Note D'engagement De Projet Restauration Des Forêts Et
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Comité de pilotage du FFEM 23/06/2017 Secrétariat du Fonds Français pour l’Environnement Mondial NOTE D’ENGAGEMENT DE PROJET RESTAURATION DES FORÊTS ET DES PAYSAGES ET GESTION DURABLE DES TERRES AU SAHEL BURKINA-FASO ET NIGER 1/128 Restauration des forêts et des paysages (RFP) et Gestion durable des terres TITRE DU PROJET (GDT) au Sahel LIBELLE COURT « Communes vertes » PAYS / REGION Burkina-Faso et Niger - Sahel INSTITUTION MEMBRE Agence française de développement (AFD) et Ministère des affaires étrangères et PORTEUSE DU PROJET du développement international (MAEDI) (co-portage) DATE Février 2016 D’IDENTIFICATION DOMAINE Lutte contre la dégradation des terres D’APPLICATION THEMATIQUE DE Agricultures et forêts durables CONCENTRATION MONTANT DU PROJET 6 487 557 € Projet Action contre la désertification (ACD) : 3 167 796 € (49%) Korea Forest Service (KFS): 1 063 000 € (16%) CO-FINANCIERS Forest Ecosystem Restoration Initiative (FERI): 90 909 € (1%) Agence française de développement : 365 854 € (6,%) CONTRIBUTION FFEM 1 800 000 € (28%) Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages (MRFP) de BENEFICIAIRE l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (OAA/FAO) Administrations centrales et déconcentrées, notamment Ministères en charge de l’environnement et Agences de l’Initiative grande muraille verte pour le Sahel et le Sahara (IGMVSS) Administrations décentralisées, notamment Conseils communaux BENEFICIAIRE FINAL Populations locales des Communes sélectionnées (dont Comités fonciers, Associations villageoises de développement, Organisations de producteurs, etc.) Centre permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et son centre régional Agrhymet DEBUT DU PROJET Septembre 2017 DUREE DU PROJET Quatre années à compter de la date d’engagement du projet 2/128 Proposition de résolution RESOLUTION C2017XXXX FONDS FRANÇAIS POUR L'ENVIRONNEMENT MONDIAL COMITE DE PILOTAGE DU FFEM RESOLUTION N° XXXX DU 23 JUIN 2017 PAYS BENEFICIAIRE Le Comité de pilotage du FFEM autorise le Secrétaire général du FFEM, agissant par délégation du Directeur général de l’AFD, à consentir à la FAO une subvention aux conditions suivantes : Bénéficiaire : FAO Objet (intitulé du projet) : Restauration des forêts et des paysages (RFP) et Gestion durable des terres (GDT) au Sahel Domaine d'application : Lutte contre la dégradation des terres Pays : Burkina-Faso et Niger Montant de la subvention FFEM (en €) 1 800 000 € (28%) Co-financiers (Organisme + Montant en €) Projet Action contre la désertification (ACD): 3 167 796 € (49%) Korea Forest Service (KFS): 1 063 000 € (16%) Forest Ecosystem Restoration Initiative (FERI): 90 909 € (1%) Agence française de développement : 365 854 € (6%) Durée prévisionnelle du projet : Quatre ans Date prévisionnelle de démarrage du Septembre 2017 projet : Principales conditions suspensives à la Présentation d’une lettre par la FAO confirmant le cofinancement signature de la convention : de 49% du montant du projet par le Projet Action contre la désertification (ACD) et de 16% du projet financé par le KFS Principales conditions suspensives au Avis de non objection sur les communes pilotes sélectionnées : premier décaissement : trois au Burkina-Faso et trois au Niger PMA/PFR/PRITI/PRITS Subvention Déclarable en APD : OUI Numéro du Concours : CXX NNNN NN X Numéro du Bénéficiaire : 3/128 RÉSUME EXÉCUTIF 1. ENJEUX ET CONTEXTE Plus de deux milliards d’ha de terres sont dégradées dans le monde, notamment au Sahel. Face à cela, la Restauration des forêts et des paysages (RFP) vise à transformer des terres dégradées ou stériles en paysages sains et fertiles où les communautés locales, les écosystèmes et d’autres parties prenantes peuvent cohabiter dans le cadre d’une Gestion durable des terres (GDT). Au Sahel, les populations dépendent fortement de l’exploitation des ressources naturelles : pastoralisme extensif, agriculture vivrière pluviale, collecte de PFNL pour l’alimentation/pharmacopée et de bois pour l’énergie de cuisson. Ces ressources naturelles sont soumises à de fortes pressions biophysiques : pluies faibles et erratiques, températures élevées, aridité forte, sols souvent pauvres et facilement dégradables, etc. Ces pressions sont exacerbées par des pressions anthropiques : boom démographique, changement climatique, insécurité, faible gouvernance. Ces dernières années, des initiatives ont vu le jour au niveau mondial pour mettre en œuvre les techniques de RFP/GDT, de façon plus holistique et avec des moyens accrus pour intervenir à large échelle, notamment sous les Conventions de Rio (CNULCD : ODD15.3 et neutralité des terres ; CNUDB :objectifs d’Aïchi, notamment O5, O11 et O15 ; CCNUCC : REDD+), mais aussi en parallèle (Partenariat mondial pour la restauration des forêts et des paysages, Global Landscape Forum, Défi de Bonn). Ces initiatives se déclinent aussi au niveau subsaharien : AFRI100 et Initiative Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel. Au Sahel, des techniques récemment labellisées RFP/GDT sont en fait pratiquées depuis des