Bibliographie De Jean Leclant Parue Dans Les Hommages Leclant En 1994 1

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Bibliographie De Jean Leclant Parue Dans Les Hommages Leclant En 1994 1 17 Jean Leclant 1920-2011 études d’égyptologie bibliographie Alain Arnaudiès Soleb Nous remercions Marie-Françoise Leclant pour son aide et pour sa généreuse mise à notre disposition des archives et des photographies en sa possession. biographie 1920-2011 Né le 8 août 1920 à Paris, Jean Leclant est mort dans sa ville natale, le 16 septembre 2011, à l’âge de 91 ans. Il a mené une vie de savant et on pourrait croire qu’elle fut exclusivement dédiée à l’égyptologie, mais ce ne fut pas le cas. Son savoir a rapidement dépassé le cadre de cette seule discipline et sa curiosité l’a mené sur toutes les routes de l’orientalisme. Le Nil prenant ses sources au sud de l’Égypte, l’Afrique devenait également une terre à découvrir. Une culture en éclairait une autre et la somme de toutes lui per- mettait d’approcher et de comprendre ces civilisations disparues. Le monde contemporain suscitait chez lui le même intérêt. C’est ainsi que l’on retrouve Jean Leclant au Japon en 1959, nous faisant partager ses réflexions d’égyptologue dans un temple shinto 1. En 1972, il accepte d’intervenir dans un débat organisé par l’université de Paris-VII consacré aux extraterrestres 2. Curieux de tout, il appliquait un raisonnement rationnel en toute chose, considérant que le mystérieux était également un domaine comme un autre. Sa capacité d’écoute et son sens du dialogue lui ont permis de rencontrer de nombreuses personnes et d’évoluer dans tous les milieux. Disposant d’une grande ouverture d’esprit, il lui était possible d’accepter la contradiction sans pour autant renier ses convictions. Doté d’une force de travail peu commune et mû par une passion sans faille, il est rapidement devenu une personnalité incontournable de l’égyptologie. Sept ans après sa mort, l’apport de Jean Leclant aux études égyptologiques apparaît à tous. Il s’affirme comme une des figures tutélaires de sa discipline et s’inscrit dans la lignée de ses grands anciens, dont Maspero, qui fut pour lui un modèle. Homme d’une grande discrétion, Jean Leclant ne parlait que très rarement de lui-même, pré- férant conter avec humour les nombreuses anecdotes et souvenirs qu’il rapportait de ses voyages. En 2002, il avait néanmoins accepté de se livrer et de préciser, dans un ouvrage d’hommages, son parcours d’égyptologue 3. Les années de formation Son enfance est celle d’un jeune Parisien du viiie arrondissement. Très bon élève, il fait une scolarité exemplaire, avec notamment un prix de version grecque au concours général de 1938, qui l’entraîne sans difficulté de son école de la rue Robert-Estienne, jusqu’à l’École normale 4. Encore enfant, son esprit reste particulièrement marqué par ses fréquentes visites au musée du Louvre et les reliefs de la chapelle du mastaba d’Akhethétep. Ses brillantes études, rue d’Ulm 5, le mènent aux portes de l’Antiquité classique, où son intérêt pour l’Égypte pharaonique se confirme 6. Il devient ainsi l’élève de Jean Sainte Fare Garnot à l’École pratique des hautes études (fig. 1). Toute sa vie, Jean Leclant restera fidèle à la mémoire de son maître, qui disparut prématurément, à l’âge de 54 ans 7. En 1945, il passe l’agrégation de géographie. Ce choix illustre la curiosité insatiable qu’il avait pour le vaste monde et ses cultures. Armé d’une solide for- mation, il est prêt à partir à sa découverte. 1 J. Leclant, « Réflexions d’un égyptologue dans un Sanctuaire Shintō », France-Asie 158-159, 1959, p. 1025-1031. 2 « Les extraterrestres. Débat avec Evry Schatzman, Ernest Laperrousaz, Jean Leclant, François Biraud, René Buvet », Les cahiers rationalistes 305, 1973, p. 117-144. 3 E. Bonnefous (éd.), Au fil du Nil, le parcours d’un égyptologue : Jean Leclant. Colloque de la Fondation Singer-Polignac en l’honneur de M. Jean Leclant, Boccard, Paris, 2002. 