé- tent Marrakech et Agadir pour leur les jours et les impératifs de demain. Dde leur arrondissement, le gradée ; ils sont fatigués de passer des cadre de vie. Les instances qui gèrent la ville, il faut gouverneur de leur préfecture, encore heures infernales sur le périphérique Faut-il pour autant jeter la pierre le dire, ne font pas de travail de proxi- moins le wali de la ville. Ils ignorent en priant pour qu’il n’y ait pas d’acci- au maire, au wali, aux gouverneurs et mité et avancent souvent en ordre dis- qui fait quoi, parmi les instances qui dent qui vienne les bloquer pour d’in- présidents d’arrondissement ? Sans persé. De surcroît, sur le terrain, les gèrent cette métropole de près de terminables minutes ; ils sont nom- doute un gros problème de commu- rôles du wali et du maire se chevau- 4 millions d’habitants et, enfin, ils sont chent quelque peu, et quand il s’agit relativement insatisfaits de la manière Casablanca n’a pas encore d’identité en tant que ville, de prendre une décision stratégique, dont est géré leur espace urbain, de la un conseil de la ville aux couleurs po- qualité de la vie, des éternels problèmes en tant que projet d’avenir pour ses citoyens. Elle semble litiques bariolées vient alourdir (dé- de transport et de pollution. Les Ca- ballottée entre les urgences de tous les jours, mocratie locale oblige) le fonction- sablancais ne sont pas contents et le nement d’une machine déjà poussi- constat que font les 1 700 interrogés et les impératifs de demain. Les instances qui gèrent ve. Casablanca cristallise en fait tous (*) de notre sondage est relativement la ville, il faut le dire, ne font pas de travail de proximité les problèmes inhérents au dévelop- amer. Pourtant, s’ils écoutaient Mo- pement d’une grande agglomération hamed Sajid et Mohamed Kabbaj, leur et avancent souvent en ordre dispersé. qui a souffert de nombreuses années colère s’atténuerait sans doute. En d’inertie, combinées à une période où gros, Casablanca bouge et se prépare breux à se demander pendant com- nication existe-t-il et sans doute, en le système de gestion bicéphale n’a pas à des lendemains meilleurs : tramway, bien de temps encore leurs enfants aval, les élus communaux, courroies amélioré les choses. Il faut espérer que RER, pôle urbain moderne à Anfa, souffriront d’asthme et d’allergies en de transmissions, censés être proches la réforme de la charte communale et théâtre, parcs réhabilités, sans comp- raison d’une pollution étouffante ; ils des citoyens, sont-ils souvent insuffi- la hausse du seuil d’éligibilité électo- ter les nombreux projets touristiques ne comprennent pas que les «bus de la samment formés pour jouer leur rô- rale aboutissent à une gestion plus co- et de loisirs qui viendront embellir le mort» et les taxis blancs, ces «vaches le et ne se donnent-ils pas la peine de hérente I paysage. Sont-ce réellement là les be- folles» comme ils les surnomment, faire leur travail. Sans doute ne savent- soins des Casablancais ? En partie, en continuent à violer aussi impunément ils même pas ce que la ville planifie. (*)Un sondage LaVie éco/Al Ahdath toute petite partie, car ces derniers sont le code de la route sans être inquiétés. Casablanca n’a pas encore d’identi- Al Maghribia/LMS-CSA. fatigués des tranchées et nids-de-pou- Les Casablancais sont jaloux de voir té en tant que ville, en tant que projet FADEL AGOUMI FICHETECHNIQUE 1 700 personnes sondées sur les 16 arrondissements de Casablanca juin 2009, les l’état des routes, l’éclairage pu- de la vie quotidienne, la per- RÉPARTITION DE L’ÉCHANTILLON partis politiques blic, le dispensaire, le ramas- ception qu’ils se font des ins- PAR PRÉFECTURE ET PAR AGE Enont de nouveau sage des ordures...C’est tout tances qui dirigent la ville, leur rendez-vous avec les électeurs. cela qui va peser dans la ba- degré de connaissance des Ensemble 1 700 100 % Le grand défi pour les politi- lance. D’où l’intérêt de prérogatives des uns et des Préfecture ciens ? Gagner des voix et des connaître avec exactitude les autres (wilaya, commune, pré- Casa Anfa 282 17% sièges ? Peut-être mais ce n’est