L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT EN POLYNÉSIE FRANÇAISE 2006

CATHERINE GABRIE - HÉLOÏSE YOU AVEC LA COLLABORATION DE P. FA R G E T

ÉDITORIAL

Les grandes orientations d’une politique de développement durable doivent reposer sur une connaissance approfondie et actualisée des données environnementales, mais aussi parce que l’on ne protège bien que ce que l’on connaît, j’ai souhaité mettre à jour le document de référence l’ « état de l’environnement » dont la précédente édition datait de 1995. 'IXVEZEMPEqXqGSR½qk1EHEQI'EXLIVMRI+%&6-)UYMEZEMXHqNkQIRqPIWXVEZEY\HY premier état. 0´qXEXHIP´IRZMVSRRIQIRXEYWWMI\LEYWXMJUYITSWWMFPIEFSVHIHMZIVWIWXLqQEXMUYIW telles que l’occupation des sols, les activités humaines, le tourisme, la pêche, l’agriculture, les risques, la radioactivité, la santé, le bruit, l’air, l’eau le patrimoine naturel, le milieu marin, PIWWSPWPIWKVERYPEXWPIWIEY\GSRXMRIRXEPIW )R½RP´EWTIGXLYQEMRHIP´IRZMVSRRIQIRXGSQTSWERXIGETMXEPIHIRSXVIHqZIPSTTIQIRX n’est pas oublié, l’importance des acteurs en ce domaine étant soulignée. Le recueil, l’analyse des données et leurs évolutions ont fait suite à une large consultation IXQSFMPMWEXMSRHIWEGXIYVWPSGEY\RSXEQQIRXHIWWIVZMGIWEHQMRMWXVEXMJWHIWSVKERMWQIW de recherche mais aussi des associations et entités métropolitaines ou internationales disposant de données sur la Polynésie française. Qu’ils soient ici remerciés pour leur collaboration qui nous permet de disposer aujourd’hui d’un outil d’aide à la décision et d’information de qualité. L’état de l’environnement 2006, outil essentiel pour l’orientation de nos politiques environnementales, montre l’importance de pérenniser une structure de suivi régulier et de centralisation des informations, d’analyses et de projections. C’est dans cette perspective que la Polynésie envisage la création d’un observatoire de la biodiversité et des changements climatiques, tant pour notre Pays, qu’à terme pour l’ensemble de notre région, en coopération avec toutes les bonnes volontés.

Georges HANDERSON Ministre du développement et de l’environnement REMERCIEMENTS

Ministère de l’Environnement Eric DEAT Service informatique Emmanuel BOUNIOT Paula MEYER Fabrice FAUCHON Emmanuelle GINDRE Contrat de ville Françoise WANSON Vanessa KLAINGER Institut de la Statistique Serge CONTOUR Francine TSIOU FOUC Haut commissariat Michel SALLENAVE Torea THURET Pierre MERRY Jean-Alain DI JORIO Ministère de la Défense Fréderic POIRRIER Direction de l’Environnement Pierre COISSAC Claude MUSAT Eliane GARGANTA ADEME Rémy BONNET Willy TETUANUI Agence Française de développement Laurent FONTAINE Myriam NAMRI CRIOBE/EPHE/CNRS Yannick CHANCERELLE Anne-Gaël DANIEL René GALZIN Moetia FOUREAU Mehdi ADJEROUD Eric SESBOUE Serge PLANES Etienne TARAMINI Michel PICHON Service de la Recherche Jean Yves MEYER Muséum d’Histoire Naturelle Olivier GARGOMINY Tea FROGIER Ivan INEICH Service de la Pêche Christian MONIER Pierre LOZOUET Cedric PONSONNET Reef Check Elodie LAGOUY Georges REMOISSENET Association Manu Philippe RAUST Arsene STEIN Anne GOUNI Stephen YEN KAI SUN IRD Jacques ILTIS Christophe MISSELIS Jocelye FERRARIS Service de la Perliculture Cedric LO Hervé JOURDAN Nahiti VERNAUDON Guy CABIOCH Alain LOYAT GUMP Roselyn GILLEPSIE Pascal CORREIA Jean Marie PETIT Service de l’Urbanisme Annie AUBANEL Elin CLARIDGE Eric POINSIGNON Neils DAVIES Olivier BABIN Université de Polynésie Fabienne BOURDELIN Emmanuel DESGARETS Pierre Marie DECOUDRAS Service du Développement Rural Willy TETUANUI PTPU Charles EGRETAUD Sylviane FAUVET Bruno JOUVIN Stéphane DEFRANOUX Autres personnes rencontrées ou contactées Mélanie FOURMANOIR Te mana O te Moana Cécile GASPAR Marion GIRAUD Te Ora Hau Myrna RIVIERE Karima FAUCHON Michael POOLE Taraina PINSON CRISP Eric CLUA GEGDP Gabriel SAO CHAN CHEONG Joseph POUPIN Celia TETAVAHI Elena GORCHAKOVA Centre d’Hygiène et de Salubrité publique Glenda MELIX Alain di JORIO Roselyne CHAMPS SEP Benoît LAYRLE Syndicat pour la promotion des Communes Marie-Laure LAIK KOUN SING SEM Assainissement Matairea MAAU Direction des Affaires foncières Tekura LESAFFRE SPEA Vincent STURNY Loyana LAGALL UICN Yohann SOUBEYRAN Fortune UTIA Conseiller honoraire de la cour d’appel René CALINAUD Direction de la Santé Geneviève de CLERMONT de Dominique POLYCARPE GINGER Environnement Michel PORCHER Service du Tourisme Guillaume RAYNAL Adrien CHEMINEE

Conception graphique : www.laurelineetjulien.com L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT EN POLYNÉSIE FRANÇAISE 2006

Cet ouvrage est dédié à Pierre COISSAC, Moetia FOURREAU et Eric SESBOUE agents de la direction de l’environnement décédés accidentellement le 9 août 2007.

)R PI QMRMWXrVI QqXVSTSPMXEMRHI P´IRZMVSRRIQIRX PERpEMX IR GSPPEFSVEXMSR EZIG P´-RWXMXYXJVERpEMWHIP´)RZMVSRRIQIRX -*)2 PEVqHEGXMSRH´YRVETTSVXWYVP´qXEXHIP´IRZM- VSRRIQIRXHIWXIVVMXSMVIWJVERpEMWHY4EGM½UYIWYH 4SP]RqWMIJVERpEMWI;EPPMWIX*YXYRE 2SYZIPPI'EPqHSRMI 'IXVEZEMPEZEMXqXqVqEPMWqEZIGP´ETTYMHIP´IRWIQFPIHIWEGXIYVWHI P´IRZMVSRRIQIRXTVqWIRXWHERWPIWXIVVMXSMVIW SVKERMWQIWEHQMRMWXVEXMJWIXHIVIGLIVGLI EWWSGMEXMSRWHIP´IRZMVSRRIQIRX 

'IXXIW]RXLrWIW´EVXMGYPEMXIRXVSMWTEVXMIWWYMZERXPEQqXLSHI)XEX4VIWWMSRW6qTSRWIW HIP´-*)2P´qXEXHIWQMPMIY\PIWTVIWWMSRWI\IVGqIWTEWPIWEGXMZMXqWLYQEMRIWWYVP´IRZM- ronnement et les réponses des acteurs en matière de protection de l’environnement. Ce HqGSYTEKIVIXIRYTEVP´-*)2TIVQIXYRITLSXSKVETLMIH]REQMUYIHIP´IRZMVSRRIQIRX dans les territoires.

L’objectif de ce document est de réaliser un nouvel état de l’environnement 10 après  

'IXVEZEMPW´MRWGVMXHERWPIGEHVIHYTPERH´EGXMSRWHY1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRX polynésien, et plus particulièrement dans le cadre de l’observatoire de l’environnement.

-PEqXqVqEPMWqKVlGIkPETEVXMGMTEXMSRHIRSQFVIY\EGXIYVWTSP]RqWMIRWUYMSRXETTSVXq les sources, relu et corrigé le document, voire rédigé certaines parties. Qu’ils soient tous remerciés du temps qu’ils y ont accordé.

Catherine GABRIE - Héloïse YOU avec la collaboration de P. FARGET SOMMAIRE L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT EN POLYNÉSIE FRANÇAISE 2006

RÉSUMÉ 8

L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT 28

1 - Présentation du territoire ………………………………………………………………… 29   0IW IEY\ GSRXMRIRXEPIW ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©    0I QMPMIY QEVMR ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©  4 - Le patrimoine naturel …………………………………………………………………… 85 5 - Les sols ………………………………………………………………………………… 145 0´SGGYTEXMSRHIWXIVVIWHYPMXXSVEPIXHIWPEKSRW©©©©©©©©©©©©©©©©   0´%MV ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©  8 - La santé et l’environnement …………………………………………………………… 185

LES PRESSIONS ET LES ACTIVITÉS HUMAINES 198

9 - Les risques et le changement climatique ………………………………………………… 199 10 - Les déchets ……………………………………………………………………………… 215 11 - Le bruit ………………………………………………………………………………… 227   0E VEHMSEGXMZMXq ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©  -RXVSHYGXMSR EY\ EGXMZMXqW LYQEMRIW ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©  0ETsGLIPETIVPMGYPXYVIIXP´EUYEGYPXYVI©©©©©©©©©©©©©©©©©©   0´EKVMGYPXYVIP´I\TPSMXEXMSR HI PE JSVsX IX P´qPIZEKI ©©©©©©©©©©©©©©   +VERYPEXW-RHYWXVMI)RIVKMI8VERWTSVX©©©©©©©©©©©©©©©©©©©   0I XSYVMWQI ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©  

LA RÉPONSE DES ACTEURS 314

  0E VqTSRWI HIW EGXIYVW ©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©©  

BIBLIOGRAPHIE 342

ACRONYMES 366 Résumé

Résumé

La Polynésie française s’étend entre 7° et 28° sud représenté par le Haut-Commissaire, a la charge des IX „ IX „ SYIWX WYV YRI >SRI )GSRSQMUYI MRXqVsXWREXMSREY\HYVIWTIGXHIWPSMWIXHIWIRKEKI- )\GPYWMZI >)) HIQMPPMSRWHIOQó%YWIMRHI QIRXWMRXIVREXMSREY\HIP´SVHVITYFPMGIXHYGSRXV|PI GIZEWXIXIVVMXSMVIKVERHGSQQIP´)YVSTIPIWXIVVIW EHQMRMWXVEXMJ-PETTSVXIWSRGSRGSYVWEY\GSQQYRIW qQIVKqIWR´SGGYTIRXUYIOQóIXPIWPEKSRW TSYV P´I\IVGMGI HIW RSYZIPPIW GSQTqXIRGIW UYM PIYV IRZMVSROQóWSMXTVrWHIJSMWTPYW sont dévolues par la loi, notamment les compéten- ces en matière d’environnement, dans la distribution Le Pays est composée de 121 îles, îles hautes volcani- d’eau potable, la collecte et le traitement des ordures UYIWIXwPIWFEWWIWGSVEPPMIRRIW EXSPPW VIKVSYTqIWIR QqREKrVIWPIWHqGLIXWZqKqXEY\IXPIWIEY\YWqIW WM\IRXMXqWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq wPIWHY:IRXIXwPIW 7SYW0I:IRX P´EVGLMTIPHIW1EVUYMWIWP´EVGLMTIPHIW %YWXVEPIWP´EVGLMTIPHIW8YEQSXYIXPIW+EQFMIV LES EAUX CONTINENTALES 0IW wPIW HI PE 7SGMqXq EMRWM UYI PIW 1EVUYMWIW PIW Le problème de l’eau est majeur en Polynésie, qu’il %YWXVEPIWIXGIVXEMRIWwPIWHIW+EQFMIVWSRXHIWwPIW W´EKMWWIHIWVIWWSYVGIWSYHIWIEY\YWqIW «hautes» d’origine volcanique. Les îles « basses », WMXYqIWIWWIRXMIPPIQIRXHERWPIWEVGLMTIPWHIW8YEQSXY Eaux potables IXHIW+EQFMIVWSRXHIWEXSPPWH´SVMKMRIGSVEPPMIRRI 0IWVqWIEY\L]HVSKVETLMUYIWHI4SP]RqWMIRIWSRXHqZIPST- Résumé Le Pays est caractérisé par son isolement géographi- pés que dans les îles hautes où les ressources sont consti- UYI EY WIMR HY 4EGM½UYIk TPYW HI   OQ HIW XYqIWTEVPIWIEY\HIWYVJEGIIXTEVPIWIEY\WSYXIVVEMRIW grandes métropoles urbaines de la zone, et par son Dans les atolls, les ressources sont constituées à plus de I\XVsQIqGPEXIQIRXHIOQ -PIW7SYWPI:IRX  k TPYW HI   OQ 1EVUYMWIW IX +EQFMIV  HI  TEVPIWIEY\HITPYMI HMWXERGIk8ELMXM)RXVIIXP´EYKQIRXEXMSR 1EPKVq UYIPUYIW EZERGqIW HERW PE GSRREMWWERGI PIW de, population est de 17%, mais la densité de popula- ressources restent encore très mal connues et l’absence XMSRVIWXIJEMFPIIRQS]IRRI LEFOQóGSRXVI d’hydrogéologue reste un problème. kHERWPIWHqTEVXIQIRXWH´SYXVIQIV  7M PIW VIWWSYVGIW WSYXIVVEMRIW WSRX WYJ½WERXIW HERW La population est très concentrée dans les îles sous le TPYWMIYVWwPIWLEYXIWTSYVGSYZVMVPIWFIWSMRWkERW :IRX  IWWIRXMIPPIQIRXk8ELMXM  IXWYVXSYX IPPIWVIWXIRXPMQMXqIWHERWH´EYXVIWwPIWGSQQI1EYTMXMSY HERWPE^SRIYVFEMRI  'IWwPIWGSRGIRXVIRXPIW &SVE&SVES€PIWFIWSMRWWSRXEQTPM½qWTEVPIHqZIPST- TVMRGMTEY\TVSFPrQIWH´IRZMVSRRIQIRX TIQIRXHYXSYVMWQIHIPY\I(IWTVSFPrQIWHIUYERXMXq EVOLUTION DE LA POPULATION ET DU TAUX D’ACCROISSEMENT NATUREL GSQQIRGIRXkWITSWIVWYVUYIPUYIWJSVEKIWHI8ELMXM DE 1975 À 2005 (Source : ISPF) L’approvisionnement sur les îles hautes a connu une forte évolution, la part des ressources souterraines prenant le TEWWYVPIWVIWWSYVGIWHIWYVJEGII\XVsQIQIRXZEVMEFPIW IRHqFMXIXIRUYEPMXq PIVETTSVXIEY\HIWYVJEGIIEY\ WSYXIVVEMRIW IWX TEWWq HI    k    IR moyenne dans les 10 ans. La consommation est variable en fonction des îles et des GSQQYRIWHIkPNLEFHERWPIWGSQQYRIW faisant payer l’eau, elle peut atteindre 1500 à 2000 l pour PIWGSQQYRIWVYVEPIWHI8ELMXMWSMXJSMWTPYWUYIPE GSRWSQQEXMSRQS]IRRIIR*VERGI Les atolls au contraire souffrent de la faiblesse des ressources en eau, en raison d’une pluviosité moindre IX HI P´MRWYJ½WERGI HIW VqGITXEGPIW REXYVIPW 0´ETTVSZM- Depuis la loi organique de 2004, portant statut d’auto- sionnement en eau constitue pour la population, qui ne nomie de la Polynésie française, la Polynésie française dispose pour certains que de quelques dizaines de litres IWXYR4E]WH´SYXVIQIVEYWIMRHIPE6qTYFPMUYIUYM d’eau par jour et par habitant, un souci constant et les WI KSYZIVRI PMFVIQIRX IX HqQSGVEXMUYIQIRX 0´)XEX TqRYVMIWWSRXJVqUYIRXIW-PWGSRWSQQIVEMIRXHIk 9 EVOLUTION DE LA POTABILITÉ DES EAUX DISTRIBUÉES DE 1995 À 2005 les pourcentages de conformité sont SUR L’ENSEMBLE DE LA POLYNÉSIE (Source : CHSP) inférieurs à 50%. )RERWTIVWSRRIWWYTTPqQIRXEMVIW soit environ 10% de la population, ont eu accès kP´IEYTSXEFPI kTPYWHI HIGSRJSVQMXq  TSYVQMPPMEVHWHI*'*4½RERGqWTSYVP´%)4 WYVPETqVMSHI 0´EYXSGSRXV|PI HIZIRY SFPMKEXSMVI HITYMW IWXIRqZSPYXMSR HIkGSQQYRIW IRERW QEMWXSYNSYVWMRWYJ½WERX HIW communes ne le pratiquent toujours pas. Les volumes prélevés pour l’agriculture restent inconnus.

JSMWQSMRWH´IEYUYIHERWPIWwPIWLEYXIW0IWIEY\HITPYMI Eaux de baignade aux embouchures de rivières VqGSPXqIWTEVVYMWWIPPIQIRXWYVPIWXSMXWIXWXSGOqIWHERW des citernes fournissent la majeure partie de la ressource. 0IWIEY\HIFEMKREHIEY\IQFSYGLYVIWHIVMZMrVIW VIWXIRXHITYMWERWHIXVrWQEYZEMWIUYEPMXqk8ELMXM Les ressources sont fragiles, notamment les ressour- RSXEQQIRXIR^SRIYVFEMRI  HIWGSRXV|PIWWSRX GIWPMXXSVEPIWXVrWZYPRqVEFPIWEY\MRXVYWMSRWH´IEY RSRGSRJSVQIW IXk1SSVIE  RSRGSRJSVQIW  salée ; cette vulnérabilité va croître avec l’élévation HYRMZIEYHIPEQIVUYMQSHM½IVEPEXVERWKVIWWMSR QUALITÉ DES REJETS DES STATIONS D’ÉPURATION CONTRÔLÉES ÀTAHITI DE 1995 du biseau salé dans les nappes littorales. À 2004 ( % de points conformes - Source : CHSP ) La protection des périmètres de captage, se heurtant à d’importants problèmes fonciers, n’est toujours pas réglementée correctement et donc pas assurée. )RERWPEUYEPMXqHIWIEY\TSXEFPIWW´IWXPqKrVI- ment améliorée , avec une évolution de la qualité moyenne de 22% en 1995 à 40% en 2005, avec une augmentation de 50% de résultats conformes. 1EMWGIWGLMJJVIWXVEHYMWIRXQEPPEHMWTEVMXqI\MWXERXIRXVI les îles puisque seules 4 communes sur 48 distribuent de P´IEYTSXEFPI kTPYWHI HIGSRJSVQMXq   10% de la population polynésienne seulement a donc accès à de l’eau potable à 100% ;  FqRq½GMIRXH´YRIIEYHIFSRRIUYEPMXq TPYWHI  HIVqWYPXEXWGSRJSVQIW GSRXVI IR Assainissement 46 % de la population dispose d’une eau dont 0IX]TIH´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWZEVMIIR EVOLUTION DE LA QUALITÉ DES EAUX DE BAIGNADE EN MER ÀTAHITI ET MOOREA fonction de la densité de l’urbanisation, de la nature DE 1995 À 2005 (POURCENTAGE DE RÉSULTATS CONFORMES (Source : CHSP) des sols, de la profondeur de la nappe phréatique ©EWWEMRMWWIQIRXEYXSRSQIMRHMZMHYIPEWWEMRMW- WIQIRXEYXSRSQIGSPPIGXMJ QMRMWXEXMSRWH´qTYVE- XMSR SYEWWEMRMWWIQIRXGSPPIGXMJTYFPMG 0´EWWEMRMWWIQIRX EYXSRSQI P´qXEX HIW stations autonomes individuelles est mal connu, mais elles sont mal entretenues. Le nombre stations autonomes collectives a doublé en 10 ans, ce qui augmente la capacité de traitement mais multiplie les TSMRXWHIVINIXWHMJJYW IPPIWXVEMXIRX  de la population. La qualité de ces rejets EHMQMRYqHITYMWPEGSRJSVQMXqEY\ normes passant de plus de 60% en 1997 à moins de 50% en 2005. Ces chiffres sont à 10

relier à l’augmentation des analyses résultant EVOLUTION DE LA RICHESSE SPÉCIFIQUE TOTALE EN POISSONS SUR LA PENTE HIP´EYXSGSRXV|PISFPMKEXSMVI EXTERNE DE LA RADIALE DE TIAHURA (Source : CRIOBE, Galzin) )R QEXMrVI H´EWWEMRMWWIQIRX TYFPMG un effort important a été réalisé, UYMVIWXIRqERQSMRWMRWYJ½WERX SR GSQTXI  RSYZIPPIW WXEXMSRW WSMX  WXEXMSRW IR XSYX  TVrW HI  raccordements supplémentaires en 10 ans, environ 20 000 habitants GSRGIVRqWQEMW • WIYPI P´wPI HI &SVE&SVE IWX entièrement reliée à un réseau d’assainissement public ; • PE GSRYVFEXMSR HI 4ETIIXI TPYW HI   HI PE TSTYPEXMSR   R´IWX XSYNSYVWTEWXVEMXqI HITYMWERW 

• des problèmes d’assainissement EVOLUTION DE LA BIOMASSE TOTALE (G/M2) EN POISSONS SUR se posent dans les autres îles LA PENTE EXTERNE DE LA RADIALE DE TIAHURA (Source : CRIOBE, Galzin) 0EWMXYEXMSRIWXHMJ½GMPIHERWPIW8YEQSXY en raison des faibles ressources et des problèmes d’assainissement individuel mal adapté ; la lentille, à faible profondeur, est en effet particulièrement sensible. Résumé Le manque de structure en charge de JqHqVIVPEKIWXMSRHIP´IEY X]TIEKIRGI HI FEWWMR  IX HI WGLqQEW KPSFEY\ H´EQqREKIQIRXHIWIEY\EZIGRSXMSR HIUYEPMXqHIWIEY\JEMXHqJEYX

LE MILIEU MARIN

0I QMPMIY QEVMR GSQTVIRH PE >)) IRZMVSRQMPPMSRWOQó WSMXTVrW HI HIPE>))JVERpEMWIIXPIWVqGMJWIXPEKSRWUYM I\MWXERXWI TSYVWYMZIRX TIRXIW I\XIVRIW HIW wPIW GSYZVIRXIRZMVSROQó VEHMEPIHI8MELYVE IXRSYZIEY\VqWIEY\SRXqXq QMWIRTPEGI%TVrWTPYWMIYVWERRqIWH´EFERHSRPI Réseaux de suivi des milieux coralliens 6qWIEYHIWYVZIMPPERGIHI8ELMXMIWXVqEGXMZq -PI\MWXIkGINSYVVqWIEY\HIWYMZMHIWVqGMJWGSVEP- Etat de santé des récifs coralliens PMIRW WYMZMWHYFIRXLSWIXHIWTSMWWSRW PIWVqWIEY\ Les peuplements des récifs coralliens, en constante EVOLUTION DU RECOUVREMENT EN CORAIL VIVANT ENTRE 1987 ET 2004 évolution, forment une mosaïque spatiale et temporelle, avec SUR LA PENTE EXTERNE DE LA RADIALE DE TIAHURA (Source : CRIOBE, Galzin) des cycles qui, sur la Polynésie, s’étaleraient sur une fréquence de l’ordre de 15 à 20 ans. L’hétérogénéité spatiale se traduit par des différenciations entre peuplements à l’échelle régionale mais surtout à l’échelle MRWYPEMVIHITYMWPEG|XIZIVWPIPEVKIIRJSRGXMSRHIPETVSJSR- HIYVSYIRGSVIIRXVIPIW^SRIWGSR½RqIW FEMIW IXPIW^SRIW SYZIVXIW0I VIGSYZVIQIRX IR GSVEY\ EYKQIRXI HITYMW PI JVERKIERXNYWUY´kPETIRXII\XIVRIEZIGHIWZEPIYVWQE\MQEPIW ZIVWQ HIP´SVHVIHI ZSMVITPYWWYVPIWVqGMJWWEMRW  Le degré d’isolement géographique des îles ou encore le RMZIEY H´SYZIVXYVI HIW EXSPPW WI XVEHYMWIRX IY\ TEV HIW différences dans les assemblages coralliens. La structuration spatiale des peuplements coralliens conditionne directement 11 SYMRHMVIGXIQIRXGIPPIHIWEYXVIWSVKERMWQIWVqGMJEY\ EMRWM ERW PETIVXIHIVqGMJJVERKIERXk&SVE&SVEIWXHI  la diminution en corail vivant entraîne une diminution des dans la même période. espèces de poissons corallivores, une augmentation des Les surfaces totales de récifs frangeant détruites par KE^SRWEPKEY\TYMWHIWKVERHIWEPKYIW© I\XVEGXMSRWIXVIQFPEMWWSRXHILEGSRXVILEHERW L’hétérogénéité temporelle à l’échelle décennale, en l’absence la période précédente, soit un total de 455 ha. de perturbations, est peu étudiée ; elle se traduirait par des )RZMVSR HIPEWYVJEGIGYQYPqIHIWVqGMJWJVERKIERXWHIW modifications dans la dominance relative de certaines espèces. wPIWHI8ELMXM1SSVIEIXUYIPUYIWwPIW7SYWPI:IRX &SVE 1EMWP´EFWIRGIHITIVXYVFEXMSRIWXVEVIIXP´LqXqVSKqRqMXq &SVE6EMEXIE,YELMRI8ELEE WSRXHqXVYMXW temporelle est marquée par l’impact majeur des évène- QIRXW G]GPSRIW FPERGLMWWIQIRX©  WYV P´qZSPYXMSR HIW Qualité des eaux de baignade peuplements et par l’hétérogénéité spatiale de ces impacts sur les îles et au sein d’une même île, ainsi que par l’impact %8ELMXMPEUYEPMXqHIWeaux de baignade est en légère HIWTVIWWMSRWERXLVSTMUYIWVIQFPEMWI\XVEGXMSRWHIWSYTI EQqPMSVEXMSRWYVPETqVMSHI HIk HITSMRXW de corail, sédimentation terrigène, constructions diverses sur HIFSRRIkQS]IRRIUYEPMXq XERHMWUY´k1SSVIEPE les récifs et dans les lagons…. UYEPMXqIWXTPYW¾YGXYERXI IRXVIk WYMZERX PIWERRqIW )PPIVIWXIXSYNSYVWFSRRIk&SVE&SVEIX Depuis 1996, on compte, parmi les évènements marquants, avec 100% des résultats conformes. XVSMW G]GPSRIW GSRWqGYXMJW IR  HIY\ qTMWSHIW HI FPERGLMWWIQIRXWIRIXIXYRIMRJIWXEXMSRH´%GER- 4EVEMPPIYVWYRIqXYHIHIEQSRXVqUYI thaster; démarrée en 2006. • P´L]TIVWqHMQIRXEXMSRWIVEMXVIWTSRWEFPIH´YRI\GrW en matériel sédimentaire estimé entre 100.000 et 0IWYMZMHIWTIRXIWI\XIVRIWWYVTPYWHIERWQSRXVIUYI tendances se dessinent pour ce qui concerne le recouvrement 200.000 tonnes entre les passes de Papeete et de IRGSVEY\ZMZERXWHIWZEVMEXMSRWQEVUYqIWEZIGEPXIVRERGI 8EYRSEHERWPIWHIVRMrVIWERRqIW H´EYKQIRXEXMSRTYMWHIGLYXIFVYXEPIHYXEY\TSYV HIW • PIW¾Y\HIGEVFSRIE^SXIIXTLSWTLSVISVKERMUYI stations suivies, une tendance à la hausse pour 46%, à la baisse ont augmenté d’un facteur 15 à 20 entre le début pour 17% et une stabilité pour 8% des stations. du siècle et les trois dernières décennies, %PEWYMXIHIGIWqZrRIQIRXWPEGVSMWWERGIGSVEPPMIRRIVITEVX • PIW ETTSVXW IR QqXEY\ PSYVHW HERW PI PEKSR HI de façon différentielle suivant les sites ; le recrutement coral- 4ETIIXIHITYMWPE½RHIWERRqIWWSRXGSQTEVE- lien est fortement affecté par ces évènements et présente FPIWkGIY\QIWYVqWHERWGIVXEMRWWMXIWTPYWJSVXI- YRIJSVXIZEVMEFMPMXqWTEXMEPI WYVYRIQsQIwPIIXIRJSRGXMSR ment urbanisés. HIPETVSJSRHIYV  (IWXVEZEY\TPYWVqGIRXWSRXGSR½VQqPIWVMWUYIWH´IYXVS- +PSFEPIQIRXPEXIRHERGIHIWMRHMGEXIYVWWYVPIWTIRXIW phisation en période de pluie, en raison des concentrations I\XIVRIWJEMFPIQIRXWSYQMWIWEY\MQTEGXWERXLVSTM- MQTSVXERXIWIR1)7IRTLSWTLSVIXSXEPIR('3IXIR ques, est à une nette augmentation de la richesse en azote total. L’urbanisation semble se traduire essentielle- poissons et du recouvrement en corail vivant à la suite ment par une augmentation des apports azotés. de l’épisode très destructeur de 1991. Les valeurs de recouvrement corallien retrouvent dans certains WIGXIYVWGSQQIk1SSVIEPIWZEPIYVWH´EZERX EVOLUTION DE LA QUALITÉ DES EAUX DE BAIGNADE EN MER À ET MOOREA 0EXIRHERGIHIVMGLIWWIWTqGM½UYIXSXEPIHIWTIYTPI- DE 1995 À 2005 : POURCENTAGE DE POINTS CONFORMES (Source : CHSP) ments de poissons sur 15 ans, entre 1987 et 2006 est IREYKQIRXEXMSRWYVPEVEHMEPIHI8MELYVE k1SSVIE  XERHMWPEHIRWMXqXSXEPIIWXTPYW¾YGXYERXI PEXIRHERGI de la biomasse totale est en légère décroissance. La composition en espèces et l’abondance relative HIWTIYTPIQIRXW GEVRMZSVIWLIVFMZSVIWSQRMZSVIW  IR VIZERGLI SRX qZSPYq WMKRM½GEXMZIQIRX HITYMW 1996, avec diminution des carnivores, puis des herbi- ZSVIWEYTVS½XHIWSQRMZSVIW PIWGEYWIWWSRXWERW HSYXIHMZIVWIWMQTEGXHIWqZrRIQIRXWGPMQEXMUYIW sur les habitats, disparition des frangeants limitant le recrutement, impact de la pêche. 0IWVIQFPEMWPIWI\XVEGXMSRWHIWSYTIHIGSVEMPWITSYVWYM- vent ainsi que les terrassements sur les bassins versants qui se multiplient et entraînent des perturbations par sédimentation terrigène, mal mesurées. La surface de remblais, donc de récifs détruits, a été multipliée par 2 en 12

LE PATRIMOINE NATUREL quable et la Polynésie est un territoire d’intérêt majeur sur le plan biogéographique et sur le plan de l’évolution. Evolution des milieux naturels 3RGSQTXITPYWHIIWTrGIWqXIMRXIWTVrWHI 200 espèces menacées inscrites sur la liste rouge )RP´EFWIRGIHIHSRRqIWWYVP´SGGYTEXMSRHIWXIVVIW '6)2:9  PE4SP]RqWMI*VERpEMWIIWXPEGSPPIGXM- MPR´IWXTEWTSWWMFPIHIGLMJJVIVP´qZSPYXMSRHIWQMPMIY\ vité française d’outre-mer comportant le plus grand Les observations et estimations montrent une nombre d’espèces éteintes ou menacées de toutes régression des zones humides en raison des aména- les collectivités de l’outre-mer français. gements et une forte régression des forêts, en raison des incendies, des défrichements, de l’impact • *PSVI   HIW IWTrGIW IRHqQMUYIW WSRX HIW IWTrGIW IRZELMWWERXIW HSRX PI 1MGSRME IX HY QIREGqIW 0E TSTYPEXMSR HI 8MEVI %TIXELM FVSYXEKITEVPIWERMQEY\IRHMZEKEXMSR TVqWIRXIWYVPI8IQLERM9XI9XIEqXqHMZMWqI par 10 entre 1995 et 2005 ; le nombre de pieds • PIW JSVsXW REXYVIPPIW LSVW TPERXEXMSRW IX GSGSXI- de santal restant a été estimé à 4000. VEMIW  WSRX IWXMQqW k  LE HSRX  k 50 000 de forêt primaire peu ou pas perturbée • 3MWIEY\    HIW IWTrGIW IRHqQMUYIW WSRX par l’homme. Ces forêts primaires ont fortement menacées. Les populations des espèces les plus régressé dans les zones de basse et moyenne QIREGqIW WSRX QMIY\ GSRRYIW IX WYMZMIW TPYW EPXMXYHIHIPETPYTEVXHIWwPIW1I]IV  IWXMQI VqKYPMrVIQIRX >-'3SRXqXqHqGVMXIWIX>)3 UYIHIWJSVsXWH´SVMKMRISRXHMWTEVY IPPIWRI HSRXGVMXMUYIWIXYVKIRXISRXqXqMHIRXM½qIW sont aujourd’hui présentes qu’à l’intérieur des îles. • Partula0EHMWTEVMXMSRHYRSQFVIH´IWTrGIWIWX • 0IW JSVQEXMSRW ZqKqXEPIW HIW 1EVUYMWIW HIW I\GITXMSRRIPHIWIWTrGIWHI4EVXYPEIX +EQFMIVIXHIW%YWXVEPIWWSRXTEVXMGYPMrVIQIRX HIWIWTrGIWHI7EQSERE0IWTSTYPEXMSRW HqZEWXqIWTEVPIWERMQEY\IRPMFIVXq0IW%YWXVE- HIWIWTrGIWQIREGqIWWSRXQMIY\GSRRYIWIX les sont très touchées ; les forêts naturelles sont suivies plus régulièrement. VqHYMXIWkP´qXEXHIPEQFIEY\RIHqTEWWERXTEW Résumé 3YXVIPE¾SVIPIWQSPPYWUYIWIXPIWSMWIEY\ k HIPEWYTIV½GMIHIWwPIW%6ETEMPVIWXIVEMX seulement 17% de forêt naturelle intacte. • PIGVEFIHIGSGSXMIV&MVKYWPEXVSqXqHqGMQq MP ne survit pratiquement plus que dans les atolls • Les forêts sèches et semi-sèches occupent environ MRLEFMXqW GSQQI8EMEVS 1EOEXIE SY 1SVERI LE GIWSRXEZIGPIWJSVsXWPMXXSVEPIWWYVTPEXIEY\ HERWPIW8YEQSXY  calcaires, les formations végétales les plus rares. Les forêts littorales ne subsistent que sur les îlots isolés. • PIWXSVXYIWMPI\MWXITIYHIHSRRqIW PIWVEVIW données disponibles montrent une diminution 0ITEPqXYZMIVEqXqMRXVSHYMXIR4SP]RqWMI7SRI\TER- EPEVQERXI HIW TSTYPEXMSRW 7GMPP]  IX GIVXEMRIW WMSR k 1SSVIE IWX VETMHI 0´IWTrGI E EYNSYVH´LYM îles autrefois sites importants de ponte sont EXXIMRXH´EYXVIWwPIW 6EMEXIE,YELMRI8IXMEVSE  EYNSYVH´LYMHqPEMWWqIW 1EYTMXM  Renforcement des connaissances • Les requins font l’objet d’une forte pression au niveau mondial. Un important effort de renforcement des connaissances, en particulier dans le domaine botanique, a été réalisé • Les requins, aujourd’hui protégés, faisaient l’objet TEVPIWIVZMGIHIPEVIGLIVGLIPI7(6IXPE(-6)2EZIG d’une forte pression. YRI HM^EMRI HI WMXIW I\TPSVqW  'IW QMWWMSRW WYV PIW hauts sommets ont permis de redécouvrir des espèces Les causes de la perte de biodiversité présumées disparues. Plusieurs populations d’espèces Les introductions d’espèces animales et végétales et QIREGqIW WSRX QMIY\ GSRRYIW XMEVI ETIXELM WERXEP la dégradation ou la fragmentation des habitats sont SVGLMHqIWQEMWEYWWMTEVXYPEIXSMWIEY\PIWTPYWQIREGqW aujourd’hui les principales causes d’appauvrissement de la 0´IJJSVXHIVIGLIVGLIEqKEPIQIRXTSVXqWYVPIW%YWXVEPIW FMSHMZIVWMXqIWTrGIWZqKqXEPIWSMWIEY\IXQSPPYW- EZIG YR EXIPMIV TPYVMHMWGMTPMREMVI WYV 6ETE 0IW IJJSVXW HI que ont été déclarées “espèces menaçant la biodiversité”. collecte de ces dernières tant dans le domaine de la botani- 7´]ENSYXIRXTVrWHIIWTrGIWHIZIVXqFVqW4PYWMIYVWHI que que de la faune marine montrent que les connaissances, GIWIWTrGIWHIJEYRIIXHI¾SVI½KYVIRXWYVPEPMWXIHI et notamment de la biodiversité, sont fonction de l’effort P´9-'2HIWIWTrGIWTEVQMPIWTPYWIRZELMWWERXIWIX H´MRZIRXEMVIk6ETEPIRSQFVIH´IWTrGIWHIQSPPYWUYIWE perturbant le plus les écosystèmes. été multiplié par 4 en une mission . 0´I\TERWMSRHY1MGSRMEWITSYVWYMXIXP´IWTrGIEGSRXE- QMRqHITYMW8ELMXMPIW wPIW ZSMWMRIW HI 1SSVIE6EMEXIE Les espèces 9XYVEIVEI%TSSMXM IX8ELEEIXTPYWVqGIQQIRXGIPPIW Le nombre d’espèces végétales et animales endémiques, HI2YOY,MZEIX*EXY,MZEEY\1EVUYMWIW0I1MGSRMEIWX VETTSVXqkPEWYTIV½GMII\MKYtHY8IVVMXSMVIIWXVIQEV- reconnu comme une menace directe pour environ 58 13 TPERXIWIRHqQMUYIWHI8ELMXMHSRXETTEVXMIRRIRXEY\ IRZELMWWERXIW VIGLIVGLI PYXXI QqGERMUYI IX GEXqKSVMIW9-'2PIWTPYWWIRWMFPIW'IVXEMRIWH´IRXVIIPPIW FMSPSKMUYI GSQQYRMGEXMSR IX VqKPIQIRXEXMSR PMWXI WSRXGSRWMHqVqIWEYFSVHHIP´I\XMRGXMSR HI  IWTrGIW QIREpERX PE FMSHMZIVWMXq  )R  PE PYXXI GSRXVI PIW IWTrGIW IRZELMWWERXIW QSYGLI Certains mammifères à l’état sauvage dans plusieurs GMGEHIPPITIXMXJSYVQM EGSXqºEY7(6 wPIW WSRX VIWTSRWEFPIW HI PE HMWTEVMXMSR H´SMWIEY\HI PE WERWGSQTXIVPIWGSXWHIPEPYXXITEVPE(-6)21EMW destruction de la végétation et de phénomènes érosifs PIWGSRXV|PIWHMJ½GMPIWIRVEMWSRHYGEVEGXrVIMRWYPEMVI MQTSVXERXWRSXEQQIRXEY\%YWXVEPIWIXEY\1EVUYMWIW XVrWqGPEXqHYXIVVMXSMVIWSRXMRWYJ½WERXW 0E*SYVQMqPIGXVMUYISY4IXMXI*SYVQMHIJIY ;EWQER- )RQEXMrVIHIPYXXIGSRXVIPIWIWTrGIWIRZELMWWERXIW RME EYVSTYRGXEXE  IWX TVqWIRXI WYV P´wPI HI8ELMXM HITYMW la Polynésie française est le territoire français qui a sans 0´MRJIWXEXMSRWIQFPIWIPMQMXIVk8ELMXM0ERYMWERGIE doute développé une des stratégies les plus complètes commencé à se généraliser à partir de 1998 et l’infestation IRQEXMrVIHIKIWXMSRH´IWTrGIWIRZELMWWERXIWVIGLIV- gagne rapidement du terrain ; le nombre de colonies a che, lutte mécanique et biologique, communication et HSYFPqIRERW HIGSPSRMIWIRkIR  VqKPIQIRXEXMSR PMWXIHIIWTrGIWQIREpERXPEFMSHM- La cicadelle pisseuse Homalodisca vitripennis a été ZIVWMXq )RPEPYXXIGSRXVIPIWIWTrGIWIRZELMWWER- HqGSYZIVXITSYVPETVIQMrVIJSMWk8ELMXMIR XIW QSYGLIGMGEHIPPITIXMXJSYVQM EGSXqº )RUYIPUYIWERRqIWIPPIETVSPMJqVqHIJEpSRWTIGXE- EY7(6WERWGSQTXIVPIWGSXWHIPEPYXXITEVPE(-6)2 GYPEMVI)RPETSTYPEXMSRqXEMXIRZMVSRJSMW 1EMW PIW GSRXV|PIW HMJ½GMPIW IR VEMWSR HY GEVEGXrVI TPYWEFSRHERXIk8ELMXMUYIHERWWSREMVIH´SVMKMRI MRWYPEMVIXVrWqGPEXqHYXIVVMXSMVIWSRXMRWYJ½WERXW *PSVMHI IXJSMWTPYWEFSRHERXIUY´IR'EPMJSVRMI )PPI E HqNk IRZELM  wPIW%YNSYVH´LYM KVlGI k YR Les aires protégées et autres espaces programme de lutte biologique lancé en 2005 et remarquables 2006 les populations ont considérablement diminué. )RERWMPR´]EIYEYGYRIqZSPYXMSRIRQEXMrVI De nouvelles espèces sont introduites tous les jours. H´EMVIW TVSXqKqIW XIVVIWXVIW IX QEVMRIW  TEW HI surface supplémentaire et pas d’évolution dans la La protection KIWXMSRUYEWMMRI\MWXERXI D’importants efforts en faveur de la protection des espèces 0E WYVJEGI XIVVIWXVI TVSXqKqI   LE  VITVqWIRXI SRXqXqIRKEKqWRSXEQQIRXGIWHIVRMrVIWERRqIW  HIWXIVVIWqQIVKqIWPEWYVJEGIQEVMRI LE La liste les espèces protégées a été revue et IRZMVSR QSMRWHI HIPEWYVJEGIHIWVqGMJWIXPEKSRW comprend aujourd’hui plus de 200 espèces, dont 180 La représentativité des habitats terrestres et marins au IWTrGIWHI¾SVI0IWQEQQMJrVIWQEVMRWPIWERXEPIX sein de ces aires protégées est très faible et les espèces les requins ont été inscrits. et les habitats les plus remarquables et les plus menacés Un sanctuaire des mammifères marins, qui protège égale- JSVsXWrGLIJSVsXHIWRYEKIWJSVsXPMXXSVEPIWYVTPEXIEY QIRXPIWVIUYMRWEqXqGVqqHERWXSYXIPE>))HI4SP]RqWMI GEPGEMVISYQEUYMWWSQQMXEY\JSVQEXMSRWVqGMJEPIWHMZIV- WIW^SRIWLYQMHIW WSRXQEPTVSXqKqW Des plans de conservation des espèces ont été propo- WqW IX GSQQIRGIRX k sXVI QMW IR ®YZVI TPER HI )RVIZERGLIHITYMWERWMPI\MWXIYRIZSPSRXqRIXXIHI conservation pour 24 espèces indigènes ou endémi- PETEVXHIPE(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRXHIQIXXVIIR UYIWHI¾SVIETTEVXIRERXEY\JSVQEXMSRWZqKqXEPIW les plus menacées, important programme de protection EVOLUTION DU POURCENTAGE DE SURFACE EN AIRES PROTÉGÉES TERRESTRES ET des partula, programme pluriannuel de sauvegarde de MARINES (CODE DE L‘ENVIRONNEMENT ET PGEM – ZONES CENTRALES) PAR RAPPORT P´EZMJEYRITSYVPIWIWTrGIWPIWTPYWQIREGqIW '6  À LA SURFACE TOTALE DES TERRES ÉMERGÉES ET DES RÉCIFS ET LAGONS (Source : DIREN) )R GI UYM GSRGIVRI PIW XSVXYIW  GIRXVIW HI WSMRW ont été ouverts et des projets de renforcement des connaissances, de protection des sites de ponte et H´qPIZEKIIRGETXMZMXqWSRXIRGSYVW 8IXMEVSE*EOEVEZE 7GMPP]  Un sanctuaire des mammifères marins a été créé dans XSYXIPE>))HI4SP]RqWMI0E4SP]RqWMIIWXPITVIQMIV territoire français à protéger les requins. Les populations de requins citrons vont être étudiée. )RQEXMrVIHIPYXXIGSRXVIPIWIWTrGIWIRZELMWWER- tes, la Polynésie française est le territoire français qui a sans doute développé une des stratégies les plus complètes en matière de gestion d’espèces 14 place une véritable politique de protection des espaces Les études montrent également l’importance des prati- et des espèces ; la reconnaissance des sites les plus ques agricoles, les sols à nu entraînant 400 fois plus de remarquables, la mise en place et l’évaluation des outils matériel terrigène que les sols couvert par le mulch sur HIKIWXMSR GSQMXqWIXTPERHIKIWXMSR WSRXTVSKVEQ- des pentes à 20%. Les pistes d’accès sont également mées. Plusieurs chantiers de classement sont en cours largement responsables. SYIRTVSNIXkGSYVXXIVQIP´EXSPPHI8IXMEVSEPI1SRX 0IWqXYHIWSRXQSRXVqYRIMR¾YIRGIXVrWMQTSVXERXIHIW 8IQILERM k 6EMEXIE P´EXSPP WSYPIZq HI 2MEY PI 1SRX 1)7WYVPE^SRIYVFEMRIHI4ETIIXI0´L]TIVWqHMQIRXE- 1EVEYk8ELMXMPIWEXSPPWHI8ELERIEIX1SXYXYRKEHERWPE tion, particulièrement importante depuis les années 60, GSQQYRIHI%REE*EEMXI 8YEQSXY © WIVEMXVIWTSRWEFPIH´YRI\GrWIRQEXqVMIPWqHMQIRXEMVI Des avancées certaines ont été acquises en revanche, estimé entre 100.000 et 200.000 tonnes entre les passes H´YRITEVXTSYVGIUYMGSRGIVRIPIW%14EYXMXVIHIW HI4ETIIXIIXHI8EYRSE HIWETTSVXWWSRXJSYVRMW 4+)1EZIGYRPSRKXVEZEMPHIGSRGIVXEXMSRUYMEGSRHYMX en quelques dizaines de jours, en période de crues. kPEGVqEXMSRHI%14k1SSVIEIXH´EYXVITEVXTSYVGI L’augmentation des avménagements, la construction des UYMGSRGIVRIPIWGPEWWIQIRXWEYRMZIEYMRXIVREXMSREP lotissements, avec le début des lotissements sur bassins 0E VqWIVZI HI &MSWTLrVI HI8EMEVS E qXq qXIRHYI k ZIVWERXWHERWHIWwPIWNYWUYIPkqTEVKRqIWGSQQI1SSVIE P´IRWIQFPI HI PE GSQQYRI HI *EOEVEZE TEWWERX HI  la construction de routes, des pistes, ainsi que la construc- kEXSPPWIXHILEkLEEYXSXEPHSRX tion des remblais qui limitent la circulation lagonaire etc 52 981 forment le noyau central, strictement protégé. … induisent une sédimentation croissante non maîtrisée. (IRSQFVIYWIWqXYHIWSRXTIVQMWHIQMIY\GSRREwXVI 0IWTVSNIXWkZIRMVHIGIRXVEPIWL]HVSqPIGXVMUYIW 4ETIMLE la biodiversité et un important processus de médiation 4ETEVE1EXISVS8ELEVY:EMLE© WSRXkGVEMRHVI a été engagé avec l‘ensemble des populations pour le zonage des atolls. Le conservateur de la réserve a été Mesures prises contre l’érosion engagé et le comité de gestion mis en place. Les mesures aujourd’hui timides concernent l’amé- %ZIGPIW^SRIWGIRXVEPIWHI1SSVIEIX*EOEVEZEPEWYVJEGI lioration des pratiques agricoles et des techniques Résumé marine strictement protégée passe à 4% de la surface de terrassement, la politique de reboisement et une récifo-lagonaire. La surface totale incluse dans un périmè- KIWXMSRPMQMXqIHIWIEY\TPYZMEPIW tre de gestion est de 19% si l’on compte l’ensemble des WYVJEGIWHI4+)1HI1SSVIEIXHI*EOEVEZE 1EMW PE TVMWI IR GSQTXI HI GI TVSFPrQI KVEZI HERW PIW EQqREKIQIRXW IWX XVrW MRWYJ½WERXI TEW HI GELMIVW HIW Un dossier de proposition d’inscription de l’archipel des GLEVKIWVIGSQQERHEXMSRWRSRWYMZMIW  1EVUYMWIW EY 4EXVMQSMRI 1SRHMEP HI P´92)7'3 REXYVIP IXGYPXYVIP IWXIRGSYVW PIWqPqQIRXWHIZEPIYVYRMZIVWIPPI L’OCCUPATION DES TERRES, DU LITTORAL TSVXIRXWYVPIGEVEGXrVII\GITXMSRRIPHIPEJEYRIRSXEQQIRX HIWSMWIEY\IXHIPE¾SVIEZIGYRLEYXHIKVqH´IRHqQMWQI ET DES LAGONS TVrWHI H´IRHqQMWQIHIPE¾SVIk2YOY,MZE EMRWM Les données d’occupation du sol sont mal connues ; UYI WYV PI GEVEGXrVI I\GITXMSRRIP HY TEXVMQSMRI GYPXYVIP l’analyse de l’évolution des surfaces des différents avec des sites archéologiques remarquables. Le dossier est proposé et porté par les autorités locales. X]TIW H´SGGYTEXMSR HY WSP TEV VETTSVX EY 7%+) RSXEQQIRX  IWXHMJ½GMPI Un inventaire a permis de recenser 115 sites espaces remarquables, du point de vue de la végétation, de la 0´qZSPYXMSRHIPEZqKqXEXMSRIWXQEPUYERXM½qIQEPKVq les transformations évidentes. Les surfaces forestières ¾SVI HI PE JEYRI HSRX  TEVXMGYPMrVIQIRX QIREGqW totales sont estimées à 200.000 ha, dont 140.500 de WSRX TVMSVMXEMVIW HERW P´EVGLMTIP HI PE 7SGMqXq EY\ forêts naturelles, 9500 ha de reboisement ; 1EVUYMWIW IX  VIWTIGXMZIQIRX EY\ %YWXVEPIW IX EY\ 8YEQSXY'IXMRZIRXEMVIWIVEGSQTPqXqIRTEVGIPYM )RXVIPIWHIY\HIVRMIVWVIGIRWIQIRXWG´IWXkHMVIIRXVI des sites remarquables marins. IXPE7%9EHMQMRYqHITVIWUYI  PEGSGSXIVEMI EYVEMXVqKVIWWqHI IRXVIIX2SRIRXVIXIRYI LES SOLS elle est rapidement envahie par la brousse. L’érosion, et la sédimentation induite, sont l’une des 0´YVFERMWEXMSR KEKRI HI TPYW IR TPYW PIW ZIVWERXW )R causes principales de dégradation des récifs et des P´EFWIRGIHIHSRRqIWMPIWXHMJ½GMPIH´IRTVqGMWIVP´qZSPY- tion. Le nombre de logements a augmenté de 20% en VMZMrVIW1EPKVqPIYVMQTSVXERGIPIWTLqRSQrRIWWSRX mal suivis. Les rares études montrent toutes que les ERWMQTYPWqTEVPIWQIWYVIWH´MRGMXEXMSR½WGEPI phénomènes d’érosion et de ruissellement, donc de La demande d’occupation du domaine public ne cesse sédimentation, dépendent beaucoup de la nature et du de croître. Les demandes d’occupation du domaine GSYZIVX HIW WSPW GSYZIVX JSVIWXMIV ^SRIW YVFERMWqIW TYFPMGQEVMXMQI (41 VITVqWIRXIRXIRQS]IRRI  UYMEQTPM½IRXPIWTLqRSQrRIWHIVYMWWIPPIQIRX^SRIW des demandes totales d’occupation du domaine public ; agricoles, qui suivant le cas peuvent produire les plus PI¾YZMEPVITVqWIRXIHIP´SVHVIHI  JSVXIWGLEVKIWIR1)7 15

EVOLUTION DE LA SURFACE AGRICOLE TOTALE ENTRE LES 2 RGA (Source : ISPF) QMPMIY XIVVIWXVI 4+% 4%( GSQQI TSYV PI QMPMIYPEKSREMVI 4+)1 'IVXEMRWH´IRXVIIY\ WSRXHIWHSGYQIRXWSTTSWEFPIW 4+)4+)1 4%( H´EYXVIWHIWHSGYQIRXWH´SVMIRXEXMSRW 7%+)4%(( H´EYXVIWIR½RHIWHSGYQIRXW GSRXVEGXYIPW 'LEVXIW%KIRHE  7YVGSQQYRIW •  SRX YR 4+% ETTVSYZq    IR GSYVW   EVVsXqW SY WYWTIRHYW IX 12 restent à lancer. •  4+)1 SRX qXq ETTVSYZqW 1SSVIE IX *EOEVEZE WSRXIRGSYVWIXWYWTIRHYW 4PYWMIYVWHSGYQIRXWHITPERM½GEXMSRkYRI échelle plus globale, de la Polynésie, ont été 0ETVMZEXMWEXMSRIXP´EVXM½GMEPMWEXMSRHYPMXXSVEPWIVIRJSVGIRX PERGqW VqZMWMSRHY7%+)4%(( QEMWWSRXWYWTIRHYW VIQFPEMWFYRKEPS[WWYVP´IEYTPEKIWPEKYRIWIXQSXYEVXM½- à ce jour. Des schémas de secteur ont vu le jour dans GMIPWWYVXSYXHERWPIWwPIWXSYVMWXMUYIWGSQQI&SVE&SVE la décennie, notamment le premier plan d’aménage- IX1SSVIEQEMWEYWWMk6EMEXIESYIRGSVIEZIGPIWKVERHW QIRXJSVIWXMIV HI*EEVSE IXTPYWMIYVW4%( XVEZEY\k8ELMXMIXEY\%YWXVEPIW 0EWYVJEGIXSXEPIHY(41I\TPSMXqETPYWUYIHSYFPqIR ERW  TEWWERXH´YRXSXEPHILE WYVJEGIW EVOLUTION DU NOMBRE DE DOSSIERS DE DEMANDE D’OCCUPATION DU DOMAINE GYQYPqIWHIk kLE WYVJEGIWXSXEPIWIR PUBLIC (Source : GEGDP et DAF)  WSMXIRERWYRIWYVJEGIqUYMZEPIRXIkGIUYM EZEMXqXqGSRGqHqHERWPIWERRqIWTVqGqHIRXIW)X ces chiffres ne concernent que les surfaces déclarées, sachant que les remblais et autres occupations sauva- ges des récifs et lagon sont importants. 7 concessions, TSYVHIXVrWKVSWGLERXMIVW *EEE:EMXETI%YWXVEPIW  IXKVERHWL|XIPWWYV&SVE&SVEGSQTXIRXTSYV  des surfaces totales occupées en 10 ans. • Les demandes de remblais, de la part des TEVXMGYPMIVW IX HI FYRKEPS[W TSYV PIW L|XIPW I\TPSWIRX0ETVSTVMqXqH´YRXIVVEMRIRFSVHHI mer est de plus en plus assimilée à un droit à remblayer le littoral. La surface de remblais, donc de récifs détruits, a été multipliée par 2 en 10 ERWTEWWERXHIkLE • La surface de bungalows a également été multi- TPMqITEVIRERWTEWWERXHIkLE EVOLUTION DES SURFACES DES REMBLAIS (Source : GEGDP et DAF) • Les concessions perlicoles occupent environ 1% de PEWYVJEGIXSXEPIHIWPEKSRWIXwPIWWSMXPIUYEVX des îles de Polynésie, abritent une activité perlicole Les lignes de rivage des îles s’en trouvent fortement QSHM½qIW )R QS]IRRI WYV PIW wPIW 7SYWPI:IRX IX k 1SSVIE PI VMZEKI IWX EVXM½GMIP k   7YV 1SSVIE IR moins d’une dizaine d’années, 15% de la ligne de rivage naturelle a disparu au détriment des plages de sable blanc UYMTEWWIRXHI k HYPMRqEMVIG|XMIV  Les moyens réglementaires et les moyens humains EJJIGXqWkPEWYVZIMPPERGIWSRXFMIRMRWYJ½WERXW Les réponses, en terme d’aménagement, passent notam- QIRXTEVPIWHSGYQIRXWH´YVFERMWQIIXHITPERM½GEXMSR SYTEVHIWHSGYQIRXWH´SVMIRXEXMSRW MPIRI\MWXIkXSYXIW PIWqGLIPPIW4E]W 7%+)7%(( wPIWGSQQYRIWTSYVPI 16

EVOLUTION DES SURFACES DE CONCESSIONS (M²) POUR tère endémique tout au long de l’année. L’incidence BUNGALOWS ET AUTRES OCCUPATIONS DU LAGON (sans compter annuelle de la leptospirose en Polynésie française la perliculture et les parcs à poissons – sources : GEGDP et DAF) peut être estimée entre 150 et 200 cas pour 100 000. Cette incidence semble stable voire EYKQIRXIVHERWPIXIQTW)PPIWIVEMX à 200 fois plus élevée que dans les pays industrialisés et plus importante que dans les autres collectivités de l’outre- mer. Une étude récente montre que la baignade en eau douce est le facteur de risque principal en Polynésie française. La dengue, XVERWQMWI TEV PE TMUVI H´YR moustique, est présente dans toute la ^SRI MRXIVXVSTMGEPI S€ WSR I\XIRWMSR géographique et l’augmentation simul- tanée de sa létalité sont préoccupantes. Le virus qui circule en Polynésie française L’AIR depuis l’épidémie de 2001 est à l’origine d’une recrudes- )RYRIMQTSVXERXIqXYHIETIVQMWH´IWXMQIVPIW cence du nombre de cas depuis début 2006. Le virus quantités de polluants émis et de proposer la mise en a peu évolué sur la période et même en l’absence de place d’un réseau de surveillance basé sur 4 polluants. l’introduction d’un nouveau sérotype, on assiste à une )PPIEQSRXVqUYIPIWUYERXMXqWQS]IRRIHITSPPYERXW VqWYVKIRGIHIPEHIRKYI ()2 0EWMXYEXMSREGXYIPPI émis par habitants sont relativement faibles, compa- est tout particulièrement propice à l’implantation d’un VqIW k H´EYXVIW TE]W2qERQSMRW PE ZMPPI HI 4ETIIXI autre sérotype. qui concentre toutes les émissions doit être surveillée. Résumé 0E½PEVMSWIest également transmise par des moustiques. Proposé en 2000, le réseau n’est toujours pas en %YXIVQIHIERWHITVSKVEQQIH´qVEHMGEXMSRPETVqZE- place. Les activités les plus génératrices de pollution, PIRGI I\EGXI HI PE ½PEVMSWI R´E XSYNSYVW TEW qXq qZEPYqI  à Papeete, sont les transports, avec une augmentation QEMW PIW VEVIW HSRRqIW HMWTSRMFPIWMRHMUYIRX UYI PI XEY\ de l’immatriculation des voitures de 60% en 10 ans, de de couverture en terme d’absorption des comprimés est RSQFVIY\\XVrWTSPPYERXWIXPEGPMQEXMWEXMSRUYEWM IRGSVIMRWYJ½WERXIXRITIVQIXTEWHITEWWIVIRHIWWSYW généralisée, la production d’électricité par les centrales du seuil de 1% de parasitisme chez l’homme, qui est l’objectif thermiques, ainsi que les activités industrielles avec H´qPMQMREXMSR-PVIWXIEYNSYVH´LYMHMJ½GMPIH´I\TPMUYIVPEWXEKRE- combustion ou incinération. tion des résultats après 50 ans de lutte avec des stratégies Un projet de création du réseau de surveillance GSSVHSRRqIW PYXXI ERXMZIGXSVMIPPI GLMQMSTVSTL]PE\MI IX de la qualité de l’air a été initié en 2000 mais sans qHYGEXMSRWERMXEMVI 0E½PEVMSWIVIWXIHSRGYRTVSFPrQIHI concrétisation ; il sera relancé par un partenariat avec santé publique dont l’éradication reste une priorité. P´EKIRGI%MV4EVMJ CiguateraYRIqXYHIVqXVSWTIGXMZITSVXERXWYVPIRSQFVI de cas enregistrés en Polynésie de 1992 à 2001 indique LA SANTÉ que ce dernier reste relativement stable, mais qu’il varie HIQERMrVIMQTSVXERXIWIPSRPIWEVGLMTIPWPIW1EVUYMWIW Les principales pathologies liées à l’environnement en IXPIW%YWXVEPIWE]ERXP´MRGMHIRGIPETPYWqPIZqI0´MRGMHIRGI Polynésie sont les diarrhées et la leptospirose, toutes ERRYIPPIIR4SP]RqWMIWIWMXYIEY\EPIRXSYVWHIGEW HIY\PMqIW k PE UYEPMXq HI P´IEY HI GSRWSQQEXMSR TEVER GLMJJVIWWIQFPIXMPWSYWIWXMQqWHITYMW  SYHIFEMKREHI PEHIRKYIIXPE½PEVMSWIXVERWQMWIW par des moustiques, et la ciguatera, liée à la consom- Métaux lourds (mercure) : L’origine mercurique est essentiel- mation de poissons. lement tellurique. La principale source de méthylmercure est d’origine alimentaire, liée à la consommation de poissons, 0IWTEXLSPSKMIWPMqIWkPEUYEPMXqHIWIEY\HIGSRWSQ- composante très importante de l’alimentation des polyné- mation sont encore nombreuses. Le nombre de siens. Les résultats d’une étude récente chez les femmes diarrhéesVIWXIGSRWqUYIRX IRQS]IRRIWYVPE TSP]RqWMIRRIW IRGIMRXIW QSRXVIRX UYI   H´IRXVI IPPIW TqVMSHI QEMWPIYVKVEZMXqIWXQSMRHVI prénatale importante en raison de l’alimentation. IXIRPIXEY\H´LSWTMXEPMWEXMSRTSYVHMEVVLqIW est 9 fois moindre qu’en 1970. La situation est très LES RISQUES NATURELS variable suivant les archipels. La leptospirose est une zoonose largement répandue 0´IRWIQFPI HY XIVVMXSMVI TSP]RqWMIR IWX I\TSWq k HIW HERW PI QSRHI HYI k YRI FEGXqVMI 7IW TVMRGMTEY\ degrés divers, à des aléas naturels tels que les mouve- réservoirs sont les rongeurs, en particulier les rats. ments de terrain, les inondations, la houle et les marées de )R4SP]RqWMIG´IWXYRIQEPEHMIMRJIGXMIYWIHIGEVEG- XIQTsXIPMqWEY\G]GPSRIWIXPIWXWYREQMW VE^HIQEVqI  17

L’aléa sismique est à priori négligeable. Ces évènements EVOLUTION DES TONNAGES ANNUELS DU GISEMENT DE DÉCHETS SRXTEVPITEWWqqXqkP´SVMKMRIHIRSQFVIY\HSQQEKIW  TRAITÉS (Source : SEP) depuis 1996, ils ont provoqué la mort de 22 personnes et TPYWHIHM\RIYJQMPPMEVHWHIJVERGWTEGM½UYIWHIHqKlXW 4PYWMIYVWqZrRIQIRXWSRXQEVUYqPEHqGIRRMI • 10 cyclones, dont un particulièrement destructeur %PER • XWYQEQMWHSRXMWWYHI4SP]RqWMIIXHY4qVSY • %YQSMRWQSYZIQIRXWHIXIVVEMRMQTSVXERXW • %YQSMRWQSYZIQIRXWHIXIVVEMRMQTSVXERXW La décennie a connu une avancée très importantes HERWPEGSRREMWWERGIHIWVMWUYIWKVlGIEYTVSKVEQQI %6%- HY &6+1 IX HY 7%9IX k PE FEWI HI HSRRqIW EVOLUTION DU TAUX DE RECYCLAGE &(%VEM VIGIRWERXP´IRWIQFPIHIWqZrRIQIRXWIXHI (% - volumes recyclés/volumes recyclables - source : SEP) XVrWRSQFVIY\HSGYQIRXW(IWGEVXIWHIWEPqEWSRXqXq VqEPMWqIWTSYVP´IRWIQFPIHIWGSQQYRIWIX446WYV 48 ont à ce jour été prescrits en conseil des ministres. %YGYRGITIRHERXR´EIRGSVIqXqETTVSYZqkGINSYV

Changements climatiques %Y\ GLERKIQIRXW KPSFEY\ WSRX EWWSGMqW HIW VMWUYIW HI remontée du niveau de la mer, de plus forte occurrence HIW  XIQTsXIW JSVXIW LSYPIW IX G]GPSRIW XVSTMGEY\ HI réchauffement de la mer et de blanchissement corallien. 4EVPIYVWGEVEGXqVMWXMUYIWKqSKVETLMUYIWPIWTPEMRIWG|XMr- res des îles hautes mais surtout les atolls sont vulnérables habitudes de consommation, avec un recours de plus en EY\ TLqRSQrRIW GPMQEXSPSKMUYIW I\XVsQIW 0IW VMWUYIW HIWYVGSXIWQEVMRIWSRXqXqTVMWIRGSQTXIHERWPIW446 TPYWMQTSVXERXkP´MQTSVXEXMSR  IRERWIRZMVSR  la production d’ordures ménagères ne cesse d’augmenter. Plusieurs épisodes de blanchissement se sont produits 0IZSPYQIXSXEPHIHqGLIXWIWXIWXMQqkXSRRIW dans les 10 dernières années en Polynésie en 1998, WSMXIRQS]IRRIOKLEFER0IKMWIQIRXIWXXVrWqGPEXq 2002, 2004 affectant diversement les récifs. Les risques GSQTXIXIRYHIPEGSR½KYVEXMSRHY4E]W0IWwPIWHY:IRX HI FPERGLMWWIQIRX HIW GSVEY\ WYMXI k P´qPqZEXMSR HI PE comptent pour plus de 75% du volume total. température des océans sont accrus. D’après les prévi- sions pour les 100 années à venir, la température de l’eau Depuis la loi organique de 2004, les communes ont la compétence pour la collecte et le traitement des déchets. HIZVEMXEXXIMRHVIPIWIYMPHIFPERGLMWWIQIRXHIWGSVEY\ dans tous les océans et, d’ici 2020, l’ensemble des récifs Des évolutions majeures sont intervenues dans le domai- coralliens devrait subir des phénomènes de blanchisse- RIHIWHqGLIXWHERWPEHqGIRRMIRSXEQQIRXk8ELMXMIX ment annuellement. 1SSVIEJIVQIXYVIHIP´YWMRIH´MRGMRqVEXMSRSYZIVXYVI %Y\TVSFPrQIWHIFPERGLMWWIQIRXZMIRXW´ENSYXIVP´EYKQIR- H´YRGIRXVIH´IRJSYMWWIQIRXXIGLRMUYI ')8 TSYVPIW déchets non recyclables, mise en place progressive d’une XEXMSRHYXEY\HI'3HERWP´EXQSWTLrVIPMqIkP´IJJIXHI WIVVIUYMQIREGIHMVIGXIQIRXPEGEPGM½GEXMSRHIWSVKERMW- GSPPIGXI WqPIGXMZI HqQEVVEKI HY XVM IX H´YRI ½PMrVI HI - QIWQEVMRWHSRXPIWGSVEY\IXHSRGPIWVqGMJWGSVEPPMIRW VIG]GPEKIHIWHqGLIXW GSQTSWXIXI\TSVXEXMSRkP´qXVER KIV VqEPMWEXMSRHIW4+(MRWXEPPEXMSRHIFSVRIWH´ETTSVXW 0IWVMWUYIWI\MWXIRXqKEPIQIRXHIQSHM½GEXMSRHYRMZIEY volontaire, opérations carcasses …. La prise en compte de base des nappes littorales, avec transgression possible du problème est très nette. HIW±FMWIEY\H´IEYWEPqI² 0´qZSPYXMSRHIWXSRREKIWXVEMXqWIWXVETMHIHI IR 2001à 61% du volume total ; le volume de déchets traités LES DÉCHETS EY')8HI4EMLSVSEGSRRYYRIGVSMWWERGIHI  )R QEXMrVI HI HqGLIXW PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI JEMX JEGI k IRXVIWSRSYZIVXYVIIRIX XSRRIW  YRGIVXEMRRSQFVIHIGSRXVEMRXIWKqSKVETLMUYIW JEMFPIW Plus de 80% des tonnages produits le sont entre WYVJEGIWHMWTSRMFPIWqGPEXIQIRXHIWwPIWEXSPPWGSVEPPMIRW  IX 1ELMRE  HI PE TSTYPEXMSR HIW -PIW HY:IRX  Compte tenu de l’accroissement de la population à laquel- La composition des gisements évolue peu, à plus PIW´ENSYXIRXPIWXSYVMWXIW XSYVMWXIWTEVERTSYV de 50% d’ordures ménagères. Le recyclage reste YRITSTYPEXMSRHILEFMXERXW IXHIP´qZSPYXMSRHIW QSHIWXIHIP´SVHVIHI kP³qGLIPPIHIPE4SP]Rq- 18 sie sur le volume total de déchets ; sur le volume de d’un système traditionnel de type « communautaire » déchets recyclables, il passe de 17% en 2001 à 25% vers une société de type « occidental ». Cette transfor- en 2005. Les objectifs sont, à terme, d’atteindre 65%. mation, associée à la forte croissance démographique, 9RGIRXVIHIXVEMXIQIRXIXHIWXSGOEKIHIWHqGLIXW s’est accompagnée de changements importants et d’une WTqGMEY\ZEHqFYXIVWSRI\TPSMXEXMSR amélioration globale du niveau de vie qui n’est pas sans conséquences sur l’environnement.Les importations 9RTVSKVEQQIHIKIWXMSRHIWHqGLIXW 4+( EqXq polynésiennes de biens, à 75% constituées des produits PERGqIXP´SRGSQTXIEYNSYVH´LYM4+(UYMZSRXsXVI EPMQIRXEMVIW GLMQMUYIW IX QMRqVEY\ SRX EYKQIRXq HI EHETXqWEYGSRXI\XIHIGLEUYIwPI PIWSFNIGXMJWWSRXHI  IRXVIIX XSRRIW 0IVqJVMKqVE- minimiser la production de déchets à la source et de teur équipe près de 96% des habitations, et le climatiseur QE\MQMWIVPEUYERXMXqHIHqGLIXWXVEMXqW plus de 50% en 2002 contre 7% en 1996. Le nombre +VlGIkGIXXIqZSPYXMSRHqGLEVKIWWEYZEKIWSRX d’immatriculations de véhicules neufs a progressé de 60 qXqVqWSVFqIWk8ELMXM PSVWHIWHM\HIVRMrVIWERRqIWIXIR HIW ménages possèdent une automobile. (ERWPIWEYXVIWEVGLMTIPWMPR´I\MWXIUYIHIWHqGLEVKIWFVYXIW RSRGSRXV|PqIWIXTPYWSYQSMRWKqVqIWTEVPIWGSQQYRIW 4PYWMIYVW')8HIZVEMIRXVETMHIQIRXIRXVIVIRWIVZMGI Les installations classées 1EPKVqPIWRSQFVIYWIWGEQTEKRIWHIWIRWMFMPMWEXMSRPI Le nombre de dossiers de demandes d’installations classées VINIXHIWHqGLIXWHERWPEREXYVI VMZMrVIWPEKSRW VIWXI MRWXVYMXWIWXHIP´SVHVIH´YRIGMRUYERXEMRITEVERHSRXIRZMVSR IRGSVIXVrWMQTSVXERX PEUYEPMXqHIWIEY\EY\IQFSY- sont acceptés annuellement. chures de rivières, les volumes de déchets collectés sur Le nombre total d’installations classées oscille entre 1500 PIW TPEKIW PSVW HIW NSYVRqIW WTqGMEPIW §GPIER YT HE]¨  et 2000 depuis plus de 10 ans. Les évolutions vont dans le …, attestent des pollutions induites. Dans les atolls, il est sens d’une plus grande attention apportée à l’étude des aussi préoccupant, en raison du manque de place et de la dossiers, avec des demandes rejetées lorsque les dossiers présence des lentilles d’eau douce à faible profondeur. ne sont pas conformes, à la quantité et la qualité des études Résumé H´MQTEGX VIPEXMZIW EY\ -'4)  PE GIPPYPI HIW MRWXEPPEXMSRW LE BRUIT GPEWWqIWHIPE(-6)2EqXqVqSVKERMWqIIXVIRJSVGqI

'SUWGLMIRWVEHMSkXYIXsXIZSMXYVIWGLERXMIVWI\XVEG- 7YV8ELMXMIRXVITVMWIWSYEGXMZMXqWTSPPYERXIWSRXqXq tions, les sources de bruit sont très nombreuses et recensées, dont 50% dans les communes de Papeete, WSYZIRXMQTSVXERXIWFMIRUY´MPR´I\MWXIUYIXVrWTIYHI 4YREEYME *EE´E 3R^I EGXMZMXqW VIZsXERX YR GEVEGXrVI données en Polynésie. La prise de conscience ces derniè- TSPPYERXWMKRM½GEXMJSRXqXqVIGIRWqIW res années s’est traduite par la réalisation d’un séminaire, • HIWEGXMZMXqWH´qPIZEKI TSVGLIVMIWZSPEMPPIW©  d’une enquête, ainsi qu’une meilleure prise en compte de • des installations d’épuration ; l’impact du bruit dans les études d’impact. • HIWHqT|XWHIHqGLIXWQqREKIVW © Placé au dernier rang des 5 items testés lors de l’enquête, 8VrW TIY H´MRWXEPPEXMSRW GPEWWqIW VqTSRHIRX EY\ RSVQIW PIFVYMX GMXqTEV HIPETSTYPEXMSRMRXIVVSKqI IWX IX XVrW TIY TVEXMUYIRX P´EYXSGSRXV|PI 0IW EXIPMIVW HI WIRWMFPIQIRXIRVIXVEMXTEVVETTSVXEY\EYXVIWTVqSGGY- QqGERMUYI  HY¾Y\H´L]HVSGEVFYVIW PIWQIRYMWIVMIW TEXMSRWPMqIWkP´IRZMVSRRIQIRX TSPPYXMSRHIWIEY\VINIX les stations d’épuration représentent presque 50% des HIWQEXMrVIWXS\MUYIWSYXVEMXIQIRXHIWHqGLIXWZSMVI EGXMZMXqWTSPPYERXIW0IWI\XVEGXMSRWVITVqWIRXIRX HY TSPPYXMSRHIP´EMVIRZMPPI QEMWUYIPIXLrQIVIWXIMQTSV- ¾Y\HI1)7 PIWTPYWMQTSVXERXWTVSHYGXIYVWHI('3IX tant, 47% de la population est assez à très gênée par le (&3WSRXPIWqPIZEKIWIXPIWWXEXMSRWH´qTYVEXMSR bruit. Les bruits liés à la musique arrivent très nettement La réhabilitation des vallées industrielles de la Punaaru en tête des bruits les plus gênants. IXHIPE8MTEIVYMWSRXTVSKVEQQqIW Une révision de la réglementation et une étude de cartogra- phie du bruit sont programmées. IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS EN VOLUME (TONNES) (Source : IEOM) LES ACTIVITÉS HUMAINES

Evolution des modes de consommation %ZERXHEXIHIP´MRWXEPPEXMSRHY'IRXVIH´)\Tq- VMQIRXEXMSR 2YGPqEMVI HY 4EGM½UYI PE 4SP]RqWMI française était dominée par le secteur primaire, pêche, agriculture, élevage, en grande partie pour l’autocon- WSQQEXMSRJEQMPMEPI%ZIGP´MRWXEPPEXMSRHY')4IPPIE connu un développement économique considérable, qui a transformé radicalement la société polynésienne 19

LA PÊCHE EVOLUTION DES EXPORTATIONS DE POISSONS DU LARGE (frais, congelés et transformés : source : SPE) %ZIGTVIWUYIQMPPMSRWHIOMPSQrXVIWGEVVqWHI^SRI maritime et 121 îles réparties en 5 archipels, en plein 3GqER4EGM½UYIPIXIVVMXSMVIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI FqRq½GMIHIVIWWSYVGIWLEPMIYXMUYIWMQTSVXERXIW Le développement de la pêche hauturière, ces derniè- VIW ERRqIW E TIVQMW PE WXVYGXYVEXMSR H´YRI ½PMrVI économique, génératrice d’emplois et orientée sur YR QEVGLq k P´I\TSVXEXMSR0E TsGLI LEYXYVMrVI IX G|XMrVIETPYWUYIHSYFPqIRXVIIXTYMW EGSRRYYRVIGYPHI NYWUY´IRGIXXIJSVXI VqKVIWWMSRqXERXPMqIkHIW¾YGXYEXMSRWHIWWXSGOWHI KIVQSRIRVIPEXMSREZIGIP2MyS EVOLUTION DE LA DENSITÉ DES ESPÈCES COMMERCIALES DE POISSONS DE La pêche côtière est stable sur les 10 ans, la diminu- RÉCIFS SUR LA PENTE EXTERNE DE LA RADIALE DE TIAHURA ( Source : CRIOBE ) tion de la production des bonitiers étant compensée par l’augmentation de la production des poti marara HITVrWHI IRXVIIX  La pêche lagonaire, malgré sa faible valeur ajoutée NSYI YR V|PI QENIYV WYV PI TPER qGSRSQMUYI IX social, le poisson de lagon représentant une part importante de l’alimentation des populations et de leur apport en protéines. C’est pourtant la pêche la moins soutenue par les pouvoirs publics. La produc- tion reste stable, autour de 4000 tonnes par an IRZMVSR EY\UYIPPIWW´ENSYXIRXIRZMVSRXSRRIW H´EYXSGSRWSQQEXMSR 

EVOLUTIONS DE LA PRODUCTION RESPECTIVE EN TONNES DES PÊCHES HAUTURIÈRES, CUMUL DES PERMIS DE PÊCHE DE 1999 À 2006 (Source : ISPF) CÔTIÈRES ET LAGONAIRES (lagon : estimation à 4000 tonnes/an – source : SPE)

EVOLUTION DES QUANTITÉS DE PRODUITS LAGONAIRES COMMERCIALISÉS EVOLUTION DES EXPORTATIONS D’AILERONS DE REQUINS EN KG DANS LES MARCHÉS DEPUIS 20 ANS EN KG (Source : SPE) (Source : SPE) 20 (ERW PIW wPIW qXYHMqIW 1SSVIE8MOILEY  HIW WMKRIW 'IXXIEGXMZMXqNSYIqKEPIQIRXYRMQTSVXERXV|PIWSGMEP HIWYVI\TPSMXEXMSRHIWPEKSRWETTEVEMWWIRXHMQMRYXMSR permettant le maintien, voire un retour des polyné- de la taille des prises, de la production de certaines siens sur les îles éloignées. IWTrGIWQSHM½GEXMSRHIPEWXVYGXYVIXVSTLMUYITVqPr- 0I ZSPYQI HI TIVPIW I\TSVXqIW E HSYFPq IR  ERW vement de juvéniles n’ayant pas encore atteint le 1er jusqu’en 2000, période où le marché mondial de la lKI HI QEXYVMXq WI\YIPPI SY IRGSVI TLqRSQrRIW perle est en crise ; il connaît un ralentissement de - H´EKVqKEXMSRWUYMWIVEVq½IRX'IWSFWIVZEXMSRWPEMWWIRX 25% jusqu’en 2005. La perliculture est pratiquée dans penser que l’on pourrait atteindre dans certaines îles wPIW GSRXVIIR )RXVIIX YRI WXEHI HI WYVI\TPSMXEXMSR (ERW PIW wPIW LEYXIW LEHIGSRGIWWMSRWSRXqXqEGGSVHqIW0IRSQFVI le problème vient non seulement de la pêche mais de concessions a fortement augmenté jusqu’en 2000 aussi de la disparition des zones de recrutement et de puis diminué et les concessions occupent aujourd’hui nurseries, le littoral étant de plus en plus anthropisé et IRZMVSRLETIVPMGYPXIYVWWYVWSRXIRMRJVEG- les zones frangeantes disparaissant sous les remblais. tion au regard de l’occupation du domaine public 7YV1SSVIEPIWYMZMHIWTIYTPIQIRXWHITSMWWSRW SGGYTEXMSRMPPqKEPI  HIPE^SRIHI8MELYVEWYVERRqIWHqQSRXVIRX Ces dernières années ont vu le développement pour la première fois, la tendance à la décroissance important des épibiontes, notamment l’anémone de la densité des espèces commerciales sur ce Aiptasia sp UYMGVqIHIWRYMWERGIWMQTSVXERXIW PI site. Les données de production globale pour les nettoyage des nacres et le collectage ont les impacts 8YEQSXYWSRXTEWWqIWHIXHERWPIWERRqIW les plus importants, entraînant sa dispersion entre les 80 à environ 1000 à 1200 t en 2006, soit une baisse atolls. Un réseau de veille sanitaire a été mis en place. HIk IRERW7YVP´EXSPPHI8MOILEYUYME particulièrement été étudié, la riches- WI WTqGM½UYI E HMQMRYq HI QERMrVI EVOLUTION DES EXPORTATIONS DE PRODUITS PERLIERS, PERLES BRUTES ET AUTRES (Source : Service de la perliculture) WMKRM½GEXMZIIRXVIIXEPSVW que la densité totale reste stable. Résumé Une carte de pêcheur lagonaire, encore facultative, a été mise en place en en 1999 ; les demandes sont en forte augmentation ; cette carte est parfois utilisée comme un moyen HIKIWXMSR GSQQIG´IWXPIGEWHERW PI4+)1HI1SSVIE  0IW GMVGYMXW GSQQIVGMEY\ WI WSRX QSHM½qWEZIGYRIJSVXIFEMWWIHIPE ZIRXI HERW PIW QEVGLqW QYRMGMTEY\ HI TEVVETTSVXEY\ERRqIW  EYTVS½XHIWGMVGYMXWTEVEPPrPIW ZIRXI sur le bord de la route ou directe- QIRXEY\VIWXEYVEXIYVW  0IW I\TSVXEXMSRW HI GSUYMPPIW HI REGVIW SRX qXq QYPXMTPMqIW TEV  SUPERFICIE EN KM² DE CONCESSIONS PERLICOLES ACCORDÉES POUR LA PERLICULTURE, entre 1999 et 2005. TOUTES ACTIVITÉS CONFONDUES (fermes et élevages - source : service de la perliculture) 0EHqGSYZIVXIHIWXSGOWHIFqRMXMIVW I\XVsQIQIRX EFSRHERXW HIRWMXqW WYTqVMIYVIWkMRHMZMHYWQó HERW GIVXEMRWEXSPPWHIW8YEQSXYHIP´)WXIX EY\%YWXVEPIWEGSRHYMXPI7IVZMGI des Pêches a démarrer en 2001 un TVSKVEQQIHIKIWXMSRHIWWXSGOWIX des essais de collectage et d’élevage.

LA PERLICULTURE

1EMWPETVMRGMTEPIEGXMZMXqUYMGSRWXM- XYI PE HIY\MrQI VIWWSYVGI HY TE]W en devises, reste la perliculture, essen- XMIPPIQIRX HqZIPSTTqI EY\8YEQSXY 21

L’AQUACULTURE HSRXPIW÷WSRXSGGYTqWTEVPIWTlXYVEKIW9RUYEVX WIYPIQIRX LE IWXQMWIRGYPXYVI(IWVEMWSRW L’activité de l’aquaculture, qui regroupe les crevettes de TL]WMUYIW VIPMIJGPMQEX  IX WSGMSPSKMUYIW MRHMZMWMSR  QIVIXH´IEYHSYGI GLIZVIXXIW PIPSYTXVSTMGEP Lates I\TPMUYIRXGIWWYVJEGIWVIWXVIMRXIW calcarifer PIXMPETMEIXGIVXEMRIWIWTrGIWHITSMWWSRW PEKSREMVIW GEVERKYIW IX TMGSXW IWWIRXMIPPIQIRX  WI 0E TPYTEVX HIW I\TPSMXEXMSRW  EY 6+%  comporte différemment selon les espèces et les techni- LSVW GSTVELGYPXYVI  WSRX JEQMPMEPIW   H´IRXVI UYIWYXMPMWqIW7MPETVSHYGXMSRHIGLIZVIXXIWIWXXSYNSYVW elles employant moins de 10 personnes, et de taille très faible, la production de crevettes se maintient, tandis QSHIWXIH´YRIWYTIV½GMIQS]IRRIHILIGXEVIW0IW que la production piscicole subit des hauts et des bas HIY\XMIVWJSRXHIPETSP]GYPXYVIIXGSQQIVGMEPMWIRX selon les espèces élevées. Cette activité aujourd’hui leurs produits hors de tout circuit formel. VIPEXMZIQIRXQSHIWXIIWXIRHqZIPSTTIQIRX)PPIIWX La cocoteraie couvre entre 12 et 15 000 ha, essen- IWWIRXMIPPIQIRXPSGEPMWqIk8ELMXM1SSVIEIX&SVE&SVE tiellement concentrés sur les atolls. Le vieillissement de la cocoteraie est accompagné d’un programme de EVOLUTION DES EXPORTATIONS DE POISSONS VqKqRqVEXMSR LETPERXqWHITYMWWYVEXSPPW  D’ORNEMENT DE 1998 À 2005 Source : SPE) QEMWP´EFERHSRHIP´I\TPSMXEXMSRHERWHIRSQFVIY\EXSPPW notamment dans les secteurs éloignés, JEZSVMWI P´I\XIRWMSR HIW §FVSYWWIW k GSGSXMIVW¨IXQSHM½IPIWTE]WEKIW 0´I\TPSMXEXMSRHYRSRMGSRREwXYRWYGGrW grandissant, au détriment de la coprah- culture, dans certaines îles, notamment EY\1EVUYMWIW (IRSYZIEY\VEZEKIYVWHIWGYPXYVIWWSRX apparus, comme la cicadelle pisseuse en 1999, tandis que la la mouche des fruits W´IWX qXIRHYI EY\ 1EVUYMWIW HITYMW 0IGSXHIPEPYXXITL]XSWERMXEMVI EYKQIRXIIXEXXIMRXEYQMRMQYQ1*'*4  º IR )XYHMqI HITYMW PIW ERRqIW  TEV PI '6-3&)PE ½PMrVI Les pesticides importés en Polynésie, soit un total de HIGSPPIGXIIXH´qPIZEKIHIWPEVZIWHITSMWWSRWVqGMJEY\ 918 tonnes en 2006, sont à usage domestique à 70%. pour l’aquariophilie, l’aquaculture et le repeuplement des L’augmentation en tonnage des importations de pesti- lagons, en revanche, est fortement monté en puissance. cides à usage agricole atteint près de 80% en 10 ans La technique est maintenant optimisée par des acteurs IX HIWTVSHYMXWWSRXGPEWWqWGSQQIHERKIVIY\  privés ; la Polynésie est aujourd’hui pionnière dans PIYVYXMPMWEXMSRIWXEFYWMZIIXQEPQEwXVMWqI)RVIZERGLI les importations d’engrais sont stables et l’on note une PI HSQEMRI HI P´EUYEVMSPSKMI qGSPSKMUYI IX PE ½PMrVI forte diminution des importations d’engrais organiques présente un potentiel de développement très impor- - tant au regard de l’énorme marché mondial. EYTVS½XHIWIRKVEMWFMREMVIW0IWUYERXMXqWH´IEYQSFMPM sées pour l’agriculture ne sont pas connues. 0´qZSPYXMSRHIWI\TSVXEXMSRWHITSMWWSRWH´SVRIQIRX EVOLUTION DES IMPORTATIONS DE PESTICIDES EN TONNES EGSRRYYRIXVrWJSVXILEYWWIHIXSRRIWIRk (Source : Direction générale des douanes) TVrWHIXSRRIWIRIX

L’AGRICULTURE ET L’ÉLEVAGE

Agriculture Loin derrière le tourisme, la perliculture ou la pêche, le secteur agricole ne constitue plus, aujourd’hui, un WIGXIYV QENIYV HI P´qGSRSQMI TSP]RqWMIRRI 1EMW l’autoconsommation des produits agricoles, estimée à TVrWHIQMPPMEVHWHI*'4TEVERVIWXIMQTSVXERXI Les importations agroalimentaires ne cessent d’aug- QIRXIV  HERWPEHqGIRRMI  La surface agricole utilisée est relativement modeste, LIGXEVIWWSMXIRZMVSR HIWXIVVIWqQIVKqIW 22 EVOLUTION DE L’IMPORTATION D’ENGRAIS EN TONNES (Source : Direction générale des douanes) 0IWVIWWSYVGIWIRFSMWTVqGMIY\YXMPMWqWIR EVXMWEREXWIVEVq½IRXIXWSRXQsQIFVEGSR- RqIWHERWPIWEMVIWTVSXqKqIW YR§GVIY\¨ IWX k ZIRMV HERW PIW VIWWSYVGIW  k  (ITYMWPETSPMXMUYIHIPEJSVsX IWXHSRGVqSVMIRXqIEYTVS½XHITPERXEXMSRW de qualité, privilégiant les essences de feuillus TVqGMIY\ RqGIWWMXERX HIW WSPW TPYW JIVXMPIW et les surfaces plantées sont réduites par VETTSVXEY\TVqGqHIRXIWHqGIRRMIW 0I WERXEP PSRKXIQTW WYVI\TPSMXq IX XVrW QIREGq IWX EYNSYVH´LYM QMIY\ MRZIRXSVMq  TMIHW VIGIRWqW  IX HIW QIWYVIW conservatoires ont été proposées.

L’agriculture biologique n’est toujours pas soutenue par les Elevage pouvoirs publics. Dans le cadre d’un programme régional pour le développement d’une agriculture durable dans Le nombre de tête du cheptel porcin est pratique- PI4EGM½UYI 4(%(4 PE4SP]RqWMIXVEZEMPPIWYVTPYWMIYVW ment stable sur les 10 ans, mais le nombre d’installa- XLrQIWHSRXPEGYPXYVIHITEWXrUYIWIXQIPSRWEY\-70: tions classées a doublé entre 1999 et 2006, en raison très consommatrice en engrais et pesticides, et la culture d’une mise à jour, plus que d’une augmentation réelle. HIPqKYQIWJVEMW§LSVWWSP¨WYVFSYVVIHIGSGSEY\ La plupart des installations ne sont pas conformes. 8YEQSXYTSYVTEPPMIVP´MQTSVXEXMSRHIXIVVIEVEFPI Le cheptel de caprins, largement responsable des problèmes d’érosion et de perte de biodiversité, a Forêts connu une très forte croissance, de 120 %, entre les Résumé Dès les années 1970, suite au lancement de la politique 6+% MPIWXGSRGIRXVqk EY\1EVUYMWIW JSVIWXMrVI HY8IVVMXSMVI qXEMX IRKEKq YR TVSKVEQQI intensif de reboisement, notamment en pin des Caraï- L’EXTRACTION DES GRANULATS FIWQEMW EYWWM IR JIYMPPYWHSRX HIW JIYMPPYW TVqGMIY\  ce programme visait la création d’emplois dans les 0´I\XVEGXMSRHIKVERYPEXWGSQTXITEVQMPIWWSYVGIWPIW EVGLMTIPWTEVPIHqZIPSTTIQIRXH´YRI½PMrVIFSMWPSGEPI plus importantes de dégradation de l’environnement la protection des sols de l’érosion et la production de TSP]RqWMIR)PPIGSRGIVRIPITVqPrZIQIRXHYWEFPIHERW bois local pour limiter les importations. les lagons, du corail sur les récifs, des alluvions dans les VMZMrVIWHIPEVSGLIHERWPIWGEVVMrVIWXIVVIWXVIW1EPKVq Les surfaces de plantations, de l’ordre de 9500 ha, P´MRXIVHMGXMSRH´I\XVEMVIHYGSVEMPIXXSYXKVERYPEXHERW SRXXVrWTIYqZSPYqIRERW0IXEY\HIVqEPMWEXMSR P´IRWIQFPI HY HSQEMRI TYFPMG VqGMJ TPEKI VMZMrVI  PI des objectifs des années 70, pour ce qui concerne le WXEXYXHqVSKEXSMVITIVHYVIHITYMWIXPIWI\XVEG- pin des Caraïbes, est d’environ 50% et les plantations tions autorisées ou non restent très nombreuses. arrivent à maturité. L’impact des plantations de pins WYVPEFEMWWIHIFMSHMZIVWMXqIWXHqQSRXVqIRHqQM- Les évolutions enregistrées, avec une multiplication par cité réduite et espèces introduites favorisées par HIWZSPYQIWI\XVEMXWIRXVI Q IX  VETTSVXkH´EYXVIWQMPMIY\  QMPPMSRWQ WSRXHYIWEY\KVERHWXVEZEY\ mais aussi à l’évolution dans le niveau de déclaration. EVOLUTION DES SURFACES DE PLANTATIONS Le marché des granulats va de paire avec les grands (Source : SDR - FOGER) XVEZEY\PEGSRWXVYGXMSRHIP´LEFMXEXIXHIWMRJVEWXVYGXY- VIW0I&84VITVqWIRXIIRZMVSR HY4-& Le marché des granulats va de paire avec les grands XVEZEY\PEGSRWXVYGXMSRHIP´LEFMXEXIXHIWMRJVEWXVYG- XYVIW0I&84VITVqWIRXIIRZMVSR HY4-& 7,5 millions de mHIKVERYPEXWSRXqXqI\XVEMXWIXGSQQIV- cialisés entre 1996 et 2006, dont 80% entre 2001 et 2004 TSYVPIWKVERHWXVEZEY\ VSYXIWEqVSTSVXWTSVXW©  La ressource terrestre est devenue majoritaire, repré- sentant près de 60% du total entre 1996 et 2006, contre environ 45% dans la décennie précédente ; 0IW I\XVEGXMSRW VITVqWIRXIRX   HY ¾Y\ HI 1)7 WSMXXSRRIWHI1)7ER k8ELMXM EVOLUTION DES VOLUMES DE GRANULATS PRÉLEVÉS (Source : DEG-GEGDP) 23 Granulats de rivière 0IW ZSPYQIW I\XVEMXW SRX XVMTPq IRXVI IX HIQ à 168 000 m pour redescendre autour de 60 000 QIR0IWPMXWHIGIVXEMRIWVMZMrVIW engraissés par les crues de 1998, arrivent aujourd’hui à épuisement.

Matériaux terrestres 0´I\TPSMXEXMSR HI VSGLIW QEWWMZIW E progressivement pris le pas sur les autres sources de granulats. 4,5 millions de mSRXqXqI\XVEMXWWYVPEHqGIRRMI HSRX WYVPEWIYPIwPIHI8ELMXM Matériaux coralliens 0IW VIGSQQERHEXMSRW RSXEQQIRX H´I\XVEGXMSR HI 0IW I\XVEGXMSRW HI WSYTI HI GSVEMP WSRX EZIG PIW QEXqVMEY\XIVVIWXVIWHERWPIWwPIWWSYWPIZIRX 6EMEXIE  remblais, les causes majeures de destruction des récifs ne sont toujours pas mises en œuvre. Le schéma frangeants de Polynésie ; malgré les interdictions, les H´I\TPSMXEXMSRHIWKVERYPEXWZEsXVIVqEGXYEPMWq I\XVEGXMSRW HI QEXqVMEY\ GSVEPPMIRW WI TSYVWYMZIRX avec toutefois une réduction du nombre de sites INDUSTRIE H´I\XVEGXMSRWYVPIWwPIW7SYWPI:IRXIXPIQEMRXMIR HIUYIPUYIWWMXIWTEVwPI PIWGLERXMIVWWSRXQMIY\ 0´MRHYWXVMI XVrW VqHYMXI IWX JSRHqI WYV XVSMW T|PIW maîtrisés avec des méthodes plus respectueuses de QENIYVW P´EKVSEPMQIRXEMVI PE GSRWXVYGXMSR REZEPI P³IRZMVSRRIQIRX WSYMPPIWJIVQqIWqGVERWHIKqSXI\- et la fabrication de biens intermédiaires destinés au XMPIWWSYZIRXQEPYXMPMWqWRqERQSMRW  FlXMQIRX GLEVTIRXIWTEVTEMRKWSYZVEKIWQqXEPPMUYIW 2 millions de mHIWSYTIHIGSVEMPSRXqXqI\XVEMXW QIRYMWIVMI© 0IXMWWYMRHYWXVMIPIWXJEMFPIIWWIRXMIPPI- en 10 ans, avec des volumes multipliés par 4 entre QIRXGSRGIRXVqWYV8ELMXM0IWTSPPYXMSRW IEY\YWqIW IXEYTPYWJSVXHIWI\XVEGXMSRW G´IWX HqGLIXWFVYMXTSYWWMrVIW WSRXGSRGIRXVqIWHERWPIW fois moins que dans la précédente décennie. vallées industrielles et à leur débouché, dans le lagon. 0IW QEXMrVIW IR WYWTIRWMSR 1)7 IRZMVSR  0IXSXEPHIVqGMJWHqXVYMXWHITYMWTEVPIWI\XVEG- XSRRIWER PE('3IRZMVSRXSRRIWERPE(&3 XMSRW W´qPrZI k   LE'´IWX k 6EMEXIE IRZMVSR  X P´E^SXI X PITLSWTLSVIPIWL]HVSGEV- million de m HITYMW PIW ERRqIW   k &SVE IX k FYVIW  X  WSRX PIW TSPPYERXW SY MRHMGEXIYVW HI 1SSVIEUYIPIWZSPYQIWI\XVEMXWWSRXPIWTPYWMQTSV- pollution les plus souvent observés. XERXW0EHqGIRRMITVqGqHIRXIPIWQEXqVMEY\H´SVMKM- RIQEVMXMQIqXEMIRXQENSVMXEMVIW HIP´IRWIQFPI ENERGIE HIWKVERYPEXWWYVPETqVMSHIGSRXVI  sur la décennie 1996-2006. Les volumes de soupe La Polynésie française, ne disposant pas de ressources HIGSVEMPI\XVEMXWSRXHMQMRYqEYTVS½XHIWKVERYPEXW en énergie fossile, a toujours été fortement dépen- HIVMZMrVIIXXIVVIWXVI%YNSYVH´LYMGIWI\XVEGXMSRW HERXIHIP´I\XqVMIYVTSYVWIWETTVSZMWMSRRIQIRXW%½R diminuent et devraient être limitées à l’enlèvement de réduire cette dépendance, le Pays s’est employé à des chemins de drague. HqZIPSTTIV HIW EPXIVREXMZIW k P´qRIVKMI XLIVQMUYI essentiellement l’hydroélectricité dans les îles hautes, Sables lagonaires TVMRGMTEPIQIRXk8ELMXMIXEY\1EVUYMWIWUYMHMWTSWIRX de sites favorables. 0IWHIQERHIWH´I\XVEGXMSRHIWEFPIHIk k&SVE&SVEGSVVIWTSRHIRXkYRZSPYQIHI La consommation d’électricité en 2005 est de 571 Q    HI GIW HIQERHIW WI GSRGIRXVIRX WYV PIW QMPPMSRW O;L GI UYM VITVqWIRXI YRI GSRWSQQEXMSR années 2000-2004 et 80% émanent d’aménagements QS]IRRITEVLEFMXERXERTEWXVrWqPIZqI O;L L|XIPMIVW GVqEXMSR HI TPEKIW EVXM½GMIPPIW IXSY VI GSRXVIIRQqXVSTSPIIR 0ETEVXHI8ELMXM IRWEFPIQIRXHITPEKIWREXYVIPPIWSYEVXM½GMIPPIW dans la consommation globale est de 80% ; dans cette île, elle a augmenté de 51% entre 1995 et 2005. 0IZSPYQIXSXEPHIWWEFPIWI\TPSMXEFPIWWERWGSRXVEMR- tes environnementales majeures a été estimé en 2004 La production d’énergie thermique a pratiquement HIP´SVHVIHIQ%YV]XLQIEGXYIPHITVqPr- HSYFPqHIk HIkO;L IXPIW ZIQIRXWPIWVqWIVZIWHI&SVEWIVSRXqTYMWqIWHERW importations d’hydrocarbures ont augmenté de 68%, une vingtaine d’années. passant de 269 000 tonnes en 1995 à 452 000 en 2005. Parallèlement, la production hydro-électrique stagne ; 24

EVOLUTION DE LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ EN POLYNÉSIE La Charte de l’énergie électrique de la Polynésie françai- FRANÇAISE EN MILLIONS DE KWH (Source : EDT, ISPF) WI  EJEMXHYHqZIPSTTIQIRXHIWqRIVKMIW renouvelables, notamment dans les archipels éloignés, un objectif prioritaire. L’un des sujets majeurs, qui sera un élément fortement déclenchant pour le développement HIW)26IR4SP]RqWMIJVERpEMWIIWXPIVEGLEXTEV)(8 de l’électricité « verte », même si le marché peut se développer autour de l’autoconsommation.

LES TRANSPORTS Les transports intérieurs comme internatio- REY\ WSRX GVYGMEY\ TSYV PI XIVVMXSMVI MRWYPEVMXq éloignement, éclatement du territoire, dépendance qRIVKqXMUYIIXG 0MqWEYHqZIPSTTIQIRXqGSRS- mique, ils sont en constante augmentation. Le EVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ EN POLYNÉSIE nombre d’immatriculations de voitures neuves a FRANÇAISE EN MILLIONS DE KWH (Source : EDT, ISPF) EYKQIRXq HI   IR HM\ ERW  P´EREP]WI HY TEVG EYXSQSFMPIIXHYVqWIEYVSYXMIVHI8ELMXMQSRXVI que la concentration automobile y est dans l’absolu  JSMW TPYW MQTSVXERX UY´IR *VERGI  HI TPYW PE Polynésie accuse un retard certain dans l’applica- tion de l’essence sans plomb et de l’utilisation des pots catalytique pour les gaz d’échappement. Près de 50% de passagers et de marchandises en Résumé plus ont été transportés par rapport à 1995, tant sur mer que dans les airs. L’objectif à l’horizon 2017 est celui d’un doublement des passagers par avion. Plusieurs modernisations et créations d’infrastruc- XYVIW WSRX IRZMWEKqIW GVqEXMSR H´YR HIY\MrQI EqVSTSVX MRXIVREXMSREP I\XIRWMSR HI TPYWMIYVW PART DE L’ÉNERGIE RENOUVELABLE (HYDROÉLECTRICITÉ) DANS LA EqVSTSVXWXERHMWUYIPIW1EVUYMWIWHIZVEMIRXsXVI PRODUCTION D’ÉNERGIE TOTALE (d’après IEOM) dotées d’un port en eau profonde, que le port de *EVEXIEHIZVEMXTIVQIXXVIHIGVqIVYRHIY\MrQI T|PI qGSRSQMUYI WYV8ELMXM IX UYI WI TSWI PI problème de la modernisation du port de Papeete. 3YXVI PI HqWIRGPEZIQIRX PI HqZIPSTTIQIRX touristique est l’une des principales motivations à ces projets. Les projets visent également à mettre en place un transport en commun en site propre 8'74 k4ETIIXI

EVOLUTION DES IMPORTATION D’HYDROCARBURES EN MILLIERS DE TONNES (Source : IEOM)

compte tenu de la consommation croissante sa TEVXHERWPETVSHYGXMSRXSXEPIHMQMRYIHI EY QE\MQYQIRk EYQMRMQYQIR )RPIWVINIXWERRYIPWHIWHIY\GIRXVEPIW XLIVQMUYIWHI8ELMXMqXEMIRXIWXMQqIWkIRZMVSR  HY73IXHY23\qQMWWYV8ELMXM %TEVXP´L]HVSqPIGXVMGMXqIXPIWSPEMVIXLIVQM- que, à travers les chauffe-eau solaires, les énergies renouvelables représentent une part minoritaire de la production électrique. en Polynésie française. 25

EVOLUTION DU NOMBRE DE VÉHICULES IMMATRICULÉS (Source : ISPF) occupation de l’espace lagonaire, disparition d’habitats, accroissement de l’utilisation de P´IEY TSXEFPI HIW VINIXW H´IEY\ YWqIW HIW déchets, de l’énergie, multiplication des activi- tés nautiques, les impacts sur l’environnement IX WYV PIW TE]WEKIW WSRX RSQFVIY\1EMW PIW études d’impact sont aujourd’hui de plus en plus sérieuses et suivies par les promoteurs et, parallèlement, c’est dans les zones les plus touristiques que les problèmes environne- QIRXEY\ RSXEQQIRX PIW TVSFPrQIW H´EWWEM- RMWWIQIRX WSRX PI QMIY\ TVMW IR GSQTXI &SVE&SVETEVI\IQTPI  Les demandes d’occupation de l’espace lagonaire pour les bungalows constituent 48% du total des demandes d’occupation Les transports sont source de nuisances environne- HY(14 IRIXPIWHIQERHIWSRXEXXIMRX QIRXEPIW UYEPMXqHIP´EMVVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYI  YRIWYVJEGIGYQYPqIHIQóWSMX HIPE Les îles basses sont particulièrement vulnérables au demande en bungalows de toute la décennie. VqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYI QSRXqIHIWIEY\ HSRX - les transports sont le principal facteur. 0EGVqEXMSRIXPIVqIRWEFPIQIRXERRYIPHIWTPEKIWEVXM½GMIP les et naturelles créent une très forte demande en sables 0´EZMSRUYMIWXJEZSVMWqIYqKEVHEY\KVERHIWHMWXERGIW PEKSREMVIW0IWHIQERHIWH´I\XVEGXMSRHIWEFPIHIk inter-îles, est le mode de transport le plus polluant. k&SVE&SVEGSVVIWTSRHIRXkYRZSPYQIHI m, dont 90% entre 2000-2004. LE TOURISME Les activités de loisir sont essentiellement tournées vers le 0IXSYVMWQIIWXPETVIQMrVIVIWWSYVGIHYXIVVMXSMVI-PVITVq- lagon. La plongée constitue la première d’entre elles ; 6 clubs WIRXIIRZMVSR HIWVIWWSYVGIWTVSTVIWHY4E]W  HY de plongée se sont engagés dans le cadre de l’initiative de la 4-&  IX GSRXVMFYI HI QERMrVI SWXIRWMFPI k WSR EYXSRSQMI charte du plongeur responsable, mise en place à l’échelle qGSRSQMUYIIX½RERGMrVIHY4E]W0IGLMJJVIH´EJJEMVIWXSYVMWXM- mondiale par les associations. Dans des sites fréquentés UYIKqRqVqIRIWXIRTVSKVIWWMSRHI HITYMW NEVHMRGSVEPPMIRHI&SVE&SVE PIWEGXMZMXqWHITEPQIQEWUYI et tuba conduisent à une dégradation des récifs. La fréquentation a atteint 210 000 touristes en 2005 TSYVYRITSTYPEXMSRH´IRZMVSRTIVWSRRIW  )RQMPMIYXIVVIWXVIPIWMQTEGXWWSRXWYVXSYXPMqWkPEGVqEXMSR )PPIEYKQIRXqHI EZIGYRTMGIR0IRSQFVI de chemins de randonnées qui favorisent la collecte d’espè- de croisiéristes a été multiplié par 4. Le nombre de GIWIXP´I\TERWMSRH´IWTrGIWIRZELMWWERXIW nuitées touristiques, de 2,8 millions en 2005 est en EYKQIRXEXMSRHI TEVVETTSVXk LA RÉPONSE DES ACTEURS 0I XSYVMWQI IWX XVrW GSRGIRXVq  XVSMW wPIW 8ELMXM 1SSVIE )R ZIVXY HI PE PSM SVKERMUYI HI  PE 4SP]RqWMI &SVE&SVE XSXEPMWIRX HIPEGETEGMXqL|XIPMrVIHYXIVVM- française est attributaire de la compétence en matière XSMVI0IXSYVMWQIHIPY\IIWXJEZSVMWq d’environnement, 1SHM½GEXMSRHIWPMKRIWHIVMZEKIWVIQSHIPEKIHIP´IWTEGI )RERWIRXVIIXQMRMWXrVIWGLEVKqWHI l’environnement se sont succédés. EVOLUTION DU NOMBRE DE TOURISTES PAR AN (Source : ISPF) Le ministère chargé de l’environnement Hq½RMX PE TSPMXMUYI QMWI IR ®YZVI TEV PE (MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRX (-6)2 'I service, rattaché au ministère chargé de l’environnement, assure la préservation et PEZEPSVMWEXMSRHIWQMPMIY\IXHIWVIWWSYVGIW naturelles de la Polynésie française dans une perspective de développement durable. Plusieurs autres services du Pays participent kGIXXIQMWWMSR L]KMrRIIXWEPYFVMXqTYFPMG développement rural, pêche, perliculture, YVFERMWQIqUYMTIQIRX©  La politique est basée sur 6 grandes priori- XqW 26 • La protection et la valorisation de la biodiversité espèces les plus menacées. • La prévention et la gestion des pollutions 0´)XEXETTSVXIWSRGSRGSYVW½RERGMIVIXXIGLRMUYIkPE4SP]Rq- • La sensibilisation et l’éducation à l’environnement WMIIRQEXMrVIH´IRZMVSRRIQIRXRSXEQQIRXEYXVEZIVW • 0EWYVZIMPPERGIHIP´IRZMVSRRIQIRX SFWIVZEXSMVI • (IW TVSGIWWYW HI ½RERGIQIRXW ½RERGIQIRXW • Le développement durable HMVIGXW H´MRJVEWXVYGXYVIW ½RERGIQIRXW MRHMVIGXW • Les changements climatiques Hq½WGEPMWEXMSRRSXEQQIRX  PIWHqTIRWIWKPSFEPIW Les montants alloués à l’environnement sont relativement cumulées, consacrées directement ou indirectement WXEFPIW-PWWSRXHIP´SVHVIHIQMPPMEVHWHI*'*4TEVER HI à des opérations de protection de l’environnement k1º IRJSRGXMSRRIQIRX IRMRZIWXMWWIQIRX représentent sur 10 ans un engagement qui dépasse ils ont été multipliés patr 10 en 10 ans.  QMPPMSRW H´IYVSW0´qRIVKMI VIRSYZIPEFPI    HIWHqTIRWIW PEKIWXMSRHIWHqGLIXWP´EHHYGXMSR 0IWTVMRGMTEPIWEGXMSRWWYVPIWERWWSRXPIWWYMZERXIW IRIEYTSXEFPIIXP´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIW • un important renforcement des connaissances VITVqWIRXIRXTVrWHI HIWQEWWIW½RERGMrVIW • un effort très important en matière de traitement • 0´EWWMWXERGIXIGLRMUYIETTSVXqITEVPE(%8 (MVIG- des déchets, XMSRHIP´%WWMWXERGI8IGLRMUYI  • la lutte contre les espèces envahissantes, • 0´ETTYMHIWSVKERMWQIWHIVIGLIVGLI SVKERMWQIW HIVIGLIVGLIREXMSREY\ IRZMVSRTIVWSRRIW IX • PIPERGIQIRXHIP´-*6)'36IR4SP]RqWMI HI P´%()1) %KIRGI HI P´)RZMVSRRIQIRX IX HI PE • PIGSHIHIP´)RZMVSRRIQIRX QEwXVMWIHIP´)RIVKMI 0IWQSRXERXWEPPSYqWTEVP´)XEX à la recherche, sur la période correspondent, pour les • P´ETTVSFEXMSRHIW4+)1HI1SSVIEIXHI*EOEVEZE ½RERGIQIRXW MHIRXM½qWk YR XSXEP QMRMQYQ HI  • P´´ETTVSFEXMSRTEVP´92)7'3HYHSWWMIVH´I\XIRWMSR millions d’euros . HIPE6qWIVZIHI&MSWTLrVI 0IWSYXMPW½RERGMIVWIRJEZIYVHIP´IRZMVSRRIQIRXWSRX • PEWXVEXqKMITSP]RqWMIRRIHIPE&MSHMZIVWMXq MWWYWHIWGSRXVEXWHIHqZIPSTTIQIRX IRZMVSR1º  HY*)( IRZMVSR1º HIWXE\IWTSYVP´IRZMVSRRIQIRX • l’apparition de la notion de développement durable  1ºER  HY JSRHW TSYV PE TVSXIGXMSR HI P´IRZMVSR- • les préoccupations croissantes au regard du change- RIQIRX IRZMVSR1ºER 7YVPIWERWGIWGLMJJVIW ment climatique. VITVqWIRXERXYRXSXEPGYQYPqHI1ºIRZMVSRWSMX YRIQS]IRRIHI1ºTEVER7YVGIWGLMJJVIWYRJEMFPI 0´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWEGSRRYHIWEZERGqIW  part est consacrée à la protection de la biodiversité. IPPIWWSRXPSMRH´sXVIkPELEYXIYVHIWIRNIY\UYIVITVq- WIRXIPIXVEMXIQIRXHIWIEY\YWqIW Le montant total des budgets connus alloués à l’environne- QIRXWYVPEHqGIRRMIW´qPrZIk1*'*4WSMXQMPPMSRW La protection des espaces et des espèces, également H´IYVSW40YWHI HGIWFYKIXWWSRXEPPSYqWEY\XVEMXIQIRX a connu des avancées en 10 ans, très timides compte HIWIEY\YWqIWIXHIWHqGLIXW XIRYHIWIRNIY\QENIYVWHIPEFMSHMZIVWMXqTSP]RqWMIRRI (ITYMWERWIRVIZERGLIPIWIJJSVXWW´EGGIRXYIRXEZIG 0E 4SP]RqWMI JVERpEMWI IR½R W´MRWrVI HERW PI GSRXI\XI une volonté de classement des espaces les plus sensibles, VqKMSREP HY 4EGM½UYI WYH GSYZIVX TEV PIW GSRZIRXMSRW PE QMWI IR TPEGI H´YRI VqIPPI KIWXMSRNYWUYI Pk MRI\MW- VqKMSREPIW XIPPIW UYI PIW GSRZIRXMSRW H´%TME IX HI tante et la mise en œuvre de plans de conservation des 2SYQqETSYVPETVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXIXIWX MQTPMUYqIHERWPEGSSTqVEXMSRVqKMSREPI)PPITEVXMGMTIk MONTANT DES INVESTISSEMENTS DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE EN MATIÈRE HMZIVWTVSNIXWVqKMSREY\ '6-744VSG*MWL©  D’ENVIRONNEMENT EN M F CFP (Source : comptes administratifs de la Polynésie française) -P I\MWXI YRI UYEVERXEMRI H´EWWSGMEXMSRW HI TVSXIGXMSR de l’environnement, dont certaines très actives dans la protection mais également dans la recherche. Les sondages d’opinion sur l’environnement ont montré que les préoccu- pations des polynésiens étaient avant tout liées à la pollution IX EY\ HqGLIXW 4SYV   HIW WSRHqW PE TVSXIGXMSR HI l’environnement est quelque chose d’important. 9 personne sur 10 déclare faire attention à l’environnement mais près de 50% avouent continuer à jeter des déchets dans la nature. Les campagnes de sensibilisation portent leur fruits, mais WIQFPIRXIRGSVIMRWYJ½WERXIWTSYVMRHYMVIPIWGLERKIQIRXW de comportement du plus grand nombre. 27 28

L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT 1 29 Présentation du territoire

La Polynésie française s’étend entre 7° et 28° sud et OQ2 dont seulement 150 sont habités et 134° et 155° ouest sur une Zone Economique Exclu- I\TPSMXqW1SSVIEUYERXkIPPIWMXYqIkOQk sive (ZEE) de 5,5 millions de km². Au sein de ce vaste P´3YIWXHI8ELMXMGSYZVIOQó0IWwPIW7SYW territoire, les terres émergées n’occupent que 3 521 km² PI:IRXWIXVSYZIRXkP´3YIWXHIWwPIW(Y:IRX éclatées en 121 îles, îles hautes volcaniques et îles basses )PPIWWIGSQTSWIRXHIwPIWTVMRGMTEPIW&SVE coralliennes (atolls). &SVE  OQó ,YELMRI1EYTMXM6EMEXIE8ELE IXEXSPPW1ERYEI1EYTMLEE1SXY3RI8YTEM Les lagons s’étendent sur environ 15000 km², soit près de 5 fois plus. • l’archipel des Marquises OQó VIKVSYTIYRI ZMRKXEMRIH´wPIWwPSXWIXLEYXJSRHWHSRXWM\wPIW Sources : Institut d’Emission 0IXIVVMXSMVIIWXHMZMWqIREVGLMTIPW d’outre-mer (IEOM) et LEFMXqIWVqTEVXMIWIRHIY\KVSYTIWPIKVSYTI Institut de la Statistique de • l’archipel de la SociétéHSRXPIWwPIWH´YRIWYTIV½- septentrional centré autour de la grande île de Polynésie française (ISPF) GMIHIOQóWSRXHMZMWqIWIRHIY\KVSYTIW 2YOY,MZEEZIG9E4SYIX9E9OE PIKVSYTI PIWwPIW(Y:IRXIXPIWwPIW7SYW0I:IRX0IWwPIW méridional centré autour de l’île principale de (Y:IRXWSRXPIWTPYWKVERHIWwPIWHI4SP]RqWMI ,MZE3E8ELYEXEIX*EXY,MZE IXWIGSQTSWIRXHIwPIWLEYXIW8ELMXM1SSVIE • l’archipel des Australes OQó W´qXIRHIRXVI 8IXMEVSE1ILIXMEIXH´YREXSPP1EMES8ELMXMP´wPI IXOQEY7YHHI8ELMXM-PWIGSQTSWI la plus grande de la Polynésie, se présente sous HI  wPIW LEYXIW TVMRGMTEPIW 8YFYEM PI GIRXVI PEJSVQIHIHIY\G|RIWZSPGERMUYIWNY\XETSWqW EHQMRMWXVEXMJ HIW %YWXVEPIW 6YVYXY 6MQEXEVE 8ELMXM2YMIX8ELMXM-XM0SRKYIHIOQkWIW 6EMZEZEIIX6ETE TSMRXW PIW TPYW qPSMKRqW8ELMXM GSYZVI IRZMVSR • l’archipel des Tuamotu  OQó  WI GSQTSWI H´IRZMVSR  EXSPPW HSRX PIW TVMRGMTEY\ WSRX %REE ,ES 1ERMLM8MOILEY *EOEVEZE 1EOIQS 6ERKMVSE1EXEMZEVqTEVXMWIRGSQQYRIW • l’archipel des Gambier OQó WIGSQTSWIHI  wPIW IR  GSQQYRI HSRX8EVEZEM %OEQEVY %YOIRE1ERKEVIZE 30

0IW wPIW HI PE 7SGMqXq EMRWM UYI PIW 1EVUYMWIW PIW ÉVOLUTION DE LA POPULATION ET DU TAUX D’ACCROISSEMENT %YWXVEPIWIXGIVXEMRIWwPIWHIW+EQFMIVWSRXHIWwPIW NATUREL DE 1975 À 2005 (Source : ISPF) «hautes» d’origine volcanique. Le plus LEYX WSQQIX IWX PI QSRX 3VSLIRE k 8ELMXMUYMEXXIMRXQrXVIW0IWwPIW§ basses », situées essentiellement dans les EVGLMTIPW HIW8YEQSXYIX HIW +EQFMIV WSRXHIWEXSPPWH´SVMKMRIGSVEPPMIRRIYRI étroite couronne de corail, sans relief, entoure plus ou moins complètement un lagon. Le territoire est caractérisé par son isolement géographique au sein du 4EGM½UYI IX TEV WSR I\XVsQI qGPEXI- QIRX  MP IWX XVrW I\GIRXVq k P´)WX HY 4EGM½UYIIX8ELMXMIWXkTPYWHI OQ HIW KVERHIW QqXVSTSPIW YVFEMRIW 1 de la zone. Par ailleurs, à partir de la

Présentation du territoire

CARACTÉRISTIQUES DES ARCHIPELS (Source : Livre blanc relatif aux forêts tropicales)

ARCHIPEL SOCIÉTÉ MARQUISES TUAMOTU GAMBIER AUSTRALES POLYNÉSIE Nombre d’îles habitées/ total d’îles 11/14 6/13 52/78 2/9 5/7 76/121 7YTIV½GMI OQò 1 521 1 050 775 175 3 521 Atolls : 227 Atolls : 550 Atolls : 11,28 7YTIV½GMIVqGMJWGSVEPPMIRW OQò Atolls : 12729 15087 Iles hautes : 772 Iles hautes : 483 Iles hautes : 280,73 Communes 20 6 16 1 5 48 214 107 dont 244 830 4STYPEXMSR VIGIRWIQIRX 183 804 aux 8 548 14 761 1 085 6 329 IWXMQq Iles-Du-Vent (IRWMXq LEFOQò 141 8 20 35 70 31

TSWMXMSRGIRXVEPIHI8ELMXMTSMRXHITEWWEKISFPMKqWYV RÉPARTITION DE LA POPULATION PAR ARCHIPEL (Source : ISPF) le territoire, les distances moyennes s’échelonnent de OQ -PIW7SYWPI:IRX kTPYWHIOQ 1EVUYM- WIWIX+EQFMIV 0IWQEVUYMWMIRWSYPIWVqWMHIRXWHIW +EQFMIV HSMZIRX TEVGSYVMV TVrW HI   OQ EPPIV retour pour se rendre dans la capitale.

UNE POPULATION EN CROISSANCE

%YHIVRMIVVIGIRWIQIRXHITSTYPEXMSRIRPE 4SP]RqWMIJVERpEMWIGSQTXEMXLEFMXERXW%Y 1er janvier 2006, on estime à 256 200 le nombre d’habitants. Cela représente une densité moyenne de TSTYPEXMSRHILEFOQó GSRXVIkHERW ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE 1971 À 2002 (Source : ISPF) PIWHqTEVXIQIRXWH´SYXVIQIV  Cette population a triplé en un peu plus de quarante ans, passant de 80 000 en 1960 à 245 405 habitants en )RXVIIXP´EYKQIRXEXMSRIWXHI  La croissance démographique, en hausse constante HITYMWIXETVrWEZSMVEXXIMRX ERIRXVI IX   RI GIWWI HI ¾qGLMV   IR   'I VEPIRXMWWIQIRXW´I\TPMUYIkPEJSMWTEVPEFEMWWIHIW naissances et par les progrès enregistrés en matière de maîtrise de la fécondité des couples.

0IXEY\H´EGGVSMWWIQIRXREXYVIPHI 0 en 1975 passe à 17,4%0 en 1996 atteint 12,7 %0 en 2005. 1EPKVqYRIEQSVGIHIZMIMPPMWWIQIRXGIXXITSTYPE- XMSRVIWXIXVrWNIYRIYRTIYTPYWHIPEQSMXMq   a moins de 25 ans. UNE ÉCONOMIE EN MUTATION UNE POPULATION TRÈS INÉGALEMENT RÉPARTIE L’économie polynésienne est dominée par un secteur Cette population est très inégalement répartie tertiaire hypertrophié qui regroupe 79 % des salariés IRXVIPIWHMJJqVIRXWEVGLMTIPW IRXVILEFMXERXWTEV et 71 % des entreprises. Le déclin du secteur primaire OQóEY\1EVUYMWIWIXHERWPE7SGMqXq )PPIIWX R´EJEMXUY´EGGIRXYIVPEHqTIRHERGII\XqVMIYVI   IWWIRXMIPPIQIRXGSRGIRXVqIk8ELMXMIX1SSVIEHERW HIP´EPMQIRXEXMSRIWXMQTSVXqI 0ETPEGITEVXMGYPMrVI PIKVSYTIHIWwPIW(Y:IRXHIP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq HIP´EVXMWEREXXVEHMXMSRRIPHSMXsXVIWSYPMKRqI-PMQTPM- qui regroupe environ 87% de la population, dont 69% UYI HIWEGXMJWVIKVSYTqWIREWWSGMEXMSRWHSRX TSYVPEWIYPIwPIHI8ELMXMS€WIWMXYIRXPIWTVMRGMTEPIW PEQSMXMqPSGEPMWqIHERWPIWwPIW(Y:IRX activités économiques et administratives. )RPETSTYPEXMSREGXMZIXSXEPIW´qPIZEMXk Photo : Gambier (Crédit : Service de la perliculture) Cette disparité dans la répartition de la population TIVWSRRIW GSRXVI   IR  IR LEYWWI HI I\TPMUYI PIW HMJJqVIRGIW QENIYVIW HERW P´qXEX HI  IRQS]IRRITEVERWYVERW 0IGL|QEKI l’environnement des îles et l’impossibilité d’aborder constitue, sur le territoire, comme en métropole, les problèmes d’environnement d’une façon globale, l’une des principales préoccupations des pouvoirs à l’échelle de la Polynésie. TYFPMGW-PXSYGLIIRTVMSVMXqPIWNIYRIWWSVXMWXVrWX|X du système scolaire, ces derniers cumulant le double 0E TVIWWMSR YVFEMRI WYV8ELMXM IX RSXEQQIRX WYV handicap d’un manque l’agglomération de Papeete qui concentre environ de formation initiale et PE QSMXMq HI PE TSTYPEXMSR HY 4E]W   WYWGMXI HI P´EFWIRGI H´I\Tq- une demande sans cesse croissante d’emplois, de rience professionnelle. PSKIQIRXWH´qUYMTIQIRXWIXHIWIVZMGIW%P´MRZIVWI les importants besoins des archipels en matière Le dernier recensement d’infrastructures, que tentent de combler les efforts effectué en 2002 fait état de l’État et du Pays, sont parfois hors de proportion H´YRXEY\HIGL|QEKIHI avec la densité des populations concernées.    TIVWSR- RIW GSRXVIIR TIVWSRRIW  32

NBRE ACTIF NBRE ACTIF SECTEUR % % Bref aperçu structurel de la Collectivité d’outre-mer 1996 2005 (Source IEOM) Agriculture 2 534 6 2 588 4 Avant le milieu des années 60, la Polynésie française était Industrie 2 616 6 5 317 8 caractérisée par l’exportation de quelques biens primaires BTP 3 127 7 6 205 9 (phosphates et vanille) mais surtout par une très impor- tante autoproduction. Il s’agissait donc d’une économie peu Commerce 6 092 14 9933 15 développée avec un PIB par habitant extrêmement faible. Autres services marchands 15 838 35 20 172 31 Elle a connu, avec l’implantation du Centre d’expérimen- Services non marchands 14 595 33 21 671 33 XEXMSRHY4EGM¼UYIYRHqZIPSTTIQIRXGSRWMHqVEFPIUYME Total 44 802 100 65 886 100 transformé radicalement la société polynésienne tradition- nelle. Beaucoup d’agriculteurs-pêcheurs polynésiens sont Secteur Nbre actif % Nbre actif % devenus salariés du ministère de la Défense qui employait, en 1968, 43 % de la population active du Territoire. Dès la 4E]WH´SYXVIQIVEYWIMRHIPE6qTYFPMUYIPE4SP]RqWMI ¼RHIWERRqIWXSYWPIWEKIRXWVIGIZEMIRXYRIVqQYRq- française constitue une collectivité d’outre-mer dont ration indexée, y compris les agents de recrutement local. l’autonomie est régie par l’article 74 de la Constitu- Tirée par ce double levier, l’économie du Territoire connut tion. La Polynésie française se gouverne librement et alors un développement important, dépendant des trans- ferts de l’Etat. La prépondérance du secteur tertiaire s’est démocratiquement, par ses représentants élus et par peu à peu imposée avec la généralisation du statut de PEZSMIHYVqJqVIRHYQPSGEP)PPIIWXVITVqWIRXqIEY salarié. Suite à l’arrêt du CEP en 1992, des mécanismes de 4EVPIQIRXIXEY'SRWIMPqGSRSQMUYIIXWSGMEP0´)XEX GSQTIRWEXMSR¼RERGMrVISRXTIVQMWEY\EYXSVMXqWPSGEPIW et la Polynésie française veillent au développement d’accompagner un développement vers des secteurs HIGITE]WH´SYXVIQIV-PWETTSVXIRXPIYVGSRGSYVW générateurs de ressources propres (tourisme, perliculture, EY\GSQQYRIWTSYVP´I\IVGMGIHIWGSQTqXIRGIWUYM 1 TsGLI¨  P³SFNIGXMJEJ¼GLqqXERXUY³kXIVQIPEVMGLIWWI leur sont dévolues. produite (PIB) soit de moins en moins corrélée aux ressour- GIW¼RERGMrVIWIRTVSZIRERGIHIPE*VERGIQqXVSTSPMXEMRI Le Pays Présentation Néanmoins, la part du secteur public demeure primordiale dans le tissu économique et social polynésien, par l’impor- • -PEXSYXIWPIWGSQTqXIRGIWHERWPIWQEXMrVIWRSR du territoire tance des transferts publics, salaires et subventions. Les VqWIVZqIWkP´)XEXIRTEVXMGYPMIVPIWGSQTqXIRGIW dépenses de l’Etat ont représenté 150 milliards de F CFP en en matière d’environnement. Les institutions du 2004, soit environ 30 % du PIB. La mutation rapide, toujours en cours, d’un système traditionnel de type « communau- TE]W GSQTVIRRIRX PI 4VqWMHIRX PI +SYZIVRI- taire » vers une société de type « occidental » s’est accom- QIRX P´%WWIQFPqI IX PI 'SRWIMP )GSRSQMUYI pagnée de changements structurels importants tels qu’un 7SGMEPIX'YPXYVIP mouvement migratoire des archipels vers l’île principale de • 0´%WWIQFPqI 8IVVMXSVMEPI HqXMIRX PI TSYZSMV Tahiti, un métissage accru, des évolutions institutionnelles fortes ou encore une amélioration globale du niveau de vie PqKMWPEXMJ IPPII\IVGIYRGSRXV|PITSPMXMUYIWYVPI qui masque cependant de fortes disparités sociales. Ainsi, gouvernement et vote le budget. différentes sources statistiques permettent d’estimer de 20 • 0I +SYZIVRIQIRX IWX VIWTSRWEFPI HIZERX à 30 % la part de la population vivant dans des conditions P´%WWIQFPqI-P GSQTVIRH YR 4VqWMHIRX qPY TEV de pauvreté avérées. Le taux de chômage, qui avoisine 11 % de la population active, est largement en deçà des P´%WWIQFPqI8IVVMXSVMEPITEVQMWIWQIQFVIWIX autres économies insulaires françaises mais sa progression des ministres désignés par lui. Le Président du est constante depuis quelques années. +SYZIVRIQIRXIWXPIGLIJHIP´I\qGYXMJXIVVMXS- VMEPIXkGIXMXVIVITVqWIRXIPI4E]W-PIWXPIGLIJ de l’administration territoriale et l’ordonnateur STATUT DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE du budget du Pays. L’année 1996 est une date charnière dans l’histoire • 0I 'SQMXq )GSRSQMUYI7SGMEP IX 'YPXYVIP IWX HIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIQEVUYqITEVP´EVVsXHq½RMXMJ P´SVKERI GSRWYPXEXMJ HY +SYZIVRIQIRX IX HI des essais nucléaires et par l’entrée en vigueur d’un P´%WWIQFPqIHI4SP]RqWMIJVERpEMWI nouveau statut d’autonomie qui reconnaît la person- nalité propre de la Polynésie française au sein de la L’Etat 6qTYFPMUYIIXPYMEGGSVHIHIWTSYZSMVWqPEVKMW 0´)XEX VITVqWIRXq TEV PI ,EYX'SQQMWWEMVI E PE 0EPSMHY7ITXIQFVI±TSVXERXWXEXYX GLEVKIHIWMRXqVsXWREXMSREY\HYVIWTIGXHIWPSMWIX HY 8IVVMXSMVI HI PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI² QSHM½qI HIWIRKEKIQIRXWMRXIVREXMSREY\HIP´SVHVITYFPMGIX par la loi du 12 juillet 1990, accorde l’autonomie HYGSRXV|PIEHQMRMWXVEXMJ interne à la Polynésie française. Ces dispositions ont été renforcées par la loi organique n° 2004-192 Les communes du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI %4 R„ (6'0HY  QEVW Les communes, d’importance et de taille variables,  .34*HYQEVW  WSRXEYRSQFVIHIEY\wPIW(Y:IRXEY\ 33 -PIW7SYWPI:IRXEY\%YWXVEPIWEY\1EVUYMWIW  EY\8YEQSXY +EQFMIV  EY\8YEQSXY )WX IX La loi n° 71-1028 du 24 décembre 1971 relative à la création et à l’organisation des communes dans le terri-  EY\8YEQSXY3YIWX )PPIW WSRX TPEGqIW WSYW PE toire de la Polynésie française et la loi n° 77-1460 du 29 NYVMHMGXMSR H´YR EHQMRMWXVEXIYV H´)XEX UYM EWWYVI PE HqGIQFVI  QSHM¼ERX PI VqKMQI GSQQYREP HERW PI tutelle administrative. Leurs compétences ont été territoire de la Polynésie française étaient les principaux VIRJSVGqIWTEVPEPSMSVKERMUYIHI PSMSVKERM- textes déterminant les règles d’organisation, de compéten- que n° 2004-192 du 27 février 2004 portant statut ce et les moyens des communes. La loi organique garantit H´EYXSRSQMIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI  aux communes des compétences exclusives notamment en matière d’environnement dans la distribution d’eau potable, la collecte et le traitement des ordures ménagères, les déchets végétaux et les eaux usées. En plus, et sous réser- ve du transfert des moyens nécessaires à l’exercice de ces compétences, les communes peuvent intervenir dans les matières suivantes : les aides et interventions économiques, LES DONNÉES ESSENTIELLES l’aide sociale, l’urbanisme, la culture et patrimoine local.

SOURCE 1996 2006 Population 219 521 256 200 (IRWMXqQS]IRRI LEFOQò 62 73 8EY\H´EGGVSMWWIQIRXREXYVIP  17,4 12,7 Nombre d’îles habitées/nombre d’îles total 76/121

Photo page précédente : 1SSVIEGSXIRSVHĂ (Crédit : E.Clua) Photo ci-dessous : Marquises, Nuku Hiva (Crédit : ©IRD P. Ottino)

2 35 Les eaux continentales

Les réseaux hydrographiques de Polynésie ne sont (qGLIXW 74))( IXPEHMVIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX développés que dans les îles hautes et ce, d’autant (-6)2 %GXYIPPIQIRXEYGYRIHSRRqIRITIVQIX Principales sources : plus que l’altitude moyenne de l’île est élevée. d’évaluer précisément la ressource globale en eau. Rapports du SPC, du CHSP, du GEGDP, de la DIREN Dans ces îles, les ressources sont constituées par les Les îles ne sont pas toutes égales devant la ressour- Rapport WOTLING,2000 eaux de surface, prélevées par captage et, par les eaux GI PIW wPIW LEYXIW HMWTSWIRX HI TVqGMTMXEXMSRW IX SCH, SAFEGE, 1998, souterraines, dans des proportions variables suivant de réserves relativement abondantes, tant en eau LUTH, 2003 les îles. Dans les atolls, les ressources sont constituées de surface qu’en eau souterraine, alors que les à plus de 75% par les eaux de pluie auxquelles s’ajou- atolls, où les sources et rivières sont absentes, ne Photo : cascade, tent les eaux pompées dans la lentille d’eau douce disposent que de l’eau de pluie et de lentilles d’eau (Crédit : ©IRD G.Dirberg) et plus rarement l’eau de mer dessalée. Malgré les HSYGIWSYZIRXWEYQlXVIW recherches engagées au cours de la décennie, notam- Les ressources de surface et souterraines font partie ment par le SPC, les ressources en eau sont encore HYHSQEMRITYFPMG0IYVI\TPSMXEXMSRVIWWSVXH´YRI mal connues. autorisation d’occupation temporaire du domaine L’approvisionnement varie selon les ressources disponibles TYFPMG %38  (eaux souterraines, eaux de surface et eaux de pluie). La consommation varie de 200 à 1.000 litres/j/hab. en LE RÉSEAU TERRITORIAL D’OBSERVA- moyenne dans les îles hautes, et peut atteindre jusqu’à TIONS HYDROLOGIQUES (RTOH) 2000 litres/j/hab. à Tahiti, tandis que les habitants des atolls ne disposent le plus souvent que de moins de Le réseau territorial d’observations hydrologiques a 100 l/jour. qXqQMWIRTPEGIIRTEVPI8IVVMXSMVIWYVP´wPIHI 8ELMXM MPW´IWXqXIRHYHITYMWkH´EYXVIWwPIW0EKIWXMSR A l’exception de quelques communes (Papeete, Bora- de ce réseau est assurée par la cellule hydrologie du Bora, Arue, ), la qualité de l’eau distribuée à la +VSYTIQIRX)XYHIIX+IWXMSRHY(SQEMRI4YFPMG population est le plus souvent non potable, en raison de +)+(4 HIPE(MVIGXMSRHIP´)UYMTIQIRXGLEVKqI la pollution bactériologique et de la turbidité en période TEVEMPPIYVW pluvieuse. La qualité des eaux de baignade aux embou- chures de rivière est toujours de mauvaise qualité. • d’assurer les prestations de terrain pour les études hydro-climatiques menées sur le Pays, Il n’existe pas de réglementation satisfaisante en dans le cadre de la recherche fondamentale et matière de périmètre de protection des captages. HIGIVXEMRIWqXYHIWETTPMUYqIW EQqREKIQIRXW Malgré les efforts en matière de réseaux public, qXYHI HIW EPqEW  IPPI EWWYVI HERW GI GEHVI P´EWWEMRMWWIQIRXMRWYJ½WERXHIWIEY\YWqIWVIWXIEZIG l’instrumentation et le suivi de divers bassins l’eau potable, l’une des préoccupations environnemen- versants ; tales majeures de la Polynésie.

LES RESSOURCES EN EAU 0IWVIWWSYVGIWIRIEYWSRXGSQTSWqIWHIWIEY\ WSYXIVVEMRIW IX HIW IEY\ HI WYVJEGI VMZMrVIW PEGW© UYMGSQTXIRXqKEPIQIRXPIWIEY\QEVMRIW qui peuvent être dessalinisées. Ces ressources, et notamment les ressources souterraines, sont très mal connues. Les quelques données sont dispersées entre plusieurs entités telles que les communes, le centre d’hygiène et de WEPYFVMXq TYFPMUYI ',74  PE HMVIGXMSR HI P´EWWMW- XERGIXIGLRMUYI (%8 PIW]RHMGEXTSYVPETVSQS- XMSRHIWGSQQYRIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 74' PE 7SGMqXq4SP]RqWMIRRIHIP´)EYHIP´)PIGXVMGMXqIXHIW 36 • H´MRWXVYMVI PIW HIQERHIW HI GETXEKIW H´IEY\ GSRHMXMSRRIPIHqFMXHIWGSYVWH´IEY TIYXZEVMIVXVrW WYTIV½GMIPPIWIXWSYXIVVEMRIW brutalement, en particulier en période cyclonique ; le régime des pluies est également très variable, au sein • HI VqEPMWIV GIVXEMRIW I\TIVXMWIW L]HVEYPMUYIW d’une même île, suivant la localisation, les versants au NEYKIEKIWHIVMZMrVIWHqFMXWHIGVYI©  vent étant plus arrosés que sous le vent.