4 Sur ses jeunes années, on lira l’article de Guy Lecuyot, « Leclant (Jean) », L’Archicube 11 bis, 2012, p. 130-135. 5 Sur l’École normale, on pourra lire les souvenirs de Jean Leclant sur cette période, publiés dans le livre d’Alain Peyrefitte, Rue d’Ulm. Chroniques de la vie normalienne. Édition du bicentenaire, Fayard, Paris, 1994, p. 62-65 et p. 398-401. 6 Sur le parcours universitaire de Jean Leclant, on se reportera aux textes de N. Grimal, « Jean Leclant (1920-2011) », Bifao 112, 2013, p. 1–6 et « Jean Leclant (1920-2011) », RdE 63, 2012, p. iv-viii. 7 Sur son amitié avec Jean Sainte Fare Garnot, on lira : J. Leclant, « In Memoriam, Jean Sainte Fare Garnot (1908-1963) », Bsfe 36, 1963, p. 5-12. Fig. 1. Jeune étudiant à Paris au début des années quarante (toutes les photographies présentées dans ces pages proviennent des archives de Marie-Françoise Leclant). L’appel du large L’année de son baccalauréat, il fait son premier voyage à l’étranger, en Tunisie, où il découvre le désert. Il reste marqué par cette rencontre, et la fascination qu’il éprouve pour le Sahara se traduit quelques années plus tard par la publication, en collaboration avec Paul Huard, de plusieurs ouvrages 1. En 1945, c’est pourtant vers un autre infini qu’il se tourne, à la fin de ses études. Il s’engage dans la Marine nationale, probablement pour répondre à l’appel du large, mais surtout pour « servir son pays ». Cette expression prenait un sens tout particulier pour cette jeunesse française qui avait connu les années de guerre. Cet engagement a été une constante dans sa vie et il y est resté fidèle. Il part comme volontaire pour un contrat de deux ans. Son premier poste ne le mène pas sur les océans mais sur les eaux du Danube, en Autriche (fig. 2). Il y est affecté comme traducteur et officier du chiffre. Le climat de l’époque ressemble à celui que Graham Greene décrit dans Le Troisième homme. À Vienne, il noue des contacts avec les milieux culturels et africanistes autrichiens. En 1950, il embarque à Alexandrie, à bord de la Jeanne d’Arc, rejoint Djibouti et atteint finalement Addis Abeba. Officier de grande qualité, apprécié par sa hiérarchie pour ses qualités humaines, Jean Leclant a montré son attachement à la Marine en plusieurs occasions et a effectué régulièrement ses périodes militaires jusqu’à la fin de sa carrière de réserviste 2. En 1979, année de sa retraite, il est nommé au grade de capitaine de frégate. C’est à ce titre qu’un détachement de fusiliers marins est venu lui rendre les honneurs lors de ses funérailles. Il n’a pas été un marin au long cours, le temps lui manquait pour traverser les mers et les océans comme il l’aurait souhaité. En revanche, il a été un voyageur infatigable. Une fois sur place, il ne s’accor- dait aucun répit et se laissait emporter par sa curiosité. Tous ceux qui l’ont accompagné dans ses voyages témoignent de son incroyable vitalité. L’homme des Éthiopiens Cette escapade vers l’Érythrée repose sur un malentendu que racontait avec malice Jean Leclant. Spécialiste de la XXVe dynastie dite « éthiopienne », il devenait de fait un expert de l’Éthiopie aux yeux d’une admi- nistration mal renseignée. De cette erreur d’aiguillage naquit une aventure singulière qui allait faire de lui, alors qu’il n’avait que 32 ans, le créateur du service des antiquités éthiopiennes et le fondateur des Annales d’Éthiopie. Tenu par la France et l’empereur Hailé Sélassié Ier de créer une section d’archéologie en Éthiopie, Jean Leclant s’attela à cette tâche, partageant son temps entre Strasbourg et Addis Abeba. En 1952, avec l’aide d’Ato Kebbédé Mikaël, directeur de la bibliothèque nationale d’Éthiopie, Jean Leclant et André Caquot, suivant l’exemple de Mariette, mettent en place l’administration qui allait permettre de structurer et de protéger l’archéologie éthiopienne 3. Leurs travaux aboutirent aux premières fouilles archéologiques du site d’Aksoum. La section française des Antiquités éthiopiennes (Sfdae) n’a pas sur- vécu aux changements politiques provoqués par la chute du négus en 1974, mais la coopération