PROG Hama 2020 DOCX
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REPUBLIQUE DU NIGER MOUVEMENT DEMOCRATIQUE NIGERIEN POUR UNE FEDERATION AFRICAINE (MODEN – FA LUMANA AFRICA) Liberté – Justice - Progrès MODEN – FA LUMANA - AFRICA PROGRAMME DE GOUVERNANCE DU CANDIDAT DU MODEN-FA LUMANA AFRICA HAMA AMADOU ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2020 « Construisons Ensemble le Niger » Septembre 2020 « Avec HAMA AMADOU en 2021» Construisons ensemble le Niger UNE VISION : « Faire du Niger un Havre de Paix et de Prospérité à l’Horizon2026 » UNE AMBITION : « Redonner l’espoir au Niger et aux Nigériens » UN OBJECTIF : « Valoriser la Femme et la Jeunesse Nigériennes » MODEN – FA LUMANA - AFRICA 2 MODEN-FA LUMANA AFRICA PREAMBULE : LE CONTEXTE 3 MODEN-FA LUMANA AFRICA « Avec HAMA AMADOU en 2020, Construisons ensemble le Niger» Voilà un peu plus de deux décennies que notre pays, à l’instar d’autres pays africains et du monde entier, a choisi d’inscrire sa gouvernance sur la voie difficile mais exaltante de la démocratie. En effet, depuis les Assises de la Conférence Nationale Souveraine du 29 juillet 1991, beaucoup de progrès ont été accomplis dans l’enracinement de la démocratie au Niger. Mais beaucoup de contre-progrès ont hélas également été enregistrés dans son exercice. Lorsqu’en 1999, le Président Mamadou Tanja accède à la magistrature suprême du Niger et confie à mon Humble personne la mise en œuvre de l’Action gouvernementale en tant que Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le pays était au bord de la dislocation au point où d’aucuns pensaient que redresser le Niger ne pouvait relever que du miracle. Les finances publiques étaient caractérisées par d’importants déficits budgétaires. La trésorerie de l’Etat dégageait à peine un solde de 622 millions de francs CFA à l’installation du gouvernement. La dette intérieure née de l’accumulation de factures impayées du secteur privé se cHiffrait à 295 milliards de francs CFA. Quant à l’encours de la dette extérieure, il était estimé à 1022 milliards de francs CFA. L’Etat en pleine déliquescence est assujetti aux pratiques informelles et corruptives et gangrené par les passe-droits, l’injustice, l’incompétence et le 4 MODEN-FA LUMANA AFRICA gaspillage généralisé des maigres ressources nationales. La fraude fiscale et douanière, les détournements de deniers publics, les malversations en tous genres étaient érigées en mode normal de gouvernance et de comportement pour nombre de nos compatriotes. Devant une telle conjonction de tendances négatives graves, l’Etat était réduit à la pauvreté la plus totale au point d’être incapable de faire face aux moindres dépenses de souveraineté. A la naissance de la 5ème République l’Etat du Niger était en faillite du fait de la mal gouvernance généralisée. Notre pays était malade et il lui fallait un traitement de cHoc orienté vers la mise en œuvre d’une gouvernance basée sur les principes de la responsabilité, la transparence, la rigueur et le respect de la loi dans la gestion des affaires publiques. Le premier axe de la thérapie était d’abord le redressement de l’économie nationale. Le programme intensif de stabilisation financière et de réformes structurelles de l’économie mis en œuvre au cours de la période 2000-2002 a permis : ü Le rééquilibrage des comptes de l’État ; ü La réduction de l’inflation ; ü L’accroissement et la diversification de la production rurale ; ü La réorganisation de la participation du secteur privé dans l’activité économique ; ü Le rehaussement sensible des indicateurs clé des services sociaux de base ; ü L’amélioration de la qualité des infrastructures de communication ; ü Le désengagement progressif de l’Etat à travers la restructuration et la privatisation des entreprises publiques. Le système de planification mis en place au cours de la période 200-2009 va permettre la formulation d’un politique de lutte contre la pauvreté à travers un Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) qui désormais orientera en cohérence les actions publiques dans la mise en œuvre de l’Action gouvernementale. Cette option de la planification stratégique sera poursuivie dans le second mandat à travers un deuxième document : La Stratégie de Développement Accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP). 