EQUIPEMENT DU RÉSEAU TERRITORIAL D’OBSERVATIONS HYDROLOGIQUES EN 2005 (Source : GEGDP) Les grands types de pluviogénèse à Tahiti (SCH, 1987) 9RIqXYHIL]HVSPSKMUYIVqEPMWqIk8ELMXMEHq¼RMPIWX]TIW TAHITI MOOREA ISLV MARQUISES TOTAL de pluviogénèse sur l’île à partir de données pluviographi- Limnigraphes 15 0 3 6 25 ques. On distingue : Pluviographes 23 1 7 0 31 • le régime d’alizés de Nord-Est, connu pour des vents Pluviomètres 31 1 9 15 56 relativement modérés et principal porteur de pluies sur la façade Est de Tahiti ; • le régime dépressionnaire de Nord-Ouest, accompa- Dans le cadre du programme « Plan de Prévention gné de vent de secteur Nord à Nord-Ouest parfois fort HIW6MWUYIWREXYVIPW¨IRKEKqEYGSRXVEXHIHqZIPST- (50 à 70 km/h), responsable de fortes précipitations TIQIRXPIVqWIEYEqXqqXIRHY PI+)+(4EEWWYVq essentiellement sur les côtes Nord et Ouest; l’instrumentation et le suivi de 8 bassins versants • IXIR¼RPIVqKMQIHqTVIWWMSRREMVIH³3YIWXHSRRERX WYVPEG|XI)WXHI8ELMXM¯EY\-70:k6EMEXIE  des précipitations essentiellement en altitude et sur Un réseau a également été mis en place en 2001 les versants Ouest. EY\ 1EVUYMWIW 2YOY ,MZE ,MZE 3E IX 9E 4SY  dans le cadre d’une étude hydrologique. Ce réseau 2 comprend 6 pluvio-limnigraphes et 15 pluviomètres ÉGIMES PLUVIOMÉTRIQUES DES DIFFÉRENTS ARCHIPELS R : XSXEPMWEXIYVW)RP´EFWIRGIHIQEMRXIRERGITPYWMIYVW NORMALES MENSUELLES 1971 – 2000 Les eaux de ces appareils ne fonctionnent pas. (Source : Atlas climatologique, Météo 2004) La pluviométrie continentales ARCHIPEL PLUVIOMÉTRIE MINI EN MM PLUVIOMÉTRIE MAXI EN MM (Source : Météo 2004) Marquises Hakahau : 1087 Toovii : 3026 La pluviométrie moyenne annuelle est très variable Australes Rimatara : 1663 Rapa : 2560 selon les archipels et suivant la saison ; 70% des préci- Société Petei : 1476 Fare : 2991 pitations annuelles se produisent en moyenne de Tuamotu Reao : 1399 Rikitea : 1994 RSZIQFVIkEZVMPIXPIVqKMQIHIWTVqGMTMXEXMSRW UYM Gambier

LE RÉSEAU TERRITORIAL D’OBSERVATIONS HYDROLOGIQUES EN 2005 (Source : GEGDP) Les cumuls moyens annuels de précipitations devien- nent plus importants du nord est au sud ouest. Les précipitations moyennes sont plus JEMFPIW EY\ 1EVUYMWIW QSMRW HI QQEYRSVH IXEY\8YEQSXY RSVHIXIWX HIkQQ  )PPIWEZSMWMRIRXPIWQQWYVPE 7SGMqXqPIGIRXVIHIW8YEQSXYPIW +EQFMIVIXP´IWXHIW%YWXVEPIWIX HqTEWWIRXQQk6ETE C’est sur les îles hautes que les hauteurs annuelles moyennes WSRXPIWTPYWJSVXIWEY\1EVUYMWIW jusqu’à près de 6000 mm, et dans P´EVGLMTIP HI PE 7SGMqXq NYWUY´k 4200 mm. 37

LES RESSOURCES EN EAU DES ÎLES HAUTES HYFEWWMRZIVWERX0IW(')WTqGM½UYIWQqHMERWHIW FEWWMRWZIVWERXWI\TSWqWWSRXWYTqVMIYVWkPWOQó Les eaux de surface tandis que les valeurs descendent partout en-dessous HIPWOQóTSYVPIWZIVWERXWEFVMXqW 0IWIEY\HIWYVJEGIWSRXGSQTSWqIWHIWGSYVWH´IEY (ITYMWTPYWMIYVWFEWWMRWZIVWERXWWSRXqXYHMqW de différentes tailles et des plans d’eau, qui ne sont WYV8ELMXMPE1EXEXMEPE*EYXEYEPE4YREVYYIXPE8YEYVY TEWHMVIGXIQIRXI\TPSMXqWTSYVPIQSQIRX TEVI\IQTPIEMRWMUYIPIWFEWWMRWZIVWERXWHIPEG|XI L’île de Tahiti dispose d’un réseau hydrographique 3YIWXPIWVMZMrVIWHIPE:EMTELMPE1EXISVS%LSEVEE considérable et, en sous-sol, d’importantes nappes. 8ELEVYY *EYVELM:EMVELEVELE:EMLMVME:EMXI8MXEEZMVM 7ERW XIRMV GSQTXI HIW TIXMXW VYMWWIEY\ G|XMIVW UYM 4EYM%JIYG|XqIWXEMRWMUYIFEWWMRWZIVWERXWEY\ HVEMRIRXQSMRWHIOQóSRHqRSQFVIVMZMrVIWIX -70:k6EMEXIE VYMWWIEY\TqVIRRIWWYVPITSYVXSYVHIP´wPI HSRX CARTE DE SYNTHÈSE HYDROGÉOLOGIQUE (Source : LUTH, 2003, TSYV8ELMXM2YM HSRXPIVqKMQIXSVVIRXMIPIWXXSYNSYVW d’après l’étude des ressources en eau de la SAFEGE, 1988) très marqué. Les bassins versants associés sont de tailles diverses, rarement supérieurs à 20 OQóHSRXPITPYWZEWXIGSRGIVRIGIPYMHI PE 4ETIRSS  OQó 0E PSRKYIYV HIW cours d’eau est relativement faible et ne HqTEWWI TEW  OQ 0IW EJ¾YIRXW WSRX VEVIWkP´I\GITXMSRHIWVMZMrVIWUYMW´qGSY- PIRXHIPEGEPHIMVE4ETIRSS:EMXITMLE )R PMEMWSR EZIG PI VqKMQI HIW TVqGMTMXE- tions, les débits des cours d’eau peuvent varier très brutalement en particulier en période cyclonique. Les variations les plus importantes s’observent sur les rivières dont les bassins versants sont les QMIY\ I\TSWqW EY\ ZIRXW HSQMRERXW PE :EMXITMLEPE4ETIMLE 0IWTPYZMSQqXVMIW moyennes interannuelles par bassin sont XSYNSYVWWYTqVMIYVIWkQQ 0IW QSHYPIW WTqGM½UYIW HqFMXW QS]IRW MRXIVERRYIPW VEQIRqW k PE WYTIV½GMI HY FEWWMR ZIVWERX  qXVSMXIQIRX PMqW à la pluviométrie, sont généralement WYTqVMIYVWkPWOQóWYVPIWZIVWERXW I\TSWqWGSQTVMWIRXVIIXPWOQó sur les bassins versants intermédiaires alors que sous le vent, ils sont inférieurs kPWOQó 0IW HqFMXW WTqGM½UYIW VIPEXMJW EY\ GVYIW médianes et décennales ont aussi des valeurs sensiblement plus élevées sur les FEWWMRWI\TSWqWEYZIRXS€PIQE\MQYQ de la crue décennale dépasse largement 12,8 mWOQó :EMXITMLE 4ETIRSS 4ETIMLE  EPSVW UY´EMPPIYVW MPW VIWXIRX compris entre 7 mWOQó 4YREVYY  IX 12,8 mWOQó %MZEVS WYV PE TVIWUY´wPI  0SVWHIWqTMWSHIWG]GPSRMUYIWGIWHqFMXWWTqGM½UYIW Dans les autres îles hautes de la Société, du fait d’un 7SYVGIW JV|PIRXHIWVIGSVHWQSRHMEY\GSQQITEVI\IQTPI relief plus faible, l’écart de pluviométrie et d’écoule- 7', 27,6 mWOQóWSMXQWTSYVPE4ETIIRSPSVW QIRXHIWVMZMrVIWIRXVIPIWG|XIWEYZIRXIXWSYW-I IX7%*)+) HYG]GPSRI:IIREIR ZIRXIWXQSMRWQEVUYq%6EMEXIEPIWqGSYPIQIRXW WSRXWMQMPEMVIWWYVPIWVMZMrVIW%ZIVEVELMIX1ESVSE 098, 0IWHqFMXWGEVEGXqVMWXMUYIWH´qXMEKI (')ZEPIYVHY 367831 HqFMX QS]IR NSYVREPMIV HqTEWWq  NSYVW TEV ER  WMXYqIW HI TEVX IX H´EYXVI HI P´wPI HqFMX WTqGM½UYI WSRXqKEPIQIRXWSYWP´MR¾YIRGIHIPETPYZMSQqXVMIIX QS]IRH´IRZMVSRPWOQó %1SSVIEIRVEMWSR H´YRITPYZMSQqXVMIQSMRHVIUY´k8ELMXMIX6EMEXIEPIW 38 QSHYPIWWTqGM½UYIWWSRXTPYWJEMFPIW PWOQó  (´ETVrWGIWqXYHIWPIWZSPYQIWTVSHYGXMFPIWXSXEY\ TEVwPII\TPSVqIZEVMIRXIRXVIIXQNSYV Les eaux souterraines pour des besoins estimés entre 250 et 2600 mNSYV suivant l’importance de la population. Compte tenu Les ressources en eau souterraines sont mal connues ; HIPEUYEPMXqHIWIEY\IXHIWVMWUYIWMRLqVIRXWkYRI elles sont approchées sur la base des forages de I\TPSMXEXMSR XVST MQTSVXERXI PI XSXEP TVSHYGXMFPI VIGSRREMWWERGIIXH´I\TPSMXEXMSR R´IWX TEW PI XSXEP I\TPSMXEFPI UYM IWX FMIR MRJqVMIYV Sur TahitiYRIqXYHIVqEPMWqITEVPI7',IRE IX PI XSXEP I\TPSMXq MRJqVMIYV IRGSVI TEV QIWYVI établi l’inventaire de l’ensemble des aquifères de l’île. HI WqGYVMXq  EMRWM HERW PE GSQQYRI HI8YQEVEE k 0´qXYHIKqSPSKMUYIETIVQMWHIHq½RMVPIWTVMRGMTEY\ 6EMEXIEPIZSPYQITVSHYGXMFPIIWXHIQNSYV types de réservoirs pouvant constituer un aquifère. 7YVP´IRWIQFPIHIP´wPIHI8ELMXMWSYVGIWSRXqXq VOLUMES D’EAU DISPONIBLES ( Source : SPC, 2007)

répertoriées, réparties en 4 grands ILE/COMMUNE POPULATION BESOINS M3/J TOTAL ( Q MAX RESSOURCES

X]TIW WSYVGIW HI QSRXEKRIW (2002) (350L/JOUR/HAB) M3/J ) /BESOINS sources de plaines littorales, sources ILES SOUS-LE-VENT de plage et sources sous-marines. La situation et la répartition géogra- Uturoa 3568 1249 phique de ces sources ont permis Raiatea Tumaraa 3409 1193 4147 3,4 Raiatea HI Hq½RMV HMZIVW X]TIW H´EUYMJrVIW 4156 1455 5553 3,8 IRQSRXEKRIEUYMJrVITIVGLqHIW Taputapuatea produits d’altération des formations Tahaa 4845 1696 5270 3,1 basaltiques, aquifères perchés au sein Huahine 5757 2015 3844 1,9 2 de coulées basaltiques, aquifères des MARQUISES alluvions torrentielles, aquifère basal Tahuata 677 237 2179 4,1 des formations basaltiques, aquifère Ua Pou 2200 770 986 1,2 HIWEPPYZMSRWPMXXSVEPIWQM\XIW Les eaux GAMBIER 1165 continentales Cette étude hydrologique a permis AUSTRALES HI QMIY\ GSRREwXVI PIW TSWWMFMPM- Tubuai 2171 760 2602 3,4 tés d’alimentation des réservoirs, Rurutu 2189 766 896 1,2 IWXMQqWkQMPPMSRWHIQERWYV Rimatara 815 285 1272 4,4 PE FEWI H´YRI MR½PXVEXMSR QS]IRRI HIQQERWYVYRIWYVJEGIHI PIXSXEPI\TPSMXEFPIHIQNSYVTSYVYRZSPYQI OQó WYVJEGIHI8ELMXM EWWYVERXYRIVIGLEVKI I\TPSMXqHIQ. très importante. 0IWVqWYPXEXWHIWI\TPSVEXMSRWIRKEKqIWQSRXVIRXUYI Volume productible : 4PYW VqGIQQIRX 0YXL   YR MRZIRXEMVI HIW volume total produit si • tous les forages étaient ressources a été effectué sur la base des schémas PIWVIWWSYVGIWWSYXIVVEMRIWWSRXWYJ½WERXIWHERW I\TPSMXqWkPIYVQE\MQYQ HMVIGXIYVWH´%)4HIWGSQQYRIW MPIWXMQIPETVSHYG- TPYWMIYVW wPIW TEV I\IQTPI ,YELMRI 6EMEXIE XMSRXSXEPIkQMPPMSRWHIQER PIWVIWWSYVGIW 8ELEE6MQEXEVE8YFYEM TSYVGSYZVMVPIWFIWSMRW Volume exploitable : WSYXIVVEMRIWWIVEMIRXI\TPSMXqIWk WIYPIQIRXGI EGXYIPWIXkZIRMV TVqZMWMSRWkERW EMRWMWYV volume total pouvant être qui laisse à penser, sur la base de ces estimations, que PE GSQQYRI HI8YQEVEE 6EMEXIE  PI ZSPYQI produit par les forages les aquifères tahitiens sont à l’heure actuelle peu solli- journalier disponible en eau de qualité potable équipés de pompes GMXqW0IWHqFMXWI\TPSMXqWTEVPIWJSVEKIWZEVMIRX chimiquement a été estimé à 7 776 mNSYV HIPW %XMQE kPW 2ELSEXEFEW  XSXEP TVSHYGXMFPI HI XSYW PIW JSVEKIW  WSMX PE Volume exploité : volume GSRWSQQEXMSR H´IRZMVSR   LEFMXERXW IX IJJIGXMZIQIRXI\TPSMXq A Moorea, S€JSVEKIWWSRXEGXYIPPIQIRXI\TPSMXqW près de 5 fois les besoins actuels pour l’ensem- ,EETMXM8IQEI1ELEVITE PIWqXYHIWVqEPMWqIWTEVPE ble de la commune ; 74))(IRHERWPIGEHVIHY7GLqQEHMVIGXIYV H´%)4R´SRXTEWHSRRqHIFSRWVqWYPXEXWWYVPIW • PIW VIWWSYVGIW WIVEMIRX MRWYJ½WERXIW k 1EYTMXM JSVEKIWVqEPMWqWYRWIYPIWXTVSHYGXMJ QN  TIXMXIwPIIXRETTIVqHYMXI  Depuis le milieu des années 80, une reconnaissance • PIWVIWWSYVGIWWSRXQEPGSRRYIWk&SVE&SVES€ HIWVIWWSYVGIWIRIEY\WSYXIVVEMRIWEqXqVqEPMWqI les besoins en eau sont importants, en raison de TEVPI74'HERWPIW îles Sous-le-VentEY\ AustralesEY\ PETVqWIRGIHIWL|XIPWHIPY\I Marquises Gambier. Des schémas directeurs IXEY\ • PIW VIWWSYVGIW WSRX JVEKMPIW PIW EREP]WIW HI KPSFEY\qPEFSVqWkTEVXMVHIPIZIVWHIXIVVEMRWSRX conductivité de l’eau révèlent que, si plusieurs permis d’évaluer précisément les besoins en eau de JSVEKIW SRX YRI IEY XVrW TYVI HI RSQFVIY\ TPYWMIYVWwPIW HIWVIGLIVGLIWIRIEYIXHIWXVEZEY\ autres forages dans les différentes îles sont à de forages ont permis pour certaines zones de VMWUYIPETVS\MQMXqHIPEQIVPEJEMFPIGLEVKI prévoir la réalisation d’alimentation en eau potable. 39 des nappes par rapport à celle-ci et la forte Hydrogéologie de l’île de transmissivité de certaines nappes les rendent XVrW ZYPRqVEFPIW EY\ MRXVYWMSRW H´IEY WEPqI GI L’île de Bora Bora présente deux types d’aquifères : des qui doit inciter à beaucoup de prudence dans EUYMJrVIWkTSVSWMXqHI¼WWYVIWIXHIWEUYMJrVIWkTSVSWMXq P´I\TPSMXEXMSR%Y\1EVUYMWIWS€PEKqSPSKMIHIW d’interstices. îles est très différente des autres archipels, les 0IWEUYMJrVIWkTSVSWMXqHI¼WWYVIWWIXVSYZIRXTVMRGMTEPI- études sont peu nombreuses et les ressources ment localisés au droit des formations basaltiques (coulées en eau souterraine mal connues. primaires essentiellement) fracturées et non colmatées. Ces Les mesures de précaution nécessitent de prévoir EUYMJrVIW ¼WWYVqW WSRX KqRqVEPIQIRX TVSJSRHW IX GETXMJW ou semi captifs en fonction de la nature du recouvrement des périmètres de protection autour des forages et imperméable ou semi imperméable. HI WSYQIXXVI k I\TIVXMWI XSYXI MRWXEPPEXMSR GPEWWqI qui serait envisagée à l’amont des forages les plus Les aquifères à porosité d’interstices sont liés aux forma- sensibles. tions d’altération et d’érosion. On les retrouve au droit des formations littorales et basaltiques. L’aquifère des forma- tions littorales est constitué par des sables et débris coral- LES RESSOURCES EN EAU DES ATOLLS liens. Il s’agit d’un aquifère généralement libre mais pouvant devenir captif lorsqu’on se rapproche du pied de montagne ET DES ÎLOTS CORALLIENS (couverture imperméable de limons argileux). En bordure La montée prévisible du (ERWPIWEXSPPWIXTEVXMGYPMrVIQIRXEY\8YEQSXYS€ HI P³wPI LEYXI MP IWX EPMQIRXq TEV PIW TVqGMTMXEXMSRW P³MR¼P- tration des eaux de ruissellement mais aussi par l’aquifère niveau moyen de la mer la pluviométrie est moins importante que sur les îles EYVETSYVIJJIXHIQSHM¼IV lié à l’altération des formations basaltiques. Sur les motu, les limites et le niveau de hautes, et où les sources et rivières sont absentes, cet aquifère constitue l’unique ressource en eau et est très l’alimentation en eau potable reste un problème base des nappes littorales, ZYPRqVEFPIHYJEMXHIWETSWMXMSRWYTIV¼GMIPPIQEMWEYWWMIR avec transgression possible critique. Les habitants de ces îles basses ne disposent raison de l’interface eau douce – eau salée. des “ biseaux d’eau salée”. que de très peu d’eau pour satisfaire l’ensemble de Source : atlas de Bora-Bora, Carex Environnement leurs besoins domestiques. Photo : Réserves en eau sur l’île de Makatea %ZIGHIWTVqGMTMXEXMSRWERRYIPPIWQS]IRRIWHIk 1,4 m, les ressources sont principalement constituées (Crédit : P. Decoudras ) TEV PI VIGYIMP HIW IEY\ HI TPYMIW WIGSRHEMVIQIRX HIGIX]TIHIRETTIRITIVQIXHSRGP´I\LEYVIUYI  TEVPIWIEY\WSYXIVVEMRIWHIWPIRXMPPIWH´IEYHSYGI de quelques dizaines de m TEVNSYV)PPIGSRWXMXYIYR JSVQqIWWSYWPIWEXSPPW MR½PXVEXMSRHIP´IEYHITPYMI GSQTPqQIRXkP´I\TPSMXEXMSRHIWIEY\HITPYMI0´EXSPP HERWPIWYFWXVEXGEPGEMVI SYTEVP´IEYHIQIVHIWWEPqI HI1EOEXIEHMWTSWIVEMXH´MQTSVXERXIWVqWIVZIW Les lentilles d’eau douce se forment sous les îlots GSVEPPMIRWHIWwPIWLEYXIW QSXY SYPIWEXSPPW0IYV importance est fonction de la dimension et de la forme de l’îlot, ainsi que des précipitations et de la perméa- FMPMXq HY QEXqVMEY WSYVGI -6( (YJEMXHIPEHMJJqVIRGIHI densité, l’eau douce s’installe sur une masse d’eau salée. La partie supérieure de cette lentille peut se trouver au-dessus du niveau de la mer. Des mesures réali- WqIW WYV YR QSXY k &SVE &SVE ont permis d’évaluer le débit de fuite de la lentille à 5 000 mNSYV ce qui tend à montrer que 56% seulement de la pluviométrie QQER W´MR½PXVIHERW-I WSP -I VIWXI qXERX qZETSVq 0IW VIWWSYVGIW I\TPSMXEFPIW WSRX beaucoup plus faibles, de l’ordre de quelques centaines de m par jour, en raison des risques de remontée de l’interface eau HSYGIIEYWEPqI IJJIX§HSMKXHI KERX¨ UYMGSRHYMVEMXkTSQTIV HERW P´IEY WEPqI  P´I\TPSMXEXMSR 40 0IWVIWWSYVGIWIRIEY\HIWYVJEGIWSRXPIWTPYWJEGMPI- L’APPROVISIONNEMENT EN EAU QIRXI\TPSMXEFPIWIXPIGETXEKIHIWIEY\HIVMZMrVIW représentait environ 75% de l’approvisionnement LA CONSOMMATION D’EAU HIWwPIWLEYXIWHERWPIWERRqIW %XPEW-6( 0IW JEGXIYVWPMQMXERXWSRX-IWJSVXIWZEVMEXMSRWHIHqFMX La consommation est très variable d’un archipel à EZIG HIW HqFMXW H´qXMEKIW IR WEMWSR WrGLI NYMPPIX l’autre, en fonction de l’importance de la ressource ESXWITXIQFVITSYVPIWwPIWHIPE7SGMqXq S€HI wPIW LEYXIWEXSPPW  PIW TSTYPEXMSRW HIW wPIW LEYXIW RSQFVIYWIWwPIWSRXHIWTqRYVMIWH´IEYIX-IHqFMX disposant de plus de ressources, consommeraient 6 HIGVYIkPEWEMWSRHIWTPYMIWS€-IXEY\HIXYVFMHMXq kJSMWTPYWH´IEYUYIGIPPIWHIWwPIWFEWWIW ')7' devient trop élevé pour permettre tout traitement.  )PPIIWXqKEPIQIRXZEVMEFPIH´YRIGSQQYRIk L’adduction par captage offre par ailleurs une grande l’autre, notamment entre celles qui font payer l’eau vulnérabilité à la pollution. Cette technique est donc et les autres. Les gaspillages sont considérés comme TIY E TIY HqPEMWWqI EY TVS½X HY TSQTEKI H´IEY\ très importants. souterraines de qualité très supérieure et ne néces- La moyenne de consommation en eau à Tahiti est sitant pas ou peu de traitement. estimée à 1500 litres par habitant et par jour, voire 'IXXI qZSPYXMSR IWX TEVXMGYPMrVIQIRX QEVUYqI EY\ jusqu’à 2000, dans les communes ne disposant pas îles Sous-Ie-Vent S€ P´IEY WSYXIVVEMRI JSVEKIW IX encore de compteur, soit près de 10 fois plus que le WSYVGIW  VITVqWIRXI EYNSYVH´LYM   HI P´ETTVSZM- VEXMSQS]IRSFWIVZqIR*VERGI IRZMVSRPN¯0YXL sionnement contre moins de 50% dans les années   TSYVGIPPIWUYMIRHMWTSWIRXPEGSRWSQQE-  %XPEW-6( IXTPYWVqGIQQIRXEY\Australes, tion est ramenée à 250 litres par habitant et par jour. S€ PE TEVX HIW IEY\ WSYXIVVEMRIW IWX qKEPIQIRX 7IYPIPEGSQQYRIHI4ETIIXIVIWTIGXIPERSVQIHI MQTSVXERXI   GSRXVI QSMRW HI   IR   2 PLEFNSYVIXTVSHYMXYRI\GqHIRXHIQMPPMSRW %Y\Marquises, l’approvisionnement est assuré à part de mERRYIPPIQIRX0IWHSRRqIWWSRXTEVI\IQTPI TVIWUYI qKEPI TEV PIW IEY\ HI WYVJEGI IX PIW IEY\ HIPNLEFTSYVPIWPSXMWWIQIRXWVqWMHIRXMIPWk WSYXIVVEMRIW PIWVIWWSYVGIWWSRXWYJ½WERXIWQEMW-I Les eaux PNLEFTSYVPIWPSXMWWIQIRXWWSGMEY\ WSYVGI',74  XVEMXIQIRX-IWXSGOEKIIXPEHMWXVMFYXMSRHIP´IEYWSRX continentales A Moorea, en 1996, la consommation totale avait été Hq½GMIRXW IX GSRHYMWIRX HERW GIVXEMRIW wPIW k HIW estimée à 16.000 mNSYV IPPIIWXIWXMQqIk pénuries saisonnières, tandis que l’eau distribuée est mNIRKVlGIkPEVqRSZEXMSRHIWVqWIEY\IX -ITPYWWSYZIRXRSRTSXEFPI à la mise en place d’un système de facturation, soit A MooreaPIW IEY\ WSYXIVVEMRIW TEV JSVEKI GSRWXM- IRZMVSRPLEFNSYV tuent 24% de l’approvisionnement, les sources, 28% ; A Huahine, en 2005, elle est de 1610 mNSYVWSMXYRI la production d’eau souterraine est estimée à 4150  QS]IRRIHIPLEFNSYV m NSYV À Rimatara,IPPIIWXHIP´SVHVIHIPNLEF A Huahine, l’approvisionnement en eau est assuré par HIWJSVEKIWH´IEYWSYXIVVEMRI)RIRZMVSR Dans les atolls, le besoin d’eau a été estimé par la HIPETSTYPEXMSRIWXEPMQIRXqITEVXVSMWVqWIEY\ 74))( qXYHITSYVPI74' kPNLEFWYVPEFEWI GSQQYREY\ H´IEY GLPSVqI 4SYV PIW LEFMXERXW RSR HY ZSPYQI QMRMQYQ HI P´317 (ERW PIW JEMXW IR reliés au réseau d’eau chlorée, sont mis à disposition liaison avec la multiplication des fermes perlicoles  JSRXEMRIW TYFPMUYIW KVEXYMXIW HIW VqWIEY\ RSR notamment, la consommation est probablement désinfectés et des citernes d’eau chlorée de réseau. supérieure. La consommation annuelle d’eau de )RPIZSPYQIERRYIPH´IEYGSRWSQQqIIWXHI FSYXIMPPIWTSYVPIWEXSPPWVIGIRWqWTEVPE74))( 579 456 m, le volume pompé est de 768 690 m et  HIPETSTYPEXMSRHIW8YEQSXY WIVEMXHIP´SVHVI le volume distribué de 750 805 m. de 1 006 mWSMXPERLEFSYGPNLEF -P JEYX qKEPIQIRX RSXIV P´I\MWXIRGI HI JSVEKIW Les quantités prélevées sont mal connues. Les débits « privés » destinés à des zones de lotissement pour prélevés par forages notamment sont censés être PIWUYIPWPEGETEGMXqkJSYVRMVHIP´IEYEY\VqWMHIRXW connus, mais tous les forages ne sont pas dotés de du lotissement conditionne l’obtention du permis de compteurs et pour les forages dotés de compteurs lotir. les mesures ne sont pas toujours collectées. La consommation liée au secteur agricole est inconnue. L’approvisionnement à Tahiti

L’APPROVISIONNEMENT DANS LES ÎLES HAUTES (Sources : SCH/SAFEGE,1988 et LUTH, 2003) La production totale d’eau potable est évaluée à près 0IW TVMRGMTEY\ X]TIW H´ETTVSZMWMSRRIQIRX WSRX PIW de 140 millions de m Q0YXL  captages dans les rivières ou dans les sources, les 0IW IEY\ HMWXVMFYqIW TVSZMIRRIRX HI GMRU KVERHW JSVEKIWLSVM^SRXEY\SYZIVXMGEY\HERWPIWRETTIWIX X]TIWH´SYZVEKIWPIWTVMWIWIRVMZMrVIWPIWXVERGLqIW les galeries drainantes dans les nappes alluviales. drainantes, les captages de sources, les forages 41

ORIGINE DES RESSOURCES EXPLOITÉES (Source: CHSP, 2003)

EVOLUTION DE L’ORIGINE DES RESSOURCES EXPLOITÉES (EN %) RESSOURCES EN EAU EXPLOITÉES SUR LA COMMUNE DE (Source : CHSP, 2003 et IRD, 1993) PAPEETE EN MILLIERS DE M3 (Source : CHSP)

TAHITI ISLV MARQUISES AUSTRALES 2003 1993 2003 1993 2003 1993 2003 1993

Eaux de 50 à 18 6 > 75 49 > 75 55 > 75 surface 75

Eaux sou- 10 à 10 à 65 89 51 <10 46 <10 terraines* 50 50

Galeries 10 à 18 <10 <10 <10 drainantes 50 Dessale- 6 ment *forages et sources LSVM^SRXEY\ IX ZIVXMGEY\ 0IW GETXEKIW HI VMZMrVIW représentaient la principale alimentation en eau de l’île en 1998, avec plus de 68% de la production Les sources d’approvisionnement par forage ou totale en période sèche. L’avantage de ces captages galeries drainantes viennent de plus en plus en est leur capacité à fournir des débits instantanés substitution de ces captages de rivières lorsque la importants, l’application des débits réservés n’étant XYVFMHMXqHIWIEY\HIZMIRXXVSTJSVXI GEWHI8ELMXM TEWIRGSVIIRZMKYIYVk8ELMXM0´MRGSRZqRMIRXQENIYV k*EE´E4YREEYME4MVEI%VYI1ELMRE8MEVIM4YREVYY est la qualité variable et médiocre qu’offre cette ,MXXEE38I6E  VIWWSYVGI ZYPRqVEFPI EY\ TSPPYXMSRW EVXM½GMIPPIW IX EVOLUTION DE L’APPROVISIONNEMENT À TAHITI ENTRE 1998 ET 2003 WSYQMWI EY\ HMZIVWIW ZEVMEXMSRW HY VqKMQI L]HVM- (Source : LUTH, 2003) UYI)RWEMWSRWrGLIFMIRUYIP´IEYWSMXGPEMVIIPPI TVqWIRXIWSYZIRXYRITSPPYXMSRFEGXqVMSPSKMUYI)R TAHITI 1988 TAHITI 2003 saison des pluies, s’ajoute l’apport accru de matiè- PÉRIODE HUMIDE % DU TOTAL PÉRIODE SÈCHE % DU TOTAL % DU TOTAL VIWIRWYWTIRWMSR 1)7 UYMVIRHIRXP´IEYXYVFMHI Eaux de surface m3/j 140 200 69,60% 174 500 93,40% 140 000 36% QEVVSR GPEMVI IQTsGLERX XSYX XVEMXIQIRX IJ½GEGI Eaux souterraines m3/j 61 300 30,40% 12 300 6,60% 245 400 67% %GXYIPPIQIRXUYEWMQIRXXSYXIWPIWTVMWIWIRVMZMrVI font l’objet d’une chloration. Total m3 201 500 186 800 385 000 42

L’APPROVISIONNEMENT À TAHITI EN 2003 (Source : LUTH, 2003) L’APPROVISIONNEMENT DANS LES ATOLLS Total production Les atolls au contraire souffrent de la faiblesse Type de ressource m3/jour millions m3/an des ressources en eau, en raison d’une pluviosité Eaux de surface 1,6 m3/s 140 000 50 QSMRHVIIXWYVXSYXHIP´MRWYJ½WERGIHIWVqGITXEGPIW Eaux souterraines naturels. L’approvisionnement en eau constitue pour 692l/s 60 000 22 KEPIVMIWHVEMRERXIW la population des atolls, qui ne dispose pour certains que de quelques dizaines de litres d’eau par jour et Eaux souterraines 1,8 m3/s 160 700 58,7 par habitant, un souci constant et les pénuries sont JSVEKIW JVqUYIRXIW-PWGSRWSQQIVEMIRXHIkJSMWQSMRW Sources 286 l/s 24 710 9,02 d’eau que dans les îles hautes. GETXEKIWWSYVGMIVW Les eaux de pluie fournissent la majeure partie de la Total 140 VIWWSYVGI  HIPEVIWWSYVGIHERWPETPYTEVXHIW EXSPPW )PPIWWSRXVqGSPXqIWTEVVYMWWIPPIQIRXWYVPIW %YNSYVH´LYM PIW IEY\ WSYXIVVEMRIW I\TPSMXqIW TEV XSMXWIXWXSGOqIWHERWHIWGMXIVRIW P´ETTVSZMWMSRRI- forage à près de 60 millions de mER GSRWXMXYIRX ment est le plus souvent individuel, mais l’approvi- la principale source d’alimentation ; leur part dans WMSRRIQIRXTYFPMGI\MWXIEYWWM P´EPMQIRXEXMSRIRIEYIWXTEWWqIHI IRZMVSRHERW Durant ces dernières années, un vaste programme les années 90 à près de 70% aujourd’hui. d’équipement en citernes publiques et individuelles 5YERXEY\KEPIVMIWHVEMRERXIWIXGETXEKIWWSYVGMIVW HIP´IRWIQFPIHIP´EVGLMTIPHIW8YEQSXY+EQFMIVE leurs productions moyennes annuelles sont respec- qXqMRMXMq)RXVIIXYRXSXEPHIGMXIV- tivement de 22 millions et 9 millions de m, soit RIW]EqXqMRWXEPPqEMRWMUYIk1EMESIXk 2   IX   HI PE TVSHYGXMSR XSXEPI-P I\MWXI YRI 1EYTMXM grande disparité entre les communes, certaines étant Les atolls sont également approvisionnés par pompage beaucoup plus avantagées que d’autres au niveau de dans la lentille d’eau douce  HIPEVIWWSYVGI  Les eaux la disponibilité en eau. Ces nappes sont très vulnérables à la pollution et continentales WSRX-ITPYWWSYZIRXTSPPYqIWTEVPIWIRKVEMWIXPIW rejets organiques directs, ou par un mélange avec de NOMBRE DE CITERNES INSTALLÉES DANS LES TUAMOTU DE 1997 À 2004 (Source : in SPEED, 2006) P´IEYWEPqIIRGEWHITSQTEKII\GIWWMJ

ANNÉES NOMBRE DE CITERNES INSTALLÉES Un système d’adduction a été mis en place sur neuf EXSPPWMP]IRZMVSRERW-PWWSRXGSQTSWqWHI^SRIW 1997 60 de forages équipées de pompes permettant d’ali- 1999 987 QIRXIVYRVqWIVZSMVTVMRGMTEPHIWXSGOEKI0´IEYIWX 2000 638 IRWYMXIHMVMKqIZIVWYRGLlXIEYH´IEYZMEYRITSQTI 2001 364 de transfert, pour permettre une distribution d’eau 2002 88 par voie gravitaire vers les habitations. 2003 385 2004 1683 Audit sur les installations d’eau potable dans les Tuamotu Un audit sur la situation et l’état des installations d’eau potable des communes HIP´EVGLMTIPHIW8YEQSXYEqXqVqEPMWqTEV PE74))(kPEHIQERHIHY74'   Photo : Citernes d’eau sur l’île de Makatea (Tuamotu) Cette étude a permis de dresser un état (Crédit : P. Decoudras) HIWPMIY\HIWW]WXrQIWH´EHHYGXMSRH´IEY TSXEFPIIXHIW½PMrVIWI\MWXERXIWWYVGIX archipel. 7YV PIW  EXSPPW E]ERX VqTSRHY k P´IRUYsXI HI PE 74))( WYV PIW GMXIVRIW EZIGYRMUYIQIRX HIUYIWXMSRREMVIW VIQTPMWIRXMrVIQIRX PIRSQFVIHIGMXIV- RIWWIVEMXHIYRMXqWMRHMZMHYIPPIWIX de 264 citernes collectives et le volume XSXEPHIWXSGOEKIIWXIWXMQqkQ pour une population totale de 7781, soit un volume moyen de 4 mLEFMXERX7MPIW 43 ¾ des installations de récupération semblent en bon qXqVqEPMWq 74))(TSYV74'  état, moins de ¼ des citernes présentent les critères 0IW½PMrVIWTVSTSWqIWIRTVMSVMXqWSRXHERWP´SVHVI HI UYEPMXq RqGIWWEMVIW WqTEVEXIYV HI TVIQMrVIW PIWIEY\HITPYMIPIHIWWEPIQIRXHIWIEY\QEVMRIW IEY\VSFMRIXHIZMHERKIIXG 7MP´SRIWXMQIUYI TEVqZETSVEXMSRIXPIHIWWEPIQIRXHIWIEY\QEVMRIW PIW FIWSMRW IR IEY WSRX HI PNLEF QMRMQYQ HI P´317  PI ZSPYQI HI WXSGOEKI QMRMQYQ UYM LES SOLUTIONS POUR LA PRODUCTION D’EAU POTABLE AUX TUAMOTU permet de passer la période de sécheresse est de (Source : SPEED, 2006) QLEF WSYWVqWIVZIUYIPEWYTIV½GMIHIVIGYIMP FILIÈRES PROPOSÉES HIWIEY\HITPYMIWSMXHIQLEFTSYVPIWEXSPPW RESSOURCE FILIÈRE S€PETPYZMSQqXVMIIWXPETPYWJEZSVEFPIIXQLEF (PAR ORDRE D’IMPORTANCE) TSYVPIWEXSPPWS€IPPIIWXPETPYWHqJEZSVEFPI 0IW P1 : Filtration en sortie de citerne GMXIVRIWH´IEY\TPYZMEPIWqXERXMRqKEPIQIRXVqTEVXMIW Individuel Collectif le nombre de citernes à mettre en place pour que )EYHITPYMI 4 P2 : Filtration et GLEUYILEFMXERXHMWTSWIHIWQHIWXSGOEKIWIVEMX désinfection 100 à 500 l/j 10 à 160 m3/j HIP´SVHVIHIGMXIVRIWHIQTSYVP´IRWIQ- M1 : Osmose inverse FPIHIP´EVGLMTIPHIW8YEQSXY )EYHIQIV 1  P2 S1 dessalement M2 : Evaporation solaire )RGIUYMGSRGIVRIPIWJSVEKIWWYVPIWEXSPPW   M2 M1 GSRGIVRqWTEVP´qXYHIWSRXIRGSVIIRI\TPSMXEXMSR S1A : Nanofiltration 4YOE4YOEIX8EXEOSXS GIUYMRIVITVqWIRXIUYI Eau souterraine M1 WEYQlXVI 7 S1C : Osmose inverse 25% des installations visitées. Les autres équipements basse pression ont été mis hors service pour des raisons diverses QEYZEMWI UYEPMXq HI P´IEY QERUYI H´IRXVIXMIR HqJEYXHIVIRSYZIPPIQIRXHIQEXqVMIP© 9RVqWIEY par osmose inverse pour des faibles volumes IWXIRGSYVWHIVqRSZEXMSRk*ERKEXEY kPN XERHMWUYITSYVHIWZSPYQIWTPYW qPIZqW  k  QN  PE ½PMrVI HI HIWWEPIQIRX Une évaluation des besoins à l’horizon 2020 a été d’eau de mer est recommandée. Le dessalement VqEPMWqIWYVGIWEXSPPW IWXMQqWWYVPEFEWIHYXEY\ H´IEYWEYQlXVITEVSWQSWIMRZIVWIFEWWITVIWWMSR de croissance de la population, ces besoins sont très WIVEMX QSMRW GSXIYWI QEMW FMIR TPYW HqPMGEXI k HMJJqVIRXW WYMZERX PIW EXSPPW  MPW ZEVMIRX L]TSXLrWI I\TPSMXIV IR VEMWSR HY JSVX TSYZSMV GSPQEXERX HI FEWWI ¯ PNLEF IX L]TSXLrWI LEYXI  PN P´IEYWEYQlXVI LEF IRXVI  IX  QN TSYV P´EXSPP HI8YVIEM  40,6 et 121 mNTSYVP´EXSPPHI/EYOYVE)RQS]IRRI L’utilisation de l’eau souterraine nécessitera une sur les 8 atolls, cela représente une augmentation qXYHI TVqEPEFPI WYV GLEUYI EXSPP TSYV Hq½RMV HI  IRXVIQNIXQNEYXSXEP TEV la capacité des nappes et la qualité de l’eau qui rapport à aujourd’hui. GSRHMXMSRRI PE ½PMrVI HI XVEMXIQIRX 0´I\TPSMXEXMSR des lentilles d’eau douce par simple pompage et (IY\EYXVIW½PMrVIWHIXVEMXIQIRXWSRXEYNSYVH´LYM ½PXVEXMSRWYVWEFPIIWXI\GPYI utilisées soit par les communes ou par les privés L|XIPW IWWIRXMIPPIQIRXPIHIWWEPIQIRXHIP´IEYTEV SWQSWI MRZIVWI TEV I\IQTPI /EYOYVE 4YOE 4YOE 8EXEOSXS ,ES *EOEVEZE8MOILEY 1ERMLM 6ERKMVSE  LA GESTION DE L’EAU SY PE ½PXVEXMSR GqVEQMUYI  L|XIP k 1ERMLM   PI matériel présente souvent des dysfonctionnements PLANIFICATION ET GESTION ou a été mise hors services pour diverses raisons HqXqVMSVEXMSR HIW QIQFVERIW Hq½GMIRGI HI 0EVIWTSRWEFMPMXqHIP´IEYMRGSQFIEY\GSQQYRIW QEMRXIRERGI©  7YVPITPERVqKPIQIRXEMVIPEHqPMFqVEXMSRR„ %4*HYSGXSFVIMQTSWIEY\GSQQYRIWHI Le dessalement de l’eau de mer distribuer de l’eau potable d’ici à 2009, et de veiller Les techniques de dessalement de l’eau de lagon, qui nécessitent IRTIVQERIRGIkPEUYEPMXqHIWIEY\UY´IPPIHMWXVM- des installations complexes, avec un entretien régulier, ont beaucoup FYI%GIXXI½RIPPIHSMXVqEPMWIVHIWEYXSGSRXV|PIW TIVQERIRXWWYVPEUYEPMXqHIWIEY\HMWXVMFYqIW ZSMV évolué ces dernières années. En raison du coût important d’investis- (1) Anaa, Kaukura, Fanga- sement et d’exploitation, le procédé reste encore peu répandu, limité IRGEHVq6qKPIQIRXEXMSR  tau, Nukutavake, Vahitahi, à quelques communes et atolls (Bora Bora et atolls des Tuamotu), Puka Puka, Takakoto, Tureia ainsi qu’à certains grands hôtels qui ont investi dans ce système. 8SYXIWPIWGSQQYRIWHIWwPIWLEYXIWHI4SP]RqWMI française desservies par un réseau d’adduction d’eau public ont pris conscience ces dernières années de Les solutions d’avenir l’importance de fournir de l’eau potable à leurs administrés. Pour mener à bien leur mission, elles Une étude sur les solutions techniques innovantes WSRXEWWMWXqIWXIGLRMUYIQIRX pour la production d’eau potable dans les atolls a 44 IXPIWYMZMKPSFEPHIWXVEZEY\IXHIWTVSTSWMXMSRWHI La réglementation QMWIIRTPEGIHIPEXEVM½GEXMSR Dans un objectif de développement durable l’accès de la %GINSYVGSQQYRIW ,ESIXXSYXIWPIWwPIWLEYXIW population à l’eau potable en Polynésie française a été WEYJ6EMZEZEIWSMX HMWTSWIRXH´YR7(%)4IXWSRX reconnu d’utilité publique en 1999. desservies par un réseau public d’adduction d’eau; la • La délibération n° 99-178 APF du 14 octobre 1999 QENSVMXqH´IRXVIIPPIWSRXHqQEVVqPIWXVEZEY\H´EQq- portant réglementation de l’hygiène des eaux desti- PMSVEXMSRWYVPIYVWVqWIEY\HIHMWXVMFYXMSRH´IEY nées à la consommation humaine distribuées par les réseaux, fontaines et citernes à usage collectif précise 0´IRWIQFPI HIW GSQQYRIW k P´I\GITXMSR HI GIPPIW que tout propriétaire ou gestionnaire d’installations de citées ci-après gèrent en régie communale leur service distribution d’eau destinée à la consommation humaine de distribution d’eau. Quelques unes délèguent leur doit délivrer une eau conforme aux normes de potabi- KIWXMSR GSRXVEXHIQEMRXIRERGIHqPqKEXMSRHIWIVZMGI lité, mettre en oeuvre un programme d’autocontrôle de TYFPMGHYX]TIEJJIVQEKI 0EGSQQYRIHIW+EQFMIVE la qualité de l’eau distribuée et informer le public de la GLSMWMHIGSR½IVYRITEVXMIHIPEKIWXMSRHYWIVZMGIHI qualité de l’eau distribuée. Selon cette même délibéra- XMSRkGSQTXIVHI¼RPIWI\TPSMXERXWHIWMRWXEP- P´IEYHIP´wPIHI1ERKEVIZEEPEWSGMqXqTVMZqI')+)0)' lations ne délivrant pas une eau conforme aux normes GSRXVEXHIKqVERGI 0EGSQQYRIHI1SSVIE1EMES de potabilité pourront être sanctionnés. à une société privée spécialisée sous le principe de P´EJJIVQEKI 7SGMqXq TSP]RqWMIRRI HIW )EY\ IX HI • 0³EVVsXqR„'1HYRSZIQFVI ¼\IPIW P´%WWEMRMWWIQIRX 74)%   4ETIIXI IX &SVE &SVE SRX normes de potabilité des eaux destinées à la consom- mation humaine distribuées par les réseaux, fontaines TSYVPIYVTEVXGSR½qPEKIWXMSRkYRIWSGMqXqTVMZqI et citernes à usage collectif. WSYWPITVMRGMTIHIPEGSRGIWWMSR VIWTIGXMZIQIRX74)% IXWSGMqXq:EMXILM¯½PMEPIHIPE74)%  • 0³EVVsXq R„'1 HY  RSZIQFVI  ¼\I PI 2 programme de contrôle de la qualité des eaux desti- nées à la consommation humaine distribuées par LE FINANCEMENT DE L’AEP les réseaux, fontaines et citernes à usage collectif. Il Les eaux détermine la nature et la fréquence des analyses sur 0I ½RERGIQIRX HI P´EHHYGXMSR IR IEY TSXEFPI IR le réseau d’adduction (ressources et réseau de distri- Polynésie française est assuré par les contrats de continentales bution). TPERW SY HI HqZIPSTTIQIRX ½RERGqW k   TEV P´)XEXIX TEVPI4E]WPIJSRHWMRXIVGSQQYREPHI En 2000, l’arrêté n° 313 DRCL du 6 juillet promulgue les articles L.1321-1 et suivants du code de la santé publique TqVqUYEXMSR *-4 IXPIWGSQQYRIWHIk métropolitain sur le territoire. Outre l’obligation de distribuer P´%*( E TVsXq YR XSXEP HI  QMPPMSRW H´IYVSW  de l’eau potable, ces textes prévoient l’instauration des QMPPMEVHWHI*'*4 EY\GSQQYRIWTSYVP´%)4 périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée. 0IGSXKPSFEPIWXMQqTSYVJSYVRMVHIP´IEYTSXEFPI à l’ensemble de la Polynésie, hormis les atolls des • TEVPIWIVZMGIH´)XEXHIPE(MVIGXMSRHIP´EWWMW- 8YEQSXY W´qPrZI k  QMPPMEVHW HI * '*4  XERGIXIGLRMUYI (%8 UYMGSRHYMXIRQEwXVMWI QMPPMSRWH´IYVSW HSRXQMPPMEVHWHqNk½RERGqWHERW d’œuvre ou en conduite d’opération ou d’étu- PETqVMSHIIXQMPPMEVHWTVqZYWTSYVPE HIWHIWTVSNIXWGSQQYREY\ WGLqQEHMVIGXIYV TqVMSHI WSYVGI',74  d’alimentation en eau potable, schémas directeur H´EWWEMRMWWIQIRX  Les récentes actualisations estiment, les besoins ½RERGMIVWIRQEXMrVIH´%)4kQMPPMEVHWHSRX • TEVPEGSQTqXIRGI§%HHYGXMSRH´)EY4SXEFPI¨ QMPPMEVHWTSYVPIW8YEQSXY du syndicat pour la promotion des communes HI4SP]RqWMIJVERpEMWI 74' kPEUYIPPIEHLrVIRX LA TARIFICATION DE L’EAU HIWGSQQYRIWHI4SP]RqWMI • L’instruction des demandes de forages dépend )R4SP]RqWMIJVERpEMWIP´IEYIWXGSRWMHqVqIGSQQI HY+)+(4 +VSYTIQIRXH´)XYHIWIXHI+IWXMSR un don de la nature qui ne saurait être payée pour HY(SQEMRI4YFPMG WIVZMGIHIPE(MVIGXMSRHI RÉPARTITION DU COÛT DE L’AEP PAR ARCHIPEL P´)UYMTIQIRX (Source CHSP, 2003) • 0IGSRXV|PIHIPEUYEPMXqHIP´IEYIWXHYVIWWSVX HY',74 'IRXVIH´,]KMrRIIXHI7ERXq4YFPM- UYI 1MRMWXrVI HI PE 7ERXq  IX HIW GSQQYRIW elles-mêmes. 0IWGSQQYRIWEZIGP´ETTYMHIPE(%8IXHY74' réalisent les schémas directeurs d’alimentation en IEYTSXEFPI 7(%)4 EZIGIRXVIEYXVIWPIWqXYHIWHI faisabilité, la réalisation des dossiers techniques pour les demandes de subventions, la maîtrise d’œuvre 45 sXVIYXMPMWqI1EMWPIWGSXWH´EHHYGXMSRH´IEYGIY\ LA PROTECTION DES PÉRIMÈTRES DE inhérents à la surveillance de la qualité de l’eau, et les GSXWH´I\TPSMXEXMSRHIWMRWXEPPEXMSRWWSRXMQTSVXERXW CAPTAGES OU DE FORAGES et de plus en plus de communes, depuis quelques 1EPKVq YRI HqPMFqVEXMSR HI  UYM Hq½RMX PE années, font payer l’eau. TVSXIGXMSRIREQSRXHIWGETXEKIWMPR´I\MWXITEWHI 7MP´SRI\GPYXPIWGSQQYRIWHIW8YEQSXYS€P´ETTVS- réglementation permettant de protéger les captages visionnement en eau est essentiellement privé, sur des pollutions ponctuelles et accidentelles suscep- PIWGSQQYRIWHIWwPIWLEYXIWIXPEGSQQYRIHI XMFPIW H´EPXqVIV PE UYEPMXq HIW IEY\ HIWXMRqIW k PE Hao disposant d’un service public de distribution consommation humaine. H´IEYIRWIYPIWGSQQYRIW  RIJSRX -PR´I\MWXIkGINSYVUYIHIWTqVMQrXVIWHITVSXIGXMSR pas payer l’eau ; par ailleurs, immédiat ; aucun périmètre de protection rapproché •  GSQQYRIW   SRX YRI XEVM½GEXMSR EY IXqPSMKRqR´I\MWXI5YIPUYIWGSQQYRIWSRXVqEPMWq forfait ; ou ont démarré des études en vue de la mise en TPEGIHITqVMQrXVIWHITVSXIGXMSR GSQQI%VYITEV •   JSRXTE]IVP´IEYEYZSPYQIVqIPPIQIRX I\IQTPI  QEMW PI TVSFPrQI IWX GSQTPI\IGSQTXI GSRWSQQq IR  tenu des contraintes que cela représente dans ces •  GSQQYRI   E EHSTXq k PE JSMW YRI îles où l’espace à urbaniser est compté et où les XEVM½GEXMSR EY JSVJEMX IX EY ZSPYQI VqIPPIQIRX TVSFPrQIWJSRGMIVWWSRXGSQTPI\IW0ITVSFPrQIIWX consommé pour les gros consommateurs. donc essentiellement d’ordre foncier, d’autant que la plupart des sites de périmètres sont déjà urbanisés. Les tarifs, par tranche, sont très variables d’une GSQQYRI k P´EYXVIIR KVSW HI  k  * '*4Q 2qERQSMRW PE (%8MRGMXI PIW GSQQYRIW k QIXXVI TSYVPIWXVERGLIWFEWWIWkTSYVPIWXVERGLIW IR TPEGI GIW TqVMQrXVIW I\IQTPI HIW 1EVUYMWIW  qPIZqIW4EVI\IQTPIk4ETIIXIPIJSVJEMXERRYIPHI IX PI ',74 WSYLEMXI TVSTSWIV YR RSYZIEY XI\XI 600 mIWXH´IRZMVSR*'*4 WSMX*'*4Q  réglementaire. et le mWYTTPqQIRXEMVIIWXk*'*4 k8YQEVEEPI JSVJEMXIWXHI*'*4HERWPEXVERGLIkQ, LES FUITES SUR RÉSEAU TYMWQ au dessus. % 4ETIIXIP´IRWIQFPI HIW VqWIEY\ H´EHHYGXMSR IR % ,YELMRI TEV I\IQTPI PE XEVM½GEXMSR GSQTSVXI eau potable sont vétustes et présentent des rende- HIY\TEVXMIWYRITVMQI½\I GSXWH´IRXVIXMIRWHY ments moyens inférieurs à 50%, soit 50% d’eau VqWIEY IXYRXIVQIZEVMEFPITVSTSVXMSRRIPEYZSPYQI TIVHYIIRVEMWSRHIWJYMXIW 0YXL  H´IEYGSRWSQQq8VSMWGEXqKSVMIWHIGSRWSQQEXIYVW WSRXHMWXMRKYqIWPIWEFSRRqWPETIXMXIL|XIPPIVMIIX Les recommandations dans le domaine de l’eau les associations sportives et culturelles. Les recettes de fonctionnement sont constituées pour 95 % de Quatre missions se sont succédées en 2006 sur la PEZIRXIHIP´IEYEYTVrWHIWYWEKIVWQEMWPIXEY\HI problématique de l’eau (dont 3 de l’AFD et une du BRGM). recouvrement est inférieur à 100%. Les recommandations portent sur : La mise en place de compteurs a révélé une relation • Le renforcement des connaissances des ressources : directe entre la consommation et la facturation structure et fonctionnement des aquifères, en terme HI P´IEY %MRWM HERW PIW GSQQYRIW qUYMTqIW HI d’évaluation des différents termes des bilans et de Photo page précédente : compteurs d’eau, la consommation moyenne est potentiel d’exploitation (estimation de la recharge, Cascade JSMWMRJqVMIYVIkGIPPIWUYMR´IRHMWTSWIRXTEW)R problématique liée aux nappes superposées, concentra- (Crédit : ©IRD F. Sodter) plus de son impact sur la consommation, la pose de tion des captages dans certains secteurs, vulnérabilité). compteurs permet de détecter les fuites du réseau • La mise en place d’outils de gestion et d’aide à la collectif et des installations domestiques. décision (bases de données, cartographie, observatoire). 0IJEMXUYIP´IEYTSXEFPIEMXYRGSXIWXHMJ½GMPIQIRX • L’adaptation et/ou l’harmonisation des réglementa- accepté par les populations polynésiennes, qui ont tions, notamment pour les périmètres de protection toujours et jusqu’à récemment, accédés à l’eau des captages ; proposition d’une loi de Pays sur l’eau. gratuitement. Les communes doivent faire face à des • L’étude de l’impact économique de la pollution de l’eau. XEY\ HI VIGSYZVIQIRX TEVXMGYPMrVIQIRX FEW EPSVW • Mise en place de formations, pour renforcer les que la consommation d’eau est en augmentation capacités techniques locales dans le domaine, croissante. notamment des communes. Pour les communes qui ne facturent pas l’eau au • La création d’un organisme de gestion, type agence volume, la distribution d’eau agricole ne semble pas de l’eau qui, évoquée depuis plus de 10 ans, n’existe différenciée de la distribution d’eau domestique. Ce toujours pas. UYMWIVEMXkP´SVMKMRIHIKEWTMPPEKIIXHIWYVGSXTSYV les communes. 46 )R VIZERGLI k ,YELMRI S€ PI VqWIEY IWX VqGIRX Parallèlement, depuis la réglementation de 1999, de   PI VIRHIQIRX IWX XVrW FSR IRZMVSR   plus en plus de communes procèdent à un autocon- EZIGYRMRHMGIPMRqEMVIHITIVXI -04 qKEPkQ XV|PIHIPIYVWIEY\GSQQYRIWIR IR TEVNSYVIXTEVOQHIVqWIEYGIUYMGSVVIWTSRHk 12 en 2005, totalisant environ 60% de la population, P´-04EXXIRHYIR^SRIVYVEPIHIPE*VERGIQqXVSTSPM- EMRWMUYIPI7]RHMGEXMRXIVGSQQYREP8I3VSTEE1EMW XEMRI0IVIRHIQIRXHIWVqWIEY\HEXERXHIWERRqIW en 2005, les trois quarts des communes ne procè- IWXTPYWJEMFPI   74'  HIRXXSYNSYVWTEWPIGSRXV|PIVqKPIQIRXEMVI )R  PI ',74 E WYVZIMPPq PIW IEY\ HMWXVMFYqIW TEVPIWVqWIEY\IXJSRXEMRIWTYFPMGWWYVTSMRXW LA QUALITÉ DES EAUX différents répartis dans 18 communes situées dans PIWwPIWWYMZERXIW8ELMXM1SSVIE6EMEXIE&SVE&SVE L’EAU POTABLE ,YELMRI8ELEE1EYTMXM2YOY,MZE9E4SY9E,YOE TVqPrZIQIRXWSRXqXqIJJIGXYqWWYVPIWVqWIEY\ 0IWIEY\WSRXHqGPEVqIWTSXEFPIWPSVWUYIP´IRWIQFPI HIHMWXVMFYXMSRTEVPIWEKIRXWHY',74IXTEV HIWVqWYPXEXWIWXGSRJSVQIEY\RSVQIWHITSXEFM- PIWGSQQYRIWIREYXSGSRXV|PIIXPIW]RHMGEX8I lité. Dans le cas contraire, elles sont déclarées non 3VSTEE WSMX YR XSXEP HI  GSRXV|PIW 'IY\GM TSXEFPIW HqPMFqVEXMSR  ne portent que sur la moitié des communes de la Polynésie française, mais ces communes concentrent La surveillance 90 % de la population totale. Conformément à sa mission de protection et de Du fait de l’insularité du territoire polynésien, de promotion de la santé de la population, le Centre PE HMWTIVWMSR IX P´qPSMKRIQIRX HIW wPIW PI GSX HIW 2 H´,]KMrRI IX HI 7EPYFVMXq 4YFPMUYI ',74  EWWYVI analyses et le transport aérien des échantillons ainsi PI GSRXV|PI HI PE UYEPMXq HIW IEY\ HIWXMRqIW k PE UYIPIWHMJ½GYPXqWPSKMWXMUYIWVITVqWIRXIRXYRJVIMREY GSRWSQQEXMSR LYQEMRI HqPMZVqIW TEV PIW VqWIEY\ FSRHqVSYPIQIRXHYGSRXV|PIHIWIEY\GIUYMQMPMXI Les eaux publics, privés et sous forme embouteillée. IRJEZIYVHIP´EYXSGSRXV|PI continentales 0EWYVZIMPPERGIWERMXEMVITSVXIWYVPEUYEPMXqHIWIEY\ La qualité de l’eau en 2005 HMWXVMFYqIWTEVPIWVqWIEY\TVMRGMTEPIQIRXHERWPIW wPIWLEYXIWHI8ELMXM1SSVIEPIWwPIW7SYWPI:IRXPIW )RGSQQIPIWEYXVIWERRqIWPEUYEPMXqHIP´IEY wPIW1EVUYMWIW2SVH 2YOY,MZE9E4SY9E,YOE  HMWXVMFYqIIWXXVrWZEVMEFPI HI k WIPSRPIW IXPIWwPIW%YWXVEPIW 8YFYEMIX6YVYXY  communes. 7YVPIWTVqPrZIQIRXWIJJIGXYqWTEVPI',74WYV Tous les résultats et don- Le contrôle sanitaire de l’eau PIW  GSQQYRIW GSRXV|PqIW  WSRX GSRJSVQIW nées de qualité des eaux EY\RSVQIWHITSXEFMPMXq   sont issus des travaux et Les analyses effectuées par les laboratoires agréés d’analyses rapports du CHSP. de contrôle sont de type microbiologique, physico-chimique % DE RÉSULTATS CONFORMES AUX NORMES DE POTABILITÉ EN 2005 et chimique. Les analyses microbiologiques portent sur la autocontrôle CHSP recherche de germes témoins d’une contamination d’origine fécale tels que les : les coliformes totaux, les coliformes fécaux Papeete 100 100 EREP]WIHIW)WGLIVMGLMEGSPMTPYWWTqGM¼UYIQIRX IXPIWWXVIT- Autre Tahiti 74 58 tocoques fécaux, ainsi que de bactéries aérobies et spores de Moorea 92 23 FEGXqVMIWEREqVSFMIWWYP¼XSVqHYGXVMGIW Iles Sous-le Vent 90 36

PARAMÈTRES CRITÈRES RÉGLEMENTAIRES 7YV PIW GSQQYRIW UYM SRX TVEXMUYq P´EYXSGSRXV|PI Coliformes totaux 0 pour 100ml 74% des résultats sont conformes. Coliformes fécaux 0 pour 100ml 7YVP´IRWIQFPIHIWGSQQYRIWGSRXV|PqIW Streptocoques fécaux 0 pour 100ml • 1 seule, Papeete, délivre de l’eau potable à Spores de bactéries anaérobies 1 spore par 20 ml d’eau 100% ; sulfito-réductrices prélevée •  EYXVIW %VYI IX 4MVEI  HqPMZVIRX HI P´IEY Divers paramètres sont pris en compte pour déterminer la potable à plus de 90% potabilité chimique de l’eau. L’analyse réduite de type C1, porte essentiellement sur la mesure des paramètres physico- • HqPMZVIRXHIP´IEYQS]IRRI HIk HI chimiques suivants : l’aspect, l’odeur, la saveur, la couleur, la VqWYPXEXWGSRJSVQIW  turbidité, le pH, la conductivité et le chlore. L’analyse complète tient compte, en plus des paramètres précédemment cités, des • 4VrWHIWHIWGSQQYRIWGSRXV|PqIWHIWWIV- éléments suivants : sulfate, silice, calcium, magnésium, sodium, ZIRX YRI IEY HI QEYZEMWI k QqHMSGVI   potassium, aluminium, nitrates, nitrites, ammonium, etc. qualité. 47

AUTOCONTRÔLE DES EAUX DE DISTRIBUTION PUBLIQUE EN 2005 PAR LES eau dont les pourcentages de conformité COMMUNESET LE SYNDICAT INTERCOMMUNAL TE OROPAA (Source : CHSP, 2005) WSRXWYTqVMIYVWk   

COMMUNES OU % DE NOMBRE DE % DE RÉSULTATS CONFORMES Ces résultats montrent donc une très ILES ORGANISMES POPULATION PRÉLÈVEMENTS AUX NORMES DE POTABILITÉ QEYZEMWI UYEPMXq KqRqVEPI HIW IEY\ HMWXVM- Papeete 10,7 53 100 buées, puisque seules 4 communes sur 40 11,5 63 65 ont des résultats satisfaisants, et une faible Syndicat intercom- évolution en 10 ans. (1) Dans le rapport de munal te Oropaa 28 82 0IW VqWYPXEXW IRXVI P´EYXSGSRXV|PI IX PI 1996, le pourcentage d’ha- 4YREVYY bitants de Tahiti et Moorea Tahiti ',74WSRXWSYZIRXHMJJqVIRXW GJGMHIWWSYW Punaauia 9,7 224 1 TSYVUYIPUYIWGSQQYRIW WEGLERXUYIPI ayant accès à une eau de Parara 3,9 50 56 qualité acceptable (50% nombre de prélèvements est beaucoup plus au moins de prélèvements 3,2 7 14 MQTSVXERXEZIGP´EYXSGSRXV|PI conformes aux normes Pirae 5,9 47 94 OMS) était de : Arue 3,8 109 96 L’évolution de la qualité des eaux dis- 1989 : 20% Moorea Moorea 5,9 12 92 tribuées 1992 : 60% 1993 : 40% Bora Bora Bora Bora 3,0 48 90 %P´qGLIPPIKPSFEPIHIPE4SP]RqWMIWYVYRI Tubuai Tubuai 0,8 24 67 période de 10 ans, on note une améliora- Les communes non contrô- Rurutu Rurutu 0,9 40 20 XMSR HI PE TSXEFMPMXq HIW IEY\ HMWXVMFYqIW lées sont à 0% TOTAL 59% 705 74 0IW VqWYPXEXW GSRJSVQIW EY\ RSVQIW HI potabilité de l’eau passent, en moyenne, CLASSEMENT DES EAUX DE CONSOMMATION DES COMMUNES de 22% en 1995 à 40% en 2005, soit une ( AUTOCONTRÔLE + CHSP ) EN 2005 (Source : CHSP, 2005) augmentation de près de 50% en 10 ans. 1EMW GIGM GEGLI HIW WMXYEXMSRW XVrW GSRXVEWXqIW WYV PE FEWI HIW GLMJJVIW HY',74  Depuis 10 ans, seules les commu- RIW HI 4ETIIXI IX HI &SVE&SVE distribuent de l’eau potable à 100% ; I\GITXMSRJEMXIHI  IXHI TSYV&SVE&SVE  ',74SY   EYXSGSRXV|PI  GI UYM TSYVVEMX W´I\TPMUYIVTEVPEFEMWWIHIPEUYEPMXq chimique de l’eau distribuée en raison HY XEY\ HI GLPSVYVIW IX HI WSHMYQ dépassant par moments les seuils de qualité.

7IYPIPEZMPPIHI4ETIIXI LEFMXERXW JSYVRMX HIP´IEYTSXEFPIk  PEGSQQYRIHI&SVE&SVE EVOLUTION DE LA POTABILITÉ DES EAUX DISTRIBUÉES DE 1995 À 2005  LEF  QEPKVq PIW ZEPIYVW HI  JSYVRMX SUR L’ENSEMBLE DE LA POLYNÉSIE (Source : CHSP) également de l’eau potable à 100% depuis plusieurs ERRqIW HIk )REYXVIWGSQQY- RIW %VYILEF4MVEILEF SRXHMWXVMFYq YRIIEYHIUYEPMXqWEXMWJEMWERXI " '´IWXHSRG TIVWSRRIWWYTTPqQIRXEMVIWUYMIRERWSR IYEGGrWkP´IEYTSXEFPI TSYVQMPPMEVHWHI*'*4 ½RERGqWTSYVP´%)4WYVPETqVMSHI  %YXSXEP HIPETSTYPEXMSRTSP]RqWMIRRIWIYPIQIRX EHSRGEGGrWkHIP´IEYTSXEFPIk  4ETIIXI IX P´SRTIYXGSRWMHqVIV IRGSQTXERX&SVE&SVEQEPKVq PIWVqWYPXEXWHI UYI FqRq½GMIRXH´YRIIEY HIFSRRIUYEPMXq TPYWHI HIVqWYPXEXWGSRJSV- QIW GSRXVI IRWSMXYRIEYKQIRXEXMSRHI  IRERW HIPETSTYPEXMSRFqRq½GMIH´YRI 48

EVOLUTION DE LA POTABILITÉ DES EAUX DISTRIBUÉES DE 1995 À 2005 de forages-relais désinfectés, (Source CHSP) • l’absence d’unités de désinfection au niveau de RSQFVIY\JSVEKIWI\MWXERXW • HIWWXEXMSRWHIXVEMXIQIRXHIP´IEY YPXVE½PXVEXMSR SYGLPSVEXMSR UYMJSRGXMSRRIRXWSYZIRXQEP • la mauvaise gestion des postes de chloration QERUYIH´ETTVSZMWMSRRIQIRXIRGLPSVITERRI HIWqUYMTIQIRXWEFERHSRHIWqUYMTIQIRXW  • PE ZqXYWXq IX P´IRXVIXMIR MRWYJ½WERX HIW qUYMTI- ments et des canalisations, • PEGEVIRGIIRTIVWSRRIPXIGLRMUYIUYEPM½q

A Tahiti, on constate une progression des résultats de GSRJSVQMXqHIWIEY\HMWXVMFYqIWUYMTEWWIRXHI  IRk HIWEREP]WIWVqEPMWqIWIR'IGM Alimentation en eau potable : perceptions, comporte- est surtout le fait des communes de la zone urbaine, ments et opinions des administrés RSXEQQIRX%VYI IX 4MVEI UYM HMWXVMFYIRX HI P´IEY 2 Une étude sur l’alimentation en eau potable a été réalisée potable respectivement depuis quelques années. TEVPEWSGMqXq8EQ8EQIRTSYVPI74'E¼RHIVIGIR- 1EMWP´IEYVIWXIQqHMSGVIIR^SRIVYVEPI ser les perceptions, les opinions, les comportements et les Les eaux A MooreaIRXVI HITSXEFMPMXqIRIX  usages des polynésiens en matière d’eau, en vue d’élaborer ',74 ¯ IX   EYXSGSRXV|PI  P´EQqPMSVEXMSR IWX une stratégie de communication sur l’adduction en eau continentales potable par les communes. Cette étude fait en particulier QEVUYqIQEMWXVrWMVVqKYPMrVI  IRk  les constats suivants : IR  • 57% des personnes interrogées à Tahiti et 67% dans Dans les îles Sous-le-VentPEWMXYEXMSRIWXGSRXVEWXqI les autres archipels boivent l’eau du robinet ; les efforts constants réalisés par la commune de ,YELMRIHITYMWSRXTSVXqPIYVWJVYMXWTYMWUYI • Pour 46% de la population de Tahiti et 36% dans les archipels, l’eau est « potable » et sans risque lorsqu’el- celle-ci a distribué en 2005 une eau de meilleure le est « claire, propre » ; UYEPMXq  IRGSRXVI IR WSMXYRI très nette amélioration. La commune projette la mise • 4SYVPIWYWEKIVWPIWTVMRGMTEPIWHMJ¼GYPXqWVIRGSRXVqIW IR TPEGI H´EYXSGSRXV|PI8ELEE GSRREwX qKEPIQIRX avec l’eau sont liées à sa saleté quand il pleut (44% à YRIJSVXIEQqPMSVEXMSRHI IRk IR Tahiti et 51% dans les autres archipels), à l’absence de pression et aux pénuries (surtout pour les archipels) ; %6EMEXIEPEUYEPMXqVIWXIWXEFPIIXQEYZEMWI autour de 10% de conformité. • Parmi les personnes interrogées 31% à Tahiti et 37% dans les autres archipels estiment que la consomma- Dans les Iles Marquisesk,MZE3EPETSXEFMPMXqHI tion de l’eau du robinet présente un risque ; mais ce l’eau se dégrade pour atteindre en 2005, 0% de risque est accepté ; conformité. • 0ITEMIQIRXHIP³IEYETTEVEwXNYWXM¼qEY\HIW Aux Iles Australes, des efforts de désinfection des sondés en raison du service d’adduction. Le 1/3 de VqWIEY\ SRX qXq VqEPMWqW IR  k8YFYEM IX IR la population interrogée estime que l’eau est une k6YVYXY 0IWVqWYPXEXWTEWIRGSVIWMKRM½GEXMJW ressource « trop vitale pour être payée » ; les 18-29 TEWWIRXHI IRk IR ans notamment récusent le paiement de l’eau et n’ont pas conscience que l’adduction représente un Aux Tuamotu GambierMPR´I\MWXITEWHIQIWYVIWHI service. De plus, l’opinion est partagée puisque seule TSXEFMPMXqHIP´IEYHMWXVMFYqI7YV,ESPIWMRWXEPPEXMSRW la moitié des personnes interrogées se déclare favora- de production d’eau par dessalement, la chloration et ble à l’adduction d’eau potable à domicile ; PEHMWXVMFYXMSRSRXqXqVqRSZqIWIR%1ERKE- • Les administrés se déclarent massivement contre VIZEYRIGLPSVEXMSREqXqMRWXEPPqIIR le gaspillage et disent fermer les robinets à 96% à Tahiti et à 94% dans les autres archipels), résultats à 0EQEYZEMWIUYEPMXqHIWIEY\TSXEFPIWHMWXVMFYqIWIWX modérer sachant que, selon l’étude, peu d’interviewés EXXVMFYqIk WSYVGI',74  ont conscience de leur consommation et pensent utili- • P´EFWIRGIHIXVEMXIQIRXEHETXqIXIJ½GMIRXHIW ser l’eau selon leurs besoins. VIWWSYVGIWIRIEYHIWYVJEGI GLPSVEXMSRMRIJ½- Source : Étude pour le SPC, 2000 GEGIPSVWHIWTqVMSHIWTPYZMIYWIW IXEYQERUYI 49

0IWEQqPMSVEXMSRWPSVWUY´IPPIWI\MWXIRXWSRXIRTEVXMI RÉSEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX DE BAIGNADE DE 2006 (Source : CHSP, 2006) liées à la mise en place de systèmes de traitement HIW IEY\ TEV GLPSVEXMSR EMRWM UYI PE VqEPMWEXMSR HI JSVEKIW 8ELMXM IR VIQTPEGIQIRX HIW GETXEKIW IR rivières en cas de crue. Pourtant, malgré cette amélioration sensible, le RSQFVIHIGETXEKIWH´IEY\HIWYVJEGIIXHIVIWWSYV- GIWWSYXIVVEMRIW JSVEKIWWSYVGIWKEPIVMIWHVEMRER- XIW  RSR HqWMRJIGXqW UYM EPMQIRXIRX PE TSTYPEXMSR reste important dans plusieurs communes.

LES EAUX DE BAIGNADE AUX EMBOUCHURES DES RIVIÈRES

Le réseau de surveillance (ITYMWTSMRXWHIGSRXV|PIHIPEUYEPMXqHIW IEY\HIFEMKREHIIRIEYHSYGIEY\IQFSYGLYVIWHI VMZMrVIWWSRXWYVZIMPPqWk8ELMXMIXTSMRXWk1SSVIE

La qualité des eaux 0EWMXYEXMSRHIWIEY\HIFEMKREHIEY\IQFSYGLYVIW HIWVMZMrVIWHI8ELMXMIXHI1SSVIEIWXEPEVQERXI )R HIWIQFSYGLYVIWWYVZIMPPqIWk8ELMXMIX k1SSVIEWSRXTSPPYqIW GEXqKSVMI( SYQSQIRXE- RqQIRXTSPPYqIW GEXqKSVMI'   WSRXHIUYEPMXq QS]IRRIIXEYGYRI  HIFSRRIUYEPMXq A Tahiti, la situation de la zone urbaine est catastro- TLMUYI   HIW IQFSYGLYVIW GSRXV|PqIW WSRX impropres à la baignade, contre 48% en zone rurale. 9RWIYPGSRXV|PIPI&EMR:EMQEk8ELMXMIWXHIUYEPMXq QS]IRRI GEXqKSVMI&  A Moorea PIW  IQFSYGLYVIW GSRXV|PqIW WSRX HI QEYZEMWIUYEPMXq GEXqKSVMI( 

EVOLUTION DE LA QUALITÉ DE L’EAU DE BAIGNADE EN EAU DOUCE DE 1995 À 2005 - EMBOUCHURES DE RIVIÈRE À TAHITI ET À MOOREA ETAT DES EAUX DE BAIGNADE EN EAU DOUCE À TAHITI ET (Source : CHSP) MOOREA EN 2005 (Source : CHSP) 50 Analyse des paramètres physico-chimiques des L’ASSAINISSEMENT eaux lac de Maeva Une étude réalisée en mars 2000 a tenté de décrire le DES EAUX USÉES fonctionnement du « Lac de Maeva » qui selon les auteurs GSRREwXYRIIYXVSTLMWEXMSRREXYVIPPIWYMXIkWSRGSR¼RIQIRX 3RHMWXMRKYIXVSMWX]TIWH´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\ Cette eutrophisation serait provoquée lorsque les apports usées, en fonction de la densité de l’urbanisation, en matières organiques dépassent la capacité de dégra- de la nature des sols, de la profondeur de la nappe dation par voie aérobie. Le milieu est donc extrêmement TLVqEXMUYI© vulnérable à toutes formes d’apports en matières organi- ques. Le danger réside dans une augmentation des surfaces • l’assainissement autonome individuel, qui anoxiques qui aurait pour conséquence de supprimer les concerne les habitations individuelles ou toute organismes aérobies, plus particulièrement les organismes construction équivalente d’un point de vue vivants dans les sédiments. Au niveau de la pollution par débit et charge polluante ; hydrocarbures, détergents et métaux lourds, les études ont montré que depuis les 20 dernières années, ces pollutions • l’assainissement autonome collectif, en mini sont effectives. Les pollutions sont jugées nulles pour les stations d’épuration, qui concerne les groupes pesticides, faibles pour les détergents, la bactériologie et d’habitations ou toute construction équivalente pour les métaux lourds, et variables pour les hydrocarbu- PSXMWWIQIRXWMQQIYFPIW  res. Pour ces derniers, les résultats des données collectées en mars 2000, soit 6 ans après l’incident de la centrale • l’assainissement collectif public. EDT (déversement de 12 000 litres de gazole dans le lac) % P´LIYVI EGXYIPPI&SVE &SVE4YREEYMEIX 1SSVIE montrent des taux de 110 à 930 μg/g dans les sédiments ^SRIHI,EETMXM WSRXPIWWIYPIWGSQQYRIWkHMWTS- du lac Maeva. Ces valeurs très fortes peuvent s’expliquer soit, par les traces de la pollution d’hydrocarbures mainte- ser d’un assainissement collectif public en service. 2 nant diluée sur l’ensemble du lac, soit par une interférence 7IYPIWPIWTVIQMrVIWWSRXEYNSYVH´LYMIRWIVZMGI avec des hydrocarbures naturels qui peuvent être produits L’orientation de la politique en matière d’assainisse- par le métabolisme des algues ou bien par les organismes ment vise à généraliser ce type d’assainissement dans Les eaux fermenteurs de la zone anoxique. les zones le nécessitant. continentales Source : PTPU, 2000 L’ASSAINISSEMENT AUTONOME INDIVIDUEL

La situation est globalement stable depuis 10 ans 0´EWWEMRMWWIQIRXMRHMZMHYIPTIVQIXHIXVEMXIVPIWIEY\ puisque déjà en 1995, 64% en moyenne des embou- YWqIWEYQS]IRH´YRIJSWWIWITXMUYI¯FEGkKVEMWWI GLYVIW GSRXV|PqIW qXEMIRX TSPPYqIW GEXqKSVMI (  suivie d’un dispositif de drainage dans le sol. SY QSQIRXERqQIRX TSPPYqIW GEXqKSVMI '  HSRG MQTVSTVIW k PE FEMKREHI% 1SSVIE PE UYEPMXq HIW IEY\ GSRXV|PqIW VqKYPMrVIQIRX HITYMW  EY\  Délibération n° 87-48 AT du 29 avril 1987 portant embouchures de rivières n’a jamais été conforme réglementation de l’hygiène des eaux usées : Chapitre à la directive européenne et reste préoccupante II sur l’assainissement autonome WSYVGI',74  L’assainissement individuel autonome concerne les Les causes de pollutions sur les embouchures de dispositifs à mettre en oeuvre pour la collecte, le VMZMrVIWWSRXQYPXMTPIW traitement et l’évacuation des eaux usées provenant de toute maison d’habitation individuelle ou toute • absence de réseau d’assainissement collectif construction équivalente au point de vue débit et public en zone fortement urbanisée ; charge polluante. • VINIXH´IEY\TPYZMEPIWXVrWGLEVKqIWETVrWVYMWWIP- Tout projet de construction d’assainissement autonome lement sur les sols ; fera l’objet d’une demande d’autorisation auprès de la commune concernée. L’autorisation ne sera délivrée • apports terrigènes après les fortes pluies ; qu’après avis favorable de l’autorité sanitaire. • rejets du lisier des élevages de porcs dans les D’une manière générale, l’assainissement individuel rivières ; autonome doit assurer la permanence de l’infiltration dans le sol des eaux traitées. • VINIXW TMVEXIW H´IEY\ YWqIW HSQIWXMUYIW IX MRHYWXVMIPPIWHERWPIWQMPMIY\EUYEXMUYIW Les propriétaires et usagers doivent veiller à l’étan- chéité et au bon fonctionnement de leurs installa- • déversement de déchets divers et d’ordures tions d’assainissement et faire procéder dans le cas ménagères dans les rivières et sur les plages ; contraire aux travaux nécessaires. • rejets non conformes de certaines stations Les installations d’épuration qui sont appelées à ne d’épuration autonomes. plus être utilisées devront être sans délai vidangées et comblées par les soins et aux frais du propriétaire. 51 L’équipement est obligatoire pour tout nouveau d’épuration semi-collectives tentent de traiter la permis de construire. Ce type d’assainissement pollution de 50 000 habitants. 60 % de ces instal- fonctionne mal en raison du manque d’entretien des lations sous dimensionnées et mal entretenues fosses ou de la nature du sol et de la hauteur de JSRGXMSRRIQIRX QEP¨ %YNSYVH´LYM PE WMXYEXMSR R´E la nappe phréatique qui ne permettent pas le bon donc pas beaucoup changé, avec 200 petites stations JSRGXMSRRIQIRXHYHMWTSWMXMJ RETTIXVSTLEYXISY semi collectives pour près de 100 000 habitants. WSPRITIVQIXXERXTEWPIHVEMREKI  Les conséquences se traduisent par des déborde- La qualité des rejets des stations d’épuration QIRXWSYHIWMR½PXVEXMSRWHIWIEY\YWqIWUYMZMIRRIRX autonomes collectives polluer la nappe phréatique et les lagons. Ceci est L’analyse de la qualité des rejets des stations d’épu- surtout vrai pour le parc ancien, le parc récent ration est assurée par le Centre d’Hygiène et de JSRGXMSRRERX VIPEXMZIQIRX QMIY\ )R P´EFWIRGI HI 7EPYFVMXq4YFPMUYI ',74 0IWTEVEQrXVIWQIWYVqW WYMZMMPIWXHMJ½GMPIHIWEZSMVGIUY´MPIRIWXEYNSYVH´LYM WSRXPIT,PE(&3PE('3PIW1)7 QEXMrVIWIR de la qualité de l’assainissement individuel. WYWTIRWMSR  PIW KIVQIW XqQSMRW HI GSRXEQMREXMSR (ERW PIW 8YEQSXY P´EWWEMRMWWIQIRX MRHMZMHYIP TEV JqGEPI GSPMJSVQIWIXWXVITXSGSUYIWJqGEY\  fosse septique est mal adapté, la lentille d’eau douce EVOLUTION DU NOMBRE DE STATIONS AUTONOMES ET DE LEURS CONTRÔLES qXERXTEVXMGYPMrVIQIRXWIRWMFPI(IWW]WXrQIWQMIY\ (Source : CHSP, 2005) EHETXqWWSRXIRZMWEKqW 7SYVGI7%9 

L’ASSAINISSEMENT AUTONOME COLLECTIF L’assainissement autonome collectif consiste en mini WXEXMSRWH´qTYVEXMSRHIGETEGMXqZEVMEFPI k YWEKIVW VINIXERXWSMXHERWPIVqWIEYTPYZMEPWSMXIR rivière, soit directement dans le lagon. )RSRHqRSQFVEMXWXEXMSRWIRJSRGXMSRRI- QIRXWYVPIXIVVMXSMVI GSRXVIIRZMVSRIR  XVEMXERX   HI PE TSTYPEXMSR XSXEPI  WXEXMSRW  HYTEVG WSRXk8ELMXMIXXVEMXIRXYRXSXEPH´IRZM- VSRTIVWSRRIWWSMX HIPETSTYPEXMSRHI 8ELMXM0EZMPPIHI4ETIIXIVEWWIQFPITPYWHIPEQSMXMq HIW WXEXMSRW H´qTYVEXMSR  IR XSYX  TSYV YRI capacité de traitement qui représente 29% du total. Le nombre de toutes petites stations est très 0IRSQFVIHIWXEXMSRWGSRXV|PqIWIWXIRGSRWXERXI important puisque la classe inférieure à 200 usagers EYKQIRXEXMSR TEWWERX HI  WXEXMSRW GSRXV|PqIW permanents représente 58% du nombre total de IR  k  IR  WSMX   HY RSQFVI HI stations en 2002. WXEXMSRW 0IRSQFVIH´EYXSGSRXV|PIIWXPYMEYWWMIR )R  YR VETTSVX HI P´-+%8  QIRXMSRREMX YRI augmentation depuis 2000 avec 80 stations autocon- WMXYEXMSRUYEPM½qIHIGVMXMUYI§TIXMXIWWXEXMSRW XV|PqIWGSRXVIYRIWIYPIIR'IGLMJJVIRIGIWWI H´EYKQIRXIVHITYMWUYIPI',74SFPMKIPIWTVSTVMq- RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES STATIONS AUTONOMES XEMVIWkQIXXVIIRTPEGIP´EYXSGSRXV|PI RECENSÉES EN 2002 (Source : CHSP, 2002) )R VIZERGLI PI RSQFVI HI TVqPrZIQIRXW TEV PI ',74 E HMQMRYq IR  ERW  TVqPrZIQIRXW IR  GSRXVI  IR  PIW GSRXV|PIW qXERX TVSKVIWWMZIQIRXVIQTPEGqWTEVP´EYXSGSRXV|PI 0EUYEPMXqHIWVINIXWHIWWXEXMSRWk8ELMXMEPEVKIQIRX HMQMRYqHITYMWPEGSRJSVQMXqEY\RSVQIWTEWWERX de plus de 60% en 1997 à moins de 50% en 2005. )R  TPYW HI PE QSMXMq HIW TVqPrZIQIRXW WSRX RSRGSRJSVQIWEY\RSVQIWIRZMKYIYVFEWqIWWYV les normes métropolitaines. La baisse observée peut être mise en corrélation avec l’augmentation HY RSQFVI H´EYXSGSRXV|PIW HrW P´ERRqI  )R IJJIXP´EYXSGSRXV|PISFPMKEXSMVITSYVXSYXIWXEXMSRE permis d’augmenter le nombre d’analyses effectuées 52 EVOLUTION DU NOMBRE DE STATIONS AUTONOMES (AXE DE LOCALISATION DES REJETS DE STATIONS AUTONOMES (Source CHSP) DROITE) ET DE LA QUALITÉ DE LEURS REJETS SUR TAHITI : NOMBRE DE PRÉLÈVEMENTS CONFORMES/NON CONFORMES (Source CHSP)

Conséquences des dysfonctionnements des systèmes d’épuration autonomes collectifs sur l’environnement, l’hygiène et la salubrité publique

Les principales conséquences des dysfonctionnements des stations d’épuration sur l’environnement sont : • la pollution des rivières et de leurs embouchures (ex : sur les stations de petite capacité, et il s’avère que les rivières Fautaua, Punaruu, Hamuta, etc.) ; WXEXMSRWHITIXMXIXEMPPIWSRXIRKqRqVEPQSMRW½EFPIW • la dégradation des zones de baignade que ce soit au et donnent de moins bons résultats que les stations niveau bactériologique ou au niveau des dépôts de de grande capacité, ce qui tend donc à tirer la moyenne particules (ex : plage de Outumaoro, Tiapa, Hitima- HIWVqWYPXEXWGSRJSVQIWZIVWPIFEW ',74  hana, etc.) ; 2 0IWHSRRqIWHI(&3WSRXTPYX|XWXEFPIWEZIGHIW • le dégagement d’odeurs nauséabondes. ZEPIYVWHIP´SVHVIHIkQKPHITYMW PIW Au niveau de l’hygiène et de la santé publique, les risques ZEPIYVWHI1)7IRVIZERGLIWSRXXVrW¾YGXYERXIWIX sont la contamination par les germes fécaux des personnes Les eaux TPYX|XkPEFEMWWIIRIX se baignant dans les zones polluées, comme les embou- chures des rivières ; la création de zones d’insalubrité à continentales 0IW IEY\ XVEMXqIW WSRX VINIXqIW HERW PE REXYVI3R proximité des habitations (odeurs, gîte à moustiques, etc.). observe une évolution de la localisation des rejets en (Source : CHSP, 2002) 10 ans, avec une diminution des rejets en mer et en VMZMrVIEYTVS½XHIWVINIXWHERWPIVqWIEYHIWIEY\ entraînant une intrusion d’eau de pluie et d’eau pluviales et dans le sol. de nappe phréatique ; La qualité de l’eau à la sortie des stations d’épura- • HIW GSIJ½GMIRXW HI TSMRXI qPIZqW IX YR WSYW XMSRIWXMRWYJ½WERXIIRVEMWSRTVMRGMTEPIQIRXHIPE dimensionnement des ouvrages pour ces débits, mauvaise conception des ouvrages et de leur mauvais • YR IRXVIXMIR Hq½GMIRX EFWIRGI HI GSRXVEX fonctionnement. Plusieurs causes de dysfonctionne- H´IRXVIXMIRHqPEMWHIVqTEVEXMSRXVSTPSRKW  QIRXWSRXSFWIVZqIW WSYVGI',74  • YRIQEYZEMWIKIWXMSRHIPE½PMrVIHIWFSYIWEZIG • une consommation élevée en eau entraînant HIW HqTEVXW HI FSYIW HERW PIW IEY\ XVEMXqIW HIWHqFMXWXVrWMQTSVXERXWH´IEY\YWqIWKqRqVE- et une mauvaise gestion des installations. Les PIQIRXWYTqVMIYVWEY\ZEPIYVWTVqGSRMWqIW0IW observations montrent généralement une faible JYMXIWRSRVqTEVqIW VSFMRIXGLEWWIWH´IEYIXG  production de boues de stations en Polynésie sont souvent à l’origine de ce gaspillage; française, ce qui indique que les boues, au lieu • YRIQEYZEMWIqXERGLqMXqHIWVqWIEY\HIGSPPIGXI d’être retenues, partent dans l’environnement EZIG PIW IEY\ qTYVqIW 7IYPIW   HIW FSYIW QUALITÉ DES REJETS DES STATIONS D’ÉPURATION CONTRÔLÉES sont collectées et traitées pour ce qui concerne DU POINT DE VUE DE LA DBO5 ET DES MES (Source CHSP) PIWJSWWIWEYXSRSQIWGSPPIGXMZIW IX TSYV PIWWXEXMSRWTYFPMUYIW  • une importante utilisation des produits déter- gents et bactéricides qui perturbe l’équilibre bactérien, d’où une dégradation du traitement souvent sur une longue période.

L’ASSAINISSEMENT COLLECTIF PUBLIC DES EAUX USÉES

)RZYIHIVqHYMVIPETSPPYXMSRHYPEKSRHI8ELMXMTEV PIWIEY\YWqIWH´SVMKMRIHSQIWXMUYIPI4E]WIXP´)XEX 53 ont entrepris, dès 1985, des programmes d’études en matière d’assainissement public, avec les différentes GSQQYRIWHIPE^SRIYVFEMRI1EMWHITYMWERW k P´I\GITXMSR HI 4YREEYME GIW TVSNIXW RI WI WSRX toujours pas concrétisés. (ITYMWYRIHM^EMRIH´ERRqIWIYPWRSYZIEY\VqWIEY\ d’assainissement collectif public ont vu le jour. Les IJJSVXWSRXTSVXqWYVHIY\WIGXIYVWXSYVMWXMUYIW&SVE &SVEIX1SSVIE ^SRIHI,EETMXM IXWYVYRI^SRIk TSTYPEXMSRHIRWIk8ELMXM TPEMRIHI4YREEYME  0EWXEXMSRHI1SSVIER´IWXTEWIRGSVIIRWIVZMGI 'IWVqWIEY\XVEMXIRXEGXYIPPIQIRXQNHSRX 2000 mNk&SVE&SVEIXQNk4YREEYMEWSMX   qUYMZEPIRX LEFMXERXW   HI PE TSTYPEXMSR totale de Polynésie française, environ ; en moyenne, YRLEFMXERXVINIXXIPMXVIWTEVNSYVGIUYMGSVVIW- TSRHkqUYMZEPIRXLEFMXERX 0EGETEGMXqRSQMREPI XSXEPI GETEGMXq XSXEPI TSXIRXMIPPI  IWX   mNWSMXYRIGETEGMXqH´IRZMVSRqUYMZEPIRX LEFMXERXW IRZMVSR HIPETSTYPEXMSR  k ERWGSQTXIXIRYHIWI\XIRWMSRWTSWWMFPIWTSYVPIW WXEXMSRW I\MWXERXIW NYWUY´k   QN PE GETEGMXq TIYXEXXIMRHVIqUYMZEPIRXLEFMXERXW  HI PETSTYPEXMSREGXYIPPI  Bora Bora 0IWXVEMXIQIRXWWSRXTSYWWqW XVEMXIQIRXWTL]WMGS La construction de la station de Povai a débuté chimiques ou biologiques par boues activées ou IR  )RXVI  IX  PI HSYFPIQIRX HI PMX FEGXqVMIR  IX GSRHYMWIRX k PE TVSHYGXMSR H´IEY PE GETEGMXq HI P´qQMWWEMVI E TIVQMW WSR I\XIRWMSR H´EVVSWEKI &SVE&SVEIXTVqZYTSYV1SSVIE  VEGGSVHIQIRXHIWEFSRRqWHI:EMXETI )RPE WXEXMSRH´qTYVEXMSRHI*EERYMIWXQMWIIRWIVZMGI3R 0IWWYVTPYWH´IEY\XVEMXqIWWSRXVINIXqWIRQIVHERW TIYXGSRWMHqVIVUYI½R HIWLEFMXEXMSRW PIWPEKSRW &SVE&SVE SYHERWP´SGqEREYRMZIEYHIW HIP´wPIWIVSRXVEGGSVHqIW WIYPIVIWXIkVEGGSVHIVPE TEWWIW 1SSVIE4YREEYME 0IWWYMZMWHIPEUYEPMXqHIW ^SRIRSVHkJEMFPIHIRWMXqH´LEFMXEXMSRW  IEY\VINIXqIWWSRXIJJIGXYqWVqKYPMrVIQIRX XSYWPIW NSYVWTSYV4YREEYMETEVI\IQTPI  TRACÉ DES ÉMISSAIRES DE REJET DANS LE LAGON (BORA BORA) OU À L’EXTÉRIEUR DES PASSES : PASSE DE TAAPUNA (PUNAAUIA) EN HAUT ET PASSE DE NUUROA (MOOREA), ENBAS(Source : Plaquette Ministère de l’environnement) 54 0IWIEY\WSRXHSRGXVEMXqIWHERWWXEXMSRWH´qTY- pour la zone touristique de Haapiti a débuté en ration, celle de Povai, d’une capacité de 1500 mN 1998. Depuis, plusieurs infrastructures ont été réali- P´EYXVIHI*EERYMH´YRIGETEGMXqHIQN I\XIR- WqIW HSRX PE WXEXMSR H´qTYVEXMSR HI 2YYVSE  sible à 1500 mN WSMXYRIGETEGMXqXSXEPIHI mN PIWVqWIEY\HIGSPPIGXIHIWIEY\YWqIWIXHI mN 0IW WXEXMSRW WSRX HI X]TI FMSPSKMUYI FSYIW distribution de l’eau d’arrosage, ainsi que l’émissaire EGXMZqIW  9RI TEVXMI HIW IEY\ IWX VIG]GPqI 0IW en mer. surplus, après traitement par chloration sur Povai et 0E½PMrVIHIXVEMXIQIRXIWXFMSPSKMUYITEVPMXFEGXqVMIR TEV 9: WYV *EERYM WSRX VINIXqW IR QIV  ZME HIY\ La station n’est pas encore en service ; il est prévu, à émissaires , l’un qui se jette à -26m dans le chenal de partir de 2008, le raccordement des usagers profes- PEFEMIHI*EERYM TEWWI P´EYXVIHERWPEFEMIHI4SZEM sionnels dans un premier temps puis des usagers k¯Q0EWXEXMSRHI4SZEMJEMXP´SFNIXH´YRXVEMXI- particuliers. Le réseau de collecte s’étend sur toute la QIRXGSQTPqQIRXEMVIHIP´IEYqTYVqI QN TEV ^SRIL|XIPMrVIHI,EETMXM0IWIEY\YWqIWGSPPIGXqIW YPXVE½PXVEXMSR IEYMRHYWXVMIPPI (IWHqZIPSTTIQIRXW WIVSRXXVEMXqIW½PXVqIWTYMWHMWXVMFYqIWZMEPIVqWIEY WSRX IR GSYVW TSYV VIG]GPIV PIW IEY\ qTYVqIW EY H´EVVSWEKIEYXSQEXMUYIHIWGSQTPI\IWL|XIPMIVWHI QE\MQYQPEZEKIHIWWSPWZqLMGYPIWFEXIEY\IRKMRW la zone. Le trop plein sera rejeté par le biais d’un HIGLERXMIV PIWRSYZIEY\L|XIPWSRXqXqGSRWXVYMXW émissaire en océan à une profondeur de 60 m. Les EZIGGIXXIIEY JEFVMGEXMSRHYFqXSR 0IWFSYIWWSRX XVEZEY\WIWSRXGLMJJVqWk1*'*4½RERGqWk  revalorisées en horticulture. TEVP´9RMSR)YVSTqIRRIIX TEVPI4E]W 0ITVSKVEQQIHERWWEKPSFEPMXqEqXq½RERGqTEVPI*)( PI4E]WIXP´)XEXEYXVEZIVWHYGSRXVEXHIHqZIPSTTIQIRX Punaauia (Tahiti) 0IQSRXERXKPSFEPHIWXVEZEY\WIGLMJJVIk1** L’objectif du programme d’assainissement collectif '*40IWSYZVEKIWWSRXVqXVSGqHqWkPEGSQQYRIIXPE 2 KIWXMSREqXqHqPqKYqIkPEWSGMqXq74)%TEVGSRXVEX HIW IEY\ YWqIW HI 4YREEYME IWX HI HMQMRYIV EY d’affermage. La redevance d’assainissement s’effectue QE\MQYQ PIW VINIXW H´IEY\ YWqIW TIY SY TEVXMIP- sur la base du m d’eau consommé. lement traitées dans le lagon, en raccordant les Les eaux particuliers de la plaine de Punaauia. Depuis 2002, Moorea - Haapiti PI W]WXrQI H´EWWEMRMWWIQIRX HIW IEY\ YWqIW E qXq continentales mis en service; il comprend un réseau de collecte %ZSGEXMSRXSYVMWXMUYIPE^SRIHI,EETMXMIWXTEVXMGY- TVMRGMTEP YRI WXEXMSR H´qTYVEXMSR GETEGMXq HI PMrVIQIRXWSYQMWIEY\VMWUYIWHITSPPYXMSRHIWIEY\ traitement de 7000 mNI\XIRWMFPIkQ PEKSREMVIWTEVPIVINIXHIWIEY\YWqIW0ITVSKVEQQI N EMRWMUYIP´qQMWWEMVIUYMVINIXXIHERWP´SGqEREY H´EWWEMRMWWIQIRXGSPPIGXMJHIWIEY\YWqIWHI1SSVIE RMZIEYHIPETEWWIHI8EETYRE TSMRXHIVINIXkQ

CARACTÉRISTIQUES DES RÉSEAUX D’ASSAINISSEMENT PUBLIC (Source : Ministère de l’Environnement, SEP, SPEA)

STATION D’ÉPURATION VOLUMES ACTUELLEMENT TRAITEMENT ET REJETS DES COMMUNE TRAITÉS USAGE DES EAUX SURPLUS D’EAUX FINANCEMENT (POPULATION CAPACITÉ EAUX USÉES BOUES ODEURS ÉPURÉES TRAITÉES TRAITÉE)

1 000 m3/j I\XIRWMFPIk & FSYIW - Traitement UV 1 émissaire BORA BORA m3N EGXMZqIW RMZIEY - 50 m3/j à - 26 m *EERYM 2 900 MF CFP 2 000 m3 /j «f» - Eau d’arrosage en lagon  k  44% UE équ-hab Ouvrages qUY 38% Etat Epandage sur couverts et bio LEF - Ultrafiltration & FSYIW lits plantés de filtration de l’air 1 émissaire 18% PF BORA BORA 1 500 m3/j et chloration EGXMZqIW RMZIEY roseaux WYTTSVXIR à - 27 m 4SZEM 5 000 équ-hab - 300 m3/j «f» FSYVVIHIGSGS en lagon - Eau industrielle

1 800 m3/j exten- - Microfiltration 1 émissaire 920 MF CFP Pas encore en sible à 3600 m3/ j & PMXWFEGXqVMIRW  MOOREA - 300 m3/j à - 60 m 92% UE activité  k  niveau « e » - Eau industrielle rejet océan équ-hab 8% PF 7 000 m3/j 2 000 m3 /j PC à décanta- extensible à Centrifugation Bâtiment dépres- 1 émissaire 1 823 MF CFP TAHITI tion lamellaire, Pas de 21 000 m3/j et enfouissement surisé, 3 tours de à - 60 m 65% UE 4YREEYME 70% d’abatte- réutilisation qUY  k au CET lavage en série rejet océan ment des MES 35% PF LEF qUYLEF B : biologique PC : Physico-chimique UE : Union Européenne PF : Polynésie française 55

CADRE D’ORIENTATION GÉNÉRAL DES EAUX USÉES DE L’AGGLOMÉRATION DE PAPEETE (Source : DIREN 2005)

DONNÉES GÉNÉRALES Première priorité Implantation de Procédé de Débit futur Emprise STEP Point de rejet )QTVMWI78)4& Qò d’assainissement la station traitement IWXMQq QN 4' Qò Large de la baie Arue 6000 3 600 10 000 Zone urbaine de Arue Camp de Arue PC de Matavai Pirae 7 800 3 800 11 000 Plaine littorale Terrain Benacek Passe de Taunoa PC

Front de mer et la Stade Willy Bam- PE Papeete et Papeete 25 600 9 000 29 000 PC et B Tipaerui bridge et Port passe de Taunoa

Zone urbaine littorale Vaitupa ou Forages dans le Faaa 22 000 5 500 18 000 PC et B et route de ceinture aéroport nord récif Limite commune de 10 300 4 000 10 500 Punaauia jusqu’à rivière Passe de Irihonu PC et B Vaiatui PC : physico-chimique ; B : biologique ; PE : Pente Externe

HITVSJSRHIYV 0IWYWEKIVWTVSJIWWMSRRIPWGIVXEMRW HIW GSQQYRIW E qXq IRKEKqI E½R HI ½\IV PSXMWWIQIRXWIXMQQIYFPIW TSYVPIWUYIPWPIWWXEXMSRW des objectifs communs en terme de collecte, H´qTYVEXMSR TVMZEXMZIW qXEMIRX HqJEMPPERXIW  IX PIW traitement, rejet et infrastructures qui puissent RSYZIEY\PSXMWWIQIRXWIXMQQIYFPIWWSRXVEGGSVHqW permettre le développement de programmes kGIWIVZMGI)RPIWXVEZEY\HIVEGGSVHIQIRX TYFPMGW H´EWWEMRMWWIQIRX HIW IEY\ YWqIW GJ HIWLEFMXERXWHIPETPEMRIWYHSRXHqQEVVq)R XEFPIEY )RJqZVMIVIXESXPEVqEPMWEXMSR Les acteurs : PIW XVEZEY\ HI VEGGSVHIQIRX HIW LEFMXERXW HI PE d’un schéma directeur d’assainissement des - Les communes. plaine sud ont démarré, pour une durée de 2 ans, IEY\YWqIWEqXqTVSTSWqTSYVPIWGSQQYRIW - La DIREN assure la avec environ 1500 raccordements prévus. HI4MVEI%VYIIX4EIE conduite d’opération et représente le Ministère 0IWXVEZEY\H´EWWEMRMWWIQIRXQIRqWWYVPEGSQQYRI • %XSPPW HIW 8YEQSXY qPEFSVEXMSR H´YR GEHVI de l’environnement, maî- HI 4YREEYME SRX qXq ½RERGqW IR TLEWI - VqEPMWE- d’orientations générales pour l’assainissement des tre d’ouvrage en matière XMSR HIW XVSMW SYZVEKIW TVMRGMTEY\  TEV PIW JSRHW IEY\YWqIWHIWEXSPPWHIW8YEQSXY GIXXIqXYHI d’assainissement collectif depuis 2003, rôle aupara- IYVSTqIRW rQI *)(  IX PI GSRXVEX HI HqZIPST- servira de base à l’établissement des schémas vant assuré par Service de TIQIRXGSRGPYIRXVIP´)XEXIXPE4SP]RqWMIJVERpEMWI directeurs de chaque île ou groupement d’îles l’Équipement. La seconde phase, raccordement des particuliers, est VqEPMWEXMSR HI P´qXYHI   VqEPMWEXMSR  0E (%8 TIYX GS¼RERGIV ½RERGqIEYXMXVIHYrQI*)(0´EMHIIYVSTqIRRI H´YRWGLqQEHMVIGXIYVX]TIIR  la réalisation de schémas VITVqWIRXI  HY GSX XSXEP HIW XVEZEY\ HI GIXXI directeurs. • Un schéma directeur du traitement des boues HIY\MrQITLEWI QMPPMEVHHI*'*4 0EKIWXMSR - La gestion est assurée en et graisses est en cours. contrat d’affermage (Bora HIGIWIVZMGITYFPMGH´EWWEMRMWWIQIRXkqXqGSR½qk Bora) ou concédé à une PE7)1:EM8EQEUYMIWXGSRGIWWMSRREMVI SEM (Punaauia). ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES

Les projets 0´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\TPYZMEPIWIWXHIPEGSQTq- Photo : Moorea • 8ELMXM *EEE  VEGGSVHIQIRX HIW PSXMWWIQIRXW tence des communes sur le réseau communal, du (Crédit : CLUA) WSGMEY\ HI 4YYVEM GSQQYRI HI *EE´E  WYV PE 4E]W WYV PIW E\IW VSYXMIVW TVMRGMTEY\  IX WYV PIW 78)4HI4YREEYME VqEPMWEXMSRHIWMRJVEWXVYGXY- XIVVEMRWTVMZqWVIPrZIHIWTEVXMGYPMIVW ZSMVIRGEHVq VIWHIFEWIIXVEGGSVHIQIRXHIWYWEKIVW  WYVPEVqKPIQIRXEXMSR 0IWIEY\HITPYMIWSRXGSPPIG- tées dans des ouvrages hydrauliques prévus à cet • %KKPSQqVEXMSRYVFEMRIHI4ETIIXIqPEFSVEXMSR IJJIX FYWIWGERMZIEY\HEPSXW IXVINIXqIWIRVMZMrVI en 2005 d’un cadre d’orien- tations générales d’assainis- sement, préalable à l’établis- sement des futurs schémas directeurs, sur un secteur H´IRZMVSR  OQ IRXVI PIW GSQQYRIW HI%VYI IX 4EIE qui concentre près de 50% de PETSTYPEXMSRHYXIVVMXSMVI  GSQQYIW GSRGIVRqIW  9RI concertation avec l’ensemble 56 Code de l’aménagement CHAPITRE 3 : EVACUTATION DES Devant l’augmentation de l’urbanisation, le ruissellement EAUX SECTION 1 - EAUX PLUVIALES - Article D.333-1 : UYM W´IRWYMX IX HIW GVYIW MRHYMXIW TEV P´EVXM½GMEPMWEXMSR Sauf autorisation du service de l’hygiène, seules les eaux pluviales HIWWSPWPE4SP]RqWMIGSQQIRGIkQMIY\TVIRHVIIR peuvent être déversées dans les ruisseaux ou rivières traversant GSQTXIPEKIWXMSRHIGIWIEY\TPYZMEPIW(ITYMWERW ou longeant les propriétés, à l’exclusion des eaux et matières le problème du ruissellement doit être pris en compte usées. Il ne doit en résulter ni ravinement, ni destruction des berges. dans les ouvrages et les bassins d’orage commencent à Celles-ci doivent être entretenues par les riverains. L’écoulement W´MQTSWIV-PIRI\MWXIEYNSYVH´LYMIRZMVSR 8MTEIVYM doit être également assuré par les riverains, par nettoyage, curage 9RMZIVWMXq2]QTLqE6SYXIHIW4PEMRIW  ou faucardage. Sur injonction du service de l’hygiène, une grille de retenue permanente des immondices doit être placée en aval du 0IWTVIWGVMTXMSRWXIGLRMUYIWHIP´)UYMTIQIRXWYKKr- cours des ruisseaux traversant chaque propriété … VIRXUYIPIWXVEZEY\H´EQqREKIQIRXW TEWWEKIFYWq  RIHSMZIRXTEWQSHM½IVP´qGSYPIQIRXIXPIZSPYQI Article D.333-2 : disponible qu’ils effectuent. Pour chaque projet, L’évacuation des eaux pluviales doit être assurée rapidement et PE (MVIGXMSR HI P´)UYMTIQIRX GSRWIMPPI EY QEwXVI sans stagnation. Les gouttières, chenaux et tuyaux de descente d’ouvrage de diminuer voir de supprimer les débits doivent être établis pour assurer l’évacuation vers l’extérieur de la HI TSMRXI k P´I\YXSMVI 4SYV GI JEMVI PIW WSPYXMSRW totalité des eaux pluviales. … diffèrent en fonction de la géologie et la nature du Les eaux pluviales ne doivent pas être laissées stagnantes aux WSPHIPETPEGIHMWTSRMFPITSYVPIWSYZVEKIWH´MR½P- abords des habitations. Les terrains en contrebas, où l’évacua- XVEXMSR 1EMW H´YRI QERMrVI KqRqVEPI SR TVMZMPqKMI tion des eaux pluviales n’est pas assurée, doivent être drainés et un système d’assainissement pluvial dont la structure remblayés. … TIVQIXkPEJSMWPEGSPPIGXIPIWXSGOEKIIXP´qZEGYEXMSR Les eaux pluviales sont dirigées vers les installations collectives HIWIEY\TPYZMEPIWE]ERXPEJSRGXMSRHIVqXIRXMSRIX d’évacuation (égouts, fossés ou caniveaux de voies publiques), vers HVEMREKIHIWWSPW WSYVGI+)+(4  2 la mer, les ruisseaux ou rivières, ou vers des puisards absorbants ou puits perdus ouverts, par des caniveaux maçonnés de section 0I+)+(4KrVIPEQMWIIRGSRJSVQMXqHIWVqWIEY\ IXHITIRXIWYJ¼WERXIW privés qui se connectent sur le réseau public, mais Les eaux les plans de recolement ne lui sont pas toujours SYHERWPIWPEKSRW)RVEMWSRHYHMQIRWMSRRIQIRX fournis, et impose de plus en plus des bassins de continentales WSYZIRX MRWYJ½WERX HY VqWIEY EGXYIP HqNk ERGMIR régulation ; mais l’entretien des ouvrages privés, à la les débordement sont fréquents lors des épisodes GLEVKIHIWTVSTVMqXEMVIW PSXMWWIQIRXWTEVI\IQTPI  TPYZMIY\MQTSVXERXW4EVEMPPIYVWPETSPPYXMSRMRHYMXI laisse souvent à désirer. Ces efforts sont très timides IWXWSYZIRXMQTSVXERXI ZSMVGLETMXVI±QMPMIYQEVMR² JEGIkP´EQTPIYVHIWFIWSMRWIRKIWXMSRHIGIWIEY\ IXPIXVEZEMPHI;SXPMRK  qui sont un problème d’environnement important HqKlXW WqHMQIRXEXMSR HERW PIW PEKSRW IXG  ZSMV GLETMXVIWWYVPIQMPMIYQEVMRIXPIWWSPW  LES DONNÉES ESSENTIELLES

Source 1995 2002 - 2006

EAU POTABLE Nombre total de captages 84 2003 Nombre total de forages 103 2003 Evolution du pourcentage de captages protégés/total captages 0 0 2006 Nombre de communes facturant l’eau 22 2003 Nombre de communes pratiquant l’autocontrôle CHSP 0 12 2003 Nombre de communes distribuant de l’eau potable à + de 90 % CHSP 2/48 4/48 2004 % de conformité moyen des eaux potables à l’échelle de la Polynésie CHSP 22% 40% 2005 HIPETSTYPEXMSRE]ERXEGGrWkYRIIEYHIUYEPMXqEGGITXEFPI TPYW CHSP 14% 25% 2004 HI HITVqPrZIQIRXWGSRJSVQIW )ZSPYXMSRHIWHqTIRWIWTSYVP´%)4 QMPPMEVHWHI*'*4 CHSP    

EAUX DE RIVIÈRES ET EMBOUCHURES Conformité des eaux de baignade aux embouchures de rivière CHSP 36% 35% 2005 5YEPMXqHIWIEY\HIVMZMrVIW MRHMGIFMSXMUYIHIWVMZMrVIW A mettre en place

ASSAINISSEMENT Nombre de mini stations d’épuration CHSP 120 201 2002 Nombre de stations collectives publiques 1 4 2006 )ZSPYXMSRHYRSQFVIH´qUYMZEPIRXLEFMXERXWXVEMXqW qUYLEF DIREN Hôtels du sud de Bora 13 000 2006 )ZSPYXMSRHIWHqTIRWIWTSYVP´EWWEMRMWWIQIRX QMPPMSRWHI*'*4 DIREN 1,4 4,2 57 LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

EAUX POTABLES

(ITYMWPEVIWTSRWEFMPMXqHIP´IEYMRGSQFIEY\GSQQYRIWUYMHSMZIRXHMWXVMFYIVHIP´IEYTSXEFPIH´MGMk • Quelques avancées dans la connaissance des ressources, mais celles-ci restent encore très mal connues et l’absence d’hydrogéologue reste un problème. • 7MPIWVIWWSYVGIWWSYXIVVEMRIWWSRXWYJ½WERXIWHERWTPYWMIYVWwPIWTSYVGSYZVMVPIWFIWSMRWkERWIPPIWVIWXIRX PMQMXqIWHERWH´EYXVIWwPIWGSQQI1EYTMXM&SVE&SVES€PIWFIWSMRWWSRXEQTPM½qWTEVPIHqZIPSTTIQIRXHY XSYVMWQIHIPY\I(IWTVSFPrQIWHIUYERXMXqGSQQIRGIRXkWITSWIVWYVUYIPUYIWJSVEKIWHI8ELMXM • 'IWVIWWSYVGIWWSRXJVEKMPIWRSXEQQIRXPIWVIWWSYVGIWPMXXSVEPIWXVrWZYPRqVEFPIWEY\MRXVYWMSRWH´IEYWEPqI  GIXXIZYPRqVEFMPMXqZEGVSwXVIEZIGP´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVUYMQSHM½IVEPEXVERWKVIWWMSRHYFMWIEYWEPq dans les nappes littorales. • Une forte évolution dans l’approvisionnement en eau sur les îles hautes, la part des ressources souterraines TVIRERXPITEWWYVPIWVIWWSYVGIWHIWYVJEGII\XVsQIQIRXZEVMEFPIWIRHqFMXIXIRUYEPMXq PIVETTSVXIEY\ HIWYVJEGIIEY\WSYXIVVEMRIWIWXTEWWqHI  k  IRQS]IRRIHERWPIWERWk8ELMXM • 0EGSRWSQQEXMSRIWXZEVMEFPIIRJSRGXMSRHIWwPIWIXHIWGSQQYRIWHIP´SVHVIHIPNLEFHERWPIWEXSPPW TEVJSMWQSMRWHIkPNLEFHERWPIWGSQQYRIWJEMWERXTE]IVP´IEYIPPITIYXEXXIMRHVIkP TSYVPIWGSQQYRIWVYVEPIWHI8ELMXMWSMXJSMWTPYWUYIPEGSRWSQQEXMSRQS]IRRIIR*VERGI • La protection des périmètres de captage se heurte à d’importants problèmes fonciers; elle n’est toujours pas réglementée correctement et donc pas assurée. • GSQQYRIWWYVHMWTSWIRXH´YRWGLqQEHMVIGXIYVIRIEYTSXEFPI • )RERWIRQS]IRRIWYVP´IRWIQFPIHIPE4SP]RqWMIPEUYEPMXqHIWIEY\TSXEFPIWW´IWXPqKrVIQIRXEQqPMSVqI le pourcentage de résultats conformes passant de 22% en 1995 à 40% en 2005, soit une augmentation de 50% de ces résultats. • 1EMWGIWGLMJJVIWXVEHYMWIRXQEPPEHMWTEVMXqI\MWXERXIRXVIPIWwPIWTYMWUYIWIYPIWGSQQYRIWWYVHMWXVM- FYIRXHIP´IEYTSXEFPI kTPYWHI HIGSRJSVQMXq  GSQQYRIIWXIRXVrWRIXXIEQqPMSVEXMSR ,YELMRI  QEMW HI RSQFVIYWIW GSQQYRIW SJJVIRX IRGSVI YRI IEY HI QEYZEMWI k XVrW QEYZEMWI UYEPMXq 1SSVIE 1EVUYMWIW%YWXVEPIW  •  HIPETSTYPEXMSRTSP]RqWMIRRIWIYPIQIRXEHSRGEGGrWkHIP´IEYTSXEFPIk   FqRq½GMIRX H´YRIIEYHIFSRRIUYEPMXq TPYWHI HIVqWYPXEXWGSRJSVQIW GSRXVI IR HIPETSTYPEXMSR dispose d’une eau dont les pourcentages de conformité sont inférieurs à 50%. • )RERWTIVWSRRIWWYTTPqQIRXEMVIWWSMXIRZMVSR HIPETSTYPEXMSRSRXIYEGGrWkP´IEYTSXEFPI kTPYWHI HIGSRJSVQMXq TSYVQMPPMEVHWHI*'*4½RERGqWTSYVP´%)4WYVPETqVMSHI • 0IGSXXSXEPHIP´%)4 LSVW8YEQSXY W´qPrZIkQMPPMEVHWHI*'*4 QMPPMSRWH´IYVSW QMPPMEVHWHqNk ½RERGqW  IXQMPPMEVHWTSYV Photo page suivante : • 0´EYXSGSRXV|PIIWXIRqZSPYXMSR HIkGSQQYRIWIRERW QEMWXSYNSYVWMRWYJ½WERX HIWGSQQY- Rivière (Crédit ©IRD nes ne le pratiquent toujours pas. F.Sodter)

• %FWIRGIHIGSRREMWWERGIHIWZSPYQIWTVqPIZqWTSYVP´EKVMGYPXYVI

LA QUALITÉ DES EAUX DE RIVIÈRE

0EUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHIEY\IQFSYGLYVIWHIWVMZMrVIWVIWXIXVrWQEYZEMWIk8ELMXM RSXEQQIRXIR^SRI YVFEMRI IXk1SSVIE  HIWGSRXV|PIWRSRGSRJSVQIW  (ERWWSRXVEZEMP;SXPMRKEEREP]WqPEUYEPMXqHIWIEY\HIVMZMrVIWPMqIWEY\qTMWSHIWTPYZMIY\0IWVqWYPXEXWQSRXVIRX UYIGSQTXIXIRYHIWXIRIYVWIR1)7TLSWTLSVIXSXEP('3IX%^SXIPITSXIRXMIPHIGLSGHITSPPYXMSRHIW rivières, arrivant au lagon, est bien réel. 58

ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Assainissement autonome collectif • 9RHSYFPIQIRXHIWQMRMWXEXMSRWH´qTYVEXMSR WXEXMSRWEYXSRSQIWGSPPIGXMZIW IRERWGIUYMQYPXMTPMIPIW TSMRXWHIVINIXWHMJJYW IPPIWXVEMXIRX HIPETSTYPEXMSR • 0EUYEPMXqHIWVINIXWEPEVKIQIRXHMQMRYqHITYMWPEGSRJSVQMXqEY\RSVQIWTEWWERXHITPYWHI  IRkQSMRWHI IR0EUYEPMXqHIWVINIXWEPEVKIQIRXHMQMRYqHITYMWPEGSRJSVQMXqEY\ normes passant de plus de 60% en 1997 à moins de 50% en 2005. Ces chiffres sont à relier à l’augmentation HIWEYXSGSRXV|PIWWYVHIWWXEXMSRWHITIXMXIGETEGMXqQSMRW½EFPIW • Les stations autonomes individuelles sont mal entretenues. Assainissement collectif public 9RIJJSVXMQTSVXERXQEMWRqERQSMRWMRWYJ½WERXIRQEXMrVIH´EWWEMRMWWIQIRXTYFPMG • RSYZIPPIWWXEXMSRWTVrWHIVEGGSVHIQIRXWWYTTPqQIRXEMVIWIRERWIRZMVSRqUYMZEPIRXLEFMXERXW   HIPETSTYPEXMSR  Mais : • 7IYPIP´wPIHI&SVE&SVEIWXIRXMrVIQIRXVIPMqIkYRVqWIEYH´EWWEMRMWWIQIRXTYFPMG • 0EGSRYVFEXMSRHI4ETIIXI TPYWHI HIPETSTYPEXMSR R´IWXXSYNSYVWTEWXVEMXqI HITYMWERW  • Des problèmes d’assainissement se posent dans les autres îles, • 7MXYEXMSRTEVXMGYPMrVIIXHMJ½GMPIWYVPITPERUYEPMXEXMJHERWPIW8YEQSXY JEMFPIWVIWWSYVGIWIXTVSFPrQIWH´EWWEM- nissement individuel mal adapté, la lentille étant particulièrement sensible. 1ERUYIHIWXVYGXYVIIRGLEVKIHIJqHqVIVPEKIWXMSRHIP´IEY X]TIEKIRGIHIFEWWMR IXQERUYIHIWGLqQEW KPSFEY\H´EQqREKIQIRXHIWIEY\EZIGRSXMSRHIUYEPMXqHIWIEY\ 3 59

Principales sources : Le milieu marin CRIOBE, EPHE, Service des pêches Le milieu marin comprend la Zone Économique Exclu- 0I 'IRXVI )4,)'6-3&) HI 1SSVIE EYNSYVH´LYM sive (ZEE - environ 5,5 millions km²), la deuxième du EWWSGMqEY'267IWXPITVMRGMTEPMRWXMKEXIYVIXQEwXVI 4EGM½UYI7YHETVrWP´%YWXVEPMIIXPIWVqGMJWIXPEKSRWUYM H´®YZVIHIGIWVqWIEY\EMRWMUYITPYWVqGIQQIRXPE couvrent environ 15.000 km². Chaque Polynésien est WXEXMSR+YQTHIP´YRMZIVWMXqHI&IVOIPI] un marin et un pêcheur, et les récifs et lagons jouent un rôle vital à la fois sur le plan économique et culturel. Ces milieux sont particulièrement bien suivis, avec pas CARTE DES RÉSEAUX DE SUIVIS DES RÉCIFS moins de 8 réseaux réguliers de surveillance de l’état des milieux. Le récif de Moorea est l’un des mieux connus du monde, grâce aux nombreux travaux du Criobe, notamment. Les peuplements récifaux sont en constante évolution et forment une mosaïque spatiale et temporelle, gouvernés par des cycles de 15 à 20 ans. Ils sont dans l’ensem- ble en bon état, à l’exception des frangeants des îles hautes habitées; les variations sont étroitement liées aux évènements climatiques et aux impacts anthropiques.

L’ÉTAT DES MILIEUX

LES RÉSEAUX DE SURVEILLANCE DES RÉCIFS CORALLIENS

(ITYMWTPYWMIYVWVqWIEY\HI surveillance du milieu corallien ont ZYPINSYVkP´qGLIPPIHIPE6qKMSR du Pays, d’une île ou d’une zone. )R  SR GSQTXI  VqWIEY\ VqKYPMIVW:MIRRIRXW´]ENSYXIVHIW suivis ponctuels en cas d’événe- QIRXWI\GITXMSRRIPW De nouvelles méthodes sont testées, comme celle mise au point en 2002 pour estimer le recou- vrement corallien par des relevés photographiques en apnée tractée §1ERXEXS[¨ 0IWSFNIGXMJWHIW VqWIEY\ SRX IR GSQQYR UY´MPW doivent rendre compte d’éventuel- PIWQSHM½GEXMSRWHIWGSRHMXMSRWHI milieu et des éléments biotiques, d’en déterminer les causes et de porter ces résultats à la connais- WERGIHIWWGMIRXM½UYIWHIWKIWXMSR- naires et du public. 60

LES RÉSEAUX DE SURVEILLANCE DES RÉCIFS CORALIENS EN POLYNÉSIE

DATE DE CRÉATION RÉSEAUX OBJECTIFS ECHELLE ET HABITATS DESCRIPTEURS SUIVIS (ET DE FIN) Participation au réseau mondial de suivi des récifs coralliens Régional et mondial Substrat Polynésien Mana 1999 +'612 7 pays Invertébrés 6IKVSYTIQIRXHIHMJJqVIRXW Poissons VqWIEY\GMHIWWSYW 7YMZMHIWQSHM½GEXMSRWqZIRXYIPPIW Polynésie française des peuplements de coraux et Réseau de surveillance des 8YEQSXY%YWXVEPIW Recouvrement corallien 1992 poissons sur le long terme dans pentes externes 14 îles Poissons la perspective des changements Suivi PE climatiques Suivi de l’évolution du récif au cours du temps avec les acteurs Polynésie et mondial Invertéébrés, substrat, locaux Sensibilisation du grand 5 îles Reef Check 2000 poissons public à la fragilité de l’écosystème 40 stations Méthode participative corallien Suivi RB, RF, PE Participation au réseau mondial Etude de la réponse des récifs Suivi biologique et coralliens aux perturbations LTER Moorea 2004 1 île - Moorea physico-chimique des anthropiques et aux facteurs récifs coralliens climatiques 1 île - Moorea Méthode BACIPS Suivi en vue de l’évaluation, de la AMP Moorea 2005 8 AMP et 5 aires témoins Substrat, invertébrés, protection et de la gestion durable 3 117 stations poissons Suivi biannuel des peuplements de 1 île – Moorea Radiale de Tiahura Coraux, substrat, 1987 poissons et du recouvrement en une radiale Moorea poissons Le milieu substrat Suivi RF, RB, PE de Tiahura 1 île – Moorea Radiale de Tiahura Etude de la variabilité Coraux, substrat, marin 1990 une radiale Moorea ATPP interannuelle benthos, poissons Suivi RB, PE Surveillance écologique de la zone Baie du port autonome portuaire de Papeete : variabilité Physico-chimie des eaux Port autonome Tahiti 1986-1999 de Papeete interannuelle des peuplements et Peuplements benthiques 22 stations des conditions du milieu Coraux, poissons, Collaboration de divers mollusques, 1 île Tahiti RTO - Tahiti 1989-1993 SVKERMWQIWWGMIRXM½UYIWTSYVPE Echinodermes WXEXMSRW 6*06& surveillance du lagon de Tahiti Qualité physico- chimique des eaux Benthos, poissons, biogéochimie des Surveillance des récifs de Tahiti les 1 île Tahiti RST - Tahiti 2006 sédiments, physicochimie plus soumis aux pressions 16 zones , 32 stations et bactériologie des eaux Surveillance des rejets éventuels Baie de Phaéton et ses 4 Physico-chimie des eaux Port Phaéton - Tahiti 1998 du Centre d’Enfouissement rivières Peuplements benthiques Technique 16 stations RB : récif barrière ; RF : récif frangeant ; PE : pente externe ; AMP : Aire Marine Protégée Le réseau Polynésien mana s’est concentré sur les écosystèmes à forte biodi- versité et menacés, tout particulièrement sur les îles 1MWIRTPEGIIRHERWPIGEHVIHYVqWIEYQSRHMEP HI8ELMXM6EMEXIE1SSVIEIX,YELMRIHERWP´EVGLMTIP HIWYVZIMPPERGIHIWVqGMJWGSVEPPMIRW PI+'612 PI HI PE 7SGMqXq S€ PI WYMZM VITSWI WYV PI VqWIEY HI réseau de surveillance du milieu corallien « Polyné- WYVZIMPPERGIHIWTIRXIWI\XIVRIWUYMI\MWXEMXHITYMW WMIR1ERE¨GSVVIWTSRHEYR®YHHY+'612HIPE IXWYVPIWYMZMHIPEVEHMEPIHI8MELYVE %844  VqKMSRWYHIWXIXGIRXVEPIHY4EGM½UYI MPW´qXIRHWYV 7 pays indépendants ou autonomes, ou des territoi- Le réseau de surveillance des pentes externes VIW 'SSO-WPERHW4SP]RqWMIJVERpEMWI/MVMFEXM2MYI 8SOIPEY 8SRKE ;EPPMW IX *YXYRE  UYM VIKVSYTIRX Ce réseau de surveillance des communautés récifa- wPIWEZIGVqGMJWIXVITVqWIRXIRXYRHIQMQMPPMSR PIWEY\qGLIPPIWPSGEPIMRWYPEMVIIXVqKMSREPIEqXq d’habitants dont 80% concentrés dans les zones QMWIRTPEGIIRTEVPI'6-3&) MPGSQTVIRH YVFEMRIW )R 4SP]RqWMI JVERpEMWI PI KSYZIVRIQIRX 20 stations d’étude réparties sur 14 îles dans 4 des 61 5 archipels de Polynésie française. Les stations sont localisées à une profondeur d’environ 10 m sur les TIRXIWI\XIVRIWHIGIWwPIWUYMWSRXPIWTEVXMIWPIW plus vivantes de l’écosystème corallien et les zones d’accrétion du récif. Un relevé de la couverture corallienne par quadrats et photographies est effec- XYqXSYWPIWHIY\ERWTSYVHqXIVQMRIVPIWQSHM½GE- tions éventuelles des peuplements sur le long terme. Ces 14 îles, 8 atolls et 6 îles volcaniques, ont des GEVEGXqVMWXMUYIW IX HIW lKIW HMJJqVIRXW TVqWIRXIRX des conditions environnementales contrastées, et sont soumises à des perturbations différentes. Ce réseau permet donc de comparer la variabilité des EWWIQFPEKIWHIGSVEY\WSYQMWkHMJJqVIRXWVqKMQIW de perturbations. Depuis 2004, il intègre également un suivi des peuplements de poissons.

Reef Check (qGPMREMWSR REXMSREPI HY VqWIEY MRXIVREXMSREP 6IIJ 'LIGO4SP]RqWMIQMWIRTPEGIIREWWYVIYRI surveillance de l’état de santé des récifs coralliens sur 48 sites répartis dans 7 îles de Polynésie française &SVE&SVE8ELMXM8YFEM,YELMRI1ERMLM1SSVIEIX 8MOILEY -PHSMXTVSGLEMRIQIRXsXVIqXIRHYkH´EYXVIW wPIW6EMEXIE8ELEE6ERKMVSE1EOIQS*EOEVEZE7YV &SVE&SVETEVI\IQTPIMPI\MWXIWMXIW§6IIJ'LIGO¨ Surveillance de la radiale de Tiahura (Moorea) WSMXYRIWYVJEGIqXYHMqIHIQóHIVqGMJHSRX QóWSRXkP´MRXqVMIYVHYPEKSR'SSVHSRRqTEV (IY\WYMZMWVqKYPMIVWWSRXVqEPMWqWWYVPEVEHMEPIHI Photo : Qudarat. YRIEWWSGMEXMSRPSGEPIPIVqWIEYIWXERMQq½RTEV 8MELYVE (Crédit : Yannick Chancerelle) FqRqZSPIW EWWSGMEXMSRWGPYFWHITPSRKqIL|XIPMIVW • 0´YRQMWIRTPEGITEVPI'6-3&)HITYMW TEVXMGYPMIVW JSVQqWTEVYRTVSJIWWMSRRIP0´SFNIGXMJHI Photo : Suivi Reef Check, ±6qWMPMIRGIVEHMEPI8MELYVE± EWWYVIHIY\JSMW (Crédit : E. Lagouy) ce réseau est d’observer au cours du temps l’évolution par an un suivi du recouvrement en substrat de de l’état de santé du récif et de sensibiliser le public et des peuplements de poissons, au travers de à la fragilité des récifs coralliens. La méthode utilisée Photo : Radiale de Tiahura 9 descripteurs, sur trois zones de la radiale de (nord-ouest de l’île de Moo- est celle des « transects » effectués sur des mêmes 8MELYVE PE TIRXI I\XIVRI PI VqGMJ FEVVMrVI IX rea) (Crédit : R. Galzin) portions de récifs avec, une fois par an, un comptage le récif frangeant, totalisant 22 stations. Un suivi HIWIWTrGIWGMFPIW JEQMPPIWHITSMWWSRWJEQMPPIW annuel vient compléter ces relevés en incluant H´MRZIVXqFVqW QSPPYWUYIW GVYWXEGqW qGLMRSHIVQIW  H´EYXVIW KVSYTIW H´ERMQEY\ IX ZqKqXEY\ HY et un relevé du type de fond. Les résultats concernent lagon et de la pente PE HIRWMXq HIW SVKERMWQIW TSMWWSRW IX MRZIVXqFVqW  I\XIVRI HI 8MELYVE et le pourcentage de recouvrement des différents Les stations 5, 14 et substrats. 20 sont considérées Le premier site comme représentati- §6IIJ'LIGO¨ ves respectivement du a été mis en récif frangeant, barrière place en 2000. IXHIPETIRXII\XIVRI Pour avoir une • Depuis 1990, ce suivi première idée IWXGSQTPqXqTEVPITVSKVEQQI§%KIRGIQIRX de l’évolution 8IQTSVIPHIW4STYPEXMSRWIXHIW4IYTPIQIRXW¨ de l’état de %844 UYMqXYHMIPEZEVMEFMPMXqMRXIVERRYIPPIHIW santé d’un récif, communautés récifales du récif barrière, puis dès  ERW HI WYMZM EY QMRMQYQ SRX qXq GSRWMHqVqW)R HIPETIRXII\XIVRI'ITVSKVEQQIEWWYVI WMXIWWSRXGSRGIVRqWHSRXk1SSVIE  YRWYMZMHYWYFWXVEXIXZMWIkQMIY\GSQTVIRHVI TIRXI I\XIVRI  VqGMJ FEVVMrVI  VqGMJ JVERKIERX  la dynamique des principales communautés IXk&SVE&SVE VqGMJWFEVVMrVIWJVERKIERXW VqGMJEPIWTSMWWSRWGSVEY\EPKYIWqGLMRSHIVQIW TMREGPI  et mollusques. 62 JEMVITVSKVIWWIVHIQERMrVIWMKRM½GEXMZIPEGSQTVq- Suivi du recrutement corallien à Moorea : LIRWMSRHIP´IJ½GEGMXqHIW%14 une hétérogénéité spatio-temporelle

La variabilité spatio-temporelle du recrutement des coraux Le suivi de Port Phaéton (Tahiti) scléractiniaires au niveau du récif barrière a fait l’objet d’une étude en 2000 autour de l’île de Moorea, sur 3 sites (Vaipahu, Le suivi environnemental de la baie de Port Phaéton Tiahura et Haapiti) à trois profondeurs différentes (6, 12 et 18 m). HERWPETEVXMI7YH)WXHI8ELMXMEqXqMRWXEYVqTEVPE 7SGMqXqH´)RZMVSRRIQIRX4SP]RqWMIR 7)4 IXGSR½q D’après les résultats, les faibles taux de recrutements enregistrés IREY'6-3&)'IWYMZMTSVXIWYVWXEXMSRW entre 2000 et 2003 indiquent que le recouvrement, suite à des d’étude dont 12 stations lagonaires et 4 stations de perturbations sévères ou fréquentes, se fera très lentement. rivière ; les paramètres mesurés sont la physico- Durant la période d’étude, les chercheurs ont noté une variabilité GLMQMI HIW IEY\ PE FMSKqSGLMQMI HIW WqHMQIRXW saisonnière dans les taux de recrutement, avec un pic de recru- et l’état des peuplements benthiques. Des bilans tement, pour toutes les familles, entre les mois de décembre et GSQTPIXW WSRX IJJIGXYqW XSYW PIW HIY\ ERW IX HIW mars, correspondant à des périodes de température de surface élevée. FMPERW MRXIVQqHMEMVIW XSYW PIW ERW TL]WMGSGLMQMI Par ailleurs, le taux de recrutement a chuté après la première HIWIEY\HIPEFEMIIXHIWVMZMrVIW 0IWYMZMETSYV année d’étude, probablement suite à un blanchissement en SFNIGXMJH´I\EQMRIVP´qZSPYXMSRHIP´qXEXHIWERXqHI 2002 qui aurait réduit la fécondité de quelques populations de l’écosystème lagonaire et des rivières du secteur de corail. Les résultats ont clairement montré une forte variabilité Port Phaéton et de surveiller l’impact éventuel du spatiale dans les modes de recrutement du corail à plusieurs échelles autour de Moorea. L’étude a aussi révélé une variabilité centre d’enfouissement technique. du recrutement selon la profondeur, avec un taux de recrute- ment plus élevé à 6 et 18 m de profondeur pour Pocilloporidae, Le Port autonome (Tahiti) et à 12 m pour Poritidae. De 1986 à 1999, le port autonome a assuré une 3 (Adjeroud et al, 2007) surveillance annuelle de l’état de santé et de la pollu- tion de la zone portuaire de Papeete à travers 22 stations d’observation. Les observations portaient Le milieu Le LTER (Moorea) marin principalement sur l’étude des qualités physico- 0I1SSVIE'SVEP6IIJ08)6QMWIRTPEGIIRTEV GLMQMUYIWHIWIEY\HYTSVXWYVP´EWTIGXHYWYFWXVEX PEWXEXMSRHIVIGLIVGLI+914JEMXTEVXMIHYVqWIEY WYV PIW TIYTPIQIRXW FIRXLMUYIW EPKYIW GSVEY\ HIWWMXIWHY0SRK8IVQ)GSPSKMGEP6IWIEVGL 08)6 HI qGLMRSHIVQIWQSPPYWUYIW IXMGLX]SPSKMUYIW%TVrW PE2EXMSREP7GMIRGI*SYRHEXMSR 97% 0´SFNIGXMJHI YRGLERKIQIRXHIQqXLSHSPSKMIIR VqHYGXMSR ce réseau est de développer des recherches sur des HYRSQFVIHIWXEXMSRWGSQTXEKITSMWWSRWI\GPY GI processus écologiques sur du long terme par un suivi réseau a été abandonné en 1999. biologique et physico-chimique des récifs coralliens HI1SSVIE0IWYMZMQMWIR®YZVITSYVTEVXMITEV Le Réseau de Surveillance du lagon de Tahiti (RST) PI'6-3&)GSRGIVRIPIWGSVEY\PEH]REQMUYIHIW 0I6qWIEY8IVVMXSVMEPH´3FWIVZEXMSRHIPEUYEPMXqHY populations d’un certain nombre de groupes-clés, la QMPMIYPEKSREMVIHIP´wPIHI8ELMXM 683 GVqqIR biodiversité et les cycles de la matière organique. TEVPI1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRXHI4SP]RqWMIE qXqEVVsXqIR9RFMPERHIkEqXq Le suivi des Aires Marines Protégées VqEPMWqTEVPE(qPqKEXMSRkP´IRZMVSRRIQIRX)R du PGEM de Moorea. PE(-6)2EGSR½qEY'6-3&)PEVqEGXMZEXMSRHIGI )R  PI 4PER HI +IWXMSR HI P´)WTEGI 1EVMXMQI VqWIEY 6qWIEY HI 7YVZIMPPERGI HY PEKSR HI8ELMXM 4+)1  IWX PERGq k 1SSVIE HERW PI FYX H´YR 678   ^SRIW WSRX TVSWTIGXqIW  k8ELMXMIX  développement durable des ressources des récifs k &SVE&SVE k PE JSMW WYV PI VqGMJ JVERKIERX IX WYV GSVEPPMIRWKVlGI IR TEVXMI k YRI HqPMQMXEXMSR GPEMVI PIVqGMJFEVVMrVIWSMXWXEXMSRWHIWYVZIMPPERGI0IW des différentes zones d’activités dans les lagons. zones sont réparties tout autour de l’île, dans des Dans ce cadre et avec les populations locales, 8 aires secteurs soumis à la pression anthropique et dans des marines protégées ont été créées. Une surveillance WIGXIYVW qTEVKRqW%RRYIPPIQIRX k GLEUYI WXEXMSR IX YR WYMZM WGMIRXM½UYI HI GIW%14 E qXq MRMXMq IR WSRXqXYHMqWPIWqPqQIRXWWYMZERXW HIWGVMTXIYVW  WYVPEFEWIHYTVSXSGSPI&%'-47HERWPIUYIP kTEVXMVHIUYEHVEXWIXXVERWIGXW PIWwPIWE]ERXHIW%14WSRXGSQTEVqIWkHIWwPIWR´IR • SVKERMWQIW ZMZERXW TIYTPIQIRXW FIRXLMUYIW possédant pas. C’est la première fois qu’une telle d’invertébrés et d’algues, peuplements ichtyolo- qXYHI TIVQIXXERX H´qZEPYIV WGMIRXM½UYIQIRX GIXXI KMUYIW  approche, est entreprise en Polynésie. Des relevés de TSMWWSRWMRZIVXqFVqWIXGSVEY\WSRXVqEPMWqWkP´MRXq- • analyses biogéochimiques des sédiments, VMIYVIXkP´I\XqVMIYVHIW%14H´YRITEVXIXH´EYXVI • analyses des caractéristiques physico-chimiques TEVXHERWH´EYXVIWwPIWRIHMWTSWERXTEWH´%14TSYV IXFEGXqVMSPSKMUYIWHIWIEY\ servir de témoin. Ce programme doit permettre de 63

L’ÉVOLUTION DE L’ÉTAT DES RÉCIFS CORALLIENS L’ÉVOLUTION DU RECOUVREMENT EN CORAIL Les peuplements des récifs coralliens, en constante VIVANT ET DU BENTHOS évolution, forment une mosaïque spatiale et tempo- relle, avec des cycles qui, sur la Polynésie, s’étale- Sur les pentes externes des 14 îles raient sur une fréquence de l’ordre de 15 à 20 ans %HNIVSYH'LERGIVIPPI  0IW VIGSYZVIQIRXW GSVEPPMIRW IRVIKMWXVqW EY\  stations entre 1995 et 2005 sont situés entre un L’hétérogénéité spatiale se traduit par des différen- QMRMQYQHI  6EMEXIEIR IXYRQE\MQYQ ciations entre peuplements à l’échelle régionale mais HI  1EVYXIEWYHIR  WYVXSYX k P´qGLIPPI MRWYPEMVI HITYMW PE G|XI ZIVW PI large, en fonction de la profondeur ou encore entre 0EZEVMEFMPMXqXIQTSVIPPIHIWEWWIQFPEKIWHIGSVEY\ PIW ^SRIW GSR½RqIW FEMIW  IX PIW ^SRIW SYZIVXIW HIPETIRXII\XIVRITIYXsXVIWMKRM½GEXMZIQIRXHMJJq- Les zones lagonaires sont plus riches en algues, rente entre les stations d’étude et l’évolution de la mollusques et échinodermes, tandis que la richesse couverture en corail vivant entre 1995 et 2005 suit IXPIVIGSYZVIQIRXIRGSVEY\EYKQIRXIHITYMWPI XIRHERGIW GJXEFPIEYIXWGLqQEW  JVERKIERXNYWUY´kPETIRXII\XIVRIEZIGHIWZEPIYVW 1. Des variations marquées, avec alternance d’aug- QE\MQEPIWZIVWQ mentation puis de chute plus ou moins brutale Le degré d’isolement géographique des îles ou encore HYVIGSYZVIQIRXTSYVWXEXMSRW wPIW  PI RMZIEY H´SYZIVXYVI HIW EXSPPW WI XVEHYMWIRX IY\ 'IWZEVMEXMSRWWSRXMQTYXEFPIWEY\G]GPSRIWHI par des différences dans les assemblages coralliens. 1997 et au blanchissement de 1998 qui a fait La structuration spatiale des peuplements coralliens suite, particulièrement dévastateurs. Les chutes conditionne directement ou indirectement celle des en recouvrement corallien sont le plus souvent EYXVIW SVKERMWQIW VqGMJEY\  EMRWM PE HMQMRYXMSR IR HIP´SVHVIHIk I\GITXMSRRIPPIQIRXTPYW corail vivant entraîne une diminution des espèces de GSQQIk8MOILEYS€PIVIGSYZVIQIRXTEWWIHI poissons corallivores, une augmentation des gazons  IRk IRIXk1EXEMZES€ EPKEY\TYMWHIWKVERHIWEPKYIW© l’on observe une chute de 20% entre 1994 et EVOLUTION DU TAUX DE RECOUVREMENT EN CORAIL VIVANT POUR 17 STATIONS DE L’hétérogénéité temporelle à l’échelle décennale, PENTE EXTERNE DANS 13 ÎLES DE POLYNÉSIE : IMPACT DES ÉVÈNEMENTS CLIMATIQUES en l’absence de perturbations, est peu étudiée ; (Source : Chancerelle, modifé) P´I\IQTPIHI8EMEVSQSRXVIUY´IPPIWIXVEHYMXTEVHIW QSHM½GEXMSRWHERWPEHSQMRERGIVIPEXMZIHIGIVXEM- nes espèces. CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉVOLUTION DES CATÉGORIES ILES DU RÉSEAU C97 B98 B02 B04 1EMWP´EFWIRGIHITIVXYVFEXMSRIWXVEVIIXP´LqXqVS- RECOUVREMENTS EN généité temporelle est marquée par l’impact majeur CORAIL VIVANT Takapoto HIW qZrRIQIRXW G]GPSRIW FPERGLMWWIQIRX©  WYV Variations l’évolution des peuplements et par l’hétérogénéité d’amplitude Tikehau spatiale de ces impacts sur les îles et au sein d’une plus ou moins Nengo Nengo importantes dues même île. A Raiatea aux évènements Depuis les années 80, ont eu lieu 5 cyclones, 7 et à la reprise de Aratika TLqRSQrRIW QENIYVW HI FPERGLMWWIQIRX  croissance qui fait Mataiva suite        IX TPYWMIYVW Marutea sud I\TPSWMSRW HqQSKVETLMUYIW H´Acanthaster planci Tubai Tendance générale ZSMV XEFPIEY HERW PI TEVEKVETLI §GEYWIW HI à l’augmentation Moorea entre deux HqKVEHEXMSR¨  (ITYMW  SR GSQTXI TEVQM PIW en raison baies évènements marquants, trois cyclones consécutifs en B d’impacts faibles Bora Bora IXHIY\qTMWSHIWHIFPERGLMWWIQIRXWIR des évènements et 2002 et une infestation d’Acanthaster; démarrée depuis le début des relevés Moorea Tiahura de 1 à 8 en 2006. Diminution Tetiaora, %MRWM HYVERX PE TqVMSHI   HIW  wPIW régulière Tahiti Faaa du réseau de surveillance en Polynésie ont subi des C pour causes TIVXYVFEXMSRW EZIG  qTMWSHIW HI FPERGLMWWIQIRX naturelles ou Tahiti Digue TSYVwPIWIXG]GPSRIWTSYVH´IRXVIIPPIW anthropiques Tahiti Passe Stabilité en Rangiroa D l’absence de perturbations Moorea Haapiti

&FPERGLMWWIQIRXHI &FPERGLMWWIQIRXHI &FPERGLMWWIQIRXHI  'G]GPSRIHI PIWGSYPIYVWJSRGqIWWMKREPIRXPIWwPIWUYMSRXqXqJSVXIQIRXMQTEGXqIWTEVP´qZrRIQIRX 64

ÉVOLUTION DU RECOUVREMENT CORALLIEN DE LA PENTE en jeunes colonies après le blanchis- EXTERNE DE 7 ILES ENTRE 1994 ET 2005 (Source : Chancerelle in Galzin, 2004) WIQIRXHIQSRXVIUYIPIWXEY\ de recrutement sont très faibles, le blanchissement ayant réduit le nombre de colonies matures, donc la fécondité. 'I VIGVYXIQIRX IWX MRWYJ½WERX TSYV permettre un rétablissement rapide HIWVqGMJWXSYGLqW WYHHI&SVE&SVE  2. Une tendance régulière à la hausse TSYV  WXEXMSRW  wPIW   RSXEQQIRXWYV1SSVIES€PEWXEXMSR §IRXVI HIY\ FEMIW¨ :EMTELY  E ZY sa couverture corallienne augmenter progressivement de 20% depuis une HM^EMRI H´ERRqIW TSYV EXXIMRHVI   en 2004.  Une tendance régulière à la baisse POURCENTAGE MOYEN DU RECOUVREMENT CORALLIEN DE QUELQUES ÎLES TSYV  WXEXMSRW  wPIW HSRX PIW SUR LA PÉRIODE 1996-2005 (Source : Chancerelle in Galzin, 2004) GEYWIW LYQEMRIW IXSY REXYVIPPIW RI WSRXTEWXSYNSYVWMHIRXM½EFPIW0IW diminutions de l’ordre de 10 à 15 3 % du recouvrement observables WYV 8IXMEVSE TSYVVEMIRX VqWYPXIV HY QSYMPPEKI HIW FEXIEY\ IX HI Le milieu PE TPSRKqI%8ELMXM TEWWI  GIXXI HqGVSMWWERGIVqKYPMrVIW´I\TPMUYI- marin rait par les épisodes de blanchisse- ments de 1998 et de 2002. 4. 9RIGIVXEMRIWXEFMPMXq QSMRWHI  k   HI ZEVMEXMSR  TSYV  WXEXMSRW wPIW TIYEJJIGXqIW par les perturbations. Il faut 10 ans environ, dans %PEWYMXIHIGIWqZrRIQIRXWPIVqXEFPMW- les zones en meilleur état, A Moorea, sur la radiale de Tiahura comme sur les tombants WIQIRX IWX TVSKVIWWMJPE GSYZIVXYVI IR GSVEMP externes, pour qu’un récif vivant peut retrouver son niveau initial, antérieur 7YVPEFEWIHIWVqWYPXEXWHIWWYMZMWkPSRKXIVQIHY se reconstitue à l’évènement destructeur, en quelques années, 'VMSFI HITYMW IXWYVPIWYMZM%884PIVIGSY- (Wilkinson, 2002). GSQQI1EXEMZESY6EMEXIEXERHMWUYIH´EYXVIW ZVIQIRX GSVEPPMIR KPSFEP VqGMJ JVERKIERX FEVVMrVI TIMRIRXkVIZIRMVkGIXqXEXMRMXMEP 8MOILEY % IX TIRXI I\XIVRI  IRXVI  IX  QSRXVI &SVE&SVETEVI\IQTPIP´qXYHIHYVIGVYXIQIRX une tendance générale à la hausse avec de fortes variations résultant en particulier des épisodes de L’état des récifs coralliens du Pacifique sud blanchissement. La tendance en recouvrement des Dans le cadre de la composante marine et côtière du KE^SRWEPKEY\IWXKPSFEPIQIRXMRZIVWIQIRXTVSTSV- programme de développement de la pêche océanique et tionnelle. G|XMrVI 463'¼WL ¼RERGqTEVP²9RMSR)YVSTqIRRIYRFMPER Sur la pente externePIWXEY\HIVIGSYZVIQIRXGSVEP- de l’état des récifs coralliens de 27 villages de 6 pays a été PMIRSWGMPPIRXIRXVIIX IRZMVSR0IWTIVXYVFE- réalisé (Fidji, Polynésie française, Kiribati, Nouvelle-Calédonie, tions successives survenues en 1991, phénomène de Tonga et ). Le recouvrement corallien vivant total est généralement bas, avec une moyenne de 17% du substrat FPERGLMWWIQIRXTYMWG]GPSRI;EWESRXIYYRMQTEGX total, ce qui est faible par rapport à la moyenne mondiale considérable sur les communautés coralliennes, avec (qui tourne autour de 32%). C’est sur la pente externe que une chute du pourcentage de recouvrement en corail le recouvrement total en coraux vivants est le plus élevé ZMZERXHI IRk IRTSYVP´%844 (25% en moyenne). L’indice de corail vivant (rapport entre IXHI IRk IRTSYVPIWYMZMPSRK les coraux vivants et la couverture corallienne totale) varie, XIVQI7YMXIkGIWTIVXYVFEXMSRWIXHITYMWGI lui, entre 40 et 60%, chiffres qui pourraient représenter les pourcentage est en constante augmentation ; depuis minima et maxima de la région, des valeurs inférieures à PIWZEPIYVWVIXVSYZIRXHIWRMZIEY\WMQMPEMVIWk 30% signant des récifs soumis à un stress important, et les valeurs supérieures à 70% des récifs en très bonne santé. GIPPIWHIIRZMVSR  %844 IXNYWUY´k  IR  WYMZM PSRK XIVQI GI UYM WMKRI HIW VqGMJW ( Source : lettre d’information des pêches, 2005 ) 65

RECOUVREMENT EN CORAIL VIVANT SUR LA RADIALE DE TIAHURA DANS WYVTMREGPIW WSMXQóHIVqGMJW LE CADRE DU SUIVI POISSON (stations 5, 14 et 20; Galzin, 2006) ET DANS LE GSVEPPMIRWqXYHMqWQókP´MRXqVMIYV CADRE DE L’ATPP (Pente externe -12m; Adjeroud, 2006) HYPEKSRIXQókP´I\XqVMIYVWYVPE TIRXI I\XIVRI )R GI UYM GSRGIVRI PIW invertébrés, 19 540 «espèces-cibles » ont été dénombrées au total, dont 114 sur les TIRXIWI\XIVRIWIXHERWPIPEKSR 0EKSY]  7YV P´IRWIQFPI HIW WMXIW WYMZMW IR  WSRXHqKVEHqWEZIGQSMRWHI HI corail vivant. Dans la majorité des cas, ce sont des récifs frangeants, notamment à &SVE&SVEIXk1SSVIE Sur les pentes externes, le pourcentage moyen de recouvrement en corail vivant IWXHI EZIGYRIZEVMEXMSRHI  8ETY &SVE &SVE  k   *EEE8ELMXM  0IWQS]IRRIWWSRXHI k&SVE&SVE IR XVrW FSRRI WERXq k P´qGLIPPI HY 4EGM½UYI ZSMV  k,YELMRI k1SSVIEIX IRGEHVq 0IWVqWYPXEXWQSRXVIRXqKEPIQIRXUYIPIW phénomènes de blanchissement de 1994 et de 1998, LE SUIVI DES RÉCIFS DU LAGON PAR REEF CHECK EN 2006 (LAGOUY, 2006)

R´SRXTEWIYYRIJJIXWMKRM½GEXMJWYVPIVIGSYZVIQIRX ILE SITE CV PD PA ID IA corallien de la pente ; l’épisode de 2002 a également Moorea Haapiti IRKIRHVq YRI QSVXEPMXq QEVUYqI QSMRW   HI VIGSYZVIQIRXIRXVIIX  Huahine Temae Tahiti Maharepa Sur le récif barrière, les valeurs oscillent entre 2 Jardin de Fitii IX   QE\MQYQ% PE WYMXI HI XVSMW qTMWSHIW HI QSVXEPMXqIRXVIIXTYMWWYMXIEY\qTMWS- Vavaratea des de blanchissement de 1994, de 1998 et de 2002, Paea le recouvrement corallien décroît. Les peuplements Société Pointe des RECIF de bénitiers ont connu une forte mortalité suite pêcheurs BARRIERE EY\ TIVXYVFEXMSRW HI )RXVI  IX k Bora Bora Vaiaro RSYZIEYPIXEY\HIGSVEMPZMZERXGLYXIHIk  Jardin de corail La tendance générale depuis 1998 est donc à la Matira décroissance. Mohio Sur le récif frangeant, les valeurs sont de l’ordre de Turiroa k EZIGHIY\qTMWSHIWHIGLYXIHIVIGSY- ZVIQIRXHIk IRXVIIXIXHIk  Tubuai Australes Haramea IRXVI  IX   k GIXXI I\GITXMSR TVrW HERW Moorea Tiahura la décennie 1996 -2006 la tendance générale est Papetoai relativement stable. Motu Ahi Sur les sites Reef Check Paopao Aquarium )RWYVP´IRWIQFPIHIWWMXIWSRXqXqWYMZMW Hotel Bora RECIF  WYV TIRXIW I\XIVRIW IX  HERW PI PEKSRHSRX Bora FRANGEANT  WYV VqGMJW FEVVMrVIW  WYV VqGMJW JVERKIERXW IX Société Hotel BB Nui ETAT DES RÉCIFS CORALLIENS EN 2006 Bora Bora Hotel BBLR INDICATEURS MAUVAIS MOYEN BON Club Med % de corail vivant CV 0 - 15 % 16 - 30 % > 31 % Povai Diversité des 0 à 4 5 à 8 Pd > 9 familles poissons familles favmilles Revatua Abondance des 0 - 200 201 - 400 > 400 7S½XIP Pa poissons individus individus individus 7S½XIP1EVEZE Diversité des 0 à 2 3 à 5 Id > 6 espèces Méridien PINACLE invertébrés espèces espèces Tubuai Australes Mahu Abondance des 0 - 100 101 - 200 > 201 Ia invertébrés individus individus individus Huahine Société Ferme perlière 66

k1ERMLM'´IWXk8ELMXMUYIPETIRXII\XIVRITVqWIRXI ÉVOLUTION DU SUBSTRAT AU SITE DE L’AQUARIUM RÉCIF la plus forte vitalité, avec 62% de corail vivant, une FRANGEANT À BORA BORA (Source : Reef Check, 2006) KVERHIHMZIVWMXqHITSMWWSRW GLMVYVKMIRWTETMPPSRW  IXH´MRZIVXqFVqW SYVWMRW  7YVPIWWMXIWWYMZMW •  SRX YR TSYVGIRXEKI HI VIGSYZVIQIRX IR corail vivant supérieur à 51%, • 7 ont un pourcentage de recouvrement en GSVEMPZMZERXGSQTVMWIRXVIIX  • 1 site est dans un état dégradé avec moins de 20 % de corail vivant. Dans les lagons, le pourcentage de recouvrement moyen en corail vivant est de 29,1%, avec des varia- XMSRWHI WYVYRVqGMJJVERKIERXHI&SVE&SVEk  WYVYRTMREGPIHERWPEQsQIwPI • (ERWWMXIWP´qXEXHIWERXqIWXFSREZIGTPYWHI  HIGSVEMPZMZERX HSRXEZIGTPYWHI  • 6 sites sont dans un état satisfaisant avec un pourcentage de recouvrement compris entre 3 IX  • 12 sites sont dans un état dégradé avec moins Le milieu de 20 % de corail vivant. 0IWXEY\HIVIGSYZVIQIRXQS]IRHIWrécifs barrières marin WSRXHI k&SVE&SVE k1SSVIE k 8ELMXMIX k,YELMRI 'IY\ HIW récifs frangeants WSRX JEMFPIW k 1SSVIE TEVXSYXMRJqVMIYVWk IXXVrWZEVMEFPIWk&SVE &SVEWYMZERXPIWWMXIW HI k EZIGYRIQS]IRRI 1SLMS 0IWJSVXIWQSVXEPMXqWIRVIKMWXVqIWEY.EVHMR HI EZIGWMXIWXVrWHqKVEHqW &SVE&SVE2YM HI 'SVEMP k &SVE&SVE RSR WIYPIQIRX HIW GSVEY\ IX&&06 QS]IRW 'PYF1IH8ST(MZI6IZEXYE IX QEMW EYWWM HIW TSMWWSRW IX HIW MRZIVXqFVqWW´I\TPM- IRFSRqXEX %UYEVMYQL|XIP&SVE&SVE4SZEMIX UYIRXTEVYRTLqRSQrRIH´ERS\MIUYMEXSYGLqPE 7S½XIPQSXY  partie sud du lagon en 2001. Par ailleurs, il semble UYIPIWVqGMJWFEVVMrVIWHIPEG|XIWYHEMIRXIRVIKMWXVq Les secteurs les plus vivants sont les pinacles HI&SVE YRIQSHM½GEXMSRMQTSVXERXIHIWTIYTPIQIRXWGSVEP- &SVE  HIGSVEMPZMZERXIRQS]IRRI  liens à partir de 2004, avec une invasion des oursins Les évolutions dans le temps dans quelques récifs HMEHrQIWIXYRIGLYXIHYWXSGOHITIVVSUYIXW'IXXI WYMZMWHITYMWTPYWHIERWWSRXZEVMEFPIW%1SSVIEPE partie de l’île est également marquée la même année couverture des différents substrats est relativement par un début de colonisation par les bénitiers. stable, tandis que l’abondance des familles-cibles de poissons et d’invertébrés augmente. ÉVOLUTION DES INVERTÉBRÉS SUR LE SITE L’AQUARIUM % &SVE&SVE PIW WMXIW HqKVEHqW BORA-BORA DE 2001 À 2006 (Source : Lagouy 2006) connaissent une timide recolonisation Photo : Bénitier .EVHMR HI 'SVEMP 1EXMVE8YVMVSE  PIW Crédit : E. Lagouy EYXVIW WMXIW VIWXERX WXEFPIW 4SZEM IX

Suivi Reef Check 2006 : 2006 PE RB RF PN valeurs moyennes par type de récif (Source : Bora 30 17,5 30 56,3 Lagouy, 2006) Moorea 43 25,3 13,8 PE : Pente externe ; RB : Huahine 40,4 38 33 récif barrière ; RF : récif Tahiti 62 35 frangeant ; PN : pinacle Manihi 48,6 Tubuai 13 33 Moyenne 43,5 <- 29,1 -> 67 0I WMXI JVERKIERX § %UYEVMYQ¨ GJ WGLqQE  IR FPERGLMWWIQIRXWPITPYWWSYZIRXVqWYPXERXH´)P2MyS revanche, surveillé depuis 2001, et qui a également SYIRGSVIPIWTLqRSQrRIWWEMWSRRMIVWH´ERS\MI)R subi une forte mortalité corallienne en 2002 suite P´EFWIRGIH´qZrRIQIRXWI\GITXMSRRIPWPEGSYZIVXYVI EY TLqRSQrRI H´ERS\MI HI  IWX IR GSYVW HI en corail vivant augmenterait graduellement. Puis, VIGSPSRMWEXMSRHITYMWTSYVEXXIMRHVITVrWHI une perturbation climatique ou anthropique entraîne 40 % de corail vivant en 2006. Le suivi des inverté- une chute plus ou moins brutale et prononcée du brés montre un fort accroissement de la population VIGSYZVIQIRXIRGSVEMPZMZERXIXHIWQSHM½GEXMSRW de bénitiers sur ce site. des peuplements associés. 0IW qXYHIW HI P´EXPEW HI &SVE &SVE SRX qKEPIQIRX 0IWVqTSRWIWEY\TIVXYVFEXMSRWWSRXXVrWZEVMEFPIW montré que les récifs frangeants de cette île sont d’une île à l’autre, d’une zone à l’autre du récif, mais Photo : Récif, gauche dégradés et cette dégradation continue actuellement qKEPIQIRXWIPSRPIWIWTrGIWSYPIWKIRVIW%MRWMGLI^ (Crédit : E. Lagouy) IR VEMWSR HIW RSQFVIY\ XVEZEY\ H´EQqREKIQIRX  PIWGSVEY\IRKqRqVEPAcropora montre une grande VIQFPEMW HVEKEKI HI GLIREY\ L]TIVWqHMQIRXEXMSR sensibilité au stress lors des blanchissements et des 4LSXS6IGMJHVSMXIā par érosion des remblais non protégés, etc.… G]GPSRIW0IWJSVQIWFVERGLYIW Acropora, Pocillopora  (Crédit N. BURAY) sont très sensibles au stress engendré par les cyclo- Des évolutions dans la composition nes, mais Pocillopora montre une relative résistance des peuplements coralliens EY\FPERGLMWWIQIRXW)RVIZERGLIPIWJSVQIWQEWWM- ves Porites ou Pavona présentent une faible sensibilité Les résultats de l’ensemble des suivis montrent donc k GIW TIVXYVFEXMSRW% 1SSVIE S€ PE GSQTSWMXMSR que la variabilité temporelle des peuplements coral- des peuplements a été souvent touchée après des PMIRWIWXqXVSMXIQIRXPMqIEY\qZrRIQIRXWGPMQEXMUYIW perturbations naturelles, on observe une augmentation qui affectent les récifs, comme les cyclones et les des Porites, notamment sur le récif barrière, au dépend des Pocillopora, Acropora et Montipora GJWGLqQE  « Les récifs coralliens polynésiens sont majoritairement Les conclusions de ces suivis sont à modérer par le sains et présentent un faible risque de dégradation dans un JEMX UYI PIW WYMZMW EGXYIPW TVIRRIRX MRWYJ½WEQQIRX futur immédiat car isolés des continents et au milieu du plus grand océan. Les différents réseaux de suivis installés sur les ÉVOLUTION DES ABONDANCES RELATIVES DES ESPÈCES CORALLIENNES îles en Polynésie montrent une certaine stabilité voire une augmentation des recouvrements coralliens. Cependant, la DE TIAHURA EN 1979,1982,1996 (Source : Augustin,1998) dynamique des communautés récifales est gouvernée par une variété de processus physiques et biologiques comple- xes, qui agissent à de multiples échelles spatio-temporelles. Les changements majeurs qui s’opèrent au sein de ces assemblages benthiques sont essentiellement causés par les perturbations naturelles, notamment les cyclones et les épisodes de blanchissements. La structure et la dynamique des communautés sont largement déterminées par ces TIVXYVFEXMSRW TSRGXYIPPIW QEMW MRXIRWIW UYM QSHM¼IRX durablement l’écosystème corallien. Les tendances tempo- relles, qui varient aux échelles locale, insulaire et régionale, sont étroitement liées à la chronologie des perturbations, à la structure des assemblages en place et aux conditions environnementales locales (Adjeroud, 2005) ». 68 en compte la zone frangeante, la plus directement mais décroît légèrement sur le barrière, qui apparaît WSYQMWIEY\MR¾YIRGIWERXLVSTMUYIWIXEY\HIWXVYG- QSMRWWXEFPIUYIPIWHIY\EYXVIW^SRIW)RVqTSRWI XMSRW VIQFPEMWI\XVEGXMSRWWqHMQIRXEXMSR '´IWXPI EY\qZrRIQIRXWHIGSQQIkGIY\HI GEWRSXEQQIRXWYV8ELMXMS€kP´I\GITXMSRHI4SVX la densité des peuplements de poissons chute sur le 4LEqXSRMPR´I\MWXEMXTPYWHIWYMZMHITYMWERW0IW VqGMJFEVVMrVIIXPETIRXII\XIVRIEZIGHIWVITVMWIW études anciennes montrent une évolution très nette HMJJqVIRXMIPPIWWYVPIWHIY\^SRIW)RVEMWSRHIWETPYW HYPEKSRHIPE^SRIYVFEMRI ZSMVIRGEHVqqXYHIHI KVERHIVMGLIWWIPETIRXII\XIVRITPYWVqWMPMIRXIEY\ 4MIVVI,EVVMW 0´qZSPYXMSRHIWVqGMJWHERWPIW^SRIW perturbations, récupère une densité croissante plus YVFERMWqIWRSXEQQIRXWYV8ELMXMHITYMWPIWERRqIW rapidement que le récif barrière. IWXqKEPIQIRXEXXIWXqITEVPIWQSHM½GEXMSRWHIW La composition en espèces et l’abondance relative des TIYTPIQIRXW EPKEY\ EYNSYVH´LYM HSQMRqW TEV YR peuplements, en revanche, ont évolué au cours du GSQTPI\I H´EPKYIW FVYRIW Turbinaria, Sargassum, temps et ces changements permettent de différencier Dyctiota ZIVXW Boodlea IXVSYKIWSpyridia, Acanto- 2 périodes distinctes, 1987-1995 d’une part et 1996- phora0´MRZEWMSRHIW8YEQSXYTEVTurbinaria ornata est 2002 d’autre part, au cours de laquelle la propor- également à relier à leur abondance sur ces îles hautes. XMSR HI TSMWWSRW LIVFMZSVIW E HMQMRYq EY TVS½X 0I WYMZM HIW VqGMJW HI8ELMXM UYM VITVIRH IR  HIW TSMWWSRW SQRMZSVIW  GIGM TIYX W´I\TPMUYIV WSMX permettra de surveiller cette île particulièrement TEVPIWWYMXIWHYG]GPSRIUYMEQSHM½qP´LEFMXEXWSMX WSYQMWIEY\TVIWWMSRWERXLVSTMUYIW TEVPETsGLI)RIJJIXQEPKVqPEVIPEXMZIWXEFMPMXqHIW WXVYGXYVIWJSRGXMSRRIPPIWPIWQSHM½GEXMSRWSFWIVZqIW L’ÉVOLUTION DES PEUPLEMENTS DE POISSONS dans l’organisation des peuplements de poissons, et %Y RMZIEY HY peuplement de poissons, les études notamment la diminution de la densité en espèces montrent que les facteurs structurants sont, dans l’ordre, GSQQIVGMEPIWWYVPETIRXII\XIVRIPEMWWIRXTIRWIVk 3 WTEXMEPMRXIVERRYIPTYMWWEMWSRRMIV &VIRMIV  YRMQTEGXHIPETsGLI ZSMVGLETMXVIGSVVIWTSRHERX  Sur les sites Reef Check Le milieu Sur la radiale de Tiahura Les participants au réseau ont compté 12 611 marin Le suivi des peuplements sur le frangeant, le barrière et PETIRXII\XIVRIQSRXVIUYIPEXIRHERGIHIrichesse §TSMWWSRWGMFPIW¨HSRXWYVPIWTIRXIWI\XIV- WTqGM½UYI totale des peuplements sur 15 ans, entre nes et 9187 dans les différentes parties du lagon. IXIWXIREYKQIRXEXMSRWYVPIW^SRIW 7YVPIWWMXIWWYMZMWIR La densité XSXEPI IWX TPYW ¾YGXYERXI 7E XIRHERGI • en terme de diversitéIRTSMWWSRWWMXIWWSRX EYKQIRXIWYVPETIRXII\XIVRIIXPIVqGMJJVERKIERX en bon état, 21 en état moyen et 1 site en QEYZEMWqXEX 6IZEXYE DENSITÉ ET RICHESSE SPÉCIFIQUE TOTALES (Source : Galzin) • en terme d’abondanceWMXIWWSRXIRFSRqXEX 69 17 en état moyen et 5 sites en mauvais état dominent le peuplement benthique, les mollusques, &SVE&SVE:EMEVS.EVHMRHIGSVEMP1EXMVEIXk qGLMRSHIVQIW IX qTSRKIW JEMWERX ½KYVI HI KVSYTI 1SSVIE8IEQIIX1ELEVITE secondaire. 7SYVGI)PSHMI0EKSY]6IIJ'LIGO  Concernant la variabilité interannuelle de la biogéochi- QMIHIWWqHMQIRXWIXRSXEQQIRXPEXIRIYVIRQqXEY\ Dans les AMP de Moorea lourds, les changements sont peu prononcés, malgré une légère pollution en plomb et des teneurs relativement 9RI EREP]WI TVqPMQMREMVI VqEPMWqI HERW PIW%14 HI qPIZqIWIRJIV-PIWXLEWEVHIY\HITEVPIVHIZqVMXEFPI 1SSVIEETIVQMWHIQIXXVIIRqZMHIRGIYRIJSVXI pollution en fer dans la mesure où il s’agit d’un élément variation spatiale du peuplement de poissons avec d’origine essentiellement tellurique et que dans la zone kPEJSMWYRKVEHMIRXG|XIPEVKI HMJJqVIRXWX]TIWHI portuaire se déversent trois rivières. FMSXSTI QEMWqKEPIQIRXIRJSRGXMSRHIPETSWMXMSR géographique autour de l’île. Les sites situés au nord LA QUALITÉ DES EAUX DE BAIGNADE Source : CHSP RSVHSYIWXHI1SSVIEWIQFPIRXsXVIHMJJqVIRXWHIW WMXIWHIPEG|XIIWXIRXIVQIH´EFSRHERGIHYTIYTPI- 0IGSRXV|PIHIPEUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHIIWX ment de poissons et d’espèces indicatrices. assuré depuis 1985 par le Centre d’Hygiène et de WEPYFVMXqTYFPMUYI ',74 'IWGSRXV|PIWWSRXVqEPMWqW L’étude note que pour le moment le facteur ‘zone sur les îles les plus peuplées et les plus touristiques VqWIVZI´SY³^SRIXqQSMR´RIWIQFPINSYIVEYGYRV|PI 8ELMXM1SSVIE&SVE&SVE,YELMRIIX6EMEXIE  HERWPEHMWXVMFYXMSRHYTIYTPIQIRXHITSMWWSRW7MTEV PEWYMXIGIJEGXIYVNSYIYRV|PISRTSYVVEGSRGPYVI Des indicateurs de perturbation de l’habitat corallien que la mise en réserve de ces zones a eu un effet sur PEHMWXVMFYXMSRHIWTSMWWSRW '6-3&)  Pour tenter de prévoir les conséquences des perturbations anthropiques sur les récifs coralliens, des chercheurs ont mis sur pied un schéma d’analyse en échelle, associant chaque PORT PHAÉTON niveau d’organisation fonctionnelle à un habitat potentiel : Depuis 1998, aucune perturbation majeure n’a signi- de la colonie à la région biogéographique. Sur chaque échel- le, plusieurs indicateurs de perturbation sont proposés : les ½GEXMZIQIRXEJJIGXqP´qGSW]WXrQIHIPEFEMIIXHIW coraux eux-mêmes, les poissons de récif et l’utilisation que principales rivières qui s’y jettent. L’ensemble des bilans l’homme a de l’écosystème. Cependant, chacun de ces réalisés sur le site met en évidence la grande stabilité RMZIEY\EWWSGMqWkYRMRHMGEXIYVRITIVQIXTEWH³MHIRXM¼IV HIWGEVEGXqVMWXMUYIWTL]WMGSGLMQMUYIWHIWIEY\HI YRX]TIHITIVXYVFEXMSRWTqGM¼UYI0IWMRHMGEXIYVWVqZrPIRX la composition biogéochimique des sédiments et de que « quelque chose s’est passé », sans indiquer la cause P´qXEXHIWTIYTPIQIRXWFIRXLMUYIW0IWIEY\WSRXPI HIPETIVXYVFEXMSR0EHMJ¼GYPXqVqWMHIHERWP³MQTSWWMFMPMXqHI plus souvent de bonne qualité avec des faibles teneurs HMWWSGMIV PIW WMKREY\WTqGM¼UYIW k YRI TIVXYVFEXMSRH³YR en Escherichia coli et entérocoques. ensemble de stress qui se répercutent aux différentes qGLIPPIW WTEXMEPIW%MRWM WIPSR PIW WGMIRXM¼UYIW GIW SYXMPW 0IWGSRGIRXVEXMSRWIRQqXEY\PSYVHWEXXIMKRIRXHIW GETEFPIW H³MHIRXM¼IV IX H³SVHSRRIV PIW VqTSRWIW HY GSVEMP RMZIEY\ VEMWSRREFPIW GSQTEVEFPIW EY\ RMZIEY\ HIW aux multiples stress manquent encore. La prochaine étape autres baies en Polynésie française et aucune pollu- serait donc, selon eux, de construire un modèle hiérarchique tion des sédiments par les pesticides n’est à signaler. des perturbations anthropiques. (Extrait du journal de l’IRD Sciences au sud, n°37 nov - déc 2006) 0EVMGLIWWIWTqGM½UYIIRGSVEY\EPKYIWqGLMRSHIV- mes et mollusques est particulièrement stable dans le temps. Cette richesse est relativement faible en TENEURS MOYENNES EN PLOMB ET EN FER DANS LES SÉDIMENTS JSRHHIFEMIIXRIXXIQIRXTPYWqPIZqIkTVS\MQMXq DU PORT DE PAPEETE ENTRE 1985 ET 1999 de la passe. Cette zonation, corrélée à la variation REXYVIPPI HI GIVXEMRW JEGXIYVW IRZMVSRRIQIRXEY\ est caractéristique des baies polynésiennes. Les conditions défavorables en fond de baie et à certains endroits de la partie centrale ne permettent pas l’établissement d’un grand nombre d’espèces.