scienti- fique franco-éthiopienne mise en place par Jean Leclant et André Caquot continue de survivre à travers le centre français des Études éthiopiennes (Cfee). Les Orientalia Très tôt dans la pensée de Jean Leclant apparaît le souci de l’intérêt scientifique commun. En 1948, dès son arrivée en Égypte, il s’attaque à un projet assez fou où sa force de travail, sa rigueur et son sens de la synthèse sont grandement mis à contribution. Dès 1950, il publie ses premiers comptes rendus des fouilles et travaux menés en Égypte puis au Soudan dans la revue Orientalia. Il y rapporte alors les cam- pagnes effectuées depuis 1948. Le titre de la chronique n’est pas encore défini et rapidement, il se confond avec celui de la revue publiée par l’Institut biblique pontifical. 1 J. Leclant, P. Huard et L. Allard-Huard, La culture des chasseurs du Nil et du Sahara, Mcrape 29/1-2, 1980. 2 J. Leclant était officier de réserve interprète et du chiffre (Oric). Sur cet épisode de sa vie, on se reportera aux articles qu’il a écrits pour la revue Intra-Marine. 3 Sur les travaux de la section d’archéologie et les circonstances de sa création, on lira : J. Leclant, « L’archéologie en Éthiopie », Les Dialogues 10, 1954, p. 28-34 ; J. Leclant et K. Mikaël, « La Section d’Archéologie (1952-1955) », AnEth 1, 1955, p. 1-6 ; J.
Recommended publications
  • Jean Leclant Et L'afrique
    ARCHÉO-NIL Revue de la société pour l’étude des cultures prépharaoniques de la vallée du Nil Leclant l’Africain. Hommages à Jean Leclant numéro 23 Juin 2013 65 bis, rue Galande 75005 PARIS BUREAU Président : Yann Tristant Présidente d’honneur : Béatrix Midant-Reynes Vice-présidente : Evelyne Faivre-Martin Secrétaire : Marie-Noël Bellessort Secrétaire adjointe : LISTE DES AUTEURS Cécile Lantrain Trésorière : Catherine BERGER-EL NAGGAR Joséphine LESUR Chantal Alary 3, rue Andre Mazet UMR 7209 75006 Paris (France) Archéozoologie, Archéobotanique : Sociétés, COMITÉ DE RÉDACTION [email protected] Pratiques et Environnements Directeur de publication : Muséum national d’Histoire naturelle Béatrix Midant-Reynes Rédacteur en chef : Wouter CLAES CNRS. C.P. 55 Yann Tristant Musées Royaux d’Art et d’Histoire 55, rue Buffon 75005 Paris (France) Parc du Cinquantenaire, 10 [email protected] COMITÉ DE LECTURE 1000 Bruxelles (Belgique) John Baines [email protected] Béatrix MIDANT-REYNES Charles Bonnet Institut Français d’Archéologie Orientale Nathalie Buchez Jehan DESANGES (Ifao) Isabella Caneva 104, rue Lauriston 37 El Cheikh Aly Yussef Street Josep Cervelló Autuori 75116 Paris (France) Munira, Qasr el Aïny Éric Crubézy Marc Étienne [email protected] BP 11562 Le Caire (Égypte) Renée Friedman [email protected] Brigitte Gratien Xavier GUTHERZ Nicolas Grimal Université Paul Valéry-Montpellier 3 Claude RILLY Ulrich Hartung UMR 5140 : Archéologie des sociétés Section française de la Direction des Stan Hendrickx méditerranéennes Antiquités
    [Show full text]
  • Jean Leclant 1920-2011. Bibliographie Alain Arnaudiès
    Jean Leclant 1920-2011. Bibliographie Alain Arnaudiès To cite this version: Alain Arnaudiès. Jean Leclant 1920-2011. Bibliographie. 2018. halshs-02490302 HAL Id: halshs-02490302 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02490302 Submitted on 26 Feb 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. 17 Jean Leclant 1920-2011 études d’égyptologie bibliographie Alain Arnaudiès Soleb Nous remercions Marie-Françoise Leclant pour son aide et pour sa généreuse mise à notre disposition des archives et des photographies en sa possession. biographie 1920-2011 Né le 8 août 1920 à Paris, Jean Leclant est mort dans sa ville natale, le 16 septembre 2011, à l’âge de 91 ans. Il a mené une vie de savant et on pourrait croire qu’elle fut exclusivement dédiée à l’égyptologie, mais ce ne fut pas le cas. Son savoir a rapidement dépassé le cadre de cette seule discipline et sa curiosité l’a mené sur toutes les routes de l’orientalisme. Le Nil prenant ses sources au sud de l’Égypte, l’Afrique devenait également une terre à découvrir. Une culture en éclairait une autre et la somme de toutes lui per- mettait d’approcher et de comprendre ces civilisations disparues.