5 MODEN-FA LUMANA AFRICA Les politiques sectorielles de développement comme la Politique de Développement Sanitaire (PDS), la Politique Décennale de Développement de l’Éducation (PDDE) consacrent l’adHésion à une dynamique de développement planifié en cohérence totale avec le cadre unifié de la planification nationale du développement. Cette dynamique permet au Niger de rompre avec les tâtonnements qui ont longtemps caractérisé les interventions de l’État qui dispose désormais d’un « fil conducteur » coHérent intégrant tous les objectifs stratégiques de développement. Avec l’élaboration et la mise en œuvre du Programme Spécial du Président de la République destiné à promouvoir spécifiquement le développement des populations rurales grâce à un effort d’investissement en infrastructures et dans les services sociaux de base, le Gouvernement de la 5ème République conforte son programme de développement et de réduction de la pauvreté. La mise en œuvre de l’Action gouvernementale à travers l’exécution des Déclarations de Politique Générale 2000-2004 et 2005-2009 représente l’un des moments les plus exaltants dans la gouvernance politique du Niger depuis la Conférence Nationale. L’exemplarité de cette période vient bien sûr des importants résultats enregistrés au plan économique, social et politique mais elle est surtout mise en valeur par la criticité de la situation nationale au sortir de la Transition de 1997-1999. Il est difficile de quantifier et probablement de décrire tout ce que la 5ème République a réalisé dans la redynamisation d’une économie et d’un pays au bord du gouffre en 1999. Les éléments de bilan présentés en annexes, donnent une idée de ce que nous avons, vous et nous tous ensemble, concédé comme sacrifices au service de la redynamisation d’un pays qui revenait de loin. Par ailleurs, les progrès enregistrés malgré les pesanteurs économiques et financières sont plus à l’actif des innovations méthodologiques dans la planification et la mise en œuvre de l’Action gouvernementale, notamment l’orthodoxie de la gestion, la mise en coHérence de l’Action publique et l’imputabilité entre autre. Autant de principe de bonne gouvernance. Les soubresauts de la fin du second mandat 2005-2009 conjugués à la gestion cahoteuse de la Transition de 2010-2011 annihilent sensiblement les évolutions positives enregistrées même si la solidité et la pertinence des politiques publiques mises en œuvre pendant une décennie stable et laborieuse rehaussent considérablement la capacité de résilience de l’État. 6 MODEN-FA LUMANA AFRICA Le régime de la 7ème République avait l’opportunité de trouver que le plus dur a déjà été fait et ses retombées opérationnelles et fonctionnelles. Les dividendes issus du pétrole, les chantiers balisés, les études de développement déjà initiées étaient autant d’atouts qui auraient permis au Niger de tourner définitivement le dos à la pauvreté et au manque. La 5ème République avait tout préparé à cet effet. Des initiatives restées au stade de slogans ne sont que la reformulation pompeuse de projets habilement ficelés par les deux mandats de la 5ème République. Même le chemin de fer que le régime s’obstine à considérer comme son projet exclusif, était à un stade avancé sur lequel le Premier Ministre a accordé une large part dans la DPG de 2005 dans laquelle on peut lire : « Quant au désenclavement de notre pays par la voie ferroviaire, il nous soulagera des coûts excessifs et prohibitifs du transport et rendra nos importations moins onéreuses et nos exportations plus compétitives. Nous nous battrons, pour cette raison, pour faire enfin arriver le rail jusqu’au Niger, grâce au projet AFRICARAIL. Notre grande ambition, en effet, à travers ce projet ferroviaire, qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et notre pays, est d’œuvrer à la réalisation du prolongement du réseau Bénin-Niger, de Parakou à Niamey, celui du réseau Burkina-Niger, de kaya à Niamey. Nos contacts et discussions, à cet égard, sont aujourd’hui à un stade très avancé, avec des partenaires des Emirats Arabes Unis, qui sont disposés à financer ce projet, à hauteur de 1,5 Milliards de dollars américains, en contrepartie d’une garantie portant sur 20% du montant, soit 300 Millions de dollars. C’est dire, Mesdames et Messieurs les Députés, que de réels espoirs sont désormais permis, pour entendre enfin le train siffler au Niger et c’est pourquoi, le Gouvernement a, d’ores et déjà, décidé d’engager la construction de deux ports secs, l’un à Dosso et l’autre à Niamey-Rive Droite. Le dossier afférent à ce projet est entièrement ficelé et les travaux vont incessamment démarrer ». Même le fameux « Niamey-Nyalla » ou « Maradi-Kollia » ne représentent que l’inspiration d’une série d’études lancées dans le cadre de la rénovation du centre ville de Niamey, l’établissement d’un programme d’équipements marcHands à Niamey, l’amélioration des conditions de vie et d’Habitat à Maradi, ou encore la consistance du foncier public et son devenir au regard de la décentralisation. Concernant le développement des infrastructures routières, il est une composante majeure du Développement National traduite dans l’adoption d’une Stratégie Nationale de Développement Urbain (SNDU) en Octobre 2004 dans le cadre de la Stratégie de Lutte contre la Pauvreté. Ainsi, malgré le bénéfice d’un contexte économique social et politique des plus favorables pour consolider les résultats tangibles de 2000-2009, le régime de Issoufou Mahamadou très vite gagné par la cupidité et l’avidité au gain développés durant deux décennies d’opposition, sacrifie le devenir du pays sous 7 MODEN-FA LUMANA AFRICA l’autel d’appétits voraces.