LE PORT AUTONOME D’un point de vue général, les caractéristiques écologiques de la zone portuaire ont peu évolué IRXVI  IX  HEXI HI P´EVVsX HIW WYMZMW PqKrVI EYKQIRXEXMSRHYRSQFVIXSXEPHIGSVEY\HERWXSYXI la zone portuaire, mais faible variation de la diversité IRGSVEY\kGLEUYIWXEXMSR0IWGSVEY\IXPIWEPKYIW 70 Le réseau de surveillance est organisé autour de 120 qualité bonne à moyenne oscille entre 56% et 75% points de surveillance. avec une moyenne générale de 68%. Le nombre de

7YVPIWTSMRXWHIWYVZIMPPERGIHI POINTS DE SURVEILLANCE TAHITI MOOREA BORA BORA HUAHINE RAIATEA TOTAL 8ELMXM  WSRX IR ^SRI VYVEPI HI BAIGNADE EN MER 2005 4ETEVEk,MXMEE38I6E IXIR^SRI Nombre de points 75 14 12 8 11 120 YVFEMRI HI1ELMREk4EIE 0IVIWXI de prélèvements des points de surveillance est réparti Nombre de 740 135 48 29 41 993 WYV1SSVIEIXEY\wPIW7SYWPIZIRX prélèvements 7YV8ELMXMIX1SSVIEPEJVqUYIRGIHI Nombre moyen de TVqPrZIQIRXIWX½\qIkYRQMRMQYQ prélèvements par 10 10 4 4 4 8 de 10 prélèvements par point de point Nombre de points surveillance et par an. Pour les autres 54 10 12 8 10 94 wPIW &SVE&SVE,YELMRI6EMEXIE PE conformes Nombre de points JVqUYIRGIIWX½\qI WYMZERXPEHMVIG- 21400126 non conformes XMZIIYVSTqIRRI kTVqPrZIQIRXW Pourcentage de par points de surveillance et par an. 72 71 100 100 91 points conformes 0EGSQQYRIHI&SVE&SVEEQMWIR TPEGIYRTVSKVEQQIH´EYXSGSRXV|PIFMQIRWYIPHIPE TSMRXW HI GSRXV|PI GPEWWqW IR GEXqKSVMI §TSYZERX UYEPMXqHIWIWIEY\HIFEMKREHIIRZYIHIP´SFXIR- être pollué » varie de 22% à 42%. Le nombre de tion du pavillon bleu européen. points de mauvaise qualité a progressivement diminué depuis 1995, sa proportion est passée de 3 La qualité des eaux en 2005 8% en 1995 à 1% en 2005. )R HIWIEY\HIFEMKREHIIRQIVGSRXV|- % 1SSVIE PIW ZEPIYVW TVqWIRXIRX HIW ZEVMEXMSRW PqIWWYVGIWwPIWWSRXTVSTVIWkPEFEMKREHI%8ELMXM MQTSVXERXIW PIW TSMRXW HI FSRRI UYEPMXq SWGMPPIRX Le milieu 72% des points de mesure en mer sont propres à la IRXVI IX   IR )RIX marin baignade avec un seul point classé en catégorie D, de P´MQTSVXERXIEQqPMSVEXMSRHIPEUYEPMXqHIWIEY\HI QEYZEMWIUYEPMXq 4PEKI1EMVI2YMWMXYqIk8EYXMVE  FEMKREHIIWXkRYERGIV)RIJJIXGIXXIEQqPMSVEXMSR % 1SSVIE PI TSYVGIRXEKI HI TSMRXW TVSTVIW k PE TSYVVEMXsXVIHYIkPEQSHM½GEXMSRH´MRXIVTVqXEXMSR baignade atteint 71% en 2005, présentant une nette HIPEUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHIPMqIkPEFEMWWIHI EQqPMSVEXMSRTEVVETTSVXk   fréquence des prélèvements pendant ces 2 années kTVqPrZIQIRXWERRYIPWEYPMIYHI 7MP´SRRI (ERW PIW wPIW 7SYW PI:IRX PE WMXYEXMSR WERMXEMVI tient pas compte de cette amélioration des résultats, HIWIEY\HIFEMKREHIIRQIVIWXI\GIPPIRXITSYV PEUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHIk1SSVIEWYVGIW Bora Bora est la seule île &SVE&SVEIX,YELMRI  HITSMRXWTVSTVIW dernières années est moyenne, avec une moyenne à avoir le label du Pavillon kPEFEMKREHI IXXVrWFSRRITSYV6EMEXIEEZIG de points propres à la baignade de 78%. Bleu d’Europe depuis  HITSMRXWTVSTVIWkPEFEMKREHI ZSMVGEVXI l’année 2000 et ceci pour GLETMXVI§IEY\GSRXMRIRXEPIW¨  la 5ème année consécu- Les principales causes de pollution des eaux de tive. La commune a mis en place une série de mesures, Evolution de la qualité des eaux baignade en mer dont la première est la qua- lité des eaux de baignade, entre 1995 et 2005 • %FWIRGI HI VqWIEY H´EWWEMRMWWIQIRX GSPPIGXMJ qui ont fait de cette île un public dans les zones fortement urbanisées, site pilote en matière de %8ELMXMHIkSRGSRWXEXIKPSFEPIQIRX développement durable YRIEQqPMSVEXMSRHIPEUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHI Le Pavillon Bleu (par exemple : unités de Le nombre de points de surveillance classés en dessalement d’eau de mer, Depuis 1985, le Pavillon Bleu distingue et valorise les communes réseau d’assainissement et ports de plaisance qui répondent à des critères d’excellence collectif). % DE CONFORMITÉ MOYEN DES RÉSULTATS BACTÉRIOLOGIQUES pour la gestion globale de leur environnement. Le label, soutenu DES EAUX DE BAIGNADE EN MER EN 2005 (Source : CHSP, 2005) par différents ministères français, est attribué annuellement. Trois Après avoir été honoré en critères d’attributions sont retenus : 2000 du label national «Pavillon Bleu» pour la • la gestion de l’eau (assainissement, qualité des eaux de qualité des eaux de son baignade, gestion et économie de la ressource en eau) ; lagon, la commune de Bora Bora a décroché en 2006 • l’éducation, l’information et la sensibilisation à l’environne- la même distinction sur le ment ; plan international. • l’environnement général (gestion intégrée des espaces Des études ont également naturels, urbanisation et aménagement, équipement et été réalisées en vue d’une gestion des plages, gestion des risques naturels, gestion des inscription de Moorea. déchets, actions concertées avec d’autres communes, struc- tures municipales de concertation liées à l’environnement). 71

ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ DES EAUX DE BAIGNADE EN MER LA POLLUTION DES EAUX MARINES À TAHITI DE 1995 À 2005 (Source : CHSP) -P R´I\MWXI TPYW EYNSYVH´LYM HI WYMZM HI PE TSPPYXMSR GLMQMUYIHIWIEY\WEYJWYV4SVX4LEqXSR -PIWXHSRGMRXqVIWWERXkXMXVIH´MRJSVQEXMSR de reprendre les informations du précé- dent rapport. Les résultats concernaient la synthèse de l’ensemble des données acquises de 1984 à 1991, notamment par PI0)7)UYMkP³qTSUYIEWWYVEMXYRWYMZMHIW GSQTEVXMQIRXWIEYWqHMQIRXWIXQSYPI Les résultats montraient des pollutions en progression. L’étude de Pierre Harris ZSMVTPYWPSMR WYVPEFEWIHIGEVSXXEKIW GSR½VQI GIXXI XIRHERGI 9RI W]RXLrWI plus récente vient d’être réalisée par le FYVIEYH´qXYHIW4EI8EM4EI9XE 0IVqWIEYHIWYVZIMPPERGIHI8ELMXMVqGIQ- ment mis en place va permettre de ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ DES EAUX DE BAIGNADE EN MER réactualiser les données. À MOOREA DE 1995 À 2005 (Source : CHSP) Les teneurs en sels nutritifs WMPMGEXIW TLSWTLEXIWRMXVEXIWIXRMXVMXIW TVqWIRXIRX des valeurs toujours très supérieures dans les lagons par rapport à celles de l’océan. 0ETVqWIRGIHIGIWWIPWIWXGSRXV|PqIIR partie par les apports telluriques mais de plus en plus souvent aussi par des apports EVXM½GMIPW IEY\YWqIWIRKVEMWHqXIVKIRXW  0´IRVMGLMWWIQIRXIRWIPWRYXVMXMJWHIWIEY\ du lagon est tenu pour responsable de la progression des peuplements de macro algues comme les Turbinaria et les Sargas- sum, dont les biomasses ont doublé en une vingtaine d’années. La présence d’azote ammoniacal et la pollution fécale d’origine LYQEMRI IX ERMQEPI EY\ HqFSYGLqW HI GIVXEMRWI\YXSMVIWXqQSMKRIRXWERWEYGYRHSYXIHI • 6INIXW H´IEY\ TPYZMEPIW XVrW GLEVKqIW ETVrW PIYVYXMPMWEXMSRIRXERXUY´qKSYXWH´IEY\YWqIW ruissellement sur les sols et apports terrigènes Les détergents, directement issus des activités humai- après de fortes pluies, à l’origine du déclasse- RIW IX HSQIWXMUYIW WSRX -I WMKRI H´YRI TSPPYXMSR ment d’une année à l’autre, de certains points urbaine. Les concentrations relevées sont assez HIPEGEXqKSVMI% IEY\HIFSRRIUYEPMXq SY qPSMKRqIW HIW GSRGIRXVEXMSRW HI XS\MGMXq EMKYt & IEY\HIQS]IRRIUYEPMXq kPEGEXqKSVMI' QEMWIPPIWWIWMXYIRX-ITPYWWSYZIRXkHIWXIRIYVWS€ IEY\TSYZERXsXVIQSQIRXERqQIRXTSPPYqIW  HIWQSHM½GEXMSRWHYHqZIPSTTIQIRXHIPE¾SVIIXHI • 6INIXWHYPMWMIVHIWqPIZEKIWHITSVGWHERWPIW PEJEYRITIYZIRXETTEVEwXVI)RPIWGSRGIRXVEXMSRW rivières, étaient considérées comme critiques à certaines stations, notamment au droit des rejets d’égouts de la ville. • 6INIXW TMVEXIW H´IEY\ YWqIW HSQIWXMUYIW IX MRHYWXVMIPPIWHERWPIWQMPMIY\EUYEXMUYIW Certains métaux lourds WSRXXS\MUYIWREXYVIPPIQIRX - • Déversements de déchets divers et d’ordures QIVGYVIGEHQMYQTPSQF H´EYXVIWWSRXWYWGITXM ménagères dans les rivières et sur les plages, FPIW HI -I HIZIRMV k HIW XIRIYVW qPIZqIW ^MRG JIV GYMZVIGLVSQI 0´IEYHYPEKSRHI8ELMXMRITVqWIRXEMX • 6INIXW RSR GSRJSVQIW HI GIVXEMRIW WXEXMSRW en 1991, tout comme en 1985, aucune pollution d’épuration autonomes. WMKRM½GEXMZI TEV PIW QqXEY\ PSYVHW %Y RMZIEY HIW sédiments, les résultats étaient plus contrastés ; en revanche l’étude des moules révélait une pollution WMKRM½GEXMZITSYV PIW XVSMW ERRqIW qXYHMqIW PIW WXEXMSRW HI8EESRI%VYI8ELEVEE SY 4YREEYME SRX 72 été souvent mises en cause, avec une pollution De l’importance économique d’un lagon beau et sain TEV -I QIVGYVI -I GYMZVI IX -I TPSQF &MIR UYI GIW TSPPYXMSRW RI WSMIRX TEW W]WXqQEXMUYIW HERW -I Une étude récente s’est penchée sur l’importance écologi- temps, les teneurs peuvent être relativement élevées. que et socio-économique du complexe récifal corallien de (ERWP´IRGIMRXIHYTSVXPIWQqXEY\PSYVHWHERWPIW 1SSVIEIRMHIRXM¼ERXPIWJSRGXMSRWHIGIXqGSW]WXrQIIX sédiments étaient en augmentation, à des teneurs leurs valeurs. Cette étude analyse la Valeur Economique parfois considérées comme polluantes, notamment Totale (VET) des récifs et du lagon de Moorea, qui est -IQIVGYVI-ITPSQFIX-IGYMZVIEXXVMFYqWEY\EGXMZM- estimée à 7,88 milliards de F CFP par an (66 millions H³¹ER 0³qZEPYEXMSRqGSRSQMUYIXMIRXGSQTXIHIWZEPIYVW XqW YVFEMRIW IX MRHYWXVMIPPIW I\XVETSVXYEMVIW EMRWM d’usage (détente et tourisme) et de non-usage (usages qu’à l’utilisation des peintures antifouling. potentiels futurs tels que les ressources génétiques). La Les pesticidesqXEMIRXTVEXMUYIQIRXEFWIRXWIR)R détente et le tourisme ont la plus grande part de cette 1991, en revanche, leur présence dans les sédiments valeur, le tourisme étant le premier secteur économique de du lagon attestait d’une pollution nette. Le lindane et Moorea. Le ratio habitant/visiteurs atteint 10 pour Moorea alors qu’il n’est que de 1 pour l’ensemble du Territoire. Les -I GLPSVHERI SVKERSGLPSVqW VqQERIRXW EZEMIRX qXq FqRq¼GIWERRYIPWEXXVMFYqWEYWIVZMGIHIHqXIRXIIXHIW retrouvés dans toutes les stations, avec une pollution loisirs, directement liés au lagon, sont estimés à 4,6 milliards FIEYGSYT TPYW WMKRM½GEXMZI HERW GIVXEMRIW H´IRXVI HI*'*4TEVER QMPPMSRWH³¹ER  IPPIW 4SMRXIHIW4qGLIYVWSY4XI4YREEYME (ERWPIW Une étude du Consentement à Payer (CAP) montre que QSYPIWSRVIXVSYZEMX-IPMRHERIEMRWMUYIPEHMIPHVMRI 38% des résidents et 30% des touristes seraient disposés 0IW WXEXMSRW PIW TPYW TSPPYqIW qXEMIRX8EESRI%VYI IX à payer pour conserver la biodiversité du lagon de Moorea, 8ELEVEEQEMWPIWWXEXMSRWHI*EESRIIX:EMVESqXEMIRX *'*4 IRZMVSR¹ IRYRIHSREXMSRERRYIPPI également touchées. La pollution par les pesticides était TSYVPIWVqWMHIRXWIX*'*4TSYVPIWXSYVMWXIW ¹  également en augmentation au niveau du port en 1992, 0I'%4XSXEP QMPPMSRWH³¹ER IWXJSMWTPYWMQTSV- 3 EZIGGSQQITVMRGMTEPZIGXIYVP´I\YXSMVIHIPE4ETIEZE  tant que les fonds actuellement dédiés pour conserver le les concentrations en lindane, chlordane et dieldrine PEKSRIXWEFMSHMZIVWMXq IWXMQqWk¹ER  étaient considérées comme nettement polluantes. (Source : Mahé, 2005) Le milieu La pollution par les hydrocarbures n’a été étudiée marin UY´IR  0´I\EQIR KPSFEP HIW VqWYPXEXW JEMWEMX ressortir que la pollution se limitait à des zones bien déterminées faisant l’objet d’activités motonautiques LES CAUSES DE DÉGRADATION Photo : importantes ou au niveau du rejet de l’eau de refroi- Forte houle sur le récif dissement de la centrale électrique de Papeete. LES CAUSES NATURELLES (Crédit : ©IRD, B. Marty) Le suivi de ces paramètres va reprendre dans le Comme d’autres récifs à travers le monde, les GEHVIHY678 écosystèmes coralliens de Polynésie française ont 4EVEMPPIYVWPIWXVEZEY\HI;SXPMRKSRXQSRXVqYRVqIP subi de nombreuses perturbations naturelles dont, VMWUYIHITSPPYXMSRHIWIEY\QEVMRIWTEVPIWVINIXWIR HITYMWPIWERRqIWTPYWMIYVWI\TPSWMSRWH´Acan- QIVPSVWH´qTMWSHIWTPYZMIY\ thaster planci, 15 cyclones et 7 phénomènes de FPERGLMWWIQIRX'IWHIY\HIVRMIVWX]TIW de perturbations régissent les peuplements coralliens avec une périodicité et une intensité souvent liées à celles des phénomè- RIW§)P2MyS¨ JVqUYIRGI  k  ERW  TYMWUY´IPPIW WI développent habituelle- QIRXHERWGIGSRXI\XI0IW blanchissements touchent en général les peuplements coralliens d’un ou plusieurs archipels alors que les cyclo- RIWR´EJJIGXIRXUYIPIWG|XqW I\TSWqWHIGIVXEMRIWwPIW 73

LES ÉVÈNEMENTS CLIMATIQUES AYANT AFFECTÉ LES ÎLES DE 1984 À 2002 (Source : Adjeroud et al., 2005)

EVÈNEMENTS PÉRIODE ILES AFFECTÉES ou des débris coralliens, les 1993 Tahiti, Moorea GSVEY\ IRXVEwRERX IRWYMXI 1984 Tahiti, Bora Bora dans leur chute, en une véritable avalanche coral- 1987 Moorea, Tahiti, Manihi lienne, toutes les colonies 1991 Moorea de la partie inférieure du Blanchissements 1993 Tahiti tombant, jusqu’au moins 1994 Moorea, Tahiti, Tetiaroa, Rangiroa 75 mètres de profondeur, Aratika, Nengo Nengo, Mataiva, Rangiroa, provoquant parfois des 1998 Tahiti, Takapoto, Tetiaora, Tikehau destructions quasi totales. 2002 Moorea, Raiatea )R   G]GPSRIW SRX  2ERS3VEQE6IZE:IIRE Marquises, Tuamotu, Est de Tahiti, Société XSYGLq PE 4SP]RqWMI 1EVXMR  -QEIX7EPP] Sud Ouest des Australes 3WIE IX 4EQ  GEYWERX HIW  'MPPE Sud des Australes HSQQEKIW MQTSVXERXW EY\ récifs.  4IRM Sud des Australes Cyclones  ;EWE Société et Australes Le blanchissement  'PMJJ Tuamotu des récifs coralliens  1EVXMR3WIEIX4EQ Société, Bora Bora, Raiatea, Australes  %PER Iles Sous Le Vent Les évènements de blanchis-  :IPM sement à grande échelle interviennent pour la plupart 1980 Moorea, partiellement autres îles lors d’anomalies du système Acanthaster 1982 §)P 2MyS¨ )273  UYM Photo : Blanchissement 1984 associe un déséquilibre du corallien (Crédit : ©IRD, J. 1983 Moorea champ de pression sur le Orempuller) 1988 Mataiva 4EGM½UYI WYH EZIG P´ETTE- Bloom algal 1994 Hikueru VMXMSR HY GSYVERX GLEYH )P 2001 Lagon sud de Bora Bora 2MRSWYVPIWG|XIWHY4qVSY et se traduit par divers Evènement majeur Evènement modéré Evènement mineur bouleversements hydrocli- matiques, en particulier le Les cyclones VqGLEYJJIQIRX HIW IEY\ HI surface. Le corail vit à des températures proche de Les cyclones sont reconnus à long terme comme WEXIQTqVEXYVIPqXEPI-PIWXHSRGXVrWWIRWMFPIkYRI l’un des facteurs majeurs de l’évolution géomorpho- élévation de température, même faible ; au-delà de un logique des récifs et des îles coralliennes, formées SYHIY\HIKVqWHITPYWPEXIQTqVEXYVIHIZMIRXWXVIW- par des débris arrachés au récif pendant les fortes WERXITYMWPqXEPI)R4SP]RqWMIPIWGSVEY\FPERGLMWWIRX XIQTsXIW G]GPSRMUYIW 0IW JEQMPPIW HI GSVEY\ PIW UYERH PE XIQTqVEXYVI HIW IEY\ HqTEWWI PE ZEPIYV premières touchées sont les familles dont la struc- WIYMP HI „'%ZERX  PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI ture s’avère relativement peu résistante à un fort a connu quelques épisodes de blanchissement avec hydrodynamisme comme Acropora et Pocillopora. Les des impacts plus ou moins importants selon les zones études antérieures sur les atolls ont montré que les géographiques, l’évènement majeur étant celui de 91 20 premiers mètres de la pente sont détruits par la qui a profondément bouleversé les peuplements. force des vagues et l’action abrasive des sédiments 74 )RXVIIXqTMWSHIWTVMRGMTEY\SRXqXq GLIVGLIYVWTIRWIRXUY´MPW´EKMXHI¾YGXYEXMSRWREXYVIP- IRVIKMWXVqWIX les d’abondances des populations, alors que d’autres mettent en avant des causes de pollutions humaines )R  ERRqI S€ )P 2MyS E WqZM P´qTMWSHI MRXIRWI comme l’eutrophisation et la sédimentation terrigène de blanchissement a affecté l’ensemble des récifs UYMJEZSVMWIVEMIRXPEWYVZMZIHIWPEVZIWIXP´I\TPSWMSR QSRHMEY\ EZIG YRI HMWTEVMXMSR HI PE GSYZIVXYVI des populations, ou encore la disparition de son corallienne mondiale estimée à 16% ; cet événement prédateur naturel le mollusque Charonia tritonis. est considéré comme majeur, à l’occurrence millénaire. 4PYWMIYVWwPIWHI4SP]RqWMISRXqXqXSYGLqIW GJXEFPIEY  )R 4SP]RqWMI JVERpEMWI Acanthaster est responsable EZIGHIWQSVXEPMXqWNYWUY´k HYVqGMJGSVEPPMIR GEW HITVSJSRHIWQSHM½GEXMSRWHIWGSQQYREYXqWGSVEP- HI8MOILEY  'YVMIYWIQIRX 1SSVIE E qXq XVrW TIY liennes, avec de fortes mortalités, en particulier chez touchée. Cette variabilité de l’impact du blanchissement PIWGSVEY\HYKIRVIAcropora et Pocillopora. Depuis selon les régions est interprétée par certains comme l’épisode d’infestations du début des années 80 qui résultant de la variation de la couverture nuageuse qui XSYGLE TEVXMGYPMrVIQIRX 1SSVIE EZIG HIW XEY\ HI VqHYMXP´MQTEGXHIWVE]SRWPYQMRIY\ destructions du récif atteignant près de 90% dans certaines zones, il n’y a pas d’évènements qui soient )RXVI  IX  HIW TLqRSQrRIW PSGEPMWqW HI VETTSVXqWHERWPEPMXXqVEXYVIGIWHM\HIVRMrVIWERRqIW blanchissements ont été observés au niveau mondial, WERWGSQQYRIQIWYVIEZIGGIY\HIUYMqXEMIRX 1EMW HITYMW UYIPUYIW ERRqIW IRZMVSR   PIW kXVrWPEVKIVqTEVXMXMSR)R4SP]RqWMIPIWwPIWXSYGLqIW WGMIRXM½UYIWIXPIWGPYFWHITPSRKqISFWIVZIRXHIW SRXGSRRYHIWFPERGLMWWIQIRXWTPYWSYQSMRWWMKRM½- densités de plus en plus importantes sur les récifs. GEXMJWIXPSGEPMWqWGSQQIk1SSVIEH´EZVMPkQEM 0IWqXYHIWVqGIRXIWWYV1SSVIEIR½RH´ERRqI où le blanchissement, qui a touché tout le tour de SRXGSR½VQqYRIEYKQIRXEXMSRHIWTSTYPEXMSRWHI P´wPIEqXqQSHIWXI HIk HITSYVGIRXEKIHI PE TIRXI I\XIVRI EZIG HIW HIRWMXqW QS]IRRIW HI 3 blanchissement par rapport au recouvrement corallien P´SVHVI HI  MRHMZMHYWOQó WSMX YRI TSTYPEXMSR XSXEP SYk1EVYXIEIX8ELMXMIRXVIIXS€ totale estimée à 1200 individus sur la pente. Locale- la couverture corallienne a chuté de 10%, ou encore Le milieu ment la densité moyenne peut être beaucoup plus k&SVE&SVEIRHqGIQFVIWYVPIWMXIHIP´EUYE- qPIZqINYWUY´kIRZMVSRkMRHOQó I\IQTPI marin VMYQS€HIWGSVEY\ZMZERXWEqXqEXXIMRX WYVPEG|XIRSVHHI1SSVIE 'IWqXYHIWQSRXVIRX L’impact du blanchissement se fait plus ressentir dans YRI qZSPYXMSR XIQTSVIPPI WMKRM½GEXMZI EYXSYV HI les étages coralliens profonds où l’hydrodynamisme 1SSVIE EZIG YRI XIRHERGI k P´EYKQIRXEXMSR HIW IWXQSMRWJSVXUYIHERWPIWqXEKIWWYTIV½GMIPWGIUYM HIRWMXqWIXHIWWMXIWHITVSPMJqVEXMSR 0MWSRHI0SQE HqQSRXVIUYIPIWQSYZIQIRXWHIWYVJEGI I\TSWM- IXEP  XMSR EY\ ZEKYIW  WSRX HIW JEGXIYVW VqHYGXIYVW HY (IWSRG|XqPIVqWIEYHIWYVZIMPPERGI6IIJ'LIGOE stress induit par le phénomène de blanchissement. également observé des abondances anormalement TEMPÉRATURES DES LAGONS D’ILES DE POLYNÉSIE FRANÇAISE DE élevées d’Acanthaster planci dans plusieurs zones des FÉVRIER 2003 À JANVIER 2006. (P.EXT: PENTE EXTERNE, -10M ) wPIWHIP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXqIXk6YVYXY EVGLMTIPHIW Lorsqu’un récif subit un (Source : SPE, 2006) stress (une température %YWXVEPIW )RVIZERGLIPIWEXSPPWqGLERXMPPSRRqWHERW trop élevée ou trop basse, PIW 8YEQSXY RI TVqWIRXEMIRX UY´YR un excès d’apport d’eau nombre très faible d’individus isolés. douce, de sédimentation, un soleil trop ardent Certains de ces phénomènes de par temps calme, etc.) pullulation ont débuté en 2002 et il y a rupture de la sym- - biose entre les algues qu’il HIW HSQQEKIW WMKRM½GEXMJW WYV P´qGS héberge dans ses tissus et système récifal sont déjà à noter, en l’animal. En expulsant ses particulier la forte diminution de la algues symbiotiques qui couverture en corail sur plusieurs lui donnent sa couleur, le corail blanchi. Si le stress WMXIW HI TIRXI I\XIVRI 6EMEXIE est trop sévère et perdure, ,YELMRI 1SSVIE IX 6YVYXY  % les coraux meurent. S’il est 1SSVIE PIW HqKlXW WSRX IWXMQqW k bref ou de faible intensité, 25% du recouvrement corallien en les colonies «récupèrent », 6 mois dans la tranche 10-15 m de leurs zooxanthelles. TVSJSRHIYV 'LERGIVIPPI  0E4SP]RqWMIJVERpEMWIIWXIRXVEMRHIWYFMVWErQI Les infestations d’Acanthaster planci (taramea) période d’infestation d’Acanthaster avec des stades Acanthaster planci est une étoile de mer de grande d’avancement différents selon les îles et des mortali- taille qui se nourrit de tissus coralliens qu’elle digère tés coralliennes associées plus ou moins élevées. MR WMXY 0IW GEYWIW H´I\TPSWMSR HqQSKVETLMUYI HI L’élimination des taramea a donc été envisagée. P´%GERXLEWXIV WSRX IRGSVI QEP Hq½RMIW GIVXEMRW %GXYIPPIQIRXHIY\XIGLRMUYIWWSRXIJ½GEGIWP´MRNIG- 75 tion de substance chimique et la collecte. Une étude SGqERSKVETLMUYIWI\GITXMSRRIPPIWUYMGSRHYMWIRXk en laboratoire a été réalisée à partir d’individus préle- PEWXVEXM½GEXMSRIXkPEVqHYGXMSRHIWGSRGIRXVEXMSRW ZqWk&SVE&SVEE½RHIHqXIVQMRIVPIWGSRGIRXVEXMSRW IRS\]KrRIHIWGSYGLIWH´IEY0EQSVXHIUYIPUYIW IXZSPYQIWSTXMQEY\kMRNIGXIV 7GLRIMHIV  SVKERMWQIWWYJ½XEPSVWTSYVEQSVGIVPEGVMWI

DISTRIBUTION D’ACANTHASTER PLANCI AUTOUR DE MOOREA (Soucre : Rauby, 2005) LES CAUSES ANTHROPIQUES DE DÉGRADATION 0IWEQqREKIQIRXPMXXSVEY\TSVXWEqVSTSVXWVIQFPEMW la sédimentation terrigène issue de l’érosion des FEWWMRWZIVWERXWPIWI\XVEGXMSRWHIQEXqVMEY\GSVEP- liens et les pollutions biologiques et chimiques liées EY\VINIXWH´IEY\YWqIWIXEY\HqGLIXWWSRXTEVQM les causes anthropiques majeures de dégradation des VqGMJWHI4SP]RqWMI0IXSYVMWQIIXP´I\TPSMXEXMSRHIW VIWWSYVGIWPEKSREMVIWWSRXqKEPIQIRXIRGEYWI ZSMV GLETMXVIWGSVVIWTSRHERX 0IWwPIWPIWTPYWXSYGLqIW WSRX PIW wPIW PIW TPYW YVFERMWqIW wPIW HI PE 7SGMqXq &SVE&SVEIXPIWEYXVIWwPIWWSYWPIZIRX 0IW HIWXVYGXMSRW TIYZIRX sXVI HMVIGXIW VIQFPEMW HVEKEKIWQSYMPPEKIHIWFEXIEY\ SYMRHMVIGXIWWSMX Photo : Acanthaster UY´IPPIWQSHM½IRXPIWGSRHMXMSRWGSYVERXSPSKMUYIWIX (Crédit : E. Lagouy) PIW ¾Y\ WqHMQIRXEMVIWWSMX UY´IPPIW EMIRX YR MQTEGX WYVPIQqXEFSPMWQI TSPPYXMSRWGLMQMUYIW SYIRGSVI qu’elles favorisent un déséquilibre des communautés, comme l’enrichissement du milieu en nutriments qui favorise le développement algal au détriment des GSVEY\ Les perturbations anthropiques affectent la struc- XYVIGSVEPPMIRRIkXSYWPIWRMZIEY\H´qGLIPPIHYVqGMJ TPYWMIYVWVqGMJWYRI^SRIVqGMJEPIPIWGSQQYREYXqW PEGSPSRMI 0IWHIWXVYGXMSRWTL]WMUYIWRIZSRXTEW RqGIWWEMVIQIRXXYIVPEGSPSRMIHERWWEXSXEPMXq1EMW même une mortalité partielle peut favoriser une infestation de pathogènes et réduire la capacité de reproduction des individus. Les perturbations affec- XIRXPIWTVSGIWWYWqGSPSKMUYIW VIGVYXIQIRXVITVS- HYGXMSR 9RIJSVXIQSVXEPMXqHIWGSVEY\EJJIGXIXVrW fortement la biodiversité en poissons, en réduisant la GSQTPI\MXqHIP´LEFMXEXIXIRHMQMRYERXPEHMWTSRMFM- Certains plongeurs utilisent semble-t-il déjà des PMXqHIWXVSYWGVIZEWWIWIX½WWYVIWS€WIVqJYKMIRXPIW QqXLSHIW k FEWI H´MRNIGXMSR HI TVSHYMXW XS\MUYIW TVSMIWJEGIEY\TVqHEXIYVW WERW TVSXSGSPI TEVXMGYPMIV 1EMW GIW EGXMSRW WSRX GSRHYMXIW WERW GSRXV|PI HY WIVZMGI HIW TsGLIW IX &MIR UYI GIVXEMRIW TIVXYVFEXMSRW ERXLVSTMUYIW sans retour d’informations. puissent paraître relativement mineures par rapport EY\ TIVXYVFEXMSRW REXYVIPPIW PIW MQTEGXW LYQEMRW Proliférations phytoplanctoniques combinés avec des perturbations naturelles, peuvent EJJIGXIV HI QERMrVI WMKRM½GEXMZI PI XEY\ HI VIGSY- 0IW GVMWIW H]WXVSTLMUYIW IX PIW ERS\MIW PMqIW EY\ vrement des récifs coralliens, en particulier s’ils proliférations d’algues planctoniques dans les sont récurrents. Plus rarement, les aménagements lagons d’atolls, suivies d’une mortalité plus ou peuvent avoir un effet positif, lorsqu’ils créent un moins importante des organismes lagonaires, sont RSYZIP LEFMXEX GSVEPPMIR TMPMIVW HIW FYRKEPS[W WYV plus rares mais périodiquement signalées depuis la P´IEYHMKYIW  HIVRMrVIHqGIRRMI ,MOYIVY%HNIVSYH  )R HqGIQFVI  YR FPSSQ EPKEP E EMRWM XSYGLq La résilience* des communautés coralliennes dépend IWWIRXMIPPIQIRXPETEVXMIWYHHYPEKSRHI&SVE&SVE de la durée et de l’intensité des perturbations ainsi causant une importante mortalité. Les raisons de ces que de l’état initial du récif. Par ailleurs, les pertur- TLqRSQrRIWWSRXIRGSVIQEPGSRRYIW%YHqTEVX bations ponctuelles de forte intensité engendrent les crises dystrophiques sont, le plus souvent, dues à WSYZIRXQSMRWHIHqKlXWWYVPIPSRKXIVQIUYIPIW une combinaison de conditions météorologiques et perturbations chroniques de faible intensité, ces 76

dernières ne laissant pas le temps au récif de revenir CONSÉQUENCES DES REMBLAIS EN DOMAINE PUBLIC MARITIME à un niveau raisonnable de recouvrement corallien. (Source : Seurat, DIREN)

Les remblais et autres CONSEQUENCES DES REMBLAIS

CONSÉQUENCES CONSÉQUENCES CONSÉQUENCES constructions sur les récifs CONSÉQUENCES ÉCOLOGIQUES TOURISTIQUES PAYSAGÈRES SOCIOLOGIQUES Les demandes d’occupation du Dégradation Tour de l’île des Privatisation du Destruction de zones HSQEMRI TYFPMG QEVMXMQI (41  des paysages murs d’enceinte littoral d’alevinage VITVqWIRXIRXPIWHIWHIQERHIW traditionnels d’occupation du domaine public Dégradation du Appauvrissement du lagon Diminution de la valeur paysagère WSYVGI +)+(4   PIW VIQFPEMW patrimoine naturel en poissons représentent entre 60 et 80% des Manque d’accès publics à la mer HIQERHIW)RXVIIX Pollution du lagon par ha de remblais ont été demandés, Dévalorisation du Disparition de Coûts pour la les eaux usées et la de 1960 à 1994, ces surfaces attei- produit touristique plages collectivité sédimentation KREMIRXLEWSMXYRXSXEPHI Vue sur le lagon LEHSRXk8ELMXM1SSVIEIXPIW 1SHM½GEXMSRHIW depuis la route caractéristiques -PIW7SYWPI:IRX obstruée par les courantologiques Les remblais sur les récifs, pour clôtures gagner des terrains sur la mer, Aggravation de l’érosion entraînent la destruction totale WSRXVEVIQIRXVqEPMWqWIREPMKRIQIRXEZIGPEG|XIIX HY VqGMJ WYV P´IRWIQFPI HI PE WYVJEGI VIQFPE]qI-PW GSRWXMXYIRX HSRG HIW I\GVSMWWERGIW UYM TIVXYVFIRX 3 PE GSYVERXSPSKMI PEKSREMVI -P W´IRWYMX YRI QSHM½GE- XMSRHIW¾Y\WqHMQIRXEMVIWIXPEGVqEXMSRHI^SRIW Une étude d’impact a été réalisée en 2000 préalablement GSR½RqIW TIY TVSTMGIW k PE ZMI GSVEPPMIRRI S€ WI Le milieu à un remblaiement sur le marécage de Faratea à Papeete. GSRGIRXVIPETSPPYXMSRHIWIEY\IXS€W´EGGYQYPIRX marin )PPIGSRGPYXkPEHIWXVYGXMSRHq¼RMXMZIHILEHIVqGMJHIW PIW QEGVS HqGLIXW ZSMV GLETMXVI ±SGGYTEXMSR HIW peuplements situés dans l’emprise des équipements et des remblais, et de ceux situés à proximité. Des hypothèses sur la XIVVIWHYPMXXSVEPIXHYPEKSR²  réduction de la biomasse ont estimé que le projet conduirait à une réduction de la production lagonaire de 300 à 400 kg/an. Les dragages et les extractions La destruction du site vient surtout perturber un mode de vie et de granulats coralliens une pêche de subsidence, en réduisant le potentiel de maintien d’un certain mode de vie locale. 0IW HVEKEKIW HI VqGMJW JVERKIERXWTSYV P´I\XVEGXMSR de granulats coralliens, utilisés dans la construction de ESTIMATION DES ESPACES DÉTRUITS OU SUSCEPTIBLES PAR routes notamment, ou pour la réalisation d’aménage- LE CHANTIER DU REMBLAI DE FARATEA (TAHITI) (Soucre : DDE, PTPU, 2000) ments maritimes, ont été l’une des causes majeures de destruction des récifs en Polynésie pendant de PSRKYIWERRqIW-P]EWIYPIQIRXERWPIWKVERYPEXW GSVEPPMIRWGSRWXMXYEMIRXPEWIYPIWSYVGIHIQEXqVMEY\ HYXIVVMXSMVIIXPIWI\XVEGXMSRWHIGSVEY\HERWPIW VqGMJWJVERKIERXWSRXqXqGSRWMHqVEFPIWQMPPMSRW * résilience : rapidité avec  laquelle le système per- m HIGSVEY\I\XVEMXWNYWUY´IRI\TPSMXEXMSRW turbé retrouve son état k8ELMXMk1SSVIE WMXIWH´I\XVEGXMSRHERWPIW initial wPIW7SYWPIZIRXWSMXI\XVEGXMSRXSYWPIWOQIR moyenne, 4% des récifs frangeants détruits et 10% IRZMVSRTIVXYVFqW PIWwPIW7SYWPIZIRXSRXTE]qPI plus lourd tribut. %YNSYVH´LYM PIW I\XVEGXMSRW WSRX MRXIVHMXIW )PPIW WI poursuivent pourtant. Les éléments de comparaison IRWYVJEGIEZIGPIVETTSVXHIR´I\MWXIRXTEW QEMW PIW HSRRqIW H´EYXSVMWEXMSR H´I\XVEGXMSR HY service de l’équipement permettent de retracer P´qZSPYXMSRIRXVIIX1EPKVqPIWMRXIVHMG- tions, et malgré une légère baisse enregistrée entre IXPIWZSPYQIWI\XVEMXWR´SRXTEWZVEMQIRX HMQMRYq7YVERW HIk MPWVITVqWIR- XIRX  QMPPMSRW HI Q WSMX YRI WYVJEGI I\XVEMXI IWXMQqIkLEWYVQHITVSJSRHIYV ZSMVWGLqQE 77 GMHIWWSYWIXGLETMXVI§KVERYPEXW¨ %YXSXEPG´IWXEY QSMRWLEHIVqGMJWJVERKIERXWUYMSRXXSXEPIQIRX HMWTEVYIRXVIIXWYVPEFEWIH´YRIWSYMPPI de 5m de profondeur. 0´MQTEGX HIW HVEKEKIW IWX HSYFPI %Y RMZIEY HI P´I\XVEGXMSRPIWMXIIWXHqXVYMXHIJEpSRMVVqZIVWMFPIIX VIQTPEGqTEVYRIJSWWIHSRXPIJSRHZEWIY\RITIVQIX TEWPEVIGSPSRMWEXMSRTEVPIWGSVEY\%Y\EPIRXSYVW les zones récifales sont plus ou moins fortement TIVXYVFqIWTEVPIWTEREGLIWHI½RIWHIGSVEMPGSRXM- nuellement remises en suspension et entraînées par les courants, qui augmentent la turbidité, entraînent YRIEWTL]\MIHIWGSVEY\IXHIWEYXVIWSVKERMWQIWIX GSRHYMWIRXkHIWQSHM½GEXMSRWHIWTIYTPIQIRXW0E surface concernée par cette dégradation indirecte a qXqqZEPYqITEVPIWWGMIRXM½UYIWIRXVIIXJSMWPE WYVJEGIHYWMXIH´I\TPSMXEXMSR'IWMQTEGXWTIVHYVIRX pendant de longues années. La restauration de certaines zones, d’intérêt touris- XMUYITIYXsXVIIRZMWEKqI ZSMVGLETMXVITEXVMQSMRI REXYVIP  et 1 pour un aménagement portuaire. L’ensemble HIWEYXVIWWMXIWGSVVIWTSRHkHIWI\XVEGXMSRWHI Extractions de soupe de corail à Moorea soupe de corail, pour l’aménagement des routes et 0IWSTqVEXMSRWHIHVEKEKIWYVP´wPIHI1SSVIESRX HIWZSMIWHITqRqXVEXMSR%YXSXEPGIWSRXTVrWHI  HqFYXq IR  TYMW SRX qXqW MRXIVHMXIW IR  Q UYMSRXqXqI\XVEMXWTSYVYRIWYVJEGIHI mais un statut dérogatoire les a fait perdurer encore Qó YRI ZMRKXEMRI H´ERRqI 7YV P´IRWIQFPI HI P´wPI HI Les effets négatifs sur l’écosystème récifal sont 1SSVIEWMXIWH´I\XVEGXMSRHIQEXqVMEY\GSVEPPMIRW Photo : dragages sur le H´MRXIRWMXqHMVIGXIQIRXTVSTSVXMSRRIPPIEY\WYVJEGIW récif frangeant à Bora ont été recensés entre les années 70-80. Parmi ces HqXVYMXIWTEVPIWI\XVEGXMSRW%1SSVIEGIWSRXTVrW Bora (Crédit : PTPU) I\XVEGXMSRW SRX qXq VqEPMWqIW HERW PI FYX H´EQq- HIOQHIPMRqEMVIHIVqGMJJVERKIERXUYMSRXqXq REKIVYRGLIREP PMqWEY\MRJVEWXVYGXYVIWL|XIPMrVIW  HqXVYMXWTEVPIWI\XVEGXMSRW WSMX HIPEPMKRIHI VMZEKI IXIRZMVSRLEWSMX HYVqGMJJVERKIERX LOCALISATION DES 18 ZONES D’EXTRACTION À MOOREA (Source : Schrimm, 2006) 78 et quatre ou cinq autres ZEPPqIW  GSRWXMXYIRX YR risque. 0´MR¾YIRGI HIW ETTSVXW terrigènes et anthropiques dans le lagon de Papeete entre 1994 et 1995. Une étude s’est intéressée à P´MR¾YIRGI HIW ETTSVXW terrigènes et anthropi- ques dans le lagon de Papeete entre 1994 et  WSYVGI*MGLI^IXEP  0IW^SRIWPIWTPYW RIXXIQIRX MR¾YIRGqIW par les apports terrigènes L’hypersédimentation de matériel terrigène IXERXLVSTMUYIWWSRX • PE^SRIHIP´EqVSTSVXHI*EE´E  L’hypersédimentation de matériel terrigène, résultant des phénomènes d’érosion sur les bassins versants et • PEFEMIHI4ETIIXIEZIGPIWETTSVXWHIPE8MTEIVYM  ZqLMGYPqITEVPIWIEY\TPYZMEPIWHERWPIWPEKSRWIWX • la zone portuaire située à l’abri de la digue ; EZIG PIW I\XVEGXMSRW P´YRI HIW WSYVGIW QENIYVI HI 3 dégradation des récifs polynésiens, notamment dans • PEFEMIH´%VYIEZIGHIWETTSVXWXVrWG|XMIVW PIWwPIWLEYXIWHIPE7SGMqXq ZSMVIRGEHVqIXGLETMXVI Au niveau du lagon de Faa’a WXEXMSRWk PETMWXIHI §PIW WSPW¨  0´MQTEGX VqWYPXI HI P´EYKQIRXEXMSR HI l’aéroport constitue un obstacle physique empêchant Le milieu la turbidité qui induit une diminution de la lumière PIVINIXHMVIGXHERWPIPEKSRHIWVMZMrVIWG|XMrVIWUYM marin nécessaire à la vie corallienne et de l’augmentation HY QEXqVMIP WqHMQIRXEMVI UYM EWTL]\MI PIW GSVEY\ Impact de la sédimentation sur le lagon et les organismes sessiles, qui ne peuvent pas de déplacer, par le sédiment, accompagnés de la fuite (Source : Fichez et al., 1996) HI PE JEYRI EWWSGMqI 7´] ENSYXIRX PIW TLqRSQrRIW H´IYXVSTLMWEXMSRHIWIEY\PMqWkP´EYKQIRXEXMSRHIW apports en nutriments inorganiques, qui favorisent le HqZIPSTTIQIRXHIWEPKYIWEYHqXVMQIRXHIWGSVEY\ %TVrW EZSMV qXq FIEYGSYT PMqW EY\ XVEZEY\ L]HVS- électriques, les apports terrigènes sont aujourd’hui essentiellement le fait du développement de l’urba- nisation sur les pentes, notamment la construction des lotissements, et de la multiplication des routes de pénétration, La suppression, pour cause d’insalu- brité, de certaines zones marécageuses qui jouent un Photo : chemins de drague à Moorea V|PIHIVqXIRXMSRHIWWqHMQIRXWTIYXEGGIRXYIVPI (Crédit : E. Clua) phénomène. 0IW TVSNIXW L]HVSqPIGXVMUYIW ZEPPqI HI PE 4ETIMLE

Impact de la sédimentation sur le lagon (source PTPU)

Lors d’un épisode pluvieux important : • pour une parcelle de 1 000 m², une perte de 30T/ha de sol donne 3 T (environ 1,5 m3), soit un recouvrement de 1 mm sur 0,15 ha de lagon ; • pour un lotissement de 3 ha, une perte de 30 T/ha de sol donne 90 T (environ 45 m3), soit un recouvrement de 1 mm sur 4,5 ha de lagon. Il est démontré qu’un recouvrement de 1 mm provoque la mort de 60 à 70 % de l’écosystème corallien et qu’un recouvrement de 1 cm provoque la mort de la quasi-totalité de la colonie. 79 HVEMRIRXPIWIEY\YWqIWHIP´EKKPSQqVEXMSRHI*EEE L’eutrophisation Les apports par les rivières sont drainés par un canal HqFSYGLERXkGLEUYII\XVqQMXqHIPETMWXI0IWHIY\ )R TqVMSHI HI TPYMI PIW VMWUYIW H´IYXVSTLMWEXMSR KVERHWGSQTPI\IWL|XIPMIVWHY&IEGLGSQFIVIXHY WSRXFMIRVqIPWGSQQIP´SRXQSRXVqPIWXVEZEY\HI 7S½XIP 1EIZE &IEGL WSRX WMXYqW HMVIGXIQIRX WSYW ;SXPMRK  WYVPEUYEPMXqHIWIEY\TPYZMEPIW0IW P´MR¾YIRGIHIWIEY\W´qGSYPERXTEVP´I\XVqQMXqSYIWX VqWYPXEXWQSRXVIRXUYI du canal de drainage. Cette situation représente un §0IWGSRGIRXVEXMSRWIR1)7IXIR4LSWTLSVIXSXEP RIXGSR¾MXH´YXMPMWEXMSRHIPE^SRIG|XMrVIIXGSRWXMXYI sont particulièrement importantes dans les écoule- très certainement le principal problème dans cette zone. ments de crues. Dans une moindre mesure, les - La zone du lagon de Papeete WXEXMSRW  k   GSRGIRXVEXMSRWIR('3IXIR%^SXIXSXEPETTEVEMW MWSPqI HI P´MR¾YIRGI SGqERMUYI VIpSMX HIW ETTSVXW WIRXqKEPIQIRXGSRWMHqVEFPIW0IWZEPIYVWQE\MQEPIW observées montrent que par temps de pluie, le XIVVMKrRIW IX ERXLVSTMUYIW WMKRM½GEXMJW 4PYWMIYVW potentiel de choc de pollution est bien réel ». qQMWWEMVIWVINIXXIRXHMVIGXIQIRXPIWIJ¾YIRXWIXPIW IEY\HIVYMWWIPPIQIRXWYVFEMRWHERWPIPEKSR8SYXI- 0IW¾Y\TS-PYERXWTEVEMWWIRXIWWIRXMIPPIQIRXTVSZIRMV fois, l’estuaire de la Papeava reste le principal vecteur HIPETLEWITEVXMGYPEMVI  HIWETTSVXW RSXEQ- des rejets en particules dans la zone portuaire. Ces QIRXTSYV-ITLSWTLSVIIXP´E^SXI concentrations peuvent être élevées en période de 3RSFWIVZIHIWXIRIYVWHIk HIQEXMrVIW GVYI QKPkP´IQFSYGLYVI (ERWGIXXI^SRIPIW organiques dans les sédiments. HIPEPSRKYIYVHYVqGMJWSRXGSYZIVXWTEVPEHMKYI HITVSXIGXMSRHYTSVX-PIRVqWYPXIYRIHMQMRYXMSR 0´MQTEGXERXLVSTMUYITEVEMXQEVUYqTYMWUYIPIW1)7 de l’hydrodynamisme de l’ensemble du système. Les mesurées en période de crue sont fréquemment apports terrigènes et anthropiques importants se WYTqVMIYVIWkKPWYV-´%XMYIWYTqVMIYVIWkKP conjuguent avec le ralentissement de l’hydrodynamisme TSYV PE:EMEQM IX KqRqVEPIQIRX MRJqVMIYVIW k  KP TSYVGVqIVHIWGSRHMXMSRWHIQMPMIY\XVrWHMJJqVIRXIWHI WYVPE1EXEXME(´YRTSMRXHIZYISVKERMUYI-´YVFE- GIPPIWHIWEYXVIWTEVXMIWHYPEKSRHI8ELMXM nisation semble se traduire essentiellement par une EYKQIRXEXMSR HIW ETTSVXW E^SXqW RSXEQQIRX IR Au niveau du lagon d’Arue WXEXMSRWk IRTqVMS- RMXVEXIW 0IWGSRGIRXVEXMSRWIR%^SXIXSXEPRIWSRX de de fortes pluies, les apports soudains de grandes en moyenne que trois fois supérieures à celles en quantités de sédiment par les rivières forment des Phosphore total d’où un risque important d’eutro- panaches turbides de couleur ocre qui affectent phisation si le phosphore est mobilisé. P´IRWIQFPIHYGLIREPIRXVIPEG|XIIXPIVqGMJMRXIV- médiaire. Lors d’un évènement de fortes pluies, on 0IWXIRIYVWIR(&3KqRqVEPIQIRXJEMFPIWHI-´SVHVI RSXIHIWXIRIYVWIR1)7HqTEWWERXPIWKPHERW HIkQKPMRHMUYIRXYRIJEMFPIFMSHqKVEHEFMPMXq PEGSYGLIHIWYVJEGI0EFEMIH´%VYIETTEVEwXGSQQI HIWIJ¾YIRXW une zone soumise à d’importants apports terrigènes 0IWIEY\TVqWIRXIRXTPYX|XYRIFSRRIS\]KqREXMSR IXERXLVSTMUYIW0IWEQqREKIQIRXWG|XMIVWKqRrVIRX "QKP IXYRIXVrWJEMFPIQMRqVEPMWEXMSR GSRHYG- une hydrodynamique faible et par conséquent, la XMZMXqHIP´SVHVIHIÝ7GQ )RTqVMSHIHIGVYI HMPYXMSRHIWIEY\HIVYMWWIPPIQIRXIWXQSMRWIJ½GEGI elles ont tendance à devenir basiques, en particulier que dans d’autres zones lagonaires. WYVPE:EMEQM

L’impact des hydrocarbures et des toxiques

9RIJVEGXMSRWMKRM¼GEXMZIHIWTSPPYERXWHIWVqGMJWTVSZMIRRIRXHIVINIXWIRQIVH³YRIPEVKIKEQQIHIGSQTSWqWGLMQMUYIWHERKIVIY\HIP³I\TPSMXEXMSRHI KMWIQIRXWHITqXVSPISJJWLSVIIXIR¼RHYXVERWJIVXHITSPPYERXWEXQSWTLqVMUYIWHERWPIWIEY\QEVMRIWZMEPIWTVqGMTMXEXMSRW)RGSRWqUYIRGIHIWQqXEY\ toxiques, des hydrocarbures, des polluants organiques persistants, des pesticides d’origine tellurique, en particulier des herbicides, vont se retrouver dans les IEY\VqGMJEPIWEMRWMUYIHIWTIMRXYVIWERXMJSYPMRKIR¼RSRGMXIVEPIWG]ERYVIWYXMPMWqWHERWPETsGLIVqGMJEPI Les polluants organiques persistants ont été mis en évidence dans les écosystèmes de toutes les grandes provinces récifales du monde. Même les pestici- des non persistants peuvent être détectés dans tous les récifs du globe jouxtant des cultures littorales. Les conséquences écotoxicologiques des pollutions VqGMJEPIWSRXqXqqXYHMqIWHIJEpSRHMZIVWIWIPSRPIWGSRXEQMRERXWGSRGIVRqW7MPIWIJJIXWHYTqXVSPISRXHSRRqPMIYkYRRSQFVIWMKRM¼GEXMJHITYFPMGEXMSRW il n’en est pas de même des pesticides en particulier des herbicides, lesquels constituent pourtant des polluants particulièrement redoutables pour les récifs coralliens en raison de leur forte toxicité potentielle pour les algues symbiotiques des scléractiniaires hermatypiques. Certains travaux ont montré UYIHMZIVWTSPPYERXWXS\MUYIWXIPWPIWL]HVSGEVFYVIWPIW434WPIWTIWXMGMHIWSYPIWG]ERYVIWTIVXYVFIRXPEJqGSRHEXMSRIXPE¼\EXMSRHIWPEVZIWTPERYPEHIW polypes, entravant, de ce fait, le renouvellement des colonies et la restauration des récifs déjà dégradés par l’homme. D’autres recherches ont révélé que les herbicides mais aussi les cyanures pouvaient provoquer le blanchissement des coraux en induisant l’expulsion des zooxanthelles par les polypes. En outre, à de plus faibles concentrations, parfois de l’ordre du g.l-1, des herbicides comme le diuron ou certaines triazines sont susceptibles d’inhiber la photosynthèse de ces algues symbiotiques. En plus de leurs actions directes sur les sléractiniaires hermatypiques, les polluants toxiques rejetés dans les eaux récifales peuvent aussi agir sur d’autres habitats propres aux écosystèmes coralliens, en particulier sur les herbiers de phanérogames marines.(Source : F. Ramade) 80

EVOLUTION DE LA ZONE URBAINE DE TAHITI DANS LES 150 DERNIÈRES ANNÉES (HARRIS, 1998) Une étude du lagon de Papeete, à partir de carottages, a clairement mis en évidence 3 types de perturbations majeures de l’envi- ronnement lagonaire, introduites à partir des années 60 : une hypersédimentation, une eutrophisation, et une contamination en métaux lourds, en hydrocarbures et en PCB. Deux sites ressortent plus particulièrement de cette étude : la baie d’Arue (lagon Nord Est de Papeete) qui apparaît comme un site soumis à une contamination anthropique d’importance modérée ; et l’embouchure de la rivière Tipaerui (ville de Papeete) qui se caractérise par la prépondérance des apports particulaires d’origine terrigène, déposés avec une vitesse de sédimentation élevée. Les signaux de contamination en métaux lourds (cuivre et zinc) et en PCB traduisent l’importance des rejets anthropiques dus aux activités industrielles de la vallée. Hypersédimentation du lagon

0³ERXLVSTMWEXMSRHYWMXIHI4ETIIXIEGSRXVMFYqkHIWQSHM¼GEXMSRWQENIYVIWHIPEWqHMQIRXEXMSRPEKSREMVIQIXXERXGPEMVIQIRX IRqZMHIRGIYRTLqRSQrRIH³L]TIVWqHMQIRXEXMSRXIVVMKrRIHITYMWPIWERRqIW8VSMWGEYWIWTVMRGMTEPIWSRXqXqMHIRXM¼qIWPE GSRWXVYGXMSRHYTSVXEYXSRSQIHI4ETIIXIPEQSHM¼GEXMSRHIPEPMKRIHIVMZEKIWSYWP³IJJIXHIWVIQFPEMWG|XMIVWWYVPIVqGMJJVERKIERX et les travaux de terrassement liés à l’habitat sur les bassins versants. Cette hypersédimentation serait responsable d’un excès en matériel sédimentaire estimé entre 100.000 et 200.000 tonnes entre les passes de Papeete et de Taunoa. Les aménagements (port, remblais et digue de motu Uta) ont provoqué une diminution spectaculaire de l’hydrodynamisme du lagon (échanges notam- QIRXVqHYMXWWYMXIkP³qHM¼GEXMSRHIPEHMKYIHI1SXY9XEWYVPIVqGMJFEVVMrVI  0³qXYHIHYPEKSRHI4ETIIXIEUYERXM¼qIRXIVQIHI½Y\P³MR½YIRGIVIWTIGXMZIHIWTVMRGMTEPIWWSYVGIWHIWqHMQIRXW VqGMJS lagonaire et terrigène) :

• Avant les années 60, la vitesse de sédimentation est d’environ 2 mm/an, AVANT LES ANNÉES APRÈS LES ANNÉES les apports récifo-lagonaire (carbonatés) représentent approximative- 60 60 ment 70% des apports totaux. Cette vitesse de sédimentation corres- Vitesse de pond à des conditions de fort hydrodynamisme. sédimentation 210 3 QQER • Après les années 60, la vitesse de sédimentation est d’environ 1 cm/an. Cette augmentation est provoquée par la réduction de la circulation Composition des 60 à 80% ter- 70% carbonatés lagonaire combinée à l’augmentation des apports terrigènes, qui peuvent sédiments rigène Le milieu représenter jusqu’à 60 à 80% de la sédimentation totale (cas du port marin de Papeete). Eutrophisation

Le lagon de Papeete est soumis à une eutrophisation croissante depuis les années 60. Elle se traduit par une augmentation des ½Y\HIGEVFSRIE^SXIIXTLSWTLSVISVKERMUYIH³YRJEGXIYVkIRXVIPIHqFYXHYWMrGPIIXPIWXVSMWHIVRMrVIWHqGIRRMIW'IXXI TSPPYXMSRIWXHYIEY\VINIXWHIWIJ½YIRXWHSQIWXMUYIWRSRXVEMXqWHYJEMXHIP³MRWYJ¼WERGIH³YRW]WXrQIH³EWWEMRMWWIQIRXGSPPIGXMJ Ces rejets sont déversés directement dans les rivières ou dans le lagon. Contamination en métaux lourds

Le lagon de Papeete a subi une augmentation HIW ½Y\ HI QqXEY\ PSYVHW H³L]HVSGEVFYVIW IX des teneurs en PCB due à un accroissement des rejets industriels et domestiques, sans traite- QIRXHIWIJ½YIRXW0IWVqWYPXEXWHIW½Y\HIW métaux (Cuivre, Nickel, Fer, Plomb), utilisés en tant qu’outil diagnostic de la contamination anthro- pique, permettent de soutenir que les apports en métaux lourds dans le lagon de Papeete HITYMWPE¼RHIWERRqIWWSRXGSQTEVEFPIW à ceux mesurés dans certains sites plus forte- ment urbanisés. Il est possible cependant que les sédiments du lagon jouent parfaitement leur V|PIHI¦TMrKIkGSRXEQMRERXW§0³IJ¼GEGMXqHI piégeage est d’autant plus forte que les apports terrigènes sont conséquents. 81 QEVMRIW(IWWXVYGXYVIWEVXM½GMIPPIWSRXqXqMRWXEPPqIW LA RESTAURATION TSYVTIVQIXXVIPE½\EXMSRHIWSVKERMWQIWFIRXLMUYIW qTSRKIWFMZEPZIWIXG IXHIWGSPSRMIWGSVEPPMIRRIW DES RECIFS CORALLIENS Ces structures devront aussi permettre d’augmenter les chances de survie des poissons coralliens de petite Les problèmes de restauration de zones corallien- taille et de créer des zones refuges pour les organis- RIWEZIGXVERWTPERXEXMSRWHIGSVEY\WSRXkP´SVHVI mes benthiques «proies» des tortues marines. du jour compte tenu de la dégradation accélérée de cet écosystème à la surface de la planète. Des opérations de réhabilitation de récifs dégradés ont qXqIRXVITVMWIWkXVEZIVWPIQSRHIWYVHIRSQFVIY\ sites soumis à de fortes pressions. Les restaurations consistent consiste en une reconstitution physique HY WMXI WYMZMI H´YRI VIWXEYVEXMSR FMSPSKMUYI TSWI HIFPSGWEVXM½GMIPWWMQYPERXHIWQEWWMJWGSVEPPMIRWSY XVERWTPERXEXMSRHIGSPSRMIWGSVEPPMIRRIW 0E4SP]RqWMI a été pionnière dans ce domaine et un guide métho- dologique a été édité dans le cadre de l’initiative JVERpEMWI TSYV PIW VqGMJW GSVEPPMIRW 'EVI\ )RZMVSR- RIQIRX )R4SP]RqWMIPEVIWXEYVEXMSRSYQsQIPE création d’habitats, vient souvent en compensation HI HqKVEHEXMSRW PMqIW EY\ XVEZEY\ L|XIPMIVW SY comme source d’attraction touristique. Photo : Jardin corallien Mise en valeur du littoral du Bora Bora (Crédit : Ginger EI) Nui Resort and Spa Cette opération est la plus importante réalisée k&SVE&SVEEYWWMFMIRIRXIVQIHIFYHKIXUYI HI HYVqI  QSMW  0´STqVEXMSR E GSRWMWXq IR 7SYVGI4849  • la transplantation de 1 500 colonies coralliennes IRZMVSR HSRXHIWTMREGPIWHITPYWHIXSRRI  ˆ PE GVqEXMSR HI HIY\ KVERHIW RYVWIVMIW TMWGMGSPIW ZSPYQI HI  Q IRZMVSR  IX HI  WIGSRHEMVIW ZSPYQIHIkQ IRZMVSR • la création de 400 petits jardins coralliens sous les La colonisation par les poissons est quasi immédiate, bungalows, traduisant bien le manque de refuge pour ces peuple- • la création de 4 grands jardins coralliens, de 100 à QIRXWXVrWXIVVMXSVMEY\0IFMPERHIGIWWXVYGXYVIWIWX QóIRZMVSR EWWI^TSWMXMJ0IWTVIQMIVWGSVEY\ GSPSRMIWHIXEMPPI WYTqVMIYVI k UYIPUYIW GQ  WSRX ETTEVYW ETVrW  ˆ PE QMWI IR TPEGI HI NEVHMRW GSVEPPMIRWRYVWIVMIW QSMWIXPIWFqRMXMIVW TPYWHIGQ½\EXMSRGSRWM- TMWGMGSPIW TSYV P´ERMQEXMSR HIW TSRXSRW SFNIGXMJ HqVqIGSQQIHq½RMXMZI ETVrWQSMW0´IRWIQFPI H´SFWIVZEXMSRHITYMWPIWTEWWEKIWWYVTSRXSR  de ces opérations a conduit à une campagne de Le résultat est très intéressant avec un recrutement, dès communication auprès des clients avec la distribution la première saison, très perceptible, dans des espèces HIHIY\FVSGLYVIWHIWIRWMFMPMWEXMSR HITPYWXVrWTVMWqIWTEVPIWTsGLIYVW HqZIPSTTIQIRX d’un banc de carangues de plusieurs milliers d’individus IXGSQTSVXERXEYQSMRWXVSMWIWTrGIW 

Création d’un écosystème corallien dans la lagune du Méridien Bora Bora 0´SFNIGXMJqXEMXHIQIXXVIIRZEPIYVPEPEKYRIEVXM½GMIPPI HY1qVMHMIR&SVE&SVEYRIWTEGIPEKSREMVIGPSWIX WqGYVMWqkHIW½RWVqGVqEXMZIW 7SYVGI4849 0IFYX était de recréer un écosystème équilibré bien qu’ar- XM½GMIPIRQIXXERXP´EGGIRXWYVPIQEMRXMIRHIWXSVXYIW 82 LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1996 2006 Nombre d’évènements perturbateurs majeurs Blanchissement 2 évènements majeurs 1998, 2002 Météo Cyclone 3 événements majeurs en1997 Acanthaster 1 événement en 2006 Nombre de réseaux de suivi des récifs coralliens 5 10 Recouvrement en corail vivant Pourcentage de stations des pentes externes sur les 14 îles, dont le recouvrement CRIOBE, EPHE 17 corallien est en baisse Pourcentage de stations des pentes externes sur les 14 îles, dont le recouvrement CRIOBE, EPHE 46 corallien est en hausse Evolution du recouvrement corallien de la radiale de Tiahura sur la pente externe 34 56 (station 20) (%) Evolution du recouvrement corallien moyen de la radiale de Tiahura (stations 5, 15 26 14 et 20) (%) Evolution du recouvrement moyen en coraux vivants sur l’ensemble des sites Reef Reef Check 29 Check Peuplements de poissons et invertébrés )ZSPYXMSRHIPEVMGLIWWIWTqGM¼UYIQS]IRRIIRTSMWWSRWHIPEVEHMEPIHI8MELYVE CRIOBE, EPHE   3 (suivi stations 5, 4 et 20) Evolution de la biomasse moyenne en poissons de la radiale de Tiahura (suivi 418 397 stations 5, 4 et 20) Evolution de la diversité (et la densité) moyenne en poissons, à l’échelle de la Le milieu Reef Check   Polynésie, sur les sites Reef Check marin Evolution de la diversité (et la densité) moyenne en invertébrés, à l’échelle de la Reef Check   Polynésie, sur les sites Reef Check Qualité des eaux Evolution du taux moyen des eaux propres à la baignade à Tahiti (%) CHSP 60 72 Evolution du taux moyen des eaux propres à la baignade Moorea (%) CHSP 55 71

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

Réseaux de suivi • %FERHSRHIWWYMZMWHY4SVXEYXSRSQI • %FERHSRHIWWYMZMWTL]WMGSGLMQMUYIWHY0)7) GIWVqWIEY\XVrWGSQTPqQIRXEMVIWHIWVqWIEY\EYNSYVH´LYM IRTPEGIJEMWEMIRXHqJEYXTSYVQIWYVIVPIWMQTEGXWERXLVSTMUYIWRSXEQQIRXWYV8ELMXMIXRSXEQQIRXWYVPI WYMZMHIWTIWXMGMHIWIXQqXEY\PSYVHW • -PI\MWXIkGINSYVVqWIEY\HIWYMZMHIWVqGMJWGSVEPPMIRW WYMZMWHYFIRXLSWIXHIWTSMWWSRW  • 4SYVWYMXIHIWVqWIEY\HI\MWXERXWTIRXIWI\XIVRIWHIWwPIWVEHMEPIHI8MELYVEk1SSVIE %884IXWYMZMPSRK XIVQIHIWTSMWWSRW  • 1MWIIRTPEGIHIRSYZIEY\VqWIEY\HIWYMZMHIWVqGMJWPI08)6WYV1SSVIEPIVqWIEY6IIJGLIGOPIVqWIEY MRXIVREXMSREP+'612PI4SP]RqWMIRQEREPIWYMZMHI4SVX4LEqXSRk8ELMXMIXPIWYMZMHIW%14HI1SSVIE • 6ITVMWIHY683 VqWIEYXIVVMXSVMEPH´SFWIVZEXMSRWHI8ELMXM IR678 6qWIEYHIWYVZIMPPERGIHI8ELMXM 

Etat de santé des récifs coralliens Les peuplements des récifs coralliens, en constante évolution, forment une mosaïque spatiale et temporelle, avec des cycles qui, sur la Polynésie, s’étaleraient sur une fréquence de l’ordre de 15 à 20 ans. 0IWZEPIYVWHIVIGSYZVIQIRXIRGSVEMPZMZERXHIWVqGMJWHI4SP]RqWMIWSRXI\XVsQIQIRXZEVMEFPIWHERWPIXIQTWIX HERWP´IWTEGI kP´qGLIPPIH´YREVGLMTIPH´YRIwPISYIRXVIWMXIWH´YRIQsQIwPI 0IWGLMJJVIWQS]IRWWYVPETIRXI I\XIVRIHIWwPIWSWGMPPIRXIRZMVSRIRXVIIX QEMWPSGEPIQIRXGIWZEPIYVWTIYZIRXsXVITPYWFEWWIWSYTPYW 83 qPIZqIWGSQQIk1SSVIETEVI\IQTPIWYVPETIRXII\XIVRIHIPEVEHMEPIHI8MELYVES€IPPIWEXXIMKRIRX IR ZEPIYVWqPIZqIWkP´qGLIPPIQsQIHY4EGM½UYI7YVPIWVqGMJWFEVVMrVIWIXPIWJVERKIERXWPIWQS]IRRIWWSRX TPYWFEWWIWPITPYWWSYZIRXMRJqVMIYVIWk  0IWqZSPYXMSRWQENIYVIWVqWYPXIRXHIWqZrRIQIRXWREXYVIPW G]GPSRIWqTMWSHIWHIFPERGLMWWIQIRXMRJIWXEXMSRW d’AcanthasterFPSSQWEPKEY\ IXHIWTVIWWMSRWERXLVSTMUYIWVIQFPEMWI\XVEGXMSRWHIWSYTIHIGSVEMPWqHMQIRXE- tion terrigène, constructions diverses sur les récifs et dans les lagons, pollutions … 0ETqVMSHIEYVEIWWIRXMIPPIQIRXqXqQEVUYqITEVPIWG]GPSRIWHIIXPIWqTMWSHIWHIFPERGLMW- sement de 1998 et 2002. L’impact de ces évènements est très variable d’une île à l’autre et, au sein d’une même wPIH´YRWMXIkP´EYXVIIXKPSFEPIQIRXXIRHERGIWWIHIWWMRIRXTSYVGIUYMGSRGIVRIPIVIGSYZVIQIRXIRGSVEY\ ZMZERXWHIWTIRXIWI\XIVRIWHIWZEVMEXMSRWQEVUYqIWEZIGEPXIVRERGIH´EYKQIRXEXMSRTYMWHIGLYXIFVYXEPIHY XEY\TSYV HIWWXEXMSRWWYMZMIWYRIXIRHERGIkPELEYWWITSYV kPEFEMWWITSYV IXYRIWXEFMPMXqTSYV  HIWWXEXMSRW0IWqZSPYXMSRWWIXVEHYMWIRXqKEPIQIRXTEVHIWQSHM½GEXMSRWHERWPEGSQTSWMXMSRHIWTIYTPI- QIRXWGIVXEMRIWIWTrGIWqXERXTPYWUYIH´EYXVIWWIRWMFPIWEYWXVIWW%PEWYMXIHIGIWqZrRIQIRXWPEGVSMWWERGI corallienne repart, de façon différentielle suivant les sites ; le recrutement corallien est fortement affecté par ces qZrRIQIRXWIXTVqWIRXIYRIJSVXIZEVMEFMPMXqWTEXMEPI WYVYRIQsQIwPIIXIRJSRGXMSRHIPETVSJSRHIYV  +PSFEPIQIRXPEXIRHERGIHIWMRHMGEXIYVWWYVPIWTIRXIWI\XIVRIWJEMFPIQIRXWSYQMWIWEY\MQTEGXWERXLVSTMUYIW est à une nette augmentation de la richesse en poissons et du recouvrement en corail vivant à la suite de l’épisode très destructeur de 1991. Les valeurs de recouvrement corallien retrouvent dans certains secteurs, comme à 1SSVIEPIWZEPIYVWH´EZERX 0EXIRHERGIHIVMGLIWWIWTqGM½UYIXSXEPIHIWTIYTPIQIRXWHITSMWWSRWWYVERWIRXVIIXIWXIR EYKQIRXEXMSRWYVPIW^SRIWHI8MELYVE JVERKIERXFEVVMrVIIXTIRXII\XIVRI¯HIkIWTrGIWWYVPETIRXI I\XIVRI XERHMWPEHIRWMXqXSXEPIIWXTPYW¾YGXYERXI PEXIRHERGIHIPEFMSQEWWIXSXEPIIWXIRPqKrVIHqGVSMWWERGI 0EGSQTSWMXMSRIRIWTrGIWIXP´EFSRHERGIVIPEXMZIHIWTIYTPIQIRXW GEVRMZSVIWLIVFMZSVIWSQRMZSVIW IRVIZER- GLISRXqZSPYqWMKRM½GEXMZIQIRXHITYMWEZIGHMQMRYXMSRHIWGEVRMZSVIWTYMWHIWLIVFMZSVIWEYTVS½XHIW SQRMZSVIW PIWGEYWIWWSRXWERWHSYXIHMZIVWIWMQTEGXHIWqZrRIQIRXWGPMQEXMUYIWWYVPIWLEFMXEXWHMWTEVMXMSRHIW frangeants limitant le recrutement, impact de la pêche. 1EMWPIWVqWIEY\HIWYMZMIRTPEGIQIWYVIRXQEPPIWMQTEGXWERXLVSTMUYIWPSGEY\IXP´ETTVSGLIHSMXsXVITPYW KPSFEPI0IWVIQFPEMWPIWI\XVEGXMSRWHIWSYTIHIGSVEMPWITSYVWYMZIRXEMRWMUYIPIWXIVVEWWIQIRXWWYVPIWFEWWMRW ZIVWERXWUYMWIQYPXMTPMIRXIXIRXVEwRIRXHIWTIVXYVFEXMSRWTEVWqHMQIRXEXMSRXIVVMKrRIQEPQIWYVqIW%MRWMPE WYVJEGIHIVIQFPEMWHSRGHIVqGMJWHqXVYMXWEqXqQYPXMTPMqITEVIRERW PETIVXIHIVqGMJJVERKIERXk&SVE&SVE IWXHI HERWPEQsQITqVMSHI0IWWYVJEGIWXSXEPIWHIVqGMJWJVERKIERXHqXVYMXIWTEVI\XVEGXMSRIXVIQFPEMWWSRX HILEGSRXVILEHERWPETqVMSHITVqGqHIRXIWSMXYRXSXEPHILE)RZMVSR HIPEWYVJEGIGYQYPqI HIWVqGMJWJVERKIERXWHIWwPIWHI8ELMXM1SSVIEIXUYIPUYIWwPIW7SYWPI:IRX &SVE&SVE6EMEXIE,YELMRI8ELEE  sont détruits. 4EVEMPPIYVWYRIqXYHIHIEQSRXVqUYI • P´L]TIVWqHMQIRXEXMSRWIVEMXVIWTSRWEFPIH´YRI\GrWIRQEXqVMIPWqHMQIRXEMVIIWXMQqIRXVIIX XSRRIWIRXVIPIWTEWWIWHI4ETIIXIIXHI8EYRSEHERWPIWHIVRMrVIWERRqIW • PIW¾Y\HIGEVFSRIE^SXIIXTLSWTLSVISVKERMUYISRXEYKQIRXqHERWPIQsQIWIGXIYVH´YRJEGXIYVk entre le début du siècle et les trois dernières décennies, • PIWETTSVXWIRQqXEY\PSYVHWHERWPIPEKSRHI4ETIIXIHITYMWPE½RHIWERRqIWWSRXGSQTEVEFPIWkGIY\ mesurés dans certains sites plus fortement urbanisés.

Qualité des eaux de baignade %8ELMXMPEUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHIIWXIRPqKrVIEQqPMSVEXMSRWYVPETqVMSHI HIk HITSMRXWHIFSRRI kQS]IRRIUYEPMXq XERHMWUY´k1SSVIEPEUYEPMXqIWXTPYW¾YGXYERXI IRXVIk WYMZERXPIWERRqIW )PPI VIWXIXSYNSYVWFSRRIk&SVE&SVEIX,YELMRIEZIG HIWVqWYPXEXWGSRJSVQIW Photo : Vue aérienne La Politique régionale de la mer pour les îles du Paci- (Crédit: ©IRD J. Bonvallot) fique (PIROP) Source : Cordonnery L, 2005 )RPIWPIEHIVWHY*SVYQHIWwPIWHY4EGM¼UYISRX adopté la « Politique régionale de la mer pour les îles du 4EGM¼UYI 4-634 § Cette initiative constitue la première tentative mondiale de gouvernance intégrée d’un océan. La PIROP reconnaît l’importance des phénomènes suivants: • Le caractère dynamique et transfrontalier de l’océan en tant que ressource. • L’augmentation en nombre et en gravité des menaces qui nuisent à son intégrité. • Le développement durable économique et social de la région qui requiert une approche rationnelle de l’océan et de ses ressources. L’objectif de la PIROP est “d’assurer pour l’avenir une exploitation durable de l’océan et de ses ressources par les GSQQYREYXqWMRWYPEMVIWHY4EGM¼UYIIXPIYVWTEVXIREMVIW extérieurs”. Bien que dépourvue de valeur juridique contrai- gnante, la PIROP constitue un cadre directeur pour la formu- lation et l’application du développement durable dans la région. En outre, elle doit servir de base à l’élaboration de futures politiques nationales de la mer et à l’harmonisation des actions régionales et nationales qui seront prises dans ce domaine. La PIROP s’articule autour de cinq principes directeurs: • Mieux connaître l’océan. • Gérer l’exploitation et la mise en valeur des ressources marines, en vue d’un développement durable. • Préserver l’océan. • 4VSQSYZSMVP³YXMPMWEXMSRTEGM¼UYIHIP³SGqER • Créer des partenariats et promouvoir la coopération. 4 85 Le patrimoine naturel

(ERW PE QENSVMXq HIW KVSYTIWPIW EJ½RMXqW HY TIYTPI- L’avifaune a des caractères originaux et une grande ment s’établissent avec la région orientale indo-malaise. richesse en formes endémiques et en espèces d’oiseaux )R VEMWSR HI WSR qPSMKRIQIRX k P´IWX HY 4EGM½UYIUYM de mer. La Polynésie, sur ce plan, constitue l’une des limite la dispersion des espèces par les courants marins, régions insulaires les plus intéressantes. Parmi les autres aériens, ou par les animaux, et en raison de la taille groupes, les mollusques terrestres, représentés par de réduite des îles, la Polynésie est, dans tous les groupes, nombreux genres endémiques, ou les reptiles, sont moins riche en espèces que les zones situées plus à également très intéressants sur le plan biogéographique. l’ouest, dont elles sont issues. Pour ce qui concerne les espèces marines, la richesse Mais l’isolement géographique des îles, situées à près et l’endémisme sont faibles : la Polynésie française fait de 6000 km des masses continentales les plus proches, TEVXMI HI PE TVSZMRGI FMSKqSKVETLMUYI -RHS4EGM½UYI leur regroupement en archipels inégalement éloignés, dans laquelle la faune corallienne est très homogène. éclatés sur plus de 5 millions de km² d’océan, sur 21° Les écosystèmes les plus importants, outre les quelques de longitude et 20° de latitude, ainsi que la diversité zones humides, demeurent les forêts primaires, qui des biotopes font de la Polynésie un territoire d’intérêt présentent un fort taux d’endémisme, et les récifs majeur sur le plan biogéographique et sur le plan de coralliens dont la diversité géomorphologique, qui illus- * Dans chacun des grou- l’évolution. Le nombre d’espèces végétales et animales tre de façon spectaculaire la théorie de la formation pes terrestres ou marins, IRHqQMUYIWVETTSVXqkPEWYTIV½GMII\MKYtHY8IVVMXSMVI le nombre d’espèces est des atolls, est tout à fait remarquable. est remarquable. L’île de Rapa (archipel des Australes) souvent variable d’une publication à l’autre. par exemple, qui a été bien étudiée, est un des lieux La nature des sols, la topographie, les aléas naturels et de spéciation explosive les plus extraordinaires, avec au l’exposition aux changements climatiques sont autant moins 300 espèces animales et végétales endémiques de facteurs qui participent à la fragilité des écosystèmes sur une surface de 40 km². Les différenciations de et de la biodiversité. Les espèces indigènes s’avèrent formes peuvent être très localisées, à un archipel, une particulièrement fragiles en raison de leur isolement, de île, souvent à une vallée ou un sommet. Fonction de leur aire de répartition réduite, de leurs faibles effectifs la dispersion et de l’évolution, l’endémisme est le fait et de leur capacité réduite à résister à des phénomè- plus général des espèces, assez rarement des genres et nes de compétition et de prédation par les espèces exceptionnellement des familles. Il est souvent localisé importées par l’homme. Les menaces majeures sur la sur les crêtes et les sommets inaccessibles. FMSHMZIVWMXqXERX¾SVMWXMUYIUYIJEYRMWXMUYIZMIRRIRXHI l’introduction d’espèces étrangères sur les îles et de la 0IRSQFVIH´wPIWPIYVHMWTIVWMSRP´EGGrWWSYZIRXHMJ½GMPI destruction des habitats. HIGIVXEMRWWSQQIXWSYHIW^SRIQEVMRIWVIRHIRXHMJ½- ciles et compliquées les prospections et les inventaires. La Polynésie est le territoire d’outre-mer comportant le Aussi, le bilan actuel sur la biodiversité* et les espèces plus grand nombre d’espèces éteintes ou menacées de endémiques est-il encore incomplet pour plusieurs toutes les collectivités de l’outre-mer. XE\SRW MRWIGXIWQSPPYWUYIWXIVVIWXVIW¾SVIRSRZEWGY- PEMVIGLEQTMKRSRWQSYWWIW IX PMGLIRW © MP VI¾rXI d’abord l’importance des inventaires sur le terrain. Ainsi PE HIVRMrVI QMWWMSR WGMIRXM½UYI VqEPMWqI k 6ETE IR 2002, avec un nombre conséquent de chercheurs, a Quelques espèces remarquables permis d’augmenter de 80% le nombre d’espèces de Tiare Apetahi, Santals, Erythrine de Tahiti, Palmier de mollusques alors connu et de découvrir une dizaine de Makatea, Palmier des Marquises, Pétrel de Henderson, plantes endémiques nouvelles pour la science. Chevalier des Tuamotu, Gallicombes des Tuamotu, des 0E ¾SVI ZEWGYPEMVI GSQTXI IRZMVSR  TPERXIW Marquises, Carpophages de la Société, des Marquises, Lori indigènes dont 570 espèces endémiques (et Il genres de Kuhl, Lori ultramarin, Lori nonette, Martins chasseurs des Gambiers,des Marquises, Monarques des Marquises, de endémiques), soit un taux d’endémisme de 63%, attei- Tahiti, de Fatu-Hiva, Tortue verte, Tortue imbriquée, nombreux KRERX WMP´SRRIGSRWMHrVIUYIPIWTPERXIWk¾IYVW escargots arboricoles appartenant aux familles Endodonti- (Angiospermes). Ce taux d’endémisme est l’un des plus dae, Euconulidae, Partulidae, Achatinellidae, Baleine à bosse, forts pour les îles océaniques au niveau mondial (Hawaii Napoléon, Requins, Raies manta. arrivant en première place avec 89%) et dépasse celui HIWwPIW+EPETEKSWIXHIW*MHNM 3GqER4EGM½UYI SYHIW Mascareignes (Océan Indien). 86 • 0E ^SRI WSYW MR¾YIRGI qUYEXSVMEPI    RSVH LES MILIEUX 1EVUYMWIW WSYQMWI k P´MR¾YIRGI HMVIGXI HI l’upwelling équatorial et du courant équatorial LE MILIEU MARIN sud, • 0E^SRIHIXVERWMXMSR  WYH1EVUYMWIWWIQFPI Le large marquer la transition entre la couche euphoti- UYIXVSTMGEPIXVrWSPMKSXVSTLIEYWYHIXPIWIEY\ %ZIGYRIWYTIV½GMIHITVrWHIQMPPMSRWHIOQóPE plus riches alimentées par l’upwelling au nord, Source : IRD >SRI)GSRSQMUYI)\GPYWMZI >)) TSP]RqWMIRRIIWX PEHIY\MrQIHY4EGM½UYI7YH • 0E ^SRI XVSTMGEPI WXVMGXS WIRWY    7SGMqXq ¯8YEQSXYRSVHIXIWXWSYWP´MR¾YIRGIHYKVERH 0IWIEY\HIPE>))HI4SP]RqWMIJVERpEMWIWSRXWSYW K]VI HY 4EGM½UYI WYH TVqWIRXI YRI GSYGLI P´MR¾YIRGIHIHIY\§W]WXrQIW¨SGqERSKVETLMUYIW WYTIV½GMIPPI HI QqPERKI k WEPMRMXq XVrW qPIZqI QENIYVWEY\GEVEGXqVMWXMUYIWXVrWHMJJqVIRXIWPIKVERH IXHIWXIRIYVWIRWIPWRYXVMXMJWHMWWSYWI\XVsQI- K]VIHY4EGM½UYI7YHIXP´YT[IPPMRKqUYEXSVMEP ment basses, 0IWIEY\UYMFEMKRIRXPIWEVGLMTIPWTSP]RqWMIRWWSRX • 0E^SRIWYFXVSTMGEPI  %YWXVEPIWEY\IEY\HI marquées par une forte structuration verticale, surface plus froides, marque le passage progressif IWWIRXMIPPIQIRXGSRXV|PqITEVPIJEGXIYVXLIVQMUYI HIWIEY\XVSTMGEPIWEY\IEY\WYFXVSTMGEPIW et se présentent comme une superposition de couches homogènes d’une grande stabilité, rendant HMJ½GMPIWIXPIRXWPIWqGLERKIWZIVXMGEY\ HIWZEVME- Les monts sous-marins tions inter-annuelles de plus grandes ampleurs -PI\MWXITPYWMIYVWQSRXWWSYWQEVMRWHERWPE>))HI 4 TIYZIRXRqERQSMRWWITVSHYMVI TLqRSQrRI)273 4SP]RqWMI JVERpEMWIIX GIVXEMRW H´IRXVI IY\ SRX qXq G]GPSRIW©  I\TPSVqW QSRXW WSYWQEVMRW 6MKEYPX HI +IRSYMPP] 5YEXVI KVERHIW § VqKMSRW SGqERSKVETLMUYIW ¨ EY\ EVGLMTIP HI PE 7SGMqXq  HY 0SXYW EVGLMTIP HIW Le patrimoine GEVEGXqVMWXMUYIWHMJJqVIRXIWTIYZIRXEMRWMsXVIHq½RMIW %YWXVEPIW PIQSRX6EMZEZEIPI&ERG4VqWMHIRX8LMIVW EVGLMTIPHIW%YWXVEPIW EMRWMUYIUYEXVI naturel CARTE BATHYMÉTRIQUE (Source : Atlas de la Polynésie française, 1993, ORSTOM ) LEYXWJSRHWWMXYqWkP´SYIWXHIW8YEQSXY IXkP´SYIWXHIWÉPIW7SYWPI:IRX 87

CARTE DES MONTS SOUS-MARINS (Source : Atlas de la Polynésie SURFACES DES GRANDS TYPES DE FORMATIONS RÉCIFALES (Source : française, 1993, ORSTOM ) Atlas des récifs coralliens de Polynésie française, Andrefouët, et al., 2005)

SURFACE SURFACE TERRES SURFACE TERRES COMPLEXE RÉCIFAL TOTALE KM² IMMERGÉES KM² ÉMERGÉES KM² Atolls   879 Atolls océaniques 51 11 40 comblés ou surélevés Iles océaniques   1759 Total 17 674 15 087 2587

qui peuvent être représentés par des milliers d’espèces dans un seul récif de quelques hecta- res. Phanérogames, algues et poissons sont tout aussi bien représentés. 7MPEVMGLIWWIHIPE¾SVIIXHIPEJEYRIVqGMJEPIW de Polynésie n’est pas très élevée, en compa- raison avec d’autres régions du monde, et si GIVXEMRWLEFMXEXWEWWSGMqWEY\VqGMJWWSRXXSXEPI- ment absents ou secondairement représentés QERKVSZIWZEWMrVIWLIVFMIVW IRVIZERGLIPIW archipels et atolls polynésiens sont parmi les plus FIPPIWqHM½GEXMSRWVqGMJEPIWHY4EGM½UYI Les formations récifales sont caractérisées par YRI FSRRI HMZIVWMXq KqSQSVTLSPSKMUYI VqGMJW frangeants, récifs barrières, différents types d’atolls HITYMW PIW EXSPPW SYZIVXW EY\ EXSPPW JIVQqW YR EXSPPWSYPIZqIXHIWFERGWVqGMJEY\ 'IWJSVQE- XMSRWIRTEVXMGYPMIVHERWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq illustrent de façon spectaculaire la théorie de la formation des atolls, depuis le volcan à peine GSPSRMWqTEVPIWGSVEY\ 1ILIXME NYWUY´kP´EXSPP 0´EVGLMTIPHIW8YEQSXYEZIGUYIPUYIWEXSPPW compte près de 20% des atolls du monde. Les EVGLMTIPW HIW8YEQSXYIX HI PE 7SGMqXq TVqWIRXIRX un intérêt “historique” puisqu’ils furent les premiers Les récifs coralliens sujets d’étude de Darwin sur la géomorphologie des 0IWVqGMJWGSVEPPMIRWGSRWXMXYIRXYRqGSW]WXrQIG|XMIV récifs coralliens et l’évolution. MRXIVXVSTMGEP H´YRI I\XVsQI VMGLIWWI WTqGM½UYI k Les différents types de récifs en Polynésie l’égal des forêts tropicales humides, et d’une grande TVSHYGXMZMXq -P W´EKMX HY WIYP qGSW]WXrQI HSRX PIW Un important travail de cartographie des structures SVKERMWQIW ZMZERXW PIW QEHVqTSVEMVIW SY GSVEY\  géomorphologiques des récifs coralliens a été réalisé, élaborent leur propre substrat, à partir duquel EZIGP´qHMXMSRH´YREXPEW %RHVIJSYtXIXEP HERW va se développer une communauté très riche en PI GEHVI HY TVSNIX MRXIVREXMSREP §1MPPIRMYQ 'SVEP IWTrGIW8SYWPIWKVSYTIW^SSPSKMUYIWH´MRZIVXqFVqW 6IIJ1ETTMRK¨7YVKVERHIWYRMXqWKqSQSVTLS- y sont représentés, qu’il s’agisse des communautés PSKMUYIW RMZIEY   I\MWXERX EY RMZIEY QSRHMEP  benthiques, nectoniques et planctoniques. Les princi- sont présentes en Polynésie, qui compte par ailleurs TEY\ TL]PYQ WSRX PIW GRMHEMVIW PIW WTSRKMEMVIW PIW GPEWWIW RMZIEY  mollusques, les échinodermes, les crustacés, les vers,

SURFACE TOTALE DES RÉCIFS ET LAGONS DES ÎLES DE LA SOCIÉTÉ, PÉRIMÈTRE DES ÎLES, POPULATION AU DERNIER RECENSEMENT EN 2002 (Source : Atlas des récifs coralliens de Polynésie française, Andrefouët, et al., 2005, et ISPF)

BORA BORA HUAHINE MEHETIA MOOREA RAIATEA TAHAA TAHITI

7YVJEGIXSXEPIOQòVqGMJWIXPEKSRW 86,14 66,07 11,91 32,21 1,04 68,78 278,53 227,79 4qVMQrXVIIROQ VIJ%XPEW 43,13 50,38 17,52 30,18 6,16 61,71 117,86 203,32 Nombre d’habitants en 2002 7 395 5 764 308 1 177 0 14 471 11 186 169 333 88 Atolls et bancs : un atoll Récifs frangeants : les est un système isolé, récifs frangeants sont important en taille, qui des récifs directement possède une structure EGGSPqWkPEG|XISYEY périphérique annulaire plus, séparés d’elle par dont la majeure partie YR qXVSMX GLIREP 3R est visible, enserrant distingue 7 sous comple- un lagon. Un banc corallien est un système isolé et \IWHIVqGMJWJVERKIERXWUYMHMJJrVIRXTEVPIYVWI\TSWMXMSRW important en taille de forme quelconque et souvent TEV PIYV TSWWMFPI ETTEVXIRERGI k YR GSQTPI\I HI pour partie immergé. La Polynésie comprend VqGMJFEVVMrVITEVPIYVWXVYGXYVIPIVqGMJJVERKIERX UYIPUYIWFERGWTVSJSRHW RSRGSQTXEFMPMWqWHERWPIW I\TSWq k P´SGqER  PI VqGMJ JVERKIERX I\TSWq k HIW WYVJEGIWHIVqGMJW  mers intérieures ; le récif frangeant protégé de lagons ; le récif frangeant protégé de baies ; le récif frangeant Récifs barrières : ce sont HIVqGMJFEVVMrVIG|XMIV PIVqGMJJVERKIERXHMJJYW des récifs générale- ment linéaires, séparés Complexe de massifs coralliens : la Polynésie comprend HI PE G|XI TEV YR IWWIRXMIPPIQIRXHIWGSQTPI\IWHIQEWWMJWGSVEPPMIRW lagon plus ou moins HIPEKSREMRWMUYIUYIPUYIWQEWWMJWI\TSWqWkP´SGqER profond, par une IXEY\QIVWMRXqVMIYVIW SYFEMIW  terrasse lagonaire peu 0IWEVGLMTIPWWSRXXVrWHMJJqVIRXWwPIWLEYXIWkHMJJq- TVSJSRHIVINSMKRERXPEG|XISYTEVYRGSQTPI\IHI rents stades d’évolution et atolls dans l’archipel de la VqGMJWJVERKIERXW3RHMWXMRKYIPIVqGMJFEVVMrVII\XIVRI 7SGMqXqEXSPPWHERWP´EVGLMTIPHIW8YEQSXYVqGMJWIX MRXIVRIIXPIVqGMJFEVVMrVIG|XMIVYRMUYIQIRXWqTEVq EXSPPWHIW+EQFMIVSYHIW%YWXVEPIW 4 HIPEG|XITEVYRPEKSRSYYRIXIVVEWWIPEKSREMVITIY TVSJSRHWIRGSRXMRYMXqEZIGYRGSQTPI\IJVERKIERX 7IYPIW PIW 1EVUYMWIW R´SRX TEW HI VqGMJW GSVEPPMIRW '´IWX YR VqGMJ JVqUYIRX IR 4SP]RqWMI IX HERW P´-RHS vraiment développés et le milieu récifal y est très Le patrimoine 4EGM½UYI particulier. Ces îles hautes ont une origine volcanique, naturel chacune constituée par un ou plusieurs anciens volcans UNITÉS RÉCIFALES D’ÎLES HAUTES. (Source : Andrefouët et al, 2005) IX YRI GEPHIVE IR TEVXMI IJJSRHVqI8VSMWIRWIQFPIW KqSKVETLMUYIWIXKqSPSKMUYIWTIYZIRXsXVIHMWXMRKYqW A/ Massifs coralliens lagonaires (63/213), platier récifal (92/94) et passe (85/113) de récif YRKVSYTIWITXIRXVMSREP )MES,EXYXYSY,EXYXEEP´wPSX barrière externe (Paea, Passe Teavaroa, Tahiti) WEFPIY\HI1SXY3RIPIWFERGW.IER+SKYIPIX'PEVO B/ Terrasse peu profonde de récif barrière externe (106/102), complexe de massifs coral- YRKVSYTIGIRXVEP 2YOY,MZE9E4SY9E,YOEP´wPSX liens lagonaire avec terrasse profonde à champ de constructions coralliennes (24/204) et VSGLIY\1SXY-XMSY,EXY-XM WMXYqkIRZMVSROQ bassin enclavé de récif frangeant (35/293) (Maupiti) IXYRKVSYTIQqVMHMSREP *EXY,YOYSY*IXYOY,MZE 3E1SLSXERMSY1SXERI*EXY,MZESY*EXY-ZEP´wPSX C/ Platier récifal de récif frangeant exposé à l’océan (92/274) (Rurutu) HI1SXY2ESPIVSGLIV8LSQEWWIXPILEYXJSRHHI D/ Pente externe (83/148), platier récifal (92/150), terrasse (68/158), platier récifal de (YQSRX(YVZMPPI WMXYqWkIRZMVSROQHYKVSYTI frangeant (92/301) et lagon enclavé (34/160) de récif barrière côtier (Paea, Tahiti). GIRXVEP &63977)+9-00)IXEP  -P I\MWXI GITIRHERX TPYWMIYVW GSRWXVYGXMSRW GSVEP- liennes isolées et quelques formations récifales, à 2YOY,MZE FEMIWHI8EMSLEI8EM3EHY'SRXV|PIYV %RELS,EXMLIY,EESTY k9E,YOE FEMIHI,ERI  et des communautés récifales présentes le long des pentes abruptes des îles, ainsi que des formations à VIGSYZVIQIRXH´EPKYIWIRGVSXERXIW  4PYWMIYVWFERGWVqGMJEY\W´qXIRHIRXqKEPIQIRXEYXSYV HIWwPIWHSRX • PIFERG.IER+SKYIP )WX2SVH)WXHI,EXYXY  KVERHFERGHIGSVEMPWMXYqkQHITVSJSRHIYV HI  OQ WYV OQHSRX WIYPIHERW WE TEVXMI ouest, émerge une petite île de sable et de HqFVMWGSVEPPMIRW1SXY3RI • PI FERG 0E[WSR RSVH SYIWX HI 2YOY ,MZE  GSYZIVXHIQH´IEY • PIFERG'PEVO RSVHRSVHIWXHI2YOY,MZE HI OQWYVOQkOQIRZMVSRHERWPI0ETVSJSRHIYV la plus faible au-dessus du banc est de 11m. 89

UNITÉS RÉCIFALES D’ATOLLS. A ET B: PENTE INTERNE (59/42) ; 104/53 : TERRE ÉMERGÉE DE COURONNE - C: PLATIER RÉCIFAL DE COURONNE (92/15) ET PENTE EXTERNE (83/9), INCLUANT LES ÉPERONS-SILLONS. (Source : Andrefouët et al, 2005)

(MZIVWIW qXYHIW GSR½VQIRX TEV EMPPIYVW P´I\MWXIRGIHIWXVYGXYVIWQSVTLSPSKMUYIW ±IRRS]qIW² TVqWIRGI H´YRI TPEXIJSVQI WSYWQEVMRI EY\ EPIRXSYVW HI  Q  EYXSYV HIW wPIW 1EVUYMWIW UYM GSVVIW- pondrait à un « récif barrière ennoyé » et de plusieurs terrasses récifales sous- QEVMRIW HI  k  Q IX HI KVERHIW plates-formes se prolongeant parfois très EYHIPkHIWwPIWEGXYIPPIW GSQQIk)MES  qui s’avèrent être de vastes étendues de FERUYIXXIW IX FERGW VqGMJEY\ JSWWMPIW  les études montrent que dans le passé TVSFEFPIQIRX EY 5YEXIVREMVI XIVQMREP  P´I\XIRWMSR HIW JSVQEXMSRW VqGMJEPIW EY\ 1EVUYMWIWqXEMXTVSFEFPIQIRXTPYWMQTSV- XERXIUYIHIRSWNSYVW 'EFMSGL 

Autres biotopes marins Les trottoirs à Vermetidae et les zones de maërl (fonds d’algues calcaires détriti- ques), Rapa.

Photo : Littoral de l’atoll de Tetiaroa (Crédit : DIREN) 90

Photo: Vue aérienne de Bora-Bora ( Source : SAU )

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Le patrimoine naturel 91

LES ZONES HUMIDES Les zones humides de Polynésie

7MP´SRI\GPYXPETPYTEVXHIWPEKSRWH´EXSPPWIXPIWVqGMJW Dans les îles du Vent : considérés jusqu’à 6 mètres de profondeur comme des zones humides au titre de la convention sur Tahiti : le lac Vaihiria, les rivières, dont la Papenoo, la rivière la plus importante de Polynésie, les lagunes de Port Phaéton et Miti Rapa, dans la presqu’île PIW^SRIWLYQMHIW 6EQWEV MPI\MWXITIYHI^SRIW humides stricto sensu en Polynésie française. Ces Moorea : le lac Temae et les lagunes Roto Rahi et Roto Iti sur Maïao. quelques zones humides sont de très petite taille, à Dans les îles sous-le Vent : le lac Maeva sur Huahine. P´I\GITXMSRHYPEG:EMLMVMEWYV8ELMXMSYHYPEG1EIZEk ,YELMRIIXQEPGSRRYIW)PPIWMRGPYIRXPIWVYMWWIEY\ Dans les Tuamotu : les atolls de Niau, de Taiaro, de Tahaena, ceux du groupe Raevski (Tepoto sud, Hiti et Tuanake), ceux de Marutea du sud et Maturei QEVEMWIXXSVVIRXWHIQSRXEKRI WYVPETPYTEVXHIW Vavao, les zones humides du motu Tuherahera à Tikehau KVERHIWwPIW PIPEG:EMLMVMEPIWVMZMrVIWHITPEMRI k 8ELMXM TPYWMIYVWTIXMXWQEVqGEKIWH´IEYHSYGIIXYR Aux Australes : l’île de Rurutu, et les petits marécages de Rimatara (Maunutu, GIVXEMRRSQFVIHIPEKYRIWWEYQlXVIWIXL]TIVWEPM- Muturau, Haretii, Tupapa). RIWk2MEY1EMES8IXMEVSESYIRGSVIEY\%YWXVEPIW (Source Vernaudon in Scott, 1989) 6YVYXY 6MQEXEVE8YFYEM EZIG TPYWMIYVW GIRXEMRIW 0I /STEVE IWX HSQMRq TEV UYIPUYIW KVSYTIW H´LIGXEVIWHIQEVqGEKIW0IW1EVUYMWIWXSYXGSQQI JSRGXMSRRIPWHIQMGVSSVKERMWQIWPIWG]ERSFEGXqVMIW PIW +EQFMIV WSRX HIW wPIW VIPEXMZIQIRX WrGLIW RI du genre Phormidium, les bactéries photosynthétiques TVqWIRXERX TEW HI ^SRIW LYQMHIW WMKRM½GEXMZIW  HI sulfureuses du type Chromatium, les bactéries rouges VEVIW^SRIWI\MWXIRXGITIRHERXGSQQIWYVPITPEXIEY non sulfureuses et les sulfatoréducteurs. HI8SSZMMk2YOY,MZEEZIGYRIG]TqVEGqIIRHqQMUYI 1EGLEIVMRERYOYLMZIRWMW &YXEYHGSQTIVW  La majorité des mares est caractérisée par l’absence de tout organisme vivant, absence probablement La régression des zones humides liée à la présence de très fortes concentrations en sulfures libres. Les mares sont présentes notamment 1EPGSRWMHqVqIWQEPKVqPIYVV|PIMQTSVXERXHERWPI k8EMEVS%REESY2MEY domaine de l’eau et pour la biodiversité, la plupart des zones humides ont régressé du fait de l’emprise LES FORÊTS ET AUTRES FORMATIONS VÉGÉTALES humaine sur le littoral et du développement des EGXMZMXqW SRGMXIVEkXMXVIH´I\IQTPIPIPEG8IQEIk Compte tenu de la morphologie des îles, montagnes, 1SSVIEIRTEVXMIHqXVYMXTSYVPEGSRWXVYGXMSRH´YR falaises ou de leur éloignement, qui rendent l’accès KSPJ1MXM6ETEWYV8ELMXM2YMQIREGqTEVPEGSRWXVYG- HMJ½GMPI PE ZqKqXEXMSR REXYVIPPI IWX TVqHSQMRERXI XMSRHYTSVXHI*EVEXIESYPIPEG1EIZEk,YELMRI ZSMVGLETMXVI§SGGYTEXMSRHYWSP¨ 0EVqTEVXMXMSR QIREGqTEVPETSPPYXMSR ZSMVGLETMXVI§IEY\GSRXM- HIW TVMRGMTEY\ X]TIW JSVIWXMIVW IX EYXVIW X]TIW HI RIRXEPIW¨  -P R´I\MWXI TEW HI VrKPIQIRX WTqGM½UYI végétation entre archipels est très variable du fait des GSRGIVRERXPIW^SRIWLYQMHIWIR4SP]RqWMI%YGYRI GEVEGXqVMWXMUYIW qGSPSKMUYIW WTqGM½UYIW k GLEUYI ^SRILYQMHIR´IWXMRWGVMXIkPEGSRZIRXMSRHI6EQWEV EVGLMTIP SY k GLEUYI wPI GPMQEX TPYW WIG IX GLEYH TSYVXERX WMKRqI TEV PE *VERGI IX EHSTXqI TEV PE EY\ 1EVUYMWIW TPYW LYQMHI IX JVEMW EY\%YWXVEPIW Polynésie française. Parmi les zones protégées créées, WYFWXVEXGSVEPPMIRHERWPIWEXSPPWHIW8YEQSXY  EYGYRI R´E qXq qXEFPMI WTqGM½UYIQIRX TSYV TVSXqKIV les habitats des zones humides, bien que la réserve de 7YV YRI QsQI wPI P´qXEKIQIRX HI PE ZqKqXEXMSR P´EXSPPHI8EMEVSMRGPYXYRPEKSRJIVQqH´IEYWEYQlXVIIX HITYMWPIWKVSYTIQIRXW\qVSTLMPIWHIFEWWIEPXMXYHI que le parc naturel NYWUY´EY\ KVSYTIQIRXW WSQQMXEY\ WSRX JSRGXMSR XIVVMXSVMEP HI 8I des conditions climatiques ; principalement la pluvio- *EEMXM GSQTVIRRI QqXVMIUYMMRHYMXHIWHMJJqVIRGIWIRXVIPIWG|XIWIWX des rivières et des IXSYIWXIXPEXIQTqVEXYVI cascades, offrant des • WqVMI \qVSTLMPIIX WIQM\qVSTLMPI TPYZMSWMXq  Photo : Zone humide, Tetia- habitats aquatiques QQER roa (Crédit : DIREN) peu perturbés. • WqVMI QqWSTLMPI TPYZMSWMXq   QQ  HI basse et moyenne altitude ; Les mares à kopara • série hygrophile de basse, moyenne ou haute 0IWQEVIWkOSTEVEWSRXHIWXETMWQMGVSFMIRWUYMWI EPXMXYHI TPYZMSWMXq"QQ  JSVsXWLYQMHIW HqZIPSTTIRX HERW HIW QMPMIY\ WEPqW SY L]TIVWEPqW de vallées ; HSRXP´qTEMWWIYVZEVMIWIPSRPIWPMIY\IXPIWGSRHMXMSRW • WqVMISQFVSTLMPIHILEYXIEPXMXYHI WYTqVMIYVI environnementales, de quelques millimètres à plusieurs kQQ TPYZMSWMXq"QQXIQTq- dizaines de centimètres. Cette ressource naturelle était VEXYVIWTPYWFEWWIW  consommée en période de disette et semble encore introduite dans l’alimentation de certains archipels du • qXEKIHIWLEYXWWSQQIXW QEUYMWWSQQMXEY\IX 4EGM½UYIGIRXVEPIX2SVH3YIWX ^SRIWYFEPTMRI  92 CARTE LES FORMATIONS VÉGÉTALES DE TAHITI (Source : Atlas de la Polynésie française, 1993, ORSTOM )

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Le patrimoine naturel

Principales sources : Papy, 1954, Florence 1993, J.Y. Meyer, 2006. 7´]ENSYXIHIWX]TIWHIZqKqXEXMSRE^SREPIJSRGXMSR Photo : Forêt littorale à Pan- des conditions environnementales très locales, danus, Nuku Hiva, Marqui- ses (Crédit : J.Y. Meyer) comme les zones humides, dont les ripisylves, les LA RÉPARTITION DES FORMATIONS VÉGÉTALES PRIMAIRES formations marécageuses, ainsi que les groupements (D’APRÈS PAPY ET FLORENCE IN MEYER 2006). PMXXSVEY\IXTEVEPMXXSVEY\ JSVsXWH´EXSPP©  photo : Crédit Andrefouët et al., 2005 93

Sources : Florence, 1993 (atlas de Polynésie) et Meyer, 2006 Photo : Paysage de moyen- 7YVGIWJEGMrWHqKVEHqWHIWSTqVEXMSRWHIVIFSM- ne altitude (© IRD, J. Bon- sement ont été menées depuis quelques dizaines vallot) ; Les formations végétales des îles hautes H´ERRqIWTSYVPYXXIVGSRXVI-´qVSWMSRREXYVIPPIIX Photo : Forêt des nuages La zone littorale : IRVEMWSRHI-´SGGYTEXMSRLYQEMRI pour la production à partir d’espèces forestières (© IRD, H. Chevillotte) la majeure partie des formations d’origine est forte- MRXVSHYMXIW falcataria moluccana et Pinus caribaea  QIRXEVXM½GMEPMWqIIXVqHYMXIkHIWwPSXWMWSPqW(MZIV- Dans les zones à vocation agricole de la plaine WIWJSVQEXMSRWWITEVXEKIRXP´IWTEGIPIKVSYTIQIRX G|XMrVI IX HIW FEWWIW ZEPPqIW PE VqKVIWWMSR HIW herbacé à Ipomoea-Vigna, les marécages à Acrosti- surfaces entretenues par l’agriculture, combinée chum-Cladium ou à Typha introduit, les groupements EZIGPIWJIY\IRXVEwRIPIHqZIPSTTIQIRXHIJVMGLIW psammophiles comme la forêt marécageuse à Hibiscus HSQMRqIW TEV HIW TPERXIW MRXVSHYMXIW I\IQTPI – Acrostichum, ou la forêt à Hernandia-Thespesia et les du pohue, Merremia peltata dans l’archipel de la JSVQEXMSRW WE\MGSPIW JSVsX k Barringtonia-Pandanus, 7SGMqXq SYMRHMKrRIWTMSRRMrVIW PERHIWkJSYKrVI groupement à Pemphis, ou à Argusia-Guettarda. anuhe, Dicranopteris linearis  Les zones de basse et moyenne altitude : également largement bouleversé par l’homme, cet étage D’importantes avancées dans la connaissance comprend actuellement plusieurs formations appauvries et dominées par les plantes introdui- De nombreuses prospections réalisées ces dernières années sur les îles ont permis de renforcer la connaissance de plusieurs sites et d’établir un panel de la végétation des XIW  PIW KVSYTIQIRXW ETTEVXMIRRIRX EY\ WqVMIW îles, notamment sur les sites les plus remarquables. Ces études ont permis de réaliser mésophile ou hygrophile suivant les conditions HIWTVS¼PWFSXERMUYIWH³qXEFPMVPEPMWXIHIWIWTrGIWZqKqXEPIWTVqWIRXIWIXHIGSRGPYVI de pluviosité. La forêt mésophile à Metrodiseros- WYVP³qXEXEGXYIPHIPE½SVI .=1I]IV.*PSVIRGI.*&YXEYH,.E]68ETYXYEVEM  Commersonia se partage l’espace avec des séries 1998 : Mont Mauru (Tahiti, Hitiaa), QqWSTLMPIWHqKVEHqIW JSVsXERXLVSTMUYIkHibis- cus-Mangifera, forêt à Casuarina IXH´EYXVIWJEGMrW ,EYXWTPEXIEY\HI*EY¼VY SY*EVI%VS8ELMXM1ELMRE  de dégradation comme la lande à Dicranopteris 2002, 2003, 2004 : Expédition Australes PERHIkJSYKrVIERYLI PEWEZERIkMiscanthus- 2003 : Haute vallée de l’Orofero (Tahiti, Paea). Psidium et la brousse à Leucaena ou Malvaceae 2004 : Hauts plateaux humides de Terepo (Tahiti, ) et de Viriviriterai (Tahiti, (principalement aux Marquises).. Hitiaa) 2005 : Mont Marau (Tahiti, Hitiaa) 2005 : Plateaux Tupa et Maaiore (Papenoo, Tahiti) 2005 : parc et réserve naturelle de Vaikivi (Ua Huka), 2005 : Anaa, Tahanea, 2005 : Ua Huka (Marquises) 2005 et 2006 : plateau Temehani Ute Ute (Raiatea) 2006 : vallée de Hakahetau (Ua Pou) 2006 : Niau 2007 : Eiao, Hatutaa, Mohotani 2007 : forêt sèche de Nuku Hiva 2007 : plateau Teihomanono (Taharuu, Tahiti) 94 La zone des forêts humides WqVMIW L]KVSTLMPIW HIW )R VEMWSR HIW MRGIRHMIW HIW HqJVMGLIQIRXW HI ZEPPqIWHIFEWWIIXQS]IRRIEPXMXYHI IXHIWJSRHWHI l’impact des espèces invasives et notamment du ZEPPqIkQEVEGEVEGXqVMWqWTEVPEJSVsXk,MFMWGYW)XPMR- MiconiaIXHYFVSYXEKITEVPIWERMQEY\IRHMZEKE- KIVEIXPEJSVsXk2ISREYGPIE%RKMSTXIVMWEMRWMUYIPIW tion, les forêts ont fortement régressé dans les zones JEGMrWHIHqKVEHEXMSRk%PIYVMXIWW´qXIRHNYWUY´k de basse et moyenne altitude de la plupart des îles. QH´EPXMXYHIHERWPIWWIGXIYVW7SYWPI:IRX 1I]IV   IWXMQI UYI  HIW JSVsXW H´SVMKMRI ont disparu ; elles ne sont aujourd’hui présentes qu’à La zone des forêts ombrophiles d’altitude, ou l’intérieur des îles. « forêts des nuages » présente des variations en fonction de la topographie et des facteurs micro- C’est dans l’archipel de la Société qu’elles sont le climatiques ; elle est caractérisée par les forêts QMIY\GSRWIVZqIW7YV8ELMXMPIWJSVQEXMSRWTVMQEMVIW à Weinmannia-Alstonia et à llex-Streblus, et par la de moyenne altitude ne subsistent que dans certains présence de fougères arborescentes endémiques, ZEPPSRWTVSXqKqWWYVPIWG|XIWIWXIXSYIWX'IWJSVsXW EZIG HIW KVSYTIQIRXW WE\MGSPIW k Blechnum- relictuelles disparaissent, envahies par le Miconia)R Machaerina sur les pentes fortes. Ces forêts, les revanche, les forêts ombrophiles d’altitude, les plus TPYW SVMKMREPIW HERW PIYV GSQTSWMXMSR ¾SVMWXMUYI SVMKMREPIW HERW PIYVW GSQTSWMXMSRW ¾SVMWXMUYIW IX et dans leur structure, les plus riches en espèces dans leurs structures, et les plus riches en espèces endémiques, sont les seules qui ont encore un endémiques, ont encore un aspect intact. aspect intact. Dans les autres archipels, la forêt a beaucoup Les maquis sommitaux à Metrosideros collina sont re- régressé mais les connaissances sont encore plus trouvés sur toutes les crêtes et les pics d’altitudes HMWTEVEXIWIXMRGSQTPrXIW HIWwPIWLEYXIWHIPE7SGMqXqHIW1EVUYMWIWIXHI • aux îles Marquises, le couvert végétal originel 6ETE %YWXVEPIW EZIGYR^SRIWYFEPTMRIEYHIWWYW- 4 est aujourd’hui très largement absent des zones HIQk8ELMXMGEVEGXqVMWqITEVYRIZqKqXEXMSR sèches ; arbustive à Weinmannia-Vaccinium-Leptecophylla et herbacée à Astelia-Machaerina ». • aux GambierP´wPIHI1ERKEVIZEEqXqHqFSMWqI Le patrimoine dès le début de la colonisation et les îles sont naturel La régression des forêts plus ou moins entièrement savanisées, savane à -PR´I\MWXIkP´LIYVIEGXYIPPIEYGYRIHSRRqIUYERXMXE- 1MWGERXLYW½SVMHYPYW, avec la disparition de près tive sur le recul de la forêt, les surfaces d’occupation de la moitié des espèces endémiques. des sols n’étant pas suivies en Polynésie. Les chiffres • les Australes sont particulièrement touchées HIWYVJEGIHIJSVsXWTVMQEMVIWIXWIGSRHEMVIW LSVW IX1I]IVIWXMQIUYIPIWJSVsXWREXYVIPPIWWSRX TPERXEXMSR IX GSGSXIVEMIW  WSRX IWXMQqW k  VqHYMXIW k P´qXEX HI PEQFIEY\ RI HqTEWWERX LEHSRXkWSRXGSRWXMXYqWHIJSVsX TEW  k    HI PE WYTIV½GMI HIW wPIW 8YFYEM TVMQEMVI TIY SY TEW TIVXYVFq TEV P´LSQQI 1I]IV IX 6YVYXY WSRX HIW wPIW HqFSMWqIW S€ HSQMRI   (´YRI QERMrVI KqRqVEPI TPYW YRI wPI IWX FEWWI souvent la lande à fougères ou les plantations IXTIXMXITPYWPIWQIREGIWHIHIWXVYGXMSRHIWQMPMIY\k à Pinus caribaea. Les forêts humides de vallée KVERHIqGLIPPIWSRXKVERHIW *PSVIRGI  SRXGSQTPrXIQIRXHMWTEVYk6MQEXEVESYWSRX IRZELMIW TEV PI KS]EZMIV HI 'LMRI Psidium

Photo : Vestige de forêt semi-sèche à Rapa (Cré- dit : J.Y. Meyer) 95

ILE PRINCIPAUX SITES DE FORÊTS DES NUAGES (Source : Meyer, 2006) Les forêts sèches et semi-sèches occupent environ Société LE GIWSRXEZIGPIWJSVsXWPMXXSVEPIWWYVTPEXIEY\ calcaires, les formations végétales les plus rares. Les Viriviriterai (1,000 m), Terepo (1,100m), Marau (1,493 m), Iviroa (1,638m), Ivirairai (1,696 m), Aorai (2,066m), Pito forêts littorales ont presque été entièrement détruites Tahiti Hiti (2,110 m) Mauru (1,361m), Aramaoro (1,530 m), k8ELMXM IPPIWRIWYFWMWXIRXUYIWYVPIWwPSXWMWSPqWHIW Teamaa(1,532 m), Urufau (1,493m), Tetufera(1,799 m), autres archipels. Teatara (1,197 m), Mairenui (1,306 m) Ronui (1,332 m) Temehani Rahi (770 m), Temehani Ute Ute (780 m), Oropiro 0IW JSVsXW \qVSTLMPIW SY WIQM\qVSTLMPIW HI FEWWI Raiatea (824 m), Toomaru-Tefatua (1,017 m) EPXMXYHI Q SRXUYEWMQIRXHMWTEVYHIWwPIWHIPE Morea Tohiea (1,207 m), Mouaputa (820 m) 7SGMqXq MPIRWYFWMWXIHIVEVIWPEQFIEY\HqKVEHqWEY\ 1EVUYMWIWIXk6ETE Huahine Turi (669 m) Marquises Les forêts hygrophiles ont été très touchées, notam- ment par Miconiak8ELMXM Nuku Hiva Tekao (1,224 m), Toovii, Ooumu Les forêts des nuages, les plus remarquables des forma- Temetiu (1,276 m), Feani (1,015 m), Hiva Hoa tions végétales en terme d’endémisme, sont présentes Ootua (889 m) HERW  HIW  wPIW LEYXIW HI 4SP]RqWMI 1SSVIE Matahenua (1,028 m), Pouakei (1,035 Ua Pou m), Oave-Teavahaakiti (1,203 m) ,YELMRI6EMEXIE8ELEE8ELMXM*EXY,MZE,MZE3E2YOY ,MZE8ELYEXE9E,YOEIX9E4SYEY\1EVUYMWIWEMRWM Mounanui (954 m), Tekou (1,114 m), Fatu Hiva Touaouoho (1,125 m) UY´k6ETE )PPIWVITVqWIRXIRXQSMRWHILEWSMX IRZMVSR   HI PE WYVJEGI XSXEPI HIW wPIW LEYXIW PIW Ua Huka Hitikau (884 m) formations les plus étendues se trouvent d’abord à Tahuata Haaoiputeomo (1,050 m) 8ELMXM "LE TYMWk2YOY,MZEIX,MZE3E  Australes LE  HERWPIWEYXVIWwPIWPIWJSVsXWSRXYRII\XIRWMSR Rapa Perau (650 m) VIWXVIMRXI Q  TEVJSMW VqHYMXIW k HI TIXMXIW XlGLIW GSQQI k ,YELMRI SY 6ETE   LE  'IW cattleianum k8YFYEMIX6ETE7IYPIWPIWFEWWIW formations sont très menacées par l’invasion Miconia TIRXIWIXPIWTPEXIWJSVQIWHIGEPGEMVIWVqGMJEY\ calvescensk8ELMXM1SSVIEIX6EMEXIE1sQIPIWQEUYMW portent des restes de végétation arborée. WSQQMXEY\RIWSRXTEWqTEVKRqWPEWIYPITSTYPEXMSR % 6ETE MP VIWXIVEMX WIYPIQIRX   HI JSVsX de petite cypéracées indigènes Oreobulus furcatus a été REXYVIPPIMRXEGXI 1SXPI]IXEP  TEVXMIPPIQIRXHqXVYMXITEVYRMRGIRHMI 1I]IV  • aux Tuamotu, les cocoteraies ont remplacé les forêts originales. COUPE SCHÉMATIQUE D’UN ATOLL (Source : Atlas de la Polynésie française, 1993, ORSTOM ) 96 Les formations végétales des îles coralliennes pour certains poissons juvéniles surtout les «ouma» Mulloidichtys samoensis  §EREI¨ Mugil cephalus  IX 0I QMPMIY IWX MGM TPYW GSRXVEMKRERX WSPW GSVEPPMIRW §RETI¨ Liza vaigiensis  PIW qGLEWWIW HIW TPERXIW WI calcaires sans humus, forte insolation, puissante évapo- VqZqPERX sXVI YR EFVM WV GSRXVI PIW TVqHEXIYVW  PIW VEXMSRZIRXIXWEPMRMXqHIP´EMV IXEGGYIMPPIQSMRWH´YRI JSRHWZEWIY\WSRXSGGYTqWTEVHIW§TEETEE¨SYGVEFIW centaine d’espèces indigènes. La végétation se repartit ZIVXWQEMWqKEPIQIRXHIW§ZEVSW¨ WUYMPPIW HSRXPE population de l’île est très friande. 9RI qXYHI VqEPMWqI IR  E HVIWWq un bilan de la colonisation du littoral de 1SSVIE TEV PI Rhizophora stylosa. Ce PMXXSVEPEWYFMH´MQTSVXERXIWQSHM½GEXMSRW dans les années 1990, notamment avec les phénomènes d’érosion ; le substrat à vasière ou les zones herbacées favorables EY\TEPqXYZMIVWIWXTEWWqHI k  HYPMRqEMVIG|XMIVIRXVIIX )RERWPIWTEPqXYZMIVWWIWSRXHMWWqQM- nés pratiquement tout autour de l’île et YRIqXYHIVqGIRXIGSR½VQIP´qZSPYXMSR I\TSRIRXMIPPI HI PIYV TSTYPEXMSR GIW XVIRXI HIVRMrVIW ERRqIW   TMIHW ont été dénombrés, dont 16 080 pieds 4 supérieurs à 1 mètre de haut. La surface occupée IRJSRGXMSRHYWYFWXVEXHIPETVS\MQMXqH´YRIRETTI est de plus de 4,2 ha, pour l’ensemble de l’île, où IX HI P´I\TSWMXMSR EY\ IQFVYRW(Y PEKSR k P´SGqER Le patrimoine l’espèce serait en compétition avec Hibiscus tiliaceus. s’individualisent un groupement bas à Suriana-Heliotro- 0IWWIGXIYVWHI1SSVIEWYWGITXMFPIWH´sXVIGSPSRMWqW naturel pium, puis, à l’intérieur de l’anneau corallien la forêt par les palétuviers correspondent à des zones sablo- d’origine à Pisonia, généralement remplacée depuis vaseuses et herbacées à Paspalum vaginatum0´I\TER- ERWTEVPEGSGSXIVEMI'|XqSGqERWIWYGGrHIRXPE sion pourra se faire sur le lagon mais sera très limitée forêt à Guettarda speciosa et Pandanus tectoriusTYMW-I de part et d’autre du cordon littoral par la présence groupement bas à Scaveola-Timonius-ArgusiaIXWYV-I d’habitations et autres infrastructures. conglomérat de plage, Pemphis. 0IW EXSPPW WSYPIZqW 1EOEXIE 1EXEMZE 2MEY %REE  GSQTXIRX WYV PIW JISLIS IRXVI  IX  IWTrGIW indigènes contre moins d’une quarantaine pour les autres atolls, avec plusieurs endémiques insulaires ou EVGLMTqPEMVIW &YXEYHGSQTIVW 

La mangrove 0EQERKVSZIR´I\MWXITEWREXYVIPPIQIRXIR4SP]RqWMI 0IWTEPqXYZMIVW Rhizophora stylosa SRXqXqMRXVSHYMXW HERW PIW ERRqIW  WYV PE G|XI SYIWX HI 1SSVIEk Photo : Végétation d’atoll ,EETMXM E½R HI TIVQIXXVI PI HqZIPSTTIQIRX HI (Crédit : ©IRD, J. Orempuller) l’huître (Crassostrea sp.), mais celle ci ne s’est jamais adaptée ; en revanche les palétuviers ont proliféré à Photo : Pisonia grandis, atoll de Tetiaroa (Crédit : DIREN) 1SSVIE6EMEXIE,YELMRIqKEPIQIRXk8IXMEVSE0IYV développement concurrence la zone de “sub- mangrove” naturelle à fougères Acrostichum et arbres Hibiscus-Thespesia et les zones à graminées Paspalum vaginatum. 0EJEYRIMGLX]SPSKMUYIEWWSGMqIETTEVXMIRXEY\JEQMPPIW des Apogonidae, Carangidae, Gobiidae, Mugilidae, Mulli- dae, Balistidae, et Chaetodontidae, mais ses caractéristi- ques ne sont pas celles des mangroves dans leur aire naturelle de répartition. Les mangroves constituent des zones de nurseries 97

BILAN DES ZONES COLONISÉES PAR RHIZOPHORA STYLOSA EN 2003 À MOOREA. (Source : Fauchille, 2003)

ZONES COLONISÉES PAR RHIZOPHORA STYLOSA EN 2003 ET ZONES SUSCEPTIBLES D’ÊTRE COLONISÉES. (Source : Fauchille, 2003)

EVOLUTION DE LA POPULATION DES PALÉTUVIERS SUR L’ÎLE DE MOOREA DE 1933 À 2003. (Source : Fauchille, 2003)

Photo mangrove à Moorea (Crédit : A. AUBANEL) 98 propres à l’île, Apostates et 4EGM¼KIVSR Asteraceae  LES ESPÈCES et Metatrophis Moraceae IXPIW1EVUYMWIWP´EVGLMTIP PITPYWMWSPqUYMTVqWIRXIPITPYWJSVXXEY\H´IRHq- LA FLORE QMWQI IRZMVSR 

Principales sources : J. Florence , JY Meyer, JF Butaud 0IW JSVsXW XVSTMGEPIW LYQMHIW HI QSRXEKRI JSVsXW HI RYEKI  VIRJIVQIRX PE VMGLIWWI WTqGM½UYI IX Richesse spécifique et endémisme IRHqQMUYI PE TPYW qPIZqI  IRXVI   1SSVIE 8ELMXMIX6ETE IXTPYWHI  6EMEXIE,MZE3E9E §0E GSQTSWMXMSR HI PE ¾SVI TVMQEMVI VqWYPXI HIW 4SYERH9E,YOE HIWIWTrGIWHI¾SVIZEWGYPEMVI apports d’espèces pionnières via divers agents de IRHqQMUYI]WSRXPSGEPMWqIWIXIRXVI  1SSVIE dispersion comme les courants marins, les courants IX6ETE IX  ,MZE3E2YOY,MZEERH9E4SY  EqVMIRWGIVXEMRWERMQEY\¯SMWIEY\SYMRWIGXIW¯SY de ces endémiques sont restreintes à ces habitats encore la dispersion sur place. Les mécanismes de 1I]IVWSYWTVIWWI 4PYWMIYVWHIGIWJSVsXWSRXqXq dispersion et les mécanismes évolutifs se traduisent I\TPSVqIWGIWHIVRMrVIWERRqIWIXIPPIWSRXYRV|PI TEV YR IRWIQFPI HI JEGXIYVW TVSTVIW EY\ QMPMIY\ majeur à jouer dans la conservation de la biodiver- MRWYPEMVIW¯PIW]RHVSQIMRWYPEMVIHSRXPIWGEVEGXqVMW- WMXq HI PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI WSYVGIW.= 1I]IV. XMUYIWWSRXYRHqWqUYMPMFVIXE\SRSQMUYIJSRGXMSR *PSVIRGI.1&YXEYH  des capacités des espèces à se disperser, l’acquisition HI PE PMKRM½GEXMSR IX PE HMQMRYXMSR HIW GETEGMXqW des moyens de dispersion, avec pour conséquence Le statut de la flore un endémisme insulaire ou archipélaire marqué. » )R  *PSVIRGI VIGIRWEMX  IWTrGIW IRHqQM- *PSVIRGI  ques disparues et 108 espèces menacées, dont 49 4 Comme de nombreuses autres îles hautes de la KVEZIQIRXQIREGqIWH´I\XMRGXMSR '6 QIREGqIW région, les îles polynésiennes possèdent un fond H´I\XMRGXMSR )2   ZYPRqVEFPI :9  'SQTPqXqI ¾SVMWXMUYIH´IRZMVSRIWTrGIWHITPERXIWZEWGY- TEV 1I]IV   PE PMWXI GSQTXI EYNSYVH´LYM  Le patrimoine laires indigènes, établies avant l’arrivée de l’homme, IWTrGIWQIREGqIW ZSMVXEFPIEY  naturel dont 550 angiospermes, sur plus de 1500 plantes au )RPEPMWXIVSYKIHIP´9-'2GSQTXIIWTrGIW XSXEP IRZMVSRIWTrGIW KIRVIW WSRXIRHqQM- TEVQM PIWUYIPPIW  IWTrGIW QIREGqIW  '6   UYIW k PE 4SP]RqWMI WSMX YR XEY\ H´IRHqQMWQI HI )2  :9    WSRX GSRWMHqVqIW GSQQI qXIMRXIW  GIVXEMRIWH´IRXVIIPPIWWSRXIRHqQMUYIWkYRI Dans cette liste, 140 plantes endémiques, soit 25% WIYPIwPI'IXEY\TEWWIk WMP´SRRIGSRWMHrVI HI PE ¾SVI IRHqQMUYI WSRX GSRWMHqVqIW GSQQI UYI PIW ERKMSWTIVQIW'I XEY\ H´IRHqQMWQI TPEGI VEVIWZYPRqVEFPIWSYQIREGqIW 1I]IV Sources : J. Florence, la Polynésie française en 4ème JY Meyer, JF Butaud TSWMXMSRHIWwPIWHY4EGM½UYIIXWM COMPARAISON DE L’ENDÉMISME DES ANGIOSPERMES, RAPPORTÉ À LA SURFACE l’on rapporte ce chiffre à la surface DES ÎLES, DE DIFFÉRENTES ÎLES ET ARCHIPELS DU PACIFIQUE. (Source : Meyer, 2006) Une série d’expéditions des îles, la Polynésie arrive en tête. WGMIRXM¼UYIW TPYVMHMWGMTPM- 3R GSQTXI H´EYXVI TEVX TPYW HI naires, les premières en Polynésie française pour le IWTrGIWREXYVEPMWqIW *SYVHVM- XXIème siècle, a été menée KRMI^ 1I]IVIRTVqT  en 2002, 2003 et 2004 dans les cinq îles habitées des Australes (Raivavae, Répartition de la flore vascu- Rapa, Rimatara, Rurutu et laire indigène et endémique de Tubuai). Les objectifs de ces missions étaient de carto- la Polynésie française graphier les milieux, d’inven- torier les espèces, d’évaluer La diversité du relief, des sols, de la le statut de conservation WYTIV½GMIIXHIP´EPXMXYHIUYMSJJVI des espèces endémiques, d’étudier l’évolution des une grande variété de biotopes, QMPMIY\ REXYVIPW H³MHIRXM¼IV PIYVlKISYPIYVqPSMKRIQIRXTPYW les menaces et de propo- ou moins grand, entraîne de grande ser des recommandations. Source : Meyer, 2005 disparité entre les différentes îles et archipels, notamment pour ce UYMGSRGIVRIP´IRHqQMWQIP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq Les chiffres sur la richesse et 0IWHIY\PMWXIWWSRXHMJ½GMPIQIRXGSQTEVEFPIWIXYRXVEZEMP l’endémisme varient légère- essentiellement composé d’îles hautes, héberge MQTSVXERXVIWXIkJEMVITSYVEGXYEPMWIVPEPMWXI9-'2 ment suivant les auteurs. environ 550 plantes indigènes dont 272 endémiques, XERHMWUYIPIWEXSPPWHI8YEQSXYR´IRLqFIVKIRXUYI Par ailleurs, 58 plantes endémiques sont menacées par 75, dont 2 endémiques. Les centres d’endémismes Miconia 1I]IV )RZMVSR HIPE¾SVIIRHqQM- WSRXIWWIRXMIPPIQIRX8ELMXM6ETEUYMEHqZIPSTTqHIW UYIHIW%YWXVEPIWIX HIGIPPIHI6ETEIWXQIREGqI XE\SRWH´SVHVIWYTqVMIYVkP´IWTrGIEZIGXVSMWKIRVIW *PSVIRGIIXEP  99

Quelques espèces végétales particulièrement CARTE DE LA RICHESSE ET ENDÉMISME DE LA FLORE À L’ÉCHELLE DE LA POLYNÉSIE, menacées : évolutions récentes DES ÎLES ET DES SITES. (Source : Meyer in Chevillotte et al., 2005 et Florence et Moretti, 2005) • 0I KIRVI %TIXELM IWX P´YR HIW  genres endémiques de Polynésie française avec Apostates, Haroldiella, Lebronnecia, Metatrophis, Oparan- XLYW4EGM¼KIVSR4PEOSXLMVE et Pelago- doxa EY\UYIPW MP JEYX ENSYXIV HIY\ genres endémiques de Polynésie SVMIRXEPI 4SP]RqWMI JVERpEMWI IX 6EVSXSRKE HERW PIW wPIW 'SSO  Sclerotheca et Fitchia% PE PYQMrVI des récentes investigations menées TEVPE(qPqKEXMSRkPE6IGLIVGLIIX P´EWWSGMEXMSR8YMLEREWYVPI8IQILERM 9XI 9XI 6EMEXIE  MP ETTEVEwX UYI PE TSTYPEXMSR HI 8MEVI Apetahi présente sur ce site aujourd’hui, PSVWUY´SR PE GSQTEVI EY\ VIGIR- WIQIRXWIJJIGXYqWTEV1.=1I]IV en 1995, a été divisée par 10 entre ERW  7YVGIQsQI WMXIIWTrGIWMRXVSHYMXIWREXYVEPMWqIWEZEMIRXqXq SURFACE DE FORÊT DES NUAGES ET ENDÉMISME POUR CERTAINES ÎLES. (Source : Meyer, 2006) SFWIVZqIWHERWPIWERRqIW *PSVIRGI SURFACE ENDÉMIQUES ENDÉMIQUES ENDÉMIQUES   IRIWTrGIWWYTTPqQIRXEMVIWqXEMIRX ILES INDIGÈNES INSULAIRES ARCHIPÉLAIRES POLYNÉSIENNES SFWIVZqIW 1I]IVIXEP  DE FORÊT Tahiti > 5000254 106 63 37 • %Y\1EVUYMWIWHIWWXEXMSRWHI±tiare apetahi” Raiatea < 200 127 48 45 43 Apetahia longistigmata  VIWXVIMRXIW EY QSRX Nuku Hiva < 1000 124 43 56 17 3SXYE k ,MZE 3E IX HI PE LEYXI ZEPPqI HI ,EOELIXEY k 9E 4SY HqGSYZIVXIW IR  Rapa < 20111 63 3 15 SRX EYNSYVH´LYM HMWTEVY 1I]IV 0SVIRGI  Hiva Oa < 1000 103 22 61 12 ;SSH  Rimatara 80 2 3 1 • 6MQEXEVE  IWTrGIW TVqWIRXIW IR  IX HIWXMREXMSRHIPE'LMRI0IXVEZEMPVqGIRXHI.* Boerhavia acutifolia, Canavalia rosea, IR  &YXEYH  EQSRXVqUY´MPIWXEGXYIPPIQIRX Lepidium bidentatum, Myoporum rimatarence GERXSRRqHERWwPIWWYVEVGLMTIPWEY\EVGLM- IRHqQMUYI MRWYPEMVI  R´SRX TEW qXq VIXVSYZqIW TIPW HIW 1EVUYMWIW 2YOY ,MZE 9E 4SY ,MZE en 2004 et sont considérées comme éteintes 3E8ELYEXEIX*EXY,MZE HIPE7SGMqXq 8ELMXM 1I]IV&YXEYH *PSVIRGI  1SSVIEIX6EMEXIE IXHIW%YWXVEPIW 6EMZEZEI • Le santal de Polynésie Santalum insulare  IWX IX6ETE -PTSYVVEMXEZSMVHMWTEVYHI9E,YOE IRHqQMUYI k PE 4SP]RqWMI SVMIRXEPI EY\ -PIW EY\1EVUYMWIWHI1EOEXIEEY\8YEQSXYIXHI 'SSO wPI HI 1MXMEVS  IX EY\ -PIW 4MXGEMVR wPI 8YFYEM EY\ %YWXVEPIW 9R TIY TPYW HI  HI ,IRHIVWSR  -P E qXq WYVI\TPSMXq TIRHERX pieds ont été recensés en Polynésie française XSYX PI rQI WMrGPI HERW XSYX PI 4EGM½UYI k &YXEYH 1EMWPEWMXYEXMSR]IWXEPEVQERXI

STATUT UICN 7SYVGI*PSVIRGIQSHM¼qTEV1I]IV IX0MWXIVSYKI9-'2 

SOCIÉTÉ AUSTRALES GAMBIER MARQUISES TUAMOTU TOTAL LISTE ROUGE 2006 EX Eteint 14 3 3 20 6 CR Gravement menacé d’extinction 30 11 2 8 1 49 26 J.Y. Meyer (2007) recom- EN Menacé d’extinction 4 1 5 4 mande le genre Styphelia (ou Leptecophylla) comme VU Vulnérable 38 8 1 10 4 54 17 bio-indicateur potentiel Sous-total menacées 68 23 4 18 5 118 47 de la végétation monta- LR Faible risque 30 11 15 1 gnarde d’altitude et du 68 changement climatique en LRlc Préoccupation mineure 85 33 44 7 Polynésie française. ((-RWYJ½WEQQIRXHSGYQIRXq 58 35 3 55 1 34 NE Non évalué 12 2 14 257 104 10 149 14 534 149 100 Les populations ont une faible diversité génétique et ne se régénèrent pas, en raison de la prédation totale de leurs fruits par les rats. Les échanges de gènes entre les archipels ne se font plus. Les SMWIEY\UYMEYTEVEZERXHMWWq- minaient les graines ont en IJJIX HMWTEVY )R SYXVI HERW bien des cas, les populations sont réduites à de très faibles IJJIGXMJW % XIVQI PE TqVIR- Calanthe tahitensis var. tahitensis, Corybas minutus, nité de l’espèce est fortement menacée. Des Moerenhoutia plantaginea, Peristylus societatis et TPERXEXMSRWGSRWIVZEXSMVIWSRXqXqVqEPMWqIWEY\ Taeniophyllum elegantissimum. Pour la première 1EVUYMWIWIXk1SSVIE &YXEYH  fois, de nombreuses espèces ont été réperto- • les orchidées 1I]IV &YXEYH .EGU   VMqIWHERWPIWwPIWHIPE7SGMqXqRSXEQQIRXPIW  IWTrGIW MRHMKrRIW SY MRXVSHYMXIW  WSRX espèces actuellement protégées Corybas minutus GSQTXEFMPMWqIWHSRXTVqWIRXIWk8ELMXM8VSMW k1SSVIEIXk6EMEXIETuberolabium papuanum espèces sont toujours considérées comme k1SSVIEIX8ELEESYLiparis revoluta à Huahine, qXIMRXIW Habenaria cryptostyla, Liparis cuspidata &SVE&SVE8ELEE6EMEXIEIX1SSVIE et micrantha  (I QsQI P´IWTrGI Les menaces sont liées à la disparition de la forêt 4 Habenaria tahitensis n’a pas été retrouvée à MiconiaHqJVMGLIQIRX kP´MQTEGXHIWGLrZVIWIX 8ELMXM IWTrGI GSRWMHqVqI ZYPRqVEFPI IR  des cochons sauvages, sur les orchidées terrestres mais non observée depuis le 19ème siècle. 5 Calanthe spp., Peristylus societatis, Phaius tahiten- Le patrimoine espèces considérées, auparavant comme étein- sis et Liparis clypeolum notamment, à la collecte naturel XIW *PSVIRGI   SRX qXq VIHqGSYZIVXIW TSYV GIVXEMRIW IWTrGIW EY\ ENDÉMISME FOUGÈRES ¾IYVW ZS]ERXIW Bulbophyllum

ILES TOTAL INDIGÈNES TOTAL ENDÉMIQUES %ILES ARCHIPEL POLYNÉSIE INDIGÈNES ENDÉMIQUES spp. épiphytes et Calanthe spp. XIVVIWXVIW  IX EY §XSYVMWQI Société 545 273 272 50 157 75 40 129 49 ZIVX¨ -P IWX TVSTSWq UYI HIW Tuamotu 95 77 18 19 4 3 11 12 18 TPERW HI GSRWIVZEXMSR I\ WMXY Gambier 76 65 11 14 7 1 3 17 1 et in situ soient mis en place Marquises 314 140 174 55 81 72 21 67 28 pour les espèces les plus rares Australes 217 169 48 22 12 14 22 63 10 et les plus menacées, comme Rapa 192 111 81 43 63 3 15 51 21 l’orchidée indigène Corymborkis Polynésie 880 334 546 62 326 165 55 145 88 veratrifolia, uniquement connue HIUYIPUYIWWXEXMSRWk8ELMXMIX 1SSVIEIXNEQEMWSFWIVZqIIR 0IWTSYVGIRXEKIWH³IRHqQMWQIWSRXVETTSVXqWEYXSXEPHIPE½SVIZEWGYPEMVIH³YREVGLMTIPSYHIPE Polynésie : taux = E/E + I. Les totaux par archipel sont supérieurs au chiffre de la Polynésie, en raison fruits, ou de de taxons communs (source : Moretti et Florence, 2005).

Photo : Tahiti, Mont Marau- 7GPIVSXLIGEEVFSVIE½ (Crédit : J.Y. Meyer).