    [Show full text]
  • Female Figurines from the Mut Precinct: Context and Ritual Function
    Zurich Open Repository and Archive University of Zurich Main Library Strickhofstrasse 39 CH-8057 Zurich www.zora.uzh.ch Year: 2009 Female Figurines from the Mut Precinct: Context and Ritual Function Waraksa, Elizabeth A Abstract: This study concerns the ceramic female figurines excavated by Johns Hopkins at the Precinct of Mut in Luxor, Egypt between 2001 and 2004. The figurines date from the New Kingdom to the Late Period (ca. 1550-332 BCE). Ceramic figurines are frequently overlooked by archaeologists, art historians, and social historians because they lack the aesthetic qualities usually associated with Egyptian art. However, the Hopkins-excavated figurines display features that mark them as standardized ritual objects. I argue that ceramic female figurines were produced in workshops, utilized by magician/physicians in healing rituals, and regularly snapped and discarded at the end of their effective <lives>. This isa new, broader interpretations for objects that have previously been considered as toys, dolls, concubine figures, and – most recently – votive <fertility figurines.> Chapter 1 presents a brief history oftheMut Precinct and summarizes the work of John Hopkins at the site. It also addresses the current state of figurine studies in Egyptology, including a critique of the <fertility figurine> theory. Finally, Ipresenta typology for the Mut Precinct figurines. Chapter 2 is a detailed study of the materials and manufacture of ceramic female figurines. I suggest that the figurines were manufactured by craftsmen in state-sponsored workshops, and that the red hue of many figures signals that the objects were malevolent and ultimately to be destroyed. Chapter 3 presents translations and commentary for magico-medical spells calling for female figures of clay, which demonstrate how female figurines functioned in magical rituals.
    [Show full text]
  • Dekorierte Grabanlagen Im Alten Reich. Methodik Und Interpreta
    92837_BIOR_2009/5-6_01 17-03-2010 15:30 Pagina 539 559 BOEKBESPREKINGEN — FARAONISCH EGYPTE 560 do this via the relatively new medium of an electronic book (e-book), thus creating the illusion of a ‘virtual workshop’. This review is based on the printed version, however. All the authors were asked to follow the same basic pattern — an explanation in brief of their approach, followed by a discus- sion of three preselected decoration programmes. There was also the option to discuss a fourth tomb of their choice that may better illustrate their approach. The three tombs were chosen because they are well pub- lished and are spread out in time. They are, in chronological order, the chapel of Seshathotep, Giza 5150, the chapel of Kaiemnofret in Saqqara and the chapel of Kaihep Tjeti Iker, el-Hawawish H26. All authors were asked to deal with two main aspects of the decoration — the purpose/sense, and the factual information that can be derived from the decoration. There are a total of 8 articles, presented in alphabetical order, preceded by an introductory article, and all have a brief sum- mary in two languages in the front of the book. Four of the articles are in English, one is in French and three are in Ger- man, as are the Foreword and the introductory article. The contributions by individual authors are preceded by an introductory essay by Martin Fitzenreiter which may be sum- marized as follows. The essay starts with a brief paragraph on what gathering together eight different articles might achieve — we would expect eight similar essays if the authors are all ‘right’, but are those who maintain something different ‘wrong’? Does an approach like this open the door to ‘trivial Egyptology’ and ‘anything goes’? An examination of the meaning of ‘methodology’ and ‘interpretation’ may help answer this dilemma.