attentes des électeurs vis-à-vis fecture...), l’évaluation qu’ils Derb Soltane - El Fida 192 11% pas tout car il faudra au préa- des élus locaux. Le cabinet font de la qualité des services Ain Sebaa - Hay Mohammadi 240 14% lable que les partis puissent LMS-CSA a procédé, dans publics (propreté, circulation, Hay Hassani 186 11% vaincre un adversaire, cette cette optique, à un sondage transport, pollution...), leurs Ain Chock 147 9% fois-ci, commun : la désaffec- auprès d’un échantillon re- préoccupations et leurs prio- tion des citoyens vis-à-vis de présentatif de 1 700 personnes rités pour les années à ve- Sidi Bernoussi 263 15% la chose politique. Et les élec- habitant le grand Casablanca. nir...Un portrait complet de Ben M’sick 166 10% teurs l’ont clairement fait sa- Une équipe de 20 enquêteurs ceux qui, demain, seront ap- Moulay Rachid 224 13% voir en septembre 2007 : à pei- et 5 superviseurs ont admi- pelés à donner leurs voix. Age ne 37% ont daigné aller aux nistré les questionnaires entre LaVie éco et Al Ahdath Al urnes. Les raisons du mécon- le 18 et le 31 juillet 2008. Maghribia vous livrent en ex- 18-29 ans 580 34% tentement sont nombreuses et Le questionnaire s’est arti- clusivité les résultats de cette 30-39 ans 394 23% connues. Cela dit, une diffé- culé, lui, autour de 4 théma- radioscopie. Qui sont-ils ? 40-49 ans 340 20% rence de taille existe entre les tiques : la connaissance des Comment voient-ils les res- 50-59 ans 186 11% législatives et les communales. institutions en charge de la ponsables de la gestion de leur 60 et + 200 12% Si, pour les premières, les élec- gestion de la ville, la satisfac- ville ? Les raisons de leur mé- teurs ont affaire à des députés tion vis-à-vis de la qualité de contentement ? Autant de ré- STRUCTURE DE L’ÉCHANTILLON SELON aux mandats représentatifs sur vie à Casablanca, les attentes ponses qui donneront certai- LE NIVEAU D’INSTRUCTION des régions plus étendues, les et les priorités des Casablan- nement à nos politiciens, et Niveau d’instruction communales, elles, concernent cais et, enfin, les Casablancais aux candidats en particulier, Sans instruction ou primaire 578 34% beaucoup plus le quotidien vus par eux-mêmes. les clés pour comprendre Secondaire 758 45% des citoyens et les conditions Au menu, des questions se mieux les attentes de leurs Supérieur 369 22% de vie dans leurs quartiers : rapportant à tous les aspects électeurs I B Supplément à La Vie éco du Vendredi 19 décembre 2008 SIDI ALI BON:Mise en page 1 6/12/08 13:22 Page 1 ¥SPE/Sondage PD-E - Z:Economie/une page.qxp 17/12/08 10:10 Page 1 sondage LESACTEURSDECASABLANCA Le maire, le wali ? Oui je connais, mais comment s’appellent-ils, déjà ? I A six mois des communales, une inquiétante méconnaissance des personnes et des instances qui gèrent leur ville. I Seuls 23% connaissent le nom du «maire» de Casablanca et 10% celui du wali. 98% ne connaissent pas le président du Conseil de la région. I 2% ont déjà entendu parler du Centre régional d’investissement. ctobre 2008. Réuni «Connaissances, satisfaction et en session ordinaire, attentes des Casablancais», seu- le conseil de la com- le une minorité des habitants Omune urbaine de serait capable de vous ré- Casablanca vote la révision du pondre qu’il est le «maire» de contrat liant la capitale éco- leur ville... Difficile à croire nomique à la Lydec. Le nou- mais c’est pourtant la dure réa- vel accord, qui implique l’in- lité. En effet, à la question : vestissement d’un peu moins «Quel est le nom du président du relativement mieux loti que seulement 4% des habitants Comparés à ces institutions, de 14 milliards de DH, por- Conseil de la ville de Casablan- d’autres : veillant sur la région interrogés ont été en mesure l’arrondissement, le conseil te sur la fourniture en eau et ca ?», seules 23% des per- du grand Casablanca depuis de donner le nom du gouver- d’arrondissement ou encore en électricité ainsi que l’assai- sonnes interrogées ont été en sa nomination par le Souve- neur chargé de leur arrondis- le conseil préfectoral semblent nissement de la ville jusqu’en mesure de répondre.