Photo : Peuplement de santal, (Crédit : J.F.Butaud) 101 l’orchidée endémique Peristylus societatis, obser- de la faune des vertébrés strictement terrestres ZqIWYVYRIYRMUYIGVsXIk6EMEXIEIXGSRRYI indigènes. Ce sont tous des lézards, répartis en 9 d’un seul individu. IWTrGIWHERWHIY\JEQMPPIWPIW7GMRGMHqW IWTrGIW  IXPIW+IOOSRMHqW IWTrGIW 'IXXILIVTqXSJEYRI Les espèces végétales menaçant la biodiversité TVqWIRXI YR KVERH MRXqVsX WGMIRXM½UYI WYV PI TPER zoogéographique, qui réside dans ses multiples  IWTrGIW ZqKqXEPIW SRX qXq MRWGVMXIW WYV PE PMWXI WTqGMEPMWEXMSRWTSYVYRIGSRUYsXIIJ½GEGIHIQMPMIY\ des espèces végétales menaçant la biodiver- I\MKYW IX HMWWqQMRqW k P´I\XVsQI GSQQI PIW wPIW WMXq EVVsXqR„ '1 HY  NERZMIV   GJ TSP]RqWMIRRIW (ITYMW PIW XVEZEY\ VqEPMWqW HERW PIW TEVEKVETLIIWTrGIWIRZELMWWERXIW  années 1990, au moins trois espèces ont été introduites

Photo : Fleur de Sesbania coccinea (Crédit : DIREN).

accidentellement ou volontairement et possèdent à LA FAUNE TERRESTRE ET D’EAU DOUCE TVqWIRXHIWTSTYPEXMSRWqXEFPMIW -RIMGL-GJTEVEKVETLI IWTrGIWMRXVSHYMXIW  % P´I\GITXMSR HI P´EZMJEYRI GJTEVEKVETLI TEVXMGY- PMIV  PE JEYRI TSP]RqWMIRRI WI GEVEGXqVMWI TEV YRI Poissons WSYVGI /IMXL IX EP    MP I\MWXI  grande pauvreté, particulièrement en insectes, en espèces, dont 15 endémiques ; trois espèces ont été QSPPYWUYIWIXWYVXSYXIRZIVXqFVqW IWTrGIWHI MRXVSHYMXIW -I XMPETME Oreochromis mossambicus, -I VITXMPIW EYGYR FEXVEGMIR %Y RMZIEY HIW EVGLMTIPW guppy (Poecilia reticulata IXPIQSPP](Poecilia sphenos); cette pauvreté en espèces augmente d’ouest en ces espèces introduites n’ont pas encore été obser- est. Les espèces indigènes sont en nombre réduit, ZqIWEY\1EVUYMWIWRMEY\+EQFMIV0IW1EVUYMWIW compte tenu des potentialités de dispersion qu’elles RSXEQQIRXEZIGYRXEY\H´IRHqQMWQIHI GLI^ doivent posséder pour coloniser ces îles éloignées et les poissons et de 14,5 % chez les crustacés consti- HIPEJEMFPIHMZIVWMXqHIWQMPMIY\SJJIVXW0´IRHqQMWQI tuent un archipel d’une grande valeur patrimoniale ; est par contre remarquable pour certaines espèces, PIW%YWXVEPIWqKEPIQIRXHERWYRIQSMRHVIQIWYVI les insectes principalement, en particulier dans les îles Crustacés WSYVGI4SYTMR PIQMPMIYXIVVIWXVI qPSMKRqIW 6ETE1ERKEVIZE1EVUYMWIW  comporte une vingtaine de décapodes indigènes, MammifèresMP R³I\MWXI EYGYRI IWTrGI MRHMKrRIQEMW HSRX-IGVEFIHIGSGSXMIVGERXSRRqEY\EXSPPWHqGMQq HIRSQFVIYWIWIWTrGIWSRXqXqMRXVSHYMXIW VEXWGLMIRW et ne survivant plus que dans les atolls inhabités porcs par les Polynésiens et chats, bovins, chèvres, GSQQI8EMEVS SY 1SVERI HERW PIW8YEQSXY 0IW QSYXSRW GLIZEY\ IXG©  3R GSQTXI  IWTrGIW HI autres décapodes terrestres sont des Coenobites VEXWPI6EXTSP]RqWMIRRattus exulans MRXVSHYMXTEVPIW Coenobita sp IXHIWGVEFIWHIXIVVIGecarcinidae TSP]RqWMIRW PI6EXRSMVRattus rattusIXPI6EXWYVQY- IK Cardisoma sp.  +VETWMHEI SY 3G]TSHMHEI lot Rattus norvegicus MRXVSHYMXW TEV PIW REZMKEXIYVW ZYPRqVEFPIWEY\EQqREKIQIRXWHIPEJVERKIPMXXSVEPI IYVSTqIRW 8VrWTIYH´wPIWWSRXIRGSVIZMIVKIWHIVEXW Crustacés d’eau douce WSYVGI/IMXL IX EP  'IWQEQQMJrVIWMRXVSHYMXW½KYVIRXTEVQMPIWWSYVGIW 18 espèces indigènes de crustacés décapodes d’eau importantes de disparition de la biodiversité indigène HSYGI SRX qXq HqGVMXIW HSRX HIY\ IWTrGIW WSRX GETVMRWVEXW  endémiques, les crevettes Caridina rapaensis des %YWXVEPIWIXMacrobrachium feunteuniHIW1EVUYMWIW Reptiles WSYVGI--RIMGL PIWVITXMPIWWSRXIR4SP]Rq- sie française, la composante la plus représentative Mollusques WSYVGIW8 'SSXI 3 +EVKSQMR]  0IW 102

NOMBRE NOMBRE % SOCIÉTÉ TUAMOTU AUSTRALES MARQUISES GAMBIER D’ESPÈCES D’ESPÈCES ENDÉMIQUES INDIGÈNES ENDÉMIQUES NOMBRE D’ENDÉMIQUES Plantes vasculaires 900 570 350 espèces 100% 1SPPYWUYIW  320 décrites* pour plusieurs familles 'VYWXEGqWXIVVIWXVIW  20 0 12* 13* 5* 6* 4 'VYWXEGqWH´IEYHSYGI  18 2 11% 14 1 13 7 7 100% d’endémisme -RWIGXIW  625 pour plusieurs genres 4SMWWSRWH´IEYHSYGI  34 15 40,5% 20 3 20 14 7 6ITXMPIW  90 3MWIEY\XIVVIWXVIW  38 28 74% 6 8 3 11 Mammifères

(1) terrestres et aquatyiques, Gargominy, 2005 (2) essentiellement Décapodes (beaucoup d’autres taxons de crustacés de petite taille sont espèces sont toutes très réduites. Cette toujours très mal étudiés en PF) Poupin, J., Internet - Database of Crustacea (Decapoda and hécatombe résulte de l’introduction de 7XSQEXSTSHE JVSQ'IRXVEP4EGM¼G-WPERHW *VIRGL4SP]RqWMIR4MXGEMVR)EWXIV-WPERH'PMTTIVXSR  l’escargot carnivore Euglandina rosea, At http://decapoda.ecole-navale.fr/index.php and http://decapoda.free.fr (3) Keith, P., Vigneux, E. and Marquet (2002) pour ce qui concerne les crustacés d’eau douce introduit pour lutter contre l’escargot http://decapoda.free.fr/keith.php KqERX H´%JVMUYI Achatina fulica SY (4) données très parcellaires Lissachatina fulica  %YNSYVH´LYM XSYW PIW (5) Y. Ineich escargots sont menacés par l’introduction du ver plat (6) P. Raust, A.Gouni 4 * Seulement les signalements avérés. HI2SYZIPPI+YMRqIPlatydemus manokwari. %YQSMRW Le nombre d’espèces réel est sans YRUYEVXHIPEQEPEGSJEYRI IWTrGIW IWXH´SVIWIX doute plus élevé, estimé à 5 ans déjà éteinte, et le statut des survivants est mal connu. La Le patrimoine minimum par O.Gargominy PMWXIVSYKIHIP´9-'2QIRXMSRRIIWTrGIWQIREGqIW naturel KEWXVSTSHIW XIVVIWXVIW WSRX ±P´YR HIW ¾IYVSRW HI IWTrGIWIRHERKIVGVMXMUYI '6 HSRXXSYXIWPIW la faune polynésienne” et, marqués par une intense TEVXYPE IWTrGIW QIREGqIW )2  IX  ZYPRqVEFPIW cladogenèse, présentent une étonnante diversité. La :9  9RI VqZMWMSR HY WXEXYX HIW TEVXYPMHqW HI malacofaune est riche de près de 500 espèces terres- Polynésie française et une liste révisée de toute la XVI WSYVGI 3 +EVKSQMR] GSQ TIVW  HSRX   JEQMPPI4EVXYPMHEISRXqXqWSYQMWIWkP´9-'2TEV8 ont été décrits, avec un endémisme atteignant 100% Coote. Une espèce de Partula, Partula hyalina, voit sa TSYV GIVXEMRW KVSYTIW GSQQI PIW Endodontidae  TSTYPEXMSREYKQIRXIV 3+EVKSQMR]GSQTIVW  +EVKSQMR]   IX HI VIQEVUYEFPIW HMJJqVIRGIW 3YXVI PIW Partula P´)YKPERHMRI W´EXXEUYI k H´EYXVIW MRXIVwPIW1EMWPIWMRZIRXEMVIWWSRXXVrWMRGSQTPIXWIX espèces ; son impact sur la micro-faune de mollusques les micro-mollusques sont totalement inconnus. du sol notamment est inconnu mais probablement Ces mollusques, et en particulier, les Partulidae, pas négligeable car la faune indigène et endémique GSRRYIWHYQSRHIIRXMIVQEMWEYWWMPIW)RHSHSR- de ces îles est majoritairement composée d’espèces XMHEI%GLEXMRIPPMHEI IX )YGSRYPMHEI TVqWIRXIRX YR HITIXMXIXEMPPI +EVKSQMR]  intérêt majeur pour l’étude des problèmes d’évolu- 0IWHIVRMrVIWQMWWMSRWEY\%YWXVEPIWSRXTIVQMWHI XMSRIXHIWTqGMEXMSRGLEUYIwPIGLEUYIZEPPqIEWE HqGSYZVMV EY QSMRW  IWTrGIW RSYZIPPIW +EVKS- JEYRITEVXMGYPMrVIIXWIWIRHqQMUYIW0´I\XVESVHMREMVI QMR]GSQTIVW  variabilité des Partulidae notamment a fait l’objet d’études désormais classiques en matière d’évolu- tion et de génétique écologique et ils sont cités en I\IQTPIHERWXSYWPIWGSYVWHIKqRqXMUYI NOMBRE D’ESPÈCES DE PARTULA DANS LES ÎLES DE SOCIÉTÉ. 0IW TEVXYPMHqWWSRX VqTEVXMW WYV XSYX PI 4EGM½UYI (Source : T. Coote) mais leur centre de radiation est situé dans les îles NOMBRE D’ESPÈCES Á NOMBRE D’ESPÈCES VIVANTES HIPE7SGMqXqIR4SP]RqWMI*VERpEMWIS€P´SRXVSYZI ÎLE L’ORIGINE (AVANT 1974) DANS LA NATURE AUJOURD’HUI kTIYTVrWPEQSMXMqHIWIWTrGIWHqGVMXIW 'SSXI  Bora-Bora 1 0 -P I\MWXEMX k P´SVMKMRI  IWTrGIW HI Partula et 15 espèces de Samoana-PRIVIWXITPYWEYNSYVH´LYMUYI Huahine 3 0 6 des 58 espèces de PartulaHIWwPIWHIPE7SGMqXq Moorea 7 1 et 2 des 5 Samoana(ERWP´EVGLMTIPHIW1EVUYMWIW Raiatea 33 0 MPRIVIWXIUYIHIWSamoana, bien que la totalité Tahaa 6 0 des 4 espèces de SamoanaHIWwPIW%YWXVEPIWGSRXM- Tahiti 8 4 nue de survivre. Les populations des différentes TOTAL 58 5 103 Les arthropodes Les arthropodes de Polynésie sont encore mal connus mais, depuis quelques années, les connais- WERGIWTVSKVIWWIRXKVlGIEY\VIGLIVGLIWQIRqIWTEV PEWXEXMSRHIVIGLIVGLIHI&IVOIPI] +914 HSRXPE base de données signale environ 2500 espèces. Pour TPYWMIYVWKIRVIWPIWXEY\H´IRHqQMWQIHIWIWTrGIW atteindraient 100%. HIZMIk8ELMXM PIWYRWHIKVERHIXEMPPIGSQQIPIW 4EWWEPMHIWSYPIW1qPSPSRXLMHIWTEVI\IQTPIZSMIRX Photo : Partula Hyalina Les insectes peut-être, leur transport à distance gêné par leur (Crédit : O. Gargominy) taille même. Les insectes, le plus souvent transportés NOMBRE D’ESPÈCES D’ARTHROPODES par les courants aériens, sont en effet de taille faible (Source : station Gump, http://essigdb.berkeley.edu/checklists/ ). voire très faible. Ces lacunes nombreuses s’opposent à l’intense spéciation manifestée par quelques genres ESPÈCE NOMBRE VEVIW¨ WSYVGI4EYPMER  D’ESPÈCES

ARACHNIDA (CLASSE) Les moustiques, mouches et moucherons WSYVGI %GEVM 1MXIW  139 -6(IX-01 TEVQMPIWIWTrGIWHIQSYWXMUYIW %VERIEI %VEMKRqIW  99 présentes, 7 sont endémiques à la Polynésie 4WIYHSWGSVTMSRMHE 4WIYHSWGSVTMSRW  6 JVERpEMWI TEVJSMW k YRI WIYPI wPI IX  TMUYIRX 7GSVTMSRIW 7GSVTMSRW 2 P´LSQQI -PW WI VqTEVXMWWIRX IR HIY\ KIRVIW PIW INSECTA 'YPI\ Culex toviiensis, C . marquesiensis, C. kesseli, &PEXXSHIE &PEXXIW 25 C. atriceps et C. rapaensisTSYVPIWMRHMKrRIW IXPIW 'SPISTXIVE 7GEVEFqIW 758 %IHIW Aedes edgari 9RXVSMWMrQIKIRVI 8oxoryn- 'SPPIQFSPE 'SPPIQFSPI 23 chite amboinensis EqXqMRXVSHYMXZSPSRXEMVIQIRXIR (IVQETXIVE 4IVGI3VIMPPI 10 (MTXIVE 1SYGLI 302 1976, pour lutter biologiquement contre les autres. )QFMMHMRE )QFMSTXrVI 2 Parmi les espèces importées, Aedes polynesiensis ,IQMTXIVE 4YREMWIW 154 occupe une place prédominante comme vecteur de ,]QIRSTXIVE *SYVQMW%FIMPPIW +YsTIW 200 PE½PEVMSWIIXAedes aegypti, de la dengue. -WSTXIVE 8IVQMXIW 11 0ITMHSTXIVE 4ETMPPSRWIXTETMPPSRWHIRYMX 558 0IWQSYGLIVSRWTMUYIYVWLqQEXSTLEKIW §RSRS¨  2IYVSTXIVE 2IYVSTXrVIJSYVQMPMSR 22 3HSREXE 0MFIPPYPIW (IQSMWIPPIW 19 HIPEJEQMPPIHIW7MQYPMIWIXHIWCeratopogonidae sont 3VXLSTXIVE 'VMUYIXKVMPPSRIXWEYXIVIPPI 30 source d’importantes nuisances pour les Polynésiens 4LEWQMHE 4LEWQI 2 et frein au développement socio-économique du 4LXLMVETXIVE 1SVTMSRW 16 XIVVMXSMVI-PI\MWXIYRIXVIRXEMRIH´IWTrGIWHIWMQYPMIW 4WSGSTXIVE 4WSUYITSY\HIWPMZVIW 10 7MTLSRETXIVE 4YGIW 3 petites mouches piqueuses, « nonos noirs » qui 8L]WERSTXIVE 8LVMTW 22 colonisent les rivières des îles hautes, dont 9 espèces

AUTRES ARTHROPODES EY\wPIW1EVUYMWIW4EVQMGIWQSYGLIVSRWIWTrGIW IRHqQMUYIW HIW 1EVUYMWIW 2YOY ,MZE IX )MES  'LMPSTSHE 1MPPITEXXIW 24 (MTPSTSHE (MTPSTSHI1MPPITEXXIW 19 Simulium buissoni et S. sechani ainsi que Culcicoides Symphylans 1 FIPOMRM §RSRSFPERG¨ WSRXPEGEYWIHIRYMWERGIW pour l’homme. « Cette faune est remarquable par sa pauvreté qui Les insectes de Rapa et Raivavae (Englund, 2003). W´I\TVMQI IR EYXVIW TEV P´MQTSVXERGI HIW PEGYRIW Par ailleurs, certains groupes montrent un très riche 9RTVSKVEQQIVqGIRXWYVP³)XYHI&MSPSKMUYIHY4EGM¼UYI 4EGM¼G&MSPS- HqZIPSTTIQIRXTVIWUYII\TPSWMJXERHMWUYIH´EYXVIW gical Survey ou PBS) du Bishop Museum a mené des prospections sont totalement absents ou à peine représentés. Une biologiques dans les îles de Raivavae et Rapa aux Australes dans le cadre du programme de recherche “Inventaire et Valorisation de la partie de ces lacunes est due à l’absence de la plupart Biodiversité” mené avec le concours de la Délégation à la Recherche. HIWKVSYTIWH´MRWIGXIWEUYEXMUYIW )TLqQqVSTXrVIW 4EVQMPIWHqGSYZIVXIWWMKRM¼GEXMZIWMWWYIWHIGIWqXYHIW¼KYVIRXYRI 8VMGLSTXrVIW SY 'SPqSTXrVIW ,EPMTPMHIW SY +]VMRM- faune d’eau douce intacte sans introduction de poissons, d’amphibiens HIW  JEMFPI VITVqWIRXEXMSR UYM WI VIXVSYZI HERW PE ou de reptiles aquatiques non indigènes dans les deux îles de Rapa TPYTEVXHIWwPIWSGqERMUYIW%8ELMXMPETEYZVIXqHIPE et Raivavae. De nombreuses espèces d’insectes aquatiques encore non faune aquatique marque aussi les quelques groupes décrites y ont été trouvées, dont des nouvelles espèces et de nouvelles UYMSRXVqYWWMkTVIRHVITMIHSRR´]GSRREwXUY´YR aires de répartition d’Hétéroptères (punaises), de Diptères (mouches WIYP ,]HVSTLMPMHI EUYEXMUYI IX HIY\ (]XMWGMHIW aquatiques), et d’Odonates (libellules et demoiselles). Une entomofaune seulement. Le seul groupe aquatique qui soit bien terrestre indigène riche avec de nombreuses espèces non décrites de Coléoptères (scarabées), Diptères (mouches), Hétéroptères (punaises) VITVqWIRXqEZIGIWTrGIWVIGIRWqIWIWXGIPYMHIW et Homoptères (sauterelles) a également été trouvée à Raivavae et 3HSREXIW 0IW PEGYRIW EJJIGXIRX EYWWM HIW KVSYTIW Rapa, bien que les habitats de forêts naturelles pour ces insectes aient YFMUYMWXIWUYMXVSYZIVEMIRXH´I\GIPPIRXIWGSRHMXMSRW été fortement réduits sur les deux îles. 104 Les charançons (coléoptères, Curculionidés) WSYVGI) est l’une des régions tropicales les plus riches en 'PEVMHKI PIKIRVIRhyncogonus est distribué SMWIEY\ QEVMRW 0E QENSVMXq H´IRXVI IY\ WSRX TER HERW PI 4EGM½UYI IR 4SP]RqWMI QEMW EYWWM EY\ wPIW XVSTMGEY\QEMWIWTrGIWWIVITVSHYMWIRXWIYPIQIRX ,E[Ex6EVSXSRKEwPIW'LVMWXQEWIXwPI,IRHIVWSR  HERWPI4EGM½UYIIXYRIIWTrGIIWXIRHqQMUYIkPE 112 espèces ont été décrites de Polynésie française, 4SP]RqWMISVMIRXEPIPI4qXVIPHI1YVTL] %YWXVEPIW   1EVUYMWIW   7SGMqXq   EZIG La Polynésie est par ailleurs une zone d’hivernage un endémisme élevé puisque 60 sont endémiques, MQTSVXERXITSYVTPYWMIYVWIWTrGIWH´SMWIEY\QMKVE- chaque espèce n’étant présente que sur 1 seule XIYVWGSQQIPI'SYVPMWH´%PEWOESYPI'SYGSYHI wPIIWTrGIWSRXqXqVqGIQQIRXHqGVMXIW HIW 2SYZIPPI>qPERHI %YWXVEPIW HSRX  HI 6EMZEZEI  HI 6ETE HSRX  HIPE7SGMqXqHI1SSVIEHI&SVE&SVEHI ,YELMRIHI6EMEXIEIXHI8ELMXM IWTrGIWR´SRX Les oiseaux de Polynésie. (A.Gouni,P.Raust) pas été retrouvées sans que l’on sache s’il s’agit d’une Oiseaux terrestres UYIWXMSRHIWEMWSRREPMXqH´IJJSVXHIGSPPIGXIMRWYJ½- sant ou si elles ont disparu. Parmi elles, une espèce 50 espèces dont 38 espèces indigènes et 12 espèces introduites GSPPIGXqI k 8EVEOSM 6ETE  IR  IWX TVIWUYI Sur les 38 espèces indigènes : 33 nicheurs et 5 migrateurs WVIQIRXqXIMRXIIRVEMWSRHIPEHMWTEVMXMSRHIP´LEFM- Sur les 33 nicheurs : 28 endémiques et 5 à large répartition XEX FVSYXEKITEVPIWGLrZVIWIXMRGIRHMIW %YGYRI des espèces n’est listée comme menacée ; pourtant Oiseaux de mer la distribution très limitée de nombreuses espèces 28 espèces d’oiseaux nicheurs (reproducteurs) PIWVIRHXVrWZYPRqVEFPIWIXIRHERKIVH´I\XMRGXMSR Les menaces viennent de la destruction des habitats Une dizaine espèces d’oiseaux de mer visiteurs réguliers 4 et des fourmis envahissantes. Les araignées WSYVGI 6 +MPPIWTWMI    JEQMPPIW L’endémisme d’araignées ont été recensées à ce jour soit 99 Le patrimoine IWTrGIW4EVQMGIPPIWGMIWTrGIWWSRXIRHqQMUYIW 'IXXI TEYZVIXq WTqGM½UYI HI P´EZMJEYRI XIVVIWXVI naturel EY XIVVMXSMVI  EY\ 1EVUYMWIW  k8ELMXMIX  k MRHMKrRI RMGLIYWI QEWUYI YR XEY\ H´IRHqQMWQI 6ETE IWTrGIWSRXYRIPEVKIHMWXVMFYXMSRIXTEVQM élevé, qui fait de la Polynésie un territoire d’intérêt GIPPIWGMWSRXGSQTVMWIWPIWIWTrGIWMRHMKrRIWIXSY QENIYV TSYV P´EZMJEYRI k P´I\GITXMSR HI P´%MKVIXXI PIW IWTrGIW MRXVSHYMXIW )PPIW WSRX QENSVMXEMVIQIRX WEGVqI Egretta sacra HY,qVSRWXVMq Butorides stria- TVqWIRXIW k8ELMXM EY\ 1EVUYMWIW k 6ETE ,YELMRI ta HIPE1EVSYIXXIJYPMKMRIYWI Porzana tabuensis  6EMEXIE3RRIHMWTSWITEWHIHSRRqIWWYVPIRSQFVI HY'EREVHkWSYVGMPW Anas superciliosa IXHIP´,MVSR- d’espèces disparues. HIPPIHI8ELMXM Hirundo tahitica IWTrGIWVqTERHYIW HERWPI4EGM½UYIWYHXSYXIWPIWEYXVIWJSVQIWWSRX Les fourmis WSYVGI , .SYVHER : une récente endémiques soit 28 espèces terrestres endémiques, prospection a permis de faire le point sur les îles JSVQIWEZIGPIWWSYWIWTrGIW4EVQMPIWSMWIEY\HI HI8ELMXMIX1SSVIES€IWTrGIWHIJSYVQMWWSRX QIVHIY\IWTrGIPI4qXVIPHI1YVTL] Pterodroma recensées. Cette faune est dominée par les espèces ultima PE+]KMWkFIG½R Gygis alba microrhyncha  MRXVSHYMXIW MPR´I\MWXITEWH´IWTrGIIRHqQMUYIIX IXHIY\WSYWIWTrGIW *VIKIXXEKVEPPEVMEXMXER4YJ¼RYW espèces seulement sont considérées comme indigè- newelli myrtae WSRXIRHqQMUYIW RIW,]TSTSRIVEGSR¼RMW'EVIFEVEGSVRMKIV4LIMHSPI Les oiseaux, principales oceanica, P. sexspinosa, P. umbonata, Platythyrea Paral- sources : lela, Ponera swezeyi, Rogeria stigmatica et Pyramica NOMBRE D’ESPÈCES D’OISEAUX MONDIALEMENT MENACÉES : Philippe RAUST, mumfordi. PLACE DE LA POLYNÉSIE AU NIVEAU NATIONAL (Source : LPO ). Anne Gouni, Manu(www.manu.pf), LES OISEAUX J.M. Thibault

La richesse spécifique L’avifaune terrestre indigène polyné- WMIRRI H´EJ½RMXq QEPEMWI IX EYWXVEPE- WMIRRIGSQTXIWIYPIQIRXIWTrGIW  JSVQIW EZIG PIW WSYWIWTrGIW  ce qui en fait une région relativement pauvre en nombre d’espèces. )RVIZERGLIEZIGIWTrGIWH´SMWIEY\ de mer nicheurs, la Polynésie française 105 Des évolutions morphologiques ont été obser- endémiques terrestres ; vées chez certaines espèces, notamment chez les • WSRXZYPRqVEFPIW :9 HSRXSMWIEY\RMGLIYVW 6SYWWIVSPIW Acrocephalus  EZIG HIW XEMPPIW SY HIW GSQTVIRERX  IRHqQMUYIW  TPYW  QMKVEXIYV colorations différentes suivant les îles ou les archipels VqKYPMIV GSYVPMWH´%PEWOERSRVITVSHYGXIYVIR 'MFSMWIXEP  4SP]RqWMIJVERpEMWI   9RI>SRIH´3MWIEY)RHqQMUYI >3) IWXYRXIVVM- • WSRXGSRWMHqVqIWGSQQIUYEWMQIREGqIW 28  XSMVI HI QSMRW HI  OQó S€ EY QSMRW HIY\ IWTrGIWH´SMWIEY\GSR½RqIWkYRIVqKMSRTEVXMGYPMrVI )RWYVPEPMWXIHIWIWTrGIWQIREGqIWHIP´9-'2 IRHqQMUYIW  WI VIRGSRXVIRX IRWIQFPI 7YV PIW  • 7 espèces voient la tendance d’évolution de >3) JVERpEMWIW WIPSR &MVHPMJI MRXIVREXMSREP  WSRX leurs populations à la baisse situées en outre-mer et 4 sont polynésiennes, dont  GVMXMUYIW 6MQEXEVE EY\ %YWXVEPIW P´EVGLMTIP HI PE • kPELEYWWI 7SGMqXqP´EVGLMTIPHIW8YEQSXY IXYRIYVKIRXI P´EVGLM- • 7 ont des populations stables. TIPHIW1EVUYMWIW  6ETEIWXYRI>3)WIGSRHEMVI Les espèces introduites Le statut des populations  IWTrGIW SRX qXq MRXVSHYMXIW TEVQM PIWUYIPPIW  Les espèces éteintes : P´qXYHI HIW JSWWMPIW H´SMWIEY\ WSRXIRZELMWWERXIWPI+VERHHYGH´%QqVMUYIBubo recueillis dans des sites archéologiques, dont la virginianusPI&YWEVHHI+SYPH Circus approximans et chronologie est connue, montre que plusieurs PI1EVXMRXVMWXIAcridotheres tristis ZSMVTEVEKVETLI espèces se sont éteintes après l’arrivée des premiers §PIWQIREGIW¨  GSPSRMWEXIYVW TSP]RqWMIRW GIVXEMRIW Hq½RMXMZIQIRX d’autres localement. Les espèces de Polynésie, Les espèces les plus menacées : particulièrement fragiles, sans doute en raison de la G.erythroptera et P. nigra : faiblesse numérique des populations, de leur isole- moins de 50 individus QIRXHIPIYVQSHIHIRMHM½GEXMSRTPYWI\TSWqIX D. galeata et T. gambieri : de leur plumage moins cryptique ont payé un lourd moins de 200 individus XVMFYX k P´MRXVSHYGXMSR HI RSYZIEY\ TVqHEXIYVW GSQQIPIGLEXSYPI6EXRSMV Rattus rattus SYHIW ESPÈCES MENACÉES (Y COMPRIS VISITEURS OCCASIONNELS) LIVFMZSVIWUYMSRXHqXVYMXPIWQMPMIY\REXYVIPW

• 21 espèces et sous espèces subfossiles ont STATUT ESPECE NOM FRANCAIS disparu après l’arrivée des Polynésiens, Gallicolumba erythroptera Gallicolombe de la Société e • 19 espèces sont éteintes depuis le 16ème siècle, Ducula galeata Carpophage des Marquises e En danger critique dont la plupart étaient endémiques, Todiramphus gambieri Martin-chasseur des Tuamotu e H´I\XMRGXMSR '6 • IWTrGIWWSRXIRGSVITVqWIRXIWWYVPI8IVVMXSMVI Pomarea n. nigra Monarque de Tahiti e mais ont disparu de certaines îles. Pomarea whitneyi Monarque de Fatu-Hiva e Les espèces menacées Pterodroma alba Pétrel à ailes blanches n Prosobonia cancellata Bécasseau des Tuamotu e • )R8LMFEYPXGSQTXEMXIWTrGIWQIREGqIW Gallicolumba rubescens Gallicolombe des Marquises e • )R  PE PMWXI VSYKI GSQTXI  IWTrGIW Ducula aurorae Carpophage de la Société e menacées au niveau mondial qui sont présentes )RHERKIV )2 Vini kuhlii Lori de Kuhl e ou visiteurs en Polynésie française. Vini ultramarina Lori des Marquises e Parmi tous les territoires français, la Polynésie compte Todiramphus godeffroyi Martin-chasseur des Marquises e PI TPYW KVERH RSQFVI H´IWTrGIW QIREGqIW ZSMV Pomarea mendozae Monarque marquisien e WGLqQE )RRIVIXIRERXUYIPIWSMWIEY\VITVSHYG- 4YJ¼RYWRI[IPPM 4YJ½RHI2I[IPP n XIYVW IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI QEVMRW IX XIVVIWXVIW  Nesofregetta fuliginosa Océanite à gorge blanche n SRGSQTXIIWTrGIWQIREGqIWHSRXWSRXHIW Numenius tahitiensis IWTrGIWH´SMWIEY\XIVVIWXVIWIRHqQMUYIWWYVPIW Courlis d’Alaska n IWTrGIWTVqWIRXIW WSMX  Ptilinopus chalcurus Ptilope de Makatea e Ptilinopus huttoni Ptilope de Hutton e • 5 espèces nicheuses, toutes endémiques terres- :YPRqVEFPIW :9 Vini peruviana Lori nonnette e XVIWWSRXIRHERKIVGVMXMUYIH´I\XMRGXMSR '6 PI +EPPMGSPSQFIqV]XLVSTXrVIPI'EVTSTLEKIHIW Aerodramus leucophaeus Salangane de la Société e 1EVUYMWIWPI1SREVUYIHI8ELMXMIXPI1SREVUYI Acrocephalus caffer Rousserolle à long bec e HI*EXY,MZEPI1EVXMRGLEWWIYVHIW8YEQSXY Acrocephalus rimatarae Rousserolle de Rimatara e Pomarea iphis Monarque iphis e •  WSRX QIREGqIW H´I\XMRGXMSR )2  HSRX  e : endémique ; n : nicheuse 106 STATUT DE QUELQUES SPÈCES population comptée : 1988 85 individus ; population estimée 250 Jolt Evva, 1998 Ducula galeata Nuku Hiva 'EVTSTLEKIHIW1EVUYMWIW 1993 150-300 estimé 0EQFIVXIXEP 2006 170 +SYRMIXEP Ua Huka (population réintroduite entre 2000 2006 32 +SYRM%IXEP et 2003) 2006 1993 entre 1000 et 1500 0EQFIVXIXEP Population totale 2006 1300 )WXMQEXMSR46%978 1975 70 Nuku Hiva Vini ultramarina 1990 éteinte :MRMYPXVEQEVMR 1975 jusqu’à 500 Holyoak et Thibault, 1984 Ua Uka* 1991 1000 à 1500 'SPPEVIXEP 1990 moins de 50 oiseaux 7IMXVI Ua Pou 1991 Eteinte** /YIOIVIX0MIFIVRQER Population totale 2006 1500 Ziembicki

Vini kulhii 1992 SMWIEY\  HIPETSTYPEXMSRQSRHMEPI 1G'SVQEGOIX/‚R^PI 0SVMHI/YLP 1999 750 1G'SVQEGOIXEP MR1ERYR„ 4STYPEXMSRQSRHMEPI Rimatara 1700 individus 2002 648 6EYWXIX7ERJSVHMR MR1ERYR„ 2004 609 +SYRMIXEP Tenararo 2002 50 '&PERZMPPEMRIXEP Gallicolumba erythroptera +EPPMGSPSQFIqV]XLVSTXrVI Morane 2002 50 4MIVGIIXEP 4 Rangiroa 2006 10 +SYRMIXEP Pomarea nigra 1SREVUYIHI8ELMXM Tahiti 2006 30 à 40 )WXMQEXMSR%+SYRM 2002 919 &PEMRZMPPEMR'IXEP Le patrimoine 4SQEVIE[LMXRI]M 1SREVUYIHI*EXY,MZE Fatu Hiva 2002 749 %+SYRMMR1ERYR„ naturel 2004 200 à 400 +SYRMIXEP 2006 275 +SYRMIXEP Pomarea mendozae 1SREVUYIHIW1EVUYMWIW Motane 2006 200-600 )WXMQEXMSR46EYWX Plusieurs centaines de couples )WXMQEXMSR%+SYRM Pomarea iphis Ua Huka 1SREVUYIMTLMW 2006 >1000 )WXMQEXMSR46EYWX Todiramphus gambieri 1EVXMRGLEWWIYVHIW+EQFMIV Niau 2006 125 +SYRMIXEP Prosobonia cancellata 'LIZEPMIVHIW8YEQSXY 5 îles 2004 800-1000 4MIVGIIXEP Gallicolumba rubescens +EPPMGSPSQFIHIW1EVUYMWIW 2 îles 2006 1500 46EYWXIX&+ERKPSJJ Ducula aurorae * introduit dans les 'EVTSTLEKIH´%YVSVE 1 île 2006 200-300 Estimation JC Thibault années 40 Todiramphus godeffroyi 1 île 2006 695 +SYRMIXEP ** considérée comme 1EVXMRGLEWWIYVHIW1EVUYMWIW éteinte, mais observée en Ptilinopus huttoni 1991 200-300 .'8LMFEYPXIX%:EVRI] 2004 par JY Meyer (rap- Ptilope de Hutton port Hakahetau, 2006) Ptilinopus chalcurus 4XMPSTIHI1EOEXIE 2006 +1000 Estimation JC Thibault Vini peruviana Lori nonnette 2006 6400-7800 Ziembicki et Raust Aerodramus leucophaeus 7EPERKERIHIPE7SGMqXq 2006 100 à 1000 +SYRMIXEP Acrocephalus caffer *EYZIXXIkPSRKFIG 2006 Qlqs 100 à 1000 -stable +SYRMIXEP 2002 740 Raust et Sanford Acrocephalus rimatarae *EYZIXXIHI6MQEXEVE Rimatara 2004 675 +SYRMIXEP 2006 1777 JC Thibault et A Cibois %GVSGITLEPYWEX]TLYW¾EZMHYW *EYZIXXIHIW8YEQSXY Napuka < 200 – en déclin JC Thibault %QIRHEREITIVGIRMW *EYZIXXIHIW1EVUYMWIW Nuku HIva Plusieurs milliers - stable Cf Manu

%QIRHEREIQIRHEREI Hiva Hoa quelques milliers de couples – en déclin Cf Manu *EYZIXXIHIW1EVUYMWIW Tahuata quelques milliers de couples – en déclin Cf Manu %QIRHEREIGSRWMFVMRYW *EYZIXXIHIW1EVUYMWIW Motane 90-110 couples - stable Cf Manu 107

Les ZICO NOMBRE DE ZICO % Un travail récent vient d’être réalisé par l’association Tahiti 4 13 1ERY 46EYWX TSYVPIGSQTXIHI&MVHPMJI-RXIVRE- Moorea et ISLV 3 10 XMSREPTSYVP´MHIRXM½GEXMSRHIW>-'3 ^SRIWH´MRXqVsX Marquises 9 29 TSYVPEGSRWIVZEXMSRHIWSMWIEY\ ^SRIWSRqXq Australes 5 16 VIGIRWqIW ZSMVGEVXI  Tuamotu 7 23 Gambier 3 10 Total 31 LES SITES D’IMPORTANCE MAJEURE POUR LES OISEAUX (ZICO.) (Source : P.Raust, Manu) 108

LES ESPÈCES INDIGÈNES MENACÉES DE POLYNÉSIE FRANÇAISE Les sites AZE

NOM DU SITE AZE ESPÈCE CLÉ NOM FRANÇAIS Le but de l’Alliance pour l’Extinction Zéro (AZE) est Vallée Maruapo, Tahiti Pomarea nigra Monarque de Tahiti H³MHIRXM¼IVHIWWMXIWRqGIWWMXERXYRIJJSVXHIGSRWIV- Groupe Acteon, Gallicolumba Gallicolombe vation urgent, et d’agir ensemble pour empêcher des Tuamotu erythroptera érythroptère extinctions d’espèce. Le concept AZE se concentre Martin-chasseur en premier sur les espèces (animales et végétales) Niau, Tuamotu Todiramphus gambieri des Gambier qui font face à un risque d’extinction soit parce que leur dernier habitat restant est dégradé à un niveau Carpophage de Makatea, Tuamotu Ducula aurorae local, ou parce que leur aire de répartition est minus- la Société cule ce qui les rend particulièrement vulnérables aux Monarque de Fatu Hiva, Marquises Pomarea whitneyi menaces extérieures. Le groupe AZE emploie les Fatu Hiva GVMXrVIW WYMZERXW TSYV MHIRXM¼IV HIW IQTPEGIQIRXW Gallicolombe Hatutaa, Marquises Gallicolumba rubescens TVMSVMXEMVIW YR IQTPEGIQIRX HSMX WI UYEPM¼IV TSYV des Marquises chacun des trois) : Monarque Mohotani, Marquises Pomarea mendozae marquisien Menacé: un site d’AZE doit contenir au moins une espèce mise en danger (EN) ou en danger critique Carpophage des Nuku Hiva, Marquises Ducula galeata (CR), selon les critères de la liste de rouge de l’IUCN. Marquises Martin-chasseur Irremplaçable: un site d’AZE devrait seulement être Tahuata, Marquises Todiramphus godeffroyi des Marquises retenu si c’est le seul endroit où une espèce EN ou CR Ua Huka, Marquises Vini ultramarina Lori ultramarin WIVIRGSRXVISYW³MPGSRXMIRXYRIJVEGXMSRWMKRM¼GEXMZI d’une population d’une espèce EN ou CR. (qPMQMXEFPIPIWMXIHSMXEZSMVYRIJVSRXMrVIHq¼RMWWEFPI 4 dans laquelle le caractère des habitats, les commu- nautés biologiques, et/ou les problèmes de gestion ont plus en commun qu’avec ceux dans des secteurs Le patrimoine adjacents. naturel 0IWWGMIRXM¼UYIWHYKVSYTI%>)XVEZEMPPERXIRGSPPE- boration avec un réseau international d’experts ont MHIRXM¼qNYWUY³MGMWMXIW HSRXHERWPEVqKMSR %YWXVEPI3GqERMI  UYM HSMZIRX sXVI IJ¼GEGIQIRX protégés pour empêcher l’extinction de 794 espèces les plus menacées au monde. Photos : Haut : G.erythroptera 'IW GVMXrVIW TSRX TIVQMW H³MHIRXM¼IV  WMXIW %>) Bas : A.rimatarae pour la Polynésie française (soit 15% des sites de la région). Tous les sites AZE de Polynésie française ont (Crédit : P. Raust, Manu) qXq MHIRXM¼qW IR VEMWSR HI PE TVqWIRGI H³YR SMWIEY terrestre endémique menacé. Pour le moment aucun WMXIR³IWXUYEPM¼qEYXMXVIHIWEYXVIWIWTrGIWERMQEPIW ou d’espèce végétale. 109

LA BIODIVERSITÉ MARINE VqGSPXIIRXVITVMWIXHIP´MRWYJ½WERGIHIWHSRRqIWWYV les autres îles polynésiennes. 0EFMSHMZIVWMXqH´YRIwPIW´I\TPMUYIIRKqRqVEPTEVHIW JEGXIYVWKPSFEY\XIPWUYIPEHMWXERGIEYGIRXVIHIFMSHM- Des faunes aux caractéristiques différentes ZIVWMXqHIPEVqKMSR-RHSQEPEMWIPEXEMPPIIXPIX]TIH´wPI suivant les archipels wPILEYXISYEXSPP 0E4SP]RqWMIJVERpEMWIWIWMXYIIR½R HIKVEHMIRXHIPEFMSHMZIVWMXqMRHSTEGM½UYIIXW´qXIRH L’éclatement de la Polynésie sur une latitude de WYV„HIPEXMXYHI IRXVI„IX„7WSMXTPYWHI 20° et une longitude importante, la grande diver- OQ HIWPEXMXYHIWqUYEXSVMEPIWkWYFXVSTMGEPIWIXIRXVI sité géographique des archipels polynésiens, de la „IX„HIPSRKMXYHISYIWX IPPIGSRWXMXYIHSRG 7SGMqXq EY\ 1EVUYMWIW WMXYqIW XVrW EY RSVH IX k un terrain d’études des gradients de biodiversité et de 6ETEWMXYqIEYWYHEMRWMUYIPEHMZIVWMXqHIWFMSXS- connectivité particulièrement riche et privilégié. TIWFMIRHMWXMRGXWIRXVIPIWwPIWHIPE7SGMqXqIXPIW 8YEQSXYPIW1EVUYMWIWIXPIW%YWXVEPIWWIXVEHYM- %TEVXMVHIPE^SRIHIVMGLIWWIQE\MQEPIWMXYqIHERW WIRXTEVHIWJEYRIWEY\GEVEGXqVMWXMUYIWHMJJqVIRXIW P´SYIWX 4EGM½UYI IX PI WYHIWX %WMEXMUYI UYM GSRWXM- XYIRXPEQqXVSTSPIHIPETVSZMRGIMRHSTEGM½UYIIXPI DIVERSITÉ GÉNÉRALE. (Source : compendium 1995, réactualisé et autres sources citées) XVMERKPI H´SV 4LMPMTTMRIW-RHSRqWMI2SYZIPPI+YMRqI  le nombre d’espèces diminue graduellement vers le GROUPE NOMBRE D’ESPÈCES ENDÉMISME SOURCE 4EGM½UYIIWXIXPE4SP]RqWMIIWXVIPEXMZIQIRXTEYZVIIR 479 espèces réparties en Phytoplancton 6MGEVH IWTrGIWQEVMRIWGSQTEVqIkP´3YIWXHIP´-RHS4EGM½- 39 familles que. La capacité de dispersion des organismes marins Flore 4E]VMIX2´]IYVX 400 espèces 2 endémiques IXPIYVXEY\H´IRHqQMWQIIWXTSYVTEVXMIPMqIEYQSHI sous-marine IX4E]VMIXEP  de développement et à la durée de leur phase larvaire Coraux 176 espèces TqPEKMUYI0IWIWTrGIWkPSRKYITLEWI HqZIPSTTIQIRX  SYWIPSRPIW Marquises : 7,95 Pichon Richard , 1995 Mollusques TPERGXSXVSTLI SRXYRIPEVKIHMWXVMFYXMSRXERHMWUYIPIW EYXIYVW Rapa : 10% 8VSRHPI. espèces sans ou à phase pélagique réduite ont généra- Crustacés 927 espèces Environ 30 espèces 4SYTMR -RXIVRIX lement une distribution plus restreinte. Ascidies 92 espèces Poissons 1024 2% +EP^MRGSQ4IVW Des inventaires incomplets Echinodermes 30 espèces L’inventaire de biodiversité réalisé à l’occasion du 3 tortues marines Reptiles :rQI GSRKVrW MRXIVREXMSREP WYV PIW VqGMJW GSVEPPMIRW 1 serpent marin Une vingtaine d’espèces 8ELMXM   WMKREPI  JEQMPPIW  KIRXIW IX 14SSPI Mammifères 14 espèces de dauphins IWTrGIW 6MGLEVH 0IWKVSYTIWPIWQMIY\ %+ERRMIV 2 baleines inventoriés sont les poissons et, pour les invertébrés, PIWGSVEY\IXPIWQSPPYWUYIW'IVXEMRWEYXVIWKVSYTIW WSRXGSQTPrXIQIRXMRI\MWXERXWHIP´MRZIRXEMVIGSQQI les spongiaires et les gorgones, alors que la faune des DIVERSITÉ PAR ARCHIPELS. (Source : compendium 2005, réactualisé et autres sources citées) échinodermes est rapportée simplement à celle de

P´-RHSTEGM½UYI 0IW  EWGMHMIW HI 8ELMXM LOCALITÉ CORAUX (1) POISSONS (3) MOLLUSQUES (4) CRUSTACÉS (5) 1SSVIEIX8MOILEYSRXqXqMRZIRXSVMqIW Genres Taxa tout Taxa poissons Endémisme Endémisme 0EVMGLIWWIVI¾rXIWSYZIRXP´MQTSVXER- WTqGM½UYIW  Compris récifaux ce des inventaires et de nombreuses 4SP]RqWMIJ 176 1024 966 2% 1159 10 968 zones n’ont pas encore été prospec- Société 127 1 Parahalomitra   702 830 7 481 tées. La dernière grande mission Plesiastrea Tuamotu 103 2   579 678 9 428 H´MRZIRXEMVI W´IWX HqVSYPqI k 6ETE Cycloseris EVGLMTIPHIW%YWXVEPIW IR GIXXI Marquises 19   445 14 sp 365 22 269 importante mission, impliquant l’Uni- Australes 105   329 190 0 228 ZIVWMXqHI4SP]RqWMI*VERpEMWIP´)4,) Rapa 1 Marulin   382 512 > 10 75 P´-6(IXPI12,2ETIVQMWHIWqVMIY- Gambier 54   245 326 0 117 sement renforcer les connaissances. Le Hydnophora TVSKVEQQI GSQTVIREMX P´I\TPSVEXMSR Tubuai 3 Galaxea 72 HIPEJEYRIFIRXLMUYIQEVMRIHI6ETE Turbinaria dans les petits fonds et dans la tranche FEXL]QqXVMUYI  Q %MRWM PI (1) Pichon, com. pers., données de 2005 (2) in Mahé, adapté de Faure, 1985 ; Salvat et al., 2000 nombre d’espèces de mollusques (3) René Galzin com. pers. 2006 ; les chiffres entre parenthèses sont ceux de 1985 (Randall, Congrés Tahiti) ; estimé est passé, en une mission, de dans la colonne de gauche peuvent se trouver des poissons d’eaux douces et du large (Thons, Tazard, etc…) ; 140 à 512 espèces répertoriées et 600 la colonne de droite ne concerne que les poissons vus dans les lagons ou sur les pentes externes jusqu’à 70 mètres. estimées, ce qui témoigne de l’effort de (4) Rapa : Louzet et al., 2002. Marquises (Trondle, 2005) (5) D’après les signalements avérés seulement. Chiffres probablement tous sous-estimés (Poupin, com. pers et 2005.). 110 IRXVIPIWEVGLMTIPW GJXEFPIEY  EMRWMPIW1EVUYMWIW WIQFPIRX EZSMV YRI EMVI PMQMXqI EY\ WIYPW EVGLMTIPW constituent un archipel très isolé avec de 2 à 10 fois HIW8YEQSXYPIKIRVIHormophysa n’est connu que moins d’espèces que dans le reste de la Polynésie. Les HIP´EVGLMTIPHIW%YWXVEPIW0´MRZIRXEMVIk6ETE 4E]VM QMKVEXMSRWHIPEVZIWHITSMWWSRWIRXVIPIW1EVUYMWIW MR+EP^MR ETIVQMWHIGSPPIGXIVIWTrGIW IXPIWEYXVIWEVGLMTIPWWSRXVqHYMXIWIXPIWXVEZEY\WYV H´EPKYIW HSRX  WSRX TVSTVIW k 6ETE UYM EJ½GLI PIWTSMWWSRWTEVI\IQTPIQIXXIRXIREZERXP´I\MWXIRGI 6,8% d’endémisme. H´YRI FEVVMrVI KqRqXMUYI IRXVI PIW8YEQSXY IX PIW Les coraux 7SYVGI14MGLSRIX1%HNIVSYH PE 1EVUYMWIW 4PERIW 0IWQSPPYWUYIWGSR½VQIRX JEYRI QEHVqTSVMUYI SY GSVEY\  IWX TEYZVI EZIG qKEPIQIRXPIJEMFPIXEY\H´IRHqQMWQIEMRWMUYIP´I\MW- IRZMVSRIWTrGIWEGXYIPPIQIRXGMXqIW GSRXVI tence de différences de biodiversité entre archipels. IWTrGIWHERWPIWVqKMSRWHIVMGLIWWIQE\MQYQ -PR´] 0IWXVEZEY\WYV6ETESRXqKEPIQIRXVqZqPqHIWJEYRIW a semble-t-il pas d’endémisme, même si trois unités HMJJqVIRXIW WSYZIRX TPYW TVSGLIW HI GIPPIW HIW -PIW FMSKqSKVETLMUYIW WI HMWXMRKYIRXPIW WSYWTVSZMRGIW 'SSOEZIGYRIRHqQMWQIJEMFPIQEMWQEVUYq RSVHIXWYHIXPE^SRIHIW1EVUYMWIW%P´MRXqVMIYV de la Polynésie française, quelques genres sont spéci- la faune et la flore aquatique ½UYIW k GIVXEMRW EVGLMTIPW 7SGMqXq8YEQSXY  SY Les algues et phanérogames WSYVGI4E]VMIX2´]IYVX GIVXEMRIWwPIW 8YFYEM6ETE    IX 4E]VM IX EP   PE ¾SVI EPKEPI 4PYWMIYVW KIRVIW HI P´-RHS3YIWX 4EGM½UYI R´I\MW- comprend environ 400 espèces, dont 60 familles, XIRX TEW IR 4SP]RqWMI IK Symphyllia, Oulophyllia, 146 genres et 288 espèces de macrophytes. L’endé- Seriatopora, Goniopora et la famille des Eusmilidae  misme est faible, mais la variabilité à l’intérieur de 0IWEYXVIWGEVEGXrVIWWTqGM½UYIWHIGIW^SRIWWSRX PE4SP]RqWMIIWXQEVUYqIGIVXEMRIWIWTrGIWGSQQI PE KVERHI HMZIVWMXq WTqGM½UYI HI UYIPUYIW KIRVIW Caulerpa seuratii, C. bikinensis et C. urvilliana ainsi que IKPsammocora, Pocillopora, Leptoseris, et dans une 4 des espèces des genres Halimeda et Mycrodyction moindre mesure Montipora IXP´EFSRHERGIVIPEXMZI HIUYIPUYIWXE\SRWTIYGSQQYRWSYEFWIRXWHY Le patrimoine 4EGM½UYISYIWXGSQQISandalolitha dentata et Porites Napopora irregularis. naturel 0´MRZIRXEMVI VqGIRX HIW GSVEY\ HI 6ETE QIX IR évidence la particularité de la faune corallienne des %YWXVEPIWIRKqRqVEPIXHI6ETEIRTEVXMGYPMIV0IW genres Goniastrea, Hydnophora, Merulina, Scolymia, et Turbinaria ne sont signalés que pour cet archipel de la Polynésie française. Les colonies des genres Alveopora, Echinophyllia, Leptoria et Stylocoeniella sont particu- PMrVIQIRX EFSRHERXIW EY\ %YWXVEPIW EPSVW UY´IPPIW Photos : corail sont beaucoup plus rares dans les récifs des autres et algue page suivante ; EVGLMTIPWHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI)RVIZERGLIPIW (Crédit : ©IRD, J. Orempuller) genres Pocillopora et Porites, très abondants sur les VqGMJWHIWwPIWHIPE7SGMqXqSYHIW8YEQSXYWSRXXVrW TIYVITVqWIRXqWk6ETE 0IWEWWIQFPEKIWGSVEPPMIRWHIW%YWXVEPIWIXHI6ETE IRTEVXMGYPMIVQSRXVIRXTPYWHIWMQMPEVMXqWEZIGGIY\ HIW wPIW 'SSO UY´EZIG GIY\ HIW wPIW HI PE 7SGMqXq IXHIW8YEQSXY'IXXITEVXMGYPEVMXqXIRHkWSYXIRMV P´L]TSXLrWIUYIPEGSPSRMWEXMSRHIWwPIW%YWXVEPIWWI WIVEMXJEMXITEVPIWwPIW'SSOIXRSRTEVPI2SVHIR provenance de la Polynésie française. L’étude généti- que sur les Acropora apportera des éléments supplé- QIRXEMVIWE½RHIXIWXIVGIXXIL]TSXLrWI 4MGLSRIX %HNIVSYHMR+EP^MR  Les mollusques : là encore les chiffres diffèrent suivant PIWEYXIYVW +6MGLEVHWMKREPIIWTrGIW     IWTrGIW WIVEMIRX IRHqQMUYIWWSMX YR XEY\ HI  EZIGYRQE\MQYQEY\1EVUYMWIW I\IQTPIHY Conus gauguini, C. encaustus ou Cypraea astaryi) et à 6ETE S€ MP IWX TVSFEFPI UYI PI XEY\ H´IRHqQMWQI HqTEWWIPIW  0S^SYIXIXEP  111 %Y\ 1EVUYMWIW YR MRZIRXEMVI VqGIRX HIW QSPPYW- QEVMRW XVrWZEWXIWPEKSRW PIWGLMJJVIWHIHMZIVWMXqIR ques marins actuellement connus au travers de la QSPPYWUYIW 8ELMXMIWTrGIW6ETEIWXMQEXMSRW" PMXXqVEXYVIZMIRXH´sXVIVqEPMWq 8VSRHPIIXEP  IWTrGIW1EVUYMWIW8YEQSXY4MXGEMVR %YXSXEPIWTrGIWWSRXVIGIRWqIW PETVqWIRGI  XqQSMKRIRXHIP´IJJSVXHIVqGSPXIIRXVITVMWIX HIH´IRXVIIPPIWIWXEZqVqISYZVEMWIQFPEFPI MRZIVWIQIRXHIP´MRWYJ½WERGIHIWHSRRqIWTYFPMqIW TSP]TPEGSTLSVIWFMZEPZIWGqTLEPSTSHIWIX WYVPIWEYXVIWwPIW 0S^YIX  KEWXqVSTSHIWIWTrGIW  IXWSYWIWTrGIW Les crustacés 4SYTMR  IX WMXI MRXIVRIX   sont mentionnées comme endémiques. Les estimations IWTrGIWHIGVYWXEGqWWSRXVIGIRWqIW%ZIGIRZMVSR pour la zone littorales sont de 500 espèces et avec les  IWTrGIW PIW GVEFIW VITVqWIRXIRX k IY\ WIYPW collectes profondes, l’estimation porte à 700 espèces le près de la moitié des crustacés décapodes et stoma- RSQFVIXSXEPEGXYIPPIQIRXVqGSPXqEY\wPIW1EVUYMWIW topodes de Polynésie française, principalement des 0EQMWWMSR6ETE 0S^SYIXIXEP ETIVQMWHI

Les poissons 1024 espèces, dont 966 espèces récifales, ont été inventoriées à ce jour, mais les prospections sont MRWYJ½WERXIWTSYVEZSMVYRFMPERGSQTPIX'IVXEMRIW 112 • (ERWPIW8YEQSXYYRXVEZEMPVqEPMWqWYVEXSPPW TVSKVEQQI 8]TEXSPP HI P´-6(  6IOE 6IOE 8ITSXSWYH8IOSOSXE8EMEVS,EVEMOM,MXM,MOYIVY 2MLMVY1EVSOEY/EYILM6ERKMVSE8EOETSXS8SEY IX8MOILEY ETIVQMWHIVIGIRWIVWYVPIWHMZIVW FMSXSTIWYRXSXEPIWTrGIWVqTEVXMIWHERW JEQMPPIW7IYPIWIWTrGIWWSRXTVqWIRXIWHERW XSYW PIW EXSPPW0IW JEQMPPIW PIW TPYW HMZIVWM½qIW WSRXVIWTIGXMZIQIRXPIW0EFVMHEI IWTrGIW  PIW%GERXLYVMHEI  PIW 4SQEGIRXVMHEI   PIW 'LEIXSHSRXMHEI   IX PIW 7GEVMHEI   0IW4SQEGIRXVMHEI TSMWWSRW(IQSMWIPPIW WSRX de loin les plus représentés en densité puisqu’ils représentent 45% du nombre total d’individus VIGIRWqW)RXIVQIHIFMSQEWWIPIW7GEVMHEIPIW %GERXLYVMHEIIXPIW7IVVERMHEIWSRXPIWJEQMPPIW prépondérantes ; même si les requins et les raies peuvent représenter jusqu’à 20% de la biomasse, 4 ils sont rares et restreints à certains atolls.

Le patrimoine espèces ne sont localisées que dans un archipel naturel Anthias regali, Heniochus varius  4SYV H´EYXVIW espèces, l’isolement génétique plus ou moins impor- tant de populations a été mis en évidence entre HIW wPIW HMJJqVIRXIW Acanthurus triostegus, Dascyllus aruanus¯GJXVEZEY\HI74PERIW)4,)  • %6ETEPSVWHIPEQMWWMSRHIIWTrGIW HITSMWWSRWGSVEPPMIRWSRXqXqVIGIRWqIW +EP^MR Les requins Photo : poissons et requin IX 4PERIW  EZIG   H´IRHqQMWQI 'IW (Source : E.Clua) (Crédit : N. BURAY) TSMWWSRWHMJJqVIRXHIGIY\HYVIWXIHIPE4SP]Rq- WMI JVERpEMWI GIVXEMRIW JEQMPPIW SY KIRVIW HIW %YQoins 12 espèces de requins sont présentes en petits fonds comme les Clupeidae, Carapidae, 4SP]RqWMIJVERpEMWI Pseudochromidae, Malacanthidae, Mugiloididae, • requin pointe noire de récif, Carcharhinus Soleidae, Scorpaenopsis et Pseudanthias sont melanopterus absents. • requin pointe blanche de récif, Carcharhinus albimarginatus • requin dormeur, Ginglymostoma cirratum EVOLUTION GLOBALE DE LA PÊCHE AUX REQUINS, RAIES ET CHIMÈRES AU NIVEAU MONDIAL. (Source : WildAid, 2001) • requin gris, Carcharhinus plumbeus • requin citron, Negaprion brevirostris • requin tigre, Galeocerdo cuvier • requin marteau, Sphyrna mokarran • VIUYMRWS]IY\ Carcharinus falciformis • requin pointe blanche du large, Carcharhinus longimanus • VIUYMRFEPIMRI XVrWVEVIQIRX Rhincodon typus • requin bouledogue, Carcharhinus leucas • requin mato, Isurus oxyrhinchus Les requins, prédateurs ultimes dans la chaîne alimentaire, participent à réguler les populations des 113 espèces animales marines en consommant et élimi- 7SGMqXq PIPEKSRHI1SSVIEqXERXYRPMIYHIVITSW nant certains individus. Ce sont des espèces fragiles, pendant la journée pour la population résidente de EZIGYRIQEXYVMXqWI\YIPPIXEVHMZIIXYRIJqGSRHMXq HEYTLMRW k PSRK FIG  XVSMW FEMIW WSRX TVMZMPqKMqIW JEMFPI-PWRITIYZIRXWYTTSVXIVP´I\TPSMXEXMSRMRHYW- 3TYRSLY,EETMXMIX,EYQM 4SSPI  XVMIPPIMRXIRWMZIUYMI\TPSWIEYNSYVH´LYMHERWXSYWPIW D’autres espèces peuvent être aperçues dans l’archi- SGqERWHYQSRHIQMPPMSRWHIVIUYMRWWIVEMIRX TIPHIPE7SGMqXqQsQIWMIPPIWWSRXQSMRWJVqUYIRXIW capturés chaque année, essentiellement pour alimen- PI1qWSTPSHSRHI&PEMRZMPPIPIKPSFMGqTLEPIXVSTMGEP ter une demande en ailerons de requins destinés à IXHEYTLMRHI6MWWS PE GSRWSQQEXMSR LYQEMRI 0´I\TSVXEXMSR QSRHMEPI H´EMPIVSRW ZIVW ,SRK /SRK E qXq QYPXMTPMqI TEV  (ERW P´EVGLMTIP HIW 1EVUYMWIW XVSMW IWTrGIW HI HITYMW  WYTqVMIYVI k  XSRRIW ½R HIW GqXEGqW WSRX EWWI^ WSYZIRX ZMWMFPIW  PI HEYTLMR ERRqIW  WSYVGI3GIER;MPHPMJI'EQTEMKR )R XEGLIXqPIHEYTLMRH´)PIGXVIIXP´SVUYI 40 ans, les populations de requins dans le monde (ERWP´EVGLMTIPHIW8YEQSXYPIKVERHHEYTLMR Tursiops ont perdu 90% de leurs effectifs. Plusieurs espèces truncatus  IWX GSRWMHqVq GSQQI YRI IWTrGI VqWMHIRXI sont en péril. HERWGIVXEMRWEXSPPW 6ERKMVSE*EOEVEZE  &VEWWIYV  )R4SP]RqWMIJVERpEMWIPETsGLIGMFPqIHIWVIUYMRWk (ERW P´SGqER TPYWMIYVW IWTrGIW WSRX HqGVMXIW TIXMX WIYPI½RHITVqPIZIVPIWEMPIVSRW ±½RMRK² IWXHIZIRYI VSVUYEPVSVUYEPHI&V]HIVSVUYEPHI6YHSPTLMVSVUYEP de plus en plus courante enace les équilibres biolo- commun, rorqual bleu, fausse orque, orque pygmée, KMUYIW )R 4SP]RqWMI PIW VIUYMRW WSRX QIREGqW TEV SVUYI^MTLMYWQqWSTPSHSRHI&PEMRZMPPITqTSRSGqTLEPI PI §½RMRK¨ TVqPrZIQIRX HIW EMPIVSRW  IX GSQQI cachalot nain, cachalot pygmée, dauphin bleu et blanc, GETXYVIWEGGIWWSMVIWHIPETsGLIEYXLSR ZSMVGLETM- HEYTLMR GSQQYR KVERH HEYTLMR HEYTLMR HI *VEWIV XVI§TsGLI¨ %PEHIQERHIHIWEWWSGMEXMSRWXIPPIW dauphin tacheté. §PSRKMXYHI¨SY§8SVI8SVI¨PIKSYZIVRIQIRX polynésien a pris en 2006 des mesures de protection Les baleines à bosse des espèces. Parmi les mysticètes, la Polynésie française abrite PIW FEPIMRIW k FSWWI Megaptera novaeangliea  UYM Les mammifères marins QMKVIRXHYVERXP´qXqEYWXVEP HINYMPPIXkRSZIQFVI  Les recherches sur les mammifères marins sont HITYMW PIYV ^SRIW H´EPMQIRXEXMSR HI P´%RXEVGXMUYI assez récentes et restent très limitées en Polynésie vers leurs zones de reproduction polynésiennes. JVERpEMWI0IWTVIQMrVIWVIGLIVGLIWk1SSVIEHEXIRX 'SQQYRIWEY\%YWXVEPIWHERWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq de 1987 pour les dauphins à long bec, de 1992 pour IXEY\8YEQSXYHYGIRXVITPYWVEVIWEY\1EVUYMWIW les dauphins à bec étroit et les baleines à bosse, et les IPPIWSRXqXqSFWIVZqIWkTVS\MQMXqHIwPIWHIW recherches sur ces mêmes espèces autour des autres EVGLMTIPW +ERRMIV4SSPI  wPIWWIYPIQIRXHITYMWkERW 14SSPI%+ERRMIV  9RIW]RXLrWIEqXqVqEPMWqIIR 4IXMX  OBSERVATIONS DES MAMMIFÈRES MARINS AUTOUR DE L’ÎLE DE MOOREA (Source : Petit, 2006 ; conception fond de carte : T. Mellado, IRD et SAU) )RZMVSRIWTrGIWJVqUYIRXIRXPIWIEY\TSP]RqWMIR- RIW VqTIVXSVMqIW  IWTrGIW SRX qXq SFWIVZqIW  SHSRXS- GrXIW IX  Q]WXMGrXIW   EYXVIW n’ont pas été observées par les WGMIRXM½UYIWQEMWWSRXHIWIWTrGIW cosmopolites dont la présence est TSWWMFPI IR 4SP]RqWMI ,]TIVSS- HSREYWXVEP6SVUYEPFPIY'EGLEPSX T]KQqIIX(EYTLMRGSQQYR IX autres espèces, signalées dans les secteurs proches, sont probable- QIRXTVqWIRXIW 6SVUYEPHI&V]HI 1IWSTPSHSR HI +VE] 6SVUYEP k museau pointu et dauphin bleu et FPERG  +ERRMIV  Chez les odontocètes, la popula- tion est variable selon les archipels. 0IW HEYTLMRW k PSRK FIG Stenella longirostris  IX k FIG qXVSMX Steno bredanensis WSRXPIWTPYWJVqUYIQ- ment observés dans l’archipel de la 114

ESPÈCES NOM SCIENTIFIQUE STATUT SAISONNIER verte sont connus. C’était un animal sacré qui faisait l’objet de règles traditionnelles pour Grand dauphin Tursiops truncatus Résident ce qui concerne la capture et la consom- Dauphin à long bec Stenella longirostris Résident mation. C’était une source traditionnelle de Dauphin à bec étroit Steno bredanensis Résident nourriture, en particulier dans les atolls où Dauphin de Fraser Lagenodelphis hosei elle faisait, et fait encore, dans certains atolls, Dauphin d’Electre Peponocephala Electra l’objet d’un élevage familial à petite échelle. Dauphin tacheté Stenella frontalis 0IW GSRREMWWERGIW WGMIRXM½UYIW WYV GIXXI Dauphin de Riso Grampus griseus IWTrGIIR4SP]RqWMIWSRXPMQMXqIWPIWWXSGOW Globicéphale tropical Globicephala macrorhynchus Nomade WSRXQEPGSRRYWIXWMHIRSQFVIY\PMIY\HI pontes sont connus dans les archipels de la Orque épaulard Orsinus orca Nomade 7SGMqXqHIW8YEQSXYIXHIW1EVUYMWIWEYGYR Faux orque Pseudorca crassidens inventaire ni cartographie n’ont jamais été Orque pygmée Feresa attenuata réalisés. Cachalot Physeta macrocephalus Migrateur La tortue est protégée par la réglementation Cachalot nain Kogia simus locale et son commerce, par la Convention de Baleine à bec de Cuvier Ziphius cavirostris ;EWLMRKXSR0IWWMXIWHITSRXIWSRXTVSXqKqW Mésoplodon de Blainville Mesoplodon Densirostris HERWPIWVqWIVZIWk7GMPP]P´YRHIWVEVIWKVERHW Baleine à bosse Megaptera novaeangliae Migrateur WMXIWHIRMHM½GEXMSRIR4SP]RqWMIIXWYVP´EXSPP HI &IPPMRKLEYWIR 0IW ERGMIRW TVSKVEQQIW de marquage des tortues vertes sur l’atoll HI7GMPP]SRXJEMXETTEVEwXVIHIWQMKVEXMSRWk +VlGI EY\ TLSXSKVETLMIW HIW REKISMVIW GEYHEPIW 4 XVEZIVW XSYW PIW EVGLMTIPW HY 4EGM½UYI *MHNM8SRKE prises entre 1990 et 2005, 4169 individus ont été 8YZEPY 7EPSQSR :ERYEXY IX 2SYZIPPI'EPqHSRMI  MHIRXM½qW 4SSPI )RXVIIXPETLSXS nécessitant une approche régionale de la protection. Le patrimoine MHIRXM½GEXMSR E TIVQMW H´IWXMQIV PE TSTYPEXMSR HI baleines à bosse à 1057 individus. naturel Dans les îles hautes , on peut les observer près du récif barrière ou dans les baies ; huit baies sont TVMRGMTEPIQIRX JVqUYIRXqIW k 1SSVIE 0IW FEPIM- RIEY\VITVqWIRXIRX HIWMRHMZMHYWSFWIVZqW0I Photo : Baleine à bosse temps de résidence des individus autour de l’île de et tortue page suivante ; 1SSVIEIWXPMQMXqkXVSMWNSYVWk1SSVIEIXIRXVIk (Crédit : N. BURAY) WIQEMRIWk6YVYXY

Photo : Mollusque (Crédit Les tortues marines ©IRD J.Orempuller) 'MRUIWTrGIWWSRXTVqWIRXIWIR4SP]RqWMIPEXSVXYI verte Chelonia mydas et la tortue “bonne écaille” ou imbriquée, Erethmochelys imbricata, qui sont les plus fréquentes, la tortue grosse tête, Caretta caretta, la tortue luth Dermochelys coriacea XVrW VEVI   PE XSVXYI SPMZlXVILepidochelys olivacea HI TEWWEKI TEVERIRZMVSR 7IYPWPIWWMXIWHITSRXIHIPEXSVXYI 115 Depuis 1995 des missions d’étude sont réalisées sur (IY\QMWWMSRWHIVIGIRWIQIRXHIWWMXIWHITSRXI PIW TVMRGMTEY\ WMXIW HI TSRXIQEMW PIW VqWYPXEXW RI SRXIYPMIYEZIGP´EWWSGMEXMSR8I,SRY8IE1EYTMXM sont pas connus. Les rares estimations aujourd’hui  1STIPMEIX8MOILEYIRHqFYXH´ERRqI disponibles sont anciennes ; le bilan tortue de 1995 0IW SFWIVZEXMSRW IX MRXIVZMI[W VqEPMWqW k 1EYTMXM QIRXMSRRI YRI HMQMRYXMSR EPEVQERXI HY WXSGO HI montrent que cette île, autrefois site de référence en XSVXYI JIQIPPIW HI P´EXSPP HI 7GMPP]   IR  matière de reproduction de tortues, est désertée ; ERW  PMq k PE GSRWSQQEXMSR MRXIVHMXI HITYMW  IPPIWSRqXqqVEHMUYqIWTEVPIWFVEGSRRMIVWPSGEY\ mais toujours pratiquée. UYM WI HqTPEGIRX HqWSVQEMW NYWUY´k 1STqPME TSYV TsGLIV 8I,SRY8IEWMXIMRXIVRIX  Une étude socio-économique sur la perception D’une façon générale, les missions de terrain mettraient de la population vis à vis des tortues en évidence une diminution du nombre de tortues Une étude exhaustive sur la perception des popula- venant pondre en Polynésie, suite à un braconnage tions locales vis à vis des tortues et sa symbolique intensif organisé et continu pour la vente de la chair. a été réalisée en 2006 auprès des populations Une « clinique des tortues marines » a été créée en locales et des élèves des écoles primaires des îles février 2004 par l’association te mana o te moana de Bora Bora et de Maupiti, populations particuliè- rement affectées par la pêche et la consommation qui recueille et soigne les tortues malades, blessées, de tortues marines. mutilées ou saisies par les autorités. Bien que la tortue marine soit une espèce proté- gée par les lois internationales et locales, elle est Photo : tortue toujours chassée et consommée par les populations ( Crédit : N.Buray ) locales de la Polynésie française. Ces populations perçoivent la tortue comme une identité importante de leur patrimoine et de leur culture, voir même un symbole de la Polynésie (animal sacré, presque mythique, symbole de ferti- lité et de féminité). La consommation de la chair de tortue est un mets de choix, particulièrement pour les évènements importants comme les mariages et la période festive du heiva. Les périodes de pêche sont diverses mais elles se regroupent et se combinent souvent malheureuse- ment avec la période des pontes. Les tortues sont alors de très grandes tailles, bien grasses, pleines d’œufs, et sont plus facilement capturables lorsqu’el- les viennent pondre à terre. (Septembre – Octobre). La chair de tortue est vendue entre 2000 et 2500 Fcfp le kilo, soit plus de deux fois plus que la chair d’espadon, ce qui représente une source de revenus importante. Les Polynésiens, bien que consommateurs de chair de tortues, ont conscience d’une diminution de l’espèce. Les solutions préconisées par les person- nes interviewées sont l’élevage, le retour à un quota de tortues pêchées par île, géré et contrôlé non seulement par les autorités mais également par les populations locales. (Source : Brikbé, 2006) 116 LES CAUSES DE LA PERTE Quelques traits remarquables : • plus de 68 espèces de mollusques sont DE BIODIVERSITÉ éteintes dont 53 des 58 escargots arbori- coles du genre Partula dans les îles de la La Polynésie est le territoire d’outre-mer compor- Société (Coote & Loeve, 2002) ; tant le plus grand nombre d’espèces éteintes ou • 23 espèces d’oiseaux sont menacées à des menacées de toutes les collectivités de l’outre-mer. degrés divers (Gouni, 2006). La biodiversité terrestre est en effet caractérisée par •  HIPE½SVIIRHqQMUYI IWTrGIW  WEKVERHIJVEKMPMXqIXWEWIRWMFMPMXqJEGIEY\TIVXYV- est considérée comme rare, vulnérable ou bations d’origine anthropique. Les espèces insulaires, menacée (Meyer, 2006). ayant une aire de répartition réduite et des popula- tions de faible effectif, sont plus vulnérables au risque H´I\XMRGXMSR'IVXEMRIWIWTrGIWQSRXVIRXqKEPIQIRX YRITPYWJEMFPIGSQTqXMXMZMXq TIVXIHIWGETEGMXqWHI déforestation à basse altitude pour l’agriculture, la HMWWqQMREXMSRTEVI\IQTPI  foresterie et l’élevage, plantations de cocoteraie, incendies, invasions par des plantes introduites, des 0IW PMWXIW VSYKIW HI P´9-'2 HSRRIRX PIW VqWYPXEXW QEQQMJrVIW LIVFMZSVIW HIW VEXW HIW SMWIEY\ HIW WYMZERXW GJXEFPIEY  fourmis ou des mollusques prédateurs. Les impacts • *PSVIWIYPIPEPMWXIHIIWXVIRWIMKRqI IPPI WSRXHMZIVWHIWXVYGXMSRQSVGIPPIQIRXHIWLEFMXEXW R´E TEW qXq VIQMWI k NSYV HITYMW )PPI GSQTXI XVERWJSVQEXMSR HIW QMPMIY\ VqGITXIYVW qVSWMSR 155 espèces, présentes sur la liste 2006 ; éradication d’espèces indigènes, déséquilibre des TIYTPIQIRXWQSHM½GEXMSRWKqRqXMUYIWMRXVSHYGXMSR 4 • *EYRIIWTrGIW QEVMRIXIVVIWXVI  d’agents pathogènes, …. -PJEYXTVqGMWIVUYIGIWPMWXIWVSYKIWRIWSRXTEWkNSYV Le patrimoine Un important travail de remise à jour est entrepris LES ESPÈCES ENVAHISSANTES IRTEVP´9-'2 naturel Les introductions d’espèces animales et végétales 4EVEMPPIYVWIWTrGIWWSRXMRWGVMXIWEY\ERRI\IW sont aujourd’hui, avec la dégradation des habitats, '-8)7HSRXIWTrGIWHIJEYRIIXHI¾SVI l’une des principales causes d’appauvrissement de Les causes de l’érosion de la biodiversité sont la biodiversité. Derrière une grande diversité des RSQFVIYWIW IX WSYZIRX XVrW ERGMIRRIW  EGGVSMWWI- caractères physiographiques et biologiques, les îles QIRXHIPETSTYPEXMSRLYQEMRI HSYFPIQIRXIRXVI océaniques tropicales, en raison de leur isolement IX HSRGHIP´YVFERMWEXMSRKVERHWXVEZEY\ et de leur surface limitée, sont particulièrement

ESPÈCES LISTE ROUGE UICN ESPÈCES CITES RE 33/897

E LISTE DONT MENACÉES LISTE LISTE NOUVELLES ESPÈCES SPÈCES AI AII AIII A B C D ÉTEINTES 2006 TOTAL*CRENVU 2004 1996 INSCRITES EN 2004 Total espèces végétales 6 155 47 26 4 17 142 155 12 12 Total espèces animales 268 80 28 20 32 84 137 244 223 27 193 3

DONT : Oiseaux 19 118 35 6 10 19 84 3/4 1 4 4 Crustacés terrestres 1 1 Mollusques terrestres 68 97 29 21 6 2 97 Requins et raies 18 2 2 13 2 raies, 3 requins 1 Poissons marins 17 8 1 7 10 4 mérous, 3 syngnathes 4 Mammifères marins 12 3 2 1 12 18 1 Tortues marines 2 2 1 1 1 Chelonia mydas 2 Mollusques marins 3 1 1 3 1 Coraux 193 7IVTIRX FSEREMRHYTEGM½UYI 1 Total 85 423 226 292 256 235

*TOTAL CR+EN+VU ** RÈGLEMENT EUROPÉEN N° 338/97 DU CONSEIL RELATIF À LA PROTECTION DES ESPÈCES DE FAUNE ET DE FLORE SAUVAGE

PAR LA RÉGLEMENTATION DE LEURS ESPÈCES (SOURCE : S. RINGUET, 2006) 117

JVEKMPIW IX WIRWMFPIW EY\ QIREGIW I\XqVMIYVIW UYM végétation naturelle et éliminent les plantes indigènes peuvent entraîner la régression, voire la disparition et endémiques. totale de certaines espèces indigènes, la destruction 0IW MQTEGXW WSRX HMZIVW EPXqVEXMSR HIW TVSGIWWYW du couvert végétal et une banalisation générale des KqSQSVTLSPSKMUYIWQSHM½GEXMSR HIW G]GPIW FMSKq- QMPMIY\REXYVIPW4EVQMPIWRSQFVIYWIWIWTrGIWI\SXM- SGLMQMUYIW IX L]HVSPSKMUYIW QSHM½GEXMSR HI PE ques envahissantes de Polynésie française, l’impact structure trophique de la communauté. Les plantes de peu d’entre-elles sur les écosystèmes polynésiens envahissantes n’occupent pas toujours une niche IWXHSGYQIRXq(´EYXERXUY´MPIWXWSYZIRXHMJ½GMPIHI ZMHIMP]ETEVJSMWGVqEXMSRIXI\TPSMXEXMSRHIRMGLIW séparer les effets des invasives elle-même, des effets nouvelles créées par des invasions successives. des perturbations qui leur ont permis de s’établir. )PPIWTIYZIRXqKEPIQIRXGEYWIVHIWGLERKIQIRXWHI 1EPKVq P´EVWIREP HI TVSXIGXMSR QMW IR ®YZVI PIW P´IRZMVSRRIQIRX HMQMRYXMSRHIWVIWWSYVGIWIRIEY introductions d’espèces envahissantes se poursuivent à HIPEPYQMrVIIXHIWqPqQIRXWQMRqVEY\HERWPIWSP GEYWIHIP´EYKQIRXEXMSRHYXVE½GMRXIVREXMSREPIXHYXVE½G EYKQIRXEXMSRHIP´qVSWMSR  de passagers et de fret entre les îles de la Polynésie. Certaines de ces Les végétaux pestes végétales sont aussi des espèces nuisi- Près de 1800 espèces ont été introduites par les bles pour les cultures, européens, environ 580 espèces sont naturalisées, plus de PIW TlXYVEKIW IX PIW 90 espèces sont décrites comme envahissantes, dont 50 plantations d’arbres WSRX HIW IRZELMWWERXIW QENIYVIW HIW QMPMIY\ REXYVIPW IX fruitiers ou forestiers. WIQMREXYVIPWHIP´EVGLMTIPTSP]RqWMIR 1I]IVMR9-'2k TEVEwXVI IWTrGIWZqKqXEPIWSRXqXqHqGPEVqIW±IWTrGIW Miconia calvescens QIREpERXPEFMSHMZIVWMXq²IR4SP]RqWMI*VERpEMWI TEVEVVsXq Le Miconia, originaire R„'1HYJqZVMIV IRVEMWSRHIPIYVMQTEGX H´%QqVMUYI GIRXVEPI qGSPSKMUYIMQTSVXERXWYVPIWQMPMIY\REXYVIPWHIWwPIWHSRX IX HY 7YH MRXVS- ½KYVIRXWYVPEPMWXIHIP´9-'2HIWIWTrGIWPIWTPYW duit comme plante IRZELMWWERXIWIXTIVXYVFERXPITPYWPIWqGSW]WXrQIW 9-'2 SVRIQIRXEPI k 8ELMXM  Ardisa elliptica, Cecropia peltata, Eicchornia crassipes, IR  VITVqWIRXI Lantana camara, Leuceana leucocephala, Miconia calvescens, le cas le plus spectacu- Mikania micrantha, Psidium cattleianum, Sphagneticola triloba PEMVI H´MRZEWMSR FMSPSKMUYI IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI -P et Spathodea campanulata. IWXEYNSYVH´LYMTVqWIRXWYVHIY\XMIVWHIP´wPIHI8ELMXM 8SYXIWGIWIWTrGIWZqKqXEPIWMRXVSHYMXIWTEVP´LSQQI WSMXTPYWHILE IXEIRZELMPEQENSVMXqHIW forment des couverts très denses qui étouffent la zones situées entre 10 m et 1400 m d’altitude, incluant

QUELQUES ESPÈCES VÉGÉTALES ENVAHISSANTES (Source : Meyer, 2004 et rapports divers) Photo : Miconia (Crédit : J.Y. Meyer et S.Defranoux, SDR) QUELQUES ESPÈCES ENVAHISSANTES ILES TOUCHÉES 7SGMqXq RSXEQQIRX8ELMXMIX Ardisa elliptica 6EMEXIE  Végétaux, Principales sour- ces : J. Meyer et UICN +EQFMIV 1ERKEVIZE 1EV- Leuceana leucocephala UYMWIW7SGMqXq +EQFMIV 1ERKEVIZE  Syzygium cumini 1EVUYMWIW RSXEQQIRX,MZE 3E 7SGMqXq Cecropia peltata Société

Rubus rosifolius 1EVUYMWIW ,MZE3E 7SGMqXq

1IPMRMWQMRYXM½SVE 1EVUYMWIW7SGMqXq 1EVUYMWIW 2YOY,MZE 7SGMqXq Miconia calvescens 8ELMXM1SSVIE6EMEXIE8ELEE Spathodea campanulata Marquises, Société %YWXVEPIW 6YVYXY 1EVUYMWIW Tecoma stans 7SGMqXq8YEQSXY 1EOEXIE Australes, Marquises, Société, Lantana camara Tuamotu %YWXVEPIW RSXEQQIRX8YFYEMIX Psidium cattleianum 6ETE 1EVUYMWIW7SGMqXq 118 CARTE SCHÉMATIQUE DE RÉPARTITION DE MICONIA CALVESCENS À Chat, du Cochon, de la Chèvre, du TAHITI ET MOOREA. (Source : Meyer J-Y., 2001) 6EXRSMVIXHY0ETMRHI+EVIRRI 9-'2  Mammifères WSYVGIW 4 6EYWX .= 1I]IV 8SYW PIW QEQQMJrVIW SRX qXq MRXVSHYMXWIWTrGIWHIVSRKIYVW  IWTrGIW HI Rattus et Mus musculus  GLMIRW GLEXW GLrZVIW QSYXSRW Ovis aries GSGLSRW Sus scrofa FSZMRWPETMRW Oryctolagus cuniculus). Certains mammifères sont responsables de la disparition H´SMWIEY\WSMXUY´MPWI\IVGIRXYRI TVqHEXMSR WYV GIW SMWIEY\ WSMX qu’ils détériorent leurs habitats. Les chiens et porcs introduits par les Polynésiens ont porté TVqNYHMGI EY\ SMWIEY\ RMGLERX EYWSPSYkGIY\UYMRIZSPEMIRX 4 PIW JSVsXW L]KVSTLMPIW IX SQFVSTLMPIW H´EPXMXYHI -P plus. Les rats noirs et les chats JSVQI HIW GSYZIVXW HIRWIW UYEWMQSRSWTqGM½UYIW MRXVSHYMXW TEV PIW )YVSTqIRW SRX EGLIZq PI XVEZEMP provoquant une diminution de la lumière au sol et IRW´EXXEUYERXkGIY\UYMRMGLEMIRXHERWPIWEVFVIW Le patrimoine une accumulation de feuilles en litière. Le Miconia est Les rats noirs, Rattus rattus, sont particulièrement naturel reconnu comme menace directe pour environ 58 RYMWMFPIW MPWI\IVGIRXYRITVqHEXMSRWYVPIW®YJWPIW TPERXIWIRHqQMUYIWHI8ELMXMWTqGM½UYIWHIWWSYW juvéniles ou les individus adultes qui les couvent ; ils FSMWHIWJSVsXWLYQMHIWHSRXETTEVXMIRRIRXEY\ WIVEMIRXPEGEYWITVIQMrVIHIHMWTEVMXMSRHIWSMWIEY\ GEXqKSVMIW 9-'2 PIW TPYW WIRWMFPIW 1I]IV   HERWPI4EGM½UYI)R4SP]RqWMIMPWWSRXVIWTSRWEFPIW Des orchidées terrestres rares, de petits arbustes HIP´I\XMRGXMSRHIWSYWIWTrGIWHIQSREVUYIWHERW de sous-bois, et de petits arbres sont parmi les plus wPIWHIW1EVUYMWIWIXQIREGIRXTPYWMIYVWIWTrGIW menacés. Les forêts à Miconia remplacent les forêts IRHqQMUYIWPI1SREVUYIHI8ELMXM Pomarea nigra  MRHMKrRIWk4ERHERYWIX']EXLIE JSYKrVIWEVFSVIW- PI1SREVUYIHI*EXY,MZE Pomarea whitneyPIW+EPPM- GIRXIW 7YVPIWTIRXIWJSVXIWPIWGSYZIVXWHIRWIWHI GSPSQFIW Galicollumba erythroptera  Miconia, dépourvus de strate herbacée ou arbustive, -PWQIREGIRXqKEPIQIRXPIWERXEPTEVI\IQTPIUYMEHY favorisent l’érosion du sol et les glissements de terrain. mal à se régénérer en raison de la prédation totale des Le Miconia est également soupçonné d’assécher fruits par les rats. PIW VMZMrVIW0I±'ERGIV:IVX²GSQQI MP IWX ETTIPq TSTYPEMVIQIRXk8ELMXMEVqYWWMkGSRXEQMRIVPIWwPIW 0I FqXEMP FSZMRW GLrZVIW QSYXSRW  IX PIW PETMRW ZSMWMRIWHI1SSVIE6EMEXIE 9XYVEIVEI%TSSMXM IX introduits par les européens et rapidement retour- 8ELEE IX TPYW VqGIQQIRX GIPPIW HI 2YOY ,MZE IX nés à un état semi sauvage, ont dévasté le couvert *EXY,MZEEY\1EVUYMWIWTEVP´MRXIVQqHMEMVIHIXVERW- ZqKqXEPH´wPIWIRXMrVIW 1SXERI)MES© TEVTMqXMRI- port de terre contaminée par des graines. Certaines plantes menacées par Miconia sont considérées au Des invasions en continu FSVHHIP´I\XMRGXMSR0IWKIRVIWPIWTPYWXSYGLqWWSRX « L’année 2004 a été marquée par la multiplication des signale- Cyrtandra, Ophiorrhiza, Psychotria, Myrsine, Sclerotheca QIRXWH³IWTrGIWRSYZIPPIWMRXVSHYMXIWWERWEYXSVMWEXMSRRMGIVXM¼- 1I]IV  cat sanitaire : une grenouille trouvée sur le balcon d’un habitant de Arue, résidence Arahiri espèce présumée : Litoria caerulea Vertébrés origine vraisemblable Australie, un crapaud (espèce non déter- minée) trouvé dans un sac de surf par son propriétaire de retour Près de 20 espèces de vertébrés présentes sur les de Fidji, un iguane vert (Iguana iguana)a été capturé en février îles de Polynésie française sont considérées comme 2004 dans la zone de Mahina, un lézard originaire du sud de IRZELMWWERXIWSYTSXIRXMIPPIQIRXIRZELMWWERXIW7YV la (Lacerta sp.) a été trouvé vivant dans un container en GIWIWTrGIW½KYVIRXWYVPEPMWXIHIP´9-'2HIW provenance du Havre, un python a été trouvé mort sur la route à espèces parmi les plus envahissantes et perturbant le Punaauia, des perroquets d’espèces protégées par la convention TPYWPIWqGSW]WXrQIW-PW´EKMXHIPE'EVTIGSQQYRI de Washington ont été consignés …, un serpent à été signalé HY&PEGO&EWWHY8MPETMEHY+EQFYWMHIPE8SVXYIHI dans la vallée de Omoa à Fatu hiva » *PSVMHIHY1EVXMRXVMWXIHY&YPFYPkZIRXVIVSYKIHY (source : rapport annuel 2004 du SDR). 119 QIRXIXFVSYXEKIWYVXSYXEY\1EVUYMWIWQEMWEYWWM isolés de certaines EY\%YWXVEPIW6ETEIXEY\+EQFMIV0IWGLrZVIWWI espèces classique- Les espèces de faune les plus envahissantes : nourrissent des arbustes, souvent endémiques, et ment élevées en sont responsables de la dissémination de Miconia terrariophilie, par Mollusques : Achatine et calvescens. Les cochons sauvages, fouissent la terre, I\IQTPI P´-KYERI Euglandine. déracinent les arbres et consomment des plantes et vert Iguana iguana Oiseaux : Martin triste, MRZIVXqFVqWMRHMKrRIW-PWWSRXqKEPIQIRXHMWWqQMRE- k 6ERKMVSE SY Bulbul à ventre rouge. teurs de plantes envahissantes, comme les goyaviers la Couleuvre goutellette, Elaphe guttatak8ELMXM0E Vertébrés : Cochon, Chèvre, de, Chine de mauvaises herbes et adventices Polynésie française n’est à présent malheureuse- Rat noir. KVEQMRqIWIXGSQTSWqIW 'IXXIQIREGIIWXEYWWM ment plus épargnée par le risque d’une introduction Arthropodes : Mouche TVqWIRXIHERWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq TPEXIEY\8YTE accidentelle ou même volontaire d’un serpent comme des fruits, Cicadelle, Petite IX1EEMSVIHIPEZEPPqIHIPE4ETIRSSTEVI\IQTPI  PI7IVTIRXFVYREVFSVMGSPI Boiga irregularis TSYZERX Fourmi de Feu. HqGMQIVWIWPq^EVHWMRHMKrRIWWYVXSYXGIVXEMRWSMWIEY\ Oiseaux WSYVGI46EYWX1ERY endémiques. Photo : gecko Phelsuma lati- cauda (Crédit : J.M. Probst) 5YEXVI IWTrGIW H´SMWIEY\ RYMWMFPIW WSRX MRWGVMXIW Amphibiens WSYVGI - -RIMGL   REXYVIPPIQIRX PIW GSQQIQIREpERXPEFMSHMZIVWMXq EVVsXqHYJqZVMIV %QTLMFMIRWWSRXEFWIRXWkP´IWXHIW*MHNM QEMWHITYMW   GIWSMWIEY\IRXVEwRIRXPEVEVqJEGXMSRHIGIVXEM- Photo : Grenouille envahis- UYIPUYIW ERRqIW PE TVqWIRGI HI KVIRSYMPPIW I\SXM- sant (Crédit : M. Giraud) RIWIWTrGIWH´SMWIEY\MRHMKrRIWSYIRHqQMUYIWEZIG UYIWIWXWMKREPqIIR4SP]RqWMIJVERpEMWIOsteopilus PIWUYIPWMPWIRXVIRXIRGSQTqXMXMSR EPMQIRXEXMSRWMXI septentrionalis probablement observée en novembre Photo : petite fourmi de feu HIVITVSHYGXMSR SYIRWSRXHIWTVqHEXIYVW 2006 et Litoria caerulea probablement observée (Crédit : ©IRD, J. Orempuller) • PI 1EVXMR XVMWXI Acridotheres tristis, qui concur- en septembre 2004. Les déterminations ne sont rence fortement les martins-chasseurs, les FEWqIW UYI WYV HIW TLSXSW IX QqVMXIRX GSR½VQE- fauvettes à long bec et les monarques ; tion à partir de spécimens. Pour le moment aucune TSTYPEXMSR RI WIQFPI qXEFPMI QEMW PIW XVEZEY\ HI • PI+VERHHYGHI:MVKMRMIBubo virginianus, qui est peut être à l’origine de la diminution des popula- XIVVEMRQERUYIRXTSYVPIGSR½VQIV0IW%QTLMFMIRW ont un pouvoir d’envahissement important, comme tions de pigeons verts ; G´IWXPIGEWEY\%RXMPPIWIXYRITVYHIRGI • PI&YWEVHHI+SYPHCircus approximans, qui, après I\XVsQI W´MQTSWI JEGI EY\ IWTrGIW EZSMVNSYqYRV|PIMQTSVXERXHERWPEHMWTEVMXMSR qui pourraient coloniser l’archipel HYPSVMHIPE7SGMqXqGSRXVMFYIkPEVEVqJEGXMSR très facilement avec l’aide de des sternes blanches et du pigeon endémique l’homme. (YGYPETEGM½GEEYVSVEI • PI&YPFYPkZIRXVIVSYKIPycnonotus cafer, qui a Arthropodes un comportement agressif vis-à-vis des autres Plus de 26 espèces d’insectes SMWIEY\MRHMKrRIWIXTEVXMGMTIkPEHMWWqQMREXMSR I\SXMUYIW WSRX IRZELMWWERXIW HITPERXIWI\SXMUYIWIRZELMWWERXIW 3YXVI PIW QSYWXMUYIW HSRX De récentes prospections de terrain ont permis de certains sont vecteurs de maladies VITqVIVGIWSMWIEY\HERWHMZIVWWMXIWVIQEVUYEFPIW HIRKYI ¯ ZSMV GLETMXVI §WERXq¨  LEYXWTPEXIEY\HI*EY½VY1SRX1EVEYIXG© HMZIVW IXPIWQSYGLIWHIWJVYMXW ZSMVGLETMXVI VETTSVXW1I]IVIXEP  §EKVMGYPXYVI¨ PIWIWTrGIWPIWTPYWRYMWMFPIW aujourd’hui sont les fourmis et la cicadelle pisseuse. Reptiles WSYVGI--RIMGL Les fourmis WSYVGI,.SYVHER-6( Depuis les années 1990, au moins trois espèces ont été introduites accidentellement ou volontairement Parmi les espèces introduites, 4 fourmis sont parti- IXTSWWrHIRXkTVqWIRXHIWTSTYPEXMSRWqXEFPMIW   GYPMrVIQIRX IRZELMWWERXIW Anoplolepis gracilipes PE PIKIGOSHemidactylus frenatusWMKREPqHI8ELMXMHrW 1988 et à présent largement réparti très probable- QIRXWYVPIWGMRUEVGLMTIPW VqGIQQIRXWMKREPqWYV P´EXSPPHI2MEYEY\8YEQSXY -RIMGLIXEPIRTVqT   PIKIGOSPhelsuma laticaudaSVMKMREMVIHIP´3GqER -RHMIR PE6qYRMSR1EHEKEWGEV MRXVSHYMXk1SSVIE HITYMWEYQSMRW 3XE -RIMGL IX   PEXSVXYIkXIQTIWVSYKIW MQTVSTVIQIRXETTIPqI ³8SVXYIHI*PSVMHI´ Trachemys scripta, dont la répar- tition en Polynésie française demeure inconnue. )RTPYWHIGIWIWTrGIWUYMTVqWIRXIRXHIWTSTYPE- tions installées, on signale de plus en plus d’individus 120

ETAT DES IDENTIFICATIONS DE WASMANNIA AUROPUNCTATA SUR L’ÎLE DE TAHITI CAMPAGNE 2005-2006 . (Fenua Animalia)

JSYVQMJSPPINEYRI Pheidole megacephala JSYVQMk agricoles, W. auropunctata peut être un ravageur 4 KVSWWIXsXI Solenopsis geminata JSYVQMHIJIY IX EKVMGSPIWMKRM½GEXMJ Wasmannia auropunctata TIXMXIJSYVQMHIJIY 0IW • W. auropunctata pose de graves problèmes de TVIQMrVIWIWTrGIWSRXqXqHqGVMXIWHITYMW conservation de la biodiversité ; réduction du 'LIIWQER   W. auropunctata est arrivé plus Le patrimoine nombre d’espèces arthropodes dans les zones VqGIQQIRX)PPIWJSRXTEVXMIH´YRGSVXrKIHIJSYVQMW MRJIWXqIW VMGLIWWI  HMZIVWMXq  HMQMRYXMSR HI naturel ZEKEFSRHIWEGXYIPPIQIRXIRGSYVWH´I\TERWMSRHERW l’abondance des insectes volants et des insec- la ceinture tropicale, en liaison avec l’accroissement XIWEVFSVMGSPIW)PPITIYXJEZSVMWIVEYGSRXVEMVI HIWqGLERKIWqGSRSQMUYIW .SYVHER  P´I\TPSWMSR HI GIVXEMRIW IWTrGIW TLX]XSTLEKIW 3VMKMREMVIHIW)XEXW9RMWIXMRXVSHYMXIEGGMHIRXIPPIQIRX source de déséquilibre pour les écosystèmes. PE*SYVQMqPIGXVMUYISY4IXMXI*SYVQMHIJIY Wasman- )PPI IWX YRI QIREGI WYV HIW IWTrGIW VIGSRRYIW nia auropunctata WIVEMXTVqWIRXIWYVP´wPIHI8ELMXMHITYMW GSQQITEXVMQSRMEPIWI\GPYWMSRHIWMXIWVqHYG- -PWIQFPIUYIP´MRJIWXEXMSRWIPMQMXIkPEWIYPIwPI tion du succès reproducteur et survie des jeunes. HI8ELMXM0ERYMWERGIEGSQQIRGqkWIKqRqVEPMWIVk Les capacités de dispersion de W. auropunctata sont TEVXMV HI  HITYMW 1ELMRE )R  EY QSMRW  faibles, les colonies se propagent à court terme par infestations sérieuses avaient été détectées, réparties bouturage. La dispersion à longue distance est assistée WYVPIXIVVMXSMVIHIWGSQQYRIWHI1ELMRE JS]IVW  par les activités humaines. La première priorité est de ne IXHI4ETIRSS JS]IV S€PITLqRSQrRIETTEVEMWWEMX TEWPEHMWTIVWIVZIVWHIRSYZIEY\WMXIW .SYVHER  TPYWVqGIRX ZIVW EMRWMUY´YRJS]IVQMRIYV HqFYX H´MRJIWXEXMSRkPEHqGLEVKIHIHqGLIXWZIVXWHI1ELMRE  Plus récemment, la fourmi folle jaune, Anoplolepis graci- )PPIEZEMXHqNkIRZELMTVrWHILIGXEVIWTVMRGMTEPI- lipesMRWXEPPqIHITYMWPSRKXIQTWWYV8ELMXMGPEWWqITEVQM ment dans les zones habitées et les forêts secondaires les 8 espèces les plus envahissantes, commence à poser de basse altitude, entre 10m et 500m. HIWTVSFPrQIWEKVMGSPIWHERWPEGSQQYRIHI%VYI Cela représentait environ 12 colonies alors qu’en La cicadelle pisseuse WSYVGIW4IXMX.2IX+VERHKMVEVH. GSPSRMIWWSRXGSRRYIW 7SYVGI(-6)2  La cicadelle pisseuse Homalodisca vitripennis est La présence de cette fourmi entraîne des impacts une espèce envahissante en Polynésie française. Un d’ordres humains, économiques et écologiques inventaire récent des espèces a permis de récolter 24 WSYVGI.SYVHER  espèces de 12 genres de cicadelles alors que jusqu’à présent seules trois espèces avaient été recensées • Dans les zones urbaines, la nuisance vient de leur prédisposition à piquer les humains et les HERWPEPMXXqVEXYVIWGMIRXM½UYI ERMQEY\HSQIWXMUYIWS€PIWTMUVIWVqTqXqIW 0E GMGEHIPPI W´EXXEUYI k TPYW HI  IWTrGIW HMJJq- peuvent conduire à la cécité. VIRXIW HI TPERXIW HERW EY QSMRW  JEQMPPIW I\ Cordyline sp., Hibiscus rosasinensis, Citrus sp., Hibiscus • 7YV PI TPER qGSRSQMUYI PIW JSYVQMW SRX YR tiliaceus, Eucalyptus, Macadamia, Gardenia ahitiensis, impact dans le domaine de l’agriculture, l’éle- vage, l’apiculture et du tourisme. Dans les zones XELM©  121 La cicadelle a été découverte pour la première fois Espèces d’eau douce k8ELMXMIR)RUYIPUYIWERRqIWIPPIETVSPMJqVq HIJEpSRWTIGXEGYPEMVI)RPETSTYPEXMSRqXEMX 7YVPIWIWTrGIWMRXVSHYMXIWWIWSRXEGGPMQEXqIW IRZMVSRJSMWTPYWEFSRHERXIk8ELMXMUYIHERW RIWSRXGSRRYIWUY´IRqPIZEKIRIWIWSRXTEW WSREMVIH´SVMKMRI *PSVMHI IXJSMWTPYWEFSRHERXI EGGPMQEXqIW UY´IR'EPMJSVRMI)PPIIWXHqWSVQEMWTVqWIRXIWYVXSYXI • PIKYTT] Poecilia reticulata MRXVSHYMXIR P´wPI HI8ELMXMk HI XVrW JSVXIW HIRWMXqW IX E IRZELM • PIQSPP] Poecilia sphenops EGGPMQEXqHERWPIW EYXSXEPwPIWETTEVXIRERXkEVGLMTIPW IPPIEqXq années 70 ; HqGSYZIVXI k 6EMEXIE IR  k 1SSVIE  k ,YELMRIIX&SVE&SVEIR7EHMWTIVWMSRHIZMIRX • PIXMPETMEHY1S^EQFMUYI Oreochromis mossam- MRUYMqXERXITYMWUY´IPPIZMIRXH´sXVIHqGSYZIVXIEY\ bicus MRXVSHYMXHERWPIWERRqIW 1EVUYMWIW ½R IXEY\%YWXVEPIW HqFYX  • PE GLIZVIXXI Macrobrachium rosenbergii  EY La cicadelle pisseuse est la source de perturbations début des années 70, en élevage ; EKVMGSPIW QEMW WYVXSYX qGSPSKMUYIW VqHYGXMSR HIW • PI&EVVEQYRHM Lates calcarifer IRqPIZEKI rendements agricoles, diminution de la qualité des JVYMXW HIW TPERXIW SVRIQIRXEPIW IX GYPXMZqW  IX HI • PI GLERSW Chanos chanos   IR qPIZEKI RYMWERGIWMQTSVXERXIWTSYVPETSTYPEXMSR)RSYXVI I\TqVMQIRXEP IPPI WIQFPI sXVI XS\MUYI TSYV GIVXEMRW TVqHEXIYVW Dans certaines îles, la faune indigène ne serait pas trop EVXLVSTSHIWKqRqVEPMWXIWGSQQIPIWEVEMKRqIW1EMW TIVXYVFqIQEMWPIWWYMZMWQERUYIRX /IMXLIXEP  IPPI R´E TEW H´IRRIQM WTqGM½UYI TSYV VqKYPIV WE reproduction. Comme dans la plupart des îles et des pays de la région, IEY\HSYGIWSRXqXqSRXqXqIRZELMIWTEVPIWQSPPYW- La lutte biologique, à l’aide de son ennemi naturel ques Tarebia granifera et Melanoides tuberculata. la micro-guêpe parasitoïde Gonatocerus ashmeadi est XVrWIJ½GEGI0IRSQFVIHIGMGEHIPPIWEqXqVqHYMXHI Espèces marines TPYWHI WYVPE^SRIG|XMrVI WMXIWFSVHHIQIVIX WMXIWEKVMGSPIW IXHITPYWHI IRQSRXEKRI  0E¾SVI QIXQH´EPXMXYHI  Les grandes algues brunes, comme Turbinaria ornata RÉPARTITION DE LA CICADELLE PISSEUSE EN POLYNÉSIE et Sargassum sp., espèces indigènes de Polynésie, sont FRANÇAISE. (Source J.N.Petit) considérées comme des espèces envahissantes des VqGMJWHI8ELMXM 7XMKIVIX4E]VM  Turbinaria ornata était EFWIRXIHIW8YEQSXYNYWUYI dans les années 80. Depuis une dizaine d’années, elle a fait son apparition dans plusieurs lagons d’atoll. La venue de cette espèce nouvelle pour la région des 8YEQSXY E qXq WERW HSYXI facilitée par la dérive des VEHIEY\ HI XLEPPIW ¾SXXERX à la surface des océans, les fragments de thalles conservant leur fertilité et pouvant disperser de ce fait les plantules sur une longue distance. La densité des Mollusques terrestres peuplements de Turbinaria, peu consommés par les L’escargot carnivore Euglandina rosea, introduit à herbivores, est telle sur certains secteurs qu’ils entrent 1SSVIE TSYV PYXXIV GSRXVI P´IWGEVKSX KqERX EJVMGEMR IRGSQTqXMXMSREZIGPIWGSVEY\ 4E]VMIX7XMKIV  Achatina fulica introduit en 1974, est directement Les mollusques VIWTSRWEFPIHIP´I\XMRGXMSRHIHIWIWTrGIWHI PartulaHIHIWIWTrGIWHISamoana et de tous les (IY\ IWTrGIW SRX qXq MRXVSHYMXIW PI XYVFS Turbo IWGEVKSXWIRHqQMUYIWETTEVXIRERXEYKIRVI8VSGLS- setosus IXPIXVSGE Trochus niloticus WERWTVSFPrQIW QSVTLE k P´I\GITXMSR HI HIY\ IWTrGIW T. cressida, WYVPIQMPMIY ZSMVGLETMXVI§TsGLI¨  IRHqQMUYIHI8ELMXMIXT. pallens, endémique des îles La perliculture génère également des proliférations HIPE7SGMqXq H´ERqQSRIWUYMWI½\IRXWYVPEREGVIHqJSVQIRXPE 122 coquille, bloquent la croissance et, dans certains Dispositions relatives aux espèces menaçant la biodi- EXSPPWPETIVPMGYPXYVIIRWYFMXPIWGSRWqUYIRGIW ZSMV versité (Code de l’environnement) GLETMXVI§TsGLIIXTIVPMGYPXYVI¨  Selon l’article D 123-1 du code de l’environnement, « l’introduction, quelle qu’en soit l’origine, sur le territoire LA DESTRUCTION ET LE MORCELLEMENT de la Polynésie française, l’importation sous tous régimes douaniers, de spécimens vivants d’espèces animales ou DES HABITATS végétales n’existant pas sur le territoire à la date du 28 décembre 1995, sont interdites. Il peut être établi, par arrêté Le milieu fait l’objet d’agressions multiples liées à pris en conseil des ministres, une liste des espèces animales l’intervention humaine. et végétales pour lesquelles il est accordé une dérogation 0E HIWXVYGXMSR SY PIW QSHM½GEXMSRW TVSJSRHIW HY générale et permanente à l’interdiction d’introduction, en raison de leur intérêt économique et de leur innocuité sur couvert végétal par le défrichement pour la mise en la biodiversité ». GYPXYVISYTSYVP´I\TPSMXEXMSRHYFSMWTEVPEGYPXYVI WYV FVPMW TEV P´YVFERMWEXMSR P´SYZIVXYVI HI TMWXIW Selon l’article A 123-2, 35 espèces végétales, déjà introdui- P´I\TPSMXEXMSRHIGEVVMrVIWIXTEVPIWKVERHWXVEZEY\ tes en Polynésie française, et perturbatrices des espaces - naturels sont inscrites sur la liste des espèces menaçant H´EQqREKIQIRXW FEVVEKIW L]HVEYPMUYIW XIVVEWWI la biodiversité. QIRXWVIQFPEMW© IWXPEVKIQIRXVIWTSRWEFPIHIPE perte de biodiversité. Selon l’article A 123-3, quatre oiseaux introduits, pertur- bateurs de l’avifaune indigène, sont inscrits sur la liste des 0IW I\XVEGXMSRW IR VMZMrVI PIW HqFSMWIQIRXW HIW espèces menaçant la biodiversité : Pycnonotus cafer : Bulbul FIVKIWIXPIYV±VIGXM½GEXMSR²SRXGSRHYMXkPEHMWTE- à ventre rouge ; Acridotheres tristis : Merle des Moluques ; rition des forêts riveraines, abri de plusieurs espèces Circus approximans : Busard de Gould ; Bubo virginianus : H´SMWIEY\ LqVSRZIVX  PIWTPERXEXMSRWHIGSRMJrVIW 4 Grand duc de Virginie. TMRW HIW GEVExFIW  TSYV PE TVSHYGXMSR HI FSMW Selon l’article A 123-4, le développement de l’espèce intro- H´®YZVI WSRX HqWIVXqIW TEV PIW SMWIEY\ MRHMKrRIW  duite Euglandina rosea, présente sur le territoire, est une PIWIWWEMWRYGPqEMVIWEqVMIRWWYVPIWEXSPPWHI*ERKE- Le patrimoine menace avérée pour la biodiversité, notamment pour les XEYJEIX1YVYVSESRXHqGMQqWPIWIWTrGIWXIVVIWXVIW naturel Partulas endémiques de Polynésie dont elle est prédatrice. H´SMWIEY\  ERW ETVrW P´EVVsX HIW XMVW EqVMIRW PIW TSTYPEXMSRW H´SMWIEY\ QEVMRW WYV

Photo : Crête brûlée, Tahiti (Crédit : J.Y. Meyer) 123 GIWEXSPPWWSRXIRGSVIHIY\JSMWTPYWJEMFPIWUY´EZERX La biodiversité du Mont Marau en péril P´MRWXEPPEXMSRHY')4 7SYVGI46EYWX (JY Meyer, 2005) Les incendies, fréquents, volontaires ou actuels ont fait disparaître des zones forestières occupées aujourd’hui Le Mont Marau sur l’île de Tahiti est un site naturel d’intérêt écologique exceptionnel, dont la biodiversité est relativement bien TEVPEPERHIkJSYKrVIWERYLI Dinacropteris linearis  connue en raison d’un accès facilité grâce à une route construite SY PE PERHI k §VSWIEY\¨ 1EMWGERXLYW ½SVMHYPYW  en 1973. Cependant l’installation d’infrastructures et la fréquen- %YXVIJSMW ZSPSRXEMVIW TSYV SYZVMV HIW GLIQMRW IR tation touristique ont causé des dégâts très importants : l’invasion QSRXEKRI PIW JIY\ WSRX EYNSYVH´LYM EGGMHIRXIPW  MP par les plantes, les oiseaux, les mammifères, les mollusques, les W´EKMX WSYZIRX HIW JIY\ GSYVERXW FVPERX PIW WSYW insectes introduits et la surexploitation de certaines ont entraîné FSMW 'IW JIY\ JEZSVMWIRX PE QYPXMTPMGEXMSR HIW TMRW l’extinction locale de nombreuses populations d’espèces animales au détriment des espèces indigènes et conduisent et végétales endémiques. Une nouvelle menace est récemment k PE HMWTEVMXMSR H´IWTrGIW IRHqQMUYIW I\IQTPI apparue : les défrichages et des terrassements favorisant la HI6ETE  PIWJIY\VqTqXqWRITIVQIXXIRXTEWkPE destruction des forêts naturelles humides d’altitude entre 800 végétation de se reconstituer. m et 1400 m. Les conséquences de l’ouverture de la route menant au sommet Le développement du tourisme mal encadré est du Mont Marau sont nombreuses : on peut citer par exemple le qKEPIQIRXVIWTSRWEFPIHERWPIWGSPSRMIWH´SMWIEY\ pillage de populations de santals endémiques de Tahiti Santalum QEVMRWMPIRXVEwRIHIWHqKlXWGSRWMHqVEFPIWWXVIWW insulare ; la disparition de populations des arbustes endémiques abandon de pontes et de poussins. Pour les plantes, Sclerotheca jayorum sur les bords de route ; la surexploitation de l’ouvertures dans la végétation, causées en partie l’écorce du petit arbre Fitchia tahitensis suivi de la mort de certains par le piétinement, provoquent un changement du pieds ; le nettoyage des bords de routes et des talus avec la microclimat, avec l’augmentation de la luminosité au disparition des populations de Partulidés endémiques. Des consé- sol et de l’évapotranspiration des plantes, conduisant quences humaines indirectes ont aussi été observées comme la pénétration du rat noir Rattus rattus jusqu’au sommet, prédateur k P´qPMQMREXMSR HIW IWTrGIW WGMETLMPIW JSYKrVIW IX qui constitue une grave menace pour la reproduction du Pétrel SVGLMHqIWqTMTL]XIW 0EJVqUYIRXEXMSRHIWRSYZIEY\ de Tahiti ; l’absence des coléoptères endémiques Mecyclothorax à XVEGqW HI WIRXMIVW HI VERHSRRqI TEV I\IQTPI k basse altitude pourrait s’expliquer par la concurrence alimentaire 1SSVIE ZEPPqIH´3TYRSLYGSPHIWXVSMWGSGSXMIVW HIPETEVXHITVqHEXIYVWXVrWIJ¼GEGIWUYIWSRXPIWJSYVQMWIX GSPHI1SYEVSEIXHI1SYETY QIREGIHMVIGXIQIRX pouvant conduire à leur élimination ; la disparition de la seule HIW TSTYPEXMSRW H´SVGLMHqIW Calanthe triplicata, localité connue du Monarque de Tahiti à haute altitude est certai- C. tahitensis et Corymborkis veratrifolia  7SYVGI .= nement le résultat entre l’action conjuguée de la prédation des 1I]IV 0´SYZIVXYVIHIWWIRXMIVWHIVERHSRRqIWUYM rats noirs et les perturbations provoquées par les oiseaux intro- constituent des voies de pénétration ou « corridors » duits agressifs que sont les bulbuls et les merles. pour de nombreuses espèces introduites envahissan- Ainsi, le mont Marau peut être considéré comme une zone extrê- XIWZqKqXEPIWSYERMQEPIW JSYVQMWVEXWIXG  mement vulnérable à Tahiti, c’est-à-dire un site à fort enjeu de conservation. 8SYXIWGIWEGXMZMXqWHqXVYMWIRXPIWQMPMIY\WIRWMFPIW QSHM½IRXTVSJSRHqQIRXPIWqGSW]WXrQIWIXGSRXVM- GSPPIGXIWH´®YJWIXHITSYWWMRWH´SMWIEY\QEVMRWWSRX buent à réduire et morceler les habitats conduisant à IRGSVIVqEPMWqIWkTPYWSYQSMRWKVERHIqGLIPPIEY\ la disparition des espèces indigènes et endémiques. 8YEQSXYIXEY\1EVUYMWIW 7´]ENSYXIRXPIWHIWXVYGXMSRWPMqIWEY\GEXEWXVSTLIW &MIRUY´MRXIVHMXIWHITYMWPEGETXYVIHIWXSVXYIW REXYVIPPIW G]GPSRIWqFSYPIQIRXW   marines pour la consommation se poursuit et conduit )R½RPIWqZSPYXMSRWPMqIWEYGLERKIQIRXGPMQEXMUYI kHIWHMQMRYXMSRMQTSVXERXIWWXSGOW RI WSRX TEW IRGSVI FMIR HSGYQIRXqIW I\XIRWMSR 0IWIWTrGIWZqKqXEPIWRIWSRXTEWqTEVKRqIWTMPPEKI des espèces envahissantes, disparition d’espèces HYFSMWHIWGYPTXYVI WERXEPQMVSXSYIXG GSPPIGXI IRHqQMUYIW k VqTEVXMXMSR VIWXVIMRXI QSHM½GEXMSR H´SVGLMHqIWEY\¾IYVWZS]ERXIW &YPFSTL]PPYQWTT des peuplements, isolement reproducteur, problèmes qTMTL]XIWIX'EPERXLIWTTXIVVIWXVIW © génétiques, etc … )R P´EFWIRGI HI WYMZM HI P´SGGYTEXMSR HIW WSPW GIW Le commerce qZSPYXMSRW WSRX HMJ½GMPIW k UYERXM½IV ZSMV GLETMXVI Un travail de synthèse vient d’être réalisé sur l’applica- §SGGYTEXMSRHIWXIVVIWHYPMXXSVEPIXHIWPEKSRW¨  XMSRHIPE'-8)7HERWPIWGSPPIGXMZMXqWHIP´SYXVIQIV 6MRKYIX;;* 0IWVqWYPXEXWTSYVPE4SP]RqWMI LES PRÉLÈVEMENTS WSRXPIWWYMZERXW La chasse et les prélèvements représentent égale- Les importations d’espèces QIRX YRI QIREGI TSYV PE FMSHMZIVWMXq SMWIEY\ Tursiops XSVXYIWTPERXIW  • 7TqGMQIRW ZMZERXW WM\ QEQQMJrVIW truncatus  IX YR SMWIEY Amazona aestiva  SRX 'IVXEMRIWIWTrGIWH´SMWIEY\WSRXIRGSVIFVEGSRRqIW été importés en 1996 et 1997 ; comme les carpophages et les canards à sourcil. Les 124

PLACE DE LA POLYNÉSIE AU REGARD DU NOMBRE D’ESPÈCES INSCRITES À LA CITES (Source : S. Ringuet, 2006)

• 7TqGMQIRWRSRZMZERXWWTqGMQIRWRSR TVMRGMTEPIQIRXI\TSVXqWIRXVIIXk ZMZERXWSRXqXqMQTSVXqWHIkHSRX HIWXMREXMSRHIW97%IXHIPE*VERGI0IWGSVEY\   WSRX HIW GSVEY\ Cirripathes anguina FVYXWSRXTVMRGMTEPIQIRXI\TSVXqWIRXVI et Anthipatharia spp  IX   HIW ZEPZIW HI IX  HIWI\TSVXEXMSRW IXkHIWXMREXMSR FqRMXMIVW 0IW GSVEY\ TVSZIREMIRX TVMRGMTEPI- HIPE2SYZIPPI>qPERHI  IXHIPE*VERGI QIRX HI8EM[ERIX PIW ZEPZIW HI FqRMXMIVW HIW • 4SYVGIUYMGSRGIVRIPE¾SVIPIWI\TSVXEXMSRW Philippines. 4 SRXGSRGIVRqWTqGMQIRWZMZERXWH´3VGLMHqIW Les exportations d’espèces Les spécimens non vivants sont représentés par HIW %VIPMEGqIW VEGMRIW     'EGXEGqW WqGLqIW Parmi les spécimens vivants,GI WSRX EY XSXEP   IXHIWHqVMZqWHI'SQTSWqIW   Le patrimoine ERMQEY\ZMZERXWMRWGVMXWkPE'-8)7UYMSRXqXqI\TSV- naturel XqWHIkWSMX HIWI\TSVXEXMSRWHI • Ces données ne concernent que les transferts l’ensemble des collectivités françaises de l’outre-mer. déclarés, bien en deçà des échanges réels.

-P W´EKMX HI  GSVEY\ I\TSVXqW ZIVW PE *VERGI IX EXPORTATIONS 1SREGS IX HI  TWMXXEGMHqW Vini ultramarina et V. 1991 6 peruviana I\TSVXqWZIVWPIW97%0EUYEWMXSXEPMXq 1992 100 des spécimens a été prélevée dans la nature. 1993 2004 4EVQM P´I\TSVXEXMSR HIW spécimens non vivants, on 2003 13 GSQTXEFMPMWI • OKHIZMERHIHIFqRMXMIVWIRXVIIX ZIVWPE2SYZIPPI>qPERHI • OKHIZMERHIHIXSVXYIWQEVMRIW Chelonia  IRZIVWPE2SYZIPPI>qPERHI •  XSRRIW HI GSVEY\ IRXVI  IX  Photo : (Crédit : DIREN) TVMRGMTEPIQIRXZIVWPIW97% •  WTqGMQIRW HI VITXMPIW TVMRGMTEPIQIRX GEVETEGIWHIXSVXYIWQEVMRIW ZIVWPIW97%IX PE2SYZIPPI>qPERHIHIk •  WTqGMQIRW HI QEQQMJrVIW PE TPYTEVX HIW qGLERXMPPSRW WGMIRXM½UYIW TVqPIZqW WYV HIW GqXEGqW IX HIW WGYPTXYVIW H´MZSMVI  ZIVW PE 2SYZIPPI>qPERHIIRIX • 5 sculptures et 1870 coquilles de bénitiers vers PE2SYZIPPI>qPERHIPE*VERGIIXPIW97%TVMRGM- TEPIQIRXkTEVXMVHIPIRSQFVIH´I\TSV- XEXMSREYKQIRXERXVqKYPMrVIQIRXHI   k   •  GSVEY\ HSRX  GSVEY\ WGYPTXqW IX GSVEY\FVYXW0IWGSVEY\WGYPTXqWSRXqXq 125

LA PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ XIVPEXVERUYMPPMXqHIWQEQQMJrVIWQEVMRWPEHMWXERGI limite d’approche entre une ou plusieurs embarca- La protection réglementaire des espèces tions et un animal, la vitesse d’approche, l’utilisation HIWWSREVWWSRXHqWSVQEMWVqKPIQIRXqIWIXGSRXV|- 0E PMWXI HIW IWTrGIW TVSXqKqIW GSQTVIRH HIY\ PqIW)RHIQERHIWH´EYXSVMWEXMSRH´ETTVS- GEXqKSVMIW 0E GEXqKSVMI % GSQTVIRH PIW IWTrGIW LISTE DES ESPÈCES ANIMALES PROTÉGÉES MARINES ET D’EAU DOUCE considérées comme vulnérables ou en danger. La GEXqKSVMI & GSQTVIRH PIW IWTrGIW GSRWMHqVqIW NOM COMMUN NON SCIENTIFIQUE comme rares ou d’intérêt particulier. Corail noir Ciripathes sp., Antipathes sp. )R ZYI HI TVSXqKIV PIW IWTrGIW ETTEVXIRERX k PE Mollusques GEXqKSVMI%WSRXMRXIVHMXW Triton Charonia tritonis Casque Cassis cornuta • la destruction, la mutilation, la perturbation Cassis rufa intentionnelle, la capture ou l’enlèvement, la Burgau Turbo marmoratus naturalisation de spécimens vivants des espèces Moule génate Atrtna vextillum Bénitier Tridacna maxima animales et de leurs œufs, qu’ils soient vivants Trocas Trochus niloticus ou morts, leur transport, leur colportage, leur Crustacés utilisation, leur détention, leur mise en vente, Squille Squilla mantis leur vente ou leur achat ; Langouste verte Panultrus penicillatus • la destruction, la coupe, la mutilation, l’arrachage, Cigale Parribacus holthuisi Crabe Scylla serrata la cueillette ou l’enlèvement de spécimens Espèces d’eau douce vivants des espèces végétales, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, Poisson de rivière Kuhita marginata Chevrettes Macrobrachtum lar leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, Chevrettes Macrobrachtum latimanus leur vente ou leur achat ; • PEHIWXVYGXMSRP´EPXqVEXMSRPEQSHM½GEXMSRSYPE Code de l’environnement dégradation des habitats sensibles desdites espèces. 8MXVI(IWIWTEGIWREXYVIPWTVSXqKqW )RZYIHITIVQIXXVIPEVIGSRWXMXYXMSRHIWTSTYPE- Chapitre 1. Dispositions générales relatives au classement des espaces XMSRW H´IWTrGIW ETTEVXIRERX k PE GEXqKSVMI &PIYVW 8MXVI(MWTSWMXMSRWVIPEXMZIWEY\IWTrGIW habitats sensibles peuvent être momentanément Chapitre 1. Protection des espèces TVSXqKqW VqWIVZIWXIQTSVEMVIW  Chapitre 2. Désignation des espèces protégées classées 0EGEXqKSVMI%GSQTVIRH Section 1. Liste des espèces protégées classées •  IWTrGIW HI ¾SVI WSMX  RSYZIPPIW IWTrGIW S/section 1. Espèces relevant de la catégorie A MRWGVMXIWTEVVETTSVXkPEPMWXIHI IWTrGIW  S/section 2. Espèces relevant de la catégorie B : mammifères marins, santal, requins Chapitre 3. Espèces menaçant la biodiversité • toutes les espèces de Partulas ou areho ; Section 1. Mesures générales • IWTrGIWH´SMWIEY\ S/section 1. Introduction d’espèces nouvelles 0EGEXqKSVMI&GSQTVIRHPIWQEQQMJrVIWQEVMRWPI S/section 2. Inscription sur une liste et contrôle santal et les requins. S/section 3. Transfert d’une île à l’autre Le santal : la récolte, la destruction et la vente sont Section 2. Désignation des espèces menaçant la biodiversité MRXIVHMXWEMRWMUYIPEQSHM½GEXMSRSYPEHqKVEHEXMSR S/section 1. Liste des espèces végétales menaçant la biodiversité des habitats sensibles. S/section 2. Liste des espèces animales menaçant la biodiversité Section 3. Conséquences relatives à l’inscription sur la liste des espèces menaçant la Les mammifères marins biodiversité 8SYXIW PIW FEPIMRIW IX EYXVIW QEQQMJrVIW QEVMRW S/section 1. Espèces végétales VIPrZIRXHIPEGEXqKSVMI& WSRXHSRGMRXIVHMXWPE S/Section 2. Espèces animales mutilation, le harcèlement, la capture ou l’enlèvement, Chapitre 4. Les espèces réglementées la consommation et la chasse, ainsi que la détention, Section 1. Les tortues marines PIXVERWTSVXP´MQTSVXEXMSRIXP´I\TSVXEXMSR S/section 1. Principes généraux Un sanctuaire pour la protection et la sauvegarde des S/section 2. Dérogations baleines et des autres mammifères marins a été créé S/section 3 Aquaculture de tortues marines HERWPIWIEY\MRXqVMIYVIWPEQIVXIVVMXSVMEPIEMRWMUYI S/section 4. Contrôle et sanctions HERWPE^SRIqGSRSQMUYII\GPYWMZIHIPE4SP]RqWMI JVERpEMWI %VVsXqR„'1HYQEM  Le code de l’environnement rassemble dans le livre I l’ensemble des dispositions fonda- mentales relatives à la protection de l’environnement naturel, les espaces (titre 1) et les (IWRSVQIWH´ETTVSGLIWSRXHq½RMIWE½RHIVIWTIG- espèces (titre 2). 126 che des baleines et autres mammifères marins à des 0E6EMIQERXE Manta alfredi IWXqKEPIQIRXTVSXqKqI ½RWVqGVqEXMZIWIXHIVIGLIVGLIWWGMIRXM½UYIWSRXqXq MRWXVYMXIWIXTEVQMPIWSRXFqRq½GMqH´YREVVsXq Les plans de conservation des espèces d’autorisation. Flore (sources : Butaud et Meyer, 2004) Les requins Un plan de conservation pour les espèces menacées %PEHIQERHIHIWEWWSGMEXMSRWUYMQMPMXIRXTSYV IXSYTVSXqKqIWHI¾SVIEqXqTVSTSWq-PGSRGIVRI la sauvegarde des requins, telles « Longitude 24 espèces indigènes ou endémiques appartenant 2EXYVI¨SY§8SVI8SVI¨PIKSYZIVRIQIRX EY\ JSVQEXMSRW WIQM\qVSTLMPIW k QqWSTLMPIW PIW polynésien a appliqué le principe de précaution TPYW QIREGqIW 'IW TPERW GSRWMWXIRX IR  TLEWIW en votant, en 2006, une législation interdisant  GSPPIGXIHIQEXqVMIPZqKqXEPVITVSHYGXIYV JVYMXW la pêche de tous les requins et la détention ou KVEMRIW  SY HI QEXqVMIP ZqKqXEXMJ FSYXYVIWQEVGSX- la commercialisation de produits dérivés. Le XIW  IX QMWI IR TqTMRMrVI    VqMRXVSHYGXMSR HERW sanctuaire créé pour les mammifères marins les PIQMPMIY VIRJSVGIQIRXHIWTSTYPEXMSRW SYVqMRXVS- concerne également. HYGXMSRHERWYRWMXITVSXqKqSYTPERXEXMSRkHIW½RW HIGSRWIVZEXMSRHYTEXVQSMRIKqRqXMUYIIX  WYMZM 0IGSXXSXEPIWXIWXMQqk*'*4 º  pour le matériel. La mise en place d’un comité de suivi est proposée. La protection du santal est engagée. (IWTPERXEXMSRWGSRWIVZEXSMVIWSRXqXqVqEPMWqIWEY\ 1EVUYMWIWIXk1SSVIE 4 Les Partulas (source : Coote) 'SSVHSRRqTEVPE7SGMqXq>SSPSKMUYIHI0SRHVIWPI Programme international de conservation des Partuli- Le patrimoine HqW 4-'4 IWXP´YRMUYITVSKVEQQIEYQSRHIGSRpY TSYVYRIJEQMPPIH´MRZIVXqFVqW%YQSMRWSVKERMWE- naturel tions participantes sont actuellement impliquées ainsi que des agences gouvernementales, des groupes de la 'SQQMWWMSRTSYVPE7YVZMIHIW)WTrGIWHIP´9-'2IX HIWTEVXMGYPMIVW0ITVSNIXGSQTVIRH • HIW EGXMSRW HI GSRWIVZEXMSR I\ WMXY EZIG reproduction en captivité. Ces populations sont essentielles pour permettre une quelconque VqMRXVSHYGXMSR HIW  IWTrGIW I\MWXERXIW UYM WSRXqXIMRXIWHERWPIYVEMVIREXYVIPPI%GXYIPPI- QIRXXE\SRWHMJJqVIRXWWSRXEMRWMQEMRXIRYWIX le nombre d’institutions participantes est étendu Ces interdictions ne concernent néanmoins pas le pour minimiser le risque de perte d’espèce. VIUYMR1EOS(Isurus oxyrinchus) qui est une prise acces- • des actions de conservation in situ, depuis soire de la pêche thonière et qui est intégralement consommé. Les autres espèces capturées accidentel- NERZMIVWYV8ELMXMIX1SSVIES€TIVWMWXIRX encore quelques populations; la gestion de lement sont immédiatement rejetées à la mer. populations et des habitats se fait au sein de 4EVEMPPIYVWPI§WLEVOJIIHMRK¨IWXMRXIVHMXHERW VqWIVZIW qXERGLIW EY\ TVqHEXIYVW WXVYGXYVIW PIWPEKSRWPIWTEWWIWIXHERWYRVE]SRHIOMPSQr- UYMHSRRIRXH´I\GIPPIRXWVqWYPXEXWWYVPEWYVZMI XVIGIRXVqWYVP´E\IHIPETEWWIE½RHIPMQMXIVPIW HIW IWGEVKSX IX EZIG HIW I\TqHMXMSRW WYV PI risques d’attaques accidentelles. terrain pour localiser et suivre les populations La survie des requins est essentielle en Polyné- IRGSVII\MWXERXIW(IWIWWEMWHIVqMRXVSHYGXMSR sie non seulement pour l’économie du pays, HIIWTrGIWHERWYRI^SRITVSXqKqIHERWPE largement liée au tourisme subaquatique, mais ZEPPqIHI%JEVIEMXk1SSVIESRXIYPMIYIR aussi pour assurer l’équilibre du milieu marin. Les  'SSXIIXEP  requins, prédateurs ultimes dans la chaîne alimen- Les oiseaux taire, participent à réguler les populations des - espèces animales marines en mangeant et élimi- 0I1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRXEPERGqIRTEVXIRE VMEXEZIGP´EWWSGMEXMSR1ERYYRTVSKVEQQITPYVMER- RERXGIVXEMRWMRHMZMHYW1EMWEYHIPkHIGIWV|PIPE nuel de sauvegarde de l’avifaune qui s’étend sur dimension culturelle des squale serait une perte l’ensemble de la Polynésie et concerne les espèces dans le patrimoine culturel de la Polynésie. WYMZERXIW 127 • PI1SREVUYIHI8ELMXM • PI1SREVUYIHI*EXY,MZE • PI'EVTSTLEKIHIW1EVUYMWIW XVERWPSGEXMSRIX WYMZMHIWTSTYPEXMSRW • PE+EPPMGSPSQFIIV]XLVSTXrVI • PI1EVXMRGLEWWIYVHI2MEY 'ITVSKVEQQIUYMW´qPrZIkQMPPMSRWHIJVERGWZMWIk • QMIY\GSRREwXVIPIWTSTYPEXMSRWHIGIWIWTrGIW bibliographie, recensement et cartographie des TSTYPEXMSRWVIGIRWqIWIXHIW^SRIWHIRMHM½GEXMSR qZSPYXMSRWXEXMWXMUYI½EFPIHIGIWTSTYPEXMSRWEY cours du temps ; • qZEPYIVIXPYXXIVGSRXVIPIWQIREGIWHqVEXMWEXMSR notamment. Ces actions sont complétées par une sensibilisation des autorités et des partenaires ZMWkZMWHIPEQSHM½GEXMSRIXHIPEVqHYGXMSRHIW LEFMXEXWTEVPIWZqKqXEY\IXERMQEY\MRXVSHYMXW

La stratégie de protection des oiseaux (2005-2015) (Association Manu) • Protéger la diversité et la répartition des oiseaux sauvages: - empêcher les extinctions d’espèces (monarque de Tahiti, de Fatu Hiva, Gallicolombe de la Société, Carpophage des Marquises et Martin chasseur de Niau) ; - améliorer le statut des oiseaux menacés : Lori nonette, Lori des Marquises, carpophage de la Société, Galli- colombe rubescens, Bécasseau polynésien, Martin Chasseur des Marquises, Monarque marquisien ; • Maintenir les populations d’espèces communes : Lori de Rimatara, Courlis d’Alaska, Ptérel de Tahiti, Héron vert. • -HIRXM¼IV TVSXqKIV IX TVSQSYZSMV YR VqWIEY HI WMXIW d’importance international pour les oiseaux et la biodiver- sité (ZICO) tortues, et en décembre 2005, la lagune ne compte • Préserver, gérer, restaurer les différents habitats d’impor- tance écologique vitale. TPYWUYIXSVXYIWPIWEYXVIWE]ERXqXqVIPlGLqIWSY GSR½qIWTSYVHIWWSMRWUYSXMHMIRW(ITYMWYR • 6IRJSVGIVQSFMPMWIVIXEQTPM¼IVYRQSYZIQIRXQSRHMEPHI RSYZIEYGIRXVIHIWSMREqXqGVqqk1SSVIEGIRXVI femmes et d’hommes qui veillent sur les oiseaux et leur vétérinaire où sont maintenus provisoirement des environnement naturel. tortues blessées ou mutilées.

Les tortues Les projets de renforcement des connaissances QMWWMSRW8MOILEYIX6ERKMVSE HITVSXIGXMSRHIWWMXIW La protection des sites de ponte engagée dans la de ponte et d’élevage en captivité sont en cours avec décennie précédente ainsi que l’élevage à l’antenne P´EWWSGMEXMSR8I,SRY8IE HI4ETIEVMEZIGVITIYTPIQIRXHI7GMPP]RIWSRXTEW documentés. Des missions d’inventaire sont réalisées 0ITVSNIX=378 =IEVSJXLI7IE8YVXPI PERGqTEVPI VqKYPMrVIQIRXWYVPIWTVMRGMTEY\WMXIWHITSRXI 463) IR  ZMWI k TVSQSYZSMV PE GSRWIVZEXMSR des sites de pontes de tortues, à renforcer les législa- )RYRGIRXVIHIWSMREqXqGVqqWYV&SVE&SVE tions nationales et les lois et faciliter à long terme un Les tortues issues de ce centre proviennent de parcs partenariat pour la conservation des tortues dans la à poissons non autorisés pour la détention de tortues VqKMSR4EGM½UYI IXPIWERMQEY\WSRXWEMWMWTVMRGMTEPIQIRXWYVPIW-70: IX8ELMXM(ITYMWGIGIRXVIHIWSMRETSYVQMWWMSR La lutte contre les invasives supplémentaire de monter des unités d’élevage et de repeuplement, à partir de juvéniles issus de nids fragi- La Polynésie française est le territoire français qui PMWqW%YGSYVWHIP´ERRqIPIGIRXVIEEGGYIMPPM a sans doute développé une des stratégies les plus complètes en matière de gestion d’espèces envahis- 128 WERXIW VIGLIVGLI PYXXI FMSPSKMUYI GSQQYRMGEXMSR présentes en Polynésie française IXVqKPIQIRXEXMSR 7SYVGI9-'2 • une liste des plantes présentes et potentielle- Comité interministériel QIRX RYMWMFPIW IRZELMWWERXIW  IR 4SP]RqWMI française. Un comité interministériel de lutte contre les espèces végétales envahissantes a été créé en 1998. Depuis, ses Les programmes de lutte missions ont été élargies à toutes les espèces envahis- • Des efforts de lutte active contre le Miconia WERXIW ZqKqXEPIWIXERMQEPIW IXMPWIRSQQIHqWSV- sont menés en Polynésie française depuis les mais le comité de lutte contre les espèces menaçant la ERRqIWIRTEVXMGYPMIVTEVPI7(67YVP´wPI FMSHMZIVWMXq EVVsXqR„'1HYNYMR  HI6EMEXIETPYWHIQMPPMSRWHITPERXWSRXqXq -PIWXGLEVKqHIHq½RMVPIWGSRHMXMSRWH´STqVEXMSRWHI ainsi détruits sur une surface d’environ 450 ha GSRXV|PISYH´qVEHMGEXMSRHIWTSTYPEXMSRWZqKqXEPIW en l’espace de 2 ans. Des luttes chimiques ont et animales menaçant la biodiversité, et de dresser qKEPIQIRXqXqIJJIGXYqIWGSQQIk8ELMXMS€PI des listes d’espèces dont le transport est interdit ou champignon pathogène Colletotrichum gloeospo- GSRXV|Pq riodes, introduit en 2000, semble avoir contribué à la régénération de la plante endémique Lepinia 7IWQMWWMSRWWSRXHITVSTSWIVHIWTPERWH´EGXMSRWYVPI taitensis menacée par Miconia. terrain à court et moyen terme ; proposer les moyens QEXqVMIPWLYQEMRWIX½RERGMIVWETTVSTVMqW TVSTSWIV • La lutte contre les ratsTEVP´EWWSGMEXMSR1ERY les priorités en matière d’information, de formation, TSYVPETVSXIGXMSRHIXVSMWIWTrGIWH´SMWIEY\IR d’action de recherche et de réglementation. HERKIVGVMXMUYIH´I\XMRGXMSRIWXSVKERMWqIHITYMW HERWZEPPqIWHI8ELMXMTSYVPEVqMRWXEPPEXMSR Réglementation sur les espèces envahissantes et sur les HY1SREVUYIHI8ELMXMHITYMWWYV*EXY,MZE introductions d’espèces 4 1EVUYMWIW TSYVPETVqWIVZEXMSRHY1SREVUYI Le code de l’environnement liste les espèces HI*EXY,MZEIXHITYMWWYV6ERKMVSETSYV QIREpERX PE FMSHMZIVWMXq  IWTrGIW ZqKqXEPIW  accroître la zone indemne de rat qui héberge une Le patrimoine SMWIEY\ IX  QSPPYWUYI  'IW IWTrGIW JSRX P´SFNIX TIXMXITSTYPEXMSRHI+EPPMGSPSQFI Galicollumba naturel d’interdiction d’importation nouvelle, d’interdiction erythroptera (IWTVSKVEQQIWH´qVEHMGEXMSRHY de multiplication et de plantation et d’interdiction de 6EX TSP]RqWMIR SRX qXq SVKERMWqW IR  WYV transfert d’une île à l’autre. :ELERKEEY\8YEQSXYIXIREY\+EQFMIV Les îles et les zones infestées par ces espèces sont WYVPIW§QSXYWEY\SMWIEY\¨ inventoriées et les moyens de lutte adaptés à leur • La lutte biologique contre la cicadelle pisseuse, GSRXV|PIZSMVIkPIYVqVEHMGEXMSRWSRXTVSTSWqWHERW à l’aide de son ennemi naturel la micro-guêpe certaines îles ou zones. parasitoïde Gonatocerus ashmeadi, est le moyen HI GSRXV|PI PI TPYW IJ½GEGI IX TIVQERIRX 0EVqKPIQIRXEXMSRTL]XSWERMXEMVIVIPEXMZIEY\MRXVS- ductions d’espèces est bien avancée. Plus d’une dizaine )R  YR TVSKVEQQI HI PYXXI FMSPSKMUYI classique contre la cicadelle pisseuse a été mis d’arrêtés, décrets, lois ou délibérations interdisent ou en œuvre, en collaboration entre l’université réglementent les introductions d’espèces. Le premier HI &IVOIPI] WXEXMSR +YQT HI 1SSVIE  IX PI HqGVIX HEXI HI  IX MRXIVHMX P´MRXVSHYGXMSR HI 7IVZMGIHY(qZIPSTTIQIRX6YVEPHI4SP]RqWMI VITXMPIWMRWIGXIWJqPMRWIXSMWIEY\HITVSMI française. Les différents suivis effectués montrent 0E HqPMFqVEXMSR  %8 WYV PE TVSXIGXMSR HIW que l’impact du parasitoïde sur la population de plantes a pour but de prévenir l’introduction d’orga- cicadelle est très fort. La densité de cicadelles RMWQIWRYMWMFPIW TEXLSKrRIWMRWIGXIWMRZIVXqFVqWIX TPERXIW UYMTSYVVEMIRXHIZIRMVHIWTIWXIWEKVMGSPIW ou environnementales. Photo : Lutte contre la peti- 0´EVVsXq  '1 HY  NYMPPIX  ½\I PE PMWXI te fourmi de feu (Crédit : ©IRD, J. Orempuller) HIW SVKERMWQIW RYMWMFPIW HIW ZqKqXEY\ IX TVSHYMXW ZqKqXEY\ HSRX P´MQTSVXEXMSR IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI est interdite ou autorisée sous certaines conditions. 'IXEVVsXqHq½RMXIR%RRI\IPIWPMWXIWHIWSVKERMW- QIW HSRX P´MQTSVXEXMSR IWX MRXIVHMXI 3R ] XVSYZI IRXVIEYXVI • YRI PMWXI HIW TPERXIW RYMWMFPIW IRZELMWWERXIW  dans d’autres îles tropicales et absentes de Polynésie française, • YRIPMWXIHIWTPERXIWRYMWMFPIW IRZELMWWERXIW IX 129 collectées par minute était de 100 à 240 en • le port autonome ne possède pas de hall ou QS]IRRI ETVrWPIWPlGLIVWHIQMGVS HIHIWWIVXITSYVWIRWMFMPMWIVPIWTEWWEKIVWEY\ KYsTIW WYV  WMXIW k8ELMXMHI QEM k SGXSFVI risques d’introductions d’espèces ; IPPIGLYXIkkTEVQMRYXIEYQSMRWHI • les déchets des navires et avions ne font pas décembre 2005. P´SFNIXHIXVEMXIQIRXWWTqGMEY\ • Dans la lutte contre la fourmi électrique, un comité de lutte s’est mis en place en 2004 ; il a lancé une campagne de cartographie des colonies et une campagne de prévention auprès Valorisation de la biodiversité et Substances naturelles des populations. Un programme de lutte chimi- UYIEqKEPIQIRXqXqPERGqIREZIGHIY\ Une expertise sur les substances naturelles a été coordon- GEQTEKRIWIRNYMPPIXIXSGXSFVI 0IHSY\ née par l’IRD. L’examen de la ressource terrestre et marine a démontré que la Polynésie disposait d’un « capital biodi- IXEP  versité » important, et que l’insularité est facteur d’un fort )R  PE PYXXI GSRXVI PIW IWTrGIW IRZELMWWERXIW endémisme et, combiné à d’autres caractéristiques (climati- QSYGLIGMGEHIPPITIXMXJSYVQM EGSXqº ques notamment), facteur d’originalité. L’expertise a souligné EY7(6WSQQIkPEUYIPPIMPJEYHVEMXVENSYXIVPIWJVEMW que beaucoup reste à faire pour la connaissance de la biodi- versité polynésienne, particulièrement pour le domaine marin. qKEPIQIRXIRKEKqWTEVPE(-6)2 VEXWTIXMXIWJSYVQMW Miconia  78 espèces ont été expertisées et classées en espèces exploi- tées et exploitables, espèces dont la valorisation est possible Les contrôles et espèces non prioritaires. 0IW GSRXV|PIW HMJ½GMPIW IR VEMWSR HY GEVEGXrVI L’examen des modes de valorisation des substances naturel- MRWYPEMVI XVrW qGPEXq HY XIVVMXSMVI WSRX MRWYJ½WERXW les actuellement exploitées a mis en évidence quelques traits 7SYVGI9-'2  majeurs : la première conclusion est la nécessité de poursui- vre l’effort de recherche pour la caractérisation biochimique 0IWGSRXV|PIWFMSPSKMUYIWHIWGSRXIRIYVWkP´EVVM- et pharmacologique des espèces. Un deuxième ensemble de vée sont réduits et plus de la moitié des conte- conclusions porte sur les marchés des productions du terri- neurs est ouverte sans mesure sanitaire spéciale, toire, avec la prédominance des marchés de « niche » (par HMVIGXIQIRXWYVPIWPMIY\HIPMZVEMWSRPIWPMEMWSRW exemple démarche qualité menée sur la vanille ou le monoï, commerciales aériennes ou marines inter-îles sont à conduire sur le tamanu). Le troisième ensemble de conclu- QEP GSRXV|PqI  PIW FEXIEY\ HI TPEMWERGI IX HI WMSRWTSVXIWYVPIW¼PMrVIWQSRXVERXPEHMZIVWMXqHIW¼PMrVIW tourisme, vecteurs importants d’espèces envahis- existantes (coprah, nono, monoï, vanille). WERXIWRIWSRXTEWGSRXV|PqW

Photo : sommet de mon- tagne Pito Hiti & Orohena le soir (Crédit : J.Y. Meyer) 130 tion des habitats et des espèces, avec intervention LES ESPACES PROTÉGÉS dirigée au niveau de la gestion. Les espaces protégés de Polynésie française relèvent : ¯ Paysage protégé : espace protégé géré princi- soit du code de l’environnement soit du code de palement dans le but d’assurer la conservation de P´EQqREKIQIRXGSQQI^SRIWTEVXMGYPMrVIWHY4+)1 TE]WEKIIXSYkHIW½RWVqGVqEXMZIW TPERHI+IWXMSRHIW)WTEGIW1EVMXMQIW  :- ¯ Aire protégée de ressources naturelles gérées : IWTEGITVSXqKqKqVqTVMRGMTEPIQIRXkHIW½RWH´YXMPM- LES CATÉGORIES D’ESPACES PROTÉGÉS DU sation durable des écosystèmes naturels.