    [Show full text]
  • Manuscripts and Archives Studies in Manuscript Cultures
    Manuscripts and Archives Studies in Manuscript Cultures Edited by Michael Friedrich Harunaga Isaacson Jörg B. Quenzer Volume 11 Manuscripts and Archives Comparative Views on Record-Keeping Edited by Alessandro Bausi, Christian Brockmann, Michael Friedrich, Sabine Kienitz ISBN 978-3-11-054136-6 e-ISBN (PDF) 978-3-11-054139-7 e-ISBN (EPUB) 978-3-11-054157-1 ISSN 2365-9696 This work is licensed under the Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 License. For details go to http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/. Library of Congress Cataloging-in-Publication Data A CIP catalog record for this book has been applied for at the Library of Congress. Bibliographic information published by the Deutsche Nationalbibliothek The Deutsche Nationalbibliothek lists this publication in the Deutsche Nationalbibliografie; detailed bibliographic data are available on the Internet at http://dnb.dnb.de. © 2018 Alessandro Bausi, Christian Brockmann, Michael Friedrich, Sabine Kienitz, published by Walter de Gruyter GmbH, Berlin/Boston. The book is published with open access at degruyter.com. Printing and binding: CPI books GmbH, Leck ♾ Printed on acid-free paper Printed in Germany www.degruyter.com | Gianfranco Fiaccadori (1957–2015) in memoriam Contents The Editors Preface | IX Prologue: Contemporary Practices of Archiving Dietmar Schenk How to Distinguish between Manuscripts and Archival Records: A Study in Ar- chival Theory | 3 Charles Ramble Archives from Tibet and the Himalayan Borderlands: Notes on Form and Con- tent | 19 The Ancient
    [Show full text]
  • Using Ostraca in the Ancient World Materiale Textkulturen
    Using Ostraca in the Ancient World Materiale Textkulturen Schriftenreihe des Sonderforschungsbereichs 933 Herausgegeben von Ludger Lieb Wissenschaftlicher Beirat: Jan Christian Gertz, Markus Hilgert, Hanna Liss, Bernd Schneidmüller, Melanie Trede und Christian Witschel Band 32 Using Ostraca in the Ancient World New Discoveries and Methodologies Edited by Clementina Caputo and Julia Lougovaya ISBN 978-3-11-071286-5 e-ISBN (PDF) 978-3-11-071290-2 e-ISBN (EPUB) 978-3-11-071295-7 ISSN 2198-6932 DOI https://doi.org/10.1515/9783110712902 This work is licensed under the Creative Commons Attribution-NonCommercial- NoDerivatives 4.0 International License. For details go to http://creativecommons.org/licenses/ by-nc-nd/4.0/. Library of Congress Control Number: 2020947108 Bibliographic information published by the Deutsche Nationalbibliothek The Deutsche Nationalbibliothek lists this publication in the Deutsche Nationalbibliografie; detailed bibliographic data are available on the Internet at http://dnb.dnb.de. © 2020 Clementina Caputo and Julia Lougovaya, published by Walter de Gruyter GmbH, Berlin/ Boston The book is published open access at www.degruyter.com. Typesetting: Sonderforschungsbereich 933 (Nicolai Schmitt), Heidelberg Cover: Ostracon from the praesidium of Didymoi, O. Did. inv. 445; © Adam Bülow-Jacobsen. Printing and binding: CPI books GmbH, Leck www.degruyter.com Contents Clementina Caputo and Julia Lougovaya Introduction 1 I Documentation and Interpretation of Ostraca as Archaeological Objects Paola Davoli Papyri and Ostraca as Archaeological
