Le Cas De L'azerbaïdjanais Moderne
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École doctorale des Sciences Humaines et sociales – Perspectives Européennes Faculté de Sciences Sociales, Pratiques sociales et Développement THÈSE Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE STRASBOURG Département de Sciences sociales Présentée et soutenue publiquement par Vafa GOULIYEVA Le 4 février 2013 Développement linguistique et transformations sociales et politiques : le cas de l’azerbaïdjanais moderne Directeurs de Thèse : M. Paul DUMONT, Directeur du Département d'Etudes turques, Université de Strasbourg Jury : M. Johann STRAUSS, Maître de conférences, Université de Strasbourg M. Stéphane De TAPIA, Directeur de recherche au CNRS M. Didier FRANCFORT, Professeur d’Histoire contemporaine, Université de Nancy 2 M. Michel BOZDEMIR , professeur de langue et civilisation turque à INALCO M. Maurus REINKOWSKI, professeur des études islamiques et de Moyen-Orient, Université de Bâle. 2013 2 Tables des matières Table des matières ………………………………………………………………… .….…p 3 Remerciement …...…………………………………………………………….……….…p 6 Introduction ………………………………………………………………….. ………….p 8 1. Choix et objet de la recherche ………………………………………………….. …..p 9 2. Parcours sociolinguistique : l’étude des problèmes sociolinguistiques et de l’histoire de la langue en Az erbaïdjan …………………………………………...…. p 17 3. Classification et périodisation de la langue azerbaïdjanaise …………………..........p 22 PREMIERE PARTIE 1. La 1 ère République d’Azerbaïdjan et le problème du développement de la langue nationale ………………………………….….……………………....p 27 1.1. Les transformations sociopolitiques et économiques de l’Azerbaïdjan depuis l’invasion par la Russie. Les conditions de la création de la 1ère République de l’Azerbaïdjan………..…………………………………..……..p 32 1.2. La mobilisation politique ………………..………………………………….…p 36 1.3. La création du Gouvernement national ……………………..…………….…...p 40 2. La situation linguistique avant l’époque de la création de la 1 ère République …………………………………….…………………….…. .p 43 2.1. La modernisation de la société et l’ouverture des écoles .…….………………p 46 3. La transformation de l’identité nationale et le turquisme. Le débat sur la langue nationale ……………………………………………………..……...p 51 3.1. L’apparition de la presse et le « turquisme » dans le mouvement linguistique …………………………………………………………………………p 55 4. Le problème de l’enseignement et de la langue pendant la 1 ère République Démocratique d’Azerbaïdjan ………………………………………………..……p 68 4.1. Les démarches concernant la langue du gouvernement de la République. Démocratique d’Azerbaïdjan. Le Türki - la langue nationale de l’Azerbaïdjan en 1918-1920……………………………………………………………….. …… ...p 70 4. 2. La nationalisation de l’enseignement………………….………..……………..p 73 4.3. Le problème de l’écriture……………………………….…………..…………p 83 3 DEUXIEME PARTIE 1. Le problème national et la langue littéraire en Azerbaïdjan soviétisée. La nouvelle politique linguistique (1922-1991)…………………………….…..p 96 1.1. La nouvelle politique linguistique soviétique en Azerbaïdjan. L’indigénisation, (korenizacija ) comme le moyen de la soviétisation……... ..p 106 1.1.1. L’expérience soviétique. La latinisation de l’alphabet comme le résultat de la modernisation et de l’européanisation dans la nouvelle politique linguistique bolchévique en 1922-1939…….………………..….p 114 1.1.1.1. L’introduction de l’alphabet latin........................................... .p 114 1.1.1.2. L’aspect théorique du problème de l’alphabet latin. Le 1 er Congrès Turcologique de Bakou …………………………...…..p 126 1.1.1.3. L’unification du nouvel alphabet turc latin…………….……p 132 1.2. Le problème de l’orthographe de 1922 à 1939…………………………….…p 137 1.3. Le problème de la terminologie dans la langue durant la période l’indigénisation. La simplification et la démocra tisation du vocabulaire ……...….p 14 9 1.3.1. Les mots arabes et persans dans le vocabulaire de la langue Azerbaïdjanaise …………………………………………………………....p 152 1.3.2. La création des termes par les moyens internes de la langue azerbaïdjanaise. Le purisme comme la démocratisation de la langue …....…p 154 1.3.3. L’européanisation sur la base de la langue turque……………………p 160 1.3.4. Le problème de la terminologie dans le 1 er Congrès Turcologique …..p 162 2. La politique de dénationalisation et de soviétisation des années 1930 à 1950. L’époque stalinienne et le problème de la langue nationale en Azerbaïdjan ……p 167 2.1. Le passage à l’alphabet cyrillique……………………………………………p 179 2.2. L’évolution de l’orthographe fin des années 1930 jusqu’en 1958 ....................p 186 2.3. L’évolution de la terminologie , 1930-1950 ……………………………… .....p 193 2.3.1. La rupture avec la tradition de la création des termes. La russification de la terminologie sous la forme d’ « internationalisation » …….………….p 193 2.3.2. Le retour à « l’esprit national » dans la création de termes en 1944....p 198 3. La déstalinisation. Le problème de la langue nationale de 1954 à 1959. L’adoption de la loi sur le statut étatique de la langue azerbaïdjanaise et les reformes ultérieures .....................................................................................................p 203 3.1. Le problème du statut d’E tat de la langue azerbaï djanaise. L’introduction de l’azerbaïdjanais dans l’enseignement………………………………….