CODE DE L’ENVIRONNEMENT OBJECTIFS DE GESTION POUR LES IA IB II III IV V VI CATÉGORIES D’AIRES PROTÉGÉES -P I\MWXI  GEXqKSVMIW H´EMVIW TVSXqKqIW GSVVIWTSR- HERXkHIWSFNIGXMJWHMJJqVIRXW 6IGLIVGLIWGMIRXM½UYI 132222 3 Protection des espèces en 21233- 2 -¯Réserve naturelle intégrale/zone de nature sauvage HERKIVVEVIW© la réserve naturelle intégrale est un espace protégé Préservation des espèces et de 121112 1 KqVqTVMRGMTEPIQIRXkHIW½RWWGMIRXM½UYIWIXPE^SRI la diversité génétique de nature sauvage est un espace protégé géré princi- Maintien des fonctions 211-12 1 TEPIQIRX k HIW ½RW HI TVSXIGXMSR HIW VIWWSYVGIW écologiques sauvages. Protection d’éléments naturels/ --21313 culturels particuliers --¯Parc territorial : espace protégé géré principale- Tourisme et loisirs - 2 1 1 3 1 3 ment dans le but de protéger les écosystèmes et à HIW½RWVqGVqEXMZIW Education - - 2 2 2 2 3 Utilisation durable des res- 4 -33-221 ---¯Monument naturel : espace protégé géré princi- sources palement dans le but de préserver des éléments Préservation de particularités -----12 Le patrimoine naturels particuliers. culturelles traditionnelles naturel -:¯Aire de gestion des habitats ou des espèces : espace 1 : Objectif principal ; 2 : objectif secondaire ; 3 objectif poten- TVSXqKqKqVqTVMRGMTEPIQIRXkHIW½RWHIGSRWIVZE- tiellement réalisable ; – non réalisable

LES AIRES PROTÉGÉES DE POLYNÉSIE FRANÇAISE Cadre de 7YTIV½GMI 7YTIV½GMI Date de Surface totale Site Archipel Commune/île Statut Catégorie Gestion terrestre marine Type d’île Classement LE existant LE LE 1SLSXERM 1S- RN reclassé Volcanique Marquises Hiva Oa 1971 IV 1354 1354 XERI AGHE sèche RN reclassé Volcanique Eiao Marquises 1971 IV 5180 5180 AGHE sèche RN reclassé Etudes Volcanique Hatutu’a MarquisesNuku Hiva 1971 IV 1813 1813 AGHE réalisées sèche RN reclassé Motu one Marquises 1971 IV < 1 < 1 Banc de sable AGHE Etudes Volcanique Vaikivi Marquises Ua Huka 1997 RN/PT Ia et II réalisées 240 240 humide CG  PEKSR  Scilly Société Maupiti RN I CG/CH 13019 978 12 041 Atoll  EXSPP  PEKSR  Bellinghausen Société Maupiti RN I CG/CH 1770 367 1403 Atoll  EXSPP Volcanique Te Faaiti Société Tahiti 1989 PT II CG/CH 728 728 humide Taiaro Tuamotu Fakarava 1977 RN/RB I CG 1681 758 923 Atoll Sous-total 25 435 11 418 14 367 Moorea Société Moorea 2004 PGEM Commune 969 Volcanique Conserva- Fakarava Tuamotu 7 atolls 2006 PGEM 52 981* 1 808* 51 173* Atoll teur/ CG 8SXEY\ LE 78 416 13 226 66 509 CG : Comité de gestion ; CH : Charte de gestion ; RN réserve naturelle ; PT : parc territorial ; RB : réserve de Biosphère ; AGHE : aire de gestion des habitats et des espèces CH : Charte de gestion *Aires centrales terrestres et marines de la réserve de biosphère 131

LES ESPACES PROTÉGÉS Ces espaces concernent 9 îles et îlots sur les 120 UYIGSQTXIPE4SP]RqWMIEY\1EVUYMWIWHERW -PI\MWXIIWTEGIWREXYVIPWTVSXqKqWEYXMXVIHYGSHI P´EVGLMTIP HI PE 7SGMqXq  HERW PIW8YEQSXY  HI HIP´IRZMVSRRIQIRXEMVIWXIVVIWXVIWIXEXSPPW  ces îles sont inhabitées. La surface totale des aires VqWIVZIWREXYVIPPIWIXTEVGWXIVVMXSVMEY\4PYWMIYVWHI XIVVIWXVIWTVSXqKqIWIWXHILEWYV ces espaces ont été reclassés en 2000 en « aire de LE HI XIVVIW qQIVKqIW   XERHMW UYI PIW EMVIW KIWXMSRHIWLEFMXEXWIXHIWIWTrGIW¨ GEXqKSVMI-:  QEVMRIWTVSXqKqIWGSYZVIRXLE EZIGPETEVXMI 132

XIVVIWXVIHIWERRIEY\GSVEPPMIRW TSYVYRIWYVJEGI LE PARC TERRITORIAL DE TE FAAITI PEKSREMVI XSXEPI HI  OQó WSMX QSMRW HI   )R½RTPYWMIYVWEMVIWQEVMRIWWSRXTVSXqKqIWHERWPI GEHVIHIW4+)1 1SSVIEEXSPPWHIPEGSQQYRIHI *EOEVEZE 4PYWUYIPETVSXIGXMSRHIPEFMSHMZIVWMXq elles ont des vocations de développement durable HIPETsGLISYHYXSYVMWQI)RGSQTXERXPIWEMVIW TVSXqKqIW HIW 4+)1 IX RSXEQQIRX PIW ^SRIW GIRXVEPIW HI PE VqWIVZI HI &MSWTLrVIGIPE TSVXI k LEPEWYVJEGIQEVMRITVSXqKqI WSMX HIW VqGMJWIXPEKSRW  Ces aires sont loin de couvrir toute la diversité des LEFMXEXW VIQEVUYEFPIW IX QIREGqWEYGYRI ^SRI HI forêt sèche, de forêt des nuages, de forêt littorale sur TPEXIEY GEPGEMVISY HI QEUYMW WSQQMXEY\PIW X]TIW HI ZqKqXEXMSR PIW TPYW VEVIW 1I]IV  %YGYRI JSVQEXMSRVqGMJEPIH´wPILEYXI WEYJHERWPI4+)1HI 1SSVIE  IX YR XVrW TIXMX RSQFVI H´EXSPPW  EYGYRI ^SRILYQMHIXIVVIWXVI PIPEG:EMLMVMEIWXRqERQSMRW MRWGVMXIRTE]WEKITVSXqKq 4PYWMIYVWH´IRXVIIPPIWSRX qXqGVqqIWTSYVPETVSXIGXMSRHIWSMWIEY\IWTrGIW endémiques sont situées dans une aire protégée. 4 Le parc territorial de Te Faaiti, instauré en 1989 sur 8ELMXMGSYZVI  LE EY RMZIEY HY FEWWMR ZIVWERX HI Le patrimoine la Papenoo. Une charte de gestion a été établie par la Direction à l’environnement. naturel GIWHIY\EXSPPWNYWUY´kQEYHIPkHIPEGVsXI Les autres réserves naturelles terrestres sont toutes récifale, est inclus dans le périmètre de protec- WMXYqIW EY\ 1EVUYMWIW Hatutu  LE  Motane XMSR XVSMW QMPPIW QEVMRW k GSQTXIV HIW PMQMXIW SY1SLSXERM  LE IXP´wPSXHIWEFPIHIMotu HI PE VqWIVZI  0IW EGXMZMXqW TIVPMGYPXYVI TsGLI One LE EYRSVHIWXHI,EXYXY)PPIWSRXTSYV REZMKEXMSR HERWPIWPEKSRWIXHERWPIWTqVMQrXVIW SFNIX PE TVqWIVZEXMSR HIW SMWIEY\ TSYV PIWUYIPW HITVSXIGXMSRIXPIRSQFVIH´LEFMXERXWWYV7GMPP] IPPIWGSRWXMXYIRXHIWWMXIWMQTSVXERXW%GVSGITLEPYW EYQE\MQYQ WSRXVqKPIQIRXqW(ERWPIWJEMXW GEJJIV+EPPMGSPYQFEVYFIWGIRW7YPERIFSY\M ,EXYXY  ces réserves ne sont actuellement pas SY%GVSGITLEPYW QIRHEREI GSRWSFVMRYW 1SXERI  gérées et le braconnage est Il existe par ailleurs : )PPIWRIWSRXTEWKqVqIW0EVqWIVZIREXYVIPPIHIP´wPI important. 7 grottes classées en de Eiao, instaurée en 1971couvre 5 180 ha ; elle est monuments naturels (Caté- également particulièrement intéressante au niveau gorie III) de l’avifaune et renferme des espèces endémiques 9 sites inscrits en paysage protégés naturel (catégorie EY\1EVUYMWIWGSQQIPEJEYZIXXIkPSRKFIGAcroce- IV) et plusieurs sites inscrits phalus caffer aquilonis. naturels (comme la fosse du récif barrière, l’aquarium Les autres réserves naturelles sont strictement à Faaa, Ua Pou (baie de marines ou incluent des aires marines ou lagonaires hohoi), Fatu Hiva (baie des MQTSVXERXIW vierges) ou culturels. En 2000, 28 de ces sites • Les atolls de Scilly LE IXHI&IPPMRKLEYWIR et monuments naturels, LE HERWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXqWSRXHIW anciennement classés par réserves territoriales, créées à l’origine au titre de le code de l’aménagement ont été reclassés dans PE'SRZIRXMSRHY463) GSRZIRXMSRH´%TME TYMW l’une des catégories pré- VIGPEWWqIW7GMPP]IWXGPEWWqTSYVPETVSXIGXMSRHIW vues par la délibération sur WMXIW HI TSRXI HI XSVXYIW PI TPYW KVERH WMXI HI la protection de la nature. 4SP]RqWMI 0IWwPIWSRXqXqGPEWWqIWIRTLEWIWPI PEKSRH´EFSVH VIWTIX UYMVITVqWIRXI Photo : Haute vallée de la plus de 90% de la surface totale protégées puis Papenoo (Crédit : ©IRD J. PETEVXMIXIVVIWXVI VIWTIX 0IWHIY\ Orempuller) réserves sont gérées par l’administration, avec un comité de gestion. Une charte de gestion a été approuvée en décembre 1996. L’ensemble de 133

LA RÉSERVE DE BIOSPHÈRE DE FAKARAVA

ATOLL SURFACES TOTALES AIRES CENTRALES ZONES TAMPON AIRES DE TRANSITION Total Terrestre Marine Terrestre Marine Terrestre Marine Terrestre Marine Aratika 17 132 2 853 14 500 200 1 300 0 5 900 1 315 7 300 Fakarava 124 344 5 200 115 300 800 45 000 1 000 25 300 875 45 000 Kauehi 33 058 4 684 31 995 100 300 1 000 15 000 616 16 695 Niau 4 085 2 400 3 300 0 3 300 1 900 0 315 0 Raraka 38 427 4 257 34 270 200 350 900 13 900 726 20 020 Taiaro 1 513 428 923 448 923 0 0 0 0 Toau 65 669 4 361 56 100 60 0 900 28 000 448 28 100 280 571 24 183 256 388 1 808 51 173 5 700 88 100 4 295 117 115

• P´EXSPPHI8EMEVSHERWP´%VGLMTIPHIW8YEQSXYEZIG • aires de transition qui comprennent une surface protégée de 2.000 ha, a été classé des activités humaines nécessaires au 6qWIVZI HI &MSWTLrVI HI P´92)7'3 HITYMW HqZIPSTTIQIRX MQTPERXEXMSRW YVFEMRIW 1977. C’est un atoll privé. Une révision complète EqVSTSVXTSVX  ETIVQMWH´qXIRHVIPEVqWIVZIEY\EXSPPW %VEXMOE La majorité des atolls sont habités. Les communautés *EOEVEZE/EYILM2MEY6EVEOE8EMEVSIX8SEY UYM locales ont été fortement impliquées dans le zonage qui GSQTSWIRX PE GSQQYRI HI *EOEVEZE UYM TSVXI VI¾rXIPIYVTIVGITXMSRHYQMPMIYIXTVIRHIRGSQTXI désormais le nom de Réserve Biosphère de HIWVrKPIWGSYXYQMrVIW VELYM GSRGIVRERXP´EGGrW *EOEVEZE )PPI W´qXIRH WYV   LE TEVXEKqW IRXVI ZSMVXEFPIEY  • ^SRIW GIRXVEPIW UYM HSMZIRX FqRq½GMIV d’un statut légal national, et assurent la Le zonage de la réserve de biosphère et du protection des espèces, des paysages, PGEM Fakarava (source : P. Decoudras, 2001) des écosystèmes ; l’action de l’homme y est très réduite ; Une enquête réalisée par l’université de Polynésie sur le désir de création d’une réserve à Fakarava, a montré • ^SRIWXEQTSRWUYMNSY\XIRXP´EMVIGIRXVE- que les communautés exogènes approuvent le projet le et renforcent sa fonction de protec- mais qu’à l’inverse, la communauté locale est hostile tion. Les activités humaines peuvent s’y à tout projet, tout changement étant vu comme un développer, à la condition qu’elles ne risque. L’étude a montré l’importance d’associer la soient pas perturbatrices des paysages communauté locale à la mise en place du projet, en lui IXHIWqGSW]WXrQIWEGXMZMXqWH´qGSXSY- PEMWWERXPEVIWTSRWEFMPMXqHI¼\IVIPPIQsQIPIWPMQMXIW risme, de pêche traditionnelle ; des zones à mettre en place. 4SYV qXEFPMV YRI TVSTSWMXMSR ¼REPI HI ^SREKI YRI NIVEAU D’ACCEPTATION DU PROJET DE RÉSERVE DE synthèse de toute l’information récoltée lors de BIOSPHÈRE À FAKARAVA (Source : DECOUDRAS, 2001) l’enquête a été effectuée auprès de la société originai- re de Fakarava, des perliculteurs et des prestataires de XSYVMWQI0ETVSTSWMXMSR¼REPIHI^SREKIEqXqqXEFPMI selon une double préoccupation: réaliser la synthèse des intérêts de l’ensemble de la population de Fakara- va (relation aux lieux, économique, sociale, culturelle) ; classer les différentes zones et réglementer leur accès selon le niveau actuel d’exploitation des ressources du milieu, et selon le niveau actuel de fréquentation des lieux et le développement des activités futures. 134

NOM DE L’AMP DE MOOREA COMMUNE SURFACE (HA) Motu AHI Afareaitu 99,26 Maatea Afareaitu  Taotaha Haapiti  Tiahura Haapiti  Tetaiuo Haapiti  Pihaena Paopao  Aroa Paopao  Nuarei Teavaro  Total 969 ha

4 Les aires marines protégées des PGEM Le patrimoine A Moorea, 8 aires marines réparties autour de l’île sont naturel TVSXqKqIWTSYVYRXSXEPHILE(ERWPIW%14PE A Fakarava, le zonage de la réserve de biosphère pêche sous toutes ses formes est interdite, ainsi que EMVIW GIRXVEPIW ^SRIW XEQTSR EMVIW HI XVERWMXMSR  PEHIWXVYGXMSRHIWGSVEY\ PEZMXIWWIHIWREZMVIWIWX IWXqKEPIQIRXPI^SREKIHY4+)1 limitée et tout navire doit ancrer sur mouillage ; tout A Bora BoraS€PI4+)1IWXEYNSYVH´LYMEFERHSRRq XVEZEY\IWXMRXIVHMXEMRWMUYIPIVINIXHIWIEY\YWqIW PIW%14TVSTSWqIWGSVVIWTSRHEMIRXkHIW^SRIW 'IVXEMRIW%14WSRXkZSGEXMSRXSYVMWXMUYI caractérisant des espaces naturels selon les référen- Photo : atoll de Fakarava 0IWYMZMHIGIW%14IWXEWWYVqTEVPI'6-3&)0´qXYHI GIWHIP´9-'2^SRIREXYVIPPITVSXqKqI 24 ^SRI (Crédit : C. Gabrié) préliminaire a permis de mettre en évidence une HITVSXIGXMSRHIWqGSW]WXrQIW )4 ^SRIREXYVIPPIk forte variation spatiale du peuplement de poissons ZSGEXMSRXSYVMWXMUYI 28 ^SRIHIWMXITVSXqKq 74  En 2006 une démarche EZIG k PE JSMW YR KVEHMIRX G|XIPEVKI HMJJqVIRXW 'SQQITSYV1SSVIEPIW^SRIWqXEMIRXTVSTSWqIW visant à aboutir à une ges- X]TIWHIFMSXSTI QEMWqKEPIQIRXIRJSRGXMSRHIPE WIPSRHIY\X]TIWHIGPEWWIQIRXPIW%14kZSGEXMSR tion raisonnée des espaces position géographique autour de l’île. Les sites situés XSYVMWXMUYIIXPIW%14kZSGEXMSRLEPMIYXMUYI naturels a été engagée- dans trois régions pilotes : Te EYRSVHRSVHSYIWXHI1SSVIEWIQFPIRXHMJJqVIRXW Faaiti, vallée de la Papenoo HIWWMXIWHIPEG|XIIWXIRXIVQIWH´EFSRHERGIHY La gestion à Tahiti ; Eiao, Mohotani, peuplement de poissons et d’espèces indicatrices. La gestion des aires protégées incombe à la Direction Vaikivi aux Marquises. Les Pour le moment l’effet réserve n’est pas mesurable. actions envisagées portent HIP´)RZMVSRRIQIRXH´IRXVIIPPIWSRXYRGSQMXqHI sur la connaissance des Définition des aires marines protégées du PGEM (Arrêté KIWXMSRIXSRXqKEPIQIRXYRIGLEVXIHIKIWXMSR MP sites, le classement, la mise R´I\MWXITEWHITPERHIKIWXMSR 1EMWNYWUY´kGINSYV en place des outils de ges- n°410 du 21 octobre 2004, Titre 1er, Article 3) tion et leur évaluation.. les aires protégées n’ont jamais été gérées ; peu de « Il s’agit de zones géographiques constituant des espaces comités de gestion se réunissent et la plupart d’entre communautaires, d’une part destinés à garantir la sauvegarde IY\XSYXGSQQIPIWGLEVXIWHIKIWXMSRR´I\MWXIRX des habitats et des espèces, et d’autre part, permettre la reconsti- UYIWYVPITETMIV-PR´I\MWXITEWHIKEVHIW XYXMSRH³YRTSXIRXMIPLEPMIYXMUYIFqRq¼UYIkP³IRWIQFPIHYPEKSR Ces aires sont la cible privilégiée d’actions de revitalisation des 0EHMVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRXUYMEEJ½GLqGSQQI écosystèmes ». priorité la protection des espaces et des espèces, est en train de redynamiser ou de mettre en place ces « L’effet de réserve » (Titre III) MRWXVYQIRXWHIKIWXMSRGSQMXqWIXTPERWHIKIWXMSR « Concernant plus particulièrement la pêche lagonaire, l’ »effet réserve » de l’aire marine protégée doit rayonner au-delà de l’aire • 0ITEVGHI8I*EMXMYRIGLEVXIHIKIWXMSRHI strictement délimitée et ainsi assurer aux populations locales une GIXXIIWTEGII\MWXIQEMWPIGSQMXqHIKIWXMSR exploitation durable de la ressource. Cet « effet réserve » des IWXEYNSYVH´LYMMRI\MWXERX9RXVEZEMPHIGVqEXMSR EMVIWQEVMRIWTVSXqKqIWJEMXP³SFNIXH³YRWYMZMWGMIRXM¼UYI§ d’animation et de coordination de ce comité 135 doit être mené et aboutir à de véritables propo- Le projet de classement de l’atoll de Tetiaroa WMXMSRWHIKIWXMSRHYWMXI EQqREKIQIRXEGGYIMP Un projet de classement est en cours pour l’atoll de HIWYVZIMPPERGIIXG  8IXMEVSE9RI W]RXLrWI FMFPMSKVETLMUYI IX TPYWMIYVW • %)MESYRGSQMXqHIKIWXMSRZMIRXH´sXVIQMWIR missions de terrain ont permis de rassembler les TPEGI HERWPIWEYXVIWwPIWHIW1EVUYMWIWPEQMWI informations sur le milieu terrestre et marin de l’île, en place des comités de gestion est en cours. permettant de proposer une gestion. L’atoll présente HIWMRXqVsXWHMZIVW • %7GMPP]IX&IPPMRKLEYWIRYRIGLEVXIHIKIWXMSR avait été élaborée, mais la gestion n’a jamais été • 7YV PI TPER SVRMXLSPSKMUYI P´EXSPP EFVMXI PIW effective. populations les plus denses et les plus diversi- ½qIWHIWwPIWHY:IRX(´EYXVITEVXGIXEXSPPIWXPI • 4EVEMPPIYVWPIWMXIHI,EOELIXEYR´IWXTEWGPEWWq WIYPIRHVSMXHIRMHM½GEXMSRHIGIVXEMRIWIWTrGIW QEMW YRI GSQMXq KIWXMSR HI P´IWTEGI I\MWXI IX en Polynésie. Les colonies sont particulièrement est fonctionnel. menacées par le tourisme. Les motu sensibles • % *EOEVEZE YR GSQMXq HI KIWXMSR E qXq QMW WSRX 1SXY8ELYRE MXM 6IMSRS8ELYRE VELM GEV en place. Le conservateur de la réserve de LEFMXqW TEV HIW IWTrGIW ZYPRqVEFPIW 7XIVRI &MSWTLIVIEqXqVIGVYXq LYTTqI IX JYPMKMRIYWI  0´qXYHI GSRGPYX UY´MP serait préférable d’épargner ces motu de tout • 0IW 4+)1 WSRX GSSVHSRRqW TEV YRI MRWXERGI aménagement touristique. XIGLRMUYI GSPPqKMEPI GSQTSWqI HY WIVZMGI de l’urbanisme, du service de la pêche et de • 7MXI HI TSRXI TSYV GIVXEMRIW XSVXYIW QEVMRIW P´IRZMVSRRIQIRX  WSYW PE XYXIPPI EHQMRMWXVEXMZI HSRX PE XSVXYI ZIVXI Chelonia mydas 7YV PIW du ministère de l’aménagement. Ces services  QSXY  TSWWrHIRX HIW ^SRIW HI TSRXIW GSRGSYVIRX k P´qPEFSVEXMSR HIW XI\XIW IX HIW très étendues. La plus grande menace qui pèse cartes après consultation des populations, des aujourd’hui sur les tortues est le braconnage. socioprofessionnels concernés, et avec la colla- • -RXqVsXEVGLqSPSKMUYIMQTSVXERXQSXY3RIXELM boration des communes. La commune st en IX 6IMSRSIX QSXY8MEVEYRY UYM TSWWrHI YRI charge de la gestion. plateforme d’archer. )RYRIHqQEVGLIZMWERXkEFSYXMVkYRIKIWXMSR Les menaces sur le milieu marin sont la pêche, raisonnée des espaces naturels a particulièrement RSXEQQIRXHIWQSPPYWUYIW IXGVYWXEGqW FqRMXMIVW qXqQMWIIR®YZVIHERWUYIPUYIWVqKMSRWTMPSXIW8I Photo : hoa WUYMPPIW IXPIQSYMPPEKIHIWFEXIEY\PE^SRIPETPYW *EEMXMZEPPqIHIPE4ETIRSSk8ELMXM )MES1SLSXERM (Crédit : ©IRD, J. Orempuller) HqXqVMSVqI WI WMXYERX WYV PE TIRXI I\XIVRI WYH EY :EMOMZMEY\1EVUYMWIW0IWEGXMSRWIRZMWEKqIWTSVXIRX niveau du débarcadère. Le suivi du recouvrement sur la connaissance des sites, le classement, la mise en corallien montre une diminution régulière du corail place des outils de gestion et leur évaluation. ZMZERX k  Q HI TVSJSRHIYV   IR   IR )R½RPIGPEWWIQIRXHIP´EXSPPHIZVE Les projets de classement XIRMVGSQTXIHIP´EGXMZMXqL|XIPMrVI L|XIPHIPY\IIR Plusieurs projets sont à l’étude, à des stades plus ou TVSNIX  MP IWX TVqGMWq UYI P´L|XIP WIVE GSRWXVYMX IX QSMRW EZERGqWEXSPP HI8IXMEVSE1SRX8IQILERMk géré dans le respect de l’environnement. 6EMEXIE WSRXqKEPIQIRXIRZMWE- KqWPIGPEWWIQIRX • HY1SRX1EVEYUYMEFVMXI près de 90% d’espèces endémiques en danger pour plusieurs d’entre elles, • HIW EXSPPW HI 8ELERIE IX 1SXYXYRKE HERW PE GSQQYRI HI %REE*EEMXI 8YEQSXY  k PE HIQERHI de la commune. Ces HIY\ EXSPPW MRLEFMXqW présentent un intérêt ¾SVMWXMUYI IX JEYRMWXMUYI avec la présence du « titi, Prosobonia cancellata, en voie de disparition et bien VITVqWIRXqk8ELERIE 136 9R^SREKIEqXqTVSTSWq mission de mai 2005 en a dénombré environ 260, soit une diminution d’un facteur 10 en l’espace de 'EXqKSVMI:-§%MVITVSXqKqIHIVIWWSYVGIWREXYVIPPIW ERW)RYREVVsXqVqKPIQIRXERXP´EGGrWEY KqVqIW¨QSXY8MEVEYRY,SRYIE3RIXELMIX6MQEXY´Y plateau a été instauré. Le projet de classement du IXPETEVXMIIWXHIWPEKSRWIXTIRXIWI\XIVRIW TPEXIEY IR IWTEGI REXYVIP TVSXqKq HI GEXqKSVMI - 'EXqKSVMI-:§%MVIHIKIWXMSRHIWLEFMXEXWSYHIW « réserve naturelle » est en cours. IWTrGIW¨QSXY8EYMRM%YVSE,MVEEREI3VSEXIVE Proposition d’inscription des Marquises au Patrimoine %MI8ELYREMXM8ELYREVELMIX6IMSRSIXTEVXMISYIWX mondial de l’UNESCO HIWPEKSRWIXTIRXIWI\XIVRIWXSYXIWPIW^SRIWHSRX PIXEY\HIGSVEMPZMZERXIWXGSQTVMWIRXVIk  0´EVGLMTIP HIW 1EVUYMWIW GSQTSVXI  wPIW HSRX  et qui présentent une diversité importante des inver- LEFMXqIWEZIGYRIWYTIV½GMIHIOQó IPPIIWX tébrés marins. peuplé de 10 400 habitants, soit une moyenne de  LEFMXERXWOQó 0IW wPIW WSRX VIPEXMZIQIRX HMJ½GMPIW 9RI%14IWXTVSTSWqITEVEMPPIYVWEYRMZIEYHYTPEXMIV H´EGGrW TEV PE QIV )PPIW VIGrPIRX HI WSQTXYIY\ interne sud et la zone des pinacles serait protégée TE]WEKIWI\XVsQIQIRXVEVIWIXTVqWIVZqWEMRWMUYI GSRXVIPIQSYMPPEKI P´EGXMZMXqHITsGLI XIGLRMUYIW de multiples sites archéologiques encore non étudiés. XEMPPIHIWTVMWIWTqVMSHIIXG© WIVEMXVqKPIQIRXqI 25 sites de conservation importants y sont recensés 4PYWMIYVWQSXYRSXEQQIRXGIY\HSRXPEZqKqXEXMSR sur un total de 115 sites en Polynésie française. est proche de la végétation naturelle, pourraient être HIW PMIY\ HI TVSKVEQQI HI VqMRXVSHYGXMSR H´IWTr- Des plantes endémiques sont aujourd’hui gravement GIW Gallicolombe HIW 8YEQSXY Sesbania coccinea, QIREGqIW )RYSYTEPQMIVHIWQEVUYMWIWWERXEP©  Ximeniaamericana IXHIWPMIY\HIVqWIVZIWTSYVHIW IRVEMWSRHYWYVTlXYVEKI GLrZVIWQSYXSRW© (IW IWTrGIWIRZSMIHIHMWTEVMXMSR XSVXYIWOEZIY  variétés de plantes sont considérées aujourd’hui GSQQIqXIMRXIW Ochrosia fatuhivensis, Ochrosia nukuhi- 4 Le projet de classement du Temehani à Raiatea vensis 4PYWMIYVWIWTrGIWWSRXQIREGqIWIWGEVKSXW 0ITPEXIEYHY8IQILERM9XI9XIIWXH´YRII\XVsQI EVFSVMGSPIW KIRVISamoana MRWIGXIWSYSMWIEY\IR Le patrimoine richesse du point de vue de la biodiversité avec 98 danger en raison de la présence du rat noir, ou de naturel IWTrGIW ZqKqXEPIW MRHMKrRIW HSRX  WSRX IRHqQM- P´MRXVSHYGXMSRHIGIVXEMRIWIWTrGIWRYMWMFPIW QEVXMR UYIW 0I XEY\ H´IRHqQMWQI EXXIMRX PE ZEPIYV GSRWM- XVMWXIGLrZVI© 0IXEY\H´IRHqQMWQI¾SVMWXMUYIHI HqVEFPIHI TSYVPIWTPERXIWk¾IYVW4EVQMPIW 2YOY,MZEIWXHI HI TSYVPIWTSMWWSRW espèces endémiques du plateau, trois sont protégées les îles comptent plus de 52 genres endémiques et TEVPEVqKPIQIRXEXMSRHSRXPIJEQIY\8MEVIApetahi, plusieurs centaines d’espèces endémiques d’insectes ¾IYVW]QFSPIHIP´wPIHI6EMEXIE IXEVEMKRqIWIXP´EVGLMTIPIWXGSRWMHqVqGSQQI>SRI H´)RHqQMWQITSYVPIW3MWIEY\ IWTrGIWH´SMWIEY\ )R YR TVIQMIV VIGIRWIQIRX EZEMX HqRSQFVq RMGLIYVWIRHqQMUYIWHSRXQIREGqIW  ,EXYXYIX IRZMVSRTPERXWHI8MEVIApetahi, or la récente 137

2YOY,MZEWSRXHIWWMXIWTVMSVMXEMVIWHIP´%PPMERGIJSV LES PROJETS DE CLASSEMENT (SOURCE : DIREN)

>IVS)\XMRGXMSRIXWSRXGPEWWqW%MVIWHI&MSHMZIVWMXq SITE STATUT ACTUEL DE CONSERVATION 4VMSVMXEMVIW WSYVGIW1I]IVIX1ERY  ARCHIPEL DE LA SOCIETE Les îles ont par ailleurs un grand intérêt culturel ; le RAIATEA : Temehani Projet de classement en espace naturel protégé nombre et la dimension des sites archéologiques est VqWIVZIREXYVIPPI EWWI^I\GITXMSRRIPTPEXIWJSVQIWPMXLMUYIWTqXVSKP]TLIW Projet de classement en espace naturel protégé TAHITI : Mont Marau TEVGREXYVIP Le projet de Patrimoine mondial, émane de la TAHITI : Orofero population et des élus de l’archipel. Le dossier était MARQUISES HqNkWYVPEPMWXIMRHMGEXMZIHIPE*VERGIHITYMW EIAO Aires de gestion 0IWHIY\TVIQMIVWHSWWMIVWIRGSYVWGSRGIVRIRXPIW wPIWHI,MZE3EIX2YOY,MZE IXWIWwPSXWEWWSGMqW  MOHOTANI Aire de gestion HIVA OA : Temetiu HIVA OA Feani Les espaces remarquables prioritaires NUKU HIVA Terre déserte 7YV PE FEWI HI HMJJqVIRXW GVMXrVIW qGSPSKMUYIW  NUKU HIVA Proposition de classement en espace naturel WMXIWMQTSVXERXWHIGSRWIVZEXMSRSRXqXqMHIRXM½qW Toovii et Tekao VqWIVZIREXYVIPPI ZSMVGEVXI TEVYRGSPPIGXMJHIWGMIRXM½UYIW MR1I]IV AUSTRALES IX EP  IX WMXI 1ERY TSYV PIW SMWIEY\  4EVQM RAPA : Perau ces sites, 15 sont considérés comme prioritaires RURUTU : SYGVMXMUYIW IRJSRGXMSRHIPIYVMRXqVsXqGSPSKMUYI Manureva-Taatioe-Teape particulièrement élevé et des menaces fortes qui RAIVAVEA Hiro-Araua pèsent sur cette biodiversité. TUBAI Taitaa-Panee 7IYPWHIY\HIGIWWMXIWFqRq½GMIRXEGXYIPPIQIRXH´YR TUAMOTU NIAU Intégré dans la réserve de Biosphère des Tuamotu MAKATEA LES ESPACES PRIORITAIRES (Source : Meyer et Al., 2005) GAMBIER

MANGAREVA : MOKOTO-DUFF 138 GPEWWIQIRX IR IWTEGIW REXYVIPW TVSXqKqW )MES IX Les autres espaces recommandés à la protection 1SLSXERMEY\1EVUYMWIW WIPSRPEVqKPIQIRXEXMSRIR vigueur en Polynésie française et trois font actuelle- Plusieurs projets sont proposés par diverses associations : QIRXP´SFNIXHITVSNIXHIGPEWWIQIRX QSRX1EVEY Le centre du patrimoine mondial de l’UNESCO projette TPEXIEYHY8IQILERMIXP´EXSPPWSYPIZqHI2MEY  d’inscrire les îles de la ligne sur la liste des biens du patri- Les actions de gestion préconisées portent sur la moine mondial. Ce projet inclurait une chaîne d’îles allant PMQMXEXMSRHIP´EGGrWPIGSRXV|PISYP´qVEHMGEXMSRHIW de Palmyra (USA) à l’ouest de la Polynésie française. Quatre ERMQEY\ VEXWGSGLSRWWEYZEKIWGLrZVIWQSYXSRW pays seraient impliqués: les Etats-Unis, Kiribati, les îles Cook et la Polynésie française, avec les îles de (Scilly) EYXVIW SMWIEY\ GSQQI Acrodotheres tristis   HIW et de Motu One (Bellinghausen) qui font déjà l’objet d’un plantes envahissantes ou de la cocoteraie et le classement en réserve naturelle (catégorie I) au niveau GSRXV|PIHIWJIY\ territorial. Considérées collectivement, ces îles comptent Une stratégie globale pour la protection de l’ensem- une part importante de la diversité écologique de l’océan ble des sites remarquables est en projet à la Direc- TEGM¼UYI GSVEY\ TSMWWSRW FqRMXMIVW KqERXW GVEFIW HIW cocotiers, tortues, oiseaux de mer et oiseaux migrateurs…). tion de l’environnement, avec la création d’un comité Makatea pourrait être concernée. MRXIVQMRMWXqVMIP GSQQIPEGSQQMWWMSRHIWWMXIWIX HIWQSRYQIRXWREXYVIPWUYMI\MWXIEYNSYVH´LYM  L’association Manu souhaiterait promouvoir le projet de classement au Patrimoine mondial des sites transfronta- PMIVWHY4EGM¼UYIGIRXVEPIRGSSTqVEXMSREZIGPIWwPIW'SSO Le conservatoire du littoral Kiribati et les USA (Maupiha, Fenua Ura et Motu One). Créé en 1989, comme service des affaires foncières, L’association « Tamauaki », à Ua Pou aux Marquises, PIGSRWIVZEXSMVIHYPMXXSVEPEEGUYMWQóWSMX souhaiterait que soit créé un parc patrimonial à Hakahetau IRZMVSRLIGXEVIWIRXVIIX-PR´ENEQEMW E¼RHITVSXqKIVIXZEPSVMWIVGIXXIZEPPqIIXHIWIRWMFMPMWIV 4 réellement fonctionné. la population à la préservation de son patrimoine naturel et culturel. Un rapprochement avec le Conservatoire métropo- L’association Te rau atiati a tau a hiti noa tu a signé une Le patrimoine litain est à l’étude. Un protocole d’accord pour une mission d’assistance à la création d’un conservatoire convention avec le ministère en vue d’étudier les modali- tés de protection des hauts sommets de Tahiti, les monts naturel polynésien du littoral et des espaces naturels a été Pihaiateta, Pito Hiti et Orohena. proposé par le Conservatoire du Littoral métropo- PMXEMR   Plusieurs zones humides sont recommandées par Vernau- don (Scott, 1993).

Anuanuraro lagon Anuanurunga lagon Apataki oiseaux et tortues Hereheretue lagon Kauehi oiseaux et tortues LES SITES ACQUIS PAR LE CONSERVATOIRE DU LITTORAL (SERVICE DES AFFAIRES FONCIÈRES, 1994) Matureivavao oiseaux et tortues DATE COMMUNE SITE ACQUIS SUPERFICIE Napuka oiseaux et tortues Domaine de Papehue 1989 Punaauia Qò 4/PSXW Nukutipipi lagon Parcelle de terre dite QòG|XqQIV Pukapuka lagon, oiseaux et tortues Marevaura QòG|XqQSRXEKRI Tekokota oiseaux et tortues 1989 Huahine Terres Consorts Labaste Qò Toau lagon et atoll 8IVVI:EMTSSTSS HIQIYVI QòQIV 1990 Arue Norman Hall QòQSRXEKRI 1990 Hitiaa Domaine territorial Vaihi Qò 1990 Tiarei Lieu dit Arahoho Proposition : propriété Julia 1994 Punaauia Qò Hirshon Proposition : propriété 1994 Paea Qò Jacquier + propriété l’Otass Embouchure 1994 Procédure d’expropriation TEVGIPPIW!Qò de la Papenoo 139 LES DONNÉES ESSENTIELLES

FLORE 1995 2005-2006 Nombre d’espèces indigènes 900 Nombre d’espèces endémiques 570 2SQFVIH´IWTrGIWIRHqQMUYIWQIREGqIW '6)2:9  140 inscrites sur les listes rouges Nombre d’espèces protégées par la réglementation 180 Recherche Nombre d’espèces disparues 20 Nombre d’espèce d’orchidées 39 4STYPEXMSRHI8MEVI%TIXELMWYVPI1ILIXERMYXIYXI 6EMEXIE Divisée par 10 en 10 ans Nombre de pieds de santal recensés 4000 Nombre d’îles où le santal est présent 10

OISEAUX 1995 2005-2006 Nombre total d’espèces d’oiseaux 32 Nombre de formes d’oiseaux de mer endémiques 3 Nombre d’espèces terrestres endémiques 27 Nombre total d’espèces d’oiseaux de mer nicheurs terrestres 28 indigènes Nombre total d’espèces inscrites sur les listes rouges 84* 118 2SQFVIXSXEPH´IWTrGIWQIREGqIW '6)2:9  23 Nombre d’espèces indigènes ou endémiques inscrites sur les 20 listes rouges Nombre d’espèces protégées par la réglementation 26 Nombre d’espèces menaçantes Manu 4 Nombre d’espèces disparues 16 18 Evolution des effectifs des populations d’espèces en danger critique d’extinction Gallicolombe érythroptère 150 Carpophage des Marquises 185 Monarque de Tahiti 30 à 40 Monarque de Fatu Hiva 200 à 400 Martin-chasseur des Tuamotu 50 à 70 Nombre de ZICO protégé/nombre de ZICO total 4/31 2SQFVIHI>SRIWH´3MWIEY)RHqQMUYI >3) 4 *liste UICN 2004

AUTRE FAUNE 1995 2005-2006 Nombre total d’espèces de mollusques disparues 68 2SQFVIH´IWTrGIWHI4EVXYPEWHMWTEVYIW HIk 53 Recherche/ 2SQFVIXSXEPH´IWTrGIWQIREGqIWHIQSPPYWUYIW '6)2:9  DIREN 29 inscrites sur les listes rouges Nombre d’espèces endémiques de poissons d’eau douce 15

MILIEUX 1995 2005-2006 7YVJEGIHIJSVsXTVMQEMVIIXWIGSRHEMVI LE SDR 140 500 7YVJEGIHIJSVsXTVMQEMVITIYTIVXYVFqI LE Recherche 30 à 50 000 Nombre d’îles colonisées par la mangrove 1 4 Surface occupée par la mangrove à Moorea  *surfaces de récifs coraliens 140

ESPECES ENVAHISSANTES 1995 2005-2006

Nombre d’îles envahies par Miconia Recherche 4 6 Surfaces envahies par le Miconia à Tahiti Recherche entre 70 000 ha et 80 000 ha Nombre d’espèces végétales menaçant la biodiversité Recherche 35 Nombre d’espèces de fourmis particulièrement envahissantes IRD 4 12 en 2005 Nombre de colonies de fourmis rouges détectées DIREN ?? 30 en 2007 Nombre d’espèces de vertébrés envahissantes inscrites sur la UICN 12 liste de l’UICN des 100 espèces les plus envahissantes Nombre d’espèces d’oiseaux menaçant la biodiversité Manu 4 Nombre de reptiles introduits 1 3 Nombre d’espèces d’eau douce introduites et acclimatées 3 Nombre d’espèces de mollusques menaçant la biodiversité DIREN 1 Nombre d’îles envahies par la cicadelle pisseuse SDR 1999 apparition à Tahiti 10 Densité moyenne de cicadelles collectées par minute SDR 100 à 240 début 2005 k½R 'SX º HIPEPYXXIGSRXVIPIWIWTrGIWIRZELMWWERXIW QSYGLI SDR 350 000 GMGEHIPPITIXMXJSYVQM

AIRES PROTEGEES ET AUTRES AIRES REMARQUABLES 1995 2005-2006 4 Nombre total d’aires protégées 99 2SQFVIH´IWTEGIWTVSXqKqWXIVVIWXVIW GSHIHI 66 P´IRZMVSRRIQIRX Le patrimoine 7YVJEGIHIWEMVIWTVSXqKqIWXIVVIWXVIW LE 11418 11418 DIREN naturel %Surface AP / surface des terres émergées 3,3 3,3 Nombre d’aires marines protégées* 3 3 Surface d’espaces protégées marines* 14367 14367 7YVJEGI%14 GSHI WYVJEGIHIWPEKSRW 11 SAU/ Nombre de PGEM approuvés 02 DIREN/SPE SAU/ 7YVJEGIQEVMRITVSXqKqIXSXEPI GSHIIRZMVSRRIQIRX4+)1 14367 66509 DIREN/SPE 7YVJEGI%14 GSHI4+)1 WYVJEGIHIWPEKSRW 1 4,4 2SQFVIHIGSQMXqWHIKIWXMSRSTqVEXMSRRIPW TSYV%4 DIREN 0 1 2SQFVIHIGLEVXIWHIKIWXMSR TSYV%4 11 Nombre d’espaces ayant une reconnaissance internationale DIREN 1 1 7YVJEGIXSXEPIH´IWTEGIW WYVJEGI^SRIWGIRXVEPIW E]ERXYRI 1331   reconnaissance internationale  Nombre de terrains acquis par le conservatoire du littoral DAF 44 7YVJEGIHIXIVVEMRWEGUYMWTEVPIGSRWIVZEXSMVIHYPMXXSVEP LE 11,3 11,3 *Nombre et surfaces protégés au titre du code de l’environnement (surface marine dominante)

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 Evolution des milieux )RP´EFWIRGIHIHSRRqIWWYVP´SGGYTEXMSRHIWXIVVIWPEQIWYVIHIP´qZSPYXMSRHIWQMPMIY\R´IWXTEWTSWWMFPI 0IWSFWIVZEXMSRWIXIWXMQEXMSRWQSRXVIRX • 9RIVqKVIWWMSRHIW^SRIWLYQMHIW UYEWMHMWTEVMXMSRHYPEG8IQEIk1SSVIE • 9RIJSVXIVqKVIWWMSRHIWJSVsXWREXYVIPPIW • PIWJSVsXWREXYVIPPIWTVMQEMVIWIXWIGSRHEMVIW LSVWTPERXEXMSRIXGSGSXIVEMIW WSRXIWXMQqWkLE HSRXkHIJSVsXTVMQEMVITIYSYTEWTIVXYVFqITEVP´LSQQI)RVEMWSRHIWMRGIRHMIWHIW HqJVMGLIQIRXW HqJSVIWXEXMSREYQSRX1EVEYTEVI\IQTPI HIP´MQTEGXHIWIWTrGIWIRZELMWWERXIWRSXEQ- 141 ment du MiconiaIXHYFVSYXEKITEVPIWERMQEY\IRHMZEKEXMSRPIWJSVsXWSRXJSVXIQIRXVqKVIWWqHERWPIW ^SRIWHIFEWWIIXQS]IRRIEPXMXYHIHIPETPYTEVXHIWwPIW1I]IV  IWXMQIUYIHIWJSVsXWH´SVMKMRI ont disparu ; elles ne sont aujourd’hui présentes qu’à l’intérieur des îles. La surface de forêts des nuages est estimée à 8 000 ha. • 0IWJSVQEXMSRWZqKqXEPIWHIW1EVUYMWIWHIW+EQFMIVIXHIW%YWXVEPIWWSRXTEVXMGYPMrVIQIRXHqZEWXqIWTEVPIW ERMQEY\IRPMFIVXq%Y\%YWXVEPIWPIWJSVsXWREXYVIPPIWWSRXVqHYMXIWkP´qXEXHIPEQFIEY\RIHqTEWWERXTEW k HIPEWYTIV½GMIHIWwPIW k6ETEMPRIVIWXIVEMXUYI HIJSVsXREXYVIPPIMRXEGXI • 0IWJSVsXWWrGLIWIXWIQMWrGLIWSGGYTIRXIRZMVSRLE GIWSRXEZIGPIWJSVsXWPMXXSVEPIWWYVTPEXIEY\ calcaires, les formations végétales les plus rares. Les forêts littorales ne subsistent que sur les îlots isolés. • 0´I\TERWMSRHIPEQERKVSZIk1SSVIEIWXVETMHI)PPIEEXXIMRXH´EYXVIWwPIW 6EMEXIE,YELMRI8IXMEVSE  Renforcement des connaissances Un important effort de renforcement des connaissances dans le domaine botanique a été réalisé par le service de PEVIGLIVGLIPI7(6IXPE(-6)2EZIGYRIHM^EMRIHIWMXIWI\TPSVqW 4PYWMIYVWTSTYPEXMSRWH´IWTrGIWQIREGqIWWSRXQMIY\GSRRYIWXMEVIApetahi, santal, orchidées, PartulaSMWIEY\ les plus menacés. 0´IJJSVXHIVIGLIVGLITPYVMHMWGMTPMREMVIEqKEPIQIRXTSVXqWYVPIW%YWXVEPIW Les efforts de collecte tant dans le domaine de la botanique que de la faune marine montrent que les connaissan- GIWIXRSXEQQIRXPEFMSHMZIVWMXqWSRXJSRGXMSRHIP´IJJSVXH´MRZIRXEMVIk6ETEPIRSQFVIH´IWTrGIWHIQSPPYWUYIW a été multiplié par 4 en une mission ; les missions botaniques sur les hauts sommets ont permis de redécouvrir des espèces présumées disparues. Les espèces 0IRSQFVIH´IWTrGIWZqKqXEPIWIXERMQEPIWIRHqQMUYIWVETTSVXqkPEWYTIV½GMII\MKYtHY8IVVMXSMVIIWXVIQEV- quable et la Polynésie est un territoire d’intérêt majeur sur le plan biogéographique et sur le plan de l’évolution. 3MWIEY\ H´IRHqQMWQI ¾SVI IX WMP³SRRIGSRWMHrVIUYIPIWERKMSWTIVQIW TSMWWSRWH´IEYHSYGI   QSPPYWUYIWIXMRWIGXIW TSYVTPYWMIYVWJEQMPPIWZSMVITPYWMIYVWKIRVIW 4PYWHIIWTrGIWqXIMRXIWIWTrGIWQIREGqIWPE4SP]RqWMI*VERpEMWIIWXPEGSPPIGXMZMXqJVERpEMWIH´SYXVI mer comportant le plus grand nombre d’espèces éteintes ou menacées de toutes les collectivités de l’outre-mer. • FlorePETSTYPEXMSRHI8MEVIApetahiTVqWIRXIWYVPI8IQILERM9XI9XIEqXqHMZMWqITEVIRXVI IX EY\1EVUYMWIWHIWWXEXMSRWHI±XMEVIETIXELM² Apetahia longistigmata HqGSYZIVXIWIRSRX aujourd’hui disparu ; le nombre de pieds de santal restant a été estimé à 4000. • OiseauxPIWTSTYPEXMSRWHIWIWTrGIWPIWTPYWQIREGqIWWSRXQMIY\GSRRYIWIXWYMZMIWTPYWVqKYPMrVIQIRX  >-'3SRXqXqHqGVMXIWIX>)3HSRXGVMXMUYIWIXYVKIRXISRXqXqMHIRXM½qIW • PartulaPIWTSTYPEXMSRWHIWIWTrGIWPIWTPYWQIREGqIWWSRXqKEPIQIRXQMIY\GSRRYIWIXWYMZMIWTPYWVqKYPMr- VIQIRX0EHMWTEVMXMSRHYRSQFVIH´IWTrGIWIWXI\GITXMSRRIPHIWIWTrGIWHIPartulaIXHIW espèces de Samoana ont disparu. 3YXVIPE¾SVIPIWQSPPYWUYIWIXPIWSMWIEY\ • le crabe de cocotier BirgusGERXSRRqEY\EXSPPWEqXqHqGMQq MPRIWYVZMXTPYWUYIHERWPIWEXSPPWSYQSXY MRLEFMXqWSYqPSMKRqWGSQQI8EMEVS1EOEXIESY1SVERIHERWPIW8YEQSXY  • les tortues sont également sérieusement menacées et certaines îles autrefois sites importants de ponte sont EYNSYVH´LYMHqPEMWWqIW 1EYTMXM  • Quant à la faune d’eau douce, elle n’est pas suivie et son évolution, au regard des espèces introduites, est donc mal connue ; néanmoins, plusieurs îles sont encore indemnes. Les causes de la perte de biodiversité Les introductions d’espèces animales et végétales et la dégradation ou la fragmentation des habitats sont aujourd’hui les principales causes d’appauvrissement de la biodiversité. IWTrGIWZqKqXEPIWSMWIEY\IXQSPPYWUYISRXqXqHqGPEVqIW±IWTrGIWQIREpERXPEFMSHMZIVWMXq²7´]ENSYXIRX TVrWHIIWTrGIWHIZIVXqFVqW4PYWMIYVWHIGIWIWTrGIWHIJEYRIIXHI¾SVI½KYVIRXWYVPEPMWXIHIP´9-'2HIW 100 espèces parmi les plus envahissantes et perturbant le plus les écosystèmes. 142 0´I\TERWMSRHYMiconiaWITSYVWYMXIXP´IWTrGIEGSRXEQMRqHITYMW8ELMXMPIWwPIWZSMWMRIWHI1SSVIE6EMEXIE 9XYVEIVEI%TSSMXM IX8ELEEIXTPYWVqGIQQIRXGIPPIWHI2YOY,MZEIX*EXY,MZEEY\1EVUYMWIW'IVXEMRIW TPERXIWQIREGqIWTEVP´IWTrGIWSRXGSRWMHqVqIWEYFSVHHIP´I\XMRGXMSR 'IVXEMRW QEQQMJrVIW k P´qXEX WEYZEKI HERW TPYWMIYVW wPIW WSRX VIWTSRWEFPIW HI PE HMWTEVMXMSR H´SMWIEY\ HI PE HIWXVYGXMSRHIPEZqKqXEXMSRIXHITLqRSQrRIWqVSWMJWMQTSVXERXWRSXEQQIRXEY\%YWXVEPIWIXEY\1EVUYMWIW 0E*SYVQMqPIGXVMUYISY4IXMXI*SYVQMHIJIY Wasmannia auropunctata IWXTVqWIRXIWYVP´wPIHI8ELMXMHITYMW 0´MRJIWXEXMSRWIQFPIWIPMQMXIVTSYVP´MRWXERXk8ELMXM0ERYMWERGIEGSQQIRGqkWIJEMVIWIRXMVkTEVXMVHI IXPIWIJJSVXWHIPYXXITIVQIXXIRXHIVITqVIVGLEUYIERRqIHIRSYZIEY\WMXIWMRJIWXqWGSPSRMIWIR IR 0EGMGEHIPPITMWWIYWIEqXqHqGSYZIVXITSYVPETVIQMrVIJSMWk8ELMXMIR)RUYIPUYIWERRqIWIPPIETVSPMJqVq HIJEpSRWTIGXEGYPEMVI)RPETSTYPEXMSRqXEMXIRZMVSRJSMWTPYWEFSRHERXIk8ELMXMUYIHERWWSREMVI H´SVMKMRI *PSVMHI IXJSMWTPYWEFSRHERXIUY´IR'EPMJSVRMI)PPIEHqNkIRZELMwPIW 0EPYXXIFMSPSKMUYIGSRXVIPEGMGEHIPPITSVXIWIWJVYMXW HIkGSPPIGXqIWTEVQMRYXIIRQS]IRRIIPPIGLYXI kkTEVQMRYXI  La protection D’importants efforts en faveur de la protection des espèces ont été engagés. 0ERSYZIPPIVqKPIQIRXEXMSRPMWXIPIWIWTrGIWTVSXqKqI0EGEXqKSVMI%GSQTVIRH • IWTrGIWHI¾SVIWSMXRSYZIPPIWIWTrGIWMRWGVMXIWTEVVETTSVXkPEPMWXIHI • toutes les espèces de Partulas ou areho ; • IWTrGIWH´SMWIEY\ 0EGEXqKSVMI&GSQTVIRHPIWQEQQMJrVIWQEVMRWPIWERXEPIXPIWVIUYMRW0E4SP]RqWMIIWXPETVIQMrVIGSPPIGXMZMXq à assurer la protection des requins. 9RWERGXYEMVIHIWQEQQMJrVIWQEVMRWUYMTVSXrKIqKEPIQIRXPIWVIUYMRWEqXqGVqqHERWXSYXIPE>))HI4SP]Rq- WMI(IWRSVQIWH´ETTVSGLISRXqXqHq½RMIW FloreYRTPERHIGSRWIVZEXMSRTSYVIWTrGIWMRHMKrRIWSYIRHqQMUYIWETTEVXIRERXEY\JSVQEXMSRWZqKqXEPIW les plus menacées a été proposé. La protection du santal est engagée. Des plantations conservatoires ont été VqEPMWqIWEY\1EVUYMWIWIXk1SSVIE PartulaYRMQTSVXERXTVSKVEQQIHITVSXIGXMSRHIWPartula, rassemblant un grand nombre de parties prenantes EqXqMRMXMqEZIGHIWQIWYVIWHIWEYZIKEVHIMRWMXYIXI\WMXY OiseauxYRTVSKVEQQITPYVMERRYIPHIWEYZIKEVHIHIP´EZMJEYRIUYMW´qXIRHWYVP´IRWIQFPIHIPE4SP]RqWMIEqXq PERGq MPGSRGIVRIPIWIWTrGIWPIWTPYWQIREGqIW '6  TortuesMPI\MWXITIYHIHSRRqIW GIRXVIWHIWSMRWSRXqXqSYZIVXW HIWTVSNIXWHIVIRJSVGIQIRXHIWGSRREMW- sances, de protection des sites de ponte et d’élevage en captivité sont en cours. La Polynésie française est le territoire français qui a sans doute développé une des stratégies les plus complètes IR QEXMrVI HI KIWXMSR H´IWTrGIW IRZELMWWERXIW VIGLIVGLI PYXXI QqGERMUYI IX FMSPSKMUYI GSQQYRMGEXMSR IX VqKPIQIRXEXMSR PMWXIHIWIWTrGIWQIREpERXPEFMSHMZIVWMXq )RPEPYXXIGSRXVIPIWIWTrGIWIRZELMWWERXIW QSYGLIGMGEHIPPITIXMXJSYVQM EGSXqºEY7(61EMWPIWGSRXV|PIWHMJ½GMPIWIRVEMWSRHYGEVEGXrVI MRWYPEMVIXVrWqGPEXqHYXIVVMXSMVIWSRXMRWYJ½WERXW Les aires protégées et autres espaces remarquables )RERWMPR´]EIYEYGYRIqZSPYXMSRIRQEXMrVIH´EMVIWTVSXqKqIWXIVVIWXVIWIXQEVMRIWTEWHIWYVJEGIWYTTPq- QIRXEMVIIXTEWH´qZSPYXMSRHERWPEKIWXMSRUYEWMMRI\MWXERXI0EWYVJEGIXIVVIWXVITVSXqKqI LE VITVqWIRXI  HIWXIVVIWqQIVKqIWPEWYVJEGIQEVMRI LEIRZMVSR QSMRWHI HIPEWYVJEGIHIWVqGMJWIXPEKSRW La représentativité des habitats terrestres et marins au sein de ces aires protégées est très faible et les espèces IXPIWLEFMXEXWPIWTPYWVIQEVUYEFPIWIXPIWTPYWQIREGqW JSVsXWrGLIJSVsXHIWRYEKIWJSVsXPMXXSVEPIWYVTPEXIEY GEPGEMVISYQEUYMWWSQQMXEY\JSVQEXMSRWVqGMJEPIWHMZIVWIW^SRIWLYQMHIW WSRXQEPTVSXqKqW )RVIZERGLIHITYMWERWPE(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRXXIRXIHIQIXXVIIRTPEGIYRITSPMXMUYIHITVSXIGXMSR des espaces et des espèces ; la reconnaissance des sites les plus remarquables, la mise en place et l’évaluation des SYXMPWHIKIWXMSR GSQMXqWIXTPERHIKIWXMSR WSRXTVSKVEQQqIW4PYWMIYVWGLERXMIVWHIGPEWWIQIRXWSRXIRGSYVW SYIRTVSNIXkGSYVXXIVQIP´EXSPPHI8IXMEVSEPI1SRX8IQILERMk6EMEXIEPI1SRX1EVEYk8ELMXMPIWEXSPPWHI 143 8ELERIEIX1SXYXYRKEHERWPEGSQQYRIHI%REE*EEMXI 8YEQSXY © (IWEZERGqIWGIVXEMRIWSRXqXqEGUYMWIWIRVIZERGLIH´YRITEVXTSYVGIUYMGSRGIVRIPIW%14EYXMXVIHIW4+)1EZIGYRPSRK XVEZEMPHIGSRGIVXEXMSRUYMEGSRHYMXkPEGVqEXMSRHI%14k1SSVIEPI4+)1HI*EOEVEZEIXH´EYXVITEVXTSYVGIUYMGSRGIVRI PIWGPEWWIQIRXWEYRMZIEYMRXIVREXMSREP 0EVqWIVZIHI&MSWTLrVIHI8EMEVSEqXqPEVKIQIRXqXIRHYIkP´IRWIQFPIHIPEGSQQYRIHI*EOEVEZETEWWERXHIkEXSPPWIXHI LEkLEEYXSXEPHSRXJSVQIRXPIRS]EYGIRXVEPWXVMGXIQIRXTVSXqKq(IRSQFVIYWIWqXYHIWSRXTIVQMWHI QMIY\GSRREwXVIPEFMSHMZIVWMXqIXYRMQTSVXERXTVSGIWWYWHIQqHMEXMSREqXqIRKEKqEZIGP³IRWIQFPIHIWTSTYPEXMSRWTSYVPI^SREKI des atolls. Le conservateur de la réserve a été engagé et le comité de gestion mis en place. %ZIGPIW^SRIWGIRXVEPIWHI1SSVIEIX*EOEVEZEPEWYVJEGIQEVMRIWXVMGXIQIRXTVSXqKqITEWWIk HIPEWYVJEGIVqGMJSPEKSREMVI0E WYVJEGIXSXEPIMRGPYWIHERWYRTqVMQrXVIHIKIWXMSRIWXHI WMP´SRGSQTXIP´IRWIQFPIHIWWYVJEGIWHI4+)1HI1SSVIEIXHI *EOEVEZE 9RHSWWMIVHITVSTSWMXMSRH´MRWGVMTXMSRHIP´EVGLMTIPHIW1EVUYMWIWEY4EXVMQSMRI1SRHMEPHIP´92)7'3 REXYVIPIXGYPXYVIP IWXIR GSYVW PIWqPqQIRXWHIZEPIYVYRMZIVWIPPITSVXIRXWYVPIGEVEGXrVII\GITXMSRRIPHIPEJEYRIRSXEQQIRXHIWSMWIEY\IXHIPE¾SVIEZIG YRLEYXHIKVqH´IRHqQMWQI TVrWHI H´IRHqQMWQIHIPE¾SVIk2YOY,MZE EMRWMUYIWYVPIGEVEGXrVII\GITXMSRRIPHYTEXVMQSMRI culturel, avec des sites archéologiques remarquables. Le dossier est proposé et porté par les autorités locales. 9RMRZIRXEMVIETIVQMWHIVIGIRWIVWMXIWIWTEGIWVIQEVUYEFPIWHYTSMRXHIZYIHIPEZqKqXEXMSRHIPE¾SVIHIPEJEYRIHSRX TEVXMGYPMrVIQIRXQIREGqWWSRXTVMSVMXEMVIWHERWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXqEY\1EVUYMWIWIXVIWTIGXMZIQIRXEY\%YWXVEPIWIXEY\ 8YEQSXY'IXMRZIRXEMVIWIVETVSGLEMRIQIRXGSQTPqXqIRTEVGIPYMHIWWMXIWVIQEVUYEFPIWQEVMRWHERWPIGEHVIHYTVSKVEQQI '6-74 -RMXMEXMZITSYVPIWVqGMJWGSVEPPMIRWHY4EGM½UYIWYH 

Photo : (Crédit : DIREN)

5 145 Les sols

Qu’ils soient naturels ou, plus fréquemment, d’origine anthropique, les problèmes d’érosion résultant de l’urba- nisation et des grands aménagements, de l’agriculture et de l’élevage, induisent d’importants impacts sur les milieux (rivières et récifs). C’est aujourd’hui en Polyné- sie, sur les îles hautes, comme partout dans le monde, LES PRINCIPAUX TYPES DE SOLS l’une des principales causes de dégradation des récifs. 0IWWSPWHIWwPIWLEYXIWWIVqTEVXMWWIRXIRHIY\KVERHW IRWIQFPIW PIW WSPW HIW TEVXMIW LEYXIW qZSPYERX La multiplication des terrassements sur les bassins versants en place, soumis à l’érosion, et les sols des parties et des routes de pénétration, la reprise probable des grands FEWWIW HqZIPSTTqW HERW PIW QEXqVMEY\ EPPYZMEY\ SY travaux hydroélectriques, ne permettent pas d’envisager GSPPYZMEY\MWWYWHIP´EQSRX-PI\MWXIHIRSXEFPIWZEVME- une réduction de ces problèmes à court terme. XMSRWHERWPIWWSPWHIWwPIWLEYXIWPIWWSPWHI8ELMXM wPINIYRIQEWWMZIIXqPIZqIWSRXFMIRTPYWHMZIVWM½qW CARTE DES SOLS DE TAHITI UYIGIY\HIWwPIW7SYWPI:IRXTPYWlKqIWEY\JSVQIW (Source : ORSTOM, Atlas de Polynésie française, 1993) plus molles. Les roches-mères des sols des atolls ne sont que des EWWIQFPEKIWH´qPqQIRXWGEVFSREXqWGEVFSREXIWHI Source : ORSTOM, Atlas de GEPGMYQ EVEKSRMXIIXGEPGMXI TSYV IRQS]IRRI Polynésie française, 1993 IX GEVFSREXI HI QEKRqWMYQ 7MPMGI IX qPqQIRXW métalliques n’y apparaissent qu’à l’état de traces, tandis que les teneurs en strontium sont anormalement élevées. La genèse des sols résulte de l’apport en matière organique liée à la végétation, de la dissolution partielle et du micro fractionnement du matériau GEPGEMVI TEV PIW IEY\ HI percolation ainsi que de la cimentation du matériau détritique. Ces sols n’offrent que des possibilités cultura- PIW PMQMXqIW KVlGI EY\ apports en matière organique. 146 d’être construit, l’érosion a été estimée à 700 LA DÉGRADATION DES SOLS XSRRIWLEER 1EWWSR  • Une étude récente sur les plantations d’ananas L’ÉROSION WSYVGI7(6 QSRXVIUYIP´qVSWMSRTIYX La dégradation des sols peut être physique, chimique EXXIMRHVIXLEER SYFMSPSKMUYI GJXEFPIEY )R4SP]RqWMIJVERpEMWIPE 0IW QIWYVIW HI QEXMrVIW IR WYWTIRWMSR 1)7  cause majeure de dégradation des sols résulte de dans les rivières permettent également de mesurer l’érosion, particulièrement en période cyclonique. P´MQTSVXERGIHIP´qVSWMSR ZSMVTEVEKVETLI§WqHMQIR- L’érosion est une préoccupation à la fois nationale XEXMSR¨  IXIYVSTqIRRI HYXIVVMXSMVIIYVSTqIRWIVEMIRX Plusieurs facteurs sont en cause, tant en ce qui GSRGIVRqWTEVP´qVSWMSRWIPSRP´%KIRGIIYVSTqIRRI concerne l’érosion spontanée que l’érosion issue des TSYVP´IRZMVSRRIQIRX %))  activités humaines ou de l’agriculture. 0´qVSWMSR TIYX W´I\TVMQIV HI JEpSR FVYXEPI EZIG des mouvements de terrain mobilisant d’importants 0IW VEVIW HSRRqIW I\MWXERXIW QSRXVIRX XSYXIW l’importance de maintenir un couvert végétal impor- ZSPYQIWHIXIVVI ZSMVGLETMXVI§VMWUYIW¨ WSMXHI tant, les zones dénudées ou les zones urbanisées façon moins visible, lorsque les sols sont défrichés UYMMQTIVQqEFMPMWIRXPIWWSPWIXPMQMXIRXP´MR½PXVEXMSR TEVI\IQTPI0SVWUY´IPPIR´IWXTEWQEwXVMWqIP´qVSWMSR aggravent les problèmes d’érosion ou de ruisselle- peut provoquer, à long terme et de manière irréver- ment. sible, une dégradation des sols et une diminution des surfaces cultivables avec perte de la couche fertile WYTIV½GMIPPIHIWWSPW L’érosion spontanée 5 D’autre part, cette érosion se traduit par des apports Le relief accidenté de l’île est révélateur de l’intensité terrigènes dans les rivières et dans les lagons, qui HIWTVSGIWWYWH´qVSWMSRk8ELMXM1sQIWYVHIWWSPW induisent d’importantes perturbations des peuple- TVSXqKqWTEVPEGSYZIVXYVIZqKqXEPIP´wPIHI8ELMXMTIYX Les sols QIRXWJEYRMWXMUYIIX¾SVMWXMUYI subir certaines formes d’érosion naturelle généralisées WYVHIKVERHIWWYTIV½GMIW0IWKPMWWIQIRXWHIXIVVEMR LES PRINCIPALES DÉGRADATIONS DES SOLS en montagne se produisent fréquemment et se (Source : Ifen d’après M. Robert, 1996) traduisent par des effondrements de grande ampleur

PROBLÈMES ORIGINES CONSÉQUENCES TPYWMIYVWHM^EMRIWHIQMPPMIVWHIQrXVIW GYFIW 'IWQSYZIQIRXWHIXIVVEMRUYM %VXM½GMEPMWEXMSRMQTIVQqEFMPMWEXMSR Pertes en récoltes et terres agricoles, pertes se produisent sur des pentes très fortes, HqJSVIWXEXMSRTVEXMUYIWGYPXYVEPIW des fonctionnalités épuratrices, baisse de Dégradation physique dépassant 50°, constituent un mode Compaction productivité agricole, pollution des cours d’évolution normal du relief interne de Erosion H´IEYQSHM½GEXMSRHIP´L]HVEYPMUYI P´wPI ZSMVGLETMXVI§VMWUYIW¨  %GMHM½GEXMSRH´SVMKMRIWMRHYWXVMIPPI 1SHM½GEXMSRHIWJSRGXMSRREPMXqWHYWSPIX ou agricole remobilisation des métaux, pollutions des Certains phénomènes d’érosion seraient eaux de surface et des aquifères, stérilisation Dégradation chimique par ailleurs à attribuer à une plante intro- des sols, risques pour la santé humaine, HYMXIk8ELMXMMiconia calvescens, dont la Salinisation toxicité du sol et de ses produits, pertes en XIVVIWEKVMGSPIW Pesticides Perte de biodiversité, aggravation des Dégradation biologique HqKVEHEXMSRWGLMQMUYIWIXTL]WMUYIW¾Y\HI Perte de matière organique KE^kIJJIXHIWIVVI

1EPKVqP´MQTSVXERGIHIWTLqRSQrRIWUYMXSYGLIRX particulièrement les sols dénudés, travaillés et mal GSYZIVXW TEV PE ZqKqXEXMSR MP I\MWXI XVrW TIY HI données, la plupart empiriques, permettant de UYERXM½IVP´qVSWMSRIXPEWqHMQIRXEXMSRXIVVMKrRI

Photo : Terrassements, • Une étude de 1974 a montré que dans la partie (Crédit : JY Meyer) SYIWX HI8ELMXM WSYW YRI TPYZMSWMXq HI  mm par an, l’érosion emporte chaque année 80 tonnes par hectare ou 1 cm de terre, sur des pentes de 50% à sols ferralitiques faiblement désaturés et cultivées sans précautions, et seule- ment 1 tonne par hectare sous forêt dans des GSRHMXMSRWWMQMPEMVIW 7IVZERX  • 7YV YR PSXMWWIQIRX HI  LIGXEVIW UYM ZIREMX 147 TVSPMJqVEXMSREYKQIRXIP´MRWXEFMPMXqHIWZIVWERXW ZSMV si les apports, notamment les déblais et remblais, en GLETMXVI§TEXVMQSMRIREXYVIP¨ 0ITPEGEKIVEGMREMVI phase chantier ne sont pas bien maîtrisés. du Miconia, peu épais et sans ancrage dans le rocher sous-jacent, associé à sa masse végétale importante La sédimentation de la zone urbaine favoriserait les glissements de terrain. Une autre forme d’érosion naturelle des versants se produit L’anthropisation du site de Papeete a contribué à des sous la lande à anuhe, fougère qui couvre les sols QSHM¼GEXMSRW QENIYVIW HI PE WqHMQIRXEXMSR PEKSREMVI déboisés. Ces versants présentent une topographie mettant clairement en évidence un phénomène d’hyper irrégulière en succession de bosses et de dépressions sédimentation terrigène depuis les années 60. Cette hyper- traduisant une érosion lente en réseau sous couvert sédimentation serait responsable d’un excès en matériel sédimentaire estimé entre 100.000 et 200.000 tonnes des fougères. Depuis le début des années 90 environ, entre les passes de Papeete et de Taunoa (voir chapitre une évolution du phénomène est apparue sur de «milieu marin»). RSQFVIY\ ZIVWERXW WI XVEHYMWERX TEV PE QMWI k RY Source Harris, 1998 des zones déprimées et par le développement d’une érosion active régressive. La pratique du trial sur ces pentes accentuerait le phénomène. L’érosion liée à l’agriculture et l’élevage L’érosion résultant des aménagements Les incendies, aujourd’hui de fréquence et d’ampleur Le développement de l’aménagement sur les pentes XSYXIJSMW PMQMXqIW IX P´I\TPSMXEXMSR EKVMGSPI UYM et dans l’intérieur des terres est largement responsa- concourent à l’élimination de la couverture végétale, FPIGIWHIVRMrVIWERRqIWIRTEVXMGYPMIVWYV8ELMXM WSRXEYWWMWSYVGIH´qVSWMSR)RTEVXMGYPMIVPIWHqJVM- des phénomènes d’érosion et de sédimentation chements agricoles au bulldozer sur des terrains en terrigène. L’urbanisation gagne du terrain en particu- pente, la construction des pistes et la culture d’espè- lier dans les zones périphériques de Papeete, entre la GIWZqKqXEPIWGSYZVERXTIYPIWSP EREREWFERERMIVW 4SMRXI:qRYW k1ELMRE IXPEZEPPqIHIP´3VSJIVS TVSHYMXW QEVEwGLIVW  TVSHYMWIRX YRI qVSWMSR 0IW TPEMRIW PMXXSVEPIW IX PIW ZEPPqIW VITVqWIRXERX souvent accentuée par la disposition des lignes de QSMRW HI   HI PE WYTIV½GMI HI P´wPI  qXERX HERW culture perpendiculairement à la pente. L’intro- l’ensemble déjà saturées, les lotissements s’établis- duction de certaines espèces animales comme les WIRXWYVHIWXIVVEMRWHITPYWIRTPYWQSRXEKRIY\ chèvres qui détruisent toute végétation, s’est révélée '´IWXqKEPIQIRXPIGEWHITYMWTIYk1SSVIE catastrophique dans plusieurs îles. Leur prolifération MRGSRXV|PqI E HERW GIVXEMRIW wPIW HI P´EVGLMTIP HIW La multiplication de ces lotissements construits sans 1EVUYMWIWIXHIW%YWXVEPIWIRTEVXMGYPMIVHqGPIRGLq aucune précaution continue à constituer une nuisan- de violents phénomènes d’érosion qui ont dénudé ce grave. La multiplication des petits terrassements des collines entières. privés, souvent sauvages, s’observe dans toutes les wPIW 0E GSRWXVYGXMSR HIW VSYXIW PMqIW k P´I\XIRWMSR 9RI qXYHI VqGIRXI +SRRSX IX &MRIX   W´IWX YVFEMRI SY k HIW EQqREKIQIRXW HMZIVW TMWXIW intéressée à l’érosion sur des plantations d’ananas du forestières, pistes pour l’implantation de centrales HSQEMRIH´3TYRSLYk1SSVIE8VSMWJSVQIWH´qVS- qPIGXVMUYIWSYHIPMKRIWqPIGXVMUYIW IXPIWEQqREKI- sion ont été observées, fortement aggravées par le ments hydroélectriques remanient des volumes très HqJVMGLIQIRXIXPIVIRSYZIPPIQIRXHIWTEVGIPPIW MQTSVXERXW HI XIVVI 0´I\IQTPI HI PE GSRWXVYGXMSR • l’érosion en nappe, causée par la battance des de la centrale hydroélectrique d’Hitiaa fut à cet gouttes sur le sol pouvant entraîner un décapage égard spectaculaire. Plusieurs projets sont à l’étude GSQTPIXHIP´LSVM^SRWYTIV½GMIPW´YRITEVGIPPIk 4ETIMLE 4ETEVE 1EXISVS8ELEVY©  RSXEQQIRX nue en quelques années ; les remblais et déblais, les risques sont réels Photo : Erosion des sols à Mohotani, (Crédit : JY Meyer) 148

• l’érosion linéaire qui se produit lorsque l’érosion LA SÉDIMENTATION en nappe prend de la vitesse, formant alors des voies de ruissellement ; 0´qVSWMSRIXPEWqHMQIRXEXMSRUYMIRHqGSYPI½KYVIRX parmi les causes majeures de dégradation des récifs • l’érosion mécanique sèche, causée par les JVERKIERXW HIW wPIW LEYXIW IR TEVXMGYPMIV8ELMXM 0IW XVEZEY\H´IRKMRWQqGERMUYIWWYVPETEVGIPPIPSVW GVYIW NSYIRX YR V|PI GETMXEP HERW PI XVERWTSVX HIW du défrichement ou lorsque la plantation d’ana- matières solides et la sédimentation dans les lagons ; nas est renouvelée. elles sont généralement liées à des séquences pluvieuses de quelques jours provoquant des trains EROSION (T/HA/AN) EN FONCTION DES PENTES POUR DIFFÉRENTS HI GVYIW 'IY\GM WI TVSHYMWIRX k VEMWSR H´YRI TRAITEMENTS DE CULTURE (Source : Service du développement durable, 2004) XVIRXEMRITEVERWYVXSYXIRWEMWSRGLEYHI  HIW GVYIW  CYCLE 3337 MM SOL NU BRÛLIS ENFOUIS MULCH 0E GSR½KYVEXMSR KqSQSVTLSPSKMUYI HIW FEWWMRW Pente 4% 45 1,2 0,7 0,1 versants, qui sont étroits et abrupts, favorise des Pente 7% 13,6 4,1 0,45 0 TLqRSQrRIWFVIJWQEMWHIXVrWJSVXIMRXIRWMXqG´IWX Pente 20% 410 69 33,2 1 PI GEW IR GSRHMXMSRW G]GPSRMUYIW S€ TEV I\IQTPI PI HqFMX WTqGM½UYI QE\MQEP HI  PWOQó WSMXQW EqXqEXXIMRXHERWPIFEWWMRHIPE 3RRSXIHIRIXXIWHMJJqVIRGIWH´MRXIRWMXqH´qVSWMSR 4ETIRSSIRPSVWHYTEWWEKIHYG]GPSRI:IIRE selon la pente et le traitement des résidus lors du 9RIqXYHIHIPEVMZMrVI2]QTLIEUYMTSWWrHIYR VIRSYZIPPIQIRXHIWGYPXYVIW0IWPSXMWWIQIRXWH´3TY- petit bassin versant, estime à 179 tonnes le transport RSLYGSVVIWTSRHIRXTPYX|XEYGEWHI½KYVI§TIRXI HIQEXMrVITEVGIXXIVMZMrVIIRYRIERRqI    ¨3RGSRWXEXIEPSVWP´YXMPMXqH´YRXVEMXIQIRXHIW dont 27 tonnes au cours de la seule journée de 6 juin 5 résidus lors du renouvellement des cultures, élément  IXTPYWHI TSYVPIQSMWHIQEVW )R à traiter dans un plan de lutte anti-érosive. NSYVWHYQEVWEYQEVWQ d’eau Les sols 3YXVI PIW VMWUYIW PMqW EY\ TVEXMUYIW GYPXYVEPIW PI transportant 61 tonnes de matières en suspension problème majeur de la culture d’ananas semble SRXEFSYXMHERWPIPEKSR &EGLSGIXEP  TPYX|X VqWMHIV HERW PIW TMWXIW H´EGGrW EY\ TEVGIPPIWXVrWI\TSWqIWkP´qVSWMSRIRRETTI ORDRE DE GRANDEUR DES CHARGES MESURÉES POUR LES EAUX DE car continuellement mises à nu. RUISSELLEMENT SUR DIFFÉRENTS TYPES D’OCCUPATION DES SOLS (Source : Bachoc et al., 1994) 7YMXIkGIXXIqXYHIYRTVSKVEQQIHIPYXXI anti-érosion au sein des lotissements du CHARGE EN TONNE /ANNÉE/KM² OCCUPATION DES SOLS HSQEMRIH´3TYRSLYEqXqQMWIRTPEGI MES NT PT • remplacement du bulldozer et de la Naturel, forestier  ¯ ¯ pelle mécanique lors du défrichement Résidentiel 60 - 230 ¯ ¯ TEV HIW IRKMRW TPYW EHETXqW XVEGXIYV Agricole  ¯ ¯ GLIRMPPIQYRMH´YRFVS]IYV • TVEXMUYIHIWGSYVFIWHIRMZIEY\TSYVPEGYPXYVI 9RIqXYHIHI;SPXMRKIRW´IWXMRXqVIWWqIEY\ de l’ananas sur fortes pentes. mesures de matières en suspension liées à l’érosion WTSRXERqIPIWVqWYPXEXWQSRXVIRXYRIKVERHIZEVME- La possibilité d’implanter un réseau d’évacuation des IEY\TPYZMEPIWEqXqqXYHMqI CHARGES ANNUELLES EN MES POUR L’ANNÉE 96-97 T/KM2 (Source Wolting, 2000) Plus localisée, la culture des pastèques sur les motu des îles hautes, dans des fosses aménagées dans le substrat corallien et remplies de terre végétale préle- vée sur l’île haute voisine, est également responsable HIPETIVXIIRXIVVIWYVPIWwPIWLEYXIW ZSMVGLETMXVI §%KVMGYPXYVI¨  Les orientations de la politique agricole pour les années à venir sont tournées vers le désenclave- QIRXVYVEP)RP´EFWIRGIHIGSRXV|PIIXHIQIWYVIW préventives, les opérations d’aménagement rural, XVEZEY\ HI HqJVMGLIQIRX VqEPMWEXMSR HI TMWXIW IX HIVqWIEY\L]HVEYPMUYIWTVqWIRXIRXHIWVMWUYIWIR matière d’érosion. 149 bilité en fonction du débit du cours d’eau et de la TENEURS EN MES DANS LA BAIE DE PORT PHAËTON saison, ainsi que de l’orientation du bassin versant (Source : Adjeroud, 2005) et de l’occupation du sol. Une étude de trois bassins ZIVWERXWk8ELMXM 1EXEXME:EMEQMIX%XMYI ETIVQMWHI GEVEGXqVMWIVPIW¾Y\HIQEXMrVIWEWWSGMqWEYVYMWWIPPI- ment, à travers le calcul des teneurs en matières en suspension des bassins. Les bilans annuels effectués IX QSRXVIRXRIXXIQIRXP´MQTEGXHIP´ERXL- VSTMWEXMSR

APPORTS PARTICULAIRES DE TROIS BASSINS VERSANTS DE TAHITI (Source : Wotling, 2000)

APPORT APPORT ANNUEL BASSIN VERSANT SURFACE TYPE (T/KM2/AN) (T)

Matatia 8,61 Peu urbanisé 60 517 Vaiami 2,60 Très urbanisé 140 364 Atiue 0,85 En cours 700 595 d’urbanisation

0E 1EXEXME GSRWMHqVqI GSQQI YR FEWWMR REXYVIP I\TSVXIXOQóERGIUYMIWXGSRWMHqVEFPI 0E :EMEQM QMPMIY YVFERMWq VIPEXMZIQIRX WXEFMPMWq TVSHYMXXOQóERWSMXTPYWHIHIY\JSMWTPYW 7YV P´%XMYI PIW XVEZEY\ HI XIVVEWWIQIRX IWXMQqW k YRIQS]IRRIHIQHIXIVVIHqTPEGqITEVNSYV IRKIRHVIRXYRITVSHYGXMSRHIXOQóERWSMX fois plus que le milieu naturel et 5 fois plus que le bassin urbanisé. face à l’érosion. Les charges en azote totales sont 'SRGIVRERXPE1EXEXMEQMPMIYIWWIRXMIPPIQIRXREXYVIP raisonnables mais les teneurs en phosphore sont IXJSVIWXMIVSRWIWMXYITPYX|XEY\PMQMXIWWYTqVMIY- très au-dessus de la moyenne habituellement obser- res des charges mesurées par ailleurs. Cependant, vée en zone naturelle. PIW1)7WMIPPIWTEVEMWWIRXMQTSVXERXIWWSRXTPYX|X 3YXVIPIXVEZEMPHI;SXPMRKHIY\EYXVIWqXYHIWSRX modérées au regard des pentes et de la pluviométrie montré l’importance des apports sédimentaires du bassin. Cela révèle une bonne stabilité des sols sur la zone de Papeete. L’une a mesuré l’évolution RÉPARTITION PAR STATION DES CONCENTRATIONS EN PARTICULES HIPE^SRIYVFEMRIHI8ELMXMHERWPIWHIVRMrVIW EN SUSPENSION (MG/L) EN DÉCEMBRE 1994 ET EN MARS 1995 ERRqIW ,EVVMW WYVPEFEWIHIJSVEKIWP´EYXVI DANS LE LAGON DE TAHITI ENTRE LA PASSE TAAPUNA ET LA W´IWX MRXqVIWWq k P´MR¾YIRGI HIW ETTSVXW XIVVMKrRIW PASSE POMARE (Source : Fichez et al., 1996) et anthropiques dans le lagon de Papeete entre  IX  *MGLI^ IX EPMM   )PPIW QSRXVIRX YRI MR¾YIRGI XVrW MQTSV- XERXI HIW 1)7 WYV PE ^SRI urbaine. Les zones les plus RIXXIQIRX MR¾YIRGqIW TEV les apports terrigènes et ERXLVSTMUYIWWSRXPE^SRI HI P´EqVSTSVX HI PE *EEE  la baie de Papeete avec PIW ETTSVXW HI PE8MTEIVYM  la zone portuaire située à l’abri de la digue ; la baie H´%VYI EZIG HIW ETTSVXW XVrW G|XMIVW ZSMV §GLETMXVI QMPMIYQEVMR¨  150 limiter les transports de matières en suspension et de préserver la qualité des sols et leur aptitude au développement végétal et d’autre part de préserver la qualité paysagère des sites. Cette lutte passe par l’amélioration des pratiques agricoles avec, en particulier, la protection du sol entre PIWTPERXW TEMPPEKITPERXEXMSR TEVP´EQqPMSVEXMSRHIW techniques de terrassement, la protection des sols dénudés par revégétalisation ou par traitement. La QEwXVMWI HIW IEY\ TPYZMEPIW EY RMZIEY HIW TPEXIW formes de terrassement, des infrastructures routiè- res et du réseau hydrographique est fondamentale. Des essais d’application de ces méthodes ont été IJJIGXYqWWYVGIVXEMRWXVEZEY\VSYXMIVW TEVEMPPIYVW une politique de reboisement en pins de Caraïbes et en Albizia a été entreprise pour la protection des sols HqRYHqW IRZMVSRLEHIJSVsXHITVSXIGXMSRSRX qXqTPERXqWkGINSYV ZSMVGLETMXVI§EKVMGYPXYVI¨  La lutte contre la sédimentation, quant à elle, passe par divers procédés comme les digues transversales à la plaine alluviale, les bassins d’orage, les décanteurs 5 9RIqXYHIHIPEFEMIHI4SVX4LEtXSRk8ELMXMTEV dans les vallées ou les bassins de rétention sur la plaine PI'6-3&) ZSMVGLETMXVI§QMPMIYQEVMR¨ QSRXVI G|XMrVIIXIREVVMrVIHIWVqGMJWGSVEPPMIRW8SYXIWGIW que les 4 rivières principales de la zone étudiée recommandations proposées il y a plusieurs années Les sols se distinguent nettement entre elles par rapport à tardent à se mettre en place. PIYVXEY\IR1)7PEVMZMrVI9QIEQIEGSRXMIRXHI L’évolution des sols sous plantation de Pinus caribaea JSVXIWXIRIYVWIR1)7GSQTEVqIWEY\EYXVIWVMZrVIW 3STY:EMXEEVIIX%JIY 'IGMW´I\TPMUYITVSFEFPI- Une étude s’est penchée sur l’impact du Pin des Caraïbes sur QIRX TEV PE GSR½KYVEXMSR HI PE VMZMrVI IX HI WSR les sols et la végétation des planèzes de Tahiti. Les conclusions, FEWWMRZIVWERXPEVMZMrVITEVGSYVXIRIJJIXHIKVERHIW prudentes et nécessitant plus d’investigations, montrent que distances sur des plaines habitées et cultivées, alors deux tendances se dégagent : une éventuelle toxicité manga- UYIPIWEYXVIWVMZMrVIWTEVGSYVIRXHIZEWXIWFEWWMRW nique et une diminution des teneurs en aluminium échangea- versants basaltiques avant de se jeter dans la baie. ble et donc de l’acidité d’échange dans les horizons supérieurs ; ainsi à l’encontre des préjugés, le pin des Caraïbes n’accroî- Des chantiers de constructions de taille importante trait pas l’acidité des sols ferrallitiques. L’étude montre par SRXZYPINSYVIR GSRWXVYGXMSRHIPEQEVMRE ailleurs que les plantations réalisées sur des zones à fougères IRGLERXMIVHIGSRWXVYGXMSRWEY\EFSVHWHIPE pourraient favoriser la sédimentation terrigène, en entraînant Photo : Pinus Caraibea, VMZMrVI3STY TIVXYVFERXHIQERMrVIMQTSVXERXIPI PEHMWTEVMXMSRHYVqWIEYHIRWIHI¼RIWVEGMRIWJEZSVMWERXEPSVW (Crédit : JF Butaud) paysage de la baie et des rivières en apportant une PI PIWWMZEKI HIW TEVXMGYPIW ¼RIW HI P³LSVM^SR HI WYVJEGI TEV sédimentation terrigène non négligeable, pourtant ruissellement, lors des épisodes pluvieux. Erosion aux Marquises, encore peu détectée à ce jour. (Source PROFIT, 2003) (Credit DIREN) L’impact sur les milieux L’impact sur les rivières et sur les récifs est majeur, notamment dans les zones où l’apport est impor- XERX ^SRI YVFEMRI HI 4ETIIXI ETTSVXW WYMXI EY\ GSRWXVYGXMSRW H´SYZVEKIW L]HVSqPIGXVMUYIW  EZIG QSHM½GEXMSRHIWTIYTPIQIRXW ZSMVGLETMXVIQMPMIY QEVMR 

Les mesures de prévention et de lutte contre l’érosion et la sédimentation Les mesures recommandées il y a longtemps déjà TEV PI ')8) H´%M\ GSRGIVRIRX H´YRI TEVX PE PYXXI contre l’érosion, d’autre part la lutte contre la sédimentation. La lutte contre l’érosion présente un caractère préventif dont l’intérêt est d’une part de 151

Pollution des sols 3RHMWXMRKYIKqRqVEPIQIRXHIY\KVERHWX]TIWHITSPPYXMSRHIWWSPW les pollutions diffuses concernant d’importantes surfaces qui proviennent essentiellement d’épandages de produits liquides ou solides IQTPSMWH´IRKVEMWSYHITIWXMGMHIWIREKVMGYPXYVI SYHIVIXSQFqIWEXQSWTLqVMUYIW PIWTSPPYXMSRWTSRGXYIPPIWUYMRIGSRGIVRIRXETVMSVMUYIHIWWYTIV½GMIWPMQMXqIW0EREXYVIIXP´SVMKMRIHIWTSPPYXMSRWWSRXXVrWZEVMqIW MRHYWXVMIWEKVMGYPXYVIXVERWTSVXWVINIXWHSQIWXMUYIWIXG 3RHMWXMRKYIPIWTSPPYXMSRWEGGMHIRXIPPIW WYMXIkYRHqZIVWIQIRXTSRGXYIP UYMIRKIRHVIYRITSPPYXMSRHYQMPMIYWYVYRIWYVJEGIPMQMXqI IXPIWTSPPYXMSRWGLVSRMUYIW ETTSVXWHIWYFWXERGIWWYVHIPSRKYIW TqVMSHIWHYWkYRIJYMXIWYVGSRHYMXIWSYVqWIEY\IRXIVVqWIXG  -PR´I\MWXITEWSYTIYH´qXYHIWWYVPETSPPYXMSRHIWWSPWIR4SP]RqWMIkP´I\GITXMSRHIPETSPPYXMSRVEHMSEGXMZI ZSMVGLETMXVI§VEHMSEGXMZMXq¨ 

LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1995 2005

7YVJEGIHIVIFSMWIQIRXHITVSXIGXMSR LE SDR 3245 Charge en MES de quelques rivières de Tahiti XOQòER Rivière de la Matatia Wolting XOQòER Rivière de la Vaiami XOQòER Rivière de l’Atiue

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 L’érosion, et la sédimentation induite, sont l’une des causes principales de dégradation des récifs et des rivières. 1EPKVqPIYVMQTSVXERGIPIWTLqRSQrRIWWSRXQEPWYMZMW-PI\MWXIUYIPUYIWqXYHIWTSRGXYIPPIWUYMQSRXVIRXXSYXIW que les phénomènes d’érosion et de ruissellement, donc de sédimentation, dépendent beaucoup de la nature et HYGSYZIVXHIWWSPWGSYZIVXJSVIWXMIV^SRIWYVFERMWqIWUYMEQTPM½IRXPIWTLqRSQrRIWHIVYMWWIPPIQIRX^SRIW EKVMGSPIWUYMWYMZERXPIGEWTIYZIRXTVSHYMVIPIWTPYWJSVXIWGLEVKIWIR1)7 Les études montrent également l’importance des pratiques agricoles, les sols à nu entraînant 400 fois plus de matériel terrigène que les sols couvert par le mulch sur des pentes à 20%. Les pistes d’accès sont également largement responsables. 0IWqXYHIWSRXQSRXVqYRIMR¾YIRGIXVrWMQTSVXERXIHIW1)7WYVPE^SRIYVFEMRIHI4ETIIXI0´L]TIVWqHMQIR- XEXMSRTEVXMGYPMrVIQIRXMQTSVXERXIHITYMWPIWERRqIWWIVEMXVIWTSRWEFPIH´YRI\GrWIRQEXqVMIPWqHMQIRXEMVI IWXMQqIRXVIIXXSRRIWIRXVIPIWTEWWIWHI4ETIIXIIXHI8EYRSE HIWETTSVXWWSRXJSYVRMW en quelques dizaines de jours, en période de crues. L’augmentation des aménagements, la construction des lotissements, avec le début des lotissements sur bassins ZIVWERXW HERW HIW wPIW NYWUYI Pk qTEVKRqIWGSQQI 1SSVIEPE GSRWXVYGXMSR HI VSYXIWHIW TMWXIWEMRWM UYI PE construction des remblais qui limitent la circulation lagonaire etc … induisent une sédimentation croissante non QEwXVMWqI0IWTVSNIXWkZIRMVHIGIRXVEPIWL]HVSqPIGXVMUYIW 4ETIMLE4ETEVE1EXISVS8ELEVY© WSRXkGVEMRHVI en raison des grandes quantités de terre remaniées. Mesures prises contre l’érosion %QqPMSVEXMSRHIWTVEXMUYIWEKVMGSPIWIXHIWXIGLRMUYIWHIXIVVEWWIQIRX Politique de reboisement. 1EMWPETVMWIIRGSQTXIHIGITVSFPrQIKVEZIHERWPIWEQqREKIQIRXWIWXXVrWMRWYJ½WERXI TEWHIGELMIVWHIW GLEVKIWVIGSQQERHEXMSRWRSRWYMZMIW 

6 153 Occupation des terres, du littoral et des lagons

Compte tenu des contraintes physiques, fortes pentes, L’OCCUPATION DE L’ESPACE POLYNÉSIEN EGGrWHMJ½GMPIPETPYTEVXHIWXIVVIWMRXqVMIYVIWHIWwPIW hautes restent encore naturelles et le sol est dominé L’organisation de l’espace dans les îles volcaniques à 70% par la végétation naturelle, à l’exclusion de la comme dans les atolls répond à un certain nombre de bande côtière littorale qui concentre l’urbanisation et GSRXVEMRXIWJSVXIWWYVJEGIWVIWXVIMRXIWSGGYTqIWkTPYW les activités. Les forêts occuperaient, suivant les auteurs, HI TEVHIWQSRXEKRIWWSYZIRXIWGEVTqIWHMJ½GMPIW entre 140 500 ha soit 40% des terres. H´EGGrWJEMFPII\XIRWMSRHIWXIVVEMRWTPEXWIRFSVHYVI littorale ; pour les atolls, présence de la passe, … Dans la société traditionnelle polynésienne, la terre est un bien inaliénable réservé à quelques familles et RÉPARTITION DES TERRES SUR L’ÎLE DE TAHAA EN FONCTION dont on ne transmet que des droits d’usage. Elle a un DE L’ALTITUDE ( Source : PGA de Tahaa, PTPU ) rôle social et politique très important. La propriété individuelle domine à Tahiti, et dans certaines zones touristiques ou rurales. Ailleurs, c’est l’indivision qui l’emporte y compris en zone urbane et constitue une contrainte importante pour le développement. La surface agricole totale couvre 30 484 ha (8,7% du Territoire) mais les surfaces cultivées ne représentent Les données d’occupa- que 5,3% du Territoire, pour une surface totale à vocation tion des terres sont mal connues ; en tant qu’indica- agricole estimée à 95 000 ha, soit 27% du Territoire. teur de l’état de l’environne- Pratiquement la moitié de la surface agricole totale est ment, elles nécessiteraient d’être renseignées. occupée par les pâturages des animaux en divagation aux Marquises. Quelques chiffres (arrondis) 7YVPIPMXXSVEPEZIGP´MRXIRWM½GEXMSRHIP´YVFERMWEXMSRP´ERXL- • ZEE : ropisation du trait de côte par les remblais, le plus souvent 550 000 000 ha sauvages, les extractions et les routes, dépasse 50% dans • Récifs et lagons : plusieurs îles et devient de plus en plus préoccupant : L’OCCUPATION DES TERRES 1500 000 ha privatisation des accès à la mer, disparition des nurseries • Concessions perlicoles : de poissons permettant de reconstituer les stocks halieuti- LES ESPACES NATURELS 10 000 ha ques, affaiblissement de la protection des côtes, … • Remblais et bunga- La végétation naturelle couvrirait encore 70% du lows sur l’eau : Le lagon est occupé par les bungalows sur l’eau et les 8IVVMXSMVI • 1 000 ha (estimation) concessions perlicoles qui empiètent de plus en plus sur • Terres émergées : 0E WYVJEGI FSMWqI XSXEPI ] GSQTVMW PIW TPERXEXMSRW l’espace lagonaire et par les parcs à poissons. 352 100 ha JSVIWXMrVIWIXPIWGSGSXIVEMIW IWXIWXMQqIk • Forêts et cocoteraies : LA RÉPARTITION EN HA DES MODES D’OCCUPATION DES SOLS LEWSMXYRXEY\HIFSMWIQIRXHI GIUYMTSYVVEMX 200 000 ha être une sous-estimation car les terres en friches ont EN 1991 ( Source SDR, pour le Schéma d’Aménagement Général et • Forêts naturelles : d’Equipement de la Polynésie, SAGE ) tendance à se reboiser très rapidement en arbres 140 500 ha MRXVSHYMXWREXYVEPMWqW7IYPIWPIWTPERXEXMSRWJSVIWXMr- • Reboisements : • 9 500 ha IDV (SAUF TAHITI TAHITI) ISLV AUSTRALES MARQUISES TUAMOTU GAMBIER TOTAUX • Cocoteraie : 50 000 ha Surface totale 100 000 18 000 41 400 15 1000 97 600 87 000 3 000 362 500 ou 12 000 ha Terres inutilisables 20 000 4 400 8 000 4 500 27 600 37 000 1 650 103 150 • Agriculture : Terres à vocation agricole 20 000 5 000 18 400 4 600 20 000 25 000 600 93 600 30 000 ha SAU 3 600 1 600 7 800 910 4 700 9 800 25 28 435 Cocoteraies 50 130 6 740 50 3 460 9 800 20 230 Surfaces boisées 60 000 9 000 15 000 6 000 50 000 25 000 750 165 750 Surfaces reboisées 1 820 3 090 1 320 2 160 450 8 840 Domaines territoriaux à vo- cation agricole et forestière 14 000 1 550 3 090 4 300 17 000 39 900 Lotissements agricoles 93 28 397 80 0 0 0 597 154

VIWSRXTYsXVIGLMJJVqIWHIJEpSR½EFPILE SURFACE AGRICOLE DU TERRITOIRE HSRXIR4MRWHIW'EVExFIWIRFSMWHI ( Source : RGA 1987 et 1995; * source, SDR dans SAGE, 1991 ) TVSXIGXMSRIXIRFSMWTVqGMIY\ WSYVGI7(6ZSMV chapitre « agriculture ». SURFACE AGRICOLE DU TERRITOIRE RGA 1995 RGA 1987 ha ha %YGYRMRZIRXEMVIJSVIWXMIVR´EqXqPERGqIR4SP]RqWMI française, aussi les surfaces des différents types de Surface totale du Territoire 352 120 352 100 forêts primaires et secondaires ne sont-elles actuel- Surface à vocation agricole* 93 600 93 600 Les domaines territoriaux PIQIRXTEWGSRRYIWHIJEpSRTVqGMWI)PPIWGSYZVIRX Surface agricole totale 30 484 36 080 représentaient 11,4% de la surface totale du Territoire IRZMVSR   LE WSMX   HY8IVVMXSMVI HSRX Surface agricole utile 23 304 35 025 (source : SAGE)   LE k   LE HI JSVsXW TVMQEMVIWEZIG Surface agricole utilisée dont 18 534 25 648 environ 8000 ha de forêt des nuages et moins de Cultures maraîchères 399 209 LEHIJSVsXWWrGLIW 1I]IV  Cultures vivrières 860 832

LES SURFACES EN BOIS EN HA (Source : SDR ) Cultures fruitières 1 924 1 297 'YPXYVIW¾SVEPIW 229 91 HA % Cultures aromatiques 484 446 Forêt naturelle 140 500 40 Pépinières 20 Plantations forestières 9 500 0,27 Autres cultures 36 Cocoteraie 50 000 14,2 Autres utilisations 803 Cocoteraie 12 350 18 973 4lXYVEKIW GYPXYVIWJSYVVEKrVIW 13 780 3 087

6 L’AGRICULTURE contraintes s’ajoutent des obstacles à l’implantation H´MRJVEWXVYGXYVIW ZSMVMIVqWIEYL]HVEYPMUYIVSYXIHI Le développement de l’agriculture polynésienne est TqRqXVEXMSR UYMPMQMXIRXPIWTSWWMFMPMXqWH´I\TERWMSR Occupation freiné par des conditions naturelles et structurelles HYHSQEMRIVYVEPI\TPSMXq des terres, HMJ½GMPIW 0E TPYTEVX HIW XIVVIW MRXqVMIYVIW HIW wPIW )RHERWPI7%+) GJXEFPIEY PEWYVJEGIXSXEPIk du littoral et LEYXIWLERHMGETqIWTEVPETIRXITEVYREGGrWHMJ½GMPI ZSGEXMSREKVMGSPIEZEMXqXqIWXMQqIkLE WSMX SYTEVP´I\GrWH´IEYWSRXHMJ½GMPIQIRXI\TPSMXEFPIW  HY8IVVMXSMVI  des lagons tandis que les plaines subissent une pression urbaine croissante. 0IWHIY\HIVRMIVWVIGIRWIQIRXWKqRqVEY\HIP´EKVM- GYPXYVI 6+% HEXIRXHIIXHI %MRWMk8ELMXM HIWWSPWSRXHIWTIRXIWHI  à 50 %, 47 % des sols ont des pentes de 50 à 100% (´ETVrWPI6+% et 24% des sols ont des pentes de plus de 100%. • PE7YVJEGI%KVMGSPI8SXEPIGSYZVILEWSMX .EQIX 3VkTEVXMVHI HITIRXIMPI\MWXI  HIWWYVJEGIWqQIVKqIWHY8IVVMXSMVI un problème de stabilité des engins mécaniques. Compte tenu de ces contraintes et de la qualité des • PE7YVJEGI%KVMGSPI9XMPIIWXHILEHSRX sols, sur cette île, 59% des terres sont impropres à la LE HERW PIW wPIW HY:IRX   LE HERW PIW wPIW GYPXYVI WGLqQE.EQIX  7SYWPI:IRX  LE EY\ 1EVUYMWIW LE EY\8YEQSXY+EQFMIVIXLEEY\%YWXVEPIW Dans les atolls, l’emprise agricole est limitée par PIW WSPW GSVEPPMIRW QMRGIW IX TIVQqEFPIW % GIW 1EMWPEWYVJEGIYXMPMWqIR´IWXUYIHILEWSMX   WIYPIQIRX HY8IVVMXSMVI GSRXVI   LE EY VIGIRWIQIRXHI)PPIIWXGSQTSWqIHILE RÉPARTITION DES CLASSES D’APTITUDE CULTURALE ET FORESTIÈRE À TAHITI ( Source : Jamet, 1987 ) HIGYPXYVIWIXTqTMRMrVIWIXHILEHITlXYVE- KIW W´]ENSYXIRXPIWLEHIGSGSXIVEMIW )RXVI PIW HIY\ HIVRMIVW VIGIRWIQIRXW G´IWX k HMVI entre 1988 et 1995, la surface agricole totale aurait HSRG HMQMRYq HI   -P IWX XSYXIJSMW HMJ½GMPI HI GSQTEVIV PIW HSRRqIW HI GIW HIY\ VIGIRWIQIRXW TSYVTPYWMIYVWVEMWSRW WSYVGI-74*  • PIWIYMPHIHq½RMXMSRH´YRII\TPSMXEXMSREKVMGSPI n’est pas le même et les conditions du recense- ment, non plus ; • PERSXMSRHITlXYVEKIEGLERKqPSVWHY6+% SRXqXqVIXIRYWPIWIJJIGXMJWERMQEY\IXPIW surfaces déclarés par l’agriculteur, y compris les 155

SURFACE AGRICOLE DES DEUX DERNIERS RECENSEMENTS EN HA ( Source : ISPF ) présence de la cocoteraie polyné- WMIRRI IWX XVrW ERGMIRRI8SYPPIPER HERWP´EXPEWHI4SP]RqWMI -6( IWXMQI UY´IRXVIPIWHIY\KYIVVIWIPPIGSYZVEMX quelques 50 000 ha, chiffre retenu par PI7(6IXHSRGFMIRHMJJqVIRXHIGIPYM HIW 6+% 1I]IV   UYERX k PYM indique qu’entre 18 000 et 25 000 ha de cocoteraies ont été plantées L’offre en surfaces agricoles depuis le 19èWMrGPIHSRXEY\ ou forestières exploitables 8YEQSXY)PPIIWXWSYZIRXRSRIRXVI- IWXRIXXIQIRXMRWYJ¼WERXIW tenue et laissée à l’abandon, formant les structures foncières une brousse dense à cocotiers. traditionnelles participent au morcellement des Hors cocoteraie et dans l’ordre parcelles et interdisent d’importance en terme de surface certaines cultures ; occupée, viennent les cultures fruitiè- JEYXI HI Hq¼RMXMSR HI Zones Agricoles Protégées, VIW  ZMZVMrVIW  EVSQEXMUYIW le coût du foncier élevé rend   QEVEwGLrVIW   IX ¾SVEPIW P³EGGrWEY\XIVVIWHMJ¼GMPI WYVJEGIW HI HMZEKEXMSR 7M PI TlXYVEKI IWX WSYW  PIWEYXVIWGYPXYVIWIXEYXVIWYXMPMWEXMSRWVITVqWIR- cocoteraie, il peut être également comptabilisé tant 18% du total des surfaces cultivées. Ces cultures (Source : SAGE/SAU, 2001) GIUYMI\TPMUYIWSRMQTSVXERXIEYKQIRXEXMSR sont inégalement réparties selon les archipels, plus de la • la surface en cocoteraie est mal connue, aucun QSMXMqWIXVSYZIWYVPIWwPIWHY:IRXIRTEVXMGYPMIVTSYV VIGIRWIQIRXR´E]ERXqXqJEMXTEVPI7IVZMGIHY les cultures fruitières et vivrières. (qZIPSTTIQIRX 6YVEP UYM HIZVEMX TVSGLEMRI- ment réactualiser les données. 0E 7%9 HIW 1EVUYMWIWEZIG PIW ERMQEY\ GLIZEY\ SURFACES (HA) OCCUPÉES PAR LES DIFFÉRENTES CULTURES IXGLrZVIW IRHMZEKEXMSRVITVqWIRXI HIPE7%9 ( Source : ISPF, RGA 95 ) XSXEPI(ERWPIWEYXVIWwPIWS€PE7%9IWXFMIRQSMRHVI PIWWYVJEGIWH´I\TPSMXEXMSRWSRXTPYWRSQFVIYWIWIX TPYW QSVGIPqIW0IW I\TPSMXEXMSRW TSP]RqWMIRRIWEY nombre de 6 217 d’après le recensement général EKVMGSPIHIWSRXHIXEMPPIQSHIWXILIGXEVIW en moyenne, et la polyculture y prédomine. Ce qui I\TPMUYI PE QYPXMTPMGEXMSR TEV UYEXVI HI PE WYVJEGI IRXVIHIY\6+% 0EGSGSXIVEMISGGYTIIRZMVSRLEEPSVWUY´IR IPPIVITVqWIRXEMXLEHSRXPEQSMXMqEY\ 8YEQSXY GI UYM VITVqWIRXIVEMX YRI VqKVIWWMSR HI   WSYW VqWIVZI HIW QsQI QSHIW HI GEPGYP 0E

COMPOSITION DE LA SURFACE AGRICOLE EN HA ( Source : ISPF, RGA, 95) 156 étendue et gagne de plus en plus les hauteurs. L’indivision foncière L’évolution de l’urbanisation peut être estimée « Les îles étaient divisées en lots de terres dont chacun à partir de l’évolution du nombre de logements. appartenait à une lignée familiale. Ce droit de propriété, D’après le dernier recensement de la population en qui variait suivant les îles et les archipels, se transmettait oralement quasi exclusivement dans cette lignée. L’idée de 2002, on dénombre 68 069 logements, dont 89% de recenser et de consigner par écrit les droits fonciers ances- résidences principales en augmentation de 20% par « D’ici 2013, on peut esti- traux, de façon à ce à ce que ces inscriptions constituent des rapport à 1996. mer à 15 000 ha les sur- titres originels de propriété, est apparue à Tahiti et Huahine La pénurie de logements, au regard des besoins liés à faces urbanisées. » (SAGE, en 1826, mais n’a été mise en œuvre effective qu’à partir la croissance démographique a conduit le gouverne- 1991) de 1853 à Tahiti, s’est étendue aux îles Sous-le-Vent (1898) puis aux Marquises (1902). Leur mise en oeuvre de fait s’est ment à soutenir un rythme important de construc- Photo : Urbanisation en étalée dans le temps. Pour l’ensemble de ces trois groupes, le tions nouvelles, par des mesures appropriées, et basse vallée (Crédit : ©IRD, service des Domaines a estimé à environ 60.000 le nombre k HqZIPSTTIV YRI TSPMXMUYI HI PSKIQIRX WSGMEP F. Sodter) des titres établis, ce que l’on appelle couramment aujourd’hui TVIQMIVHMWTSWMXMJKSYZIVRIQIRXEPH´MRGMXEXMSR½WGEPI les Tomite, lesquels couvriraient ainsi la quasi-totalité des îles kPEGSRWXVYGXMSR PSM*0377) TSYVPEGSRWXVYGXMSR concernées, à l’exception des terrains déclarés domaniaux. de logements intermédiaires, accessibles sous condi- Le plus grand principe directeur du droit foncier polynésien tion de ressources et application sur le territoire du aujourd’hui est la nécessité de remonter jusqu’à ce titre initial HMWTSWMXMJREXMSREP PSM4327  (le Tomite). Mais les terres inscrites n’ont pas été localisées avec précision ni délimitées et mesurées, les propriétaires R³SRXTEWXSYNSYVWqXqMHIRXM¼qWIRGSRGSVHERGIEZIGP³qXEX civil, les premiers titres n’ont pas été transcrits ni répertoriés ÉVOLUTION DE LA CONSTRUCTION DES RÉSIDENCES PRINCIPALES HERWYR¼GLMIVRSQMREP'IUYMWIXVEHYMXTEVYRIWMXYEXMSR ( Source : ISPF ) actuelle complexe et confuse. » 6 René Calinaud

Occupation L’ URBANISATION des terres, Les contraintes de l’organisation du littoral et de l’espace d’une île volcanique des lagons VqWMHIRXHERWPEJEMFPII\XIRWMSRHIW terrains plats, localisés en bordure PMXXSVEPI%8ELMXM TEV I\IQTPI PE FERHIPMXXSVEPIIWX-ITPYWWSYZIRX MRJqVMIYVI k  OMPSQrXVI HI PEVKI 0´YVFERMWEXMSRHIWw-IWEJJIGXIHSRG essentiellement cette bordure littorale, en structure linéaire de part et d’autre des routes HI GIMRXYVI %VVMZERX k WEXYVEXMSR TVMRGMTEPIQIRX EYXSYVHI4ETIIXIIXHERWP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq l’urbanisation se déplace vers les hauteurs ou dans les profondeurs des vallées. L’habitat est majoritaire- LE DOMAINE PUBLIC ment dispersé et en l’absence de schémas directeurs 9RIRSYZIPPIVqKPIQIRXEXMSRHI HqPMFqVEXMSR d’aménagement, cette urbanisation diffuse conduit à %4*HYJqZVMIV TSVXERXGSQTSWM- YRQMXEKIHIWTPEMRIWG|XMrVIWkYRIVEVqJEGXMSRHIW tion et administration du domaine public en Polynésie terrains et à un morcellement des terres. française régit le domaine public. Ce domaine public )RP´EFWIRGIHIGSRREMWWERGIWTVqGMWIWYVP´SGGYTE- IWXREXYVIPSYEVXM½GMIP MPIWXMREPMqREFPI tion des sols, la surface urbanisée n’est pas connue. Dans les faits, le déclassement peut-être prononcé )RPI7%9TSYVPI7%+)P´EZEMWIWXMQqIk dès lors que le bien ne réunit plus les critères de la ha ; elle est aujourd’hui évidemment beaucoup plus domanialité publique et ce, sans condition de délai ; Source : Service de l’urbanisme pour ce qui concerne les remblais, un déclassement d’emplacements remblayés peut être prononcé au NOMBRE DE 1996 2002 VARIATION 1996-2002 bout de 10 ans et sous certai- logements 56 886 68 069 + 19,6% RIWGSRHMXMSRW EVXMGPIHI Dont : résidences principales 49 574 60 541 + 22,1% PE HqPMFqVEXMSR R„  %4*HYJqZVMIV  Habitants 220 000 250 000 + 13,6% Taux moyen d’occupation TIVWPSKIQIRX TIVWPSKIQIRX - 6,8% 157

L’occupation du sol à Bora Bora (Source : Atlas de Bora-Bora, Carex environnement, 2004)

A Bora Bora, la surface de terre émergée est relativement faible (19,2 km² pour l’île principale et 9 km² pour les motu volcani- ques et coralliens) comparée à la surface du lagon qui l’entoure (110 km²) les motu occupent un linéaire quasi-continu sur la côte nord et est, de l’aéroport à la pointe Fareone, soit un linéaire d’environ 16 km, avec une largeur moyenne comprise entre 200 et 300 m. Les principaux reliefs sont les pics et grandes barres volcaniques du sommet de l’île avec des pentes très fortes, supérieures à 50 %. La végétation est dense notamment dans les vallons. Cette zone est très peu fréquentée compte tenu HIWEHMJ¼GYPXqH³EGGrW)PPIRITSWWrHITEW d’habitation. Les zones de versants à pente forte sont présentes tout autour de l’île. Elles consti- tuent le paysage dominant en continuité avec la plaine littorale. Certains sites ont fait l’objet d’opérations de reforestation. Le niveau d’urbanisation reste très faible compte tenu des pentes. De même l’agri- culture y est peu ou pas développée. Les zones de versants à pente moyenne sont limitées à 3 sites : les versants des baies de Faanui, Vairou et Povai. L’agricultu- re est présente et on y note une extension urbaine, toutefois assez faible, en continuité avec la plaine littorale. Ces unités peuvent faire l’objet d’un développement futur. La plaine littorale, relativement étroite, est aujourd’hui fortement urbanisée, sur la quasi totalité de l’île, excepté sur le littoral nord-est. La présence de zones humides y est limitée: La construction de la route de ceinture, en général sur la partie dunaire, et la réalisation de remblais ont supprimé en grande TEVXMIGIW^SRIWLYQMHIW4EVGSRXVIGIWQSHM¼GEXMSRWSRXPSGEPIQIRXIRKIRHVqHIWMRSRHEXMSRW FEMIHI4SZEMRSXEQQIRX  Les îlots volcaniques sont peu nombreux, le plus important est situé au sud-ouest (motu Toopua), îlot maintenant occupé à ses extrémités nord et sud par de grands complexes hôteliers.

Le domaine public naturel comprend : 0IHSQEMRITYFPMGEVXM½GMIP comprend notamment le domaine public routier, le domaine public maritime • le domaine public maritime (DPM) qui se compo- TSVXW EZIG PIYVW HqTIRHERGIW EQqREKIQIRXW se notamment des rivages de la mer, des lais et de littoral réalisés sur le domaine public maritime, relais de mer, des étangs salés communiquant RSXEQQIRXPIWTPEKIWEVXM½GMIPPIWIXPIWVIQFPEMW IX PMFVIQIRXSYTEVMR½PXVEXMSRSYTEVMQQIVWMSR PIHSQEMRITYFPMG¾YZMEP EQqREKIQIRXWSYHqZME- EZIG PE QIV HY WSP IX HY WSYWWSP HIW IEY\ XMSRWHIGSYVWH´IEYTPERWH´IEYEVXM½GMIPW  intérieures dont les havres et rades non aména- gés et les lagons jusqu’à la laisse de basse mer %YTEVEZERX MRWXVYMXIW TEV PI +)+(4 7IVZMGI WYVPIVqGMJG|XqPEVKIHYWSPIXHYWSYWWSPHIW HI P´)UYMTIQIRX  PIW HIQERHIW H´SGGYTEXMSR HY golfes, baies et détroits de peu d’étendue, et du (SQEMRI 4YFPMG PI WSRX HITYMW  TEV PE (%* WSPIXHYWSYWWSPHIWIEY\XIVVMXSVMEPIW (MVIGXMSRHIW%JJEMVIW*SRGMrVIW  • PI HSQEMRI TYFPMG ¾YZMEP qui se compose de )RXVIIXPIRSQFVIXSXEPERRYIPHIHSWWMIVW l’ensemble des cours d’eau, avec leurs dépen- de demandes d’occupation du domaine public est en HERGIWHIWPEGWHIXSYXIWPIWIEY\WSYXIVVEMRIW EYKQIRXEXMSRGSRWXERXI-PIWXTEWWqH´YRIGIRXEMRIHI et sources ; dossiers par an à près de 200 en 2002, pour redescen- dre légèrement entre 2002 et 2005. • la zone des cinquante mètres HIWwPIW1EVUYMWIW dite des cinquante pas géométriques. 158

La zone des 50 pas géométriques aux Marquises RÉPARTITION DES DEMANDES D’OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC SELON LA CATÉGORIE EN 2004 (ÀGAUCHE) ET EN 2002 ( ÀDROITE) ( Source : GEGDP ) 2SXMSR WTqGM¼UYI EY\ ERGMIRRIW GSPSRMIW JVERpEM- ses, les 50 pas géométriques du roi font partie du domaine public naturel. Le pas géométrique équivaut à 5 pieds ou 1,62m. Ces zones sont inalié- nables. En Polynésie la zone des 50 pas géométri- ques n’existe pas sauf aux Iles Marquises, où existe une réserve de 50 m à partir de la limite des plus hautes marées, sur laquelle les riverains n’ont aucun droit de propriété (délibérations 98-39 APF du 17 Toutes les données de sur- avril 1998). L’occupation de cette réserve doit faire face d’occupation du DMP l’objet d’une demande d’autorisation d’occupation ci-dessous ont été calculées à partir des données du temporaire du domaine public. Aujourd’hui, plusieurs GEGDP. secteurs sont occupés et en cours de recensement et de régularisation : toutes les occupations devront à moyen terme faire l’objet d’une autorisation d’occu- pation du domaine public ; si l’emploi de la zone des La propriété du sol en Polynésie 50 m porte atteinte à l’écosystème, la remise en état devra être prononcée. Les domaines territoriaux représentent 11,4% de la surface Délibération n°2004-34 APF totale du Territoire (SAGE, 1991) ; ils sont soit à vocation forestière et agricole, soit à vocation touristique, plus %TVrWkTEVXMVHYQSQIRXS€P´MRWXVYGXMSRHIW rarement à vocation de protection de l’environnement et HSWWMIVWTEWWIkPE(%*PIRSQFVIHIHSWWMIVWTSYV administrés par les services compétents (SDR, SDT, DIREN …). Les domaines à vocation agricole et forestière occupent PIHSQEMRITYFPMGEYKQIRXIGSRWMHqVEFPIQIRX  6 près de 40 000 ha (SAGE, 1991). IR 'IPETIYXW´I\TPMUYIVWSMXTEVYRIVqIPPI I\TPSWMSRHIWHIQERHIWPMqIEYGSRXI\XITSPMXMUYI Quelques domaines territoriaux : Occupation WSMXTEVHIWHMJJqVIRGIWHIGSQTXEKIIRXVIPIWHIY\ • Domaine de Faaroa à Raiatea WIVZMGIWMRWXVYGXIYVWPE(%*IXPI+)+(4 des terres, • Domaine de Vaihonu, Fare à Huahine 7YV¯ IRQS]IRRIHYRSQFVIHIGIW du littoral et • Domaine d’Opunohu, à Moorea HIQERHIWGSRGIVRIRXPI(41IX IRQS]IRRI des lagons les concessions à charge de remblais. • Domaine Vaihi (ex-Pierson), Hitiaa à Tahiti. 0E WYVJEGI XSXEPI HY (41 I\TPSMXq IWX TEWWq H´YR La propriété forestière est principalement subdivisée entre le XSXEPHILE WYVJEGIWGYQYPqIWHIk  Pays et des propriétaires privés (plus de 85% des terres). kLE WYVJEGIWXSXEPIWIR WSMXYRIEYKQIR- XEXMSRHI HIWWYVJEGIWSGGYTqIWIRERW L’OCCUPATION DU LITTORAL NOMBRE DE DOSSIERS DE DEMANDE D’OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC INSTRUITS PAR LE GEGDP DE 1988 À 2004 ( les données de 2004 sont ET DES LAGONS probablement sous-évaluées en raison de la période de transition entre GEGDP et DAF ) Le domaine public maritime est soumis à forte TVIWWMSR 4EVEPPrPIQIRX k P´MRXIRWM½GEXMSR HI P´YVFERM- WEXMSRWYVPIPMXXSVEPP´EVXM½GMEPMWEXMSRHYXVEMXHIG|XI TEVPIWVIQFPEMWEYXSVMWqWSYWEYZEKIWPIWI\XVEGXMSRW PIWVSYXIWIXPIWSYZVEKIWHMZIVW TSRXSRWUYEMWIXG  dépasse 50% dans plusieurs îles et devient préoccu- TERX ZSMVqKEPIQIRXGLETMXVI§KVERYPEXW¨  0IWTPEKIWEVXM½GMIPPIWWIQYPXMTPMIRXEZIGPIHqZIPSTTI- ment du tourisme ; le lagon, quant à lui, est occupé par PIWFYRKEPS[WWYVP´IEYk1SSVIEQEMWWYVXSYXk&SVE &SVETEVPIWGSRGIWWMSRWTIVPMGSPIWHERWPIW8YEQSXY IXPIWwPIW7SYWPI:IRXIXTEVPIWTEVGWkTSMWWSRW 3YXVIPEHqKVEHEXMSRHIWQMPMIY\IXPEWYTTVIWWMSR HIW^SRIWHIRYVWIVMIWHITSMWWSRWP´EVXM½GMEPMWEXMSR HYXVEMXHIG|XIIXP´SGGYTEXMSRHIWPEKSRWWIXVEHYM- sent par une privatisation de plus en plus étendue du PMXXSVEPIXPIWPEKSRWIXMRHYMWIRXHIWGSR¾MXWH´YWEKI 159

OCCUPATION DU DPM (EN HA) PAR LES REMBLAIS, BUNGALOWS ET AUTRES OCCUPATIONS DU PLAN D’EAU ENTRE 1995 ET 2006 PAR ARCHIPEL ( Source : GEGDP )

L’OCCUPATION DU DPM

(IkPI+)+(4EIRVIKMWXVqIRZMVSR HIQERHIWH´SGGYTEXMSRHY(41TSYVYRXSXEP HIQMPPMSRWHIQó LE GSRXVILEHI

SURFACE DE DPM OCCUPÉE EN HA ( Source : GEGDP ) k3YXVIPIWFYRKEPS[W  IXPIWVIQFPEMW  UYMJSVQIRXTVrWHI HIWHIQERHIWIR surface, celles-ci concernent les pontons et wharf HMZIVW   Qó PIW GLIREY\   Qó PIW qQMWWEMVIWIRQIVPIWPEMWHIQIV Qó PIW HqGPEWWIQIRXW HY HSQEMRIW TYFPMG   Qó PE ^SRIHIWTEWKqSQqXVMUYIW 1EVUYMWIW © 0IW  HIQERHIW PIW TPYW RSQFVIYWIW   WSRX issues des particuliers et concernent les concessions kGLEVKIHIVIQFPEMWHERWP´EVGLMTIPHIWwPIW7SYWPI Photo : Privatisation du litto- :IRX  PIW L|XIPW WSRX PIW TPYW KVERHW HIQERHIYVW ral à Moorea IRWYTIV½GMITSYVP´MQTPERXEXMSRHIWFYRKEPS[WWYV (Crédit : A.Aubanel) l’eau ; les municipalités sollicitent essentiellement des remblais pour la mise en place de structures collec- Photo : Route littorale XMZIWIRVEMWSRHYQERUYIHIXIVVEMRWGSQQYREY\  (Crédit : ©IRD, J. Bonvallot) PI 4E]W TEV PI FMEMW HIW KVERHW XVEZEY\ GSQQI PIW TSVXWPIWHEVWIWPIWKVERHWVIQFPEMW 4ETIIXI*EEE  (*) sachant qu’en 2005 et fait également partie pour une grande part des 2006, les chiffres sont plus occupants du domaine public maritime. incertains compte tenu du passage des compétences Les chiffres ne concernent que les ouvrages décla- entre le GEGDP et la DAF VqW1EMWPIWVIQFPEMW§WEYZEKIW¨XSYXEYXERXUYI les darses, pontons et autres constructions privées HMZIVWIWUYM¾IYVMWWIRXHERWPIWPEKSRWWSRXXVrW NOMBRE DE DOSSIERS DE DEMANDES DE CONCESSIONS DU DPM RSQFVIY\IRTEVXMGYPMIVEY\8YEQSXYS€P´qPSMKRI- ET SURFACE CORRESPONDANTE EN M2 ( Source : GEGDP ) QIRXHIWwPIWVIRHPIWGSRXV|PIWHMJ½GMPIW '´IWX HERW PIW wPIW 7SYWPI:IRX que les demandes sont les plus nombreuses, à la fois pour les bungalows et pour les remblais. 160

2006

TYPE D’OCCUPATION NOMBRE DE DEMANDES DE DOSSIER Canalisation 2 Déclassement 8 Lais de mer 20 &YRKEPS[W 2 Ponton - Quai 41 Remblai 163 Divers 57 TOTAL 1 293 Parc à poissons 104 Concessions perlicoles 86 TOTAL 2 483

Source : DAF, 2006

)RPE(%*EIRVIKMWXVqHIQERHIWH´SGGY- ÉVOLUTION DES SURFACES DE REMBLAIS DE 1995 À 2006 TEXMSRHY(41HSRXLSVWTEVGWkTSMWWSRWIX ( Source : GEGDP ) concessions perlicoles. 7YV PIW  HIVRMrVIW ERRqIW  GLERXMIVW HqTEWWIRX PIW   Qó 6 H´SGGYTEXMSR HY (41 IX GSQTXIRX TSYV HIPEXSXEPMXqHIWHIQERHIW Occupation sur la période. des terres, Les remblais du littoral et Les remblais représentent entre 60 des lagons et 80% du nombre de demandes d’occupation du domaine public QEVMXMQI UYM VITVqWIRXI PYMQsQI ÷HIWHIQERHIWHYHSQEMRITYFPMG  %PSVW UY´MPW RI HIZEMIRX sXVI EGGSV- HqW UY´I\GITXMSRRIPPIQIRX MPW WSRX SURFACE REMBLAYÉE SURFACE DE POURCENTAGE DE RÉCIF aujourd’hui devenus une « institution » . DE 1960 À 2006* FRANGEANT** FRANGEANT DÉTRUIT Dans l’esprit d’une grande partie de la population, la Tahiti 156 1042 15 propriété d’un terrain en bord de mer est assimilée à Moorea 7 1064 1 un droit à occuper, voire à remblayer le littoral. Bora 32 469 7 )RXVIIXPIXSXEPGYQYPqHIHIQERHIWHI Bora Raiatea 32 Photo : Remblai à Nuku VIQFPEMWEXXIMRXLEHSRXIRZMVSRLEk8ELMXMIX 2449 2 Hiva (Crédit : GEGDP) LEHERWPIWwPIW7SYWPI:IRX(IkGIW Tahaa 20 surfaces atteignaient 159 ha. Huahine 7 1433 0,5 7MP´SRGYQYPIPIWWYVJEGIWVIQFPE]qIWTEVwPIWHITYMW Total 254 6457  HqFYXHIWHSRRqIWHY½GLIVHY+)+(4 SR SFXMIRXYRXSXEPGYQYPqHILETSYV8ELMXMLE * Source : GEGDP ; ** Source : Andrefouët TSYVPIWwPIW7SYWPI:IRXIXTSYVPIW%YWXVEPIW Le coût des terrains en bord de mer SURFACE A. Aubanel en 1993 avait calculé le coût moyen d’un mètre Hotel Motu Tofari 112 391 &YRKEPS[W BORA carré de remblais par rapport à un mètre carré de terrain en HotelAnau Motu Pitiaau 137 914 &YRKEPS[W BORA bord de mer, respectivement 1 500 et 15 000 XPF, soit un Hotel Motu Omee 297 000 &YRKEPS[W coût pour un terrain en bord de mer dix fois plus élevé que la Hotel TAHAA Iripau Ilots Niu Niu 127 324 &YRKEPS[W mise en place d’un remblai, ce qui expliquait déjà à l’époque l’engouement des propriétaires pour les remblais. Les prix Etat Fin De Piste 124 100 Remblai TAHITI Faaa ayant fortement augmenté depuis, on peut penser que le Territoire Baie De Vaitupa 145 037 Remblai remblais est encore plus avantageux à l’heure actuelle. Territoire RAIVAVAE Vaiuru Village 385 000 Remblai (Aubanel, 1993) 161

SURFACES TOTALES REMBLAYÉES PAR ARCHIPELS ( Source : GEGDP ) par percolation dans le lagon, favorisant la prolifération des algues et une dégra- dation du lagon. • 1SHM½GEXMSRHIPEGSYVERXSPSKMI rarement VqEPMWqWIREPMKRIQIRXEZIGPEG|XIMPWGSRWXM- XYIRX HIW I\GVSMWWERGIW UYM TIVXYVFIRX PE GSYVERXSPSKMI PEKSREMVI IX QSHM½IRX HIW ¾Y\ WqHMQIRXEMVIW EZIG GVqEXMSR HI ^SRIWGSR½RqIW PIWWIGXIYVWZSMWMRWWSRX Photo : bungalows sur l’eau touchés par la turbidité. ( Crédit : Ginger EI )

Les bungalows sur l’eau )RXVI  IX  PIW HIQERHIW HI GSRGIWWMSRWHY(41TSYVPEGSRWXVYG- tion de bungalows, essentiellement, et Les pourcentages de récifs détruits varient de 0,5 autres occupations du lagon atteignent k WYMZERXPIWwPIW%&SVE&SVEPIWHSRRqIWHY  LE   HI HIQERHIW  GSRXVI  LE IRXVI +)+(4HSRRIRXYRIWYVJEGIHILEVIQFPE]qI 1960 et 1994. alors que l’analyse des photographies aériennes, '´IWXIRIXUYIPIWHIQERHIWWSRXPIWTPYW donne une valeur de 50 ha, soit 10% de récif frangeant HqXVYMX GIUYMQSRXVIPIHqGEPEKIIRXVIPIWWYVJEGIW ÉVOLUTION DES SURFACES DE CONCESSIONS ( M2 ) ACCORDÉES POUR LES HqGPEVqIWIXPEVqEPMXq  BUNGALOWS ET AUTRES OCCUPATIONS DU LAGON ( SANS COMPTER LA PERLICULTURE ET LES PARCS À POISSONS ) ( Source : GEGDP ) Impact des remblais Les impacts négatifs sont nombreux et importants : • Privatisation du littoral : les vues et les accès à la mer sont de plus en plus limités à partir des routes de ceinture et l’urbanisation est aggravée TEVPETVqWIRGIHIQYVWIRVSGLIQIRXWIXGP|XY- res diverses qui forment une barrière impéné- XVEFPIEYVIKEVHHSRXFqRq½GMIRXUYIPUYIWYRW QSMRWHI HIPETSTYPEXMSRSGGYTI HY PMXXSVEPIRZMVSR &MIRUYIHIXEMPPI§QSHqVqI¨ et disséminés le long du littoral, ce mitage discret, mais continuel, entraîne la privatisation progres- sive du littoral et la disparition des frangeants. • Destruction des frangeants et diminution du VIGVYXIQIRXPIWVqGMJWJVERKIERXWWYVPIWUYIPW sont établis les remblais, sont des zones d’alevinage des poissons du lagon que les remblais détruisent ; ceci contribue, avec la pression de pêche, à appauvrir les lagons comme l’indiquent certains indicateurs de la TsGLI ZSMVGLETMXVI§TsGLI¨ 0IW études menées sur les dégradations anthropiques des récifs frangeants et leurs incidences sur les peuplements ichtyologiques ont révélé une relation qXVSMX IRXVI PI XEY\ HI VIGVYXIQIRX et l’état de dégradation d’un milieu +EP^MRIXEP  • Pollution IR P´EFWIRGI H´EWWEMRMW- WIQIRX GSPPIGXMJ PIW IJ¾YIRXW HIW assainissements individuels transitent à travers le remblai et se déversent 162 qPIZqIW TSYV PIW L|XIPW HI &SVE&SVE RSXEQQIRX  GSRGIWWMSRW QEVMXMQIW GSPPIGXEKI JIVQIW IX EZIGYRIWYVJEGIGYQYPqIHIQóWSMX  qPIZEKIW HqHMqIWkPETIVPMGYPXYVITSYVYRIWYVJEGI de la demande en bungalows de toute la décennie. XSXEPIHILIGXEVIW ZSMVGLETMXVI§TsGLIIX TIVPMGYPXYVI¨  WSMX IRZMVSR   HI PE WYVJEGI XSXEPI 0IWFYRKEPS[WWYVP´IEYSRXHIWMQTEGXWTSWMXMJW QMWI des lagons. à disposition de substrat pour la colonisation, zones JEZSVEFPIWEY\TSMWWSRW IXRqKEXMJW TVMZEXMWEXMSRHI P´IWTEGI PEKSREMVITSYZERX IRXVExRIV HIW GSR¾MXW  Les parcs à poissons ZSMVGLETMXVI§XSYVMWQI¨  -PW SRX JEMX P´SFNIX IR  HI  HIQERHIW H´SGGYTEXMSR HY (41 WSMX   HIW HIQERHIW WSYVGI(%* 

L’ÉVOLUTION DU TRAIT DE CÔTE Une étude comparative de l’évolution HYXVEMXHIG|XIHIGIVXEMRIWwPIWIR Polynésie s’est appuyée sur différents XVEZEY\ VqEPMWqW HERW PIW ERRqIW  WYVPETVIWWMSRLYQEMRIW´I\IVpERXWYV PE PMKRI HI VMZEKI %YFERIP IR  WYVP´wPIHI1SSVIE1EVUYIXIR HERW PIW -PIW 7SYWPI:IRX 4SPXM IR 6 kRSYZIEYWYV1SSVIEIX0IMPPI IRWYV8ELMXM  Dans les années 1990, la part de Occupation VMZEKI ERXLVSTMWqI QYVIXW VSGLIVW des terres, IXSYVIQFPEMW qXEMXGSQTVMWIIRXVI 25 et 50%. du littoral et 0EQS]IRRITSYVPIWwPIW7SYWPI:IRX des lagons Les concessions perlicoles WIWMXYIk   k,YELMRI k6EMEXIE  k&SVE&SVE k1EYTMXMIX k8ELEE IXk  )RXVIIXLEHIGSRGIWWMSRWSRX TSYV 1SSVIE )R  P´ERXLVSTMWEXMSR HI P´wPI HI été accordés, l’ouverture de nouvelles concessions 8ELMXMIWXHI  d’élevage ayant été suspendue entre 2001 et 2005. *MR  PI WIVZMGI HI PE TIVPMGYPXYVI HqRSQFVI 0E WIYPI qXYHI GSQTEVEXMZI VqEPMWqI k 1SSVIE montre que cette anthropisation évolue rapidement. Photo : Ferme perlicole (Crédit : Service de la perliculture) Photo : Parc à poisson (Crédit : PTPU) 163

NATURE DE LA LIGNE DES RIVAGES DES ILES SOUS-LE-VENT, DE MOOREA ET TAHITI ( Source : Aubanel 1993, Marquet 1994, Polti 2001, Sidjoun 2001, Leille 2005 ) tion du rivage de cette île à 51%. L’étude montre également que le domaine QEVMXMQIqXEMX TEV EMPPIYVW SGGYTq TEV  qTMWTSRXSRWH´YRIPSRKYIYVQS]IRRI de 25 m, 128 bungalows dans les zones L|XIPMrVIW  TEVGW k TSMWWSRW IX GEKIW amovibles. C’est l’anthropisation individuelle et plus particulièrement celle liée à l’habitation privée qui est essentiellement responsa- FPI HI GIXXI EYKQIRXEXMSR 4SPXM   L’accroissement de la population sur GIXXI wPI TVSGLI HI8ELMXMEWWSGMqI k YRI

POURCENTAGE DU RIVAGE OCCUPÉ PAR LES MURETS/REMBLAIS ET L’évolution constatée pose un problème et la simple PAR LES PLAGES DE SABLE BLANC À MOOREA EN 1993 ET 2001 prise en compte de l’évolution démographique ( Source : Polti 2001 ) GVSMWWERGIHIPETSTYPEXMSRH´YRJEGXIYVk k P´LSVM^SR   EZIG HIW FIWSMRW qGSRSQMUYIW IXHIGEHVIHIZMIEYQSMRWEREPSKYIWkGIY\UYM I\MWXIRXEGXYIPPIQIRXPEMWWITVqZSMVWMVMIRR´IWXJEMX YRIERXLVSTMWEXMSRHYXVEMXHIG|XIXVrWMQTSVXERXI

Evolution du trait de côte à Moorea 0´wPIHI1SSVIEIWXPEWIYPIwPIUYMEMXJEMXP´SFNIXHI qXYHIWkERRqIWH´MRXIVZEPPIIRTEV%YFERIP et en 2001 par Polti ce qui a permis d’évaluer l’évo- PYXMSR HI PE PMKRI HI VMZEKI EY GSYVW HY XIQTWPI linéaire anthropisé représente 47% de la ligne de VMZEKIIRGSRXVI IR)RQSMRWH´YRI dizaine d’années, c’est donc 15% de la ligne de rivage naturelle qui a disparu. L’augmentation des remblais se fait au détriment des TPEKIW HI WEFPI FPERG)R k 1SSVIEGIPPIWGM IRZSPqIHYTVM\HIWXIVVEMRWTSYVVEMXI\TPMUYIVGIXXI W´qXEPEMIRX WYV   HY PMRqEMVI G|XMIV EPSVW UY´IR augmentation.  IPPIW R´SGGYTIRX TPYW UYI   3R GSRWXEXI également une diminution de la part de végétation LEYXIHI IRk IR0IWEYXVIW Evolution de la ligne de rivage de la commune de Taia- catégories restent stables tandis que les « plages rapu Ouest FSVHqIWHIVIQFPEM¨JSRXPIYVETTEVMXMSR  HIPE PMKRIHIVMZEKI IXJSRXTEWWIVPIXEY\H´ERXLVSTMWE- Une étude s’est intéressée à l’évolution de la ligne de VMZEKIHIPEGSQQYRIHI8EMEVETY3YIWXHITYMWPIW EVOLUTION DE LA LIGNE DE RIVAGE À MOOREA DE 1993 À 2001 ( Source : Polti, 2001 ) XVIRXIHIVRMrVIWERRqIW 6E]REP 0IXVEZEMPTEV photo-interprétation entre 1977 et 2001 a permis HIUYERXM½IVPIWWYVJEGIWKEKRqIWWYVPEPEKSREMRWM % DU RIVAGE % DU RIVAGE CATÉGORIES UYIP´IWTEGITIVHYSYqVSHq)RPIPMXXSVEPqXEMX EN 1993 EN 2001 encore préservé, avec un couvert végétal de la bande Murets et remblais 33 47,5 littorale très fort. D’après les analyses de l’occupation Plages de sable blanc 33 18 HY WSP TEV TLSXSMRXIVTVqXEXMSRPI XEY\ HI WYVJEGI Substrat sablo-vaseux et 20 15,3 végétale de la plaine littorale était d’environ 67% détritique à végétation haute contre 44% en 2001. Vasières ou zones herbacées 5 7,3 0E TSWMXMSR HY XVEMX HI G|XI RI TVqWIRXI TEW YR Beach rock 7 6,6 HqGEPEKI ¾EKVERX IRXVI  IX  QEMW PEMWWI Autre 2 5,3 164 tout de même apparaître quelques fortes évolutions niveau des platiers et des pentes internes du récif avec notamment l’apparition d’ouvrages lourds FEVVMrVI 0I VIGIRWIQIRX HIW I\XVEGXMSRW HI WEFPI QEVMREW 'IWSRXTVrWHILEUYMSRXqXqKEKRqW FPERGGSVEPPMIREYXSVMWqIWHERWPIPEKSRHI&SVE&SVE TEV P´EVXM½GMEPMWEXMSR HI PE PMKRI HI VMZEKI0E TPEMRI HITYMWVITVqWIRXIYRZSPYQIXSXEPHI HI8EMEVETY3YIWXEGSRRYYRIGVSMWWERGIH´IRZMVSR mWSMXYRIWYVJEGIXSYGLqIH´IRZMVSRQó  HIWEWYVJEGIYVFERMWqIIRXVIGIWHIY\HEXIW 4PYWMIYVW GSQTPI\IW L|XIPMIVW SRX EQqREKq HIW pour aujourd’hui atteindre 52% de la surface totale TPEKIW EVXM½GMIPPIW, au nombre de 10 aujourd’hui. de la plaine littorale. Plusieurs d’entre elles correspondent à un repro- ½PEKIIXkYRVqIRWEFPIQIRXHYPMXXSVEPWYVYRWMXIS€ LIGNE DE RIVAGE DE TAIARAPU OUEST ( Source : Raynal, 2004 ) MPR´I\MWXEMXEYTEVEZERXTEWHITPEKIHYXSYX(´ETVrW une étude réalisée en 2006, toutes les plages obser- vées subissent des érosions plus ou moins impor- XERXIW7XEFMPMWIVYRITPEKIEVXM½GMIPPIWYVYRWMXIUYM naturellement ne se prête pas à l’accumulation de WEFPIIWXHMJ½GMPIIXRqGIWWMXIHIWKVERHIWUYERXMXqW HI WEFPI TSYV PI VqIRWEFPIQIRX TqVMSHMUYI ZSMV GLETMXVI§KVERYPEXW¨ 

Ligne de rivage IR VSYKI ERXLVSTMUYI IR ZIVX 6 naturelle. Artificialisation du littoral de Bora Bora Occupation %ZIGPIHqZIPSTTIQIRXHYXSYVMWQIP´wPIHI&SVE½KYVI parmi les îles les plus touchées par l’évolution du trait des terres, HIG|XIIXHIP´SGGYTEXMSRHYPEKSRTPEKIWPEKYRIWIX du littoral et QSXYEVXM½GMIPWVIQFPEMWFYRKEPS[WWYVP´IEY© des lagons )RIRZMVSRLEHIWYVJEGIHIVqGMJJVERKIERX étaient remblayés autour de l’île. Ces surfaces ont pratiquement doublé en l’espace de 8 ans, sachant UYIP´IWXMQEXMSRJEMXIIRHERWPIGEHVIHIP´EXPEW %RHVqJSYtX HSRRIYRIWYVJEGIVIQFPE]qIHILE

Pour un linéaire total de récif frangeant d’environ 45 LOCALISATION DES PLAGES ARTIFICIELLES À BORA BORA OQ PE WYVJEGI VIQFPE]qI VITVqWIRXIVEMX YRI FERHI ( Source : SPI INFRA ) continue de récif frangeant de plus de 11 m de largeur XSYXEYXSYVHIP´wPIIXHYQSXY8SSTYEWSMXYRITIVXI H´IRZMVSR   HY VqGMJ JVERKIERX WE WYVJEGI XSXEPI qXERXHILE  %VXM¼GMEPMWEXMSRHYPMXXSVEPHI Par ailleurs, 22 exploitations de soupe de corail ont été Bora Bora, source ; atlas de Bora Bora (Carex environ- recensées au niveau des récifs frangeants, la surface nement) XSXEPI HIW I\XVEGXMSRW VITVqWIRXI IRZMVSR  LE 7M P´SR GSRWMHrVI UYI P´MRGMHIRGI H´YRI I\XVEGXMSR WYV Bora-Bora : 50 ha de rem- les zones voisines multiplie, au minimum, par 2 la blais, 30 ha détruits par les surface dégradée, on peut estimer que 60 ha de récif extractions, soit 80 ha au JVERKIERXWSRXEJJIGXqWTEVPIWI\XVEGXMSRWHIWSYTIHI total de récifs frangeants détruits, et 30 ha supplé- GSVEMPWSMXIRZMVSR HIPEWYVJEGIXSXEPIHIWVqGMJW mentaires perturbés par frangeants. De plus, un linéaire de crête récifale estimé les extractions, soit 17% du kOQEqXqHqXVYMXTEVGIWSTqVEXMSRW frangeant détruit, et au total 23% détruit ou perturbé. Les extractions mécanisées de sable corallien sont MRXIVHMXIWk&SVE&SVE(IWI\TPSMXEXMSRWSRXXSYXI- 4LSXSTPEKIEVXM¼GMIPPIWYV fois lieu, avec dérogation, dans le cadre de projets de motu à Bora-Bora VqLEFMPMXEXMSR HI WMXIW HqKVEHqW TSMRXI 1EXMVE  SY Crédit : PTPU TSYVP´EQqREKIQIRXHITPEKIWEVXM½GMIPPIW GSQTPI- \IW L|XIPMIVW %Y XSXEP YRI HSY^EMRI HI WMXIW SRX JEMXP´SFNIXH´I\TPSMXEXMSRHIWEFPIFPERGGSVEPPMIREY 165

LA TRANSFORMATION DES PAYSAGES Les recommandations de la mission « évaluation et prospective” : gestion des paysages et maîtrise de l’ur- Les paysages sont façonnés par l’histoire géologique banisation et géomorphologique des îles et par l’histoire des GSPSRMWEXMSRW WYGGIWWMZIW TE]WEKIW HIW wPIW LEYXIW La valeur touristique de notre destination et, plus généra- des hauts sommets, des vallées, des versants, des pla- lement, l’image de la Polynésie repose sur des paysages nèzes et de la plaine littorale; paysages agricoles et naturels préservés, le mythe d’un paradis terrestre. Or, en terme de gestion d’environnement, cette réputation se doit cocoteraie, paysages urbains, paysages sous l’emprise d’être préservée aussi, la Mission « Évaluation & Prospecti- HIWTIWXIWZqKqXEPIWTE]WEKIWPMXXSVEY\HIWwPIW7SYW ve » recommande qu’une attention particulière soit portée à PI:IRXHIWTPEKIWPEKSRWIXQSXY©TE]WEKIWHIW la préservation des paysages, à la maîtrise de l’urbanisation EXSPPWTE]WEKIWHIW1EVUYMWIW©PIWTE]WEKIWTSP]Rq- et de son intégration paysagère. La Mission « Évaluation siens sont très variés mais peu étudiés. & Prospective » propose donc l’intégration des contraintes urbanistiques et architecturales au niveau de la commune Les principales sources de transformations plus dans les PGA. Leur respect permet d’obtenir une unité, à SYQSMRWVqGIRXIWHIWTE]WEKIWWSRX défaut d’une harmonie, dans le paysage et l’espace. • l’apports d’espèces naturalisées, Le recours aux dérogations des règles d’urbanisme devrait par ailleurs constituer l’exception et l’application des • PEHIWXVYGXMSRHIWJSVsXWTEVPIWJIY\ sanctions être renforcée, notamment par des actions coerci- tives fortes et systématiques de remise en état des sites • les reboisement par Albiza, Pinus, en cas de non respect des réglementations d’urbanisme ou de non respect des autorisations accordées. En ce sens, • le développement de la lande à fougère Il existe peu d’études de les institutions et organismes publics devraient montrer paysages en Polynésie • PIWTIWXIWZqKqXEPIW MiconiaXYPMTMIVHY+EFSR l’exemple, notamment dans le respect des procédures et et la notion est peu IXEYXVIW des contraintes d’urbanisme. prise en compte dans les documents d’urbanisme. • P´EFERHSRHIP´I\TPSMXEXMSRHIWGSGSXIVEMIWWYV Pour une plus grande prise en considération des aspects les atolls. paysagers et urbanistiques, la mission « Évaluation & Prospective » recommande de favoriser l’acquisition de Photo : Paysage aux • P´EVXM½GMEPMWEXMSRHYXVEMXHIG|XI compétences en la matière et de faciliter leur mise à dispo- Marquises (Crédit : ©IRD, J. Iltis) • l’urbanisation, notamment sur les pentes. sition localement, ces dernières étant actuellement limitées. Outre les mesures de préservation qui seront prises dans le « L’homme a toujours transporté avec lui des cadre des outils de gestion de l’espace, il conviendra d’étu- graines, des boutures, des d’arbres qui lui ont dier les processus et les politiques d’urbanisation en cours TIVQMW H´EQqPMSVIV WSR SVHMREMVI GSGSXMIVEVFVI k E¼RH³qZEPYIVP³MQTEGXHIPEGVSMWWERGIWYVP³IRZMVSRRIQIRX TEMRQETIFERERMIVQERKYMIVIXG (IGIJEMXPIW Il conviendrait aussi, si nécessaire, de conduire des politi- paysages ont évolué en fonction de la colonisation UYIWHITPERM¼GEXMSRIXHIKIWXMSREHETXqIWEY\FIWSMRW des terres par l’homme et des techniques cultura- aux ressources et aux caractéristiques des zones rurales et les mises en œuvre. … Longtemps l’agriculture a urbaines, ces dernières étant de plus en plus nombreuses. façonné les paysages, mais l’abandon de l’agriculture Selon le cas, il s’agira, d’une part, de faciliter la transition E PEMWWq YRI WYTIV½GMI MQTSVXERXI HI XIVVIW WERW vers un mode de vie et un type d’habitat aggloméré moins entretien, rapidement colonisées par les pestes onéreux en terme d’équipements collectifs et, d’autre part, ZqKqXEPIWQSHM½ERXEMRWMJSVXIQIRXPIWTE]WEKIW0E d’encourager les petites activités économiques, en particulier reprise de l’agriculture et plus particulièrement de les productions agricoles, facteur d’entretien des paysages. PE½PMrVIGSTVELWYVGIVXEMRIWwPIWEXVrWJSVXIQIRX contribué à l’amélioration de la qualité des paysages cilement pénétrable. WYVPETPEMRIPMXXSVEPIIXHERWPIWFEMIW 4849  7YVPIWwPIWLEYXIWPIWTIWXIWZqKqXEPIWEMRWMUYIPIW VIFSMWIQIRXW SRX QSHM½q PIW TE]WEKIW JSVIWXMIVW SVMKMREY\ 0´I\XIRWMSRHIW^SRIWTqVMYVFEMRIWEJEMXHMWTEVEwXVI PETVIWUYIXSXEPMXqHIPEZqKqXEXMSRREXYVIPPIEYTVS½X d’une végétation basse ornementale. )R½R PI HqZIPSTTIQIRX HY XSYVMWQI VIQSHrPI rivages et motu. 7YVPIWEXSPPWETVrWPIHqZIPSTTIQIRXHIPEGSGSXI- VEMI PE HMQMRYXMSR HY TVM\ HY GSTVEL E GSRHYMX k P´EFERHSR HI P´I\TPSMXEXMSR IX HI P´IRXVIXMIR HIW GSGSXIVEMIWVIQTPEGqIWTEVYRIFVSYWWIHIRWIHMJ½- 166 L’aménagement du territoire

Plusieurs documents d’urbanisme ou d’orientations ont été développés ou sont prévus en Polynésie, à différen- Article D.111-3 du Code de l’Aménagement : Schéma tes échelles : d’aménagement général (S.A.G.E) • du Pays : SAGE, SADD (documents d’orientations) Le schéma d’aménagement général dit SAGE trace le • des communes : Plan Général d’Aménagement GEHVI KqRqVEP HI P³EQqREKIQIRX HY XIVVMXSMVI IX IR ¼\I (PGA) pour le milieu terrestre et Plan de Gestion les éléments essentiels en concordance avec la politique de l’Espace Maritime (PGEM) pour le milieu marin de développement économique et social. Peuvent lui être (documents d’urbanisme opposables). Et plans ERRI\qWHIWWGLqQEWWTqGM¼UYIWHIVqTEVXMXMSRH³qUYMTI- d’urbanisme (Uturoa, Pirae, et en partie Arue) ; ments publics spécialisés ou d’investissements privés d’inté- rêt général, et tous éléments de synthèse qui se révéleraient • des secteurs : Plan d’aménagement de détail nécessaires. Le SAGE peut indiquer les parties de territoire (P.A.D) ou plans d’aménagement forestier. sur lesquelles sont souhaités voir établis les plans généraux Tous les schémas s’appuient sur un état des lieux et d’aménagement ou plans d’aménagement de détail. un diagnostic territorial, ainsi que sur une concertation avec les acteurs. LE SADD LE SAGE 6 0I 7GLqQE H´%QqREKIQIRX IX HI (qZIPSTTIQIRX (YVEFPI 7%(( IWXYRHSGYQIRXH´YVFERMWQIUYM 9R 7%+) 7GLqQE H´%QqREKIQIRX +qRqVEP IX vise à apporter des réponses globales, à l’échelle du Occupation H´fUYMTIQIRXkP´qGLIPPIXIVVMXSVMEPI EqXqqPEFSVqEY 4E]WEY\HqWqUYMPMFVIWHIHqZIPSTTIQIRXIRXVIPIW début des années 90 avec l’objectif de prévoir et d’or- des terres, archipels ; il s’inscrit dans les principes du dévelop- KERMWIVkP´LSVM^SRP´SGGYTEXMSRHIP´IWTEGITSP]- pement durable, autour des notions de territoire, de du littoral et RqWMIRPIWVqWIEY\WXVYGXYVERXWP´EVQEXYVIYVFEMRIPE WSPMHEVMXq IX H´qGSPSKMI -P WI HqGPMRI IR YR WGLqQE gestion de l’environnement. des lagons WTqGM½UYIkGLEGYRHIWEVGLMTIPW 'IHSGYQIRXHITPERM½GEXMSRWTEXMEPIUYMR´ENEQEMW 7YVPEFEWIH´YRHMEKRSWXMGXIVVMXSVMEPTEVXMGMTEXMJHIW qXq SJ½GMIPPIQIRX ETTVSYZq GSRWXMXYI RqERQSMRW TVMRGMTEY\IRNIY\qGSRSQMUYIWWSGMEY\IRZMVSRRI- aujourd’hui encore un document d’orientations. QIRXEY\IXGYPXYVIPWPI7%((HSMX 0EVqZMWMSRHY7%+)IWXMRWGVMXIHERWPEPSMH´SVMIRXEXMSR • préciser les orientations fondamentales du Pays WXVEXqKMUYIHI-PETSYVQMWWMSRH´EVVsXIVPIWKVERHIW en matière d’aménagement, de développement, orientations du développement des archipels pour les de protection et de mise en valeur des terri- ZMRKXTVSGLEMRIWERRqIWHERWYRXVMTPISFNIGXMJ toires ; • - 6qTSRHVIEY\FIWSMRWGVSMWWERXWH´YRITSTYPE • ½\IV PIW TVMRGMTEY\ SFNIGXMJW IR QEXMrVI HI tion, dont la part des moins de 20 ans reste localisation des infrastructures et équipements GSRWMHqVEFPI TPYWHI  TYFPMGWWXVYGXYVERXW XVERWTSVXWERXqGYPXYVI©  • 4SYVWYMZVI YRI VIZMXEPMWEXMSR HIW %VGLMTIPW ainsi qu’en matière de préservation des espaces E½RH´]QEMRXIRMVYRITSTYPEXMSRIXPMQMXIVPIW naturels, des sites et des paysages. concentrations urbaines sur Papeete, %ZIGYRIWMXYEXMSRWTqGM½UYIkP´qGLIPPIHIPE4SP]Rq- • Poursuivre la reconversion économique, d’après WMI JVERpEMWI EVGLMTIP PI QSMRW TIYTPq JSVXIQIRX ')4TEVYRIZEPSVMWEXMSRHIWTSXIRXMIPWPSGEY\ QEVUYq TEV PI HqTEVX HIW TSTYPEXMSRW ZIVW8ELMXM  P´EVGLMTIPHIWwPIW%YWXVEPIWEqXqPITVIQMIVkW´IRKE- Cette révision devait permettre de constituer un ger dans cette démarche et notamment dans la SYXMPH´EMHIkPETPERM½GEXMSRRSRWIYPIQIRXWTEXMEPI réalisation du diagnostic territorial. comme celui de 1991, mais également économique et sociale, en corrélation étroite avec les échéances %YNSYVH´LYMPEHqQEVGLIIWXWYWTIRHYI des Contrats de Développement. Démarrée en EZIGYRIQMWIkNSYVHIP´qXEXHIWPMIY\GIXXI VqZMWMSRR´ENEQEMWZYPINSYV'´IWXPI7%%(UYMIWX aujourd’hui programmé. 167

IDÉES FORTES DU DIAGNOSTIC TERRITORIAL DES AUSTRALES 0I4+%WIGSQTSWI ( Source : Service de l’urbanisme ) • H´YRVETTSVXHIW]RXLrWI TVMRGMTEPIWHSRRqIW POINTS FORTS POINTS FAIBLES portant sur le territoire de la ou des communes GSRGIVRqIW   • HIHSGYQIRXWKVETLMUYIW VqTEVXMXMSRHYWSPIR différentes zones d’urbanisme ; tracé des princi- pales voies ; emplacements d’infrastructures ; indication des espaces naturels à maintenir, à développer ou à protéger ; zones dans lesquel- les l’habitat insalubre devra être résorbé ; • H´YRVrKPIQIRX HIRWMXqWH´SGGYTEXMSRIXWIVZM- XYHIWYXMPMWEXMSRHYWSP  0I4+%HMZMWIPIXIVVMXSMVIHIWGSQQYRIWIR grands type de zones, elle-même sous-divisées, EY\UYIPPIWW´ETTPMUYIRXHIWTVIWGVMTXMSRWTVqGMWIW visant à réglementer une utilisation rationnelle du L’archipel des Australes : des îles dispersées et éloignées WSP • les zones d’urbanisme, dites “zones U”, pour Les indicateurs démographiques lesquelles les capacités des équipements publics négatifs I\MWXERXW IR GSYVW HI VqEPMWEXMSR SY TVSNIXqW La part des jeunes de moins de 20 permettent d’admettre immédiatement des ans, La forte tension spatiale qui constructions ; source de dynamisme s’exerce sur la propriété foncière • PIW^SRIWREXYVIPPIWHMXIW±^SRIW2²HIWXMRqIW La richesse de la biodiversité des Les jeunes actifs qui s’exilent 5 îles vers Tahiti par manque d’activité à assurer la protection d’un espace naturel, de économique l’activité agricole ou de tout site dont la conser- Une identité culturelle « vivante » vation ou l’isolement est nécessaire. Les dessertes maritimes et Le potentiel agricole lié au climat aériennes qui limitent les relations IXkPEGSR½KYVEXMSRKqSPSKMUYI inter-insulaires des sols PROCÉDURE D’ÉLABORATION DU PGA ( Source : Service de l’urbanisme ) L’absence de gestion durable des Le potentiel touristique en devenir déchets, de l’eau, de l’énergie et des espaces Le désenclavement aérien depuis Tahiti avec la mise en service de 4 Le manque de prise en compte du aérodromes ATR potentiel touristique de ‘l’archipel

L’offre de service public limitée, voire absente dans certains do- QEMRIW WERXqGYPXYVIXSYVMWQI

LE PGA

0I4PER+qRqVEPH´%QqREKIQIRX 4+% IWXYRSYXMP HITPERM½GEXMSRHYHqZIPSTTIQIRXHYVEFPIkP´qGLIPPI HIPEGSQQYRIUYMEJ½GLIPIWSFNIGXMJWHIPEQYRMGM- palité en matière de protection et de développement, IXUYM½\IPIWWIVZMXYHIWIXIQTPEGIQIRXWVqWIVZqWHI P´)XEXHY8IVVMXSMVIHIW'SPPIGXMZMXqWPSGEPIWIXHIW7IV- ZMGIWTYFPMGW0I4+%GSRWXMXYIYRHSGYQIRXNYVMHMUYI UYM½\IPIWVrKPIWHIGSRWXVYGXMSRWYVYRIGSQQYRI -PMRXrKVIHIRSQFVIYWIWTVqSGGYTEXMSRWXIPPIWUYIPE diversité de l’habitat ; l’environnement, le paysage, l’as- WEMRMWWIQIRX PIWVMWUYIWREXYVIPW MRSRHEXMSRWKPMWWI- QIRXWHIXIVVEMR©  PEUYEPMXqHIP´EMVPIFVYMXPIWXVERW- TSVXWYVFEMRW P´SGGYTEXMSRHIWWSPWIXHIWVqWIEY\ 168

CLASSEMENT DES ZONES POUR LE PGA ( Source : Service de l’Urbanisme ) UA Zone urbaine : centre ville à forte densité %Y  EZVMP   4+% UB Une Zone urbaine : habitations individuelles ou collectives ont été terminées et rendus UC Zone résidentielle I\qGYXSMVIW  WSRX IR TLEWI d’approbation, 11 sont en ZONES URBANISÉES UD Zone rurale phase d’étude, 2 en cours UE Secteur d’équipement de lancement et 6 ont été US Zone d’activitées secondaires Photo : Paysage aux suspendus ou abandonnés. 12 Marquises (Crédit : ©IRD, UT Zone touristique protégée restent à lancer. J.Orempuller) NA Future zone d’urbanisation NAS Future zone d’activités secondaires ou industrielles NB Zone naturelle ordinaire NCA Zone agricole protégée NCF Zone d’exploitation forestière ZONES NATURELLES NCC Cocoteraie NCM Zone de gisement de matériaux NCE Zone de protection de captage d’eau NA Zone de site protégé NA Massifs forestiers 6 NA Zone de risques ou de nuisances

Occupation PGA DE FAKARAVA ( Source : Service de l’Urbanisme) des terres, du littoral et des lagons 169

ETAT DES PGA PAR PHASE D’AVANCEMENT AU 15 AVRIL 2007 ( Source : Service de l’Urbanisme )

TUAMOTU G. ISLV IDV MARQ.AUST.TOTAL Nombre de communes 17 7 13 6 5 48 En cours de lance- QIRX SYVIPERGI Tubuai, Hiva Hoa 1 1 2

,MXMEE,YELMRI1EOIQS 8EOYQI6EVSME 2ETYOE Diagnostic Ua Huka 2111 5

Orientations d’aménagement de Rurutu, Taiarapu est et ouest, Teva I Uta 3 1 4 développement 21 PGA en cours Elaboration du zonage et du règlement *EE´E6ERKMVSE 8MOILEY1EXEMZE1EOEXIE 11 2 Approbation du projet %REE *EEMXI8ELERIE1SXYXYRKE 8EOEVSE%VYI de PGA Pirae 22 4 Enquête publique Mahina,Taputapuatea, %TTVSFEXMSR½REPI Nuku Hiva, Ua Pou 11 2 4 4+%ETTPMGEFPIW ST- Papara, Moorea, Papeete, Punaauia, Paea, Tahaa, Maupiti, TSWEFPIW +EQFMIV*EOEVEZE %VEXMOE2MEY/EYILM 2 2 5 9 9 PGA adoptés Etudes suspendues Tumaraa, Bora Bora, Manihi, Hao, Fangatau 3 2 5 6 PGA suspendus PGA arrêtés Uturoa 1 1 ou abandonnés

TOTAL 10 7 13 4 2 36

Arutua, Hikueru, Nukutavake, Pukapuka, Reao, Tatako- Restent à réaliser to, Tureai Fatu Hiva, Tahuata, Raivavae, Rimatara, Rapa 12 12 PGA non lancés

ETAT DES PGA SELON LES ARCHIPELS EN 2006 (entre parenthèses : nombre de communes par archipel ) ( Source : Service de l’urbanisme 2006) 170

6

Occupation des terres, du littoral et des lagons

Le PGEM de la commune de Fakarava (source : SAU). Suivant les atolls, le zonage comprend les zones suivantes : LES PGEM ,4^SRIH´LEFMXEXTVSXqKq 0IW4+)1 4PERHI+IWXMSRHIP´)WTEGI1EVMXMQI  >%^SRIH´EGXMZMXq TIVPMGYPXYVITsGLIXSYVMWQI ont été mis en place dès 1992 par le gouvernement D’une manière générale, le dans le but de réglementer les modalités d’utilisation 28^SRIREXYVIPPIkZSGEXMSRXSYVMWXMUYI PGEM concerne l’espace HIP´IWTEGIQEVMXMQIIXP´I\TPSMXEXMSRHIWVIWWSYVGIW >1>SRIHIQSYMPPEKI maritime du littoral au récif PEKSREMVIWIRZYIHIVqKPIVPIWGSR¾MXWH´YWEKIIRXVI extérieur jusqu’à 70 m de >'>SRIHIGSPPIGXEKIHIWLYwXVIWTIVPMrVIW profondeur. les partenaires ; l’approche est basée sur la concer- tation entre les différents usagers du lagon, dans le 24>SRIREXYVIPPITVSXqKqI VIWTIGXHIPEGYPXYVIPSGEPI0I4+)1GSRWXMXYIYR HSGYQIRXNYVMHMUYIUYM½\IPIWVrKPIWH´SGGYTEXMSRIX 6%6ELYMJSVQI XVEHMXMSRRIPPI HI NEGLrVIE]ERX d’utilisation des espaces maritimes sur une commune. pour objectif de reconstituer la ressource 'LEUYI4+)1GSQTVIRHPETVqWIRXEXMSRHYQMPMIY 6-VqWIVZIMRXqKVEPI 8EMEVS étudié, un zonage et une réglementation qui indique les dispositions applicables à l’ensemble du lagon et 0´qPEFSVEXMSRH´YR4+)1IWXGSR½qIkYRIMRWXERGI GIPPIWETTPMGEFPIWEY\EMVIWQEVMRIWTVSXqKqIW collégiale dont les membres, issus de service de l’urba- nisme, du service de la pêche et de la direction de l’environnement, sont nommés par arrêté ministériel. 171 Du fait de la différence morphologique des îles, et s’applique à tous les types d’embarcations. HIPIYVqPSMKRIQIRXHI8ELMXMHIPIYVRMZIEYIXHI • PIW^SRIWHITsGLIEY\§%XYVI¨PITVSTVMq- PIYVGLSM\HIHqZIPSTTIQIRXqGSRSQMUYI TsGLI XEMVIHI½PIXIWXXIRYHIHqGPEVIVPETSWIHY½PIX XSYVMWQI  P´qPEFSVEXMSR HY 4+)1 E qXq GSRpY HI et la durée envisagée de la pêche au maire de manière différente pour chaque île. Quatre sites la commune associée où il pêche. Le pêcheur I\TqVMQIRXEY\SRXqXqGLSMWMW1SSVIEIRIX doit limiter l’impact sur le milieu lors de la &SVE&SVEIRTYMWHIY\EXSPPWHIW8YEQSXY QERMTYPEXMSRHIWSR½PIX4IRHERXPETsGLIEY\ *ERKEXEYIRIX*EOEVEZEIR §%XYVI¨XSYXIEYXVIEGXMZMXqIWXMRXIVHMXIHERW %GINSYVPIW4+)1HI1SSVIEIXHIPEGSQQYRI la zone concernée. HI*EOEVEZEETTVSYZqWWSRXSTTSWEFPIW PI4+)1 • Les zones de nourrissage des raies et des constitue également, le zonage de la réserve de requins. FMSWTLrVI ZSMV GLETMXVI §TEXVMQSMRI REXYVIP¨   GIPYM HI *ERKEXEY IWX VIPERGq IX GIPYM HI &SVE • 0IW^SRIWWTqGMEPIWHITsGLIHI1ELEVITEIX EFERHSRRq )R VIZERGLI TPYWMIYVW GSQQYRIW SRX de Papetoai. WSYLEMXq HqZIPSTTIV GIX SYXMP IX TPYWMIYVW 4+)1 WSRXIRGSYVW ZSMVXEFPIEY  ETAT DES LIEUX DES PGEM ( Source : Service de l’urbanisme 2005) 0IWI\TqVMIRGIWQSRXVIRXUY´MPIWXEYNSYVH´LYMRqGIW-

WEMVI H´EHSTXIV YR GEPIRHVMIV H´I\qGYXMSR RSR TVqZY ETAT DES LIEUX EN COURS ADOPTÉ HERW PE VqKPIQIRXEXMSR  H´EWWYVIV PE TVSQSXMSR HIW Moorea  4+)1 EYTVrW HIW qPYW IX HI QIXXVI IR TPEGI PIW Fakarava 2007 moyens nécessaires à la surveillance et à l’application de Taiarapu ouest 2004 En cours PEVqKPIQIRXEXMSREMRWMUY´EYWYMZMHIP´qXEXHIWQMPMIY\ Faaa Terminé Zoom sur le PGEM de Moorea Teva I Uta En discussion Papara En discussion (qQEVVq IR  PI 4+)1 HI 1SSVIE E qXq Punaauia Terminé En discussion ETTVSYZq IR  'I XVrW PSRK HqPEM W´I\TPMUYI Bora-Bora Abandonné par le caractère novateur de la démarche, qui a mis Terminé pour longtemps à être appropriée, et par le processus Makemo Takune et Maroia, Suspendu même qui nécessite de longues concertations avec Sina encours la population et les différents usagers, pour aboutir à Fangatau Relancé un consensus sur le zonage et les règles d’usage de Anaa 2004 Suspendu GLEUYI^SRI%YNSYVH´LYMPIGSQMXqTIVQERIRXIWX Rangiroa 2004 Suspendu IRTPEGIPIW%14IXEYXVIW^SRIWTEVXMGYPMrVIWSRX été balisées, une brochure d’information a été éditée, YRJEVI4+)1EqXqGSRWXVYMXIXPIWYMZMHIW%14E HqQEVVq ZSMVGLETMXVI§QMPMIYQEVMR¨  0I4+)1HMWXMRKYI • les aires marines protégées à vocation halieutique (Taotaha, Tetaiuo, Pihaena, Aroa, Ahi, Maatea) qui visent à assurer le renouvel- lement de la ressources et PGEM MOOREA permettre la pêche dans les Règles applicables à l’ensemble du lagon ^SRIWEZSMWMRERXGIXXI%14 Occupation DPM : Circulation : Mouillage : Plongée sous- -Remblai privé Fouilles • les aires marines à vocation -5 nœuds côte et AMP 48 heures sur Extractions Pêche marine avec interdit archéologiques touristique (Tiahura, Nuarei) -20 ailleurs fond de sable bouteille - Règlement qui permettent d’informer FYRKEPS[W et de sensibiliser les visiteurs Activités localisées et la population riveraine à la Pêche aux Ature autorisé au fond des baies Nourrissage des raies et requins interdit gestion de l’environnement. d’Opunohu, Cook et Putoa dans le lagon et les passes • les zones de mouillage des Zones spéciales de pêche Zone de pêche de Maharepa : pêche de coquillages Zone de pêche de Papetoai : réglementation navires où le mouillage est et crustacés interdites selon taille du poisson pêché PMQMXq k  LIYVIW -P IWX Aires marines protégées autorisé dans l’ensemble du 0ETsGLIHIXSYXIIWTrGIPITVqPrZIQIRXHIPE¾SVIQEVMRIIXHYGSVEMP PEKSR HI 1SSVIE YRMUYI- EMRWMUYIXSYXIQSHM½GEXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXWSRXMRXIVHMXW AMP de ment sur les fonds de sable AMP de Tiahura AMP de Nuarei AMP de Ahi AMP de MaateaAMP de TaotahaAMP de Tetaiuo AMP de Aroa Pihaena 172

Photo : Concertation pour le PGEM de Moorea (Crédit : A.Aubanel)

Photo : Balisage du PGEM de Moorea (Crédit : A.Aubanel)

6 0I4+)1HI1SSVIEHq½RMXTEVEMPPIYVWHIWVqKPI- Occupation mentations sur la pêche, la plongée en scaphandre des terres, autonome, la circulation des engins motorisés, les mouillages, les concessions maritimes, les fouilles du littoral et EVGLqSPSKMUYIWPETVSXIGXMSRHIWVqWIEY\qPIGXVMUYIW des lagons IXPIWI\XVEGXMSRWHIQEXqVMEY\GSVEPPMIRW

PGEM MOOREA (Source : Service de l’urbanisme) 173 LE PAD PAD DE LA VALLÉE DE LA PAPENOO ( Source : Service de l’urbanisme)

Le Plan d’aménagement de détail 4%( W´ETTPMUYIkYRITSVXMSR déterminée du territoire d’une GSQQYRI -P GSVVIWTSRH k YR TPER WTqGM½UYI WYV GIXXI TEVXMI de territoire à laquelle vont être associées des règles de construction et d’aménagement particulières. Ce plan diffère peu HY4+%XSYXIJSMWMPTIVQIXkPE GSQQYRIHIHq½RMVEZIGTVqGM- sion ce quelle entend développer dans une zone bien déterminée. -PIWXSTTTSWEFPI 0IW HIVRMIVW 4%(VqEPMWqW SY IR GSYVWWSRXGIY\HI*EE´E :EMXYTE IXGIRXVIZMPPI IXGIPYMHIPEZEPPqI de la Papenoo, commune de Hitia’a 38IVEEGLIZqIRQEVW

PLAN D’AMÉNAGEMENT FORESTIER DE FAARO

Le gouvernement a souhaité mettre en place une ges- QSHM½qIWYMZERXPIWSFWIVZEXMSRWkPSRKXIVQI0I tion durable pour les forêts domaniales; dans ce cadre, bambou apparaît comme une des ressources naturel- YRTPERH´EQqREKIQIRXJSVIWXMIVHYHSQEMRIHI*EEVSE les les plus importantes en quantité et directement WYVP´wPIHI6EMEXIEEqXqVqEPMWqTEVPI*SKIV 7(6  I\TPSMXEFPI

Le plan d’aménagement comprend un inventaire de la CARTE DU PLAN D’AMÉNAGEMENT FORESTIER DE FAAROA ( Source : JACQ, 2005 ) JSVsXREXYVIPPIVqEPMWqIRIXYREREP]WIHIW JEGXIYVWTL]WMUYIWHYQMPMIYREXYVIPIXHYGSRXI\XI socio-économique de la vallée.