    [Show full text]
  • Jean Vercoutter
    MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE BULLETIN DE L’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE en ligne en ligne en ligne en ligne en ligne en ligne en ligne en ligne en ligne en ligne BIFAO 100 (2000), p. 11-18 Anne Minault-Gout Bibliographie de Jean Vercoutter. Conditions d’utilisation L’utilisation du contenu de ce site est limitée à un usage personnel et non commercial. Toute autre utilisation du site et de son contenu est soumise à une autorisation préalable de l’éditeur (contact AT ifao.egnet.net). Le copyright est conservé par l’éditeur (Ifao). Conditions of Use You may use content in this website only for your personal, noncommercial use. Any further use of this website and its content is forbidden, unless you have obtained prior permission from the publisher (contact AT ifao.egnet.net). The copyright is retained by the publisher (Ifao). Dernières publications 9782724708288 BIFAO 121 9782724708424 Bulletin archéologique des Écoles françaises à l'étranger (BAEFE) 9782724707878 Questionner le sphinx Philippe Collombert (éd.), Laurent Coulon (éd.), Ivan Guermeur (éd.), Christophe Thiers (éd.) 9782724708295 Bulletin de liaison de la céramique égyptienne 30 Sylvie Marchand (éd.) 9782724708356 Dendara. La Porte d'Horus Sylvie Cauville 9782724707953 Dendara. La Porte d’Horus Sylvie Cauville 9782724708394 Dendara. La Porte d'Hathor Sylvie Cauville 9782724708011 MIDEO 36 Emmanuel Pisani (éd.), Dennis Halft (éd.) © Institut français d’archéologie orientale - Le Caire Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) 1 / 1 Jean VERCOUTTER VEC le décès de Jean Vercoutter qui, après quelques mois d’hospitalisation, s’est éteint à Paris le dimanche 16 juillet, dans sa quatre-vingt-neuvième année, c’est l’une des grandes figures de l’égyptologie française et l’un des meilleurs connaisseurs du Soudan ancien qui vient de disparaître.
    [Show full text]
  • Excavations of the French Archaeological Mission in Sedeinga, 2011 Season Claude Rilly, Francigny Vincent
    Excavations of the French Archaeological Mission in Sedeinga, 2011 Season Claude Rilly, Francigny Vincent To cite this version: Claude Rilly, Francigny Vincent. Excavations of the French Archaeological Mission in Sedeinga, 2011 Season. Sudan & Nubia, Sudan Archaeological Research Society, British Museum, 2012, pp.60-71. halshs-02539141 HAL Id: halshs-02539141 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02539141 Submitted on 15 Apr 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. SUDAN & NUBIA The Sudan Archaeological Research Society Bulletin No. 16 2012 ASWAN 1st cataract Hisn al-Bab Egypt RED SEA W Afyeh a d i el- A lla qi Gebel Adda 2nd cataract W a d i G Amara West a b g Sedeinga a Sai b a 3rd cataract Tombos ABU HAMED e Sudan il N El-Ga’ab Basin H29 5th cataract KAREIMA 4th cataract Abu Sideir Wadi Abu Dom Napata Dangeil ED-DEBBA ATBARA ar Gala ow i H Wad Abu Ahmed Meroe A tb a r m a k a Qalaat Shanan li e d M d l- a 6th e adi q W u cataract M Jebel Sabaloka i d a W OMDURMAN KHARTOUM KASSALA B lu e Eritrea N i le MODERN TOWNS Ancient sites WAD MEDANI W h it e N i GEDAREF le SENNAR KOSTI N Ethiopia South Azaza 0 250 km Sudan S UDAN & NUBIA The Sudan Archaeological Research Society Bulletin No.