…………p 209 4 3.2. Les c hangements dans l’alphabet cyrillique azerbaïdjanais. Le problème de l’uni fication des alphabets cyrilliques des peuples turcophones……………...…p 217 3.3. Les changements dans l’orthographe……………….………………………..p 224 3.4. La terminologie et la tentative d’un retour à l a tradition orientale …….. …....p 229 3.5. La réhabilitation littéraire et le développ ement de la presse...…………… .....p 238 4. De l’époque de la stagnation (1964-1982) vers la « perestroïka » gorbatchévienne ...………………………………………………………… .. …….p 249 4.1 Le retour à la « ligne dure ». Le bilinguisme langue russe-national, le prestige socia le…………………………………………………………….…. p 249 4.2. Les transformations sociales et politiques à la veille de la désagrégation de l’URSS. La situation linguistiqu e en Azerbaïdjan………………………......p 259 4.3. Les débats autour du problème de l’écriture………………………………… p 265 TROISIEME PARTIE 1. La réacquisition de l’indépendance en 1991 et le développement de la langue azerbaïdjanaise ………………...…………………………………………….p 276 1.1. Le rétablissement de l’alphabet latin……………….………………………..p 282 1.2. Le débat sur la réinstauration de la « dénomination historique » de la langue nationale (tur c)………………………………………………………...….p 28 8 1.3. L’orthographe……………………………………………………… .………. p 294 1.4. L’évolution de la terminologie à l’époque de l’indépendance………………p 30 1 1.5 Le prestige social de la langue azerbaïdjanaise à l’époque de l’indépendance……………………………………………………………………p 307 Conclusion ………….………………………..………………………………………....p 312 Bibliographie ………………………………………………………………………..p 320 Annexe …………………………………………………………………………….…. .p 341 5 Remerciements Je tiens tout d’abord à remercier toutes les personnes qui ont pris part, de près ou de loin, à l’élaboration de cette thèse en accordant leur temps, leur aide et leur amitié. Mes remerciements vont spécialement à mes directeurs de thèse, M. Paul Dumont qui m’a accordé sa confience d’avoir accépté d’être directeur administratif de ma recherche et M. Johann Strauss, pour son intérêt au sujet choisi et encadrement effectif de ma thèse. Sans leurs soutiens, préc ieux conseils tout au long de la recherche, je n’aurais pu mener à bien ce travail à son terme. Je poursuivrai en remerciant M. Pascal Hintermeyer , Directeur de l’Ecole Doctorale qui m’a encouragé et soutenu pour mes voyages de reche rches en Azerbaïdjan afin que je puisse travailler dans les archives et les bibliothèques de Bakou. Mes remerciements vont aussi à M. Stéphane de Tapia, Directeur de recherche au CNRS, d’avoir offert son aide et ses conseils tout au long de ces années ain si que avoir accepté d’être le rapporteur interne de ce travail. Je remercie également M. Michèle Bozdémir, professeur de langue et civilisation turque à INALCO et Didier Fra ncfort, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Nancy 2, d’avoir accépté d’être le s rapporteurs externes de ma thèse. Je tiens à remercier Maurus Reinkowski, professeur des études islamiques et de Moyen-Orient à l’Université de Bâle, d’avoir accépter de participer à ce jury. Je remercie l’ensemble de l’Université de Stras bourg et plus spécialement le laboratoire Cultures et Sociétés en Europe qui nous a fourni la possibilité de travailler dans les bureaux destinés aux doctorants. En effet, j’ai beaucoup apprécié de pouvoir bénéficier de l’exclusivité de poursuivre mes rech erches au sein des bureaux de la MISHA. D’ailleurs, je suis aussi reconnaissante à tous les collègues de l’Université de Strasbourg et plus précisément ceux avec qui j’ai partagé mon bureau. Je voudrais également adresser un grand merci à Mme Cathy Reibel qui était toujours à l’écoute pour m’encourager et faciliter mon travail de recherche tout au long de la thèse. Ce travail n’aurait pu aboutir sans l’aide de nobreux personnes. Que me pardonnent ceux qui j’oublie ici, mais j’adresse un remerciment particulier aux personnes qui m’ont accordé de leur temps et de leur amitié ainsi que tous les amis dans mon entourage qui ont 6 accepté de relire mon travail, et particulièrement Marylène Martinez, Elise Pape, Pascaline Lorenz. Ces remerciments ne seraient pas complets sans une pensée pour un parent Ahmedov Eldar, qui m’a aidé dans la recherche des ouvrages necessaires dans les bibliothèques de Moscou. Au final, je voudrais remercier infiniment ma famille, qui était toujours présente à distance pour me donner p lus de force et de courage. De ce fait, j’adresse ma grande gratitude à ma chère maman, Guliyeva Naila qui m’a encourragé tout au long de ces années, qui ne m’a jamais laissé à me décourrager au moment le plus difficile pour moi. Je suis très reconnaissante également à Asgarova Zemfira qui a participé de près dans la vie de mes enfants le moment où je n’ai pas pu être avec eux. Mes remerciements spéciaux à mon époux M. Vazeh Asgarov pour son écoute et son soutien à l’origine de ma motivation nécessaire pour poursuivre mes recherches puis conclure ce travail. 7 Introduction Dans toute société, la langue est un moyen d’accumulation, d e stockage et de transmission des connaissances acquises par cette société.