'IXXIqXYHI .EGU FEWqIWYVYR7-+ a permis de proposer un schéma direc- teur d’aménagement de l’ensemble HYHSQEMRIIRqZEPYERXPIWGSXW des aménagements envisagés sur 10 ans. 0IHSQEMRIHI*EEVSEqXERX limité en ressources fores- XMrVIW I\TPSMXEFPIW GI TPER d’aménagement se tourne vers le développement de plantations d’essences d’ébénisterie, qui viendront alimenter dans plusieurs HqGIRRMIW PE ½PMrVI FSMW TVqGMIY\IX PE PYXXI GSRXVI les invasions végétales. Ce document offre aussi un guide de sylviculture, base qui pourra être 174 Par son étendue, son accessibilité, sa surface utili- la variété des activités économiques et la multiplicité des sable, cette « longue vallée » se voit proposer de projets développés sur un même territoire. RSQFVIY\TVSNIXWHIHqZIPSTTIQIRX YRFEPPXVET 'IXEXPEWTVqWIRXIYRqXEXHIWQMPMIY\REXYVIPWXIVVIW- YRWMXIHIQSXSGVSWWIXG UYMHIZVSRXsXVIMRXqKVqIW tres et marins, basé sur la connaissance actuelle de dans une démarche de protection et de gestion du P´wPI)RQMPMIYQEVMRPE^SRITVSWTIGXqIGSQTVIRH milieu naturel. PEXSXEPMXqHYPEKSRHI&SVE&SVEHYPMXXSVEPEYVqGMJ FEVVMrVIEMRWMUYIPIWTIRXIWI\XIVRIWNYWUY´kP´MWS- Les autres outils FEXLIHI¯QrXVIW)RQMPMIYXIVVIWXVIP´IRWIQFPI Les agendas 21 )R  YR GSQMXq HI TMPSXEKI E de l’île et des motu a été pris en compte, la plaine TVSTSWq EY 1MRMWXrVI HY (qZIPSTTIQIRX (YVEFPI littorale faisant l’objet d’une attention particulière. PEGVqEXMSRH´YR4EVG2EXYVIP6qKMSREP 426 WYVP´wPI -PGSRXMIRXYRIWqVMIHIGEVXIWXLqQEXMUYIWW]RXLq- de Huahine. Cette volonté faisait suite à de multiples tisant l’état actuel des connaissances sur l’environne- GSRWXEXWWYVGIXXIwPIVEPIRXMWWIQIRXHIPEH]REQM- QIRX QEVMR PE ¾SVI IX JEYRI XIVVIWXVIW PIW YXMPMWE- UYI qGSRSQMUYI GL|QEKI EFWIRGI HI KIWXMSR IX XMSRWHIWQMPMIY\REXYVIPWIXPIWEGXMZMXqWLYQEMRIW de protection de l’écosystème lagonaire, absence de Pour la partie marine, les cartographies abordent valorisation du patrimoine culturel et naturel. XVSMW XLrQIW PIW YRMXqW KqSQSVTLSPSKMUYIW IX PIW 'SQTXI XIRY HY GSRXI\XI TEVXMGYPMIV HI P´wPI PI biocénoses marines; l’état de santé des peuplements 1MRMWXrVIETPYX|XTVSTSWqH´STXIVTSYVPEHqQEV- QEVMRW FIRXLMUYIW IR TEVXMGYPMIV PIW JSVQEXMSRW GLIHIP´%KIRHETVSGqHYVIUYMWIQFPEMXQMIY\ GSVEPPMIRRIW  PE WIRWMFMPMXq qGSPSKMUYI HIW QMPMIY\ EHETXqI P´%KIRHEIWXYRIHqQEVGLITEVXMGMTEXMZI naturels. Pour la partie terrestre, les thèmes abordés TEV PEUYIPPI YR XIVVMXSMVI Hq½RMX YRI WXVEXqKMI HI GSRGIVRIRX PE VqTEVXMXMSR HIW SMWIEY\ IX HI PIYVW 6 développement durable. Certains objectifs de cet habitats ; les activités socio-économiques ; les sites EKIRHEWSRXWMQMPEMVIWkGIY\HY426P´qPEFSVEXMSR GYPXYVIPW TEXVMQSRMEY\ IX EVGLqSPSKMUYIW  PIW WMXIW H´YRHMEKRSWXMGXIVVMXSVMEPYRIHq½RMXMSRHIWIRNIY\ remarquables ; l’occupation des sols ; la vulnérabi- Occupation la création d’un comité de pilotage, une participation PMXq HIW QMPMIY\ REXYVIPW IR JSRGXMSR HIW TVIWWMSRW HIXSYWPIWEGXIYVW TSPMXMUYIWEHQMRMWXVEXMJWGMXS]IRW  REXYVIPPIWIXERXLVSTMUYIWUYMW´]I\IVGIRX des terres, 0EVqEPMWEXMSRH´YR%KIRHEVIRJSVGqITEVP´qPEFS- LE CONTRAT DE VILLE du littoral et VEXMSRGSRNSMRXIHY7%((H´YR4+%IXH´YR4+)1 des lagons à l’échelle de la commune devait permettre d’y faire 0I'SRXVEXHI:MPPIGSRWXMXYIPIGEHVITEVPIUYIPP´)XEX ½KYVIVHIWTVSTSWMXMSRWH´EGXMSRWTIVXMRIRXIW PI8IVVMXSMVIIXPIWGSQQYRIWHIP´EKKPSQqVEXMSRHI (IWTVSNIXWTMPSXIWH´%KIRHEEYNSYVH´LYMWYWTIRHYW Papeete s’engagent à mettre en oeuvre un ensemble EZEMIRXqXqTVqZYWEY\1EVUYMWIWk,YELMRIIXk*EEE de programme d’actions concrètes et concertées E½RHIVqMRWqVIVHYVEFPIQIRXEYWIMRHYXMWWYYVFEMR Les chartes de l’environnement PIW UYEVXMIVW IR HMJ½GYPXq IX PIW TSTYPEXMSRW UYM ] Lancées en 1994, les chartes de l’environnement vivent. se traduisent par un contrat d’engagement élaboré 0IWSFNIGXMJWHYGSRXVEXWSRX kTEVXMVH´YRHMEKRSWXMGIXH´YRIVq¾I\MSREWWSGMERX l’ensemble des partenaires intéressés par la protec- • l’amélioration de la vie quotidienne des tion de l’environnement, administration territoriale, habitants dans les quartiers connaissant des VIWTSRWEFPIWGSQQYREY\EWWSGMEXMSRWVIWTSRWEFPIW HMJ½GYPXqWGL|QEKIHqPMRUYERGIqGLIGWGSPEMVI économiques et la population. Cinq chartes ont été logement... qPEFSVqIW8ELMXM6EMEXIE¯8ELEE1SSVIE,YELMRIIX • PETVqZIRXMSRHIWVMWUYIWH´I\GPYWMSRWSGMEPIIX &SVE&SVE'IWHSWWMIVWR´SRXNEQEMWEFSYXM urbaine. Les outils de connaissance pour l’aménagement : l’atlas Ces actions sont conduites par des acteurs publics environnemental de Bora Bora ou des associations. 0´wPIHI&SVE&SVEJEMXP´SFNIXH´YRIEXXIRXMSRTEVXM- Depuis 1994, 2 contrats ont déjà été réalisés ; ils ont culière du fait de son fort développement écono- contribué à la réhabilitation de l’habitat insalubre mique lié en partie au tourisme et à l’importante HERW PIW UYEVXMIVW HI 1EQES IX HI8MQMSRE EMRWM augmentation de l’urbanisation sur son littoral depuis UY´kPEVqEPMWEXMSRH´qUYMTIQIRXWHITVS\MQMXqHERW une vingtaine d’années. Le développement rapide de plusieurs autres quartiers prioritaires. P´wPI E MRHYMX HIW QSHM½GEXMSRW IX HqKVEHEXMSRW HIW QMPMIY\REXYVIPWXIVVIWXVIWIXPEKSREMVIW Le troisième contrat de ville de l’agglomération de Papeete a été signé en juillet 2005. Les objectifs sont (ERW YR GSRXI\XI HI HqZIPSTTIQIRX HYVEFPI P´EXPEW WMQMPEMVIWEY\HIY\GSRXVEXWTVqGqHIRXWEZIGGITIR- IRZMVSRRIQIRXEPHI&SVE&SVEVITVqWIRXIYRSYXMPHI HERX YRI EYXVI QMWWMSR UYM IWX GIPPI HIP´I\XIRWMSR KIWXMSRIXHITPERM½GEXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXHIP´wPI HYTqVMQrXVIHYGSRXVEXHIZMPPIEY\GSQQYRIWHI intégrant la diversité des habitats naturels et des espèces, 1SSVIE1EMESIX4ETEVE'IWGSQQYRIWWMXYqIWEY\ 175

A SENSIBILITÉ ÉCOLOGIQUE FORTE A SENSIBILITÉ ÉCOLOGIQUE MOYENNE A SENSIBILITÉ ÉCOLOGIQUE FAIBLE - zones montagneuses -zones de versants peu - fonds de vallées fréquentés -plaine littorale - zones humides de l’île ou des Milieux terrestres - motu - zone fortement anthropisée motu - bancs de conglomérat situés - certaines parties de motu - zones littorales peu ou pas per- sur la face externe des motu turbées par les aménagements - espaces de peuplements d’espèces rares ou protégées, - platiers de récifs frangeants - platiers sableux réglementées Milieux lagonaires et marins dégradés, à coraux dispersé - platiers des vastes fonds de - fonds à fort recouvrement cor- - fonds lagonaires lagons sédimentaires allien et/ou à forte biodiversité JEYRMWXMUYIIX¾SVMWXMUYI

SENSIBILITÉ ÉCOLOGIQUE DES MILIEUX NATURELS DE BORA BORA (Source : Carex environnement Atlas de Bora Bora, 2004) 176 marges de l’agglomération de Papeete, font l’objet WGMIRXM½UYIW IRXVI EYXVIW -PW GSQTSVXIRX YR FMPER d’une forte pression démographique et sont confron- qGSPSKMUYI PIWGSQTSWERXIWHYWMXIPIWGSRXVEMRXIW  tées à un besoin de structuration de leurs services et mettent en évidence les potentialités du milieu et QYRMGMTEY\E½RH´EGGSQTEKRIVP´EVVMZqIQEWWMZIHI ses capacités d’évolution. » RSYZIEY\LEFMXERXW Dans la réalité, cette structure, ne disposant que de TIYHIQS]IRWH´EGXMSRIX½RERGMIVWEIYHIKVSWWIW LA CELLULE «CONSERVATOIRE DU LIT- HMJ½GYPXqWTSYVMRXIVZIRMVIXR´IWXTPYWVqIPPIQIRXEGXMZI TORAL » DE LA DIRECTION DES AFFAIRES depuis plusieurs années. FONCIÈRES Un protocole d’accord pour une mission d’assistance à la création d’un conservatoire des espaces naturels Créé en 1989, comme service des affaires foncières, PI GSRWIVZEXSMVI HY PMXXSVEP E EGUYMW   Qó WSMXIRZMVSRLIGXEVIWIRXVIIX ZSMV GLETMXVI§TEXVMQSMRIREXYVIP¨ 7SRSFNIGXMJqXEMXHI TVqTEVIVIXHIVEWWIQFPIVPIWqPqQIRXWHIVq¾I\MSR Hq½RMWWERX YRI TSPMXMUYI JSRGMrVI HI WEYZIKEVHI de l’espace littoral, de respect des sites naturels, de protection des équilibres écologiques. 0IW XI\XIW TVqZS]EMIRX UYI §TSYV EXXIMRHVI WIW objectifs, le Conservatoire polynésien se voit attri- FYIVHIQERMrVIHq½RMXMZISYXIQTSVEMVIHIW^SRIW 6 naturelles des domaines public et privé. Les espaces TVMSVMXEMVIWkTVIRHVIIRGSQTXIGSRGIVRIRX • PIW WMXIWI\GITXMSRRIPW HSRXPETVqWIVZEXMSRIX Occupation l’entretien constituent une priorité ; des terres, • les sites abandonnés qui mériteraient une du littoral et ouverture au public local ou au tourisme ; des lagons • les sites dégradés qui appellent à une restaura- tion de leur biodiversité et de leur paysage ; • les sites menacés par l’urbanisation ; • les sites dont la maîtrise foncière permettrait d’assurer la pérennité d’activités économiques Photo : cocotiers IX HIW PMXXSVEY\ HI 4SP]RqWMI JVERpEMWI E qXq WMKRq XVEHMXMSRRIPPIW EKVMGYPXYVITsGLIIXG  entre le ministère chargé de l’environnement et le (Crédit : C. Tetavahi) Des plans de gestion sont établis par le Conserva- conservatoire du littoral. XSMVI IR GSRGIVXEXMSR EZIG PE (MVIGXMSR HI P´)RZM- VSRRIQIRX PIW GSPPIGXMZMXqW PSGEPIW HIW I\TIVXW

DOMAINES DE COMPÉTENCE DU CONSERVATOIRE DU LITTORAL

Aire géographique Espaces prioritaires Limites de la zone de compétence lagon, bord de mer, plaine littorale, vallées, sites exceptionnels, sites abandonnés, sites zones urbanisées ou industrialisées planèzes, crêtes de montagnes dégradés, sites menacés par l’urbanisation…

MISSIONS

Attribution de zones naturelles Aménagement  (SQEMRITYFPMGXIVVIWXVI  4PERWHIKIWXMSR Gestion  (SQEMRITYFPMGQEVMXMQI  6IQMWIIRqXEXIXEQqREKIQIRXTSYV  5YSXMHMIRRI  (SQEMRITVMZq - ouverture au public - Acquisition à l’amiable, par préemption, par - exploitation  %GGYIMPHYTYFPMG expropriation - rénovation sites historiques %XXVMFYXMSRHq½RMXMZITEVHSRWIXPIKWEXXVM- - missions de services publics bution temporaire avec servitude de protec- - préservation complète du site tion, attribution par concession temporaire 177 LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1995 2005

OCCUPATION DES TERRES Surface des forêts primaires et 140 500 WIGSRHEMVIW LE 7YVJEGIGSGSXIVEMI WIPSR6+%  LE ISPF 18 973 12 350 7YVJEGIHIGSGSXIVEMI WIPSR7(6  SDR 50 000 50 000 LE Surface reboisées SDR 9315 9532 7YVJEGIEKVMGSPIXSXEPI LE ISPF 36 480 30 484 7YVJEGIEKVMGSPIYXMPI LE ISPF 35 025 23 304 7YVJEGIEKVMGSPIYXMPMWqI LE ISPF 25 648 18 534 Surface cultures maraîchères, ISPF 2 338 3 182 ZMZVMrVIWIXJVYMXMrVIW LE 7YVJEGIEGXMZMXqWMRHYWXVMIPPIW LE 7%9 7%+)   7YVJEGIYVFERMWqI LE 7%9 7%+)   7YVJEGIEGXMZMXqWXSYVMWXMUYIW LE 7%9 7%+)   Surface activités de défense nation- 7%9 7%+)   EPI LE Nombre de logements ISPF 56 886 68 069 Taux moyen d’occupation par loge- ISPF 4,4 4,1 QIRX RSQFVILEFPSKIQIRX

OCCUPATION DU DPM : LITTORAL ET LAGONS Nombre de demandes d’occupation GEGDP et DAF 73   du domaine public/an Nombre de demande de conces- GEGDP et DAF 43   sions du DPM * /an 7YVJEGIWI\TPSMXqIWHY(41 LE GEGDP 325 726 Evolution des surfaces totales rem- GEGDP 160 320 FPE]qIW LE Evolution du pourcentage moyen de récifs frangeants détruits par les remblais à Moorea et dans les îles GEGDP 1,9 2,5 7SYWPI:IRX 6EMEXIE8ELEE&SVEIX ,YELMRI  7YVJEGISGGYTqITEVPIWFYRKEPS[W GEGDP 115 304 sur l’eau Evolution du pourcentage du linéaire côtier occupé par les plages de sable SAU     FPERGk1SSVIE 2SQFVIHITPEKIWEVXM½GMIPPIWk SAU 10 Bora-Bora Evolution de la surface occupée par 10 847 PIWGSRGIWWMSRWTIVPMGSPIW LE

LES RÉPONSES Nombre de PGA adoptés 26 Nombre de PGEM adoptés 0 1 Nombre de personnes assermentées GEGDP EKIRX ¯+)+(4 pour la surveillance du littoral

*Sauf concessions perlicoles 178 LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

Les données d’occupation du sol sont mal connues ; l’analyse de l’évolution des surfaces des différents types H´SGGYTEXMSRHYWSPTEVVETTSVXEY7%+)RSXEQQIRX  IWXHMJ½GMPI 0´qZSPYXMSRHIPEZqKqXEXMSRIWXQEPUYERXM½qIQEPKVqPIWXVERWJSVQEXMSRWqZMHIRXIW Les surfaces forestières totales sont estimées à 140.500 de forêts naturelles et 9500 ha de reboisement qui ont stagné en 10 ans. )RXVIPIWHIY\HIVRMIVWVIGIRWIQIRXWG´IWXkHMVIIRXVIIXPEWYVJEGIEKVMGSPIXSXEPIEHMQMRYqHI presque 18%. (´ETVrWPI6+%PEGSGSXIVEMIEYVEMXVqKVIWWqHI IRXVIIX2SRIRXVIXIRYIIPPIIWXVETMHIQIRX envahie par la brousse, mais les données de surface mal connues vont être réactualisées. 0´YVFERMWEXMSRKEKRIHITPYWIRTPYWPIWZIVWERXW)RP´EFWIRGIHIHSRRqIWMPIWXHMJ½GMPIH´IRTVqGMWIVP´qZSPYXMSR0I RSQFVIHIPSKIQIRXWEEYKQIRXqHI IRERWMQTYPWqTEVPIWQIWYVIWH´MRGMXEXMSR½WGEPI La demande d’occupation du domaine public et notamment du domaine public maritime ne cesse de croître. 0ITEWWEKIIRHIWVIWTSRWEFMPMXqH´MRWXVYGXMSRHIWHSWWMIVWHITYMWPI+)+(4UYMIREZEMXXSYNSYVWIYPE VIWTSRWEFMPMXqkPE(%*VIRHHMJ½GMPIP´EREP]WIHIP´qZSPYXMSR PIWHSWWMIVWTSYVPI(41TEVI\IQTPITEWWIRXH´YRI GIRXEMRIHIHSWWMIVWERRYIPWIR +)+(4 kTPYWHITSYV (%*  6 )RXVIIXPIWHIQERHIWH´SGGYTEXMSRHY(41VITVqWIRXIRXIRQS]IRRI HIWHIQERHIWH´SGGYTE- XMSRHYHSQEMRITYFPMGIX IRQS]IRRIGSRGIVRIRXHIWGSRGIWWMSRWkGLEVKIHIVIQFPEMW PI¾YZMEPVITVqWIRXI de l’ordre de 20%. Occupation 0EWYVJEGIXSXEPIHY(41I\TPSMXqE des terres, TPYWUYIHSYFPqIRERW   TEWWERXH´YRXSXEPHILE WYVJEGIW du littoral et GYQYPqIWHIk kLE des lagons WYVJEGIW XSXEPIW IR   WSMX IR 10 ans une surface équivalente à ce UYM EZEMX qXq GSRGqHq HERW PIW  ERRqIW TVqGqHIRXIW )X GIW GLMJJVIW ne concernent que les surfaces déclarées, sachant que les remblais et autres occupations sauvages des récifs et lagons sont importants. 0E TVMZEXMWEXMSR IX P´EVXM½GMEPMWEXMSR HY PMXXSVEP WI VIRJSVGIRX VIQFPEMW bungalows sur l’eau, plages, lagunes IX QSXY EVXM½GMIPW WYVXSYX HERW PIW wPIWXSYVMWXMUYIWGSQQI&SVE&SVEIX 1SSVIEQEMWEYWWMk6EMEXIESYIRGSVIEZIGPIWKVERHWXVEZEY\k8ELMXMIXEY\%YWXVEPIW

* sauf concessions 0IWHIQERHIWHIVIQFPEMWHIPETEVXHIWTEVXMGYPMIVWIXHIFYRKEPS[WTSYVPIWL|XIPWI\TPSWIRX0ETVSTVMqXqH´YR perlicoles et parcs à terrain en bord de mer est de plus en plus assimilée à un droit à remblayer le littoral. poissons 0EWYVJEGIHIVIQFPEMWHSRGHIVqGMJWHqXVYMXWEqXqQYPXMTPMqITEVIRERWTEWWERXHIkLE)PPIE HSYFPqIRP´IWTEGIHIERWk&SVE&SVE HIk WSMXYRITIVXIH´IRZMVSR HYVqGMJJVERKIERXTEV remblais. 0EWYVJEGIHIFYRKEPS[WEqXqQYPXMTPMqITEVqKEPIQIRXIRERWTEWWERXHIkLE GSRGIWWMSRWTSYVHIXVrWKVSWGLERXMIVW *EEE:EMXETI%YWXVEPIW IXKVERHWL|XIPWWYV&SVE&SVEGSQTXIRX TSYV HIWWYVJEGIWXSXEPIWSGGYTqIWIRERW 0IWGSRGIWWMSRWTIVPMGSPIWSGGYTIRXIRZMVSR HIPEWYVJEGIXSXEPIHIWPEKSRWIXwPIWWSMXPIUYEVXHIWwPIWHI Polynésie, abritent une activité perlicole 0IWPMKRIWHIVMZEKIHIWwPIWW´IRXVSYZIRXJSVXIQIRXQSHM½qIW)RQS]IRRIWYVPIWwPIW7SYWPI:IRXIXk1SSVIE PIVMZEKIIWXEVXM½GMIPk 7YV1SSVIEIRQSMRWH´YRIHM^EMRIH´ERRqIW HIPEPMKRIHIVMZEKIREXYVIPPIE 179 HMWTEVYEYHqXVMQIRXHIWTPEKIWHIWEFPIFPERG UYMTEWWIRXHI k HYPMRqEMVIG|XMIV  TPYWHIPEQSMXMqHI PEPMKRIHIVMZEKIHIGIXXIwPIIWXEYNSYVH´LYMEVXM½GMIP 0IWQS]IRWVqKPIQIRXEMVIWIXPIWQS]IRWLYQEMRWEJJIGXqWkPEWYVZIMPPERGIWSRXFMIRMRWYJ½WERXW 0IWVqTSRWIWIRXIVQIH´EQqREKIQIRXTEWWIRXRSXEQQIRXTEVPIWHSGYQIRXWH´YVFERMWQIIXHITPERM½GEXMSR SYTEVHIWHSGYQIRXWH´SVMIRXEXMSRW MPIRI\MWXIkXSYXIWPIWqGLIPPIW4E]W 7%+)7%(( wPIWGSQQYRIW TSYVPIQMPMIYXIVVIWXVI 4+%4%( GSQQITSYVPIQMPMIYPEKSREMVI 4+)1 'IVXEMRWH´IRXVIIY\WSRXHIW HSGYQIRXWSTTSWEFPIW 4+)4+)14%( H´EYXVIWHIWHSGYQIRXWH´SVMIRXEXMSRW 7%+)4%(( H´EYXVIWIR½R HIWHSGYQIRXWGSRXVEGXYIPW 'LEVXIW%KIRHE  7YVGSQQYRIW • SRXYR4+%ETTVSYZq  IRGSYVW  EVVsXqWSYWYWTIRHYWIXVIWXIRXkPERGIV • 4+)1SRXqXqETTVSYZqW 1SSVIEIX*EOEVEZE WSRXIRGSYVWIXWYWTIRHYW 4PYWMIYVWHSGYQIRXWHITPERM½GEXMSRkP´qGLIPPIHIPE4SP]RqWMITYMWSRXqXqPERGqW VqZMWMSRHY7%+)4%((  QEMWWSRXWYWTIRHYWkGINSYV4PYWMIYVWHSGYQIRXWHITPERM½GEXMSRHIWIGXIYVWSRXZYPINSYVHERWPEHqGIRRMI RSXEQQIRXPITVIQMIVTPERH´EQqREKIQIRXJSVIWXMIV HI*EEVSE IXTPYWMIYVW4%(

7 181 L’Air

L’air constitue le premier des éléments nécessai- HIW YWMRIW GIRXVEPIW XLIVQMUYIW  SY TEV PIW res à la vie mais il peut aussi avoir des effets nocifs chauffages. lorsque sa qualité est médiocre. Pollué, il constitue un • Les particules en suspension émises par le danger pour la santé, mais aussi pour l’environnement transport routier, les combustions industrielles, (notamment pour les végétaux). Hormis les activités le chauffage domestique et l’incinération des industrielles (usines chimiques ou non, centrales électri- déchets. ques…), beaucoup d’activités quotidiennes affectent la qualité de l’air : conduite d’un véhicule à moteur, utili- • 0IW qQMWWMSRW H´S\]HIW H´E^SXI 23\  sation d’appareils électroménagers, peinture et solvants apparaissent dans toutes les combustions, à domestiques, utilisation d’un allume-feu de barbecue, hautes températures, de combustibles fossiles etc. Les populations urbaines sont plus affectées par GLEVFSRJYIPTqXVSPI 0IWIGXIYVHIWXVERW- cette pollution. ports est responsable de 52% des émissions de 23\0IQSRS\]HIH´E^SXI 23 VINIXqTEVPIW Dans des villes relativement urbanisées comme Papeete, TSXWH´qGLETTIQIRXIWXS\]HqTEVP´S^SRIIXWI concentrant une part importante de la population du XVERWJSVQIIRHMS\]HIH´E^SXI 23  Pays (75% de la population dans la zone urbaine de 2 Principale source : Papeete), les conséquences des activités sur la qualité • 0´S^SRI 3  TVSXrKI PIW SVKERMWQIW ZMZERXW de l’air sont notables. Parallèlement à l’augmentation IREFWSVFERXYRITEVXMIHIW9:HERWPELEYXI SEDEP, SPEED de la démographie, l’augmentation de la circulation EXQSWTLrVI 1EMW k FEWWI EPXMXYHI GI KE^ IWX automobile, notamment, développe une pollution avec nuisible si sa concentration augmente trop formation d’oxydes d’azote et d’ozone. fortement. C’est le cas lorsque se produit une VqEGXMSRGLMQMUYIIRXVIPIHMS\]HIH´E^SXIIXPIW La Polynésie française n’est pas sérieusement affectée L]HVSGEVFYVIW TSPPYERXWH´SVMKMRIEYXSQSFMPI  par les problèmes de pollution atmosphérique. A l’excep- tion de la ville de Papeete et des vallées avoisinantes, la • 0IWqQMWWMSRWHIQSRS\]HIHIGEVFSRI '3  qualité de l’air est excellente à Tahiti et dans les autres TVSZMIRRIRXkTVrWHI HYXVE½G îles. Les activités les plus génératrices de pollution, à Papeete, sont les transports, la production d’électricité par les centrales thermiques, ainsi que les activités indus- trielles avec combustion ou incinération. Le point sur la réglementation Code de l’environnement : les arrêtés d’autorisation au titre des LES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES ICPE prévient l’interdiction d’émettre dans l’atmosphère des fumées épaisses, des buées, des suies, des poussières odorantes, Parmi les polluants atmosphériques les plus connus toxiques ou corrosives, susceptibles d’incommoder le voisinage, ½KYVIRX HIW KE^ GSQQI PI HMS\]HI HI WSYJVI SY de nuire à la santé ou à la sécurité publique, à la production PIW S\]HIW H´E^SXI PIW TEVXMGYPIW ½RIW P´S^SRI PIW agricole, à la bonne conservation des monuments et à la beauté GSQTSWqWSVKERMUYIWZSPEXMPW '3: HIWTEVXMGYPIW des sites. GSRXIRERXSYRSRHIWGSQTSWqWQqXEPPMUYIW TPSQF • Des arrêtés municipaux peuvent prévoir des prescrip- QIVGYVI GEHQMYQ  SY SVKERMUYIW 'IW TSPPYERXW tions particulières concernant la qualité de l’air dans la primaires peuvent se transformer dans la basse commune. atmosphère, sous l’action des rayons solaires et de la • chaleur, en polluants dits secondaires tels que l’ozone 0I GSHI HI P³EQqREKIQIRX ¼\I PIW VrKPIQIRXW HI construction en général. Il stipule que toute construction IX EYXVIW TSPPYERXW TLSXSGLMQMUYIW PIW 4%2 SY HSMXEWWYVIVkWIWSGGYTERXWYRIZIRXMPEXMSRWYJ¼WERXIIX RMXVEXIWHITIVS\]EGqX]PIEPHqL]HIWGqXSRIWIXG  notamment une protection contre les poussières, fumées Les indicateurs de pollution atmosphérique les plus et gaz nocifs. courants et qui font l’objet de réglementations sont • Dans les textes du droit du travail, le chapitre « hygiène WSMXGEVEGXqVMWXMUYIWHIX]TIHITSPPYXMSR MRHYWXVMIPPI sécurité et conditions de travail » traite de l’aération et de SY EYXSQSFMPI  WSMX TVqWIRXIRX HIW IJJIXW RYMWMFPIW l’assainissement du lieu de travail ainsi que du travail en TSYVP´IRZMVSRRIQIRXIXSYPEWERXq IWTEGIGSR¼Rq

• 0IHMS\]HIHIWSYJVI 732 IWXTVMRGMTEPIQIRX libéré dans l’atmosphère par les cheminées 182

LES PRINCIPAUX POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES À PAPEETE (Source : SEDEP, 1999)

QUANTITÉS PRODUITES ORIGINE DU POLLUANT PRINCIPAUX LIEUX D’ÉMISSIONS 3200 tonnes /an ZI Punaruu Oxydes de soufre Electricité : 67% kOKLEFER Centre ville de Papeete SO2 – SO3 Transport : 33% France : 17,4 Embouteillages ZI Punaruu 1SXIYVWHMIWIP½\IW Monoxyde de carbone CO 7000 à 10000 t/an Centre ville de Papeete transport Embouteillages 700 000t/an Transport ZI Punaruu Diozyde de carbone OKLEFER Electricité Centre ville de Papeete CO2 France : 6,2 Industrie Embouteillages 2 500 à 3 000 t/an Transport ZI Punaruu Oxydes d’azote 13 kg/hab/an Electricité Centre ville de Papeete NOx France : 25,8 Agriculture Embouteillages Plomb Embouteillages 24 0500 kg/an Supercarburant Pb Centre ville de Papeete 'LPSVS¾YSVSGEVFSRIW Réfrigération 90% 43 000 kg/an Diffus CFC Aérosol 10% Carburant Proximité des stockages et sta- Composés organiques volatiles Pas de données réalistes en 1999 Station service tions services COV France : 2100 kt en 2001 peinture Cabines de peinture Minimum 360t/an Gare des trucks Particules OKLEFER QMR Transport Centre ville Papeete 7 France : 3,5 Ozone Estimation impossible par Actions des rayons UV sur les Diffus O3 manque de données pollutions L’Air • 0IW GSQTSWqW SVKERMUYIW ZSPEXMPW '3:  WSRX 0IWEYXVIWWSYVGIWHITSPPYXMSRWWSRX libérés lors de l’évaporation des carburants • les centrales de production électrique à partir VIQTPMWWEKI HIW VqWIVZSMVW  SY TEV PIW KE^ HI JYIP SY HI HMIWIP  MRWXEPPEXMSRW GPEWWqIW H´qGLETTIQIRX -PW WSRX qQMW QENSVMXEMVIQIRX produisant de l’électricité avec des groupes TEVPIXVE½GEYXSQSFMPI   qPIGXVSKrRIW k 8ELMXM  HSRX PE GIRXVEPI HI TVSHYGXMSRqPIGXVMUYIHI)(8:EMVEEXSEWMXYqI LA POLLUTION DE L’AIR À TAHITI en pleine ville ; 8ELMXM IWX PE WIYPI wPI HSRX PIW EGXMZMXqW TSYVVEMIRX • PIWMRGMRqVEXIYVWUYIPUYIWYRWWSRXIRJSRGXMSR- amener à un risque de pollution atmosphérique, nement sur le territoire pour les déchets hospi- TSYVHMJJqVIRXIWVEMWSRWqXVSMXIWWIHIPEFERHIPMXXS- XEPMIVWPIWEVGLMZIWHIGIVXEMRWWIVZMGIWSJ½GMIPW rale, nombreuses vallées encaissées, forte densité de les déchets de certaines activités industrielles ou population, réseau routier peu développé et sursa- commerciales ; turé par les embouteillages, densité industrielle la • les décharges d’ordures ménagères ; plus élevée de Polynésie, seul aéroport international et seul port en eau profonde accueillant les navires • H´EYXVIW EGXMZMXqW MRHYWXVMIPPIW MP W´EKMX TSYV de la circonférence. P´IWWIRXMIP HI 74)% IX HI +E^TSP TSYV PIYV WXSGOEKIHIKE^ GLPSVIEGqX]PrRIKE^VEVIW©  9RIqXYHIVqEPMWqITEVPE7)()4IRETIVQMW et d’activités de dimensions artisanales. d’obtenir un aperçu de l’ensemble des risques de TSPPYXMSR EXQSWTLqVMUYI WYV 8ELMXM 0IW VqWYPXEXW D’après cette étude, les quantités de pollution émises de cette étude montrent que les activités les plus en Polynésie française par habitant sont faibles en génératrices et émettrices de polluants sont les trans- comparaison des autres pays développés. Cette situa- ports et la production d’électricité par les centrales XMSRW´I\TPMUYITEVPETEYZVIXqHYTE]WEKIMRHYWXVMIP thermiques, ainsi que les activités industrielles avec PSGEPIXP´YXMPMWEXMSRHIQEXqVMIP XVERWTSVXGSQFYWXMSR  combustion ou incinération. PITPYWWSYZIRXGSRJSVQIEY\RSVQIWIYVSTqIRRIW Les conditions météorologiques et climatiques sont Le centre ville de Papeete voit chaque jour plus de globalement favorables à une dispersion de la pollu- 100 000 véhicules traverser, stationner ou circuler ; tion atmosphérique. kGIXVE½GMRXIRWIW´ENSYXIPEGMVGYPEXMSRMRXIVRIHIW XVYGOWEZIGPIQSXIYVEYVEPIRXMHYVERXHIRSQFVIY- Compte tenu de leur localisation et de l’importance ses heures de la journée. HIWWSYVGIWHITSPPYXMSRWHIWTSPPYXMSRWWMKRM½GEXMZIW TSRGXYIPPIW TIYZIRX EZSMV PMIYEMRWM YRI qXYHI HI  'EFMRIX+VSWNIER EZEMXVqZqPqHIWXIRIYVWIR 183 TPSQFIXHIWGSQTSWqWSVKERMUYIWZSPEXMPW '3:  L’impact environnemental est essentiellement lié à la autour du marché, similaires à celles d’une grosse ville TEVXMGMTEXMSREY\qQMWWMSRWHIKE^kIJJIXHIWIVVI GSQQI4EVMW '3:TTFEYXSYVHYQEVGLq  responsables du changement climatique, notamment

TTFIRZMPPI MRJqVMIYVIWRqERQSMRWEY\ZEPIYVWHI PI'32PIQqXLERI ',4 PIWL]HVS¾YSVSGEVFYVIW P´3170IWZEPPqIWMRHYWXVMIPPIWTPYWSYQSMRWIRGEMW- ,*' JSVXIQIRXMR¾YIRGqTEVPEGPMQEXMWEXMSRHIW

WqIW 8MTEIVYM TIYZIRXqKEPIQIRXsXVIPIWMrKIHI ZSMXYVIWIXPITVSXS\]HIH´E^SXI 223 0EGSRXVMFY- pollutions atmosphériques ponctuelles. tion de la Polynésie est faible. -PR´I\MWXITEWkP´LIYVIEGXYIPPIH´SFPMKEXMSRVqKPIQIR- XEMVIVIPEXMZIkPEQIWYVIHIPEUYEPMXqHIP´EMV)RVIZER- VERS LA MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU DE GLIPE(MVIGXMZIHIP´9RMSR)YVSTqIRRIR„') SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR. du 27 septembre 1996 concernant l’évaluation et la KIWXMSRHIPEUYEPMXqHIP´EMVEQFMERX½\IIRERRI\I 0I1MRMWXrVIGLEVKqHIP´)RZMVSRRIQIRXEGSR½qk - GMRU TSPPYERXW HIZERX sXVI WYVZIMPPqW HI QERMrVI PE7)()4IXkPE74))(YRIqXYHIZMWERXkHq½RMV TVMSVMXEMVIHMS\]HIHIWSYJVIPIHMS\]HIP´E^SXIPIW PIW GSRHMXMSRW HI VqEPMWEXMSR IX H´I\TPSMXEXMSR H´YR particules en suspension, le plomb, l’ozone. réseau de surveillance de la qualité de l’air. Celui-ci HSMX TIVQIXXVI H´MHIRXM½IV PIW ^SRIW k VMWUYIW HI La localisation des activités génératrices de risques de pollution atmosphérique et mesurer en continu, dans TSPPYXMSRHIP´EMVEGSRHYMXkP´MHIRXM½GEXMSRHI^SRIW ces zones, les espèces chimiques indicatrices d’une k VMWUYIW  GIRXVI ZMPPI HI 4ETIIXI GIRXVI ZMPPI HI TSPPYXMSR EXQSWTLqVMUYI 0IW TVMRGMTEY\ SFNIGXMJW *EE´E^SRIMRHYWXVMIPPIHI4YREVYY^SRIMRHYWXVMIPPI WSRX HI TSYZSMV MHIRXM½IV YRI TSPPYXMSR GLVSRMUYI HI8MTEIVYM^SRIWG|XMrVIW)WXIX3YIWX IRYRPMIYHIP´wPIIXHIVqEKMVEY\TMGWHITSPPYXMSRIR informant la population le plus rapidement possible. CARTOGRAPHIE DES ZONES À RISQUES DE POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE À TAHITI ( Source : SPEED, 2000) L’absence quasi totale d’informations récentes concer- nant la qualité de l’air et les pollutions émises dans P´EXQSWTLrVIk8ELMXMTEVXMGYPMrVIQIRXHERWPIW^SRIW YVFEMRIW RI TIVQIX TEW HI Hq½RMV HIW WTqGM½GMXqW PSGEPIWHYIWEYQSHIHIZMIkP´MRHYWXVMIIXEY\GEVEG- XqVMWXMUYIWKqSKVETLMUYIWHIP´wPI0IGLSM\HIWTSPPYERXW pour la mis en place du réseau de surveillance de la qualité de l’air a été effectué sur la base des polluants PIWTPYWVITVqWIRXEXMJWHYQMPMIYYVFEMRPIHMS\]HIHI

WSYJVI732PIHMS\]HIH´E^SXI232, les particules en suspension et l’ozone. L’étude propose la mise en place d’un réseau de WYVZIMPPERGI HI GIW UYEXVI TSPPYERXWEZIG  SY  WXEXMSRW½\IWIXYRIWXEXMSRQSFMPIEMRWMUYIPETYFPM- GEXMSR HI P´MRHMGI%813'IX MRHMGI IWX HqXIVQMRq kTEVXMVHIPEQIWYVIHIWTSPPYERXW-PTIVQIXXVEMX d’informer la population et d’obtenir une base de données comparables à celles des autres villes.

L’IMPACT SANITAIRE ET ENVIRONNEMENTAL L’impact sanitaire de la qualité de l’air à Papeete n’est TEWGSRRY4PYWMIYVWXVEZEY\qTMHqQMSPSKMUYIWTYFPMqW ces dernières suggèrent de manière convergente P´I\MWXIRGIH´YRVMWUYIEGGVYHIGERGIVHYTSYQSR TSYV PIW TSTYPEXMSRW I\TSWqIW EY PSRK GSYVX k PE pollution atmosphérique urbaine. L’augmentation de la mortalité par maladie cardio-respiratoire et l’appa- rition de maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme, notamment chez l’enfant, sont également JSVXIQIRXWYKKqVqIWTEVPIWXVEZEY\VqGIRXW %KIRGI *VERpEMWI HI 7qGYVMXq 7ERMXEMVI )RZMVSRRIQIRXEPI %*77)  184 LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 2000 2005 3\]HIWHIWSYJVI73¯73 XER 3200 1SRS\]HIHIGEVFSRI'3 XER 7000 à 10000 (MS^]HIHIGEVFSRI'3 XER 700 000 3\]HIWH´E^SXI2S\ XER SPEED 2 500 à 3 000 4PSQF4F OKER 24 0500 'LPSVS¾YSVSGEVFSRIW'*' OKER 43 000 4EVXMGYPIW XER Minimum 360 Service des Transports Nombre de véhicules Entre 45-60 000 Entre 60-75000 Terrestres

7 LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 • La qualité de l’air en Polynésie n’est pas connue ; les rares études montrent qu’elle est globalement bonne, EZIGUYIPUYIWI\GITXMSRWTSRGXYIPPIWHERWPIWZEPPqIWMRHYWXVMIPPIWIXHERWPE^SRIYVFEMRIHI4ETIIXIS€PIW L’Air XIRIYVWIRGIVXEMRWTSPPYERXW TPSQFTEVI\IQTPI TIYZIRXsXVIXVrWqPIZqIW • )RYRIMQTSVXERXIqXYHIETIVQMWH´IWXMQIVPIWUYERXMXqWHITSPPYERXWqQMW)PPIEQSRXVqUYIPIW quantités moyennes de polluants émis par habitants sont relativement faibles, comparées à d’autres pays. 2qERQSMRWPEZMPPIHI4ETIIXIUYMGSRGIRXVIXSYXIWPIWqQMWWMSRWHSMXsXVIWYVZIMPPqI0IWEGXMZMXqWPIWTPYW génératrices de pollution, à Papeete, sont les transports, avec une augmentation de l’immatriculation des ZSMXYVIWHI IRERWHIRSQFVIY\\XVrWTSPPYERXWIXPEGPMQEXMWEXMSRUYEWMKqRqVEPMWqIPETVSHYGXMSR d’électricité par les centrales thermiques, ainsi que les activités industrielles avec combustion ou incinération. • 0´qXYHIETVSTSWqPEGVqEXMSRH´YRVqWIEYHIWYVZIMPPERGIHIPEUYEPMXqHIP´EMVEZIGMHIRXM½GEXMSRHIW^SRIWk VMWUYIWHITSPPYXMSREXQSWTLqVMUYIIXQIWYVIIRGSRXMRYHITSPPYERXW 73233^SRIIXTEVXMGYPIWIR WYWTIRWMSR WYVSYWXEXMSRW½\IWIXWXEXMSRQSFMPIk4ETIIXI4VSTSWqIRPIVqWIEYR´IWXXSYNSYVW pas en place. • %YKQIRXEXMSRHYTEVGEYXSQSFMPIIXZqLMGYPIW IRXVIIXZqLMGYPIW EY\UYIPWMPJEYXENSYXIVIRZMVSRHIY\VSYIW WSMXYRZqLMGYPITSYVHIY\LEFMXERXW 8 185 La santé et l’environnement

Jusqu’à 24% des maladies dans le monde sont causées NOMBRE DE CAS DE DIARRHÉES DANS LES STRUCTURES DE par des expositions environnementales (source : OMS, Chapitre rédigé par les LA DIRECTION DE LA SANTÉ, ET TAUX DE SÉJOUR POUR auteurs précisés devant 2006, site internet). Les quatre principales maladies DIARRHÉES (POUR 1 000 SÉJOURS) AU CENTRE HOSPITALIER chaque paragraphe, sous la MR¾YIRGqIWTEVYRIRZMVSRRIQIRXHIQEYZEMWIUYEPMXq DE POLYNÉSIE FRANÇAISE, DE 2000 À 2005, POLYNÉSIE coordination de la Direction de la Santé. sont la diarrhée, provoquée essentiellement par de l’eau FRANÇAISE. (Source : Dir. de la Santé) insalubre ou des mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène, les infections des voies respiratoires inférieures, essentiellement à cause de la pollution de l’air intérieure et extérieure, différentes formes de lésions involontaires et le paludisme (qui n’existe pas en Polynésie).

LES MALADIES LIÉES À L’EAU Auteurs : Dr. Fleure et M. Dim, Centre hospitalier de Polynésie Française et E. Frogier, Maladies infectieuses, Direction de la Santé de Polynésie Française, Observatoire de la Santé.

EAUX DE CONSOMMATION COURANTE MORTALITÉ PAR DIARRHÉES (TAUX POUR 100 000) ET NOMBRE TOTAL DE L’incidence des pathologies liées à l’eau douce est DÉCÈS EN POLYNÉSIE FRANÇAISE, DE 2000 À 2005. (Source : Dir. de la Santé) variable selon les archipels, mais ne peut être compa- VqIGSQTXIXIRYHIPERSRI\LEYWXMZMXqHYVIGYIMP HIWHSRRqIWEY\-PIWHYZIRXIXHIW-PIWWSYWPIZIRX où le secteur libéral, particulièrement développé, assure un nombre important de consultations. +PSFEPIQIRX PIW MRHMGEXIYVW HI QSVFMHMXq TSYV PIW maladies d’hygiène liées à l’eau douce montrent leur présence persistante dans la population en Polynésie française, notamment dans les îles basses où l’accès EY\VIWWSYVGIWIRIEYTSXEFPIIWXTVSFPqQEXMUYI +VlGI k YRI SJJVI HI WSMRW HI FSR RMZIEY IX PE lutte contre l’insalubrité des habitats, l’incidence et la gravité de ces maladies ont régressé durant ces dernières décennies. La surveillance de la qualité des IEY\HIGSRWSQQEXMSRGSYVERXITIVQIXHIVqEPMWIV une certaine gestion des risques sanitaires. Les maladies diarrhéiques NOMBRE DE CAS D’OTITES MOYENNES AIGUËS ET D’INFECTIONS Dans la période de 2000-2005, le nombre de cas CUTANÉES DANS LES STRUCTURES DE LA DIRECTION DE LA SANTÉ, de diarrhées oscille entre 4500 et 7500 cas par ENTRE 2000 ET 2005, POLYNÉSIE FRANÇAISE (Source : Dir. de la Santé) an. Cette incidence est relativement importante mais leur gravité est moindre. La mortalité par diarrhées est faible, avec un nombre de décès 2000 2001 2002 2003 2004 2005 annuel inférieur à 10. Nombre d’otites 6047 6033 7783 6294 5176 5581 moyennes aiguës 3XMXIWQS]IRRIWEMKYtWIXMRJIGXMSRWGYXERqIW Nombre d’infections 15897 14210 14321 16083 13448 12358 0IW SXMXIW QS]IRRIW EMKYtW 31%  JSRX TEVXMI HIW cutanées 186

TVMRGMTEY\QSXMJWHIGSRWYPXEXMSRWHERWPIWWXVYGXYVIW INCIDENCE DES DIARRHÉES, OMA ET INFECTIONS CUTANÉES SELON de santé publique ; entre 5 000 et 8 000 cas sont LES ARCHIPELS (DÉCLARÉES PAR LES STRUCTURES DE LA DIRECTION répertoriés par an dans la période de 2000 à 2005. DE LA SANTÉ), ENTRE 2000 ET 2004 (Source : Dir. de la Santé) 0I VIGSYVW EY\ LSWTMXEPMWEXMSRW TSYV GIW GEYWIWH´MRJIGXMSRWIWXJEMFPI IRXVIIXTSYV EY',4* KVlGIkYREGGrWEY\WSMRWHI TVS\MQMXqHIUYEPMXq 0´MRGMHIRGIHIWMRJIGXMSRWGYXERqIWVIWXIqPIZqI entre 12 000 et 16 000 cas sont recensés par an pour la période de 2000 à 2005. 8VrWTIYHIGEWH´MRJIGXMSRWGYXERqIWVIPrZIRX HIP´LSWTMXEPMWEXMSR XEY\H´LSWTMXEPMWEXMSRHI kTSYVEY',4* 

Les pathologies spécifiques &MIRUYITIYRSQFVIYWIWMPI\MWXIEYWWMHIW TEXLSPSKMIWWTqGM½UYIWWEPQSRIPPIWEQMFME- )R 4SP]RqWMI JVERpEMWI HIW TEXMIRXW WSRX IRGSVI WIWQqRMRKMXIk)SWMRSTLMPI hospitalisés pour amibiase, parmi lesquels on retrouve Salmonelles des cas réguliers d’abcès hépatiques. Les enquêtes épidémiologiques de terrain, menées lors de cas 3R VETTSVXI HIW GEW VqKYPMIVW HI WEPQSRIPPSWIW 8 groupés, ont toujours mis en évidence un péril fécal en Polynésie française, le plus souvent rattachées à IX YRI GSRXEQMREXMSR HIW IEY\ HI GSRWSQQEXMSR HIW XS\MMRJIGXMSRW EPMQIRXEMVIW'ITIRHERXPSVW HI TYMXWGSRXEQMRqWTEVHIWPEXVMRIW  La santé et GIVXEMRWGSRXV|PIWHIWIEY\HIGSRWSQQEXMSRLYQEM- nes, des salmonelles ont pu être mises en évidence Le nombre de patients hospitalisés avec abcès l’environnement QEMW EYGYR GEW LYQEMR R´E TY ] sXVI VEGGSVHq% EQMFMIRLqTEXMUYIHIkIWXHIEY\ contrario, pour des cas groupés de salmonelloses, la -PIWHY:IRX HSRXk1SSVIE HIEY\-PIW7SYWPI UYEPMXqHIWIEY\ETYsXVIMRGVMQMRqIWERWUY´EYGYRI :IRXEY\1EVUYMWIWEY\8YEQSXY+EQFMIVIX preuve n’ait pu être réellement apportée. EY\%YWXVEPIW Amibiase Méningite à Eosinophile L’amibiase est une protozoonose. C’est une des )PPI IWX HYI k YRI MQTEWWI PEVZEMVI MWWYI H´YR parasitoses les plus répandues dans le monde. La nématode, Angiostrongyllus cantonensis,L|XILEFMXYIP présence de la forme minuta d’Entamoeba histolytica HYVEX0IG]GPITEVEWMXEMVIWIJEMXEY\HqTIRHWHI HERWPIG|PSRWMKRIP´EQMFMEWIMRJIWXEXMSR-PW´EKMXH´YRI L|XIWPIVEXIXYRMRXIVQqHMEMVIGLI^PIUYIPW´IJJIGXYI JSVQIWETVSTL]XIRSRLqQEXSTLEKI(IRSQFVIY\ les 2 mues larvaires. Le principal intermédiaire , en facteurs peuvent favoriser la survenue d’une amibia- Polynésie française, est la chevrette, crustacé d’eau se-maladie liée à la forme pathogène, Entamoeba douce responsable de la plupart des contaminations histolytica histolytica EY\TVSTVMqXqWH´LqQEXSTLEKMI MRKIWXMSR HI XsXIW HI GLIZVIXXIW GVYIW  0E PEVZI dont les signes coliques résument le plus souvent la peut contaminer l’eau de boisson, pouvant y survivre maladie. Le passage par la veine porte réalise dans le NSYVW)PPIIWXGITIRHERXqPMQMRqITEVPIWW]WXrQIW foie une nécrose parenchymateuse suivie d’un abcès, d’épuration. HYEY\TVSTVMqXqWG]XSP]XMUYIWIXLqQEXSTLEKIWHI La symptomatologie est, le plus souvent, un syndrome P´EQMFIP´EQMFMEWI LqTEXMUYI IWX W]RSR]QI H´EFGrW méningé ou des céphalées importantes, une éosino- %Y RMZIEY TL]WMSTEXLSPSKMUYI PI HqXIVQMRMWQI philie sanguine et du liquide céphalorachidien. La H´YRI EQMFMEWI LqTEXMUYI VqWYPXI HI  JEGXIYVW PE TVqZIRXMSREGXYIPPIIWXQYPXMTPIPYXXIGSRXVIPIWVEXW virulence du germe et la réponse immunitaire de consommation de crustacés bien cuits ou au préala- P´L|XI 0´L]TSXLrWI EGXYIPPI IWX GIPPI HI TPYWMIYVW FPIGSRKIPq WERWGSRWSQQIVPEXsXIHIWGLIZVIXXIW types d’Entamoeba dont seules certaines seraient GVYIW RIXXS]EKIHIWJVYMXWIXHIWPqKYQIW susceptibles d’entraîner un abcès hépatique. )REY\1EVUYMWIW2SVHWYVYRITqVMSHIHI )TMHqQMSPSKMI  PE QEPEHMI IWX XVrW JVqUYIRXI IR ERW.6SY\EVqTIVXSVMqGEWHIQqRMRKMXIWSMX milieu tropical. La contamination peut être directe  HIPETSTYPEXMSRkP´qTSUYI(Ik MRXIVLYQEMRITEVJSMWTEVPIFMEMWH´YRILSQSWI\YE- séjours hospitaliers pour méningite à éosinophile ont PMXq)PPIIWXPITPYWWSYZIRXHYIkYRIGSRXEQMREXMSR qXqVIGIRWqW IR  MRXIVLYQEMRIMRHMVIGXIPMqIEYTqVMPJqGEP k  HIWGEW  187

EAUX DE MER Les espèces les plus souvent responsables sont les poissons-pierre, rascasses, ptérois, picots, raies armées Auteurs : Dr. Fleure et M. Dim, Centre hospitalier de Polynésie Française. et chirurgiens. Les problèmes de santé peuvent être liés à la Le poisson-pierre, présent en Polynésie française, UYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHI ZSMVGLETMXVI§QMPMIY QEVMR¨  SY k HMZIVW SVKERMWQIW QEVMRW WSYVGIW QIWYVIkGQHIPSRKWIGEGLIHERWPIWGSVEY\ et s’enfouit dans le sable. Le lieu de blessure le plus HI RSQFVIYWIW RYMWERGIWTSMWWSRWqGLMRSHIVQIW fréquent sera donc au pied. Ces piques touchent les SYVWMRW RSMVW §ZERE¨ SYVWMR GVE]SR qXSMPIW HI mer comme la « taramea », mollusques comme les TVSJIWWMSRRIPW TsGLIYVW QEMWEYWWMPIWXSYVMWXIW(SXq HI  qTMRIW HSVWEPIW ZIRMQIYWIW IX H´EYXVIW qTMRIW Photo : Poisson venimeux G|RIWGVYWXEGqW (Crédit : F. Mazeas)

HOSPITALISATION AU CENTRE HOSPITALIER DE POLYNÉSIE FRANÇAISE POUR AMIBIASE, DE 1999 À 2005

ARCHIPELS NOMBRE DE PATIENTS HOSPITALISÉS DE 1999 À 2005 TAUX POUR 1000 HABITANTS TAUX MIN. ET MAX. DES DIVERSES COMMUNES Iles du Vent 67 dont 9 à MOOREA HSRX1336)%  Min 0,12 Max 0,64 Iles Sous le Vent 5 0,17 Min 0,24 Max 0,52* Marquises 2 0,23 Min 0,38 Max 1,78* Australes 3 0,47 Min 1,01 2 Max ,13* Tuamotu Gambier 17 1,07 Min 0,66 Max 3,18*

Certains de ces organismes sont responsables d’effets WYVPEWERXqMPWTIYZIRXsXVIWSYVGIWHIXS\MRIWQEVMRIW GJTPYWPSMR GSQQIPIWXSVXYIWPIWTSMWWSRWZqRqRIY\ du type des poissons coffre. Chez les Crustacés, les TSP]RqWMIRWHqWMKRIRXPIWIWTrGIWXS\MUYIWSYWYTTSWqIW comme telles par le terme de «pa’apa’a ta’ero» ; c’est le cas du crabe Carpilius convexus, de Eriphia sebana, Aterga- topsis signatus et Zozymus aeneus0IWMRXS\MGEXMSRWEZIG ces organismes sont rares mais foudroyantes. -PWTIYZIRXqKEPIQIRXTVSZSUYIVHIWIRZIRMQEXMSRW TEVTMUVIWSYFPIWWYVIW'´IWXPIGEWHIGSUYMPPEKIW poissons….

RÉSULTATS DES ANALYSES DE PARASITOLOGIE ( Source : Institut Malardé )

AN 2000 2001 2002 2003 2004 nombre analyses 377 350 318 297 239 nombre d’analyses parasitées 92 65 50 67 34 Entamoeba histolytica formes végétatives 0 0 1 0 0 )histolytica kystes 0 0 0 0 0 ) coli 21 10 12 6 10 pelviennes et anales, on peut estimer à 6 mg de venin la quantité contenue dans chaque poche. Ce venin a des Les coquillages : plusieurs familles de gastéropodes TVSTVMqXqWERXMKqRMUYIWQEMWEYWWMQ]SXS\MUYIWZEWSHM- WSRX XS\MUYIW QEMW PE TPYW HERKIVIYWI IWX GIPPI HIW PEXEXVMGIWRIYVSXS\MUYIWIXLqQSP]XMUYIWVIWXIEGXMJ 'SRMHEIkPEUYIPPIETTEVXMIRRIRXPIG|RIXI\XMPISYPI heures après le décès du poisson et est thermolabile. G|RIXYPMTI3RPIWVIRGSRXVIIRIEYTIYTVSJSRHIWYV les récifs coralliens. L’accident survient chez le plongeur De 2000 à 2006, un total de 142 personnes ont été ou le pêcheur ayant ramassé le coquillage vivant, après hospitalisées en Polynésie française pour envenimation TMUVITEVPIYVKPERHIZIRMQIYWIHIP´ERMQEP TEVTMUVIHI§TSMWWSRTMIVVI¨EPSVWQsQIUYIHERW la plupart des cas les patients sont suivis en ambulatoire Des poissons, parmi lesquels on distinguera les poissons ou font appel à des traitements de médecine tradition- vulnérants purs, comme les requins, barracudas, murènes, RIPPI TLEVQEGSTqIGLMRSMWISYTSP]RqWMIRRI  balistes, espadons, aiguillettes, demi becs, soldats, nasots, rougets, poissons porc épic et globes. Les accidents survien- Durant la même période, 12 personnes l’ont été nent au cours des baignades et au cours des plongées. pour envenimation par contact avec des méduses. Les poissons venimeux sont en plus capables, lors Les méduses : seules la physalie et la Carubdéa sont H´YRITMUVISYH´YRIGSYTYVIH´MRNIGXIVHERWP´SVKE- dangereuses. Le contact provoque de violentes nisme humain des substances nocives et venimeuses. douleurs et laisse des trainées rouges sur la peau. 188 *Nombre déclaré au CHPF et dans les hôpitaux de la direction de compte 120 observations. L’institut Pasteur indique la santé GEWIRIXGEWIRWYVHqGPEVEXMSRWIX **Nombre déclaré au CHPF ; les méduses donnent de nombreuses recherche de sérogroupe. envenimation mais la plupart sont traitées en ambulatoire 7YV PI TPER GPMRMUYI SYXVI PIW WMKRIW GPEWWMUYIW NOMBRE D’HOSPITALISATION POUR ENVENIMATION PAR POISSON PIERRE ET ½rZVI HERW   HIW GEW GqTLEPqIW HERW MÉDUSE EN POLYNÉSIE FRANÇAISE DE 2000 À 2006 (Source : CHSP)  HIWGEWIXQ]EPKMIWHERW HIW GEW  +IRHVSR   PI HMEKRSWXMG FMSPSKMUYI NOMBRE DE SÉJOURS POUR INTOXICATION PAR CONTACT : 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 IWX MRHMWTIRWEFPI -P VITSWI WYV PE 4'6  .  avec des poissons pierre* 8 25 36 41 24 5 3 VqEPMWqITEVP´-RWXMXYX0SYMW1EPEVHqSYPEWqVSPS- avec des méduses** 1 8 2 1 KMI-K1 ". IXPEWqVSGSRZIVWMSRHIW-K1WYV un second échantillon à 10 jours du premier. EAUX DOUCES Epidémiologie La principale pathologie liée à la baignade en eau L’homme se contamine principalement en HSYGI IWX PE PITXSWTMVSWI I\XVsQIQIRX JVqUYIRXI travaillant et en marchant pieds nus dans les terres IR 4SP]RqWMI *VERpEMWI XSYX GSQQI IR 2SYZIPPI boueuses mais également lors des baignades en Calédonie. VMZMrVI SY EY GSRXEGX H´ERMQEY\ MRJIWXqW 7YV PI plan épidémiologique, P. Jarno signale la baignade La leptospirose en eau douce comme facteur de risque principal. Auteurs : Dr A Weigandt : Médecin Coordonnateur, Maladies Transmissibles, 1EMWH´EYXVIWJEGXIYVWI\MWXIRXPIW^SRIWH´LEFM- Département des programmes de prévention, Direction de la santé. tats insalubres, favorisant la pullulation des rats, 8 Les leptospiroses sont des anthropozoonoses la population très importante de chiens errants, QEPEHMIWERMQEPIWUYMWIXVERWQIXXIRXkP´LSQQI  P´qPIZEKIHITSVGWIR^SRIWIQMYVFEMRIkTVS\M- dues à des spirochètes du genre Leptospira. Cette mité des cours d’eau, sont autant de sources de La santé et zoonose affecte de très nombreuses espèces contamination de l’environnement. animales. Les rongeurs représentent le réservoir le l’environnement )R4SP]RqWMIJVERpEMWISYXVIPEXVERWQMWWMSRTIVQE- TPYWMQTSVXERXQEMWH´EYXVIWERMQEY\TIYZIRXsXVI nente, tout au long de l’année, cette pathologie se TSVXIYVWPIWGSGLSRWPIWGLMIRWPIWGLIZEY\SYPIW caractérise par la multiplicité des sérovars isolés, F®YJW'IW ERMQEY\ WSRX IR KqRqVEP HIW TSVXIYVW VI¾IXTVSFEFPIHIPEZEVMqXqHIWVqWIVZSMVWERMQEY\ WEMRWIXI\GVrXIRXPIWPITXSWTMVIWHERWPIYVWYVMRIW 0IW PITXSWTMVIW I\GVqXqIW HERW PIW YVMRIW TIYZIRX Les leptospires pathogènes appartiennent à survivre plusieurs mois dans l’eau. La contamination l’espèce L. interrogans qui comporte plus de à l’homme fait suite à une transmission par contact 200 sérovars regroupés en 27 sérogroupes. Le GYXERqSYQYUYIY\EZIGHIWWqGVqXMSRWXMWWYSYWERK sérovar le plus fréquemment retrouvé en Polyné- d’animal infecté, ou avec de l’eau ou boue contami- WMI*VERpEMWIIWXL. icterohaemorrhagiae, souvent née par des urines infectées. responsable de formes cliniques sévères. C’est une maladie infectieuse de caractère endémi- que tout au long de l’année avec recrudescence lors des périodes de fortes pluies, fréquente en Polynésie MALADIES LIÉES française du fait de conditions climatiques favorables à la survie des leptospires dans la nature, d’un réser- AUX INSECTES voir animal inépuisable et des habitudes de vie des 4SP]RqWMIRW PSMWMVWIRIEYHSYGIQEVGLITMIHWRYW  0IWQEPEHMIWWSRXPMqIWEY\TMUVIWHIQSYWXM- ques, nonos et de nouvelles nuisances apparais- )R   GEW HI PITXSWTMVSWI GSRJMVQqW WIRX JSYVQM qPIGXVMUYI  0IW TEXLSPSKMIW JSRX ont été recensés par les laboratoires. L’inci- l’objet de surveillances spécifiques par des dence annuelle de la leptospirose en Polynésie VqWIEY\WIRXMRIPPIWIXHITVSKVEQQIHITVqZIR- française peut donc être estimée entre 150 et tion ciblés vus leur nombre et leur gravité. 200 cas pour 100 000. Les formes graves sont JVqUYIRXIWGEWVIWTSRWEFPIWH´LSWTM- XEPMWEXMSRIRVqERMQEXMSRIXEZIGYRXEY\ERRYIP LA DENGUE HIQSVXEPMXqHIkLEFMXERXW Auteurs : Dr A. Weigandt, coordonnateur des Maladies infectieuses département des Programmes de Prévention et Pr. R. Teussout, Institut )PPIWIVEMXkJSMWTPYWqPIZqIUYIHERWPIW L. Malardé. pays industrialisés et plus importante que dans les Cette arbovirose se caractérise sur le plan clinique autres collectivités de l’outre-mer. par une forme dite classique et une forme grave Cette incidence semble stable voire augmenter ,YFIVX  HERWPIXIQTW+IRHVSR  IRXVIIX 189 0EJSVQIHMXIGPEWWMUYIIWXGEVEGXqVMWqITEV suspect de dengue, un réseau de médecin sentinel- les effectuent un prélèvement sanguin et rédigent • YRIMRGYFEXMSRHINSYVWIRQS]IRRI k YRI½GLIHIVIRWIMKRIQIRXWGPMRMUYIW(ITYMW NSYVW  une surveillance est également effectuée à partir • YRI TqVMSHI H´MRZEWMSR EZIG ½rZVI " „G du service des urgences du Centre Hospitalier de d’apparition brutale, frissons, malaise général, 4SP]RqWMI*VERpEMWI ,YFIVX(ITEVMW céphalées frontales, myalgies, arthralgies, %TVrW P´qTMHqQMI HI  ()2  UYM EZEMX qXq HSYPIYVWPSVWHIWQSYZIQIRXWHIW]IY\UYEWM VIWTSRWEFPIH´IRZMVSRGEWHERWP´EVGLMTIPHIPE TEXLSKRSQSRMUYIW TEV Q]EPKMIW HIW QYWGPIW 7SGMqXqIXHIGEWHERWPIWXVSMWEYXVIWEVGLMTIPWPE SGYPSQSXIYVW  HIW REYWqIW IX HIW ZSQMWWI- Polynésie française a connu une période de faible niveau ments, une éruption cutanée, d’endémicité de 2002 à 2005. Depuis début 2006, on • YRIVqQMWWMSREZIGGLYXIHIPE½rZVIHSRRERXk EWWMWXIkYRIVIGVYHIWGIRGIHIWGEW ()2  la courbe fébrile un aspect biphasique, % GIXXI EGXMZMXq HMEKRSWXMUYI W´ENSYXI YRI EGXMZMXq • une période d’état avec reprise de la sympto- de recherche pratiquée au sein du laboratoire de matologie. VIGLIVGLI IR ZMVSPSKMI QqHMGEPI 06:1  )R EZEP ce laboratoire se charge en particulier de l’étude L’évolution est spontanément favorable, la durée de l’épidémiologie moléculaire des virus isolés par totale de la maladie est d’environ une semaine, suivie d’une convalescence longue, avec une asthénie PI 0%&1 )R SYXVI IR EQSRX GI PEFSVEXSMVI QIX actuellement en place un programme de surveillance marquée. La guérison est obtenue sans séquelles. IRXSQSZMVSPSKMUYI½RERGqTEVPI1MRMWXrVI*VERpEMW Les formes graves, parfois mortelles sont des formes HIP´3YXVI1IV hémorragiques, hépatiques et neurologiques. La - dengue hémorragique survient à l’occasion d’une 4EVQM PIW  HIQERHIW HI GSR½VQEXMSR ZMVSPSKM UYIHIHIRKYIIJJIGXYqIWTEVPI0%&1HIP´-01IRXVI HIY\MrQI MRJIGXMSR IX WIVEMX IR VETTSVX EZIG YR phénomène de facilitation de l’infection des monocy- PIIVNERZMIVIXPIRSZIQFVIWIWSRX tes par des anticorps circulants issus d’une première VqZqPqW TSWMXMZIW   5YEXVI GIRX GMRUYERXI LYMX  TVqPrZIQIRXWSRXqXqqXMUYIXqWGSQQI§GEW HIRKYI ,YFIVX *VqUYIRXIPSVWHIWTSYWWqIW - épidémiques, en particulier chez l’enfant de 2 à 14 GSR½VQqW¨TYMWUYITSWMXMJWIR684'6SYIRERXMKq RqQMI270´IRWIQFPIHIGIWWqVYQWSRXqXqIRWYMXI ERWIPPIWYVZMIRXIRXVIPIIIXPIINSYVEYQSQIRX X]TqWIXWIYPPIWqVSX]TI()2EqXqMWSPq   HIPEGLYXIHIXIQTqVEXYVI)PPIWIGEVEGXqVMWITEV des hémorragies cutanées et muqueuses et par des Une étude préliminaire de la séquence du gène env hémorragies internes, surtout digestives et peut être effectuée sur quelques uns des virus isolés en 2006 cause d’un syndrome de choc de survenue brutale EqXqVqEPMWqITEVPI06:1)PPIPEMWWIkTIRWIVUYI EYQSQIRXHIP´ET]VI\MI le virus a peu évolué depuis 2001. L’analyse phylo- génétique montre en effet une variation de 0,6% Epidémiologie WIYPIQIRXHYKrRIIRZIXGPEWWIPIWMWSPEXWZMVEY\HI IXEYWIMRHYQsQIKqRSX]TI -:  0E HIRKYI IWX HYI k YR ¾EZMZMVYW XVERWQMW TEV PE TMUVI H´YR QSYWXMUYI JIQIPPI HY KIRVI Aedes, )R4SP]RqWMIJVERpEMWIG´IWXPI'IRXVIH´,]KMrRIIX Aedes aegypti en zone urbaine, Aedes albopictus en HI 7EPYFVMXq 4YFPMUYI ',4*  UYM IWX VIWTSRWEFPI zone rurale, présente dans toute la zone intertropi- de la lutte anti-vectorielle, il ne dispose pas encore GEPI7SRI\XIRWMSRKqSKVETLMUYIIXP´EYKQIRXEXMSR HIVIPEMWGSQQYREY\0IWQYRMGMTEPMXqWR´SRXTEWHI simultanée de sa létalité sont préoccupantes. service de démoustication et ne sont pas impliquées dans la lutte contre les moustiques. Le service de )R^SRIH´IRHqQMISYH´qTMHqQMIYRIWYVZIMPPERGI PYXXI ERXMZIGXSVMIPPI HY ',4* HMWTSWI HI QS]IRW qTMHqQMSPSKMUYI WTqGM½UYI HI PE HIRKYI TIVQIX LYQEMRW EKIRXWTVqTSWqWkPEPYXXIERXMZIGXSVMIPPI  H´MHIRXM½IVIXHIGSR½VQIVEYTPYWZMXIPEGMVGYPEXMSR et matériels très limités avec toutefois un renfor- d’un nouveau sérotype viral de la dengue ; avec un cement récent des moyens matériels de traitement HqPEM H´EPIVXI qTMHqQMUYI VEGGSYVGM P´IJ½GEGMXq HIW insecticide mis à sa disposition dans le cadre d’une stratégies de lutte est renforcée. GSRZIRXMSR)XEX4E]W La dengue circule en Polynésie française de manière La stratégie de lutte anti-vectorielle en période inter- permanente tout au long de l’année selon un mode épidémique est la lutte contre les gîtes larvaires à de transmission endémo-épidémique, avec une base communautaire qui est en train de se mettre en intensité saisonnière variable selon les années. TPEGIHERWHIY\GSQQYRIWTMPSXIW *EE´EIX4ETIIXI  )R  EPSVW UYI WIYP PI WqVSX]TI  GMVGYPEMX EZIG HIW EGXMSRW HI PYXXI ERXMPEVZEMVIW WTqGM½UYIW depuis 1989, la menace d’une épidémie de dengue HERWPIWPMIY\kLEYXVMWUYIHIXVERWQMWWMSR0EPYXXI 4 a déclenché la mise en place d’une surveillance chimique par diffusion d’aérosols insecticides contre qTMHqQMSPSKMUYI WTqGM½UYI (IZERX GLEUYI GEW PIWQSYWXMUYIWEHYPXIWIWXVqWIVZqIEY\GEWKVSYTqW 190 particuliers et à la lutte périfocale en cas d’émer- 0E½PEVMSWIP]QTLEXMUYIQEPEHMITEVEWMXEMVIHYIkPE KIRGIH´YRRSYZIEYWqVSX]TI)RTqVMSHIHIHqFYX ½PEMVIWuchereria bancrofti, est une parasitose endémi- d’épidémie et en période d’épidémie, la stratégie de que en Polynésie française qui constitue un problème lutte est la lutte chimique en ciblant les quartiers les de santé publique récurrent et re-émergeant. Le plus touchés. TVMRGMTEP ZIGXIYV IWX PI QSYWXMUYI %IHIW TSP]RI- WMIRWMW0´,SQQIIWXGSRXEQMRqTEVHIWTMUVIWHI Les actions menées en lutte anti-vectorielle suite à la moustiques femelles abritant des larves infectantes. détection d’une recrudescence de cas de type 1 en WITXIQFVIWIVqWYQIRXGSQQIWYMX )RHIk HIPETSTYPEXMSRqXEMXTEVEWM- tée, avec une incidence de 10% de l’éléphantiasis. • des visites de domiciles et d’établissements en Ce problème de santé publique a donné lieu à la PMEMWSR EZIG HIW GEW GSR½VQqW KVSYTqW TSYV GVqEXMSRHIP´MRWXMXYX0SYMW1EPEVHqEY\HMWXVMFYXMSRW recherche et destruction des gîtes larvaires. Les de masses de notezyme, à la lutte antivectorielle et à visites sont accompagnées de sensibilisation à la l’éducation sanitaire. HIWXVYGXMSR HIW KwXIW PEVZEMVIW H´%IHIW EYTVrW des communes concernées ; )RPIXEY\HITVqZEPIRGITEVEWMXEMVIEZIGGIXXI stratégie atteint 7%, puis 5% en 1967, en focalisant • dans certains cas, des traitements de quartiers WYVPIWTSVXIYVWHIQMGVS½PEMVIWIX IRIR à petite échelle par aspersion d’adulticides s’appuyant en plus sur des équipes mobiles à domici- IR 90: 0IW XVEMXIQIRXW WSRX IJJIGXYqW ETVrW PI QEMWEY½PHYXIQTWP´EFWIRXqMWQIEYKQIRXIIX avertissement de la population de ces quartiers IRPITSYVGIRXEKIHITSVXIYVHIQMGVS½PEMVIW avec l’appui des équipes municipales pour la EYKQIRXI)RPIXEY\H´ERXMGSVTWIWXHI  communication. HERWYRIqXYHIVqEPMWqITEVP´MRWXMXYX1EPEVHqIXPI Le virus de type 1 qui circule en Polynésie française RSQFVIHIGEWGPMRMUYIHqGPEVqIWXHI)R 8 depuis l’épidémie de 2001, et qui a circulé à bas bruit le programme renforcé avec 2 distributions annuelles durant la période 2002-2005, est à l’origine d’une et des distributions toute l’année en santé scolaire, La santé et recrudescence du nombre de cas depuis début protection maternelle infantile, dispensaire, médecine  %MRWM QsQI IR P´EFWIRGI HI P´MRXVSHYGXMSR libérale, hospitalisation, réduit à 6% chez les enfants l’environnement d’un nouveau sérotype, nous pouvons assister à une de moins de 6 ans le nombre de porteurs d’anticorps VqWYVKIRGIHIPE()2'IZMVYWUYMGMVGYPIHITYMW ERXM½PEVMIRWIXkPIRSQFVIHIGEWHqGPEVqW ERWETTEVXMIRXEYKqRSX]TI-:0EWMXYEXMSREGXYIPPI 0ETVqZEPIRGIHIQMGVS½PEVqQMIR´IWXEPSVWGSRRYI est tout particulièrement propice à l’implantation UYIWYV8ELEEIX*EXY,MZEHERWPIGEHVIH´IWWEMHI d’un autre sérotype. TVqZIRXMSR  0IWEYXVIWqXYHIWHEXIRXHIWERRqIW 1992, voire 1988. LA FILARIOSE 0E½PEVMSWIIWXEPSVWHqGPEVqIGSQQITVMSVMXqHERWPI Auteurs : Dr A. Weigandt, coordonnateur des Maladies infectieuses dépar- plan pour la santé de 1999 toujours en vigueur, et la tement des Programmes de Prévention ; AM. Legrand ; Dr. NL Nguyen, Institut L. Malardé. 4SP]RqWMIJVERpEMWIEHLrVIEY4VSKVEQQIH´)PMQMRE- XMSRHIPE*MPEVMSWI0]QTLEXMUYIHERWPI4EGM½UYI'I 0E ¼PEVMSWI P]QTLEXMUYI programme, débuté en 2000, est ou éléphantiasis, menace CAS DE FILAROSE DÉCLARÉS PAR LES DISPENSAIRES DE LA DIRECTION DE LA SANTÉ basé sur une campagne de distribu- plus d’un milliard de per- sonnes dans à peu près XMSRERRYIPPIHI()' 2SXq^MRI  80 pays. Sur les quelque IXH´%PFIRHE^SPI >IRXIP TIRHERX 120 millions de personnes une durée d’au moins 5 ans. Cette déjà affectées, plus de 40 association permet d’augmenter millions sont gravement LERHMGETqIWSYHq¼KYVqIW P´IJ½GEGMXq HY XVEMXIQIRX NYWUY´k par la maladie. Un tiers des 99% et d’espacer les campagnes à personnes infestées vivent une seule distribution annuelle. en Inde, un tiers en Afrique et le reste principalement Les données de la troisième en Asie du sud, dans le Paci- enquête sentinelle réalisée par ¼UYIIXHERWPIW%QqVMUYIW (OMS). P´-01 IR  ETVrW PE 6ième campagne de distribution ERRYIPPIMRHMUYIRXUYIPIXEY\HI couverture en terme d’absorp- tion des comprimés est encore MRWYJ½WERX IX RI TIVQIX TEW HI

FILARIOSE 2000 2001 2002 2003 2004 2005 passer en dessous du seuil de 1% de parasitisme chez l’homme, qui Nombre de séjours au CHPF 1 0 3 3 1 est l’objectif d’élimination. 2SQFVIHIGEWL|TMXEY\(MVWERXq 102615 191 )R IJJIX PIW VqWYPXEXW EY RMZIEY HIW HIY\ WMXIW de détection d’un sérotype non circulant ; L]TIVIRHqQMUYIW HI PE ½PEVMSWI P´wPI HI 8ELYEXE • des actions anti-larvaires régulières, notamment 1EVUYMWIW7YH IXPIHMWXVMGXHI8IZEMXSE 6EMEXIE  en milieu scolaire, pour tenter de résorber les WSRXHqGIZERXW%8IZEMXSEPETVqZEPIRGIHIPEQMGVS- sources de moustiques adultes. ½PEVqQMIIWXTEWWqIHI k IRXVI EZERX PETVIQMrVIGEQTEKRIHIHMWXVMFYXMSRHIQEWWI IX Parallèlement,  ETVrWPEMrQIGEQTEKRIHIHMWXVMFYXMSRHI • des campagnes d’information et de sensibi- QEWWI IXPETVqZEPIRGIHIP´ERXMKqRqQMIHI k lisation grand public sont orchestrées par le  %8ELYEXEPETVqZEPIRGIHIPEQMGVS½PEVqQMI Département des Programmes de Prévention est passée de 8,9% en 2000 à 4,4% en 2006 et la HIPE(MVIGXMSRHIPEWERXq WIRWMFMPMWEXMSRkPE prévalence de l’antigénémie de 21,6% à 16,4%. destruction des gîtes larvaires de moustiques et Les programmes de prévention et d’éradication kPETVSXIGXMSRMRHMZMHYIPPI  semblent donc marquer le pas. L’analyse des • une surveillance des productivités des gîtes à questionnaires réalisés lors des enquêtes sentinelles moustiques est régulièrement effectuée par a montré que les personnes infectées, c’est à dire les TSRHSMVWTMrKIWHIX]TI317'IXXIWYVZIMPPER- personnes cibles prioritaires des campagnes, ont une ce a succédé à l’établissement d’indices larvaires, SFWIVZERGIHIPETVMWIHIWGSQTVMQqWWMKRM½GEXMZI- XVSTGSXIY\IRXIQTWIXIRTIVWSRRIPHERWYR ment inférieure à celle des personnes non infectées. GSRXI\XIHIQS]IRWHMQMRYERXGSRWXEQQIRXIX 'ITIRHERXGIWqPqQIRXWRIWYJ½WIRXTEWkI\TPMUYIV pour des résultats peu représentatifs des densi- après 50 ans de lutte, une stagnation des résultats tés de moustiques adultes ; IRHqTMXHIWWXVEXqKMIWGSSVHSRRqIW PYXXIERXMZIGXS- • YRI VqqZEPYEXMSR HIW GVMXrVIW HI TPERM½GEXMSR VMIPPIGLMQMSTVSTL]PE\MIIXqHYGEXMSRWERMXEMVI  des actions de lutte anti-vectorielle et de la 0´MRWXMXYX01EPEVHqTVSTSWIHIXIWXIVkXMXVII\TqVM- structuration des circuits de décision et d’action mental et de recherche une nouvelle stratégie EHqFYXqIRTVIRERXTSYVFEWIPI47%+)HIPE EWWSGMERX ERXMFMSXLqVETMI IX GLMQMSTVSL]PE\MI GLI^ 1EVXMRMUYI 4VSKVEQQIHI7YVZIMPPERGIH´%PIV- PIWTSVXIYVW'ITIRHERXUYIPUYIWSMXP´IJ½GEGMXqHI XIIXHI+IWXMSRHIWfTMHqQMIW HqTEVXIQIRX cette nouvelle stratégie, la prévalence réelle de la confronté à des problèmes similaires. ½PEVMSWIUYMVIWXIYRTVSFPrQIHIWERXqTYFPMUYIIX 0IW VIGLIVGLIW WGMIRXM½UYIW IX PE PYXXI GSRXVI PIW dont l’éradication reste une priorité, devra faire l’objet QSYWXMUYIWWSRXGSRHYMXIWTEVP´-RWXMXYX0SYMW1EPEV- d’une évaluation avant tout nouveau programme. Hq -01 0IGSRXV|PIHIWTSTYPEXMSRWHIQSYWXMUYIW ZIGXIYVW W´IJJIGXYI NYWUY´k TVqWIRX KVlGI k HIW LE PROGRAMME DE PRÉVENTION ET DE LUTTE actions de lutte mécanique, biologique et chimique. ANTIVECTORIELLE '´IWXHERWYRGEHVIHITPYWIRTPYWVIWTIGXYIY\HI l’environnement que les actions de recherche et de Auteur : S. Loncke, Centre d’Hygiène et de salubrité publique, Direction lutte se concertent désormais. de la santé ; J. Marie, institut L. Malardé. 0I'IRXVIH´,]KMrRIIXHI7EPYFVMXq4YFPMUYIIXPIW 0I PEFSVEXSMVI H´IRXSQSPSKMI QqHMGEPI 0)1  HI 7YFHMZMWMSRW HqGSRGIRXVqIW HIW %VGLMTIPW GLEVKqW P´-01 TSYVWYMX TPYWMIYVW TVSKVEQQIW IX TVSNIXW HI de la lutte contre la dengue, restent les pivots des recherches en phase avec les préoccupations de EGXMSRWHI PYXXI ERXMZIGXSVMIPPI WYV PI XIVVEMR PYXXI santé publique en Polynésie française. contre les insectes vecteurs et responsables de 0IWTVSKVEQQIWIRGSYVW RYMWERGIW )RIJJIXGIWEGXMSRWHIPYXXIRIWSRXTEW « Surveillance entomologique et biologique de la Dengue et autres arbo- pour l’instant, prises en charge par les municipalités viroses en Polynésie française » (LVM-LEM, 2006-2008 ; Ministère de alors même qu’elles en ont la charge réglementaire. l’Outre Mer) Des tentatives d’approche sont en cours, visant la -P W´EKMX HI PE QMWI IR TPEGI H´YR W]WXrQI ½EFPI WIRWMFMPMWEXMSR HIW VIWTSRWEFPIW QYRMGMTEY\ IX d’échantillonnage et d’une surveillance entomolo- la recherche de relais en vue d’actions de santé gique concernant les moustiques vecteurs. L’étude GSQQYREYXEMVI)PPIWR´SRXIRGSVIKqRqVqIWUYI GSQTSVXIXVSMWqXETIW des actions pilotes. • L’évaluation des méthodes de capture de mousti- 8SYXIWPIWEGXMSRWQIRqIWEGXYIPPIQIRXGSRGIVRIRX UYIWWEYZEKIW Aedes aegypti et Aedes polynesien- %IHIWTSP]RIWMIRWMWIX%IHIWEIK]TXM'IWSRXIWWIR- sis TEVTMrKIWEXXVEGXMJW SPJEGXMSRIXZMWMSR SY XMIPPIQIRX QqGERMUYIW IR GSPPEFSVEXMSR EZIG PI 7IVZMGI • des pulvérisations d’insecticides par générateurs H´,]KMrRIIXHI7EPYFVMXq4YFPMUYI 7,74  H´90: TSVXqW WYV GEQMSRRIXXIW SY QERYIPW • L’élevage et la préparation de lots de moustiques durant les épisodes épidémiques, lorsque des pour la mise au point de détection de virus. cas de dengue groupés sont détectés, ou en cas • La détermination d’un plan d’échantillonnage 192 TSYV PE GETXYVI HIW QSYWXMUYIW WEYZEKIW IR P´EVGLMTIPHIW1EVUYMWIW¨ 0)1ERW 1MRMWXrVIHI GSPPEFSVEXMSR EZIG PI 7,74  IX H´YR QSHI HI PE7ERXq calcul pour l’estimation de la prévalence du -PW´EKMXHIQIXXVIIRTPEGIYRIWXVEXqKMIHIVIGLIVGLI ZMVYW HERW PE TSTYPEXMSR ZIGXSVMIPPI RSQFVI appliquée à la lutte contre L. albiventris sur quatre d’échantillons, nombre de lots positifs contenu ERW   HERWGLEUYIqGLERXMPPSR©  « Contribution à la lutte antivectorielle et à la prévention des maladies 'ITVSNIXIWXGSRWXMXYqHIqXETIW transmissibles : recherche dans la biodiversité de la Polynésie française • Cartographie et recensement des populations de nouvelles substances naturelles insecticides, répulsives ou attractives vis à vis des moustiques» (LSN-LEM, 2006-2008 ; Etablissement pour de L. albiventris. la Prévention EPAP) • )XYHIHIJEMWEFMPMXqHIQS]IRWHIPYXXIMRXqKVqI Un test, appelé « test en tunnel », permet de déter- miner en 2 heures le pouvoir répulsif et en 24 heures • 1MWIIR®YZVIH´YRIWXVEXqKMIVIGVYXIQIRXIX PITSYZSMVMRWIGXMGMHIH´YRILYMPIIWWIRXMIPPI6ITSWERX JSVQEXMSRH´YRTIVWSRRIPUYEPM½qIXETTPMGEXMSR sur cette technique couramment employée par du traitement. P´317 TSYV P´qZEPYEXMSR HIW QSYWXMUYEMVIW MQTVq- • )ZEPYEXMSR IX GSR½VQEXMSR HI P´qPMQMREXMSR EMRWM KRqIWH´MRWIGXMGMHIVqTYPWMJPI0)1EQMWIRqZMHIRGI que surveillance post opératoire des densités de le pouvoir répulsif de plus de 22 produits à partir populations avec traitements supplémentaires si H´I\XVEMXWIXHIJVEGXMSRWHITPERXIWTVSZIRERXHIW nécessaires. archipels de Polynésie française. D’autres substances sont en cours de tests. %MRWM  EY XVEZIVW HIW VIGLIVGLIW  HI P´-01 IX HIW résultats à venir, pourrait être conforté l’hypothèse « Élimination d’une population isolée d’Aedes polynesiensis vecteur prin- HI P´qPMQMREXMSR HI PE ½PEVMSWI KVlGI EY\ WXVEXqKMIW GMTEPHIPE½PEVMSWIP]QTLEXMUYIHERWYRI^SRIHIJSVXIIRHqQMIHIPE 8 Polynésie française » (LEM, LPM, 2006-2011 ; NIH-Kentucky) innovantes de lutte anti-vectorielle, mais également la découverte de nouvelles technologies et produits 'ITVSKVEQQI½RERGqTEVPI2-, 2EXMSREP-RWXMXYXI YXMPIWkPEHqXIGXMSRPEHMQMRYXMSRIXPIGSRXV|PIHIW SJ ,IEPXL  QIX IR ®YZVI YRI GSPPEFSVEXMSR IRXVI maladies transmises par les moustiques ainsi que La santé et P´9RMZIVWMXq HY /IRXYGO] IX P´-RWXMXYX 0SYMW 1EPEVHq l’utilisation de nouvelles méthodes de lutte contre D’une durée de cinq ans, cette étude de faisabilité l’environnement les insectes nuisants que sont les nonos. comprendra des tests en laboratoire, en milieu semi- REXYVIP KVERHIWGEKIWHMWTSWqIWIRTPIMREMV TYMW IR QMPMIY REXYVIP )PPI HqFYXIVE TEV P´qXYHI HI PE MALADIES LIEES AUX dynamique des populations de moustiques sur trois QSXYWHI6EMEXIE TOXINES MARINES 0´SFNIGXMJ ½REP HI GIXXI qXYHI IWX HI VqHYMVI HI façon durable voire d’éliminer une population isolée Auteur : M Chinain, Institut L. Malardé H´%IHIW TSP]RIWMIRWMW TEV HIW PlGLIVW VqTqXqW HI (I RSQFVIY\ GEW H´MRXS\MGEXMSRW EPMQIRXEMVIW TEV QSYWXMUYIWQlPIWMRGSQTEXMFPIW'IWHIVRMIVWRIWI produits de la mer surviennent chaque année en nourrissent pas de sang et ne sont donc pas vecteurs 4SP]RqWMI JVERpEMWI )PPIW WSRX KqRqVEPIQIRX PMqIW k de maladies. Par ailleurs, la stratégie proposée repose la présence, dans les produits marins incriminés, de sur une infection bactérienne naturelle et n’inclut pas XS\MRIW TVSHYMXIW TEV GIVXEMRIW IWTrGIW HY TL]XS- H´SVKERMWQIWKqRqXMUYIQIRXQSHM½qW plancton marin, et qui sont bio-accumulées dans PE GLEwRI EPMQIRXEMVI k P´SGGEWMSR H´IJ¾SVIWGIRGIW 0IWTVSNIXWIRGSYVWWSRX « L’intégration d’une lutte antivectorielle appropriée requise pour l’éli- QMREXMSRHIPE*MPEVMSWI0]QTLEXMUYIHERWPI4EGM½UYI7YH¨(LEM, 5ans ; BMGF) Plusieurs approches de lutte biologique et chimi- que seront développées en parallèle, dans le cadre de ce projet et leur capacité à réduire, éliminer voir remplacer A. polynesiensis sera évaluée sur le Pêche dans les Tuamotu terrain. Ce projet mettra en place une nouvelle (Crédit : ML Licari) collaboration internationale de grande envergure MRXqKVERX P´%YWXVEPMI PIW )XEXW9RMW IX PE +VERHI &VIXEKRI 7SR ½RERGIQIRX IWX WSYQMW k &MPP  1IPMRHE+%8)7*SYRHEXMSR « Développement et application d’une stratégie de lutte durable contre le moucheron piqueur, 0ITXSGSRSTWEPFMZIRXVMW(I1INMIVIHERW 193

EPKEPIW qTMWSHMUYIW )R 4SP]RqWMI SR HqRSQFVI L’INTOXICATION DE TYPE TÉTRODOTOXISME TVMRGMTEPIQIRXKVERHWX]TIWH´MRXS\MGEXMSRWQEMWIR l’absence de diagnostic différentiel clairement établi, 0IWMRXS\MGEXMSRWHIX]TIXqXVSHSXS\MWQIWIVIRGSRXVIRX PIYVTVqZEPIRGIVIWTIGXMZIVIWXIHMJ½GMPIkTVqGMWIV HEZERXEKIEY.ETSRS€PI±JYKY² TSMWWSRXqXVSHSR IWX PEVKIQIRX GSRWSQQq )R 4SP]RqWMI JVERpEMWI GIVXEM- L’INTOXICATION DE TYPE CIGUATERA nes espèces de diodons et de crabes sont également GSRRYIWTSYVsXVIXS\MUYIW0IKVSYTIHIWXqXVSHSXS\M- )PPIWYVZMIRXTEVGSRWSQQEXMSRHITSMWWSRWVqGMJEY\ RIWWIGSQTSWIHIWITXHqVMZqWHSRXP´SVMKMRII\SKrRI en parfait état de fraîcheur, et représente la cause EqXqGPEMVIQIRXHqQSRXVqIIXMHIRXM½qIGSQQIqXERX QENIYVIkI\GPYWMZI WIPSRPIWEVGLMTIPW HIWMRXS\MGE- HIW FEGXqVMIW ETTEVXIRERX EY\ KIRVIW Alteromonas, tions par les poissons en Polynésie. Le point de départ Pseudomonas et Vibrio%P´MRWXEVHIWWE\MXS\MRIWVIWTSR- HYQEMPPSRGMKYEXqVMUYIIWXYRHMRS¾EKIPPqYRMGIPPYPEMVI WEFPIW HI P´MRXS\MGEXMSR TEVEP]WERXI TEV JVYMXW HI QIV benthique du genre Gambierdiscus synthétisant des IPPIWTVSZSUYIRXYRFPSGEKIHIWGEREY\WSHMUYIWPSVW XS\MRIWXVrWTYMWWERXIWPIWGMKYEXS\MRIWSY'8

NOMBRE DE PATIENTS L’INTOXICATION DE TYPE CHÉLONITOXISME 2000 2001 2002 2003 2004 2005 HOSPITALISÉS

-PW´EKMXH´YRIMRXS\MGEXMSRPMqIkPEGSRWSQ- ASTHME mation de tortues de mer contenant des CHSP 296 229 Nd 255 282 XS\MRIWETTIPqIWGLqPSRMXS\MRIWZVEMWIQFPE- blement acquises par le biais de l’alimenta- ,|TMXEY\(MV7ERXq 184 162 131 131 160 XMSR )R 4SP]RqWMI P´IWTrGI PE TPYW WSYZIRX BCO incriminée est la tortue à bec d’oiseau CHSP 38 35 Nd 82 77 Eretmochelys imbricata  0E WSYVGI HI GIW ,|TMXEY\(MV7ERXq 51 57 53 49 60

XS\MRIW WIVEMX YRI G]ERSFEGXqVMI HY KIRVI CANCERS (DÉCÈS) Lyngbya. Les formes bénignes à modérées de poumons 47 73 69 64 64 86 GIXXI MRXS\MGEXMSR KYqVMWWIRX WERW WqUYIPPIW VADS 6 11 7 8 15 10 en trois semaines environ, avec une asthé- nie lentement résolutive. Les formes graves larynx 5 5 2 5 5 1 qXEXHIGLSGLqQSVVEKMUYIGSQEHqXVIWWI VIWTMVEXSMVI© RqGIWWMXIRXYRILSWTMXEPMWEXMSRIR FUMÉES VqERMQEXMSREZIGYRTVSRSWXMGVqWIVZq0IXEY\HI 0IWMRXS\MGEXMSRWS\]GEVFSRqIWWSRXVEVIWQEMWVqKYPMr- QSVXEPMXqIWXWSYZIRXqPIZq HIk  VIW)PPIWVIPrZIRXWYVXSYXHIXVEZEY\HERWHIWGMXIVRIW

L’INTOXICATION PARALYSANTE PAR FRUITS DE NOMBRE DE PATIENTS HOSPITALISÉS 2000 2001 2002 2003 2004 2005 MER (PARALYTIC SHELLFISH POISONING OU CO CHPF 10 1 Nd 6 0 1 PSP TOXINS) 8 ,|TMXEY\(MV7ERXq 00001 'IXXIMRXS\MGEXMSRIWXHYIkPEGSRWSQQEXMSRHI FUMÉE La santé et QSPPYWUYIWFMZEPZIW QSYPIWLYwXVIWFqRMXMIVW© IX CHPF 1 0 Nd 0 0 1 HIGIVXEMRWGVYWXEGqW GVEFIWIWWIRXMIPPIQIRX E]ERX ,|TMXEY\(MV7ERXq 20 02 l’environnement GSRGIRXVqPIWXS\MRIW !WE\MXS\MRIW TVSHYMXIWTEV HIW HMRS¾EKIPPqW TPERGXSRMUYIW HY KIRVI Alexan- drium, Gymnodinium et Pyrodinium)R4SP]RqWMIHIW GEWH´MRXS\MGEXMSRJEXEPIEYGVEFIHIVqGMJZosimus AUTRES MENACES aeneus sont fréquemment rapportés. Les princi- TEPIWXS\MRIWMRGVMQMRqIWWSRXPEWE\MXS\MRI 78<  MÉTAUX LOURDS IX WIW HqVMZqW qKEPIQIRX ETTIPqW KSR]EYXS\MRIW +8

PARTICULES ET TOXIQUES

0IW TSPPYERXW I\XqVMIYVW WSRX VIWTSRWEFPIW HI  TEXLSPSKMIW IWWIRXMIPPIW P´EWXLQI PIW &VSRGLMXI 'LVSRMUYIW 3FWXVYGXMZIW &'3  IX les cancers. 195 • par les produits et équipements générés par est d’origine alimentaire et liée à sa consommation l’homme, de poisson. L’origine mercurique est essentiellement tellurique. • TEVHIWTVSGqHqWERXLVSTMUYIWGSQFYWXMSRHY charbon et l’incinération des déchets. Une étude a été réalisée pour une évaluation de P´I\TSWMXMSR TVqREXEPI EY\ QqXEY\ PSYVHW GLI^ PIW Dans l’environnement, le mercure se transforme RSYZIEYRqWHI4SP]RqWMI*VERpEMWI (I[EMPP]  en méthylmercure par « l’ajout » d’un groupement Dans cette étude, des dosages de mercure ont été QIXL]P ', kHIWqPqQIRXWHYQIVGYVIVqEGXMJSY mesurés dans le sang ombilical des femmes polyné- S\]Hq0EQqXL]PEXMSRHYQIVGYVIIWXYRTVSGIWWYW siennes. Les résultats de cette étude montrent que si biologique naturel qui requiert probablement une SRETTPMUYIPIWVIGSQQERHEXMSRWHIP´317IRZMVSR variété de microorganismes, principalement des  HIWQEQERWTVqWIRXIRXYRII\TSWMXMSRTVqRE- FEGXqVMIWWYP½XSVqHYGXVMGIWIXHIWFEGXqVMIWQqXLE- tale trop importante. RSKrRIW TVSHYMWERXHYQqXLERI  )RTEVEPPrPIP´qXYHIVqEPMWqIWYVPIWTSMWWSRWPEKSREMVIW 7SYW GIXXI JSVQI QIXL]PQIVGYVI PI GSQTSWq IWX HI1SSVIE wPILEYXIIXTIYTPqI IXHI8MOILEY EXSPP LEYXIQIRXXS\MUYIEZIGIRTPYWYRTLqRSQrRIHI EZIGYRITVIWWMSRHqQSKVETLMUYITIYMQTSVXERXI E FMSEGGYQYPEXMSR EYKQIRXEXMSRHIWEGSRGIRXVEXMSR montré d’une façon générale que les teneurs en méthyl- HERWPEGLEwRIEPMQIRXEMVI (I[EMPP]  mercure sont négligeables dans le poisson lagonaire par VETTSVXEY\TSMWWSRWTqPEKMUYIW 7YLEW  Les effets Les poissons entrent pour une très large part dans Les effets à doses importantes du mercure sont l’alimentation des polynésiens et l’on observe ces connus et ne concernent pas actuellement la Polyné- dernières années, en tout cas dans les populations WMI*VERpEMWIQEMWHIWHqGSYZIVXIWVqGIRXIWHqGVMZIRX urbanisées, un intérêt plus fort vers le poisson pélagi- les effets indésirables sur le système immunitaire et que que vers le poisson lagonaire, qui reste toutefois cardiovasculaire pour de très faibles concentrations important dans la consommation. de mercure. 8SYW GIW VqWYPXEXW QSRXVIRX UYI PIW TIVWSRRIW 0´I\TSWMXMSRTVqREXEPIEYQIVGYVISVKERMUYIQsQI sensibles à des teneurs élevées en méthylmercure si on n’observe aucun effet chez la mère, peut nuire dans le sang, comme les femmes enceintes ou en EY HqZIPSTTIQIRX HY W]WXrQI RIVZIY\ GIRXVEP IX lKIHITVSGVqIVPIWNIYRIWIRJERXWIXPIWTIVWSRRIW IRXVEwRIVYRVIXEVHTW]GLSQSXIYVHIP´IRJERX3RE lKqIWHSMZIRXsXVIMRJSVQqIWIXTVqJqVIVPITSMWWSR signalé des retards neurologiques et du développe- lagonaire au poisson pélagique. QIRXHIWFqFqWI\TSWqWEYQqXL]PQIVGYVIHYPEMX QEXIVRIP 0IW IRJERXW I\TSWqW TIYZIRX HqQSRXVIV un manque de coordination et des retards de crois- LES NOUVELLES MENACES sance, une intelligence plus faible, des troubles de 6qKYPMrVIQIRX HI RSYZIPPIW QIREGIW WSRX MRXVS- P´SYxIIXHIPETEVSPIYRIMR½VQMXqQSXVMGIGqVqFVEPI duites en Polynésie française en dépit des mesures et des troubles du comportement. TVMWIW-PW´EKMXWSYZIRXHIRSYZIPPIWIWTrGIWERMQEPIW Compte tenu des bases de l’alimentation des Polyné- ou végétales qui fautes de prédateurs deviennent WMIRWHIWqXYHIWSRXqXqQIRqIWVqGIQQIRX)RIJJIX des pestes animales ou végétales Certaines peuvent pour l’homme, la principale source de méthylmercure être nocives pour la santé telles la fourmi électrique.

ÉVOLUTION 1995-2005/2006 Les principales pathologies liées à l’environnement en Polynésie sont les diarrhées et la leptospirose, toutes HIY\PMqIWkPEUYEPMXqHIP´IEYIEYHIGSRWSQQEXMSRIXIEYHIFEMKREHIPEHIRKYIIXPE½PEVMSWIXVERWQMWIWTEV des moustiques, et la ciguatera, liée à la consommation de poissons. 0IWTEXLSPSKMIWPMqIWkPEUYEPMXqHIWIEY\HIGSRWSQQEXMSRWSRXIRGSVIRSQFVIYWIW0IRSQFVIHIHMEVVLqIW VIWXIGSRWqUYIRX IRQS]IRRIWYVPETqVMSHI QEMWPIYVKVEZMXqIWXQSMRHVIIXIRPIXEY\ d’hospitalisation pour diarrhées est 9 fois moindre qu’en 1970.

LA LEPTOSPIROSE

0EPITXSWTMVSWIIWXYRI^SSRSWIPEVKIQIRXVqTERHYIHERWPIQSRHIHYIkYRIFEGXqVMI7IWTVMRGMTEY\VqWIVZSMVW WSRXPIWVSRKIYVWIRTEVXMGYPMIVPIWVEXWUYMI\GVrXIRXPEFEGXqVMIHERWPIWYVMRIW1EMWH´EYXVIWERMQEY\TIYZIRX sXVITSVXIYVW0IWPITXSWTMVIWWIQEMRXMIRRIRXEWWI^JEGMPIQIRXHERWPIQMPMIYI\XqVMIYV IEYHSYGIWSPWFSYIY\  GIUYMJEZSVMWIPEGSRXEQMREXMSR)R4SP]RqWMIG´IWXYRIQEPEHMIMRJIGXMIYWIHIGEVEGXrVIIRHqQMUYIXSYXEYPSRK 196 de l’année. L’incidence annuelle de la leptospirose en Polynésie française peut être estimée entre 150 et 200 cas TSYV'IXXIMRGMHIRGIWIQFPIWXEFPIZSMVIEYKQIRXIVHERWPIXIQTW)PPIWIVEMXkJSMWTPYWqPIZqI UYIHERWPIWTE]WMRHYWXVMEPMWqWIXTPYWMQTSVXERXIUYIHERWPIWEYXVIWGSPPIGXMZMXqWHIP´SYXVIQIV)R4SP]RqWMI JVERpEMWIGIXXITEXLSPSKMIWIGEVEGXqVMWITEVPEQYPXMTPMGMXqHIWWqVSZEVWMWSPqWVI¾IXTVSFEFPIHIPEZEVMqXqHIW VqWIVZSMVWERMQEY\9RIqXYHIVqGIRXIQSRXVIUYIPEFEMKREHIIRIEYHSYGIIWXPIJEGXIYVHIVMWUYITVMRGMTEP en Polynésie française.

LA DENGUE

0EHIRKYIXVERWQMWITEVPETMUVIH´YRQSYWXMUYIIWXTVqWIRXIHERWXSYXIPE^SRIMRXIVXVSTMGEPIS€WSRI\XIRWMSR géographique et l’augmentation simultanée de sa létalité sont préoccupantes. Le virus qui circule en Polynésie française depuis l’épidémie de 2001, et qui a circulé à bas bruit durant la période 2002-2005, est à l’origine d’une recrudescence du nombre de cas depuis début 2006. Le virus a peu évolué sur la période et même en l’absence HIP´MRXVSHYGXMSRH´YRRSYZIEYWqVSX]TISREWWMWXIkYRIVqWYVKIRGIHIPEHIRKYI ()2 0EWMXYEXMSREGXYIPPI est tout particulièrement propice à l’implantation d’un autre sérotype.

LA FILARIOSE

0E½PEVMSWIIWXqKEPIQIRXXVERWQMWITEVHIWQSYWXMUYIW)RHIk HIPETSTYPEXMSRqXEMXTEVEWMXqI EZIGYRIMRGMHIRGIHI HIP´qPqTLERXMEWMW)REZIGPIWHMWXVMFYXMSRWHIQEWWIWHIRSXI^]QIPIXEY\HI TVqZEPIRGITEVEWMXEMVIEXXIMRX TYMW IRIX IR MPVIQSRXIIRWYMXIHERWPIWERRqIW   k8ELEEIX*EXY,MZETEVI\IQTPI IXHSRRIPMIYEPSVWkYRMQTSVXERXTVSKVEQQIHITVqZIRXMSR%YXIVQIHI ERWHITVSKVEQQIH´qVEHMGEXMSRPETVqZEPIRGII\EGXIHIPE½PEVMSWIR´EXSYNSYVWTEWqXqqZEPYqI QEMWPIWVEVIW 8 HSRRqIW HMWTSRMFPIWMRHMUYIRX UYI PI XEY\ HI GSYZIVXYVI IR XIVQI H´EFWSVTXMSR HIW GSQTVMQqW IWX IRGSVI MRWYJ½WERXIXRITIVQIXTEWHITEWWIVIRHIWWSYWHYWIYMPHI HITEVEWMXMWQIGLI^P´LSQQIUYMIWXP´SFNIGXMJ H´qPMQMREXMSR-PVIWXIEYNSYVH´LYMHMJ½GMPIH´I\TPMUYIVPEWXEKREXMSRHIWVqWYPXEXWETVrWERWHIPYXXIEZIGHIW La santé et WXVEXqKMIWGSSVHSRRqIW PYXXIERXMZIGXSVMIPPIGLMQMSTVSTL]PE\MIIXqHYGEXMSRWERMXEMVI 0E½PEVMSWIVIWXIHSRGYR l’environnement problème de santé publique dont l’éradication reste une priorité. Les programmes de prévention et de lutte antivectorielle se poursuivent ; celle-ci fait par ailleurs l’objet de 5 TVSKVEQQIWHIVIGLIVGLIWGMIRXM½UYIIRGSYVWSYIRTVSNIX

LA CIGUATERA Une étude rétrospective portant sur le nombre de cas enregistrés en Polynésie de 1992 à 2001 indique que ce HIVRMIVVIWXIVIPEXMZIQIRXWXEFPIQEMWUY´MPZEVMIHIQERMrVIMQTSVXERXIWIPSRPIWEVGLMTIPWPIW1EVUYMWIWIXPIW %YWXVEPIWE]ERXP´MRGMHIRGIPETPYWqPIZqI0´MRGMHIRGIERRYIPPIIR4SP]RqWMIWIWMXYIEY\EPIRXSYVWHIGEWTEV ER GLMJJVIWWIQFPIXMPWSYWIWXMQqWHITYMW 

LES PRESSIONS ET LES ACTIVITÉS HUMAINES 9 199 Les risques et le changement climatique

La prévention des risques est une compétence du Pays, PIQIRX HIW wPIW HY:IRX IX HIW wPIW 7SYWPI:IRXk tandis que les problèmes de sécurité civile sont de la SGGYTIVHIW^SRIWTPYWWIRWMFPIWEY\VMWUYIWREXYVIPW compétence de l’Etat. pentes raides, zones de réception de chutes de blocs, Principales sources : Service de PMXWQENIYVWHIWVMZMrVIW%MHqITEVYRIQqGERMWEXMSR Les risques naturels constituent les principaux facteurs l’urbanisme, BRGM toujours plus puissante des moyens de terrassement, de risques pour les populations de Polynésie française, cette urbanisation, souvent “ sauvage “, conduit à la les risques technologiques étant très limités. multiplication de ces aménagements et des interven- L’ensemble du territoire polynésien est exposé, à des XMSRWIR^SRIWWIRWMFPIWGSRWXVYGXMSRWIXVSYXIWIR degrés divers, à des aléas naturels tels que les mouve- montagne, sur des pentes de plus en plus fortes… ments de terrain, les inondations, la houle et les marées (IW TLqRSQrRIW QqXqSVSPSKMUYIW I\GITXMSRRIPW de tempête, liées aux cyclones, et les tsunamis (raz-de- XIPWUYIPIG]GPSRI%PERIRSRXQMWIRqZMHIRGI marée). L’aléa sismique est à priori négligeable et ne les conséquences dangereuses de ces pratiques dans fait pas l’objet, pour l’instant, d’une prise en compte YR QMPMIY JVEKMPI 0´qTMWSHI TPYZMIY\ HIW  IX  réglementaire. Ces évènements ont, par le passé, été à HqGIQFVIWYV8ELMXMTEVXMGYPMrVIQIRXHqZEWXE- l’origine de nombreux dommages ; depuis 1996, ils ont XIYVIWXI\IQTPEMVIkGIXqKEVH provoqué la mort de 22 personnes et plus de dix-neuf QMPPMEVHWHIJVERGWTEGM½UYIWHIHqKlXW LES RÉSEAUX DE SURVEILLANCE La législation des PPR (Plans de Prévention des Risques) émane de ce constat et d’une volonté de renforce- ment de la prévention des risques naturels prévisibles. Prévention des tsunamis L’ensemble des communes de Polynésie disposent, ou 6IWTSRWEFPI HY GIRXVI TSP]RqWMIR HI TVqZIRXMSR sont en passe de disposer, d’un projet de PPR. HIWXWYREQMWPIPEFSVEXSMVIHI+qSTL]WMUYI 0(+  ERXIRRIHY')%WYVZIMPPIP´EGXMZMXqWMWQMUYIHIPE4SP]Rq- WMIJVERpEMWIIXHY4EGM½UYIIXHqXIGXIPIWXWYREQMW LES RISQUES NATURELS LES PRINCIPAUX ÉVÈNEMENTS AYANT AFFECTÉ LA POLYNÉSIE )RVEMWSRHIWEWMXYEXMSRKqSKVETLMUYIHYGSRXI\XI climatique et géologique et de la morphologie des îles polynésiennes, l’ensemble du territoire polyné- DATE sien est concerné à des degrés divers par différents 28-03 mar 2001 RITA phénomènes naturels à risque comme, les mouve- 23-01 mar 2000 KIM ments de terrain, glissements, éboulements, les 30-04 nov 1997 MARTIN GVYIWHIVMZMrVIIXMRSRHEXMSRWPIWG]GPSRIW LSYPI 21-27 nov 1997 OSEA WYFQIVWMSRQEVMRIZIRX IXPIWXWYREQMW 02-10 dec 1997 PAM Cyclones &MIR UYI TIY QEVUYqIWPIW ZEVMEXMSRW WEMWSRRMrVIW 31-02 fev 1998 URSULA mettent en évidence une saison chaude et pluvieuse 31-04 fev 1998 VELI de novembre à avril et une saison plus fraîche et relativement sèche de mai à octobre. La température 31-04 fev 1998 WES ERRYIPPIQS]IRRIZEVMIIRXVI„EY\1EVUYMWIWIX 20-26 avr 1998 ALAN „k6ETEEYWYHHIW%YWXVEPIW0IWTPYMIWJSVXIW 29-01 mai 1998 BART et brutales, fréquentes pendant l’hiver austral et le 21 fév 1996 Pérou relief très escarpé des îles volcaniques entraînent Tsunamis WITX *EXY,MZE 1EVUYMWIW les débordements de rivières et les inondations. 23 juin 2001 Pérou La structure géologique des îles hautes et la forte De 1987 à 1999 6 glissements de terrain altération des formations géologiques favorisent les importants mouvements de terrain. Les atolls, généralement de Mouvements 1998 Coulées de boues à Raiatea JEMFPIW EPXMXYHIW WSRX XVrW WIRWMFPIW EY\ ¾YGXYEXMSRW de terrain 1999 Eboulement à Fatu Hiva HYRMZIEYHIPEQIVIXEY\WYVGSXIWQEVMRIW 2 écroulements Ces trente dernières années, la forte croissance En 2003 vallée de la Punaruu démographique a contraint la population, essentiel- 200 Dans le cadre de l’alerte et de la prévention des Le programme ARAI WqMWQIW PI 6qWIEY +qSTL]WMUYI 4SP]RqWMIR 6+4  comprend actuellement une dizaine de stations sismi- Action 1 : Synthèse sismotechnique et risque sismique ques, réparties sur les archipels. Le signal enregistré Action 2 : Modélisation de l’aléa hydrologique k8ELMXMIWXXVEMXqIRXIQTWVqIPTSYVPSGEPMWIVXSYX Action 3 : Etablissement des PPR tremblement de terre qui pourrait donner naissance • Cartographies des aléas (mouvements de terrain, à des tsunamis et pour déclencher au besoin une inondations, tsunamis houle cyclonique) alerte. Pour la prévention des tsunamis, un marégra- • Information préventive TLIEqXqMRWXEPPqk,MZE3EEY\1EVUYMWIWUYMWSRX • Finalisation des PPR PIWTPYWI\TSWqIW Action 4 : Observatoire des risques Action 5 : Communication et valorisation )RXVIIXHERWPIGEHVIHYTVSNIX4091) 4SP]RqWMIRR 0MXLSWTLIVI ERH 9TTIV 1ERXPI )\TIVM- (Source des données : BRGM) QIRX  YR VqWIEY XIQTSVEMVI HI  WXEXMSRW WMWQSPS- giques a été déployé sur l’ensemble des archipels pour GSQTPqXIV PI VqWIEY WMWQSPSKMUYI VqKMSREP HY 0(+ zones à risques de la Polynésie française en étudiant ')% ZSMV WGLqQE  (IW WXEXMSRW WMWQSPSKMUYIW SRX les phénomènes naturels susceptibles d’affecter le également été déposées en fond de mer pour complé- XIVVMXSMVI0E½REPMXqTVMRGMTEPIqXEMXP´qPEFSVEXMSRHIW ter le dispositif. L’ensemble des données est utilisé pour 4PERWHI4VqZIRXMSRHIW6MWUYIWREXYVIPWTVqZMWMFPIW étudier la sismicité locale et régionale, mais aussi pour 0EKIWXMSRHYTVSKVEQQIEqXqEWWYVqITEVPI7IVZM- imager les zones d’alimentation des points chauds qui GIHIP´9VFERMWQI 7%9 IXPEVqEPMWEXMSRIRGEHVqI SRXHSRRqREMWWERGIEY\HMJJqVIRXWEVGLMTIPW localement par 2 instances, le Comité de Pilotage 4SP]RqWMI )XEX IX &6+1  IX PI 'SQMXq HI 7YMZM 9 Suivi des risques 4SP]RqWMIIX&6+1 3YXVIP´EWTIGXVqKPIQIRXEMVI )RXVIIXPI&YVIEYHI6IGLIVGLI+qSPS- PI TVSKVEQQI %6%- TVqZS]EMX HMJJqVIRXIW EGXMSRW d’information préventive en faveur notamment des KMUYI IX 1MRMrVI &6+1  qXEFPMWWIQIRX TYFPMG HI Les risques et élus et des populations. P´)XEXqXEMXTVqWIRXIR4SP]RqWMITSYVQIXXVIIRTPEGI le changement PITVSKVEQQI%6%- %PqEWIX6MWUYIWREXYVIPW-RJSV- climatique QEXMSRIX%QqREKIQIRX VIPEXMJkPETVqZIRXMSRHIW LE RISQUE CYCLONIQUE VMWUYIW REXYVIPW 'I TVSKVEQQI ZMWEMX k Hq½RMV PIW )R 4SP]RqWMI JVERpEMWI PI VMWUYI G]GPS- LOCALISATION DES STATIONS SISMOLOGIQUES PLUME (Source : LDG/CEA) nique est jugé moyen. Les phénomènes cycloniques se produisent assez réguliè- VIQIRXHERWYRGSYPSMVTVMZMPqKMq'SSO ¯%YWXVEPIW¯6ETESYHERWWSRZSMWMREKI Les phénomènes cycloniques sont en QENIYVI TEVXMI HIW G]GPSRIW XVSTMGEY\ ZIRXWGSQTVMWIRXVIIXOQL  )R4SP]RqWMIPIWG]GPSRIWSRXYRIHYVqI moyenne de vie de 7 jours. (ITYMWP´ERRqIG]GPSRIWWSRX VqTIVXSVMqW  H´IRXVI IY\ WI WSRX TVSHYMXWHYVERXPIWHIVRMrVIWERRqIW  ¯   WSMX   HIW G]GPSRIW inventoriés. Huit cyclones ont été QIYVXVMIVWHYVERXPIWHIVRMIVWERW          HSRX  HERW PE TqVMSHI 1996-2006 ; le dernier en date, le G]GPSRI%PEREJEMXZMGXMQIW Les archipels sont différemment QIREGqW • EY\ 1EVUYMWIW PI VMWUYI HI WYFMV une dépression tropicale forte ou un cyclone semble très faible ; • PIWEXSPPWHIW8YEQSXYIXPE7SGMqXq sont menacés de subir un cyclone 201 XSYWPIWHM\kZMRKXGMRUERWIRQS]IRRIG´IWXk P´MQTEGX WYV PIW VqWIEY\ H´IEY HI XqPqTLSRI IX HMVIkG]GPSRIWTEVWMrGPI (9432.*  H´qPIGXVMGMXq  3R TIYX HMWXMRKYIV PIW IJJIXW HMVIGXW HIWXVYGXMSRW HYIW EY\ ZIRXW HSQQEKIW VqWYPXERX • EY\%YWXVEPIWIR½RG´IWXYRIJSMWXSYWPIWHIY\k HIWMRSRHEXMSRWIXG IXPIWIJJIXWMRHMVIGXW TSPPYXMSRW trois ans que se produirait un événement cyclo- plus ou moins graves du littoral suite à un naufrage, nique de forte intensité. TSPPYXMSRWkP´MRXqVMIYVHIWXIVVIWVqWYPXERXHIHqKlXW 3YXVI PIW LEFMXEXMSRW P´qGSRSQMI IWX qKEPIQIRX SGGEWMSRRqWEY\MRJVEWXVYGXYVIWHIXVERWTSVXIXG  touchée par la destruction des infrastructures, la détérioration des outils de production industrielle, LA MARÉE DE TEMPÊTE Source : Service Risques Naturels, Gouvernement de la Polynésie française La marée de tempête se révèle souvent comme YR TLqRSQrRI HIW TPYW HERKIVIY\ TEVQM GIY\ UYM EGGSQTEKRIRXPIG]GPSRIXVSTMGEP)PPIWIXVEHYMXTEV un écart plus ou moins important entre le niveau de la mer observé et celui qui est simplement lié au TLqRSQrRIHIQEVqIEWXVSRSQMUYI)R4SP]RqWMIPIW îles étant dépourvues de plateau continental et sans FEMIWMQTSVXERXIWPIWWYVGSXIWQEVMRIWEWWSGMqWEY\ G]GPSRIWWSRXVIPEXMZIQIRXJEMFPIWTSYVYRG]GPSRIHI classe 5, la surcote engendrée au rivage est de l’ordre de 1 à 2 mètres pour des vagues atteignant 10 à 12 QrXVIWHILEYX7ERWsXVII\GITXMSRRIPPIWGIWLSYPIW peuvent avoir des conséquences dommageable. )Rk,YELMRITEVI\IQTPIHIRSQFVIY\GSQTPI- \IWXSYVMWXMUYIWIXLEFMXEXMSRWSRXqXqMRSRHqW%8ELMXM dans la commune de Papenoo, au niveau du trou du WSYJ¾IYV PE LSYPI TIYX FPSUYIV PE GMVGYPEXMSR TIRHERX TPYWMIYVW NSYVW % 6ERKMVSE PSVW HY G]GPSRI 3VEQE plusieurs maisons ont été « traversées » par les vagues. Un épisode de forte houle s’est produit du 9 WITXIQFVIEYWITXIQFVIWYVP´IRWIQFPIHI PE 4SP]RqWMI qTMWSHI H k PE TVqWIRGI H´YRI JSVXI HqTVIWWMSR EWWI^ PEVKI IX GVIYWI7YV PE 7SGMqXq IX &SVE &SVEIPPI E IRKIRHVq YRI LSYPI qRIVKqXMUYI H´EQTPMXYHIkQ0ELSYPIEIYHIRSQFVIY\ MQTEGXWWYVPIWPMXXSVEY\RSXEQQIRXEYRMZIEYHIPE 4SMRXI1EXMVEIXWIWIRZMVSRW8qQSMRHIGIXXIMQTSV- XERXIQSRXqIHIWIEY\P´wPSXHIP´L|XIP1qVMHMIREqXq submergé et le niveau du lagon a atteint les planchers HIWFYRKEPS[WWYVTMPSXMWHIP´L|XIP-RXIVGSRXMRIRXEP &IEGLGSQFIV0IWGSRWqUYIRGIWHIGITLqRSQrRI QqXqSVSPSKMUYII\GITXMSRRIPEYRMZIEYHIWPMXXSVEY\ sont non seulement la destruction des maisons et HIWMRJVEWXVYGXYVIWL|XIPMrVIWQEMWEYWWMP´qVSWMSRHIW plages balayées par les vagues qui devront faire l’objet H´YRVqIRWEFPIQIRX WSYVGI'EVI\)RZMVSRRIQIRX  7YVPIWVqGMJWGSVEPPMIRWPIWJSVXIWLSYPIWG]GPSRMUYIW provoquent des dégradations en cascade des construc- XMSRWVqGMJEPIWWYVPETIRXII\XIVRIRSXEQQIRX 202

TRAJECTOIRE DES 13 CYCLONES QUI ONT TOUCHÉ LA POLYNÉSIE FRANÇAISE AU COURS D’UNE PHASE EL NINO (Source : Atlas climatologique de la Polynésie française)

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Les risques et le changement climatique LE RISQUE D’INONDATION MRSRHEXMSRWHMXIW§¾YZMEPIW¨PIWGVYIWXSVVIRXMIPPIW PIWVYTXYVIWH´IQFlGPIW 0I GSRXI\XI GPMQEXMUYI HI PE 4SP]RqWMI IWX XIP UYI les inondations sont des phénomènes courants dans Les inondations pluviales affectent les zones de dépres- les îles hautes ; les événements les plus dévastateurs WMSRXSTSKVETLMUYIIXPIW^SRIWTPERIW SYkTIRXI sont souvent associés à l’activité cyclonique. Plusieurs XVrWJEMFPI S€P´qZEGYEXMSRHIWIEY\RIWIJEMXUYI JEGXIYVWMR¾YIRGIRXPIVMWUYIH´MRSRHEXMSRP´MRXIRWMXq très lentement ; les plaines urbanisées sont égale- HIWTVqGMTMXEXMSRWPIVIPMIJP´SGGYTEXMSRHYWSP MQTIV- ment affectées lorsque l’état et la capacité du réseau QqEFMPMWEXMSRHIWXIVVEMRW PIWWYVGSXIWQEVMRIW H´IEY\TPYZMEPIWRITIVQIXXIRXTEWYRFSRHVEMREKI 0IWRMZIEY\H´IEYWSRXH´EYXERXTPYWMQTSVXERXWUYI 0IW wPIW LEYXIW WSRX PIW TPYW I\TSWqIW 0IW VIPMIJW PIWWSPWWSRXMQTIVQqEFMPMWqW YVFERMWqW  escarpés du centre des îles induisent des vitesses H´qGSYPIQIRXqPIZqIW4EVEMPPIYVWPIWTPEMRIWG|XMrVIW RÉPARTITION MENSUELLE DES PHÉNOMÈNES CYCLONIQUES (Source : Atlas climatologique de la Polynésie française) parfois larges, ne permettent pas une bonne évacua- XMSR HIW IEY\ 0´EQqREKIQIRX et l’urbanisation ont un impact QENIYVIRQSHM½ERXPIWPMXWHIW cours d’eau, en aménageant les zones de divagation des rivières et en imperméabilisant les sols. L’imperméabilisation des terrains entraîne un accroissement des lames ruisselées mais surtout des vitesses de propagation des crues entraînant une concentration plus rapide des écoulements. Quatre types d’inondations sont WYWGITXMFPIWH´EJJIGXIVPIWwPIWPIW inondations dites « pluviales », les 203

LES MOUVEMENTS DE TERRAIN Un mouvement de terrain est un dépla- cement plus ou moins brutal du sol et du sous- WSP-PIWXJSRGXMSRHIPE nature et de la structure des couches géologi- UYIW-PTIYXVqWYPXIVH´YR ou plusieurs facteurs déclenchant comme la sollicitation sismique, P´EGXMSRHIP´IEY QSHM½- cation des caractéristi- ques mécaniques des terrains après saturation en eau lors de fortes TPYMIW qVSWMSR PMqI EY\ Les inondations par débordement des cours d’eau, qGSYPIQIRXW P´EGXMSRHIP´LSQQI QSHM½GEXMSRHIW crues torrentielles et coulées de boue affectent essen- caractéristiques géométriques des terrains, rejets d’eau tiellement les lits majeurs des cours d’eau et les RSRGSRXV|PqWIXG P´EPXqVEXMSRREXYVIPPIHIWXIVVEMRW ^SRIWZSMWMRIW%8ELMXMHIRSQFVIY\GSYVWH´IEYSRX Chaque année, les îles hautes de été déviés de leur lit naturel au cours des quarante Polynésie sont affectées à des HIVRMrVIW ERRqIW 0SVW H´qZqRIQIRXW TPYZMIY\ degrés divers par des mouve- importants, les cours d’eau déviés ont tendance à QIRXWHIXIVVEMR KPMWWIQIRXW reprendre le cours de leur lit naturel, inondant alors éboulements, écroulements, les zones aménagées dans ces zones vulnérables. chutes de blocs, coulée de %MRWMIRPSVWHYTEWWEKIHYG]GPSRI%PEREY\-PIW FSYI© UYMSGGEWMSRRIRXTEVJSMWHIWHqKlXWQEXqVMIPW Photos : Phénomène de hou- et plus rarement des pertes humaines. De 1987 à le australe dans les Tuamotu 7SYWPI:IRXHIWGVYIWGLEVKqIW GSYPqIWHIFSYIWIX (Crédit : © IRD, B. Marty) HIHqFVMWHMZIVW WIWSRXQYPXMTPMqIWk6EMEXIE8ELEEIX SRHqRSQFVIKPMWWIQIRXWEY\GSRWqUYIRGIW ,YELMRIHERWYRIQSMRHVIQIWYVI4PYWXEVHk8ELMXM HqWEWXVIYWIWWYVPIWwPIWHI8ELMXM,YERMRI6EMEXIEIX lors des fortes précipitations de décembre 1998, c’est 8ELEEGSXERXPEZMIkTIVWSRRIWIXTVSZSUYERXHI l’ensemble de l’île qui a été affectée avec des inonda- XVrWRSQFVIY\HqKlXWQEXqVMIPW tions plus ou moins sévères sur tous les cours d’eau. 204 L’analyse des sites affectés par les mouvements de Les différents types de mouvements de terrain terrain a montré que si les causes naturelles ont été importantes dans le déclenchement des instabilités Les glissements de terrain : il s’agit du déplacement d’une de versants, des causes anthropiques agissent souvent masse de terrain cohérente, le long d’une ou plusieurs surfa- en facteur aggravant des situations déjà précaires ou ces de rupture de géométrie variable. Suivant la géométrie, déclencheur de ces phénomènes. Plusieurs facteurs on distingue généralement les glissements plans et les contribuent à aggraver les conséquences des phéno- glissements circulaires. Dans de nombreux cas, les glisse- mènes de glissements de terrain et augmentent ments affectent des remblais mis en place dans des zones IRTIRXITSYVP³qHM¼GEXMSRHIVSYXIWIXHIFlXMQIRXWHMZIVW GSRWMHqVEFPIQIRXPIYVWTVSFEFMPMXqWH´SGGYVVIRGI Les glissements et coulées sur fortes pentes sont fréquents • PEQSHM½GEXMSRHIPEQSVTLSPSKMIKqRqVEPIQIRX à l’intérieur des îles hautes aux reliefs escarpés et affectent par terrassement. Cette cause fortement aggra- des versants à très forte pente. Ils se produisent en général vante est devenue prépondérante à l’échelle de lors de fortes précipitations. Ces événements sont suscepti- la Polynésie ; bles de créer des embâcles représentant une menace pour les aménagements et les habitations situées en aval. • PE QSHM½GEXMSR HIW VqKMQIW H´qGSYPIQIRX HIW Les éboulements ou écroulements affectent les talus IEY\ UYM GVqI HERW PI WSP HIW TVIWWMSRW UYM rocheux ou les falaises ; en septembre 1999 à Fatu Hiva déstabilisent les versants. Les origines de ces (Marquises) un éboulement fut à l’origine d’un tsunami QSHM½GEXMSRWWSRXQYPXMTPIWMQTIVQqEFMPMWEXMSR local causant de nombreux dégâts. HIWWYVJEGIW VSYXIWTEVOMRKW© QSHM½GEXMSRW Les laves torrentielles résultent du transport de matériaux des modes de cultures et des espèces végétales, en coulées visqueuses dans le lit des torrents. WYVTVIWWMSRSYQERUYIH´IRXVIXMIRHIWVqWIEY\ HI HVEMREKI WYTIV½GMIP SY TVSJSRH  JIY\ HI Les ruptures d’embâcles : un embâcle consiste en l’obstruc- forêts. tion d’un ouvrage ou d’une section d’un cours d’eau par 9 la formation d’une digue naturelle constituant ainsi une • Par ailleurs, le remplacement d’espèces végéta- retenue d’eau en amont. La digue peut être constituée PIWIRHqQMUYIWEHETXqIWEY\GSRHMXMSRWTPYZMS- soit par des éléments solides (arbres et blocs) arrachés Les risques et métriques et morphologiques locales, par des à l’amont et charriés par le cours d’eau, soit par obstruc- espèces allochtones peut parfois contribuer à tion du cours d’eau suite à un glissement de terrain. Les le changement écoulements peuvent alors entraîner la rupture brutale de QSHM½IVPIWqGSYPIQIRXWPIWGSRHMXMSRWL]HVM- climatique la digue et générer ainsi la propagation d’une onde de crue ques ou la composante minéralogique des sols. destructrice. )\IQTPIHYMiconia  Les coulées de boue concernent la mobilisation des matériaux issus de glissements ou d’éboulements. Il s’agit d’un phéno- Quelques évènements majeurs mène de crue particulier qui consiste en la propagation d’un •  6EMEXIE RSQFVIYWIWGSYPqIWHIFSYIW volume considérable de boue dense charriant des blocs. IX PEZIW XSVVIRXMIPPIW  VYTXYVI H´IQFlGPI EY Elles ont un pouvoir destructeur plus important qu’une crue RMZIEYHI8ETMSMUYMEMRSRHqYRITEVXMIHIPE torrentielle de débit équivalent en raison essentiellement de la quantité de matériaux charriés ainsi que de la densité du ville d’Uturoa. ½YMHIUYMPIWXVERWTSVXI Photo : Eboulement en grande masse Tohiea (haut) • (qGIQFVI  8ELMXM  qFSYPIQIRX HERW PE et éboulement à Fatu Hiva GSQQYRIHI4ETEVE 3RSLIE UYMETVSZSUYq (bas) (Crédit : SAU) YRIQFlGPI0EVYTXYVIHIGIFEVVEKIUYIPUYIW heures après l’éboulement a entraîné la propa- Photo : Coulée de boue sur gation d’une lave torrentielle qui a endommagé l’île de Tahae en avril 1998 quelques habitations en aval. (Crédit : LTPP) • 7ITXIQFVI  1EVUYMWIW   TLqRSQrRI H´qFSYPIQIRX IR KVERHI QEWWI ZSPYQI supérieur au million de m  k *EXY ,MZE EY\ 1EVUYMWIWTVSZSUYERXYRXWYREQME]ERXGEYWq HIWHqKlXWHERWP´wPI • *MRQEVW 8ELMXM qGVSYPIQIRXWPSGEPMWqW HERWPIJSRHHIPEZEPPqIHIPE4YREVYYkTVS\M- QMXqHY1SRX3VSLIRE4SYVPITPYWMQTSVXERX le volume mobilisé a été au moins de l’ordre de 2 millions de m. La lave torrentielle engendrée W´IWXTVSTEKqIWYVYRIHM^EMRIHIOMPSQrXVIW% TVS\MQMXqHIP´qFSYPIQIRXPIWZIVWERXWHYGSYVW H´IEYSRXqXq±HqGETqW²WYVkQHILEYX 205

CARTE DES ÉVÈNEMENTS SURVENUS SUR LA COMMUNE DE PUNAAUIA (Source : BRGM )

LE RISQUE VOLCANO-SISMIQUE ZZONES VOLCANIQUES ACTIVES (MAC DONALD, MEHETIA, RURUTU) (Source : Clouard et Belleville) 8SYXIWPIWwPIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWIWSRXH´SVMKMRI ZSPGERMUYI0´IRWIQFPIHY8IVVMXSMVIVITSWIWYVYRI grande plaque située à 4 000 m de fond, engendrée k P´IWX TEV PE HSVWEPI HY 4EGM½UYI UYM WI HqTPEGI ZIVWPI2SVH3YIWXkVEMWSRHIGQTEVER7YV cette plaque naissent 2 types de volcans. Le premier GSRGIVRIPIWTPYWZMIY\H´IRXVIIY\UYMSRXYRlKI très proche de la plaque sur laquelle ils reposent kQMPPMSRWH´ERRqIW GSQQIPIWZSPGERWHIW 8YEQSXY 0I HIY\MrQI X]TI HI ZSPGER MWWY H´YR volcanisme de point chaud, concerne toutes les autres îles de Polynésie. 0EWMWQMGMXqHIWwPIWHIPE7SGMqXqWIXVSYZITVMRGMTE- PIQIRXPSGEPMWqIkP´IWXHI8ELMXM(IY\EYXVIW^SRIW sismiquement actives actuellement se trouvent l’une EYRSVHHI&SVE&SVEP´EYXVIEYWYHSYIWXHI8ELMXM Les zones de fortes concentrations de séismes, EYXSYVHI8ELMXMGSVVIWTSRHIRXEY\TSMRXWGLEYHWHI PE7SGMqXqkTEVXMVHIWUYIPWWIJSVQIRXPIWZSPGERW sous-marins qui sont à l’origine des îles. L’archipel des %YWXVEPIWXSYXEYWYHHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIEqXq GVqqTEVPITSMRXGLEYHHY1EG(SREPH -P I\MWXI  ZSPGERW EGXMJW IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI PI 1EG(SREPHWMXYqEY\wPIW%YWXVEPIWkOQEYWYH IWXHI6ETEIXPIGSQTPI\IZSPGERMUYIHIPEVqKMSR HI 1ILIXME EY WYHIWX HI8ELMXM  EZIG PIW ZSPGERW WSYWQEVMRW1ILIXME1SYE4MLEE6SGEVHIX8IELMXME 1ILIXMEWMXYqIkOQEYPEVKIHIPETVIWUY´wPIHI 8ELMXMIWXPETPYWNIYRIHIWwPIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 206

RÉPARTITION ET DÉTERMINATION DE L’ÂGE DES VOLCANS DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE. (Source : BRGM)

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Les risques et le changement

climatique LES TSUNAMIS IRXVEwRERX HIW HqKlXW MQTSVXERXW WYV PE G|XI RSVH IX YRTIY TEVXSYX HERWP´wPIHI8ELMXM%4ETIIXIIX%VYI Les tsunamis sont dus à des mouvements des fonds plusieurs maisons du bord de mer, construites en bois, QEVMRWSYHIWG|XIW)RTPIMRSGqERPIWZEKYIWHIW SRXqXqHqTPEGqIW 7GLMRHIPIIXEPMM  XWYREQMWR´I\GrHIRXUYIVEVIQIRXQkGEYWIHI PIYVKVERHIPSRKYIYVH´SRHI UYMTIYXZEVMIVHI 7MPIWXWYREQMWWSRXTVSZSUYqWTEVHIWQSYZIQIRXW kOQ IXHIPIYVZMXIWWIHITPYWMIYVWGIRXEMRIW du sol liés à des séismes au niveau du plancher HIOQL'´IWXEYZSMWMREKIHIWG|XIWUY´IPPIWHIZMIR- SGqERMUYI SY EY TVSGLI ZSMWMREKI HIW G|XIW HIW nent très dangereuses. XWYREQMW PSGEY\ TIYZIRX sXVI TVSZSUYqW TEV HIW qFSYPIQIRXW MQTSVXERXW WYV PE JVERKI PMXXSVEPI )R 4SP]RqWMI PIW TIRXIW HIW G|XIW TPSRKIERX HERW EMRWMPIWITXIQFVIYRXWYREQMKqRqVqTEV P´SGqERWSRXMQTSVXERXIWIXWSYZIRXP´I\MWXIRGIH´YRI YR qFSYPIQIRX HI JEPEMWI WYV PE G|XI WYH HI *EXY barrière de récif, à bonne distance du littoral, atténue ,MZEEY\1EVUYMWIWEZEMXKVEZIQIRXIRHSQQEKqPE les effets des tsunamis. Ce « talus » escarpé, ainsi que la GSQQYRIHI3QSE JSVQIGSRZI\IEVVSRHMIHIWTIXMXIWwPIWEXIRHERGIk Vq¾qGLMVIXHMWTIVWIVP´qRIVKMIEYPMIYHIPEGSRGIRXVIV 4EVQM PIW EVGLMTIPW PIW TPYW GMXqWPIW -PIW 1EVUYMWIW 1EMWMP]EHIWI\GITXMSRW0IGEWHIWwPIW1EVUYMWIWIWX PIWSRXW]WXqQEXMUYIQIRXPE7SGMqXqIXPIW%YWXVEPIW nettement plus défavorable. Les grandes baies à faible P´qXERXHERWIRZMVSR HIWGEW ')%  TIRXIRIFqRq½GMERXTEWHIPETVSXIGXMSRHIFEVVMrVIW récifales, piègent et concentrent l’énergie propagée. 0EQIVIRZELMXEPSVWPIVMZEKIIXPIWTPEMRIWG|XMrVIW sur plusieurs centaines de mètres, lorsque les altitudes LE CHANGEMENT CLIMATIQUE sont faibles. Dans les autres îles, le tsunami se traduira La Polynésie française fait partie des territoires qui sont TEV YRI QSRXqI HIW IEY\ WERW ZEKYI HqJIVPERXI PIWTPYWWYWGITXMFPIWHITlXMVHIWIJJIXWRqKEXMJWHIP´qZS- provoquant des inondations de la plaine littorale. PYXMSRGPMQEXMUYIVIQSRXqIHYRMZIEYHIPEQIVTPYW (IkRSWNSYVWXWYREQMWSRXXSYGLqPIWG|XIW forte occurrence des tempêtes, fortes houles et cyclo- TSP]RqWMIRRIW0IWXWYREQMWPIWTPYWJSVXWWSRXGIY\HI RIWXVSTMGEY\EZIGPIWGSRWqUYIRGIWHqGVMXIWTPYWLEYX IXUYMSRXTVSZSUYqH´MQTSVXERXWHqKlXWYR réchauffement de la mer et blanchissement corallien. Par TIYTEVXSYXIR4SP]RqWMIJVERpEMWI0ELEYXIYVTEVS\]W- PIYVWGEVEGXqVMWXMUYIWKqSKVETLMUYIWPIWTPEMRIWG|XMrVIW QEPIEqXqEXXIMRXIPSVWHYXWYREQMHYQEMWYMXI des îles hautes mais surtout les atolls sont vulnérables au séisme du Chili, plus fort séisme jamais enregistré, EY\TLqRSQrRIWGPMQEXSPSKMUYIWI\XVsQIW 207

NIVEAUX D’EXPOSITION À L’ALÉA TSUNAMI POUR LA POLYNÉSIE FRANÇAISE (Source : CEA)

L’augmentation de la température Une étude sur l’impact du réchauffement climati- UYI §P´MQTEGXHYVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYIWYVPIW (ERWPIWXIVVMXSMVIWJVERpEMWHY4EGM½UYIWYHSYIWX TIXMXIWwPIWHY4EGM½UYIQSHqPMWEXMSRIXTIVGITXMSR le réchauffement climatique devrait être moindre HY VMWUYIETTPMGEXMSR EY PMXXSVEP HI P´EKKPSQqVEXMSR UYIGIPYMEXXIRHYTSYVP´LqQMWTLrVI2SVHHYJEMXHY HI4ETIIXI4SP]RqWMIJVERpEMWI¨ EqXq½RERGqITEV ZSPERXXLIVQMUYIHIP´SGqER-PHIZVEMXsXVIHIP´SVHVI PI1MRMWXrVIHIP´3YXVI1IV)PPIEFSVHIWYNIXW HI „' )R 4SP]RqWMI JVERpEMWI PIW QqXqSVSPSKYIW ont constaté un réchauffement de la température de • Évolution climatique et élévation du niveau de la mer ; P´SVHVI HI „' EY GSYVW HIW  HIVRMrVIW ERRqIW WSYVGI %XPEW GPMQEXSPSKMUYI  WYV PE QENSVMXq HY • Perception du risque par les communautés locales ; territoire, avec toutefois une augmentation moins WIRWMFPIHERWP´EVGLMTIPHIW%YWXVEPIW • 1SHqPMWEXMSRHIP´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIV La remontée du niveau marin 0´qXYHI E TSVXq WYV  WMXIW 4ETIIXI 4MVEI%VYI 2SVH*EE´EIXWYH*EE´E9RIWMQYPEXMSRHIW^SRIW Les risques induits par la remontée du niveau de XSYGLqIWTEVPEVIQSRXqIHIWIEY\EqXqVqEPMWqI9R la mer résultant des changements climatiques font 7-+GSQQISYXMPHIKIWXMSRHYVMWUYIEqXqTVSTSWq l’objet d’études, en Polynésie, dans le cadre des 1EMW PIW VqWYPXEXW HI GIXXI qXYHI RSXEQQIRX PIW XVEZEY\HYWSYWKVSYTI§+IWXMSRHIW^SRIWG|XMr- L]TSXLrWIWHIFEWIkQWSRXGSRXVSZIVWqWIXPIW VIW¨ HY +VSYTIQIRX -RXIVKSYZIVRIQIRXEP WYV XVEZEY\HY&6+1SRXTIVQMWHIGEVXSKVETLMIVPIW P´)ZSPYXMSRHY'PMQEX +-)' 0E*VERGIW´IWXIRKEKqI EPqEW§WYVG|XIQEVMRI¨ auprès de ce groupe, à réaliser une estimation des conséquences de l’élévation du niveau de la mer 7YVPIWEXSPPWPIWL]TSXLrWIWHMZIVKIRXWSMXUY´IPPIW pour la Polynésie française. prédisent des submersions, voire la disparition de certains atolls, soit qu’elles prédisent une adaptation 0IW TVSNIGXMSRW HY +VSYTI MRXIVKSYZIVRIQIRXEP de la croissance corallienne et algale venant compen- H´I\TIVXW WYV P´qZSPYXMSR HY GPMQEX +-)'  qXEFPMIW WIVPEVIQSRXqIHYRMZIEYQEVMR%MRWMH´ETVrW7EPZEX selon divers scénarios, situent l’élévation du niveau IX%YFERIP  WYVPEFEWIH´YRITVqHMGXMSRH´qPq- moyen des mers entre 0,10 et 0,88 m d’ici 2100. ZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVHIGQWYVYRITqVMSHI 0I PMXXSVEP HIW wPIW HY 4EGM½UYI VMWUYI H´sXVI sXVI HIERWP´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVRIHIZVEMX WMKRM½GEXMZIQIRXMQTEGXqTEVPEXVERWKVIWWMSRQEVMRI TEWQIREGIVP´I\MWXIRGIHIWEXSPPW0EGVSMWWERGIHIW HSRXP´EQTPMXYHITVqZMWMFPIkPE½RHYWMrGPIWIVEMXHI EPKYIWGEPGEMVIWHYVqGMJG|XqSGqERHIZVEMXWYMZVIGIXXI P´SVHVIHIkGQ 208

EVOLUTION ANNUELLE DE LA TEMPÉRATURE MOYENNE À TAHITI-FAAA DE 1958 À 2002 PqKrVIqPqZEXMSR)XTEVEMPPIYVWPI (Source : météo, atlas climatologique) platier corallien devrait avoir une population corallienne plus dense par suite de sa submersion. )RVIZERGLIPEQSRXqITVqZMWMFPI du niveau moyen de la mer aura TSYVIJJIXHIQSHM½IVPIWPMQMXIW et le niveau de base des nappes littorales, avec transgression possi- FPIHIW±FMWIEY\H´IEYWEPqI²

LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES RÉCIFS CORALLIENS

Le blanchissement du corail La température de l’eau de mer sous les tropiques a augmenté d’environ 1°C dans les 100 dernières années et doit encore EVOLUTION DU NIVEAU DE LA MER D’ICI 2040 (Source : East West Center) augmenter de 1 à 2° d’ici 2100. 9 3V PIW GSVEY\ ZMZIRX k HIW températures très proches de leur température létale. Une très faible Les risques et augmentation de température le changement peut leur être fatale, entraînant climatique une rupture de la symbiose entre les algues et le corail, ce que l’on ETTIPPI PI FPERGLMWWIQIRX ZSMV GLETMXVI §QMPMIY QEVMR¨  % l’heure actuelle, le phénomène HI FPERGLMWWIQIRX HIW GSVEY\ est considéré comme l’une des menaces les plus sérieuses qui pèsent sur les récifs coralliens ,YKYIW IX EP (´ETVrW PIW prévisions pour les 100 années à venir, la température de l’eau devrait atteindre le seuil de FPERGLMWWIQIRX HIW GSVEY\ HERW tous les océans et, d’ici 2020, l’ensemble des récifs Réchauffement climatique et flore marine de Rapa (Payri et N’Yeurt, 2005) coralliens devrait subir des phénomènes de blanchis- sement annuellement. 0IWqGSW]WXrQIWPIWTPYWXIQTqVqWHIWqXEXWMRWYPEMVIWHY4EGM¼UYI7YH IK0SVH,S[I6ETE Pitcairn, île de Paques) sont les plus vulnérables au regard de l’augmentation envisagée de la )R4SP]RqWMIIRTqVMSHIRSVQEPIPIWXIQTqVEXYVIW température de la mer due au réchauffement global de la planète. Ainsi, les espèces qui ont leur HIP´IEYHIWYVJEGI 778 TIYZIRXEXXIMRHVIIRqXq limite géographique de répartition au sud de l’archipel pourraient disparaître. La majorité des 27° à l’est de la zone polynésienne et 29° à l’ouest algueraies d’algues brunes (e.g. Stypopodium australasicum, Lobophora variegata), et d’algues rouges associées (e.g. Gloiosaccion brownii, Phaeocolax kajimurai), le long de la côte de Rapa  EZIG  k „ HI QSMRW IR LMZIV  IPPIW EXXIMKRIRX WIVSRXEJJIGXqIWIXTSYVVEMIRXHMWTEVEwXVIEYTVS¼XH³IWTrGIWMRHqWMVEFPIWXIPPIWUYIP³IWTrGI „k„WYHIX„k„WYHIRqXqGSRXVIIX opportuniste Turbinaria ornata déjà présente au nord de l’archipel (île de Raivavae) et qui pourrait 17° respectivement en hiver. L’étude de l’épisode el envahir la région, comme c’est le cas actuellement dans l’archipel de la Société et des Tuamotu. 2MRSHIEQSRXVqYRIEYKQIRXEXMSRHI 0³EXXIMRXIkPEHMZIVWMXqHIPE½SVIEYVEHIWVqTIVGYWWMSRWWYVPEJEYRIMGLX]SPSKMUYIMRJqSHqIEY\ XIQTqVEXYVIHIWIEY\HIWYVJEGIHI„HERWPIRSVH algueraies et qui sont pour certaines des ressources clés pour les populations locales. Le suivi à de la zone polynésienne, responsable du blanchisse- PSRKXIVQIHIGIWKVSYTIWH³IWTrGIWH³EJ¼RMXqXIQTqVqIZSMVIJVSMHITIVQIXXVEHIHqXIGXIVIX QIRX 1EVXMRI^  de suivre les effets des changements qui s’annoncent, et un site tel que Rapa pourrait devenir un SFWIVZEXSMVIHIGIWGLERKIQIRXWTSYVPEVqKMSRHY4EGM¼UYI7YH Plusieurs épisodes de blanchissement se sont produits dans les 10 dernières années en Polynésie en 1998, 2002, 2004 affectant diversement les récifs 209

PPR DE PUNAAUIA : CARTE DES ALÉAS « SURCÔTE MARINE » (Source : BRGM/SAU)

ZSMVGLETMXVI§QMPMIY\QEVMR¨  P´EYKQIRXEXMSRHYXEY\HI'32 dans l’atmosphère, liée à l’effet de serre qui menace directement les Des chercheurs développent actuellement des récifs coralliens et toute la biodiversité océanique. qXYHIWTSYVHqXIVQMRIVWMPIWGSVEY\WGPqVEGXMRMEMVIW Sources : Keyplas et al., 1999 organismes constructeurs des récifs, seraient capables 0SVWUYIPI'32 atmosphérique augmente, la concen- Gattuso et al., 1998, 1999) d’une certaine adaptation à cette faible élévation de XVEXMSR HI '32 de l’eau de mer augmente aussi, température. rendant l’eau moins alcaline et entraînant une diminu- L’ensemble des océans aurait XMSRHIPEGSRGIRXVEXMSRIRMSRGEVFSREXI 'E'3  “gagné” une acidité accrue de 0,1 unité pH depuis le L’ACIDITÉ DE L’EAU 0IW SVKERMWQIW GEPGM½GEXIYVW WI HqZIPSTTIRX EPSVW début du siècle dernier. TPYWPIRXIQIRXIXPIYVWUYIPIXXII\XIVRIIWXQSMRW %Y\ TVSFPrQIW HI FPERGLMWWIQIRX ZMIRX W´ENSYXIV

Dans le corail, 23 000 ans d’histoire du climat

L’expédition Tahiti Sea Level du programme international IODP (Integrated Ocean Drilling Program) d’octobre et novembre 2005, est la plus grosse campagne HIJSVEKINEQEMWVqEPMWqIHERWYRVqGMJGSVEPPMIR%ZIGTSYVSFNIGXMJWPEQIWYVIHIPE½YGXYE- tion du niveau de l’océan, l’étude de la variabilité du climat et du comportement des récifs coralliens à ces changements, et ce, depuis 23 000 ans. 0³SFNIGXMJHIP³qUYMTIWGMIRXM¼UYIIWXHIVIGYIMPPMVPIQE\MQYQH³MRJSVQEXMSRWWYVPIW½YGXYE- XMSRWIXPEZMXIWWIHIWZEVMEXMSRWKPSFEPIWHYRMZIEYHIWQIVWHERWPITEWWqE¼RH³ETTSVXIV des éléments pour mieux comprendre comment le réchauffement climatique global actuel pourra affecter le niveau de la mer au présent et dans l’avenir. Depuis le dernier maximum glaciaire, il y a environ 23 000 ans, le niveau global de la mer s’est élevé d’environ 126 mètres, principalement du fait de la fonte des calottes glaciaires et de la dilatation de la QEWWISGqERMUYIKPSFEPIPMqIkP³EYKQIRXEXMSRHIPEXIQTqVEXYVI0IWWGMIRXM¼UYIWTIRWIRX que Tahiti, située dans une zone tectoniquement stable, est particulièrement propice pour ce type d’investigations. Les variations du niveau des mers y sont uniquement attribuables aux effets globaux. Les coraux sont écologiquement très exigeants et sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux, naturels comme anthropiques. Ce sont donc d’excellents enregistreurs des changements passés du niveau des mers et du climat. ,MWXSVMUYIHIP³qZSPYXMSRHYRMZIEYTSYV^SRIWHY4EGM¼UYI3YIWX WSYVGI-3(4 210 dense. Les conséquences seraient notables à partir YRIHYVqIHIERWW´ETTY]ERXWYVYRIERXIRRI&6+1 de 2050 où l’océan deviendrait sous-saturé pour QMWIIRTPEGIkGIXXISGGEWMSR HIk  l’aragonite, avec des effets dissolvants sur la coquille d’un grand nombre d’organismes calcaires comme Le programme ARAI et sa base de données les ptéropodes. La coquille de ces mollusques planctoniques est menacée. Leur disparition serait 0I TVSKVEQQI%6%- HqZIPSTTq TEV PI &6+1 IR catastrophique pour les nombreuses espèces qui les GSPPEFSVEXMSREZIGPI7IVZMGIHIP´YVFERMWQIGSRGIV- consomment. ne l’évaluation des aléas et des risques naturels en 4SP]RqWMI JVERpEMWI EZIG GSQQI ½REPMXq STqVEXMSR- 0E GEPGM½GEXMSR HIW GSVEY\ IWX qKEPIQIRX MRLMFqI nelle principale, l’élaboration des Plan de Prévention (´ETVrW GIVXEMRW QSHrPIW PI XEY\ HI GEPGM½GEXMSR HIW 6MWUYIW 446  0I TVSKVEQQI W´IWX SVKERMWq HIWGSVEY\TSYVVEMXHqGVSwXVIHI H´MGMk  EYXSYVHIE\IWTVMRGMTEY\ d’autres chercheurs prévoient une décroissance de • 'SPPIGXIIXWXVYGXYVEXMSRHIWHSRRqIW TLqRSQr- PEGEPGM½GEXMSRHIWGSVEY\HI IRQS]IRRIIRXVI nes passés, cartes disponibles, données géologiques IX%YFSYXHYGSQTXIGIWSRXPIWVqGMJW IXL]HVSPSKMUYIWqXYHIWWYVPIWVMWUYIW©  XSYXIRXMIVWUYMWIVEMIRXQIREGqWIXPIWG|XIWUY´MPW TVSXrKIRX WM PE GVSMWWERGI HIW GSVEY\ R´qXEMX TPYW • 8VEMXIQIRX HIW HSRRqIW IX TVSHYGXMSR HI assez rapide pour contrebalancer l’effet de l’érosion. HSRRqIW RSYZIPPIW qPEFSVIV HIW GEVXIW HI VMWUYI qXYHMIV HIW XVEZEY\ HI TVSXIGXMSR IX Une étude controversée, publiée en décembre 2004 Hq½RMVHIWSYXMPWH´EMHIkPEHqGMWMSRIRQEXMrVI HERWPEVIZYI+ISTL]WMGEP6IWIEVGL0IXXIVWGSRGPYEMX H´EQqREKIQIRX  UYIPIWGSVEY\TSYVVEMIRXEYGSRXVEMVIXMVIVTVS½XHY • 8VERWGVMTXMSR STqVEXMSRRIPPI  G´IWX k GI WXEHI VqGLEYJJIQIRX)RIJJIXWMPEFEMWWIHYT,XIRHkVqHYMVI UYIWSRXqPEFSVqWPIW446 PEXIRIYVHIP´IEYHIQIVIREVEKSRMXI IXHSRGkVEPIRXMV 9 • 4qVIRRMWEXMSRMPW´EKMXHIHq½RMVYRIWXVYGXYVI PIWTLqRSQrRIWHIGEPGM½GEXMSR P´EYKQIRXEXMSRHIPE température de l’eau contrebalancerait cette tendance. HI X]TI±3FWIVZEXSMVI²HIWXMRqI k TSYVWYMZVI PIWEGXMSRWIRKEKqIWTEVPI&6+1  Les risques et 1sQI WM GIW HMWGYWWMSRW HIQIYVIRX HERW PE GSQQY- REYXqWGMIRXM½UYIP´EGMHM½GEXMSRHIWSGqERWIWXP´SFNIX • :EPSVMWEXMSRHIWVqWYPXEXW le changement d’inquiétudes croissantes. Car elle conduit en outre à la Pour mettre en œuvre ce programme, une base de réduction de la capacité océanique à absorber le C3 climatique HSRRqIW%6%- &(%6%- EqXqQMWIIRTPEGIUYM d’origine anthropique. Plus l’océan est acide, moins il est rassemble l’ensemble des informations, données, GETEFPIH´qTSRKIVPIWI\GrWTVSHYMXWTEVP´LSQQI qZrRIQIRXWWYVPIWTVMRGMTEY\EPqEW

LES AUTRES TYPES DE MODIFICATIONS LIÉES La base de données ARAI (source : BRGM/SAU) À EL NINO Objectif : mettre à disposition de manière structurée et organi- 0´EPKYIFVYRI8YVFMREVMESVREXER´qXEMXTVqWIRXIUYIHERW sée des données techniques, des informations, des ouvrages… PIWwPIWHIPE7SGMqXq HITYMWIPPIIWXETTEVYIHERW utiles pour la gestion des risques et l’élaboration des Plans de P´EVGLMTIPHIW8YEQSXYEYWYHHI1YVYVSEIXEYRSVH Prévention des Risques k 6ERKMVSE8MOILEY 1EOEXIE IX 1EXEMZE 0IW EREP]WIW • 35 tables élémentaires organisées H´%(2R´SRXTEWTIVQMWHIGSRGPYVIUYERXkP´ETTEVXI- • une structure « parent » sur laquelle se greffent les bases RERGISYRSRHIGIWEPKYIWEY\TSTYPEXMSRWZIRERXHI de données propres au projet (BD cyclones, BD houles, BD cours d’eau) PE7SGMqXqIXHIW%YWXVEPIW0IWQSHqPMWEXMSRWSRXQSRXVq qu’en période normale, compte tenu des courants, il était • 935 ouvrages référencés (dont 53 disponibles à l’observa- toire des risques) TIYTVSFEFPIUYIPIWEPKYIWHIPE7SGMqXqTYMWWIRXEFSYXMV EY\8YEQSXY IRVIZERGLIIRTqVMSHI)P2MRSIX0E2MRE • 610 évènements saisis (dont 179 dans BDMVT – mouve- P´I\XIRWMSRHIW^SRIWXSYVFMPPSRREMVIWHERWPEVqKMSRIWX ments de terrain) QSHM½qIIXPIWEPKYIWWIQFPIRXW´ETTVSGLIVHIW8YEQSXY • 98 cartes d’aléas répertoriés (hors production ARAI) nord ; Cependant, ces modélisations ne permettent pas • 232 cartes topographiques IRGSVIHIGSRGPYVIHq½RMXMZIQIRX 1EVXMRI^ • 12200 photographies aériennes (337 missions) • 20 cartes géologiques • 224 photographies prises au sol LES RÉPONSES La cartographie des aléas 7YMXIEYG]GPSRI%0%2IRUYMEJEMXZMGXMQIW dont 15 suite à des mouvements de terrain, la mise Les cartes des aléas sont les documents de base de en place d’une politique globale de prévention des P´qPEFSVEXMSR HIW 446 3RX qXq TVMW IR GSQTXI IX VMWUYIW REXYVIPW IR GSRGIVXEXMSR EZIG PI8IVVMXSMVI GEVXSKVETLMqWX]TIH´EPqEW P´)XEXIXPIWqPYWPSGEY\EqXqHqGMHqIIRTSYV • %PqEMRSRHEXMSR 211 • %PqEPMqWEY\G]GPSRIWIXEY\XWYREQMWLSYPIIX 0I446ETSYVSFNIXPEVqEPMWEXMSRH´YR^SREKIVqKPI- sur cote marine mentaire ; par zone de risque, il réglemente les utili- • %PqEQSYZIQIRXHIXIVVEMR WEXMSRWIX P´SGGYTEXMSRHY WSP-P qHMGXIRSXEQQIRX PIW TVIWGVMTXMSRW SY MRXIVHMGXMSRW W´ETTPMUYERX EY\ LES PLANS DE PRÉVENTION DES RISQUES PPR GSRWXVYGXMSRWEY\SYZVEKIWEY\EQqREKIQIRXWEMRWM UY´EY\I\TPSMXEXMSRWEKVMGSPIWJSVIWXMrVIWEVXMWEREPIW L’Article D.181-1 (Dél. n° 2001-10 APF du 1er février GSQQIVGMEPIW SY MRHYWXVMIPPIW 0I 446 ETTVSYZq 2001) mentionne le champ d’application des PPR : ZEYX WIVZMXYHI H´YXMPMXq TYFPMUYI IX IWX ERRI\q EY « Les plans de prévention des risques naturels prévisi- document d’urbanisme de la commune. bles dits P.P.R. sont destinés à délimiter des zones plus particulièrement exposées aux risques naturels prévisi- L’élaboration de la carte de zonage s’appuie sur bles, tels que les inondations, les mouvements de terrain, l’étude des risques, sur la base de la cartographies les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes, les HIWEPqEWIXHIWIRNIY\ cyclones, les raz de marée ou tsunamis ».