    [Show full text]
  • The Reign of Horemheb
    THE REIGN OF HOREMHEB HISTORY, HISTORIOGRAPHY, AND THE DAWN OF THE RAMESSIDE ERA by Karen Margaret (Maggie) Bryson A dissertation submitted to Johns Hopkins University in conformity with the requirements for the degree of Doctor of Philosophy Baltimore, Maryland April 2018 © Karen M. Bryson 2018 All Rights Reserved Abstract The pharaoh Horemheb, the general who became king, has long been recognized as a pivotal figure in the history of New Kingdom Egypt. In the last half-century, important new archaeological evidence has expanded our view of the king and his historical context, particularly the years before he took the throne. There has not, however, been a dedicated, scholarly study of the reign since 1964. This dissertation examines Horemheb’s years as pharaoh, particularly with regard to how his reign contributed to the direction that Egypt would take in the first decades of the Ramesside era. The present work begins with an historiographical analysis of how Horemheb has been characterized by Egyptologists since the nineteenth century. The art and architecture associated with him are then analyzed stylistically and programmatically, clarifying what can truly be said to have originated during the reign. A prosopography of the officials who served under the king addresses how the structures of government and elite society changed from the reign of Tutankhamun into that of Ramesses II. A key text of the reign is analyzed with respect to how its rhetoric and its mythological allusions help to reveal the political conditions of the period. Finally, the historical memory of Horemheb in the ancient world, from the end of his reign through the Greco-Roman period, is taken into consideration.
    [Show full text]
  • Schéma Directeur De La Recherche En Sciences Humaines 2005-2008
    SCHÉMA DIRECTEUR DE LA RECHERCHE EN SCIENCES HUMAINES DANS LES MUSÉES NATIONAUX 2005-2008 février 2005 SOMMAIRE I. SCHÉMA DIRECTEUR DE LA RECHERCHE 3 1.Les musées et la recherche 3 2. Le schéma directeur 14 3. Perspectives 2005-2008 27 4. Annexes (7) 56 II. BILAN DE LA RECHERCHE 2002-2004-PERSPECTIVES 2005-2008 71 Introduction 71 Préhistoire et Antiquités nationales 1- Musée des Antiquités nationales, Saint-Germain-en-Laye 73 2- Musée national de Préhistoire, les Eyzies-de-Tayac 86 Musées de civilisation 3- Musée national des Arts asiatiques–Guimet 93 4- Musée du quai Branly (les arts premiers) 99 5- Musée national des Arts et traditions populaires, MCEM 109 Musée du Louvre 6- Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines 120 7- Département des Antiquités égyptiennes 129 8- Département des Antiquités orientales 144 9- Département des Arts de l'Islam 152 10- Département des Peintures 156 11- Département des Sculptures 167 12- Département des Objets d’art 178 13- Département des Arts graphiques 192 14- Musée national du Moyen Age, thermes et hôtel de Cluny 213 15- Musée national de la Renaissance, château d’Ecouen 218 16- Les Arts décoratifs 221 Musées-châteaux, musées d'histoire 17- Musée national du château de Versailles et de Trianon 233 18- Musée national des Granges de Port-Royal, Magny-Les-Hameaux 241 19- Musée et domaine nationaux du château de Fontainebleau 245 20- Musées et domaine nationaux de Compiègne 248 21- Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau 255 1 22- Musée national du château de Pau 260
    [Show full text]
  • Bibliography