décennies (zaï, demies-lunes, cordons pierreux, RNA, etc.). Les objectifs restent similaires (tirer au mieux partie de l’eau, réduire l’érosion, maintenir la fertilité, etc.), mais les approches sont nouvelles : adapter finement ces techniques au contexte local à travers des approches participatives/décentralisées et les mettre en œuvre à large échelle. Au Burkina-Faso et au Niger, des actions de GDT sont menées depuis les années 1960 et nombre de politiques et stratégies concourt actuellement de près ou de loin à la RFP/GDT. Les Stratégies et plan d’actions de la GMV et les Cadres stratégiques d’investissement sur la GDT synthétisent les objectifs en la matière. Les besoins en financement sont colossaux : 1 320 M€ sur 2014-2020 (188 M€/an) pour le Burkina-Faso et 2 160 M€ (144 M€/an) pour le Niger. La RFP/GDT doit être mise en œuvre de façon décentralisée (notamment par les Communes) et accompagnée d’une sécurisation foncière, mais les réformes sur la décentralisation et le foncier progressent lentement. Dans ces deux pays, des projets interviennent actuellement sur la RFP/GDT, notamment le projet ACD mis en œuvre par la FAO avec l’appui du CILSS, dans le cadre de l’IGMVSS. Ce projet se déploie dans 10 Communes du Burkina- Faso (Région du Sahel) et 10 Communes du Niger (Régions de Dosso, Tillabéri et Tahoua). 2. OBJECTIFS La finalité du projet est de contribuer au déploiement de la RFP/GDT de façon holistique, afin de fournir durablement de multiples biens et services sociaux, économiques et environnementaux et atteindre l’objectif de neutralité en termes de dégradation des terres d’ici 2030 : Actions locales mises en œuvre de façon innovante et décentralisée avec des Communes rurales (trois au Burkina-Faso et trois au Niger) dans le cadre de l’IGMVSS (OS1 et OS2) ; Actions sous-régionales (espace CILSS/CEDEAO) en matière d’appui à la planification, à l’estimation biophysique et socioéconomique des impacts, au suivi-évaluation sous-régional, à la capitalisation/diffusion au niveau sous- régional ; des actions globales en matière de suivi-évaluation global, d’identification de solutions de financements innovantes, de capitalisation/diffusion au niveau global (OS3). 3. CONTENU DU PROJET Le projet comporte quatre objectifs spécifiques, le dernier (OS4) portant sur la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du projet. Les trois premiers se partagent, d’une part entre actions aux niveaux communal et national, au Burkina- Faso (OS1) et au Niger (OS2) et, d’autre part, entre actions aux niveaux sous-régional et global (OS3). L’OS1 et l’OS2 sont très similaires et se divisent comme suit : Deux premiers résultats portant sur le niveau communal : (i) Renforcement des Conseils communaux (trois au Burkina-Faso et trois au Niger) en agents techniques (agents communaux travaillant en lien avec agents déconcentrés), en moyens logistiques et en capacités de mise en œuvre d’actions de RFP/GDT et d’AGR, (ii) Renforcement des Conseils communaux et parties prenantes locales en capacités de planification, financement et suivi-évaluation des actions de RFP/GDT et AGR, avec ouverture de guichets communaux dédiés sur ces deux thèmes (avec un objectif de 500 ha/commune de terres restaurées). Deux résultats suivants portant sur le niveau national, via CN-GLV au Burkina-Faso et ANGMV au Niger : (iii) Renforcement des conditions habilitantes pour la RFP/GDT (affectation d’un ingénieur forestier, échange 4/128 d’informations entre parties prenantes au niveau national, développement et mise en œuvre d’une stratégie de communication), (iv) Appui à la capitalisation (création d’une base de données des actions de GDT passées, création d’un Code de bonnes pratiques de RFP/GDT), la diffusion (élaboration et diffusion de supports pédagogiques, journées techniques RFP/GDT), le suivi-évaluation (création d’un manuel) des actions de RFP/GDT. L’OS3 comprend trois résultats de niveau sous-régional : (i) Adaptation de l’outil Collect Earth dOpen Foris (calibrage à l'échelon communal, appuis-conseils des agents locaux sur le diagnostic participatif et le suivi-évaluation biophysique et socio-économique), (ii) Evaluation des coûts/bénéfices de la RFP/GDT (services environnementaux liés au carbone et la biodiversité, services économiques, outils/méthodes de suivi d'indicateurs GDT adaptés au Sahel et utilisables sous ODD15), (iii) Partage des connaissances au niveau sous-régional (plateforme sous-régionale du CILSS sur GDT/RFP, forum d'échanges sur RFP/GDT et modules de Master Agrhymet sur RFP/GDT). L’OS3 comprend enfin deux résultats au niveau global : (iv) Partage des connaissances et plaidoyer au niveau mondial (contribution à l’élaboration d’une plateforme mondiale FAO sur GDT/RFP et promotion de la RFP/GDT dans les forums internationaux) et (v) Attraction des financements privés et mobilisation des collectivités (pré-identification de projets éligibles au LDNF et promotion d’investissements à la fois commerciaux et de RSE dans la RFP/GDT). 4. MONTAGE INSTITUTIONNEL La maitrise d’ouvrage et la maitrise d’œuvre seront assurées par le Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages (MRFP) de la FAO.