CARTOGRAPHIE DES ALÉAS DU PPR DE PUNAAUIA (A) ALÉA INONDATION ; (B) ALÉA MOUVEMENT DE TERRAIN ; (C) VOIR CARTE DE L’ALÉA HOULE DANS LE PARAGRAPHE « REMONTÉE DU NIVEAU MARIN » (Source : BRGM/SAU) 212

L’étude des aléas mouvements de terrain sur Tahiti

A Tahiti, la majeure partie des glissements observés sur la zone d’étude est d’origine anthropique et largement liée à l’urbanisation, et notamment la construction de lotissement de plus en plus en altitude. Parmi les problèmes rencontrés, certains sont liés au remblaiement de talweg, à des remblais mal compactés, à des murs de soutènement mal dimensionnés, non drainés ou non ancrés, ou encore à des terrassements excessifs. 0EXIRHERGIIWXkPEGSRWXVYGXMSRHIPSXMWWIQIRXWkHIWEPXMXYHIWHITPYWIRTPYWqPIZqIW E¼RHIRITEWEGGVSwXVIPIWVMWUYIWHIKPMWWIQIRXW de terrain, un certain nombre de mesures sont à prendre non seulement au niveau des constructions mais surtout au niveau des voies de communication, dans les pentes menant aux plateaux construits. En effet, de nombreux glissements de bords de route ont été observés sur la ^SRIH³qXYHIKPMWWIQIRXWPMqWkPEREXYVIHIWXEPYWkHIWTVSFPrQIWHIHVEMREKISYH³qVSWMSRWYTIV¼GMIPPIWYVHIWXEPYWRSRZqKqXEPMWqW L’étude conclut que dans tous les cas, que ce soit en zone d’aléa moyen ou fort, des études géotechniques de dimensionnement, préalables à tout nouvel aménagement, doivent être conduites.

446WYVSRXkGINSYVqXqTVIWGVMXWIRGSRWIMP 0ITPERHI^SREKIMHIRXM½IX]TIWHI^SRIW HIW QMRMWXVIW  XSYXIW PIW GSQQYRIW HI 4SP]RqWMI Les zones rouges sont les zones HMWTSWIRX IR IJJIX H´YR TVSNIX HI 446 I\GITXMSR S€PIWRMZIEY\H´EPqEWWSRXPIWTPYWJSVXW WYVGSXIW JEMXI HI 6ETE UYM HIZVEMX IR sXVI TSYVZY HERW PI QEVMRIW QSYZIQIRX HI XIVVEMR IX MRSRHEXMSR  GSYVERXHIP´ERRqI%Y\8YEQSXYWIYPPIVMWUYI Dans ces zones, il convient de prendre les mesures §LSYPI¨EqXqTVMWIRGSQTXIHERWPIW446 permettant de ne pas augmenter la population et PIW FMIRW I\TSWqW 0I TVMRGMTI IWX HSRG H´] PMQMXIV EY QE\MQYQ PE GSRWXVYGXMFMPMXq IX HI TVIRHVI PIW Aléas, enjeux et risques 9 mesures permettant d’améliorer la sécurité des Le risque résulte de la confrontation d’un aléa avec un ou personnes déjà présentes. plusieurs enjeux. On entend par aléa la manifestation d’un Les zones bleues sont les zones où Les risques et phénomène naturel dangereux, caractérisé par sa probabi- lité d’occurrence (décennale, centennale,…) et l’intensité de PIW RMZIEY\ H´EPqE WSRX GSRWMHqVqW GSQQI QS]IRW le changement sa manifestation (hauteur et vitesse de l’eau pour les crues, k JSVXW QSYZIQIRXW HI XIVVEMR MRSRHEXMSRW IX climatique magnitude pour les séismes, largeur de bande pour les glisse- WYVGSXIWQEVMRIW (ERWGIW^SRIWPIWEPqEWREXYVIPW ments de terrain,…). ne menacent pas directement les vies humaines en raison de leur niveau ou de leur caractère prévisible. -PGSRZMIRXGITIRHERXHITVIRHVIHIWQIWYVIWTEVXM- GYPMrVIWRSRHq½RMIWTEVPIWVrKPIQIRXWKqRqVEY\E½R de limiter le risque pour les biens et de préserver la Source : Règlement provi- soire du PPR de la com- sécurité des personnes présentes.- mune de Punaauia Les zones vertes sont les zones où les L’enjeu est l’ensemble des personnes et des biens suscepti- bles d’être affectés par l’événement. RMZIEY\H´EPqEWSRXGSRWMHqVqWGSQQIJEMFPIkQS]IR Les zones non colorées EPqERYPkJEMFPI RIJSRXTEW l’objet de règles particulières. La commune de Punaauia a été choisie comme zone test et le plan développé en concertation étroite avec la mairie et les différents services du 4E]W 7IVZMGIHYHqZIPSTTIQIRXVYVEP1MRMWXrVIIX HMVIGXMSRHIP´)UYMTIQIRX1MRMWXrVIIXHMVIGXMSRHI P´IRZMVSRRIQIRX© -PEqXqHq½RMXMZIQIRXEGLIZq techniquement en mars 2006.

Les risques technologiques

Les principaux risques sont les risques de pollution marine par hydrocarbures, (le plan POLMAR date de 1982), d’explosion et d’incendie liés aux dépôts importants d’hydrocarbures et les risques d’inonda- tion résultant de la rupture des barrages des micro-centrales hydroélectrique.s 213

PLAN DE ZONAGE DU PPR DE PUNAAUIA (Source : BRGM/SAU)

LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1996-2006 10 cyclones, Evolution du nombre total d’évènements ayant eu un impact notable Météo 3 tsunamis 4 mouvements de terrain importants Nombre total d’évènements liés à des risques technologiques 2SQFVIHI446TVIWGVMXW WYV SAU 0 47 2SQFVIHI446ETTVSYZqW WYV SAU 0 0 Coût annuel engendré par les dommages 22 milliard FCFP

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

RISQUES NATURELS

4PYWMIYVWqZrRIQIRXWSRXQEVUYqPEHqGIRRMI • G]GPSRIWHSRXYRTEVXMGYPMrVIQIRXHIWXVYGXIYV %PER • XWYQEQMWHSRXMWWYHI4SP]RqWMIIXHY4qVSY • %YQSMRWQSYZIQIRXWHIXIVVEMRXVrWMQTSVXERXW • (IWEZERGqIWXVrWMQTSVXERXIWHERWPEGSRREMWWERGIHIWVMWUYIWKVlGIEYTVSKVEQQI%6%-IXGVqEXMSRH´YRI FEWIHIHSRRqIW &(%VEM VIGIRWERXP´IRWIQFPIHIWqZrRIQIRXWIXHIXVrWRSQFVIY\HSGYQIRXW • Des cartes des aléas réalisés pour l’ensemble des communes • 446WYVSRXkGINSYVqXqTVIWGVMXWIRGSRWIMPHIWQMRMWXVIW • 446ETTVSYZq 214

CHANGEMENTS CLIMATIQUES Des risques de remontée du niveau de la mer de plus forte occurrence des tempêtes, fortes houles et cyclones XVSTMGEY\HIVqGLEYJJIQIRXHIPEQIVIXHIFPERGLMWWIQIRXGSVEPPMIR4EVPIYVWGEVEGXqVMWXMUYIWKqSKVETLMUYIWPIW TPEMRIWG|XMrVIWHIWwPIWLEYXIWQEMWWYVXSYXPIWEXSPPWWSRXZYPRqVEFPIWEY\TLqRSQrRIWGPMQEXSPSKMUYIWI\XVsQIW 0IWVMWUYIWHIWYVGSXIWQEVMRIWSRXqXqTVMWIRGSQTXIHERWPIW446 Plusieurs épisodes de blanchissement se sont produits dans les 10 dernières années en Polynésie en 1998, 2002, EJJIGXERXHMZIVWIQIRXPIWVqGMJW0IWVMWUYIWHIFPERGLMWWIQIRXHIWGSVEY\WYMXIkP´qPqZEXMSRHIPEXIQTqVE- Photos : Phénomène de hou- ture des océans sont accrus . D’après les prévisions pour les 100 années à venir, la température de l’eau devrait le australe dans les Tuamotu EXXIMRHVIPIWIYMPHIFPERGLMWWIQIRXHIWGSVEY\HERWXSYWPIWSGqERWIXH´MGMP´IRWIQFPIHIWVqGMJWGSVEPPMIRW (Crédit : © IRD, B. Marty) devrait subir des phénomènes de blanchissement annuellement. %Y\TVSFPrQIWHIFPERGLMWWIQIRXZMIRXW´ENSYXIVP´EYKQIRXEXMSRHYXEY\HI'32 dans l’atmosphère, liée à l’effet HI WIVVI UYM QIREGI HMVIGXIQIRX PE GEPGM½GEXMSR HIW SVKERMWQIW QEVMRW HSRX PIW GSVEY\ IX HSRG PIW VqGMJW coralliens. 6MWUYIWqKEPIQIRXHIQSHM½GEXMSRHIWPMQMXIWHYRMZIEYHIFEWIHIWRETTIWPMXXSVEPIWEZIGXVERWKVIWWMSRTSWWMFPI HIW±FMWIEY\H´IEYWEPqI² 9 Les risques et le changement climatique 10 215 Les déchets

En matière de déchets, la Polynésie française fait face à un certain nombre de contraintes géographiques (faibles surfaces LA PRODUCTION DES DÉCHETS disponibles, éclatement des îles, îles volcaniques/atolls coralliens). Depuis quelques décennies, le gisement de déchets a Compte tenu de l’accroissement de la population à JSVXIQIRXqZSPYqXERXIRUYERXMXqUY´IRUYEPMXq laquelle s’ajoutent les touristes (200.000 touristes par an • forte augmentation en volume, suivant la crois- pour une population de 250.000 habitants), et de l’évo- WERGIHqQSKVETLMUYIIXHIWMQTSVXEXMSRW TPYW Sources : Société Environ- lution des habitudes de consommation, avec un recours HI IRERW nement Polynésien (SEP), de plus en plus important à l’importation (augmentation DREN, Ministère chargé des importations de 40% en 10 ans environ), la produc- • HIWHqGLIXWQSMRWHqKVEHEFPIWIXTPYWHERKIVIY\  de l’Environnement. tion d’ordures ménagères ne cesse d’augmenter. Malgré • YRKMWIQIRXHMWTEVEXITPYWHI HIWHqGLIXW la mise en place des programmes de gestion des déchets WSRXTVSHYMXWGLEUYIERRqIWYV8ELMXMIX1SSVIE (PGD) et l’effort fourni pour leur traitement, le problème alors que les 20% restant émanent de micro reste important dans les zones urbanisées et dans les gisements répartis sur plus de cent îles. zones fortement touristiques. Dans les atolls, il est aussi préoccupant, en raison du manque de place et de la présence des lentilles d’eau douce à faible profondeur. ÉVOLUTION DES VOLUMES .YWUY´kPE½RHIWERRqIWPEGSPPIGXIHIWHqGLIXWqXEMX effectuée de manière indépendante et les déchets étaient Les volumes totaux déposés dans des décharges communales. Une usine 0IW ZSPYQIW IWXMQqW WSRX HI   XSRRIW EY\ d’incinération à Tahiti ainsi qu’à Moorea était chargée du 1EVUYMWIWXEY\8YEQSXYXEY\%YWXVE- traitement et de la valorisation des déchets urbains. PIW X EY\ +EQFMIV  X EY\ -PIW 7SYWPI Les programmes de gestion des déchets (PGD) imposés :IRXIXXEY\-PIWHY:IRX0IKMWIQIRXXSXEP d’ordures ménagères est donc aujourd’hui estimé à sur chaque île à partir de 1997 ont abouti à la création XSRRIWERHSRX TSYVPIW-PIWHY:IRX  H´YRI ½PMrVI HI GSPPIGXI HI 'IRXVIW H´IRJSYMWWIQIRX techniques (CET) pour les déchets non recyclables et à la WSMX IR QS]IRRI HI P´SVHVI HI  OKERLEFMXERX valorisation des déchets recyclables (compost et expor- EZIGH´MQTSVXERXIWHMWTEVMXqWIRXVIPIWwPIWOK tations) sur les îles de Tahiti et de Moorea. Depuis 2000, LEFERTSYV4ETIIXIIXYRIQS]IRRIHIk l’ensemble des communes de Tahiti et Moorea pratique OKLEFERTSYV8ELMXMIX1SSVIEWSYZIRXQSMRWHERW donc une collecte sélective, exceptée la commune de PIWEYXVIWEVGLMTIPW IR*VERGIOKHIHqGLIXW Faa’a. Bora-Bora a rejoint le programme en 2007. QqREKIVWTEVLEFMXERXTEVER  Sur les autres archipels, il n’existe que des décharges brutes non contrôlées et plus ou moins gérées par des communes. Plusieurs CET devraient rapidement TONNAGES ANNUELS 2001 2002 2003 2004 2005 entrer en service. Des points d’apport volontaire Déchets du bac gris 30 440 38 307 46 825 48 006 49 455 ont été placés dans plusieurs îles des archipels. Encombrants ménagers C2 2 008 4 791 7 440 12 319 11 915 Depuis la loi organique de 2004, les communes Déchets industriels C2 1 432 3 508 6 352 9 481 10 939 ont la compétence pour la collecte et le traitement Sous total CET Cat 2 33 880 46 606 60 616 69 806 72 309 des ordures ménagères et des déchets verts et le Encombrants ménagers C3 1 044 2 279 2 605 1 450 1 231 Pays pour la réglementation et les interventions Déchets industriels C3 543 3 309 2 356 2 505 2 798 WYVPIW½PMrVIWH´qPMQMREXMSRHIWEYXVIWHqGLIXW Sous total CET Cat 3 1 587 5 588 4 961 3 955 4 029 Minimiser les déchets à la source, rationaliser la Bacs verts 1 633 1 989 2 292 2 471 2 326 collecte, développer les traitements adaptés suivant Déchets industriels recyclables 0 492 627 924 1 065 les archipels, augmenter le recyclage sont au cœur Total recyclables 1 633 2 481 2 919 3 395 3 392 des préoccupations des administrations en charge 8EY\HIVIJYW IVVIYVWHIXVM 24% 22% 15,3% 10,5% 13,9% de la politique de traitement des déchets. Total recyclé 1241 1935 2472 2886 2931 8SRREKIERRYIPHYKMWIQIRXHIHqGLIXWk8ELMXMIX1SSVIE WEYJ*EE´E Malgré les nombreuses campagnes de sensi- 'HqGLIXWRSRHERKIVIY\ 'HqGLIXWMRIVXIW bilisation, le rejet des déchets dans la nature Source : SEP, Te Vea O Te (rivières, lagons) reste encore très important. 216 Les volumes traités (aux îles du vent) L’ensemble des déchets des communes HIW-PIWHY:IRXkP´I\GITXMSRHI*EE´E  XSRRIWIRZMVSR IWXXVEMXqEY')8HI 4EMLSVSIXTSYVTEVXMIXVMqEZERXI\TSVXE- XMSRTSYVVIG]GPEKIEY'68HI1SXY9XE -P JEYX ] VENSYXIV PIW ZSPYQIW XVEMXqW TEV PI')8HIGEXqKSVMIHIPE7SGMqXq8ELMXM %KVqKEXW ZEPPqIHIPE4YREVYYk4YREEYME  0IWZSPYQIWXSXEY\XVEMXqWEY')8IX'68 WSRXTEWWqWHIXIRkX en 2005, soit de 28% à 61% du volume total de déchets. 1MWIRWIVZMGIIRPIGIRXVIH´IRJSYMWWI- QIRXXIGLRMUYI ')8 HI4EMLSVS 8ELMXM E EGGYIMPPMIRXSRRIWHIHqGLIXW HSRX  XSRRIW HI HqGLIXW MRHYWXVMIPW FEREPW  GSRXVI   IR  WSMX YRI augmentation de 115%. 'IPERIWMKRM½ITEWUYIPETVSHYGXMSRHIHqGLIXWE Les différents types de déchets HSYFPqQEMWVI¾rXITPYX|XPEQMWIIRTPEGITVSKVIW- • Les déchets ménagers et municipaux comprennent sive d’une collecte sélective par la distribution des 10 les déchets produits par l’activité quotidienne des bacs verts et gris qui s’est organisée au fur à mesure ménages (ordures, encombrants comme les carcas- de l’adhésion des communes au système proposé ses, les pneus…, entretien des jardins …) et par les Les déchets TEVPE7)4 municipalités (nettoiement, espaces verts, assainisse- ment collectif. 0ETVSHYGXMSRHIHqGLIXWQqREKIVWHIW-PIWHY:IRX VqTEVXMITEVGSQQYRIWIGEVEGXqVMWIEMRWM • Les déchets industriels qui résultent d’une activité déchets industriels banals (DIB) et les déchets • la majorité des déchets est localisée entre d’emballages, non dangereux, les déchets industriels Photo : Vue aérienne 4YREEYMEIX1ELMRE  HYXSRREKITSYV spéciaux (DIS) et les déchets toxiques en quantités du CRT de Motu Uta HIPETSTYPEXMSRHIW-H: HSRX4ETIIXI   dispersées (DTQD) qui contiennent, en quantités (Crédit : SEP) IX*EE´E  UYMVITVqWIRXIRXPIWHIY\TPYW variables, des éléments toxiques ou dangereux, et les gros producteurs de déchets ménagers. déchets inertes, minéraux qui ne sont pas susceptibles d’évolution physico-chimique ou biologique. • les habitants vivant en habitat urbain produisent • Les déchets organiques issus de l’agriculture et des GLEGYRTVrWHIOKHIHqGLIXWQqREKIVWTEV industries agroalimentaires. NSYVIRQS]IRRIkOKTSYVGIY\VqWMHERX IRLEFMXEXWIQMYVFEMRIXIRZMVSROKTSYVPIW Parmi ces déchets on distingue : habitants en zone rurale. • les déchets biodégradables ou compostables (résidus verts, boues d’épuration des eaux, restes alimen- TONNAGE ANNUEL DU GISEMENT DE DÉCHETS AU CET DE PAIHORO taires...), qui s’assimilent en première approche à la (CAT 2 ET 3) ET CRT DU MOTU UTA (Source : SEP, 2005) biomasse. Ces déchets sont détruits naturellement et rapidement, en général par les bactéries ou par des réactions chimiques, et les produits de la dégradation sont identiques aux produits naturels. Ils peuvent être VIZEPSVMWqW TEV HMJJqVIRXIW ¼PMrVIW FMSqRIVKMI FMSGEV- burants, engrais...). • Les déchets recyclables (matériaux de construction, métaux, matières plastiques, déchet d’équipement électrique électronique) : ces matériaux peuvent être réutilisés dans d’autres domaines. • Les déchets ultimes qui « ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et écono- miques du moment». Eux seuls devraient encore pouvoir être mis en décharge. • Les déchets spéciaux, comme les déchets toxiques et les déchets radioactifs qui doivent faire l’objet d’un traite- ment particulier en raison de leur nocivité particulière. 217

ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DISTRIBUTION DE LA PRODUCTION GLOBALE DES DÉCHETS DES ÎLES DU VENT EN 1998 (Source : Ministère de l’environnement) )R  PIW   XSRRIW HI HqGLIXW XVEMXqW WI VqTEVXMWWIRXIR • X'EXqKSVMIXHI31X HI)2'IXXHI(-& • X'EXqKSVMIX)2'IXX(-& • XHIVIG]GPEFPIW 3RGSQTXIqKEPIQIRX •  XSRRIW HI HqGLIXW HERKIVIY\ TVSHYMXW chaque année par les industriels et par certains TVSJIWWMSRRIPW  VqWMHYW HI TIMRXYVI VqWMHYW H´MRGMRqVEXMSR JXW IQFEPPEKIW WSYMPPqW ½PXVIW k GISEMENT DES DÉCHETS MÉNAGERS DES ILES DU VENT (EN 1998) huiles, etc. COMPOSANTS % TONNAGE SOUS TOTAUX FRACTIONV • 500 tonnes de déchets produits chaque année Déchets alimentaires 9% 7 164 Fermentescibles 33 432 par les professionnels de la santé de l’ensem- Déchets verts de jardin 33% 26 268 42% FPI HI PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI XIPW PIW L|TMXEY\ Verres 5% 3 980 GPMRMUYIW HMWTIRWEMVIW QqHIGMRW IX MR½VQMrVIW Plastiques 12% 9 552 Recyclables 27 860 PMFqVEY\ZqXqVMREMVIW© Cartons 10% 7 960 35% Papiers 8% 6 368 9RIqXYHIHIPE7)4  ETIVQMWHIGSQTEVIVPIW Métaux 5% 3 980 GSQTSWMXMSRWHYKMWIQIRXH´SVHYVIWQqREKrVIWEY\ Textiles sanitaires 5% 3 980 wPIWHY:IRXIRIX(´ETVrWGIWqXYHIWMP complexes 2% 1 592 Textiles sanitaires 2% 1 592 Non valorisables R´]ETEWHIZEVMEXMSRWMKRM½GEXMZIHIPETEVXHIWHMJJq- 18 308 combustibles 2% 1 592 23% rentes catégories, hormis sur les catégories « déchets incombustibles 1% 796 TYXVIWGMFPIW¨IX§½RIW¨HSRXPETEVXVIWTIGXMZIQIRX Déchets spéciaux 2% 1 592 diminue et augmente, avec une valeur constante de )PqQIRXW½RW 4% 3 184  IRZMVSRTSYVPEWSQQIHIWHIY\ 100% 79 600 79 600

LE RECYCLAGE ENCORE MODESTE HIY\FEGWWSMIRXVIQqPERKqWkPEGSPPIGXI0IXEY\HI VIJYWUYMHMQMRYI HI IRk IR  0IW FEGW ZIVXW IX KVMW HMWXVMFYqW TEV PE 7)4 k8ELMXM semble toutefois correspondre à une meilleure qualité IXk1SSVIETIVQIXXIRXH´EWWYVIVYRXVMWqPIGXMJHIW de tri. déchets et le recyclage des déchets du bac gris. Les Les volumes recyclés sont passés de 1241 tonnes en ½PMrVIW HI XVM GSRGIVRIRX PIW TETMIVW GEVXSRW PIW kXSRRIWIR GERRIXXIWIREPYQMRMYQPIJIVIXPIWTPEWXMUYIW 4)8 4),(  0IW TVIQMIVW VqWYPXEXW HI XVM IX HI GSPPIGXI Le recyclage est donc encore très limité au regard WSRXZEVMEFPIWWIPSRPIWGSQQYRIW QMPMIYYVFEMRIX HIWZSPYQIWXSXEY\IXVIG]GPEFPIW TqVMYVFEMRVYVEP QEMWIRGSYVEKIERXW0IXVMIWXHERW • WYV YR XSXEP IWXMQq HI   XSRRIW HI l’ensemble correct, même s’il arrive parfois que les HqGLIXW PI XEY\ HI VIG]GPEKI k P´qGLIPPI HI PE 4SP]RqWMIIWXHIP´SVHVIHI   ÉVOLUTION DU TAUX DE CAPTAGE (%) DE QUELQUES COMMUNES EN 2001 (Source : ADEME) • TSYV8ELMXM IX 1SSVIE GI XEY\ IWX HIP´SVHVI HI 4,5%. • 7YV PI ZSPYQI VIG]GPEFPI PI XEY\ HI GETXEKI  ZSPYQI HI déchets captés par le bac et effectivement recyclés, par rapport au volume potentielle- *OM : ordures ménagères ; QIRXVIG]GPEFPI ZEVMIHI  DIB déchet industriel banal ; ENC : encombrants en 2001 à 25% en 2005. 0´%()1)EQMWEYTSMRXYRIQqXLSHIHIWXMRqI à évaluer le gisement des matières recyclables, à partir de la caractérisation des déchets, et à déterminer les variations liées, notamment, à la nature de l’habitat. Cette méthode, appelée 218

13()'31 EYNSYVH´LYM GSRWMHqVqI IR )YVSTI TRI SÉLECTIF : POURCENTAGE DE REFUS (Source : SEP) comme la plus performante pour l’analyse des ordures ménagères, propose une aide à la décision pour les moyens techniques à mettre en œuvre en fonction de la situation locale. L’analyse des déchets a été réalisée en 1998 et 2002 sur cinq secteurs HIP´wPIHI8ELMXM GSQQYRIHI4MVEI 2 secteurs de Papeete, Paea et 4ETEVE  S€ WI TVEXMUYI PE GSPPIGXI sélective. L’étude a permis d’évaluer la part de déchets recyclables se trouvant encore dans le bac gris HqGLIXWRSRVIG]GPEFPIW HIJEMVIPI RECONSTITUTION DU GISEMENT GLOBAL DE DÉCHETS (1) FMPERHYJSRGXMSRRIQIRXHIPE½PMrVIHIXVEMXIQIRX ET DU GISEMENT DE RECYCLABLES (2) (Source : SEP, 2001) des déchets ménagers en 2002 et de reconstituer le TONNAGES KMWIQIRXH´SVHYVIWQqREKrVIWHIWwPIWHY:IRX CATÉGORIES RÉPARTITION EN 2001 ÉVOLUTION DU TAUX DE RECYCLAGE (% - VOLUMES RECYCLÉS/ Déchets putrescibles 12 695  VOLUMES RECYCLABLES) Le volume des recyclables comprend 19% du Papiers 3 582  bac gris, le bac vert et les déchets industriels recyclables Cartons 2 711  10 (Source : d’après les données de la SEP, 2005) Complexes 877  Textiles 775  Textiles sanitaires 1 319  Plastiques 5 522  Les déchets Combustibles non classés 484  Verres 2 133  Métaux 1 498  Incombustibles non classés 436  Déchets ménagers spéciaux 425  Fines inférieures à 20 mm 5 160  Refus de chaîne de tri 180 

37 796

GISEMENT DE RECYCLABLES • Recyclable valorisable contenu dans bac gris 6 933 t • Recyclable bac vert valorisé 1 236 t La quantité de déchets recyclables qui « échappe » à Gisement total de recyclable 8 169 t PE½PMrVIHIZEPSVMWEXMSRQMWIIRTPEGIEZIGPEGSPPIGXI Quantité de recyclables valorisés à terme sélective et le centre de tri a été estimée. 19% du • Objectif à terme 65% GSRXIRY HY FEG KVMW IR TSMHW  WSRX GSRWXMXYqW HI • Soit en tonnage 5 310 t déchets valorisables. Ce constat, couplé avec l’ana- 4SP]RqWMI TEV PI 1MRMWXrVI HI P´IRZMVSRRIQIRX E½R P]WIHIWXSRREKIWKqVqWTEVPE7)4IRVqZrPI H´EHETXIV PE KIWXMSR HIW HqGLIXW EY\ WTqGM½GMXqW UYIPIXEY\HIGETXEKIEGXYIPHIPEGSPPIGXIWqPIG- locales, a permis l’élaboration, en 1999, de program- XMZI IWX JEMFPI   TSYV YR TSXIRXMIP VIG]GPEFPI QIWHIKIWXMSRHIWHqGLIXW 4+(  *Basé sur les chiffres qZEPYqkIRZMVSRX 0IWSFNIGXMJWWSRXkXIVQI de 19% du bac gris (cf. (´ETVrWP´EVXMGPI(HY'SHIHIP´%QqREKIQIRX rapport MODECOM, SEP H´EXXIMRHVI 0EZEPIYVHYXEY\HIGETXEKIIXPIW 2002), bac vert et déchets tendances observées au cours des mois sont de (qPR„%4*HYQEM « les program- industriels recyclables FSRWMRHMGEXIYVWHYJSRGXMSRRIQIRXHIPE½PMrVIHI mes de gestion des déchets (PGD) ont pour objet de traitement des déchets. Hq¼RMVHIWSFNIGXMJWSVMIRXEXMSRWIXEGXMSRWIRQEXMrVI de gestion des déchets pour des secteurs géographiques 0IWHqGLIXWZIVXWUYERXkIY\IWXMQqWkIRZMVSRk Hq¼RMW-PWWSRXHIWXMRqWkKYMHIVGSSVHSRRIVIXSVKERMWIV XSRRIWRIWSRXTVEXMUYIQIRXTEWZEPSVMWqW7IYPIWGSQQY- la gestion des déchets selon les options d’intérêt territo- nes les récupèrent en vue d’un compostage assuré par la rial retenues. Ils constituent un cadre de référence pour WSGMqXq8IGLRMZEP8SYXIWPIWEYXVIWGSQQYRIWPIWFVPIRX PIW¼PMrVIWH³qPMQMREXMSR§ ou les mettent en décharge. 6qEPMWqWIRGSPPEFSVEXMSREZIGPIWWIVZMGIWHIP´)XEX les communes, les associations de protection de LES PROGRAMMES DE GESTION DES DÉCHETS (PGD) l’environnement et les services du territoire, ils )R  YRI qXYHI PERGqI k P´qGLIPPI HI XSYXI PE concernaient l’ensemble des 5 archipels de la Polyné- sie, avec une vingtaine d’îles et d’atolls ciblés. 219

CONTEXTE ACTUEL ET PROJETS (Source : ADEME, 2006)

GIVXEMRW HqGLIXW ZIVW 8ELMXM TMPIW FEXXIVMIW EPYQMRMYQ LYMPIW  %YNSYVH´LYMSRGSQTXI4+(wPIWHY:IRX wPIW7SYW PI:IRX 6EMEXIE 1EYTMXM &SVE &SVE8ELEE ,YELMRI  %½R HI VqTSRHVI k PE TVSFPqQEXMUYI HI KIWXMSR HIW 1EVUYMWIW ,MZE 3E 9E 4SY 2YOY ,MZE %YWXVEPIW HqGLIXW MP IWX TVSTSWq HI JEMVI qZSPYIV PIW 4+( XSYX 6MQEXEVE 6YVYXY 8YFEM 6ETE 6EMZEZEI  8YEQSXY IR ETTSVXERX HIW VqTSRWIW EHETXqIW EY GSRXI\XI HI *EOEVEZE,ES1EOIQS6ERKMVSE1ERMLM wPIW+EQFMIV chaque île, comme minimiser la production de déchets à PEWSYVGIIXQE\MQMWIVPEUYERXMXqHIHqGLIXWEGLIQMRqW 0IW4+(SRXTIVQMWHIHqXIVQMRIVPIWEGXMSRWkQIRIV vers des systèmes de réutilisation ou de recyclage. les équipements à acquérir et les infrastructures à réaliser en matière de collecte, de valorisation et de traitement HIWHqGLIXW7IPSRPIWGSRXVEMRXIWTVSTVIWkGLEUYIwPIMPW A COLLECTE ET LE précisent les études particulières à mener, les décharges L à réhabiliter, les modalités de réorganisation de la collecte et de mise en place de la collecte sélective, les bacs et TRAITEMENT DES DÉCHETS véhicules de collecte à acquérir, le matériel de compos- tage nécessaire, les stations de transfert, déchetterie ou ATAHITI ET MOOREA points d’apports à envisager et les infrastructures de XVEMXIQIRXkQIXXVIIRTPEGI YRMXqWH´MRGMRqVEXMSRGIRXVI 0I 7-831 GVqq IR  UYM XVEMXEMX PIW HqGLIXW HI H´IRJSYMWWIQIRXXIGLRMUYIIXG EMRWMUYIPIWSTqVEXMSRW GSQQYRIWHI8ELMXM %VYI,MXMEE38I6E4ETEVE de communication à lancer. 4ETIIXI4MVEI4YREEYME8IZE-9XE IX1SSVIE1EMES  a été dissous en 1996. %TVrWPEVqEPMWEXMSRHIWYRMXqWHIXVEMXIQIRXWYV 8ELMXMPE4SP]RqWMITSYVWYMXPITVSKVEQQIH´qUYM- '´IWXEYNSYVH´LYMPE7SGMqXq)RZMVSRRIQIRX4SP]Rq- TIQIRXHIW4+(WYV8ELMXM XVEMXIQIRXHIWHqGLIXW WMIR 7)4  GVqqI IR  UYM IWX GLEVKqI HI PE WTqGMEY\ QEMWqKEPIQIRXHERWXSYWPIWEVGLMTIPW mise en œuvre du dispositif global de gestion des de la Polynésie française. HqGLIXW )PPI W´SGGYTI HIW STqVEXMSRW HI XVEMXI- Les infrastructures retenues pour les archipels QIRX SVHYVIWQqREKrVIWIXMRHYWXVMIPPIW IXHIPE qPSMKRqIWWSRXHIW')8HIGEXqKSVMIWIXTSYVPIW protection et réhabilitation des sites et des espaces wPIWLEYXIWGIY\HI&SVE2YOY,MZEIX6ETEHIZEM- REXYVIPW  GSQQYRIW EHLrVIRX EY TVMRGMTI HI ent prochainement entrer en service, des unités de GSPPIGXIWqPIGXMZIXSYXIWWEYJ*EE´E compostage des déchets verts et le rapatriement de 0´SVKERMWEXMSR HI PE ½PMrVI EY\ wPIW HY:IRX W´IWX XVEHYMXI TEV P´SYZIVXYVI HY ')8 HI VARIATIONS DU NOMBRE DE PAV DÉCHETS NOMBRE TRAITEMENT 4EMLSVS 8ELMXM  EMRWM UYI HY 'IRXVI SPÉCIAUX D’UNITÉS 2003-2004 2004-2005 HIVIG]GPEKIIXHIXVERWJIVXHI1SXY 70 en Stockés au CET de Paihoro avant Uta, et par l’adoption du tri sélectif des Verre 2005 23% - concassage par Tahiti Agrégats et utili- sés en assainissement et remblais ordures par les communes rattachées. 92 en 2004 Piles 16% 52% Stockés dans des fûts de 200 litres La collecte 190 en avant expédition en Métropole 2005 )RXVI  IX  PE 7)4 E QMW IR 18 en place la collecte sélective, avec la distri- 2004 Batteries 17% 75% Stockées en palettes avant expédition FYXMSRHIFEGWHIVIG]GPEKIWFEGWKVMW 61 en en Nouvelle-Zélande 2005 HIWXMRqWEY\HqGLIXWRSRVIG]GPEFPIWIX 16 en bacs verts pour les déchets recyclables 2004 7XSGOqIWHERWHIWGMXIVRIWWTqGM½- TETMIVW NSYVREY\ QEKE^MRIW GERIXXIW Huiles 5% 72% ques de Total et évacuées par tanktai- usagées 56 en RIV GMXIVRIW IR2SYZIPPI>qPERHI FSYXIMPPIWTPEWXMUYIWGEVXSRW  2005 220

(ITYMWPE7)4EHMWXVMFYqFEGWZIVXWIX TONNAGE RÉCOLTÉS DANS LES PAV (Source : DIREN) gris en Polynésie française. La collecte sélective permet donc d’acheminer séparément les déchets recyclables issus des bacs ZIVXWZIVWPIGIRXVIHIXVMHI1SXY9XE

Les points d’apports volontaires (PAV) (ITYMWNYMRTSMRXWH´ETTSVXWZSPSRXEMVIW 4%: SRXqXqQMWkPEHMWTSWMXMSRHYTYFPMGk8ELMXM 1SSVIE HERW PIW -PIW 7SYWPI:IRX &SVE 8ELEE 6EMEXIE  EY\ 8YEQSXY 1EOIQS 6EVSME 8EOYQI %TEXEOM 1ERMLM 8MOILEY  EY\ +EQFMIVW 6MOMXIE  EY\1EVUYMWIW ,MZE3EIX2YOY,MZE IXEY\%YW- XVEPIW 6ETE IX 6YVYXY E½R HI GSPPIGXIV PI ZIVVI les piles, les batteries usagées et les huiles usées. )R½R  GSRXEMRIVW k GERRIXXIW H´EPYQMRMYQ WSRX Des bacs de collecte adaptés ont ainsi été installés installés dans les archipels éloignés. dans certains garages ou magasins ainsi que dans les 'IWHMJJqVIRXW4%:IXPIYVW½PMrVIWHIVIG]GPEKIIR mairies. Ces éco-points fonctionnent très bien sur nette augmentation en l’espace d’une année seule- PIW-PIWHY:IRXEZIGYRIEQqPMSVEXMSRGSRWXERXIEY QIRXSRXTIVQMWkPE4SP]RqWMIJVERpEMWIH´I\TSVXIVIR GSYVWHYXIQTW0ETVMWIIRGLEVKI½RERGMrVITEVPI XSRRIWHIHqGLIXWXS\MUYIWIXTSPPYERXW 4E]WHYVETEXVMIQIRXHIW(17HIWwPIWHIWEVGLMTIPW qPSMKRqWZIVW8ELMXMHIZVEEQqPMSVIVPIWGLSWIWTSYV (ERWTPYWMIYVWwPIWPEGSPPIGXIWTqGM½UYIHIP´EPYQMRMYQ 10 est également assurée, ce déchet ayant la meilleur ces archipels. valeur marchande. • FSVRIWkZIVVIWSRXMQTPERXqIWk8ELMXMIX1SSVIE Les déchets )RXSRRIWHIZIVVISRXqXqGSRGEWWqIWIX Le projet pour 2007-2008 est d’élargir cette collecte XVEMXqIWk8ELMXMGSRXVIXP´ERRqITVqGqHIRXIWSMX EY\FSYXIMPPIWIRTPEWXMUYIIXEY\FSMXIWHIGSRWIVZI une augmentation de plus de 60%. Le traitement • XSRRIWHITMPIWTSYV8ELMXMIX1SSVIEIX XSRRIW TSYV PIW EYXVIW wPIW WSMX  XSRRIW HI Le Centre d’Enfouissement technique (CET) de Paihoro. TMPIWSRXqXqVqGYTqVqIWIXI\TqHMqIWIR1qXVS- Le centre d’enfouissement des déchets de Paihoro TSPIGSRXVIWIYPIQIRXXIR 4%:  E qXq QMW IR WIVZMGI IR -P XVEMXI PIW HqGLIXW • Comme les piles, les batteries font partie des YPXMQIWHIP´wPIHIP´IRWIQFPIHIWGSQQYRIWHI8ELMXM HqGLIXWXS\MUYIWIXWSRXI\XVsQIQIRXTSPPYER- IX1SSVIE HqGLIXWMRHYWXVMIPWIXQqREKIVWFEREPW  XIW)RPIWGSRXEMRIYVWHMWTSWqWk8ELMXM LSVQMW GIPPI HI *EE´E0E HYVqI HI ZMI HI GI ')8 Tri des déchets recyclables est estimée à 20 ans, mais elle peut être optimisée issus des bacs verts et IXHERWPIWwPIWSRXTIVQMWP´I\TSVXEXMSRHI mise en balle des déchets XSRRIW HI FEXXIVMIW GSRXVI  IR   k IR JSRGXMSR HI PE UYEPMXq HIW ½PMrVIW HI XVM WqPIGXMJ triés pour l’export HIWXMREXMSRHIPE2SYZIPPI>qPERHIIRZYIHI 7IYPIPEGSQQYRIHI*EE´ER´EHLrVITEWIXGSRXMRYI (Crédit : SEP) leur recyclage. malgré la réglementation, à mettre en décharge. Les huiles de vidange usagées sont collectées dans 56 0EWXEXMSRH´qTYVEXMSRHIWPM\MZMEXWHY')8IWXGSQTS- FSVRIWWTqGM½UYIWMRWXEPPqIWHERWHIWWXEXMSRWWIVZMGI sée d’un partie biologique couplée à une unité de HI8ELMXMIXHIWwPIW)RXSRRIWH´LYMPIWSRX ½PXVEXMSRH´YPXVEIXRERS½PXVEXMSRUYMJSYVRMXYRIIEY été récupérées, contre 78 en 2004. XVEMXqHIUYEPMXq§IEYHIFEMKREHI¨ WIYPWSY 221 WMXIWIRQqXVSTSPI %P´LSVM^SRYRIYRMXqHY qui constituent un risque sanitaire important. traitement du biogaz produit sera opérationnelle. 0IGSQTPI\IHI2MZIIUYMHqFYXIVEWSRI\TPSMXEXMSR Le milieu lagonaire est suivi régulièrement pour HqFYXGSQTVIRHVEHIY\YRMXqW WYVZIMPPIV PIW TSPPYXMSRW qZIRXYIPPIW WYMZM HI 4SVX • un centre d’enfouissement technique de catégorie 4LEqXSRZSMVGLETMXVI§QMPMIYQEVMR¨  YRMUYI')8HI4SP]RqWMIE]ERXTSYVZSGEXMSRPE Le Centre de Recyclage et de Transfert (CRT) de Motu Uta. TVMWIIRGLEVKIHIWHqGLIXWHERKIVIY\ RSXEQ- QIRXHqGLIXWMRHYWXVMIPWWSPMHIWIXTlXIY\  0IGIRXVIHIVIG]GPEKIIXHIXVERWJIVXHI1SXY9XEE qXqGVqqIRE½RH´SVKERMWIVPE½PMrVIHIWHqGLIXW • une unité d’incinération des déchets d’activité VIG]GPqWHqPIWXIVPI')8HI4EMLSVSIXEYKQIRXIV HIWSMRWkVMWUYIW (%76 TIVQIXXERXH´EWWYVIV EMRWMPEHYVqIHIZMIHIGIXXIYRMXq7SRI\TPSMXEXMSR l’élimination des 550 tonnes de déchets produits EqKEPIQIRXqXqGSR½qIkPE7SGMqXq)RZMVSRRIQIRX chaque année par les professionnels de la santé 4SP]RqWMIR 7)4  0IW HqGLIXW VIG]GPEFPIW MWWYW HIW de l’ensemble de la Polynésie française tels les FEGWZIVXW PIWTETMIVWGEVXSRWQEXqVMEY\IREPYQM- L|TMXEY\GPMRMUYIWHMWTIRWEMVIWQqHIGMRWIXMR½V- RMYQ IX IR JIVIX PIW TPEWXMUYIW 4)84),(  WSRX QMrVIWPMFqVEY\ZqXqVMREMVIWIXG GSQTEGXqW-PWWSRXHMVMKqWTSYVVIG]GPEKIZIVWHIW YWMRIWH´%WMIHY7YH)WXIWWIRXMIPPIQIRXZIVW7MRKE- TSYVIXP´-RHSRqWMITSYVPITETMIVIXPIGEVXSRZIVW L’exemple du recyclage du papier P´-RHIIXPE'LMRITSYVP´EPYQMRMYQIXPIJIVIXZIVWPE Pendant un temps, le papier a été recyclé localement. Une partie minime était utilisée 2SYZIPPI>qPERHIP´%YWXVEPMISYP´%WMITSYVPIWTPEWXM- localement (3 à 5 tonnes recyclées localement sur 1500 t par an au total) pour la UYIWWIPSRPIW¾YGXYEXMSRWHYQEVGLqHIWVIG]GPEFPIW production de boîtes à œufs et le reste envoyé pour recyclage en fonction des condi- ou les disponibilités des intermédiaires. Les envois de XMSRW¼RERGMrVIWPIWTPYWEZERXEKIYWIWIXHIWUYERXMXqWGSPPIGXqIWIR-RHI  HY déchets recyclables sont négociés de telle sorte que le gisement), en Australie (15 % du gisement), à Singapour (50% du gisement) et en TVM\HIZIRXIHIWQEXqVMEY\W´qUYMPMFVIIXGSQTIRWI Nouvelle-Zélande (4 % du gisement). Pour l’année 2004 : PIGSXHIXVERWTSVXIXHIVIG]GPEKI * 3 036 tonnes de papiers et journaux en rouleau et en papier ont été importés en Complexe de traitement et de stockage des déchets Polynésie française. spéciaux de Nivee. * 3 060 tonnes de déchets recyclables ont été récupérées. Sur ces 3060 tonnes, 1060 tonnes correspondent aux papiers divers, soit environ 34 % de la quantité de recyclables. 0IGSQTPI\IHIXVEMXIQIRXIXHIWXSGOEKIHIWHqGLIXW HI2MZIIWMXYqWYVPEGSQQYRIHI,MXMEE38I6E Environ 35 % des papiers ont été recyclés et valorisés. 4ETIRSSETSYVZSGEXMSRHIWXSGOIVTSYVP´IRWIQFPI Aujourd’hui bloqué, le recyclage local des boites à œufs est abandonné. L’ensemble du HIPE4SP]RqWMIPIWHqGLIXWWTqGMEY\MRXIVHMXWk4EMLSVS papier est exporté dans les pays d’Asie.

LOCALISATION DES BORNES À VERRE, BATTERIES ET HUILE USAGÉE SUR TAHITI ET MOOREA (Source : SEP) 222 -PI\MWXIqKEPIQIRXYRUYEMHIXVERWJIVXkPE4YREVYY la population et des associations, inquiètes de la qualité TSYVPIWGSQQYRIWHI4YREEYMEIX4EIE IXYREYXVI des études partielles des sols. Les conclusions d’une UYEM qUYMTq H´YR GSQTEGXIYV k HqGLIXW k 8IQEI nouvelle étude réalisée depuis ont conduit à surseoir 1SSVIE UYMTIVQIXHIVETEXVMIVPIWHqGLIXWHYFEG EY\STqVEXMSRWIREXXIRHERXHIXVSYZIVYREYXVIWMXI KVMWTEVJIVV]NYWUY´EY')84ETIIXIIXPIWHqGLIXWHY accepté par les divers acteurs. FEGZIVXNYWUY´EYGIRXVIHIXVMHI1SXY9XE Marquises : le ramassage et le traitement des déchets La collecte des carcasses de voiture domestiques ne sont organisés que dans les agglo- QqVEXMSRWHI8EMSLEI%XYSREIX,EOELEY9RGIRXVI Un recensement établi par toutes les communes de d’enfouissement technique sera prochainement en 8ELMXME TIVQMW HI JEMVI ETTEVEwXVI YR VqIP FIWSMR HI WIVZMGI 2YOY,MZE  trouver une solution pour traiter le problème des carcasses automobiles disséminées sur le pourtour Tuamotu : le ramassage public des déchets n’est IX HERW PIW ZEPPqIW HI8ELMXM 0I QMRMWXrVI GLEVKq HI organisé que dans les agglomérations les plus impor- P´IRZMVSRRIQIRX E TVSTSWq HI ½RERGIV IR  YRI tantes. Le traitement des déchets est pour l’instant §3TqVEXMSRGEVGEWWIW¨WYVP´wPIHI8ELMXM%MRWMTSYVPE MRI\MWXERXTEVXSYXIXTSWIHIWTVSFPrQIWHITPYWIR seule année 2005, 2 050 véhicules légers ont été traités plus aigus. L’idée de l’incinération a été abandonnée ; IXI\TqHMqWIR2SYZIPPI>qPERHITSYVPIYVVIG]GPEKI le compostage et l’enfouissement sont les solutions proposées, sachant que le cas des atolls, avec la Les coûts lentille d’eau douce, pose un réel problème. 0IWGSXWHIXVERWJIVXHIXVMIXHIXVEMXIQIRXHIP´SVHVI Australes : le ramassage et le traitement des déchets HI*'*4PEXSRRI TSYVYRGSXVqIPHI HSQIWXMUYIW WSRX SVKERMWqW TEVXMIPPIQIRX k 6YVYXY *'*4 WSRXWYFZIRXMSRRqWkLEYXIYVHI   TEV IX6EMZEZEISVKERMWI YRIGSPPIGXIQIRWYIPPITSYVPIW 10 PI4E]WIX TEVPI*-4 PIW VIWXERXkPEGLEVKI encombrants. La règle générale reste la gestion indivi- HIWGSQQYRIW'IXEY\HIWYFZIRXMSRUYMHIZEMXsXVI HYIPPIHIWHqGLIXW'LEUYILEFMXERXFVPISYIRXIVVI dégressif, est resté le même depuis 7 ans. Par ailleurs, dans son jardin ses propres détritus. Des dépotoirs Les déchets EYGYRIXE\ITEVXMGYPMrVIR´IWXETTPMUYqIEY\MRHYWXVMIPW WEYZEKIWWSRXkPEHMWTSWMXMSRHIWLEFMXERXW7MXYqWWYV des terrains privés, ces décharges ne sont pas gérées. LE TRAITEMENT DANS LES AUTRES ARCHIPELS 0EHqGLEVKIHI8YFYEMWIWMXYIEY\EFSVHWHYQEVEMWHI 1EXEZELMUYMEFVMXIHIWSMWIEY\WEYZEKIWQMKVEXIYVW% La composition des déchets Iles Sous-le-Vent : %&SVE&SVEPIWFEGWZIVXWIXKVMWSRX 6ETEYR')8HIZVEMXSYZVMVIRIXPEGSPPIGXIIWX dans les îles éloignées été distribués depuis 2007, permettant de rapatrier sur assurée 2 fois par semaine par la commune. est différente, les déchets étant moins chargés en 8ELMXMPE TEVXMI HI HqGLIXW VIG]GPEFPIW (ERW P´EXXIRXI éléments fermentescibles. HIP´SYZIVXYVITVSGLEMRIHY')8PIFEGKVMWGSRXMRYI Les orientations à moyen terme pour les archipels: H´EPPIVkPEHqGLEVKI0EGSRWXVYGXMSRHY')8HI6EMEXIE • démarré en 2005, a été abandonnée sous la pression de 7]WXqQEXMWIVPEGSPPIGXIIXPIXVMTSYVPIW(17 • ETTSVXIVYRWSYXMIREYVIG]GPEKIPSGEP TSWWMFMPMXq TABLEAU RÉCAPITULATIF DES UNITÉS DE GESTION DES DÉCHETS EN POLYNÉSIE FRANÇAISE ZIVVITETMIVGEVXSRWIXHqGLIXWZIVX  L’EXCEPTION DU CET DE CATÉGORIE 3 DE PUNAAUIA (Source : DIREN et SEP)

CET PAIHORO CRT 8 UNITÉS : NIVEE POINTS D’APPORTS VOLONTAIRES CATÉGORIES CET ÎLES HAUTES, (PAV) 2 ET 3 MOTU UTA CET CATÉGORIE1UNITÉ D’INCINÉRATION INCINÉRATEURS ATOLLS

DATE MISE EN 2000 2000 2006 Prévu 2003 SERVICE Stockage Eliminer les Stockage perma- Prétraitement Traitement Collecte et traitement des Tri et déchets d’activités OBJECTIFS nent et contrôlé des déchets Incinération déchets autres que industriels transfert de soin à risques des déchets ultimes industriels Compostage et verres (%76 WTqGMEY\ (-7 Déchets (qGLIXWXS\MUYIW FEXXIVMIW TYPES DE Déchets industriels Déchets solides à Déchets à risques Déchets industriels et recyclables TMPIWLYMPI IXFSYXIMPPIWIR DÉCHETS et ménagers banals risques DIS MRJIGXMIY\ (%76- ménagers banals secs verre Bora Bora, Nuku Hiva, Tahiti et Moorea ILES Tahiti et Moorea Rapa TVSKVIWWMZIQIRXwPIW7SYWPI Tahiti CONCERNÉES WEYJGSQQYRIHI*EEE IRGSYVW Vent, Australes, Marquises, 7 Raiatea , Hiva Oa, Manihi EXSPPWHIW8YEQSXY 30 T piles TONNAGE Cat 2 : 72 000T Objectifs 2011 Objectifs 2013 441 T batteries TRAITÉ 3 400 T - Cat 3 : 4 000 T 250 t/an 550 t/an 128 T huiles (EN 2005) 873 t de verre CET catégorie 1 : déchets à risque ; CET catégorie 2 : déchets non dangereux ; CET catégorie 3 : déchets inertes non évolutifs 223 • renforcer le rapatriement des autres déchets LYQMHIWGSQQIPIQEVEMWHI1EXEZELMk8YFYEM VIG]GPEFPIWIXZEPSVMWEFPIWk8ELMXM Les décharges situées au fond de vallées engendrent • HqZIPSTTIVPIGSQTSWXEKIGSPPIGXMJIXSYMRHMZMHYIP de nombreuses nuisances sur l’environnement et Photo : Déchets sur la WYV PE WERXq ZSMV GLETMXVI §7ERXq¨  0IW MQTEGXW • VqHYMVIEY\HqGLIXWYPXMQIWPIWXSGOEKIEYWIMR plage à Tetiaroa WSRXHMZIVWIXGSRGIVRIRXP´MQQSFMPMWEXMSRHIPEVKIW HIW')8I\MWXERXWSYkQIXXVIIRTPEGI (Crédit : DIREN) WYVJEGIWHIXIVVEMRWP´IJJIXHqWEWXVIY\WYVPITE]WEKI • reconsidérer la place d’unités de traitement renforcé par la dispersion, à la suite des incendies TIVQIXXERX HI HMQMRYIV EY QE\MQYQ PIW fréquents, de fumées nauséabondes nuisibles pour la VqWMHYW YPXMQIW GSQTSWXEKI EGGqPqVq HIW WERXqPETVSPMJqVEXMSRHIWRYMWMFPIWHERKIVIY\TSYV SVHYVIWQqREKrVIW  PEWERXq VEXWQSYWXMUYIWQSYGLIW 

L’IMMERSION DES DÉCHETS EN MER Opération “ PLAGES PROPRES “ à Tahiti et Moorea

D’après le Code de l’environnement, l’« immersion » L’opération « plages propres », initiée en 2004, s’inscrit dans la suite logique IWXHq½RMIGSQQI§XSYXHqZIVWIQIRXHqPMFqVqHERW des actions déjà engagées pour l’extension du réseau de collecte. Elle PEQIVHIWYFWXERGIWIXHIQEXqVMEY\EYQS]IRSY consiste à : à partir de navires ou aéronefs ». • équiper les plages publiques des communes de Tahiti et Moorea d’ “ )R4SP]RqWMIJVERpEMWIP´MQQIVWMSRHIWHqGLIXWIWX Ecopoints “ constitués de deux corbeilles placées côte à côte permet- EYXSVMWqIkP´MRXqVMIYVHIWIEY\XIVVMXSVMEPIWkYRI tant une collecte sélective des déchets; profondeur strictement supérieure à 2000 mètres. • nettoyer et entretenir les plages publiques et leurs alentours; %P´I\GPYWMSRHIGIPPIWUYMRIWSRXTEWXS\MUYIWSY • informer et sensibiliser la population sur cette problématique. qui se transforment rapidement dans la mer ou • évaluer les impacts de l’opération. encore des substances biologiquement inoffensives, l’immersion de certaines substances est prohibée Il s’agit d’une opération multi partenariale qui fait l’objet d’une convention HERWP´IRZMVSRRIQIRXQEVMR entre la Polynésie française et chaque commune des Iles du Vent. • les composés organohalogénés, les composés La première phase de réalisation a représenté un investissement de 18 M organosiliciés et les composés qui peuvent *'*4¼RERGqTEVPI1MRMWXrVIHIP³)RZMVSRRIQIRXMRMXMEXIYVHYTVSNIX MRWXEP- PEXMSRHIqGSTSMRXWWYVTPEKIWTYFPMUYIW )R¼RH³STqVEXMSR donner naissance à de telles substances ; éco-points auront été installés sur 101 plages des Iles du Vent. 100 autres • les substances susceptibles d’être cancérigènes plages seront équipées en 2007. Les communes de Tahiti et Moorea sont étant donné les conditions de leur élimination sollicitées pour le choix des sites d’implantation. Elles ont aussi le rôle essentiel comme le mercure, cadmium et leurs composés ; de la collecte des déchets et de l’entretien des abords, dans la poursuite des efforts que nombre d’entre elles ont déjà engagées en ce sens. • PIW TPEWXMUYIW TIVWMWXERXW IX EYXVIW QEXqVMEY\ 4EVEMPPIYVWPI1MRMWXrVIHIP³)RZMVSRRIQIRX¼RERGIYRIGEQTEKRIHI W]RXLqXMUYIWTIVWMWXERXWUYMTIYZIRX¾SXXIVSY communication destinée à informer les usagers de ces nouvelles installa- rester en suspension dans la mer, et qui peuvent tions et à les sensibiliser à cette problématique. gravement gêner la pêche ou la navigation, diminuer les agréments ou gêner toutes autres utilisations légitimes de la mer. CARTE DES DÉCHARGES SAUVAGES ET COMMUNALES DE TAHITI (Source : DIREN)

IMPACT DES DÉCHETS SUR L’ENVIRONNEMENT

%8ELMXMSRHqRSQFVIEYNSYVH´LYMYRIZMRKXEMRIHI HqGLEVKIWWEYZEKIWEPSVWUY´IRMPIRI\MWXEMXTPYW d’une quarantaine. Les décharges communales quant à elles sont au nombre de 19, contre 11 en 1996. Ces décharges sont souvent situées dans des zones WIRWMFPIWFSVHYVIHIWPEKSRWHIWVMZMrVIWSYHIW^SRIW 224 Par ailleurs, les fortes pluies tropicales entraînent chimique, organique et bactériologique des rivières, des l’éboulement des décharges localisées dans les RETTIWTLVqEXMUYIWTEVMR½PXVEXMSRHERWPIWSPIXIR½R ravines en altitude, sur des sols instables et de fortes HYPEKSRUYMVqGYTrVIXSYXIWPIWIEY\XIVVIWXVIW TIRXIWIXIRKIRHVIRXPIHqT|XWYVPE^SRIG|XMrVIIR 0EUYEPMXqHIWIEY\HIFEMKREHIEY\IQFSYGLYVIW aval des déchets de toutes sortes. des rivières, très mauvaise, atteste de l’utilisation des 0I VYMWWIPPIQIRX HIW IEY\ HI TPYMI WYV PIW HqGLIXW VMZMrVIWGSQQI^SRIHIVINIXWHMZIVW ZSMVGLETMXVI engendre un impact sur le milieu, avec une pollution §IEY\GSRXMRIRXEPIW¨ 

Plaquettes Déchets La sensibilisation

Les actions de sensibilisation par la DIREN ou les associations sont nombreuses «journée déchets » (clean up day), opérations plages propres … 10

Les déchets

LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 2000/2001 2005 :SPYQIXSXEPH´SVHYVIWQqREKrVIWIWXMQq OK SEP 130000 tonnes )ZSPYXMSRHYZSPYQIQS]IRHIHqGLIXW OKLEFER SEP 500 Nombre de bacs verts et gris distribués SEP 66 000 depuis 2000 8SRREKIXSXEPXVEMXq IR HYZSPYQIXSXEPHIX SEP 28 61 Nombre de CET en service DIREN 1 Tonnage de déchets traités en CET SEP 35 500 76 300 Tonnage de déchets recyclés au CRT de Motu Uta SEP 1241 2 931 )ZSPYXMSRHYXEY\HIVIJYW SEP 24 14 Evolution du taux de recyclage total à l’échelle de la Polynésie SEP 3,5 ZSPYQIVIG]GPqZSPYQIXSXEP  VIG]GPEFPIWHqGLIXWXS\MUYIW )ZSPYXMSRHYXEY\HIGETXEKITSYVPIW-PIWHY:IRX XEY\HIHqGLIXWVIG]GPqWTEV SEP 17% 25% VETTSVXEYZSPYQIHIHqGLIXWTSXIRXMIPPIQIRXVIG]GPEFPIW Nombre de PAV DIREN/SEP 384 Nombre d’îles équipées de PAV DIREN/SEP 16 Tonnage PAV DIREN 1 477 t Nombre de véhicules importés ISPF 7313 11 483 Nombre de carcasses récupérées DIREN 2050 Le nombre de PGD ADEME 20 Nombre de décharges sauvages sur Tahiti DIREN 34 20 225 LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 0IZSPYQIXSXEPHIHqGLIXWIWXIWXMQqkXSRRIWWSMXIRQS]IRRIOKLEFEREZIGHIJSVXIWHMWTEVMXqW IRXVIPIWwPIW H´IRZMVSRk4ETIIXIkHERWPETPYTEVXHIWEYXVIWwPIW 0´qZSPYXMSRKPSFEPIIWXQEPGSRRYI mais en hausse importante, les importations ayant augmenté de 40% en 10 ans et le mode de consommation qZSPYERX VETMHIQIRX 0I KMWIQIRX IWX XVrW qGPEXq GSQTXI XIRY HI PE GSR½KYVEXMSR HY 4E]W 0IW wPIW HY:IRX comptent pour plus de 82% du volume total de déchets produits.. Depuis la loi organique de 2004, les communes ont la compétence pour la collecte et le traitement des déchets. (IWqZSPYXMSRWQENIYVIWWSRXMRXIVZIRYIWHERWPIHSQEMRIHIWHqGLIXWHERWPEHqGIRRMIRSXEQQIRXk8ELMXMIX 1SSVIEJIVQIXYVIHIP´YWMRIH´MRGMRqVEXMSRQMWIIRTPEGITVSKVIWWMZIH´YRIGSPPIGXIWqPIGXMZISYZIVXYVIk8ELMXM H´YRGIRXVIH´IRJSYMWWIQIRXXIGLRMUYI ')8 TSYVPIWHqGLIXWRSRVIG]GPEFPIWHqQEVVEKIHYXVMIXH´YRI½PMrVI HIVIG]GPEKIHIWHqGLIXW GSQTSWXIXI\TSVXEXMSRkP´qXVERKIV EZIGGVqEXMSRH´YRGIRXVIHIVIG]GPEKIIXHI XVERWJIVX '68 YR')8HIGEXqKSVMIIXYRIYRMXqH´MRGMRqVEXMSRTSYVPIWHqGLIXWHERKIVIY\IRVqEPMWEXMSR HIW4+(MRWXEPPEXMSRHIFSVRIWH´ETTSVXWZSPSRXEMVIHERWHIRSQFVIYWIWwPIWSTqVEXMSRWGEVGEWWIW©0ETVMWI en compte du problème est très nette. 0´qZSPYXMSRHIWXSRREKIWXVEMXqWIWXVETMHIHI IRk HYZSPYQIXSXEP PIZSPYQIHIHqGLIXWXVEMXqW EY')8HI4EMLSVSEGSRRYYRIGVSMWWERGIHI IRXVIWSRSYZIVXYVIIRIX XSRRIW  4PYWHI HIWXSRREKIWTVSHYMXWPIWSRXIRXVI4YREEYMEIX1ELMRE HIPETSTYPEXMSRHIW-PIWHY:IRX 0E composition des gisements évolue peu, à plus de 50% d’ordures ménagères. Le recyclage reste modeste, de l’ordre HI kP³qGLIPPIHIPE4SP]RqWMIWYVPIZSPYQIXSXEPHIHqGLIXW WYVPIZSPYQIHIHqGLIXWVIG]GPEFPIWMPTEWWIHI  IRk IR0IWSFNIGXMJWWSRXkXIVQIH´EXXIMRHVI 9RGIRXVIHIXVEMXIQIRXIXHIWXSGOEKI HIWHqGLIXWWTqGMEY\ZEHqFYXIVWSRI\TPSMXEXMSR +VlGIkGIXXIqZSPYXMSRHqGLEVKIWWEYZEKIWSRXqXqVqWSVFqIWk8ELMXM 9RTVSKVEQQIHIKIWXMSRHIWHqGLIXW 4+( EqXqPERGqIXP´SRGSQTXIEYNSYVH´LYM4+(UYMZSRXsXVI EHETXqWEYGSRXI\XIHIGLEUYIwPI PIWSFNIGXMJWWSRXHIQMRMQMWIVPETVSHYGXMSRHIHqGLIXWkPEWSYVGIIXHI QE\MQMWIVPEUYERXMXqHIHqGLIXWXVEMXqWIXVIG]GPqW (ERWPIWEYXVIWEVGLMTIPWMPR´I\MWXIUYIHIWHqGLEVKIWFVYXIWRSRGSRXV|PqIWIXTPYWSYQSMRWKqVqIWTEVPIW 4LSXS(IGLEVKI&SVEā GSQQYRIW4PYWMIYVW')8HIZVEMIRXVETMHIQIRXIRXVIVIRWIVZMGI &SVE&SVE2YOY,MZEIX6ETE  Bora (Crédit : PTPU) 1EPKVqPIWRSQFVIYWIWGEQTEKRIWHIWIRWMFMPMWEXMSRPIVINIXHIWHqGLIXWHERWPEREXYVI VMZMrVIWPEKSRW VIWXI IRGSVIXVrWMQTSVXERX PEUYEPMXqHIWIEY\EY\IQFSYGLYVIWHIVMZMrVIWPIWZSPYQIWHIHqGLIXWGSPPIGXqWWYVPIW TPEKIWPSVWHIWNSYVRqIWWTqGMEPIW §GPIERYTHE]¨ ©EXXIWXIRXHIWTSPPYXMSRWMRHYMXIW

11 227 Le bruit Le bruit constitue l’une des nuisances majeures des environ- 9RIEWWSGMEXMSR8ISVELEYIWXWTqGM½UYIQIRX nements urbains. Les sources de bruits sont multiples, les HqHMqIEY\TVSFPrQIWHIFVYMX principales étant liées aux transports (circulation routière, transport aérien) et aux activités industrielles localisées. UNE RÉVISION DE LA Le bruit est l’ensemble des sons produits par une vibration RÉGLEMENTATION perceptible par l’oreille. On le mesure en décibels dB. Il peut être ponctuel et très intensif (décollage d’un avion, explosion), 4SYVTVSXqKIVHYFVYMXPIWTSTYPEXMSRWkTVS\M- ou permanent (bruit d’une usine, alentours d’une route, …). QMXqHIWGSRWXVYGXMSRWHIWWIYMPWQE\MQYQW La gène occasionnée par le bruit peut être due à son inten- H´qQMWWMSRWWSRSVIWHIWMRWXEPPEXMSRWSRXqXq½\qIWTSYV sité, sa durée ou sa fréquence. L’Organisation Mondiale de PIW-'4)IRPMQMXIHITVSTVMqXq0IGSHIHIP´IRZMVSRRI- la Santé (OMS) recommande un niveau de bruit ambiant QIRXTVqGMWIEMRWMTSYVGLEUYIX]TIH´-'4)UYI§P´MRW- inférieur à 35 décibels, pour un repos nocturne convenable. XEPPEXMSRWIVEGSRWXVYMXIqUYMTqIIXI\TPSMXqIHIJEpSR 0IWIYMPHIHERKIVEGSYWXMUYIIWX½\qkHqGMFIPW%Y que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de delà de 105 décibels, des pertes irréparables de l’audition bruits ou vibrations gênantes pour l’environnement » et TIYZIRXWITVSHYMVI0IWIYMPHIHSYPIYVEGSYWXMUYIIWX½\q ½\IPIWZEPIYVWHIFVYMXkRITEWHqTEWWIVTSYVGLEUYI à 120 décibels. Au-delà, le bruit devient intolérable, provo- type d’installation suivant le type de zone dans laquelle quant d’extrêmes douleurs et des pertes d’audition. l’installation de situe. Principale source : ÉCHELLE DU BRUIT (Source : ADEME) % XMXVI H´I\IQTPI TSYV PIW EXIPMIVW HI VqTEVEXMSR IX d’entretien des véhicules à moteur dont la surface est 4EGM¼G'SRWYPXMRK MRJqVMIYVI k  Qó MRWXEPPEXMSR GPEWWqI HI HIY\MrQI GPEWWI  PI FVYMX QIWYVq IR XSYX TSMRX HI PE PMQMXq HI Photo : Coq « Rooster chic- ken of the barred plymouth TVSTVMqXqRIHSMXTEWHqTEWWIVH&HIRYMXIXH& rock breed» HINSYVHERWPIW^SRIWPIWTPYWWIRWMFPIW ^SRIWH´L|TM- Copyright (c) 1996 Steven XEY\IXG J. Dunlop, Nerstrand, MN; sous licence GFDL 4EVEMPPIYVWHIY\EYXVIWXI\XIWXVEMXIRXHYFVYMX • PIWEVXMGPIW6k6HYGSHIHIPEWERXq publique et son décret d’application du 10 mai 1995 relatifs à la lutte contre les bruits de voisinage ; • EVXMGPI6HYGSHITqREPVqTVMQERXPIXETEKI RSGXYVRIIXPIWEXXVSYTIQIRXWMRNYVMIY\

LA PERCEPTION DES NUISANCES SONORES DANS LES ILES-DU-VENT

)RQEVWYRIIRUYsXIWYVPIWRYMWERGIWWSRSVIW HERW PIW -PIWHY:IRX qGLERXMPPSR HI  TIVWSR- E BRUIT EN RIW LEFMXERX 1SSVIE IX8ELMXM E qXq VqEPMWqI E½R HI L GIVRIV 4EGM½G'SRWYPXMRK  OLYNÉSIE FRANÇAISE • la place du bruit parmi les problèmes liés à l’envi- P ronnement; Coqs, chiens, radio à tue-tête, voitures, chantiers, • le niveau de gêne occasionnée par les nuisances I\XVEGXMSRWPIWWSYVGIWHIFVYMXWSRXXVrWRSQFVIY- sonores ; WIW IX WSYZIRX MQTSVXERXIW MP R´I\MWXI UYI XVrW TIY de données en Polynésie, les rares données étant • les types de bruits et leur degré d’importance ; dispersées dans les études d’impact, qui de plus en • les comportements à l’égard des bruits de voisinage. plus prennent en compte la problématique du bruit. 'IXVEZEMPEZEMXTSYVSFNIGXMJH´EMHIVPI1MRMWXrVIGLEVKq 0IW TPEMRXIW VIpYIW k PE (-6)2 GSRGIVRERX PI de l’environnement à statuer sur les types de bruits les FVYMXWSRXHIP´SVHVIHIk HIP´IRWIQFPIHIW plus gênants et les actions à mener pour lutter contre TPEMRXIW IRWYVTPEMRXIWWSRXPMqIWEY ces bruits. FVYMXIXIRIX 228

LE BRUIT PARMI LES PRÉOCCUPATIONS LIÉES À L’NVIRONNEMENT HMWTVSTSVXMSRRqHIWGLMIRWIVVERXWXVSTRSQFVIY\HIW 7SYVGI4EGM¼G'SRWYPXMRK qPIZEKIWHIZSPEMPPIW GSUWTSYPIW  Les autres bruits, même s’ils sont parfois très gênants NEVHMREKIEZMSRWGLERXMIVWK]QREWIW VIWXIRXTSRGXYIP- lement ou localement limités. 4EVEMPPIYVWP´I\TSWMXMSREYFVYMXIWXHEZERXEKIVIWWIRXMI dans des communes « tranquilles », louées pour leur IRZMVSRRIQIRXTVqWIVZq TVIWUY´wPIIX1SSVIE IXTEV PIWTSTYPEXMSRWTPYWlKqIW TPYWHIERW UYMSRXUYMXXq ZSPSRXEMVIQIRXPE^SRIYVFEMRIHI8ELMXMTSYVZMZVIEY calme, et qui sont, a priori, plus sensibilisées que les autres à la problématique du bruit.

LES TYPES DE BRUITS LES PLUS GÉNANTS % 7SYVGI4EGM¼G'SRWYPXMRK 4PEGqEYHIVRMIVVERKHIWMXIQWXIWXqWPIFVYMX GMXq TEV HIPETSTYPEXMSRMRXIVVSKqI IWXWIRWMFPIQIRX IRVIXVEMXTEVVETTSVXEY\EYXVIWTVqSGGYTEXMSRWPMqIW kP´IRZMVSRRIQIRX-PWIQFPIVEMXUYIPIFVYMXRIWSMXTEW une inquiétude majeure au regard des autres problèmes tels que la pollution des rivières et de la mer, le rejet des QEXMrVIWXS\MUYIWSYPIXVEMXIQIRXHIWHqGLIXWZSMVIPE 11 pollution de l’air en ville, mais que le thème reste impor- tant, puisqu’il est cité par près d’une personne sur 4. Le bruit Cette étude montre que 47% de la population est assez à très gênée par le bruit. Les opinions sont très TEVXEKqIWWIPSR PLAN D’ACTION POUR LA LUTTE • PIPMIYHIVqWMHIRGIPETSTYPEXMSRPETPYWWSYZIRX KsRqIWIVIGVYXITEVQMPIWTPYWlKqWWSYZIRXMREGXMJW « Cartographie du bruit CONTRE LES NUISANCES SONORES (page suivante) » : et retraités, dans la zone urbaine de Papeete et *EE´EQEMWqKEPIQIRXk4ETEVEIXk8EMEVETY3YIWX )RTEVXIREVMEXEZIGP´EWWSGMEXMSR8ISVELEYIXEZIGPI représentation de données soutien du centre national du bruit, un séminaire de décrivant une situation • P´lKI TSYVPIWTSTYPEXMSRWPIWTPYWlKqIWWYTqVMIY- sonore existante ou prévue travail a regroupé en mars 2006 tous les acteurs et en fonction d’un indicateur VIWkERW  intervenants concernés pour tenter de dégager un plan de bruit, indiquant les • et le statut social. H´EGXMSR k  ERW E½R HI PYXXIV GSRXVI PIW RYMWERGIW dépassements de valeurs WSRSVIW&MIRUYIPEVqKPIQIRXEXMSRPSGEPIWSMXMQTSV- limites pertinentes en Les bruits liés à la musique arrivent très nettement en vigueur, le nombre de per- XERXIHIWZMHIWVqKPIQIRXEMVIWI\MWXIRXGIUYMEEQIRq sonnes touchées dans une XsXIHIWFVYMXWPIWTPYWKsRERXWGMXEXMSRWWTSRXERqIWTEV PIWEGXIYVWkTVqGSRMWIVGIVXEMRWGLERKIQIRXW zone donnée ou le nombre TVrWHIPEQSMXMqHIWTIVWSRRIWMRXIVVSKqIW   d’habitations exposées à • IR QEXMrVI H´ETTPMGEXMSR HI PE VqKPIQIRXEXMSR certaines valeurs d’un indi- -P W´EKMX TVMRGMTEPIQIRX HIW GLEwRIW LM½ IX HI PE QYWMUYI IJJIGXYIV P´MRZIRXEMVI HIW XI\XIW I\MWXERXW IX HIW cateur de bruit dans une instrumentale du voisinage immédiat mais surtout des compétences et en établir un recueil, parfaire la zone donnée (Directive appareils à forte puissance installés dans les véhicules, appelés JSVQEXMSRHIWEKIRXWQYRMGMTEY\IXHIWqPYW  2002/49/CE) ». « boom-boom » et de l’usage intempestif des « basses ». Ce phénomène semblerait particulièrement important dans les • en matière de décloisonnement des services, il GSQQYRIWHI4ETEVEHI8EMEVETY3YIWXIXHI*EE´E IWX TVqGSRMWq HI GVqIV YR §T|PI HI GSQTqXIRGI FVYMX¨HERWPIUYIPWIVSRXTVqWIRXWPI4E]WP´)XEXPIW (IY\MrQIX]TIHIFVYMXWPIWFVYMXWHYZSMWMREKI MPW´EKMX communes, les services de la justice, les associations, et principalement des bruits domestiques, liés au bricolage, TSRGXYIPPIQIRXPIWFYVIEY\H´qXYHIE½RH´EWWYVIVPE EY\ETTEVIMPWQqREKIVWEYXETEKIRSGXYVRIEY\HMWGYW- GSSVHMREXMSRHIWEGXMSRWIXPEVq¾I\MSRWYVPIWYMZMHI WMSRWkZSM\LEYXINYWUY´kYRILIYVIEZERGqIHIPERYMX la politique de lutte contre les nuisances sonores ; :MIRRIRXIRWYMXIPIWFVYMXWHIWQSXSWIXQSXSG]GPIXXIW • en matière de comblement des vides régle-  EYWIMRHIWUYIPPIWSRTIYXHMWXMRKYIVGIPPIWUYM QIRXEMVIW MP IWX TVqGSRMWq HI GVqIV YR XI\XI sont « volontairement » bruyantes et celles dont le pot §GEHVI¨E½RHIHq½RMVPIWRSXMSRWHIRYMWER- H´qGLETTIQIRXIWXHqJIGXYIY\ ces sonores ou de bruit de comportement et 0IWFVYMXWPMqWEY\ERMQEY\  EVVMZIRXWTSRXERqQIRX HIWIYMPH´qQIVKIRGIIXHIHq½RMVYRIGEVXS- IR rQI TSWMXMSR -P W´EKMX TVMRGMTEPIQIRX HIW EFSMI- graphie sonore. L’objectif est aussi de privilégier ments de chiens de particuliers, dont le nombre apparaît les études d’impact notamment le volet concer- 229 nant les effets sur l’environne- Etude d’impact sur l’environnement réalisée en 2000 pour un projet de remblaiement d’une partie ment physique du voisinage, et du marécage de Faratea dans le cadre de son aménagement en zone industrielle et/ou portuaire PI ZSPIX WERXq MQTEGX HY FVYMX (source PTPU). WYVPETSTYPEXMSR  Par ailleurs, des actions de prévention L’installation du chantier sur la zone de construction durant deux années consécutives a engendré de nombreux et de médiation ont été préconisées, la impacts dont celui du bruit. Les nuisances sonores ont donc été prises en compte dans l’étude d’impact, en raison de la proximité d’établissements scolaires et de zones résidentielles, calmes. La zone du projet de Faratea est considérée réglementation ne pouvant pas apporter comme une zone « Résidentielle urbaine » avec des valeurs acceptables de 55 dB le jour et 45 dB la nuit. toutes les solutions à tous les problèmes. Les sources sonores peuvent être divisées en sources liées à un moteur en fonctionnement (compresseurs, engins, Une cartographie du bruit camions), et les opérations et mouvement de matériels et matériaux, notamment le vidage de bennes de terre. en prévision De nombreux paramètres peuvent entrer en jeu dans la propagation du bruit comme l’effet du vent ou encore PEXSTSKVETLMIHYWMXI JEPEMWIXIVVITPIMR¨ PIVIPMIJTIYXEXXqRYIVPIFVYMXIRPIQEWUYERXSYP³EQTPM¼IVIR %PEHIQERHIHYQMRMWXrVIGLEVKqHI NSYERXPIV|PIH³YRITEVSMHIVq½I\MSR P´IRZMVSRRIQIRXYRIqXYHIWTqGM½UYI sur le bruit, avec une « cartographie » 9RIWYVJEGIVIQFPE]qITIYXEZSMVHIWIJJIXWH³EFWSVTXMSRIXHIVq½I\MSRHYFVYMX(ERWPIGEWHIP³qXYHIPEWYVJEGI VIQFPE]qI HERWP³L]TSXLrWIS€IPPIVIWXIHqRYHqI IWXVq½qGLMWWERXIIXZMIRX¦EMHIV§kPETVSTEKEXMSRHYFVYMX des nuisance sonores devrait prochai- 'IXXITEVXMGMTEXMSRHIPEWYVJEGIHYWSPVq½qGLMWWERXIIWXH³EYXERXTPYWMQTSVXERXIUYIPEWSYVGIWSRSVIIWXWMXYqI nement démarrer. Le bruit est lié à légèrement en hauteur. une variation de la pression régnant HERWP´EXQSWTLrVI-PTIYXsXVIGEVEGXq- ZONE (Source : Code de l’environnement) JOUR PÉRIODE INTERMÉDIAIRE NUIT VMWqTEVWEJVqUYIRGI KVEZIQqHMYQ Zone d’hôpitaux, zone de repas, aires de protection d’espaces 45 40 35 EMKYt  IX TEV WSR EQTPMXYHI QIWYVqI naturels Résidentielle, rurale ou suburbaine avec faible circulation de IRRMZIEYHITVIWWMSREGSYWXMUYI 4E  50 45 40 Les enquêtes et études menées ces XVE½GXIVVIWXVISYEqVMIR© vingt dernières années dans différents Résidentielle urbaine 55 50 45 pays montrent que c’est le cumul de Résidentielle urbaine ou sururbaine, avec quelques ateliers ou l’énergie sonore reçue par un individu GIRXVIWH´EJJEMVIWSYEZIGHIWZSMIWHIXVE½GWXIVVIWXVIWSY 60 55 50 qui est l’indicateur le plus représentatif aériens assez importants des effets du bruit sur l’homme et, en Zone à prédominance d’activités commerciales, industrielles 65 60 55 particulier, de la gêne issue du bruit >SRIkTVqHSQMRERGIMRHYWXVMIPPI MRHYWXVMIPSYVHI 70 60 HI XVE½G'I GYQYP IWX XVEHYMX TEV PI niveau énergétique équivalent noté SIMULATION SONORE DU CHANTIER DE REMBLAIEMENT AU CENTRE DU SITE DE FARATEA 0IU)R*VERGIG´IWXPETqVMSHI L ( Source : DDE, PTPU, 2000) L UYMEqXqEHSTXqIGSQQIVqJqVIRGI pour le calcul du niveau Leq. L’indice VqKPIQIRXEMVIW´ETTIPPI0%IU LL -PGSVVIWTSRH à la moyenne de l’énergie cumulée sur la période 6h-22h, pour l’ensemble des bruits observés. C’est GIXMRHMGIQS]IRI\TVMQqIRH& % UYMIWXYXMPMWqIR *VERGITSYVPIWGEVXSKVETLMIWHYFVYMXTEVI\IQTPI du bruit routier.

LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1995 2005 Nombre de plaintes/an   13

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

Une prise de conscience, qui se traduit par la réalisation d’un séminaire, d’une enquête, et d’une étude à venir de cartographie du bruit Une meilleure prise en compte de l’impact du bruit dans les études d’impact Une révision de la réglementation.

12 231 La radioactivité

HISTORIQUE DES ESSAIS EN POLYNÉSIE FRANÇAISE LA RADIOACTIVITÉ Une importante synthèse (IkIWWEMWRYGPqEMVIWWIWSRXWYGGq- des données relatives à la L’origine du rayonnement est cosmique ou tellurique. radioactivité vient d’être dés en Polynésie française, dont 47 aériens jusqu’en Les radioéléments présents dans l’environnement ont publiée par le Ministère 1974, puis, de 1975 à 1996, dans le soubassement de la Défense (2007). Les YRISVMKMRIREXYVIPPISYEVXM½GMIPPI basaltique profond de l’atoll, soit sous la couronne, éléments de cette synthèse ont largement été repris La radioactivité naturelle est présente de façon prépon- WSMXWSYWPIPEKSR IRXVIIXQ  dans ce document. dérante, et varie beaucoup d’un point à l’autre du )RPE*VERGIEVVsXIXSYWPIWIWWEMWRYGPqEMVIW globe, suivant les conditions météorologiques, l’altitude, IXHqQERXrPIHq½RMXMZIQIRXPI'IRXVIH´)\TqVMQIR- la nature du sous-sol… Parmi les nombreux radionu- XEXMSRW HY 4EGM½UYI ')4  GJ LMWXSVMUYI HERW PI cléides naturels on trouve le potassium 40, le carbone XEFPIEYGMNSMRX  14 ou encore l’uranium et ses trois isotopes. )R PI KSYZIVRIQIRX TSP]RqWMIR GVqI YRI 0IWVEHMSqPqQIRXWEVXM½GMIPWTVSZMIRRIRXHIWVIXSQFqIW GSQQMWWMSR H´IRUYsXI TYMW PI '37')2 'SRWIMP des anciens essais nucléaires atmosphériques mondiaux d’orientation pour le suivi des conséquences des essais (USA, URSS, Royaume-Uni, France), dont les derniers nucléaires, destiné à faire la lumière sur les conséquen- datent de 1980 (Chine) ; ils peuvent également ces des essais nucléaires en Polynésie française. qQERIVHIWVINIXWH´IJ¾YIRXWTVSZIRERXHIWGIRXVEPIW nucléaires et des autres installations diverses utilisant des radio éléments (hôpitaux, centres de recherche ... ) LES RÉSEAUX DE SURVEILLANCE ainsi qu’au cours d’accidents de centrales nucléaires. La surveillance est mise en place dès 1962 par le On appelle demi-vie ou période d’un radio élément, le ')%IXP´-472 EYNSYVH´LYM-672 TYMWTEVPE(-6')2 temps nécessaire à la désintégration de la moitié des IR'IWVqWIEY\HIWYVZIMPPERGIEZEMIRXTSYV atomes de cet élément. Elle peut avoir des valeurs très objectif de suivre l’impact de la radioactivité sur les diverses de quelques fractions de secondes à plusieurs TSTYPEXMSRWPIWXVEZEMPPIYVWIXP´IRZMVSRRIQIRX EMVWSP milliards d’années. Les radionucléides présents dans IEYGSQTEVXMQIRXFMSPSKMUYIEPMQIRXW -PWqXEMIRX les retombées et encore mesurables aujourd’hui sont assurés par divers laboratoires, civils ou militai- ceux dont la période radioactive se compte en dizaine VIWPI0)7)HIP´-472 0EFSVEXSMVIH´qXYHIIXHI d’années, essentiellement Ie strontium (90Sr: 28,8 ans) WYVZIMPPERGI HI P´IRZMVSRRIQIRX PI 71'& WIVZMGI et Ie césium (137Cs: 30,1 ans). QM\XIHIGSRXV|PIFMSPSKMUYI IXPI7176 WIVZMGI QM\XIHIWqGYVMXqVEHMSPSKMUYI  4SYVUYERXM½IVPEVEHMSEGXMZMXqH´YRqPqQIRXSRYXMPMWIPI Becquerel (Bq). Cette unité correspond à la désintégration 4EVEPPrPIQIRXP´IRZMVSRRIQIRXHIWEXSPPWHI1YVYVSE d’un noyau de cet élément par seconde. Cette désinté- IX*ERKEXEYJEEJEMXP´SFNIXH´I\TIVXMWIWQYPXMTPIW gration est accompagnée de l’émission de rayonnement. Les études écologiques réalisées sur les récifs coralliens Les doses de ces rayonnements reçues par l’homme se HIWHIY\EXSPPWIXWYVH´EYXVIWEXSPPWHYZSMWMREKISRX mesurent en Sievert (Sv). La réglementation sanitaire française permis à l’époque d’augmenter considérablement les IRZMKYIYV½\IPEHSWIQE\MQEPITSYVPITYFPMGkQ7ZER GSRREMWWERGIWJEYRMWXMUYIW¾SVMWXMUYIWIXqGSPSKMUYIW en supplément de la radioactivité d’origine naturelle. (ITYMWP´EVVsXHIWIWWEMWIRPEWYVZIMPPERGIWITSYVWYMX En Polynésie française, la dose d’exposition due à la • 0´-672 QEMRXMIRX PE WYVZIMPPERGI VEHMSPSKMUYI radioactivité naturelle est faible (de l’ordre de 1 à 2 HYVqWIEYVqTEVXMWYVWITXwPIWSYEXSPPW ,ES mSv/an) par rapport à d’autres régions du monde 8ELMXM1EYTMXM,ES6ERKMVSE,MZE3E1ERKE- (jusqu’à 70 mSv/an au Kerala en Inde ; en France elle VIZE  S€ PI 0EFSVEXSMVI H´qXYHI IX HI WYMZM est en moyenne de l’ordre de 2,4 mSv/an. HI P´IRZMVSRRIQIRX 0)7)  QIWYVI P´EGXMZMXq L’exposition des populations peut être externe (rayon- des radionucléides dans l’environnement et nement cosmique, radioactivité tellurique - provenant dans les chaînes alimentaires. Les objectifs du sol -, retombées des essais aériens), ou interne, WSRXHIGSRREwXVIPIWRMZIEY\HIVEHMSEGXMZMXq suite à l’ingestion ou à l’inhalation de radionucléides ; EVXM½GMIPPI HERW P´IRZMVSRRIQIRX IX H´IWXMQIV en Polynésie, l’ingestion est essentiellement liée aux PE GSQTSWERXI HSWMQqXVMUYI EWWSGMqI E½R produits de la mer. HI HqXIVQMRIV P´I\TSWMXMSR HIW TIVWSRRIW0E dernière évaluation dosimétrique réalisée par 232

ENERGIE TOTALE DÉGAGÉE PAR LES ESSAIS NUCLÉAIRES LES NIVEAUX DE RADIOACTIVITÉ EN 2005 MONDIAUX ET EN POLYNÉSIE EN MÉGATONNES (Source CEA) EN POLYNÉSIE FRANÇAISE * De manière générale, c’est le Cs qui est le plus souvent décelé.

Le milieu physique 0IWRMZIEY\HIVEHMSEGXMZMXqHIl’airk*EE´E8ELMXM sont basses ; l’activité moyenne annuelle des aérosols pour le 'WTEWWIRXHIÝ&UQ IRkÝ&UQ en 2005 ; ils sont plus qPIZqW IR QqXVSTSPI  Ý&UQ LEFMXYIPPI- QIRX H´YR JEGXIYV   'IW RMZIEY\ TPYW qPIZqW dans l’hémisphère nord caractérisent l’impact résiduel des retombées des essais anciens et de P´EGGMHIRXHI8GLIVRSF]PTEVP´MRXIVQqHMEMVIHIPE P´-672 GSRGIVRI P´ERRqI  0IW VETTSVXW remise en suspension à partir du sol. sont téléchargeables sur internet. Les résultats obtenus pour la radioactivité de l’eau de • 'IWWYMZMWW´MRWGVMZIRXqKEPIQIRXHERWPI6qWIEY pluie, des rivières et de l’eau de source ne sont pas 1SRHMEP *VERpEMW HI 7YVZIMPPERGI 6EHMSPSKMUYI WMKRM½GEXMJWG´IWXkHMVIMRJqVMIYVWkPEPMQMXIHIHqXIG- qui assure les mesures de radioactivité de tion pour le 'W 0IW IEY\ SGqERMUYIW HI WYVJEGI 12 plusieurs autres pays et territoires, depuis 1989. TVqWIRXIRXYRIEGXMZMXqHIP´SVHVIHIÝ&UP-l • (´EYXVITEVXPIW3FWIVZEXSMVIW4)VQERIRXWHI Les solsTVqPIZqWk8ELMXM*EE´EQSRXVIRXHIWZEPIYVW  -1 La radioactivité PE6%HMSEGXMZMXqHIP´IRZMVSRRIQIRX TVSKVEQ- QE\MQEPIW IR 'W HI P´SVHVI HI  &UOK sec QI 34)6%  HI P´-672 TIVQIXXIRX HI WYMZVI TVqPrZIQIRXVqEPMWqk8ELMXM*EEEWYVXVSMWLSVM^SRW P´qZSPYXMSRHIWRMZIEY\HIVEHMSEGXMZMXqREXYVIPPI GQ  IX EVXM½GMIPPI HERW P´IRZMVSRRIQIRX JVERpEMW (ERWGIGEHVIP´-672EWWYVIPEWYVZIMPPERGIHY Le compartiment biologique marin HSQEMRI EXQSWTLqVMUYI EqVSWSPW TVqGMTMXE- Dans le milieu du lagon, les prélèvements concer- XMSRW EZIGYRIWXEXMSRk4ETIIXI0IWVqWYPXEXW RIRXPIWTSMWWSRW GLMVYVKMIRTIVVSUYIXQqVSY©  de ces mesures sont transmis au comité scienti- PIW QSPPYWUYIW FqRMXMIV XYVFS REGVI TSYPTI  PIW ½UYIHIW2EXMSRW9RMIW 927')%6  L’énergie totale dégagée échinodermes et les crustacés vivant dans le lagon par les essais en Polynésie %YNSYVH´LYM PI (qTEVXIQIRX HI WYMZM HIW GIRXVIW ou sur le récif, qui entrent pour une part importante française a été de : H´I\TqVMQIRXEXMSRWRYGPqEMVIW (7')2 HYQMRMWXrVI dans l’alimentation courante des polynésiens. • 10,3 Mt pour les essais de la défense poursuit la surveillance radiologique et aériens, entre juillet KqSQqGERMUYIHIWEXSPPWHI1YVYVSEIX*ERKEXEYJE 1966 et septembre 1974, soit environ 2 % HISTORIQUE DES ACTIVITÉS NUCLÉAIRES EN POLYNÉSIE FRANÇAISE DE 1964 À 2000 (SOURCE CEA, SITE INTERNET, COMPLÉTÉ) du total mondial. • 3,2 Mt pour les essais 6 février 1964 0IWEXSPPWHI1YVYVSEIX*ERKEXEYJEWSRXGqHqWkP´)XEXJVERpEMW souterrains, dont 2,4 MT 2 juillet 1966 4VIQMIVIWWEMEqVMIRk1YVYVSE %PHqFEVER  PIWXMVWWIVSRXH´EFSVHWYVFEVKIWTYMWWSYWFEPPSRGETXMJW à Mururoa et 0,8 MT à 24 août 1968 Fangataufa, soit environ 4VIQMIVIWWEMH´YRIRKMRXLIVQSRYGPqEMVIk*ERKEXEYJE 3% du total mondial. 5 juin 1975 4VIQMIVIWWEMIRTYMXWEYHIWWSYWHIPEGSYVSRRIGSVEPPMIRRIk*ERKEXEYJE 10 avril 1981 4VIQMIVIWWEMIRTYMXWEYHIWWSYWHYPEKSR * Source pour l’ ensemble 15 juillet 1991 (IVRMIVIWWEMJVERpEMWEY')4EZERXPIQSVEXSMVI de ce paragraphe : résultats et analyses issus du rapport 8 avril 1992 1SVEXSMVIH´YRERHqGMHqTEVPITVqWMHIRXHIPE6qTYFPMUYI*VERpSMW1MXXIVVERH-PWIVEIRWYMXIVIGSRHYMX du LESE, 2005. 13 juin 1995 0I4VqWMHIRX'LMVEGHqGPEVIUYIPE*VERGIIJJIGXYIVEYRIYPXMQIGEQTEKRIH´IWWEMW 9 août 1995 0´%-)%IJJIGXYIYRIqXYHIWYVPEWMXYEXMSRVEHMSPSKMUYIHIWEXSPPWHI1YVYVSEIX*ERKEXEYJE (IVRMIVIWWEMRYGPqEMVIk*ERKEXEYJE7M\IWWEMWEYXSXEPEYVSRXqXqIJJIGXYqWHYVERXGIXXIHIVRMrVIGEQTEKRIH´IWWEMW 27 janvier 1996 Le démantèlement des sites est entrepris Mars 1996 0E*VERGIWMKRIPIWTVSXSGSPIWHYXVEMXqHI6EVSXSRKE GVqEXMSRH´YRI^SRIHqRYGPqEVMWqIHERWPI4EGM½UYI7YH  WIT 7MKREXYVIHY8-')8VEMXqH´-RXIVHMGXMSR'SQTPrXIHIW)WWEMWRYGPqEMVIWTEVPE*VERGI 30 juin 1998 0´%-)%TVqWIRXIPIWGSRGPYWMSRWHIWSRqXYHIEYGSYVWH´YRIGSRJqVIRGIMRXIVREXMSREPIk:MIRRI (MWWSPYXMSRHIPE(-6')2IXGVqEXMSRHY(qTEVXIQIRXHIWYMZMHIWGIRXVIWH´I\TqVMQIRXEXMSRRYGPqEMVIW (7')2  %SXWITX Poursuite de la surveillance des sites, à priori prévue sur plusieurs dizaines d’années Juin 2000 (qQERXrPIQIRXHIPEFEWIMRXIVEVQqIWHI,ES 233

Les principaux acteurs NOMBRE DE RÉSULTATS D’ANALYSE SUPÉRIEURS À LA LIMITE DE DÉTECTION (RAPPORT IRSN, 2006) • DIRCEN : Direction des Centres d’Expérimentations 137Cs 60Co 90Sr Nucléaire, dissoute en 1998. Poissons de haute mer 22/22 0/22 0/22 • ')4'IRXVIH³)\TqVMQIRXEXMSRWHY4EGM¼UYI Organismes lagonaires 54/73 2/73 3/12 • DSCEN : Département de suivi des centres d’expéri- Aliments 94/187 0 13/32 mentation nucléaire (Direction générale pour l’Arme- ment, Ministère de la défense). Les aliments • DSND : Délégué à la sûreté nucléaire et à la radiopro- tection pour les activités et installations intéressant la Les activités en Cs, 60Co et 907VWSRXQIWYVqIWHERW défense (Ministère de la Défense). divers produits, provenant de cinq archipels, d’origines • CEA : Commissariat à l’Energie Atomique. locale, régionale et importés et entrant dans le régime EPMQIRXEMVIHIWTSP]RqWMIRWFSMWWSRWJVYMXWPqKYQIW • AIEA : Agence Internationale de l’Energie Atomique. feuilles, légumes-fruits, légumes-racines et viandes. • IRSN : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Pour le laitTVSZIRERXHYTPEXIEYHI8EVEZESk8ELMXM • COSCEN : Conseil d’orientation pour le suivi des conséquen- la valeur moyenne pour le Cs en 2005 est de 0,86 ces des essais nucléaires, mis en place par le gouvernement -1 -1 -1 polynésien en 2005, il dépend du ministère polynésien de &UP  GSRXVI&UP IRIXk&UP dans la santé. PIWERRqIW 'IWZEPIYVWWSRXWYTqVMIYVIWkGIPPIW SFWIVZqIWHERWPIPEMX9,8MQTSVXq &UP-1  • OPESCT, délégation parlementaire nationale créée le 90 60 8 juillet 1983 qui a pour mission “ d’informer le Parlement Les valeurs de 7VIXHI Co sont inférieures à la HIWGSRWqUYIRGIWHIWGLSM\HIGEVEGXrVIWGMIRXM¼UYIIX limite de détection. XIGLRSPSKMUYIE¼RRSXEQQIRXH³qGPEMVIVWIWHqGMWMSRW§ La concentration en Cs dans le lait entre 1970 et 2005 a décru rapidement entre 1970 et 1978, les 0IWRMZIEY\H´EGXMZMXqQIWYVqWRIQSRXVIRXTEWH´qZS- RMZIEY\HMQMRYIRXTPYWPIRXIQIRXNYWUY´kEYNSYVH´LYM PYXMSR WMKRM½GEXMZI HITYMW  )R  PE ZEPIYV ZSMVWGLqQE  QE\MQEPIHI Cs a été enregistrée dans un mérou k1ERKEVIZE &UOK-1JVEMW 0EZEPIYVQE\MQEPI )RTVqPrZIQIRXWTSVXERXWYVdes produits pour le 60'SIWXHI&UOK-1JVEMW ,ES IXTSYVPI autres que le lait d’origines locale et régionale prove- 907V&UOK-1JVEMW 1ERKEVIZE HERWHIWFqRMXMIVW nant des cinq archipels, et sur des produits importés, qui s’avèrent un bon indicateur. SRXqXqVqEPMWqW FSMWWSRWPqKYQIWJVYMXWIXZMERHIW  )RLEYXIQIVPIWTVqPrZIQIRXWGSRGIVRIRX MESURES DE LA RADIOACTIVITÉ EN CESIUM 137 PIW TSMWWSRW TqPEKMUYIW XLSR IX FSRMXI  3R RI RSXI TEW H´qZSPYXMSR TEVXMGYPMrVI 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 IRXVI  IX  0E ZEPIYV QE\MQEPI Air ” ” ” ” ” ” ”  en 'WVIPIZqIIRIWXHI&U Eau de mer ” ” ” ” ” ” ” -1 OK  JVEMW XLSR FPERG k 1ERKEVIZE 4SYV • des aérosols atmosphériques à la station de Faa’a (moyenne annuelle en μBq.m-3) le 60Co, le 907VIXPI Pu, les valeurs • de l’eau de l’océan de surface (moyenne annuelle, μBq.L -1). restent inférieures à la limite de détection.

Historique des principaux rapports d’expertise depuis l’arrêt des tirs

1998, AIEA : expertise relative à la situation radiologique sur les atolls de Mururoa et Fangataufa, par un comité consultatif international. 1999, DSCEN (DGA) : expertise sur l’évaluation radiologique du grand Motu nord de l’atoll de Hao avant la fermeture de la base interarmée. 1999, Commission géomécanique internationale présidée par Charles Fairhurst, problèmes de stabilité et d’hydrologie liés aux essais nucléaires en Polynésie française. 34)7'8 3J¼GI TEVPIQIRXEMVI H³qZEPYEXMSR HIW GLSM\ WGMIRXM¼UYIW IX XIGLRSPSKMUYIW  VETTSVXW VIPEXMJW EY\ MRGMHIRGIW IRZMVSRRIQIRXEPIW IX sanitaires des essais nucléaires effectués par la France entre 1960 et 1996 et éléments de comparaison avec les essais des autres puissances nucléaires (AN n°3571 – Sénat n° 2007). 2003, CEA : bilan de l’évolution géologique des atolls de Mururoa et Rangiroa 2005 et 2006 : DSND : informations sur les conditions de réalisation des essais nucléaires aériens effectués sur les sites de Mururoa et Fangataufa et évaluation de leurs conséquences radiologiques. 2005, CRIIRAD : mission de contrôle radiologique sur l’île de Mangareva et sur les atolls de Tureia et Hao. 2006, CESCEN : les polynésiens et les essais nucléaires. 2006, CESC (Conseil Economique et Social) : Rapport sur la reconnaissance par l’Etat des droits des victimes des essais nucléaires français et leurs impacts sur l’environnement, l’économie, le social et la santé publique en Polynésie française. 2007, La dimension radiologique des essais nucléaires français en Polynésie – A l’épreuve des faits - Ministère de la Défense. 234

EVOLUTION DE L’ACTIVITÉ EN BQ/LDU 137CS DU LAIT DU GIXXI VEHMSEGXMZMXq VqWMHYIPPI H´SVMKMRI EVXM½GMIPPI IWX PLATEAU DE TARAVAO À TAHITI (Source : IRSN, 2005) MRJqVMIYVIkÝ7ZERWSMXQSMRWHI HIPEHSWI PMqIkP´MVVEHMEXMSRREXYVIPPIIR4SP]RqWMI IRZMVSR Ý7Z ¨ 6ETTSVX-672  Exposition externe : P´I\TSWMXMSR I\XIVRI EQFMERXI mesurée en Polynésie française est essentiellement H´SVMKMRIREXYVIPPI-PW´]ENSYXIYRIJEMFPIGSRXVMFY- XMSR H´SVMKMRI EVXM½GMIPPI TVSZIRERX HIW VIXSQFqIW des anciens essais nucléaires atmosphériques. La HSWIIJ½GEGIPMqIkP´I\TSWMXMSRI\XIVRIERRYIPPIIWX IWXMQqI k TEVXMV HY HqT|X HI Cs dans le sol, cet qPqQIRX qXERX PI WIYP VEHMSRYGPqMHI EVXM½GMIP HSRX PE GSRXVMFYXMSRIWXIRGSVIHqGIPEFPI0IWZEPIYVWH´I\TS- sition indiquées ci-dessous sont relatives à des activités en 'WHERWPIWWSPW HIk*EE´ETSYVP´EVGLMTIP HIPE7SGMqXqIXHITSYVPIWEYXVIWEVGLMTIPW  • TSYVPIW8YEQSXY • Ý7ZTSYVP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXq L’analyse des résultats bruts obtenus pour le Cs, le • Ý7ZTSYVPIW%YWXVEPIWIXPIW+EQFMIV 60Co et le 907VQSRXVIUYI • Ý7ZTSYVPIW1EVUYMWIW • pour le 'WVqWYPXEXWWYVWSRXWMKRM½GEXMJW  Inhalation : PEHSWIIJ½GEGIERRYIPPIPMqIkP´MRLEPEXMSR • SR GSRWXEXI HIW ZEPIYVW WYTqVMIYVIWk  &UOK calculée à partir de la concentration en Cs dans 12  5 JVEMW HERW  TVqPrZIQIRXW   k 8YFYEM P´EMVk8ELMXM Ý&UQ IWXMRJqVMIYVIk Ý7Z La radioactivité  TETE]I  GSTVEL  XEVS   k 1EYTMXM aussi bien pour les adultes que pour les enfants de TETE]I  k 6ERKMVSE  GSTVEL YVY IX QSMRWHIERW)PPIIWXGSRWMHqVqIGSQQIRqKPMKIE-  k8ELMXM FSIYJ PSGEP EKRIEY MQTSVXq  0E FPI IR GSQTEVEMWSR HIW HIY\ EYXVIW GSQTSWERXIW ZEPIYVQE\MQYQIWXHI&UOK-1 frais pour dans les calculs de dose. PIFSIYJPSGEPk8ELMXM • pour le 60Co, toutes les valeurs sont inférieures à )<437-8-322%896)00))8%68-*-'-)00)()0´,311) )27:%2 la limite de détection ; • pour le 907VVqWYPXEXWWYVWSRX WMKRM½GEXMJW 0E ZEPIYV QE\MQYQ a été déterminée pour le pain à 8ELMXMk”&UOK-1 frais.

Les populations 0IWHSWIWIJ½GEGIWERRYIPPIWHYIWEY\ VEHMSqPqQIRXW H´SVMKMRI EVXM½GMIPPI IR Polynésie française sont constituées de GSQTSWERXIW • HSWI IJ½GEGI PMqI k P´I\TSWMXMSR I\XIVRI HYI k P´EGXMZMXq GSRXIRYI dans le sol ; • HSWIIJ½GEGIIRKEKqITEVP´MRLEPEXMSR • HSWIIJ½GEGIIRKEKqITEVP´MRKIWXMSR « Pour l’année 2005 les résultats s’inscrivent dans la continuité d’une HMQMRYXMSR VqKYPMrVI HIW RMZIEY\ HI radioactivité depuis l’arrêt, en 1974, des essais atmosphériques français dans le 4EGM½UYI'IXXIVEHMSEGXMZMXqVqWMHYIPPI concerne essentiellement le 'W )R termes de dosimétrie liée à l’ingestion, 235 Ingestion : PEHSWIIJ½GEGIERRYIPPIPMqIkP´MRKIWXMSR est calculée à partir de la ration alimentaire qui prend IMPACTS DES ESSAIS SUR en compte les produits d’origine locale, régionale et les produits importés. Cette ration alimentaire varie L’ENVIRONNEMENT DES SITES suivant les îles. La dose totale engagée prend donc en compte pour chaque lieu de prélèvement les DE MURUROA ET FANGATAUFA résultats des analyses effectuées sur les produits ainsi que la ration alimentaire de l’île. Source : Ministère de la Défense Les impacts sont très différents selon qu’il s’agit de tirs La contribution du 'WkPEHSWIIJ½GEGIERRYIPPI EqVMIRWHSRXPIWIJJIXWWSRXPMqWkPEHMWTIVWMSRIXEY\ liée à l’ingestion, chez les adultes, est prépondérante. VIXSQFqIWHIRSQFVIY\VEHMSRYGPqMHIWEY\GEVEGXqVMW- Chez les enfants, la part du 60Co et du 90 7VTIYXsXVI tiques physico-chimiques et à la durée de vie différentes, plus importante que pour les adultes. ou de tirs souterrains dont les impacts sont essentiel- (SWI IJ½GEGI XSXEPI PE HSWI IJ½GEGI XSXEPI IWX PE PIQIRXQqGERMUYIW VIQSFMPMWEXMSRHIWQEWWIWGEVFS- WSQQIHIWHSWIWH´I\TSWMXMSRI\XIVRIH´MRLEPEXMSRIX REXqIW   PIW VMWUYIW HI GSRXEQMREXMSR HY QMPMIY TEV H´MRKIWXMSR0IWVqWYPXEXWTVqWIRXqWHERWPIWXEFPIEY\ fuite des radionucléides piégés dans le sous sol profond WYMZERXWHSRRIRXHIWZEPIYVWQE\MQEPIWMRJqVMIYVIWk I\MWXIRXqKEPIQIRXW´MPWITVSHYMXYRIVYTXYVIHYGSR½- Ý7ZTSYVPIWEHYPXIWIXkÝ7ZTSYVPIWIRJERXW  nement. Les tirs aériens ont eu un impact plus étendu P´-672VIXMIRXYRIQS]IRRIKPSFEPIWYVGIXXITqVMSHI UYIPIWXMVWWSYXIVVEMRWHSRXPIWMQTEGXWWSRXPMQMXqWEY\ HI  Ý7Z TSYV PIW IRJERXW IX HI  Ý7Z TSYV PIW WMXIWHY')4EXSPPWHI1YVYVSE*ERKEXEYJE0EVEHMSEGXM- adultes. Ces valeurs doivent être rapprochées de vité mesurée sur les sites provenait essentiellement des PEZEPIYVQS]IRRIH´I\TSWMXMSRREXYVIPPIUYMIWXHI VIXSQFqIWHIWIWWEMWWYVFEVKIW %PHqFEVER6MKIP7MVMYW Ý7ZIR4SP]RqWMI0IWWGLqQEWTVqWIRXIRX %VGXYVYW© EMRWMUYIHIWIWWEMWHIWqGYVMXq les doses calculées, depuis 1990, pour les enfants et Les impacts sur ces atolls résultent également des les adultes, qui sont relativement constantes. EGXMZMXqWLYQEMRIW MRJVEWXVYGXYVIWXVEZEY\VINIXW UYM SRXMRHYMXPEHIWXVYGXMSRSYPEQSHM½GEXMSRHIWLEFMXEXW DOSES EFFICACES ANNUELLES LIÉES À LA RADIOACTIVITÉ l’introduction d’espèces envahissantes et la disparition ARTIFICIELLE DEPUIS 1990 EN POLYNÉSIE FRANÇAISE, POUR LES SYPETIVXYVFEXMSRH´IWTrGIWMRHMKrRIWHI¾SVIIXHI ADULTES ET LES ENFANTS JEYRI GSQQI PIW SMWIEY\  EMRWM P´IWTrGI MRXVSHYMXI Casuarina equisetifolia IWXIRTPIMRII\TERWMSR 7YVPIWEYXVIWwPIWHI4SP]RqWMIUYMSRXqXqXSYGLqIW 1EVME8YEQSXYWYHIWX HI8YVIEMk 6IES KVSYTI %GXqSR P´MQTEGXEqXqXVrWHMJJqVIRXWYMZERXPIWXMVW IXPEPSGEPMWEXMSRHIWwPIWTEVVETTSVXEY\XMVW

Effet des tirs aériens sur le milieu terrestre 0IWI\TPSWMSRWTVSZSUYIRXHIWVIXSQFqIWHIQEXMrVIW VEHMSEGXMZIWMRWMXY0IWHqT|XWJSVQqWTEVGIWVIXSQFqIW radioactives atmosphériques se répartissent sur les diffé- VIRXWQMPMIY\HIP´IRZMVSRRIQIRXXIVVIWXVIIXQEVMR Le sol retient une partie des éléments radioactifs HqTSWqWIXTSYVGIY\UYMSRXYRIPSRKYIHIQMZMI IXYRIXIRHERGIkWI½\IVWYVPIWQMRqVEY\HYWSP tels que le césium YRWXSGOWIJSVQIUYMTIYXsXVI VIQSFMPMWqWSYWP´IJJIXHIP´qVSWMSRTEVI\IQTPI TEV

ADULTES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS

LIEU DE PRÉLÈVEMENT EXPOSITION EXTERNE INHALATION INGESTION TOTAL EXPOSITION EXTERNE INHALATION INGESTION TOTAL %YWXVEPIW8YFYEM < 3 Neg < 3 < 6 < 3 Neg < 3 < 6 +EQFMIV 1ERKEVIZE < 3 Neg < 2 < 5 < 3 Neg < 2 < 5 1EVUYMWIW ,MZE,SE < 4 Neg < 1 < 6 < 4 Neg < 2 < 6 7SGMqXq 1EYTMXM < 1 Neg < 2 < 3 < 1 Neg < 2 < 3 7SGMqXq 8ELMXM < 1 Neg < 2 < 3 < 1 Neg < 2 < 3 8YEQSXY ,ES 0 Neg < 1 < 1 0 Neg < 1 < 1 8YEQSXY 6ERKMVSE 0 Neg < 3 < 3 0 Neg < 2 < 3 Neg : négligé car << 1 μSv 236 XVERWJIVXVEGMREMVIPIWZqKqXEY\TIYZIRXsXVIGSRXE- PERMHM½GEXMSRTSYVVEMXI\TPMUYIVPEVIPEXMZITqVIRRM- QMRqW%PE½RHIWIWWEMWEXQSWTLqVMUYIWUYIPUYIW sation de cette situation. ^SRIW HIW EXSPPW HI 1YVYVSE IX HI *ERKEXEYJE TVMRGMTEPIQIRX EJJIGXq TEV P´IWWEM 6MKIP EJ½GLEMIRX Impacts des tirs aériens sur le milieu corallien IRGSVI HIW EGXMZMXqW VqWMHYIPPIW %YNSYVH´LYM PIW ZEPIYVW QE\MQEPIW IR 'W HIW HqT|XW WYVJEGMUYIW )RQMPMIYQEVMRHIP´EVVsXHIWIWWEMWEqVMIRWIR à nos jours, un gradient décroissant de l’activité WSRXMRJqVMIYVIWk&UQóWYV1YVYVSEIXk volumique entre les eaux de mer sortant par les &UQóWYV*ERKEXEYJE passes du lagon jusqu’à une dizaine de mille des atolls Dans les autres îles de Polynésie, le lessivage des radionu- HI 1YVYVSE IX *ERKEXEYJE E qXq QMWI IR qZMHIRGI GPqMHIWTEVPIWIEY\HITPYMIWIXPIYVQMKVEXMSRZIVWHIW pour les radionucléides caractérisés par des pério- horizons plus profonds sont tels qu’aujourd’hui, la contri- des moyennes et longues, notamment le 4Y)R bution de la composante tellurique des sols, notamment HILSVWHIGIXXI^SRIPEVEHMSEGXMZMXqHERWPIWIEY\ coralliens, au débit de dose ambiant des îles est faible et SGqERMUYIWR´IWXTEWTIVGITXMFPIPIWRMZIEY\H´EGXM- inférieur à celle de la majorité des sols métropolitains. ZMXqZSPYQMUYIHIWIEY\SGqERMUYIWHY4EGM½UYIWYH Les végétaux  HITYMW P´EVVsX HIW XMVW EqVMIRW P´qZS- se situant parmi les plus bas de la planète. lution s’inscrit dans une tendance à la baisse de Impacts des tirs aériens sur le milieu corallien P´IRWIQFPIHIWVEHMSRYGPqMHIWHSRXPIWRMZIEY\HERW PIW ZqKqXEY\ WSRX k P´qXEX HI XVEGI IX HMJ½GMPIQIRX §9RII\TPSWMSRRYGPqEMVIEqVMIRRIPMFrVIYRIUYERXMXqHI UYERXM½EFPIWWYVPIWEXSPPWHIWXMVW0ICs, principal chaleur considérable et engendre des effets mécaniques VEHMSRYGPqMHIHqXIGXqIWXTEWWqHI&UOKJVEMWIR particulièrement destructeurs dont l’importance est kUYIPUYIWHM\MrQIWHI&UOKJVEMWIR HMVIGXIQIRXJSRGXMSRHIPETYMWWERGIHIP´I\TPSWMSRIXHI PE HMWXERGI TEV VETTSVX EY TSMRX ^qVS 7YMXI k PE GLEPIYV 7IPSRPIWqXYHIWHIPEHMVIGXMSRHIWGIRXVIWH´I\Tq- 12 PIW IWTrGIW qQIVKqIW WYV PI TPEXMIV I\XIVRI IX HERW PI VMQIRXEXMSRWRYGPqEMVIW (-6')2 IRPE¾SVI PEKSRWSRXHqXVYMXIWSYXVERWJSVQqIWIRGLEY\WYVPEJEGI XIVVIWXVI UYM EZEMX qXq HqXVYMXI SY FVPqI TEV PIW I\TSWqI0IWIWTrGIWQEPEFVMXqIWWSRXEXXIMRXIWHMVIGXI- IJJIXWEqVMIRWIWXTIYHMJJqVIRXHIPE¾SVISVMKMRIPPI La radioactivité ment. Les espèces tapies sous les blocs coralliens ou dans IRHMZIVWMXqIXIRXEMPPI7YVUYIPUYIWQSXYPEXEMPPI l’eau à faible profondeur sont peu ou pas atteintes. HIGIVXEMRWZqKqXEY\IWXTPYWTIXMXIUY´IRGI UYMIWXEXXVMFYqkPEHqKVEHEXMSRHIWWSPWTEVPI¾EWL Les effets mécaniques se traduisent par une onde de choc et un XLIVQMUYIHIWIWWEMWEqVMIRW7IPSR1I]IV MR9-'2 WSYJ¾IXVrWZMSPIRX0´SRHIHIGLSGJVETTIPEWYVJEGIHIP´IEYSY kTEVEwXVI YRMRZIRXEMVIVqGIRXETIVQMWHIVIPIZIV HYWSPYRITEVXMIIWXVq¾qGLMIIXYRIEYXVITVSZSUYIPEJSVQE- une vingtaine d’espèces indigènes seulement et plus tion d’un cratère sur le fond sédimentaire, zone dans laquelle HIIWTrGIWI\SXMUYIWHSRXPEQSMXMqREXYVEPMWqIW XSYXIZMIPMFVISY½\qIIWXMRWXERXERqQIRXHqXVYMXI(IWZEKYIW GIUYMIWXYRVIGSVHTSYVYREXSPPHIW8YEQSXY se forment et détruisent les formes coralliennes les plus fragiles. )RGIUYMGSRGIVRI les oiseaux, les essais nucléaires %YGSYVWHIWXMVWWSYXIVVEMRWS€P´I\TPSWMSREPMIYHERWPIWSYW EqVMIRWWYVPIWEXSPPWHI*ERKEXEYJEIX1YVYVSESRX sol profond basaltique, une grande partie de l’énergie est libérée HqGMQqWPIWIWTrGIWXIVVIWXVIW:MRKXERWETVrWP´EVVsX localement. La chaleur n’a aucune action directe sur le biotope HIGIWXMVWPIWTSTYPEXMSRWH´SMWIEY\QEVMRWWYVGIW corallien. L’onde de choc peut provoquer des destructions par EXSPPWWSRXIRGSVIHIY\JSMWTPYWJEMFPIWUY´EZERXP´MRW- qFSYPIQIRXSYHIWJVEGXYVEXMSRWHIWTlXqWGSVEPPMIRW0IWJSVQIW XEPPEXMSRHY')4 WSYVGI%WWSGMEXMSR1ERY  madréporiques fragiles sont brisées, les formes massives restant intactes ou simplement fendues. Les sédiments des zones 7IPSRPIWqXYHIWHIPE(-6')2PIWGSPSRMIWH´SMWIEY\ ébranlées sont soulevés et se déposent sur les formes k *ERKEXEYJE HSRX PIW IJJIGXMJW EZEMIRX JSVXIQIRX ½PXVERXIWUYMTIYZIRXQSYVMVTEVEWTL]\MI décru lors des essais, montrent aujourd’hui une faible diminution de la diversité aviaire et une réduction %TVrWHIWXMVWRYGPqEMVIWYRqXEXRSVQEPWIVqMRWXEPPITEV de l’abondance de chaque espèce. Une espèce de VqKqRqVEXMSR HIW GSVEY\ k TEVXMV H´qPqQIRXW HIQIYVqW TIXMXIXEMPPIEHMWTEVY Acrocephalus ravus IXPIWWMXIW intacts, mais cette normalisation est lente et demande de HI RMHM½GEXMSR WSRX VIWXVIMRXW EY\ QSXY H´YR WIYP longs mois ou années ou parfois des décennies suivant secteur. La prolifération de l’arbre de fer Casuarina l’importance des dégradations subies ». equisetifolia, dont le port des branches ne permet pas (source : Bablet et al., 1997) 0EVqWMWXERGIEY\TIVXYVFEXMSRWHITIYTPIQIRXWHIKEWXq- ACTIVITÉS MASSIQUES MAXIMALES ENREGISTRÉES SUR FANGATAUFA OU MURUROA DE 1968 À 1996 (SOURCE : MINISTÈRE DE LA DÉFENSE, 2007) VSTSHIWEqXqqXYHMqIWYVPIWVqGMJWI\XqVMIYVWHIP´EXSPPHI *ERKEXEYJEETVrWUYIGIHIVRMIVEMXqXqWSYQMWkHIWIWWEMW 60C 137C 90Sr 239+240Pu O S nucléaires atmosphériques. Les résultas suggèrent que, Feuilles de Scaevola Bq/kg frais 16 170 8,1 32 même si la densité de plusieurs espèces, notamment chez Casuarina Bq/kg frais 6,6 les gastéropodes, a considérablement chuté immédiate- Coprah Bq/kg frais 189 ment après les tests, la plupart des espèces ont rapidement Eau de coco Bq/l 37 -5 recolonisé les récifs perturbés (in Salvat et al, 2002). 237

ESTIMATION DES ACTIVITÉS TOTALES (BQ) DES PRINCIPAUX subir un détriment, mais pas au point que cela mette RADIONUCLÉIDES MESURÉS DANS LES SÉDIMENTS DES LAGONS DE en péril l’ensemble de l’espèce ou crée des déséqui- MURUROA ET FANGATAUFA (Source : Ministère de la Défense, 2007) libres entre les espèces ».