    Bibliography Adams, William Yewdale 1972 Nubia: Corridor to Africa, Princeton. 1986 Ceramic industries of Medieval Nubia, 2 Volumes, Memoirs of the UNESCO Archaeological Survey of Sudanese Nubia 1–2, Lexington. Adderley, W. Paul, Wilson, Clare, Simpson, Ian and Davidson, Donald 2010 Anthropogenic Features, in: Georges Stoops, Vera Marcelino and Florias Mees (eds.), Interpretation of Micromorphological Features of Soils and Regoliths, Amsterdam, 569–588. Adenstedt, Ingrid 2016 Reconstructing Pharaonic Architecture in Nubia: the case study of SAV1, Sai Island, Contributions to the Archaeology of Egypt, Nubia and the Levant 3, Vienna. 2018 The Fortifications of the Pharaonic Town on Sai Island: A reinvestigation, in: Julia Budka and Johannes Auenmüller (eds.), From Microcosm to Macrocosm. Individual households and cities in Ancient Egypt and Nubia, Leiden, 135–146. Al-Ayedi, Abdul Rahman 2006 Index of Egyptian Administrative, Religious and Military Titles of the New Kingdom, Ismailia. Albert, Rosa Maria and Weiner, Steve 2001 Study of phytoliths in prehistoric ash layers from Kebara and Tabun caves using a quantitative ap- proach, in: Jean Dominique Meunier and Fabrice Colin (eds.), Phytoliths – Applications in Earth Sci- ence and Human History, Lisse, 251–266. Alexander, John 1997 Qalat Sai, the most southerly Ottoman Fortress in Africa, Sudan & Nubia 1, 16–20. Aling, Charles F. 1976 A prosopographical study of the reigns of Thutmosis IV and Amenhotep III, Ann Arbor. Allen, Michael J. and Payne, Bas 2017 Molluscs in archaeology: an introduction, in: Michael J. Allen (ed.), Molluscs in Archaeology: Meth- ods, approaches and applications, Studying Scientific Archaeology 3, Oxford, Havertown, 1–4. Allen, Susan J. 1998 Spinning bowls: representation and reality, in: Jacke Phillips (ed.), Ancient Egypt, The Aegean and the Near East: Studies in Honour of Martha Rhoads Bell, San Antonio, 17–38.
    [Show full text]
  • Brooklyn Museum of Art Wilbour Library of Egyptology
    Brooklyn Museum of Art Wilbour Library of Egyptology Recent Acquisitions List January-December 2003 Adams, William Yewdale, 1927- Meinarti III : the late and terminal Christian phases / William Y. Adams. Oxford, England : Archaeopress : Available from Hadrian Books, 2002. ISBN: 1841714518 Ägyptische Mysterien? / herausgegeben von Jan Assmann und Martin Bommas. München : Fink, 2002. ISBN: 3770536509 (pbk.) Aharoni, Yohanan, 1919-1976. Carta Bible atlas / Yohanan Aharoni [et al.] 4th ed., with index to persons. Jerusalem : Carta, 2002. ISBN: 9652204870 Albersmeier, Sabine. Untersuchungen zu den Frauenstatuen des ptolemäischen Ägypten / von Sabine Albersmeier. Mainz am Rhein : Von Zabern, 2002. ISBN: 3805329768 (cl.) Alexander the Great: East-West Cultural Contacts from Greece to Japan Tokyo Tokyo National Museum 2003 Alexandria : Graeco-Roman Museum, a thematic guide / edited by Fekri Hassan, in collaboration with Mostafa El-Abbadi, Ahmed Abdel-Fattah, Mervat Seif el-Din. Egypt : National Center for Documentation of Cultural and Natural Heritage and the Supreme Council of Antiquities, c2002. ISBN: 977305327X Ali, Mohamed Sherif. Hieratische Ritzinschriften aus Theben : Paläographie der Graffiti und Steinbruchinschriften / Mohamed Sherif Ali. Wiesbaden : Harrassowitz, 2002. ISBN: 3447038543 (pbk.) American Research Center in Egypt. Meeting (2001 : Atlanta, Ga.) 54th annual meeting of the American research center in Egypt. April 25-27, 2001. The Grand Hyatt Atlanta, Georgia. Atlanta : American Research Center in Egypt, 2003 Ancient gods speak : a guide to Egyptian religion / edited by Donald B. Redford. Oxford ; New York : Oxford University Press, c2002. ISBN: 0195154010 (alk. paper) Apokalyptik und Ägypten : eine kritische Analyse der relevanten Texte aus dem griechisch- römischen Ägypten / A. Blasius und B.U. Schipper (eds.). Leuven ; Sterling, Va.
    [Show full text]