RADIONUCLÉIDE MURUROA FANGATAUFA Effets des tirs souterrains 60C 1,2 1011 10 O Les tirs souterrains ont été effectués, de 1975 à 1996, 11 11 241Am   dans des puits de 200 à 800 mètres de profondeur 137Cs 11 11 creusés dans la roche basaltique d’origine volcanique. 238Pu 12 12 Instabilité géomécanique 239+240Pu 13 12 Les essais nucléaires souterrains réalisés sous la )R GI UYM GSRGIVRI PIW sédiments marins, un bilan couronne récifale ont pu provoquer une désta- complet a été réalisé sur les 2 atolls ; la radioactivité FMPMWEXMSR HIW ¾ERGW HI P´EXSPP HI 1YVYVSEHY G|Xq mesurée provenait essentiellement des retombées de l’océan, à l’origine d’effondrements, dont le plus HIIWWEMWWYVFEVKIW %PHqFEVER7MVMYW%VGXYVYWIX important en 1979 a produit une vague d’une 6MKIP EMRWMUYIIWWEMWHIWqGYVMXq0IWZEPIYVWIR hauteur de 2,5 mètres submergeant certaines parties sont présentées dans le tableau ci-dessous. Les valeurs HI1YVYVSEIXPETMWXIH´EZMEXMSRHI*ERKEXEYJE totales en Cs ont été estimées à 6,4 1011 et 1,6 1011 &UVIWTIGXMZIQIRXk1YVYVSEIX*ERKEXEYJE0IWQEWWIW L’étude de la Commission géomécanique internatio- résiduelles de Pu dans les sédiments sont de l’ordre REPI 'SQQMWWMSR*EMVLYVWX WYVPEWXEFMPMXqHIWEXSPPW HIOKIXOKVIWTIGXMZIQIRXHERWGIWEXSPPW EQSRXVqUYI Plus de 20 ans après l’arrêt des essais aériens, les • environ 5% du volume total de roches volcani- peuplements de coraux HIW TPEXMIVW I\XIVRIW WI ques compris entre 500 mètres et 1500 mètres WSRXVIGSRWXMXYqWEZIGYRIHMZIVWMXqIXYRXEY\HI HITVSJSRHIYVWSYWPEWYVJEGIk1YVYVSEEYWWM VIGSYZVIQIRX GSQTEVEFPIW k GIY\ I\MWXERXW EZERX FMIRUY´k*ERKEXEYJEEqXqIRHSQQEKq les essais. Les peuplements des mollusques se sont • une partie des premiers essais, conduits sous la EYWWMVqXEFPMWkHIWRMZIEY\GSQTEVEFPIWkGIY\HI GSYVSRRIHI1YVYVSESRXTVSHYMXYRIRHSQ- kP´I\GITXMSRHITectarius grandinatus dont les magement des roches carbonatées depuis le populations restent encore éparses. sol jusqu’à une profondeur de 200 mètres, en +PSFEPIQIRX PI VIGSPSRMWEXMSR GSVEPPMIRRI IWX EGXMZI entraînant des affaissements de surface visibles mais la restauration des peuplements coralliens, suite qui atteignent jusqu’à 2 mètres ; ces effets EY\IWWEMWEqVMIRWIWXTPYWEZERGqIUYIHERWPIGEWHIW GSRGIVRIRX IRZMVSR   HY ZSPYQI XSXEP HIW essais souterrains, beaucoup plus récents, et qui ont couches carbonatées ; généré une dégradation plus importante de substrats • associés à l’endommagement des carbonates dans en certains points des lagons de ces atolls. PEGSYVSRRIWYHSYIWXHI1YVYVSESRGSRWXEXIYR Les peuplements coralliens présentent souvent un ensemble de glissements de pentes sous-marines, caractère juvénile, avec parfois une dominance des HSRXPETPYWKVERHIMRXqVIWWIUYIPUYIWOQHI espèces pionnières qui est la marque d’une commu- QEXqVMEY\TVMRGMTEPIQIRXHqXVMXMUYIW7YVPETIRXI nauté encore mal structurée. RSVHIWXHI1YVYVSEIXWYVPEGSYVSRRIRSVHIWX HI *ERKEXEYJE SR SFWIVZI HI PSRKYIW JVEGXYVIW 7YV PIW GSRWXVYGXMSRW GSVEPPMIRRIW HI GIW WIGXIYVW ouvertes de surface, parallèles à la couronne, du sont apparus dès 1969 des peuplements de Palythoa, G|XqHYPEKSRIXHYG|XqHIP´SGqER  des faciès à Zoanthus et de l’actinie Rhodactis%ZIG le développement de ces faciès, on a observé une ZONES DE TASSEMENT ET INSTABILITÉS DANS LES CARBONATES À VqHYGXMSRHIPEHMZIVWMXqWTqGM½UYIHIWQEHVqTSVEMVIW MURUROA (Source : Ministère de la Défense, 2007) TEVqPMQMREXMSRH´IWTrGIWUYMRIXSPrVIRXTEWPIWXEY\ élevés de nutriments et de matières en suspension ou sédimentées. Par ailleurs, les échinodermes et les EPKYIWGSRREMWWIRXHIWI\TERWMSRWHqQSKVETLMUYIW comparables à celles des zones de rejets urbains. Pour ce qui concerne les risques futurs, l’étude HI P´%-)% WYV 1YVYVSE IX *ERKEXEYJE E TIVQMW HI conclure que, « dans l’ensemble, les débits de dose HIVE]SRRIQIRXWIXPIWQSHIWH´I\TSWMXMSREXXIRHYW sont tels qu’ils ne pourraient avoir aucun effet sur des groupes de population du biotope, bien que des individus des espèces puissent occasionnellement 238

• -- R´] EYVE TEW H´MQTEGX k PSRK XIVQI  L’AIEA a réalisé en 1998 une étude relative à la situation radiologi- ERW WYVP´L]HVSPSKMIKPSFEPIH´EYGYR que sur les atolls de Mururoa et Fangataufa. Les matières radioac- HIWHIY\EXSPPW tives présentes dans la biosphère accessible des atolls de Mururoa et Fangataufa proviennent en partie des retombées locales issues Ce rapport indique par ailleurs que “ un ou plusieurs des essais atmosphériques, et des fuites de matières radioactives grands effondrements sous-marins pourraient affec- provenant de certains essais nucléaires souterrains. Les principaux XIVPIW¾ERGWHIPEGSYVSRRIRSVHIWXHI1YVYVSE éléments radioactifs retrouvés dans les 3 milieux sont le tritium, le césium, le strontium et le plutonium. Les conclusions de l’étude MRXqVIWWERXYRZSPYQIXSXEPHIQEXqVMEY\UYMTSYVVEMX montrent que les matières radioactives résiduelles du milieu terres- EXXIMRHVIOQ… . tre et aquatique, attribuables aux “expériences nucléaires” sont à des concentrations très faibles ; mais un certain nombre d’éléments 0E^SRIRSVHk1YVYVSEJEMXP´SFNIXH´YRIWYVZIMPPERGI pouvant avoir des incidences radiologiques ont été relevés : géomécanique depuis plus 20 ans. • plusieurs kilogrammes de plutonium résultant des essais Le dispositif de surveillance vise notamment à connaî- nucléaires atmosphériques effectués sur les atolls subsistent dans les sédiments du lagon de chaque atoll. Une partie du tre en temps quasi réel toute accélération des mouve- plutonium présent dans les sédiments du lagon de Mururoa ments qui seraient susceptibles de mettre en péril les provenait des expériences de sécurité atmosphériques; TIVWSRRIW TVqWIRXIW WYV P´EXSPP HI 1YVYVSE 'IXXI • les concentrations de tritium dans chaque lagon étaient plus surveillance prévoit également la réalisation périodi- élevées que dans l’océan à cause de fuites provenant d’un que de campagnes d’observations topographiques ou certain nombre de cavités-cheminées créées par des essais nucléaires souterrains; photographiques qui complètent les données. • des particules contenant du plutonium et de petites quantités Diffusion des matières radioactives d’américium résultant des expériences de sécurité atmosphé- riques subsistaient dans la zone des sites des expériences ; 0IWI\TPSWMSRWRYGPqEMVIWWSYXIVVEMRIWSRXHqTSWqkYRI • des niveaux de 137Cs supérieurs à la normale ont été décelés profondeur de plusieurs centaines de mètres dans le socle sur de petites surfaces de la couronne de Fangataufa. 12 basaltique, des résidus de matières nucléaires radioactives en activité sur plusieurs de dizaines de milliers d’années. 3RGSRWMHrVIUY´EYNSYVH´LYMIRZMVSROKHITPYXS- kHIWZMXIWWIWXVrWJEMFPIW HIP´SVHVIHIGQTEVER La radioactivité RMYQIXTVSHYMXWMWWYWHIWI\TPSWMSRWWSYXIVVEMRIWWSRX dans les roches volcaniques et de 1 cm par jour dans TVqWIRXWHERWPIWSYWWSPTVSJSRHHIWHIY\EXSPPW PIWGEVFSREXIW  %YVIKEVHHIWHMJJqVIRXWTSMRXWHIWIWWEMWWSYXIVVEMRW '´IWXTSYVUYSMP´qXYHIHIP´%-)%EqZEPYqPIWJYMXIW et compte tenu de la nature même du sous-sol, il possibles des matières radioactives présentes dans I\MWXIHIWGMVGYPEXMSRWH´IEYSGqERMUYIWUYMW´IJJIG- les cavités cheminées vers la couche corallienne. tuent naturellement en permanence au travers de 0´MQTSVXERGI HIW VIPlGLIQIRXW JYXYVW HqTIRH HIW la structure volcanique et corallienne des atolls. Par vitesses de migrations des éléments radioactifs dans conséquent, l’eau traverse ces structures géologiques le sous-sol et de la durée d’activité de ces éléments PRÉVISIONS DE L’ÉVOLUTION ANNUELLE DES TAUX DE RELÂCHEMENT EN 3H, 90SR, HIQMZMI SY TqVMSHI  7IPSR P´qXYHIPIW JYXYVW 137CSET239+240PU DANS LES EAUX DES LAGONS DE MURUROA ET FANGATAUFA VIPlGLIQIRXWHERWPIWPEKSRWHIGqWMYQIXWXVSRXMYQ ET LES EAUX PROFONDES DE L’OCÉAN PACIFIQUE PROCHES DES ATOLLS. RI HIZVEMIRX TEW sXVI WYTqVMIYVW EY\ XEY\ EGXYIPW (Source : Couraud, 2006 ; Ministère de la Défense, 2007) 4SYVPITPYXSRMYQPIWQE\MQYQWHIWVIPlGLIQIRXW devraient intervenir dans 5 000 à 10 000 ans, QEMWHIZVEMIRXsXVITPYWJEMFPIWUYIPIWVIPlGLI- ments actuels. 0E 'SQQMWWMSR *EMVLYVWX UYERX k IPPI MRHMUYI que les radionucléides produits par la plupart HIWI\TPSWMSRWRYGPqEMVIWVqEPMWqIWWSRXXSYNSYVW GSRZIREFPIQIRX GSR½RqW TEV YRI GSYZIVXYVI WYJ½WERXI HI VSGLIW ZSPGERMUYIW VIPEXMZIQIRX MQTIVQqEFPIW )PPI VIGSQQERHI RqERQSMRW HI TSYVWYMZVIPIWSFWIVZEXMSRWVIPEXMZIWEYVIPlGLI- ment de radionucléides dans les carbonates MRJqVMIYVWIXHERWPIWPEKSRWHI1YVYVSEIX*ERKE- taufa, de renforcer les études destinées à une QIMPPIYVII\TPMGEXMSRHYQqPERKIMRXIRWMJH´IEY\ souterraines observé dans les carbonates et de TSYVWYMZVIPEWYVZIMPPERGIHYXVMXMYQVIPlGLqHERW PIWGEVFSREXIWHIWHIY\EXSPPWE½RH´qZEPYIVWMPI GSR½RIQIRXHIWIWWEMWIWXIJJIGXMJ 239 ES DÉCHETS HERWPIWHIY\EXSPPW L 1EMW PIW MQTEGXW EGXYIPW IX JYXYVW HIW XMVW EqVMIRW Source : Ministère de l’environnement anciens sur la population sont encore mal connus et -PWWSRXHIX]TIWPIWHqGLIXWVIRJIVQERXHIWVEHMSRY- les avis des divers rapports divergent parfois. cléides présents dans les mélanges de produits radioac- Les doses totales reçues par les populations à cette XMJW VqWYPXERX HIW IWWEMW RYGPqEMVIW IX GIY\ MWWYW HIW qTSUYIVqWYPXIRXHIWI\TSWMXMSRWGSRWqGYXMZIWk I\TqVMIRGIW HI WqGYVMXq GSRXIRERX HY TPYXSRMYQ 7´] ajoutent les déchets issus des opérations d’assainisse- • P´MVVEHMEXMSRI\XIVRIPSVWHYTEWWEKIHYRYEKI ment et de démantèlement lors du fonctionnement des • P´MVVEHMEXMSRI\XIVRIHYIEY\HqT|XWHIWVEHMS- WMXIWH´I\TqVMQIRXEXMSRWTYMWkPIYVGP|XYVI-PW´EKMXHIW nucléide associés à la retombée ; HqGLIXW±XIGLRSPSKMUYIW± KERXW FSXXIW FPSYWIW IR KqRqVEPHIJEMFPIEGXMZMXq HIWHqGLIXWWSPMHIWTVSZIRERX • l’inhalation de radionucléides au passage du nuage ; des échantillons analysés, des prélèvements dans le • l’ingestion de radionucléides présents dans l’ali- - RYEKIHIWI\TqVMQIRXEXMSRWEqVMIRRIWHIWVINIXWTVMRGM QIRXEXMSRMWWYIHIWTVSHYMXWEKVMGSPIWPSGEY\ TEPIQIRX PMUYMHIW HIW IRKMRW PSYVHW GEQMSRW EZMSRW IXG HIWXSYVWHIJSVEKISYIRGSVIHIWQEXqVMEY\ Les différentes études s’accordent sur le fait que les ferrailles et gravats, issus du démantèlement… VIXSQFqWHIGIVXEMRWXMVWSRXEJJIGXqTPYWWMKRM½GEXMZI- ment quelques îles et atolls de la Polynésie française. - 7YMZERXPIYVEGXMZMXqQEWWMUYIPIWHqGLIXWqXEMIRXGSRHMXMSR 0IWVIXSQFqIWWSRXGSRWMHqVqIWGSQQIWMKRM½GEXMZIW RqWHERWHIWJXWqXERGLIWVIQTPMWHIFqXSRTYMWIRJSYMW lorsqu’elles conduisent à des doses supérieures à dans les puits, soit en zone corallienne terrestre, soit dans la Q7ZPMQMXIEGXYIPPIHIPEVqKPIQIRXEXMSRMRXIVREXMS- partie sédimentaire des puits, soit dans la partie volcanique REPI IPPI qXEMX HI Q7Z k P´qTSUYI HIW IWWEMW 'IW plus profonde, ou encore immergés en mer. limites s’entendent pour des doses susceptibles d’être Les déchets de haute activité ont été conditionnés et enfouis reçues chaque année durant toute une vie. HERWHIY\TYMXWWTqGMEPIQIRXGVIYWqWkGIXIJJIXk1YVYVSE 4SYV GIW I\TqVMQIRXEXMSRW PE HSWMQqXVMI E qXq VqqZEPYqI 0IWHqT|XWHIHqGLIXWHIJEMFPIIXQS]IRRIEGXMZMXqSRXqXq GIWHIVRMrVIWERRqIWTEVPIWXVEZEY\QIRqWWSYWP´qKMHIHY Au total IRJSYMWHERWPIWTYMXWHIXMV§)RVqWYQqGLEUYIGEZMXqHI HqPqKYqkPEWVIXqRYGPqEMVIHIHqJIRWI (72( TSYVPIW • 160 000 m² de XMVWSYXIVVEMR GEZMXqW HSMXsXVIEWWMQMPqIkYRWMXIHI adultes et les enfants pour tenir compte de l’ensemble des WXSGOEKIHIHqGLIXWHILEYXIEGXMZMXq¨ surfaces couvertes mesures effectuées depuis le début des essais en Polynésie, de détruites ou démon- -P I\MWXI qKEPIQIRX XVSMW WMXIW H´MQQIVWMSR IR QIV  l’amélioration des modèles utilisés pour effectuer les calculs de tées ; EYPEVKIHI1YVYVSEWMXI2SZIQFVI IRXVIIX HSWIIXHIPETVMWIIRGSQTXIHIP´I\TSWMXMSRXL]VSxHMIRRI • 12 000 tonnes de Q  OQó   XSRRIW IRJSYMIW  IX WMXI 3WGEV ferailles compactées 0IWHSWIWEMRWMqZEPYqIW HSWIWIJ½GEGIWIXHSWIWqUYMZE- et évacuées par IRXVIIXQ OQó XSRRIW IXPIWMXI PIRXIWkPEXL]VSxHI WSRXHIWHSWIWIRZIPSTTIWVITVqWIR- bateau ,|XIPEYPEVKIHI,ES Q OQó XSRRIW  XERXHIWQE\MQYQWXVrWWYTqVMIYVWEY\HSWIWTVSFEFPIW • plusieurs milliers de tonnes gravats utili- Cette étude a montré que 10 essais ont donné lieu sés pour reboucher à des retombées notables sur des zones habitées. les puits. IMPACT SANITAIRE SUR LES 4EVQMIY\SRXETTSVXqYRIGSRXVMFYXMSRRSRRqKPM- KIEFPIkP´I\TSWMXMSRHIPETSTYPEXMSRHSRX%PHIFEVER POPULATIONS NYMPPIX %VGXYVYW NYMPPIX )RGIPEHI  NYMR 4LSIFI ESX 'IRXEYVI NYMPPIX 'SQQIPIQSRXVIRXPIWEREP]WIWHY0)7)-672 GJ   0I FMPER KPSFEP HIW HSWIW EMRWM qZEPYqIW SY TEVEKVETLIRMZIEY\H´EGXMZMXqIR GSR½VQqIW VqqZEPYqIWQSRXVIUYI TEVPIVETTSVXHY'6--6%(§PEWMXYEXMSRVEHMSPSKM- que actuelle est très satisfaisante ; elle ne révèle pas • P´IRWIQFPIHIWHSWIWIJ½GEGIWIRKEKqIWIWXEY d’anomalie qui mettraient en danger la santé publi- QE\MQYQHIQ7Z UYI 7IYPI YRI JEMFPI GSRXEQMREXMSR IR Cs peut encore être observée dans certains échantillons ». EVALUATION DES DOSES EFFICACES EN MSV ESTIMÉES EN 1997 OU EN 2006 (Source : DSND) Les analyses prospectives sur les conditions radiologiques

JYXYVIWJEMXIWTEVP´%-)%WYV1YVYVSEIX*ERKEXEYJEUYME ESSAIS DATE LIEU DOSE EFFICACE MAXIMUM (MSV) IWXMQqP´qZSPYXMSRHIWRMZIEY\HIVEHMSEGXMZMXqHYPEKSR ADULTE ENFANTS sur plusieurs dizaines de milliers d’années, permettent également de conclure que les doses annuelles déjà très ALDEBARAN  +%1&-)6 k k faibles aujourd’hui iront en diminuant. L’étude conclut RIGEL  +%1&-)6 k 0,4 à 0,7l UY´kGIWJEMFPIWRMZIEY\HIHSWIWEYGYRIQSHM½GEXMSR ARCTURUS  896)-% k 0,9 à 4 HIWXEY\H´MRGMHIRGIHYGERGIVHERWPEVqKMSRRITSYVVE ENCELADE  896)-% k k sXVIEXXVMFYqIkP´I\TSWMXMSREY\VE]SRRIQIRXWTVSZS- PHOEBE  +%1&-)6 0,2 à 2,6 0,5 à 7,9 qués par les matières radioactives résiduelles présentes CENTAURE  8%,-8-  8EVEZES  ,MXMEE 240 LOCALISATION DES ATOLLS ET DES ÎLES OÙ LES RETOMBÉES relation entre la répartition des décès par cancer ONT ÉTÉ SIGNIFICATIVES. (Source : DSND, 2006) et la distance par rapport aux sites de tir”. Une nouvelle étude très récente E qXq GSRHYMXI TEV P´-RWIVQ §PIW facteurs de risques des cancers de la XL]VSxHIIR4SP]RqWMIJVERpEMWI¨ IR GSQTEVERXPIWHSRRqIWHIGEW de cancers de la thyroïde survenus en Polynésie française à celles de XqQSMRWMRHIQRIW GIXXIqXYHI tendrait à montrer un lien entre essais nucléaires et cancer de la thyroïde en Polynésie française. Ces résultats, qui ont été communiqués au gouvernement polynésien, n’ont pas été publiés et sont très contro- ZIVWqW « l’analyse des académies des sciences et de médecine relative à cette étude, relève de nombreux biais et incer- titudes, ainsi que des HMJ¼GYPXqW QqXLSHSPSKM- 12 ques, dont l’existence ne permet pas d’entériner les conclusions propo- La radioactivité sées par les auteurs. » • les doses équivalentes à la thyroïde chez les enfants Le comité de liaison HIWwPIW8YVIME6IESIX4YOEVYEWSRXVIWXqIWXVrW pour la coordination MRJqVMIYVIWkQ7ZWEYJGLI^P´IRJERXHERWPIW HYWYMZMWERMXEMVIHIWIWWEMWRYGPqEMVIW '77)2 VIGSQ- wPIW+EQFMIVIR %PHIFEVERQE\Q7Z  QERHI EYWWM YR ETTYM HI P´)XEX EY WYMZM WERMXEMVI HIW IX 4LSIFIQE\Q7Z  TSTYPEXMSRW ZMZERX EYNSYVH´LYM EY\ +EQFMIV k8YVIME k6IESIXk4YOEVYEEMRWMUYIHIWTIVWSRRIWUYMR´] Les conséquences sanitaires ont été étudiées notam- vivent plus mais qui y résidaient entre les années 1966 QIRXTEVP´-RWIVQUYMEGSRHYMXTPYWMIYVWqXYHIWIR et 1974, ainsi qu’une prise en charge des maladies des EWWSGMEXMSR EZIG P´3J½GI HI TVSXIGXMSR GSRXVI PIW TIVWSRRIW TVqWIRXIW PSVW HIW IWWEMW EY\ +EQFMIV IR VE]SRRIQIRXWMSRMWERXW(IY\qXYHIWTYFPMqIWIR SYIRSYk8YVIMEIRIXEPSVW et 1997, constataient une plus grande occurrence des UY´IPPIWqXEMIRXIRJERXWHIQSMRWHIERW 7SYVGI cancers thyroïdiens chez les femmes, sans que l’orga- VETTSVXHY'77)2  nisme de recherche n’ait pu impliquer une “origine radio-induite” et concluait pour sa part à l’”absence de

LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1995 2005 :EPIYVQS]IRRI IR&UP-1 HY'WTSYVPIPEMXHIZEGLIk8ELMXM 5 à 6 dans les années 70 0,86 TPEXIEYHI8EVEZES  (SWIIJ½GEGIXSXEPIQS]IRRITSYVPIWEHYPXIW Ü7Z 5 (SWIIJ½GEGIXSXEPIQS]IRRITSYVPIWIRJERXW Ü7Z 4 IRSN :EPIYVQE\HI'W'S7VIRVIKMWXVqHERWPIFqRMXMIV &UOK 60'S JVEMW  90Sr : 0,129 Valeur maximum enregistrée dans un aliment &UOK1JVEMW FSIYJk8ELMXM Niveau de radioactivité dans les aliments : nombre total de résultats 137Cs : 94/187 d’analyses supérieurs à la limite de détection/sur nombre total d’analyses 90Sr : 13/32 %GXMZMXqQS]IRRIERRYIPPIHIWEqVSWSPWTSYVPI'W Q&UQ Observatoire OPERA 0,08 en 1999 0,04 Introduction aux activités humaines 241 Activités humaines

ÉVOLUTION DES IMPORTATIONS EN TONNES PAR CATÉGORIES DE BIENS EVOLUTION DES ACTIVITÉS (GAUCHE) ET TOTAL (DROITE) (Source : IEOM, 2005) HUMAINES SUR LE TERRITOIRE

Source : Institut d’Emission d’outre-mer %ZERXHEXIHIP´MRWXEPPEXMSRHY'IRXVIH´)\Tq- VMQIRXEXMSR 2YGPqEMVI HY 4EGM½UYI PE 4SP]RqWMI française était dominée par le secteur primaire, pêche, agriculture, élevage, en grande partie pour l’autoconsommation familiale. %ZIGP´MRWXEPPEXMSRHY')4IPPIEGSRRYYRHqZIPST- pement économique considérable, qui a transformé radicalement la société polynésienne d’un système traditionnel de type « communautaire » vers une société de type « occidental ». Cette transformation, associée à la forte croissance démographique, s’est accompagnée de changements importants et d’une bien que de plus en plus encadrés par la législation amélioration globale du niveau de vie qui n’est pas qXYHIWH´MQTEGXIXG IXYR EGGVSMWWIQIRXMQTSV- sans conséquences sur l’environnement. tants des prélèvements d’eau et des rejets. Le secteur tertiaire et l’administration publique sont PIWTVMRGMTEY\IQTPS]IYVWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI0IW LA CONSOMMATION ET L’ÉQUIPEMENT DES MÉNAGES services marchands, y compris le commerce, rassem- FPIRX HIWIJJIGXMJWHqGPEVqWkPE'470IWWIVZM- L’amélioration globale du niveau de vie entraîne GIW RSR QEVGLERHW UYERX k IY\ SGGYTIRX   avec lui l’adoption du mode de vie consumériste à HIWIQTPSMWPSGEY\0´EGXMZMXqqGSRSQMUYIVIWXIHSRG l’occidentale, dont l’empreinte écologique est parti- IWWIRXMIPPIQIRXXIVXMEMVI  HY4-&IR XERHMW culièrement forte. Cela se traduit notamment UY´MRHYWXVMIIX&84VITVqWIRXIRXVIWTIGXMZIQIRX l’augmentation des biens de consommations, par IX   IX P´EKVMGYPXYVI   WIYPIQIRX 0IW EGXMZMXqW l’augmentation constante du parc automobile et de productives, les plus à même d’induire une pression la consommation énergétique; le nombre d’imma- Sources : ISPF, DIREN environnementale, représentent donc une faible part triculations de véhicules neufs a progressé de 60 % HY 4-& )PPIW WSRX TSYV P´IWWIRXMIP FEWqIW WYV8ELMXM PSVWHIWHM\HIVRMrVIWERRqIWIXIR HIW Le développement du tourisme comme fer de lance ménages possèdent une automobile. économique de la Polynésie française implique le Les importations polynésiennes de biens, à 75% HqZIPSTTIQIRXH´MRJVEWXVYGXYVIW EqVSTSVXWQEVMREW constituées des produits alimentaires, chimiques KSPJW L|XIPW©  HSRX PIW MQTEGXW WSRX MQTSVXERXW IX QMRqVEY\SRX EYKQIRXq HI   IRXVI  IX RÉPARTITION SECTORIELLE DU VOLUME GLOBAL DES INVESTISSEMENTS TSYVEXXIMRHVIIRZMVSRXSRRIW GSRXVI (Source, code des investissements in IEOM, 2003) XSRRIWTSYVPIWI\TSVXEXMSRW • TPYWHI   IR WSRXHIWTVSHYMXW QMRqVEY\ GSRWXMXYqW EY\  HIW TVSHYMXW TqXVSPMIVW VEJ½RqW IX HY GMQIRX TSYV PI reste ; • 20% sont des produits alimentaires •  WSRXHIWTVSHYMXWGLMQMUYIW L’importance des produits alimentaires dans les importations est le résultat de la faiblesse des surfaces disponibles pour les cultures, mais aussi des mutations sociologiques enregistrées GIWHIVRMrVIWERRqIW0IHqZIPSTTIQIRX 242 du secteur salarié dans le secteur tertiaire et l’augmen- Les installations classées tation du pouvoir d’achat des ménages ont été à l’ori- gine d’une évolution des habitudes de consommation Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, qui se sont occidentalisées et qui se traduisent par plus ateliers, dépôts, chantiers, installations sur carrières et d’une de déchets et plus de rejets de toutes sortes. manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui %YRMZIEYHIWHqTIRWIWHIWQqREKIWHIRSQFVIY- peuvent présenter, en raison tant de l’activité que de la nature WIWHMWTEVMXqWW´SFWIVZIRXWMPE^SRIYVFEMRIHI8ELMXM des produits ou substances fabriqués, détenus ou utilisés, des VITVqWIRXIPIWHIY\XMIVWHIPEGSRWSQQEXMSRTSP]Rq- dangers ou inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour WMIRRITPYWSRW´qPSMKRIHI8ELMXMTPYWP´STTSVXYRMXq l’agriculture, soit pour l’aquaculture et la pêche, soit pour la HIPEHqTIRWIWIQSHrVI%MRWMPEHqTIRWIKPSFEPI protection de la nature et de l’environnement. HIWQqREKIWYVFEMRWIWXHM\JSMWTPYWqPIZqIUYIPE 0IW MRWXEPPEXMSRW ZMWqIW WSRX Hq¼RMIW HERW PE RSQIRGPEXYVI WSQQIHIGIPPIWHIWXVSMWWYFHMZMWMSRWHIW1EVUYMWIW des installations classées établies par arrêté en conseil des %YWXVEPIW8YEQSXYKEQFMIV UYM VITVqWIRXIRX   ministres, pris sur le rapport du ministère chargé des installa- HYXSXEPHIWQqREKIW7MPIWHqTIRWIWH´EPMQIRXEXMSRW tions classées, organisée également par arrêté en conseil des WSRXTVqTSRHqVERXIWTEVXMGYPMrVIQIRXEY\%YWXVEPIW ministres. Nul ne peut exploiter une installation sans disposer d’une autorisation prévue par le présent titre, quelle que soit  HYFYHKIX IXEY\8YEQSXY+EQFMIV  IR la classe à laquelle elle est soumise, après instruction menée VIZERGLIHERWPE^SRIYVFEMRIHI8ELMXMPIWHqTIRWIW par la direction de l’environnement suivant la procédure de logement sont supérieures. arrêtée par le conseil des ministres, procédure comportant la consultation du maire de chaque commune concernée. (code L’autoconsommation représente un autre phéno- de l’environnement, Titre 2. Dél. n° 87-80 AT du 12 juin 1987 QrRI WTqGM½UYI HIW GSQTSVXIQIRXW HI GSRWSQ- et Dél. n° 93-169 AT du 30 décembre 1993). QEXMSRHIWQqREKIWTSP]RqWMIRW HIWQqREKIW ont recours à cette pratique et cette proportion ou inconvénients que peut présenter leur installation, Pressions et dépasse les 85% dans les archipels éloignés. qui nécessite une autorisation. La procédure d’autori- sation est instruite par la Direction à l’environnement activités )R XIVQI H´qUYMTIQIRX HY JS]IV IR GI HqFYX HI (-6)2 0´EYXSVMWEXMSRIWXHSRRqIETVrWEZMWHIPE humaines troisième millénaire, le réfrigérateur équipe près de commission des installations classées et enquête 96% des habitations, et le climatiseur plus de 50% en publique ; elle est assortie des prescriptions techni- 2002 contre 7% en 1996, ce qui traduit là une impor- ques d’aménagement et de fonctionnement édictées tante augmentation de la consommation en énergie. pour prévenir ou limiter les nuisances. ÉVOLUTION DU TAUX D’ÉQUIPEMENT DES MÉNAGES POLYNÉSIENS Le bureau « prévention des pollutions et des nuisan- EN % (Source : IEOM, 2005) ces » est en charge des installations classées au sein HI PE (-6)2 0IW MRWTIGXIYVW SRX TSYV QMWWMSRW l’instruction des dossiers, l’instruction des plaintes et PIWYMZMHIWMRWXEPPEXMSRW MRWTIGXMSR  Le nombre de dossiers instruits est de l’ordre d’une cinquantaine par an ; une trentaine est acceptée ERRYIPPIQIRX)RMPIWXHI HIQERHIW HIrVIGPEWWIIXHIQERHIWHIGPEWWI HSRX ont été acceptés. Le nombre total d’installations classées oscille entre 1500 et 2000 depuis plus de 10 ans. )RMPIWXHIVqTEVXMIWk HERWPIWwPIW HY:IRX EY\wPIW7SYWPI:IRX EY\8YEQSXYIX  EY\1EVUYMWIW

INSTALLATIONS CLASSÉES : NOMBRE DE DEMANDES D’AUTORISATION D’EXPLOITER ET DE DOSSIERS ACCEPTÉS (Source : DIREN)

* La première classe com- prend les installations qui LES INSTALLATIONS CLASSÉES présentent des graves dan- gers ou inconvénients. 0E RSXMSR H´MRWXEPPEXMSRW GPEWWqIW W´ETTPMUYI EY\ La deuxième classe com- activités qui présentent un risque pour la santé ou prend les installations qui, pour l’environnement. Les installations relevant de ne présentant pas de tels PE VqKPIQIRXEXMSR HIW -'4) WSRX Hq½RMIW HERW YRI dangers ou inconvénients, nomenclature établie par arrêté en conseil des doivent néanmoins respec- ter les prescriptions généra- QMRMWXVIWUYMGSQTXIVYFVMUYIW0IW-'4)WSRX PIWHq¼RMIWTEVEVVsXq réparties en 2 classes*, suivant la gravité des dangers 243 0IWTVSFPrQIWVIPEXMJWEY\-'4)WSRX EXEMPLES DE SEUILS POUR L’ÉVALUATION D’IMPACT SUR • PIRSQFVIMRWYJ½WERXHIGSRXV|PIYVW L’ENVIRONNEMENT EN FONCTION DES TYPES DE TRAVAUX (Source : Code de l’aménagement) • PIRSQFVIIXPEGSQTPI\MXqKVERHMWWERXIHIWHSWWMIVW HIHIQERHIIXHIWqXYHIWH´MQTEGXH´-'4) OPÉRATIONS ETUDES D’IMPACT NOTICE D’IMPACT • P´MRWYJ½WERGIHYGSHIHIP´IRZMVSRRIQIRX Emissaire en mer, en lagon, Exigée au-dessus de 1 m UYMHq½RMXPETVSGqHYVIH´)-)QEMWTEWPIW en rivière ou en lagune arrêtés de prescriptions par activités et Domaine public Remblai %YHIWWYWHIQò QEVMXMQISY¾YZMEP les objectifs à atteindre par activité en Dragage Au-dessus de 10 000 m3 terme de qualité environnementale. %HIW½RWL|XIPMrVIW A partir de 10 unités hôtelières Sur le domaine public Les évolutions vont dans le sens d’une plus grande Au-dessus de 5 000 m3 attention apportée à l’étude des dossiers, avec des Extractions ¾YZMEPSYQEVMXMQI De 1 000 à 5 000 m3 demandes rejetées lorsque les dossiers ne sont pas En terrain privé Au-dessus de 10 000 m3 conformes, ainsi qu’à la quantité et la qualité des Terrassement Au-dessus de 10 000 m3 De 2 000 à 10 000 m3 qXYHIWH´MQTEGXVIPEXMZIWEY\-'4) WSYVGI(-6)2  9RVETTSVXHIWXEKIHI 1:IVHYGGM HVIWWIYRI Les plaintes reçues à la DIRENv FMPERWYVPIWqXYHIWH´MQTEGX9RIqXYHIHIW½GLMIVW des services instructeurs et un recensement de ces 0IRSQFVIHITPEMRXIWVIpYIWkPE(-6)2ZEVMIHITYMW études auprès de 8 entreprises ont été réalisés. ERWIRXVIIX)PPIWGSRGIVRIRXIWWIRXMIPPIQIRX HIW TVSFPrQIW PMqW EY\ qPIZEKIW SHIYV VINIXW  EY )R  WERW XIRMV GSQTXI HIW -'4)  )-) FVYMXEY\HqT|XWHIHqGLIXWEY\VINIXWHMZIVW SRXqXqVIpYIWkPE(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRX )R  PIW  FYVIEY\ H´qXYHIW GSRXEGXqW WYV ÉVOLUTION DE NOMBRE DE PLAINTES PAR CATÉGORIES DE PI8IVVMXSMVISRXVqEPMWq)-)4EVQMIPPIW PLAINTES (Source : DIREN, 2005) qXYHIWGSRGIVRIRXHIW-'4) L’étude montre que la majorité des projets soumis En 2006 , 52 études d’im- pact ont été étudiées par le k HIW )-) qXYHMqW GSRGIVRIRX HIW STqVEXMSRW SAU, 116 par la DIREN H´I\XVEGXMSRWIXHIXIVVEWWIQIRXWPIWSTqVEXMSRW VIPEXMZIW EY HSQEMRI TYFPMG TSVXW EqVSTSVXW EQqREKIQIRX HI TEWWIW  PIW GSRWXVYGXMSRW IX PIW-'4)0ETPYTEVXHIWTVSNIXWIWXWMXYqIHERW PIWwPIWHIPE7SGMqXqTVMRGMTEPIQIRXHERWPIWwPIW HI8ELMXM1SSVIEIX&SVE&SVE Les études d’impact posent le problème de leur qualité et du suivi des prescriptions.

PROCÉDURE D’ÉTUDE D’IMPACT (Source : Verducci, 2004) LES ÉTUDES ET NOTICES D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT 0IXMXVIHYGSHIHIP´IRZMVSRRIQIRXqZEPYEXMSRHI P´MQTEGXHIWXVEZEY\EGXMZMXqWIXTVSNIXWH´EQqREKI- ment sur la protection de l’environnement, notam- QIRXPEHqPMFqVEXMSRR„%8HYNERZMIV TVqGMWIUYI§PIWXVEZEY\EGXMZMXqWIXTVSNIXWH´EQq- nagement qui, en raison de leur nature, risquent de porter atteinte au milieu naturel, doivent faire l’objet d’une évaluation d’impact sur l’environnement ». )R JSRGXMSR HI PIYV MQTSVXERGI IX HIW MRGMHIRXW prévisibles sur l’environnement, dont les limites WSRX½\qIWTEVPIGSHIHIP´IRZMVSRRIQIRXTSYV chaque type d’activité, cette évaluation se traduit TEV P´qPEFSVEXMSR WSMX H´YRI qXYHI H´MQTEGX )-)  WSMX H´YRI RSXMGI H´MQTEGX 2-)  WYV P´IRZMVSRRI- QIRXUYMIWXYRI)-)WMQTPM½qIIXTPYWWYGGMRGXI 244

NOMBRE D’OPÉRATIONS RELATIVES AUX EIE RÉALISÉES EN 2002 SUR LE TERRITOIRE PAR TYPE D’ACTIVITÉ (Source : Verducci, 2004, d’après enquête auprès de 8 bureax d’étude)

9RI TVMWI HI GSRWGMIRGI HITYMW YR SY HIY\ ERW GSRHYMXPIWWIVZMGIWMRWXVYGXIYVWUYMqXYHMIRXQMIY\ PIWHSWWMIVWkTPYWH´I\MKIRGIWYVPEUYEPMXqHIWqXYHIW L’enquête publique, obligatoire depuis peu, est égale- ment un moteur à plus de rigueur, même si elles ont YRJEMFPIqGLSHERWPITYFPMGP´qXYHIHI1:IVHYGGM montre que 50% des registres mis à la disposition Depuis 1997, date de la réglementation, les études HYTYFPMGWSRXI\IQTXWHIXSYXGSQQIRXEMVI  d’impact étaient obligatoires, plus ou moins bien réali- sont annotés seulement et 25% uniquement font WqIWTEVPIWFYVIEY\H´qXYHIIXTPYWSYQSMRWqXYHMqIW P´SFNIXHIVIQEVUYIW-PJEYXHMVIUYIPIWHSGYQIRXW Pressions et et suivies par les services instructeurs. De nombreuses H´)-)WSRXWSYZIRXPSRKWIXHMJ½GMPIkPMVIQsQIWMPI études, parfois « dictées » par le client n’avaient la résumé est obligatoire. activités rigueur nécessaire, notamment en milieu terrestre. Les prescriptions des études d’impact ne sont pas humaines 0EUYEPMXqIWXIRTEVXMIJSRGXMSRHYTVM\HIP´qXYHI toujours suivies d’effet, surtout lorsqu’elles entraî- et beaucoup de maîtres d’ouvrage, en Polynésie RIRXYRWYVGSXRSXEFPI'IGMIWXZVEMYRTIYTEVXSYX JVERpEMWIWSRXTEWIRGSVITVsXWkQIXXVIPITVM\TSYV EZSMVHIWqXYHIWHIUYEPMXq-PIRVqWYPXIFIEYGSYT H´qXYHI k FEW TVM\ HSRX PE UYEPMXq PEMWWI k HqWMVIV Le point de vue des associations de protection de 0IJEMXUYIPIW)-)WSMIRX½RERGqIWTEVPIWQEwXVIW l’environnement sur les EIE d’ouvrage remet souvent en cause la neutralité et Les associations de défense de l’environnement ont une HSRGPEGVqHMFMPMXqHIW)-)'IVXEMRWFYVIEY\H´qXYHI vision globalement positive des EIE. Toutefois cette vision est avouent subir des pressions de la part de quelques dévalorisée par le fait que : GPMIRXWE½RHIQMRMQMWIVPIWMQTEGXWHIWXVEZEY\IX PIWQIWYVIWkTVIRHVI :IVHYGGM  • le promoteur est le payeur de l’étude. C’est lui qui choisit la personne qui va réaliser l’étude ; il peut donc MR½YIRGIVWSRGSRXIRYIRI\IVpERXHIWTVIWWMSRW • la réglementation n’impose aucun contrôle sur ce document ; par conséquent, sa qualité laisse parfois NOMBRE D’OPÉRATIONS RELATIVES AUX EIE RÉALISÉES à désirer ; EN 2002 SUR LE TERRITOIRE (Source : Verducci, 2004) • les mesures à prendre ne sont pas toujours appliquées et aucune sanction n’est prise. Elles trouvent que les EIE sont souvent incomplètes, bâclées et qu’elles contiennent des vérités déguisées. Elles pensent par ailleurs que : • P³SGGYTEXMSRLYQEMRIR³IWXTEWWYJ¼WEQQIRXTVMWIIR compte ; • les riverains devraient être consultés systématique- QIRXE¼RH³qPEFSVIVP³qXEXHIWPMIY\ • GIVXEMRWTSMRXWWSRXMRWYJ¼WEQQIRXXVEMXqWGSQQIPI bruit, l’utilisation d’insecticides, ou traités de façon trop légère comme la courantologie ; • les enjeux négatifs sont noyés dans la masse et sont donc minimisés. (source : Verducci, 2004) 245 dans le monde. Dans l’ensemble, même s’il y a des RÉPARTITION DU NOMBRE D’ ACTIVITÉS POLLUANTES PAR TYPES À TAHITI (Source : SPEED, 1999) I\GITXMSRWPIWSTqVEXIYVWXSYVMWXMUYIWHSRXP´MRXqVsX IWXHITVqWIVZIVPIYVIRZMVSRRIQIRXWYMZIRXTPYX|X bien les prescriptions des études d’impact. Pour les EYXVIWGSQTXIXIRYHIPEVEVIXqHIWGSRXV|PIWJEYXI HI GSRXV|PIYVW PI WYMZM HIW TVIWGVMTXMSRW IWX TPYW aléatoire et en tout cas mal connu.

LES ACTIVITÉS POLLUANTES DE TAHITI )RYRIqXYHIVqEPMWqITEVPE7)()4EHVIWWq RÉPARTITION DES ACTIVITÉS POLLUANTES PAR COMMUNES DE TAHITI (Source : SPEED, 1999) YRqXEXHIWPMIY\HIWEGXMZMXqWTSPPYERXIWWYVP´wPIHI 8ELMXM)PPIVIGIRWIPIWEGXMZMXqWTSPPYERXIWHq½RMXPIW polluants caractéristiques pour chaque type d’activité, IXUYERXM½IPIW¾Y\HITSPPYERXWGSVVIWTSRHERXW 1450 entreprises ou activités polluantes ont été recen- WqIW)PPIWWSRXVqTEVXMIWIRUYEXVIKVERHWWIGXIYVW H´EGXMZMXqW  EKVSEPMQIRXEMVI EKVMGYPXYVIqPIZEKI &84 et collectivités, activités industrielles et commerciales. 3R^I EGXMZMXqW TSPPYERXIW VIZsXERX YR GEVEGXrVI TSPPYERXWMKRM½GEXMJSRXqXqVIGIRWqIW • HIWEGXMZMXqWH´qPIZEKI TSVGLIVMIWZSPEMPPIW©  • des installations d’épuration ; Les flux de polluants • des dép|XWHIHqGLIXWQqREKIVW © 0IW QEXMrVIW IR WYWTIRWMSR 1)7  IRZMVSR  L’étude montre que très peu d’installations classées QMPPMSRWHIOKERPE('3 IRZMVSRQMPPMSRWHI VqTSRHEMIRXEPSVWEY\RSVQIWIXUYIXVrWTIYTVEXM- OKER PE(&3 QMPPMSRW P´E^SXI  PI UYIRX P´EYXSGSRXV|PI YRI HM^EMRI H´EYXSGSRXV|PIW TLSWTLSVI  PIWL]HVSGEVFYVIW   sont les polluants ou indicateurs de pollution, les plus WIYPIQIRX EPSVW UYI PIW EVVsXqW H´I\TPSMXEXMSR PIW souvent observés. I\MKIRX 0IWGSQQYRIWHI4ETIIXI4YREEYME*EE´E totalisent 50% des activités polluantes recensées. 0IW I\XVEGXMSRW VITVqWIRXIRX   HY ¾Y\ HI MES Les ateliers de mécanique, les menuiseries, les WSMXOKHI1)7ER IRWYMXIZMIRRIRXPIW stations d’épuration représentent presque 50% des WXEXMSRWH´qTYVEXMSR OKER TYMWPIWqPIZE- activités polluantes. KIW OKER %YXSXEPSRGSQTXEFMPMWITVrW HIXSRRIWHI1)7TEVER HSRRqIWHI 

LES 11 PRINCIPALES ACTIVITÉS POLLUANTES ET ORIENTATIONS (source : SEDEP, 1999)

SECTEUR ACTIVITÉ TYPE NATURE REJETS ORIENTATION Fabrication de boissons liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP Sources : SEDEP, SPEED Laiteries et transformations de liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP AGROALIMENTAIRE produits laitiers Transformation de la viande liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP Autres agroalimentaires liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP Elevage porcin liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP DOMAINE AGRICOLE Bovins et salles de traite liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP Fermeture et réhabilitation Dépôts de déchets ménagers liquide Importante VqKPIQIRXEXMSR')8

BTP ET Dépôts de matières de vidange et liquide Importante Fermeture et réhabilitation COLLECTIVITÉS déchets 7XEXMSRWH´qTYVEXMSR MRHYWXVMIPPIW liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP EYXSRSQIWSYWIQMGSPPIGXMZIW  Fabrication de peintures, détergents, liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP ACTIVITÉS INDUSTRIELLES ET cosmétiques COMMERCIALES Hôtels et restauration collective liquide Rejets non conformes Mise en conformité STEP 246 RÉPARTITION DE LA MES PAR TYPE D’ACTIVITÉ (Source : SPEED, 1999) 'IXEYHMXHSRREPMIYkPEVqEPMWEXMSRTEVPE7)()4 H´YRIFEWIHIHSRRqIW  IXkP´SVKERMWEXMSR H´YRI WXVYGXYVI HI WYMZM   HIZERX TIVQIX- XVIPEQMWIIRGSRJSVQMXq=qXEMIRXRSXEQQIRX préconisées la création d’une agence de l’eau, d’un réseau de surveillance de la qualité de l’air, EMRWMUYIH´YRW]WXrQIHIXE\IWIXH´EMHIWWIPSR PI TVMRGMTI TSPPYIYVTE]IYV%YNSYVH´LYM VMIR R´E encore été mis en place.

DEMANDES D’AUTORISATION TOTAL EN 1999 DE 1999 À 2007 D’INSTALLATIONS CLASSÉES Agroalimentaire 3115 21 RÉPARTITION DE LA DEMANDE CHIMIQUE ET DE LA DEMANDE BIOLOGIQUE EN OXYGÈNE PAR TYPE D’ACTIVITÉ (Source : SPEED, 1999) BTP 46 28 Dépôts de déchets 23 28 Station d’épuration 151 1 Ateliers de mécaniques et 74 12 construction navale Groupes électrogènes 48 35 Peintures, détergents, parfums 8 9 Matières plastiques 12 6 Menuiserie métalliques 15 5 Menuiserie, scieries 35 11 Pressions et Hydrocarbures, gaz 111 68 activités Produits chimiques 21 8 Les plus importants producteurs de DCO et Réfrigération/climatisation 30 20 humaines DBO5 sont les élevages de porcs et les stations Autres 13 10 H´qTYVEXMSR :MIRRIRX IRWYMXI PIW qPIZEKIW HI Hôtels restaurants 3 24 volailles et les industries de boissons. Ball trap ? 5 0IW EXIPMIVW QqGERMUYIW VITVqWIRXIRX   HY ¾Y\ Carrières et concassage ? 12 d’hydrocarbures WSMV   OKER  RSXEQQIRX k Enrobés à chaud ? 9 cause des huiles usées qui sont pour la plupart du temps disséminées dans le milieu naturel faute de traitement. Elevage ? 36 Parking et entrepôts ? 29 FLUX BRUT DE POLLUANTS PAR TYPE D’ACTIVITÉ (Source : SEDEP) Total 4821 398

SECTEUR D’ACTIVITÉ MES DCO DBO5 HYDROC N TOTAL N NH4 P2O5 K2O SO2 NOX  *EFVMGEXMSRIXIQFSYXIMPPEKIHIFSMWWSRW 107 225 943 000 299 000  0EMXIVMIIXXVERWJSVQEXMSRHIWTVSHYMXWPEMXMIVW 10 886 122 266 28 976  8VERWJSVQEXMSRHIPEZMERHI 7 586 56 770 19 960  %YXVIWEKVSEPMQIRXEMVIW 220 000  %KVMGYPXYVI 24 546 188 887 13 874  )PIZEKIWTSVGMRW 1 511 100 1 888 875 755 550 302 220 226 665 151 110  )PIZEKIWHIZSPEMPPIW 1 675 350 465 375 116 344 107 036 74 460  )PIZEKIWHIFSZMRW 65 107 18 718 5 509 2 094 6 529  %FEXXSMV 18 300 80 075 32 800 3 863 248  %UYEGYPXYVITMWGMGYPXYVI 7 300 657  (qT|XQEXqVMEY\GSRGEWWEKIW 35 625 23 750  'EVVMrVIWI\XVEGXMSRW 21 975 030  (qT|XWHqGLIXWQqREKIVW 25 740 403 260 77 506  (qTSWERXIQEXMrVIZMHERKI 60 000 88 650 58 500 3 600 262 800 2 820  7XEXMSRqTYVEXMSR 1 576 800 1 752 000 613 200 163 520  %XIPMIVWQqGERMUYIW 562 500  +VSYTIWqPIGXVSKrRIW 220 1 066 422 62 1 927 608 1 927 608 1 950 419  'SRWXVYGXMSRREZEPI 5 100  *EFHITIMRXYVIHqXIVKIRXWGSWQqXMUYIW 242 807 323  *EFIXXVERWJHIWQEXMrVIWTPEWXMUYIW  1IRYMWIVMIQqXEPPMUYI  1IRYMWIVMIFSMWWGMIVMI  (qT|XWL]HVSGEVFYVIW 72 000  ,|XIPWIXVIWXEYVEXMSRGSPPIGXMZI 266 400 296 000 103 600 Total 25 602 454 7 592 926 2 473 930 663 412 456 739 451 935 516 009 232 099 1 927 608 1 950 419 13 247 La pêche, la perliculture et l’aquaculture

Avec presque 5,5 millions de kilomètres carrés de zone 0IWHSRRqIWWXEXMWXMUYIW -74* MRHMUYIRXYRIqZSPY- maritime et 121 îles réparties en 5 archipels, en plein XMSRHYRSQFVIHITsGLIYVW TsGLIIXEUYEGYPXYVI  3GqER4EGM½UYIPIXIVVMXSMVIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI variant de 874 en 1995 à 217 en 2001 et 1759 en Principales sources : FqRq½GMIHIVIWWSYVGIWLEPMIYXMUYIWMQTSVXERXIW 2005. Service de la Pêche (SPE) Service de la Perliculture Le développement de la pêche hauturière, ces dernières 0E TVSHYGXMSR XSXEPI HI TSMWWSRW ¾YGXYI HITYMW Institut d’Emission d’outre-mer ERRqIWETIVQMWPEWXVYGXYVEXMSRH´YRI½PMrVIqGSRSQM- 1997 entre 10000 et 15000 tonnes, sachant que la Institut de la Statistique que génératrice d’emplois et orientée sur un marché production de la pêche lagonaire est une estimation CRIOBE à l’exportation. La pêche hauturière a plus que doublé IRXVIIXXSRRIW  IRIPPIW´qPrZI IRD entre 1996 et 2001, mais accuse une forte régression à environ 12000 tonnes de poissons, toutes pêches HITYMWIRVEMWSRHIW¾YGXYEXMSRWHIWWXSGOW confondues. La pêche lagonaire, malgré sa faible valeur ajoutée PRODUCTIONS RESPECTIVES EN TONNES DES PÊCHES HAUTUTIÈRE, joue un rôle majeur, sur le plan économique et social, CÔTIÈRE ET LAGONAIRE ( Pêche lagonaire estimée à 4 000 t/an ) le poisson de lagon représentant une part importante de l’alimentation des populations et de leur apport en protéines. C’est pourtant la pêche la moins soutenue par les pouvoirs publics. A la recherche de nouveaux axes pour l’exploitation des ressources halieutiques des récifs et des lagons du pays, les institutions du Territoire explorent depuis plusieurs années, la faisabilité d’élevages de poissons et tentent aujourd’hui de mieux gérer l’importante ressource en bénitiers. Mais la principale activité, qui constitue la deuxième ressource du pays en devises, reste la perliculture, essentiel- lement développée au Tuamotu. Cette activité joue égale- ment un important rôle social, permettant le maintien, voire un retour des polynésiens sur les îles éloignées.

LA PÊCHE 8VSMWGEXqKSVMIWHITsGLIWSRXTVEXMUYqIWHERW PE>))HI4SP]RqWMIJVERpEMWI • la pêche hauturière, pratiquée uniquement à la palangre dérivante, qui regroupe les bonitiers palangriers, les thoniers de pêche fraîche et les thoniers congélateurs ; • PETsGLIG|XMrVIUYMMRGPYXPIW§TSXMQEVEVE¨IX LA CONSOMMATION les bonitiers classiques ; La consommation moyenne de poissons dans l’ensem- • la pêche lagonaire qui regroupe toutes les FPI HY 4EGM½UYI GVSMX H´SYIWX IR IWX . *IVVEVMW  techniques de pêche pratiquées dans les lagons )WXMQqIIRQS]IRRIIRXVIIXOKLEFEREZIG IXWYVPETIRXII\XIVRIHIWwPIW HIWGLMJJVIWZEVMEFPIWWYMZERXPIWwPIW GJXEFPIEY IPPI est beaucoup plus importante en Polynésie française, 0ETsGLIG|XMrVIIXWYVXSYXLEYXYVMrVIUYMIWXk TVEXMUYIQIRX  JSMW TPYW UY´IR 2SYZIPPI'EPqHSRMI un stade semi-industriel, sont soutenues par les +EP^MRGSQTIVW  pouvoirs publics, la pêche lagonaire étant mainte- RYIEYVERKHIP´EYXSGSRWSQQEXMSRPSGEPI)PPI 9RIqXYHIVqGIRXIWYV1SSVIEIWXMQIPEGSRWSQQE- NSYITSYVXERXYRV|PIJSRHEQIRXEPHERWP´EPMQIR- XMSRPSGEPIHITSMWWSRWPEKSREMVIWkXSRRIWERWSMX tation de subsistance, dans l’apport en protéines OKLEFER GSRXVIXSRRIWERIR XERHMW locales et en terme de cohésion sociale. UYI=SRKIVIR  P´IWXMQEMX k  OKLEFER 7YV 248

LES DONNÉES DE CONSOMMATION (Source : Yonger, 2002)

CONSOMMATION EN LOCALISATION SOURCE KG/HABITANT/AN Tikehau 150 Morize, 1984 Moorea 110 Yonger, 2002 Biodax environnement, Tahiti 60 2002 Tahiti 50 Aubanel, 1993 Delebecque et Polynésie 87 Delebecque, 1982 4EGM½UYI 23 0EFVSWWIIXEP

ÉVOLUTION DE LA FLOTILLE ET DE LA PRODUCTION DE LA PÊCHE 8MOILEY *IVVEVMWIXEP PEGSRWSQQEXMSRqXEMX PALANGRIÈRE DE 1990 À 2006 ( Source : SPE ) IWXMQqIkXSRRIWEYXSXEPWSMXIRZMVSROKLEF ER IR  GSRXVI  IR  L’autoconsommation, qui s’élève en moyenne à 58%, mais peut atteindre plus de 75% dans les atolls de l’est est essentielle ; toutefois, les habitu- HIWEPMQIRXEMVIWWIQSHM½IRXJEMWERX HITPYWIRTPYWETTIPEY\TVSHYMXW 13 MQTSVXqW TSYPIXGSRWIVZIW  LES EXPORTATIONS DES La pêche, PRODUITS DE LA PÊCHE la perliculture et Le marché local absorbe plus de 80% de la TVSHYGXMSR0´I\TSVXEXMSRHIWTVSHYMXWHIPETsGLI l’aquaculture TSMWWSRW IRXMIVW JVEMW GSRKIPqW SY XVERWJSVQqW ½PIXWIXTSMWWSRWWqGLqWSYJYQqW EEXXIMRXIR La pêche hauturière polynésienne semi-industrielle WSRXSRREKIPITPYWqPIZq XSRRIW (ITYMW date du début des années 90 et repose sur la techni- cette année faste, elle connaît une baisse progressive UYIHITsGLIkPETEPERKVIHqVMZERXI PSRKPMRI 0I HI IRERW)RIPPIW´qXEFPMXkXSRRIW RMZIEYH´I\TPSMXEXMSRSTXMQYQHERWPE>))TSP]Rq- TSYV HIW VIGIXXIW HI  QMPPMSRW HI *'*4GI UYM WMIRRI E qXq IWXMQq k  XSRRIW VETTSVX HY VITVqWIRXI HIPEZEPIYVXSXEPIHIWI\TSVXEXMSRW 7IGVqXEVMEXHIPE'SQQYREYXqHY4EGM½UYI  Photo: Thonier (Crédit: ©IRD locales. Le secteur se situe au troisième rang parmi J.Orempuller) PIWI\TSVXEXMSRWHITVSHYMXWPSGEY\IRZEPIYV )RPIRSQFVIH´YRMXqWHITsGLIEGXMZIWIWXHI XLSRMIVWEGXMJWHSRXXLSRMIVWHITsGLIJVEwGLI XLSRMIVWQM\XIW GETEFPIWHIJEMVIIXHYGSRKIPqIX LA PÊCHE HAUTURIÈRE HYJVEMW IXXLSRMIVWGSRKqPEXIYVW0´EGXMZMXqHIPE ¾SXXMPPIIWXXVrW¾YGXYERXIGLEUYIERRqIIXXSYXEY ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS DE POISSONS DU LARGE ( Source : SPE, 2006 ) long d’une même année. )R  PIW EVVsXW IX VITVMWIW SRX qXq RSQFVIY\ EMRWM  REZMVIW SRX GIWWq PIYV EGXMZMXqHERWPIGSYVERXHIP´ERRqI XLSRMIVW HI TsGLI JVEwGLI IX  XLSRMIVW QM\XIW IX GSRKqPEXIYVW XERHMWUYI VIWTIGXMZIQIRX  IX  REZMVIW  SRX VITVMW SY HqFYXq PIYV EGXMZMXq0E ¾SXXI EGLrZI EMRWM P´ERRqI  EZIG  XLSRMIVW HI TsGLI JVEwGLI IX  XLSRMIVWQM\XIWIXGSRKqPEXIYVWEGXMJW(ERW l’année, en moyenne seulement 55 navires SRX qXq WMQYPXERqQIRX EGXMJW IX  REZMVIW ont été actifs plus de 10 mois. 249

PRODUCTION DE LA PÊCHE PALANGRIÈRE 2006 ( Source : SPE 2006 ) XLSR KIVQSR HERW PI 4EGM½UYI sud, en liaison avec des variations climatiques de grande ampleur de X]TI)273 )P2MyS IXUYMEYVEMX compliqué l’accessibilité pour les navires polynésiens qui ont un rayon d’action limité. 9RI I\TIVXMWI QIRqI IR  E montré que les conditions océano- Photo : pêche à la palangre graphiques étaient toujours défavo- (Crédit : Service de la pêche) rables et que les thons étaient probablement beaucoup plus loin Photo : Débarquement de la pêche (Crédit: ©IRD HIW ^SRIW LEFMXYIPPIQIRX I\TPSM- J.Orempuller) tées. Le germon occupe toujours la plus grande part des captures avec plus de 45% des prises totales, bien que ce chiffre soit en baisse les 5 HIVRMrVIWERRqIW  HIWGETXY- VIW IR   0IW JEMFPIW VIRHI- ments obtenus sur cette espèce sont la cause principale de la baisse de production, alors que le niveau H´I\TPSMXEXMSR HIW EYXVIW IWTrGIW restent globalement au même RMZIEY0IWHIVRMIVWVqWYPXEXWHIWGSQMXqWWGMIRXM½UYIW La production HIW3VKERMWEXMSRW6qKMSREPIWHI4sGLIHERWPEVqKMSR MRHMUYIRXUYIPIWXSGOHIXLSRFPERGHY4EGM½UYIWYH De 1996 à 2001, la production hauturière totale croît R´IWXTEWIRGSVITPIMRIQIRXI\TPSMXqXERHMWUYITSYV VqKYPMrVIQIRX HI  XSRRIW TSYV EXXIMRHVI  PIXLSRSFrWIIXPIXLSRNEYRIPIWWXSGOWWSRXTVSGLIW tonnes en 2001,soit une croissance de 127% ; à partir HIPETPIMRII\TPSMXEXMSRZSMVQsQIWYVI\TPSMXqWTSYV decette date elle diminue progressivement pour attein- le thon obèse. dre en 2006 la valeur de 5 268 tonnes, ce qui correspond kYRVIGYPHYZSPYQIHIGETXYVIHI IRERW Le programme ECOTAP et les actions Ces mauvais résultats, qui concernent essentiellement menées par le gouvernement PIKIVQSR IWTrGIGMFPqITEVPE¾SXXMPPI WIVEMIRXPE conséquence d’un mouvement des populations de 0ITVSKVEQQIHIVIGLIVGLI)'38%4PERGqIR TEVP´-6(P´-*6)1)6IXPIKSYZIVRIQIRXHI4SP]RqWMI JVERpEMWI ):%%1  E EGGSQTEKRq PI HqZIPSTTIQIRX HIPETsGLITEPERKVMrVIWYVPI8IVVMXSMVI0ETVSFPqQE- tique s’inscrivait essentiellement dans le domaine de l’écologie comportemen- tale. Les résultats ont servi de support au développement de la pêcherie et GSRGIVREMIRX • une bonne connaissance de la distribution spatiale des principales IWTrGIWI\TPSMXqIWXERXWYVPITPER géographique que bathymétrique ; • PEHq½RMXMSRHIWVIPEXMSRWIRXVIPIW espèces cibles et leurs environne- ments physico-chimique et biologi- UYIE½RHIGEVEGXqVMWIVPIWLEFMXEXW propres à chacune d’elles; • la compréhension du comporte- QIRX MRHMZMHYIP SY HI KVSYTI  des individus associés ou non à des WXVYGXYVIWEKVqKEXMZIW ('4  250 Les Dispositifs de concentrations de poissons (DCP) • la connaissance du comportement de l’engin de pêche et des relations entre celui-ci et les poissons que l’on Le Gouvernement poursuit ses programmes d’aide à la pêche HqWMVIGETXYVIV GEPGYPHIWTVSJSRHIYVWHITsGLIIR avec le mouillage et l’entretien du parc permanent de dispositifs de concentration de poissons inscrit au Contrat de Développement JSRGXMSRHIWTEVEQrXVIWHI½PEKIHIPEPMKRI  2000-2003. De nombreux DCP ont été mis à l’eau autour des îles 1EPKVqPEHMWTEVMXMSRHIWEGXMZMXqWHIVIGLIVGLILEPMIY- HI8ELMXMIX1SSVIEE¼RH³EQqPMSVIVPETVSHYGXMSRHIPETsGLIG|XMrVI XMUYIJVERpEMWIIR4SP]RqWMIJVERpEMWIHITYMWPE½RHI (57 DCP installés entre 2001 et 2003). Les trois premiers DCP ont ce programme, le service de la Pêche mène depuis été installés en 1981. En 2007, on en comptabilise 396, éparpillés  HIW XVEZEY\ H´I\TPSVEXMSR TEV P´YXMPMWEXMSR HI dans tous les archipels, une grande majorité dans les Iles du Vent avec 225 DCP (57%) et Sous le Vent avec 93 DCP(24%). navires professionnels dans les régions les moins bien GSRRYIWHIGIXXIZEWXI>))HIQMPPMSRWHIOQó On estime que 20% à 40% de la production des poti marara proviennent de l’exploitation des DCP. Ces derniers joueraient un rôle 0E TVIQMrVI GEQTEKRI I\TPSVEXSMVI E IY PMIY IR primordial dans la capture des thons de grande taille. HERWPIRSVHIWXHIPE>))kP´IWXHIW1EVUYMWIW EZIGHIY\XLSRMIVWTEPERKVMIVWGSRKqPEXIYVW0´SFNIG- tif était de trouver les concentrations en thon blanc en prospectant le plus à l’est possible et de, peut être, tomber sur des concentrations en thon obèse )RYRIHIY\MrQIGEQTEKRII\TPSVEXSMVIIWX ½RERGqITEVPIKSYZIVRIQIRX'IXXIGEQTEKRIZMWI kI\TPSVIVGIXXIJSMWGMPIWYHHIPE>))FEXIEY\ SRX qXq EJJVqXqW IX WSRX TEVXMW I\TPSVIV YRI ZEWXI VqKMSRGSQTVMWIIRXVI„7IX„7HERWPETEVXMI 13 PETPYWWYHHIPE>))TSP]RqWMIRRI(IY\SFNIGXMJW qXEMIRX VIGLIVGLqW P´I\TPSVEXMSR TVSTVIQIRX HMXI avec l’espoir de trouver des concentrations en thons La pêche, blancs à ces latitudes, peu souvent fréquentables par la perliculture les navires polynésiens, et la mise en pratique de la technique de pêche de nuit pour cibler l’espadon. et LA PÊCHE CÔTIÈRE l’aquaculture Les poti marara et les bonitiers classiques 0ETsGLIG|XMrVIMRGPYXPIWFSRMXMIVWGPEWWMUYIWIXPIWTSXM marara, petites embarcations destinées à l’origine à la TsGLIEY\TSMWWSRWZSPERXWTYMWTPYWXEVHkPETsGLIkPE FSRMXIkPEXVEwRIIXEY\XLSRWkPEPMKRIHIJSRH0E¾SXXMPPI de bonitiers classiques a subi depuis plusieurs années une baisse continue du nombre d’unités. La pêche bonitière HERWPIW-PIWWSYWPI:IRXIWXTEVXMGYPMrVIQIRXGSRGIVRqI Photo DCP ÉVOLUTION DE LA FLOTTILLE ET DE LA PRODUCTION DE LA Le développement de la pêche hauturière, dont les (Crédit ©IRD, A. Bertrand) PÊCHE CÔTIÈRE DE 1990 À 2006 ( Source : SPE ) rendements sont plus élevés, est en partie à l’origine de l’abandon progressif de cette activité, ainsi que l’effet migration de la ressource. %TVrW YRI TqVMSHI JEWXI IRXVI  IX PE¾SXXMPPIHITSXMQEVEVEGSQQIRGI également à être victime de la concurrence directe des thoniers de pêche fraîche et subit parallèlement les effets de déplace- QIRXHIPEVIWWSYVGI1EPKVqGIXXIPqKrVI régression des navires, le nombre d’unités de poti marara reste relativement stable HITYMW YRMXqW  Depuis 1996, la production de la pêche G|XMrVIWIQEMRXMIRXIRXVIIX XSRRIW WERW XIRHERGI TEVXMGYPMrVI )RXVI 2005 et 2006, elle a enregistré une 251

EYKQIRXEXMSR WMKRM½GEXMZI TVrW HI   HI  HISTORIQUE DES DÉLIVRANCES DE CARTES DE PÊCHE LAGONAIRE XSRRIWIRGSRXVIXSRRIWIR PAR ARCHIPEL ( Source : SPE, 2006 ) )R GI UYM GSRGIVRI PE TVSHYGXMSR WTqGM½UYI EY\ poti marara, elle s’établit en 2006 à 1909 tonnes contre 577 tonnes en 1996, ce qui correspond à une augmentation décennale de 69,7 %.

LA PÊCHE LAGONAIRE La pêche lagonaire fait partie intégrante de la culture polynésienne. Les Polynésiens y sont très attachés car elle est la base de leur nourriture, en particulier pour les habitants des îles éloignées, le surplus des prises servant de revenu d’appoint.

CUMUL DES CARTES PROFESSIONNELLES DE PÊCHEURS LAGONAIRES DE 1999 À 2006 (Source : ISPF)

)PPIIWXHIREXYVIEVXMWEREPIIXYXMPMWITVMRGMTEPIQIRXPIW 0ETSTYPEXMSRHITsGLIYVWVIWXIXVrWHMJ½GMPIkqZEPYIVIX ½PIXWPMKRIWJYWMPWGEKIWREWWIWSYLEVTSRW TEXME IXPIW à suivre, et les différences entre pêcheur professionnel et parcs à poissons, donnant lieu à des concessions mariti- HIWYFWMWXERGIWSRXTEVJSMWWYFXMPIW3RIWXMQIIRKqRqVEP QIW IR WYVXSYXHERWPIWEXSPPWHIW8YEQSXY IRXVIIXPIRSQFVIHITIVWSRRIWkTVEXMUYIV Photo : Pêcheur de Paru HIP´SYIWXIXHYGIRXVIEMRWMUY´k8ELEEIXk6EMEXIE assez régulièrement l’activité de pêche lagonaire. (Crédit : P. Ung) Photo : Vente de poissons Comme dans la plupart des pêcheries récifales, les prises )RPEGVqEXMSRHIPE'LEQFVIHIP´%KVMGYPXYVIIX lagonaires (tui) sur le bord de WSRX QYPXMWTqGM½UYIW 0IW TVMRGMTEPIW JEQMPPIW H´MRXqVsX de la Pêche Lagonaire tend à reconnaître la pêche la route à Moorea. commercial sont les Carangidae, Lethrinidae, Lutjanidae, lagonaire comme une profession à part entière et (Crédit : R.Galzin) Mullidae, Acanthuridae Holocenthridae, Scaridae, Siganidae, met en place une carte professionnelle suite à l’arrêté Serranidae. La part respective des familles varie suivant la R„HY'SRWIMPHIW1MRMWXVIWHYQEVW technique de pêche et les sites de pêche.

PRODUCTION LAGONAIRE PAR ARCHIPEL EN 2005 (Source : SPE) 252

LES PRINCIPAUX ARCHIPELS PRODUCTEURS DE LA PÊCHE LAGONAIRE EN 2001 ( Source : SPE )

PRODUCTION AUTOCONSOMMATION

% DE LA ARCHIPEL % PAR TONNE % TONNE PRODUCTION ARCHIPEL TOTALE Société 1700 43 1100 65 28 Dont IDV 1100 28 700 64 18 Dont ISLV 600 15 400 67 10 Tuamotu 1600 40 500 31 13 Gambier Australes 400 10 300 75 8 Marquises 300 8 200 67 5 Polynésie 4000 100 2100 53 française

GLMJJVIWHIXVERWTSVXZIVW8ELMXM TEVFEXIEYIXEZMSR HIW ventes sur les marchés et des enquêtes du service de la pêche, parfois aussi d’estimations à partir d’études de la consommation des poissons par les populations locales. 7IYPWYRTIXMXRSQFVIH´wPIWSRXJEMXP´SFNIXH´qXYHIW Depuis 1999, les pêcheurs professionnels qui le TPYW I\LEYWXMZIW P´EXSPP HI8MOILEY IWX WYMZM HITYMW souhaitent peuvent donc s’inscrire au registre de TPYWMIYVW ERRqIW TEV PIW WGMIRXM½UYIW YRI W]RXLrWI 13 la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire ZMIRXH´sXVIVqEPMWqI ZSMVTPYWPSMR*IVVEVMWIXEP  et obtenir une carte de pêcheur si les conditions Le service de la pêche a également fait une enquête I\MKqIW WSRX VIQTPMIW 7SRX GSRWMHqVqW GSQQI WYV6EMEXIEIX8ELEE PEPIXXVIHIPETsGLIEZVMP  La pêche, professionnels les pêcheurs ayant la pêche lagonaire XERHMW UYI 1SSVIE IWX WYMZM HITYMW HI XVrW PSRKYIW la perliculture pour activité principale ou unique, avec une produc- années par le Criobe. et XMSR WYJ½WEQQIRX MQTSVXERXI E]ERX YRI ZEPIYV QSRqXEMVIXLqSVMUYIqUYMZEPIRXIk*'4)R )R  PIW IWXMQEXMSRW HSRRIRX YRI TVSHYGXMSR l’aquaculture   RSYZIPPIW GEVXIW HI TsGLIYV PEKSREMVI XSXEPI H´IRZMVSR  XPIW EVGLMTIPW HI PE 7SGMqXq SRX qXq HqPMZVqIW HSRX   HERW PIW -PIW (Y ZIRX IXHIW8YEQSXYEWWYVERXkIY\WIYPWTVrWHI HI WIVZMGIHIPETsGLI (ITYMWGIWSRXGEVXIW la production globale en poissons lagonaires. Cette UYMSRXqXqHqPMZVqIWHSRX TSYVPIW-PIWHY:IRXQEMW TVSHYGXMSRWIVEMXVqTEVXMIIR du fait d’une validité de 2 ans, seule la moitié est valide. • XHITSMWWSRWPEKSREMVIW  'IXXIGEVXITIYXTEVEMPPIYVWNSYIVYRV|PIHERWPEKIWXMSR Photo: Pêche lagonaire HIWTsGLIWGSQQIG´IWXPIGEWk1SSVIEHERWPIGEHVI • XHITIXMXWTqPEKMUYIW EXYVISTIVY GET- (Crédit: ©IRD, G. Dirberg ) HY 4+)1 S€ WIYPW PIW TsGLIYVW HqXIRXIYVW HI GEVXI turés en milieu lagonaire ; peuvent vendre leurs produits. • IXXH´EYXVIWTVSHYMXW QSPPYWUYIWGVYWXEGqW Cette pêche insulaire est mal estimée et en partie qGLMRSHIVQIW©  VIWTSRWEFPI HI P´EFWIRGI HI WXEXMWXMUYIW ½EFPIW WYV 0IWwPIWHI8ELMXMIXHI1SSVIETSYVPIW-PIWHY:IRX les activités halieutiques. Les données sont issues des 6EMEXIEIX8ELEETSYVPIW-PIW7SYWPI:IRXTIVQIX- XIRX k P´EVGLMTIP HI PE 7SGMqXq H´sXVI PI TVIQMIV producteur de poissons lagonaires de la Polynésie JVERpEMWI   HI PE TVSHYGXMSR XSXEPI  7YV 8ELEEIX6EMEXIEPETVSHYGXMSRERRYIPPIQS]IRRI WYV PE TqVMSHI  k  IWX IWXMQqI k  tonnes de produits lagonaires dont 290 tonnes de poissons. 0´EVGLMTIPHIW8YEQSXYWITPEGINYWXIEYWIGSRH VERK   EZIG YRI TVSHYGXMSR TVSZIRERX IWWIRXMIPPIQIRXHIWEXSPPWHIP´SYIWX8MOILEY /EYOYVE%VYXYE%TEXEOM*EEMXIIX6ERKMVSE Depuis vingt ans, la production halieutique GSQQIVGMEPIHIW8YEQSXYW´IWXWXEFMPMWqIEY\ IRZMVSRWHIXTEVER WYMXIEY\GSRXVEMR- tes de transport et à une commercialisation 253 PMQMXqI 8ELMXM GSRWXMXYERX P´YRMUYI HqFSYGLq PIW Un exemple d’évolution du système EXSPPWPIWTPYWTVSGLIWHI8ELMXMEWWYVIRX HIPE halieutique : la pêche à Tikehau TVSHYGXMSRGSQQIVGMEPMWqIIWWIRXMIPPIQIRX%VYXYE /EYOYVEIX8MOILEY0ETsGLIHERWPIWEYXVIWEXSPPW (Source : Ferraris et al., 2005) EHSRGTVMRGMTEPIQIRXYRI½REPMXqHIWYFWMWXERGIIX 0IW TsGLIVMIW HI P´EXSPP HI8MOILEY WSRX qXYHMqIW PIWVEVIWHSRRqIWWYVGIWGETXYVIWI\XIRWMZIWWSRX HITYMWHIRSQFVIYWIW ERRqIW TEVPIWWGMIRXM½UYIW déduites empiriquement d’études nationales sur et une synthèse récente a permis de réactualiser les P´EYXSGSRWSQQEXMSR (EP^IPPIXEP  HSRRqIWqXEFPMIWMP]EZMRKXERW -6()4,)  0IWHSRRqIWPIWTPYWVqGIRXIWWYVP´EXSPPHI8MOILEY )ZSPYXMSR QENIYVI HI GIW HIVRMrVIW ERRqIW P´IWWSV estiment la production halieutique annuelle théorique des liaisons aériennes a permis un développement IRXVIIXXERWYVPEFEWIHIPEGSRWSQQE- HIWI\TSVXEXMSRW PIHqZIPSTTIQIRXHIWQEGLMRIW XMSRHIP´I\TSVXEXMSRIXP´MQTSVXEXMSR0IWTSMWWSRW à glace et des méthodes de conservation permet- de lagon en constituent 90%, le reste provenant de XIRXEYNSYVH´LYMEY\TsGLIYVWHIKEVERXMVPEUYEPMXq PE TsGLI G|XMrVI XLSR FSRMXI HSVEHI GSV]TLrRI HYTSMWWSRTsGLqIXI\TSVXq(ERWGIGSRXI\XIPI XLE^EVH  0E TVSHYGXMSR GSQQIVGMEPMWqI XSYVRIVEMX système «pêche» de l’atoll a évolué tout en gardant autour de 100 à 200 tonnes par an. la même organisation générale qu’il y a vingt ans. 11 TsGLIYVWWSRXMRWGVMXWIRQEMWXSYWPIWLEFMXERXW L’évolution des ventes de produits lagonaires sur les pratiquent la pêche vivrière. QEVGLqWQYRMGMTEY\HI4ETIIXIHI4MVEIIXH´9XY- roa accuse une baisse de l’ordre de 80% depuis les La consommation : la consommation actuelle de ERRqIW  ZSMV WGLqQE   IPPIW W´qXEFPMWWIRX k  produits de la mer est du même ordre de grandeur XSRRIWTSYV3R]RSXIYRIFEMWWIWIRWMFPIHIW UY´MP]EZMRKXERWOKHITSMWWSRJVEMWLEFERIR TSMWWSRWPEKSREMVIWIRTVSZIRERGIHIW8YEQSXY  1984, soit une autoconsommation insulaire annuelle k HYTSMWWSRPEKSREMVIXSXEPEYNSYVH´LYMGSRXVI HI  XSRRIW  IR  'ITIRHERX HERW PI NYWUY´k   k GIVXEMRIW qTSUYIW 'IXXI qZSPYXMSR GSRXI\XIHITEWWEKIH´YRIqGSRSQMIHIWYFWMWXERGI traduit probablement en partie une baisse globale à une économie marchande, les consommateurs de HIPETVSHYGXMSRQEMWWYVXSYXYRIQSHM½GEXMSRHIW l’atoll utilisent de plus en plus d’autres produits tels GMVGYMXWHIGSQQIVGMEPMWEXMSRPIWQEVGLqWQYRMGM- UYIPEZMERHI TSYPIX SYPITSMWWSRIRGSRWIVZI TEY\RIGSQQIVGMEPMWIVEMIRXEYNSYVH´LYMUY´IRZMVSR Les modes de production : la production halieutique k HIPETVSHYGXMSRPEKSREMVIEYTVS½XHIW de l’atoll est, tout comme il y a vingt ans, assurée très circuits parallèles comme les ventes en bord de route, majoritairement par la pêcherie de la passe, reposant les ventes directes dans les magasins, restaurants et sur l’utilisation du parc à poisson. Le nombre de parcs EY\ TEVXMGYPMIVW EY\ XVERWJSVQEXIYVW HI TSMWWSR HIP´EXSPPIWXTEWWqHITPYWHIHERWPIWERRqIW JEVGIHITSMWWSRW IXG à moins d’une vingtaine en 1987 ; sur les 9 parcs de la passe, on ne compte plus aujourd’hui que 7 parcs EGXMJW%PSVWUYIGIWTEVGWETTEVXIREMIRXkYRWIYP SY HIY\ KVERHW TVSTVMqXEMVIW PIW TEVGW ETTEVXMIR- ÉVOLUTION DES QUANTITÉS DE PRODUITS LAGONAIRES nent tous aujourd’hui à des propriétaires différents. COMMERCIALISÉS DANS LES MARCHÉS DEPUIS 20 ANS EN KG. 0I GEVEGXrVI JEQMPMEP HI P´I\TPSMXEXMSR IWX XSYNSYVW (Source : SPE) présent mais moins prononcé. De plus, les pêcheurs se tournent vers d’autres activités secondaires telles que le tourisme. Le mode de fonctionnement des parcs, ainsi UYI PIW QEXqVMEY\ YXMPMWqW TSYV PIYV construction n’a pas évolué depuis vingt ans. La production a connu une évolution GVSMWWERXI IRXVI  IX  TEWWERX HIkXSRRIW)PPIIWXEWWI^ variable et peut passer du simple au double suivant les années ou les WEMWSRW IRXVI  IX  XSRRIW HERWPIWERRqIW IR  PE'ETXYVITEV9RMXqH´)JJSVX '49)  ZEVMI HI  k  OKNSYV WYMZERX PI QSMW SY PE WEMWSR HI TsGLI%PSVW que les carnivores ne forment qu’une faible part de la biomasse, ils représentent 80% des captures. 254 SCHÉMA D’ORGANISATION DU SYSTÈME PÊCHE DE L’ATOLL DE TIKEHAU ( Source : Ferraris et al., 2005) Un suivi participatif permet d’évaluer l’évolution de l’état de la ressource, de son environnement et de ses usages, mais aussi de détecter des anomalies. L’environnement : des actions en faveur de la protec- tion de l’environnement en général et de la ressource LEPMIYXMUYIIRTEVXMGYPMIVWIQYPXMTPMIRXk8MOILEY%Y niveau local, la volonté se fait sentir de mettre en place des actions en faveur du respect des réglemen- XEXMSRWWYVPIWIWTrGIW XEMPPIWQMRMQEPIWHIGETXYVIW IXTqVMSHIH´MRXIVHMGXMSRH´I\TPSMXEXMSR IXHIGVqIV des zones de pêche réglementées ou des périodes de repos biologique pour certaines espèces. 4SYVGIJEMVIPIWPMIY\HIJSVXITVIWWMSRHITsGLI sur le lagon, notamment pour la pêche de subsis- XERGIHIZVSRXsXVIMHIRXM½qW'IWQIWYVIWHIZVSRX sXVIETTPMUYqIWTEVXSYWPIWTsGLIYVWGSQQIVGMEY\ comme vivriers. Ces derniers représentent en effet plus d’un quart de la population et leur pêche assure 75% de la consommation de poisson lagonaire. L’éla- FSVEXMSRH´YR4PERHI+IWXMSRHIP´)WTEGI1EVMXMQI 4+)1 WYVP´EXSPPHI8MOILEYIWXIRTVSNIX L’état de la ressource : PEVMGLIWWIWTqGM½UYIEHMQMRYq 13 HIQERMrVIWMKRM½GEXMZIIRXVIIXEPSVW L’EXPLOITATION DES MOLLUSQUES que la densité totale, et notamment la densité des espèces commerciales reste relativement stable dans ET ÉCHINODERMES La pêche, le temps, sauf pour les pinacles situés près du village la perliculture IXHYQSXYHI(ISIS€IPPIIWXIRFEMWWI7YVPIW Les mollusques nacriers pinacles intensément pêchés, les espèces commer- 0IWQSPPYWUYIWREGVMIVWI\TPSMXqWIR4SP]RqWMIWSRXPE et GMEPIW WSRX QSMRW EFSRHERXIW IR  UY´IR  nacre, Pinctada margaritifera, le troca, Trochus niloticus, Epinephelus polyphekadion a quasiment disparu. Les l’aquaculture et le burgau, Turbo marmoratus'IWHIY\HIVRMrVIW qXYHIWWGMIRXM½UYIWSFWIVZIRXEYWWMYRIHMQMRYXMSR espèces ont été introduites en Polynésie, respective- du nombre et de la biomasse de certains poissons ment en 1957 et 1967. La nacre utilisée en bijouterie Chaetodon sp., Monotaxis grandoculis, Scarus shlegeli, IXqFqRMWXIVMIIWXHIWXMRqIkP´I\TSVXEXMSR maito Ctenochaetus sp. , Scarus psittacus, tatihi Naso brevirostris  0IWTsGLIWEY\XVSGEWIXEY\FYVKEY\WSRXWTSVEHM- UYIWVqKYPMrVIQIRXI\TPSMXqWHIk NYWUYk Par ailleurs, une enquête a été réalisée auprès des tonnes de trocas en 1990 et environ 50 tonnes de pêcheurs en 2006 sur leur perception de l’évolution FYVKEY\ PIWTsGLIWWSRXHITYMWMVVqKYPMrVIWIXJIVQqIW de l’état des ressources et de l’activité de pêche depuis 2000. Une pêche de trocas a été autorisée en &VIRMIV IX EP   0IW TsGLIYVW SFWIVZIRX PIW WYVPIWwPIWHIPEGSQQYRIH´%VYXYEGYQYPERX qPqQIRXWWYMZERXW YRXSXEPHIGSUYMPPIWTsGLqIWHIOK • augmentation en 2005 du nombre de poissons TSVG qTMG Diodon sp  IX HMQMRYXMSR HIW VIUYMRWkP´I\XqVMIYVHIPETEWWI ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS DE TROCAS EN TONNES (Source : SPE) • raréfaction de certains poissons HSRX PIW GLMVYVKMIRW IR   LETYY ) polyphekadion  YQI Naso sp. TIVVSUYIXWIXG   alors que certaines espèces WIQFPIRX VIZIRMV OSTE HITYMW IXXEIEHITYMW  • raréfaction de certains inverté- FVqW HITYMW  TELYEQESE XVSGEWPERKSYWXIWGVEFIW  • prolifération de plusieurs espèces d’algues dont Turbinaria ornata HITYMW¯ 255 La nacre Pinctada margaritifera, outre la perle, est I\TPSMXqITSYVWEGSUYMPPI0EGSUYMPPIH´LYwXVITIVPMr- VIHI8ELMXMWSYWJSVQIFVYXIFqRq½GMIH´YRIXVrW forte demande sur les marchés asiatiques, malgré une offre peu organisée et une faible ouverture PSGEPI EFWIRGI HI TVSQSXMSR IX HI ZEPSVMWEXMSR  7SR ZSPYQI k P´I\TSVX EXXIMRX HIW WSQQIXW SR passe de 1268 tonnes en 2002 à 2878 tonnes en IXXSRRIWIRI\TSVXqIWI\GPYWMZI- QIRXZIVWP´%WMIEPSVWUY´IRGIZSPYQIqXEMX HIXSRRIW8SYXIJSMWQEPKVqYRIEYKQIRXEXMSR WTIGXEGYPEMVIHYZSPYQII\TSVXqPITVM\QS]IRHIW GSUYMPPIWHIREGVIEGLYXqFVYXEPIQIRXIR QSMRWHI des mesures de gestion adaptées. Plusieurs études  HIZEPIYV WYMXIkPEWYVTVSHYGXMSRTIVPMrVI IXHSRG WGMIRXM½UYIW SRX qXq PERGqIW IR ZYI H´IWXMQIV PIW REGVMrVI HqQEVVqIIR WXSGOW HERW PIW PEKSRW HI 4SP]RqWMI 0I WIVZMGI HI la pêche a par ailleurs procédé durant 4 ans à des ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS DE COQUILLES DE NACRE XVEZEY\HIGSPPIGXEKIH´qPIZEKIHIXVERWTSVXIXHI (EN TONNES ET EN VALEUR, M CFP ) ( Source : IEOM ) VqIRWIQIRGIQIRXE½RHIJEZSVMWIVPETVqWIVZEXMSR Photo : Stocks de Bénitiers du bénitier dans le milieu naturel, et sur une pente d’atolls WSRI\TPSMXEXMSRIREUYEVMSTLMPMIIX (Crédit : ©IRD S. Andrefouet) IREUYEGYPXYVI +MPFIVXIXEP  0IWVqWYPXEWWSRXWEXMWJEMWERXWPIXEY\ de collectage dans les 2 atolls des 8YEQSXYIWX 8EXEOSXSIX*ERKEXEY  est très important, le pic de densité SFXIRYEEXXIMRXMRHMZMHYWQó WYV*ERKEXEYIXMRHMZMHYWQóWYV 8EXEOSXS Le suivi d’élevage a montré une GVSMWWERGIMRXqVIWWERXIHERWPIWHIY\ EXSPPWHI  GQ k  GQIR  ERW EZIGHIWXEY\HIWYVZMIHI k )RP´IWTEGI HIXVSMWERWPIWHIY\EXSPPWSRXqXqVITIYTPqWEZIG Le bénitier HIGIWFqRMXMIVW Les causes de mortalité des bénitiers sont la préda- Tridacna maxima, met traditionnel des polynésiens, est XMSR QSPPYWUYIWGEVRMZSVIWTSMWWSRW PIWqZqRIQIRXW toujours consommé et commercialisé, et la demande GPMQEXMUYIW WYVZIRERX IR TqVMSHI GLEYHI EWWrGLI- est croissante. QIRXHIWPEKSRWJIVQqWFPSSQWEPKEY\G]GPSRIW PE 0IW WXSGOW REXYVIPW HI FqRMXMIVW WSRX IR GSYVW prolifération des algues dans les cages ou enclos et H´qTYMWIQIRX HERW GIVXEMRW PEKSRW 0IW WXSGOW HIW le braconnage, notamment des bénitiers de grande wPIWHIPE7SGMqXqSRXQERMJIWXIQIRXqXqWYVI\TPSMXqW taille ; ce problème reste à résoudre pour un réense- %ZIGIRZMVSRWXSRRIWHIGLEMVZIRHYIIR mencement à grande échelle en Polynésie française. GI GSQQIVGI VITVqWIRXI YR ETTSVX ½RERGMIV RSR %MRWM EZIG  k  OK HI GLEMV GSQQIVGMEPMWEFPI négligeable pour les pêcheurs de certaines îles. VIGYIMPPMITEVTsGLIYVIXTEVLIYVIk8YFYEMTEVI\IQTPI 'IVXEMRWEXSPPWHIW8YEQSXYHIP´)WX IWWIRXMIPPIQIRX les quantités prélevées ne constituent pas une menace 8EOEOSXS IXHIW%YWXVEPIW 6EMZEZEIIX8YFYEM IR MQQqHMEXITSYVPIWWXSGOWHIGIXXIwPIQEMWPIWMQTEGXW VIZERGLI TSWWrHIRX IRGSVI HIW WXSGOW MQTSVXERXW kPSRKXIVQIWSRXHMJ½GMPIQIRXTVqZMWMFPIW4SYVEWWYVIV EZIG PSGEPIQIRX EY\ 8YEQSXYIWX HIW HIRWMXqW la survie des bénitiers, les chercheurs proposent d’appli- WYTqVMIYVIWkMRHMZMHYWQó-PWWSRXPIWTVMRGMTEY\ quer le principe de précaution, en mettant en place des pourvoyeurs des marchés de Papeete. Les quanti- refuges de reproduction et en établissant des quotas XqWTVSHYMXIWWSRXIWXMQqIWEYXSYVHIXER IR de prélèvement. Par ailleurs, des indicateurs, établis en GSQTXERXP´EYXSGSRWSQQEXMSR  collaboration avec les communautés insulaires, et décri- ZERXP´qXEXHIP´qGSW]WXrQIIXHIPETsGLIVMI RSQFVI Dans le cadre du développement des atolls des HITsGLIYVWVqTEVXMXMSRIXHIRWMXqHIWEKVqKEXMSRWIXG  8YEQSXYHI P´)WX P´IWTrGI JEMX P´SFNIX HITYMW  seront établis, permettant ainsi d’adapter les mesures de H´YR TVSKVEQQI HI KIWXMSR TEV PI 7IVZMGI HI PE KIWXMSREYGSRXI\XIHIGLEUYIPEKSR Pêche. L’objectif est de renforcer les connaissances, HIWYMZVIPIWWMXIWPIWTPYWI\TPSMXqWIXHITVSTSWIV 2SXSRWUYIkPEWYMXIH´qGLERKIWMQTSVXERXWIRXVI 256

HOLOTURIES : BIOMASSE TOTALE ET PAR HECTARE ET ESTIMATION DE LA P.M.E* POUR CHAQUE ESPÈCE RECENSÉE À TAHITI ET À RANGIROA

T. ANAX H. NOBILIS H. ATRA H. ATRA B. ARGUS B. ARGUS T. ANANAS T. ANANAS B. VITIENSIS Nb d’individus estimé 21 249 97 849 2 102 090 70 939 406 1 247239 173 556 69 178 31 486 686 368 Biomasse / ha OKLE 14,6 13,46 20,25 2 830 257,34 14,86 47,58 8,99 58,78 41) OKLE ER 4,39 6,15 10,15 1 420 105,86 6,11 14,31 2,70 24,18 Fraction exploitable 2,93 4,10 6,77 947,93 70,57 4,07 9,54 1,80 16,12 kg/ha/an

41)4VMWI1E\MQEPIfUYMPMFVqI

WGMIRXM½UYIWHqZIPSTTIYVWTSTYPEXMSRWIXEYXSVMXqW pression de pêche, ce qui induit une augmentation des locales, et à la demande de ces dernières, une zone à herbivores et des poissons à autres régimes alimen- P´IWXHYPEKSRHI8EXEOSXSEqXqHqPMQMXqIIRIR XEMVIW '´IWX PI GEW k 1EYTMXM 1SSVIE IX 6EMEXIE S€ aire marine réglementée où toute pêche de bénitiers l’on observe une diminution des piscivores et l’aug- est désormais interdite. mentation relative des poissons ayant un autre régime alimentaire, herbivores et mangeurs de zooplancton. Les holothuries 7SYVGI8LMIVV]0MWSRHI0SQE  Une étude récente a permis d’estimer le potentiel de L’évolution de la production est mal connue mais PEVIWWSYVGIIRLSPSXLYVMIWk8ELMXMIXk6ERKMVSE0IW laisse à penser que l’on atteint dans certaines îles ou 13 résultats montrent des densités et abondances très atolls un stade de surproduction. ZEVMEFPIWIRJSRGXMSRHYWYFWXVEXHSQMRERX%8ELMXM - l’espèce Bohadshia argus est la plus abondante tandis 7YV1SSVIEPIWGSRGPYWMSRWHIP´qXYHIHIWTIYTPI QIRXW HI TSMWWSRW ZSMV GLETMXVI §QMPMIY QEVMR¨  La pêche, UY´k6ERKMVSEMPW´EKMXH´Halodeima atra%P´I\GITXMSR HIPE^SRIHI8MELYVEHqQSRXVIRXTSYVPETVIQMrVI HIGIWIWTrGIWHERWGIWwPIWPIWJVEGXMSRWI\TPSMXE- la perliculture JSMWIXWYVPEFEWIH´YRGSQTXEKIH´ERMQEY\WYV FPIWHIWIWTrGIWHSQMRERXIWRIWSRXTEWWYJ½WERXIW années, la tendance à la décroissance de la densité et TSYV YRI I\TPSMXEXMSR k KVERHI qGLIPPI IR VIZER- l’aquaculture GLIYRII\TPSMXEXMSRkXMXVIGSQTPqQIRXEMVIH´YRI EVOLUTION DE LA DENSITÉ EN POISSONS COMMERCIAUX DE activité principale peut être envisagée, d’autant qu’un 1987 À 2006 DANS L’OCÉAN, SUR LE RÉCIF BARRIÈRE ET SUR TIXMXQEVGLqPSGEPI\MWXI LE RÉCIF FRANGEANT DE LA RADIALE DE TIAHURA (MOOREA) (Source : Brenier, 2003, d’après les données de Galzin, CRIOBE/EPHE) LES IMPACTS Créé en 2002, l’Observatoi- re des pêches récifales de L’étude des pêcheries tropicales, en PE'SQQMWWMSRHI4EGM¼UYI VEMWSRHIPIYVGEVEGXrVITPYVMWTqGM½UYI sud (CPS) a pour objectif de fournir aux pays insu- IWX GSQTPI\I 0IW qXYHIW SRX QSRXVq laires de la Communauté que la taille moyenne des poissons coral- HY 4EGM¼UYI IX k XSYXIW liens est inversement proportionnelle à les personnes concernées la pression de pêche. La biomasse en par la gestion des ressour- ces récifales des îles du poissons coralliens diminue sur les sites 4EGM¼UYI HIW MRJSVQEXMSRW où la pression de pêche augmente ; la WGMIRXM¼UYIWTSYVPEKIWXMSR WXVYGXYVIXVSTLMUYIGLERKIPIWTMWGMZS- durable des ressources res, prédateurs supérieurs de la chaîne halieutiques récifales. trophique sont les premières cibles de PE TsGLI IX GSRXVEMVIQIRX EY\ WMXIW peu pêchés où ils sont dominants, leur biomasse diminue dans les sites à forte

EXPORTATIONS DE PRODUITS LAGONAIRES EN 2006 (Source : SPE)

VALEUR PRODUIT NOMBRE TONNES (MFCFP) Coquille nacre 2410 404,1 Coquille troca  49,3 Coquille burgau  2,5 Poissons d’ornement  14,3 Total   473,3 257 des espèces commerciales sur ce site ; cette baisse courante ou menace les équilibres biologiques. Le est attribuée en partie à l’impact de la pêche lagonai- VIWXIHYGSVTW UYMVITVqWIRXITPYWHI HYTSMHW re mais aussi en grande partie à la disparition des XSXEP EMRWMHqTSYVZYHIWIWREKISMVIWIWXVINIXqk ^SRIWHIVIGVYXIQIRXIXHIRYVWIVMIW +EP^MRGSQ la mer. Les ailerons, une fois séchés, sont vendus sur TIVW TVrWHI HYXVEMXHIG|XIqXERXEYNSYVH´LYM les marchés asiatiques pour la préparation de soupe. EVXM½GMIP ZSMVGLETMXVI§SGGYTEXMSRHYPMXXSVEP¨ 0I 0ITVM\EYOKk,SRK/SRKIWXHIº  0IW recrutement ne vient plus équilibrer la perte par QlGLSMVIWSYPIWHIRXWHIGIVXEMRWERMQEY\TsGLqW mortalité naturelle et par pêche. WSRXqKEPIQIRXZIRHYWEY\XSYVMWXIW 4EVEMPPIYVWYRIEYXVIqXYHIWYV1SSVIEQSRXVIUYI Le fort développement de la pêcherie de thon à la le nombre de pêcheurs occasionnels a augmenté et palangre, dont les captures accessoires sont souvent les que les pêcheurs professionnels vont plus souvent requins, renforce considérablement la menace qui pèse k PE TsGLI ':MIY\   0E GSQTEVEMWSR HIW sur les espèces de squales pélagiques, en particulier le IWXMQEXMSRW HI TVSHYGXMSR IWX HI    X IR VIUYMRFPERGHYPEVKI C. longimanusHMX§TEVEXE¨  IXHIIR 0IW GETXYVIW EGGIWWSMVIW HI PE ¾SXXI HIW XLSRMIVW 1EMW HMZIVWIW MRJSVQEXMSRW WIQFPIRX qKEPIQIRX passent de 565 tonnes en 2002 à 242 tonnes en indiquer un appauvrissement des ressources en 2005, ces captures étant constituées essentiellement TSMWWSRHIWTVMRGMTEY\EXSPPW§kTSMWWSRW¨GSR½VQq HYVIUYMRFPIY Prionace glaucaSYQSERE¯ IX TEVPIWqXYHIWWYV8MOILEY0IWHSRRqIWHITVSHYGXMSR HYFPERGTEVEXE  'IWGETXYVIWEGGIWWSMVIWSRX KPSFEPITSYVPIW8YEQSXYWSRXTEWWqIWHIXHERW contribué à une raréfaction alarmante de ces espèces les années 80, à environ 1000 à 1200 t en 2006, soit et, avec la nouvelle législation, seule la valorisation YRIFEMWWIHIk IRERW 7XIMRGSQTIVW  GSQQIVGMEPI HY VIUYMR 1EOS IWX EYXSVMWqI -P R´] E Photo : Ailerons de requins pas de déclaration de captures de requins au niveau )R VqEPMXq GIXXI TVSFPqQEXMUYI R´IWX TEW JEGMPI k prêts à être exportés HIPETsGLIG|XMrVITVSJIWWMSRRIPPI1EMWPIWGETXYVIW mettre en évidence. D’une part, les activités perlico- (Crédit : ©IRD J. Orempuller) restent faibles. les ont capté une partie non négligeable de la main d’œuvre, et d’autre part la raréfaction effective de Les responsables des clubs de plongée sont les certaines espèces plus sensibles que d’autres, tend à TVIQMIVW k W´MRWYVKIV JEGI k GIXXI TsGLI I\GIWWMZI fausser les analyses. HIW VIUYMRW IX k GI XVE½G H´EMPIVSR UYM XIRH k WI %8MOILEYPIWVqWYPXEXWVqGIRXWVqEPMWqWTEV24EWGEP HERWPIGEHVIHYTVSKVEQQI'6-74 -RMXMEXMZITSYV PIWVqGMJWGSVEPPMIRWHY4EGM½UYIWYH-6( WYVPEFEWI d’une analyse historique des statistiques de produc- XMSR WYV8MOILEY IX H´YRI QSHqPMWEXMSR QSRXVIRX UYIP´SRIWXTEWWqHIXkXIRERW EZIG YRI HqGVSMWWERGI VqKYPMrVI HI  IWTrGIW  PI prélèvement de juvéniles n’ayant pas encore atteint PIIVlKIHIQEXYVMXqWI\YIPPI 8EIELutjanus gibbus, TEVI\IQTPI SYIRGSVIP´I\TPSMXEXMSRHIWKqRMXIYVW EZIGHIWTLqRSQrRIWH´EKVqKEXMSRWUYMWIVEVq½IRX sont signalés par les services. Ces observations laissent penser que l’on pourrait atteindre dans certaines îles YRIWXEHIHIWYVI\TPSMXEXMSR'IVXEMRIWGEQTEKRIWHI ESTIMATION DES CAPTURES DE REQUINS PAR LES PALANGRIERS ( Source : SPE, 2005 ) pêche intensive en périodes de frai, les activités des REQUINS pêcheurs occasionnels, le non respect de la taille et ANNÉE MAKO TOTAL NON COMMERCIAUX HIPEPSRKYIYVHIW½PIXWSYPEGETXYVIHIWPERKSYWXIW KVEMRqIWWSRXqKEPIQIRXIRGEYWI1EPKVqPIWVqKPI- 2002 525 t 40 t 565 t mentations, certaines techniques, telles que la pêche 2003 280 t 49 t 329 t EYLSVE TSMWSRZqKqXEP I\MWXIVEMIRXXSYNSYVWUYSMUYI 2004 342 t 34 t 376 t IRRIXXIHMQMRYXMSR WSYVGI8I:IEXEYXEM  2005 217 t 25 t 242 t

)R½RPEHIWXVYGXMSRHIWLEFMXEXWIXRSXEQQIRXHIW EXPORTATION D’AILERONS DE REQUINS ENTRE 2002 ET 2005 ( Source : SPE, 2005 ) VqGMJWJVERKIERXWTEVPIWVIQFPEMWPIWI\XVEGXMSRWSY VOLUME BRUT HONG la sédimentation est probablement responsable de la ANNÉE SINGAPOUR TAWAIN SRI LANKA (KG) KONG destruction de nurseries. 2002 8 789 74 % 22 % 4 % Les captures accessoires et la pêche des requins 2003 8 153 19 % 81 % 0ETsGLIGMFPqIHIWVIUYMRWkPEWIYPI½RHITVqPIZIV 2004 7 043 52 % 47 % PIWEMPIVSRW ±½RRMRK² IWXHIZIRYIHITPYWIRTPYW 2005 5 921 10 % 60 % 6 % 24 % <1980 1980-1990 1990-2000 2000-2006

PERTURBATIONS 1982-1983 : cyclones 1991 et 1997-1998: cyclone 258 1984, 1987 : blanchissements IXFPERGLMWWIQIRX %HNIVSYH NATURELLES IXTYPPYPEXMSRH´%VTPERGM %HNIVSYH CLIMAT )R4SP]RqWMIJVERpEMWIPEXIQTqVEXYVIQS]IRRIERRYIPPIEEYKQIRXqHI„'HITYMWPIWXVIRXIHIVRMrVIWERRqIW %XPEWGPMQEXSPSKMUYIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI  Entre 1955 et 1986, c’est un total de 19,3 hectares qui a été remblayé, soit 2% de la 0´EVXM½GMEPMWEXMSRERXLVSTMWEXMSRHYVMZEKIHI1SSVIEETVSKVIWWqHI IRk URBANISATION ^SRIJVERKIERXI %YFERIP  IR 7EPZEX DÉMOGRAPHIE (ERWPIWERRqIWPETSTYPEXMSRHI1SSVIEW´qPIZEMXkLEFMXERXWIRZMVSRIR)RP´-74*IRHqRSQFVEMX TsGLIYVWTVSJIWWMSRRIPW %YFERIP TsGLIYVWTVSJIWWMSRRIPW :MIY\

EFFORT DE PÊCHE 1992 : 4 sorties de pêche par semaine pour les pêcheurs professionnels, et une par 2002 : 5 sorties de pêche par semaine pour les pêcheurs professionnels, et deux par semaine pour les WIQEMRITSYVPIWTsGLIYVWSGGEWMSRRIPW %YFERIP TsGLIYVWSGGEWMSRRIPW :MIY\

 HIWTsGLIYVWTSWWqHEMIRXYRIIQFEVGEXMSR %YFERIP  HIWTsGLIYVWTSWWqHEMIRXYRIIQFEVGEXMSR :MIY\

PRODUCTION PÊCHE TVSHYGXMSRERRYIPPIHIPETsGLIPEKSREMVI8 %YFERIP TVSHYGXMSRERRYIPPIHIPETsGLIPEKSREMVI8 :MIY\

1989 : rendement de la pêche lagonaire de Moorea estimé à 0,7 à 1,4 VIRHIQIRXHIPETsGLIPEKSREMVIHI1SSVIEIWXMQqkk8OQòER VIRHIQIRXHIPETsGLIPEKSREMVIHI1SSVIEIWXMQqk8OQòER =SRKIV RENDEMENT PÊCHE 8OQòER +EP^MRIXEP %YFERIP VIRHIQIRXHIPETsGLIPEKSREMVIHI1SSVIEIWXMQqkk8OQòER :MIY\ Méthodes de calcul différentes Méthodes de calcul différentes Méthodes de calcul différentes

Entre 1991 et 1997, une faible augmentation de la densité des poissons adultes a été SFWIVZqIWYVPETIRXII\XIVRIHYWIGXIYVHI8MELYVE %HNIVSYH Une chute de la densité des Chaetodontidae, entre 1991 et 1994, a été observée sur PETIRXII\XIVRIHYWIGXIYVHI8MELYVE %HNIVSYH PEUPLEMENTS 9RIEYKQIRXEXMSRHIPEHIRWMXqIXHIPEVMGLIWWIWTqGM½UYIIRXVIIXTSYVPIWTIYTPIQIRXWHIPETIRXII\XIVRIIXHYVqGMJJVERKIERXHYWIGXIYVHI8MELYVE &VIRMIV DE POISSONS 9RIqZSPYXMSRHIP´SVKERMWEXMSRHIWTIYTPIQIRXWGSQQYRIEY\XVSMWVqGMJW VqGMJJVERKIERXVqGMJFEVVMrVIIXTIRXII\XIVRIHYWIGXIYVHI8MELYVE  UYMTSYVVEMXsXVIGEYWqITEVP´EGXMZMXqHITsGLIETIVQMWHIHMWXMRKYIVHIY\TqVMSHIWIX &VIRMIV Des changements apparus en 1992 sur le récif barrière, concernant la structure fonctionnelle du peuplement de poissons et l’habitat seraient liés au cyclone Wasa de  &VIRMIV

POISSONS 9RIJEMFPIGLYXIHIPEHIRWMXqIRIWTrGIWHITSMWWSRWGSQQIVGMEY\WYVPETIRXII\XIVRIIXPIVqGMJFEVVMrVIIRXVIIX &VIRMIV COMMERCIAUX

MOLLUSQUES 0IRSQFVIH´IWTrGIWHIQSPPYWUYIWWYVPIVqGMJJVERKIERXHI8MELYVEEHMQMRYqIRXVI IWTrGIW IX IWTrGIW 'IGMW´I\TPMUYERXTEVPIWGLERKIQIRXWHIPEREXYVIHYWYFWXVEXIRXVIGIWERRqIW %YKYWXMR

0IVqGMJFEVVMrVIIRXVIIX WIGXIYVHI8MELYVE EGSRRYYRIGLYXIHIPE VMGLIWWIWTqGM½UYIHIWGSVEY\ IWTrGIWIRIR IXHYVIGSYZVIQIRX  IR IR IRGSVEMPZMZERX *EKIVWXVSQ 

'LYXIHYTSYVGIRXEKIHIVIGSYZVIQIRXIRGSVEMPZMZERXWYVPIVqGMJFEVVMrVIHI8MELYVEEYHqFYXHIWERRqIW %YKYWXMR CORAIL 9RIqXYHITSVXERXWYVPIWERRqIWkQSRXVIUYIPEGSYZIVXYVIIRGSVEMPZMZERXWYVPIWTIRXIWI\XIVRIWHI1SSVIEXIRHkEYKQIRXIVEYGSYVWHIGIXXITqVMSHI %HNIVSYH 

9RIEYKQIRXEXMSRHYXEY\HIVIGSYZVIQIRXIRGSVEMPZMZERXWYVPETIRXII\XIVRIIRXVIIX &VIRMIV

Chute du recouvrement en corail vivant sur la pente externe du secteur de Tiahura WYMXIEYG]GPSRIHIPEXIRHERGIW´MRZIVWERXkTEVXMVHI %HNIVSYH

)RPIVqGMJFEVVMrVIHI8MELYVEIWXTVEXMUYIQIRXHqTSYVZYHIQEGVSEPKYIW0E ALGUES biomassse de ces macroalgues a augmenté de façon importante entre 1971 et 1980 4E]VMIX2EMQ

Entre 1991 et 1997, sur la pente externe du secteur de Tiahura, les macroalgues ne QSRXVIRXTEWHIXIRHERGIWWMKRM½GEXMZIW %HNIVSYH

0IXEY\HIVIGSYZVIQIRXIRWYFWXVEXHYVHYVqGMJJVERKIERXEFEMWWqTVSKVIWWMZIQIRXHITYMWVIQTPEGqTEVHYWEFPI &SYGLSR %YKYWXMR

SUBSTRAT Sur le récif frangeant, on observe, entre 1987 et 2002, une chute du recouvrement IRWYFWXVEXZMZERX QEGVSEPKYIWGSVEY\KE^SREPKEP EYTVS½XHYVIGSYZVIQIRXIR WYFWXVEXQSVX WEFPI  &VIRMIV 259

LES ÉVOLUTIONS DU MILIEU ET DE LA PÊCHE À MOOREA RÉPARTITION MOYENNE DES CAPTURES DE REQUIN PAR Tableau page précédente. ( Source : Brenier et al., 2006 ) ESPÈCE (EN NOMBRE) SUR LES TROIS DERNIÈRES ANNÉES POUR LA PÊCHE HAUTURIÈRE ( Source : SPE, 2006 )

HSYGI  TIVGLI IX GLIZVIXXI XEMPPI IX TqVMSHI TVMWIVqKPIQIRXqIW  • mise en place d’aires marines protégées, notam- QIRXHERWPIGEHVIHIW4+)1 • VqIRWIQIRGIQIRXHIWPEKSRW §WIEVERGLMRK¨  àTEVXMVHIWqPIZEKIWHIPEVZIW ZSMVTPYWPSMR  Photo : Requin dont on a sectionné les ailerons La réglementation vise à encadrer l’activité ; la délibé- (Crédit : E. Clua) ration de 1988 limite le maillage et la longueur des HqZIPSTTIV)RIJJIXPE4SP]RqWMI*VERpEMWIEqXqP´YR ½PIXWVqKPIQIRXIPETsGLIWSYWQEVMRIIXPETsGLI Le rahui : Le rahui est le HIWTVIQMIVWPMIY\S€PIWSFWIVZEXMSRWWSYWQEVMRIW IR IEY HSYGI IX IR½R MRXIVHMX XSYXI QqXLSHI HI de requins ont été organisées, les centres de plongée système traditionnel de TsGLIHIWXVYGXVMGI YXMPMWEXMSRHIWYFWXERGIREXYVIP- gestion des ressources du PSGEY\QMWERXWYVP´EXSYX±VIUYMR² TEWWIHI6ERKMVSE les, procédés électriques, engins destructeurs de lagon. Il correspondait à TEVI\IQTPI 0IWGSR¾MXWIRXVITsGLIYVWIXGPYFWHI P´LEFMXEXFEVVIWkQMRIIXG IXI\TPSWMJW des lieux interdits (tapu) plongée sont fréquents. à la pêche pour une durée Les aires marines protégées sont de plus en plus déterminée ou à l’interdic- 0I ½RMRK IWX EYNSYVH´LYM MRXIVHMX TSYV  ERW IX PE considérées comme des outils de gestion de la pêche. tion de prélever une espèce jusqu’à la levée de l’interdit pêche et la commercialisation de toutes les espèces )PPIWJEZSVMWIRXPEVITVSHYGXMSRIXEWWYVIVEMIRXYRI HI VIUYMRWI\GITXq PI VIUYMR QEOSWSRX MRXIVHMXIW  par le Conseil des anciens I\TSVXEXMSRHIFMSQEWWIIRHILSVWHIWPMQMXIWHIPE ou des sages. PIWIWTrGIWWSRXTVSXqKqIW ZSMVGLETMXVI§TEXVMQSMRI VqWIVZIUYSMUYIGIXXII\TSVXEXMSRWSMXPMQMXqIHERW REXYVIP¨ 4EVEPPrPIQIRXPIKSYZIVRIQIRXEGSQQER- P´IWTEGIEY\EFSVHWHIPEVqWIVZI0IWEMVIWQEVMRIW HMXqHIWqXYHIWTSYVqZEPYIVPEZYPRqVEFMPMXqHIWWXSGOW protégées qui se mettent en place, notamment dans en vue d’une éventuelle reprise de pêches très ciblées PI GEHVI HIW 4+)1 1SSVIE *EOEVEZE  HIZVEMIRX s’il s’avère que certaines espèces puissent supporter favoriser le maintien et la reproduction des ressour- YRTVqPrZIQIRXQIWYVq0IQEOSIWXTsGLqkTIXMXI ces lagonaires. Les suivis de ces aires permettront de échelle et commercialisé pour sa chair ; des études ont mesurer leur impact sur la pêche. été lancées en 2006 pour suivre de plus près l’évolu- XMSRHIWWXSGOWHIGIXXIIWTrGI L’un des objectifs des Plans de Gestion de l’Espace Maritime ZSMVGLETMXVI§SGGYTEXMSRHIWXIVVIWHY LES RÉPONSES PMXXSVEP IX HIW PEKSRW¨  IWX H´EWWYVIV PE KIWXMSR HI P´IWTEGIQEVMXMQIEYTSMRXHIZYIHIP´I\TPSMXEXMSR 0IWVqTSRWIWWSRXHMZIVWIW des ressources, ce qui sous-entend leur utilisation VEXMSRRIPPI IX PIYV ZEPSVMWEXMSR (ERW PI 4+)1 HI • renforcement des connaissances biologiques 1SSVIE WSRX Hq½RMIW HIW ^SRIW S€ HSMZIRX sXVI IXWSGMSqGSRSQMUYIW RSQFVIYWIWqXYHIWHY ETTPMUYqIWGIVXEMRIWVqKPIQIRXEXMSRW3R]HMWXMRKYI '6-3&)HIP´-6(  entre autres les aires marines protégées à vocation • mise en place d’indicateurs permettant de LEPMIYXMUYI 8ESXELE 8IXEMYS 4MLEIRE %VSE %LM QIWYVIVP´MQTEGXHIP´I\TPSMXEXMSRIXP´MQTEGXHIW 1EEXIE 0´IRWIQFPI HIW QIWYVIW WSRX TVMWIW TSYV mesures de gestion ; assurer le renouvellement de la ressource et permet- XVIPETsGLIHERWPIW^SRIWEZSMWMRERXP´%14 • réglementations sur les méthodes de pêche ; La restauration des habitats, dans le cadre de la gestion • TVSXIGXMSRHIGIVXEMRIWIWTrGIWGSQQIVGMEPIW HIWTsGLIWIXP´MRWXEPPEXMSRHIVqGMJWEVXM½GMIPWIRWSRX burgau, troca, bénitiers, langoustes, crabe vert, IRGSVIEYWXEHIHIPEVq¾I\MSR cigale de mer, squille, et pour les espèces d’eau 260

Réglementation de la pêche dans le PGEM de Moorea

0ETsGLIEY¼PIXHSRXPIQEMPPEKIIWXMRJqVMIYVkQQHERWPETPYWTIXMXIHMQIR- sion de la maille est interdite . Les exceptions sont : la pêche aux « ouma » alevins de mullidés, aux « inaa » alevins de gobiidés, aux « ature » Selar crumenophtalmus. Concernant la pêche au « Haapua », la maille du grillage formant la cage doit être égale ou supérieure à 55mm. Le pêcheur au fusil ne doit pas s’approcher à moins de 50 mètres des baigneurs et à moins de 100 mètres des plages fréquentées. La pêche au caillou ne peut-être pratiquée qu’une fois par an dans le lagon de Moorea. Les poissons pêchés à l’aide de cette technique sont relâchés. La pêche au « Otui» est interdite car elle conduit à la destruction des habitats. La pêche de loisir ne peut s’exercer qu’à la canne, à la ligne et au fusil ; l’emploi du ¼PIXIWXMRXIVHMXHIRYMX0ITVSHYMXHIPETsGLIRIHSMXsXVIRMI\TSWqRMZIRHY

LA PERLICULTURE SITUATION DE LA PERLICULTURE EN POLYNÉSIE L’huître perlière Pinctada margaritifera, communément appelé la « nacre », produit la perle noire de Polyné- WMIIXWIWHqVMZqWPIW§OIWLM¨PIW§QEFI¨ HIQM 13 TIVPIW IXPEREGVI GSUYMPPI 0IWTVIQMIVWIWWEMWHI ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS DE PRODUITS PERLIERS DE KVIJJI TIVPMrVI k &SVE &SVE HEXIRX HIW ERRqIW  1990 À 2005 (Source : Service de la perliculture ) Depuis, la perliculture est l’un La pêche, des secteurs emblématiques de la perliculture l’économie polynésienne. L’acti- vité comprend l’approvisionne- et ment en nacre qui se fait, depuis l’aquaculture les années 80, par collectage et élevage des naissains, la greffe et l’élevage des nacres greffées. La perliculture constitue la HIY\MrQI VIWWSYVGI IR HIZMWIW de la Polynésie après le tourisme, et sa plus importante source H´I\TSVXEXMSRW0´EGXMZMXqTIVPMGSPI NSYI qKEPIQIRX YR V|PI WSGMEP Photo : Perles (Crédit : non négligeable en participant au service de la perliculture) rééquilibrage de l’activité écono- PI+-)4IVPIWHI8ELMXMP´EGXMZMXqKqRrVITPYWHI mique entre les archipels par la création d’un grand emplois salariés et 7000 îliens en tirent leur revenu. nombre d’emplois dans les îles éloignées. 8SYXIJSMW P´MWSPIQIRX HIW JIVQIW IRXVEwRI JVqUYIQ- ment l’éclatement des structures sociales et familiales. Le recensement des producteurs d’huîtres ou de TIVPIWHIGYPXYVIHI8ELMXMIWXEGXYIPPIQIRXIRGSYVW %TEVXMVHIWERRqIWPIGSYVWHIPETIVPIEGLYXq 4PYWHITVSHYGXIYVW IRZMVSR HYXSXEP SRX considérablement, atteignant en 2002 son niveau le plus déjà été recensés sur 21 îles de la Polynésie. D’après bas depuis 8 ans ; crise économique mondiale, offre bien supérieure à la demande, souvent au détriment de la qualité, en sont les principales raisons.

La production et la commercialisation )RP´EFWIRGIHIWXEXMWXMUYIWI\LEYWXMZIWGSRGIV- RERXPETVSHYGXMSRHITIVPIWHI8ELMXMP´qZSPYXMSR de l’activité du secteur est appréciée à partir HIWI\TSVXEXMSRWVIGIRWqIWTEVPI7IVZMGIHIW douanes. Les professionnels estiment à 90% la TEVXHIPETVSHYGXMSRHIWXMRqIkP´I\TSVXEXMSRPI solde de 10% étant vendu sur le marché local. 261

SUPERFICIE EN HA ACCORDÉE POUR LA PERLICULTURE, TOUTES ACTIVITÉS Localisation de l’activité CONFONDUES (FERMES ET ÉLEVAGES) ( Source : Service de la perliculture ) Le recensement général des lagons effectué IRXVI RSZIQFVI  IX ESX  E JEMX VIWWSVXMVUYIwPIWEFVMXIRXYRIEGXMZMXqHI TIVPMGYPXYVI HSRXHERWPIWwPIWHIPE7SGMqXq  k8YEQSXY +EQFMIV  IX  EXSPPW WSRX collecteurs.

)RXVI  IX    LE HI GSRGIW- Pour les années 2003, 2004, sions ont été accordées. Les lagons ont été 2005, les surfaces accor- JIVQqWEY\HIQERHIWHIGSRGIWWMSRWH´qPI- dées correspondent à des régularisations de surfaces ZEKIIRXVIIX%YIVNERZMIV existantes déjà accordées PI WIVZMGI HI PE TIVPMGYPXYVI HqRSQFVI  et non à l’octroi de nouvelles GSRGIWWMSRWQEVMXMQIW GSPPIGXEKIJIVQIWIX autorisations. qPIZEKI  HqHMqIW k PE TIVPMGYPXYVI TSYV YRI WYVJEGI XSXEPI HI   LE 0IW8YEQSXY NOMBRE CUMULÉ DE CONCESSIONS MARITIMES ENTRE 1975  GSRGIWWMSRW  IX PIW +EQFMIV  ET 2005 ( Source : Service de la perliculture ) GSRGIWWMSRW GSRGIRXVIRXTVrWHILE HIWYVJEGITIVPMGSPIXERHMWUYIPIW-PIW7SYW 0I:IRX S€ WSRX MRWXEPPqIW  GSRGIWWMSRW concentrent 251 ha. La libéralisation des concessions maritimes au début des années 90, puis la vulgarisation de la greffe, ont amené à la multiplication du nombre de fermes perlières et à l’aug- mentation rapide de la production. Celle-ci W´IWX JEMXI TEVJSMW EY\ HqTIRW HIW PEKSRW WM bien qu’à partir de 1997, le gouvernement a commencé à restreindre les autorisations

CARTE DE LA PERLICULTURE, SURFACES AUTORISÉES AU 0IZSPYQII\TSVXqTEWWIHIQSMRWHIOKkTVrW 1ER JANVIER 2007 ( Source : Service de la perliculture ) HIOKHIk WSMXYRHSYFPIQIRX IR  ERW TSYV VIHIW- GIRHVI EY\ EPIRXSYVW HI  OK IR  ¯  )R  PIW ZIRXIW k l’étranger des produits perliers ont généré de l’ordre de 12,8 milliards HI *'*4 HI VIGIXXIW WSMX   HIW I\TSVXE- XMSRWXSXEPIW GSRXVI QMPPMEVHWIR  Les ouvrages en perles ont également connu un succès commer- cial grandissant hors des frontières. Leur ZEPIYVkP´I\TSVXEXMSR a quasiment triplé en l’espace d’un an, attei- gnant 444 millions de *'*4IR 262 H´SGGYTEXMSRHYHSQEMRITYFPMGkHIW½RWTIVPMGSPIW 1EPKVqPIWIJJSVXWTSYVPMQMXIVPIRSQFVIHIGSRGIW- %PEWYMXIHIPEGVMWIYRIVqKPIQIRXEXMSRTPYWWXVMGXI WMSRWHITYMWPETVIWWMSRI\IVGqIWYVPIWWIVZM- E qXq EHSTXqI (I  k  PIW VqKYPEVMWEXMSRW ces administratifs reste forte et l’engouement de des concessions maritimes se sont poursuivies et ont l’activité conduit toujours à des dérapages comme abouti à la délivrance de 624 arrêtés de régularisa- P´MQTPERXEXMSR WEYZEKI HI JIVQIW H´I\TPSMXEXMSR IX tion d’autorisation d’occupation du domaine public d’habitations sur pilotis dans le lagon. QEVMXMQI k HIW ½RW H´I\TPSMXEXMSR TIVPMGSPI  IX k PE 0I VIGIRWIQIRX VqEPMWq IR  TEV PI 7IVZMGI HI remise de 424 cartes de producteurs de perles et 450 la Perliculture a montré qu’environ 2 perliculteurs cartes de producteurs d’huîtres. WYV  WSRX IR MRJVEGXMSR EY VIKEVH HI P´SGGYTEXMSR L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT HY HSQEMRI TYFPMG (I RSQFVIY\ TVSFPrQIW HI voisinage et d’empiétement sur des concessions La volonté d’une meilleure cohabitation entre la I\MWXERXIW EMRWM UYI WYV PIW GLIREY\ HI REZMKEXMSR perliculture et son milieu est devenue l’un des objec- ont été constatés. Le problème majeur est l’absence XMJWQENIYVWIR4SP]RqWMIE½RH´EWWYVIVYRHqZIPST- HIHqGPEVEXMSRHIGSRGIWWMSRWQEVMXMQIW*EGIkYRI TIQIRXHYVEFPIHIPE½PMrVI'IXXIVqGIRXITVMWIHI administration lointaine et des décisions qui leur GSRWGMIRGIHYKSYZIVRIQIRXIXHIWEGXIYVWPSGEY\ semblent arbitraires, certains insulaires n’hésitent résultant entre autre de la crise qui a affecté l’activité, pas à s’installer sur le domaine public maritime sans a amené la réalisation de plusieurs études d’impact attendre l’autorisation des autorités compétentes. UYM XIRXIRX HI QMIY\ Hq½RMV PIW TIVXYVFEXMSRW Le second problème concerne l’agrandissement des engendrées par l’activité perlière dans les atolls et de concessions sans aucune demande d’autorisation. proposer des solutions pour minimiser les nuisances 'IPEEqXqGSR½VQqPSVWHYHIVRMIVVIGIRWIQIRXS€ directes et indirectes pour le collectage, l’élevage ou les résultats ont très rapidement montré qu’un grand 13 les infrastructures,. nombre de producteurs occupaient des surfaces supérieures à la surface autorisée. Les problèmes de l’occupation du lagon et de La pêche, 3YXVI PIW TVSFPrQIW PMqW k P´MQTEGX WYV PI QMPMIY la multiplication des concessions GMHIWWSYW GIXXIEGXMZMXqGVqIYRITVMZEXMWEXMSRHI la perliculture La forte demande de concessions sur le domaine surfaces de lagons très importantes. et public maritime, pour le collectage, l’élevage ou l’aquaculture les infrastructures, a engendré une importante Les pollutions et dégradations du milieu pression sur les lagons, d’autant que les attributions 9RI qXYHI WYV PE ½PMrVI TIVPMGSPI HI P´EVGLMTIP HIW HIGSRGIWWMSRWWIWSRXIJJIGXYqIWWERWTPERM½GEXMSR 8YEQSXYVqEPMWqIIRkPEHIQERHIHY7IVZMGI sans véritable zonage des lagons et sans critères de de la perliculture, a recensé les impacts de la perlicul- Hq½RMXMSRHIWMXIWJEZSVEFPIW ture sur l’environnement. Ces impacts ont été classés par ordre décroissant en fonction de leurs effets RqKEXMJW 4849  • 4VSHYGXMSRRIXXS]EKIGSPPIGXEKIKVSWWMWWIQIRX écloserie, récolte greffe. • :MI WYV PE JIVQIGSRWXVYGXMSRMRWXEPPEXMSRW HI la ferme, assainissement, déchets, occupation lagonaire, dispersion de l’habitat.

Photo : Anémone sur une Parmi les opérations de production de perles, les huitre perlière (Crédit : ser- résultats de l’étude montrent que le nettoyage et le vice de la perliculture) collectage ont les effets les plus négatifs sur l’environ- RIQIRX ZSMVWGLqQETEKIWYMZERXI  Photo : ferme perlière (Crédit : service de la perliculture) 263

IDENTIFICATION DES IMPACTS LIÉS À L’ACTIVITÉ DE COLLECTAGE Cette anémone urticante se multiplie très rapide- DES HUÎTRES PERLIÈRES (Source : PTPU, 2003) QIRX TEV FSYVKISRRIQIRX FSYVVIPIXW TIHMIY\  et surtout, lorsqu’elle est découpée, chaque morceau donne une anémone. 0IWLYwXVIWTIVPMrVIWqPIZqIWIR½PMrVIW suspendues en pleine eau entre 6-12 m, sont un substrat idéal pour ces anémones qui recouvrent à la fois les coquilles mais EYWWM PIW WXVYGXYVIW IR QIV GSVHIW FSYqIWIXG 9RRIXXS]EKIIWXEWWYVq pour s’en débarrasser. L’impact écono- mique est important car dans certains atolls, le nettoyage des nacres est obliga- XSMVI XSYW PIW  QSMW IX PIW JIVQIW ont entre 20 000 et plusieurs millions de nacres à traiter, ce qui représente des manipulations importantes. Certaines grosses fermes avaient mis IRTPEGIHIWFEXIEY\RIXXS]IYVEZIGHIWNIXH´IEY kLEYXITVIWWMSR /EVGLIV QEMWGIWHIVRMIVWSRX été interdits car ils participaient à la multiplication HIWERqQSRIW VINIXHIJVEKQIRXWHERWPIPEKSR Photos : Nettoyage de nacre au karcher (Crédit : mucus activant le déplacement des anémones service de la perliculture) HSRG PE TVqWIRGI HI FSYVVIPIX TIHMIY\ WYV PI WYFWXVEX (´EYXVIWXIGLRMUYIWHIRIXXS]EKIWSRX proposées comme la sursalure qui tue l’anémone IXPI7IVZMGIHIPE4sGLIXVEZEMPPIWYVP´qFSYMPPERXEKI des huîtres comme cela se fait en ostréiculture. Par ailleurs, les impacts les plus importants liés à la construction de la ferme sont l’introduction et l’installation de pestes végétales par le biais des engins de chantier et du défrichage, voire animales Le collectage entraîne un transfert des épibion- VEXWGLEXWIWWIRXMIPPIQIRX 0IQSVGIPPIQIRXHIW tes entre atolls lors des transferts de nacres, et le TIYTPIQIRXWZqKqXEY\GSRHYMXEYWWMkHIWHqWqUYMPM- nettoyage favorise la dispersion des épibiontes à bres des populations indigènes et endémiques. L’une l’intérieur du lagon. des conséquences les plus visibles actuellement Le développement des épibiontes : aujourd’hui, l’épi- est le début de prolifération de plantes adventices bionte le plus important est l’anémone Aiptasia GSQQI Leucaena leucocephala  PE VqKVIWWMSR HIW pallida&MIRUYIWETVqWIRGIPMQMXIPIHqZIPSTTI- TIYTPIQIRXWH´SMWIEY\HIQIV HMQMRYXMSRHIWWMXIW QIRXHIWGPMSRIW SVKERMWQITIVJSVERX IPPIEHIW HITSRXIW IXWSYZIRXPEHMWTEVMXMSRHIWSMWIEY\§ conséquences importantes pour le développement terrestres » indigènes ou endémiques. Les déchets de l’huître, mais aussi le milieu naturel et les condi- HMZIVWI\XVsQIQIRXEFSRHERXWRIWSRXTEWKqVqW XMSRWHIXVEZEMP)PPIIWXkP´SVMKMRIHITVSFPrQIWHI croissance de l’huître en altérant la minéralisation de la coquille, ce qui peut, à terme, provoquer la QSVXHIP´ERMQEP)PPITIYXqKEPIQIRXIRHSQQE- Réseau de veille zoosanitaire de l’huître perlière Pinctada margaritifera KIVPEGLEMVHIP´LYwXVIWMP´YRHIW½PEQIRXWYVXMGERXW s’insère dans la coquille. Un réseau de surveillance pathologique de l’huître perlière a été mis en place par le service de la perliculture en collaboration avec l’IFREMER. Ses objectifs sont de prévenir l’introduc- Cette anémone a été progressivement transportée tion ou l’apparition d’agents infectieux, de réduite leur propagation à l’intérieur d’une zone dans les différents atolls où se développait la perlicul- H³qPIZEKIH³qXYHMIVPIWQS]IRWHIPMQMXIVPIYVMQTEGXHIWYVZIMPPIVPIYVqZSPYXMSRIXIR¼RHI XYVITEVPIXVERWJIVXHIREGVIWTVSZIRERXHI1STIPME garantir les échanges entre les zones d’élevage. Actuellement présent dans 5 îles, ce réseau YREXSPPkP´SYIWXHI8ELMXM 0IWTVIQMIVWXVERWJIVXW est appelé à s’étendre petit à petit pour, à terme, se pérenniser dans les 30 atolls ou îles ont eu lieu dans les années 1980 et les atolls perlicoles perlicoles de la Polynésie française. ont été contaminés au fur et à mesure des transferts Les analyses histologiques n’ont montré aucun apport pathogène à déclaration obligatoire WYGGIWWMJW-PR´I\MWXITEWIRGSVIHIVIGIRWIQIRXWYV à l’OIE. Mais les parasites observés (grégarines, Rickettsia-like et les zones d’enkystement les atolls touchés mais ils le sont à plus ou moins de métazoaires) entraînent des désordres tissulaires pouvant affecter les nacres et les grande échelle. rendre plus sensibles au stress de la greffe. 264 La modification des peuplements )XYHIHIWWSYVGIWHIRSYVVMXYVIHIWLYwXVIW analyse de la production primaire, secondaire, 0IWTVMRGMTEY\TVqHEXIYVWHIPEREGVITEVSVHVIHI étude des compartiments alimentaires pour fréquence décroissante, sont le baliste, le tetraodon, tous les stades de l’huître ; la raie léopard et la tortue imbriquée. Les nacres affaiblies par les épibiontes perforants et les jeunes )XYHIHIPEGVSMWWERGIHIPEVITVSHYGXMSR nacres de petite taille sont préférentiellement et du recrutement avec une méthode basée EXXEUYqIWTEVPIWFEPMWXIW-PWIQFPIVEMXUY´MP]EMXYRI sur les budgets énergétiques. évolution de la structure de certains peuplements de TSMWWSRWIXQSHM½GEXMSRHIPETL]WMSPSKMIPIWFEPMW- XIWUYMWIQEMRXMIRRIRXEYXSYVHIW½PMrVIWHIREGVI EHETXIVEMIRXPIYVQSVTLSPSKMI KVSWWMWWIQIRX TSYV TEVZIRMVkGEWWIVPIWREGVIW WSYVGIGSQTIVW'0S 7IVZMGIHIPETIVPMGYPXYVI 0ETIVXI½RERGMrVIHMVIG- tement engendrée par la prédation sur les huîtres est PSMRH´sXVIRqKPMKIEFPIPIWTIVPMGYPXIYVWPIWIWXMQIRX kIRZMVSR HYWXSGOWHIREGVIKVIJJqIW

LES PROJETS DE RECHERCHE

%PEWYMXIHY4VSKVEQQI+qRqVEPHI6IGLIVGLIWYV PE2EGVI 4+62 XIVQMRqHITYMWUYIPUYIWERRqIW YRMQTSVXERXTVSNIXWYVERW½RERGqTEVPI*)(k 13 LEYXIYVHIQMPPMSRWHI*'*4HIZVEMXHqQEVVIV HqFYX-PTSVXIWYVXLqQEXMUYIW L’AQUACULTURE La pêche, • )XYHIHYQEVGLqMRXIVREXMSREPHIPETIVPI la perliculture • *SVQEXMSR MXMRqVERXI HI JSVQEXIYVW E½R HI LES ACTIVITÉS renforcer les capacités des perliculteurs dans et l’ensemble des domaines touchant à la perli- L’activité de l’aquaculture, qui regroupe les crevettes de l’aquaculture GYPXYVIFMSPSKMIqGSPSKMI^SSXIGLRMITPSRKqI QIVIXH´IEYHSYGI GLIZVIXXIW PIPSYTXVSTMGEP Lates qGSRSQMIQEVOIXMRKKIWXMSRIXG calcarifer  PI XMPETME WYR½WL  IX GIVXEMRIW IWTrGIW HI TSMWWSRWPEKSREMVIW GEVERKYIWIXTMGSXWIWWIRXMIPPIQIRX  • )XYHIHIWMRXIVEGXMSRWIRXVIPIWLYwXVIWTIVPMrVIW se comporte différemment selon les espèces et les techni- IXPIYVIRZMVSRRIQIRX UYIWYXMPMWqIW7MPETVSHYGXMSRHIGLIZVIXXIWIWXXSYNSYVW Photo : Bassins d’élevage  )XYHIW L]HVSGPMQEXMUYIW IX QSHqPMWEXMSR très faible, la production de crevettes se maintient, tandis de crevettes. de l’hydrodynamisme de 2 lagons parti- que la production piscicole subit des hauts et des bas (Crédit : ©IRD, J. Bonvallot) GYPMrVIQIRX EGXMJW %LI IX 8EOEVSE  EZIG selon les espèces élevées. Cette activité aujourd’hui relati- FEXL]QqXVMI(IXQSHrPIWRYQqVMUYIWHI ZIQIRXQSHIWXIIWXXSYNSYVWIRHqZIPSTTIQIRX)PPIIWX GMVGYPEXMSR qXYHIHYGPMQEX XIQTqVEXYVIW IWWIRXMIPPIQIRXPSGEPMWqIk8ELMXM1SSVIEIX&SVE&SVE ZIRXWHIWYVJEGI© L’historique de la production aquacole montre que celle-ci atteignait 24 tonnes en 1986 contre plus ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DES PRINCIPAUX PRODUITS de 70 tonnes vingt ans après. Le graphique montre AQUACOLES DEPUIS 20 ANS EN TONNES ( Source : SPE ) GPEMVIQIRX UYI P´qZSPYXMSR IWX IR HIRX HI WGMI YRHqGSPPEKIHIPETVSHYGXMSRHrWKVlGIkPE GVIZIXXI EZIG YR QE\MQYQ IR  TVrW HI  XSRRIW  WYMZM H´YRI VqKVIWWMSR TVSKVIWWMZI NYWUY´IR   XSRRIW  HYI k PE FEMWWI HIW TVSHYGXMSRW de crustacés, puis un sursaut d’amélioration de 2000 kKVlGIkPETVSHYGXMSRHIWTSMWWSRWTYMWHI RSYZIEY YRI RSYZIPPI VqKVIWWMSR IR  PMq k PE baisse de la production du loup tropical.

L’élevage des crustacés L’élevage de crevettes et de chevrettes est assuré par HIWJIVQIWTVMZqIWWMXYqIWTSYVP´IWWIRXMIPk8ELMXMk 1SSVIEEMRWMUY´k&SVE&SVE'IWHIVRMrVIWERRqIW l’amélioration des techniques d’élevage des post- 265 PEVZIWHIP´)GPSWIVMI4SP]ZEPIRXI8IVVMXSVMEPI )48 UYM assure l’approvisionnement des fermes, a permis la croissance constante de la production. 0E ½PMrVI GVIZIXXIW IX GLIZVIXXIW UYM IWX TEWWqI TEV WSRRMZIEYPITPYWFEWIR XSRRIW EVITVMW TVSKVIWWMZIQIRX HY H]REQMWQI EZIG  XSRRIW IR 2004. Cette reprise a été renforcée par les nombreu- WIW EQqPMSVEXMSRW XIGLRMUYIW ETTSVXqIW EY\ qPIZEKIW %TVrWGIXXIJSVXIEYKQIRXEXMSRPETVSHYGXMSRPSGEPIHI GVIZIXXIWW´IWXVITPMqIHI IR2qERQSMRWPIW IJJSVXWJSYVRMWHERWP´EQqPMSVEXMSRHIPE½EFMPMXqIXHIPE productivité des fermes semblent porter leurs fruits. Le volume produit en 2005 a été de 58,5 tonnes, soit le plus important, après celui de 2004, de la décennie écoulée. )R IJJIXPIW IWWEMW HI VITVSHYGXMSR IX H´qPIZEKI HY (IWSRG|XqP´MQTSVXEXMSRHIGVYWXEGqWEGSRRYYRI QSM 4SP]HEGX]PYW WI\¼PMW  IX HY Paraha peue (Platae augmentation constante depuis la dernière décennie, orbicularis)  SRXTIVQMWH´SFXIRMVHIFSRWVqWYP- passant de 165 tonnes en 1996 à 624 tonnes en 2005. tats en élevage larvaire et en grossissement des poissons. Les importations de crevettes et autres crustacés, qui 0IWXVEZEY\W´SVMIRXIRXWYVGIXXIHIVRMrVIIWTrGIEZIG représentent entre 75% et 85% des importations, ne un objectif de maîtrise technique en écloserie en 2009. GIWWIRX H´EYKQIRXIVIR GIW MQTSVXEXMSRW WI sont inscrites en hausse de près de 20% à 527 tonnes. LA COLLECTE DES LARVES DE POISSONS ET L’ÉLE- VAGE DE POISSONS LAGONAIRES ET D’ORNEMENT* La pisciculture Les techniques classiques de prélèvement de poissons %YGSYVWHIGIWHIVRMrVIWERRqIWPEQEwXVMWIHIWXIGLRM- d’aquarium sont destructrices car elles ciblent la pêche UYIW HI VITVSHYGXMSR HIW EPIZMRW E TIVQMW EY\ JIVQIW active d’adultes de certaines espèces, souvent avec des piscicoles d’accroître considérablement leur production. techniques destructrices pour le milieu ; en revanche, la %MRWMEPSVWUYIGIPPIGMW´qXEFPMWWEMXkXSRRIWIR technique de capture et d’élevage de larves de poissons IPPIEXXIMRXXSRRIWIRKVlGIIWWIRXMIPPIQIRXkPE lagonaires développée en Polynésie française est écolo- production de loup tropical qui représente plus 90% du gique. Les larves collectées, vouées pour la plupart à * Source : Maamaatuaiahu- tapu et al., 2006 tonnage. Cette dernière stagne à moins de 20 tonnes par QSYVMV EZERX P´lKI HI PE VITVSHYGXMSR WSRX qPIZqIW EY ER XSRRIWIRQSMRWH´YRIXSRRIIR  WIMR HI WXVYGXYVIW ETTVSTVMqIW EUYEVMYQW FEWWMRW k Photo : Ferme aquacole en GEKIW ½SXXERXIW HERW PI 0EGLYXISFWIVZqIIRW´I\TPMUYITVMRGMTEPIQIRX XIVVIIXqZIRXYIPPIQIRXGEKIWIRPEKSR IXPIWTSWXPEVZIW lagon. (Crédit : Ginger EI) TEV P´EVVsX H´YRI JIVQI IX H´YRI qGPSWIVMI IR  obtenues sont utilisées pour le repeuplement des lagons, )RPETVSHYGXMSRHIPSYTXVSTMGEPEPqKrVIQIRX P´EUYEGYPXYVISYPIQEVGLqHIP´EUYEVMSTLMPMIHSRXPE½PMrVI EYKQIRXq  XSRRIW TEV VETTSVX EY\  OK HI est toujours en phase de recherche en développement. 2004. Le loup tropical n’ayant pas pris sur le marché, (rWPEXIGLRMUYIHIGSPPIGXIHIPEVZIWIWXI\TqVM- le programme pisciculture s’oriente vers des espèces QIRXqITEVPI'6-3&) +EP^MRIX(YJSYV  locales prometteuses. • % TEVXMV HI  HIW qXYHIW MRMXMqIW TEV P´)4,) et le 74) HERW PIW LSE HI 6ERKMVSE QSRXVIRX PE possibilité de capturer des post-larves de façon ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE LA PISCICULTURE EN écologique et de les élever . TONNES DE 1998 À 2005 ( Source : SPE ) • )RP´)4,)QIXIRTPEGIPITVSKVEQQI'3:%6) 'SPSRMWEXMSR 0EVZEMVI IX :EVMEFMPMXq HIW 7XSGOW HI TSMWWSRWVqGMJEY\ k6EMEXIEIX1SSVIE • )RYRIMQTSVXERXIQMWWMSRTIVQIX de suivre la colonisation d’une partie du PEKSRHIP´wPIHI1SSVIEIXPEQSVXEPMXq que subissent les poissons dès leur arrivée  IRQSMRWHILIYVIW  • )R  PE ½PMrVI §%UYEVMSTLMPMI écologique » basée sur les techniques de capture et d’élevage de larves et de naissain pour le développement HIW8YEQSXYIWX VIXIRYI (qQEVVI alors un programme de réensemen- GIQIRX k 6ERKMVSE 1SSVIE &SVE 266 La technique est maintenant optimisée par des acteurs Variabilité temporelle de la colonisation par les larves de TVMZqW(IY\IRXVITVMWIWYXMPMWIRXGITVSGqHq8VSTMGEP poissons de l’atoll de Rangiroa (Tuamotu, Polynésie fran- *MWL8ELMXM 8*8 GVqqIIRQEVWIX&SVE)GS*MWL çaise) – Lo Yat, 2002 créée en 2006. Le cycle des poissons de récifs coralliens est constitué de deux La Polynésie est aujourd’hui pionnière dans le domai- phases : l’une lagonaire intéresse les stades juvéniles et adultes, RIHIP´EUYEVMSPSKMIqGSPSKMUYIIXPE½PMrVITVqWIRXI alors que l’autre, océanique, implique les stades larvaires. Après le passage de la crête récifale, les larves migrent vers les zones un potentiel de développement intéressant selon de nurseries pour leur installation, les récifs frangeants pour les HMJJqVIRXWSFNIGXMJWEUYEVMSTLMPMIQEMWqKEPIQIRXqGS îles hautes. Les analyses ont montré une concentration des larves tourisme et gestion des ressources. récifales plus importante près des îles suggérant probablement (qQEVVqIRPIHqZIPSTTIQIRXHIP´I\TSVXEXMSR un modèle préférentiel de colonisation autochtone. Ensuite, dans des poissons d’ornement, non encore soumis à régle- YRLSEHIP³EXSPPHI6ERKMVSEPIWWGMIRXM¼UYIWSRXGETXYVqIRXVI 1996 et 2000 les larves au stade de la colonisation, c’est-à-dire QIRXEXMSREqXqXVrWVETMHIHIQSMRWXSRRIWIR au moment précis où elles franchissent la barrière récifale. L’étude IPPIIWXkTVrWHIXSRRIWIREZIGYR QSRXVIUYIPI½Y\PEVZEMVIIWXTSYVPEQS]IRRIHIXSYXIWPIW QE\MQYQHIP´SVHVIHITPYWHIXSRRIWIRIX espèces, plus intense les nuits encadrant la période de la nouvelle I\TSVXqWIRKVERHITEVXMIZIVWPIW)XEXW9RMW  lune. La colonisation est plus forte également en saison chaude, un léger repli est enregistré en 2005 par rapport à de novembre à avril. L’anomalie climatique El Niño semble provo- 2004 mais la valeur a plus que quadruplé, atteignant UYIVYRIHMQMRYXMSRWMKRM¼GEXMZIHYRSQFVIHIPEVZIWGSPSRMWERXIW QMPPMSRWHI*'*4IR QMPPMSRWIR  EPSVWUY³IR¼RH³qTMWSHI2MySIXTIRHERX0E2MyEPI½Y\PEVZEMVI EYKQIRXI)R¼RP³qXYHIHIWSXSPMXLIWHIWPEVZIWGSPSRMWERXIWSRX permis d’estimer rétroactivement les périodes de pontes des IMPACTS POTENTIELS D’UNE FERME AQUACOLE adultes. La connaissance de la durée de vie larvaire est en outre une information cruciale pour mieux comprendre les possibilités 0´EUYEGYPXYVITIYXsXVIVqEPMWqIWSMXIRGEKIW¾SXXERXIW 13 dans le milieu lagonaire, soit à terre, dans des bassins de dispersion des espèces ainsi que leur biogéographie. aménagés. Cet impact est mal connu en Polynésie &SVES€HIWYRMXqWHIGSPPIGXIIXH´qPIZEKIHIPEVZIW française, mais les activités y restent limitées. La pêche, WSRXQMWIWIRTPEGI0IWL|XIPMIVWZSPSRXEMVIWWIHMWIRX 0´EUYEGYPXYVIIRGEKIW¾SXXERXIWTIYXEZSMVTPYWMIYVW la perliculture intéressés à développer cette technique en parallèle impacts sur l’environnement, dont une partie dépend avec un aménagement de leurs récifs frangeants. et JSVXIQIRX HY WMXI H´MQTPERXEXMSR LEYXIYV H´IEY l’aquaculture Depuis 2004, les premières campagnes de réense- L]HVSH]REQMWQIHIPE^SRIIXG  mencement des lagons polynésiens avec des poissons Impact sur la qualité de l’eau et des sédiments : l’aqua- issus de la collecte et d’élevage se développent. GYPXYVIIRQIVIRGEKIW¾SXXERXIWIWXKqRqVEPIQIRX L’objectif est de pouvoir à terme, par réensemence- de type intensif, et les élevages nécessitent alors un QIRXHITSMWWSRWVqGMJEY\VITIYTPIVGIVXEMRIW^SRIW important apport de nourriture. Les aliments non 4LSXS¼PIXHIGVsXI dégradées par la surpêche et les activités humaines GSRWSQQqW EMRWM UYI PIW I\GVqXMSRW HIW ERMQEY\ (Crédit : A. LO YAT) destructrices, ou certaines aires marines réglemen- d’élevage sont à l’origine d’un apport conséquent de XqIWTVSXqKqIWSYIRGSVIXSYVMWXMUYIW 1SSVIE&SVE matières azotées dans le milieu. L’impact sur le milieu &SVE )RPIWPlGLIVWSRXTIVQMWH´SFXIRMV  IWXXVMTPI WSYVGI4849  de survie pour Chromis viridis EXSXM  IX   TSYV Acanthurus triostegus QERMRM  • un accroissement de la sédimentation organique WSYWPIWGEKIWEZIGYRIGLYXIHIP´S\]KrRIHMWWSYW ÉVOLUTION DES EXPORTATTIONS DE POISSONS D’ORMEMENTS ISSUS ET NON sur le fond créant une zone souvent azoïque ; ISSUS DE L’ÉLEVAGE, DE 1998 À 2005 (Source : SPE) • un accroissement de la biomasse vivante dans le lit du courant, en raison des apports de nourriture, déterminant une zone de prolifération d’un petit nombre d’espèces opportunistes de faune IX ¾SVI  FIRXLMUYIW ½\qIWTVS½XERXHIGIX apport de nourriture pour se développer ; • un apport diffus de matière diluée dans la colonne d’eau, induisant une zone de transition vers la normale, avec une biomasse plus faible 267 que précédemment mais plus importante que dans risques peuvent néanmoins PIWWMXIWWEMRW PEVMGLIWWIWTqGM½UYIVIZIRERXkPE être maîtrisés par une normale. bonne gestion des fermes et une bonne utilisation L’introduction de nouvelles espèces : une fuite massive des espaces maritimes. d’individus, en cas de destruction des cages, ou d’un ou de quelques individus, lors de la manipulation des Impact au niveau de la ERMQEY\ TIYX MRXIVZIRMV QIREpERX EPSVW PE HMZIVWMXq circulation lagonaire : selon PSGEPI%GXYIPPIQIRXPIWHMJJqVIRXWqPIZEKIWIR4SP]Rq- leur situation géographi- sie française n’ont pas donné lieu au développement que sur le lagon, les instal- H´IWTrGIW MRXVSHYMXIW HERW PI QMPMIY7YMXI k HIW JYMXIW lations aquacoles peuvent EGGMHIRXIPPIWH´MRHMZMHYWHIWPSYTW Lates calcarifer SRX entraîner une gêne au été observés dans le lagon, mais sans que la population niveau de la circulation ne se développe pour l’instant. lagonaire. 5YIPUYIWSMXPIX]TIH´EUYEGYPXYVIMPI\MWXIHIWVMWUYIW Impact paysager : en HI TSPPYXMSR HIW IEY\ PEKSREMVIW PMqW EY\ ETTSVXW fonction de leur emplacement et de leur type, ces organiques des rejets de bassins ou des organismes installations peuvent être plus ou moins visibles et qTMFMSRXIWIXTEXLSKrRIWEWWSGMqWEY\qPIZEKIW GIW avoir un impact paysager.

Les zones d’aquaculture à terre (PGA Taiarapu, PTPU) Photo : Larve de poisson Les zones d’aquaculture à terre constituent des zones perturbées au même titre que les zones agricoles ; leur présen- (Crédit : A. LO YAT) ce induit la disparition de la couverture végétale et elles ont un impact au niveau des paysages dans lesquels elles W³MRWrVIRX)PPIWTIYZIRXsXVIVIWTSRWEFPIWHIP³MRXVSHYGXMSRHIRSYZIPPIWIWTrGIWHERWPIQMPMIYREXYVIP0IWIJ½YIRXW d’élevages peuvent être une source de pollution pour le milieu environnant. Au niveau de la commune de Taiarapu Ouest, certaines associations de protection de l’environnement dénoncent le caractère polluant de l’activité. Toutefois, aucun constat environnemental n’a été réalisé par rapport à ce type d’exploitation au niveau de la commune.

LES DONNÉES ESSENTIELLES SOURCE 1995 2005 PECHE 2SQFVIH´YRMXqWHITsGLIEGXMZIW RSQFVIHIXLSRMIVW SPE 63 61 4VSHYGXMSRTsGLILEYXYVMrVI XSRRIW SPE   4 733 4VSHYGXMSRTsGLIG|XMrVI XSRRIW SPE 1000 2 500 4VSHYGXMSRTsGLII\TSVXqI XSRRIW SPE 100 à 300 540 :IRXIHITSMWWSRWJVEMW XSRRIW SPE 155 Nombre de DCP SPE 216 373 Nombre de cartes de pêcheurs délivrées 'LEQFVIH´EKVM inexistant   Nombre de pêcheurs inscrits ISPF 874 1759 )WXMQEXMSRHIPETVSHYGXMSRTsGLIPEKSREMVI XSRRIW SPE 4000 4 300 :IRXITSMWWSRWPEKSREMVIWWYVQEVGLqWQYRMGMTEY\ XSRRIW SPE   230 :SPYQII\TSVXqHIREGVIW XSRRIW  SPE, Douanes 527,6 2 877 :SPYQII\TSVXqHIGSVEMP XSRRIW 10 :SPYQIHIFqRMXMIVWI\TSVXqW XSRRIWER SPE, Douanes inconnu 50 PERLICULTURE :SPYQII\TSVXqHITVSHYMXWTIVPMIVW OK 74IVPMGYPXYVI   9 000 6IGIXXIWHIP´I\TSVXEXMSRHIWTVSHYMXWTIVPMIVW QMPPMEVHWHI*'*4 74IVPMGYPXYVI   12,8 Nombre de concessions maritimes dédiées à la perliculture 74IVPMGYPXYVI   700 7YVJEGIXSXEPIHqHMqIkPETIVPMGYPXYVI LE 74IVPMGYPXYVI ? 10 847 Nombre d’atolls avec une activité perlicole 74IVPMGYPXYVI 41 31 AQUACULTURE 4VSHYGXMSRGVIZIXXIWIXGLIZVIXXIW XSRRIW SPE 58,2 58,5 :SPYQIMQTSVXEXMSRGVYWXEGqW XSRRIW SPE 235 624 4VSHYGXMSRPSYTXVSTMGEP XSRRIW SPE 3,2 6,4   :SPYQII\TSVXqTSMWWSRWH´SVRIQIRX XSRRIW SPE, Douanes 47,3   268 LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

La pêche Pêche hauturière : YRITVSHYGXMSRIRJSVXILEYWWIHIkTYMWYRVIGYPHI NYWUY´IRPMqkHIW ¾YGXYEXMSRWHIWWXSGOWHIKIVQSRIRVIPEXMSREZIGIP2MyS0IWHIVRMIVWVqWYPXEXWWGMIRXM½UYIWHERWPEVqKMSRMRHMUYIRX UYIPIWXSGOHIXLSRFPERGHY4EGM½UYIWYHR´IWXTEWIRGSVITPIMRIQIRXI\TPSMXqXERHMWUYITSYVPIXLSRSFrWIIX PIXLSRNEYRIPIWWXSGOWWSRXTVSGLIWHIPETPIMRII\TPSMXEXMSRZSMVQsQIWYVI\TPSMXqWTSYVPIXLSRSFrWI Pêche côtière : stable sur les 10 ans, la diminution de la production des bonitiers est compensée par l’augmentation HIPETVSHYGXMSRHIWTSXMQEVEVE HITVrWHI IRXVIIX 3RIWXMQIUYI k HIPETVSHYGXMSR HIWTSXMQEVEVETVSZMIRRIRXHIP´I\TPSMXEXMSRHIW('4'IWHIVRMIVWNSYIVEMIRXYRV|PITVMQSVHMEPHERWPEGETXYVI des thons de grande taille. Pêche lagonaire : • 0ETVSHYGXMSRIWXIWXMQqIkXSRRIWTEVERIRZMVSR EY\UYIPPIWW´ENSYXIRXIRZMVSRXSRRIWH´EYXS- GSRWSQQEXMSR  • (ERWPIWwPIWqXYHMqIW 1SSVIE8MOILEY HIWWMKRIWHIWYVI\TPSMXEXMSRHIWPEKSRWETTEVEMWWIRXPEHqGVSMWWERGI de la densité des espèces commerciales, diminution de la taille des prises et de la biomasse de certaines espèces, QSHM½GEXMSRHIPEWXVYGXYVIXVSTLMUYITVqPrZIQIRXHINYZqRMPIWR´E]ERXTEWIRGSVIEXXIMRXPIIVlKIHIQEXYVMXq WI\YIPPISYIRGSVITLqRSQrRIWH´EKVqKEXMSRWUYMWIVEVq½IRX'IWSFWIVZEXMSRWPEMWWIRXTIRWIVUYIP´SRTSYVVEMX EXXIMRHVIHERWGIVXEMRIWwPIWYRIWXEHIHIWYVI\TPSMXEXMSR 13 • Dans ces îles hautes, le problème vient non seulement de la pêche mais surtout de la disparition des zones de recrutement et de nurseries, le littoral étant de plus en plus anthropisé. • 0IWHSRRqIWHITVSHYGXMSRKPSFEPITSYVPIW8YEQSXYWSRXTEWWqIWHIXHERWPIWERRqIWkIRZMVSR La pêche, 1000 à 1200 t. en 2006, soit une baisse de 20 à 25% en 20 ans. la perliculture • 7YV8MOILEYPEVMGLIWWIWTqGM½UYIEHMQMRYqHIQERMrVIWMKRM½GEXMZIIRXVIIXEPSVWUYIPEHIRWMXq et totale reste stable. l’aquaculture • 1MWIIRTPEGIHIPEGEVXIHITsGLIYVPEKSREMVIIRIRGSVIJEGYPXEXMZIEZIGYRIJSVXIEYKQIRXEXMSRHIW HIQERHIWIRIX GIXXIGEVXIIWXTEVJSMWYXMPMWqIGSQQIYRQS]IRHIKIWXMSR GSQQIG´IWXPIGEW HERWPI4+)1HI1SSVIE  • 0IWGMVGYMXWGSQQIVGMEY\WIWSRXQSHM½qWEZIGYRIJSVXIFEMWWIHIPEZIRXIHERWPIWQEVGLqWQYRMGMTEY\ FEMWWIHI TEVVETTSVXEY\ERRqIW EYTVS½XHIWGMVGYMXWTEVEPPrPIW 9RTVSKVEQQIHIKIWXMSRIXH´qPIZEKIHYFqRMXMIVHERWGIVXEMRWEXSPPWHIW8YEQSXYEHqQEVVqIR La perliculture • 9RHSYFPIQIRXHIWZSPYQIWI\TSVXqWIRERWNYWUY´IRTYMWYRVEPIRXMWWIQIRXHI NYWUY´IR • 0ETIVPMGYPXYVIIWXTVEXMUYqIHERWwPIW IR IXPIWGSRGIWWMSRWSGGYTIRXIRZMVSRLE • *SVXIEYKQIRXEXMSRHYRSQFVIHIGSRGIWWMSRWNYWUY´IRTYMWXVrWJSVXIHMQMRYXMSR • TIVPMGYPXIYVWWYVWSRXIRMRJVEGXMSREYVIKEVHHIP´SGGYTEXMSRHYHSQEMRITYFPMG SGGYTEXMSRMPPqKEPI  • (qZIPSTTIQIRXMQTSVXERXHIWqTMFMSRXIWRSXEQQIRXP´ERqQSRI Aiptasia sp. UYMGVqIHIWRYMWERGIWMQTSV- tantes ; le nettoyage des nacres et le collectage ont les impacts les plus importants, entraînant sa dispersion. • 1MWIIRTPEGIHYVqWIEYHIZIMPPIWERMXEMVI • 0IWI\TSVXEXMSRWHIGSUYMPPIWHIREGVIWSRXqXqQYPXMTPMqIWTEVIRXVIIX • 0IWHqGLIXWVqWYPXERXWHIWI\TPSMXEXMSRWWSRXXVrWEFSRHERXWIXRSRKqVqW L’aquaculture • (qZIPSTTIQIRXHIPE½PMrVIHIGSPPIGXIIXH´qPIZEKIHIWPEVZIWHITSMWWSRWVqGMJEY\TSYVP´EUYEVMSTLMPMI P´EUYEGYPXYVIIXPIVITIYTPIQIRXHIWPEKSRW4VIQMIVWIWWEMWHIVITIYTPIQIRXHIWPEKSRWk1SSVIE • 8VrWJSVXIqZSPYXMSRHIWI\TSVXEXMSRWHITSMWWSRWH´SVRIQIRXHIXSRRIWIRkTVrWHIXSRRIWIRIX • 0IW½PMrVIWEUYEGSPIWTSP]RqWMIRRIWLSVWTIVPMGYPXYVIRIWSRXTEWHqZIPSTTqIWHIJEpSRHYVEFPIQEMWMPI\MWXI des perspectives d’avenir prometteuses à court terme. 14 269 L’agriculture, l’exploitation de la forêt et l’élevage L’indivision foncière Le secteur agricole ne constitue pas, aujourd’hui, un secteur majeur de l’économie polynésienne. Avec 7,651 L’indivision foncière en Polynésie Française a permis et continue Principales sources : milliards de FCP de produits agricoles et agroalimentaires de permettre que les populations rurales les plus vulnérables puissent vivre dans une relative sécurité quand à leur habitat Service du développement commercialisés chaque année (chiffres 2006), l’agricul- rural (SDR) ture arrive largement derrière le tourisme (47 milliards et à leur alimentation. Elle permet aussi une gestion optimisée des ressources foncières de la famille étendue par le chef de Institut d’émission d’outre- de FCP, la perliculture (15 milliards de FCP) ou encore famille. Mais l’évolution des normes sociales et de l’environne- mer (IEOM) la pêche (10 milliards de FCP) ; ces chiffres et la place QIRX qGSRSQMUYI TVSZSUYI EYWWM HIW GSR½MXW HI KqRqVEXMSR Institut de la Statistique de l’agriculture dans l’économie doivent être relativisés que le système familial traditionnel ne réussit pas toujours à (ISPF) par l’importance de l’autoconsommation des produits gérer. Une grande partie de l’exode rural est dû à cette combi- agricoles, estimée à près de 10 milliards de FCP par naison de facteurs familiaux et économiques. Pratiquement, de Photo : Cocoteraie, Pépinière an. La production agricole commercialisée ne contribue nombreuses terres sont inexploitées parce que les ayants droit, (Crédit : Pinson, SDR) que pour une faible part (2 %) au produit intérieur brut résidents ou non, ne parviennent pas à s’accorder sur les condi- de la Polynésie française. Le secteur occupe plus de 30 tions d’usage de ces terres. Les maraîchers potentiels préfèrent 000 actifs aujourd’hui contre 12 150 en 1996, soit ne pas prendre le risque d’investir sur un espace dont l’usage peut leur être dénié par les copropriétaires à tout moment. Les un accroissement de plus du double. Les importations copropriétaires non agriculteurs, eux, préfèrent ne pas prendre agroalimentaires n’ont cessé d’augmenter pour atteindre le risque de perdre leur droit de propriété sur une parcelle qui 152 626 tonnes en 2005, soit 17% des importations serait effectivement mise en valeur par l’un d’eux. En d’autres totales, contre 138 888 tonnes en 1997. termes, l’indivision foncière est une réalité sociale et juridique qui freine la mise en culture de terres potentiellement productives. Elle est un obstacle à une gestion durable des sols, dans la mesure où les agriculteurs sur terre indivise ne sont pas encou- ragés à amender des terres qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir utiliser pour plusieurs cycles de production. Sur ces terres à risques, ce sont les cultures maraîchères à cycle court (pommes de terre et carottes notamment), qui sont le plus à même d’être cultivées annuellement.

La plupart des exploitations (6217 au RGA 95, hors La surface agricole utilisée est relativement modeste, coprahculture) sont familiales, 87% d’entre elles 18 534 hectares, soit environ 5% des terres émergées, employant moins de 10 personnes, et de taille modeste, dont les ¾ sont occupés par les pâturages. Un quart H´YRIWYTIV½GMIQS]IRRIHILIGXEVIW seulement (4754 ha) est mis en culture. Des raisons physiques (relief, climat) et sociologiques (indivision) Les deux tiers font de la polyculture et commercialisent expliquent ces surfaces restreintes. La cocoteraie leurs produits hors de tout circuit formel. couvre entre 12 et 15 000 ha, essentiellement La politique forestière de reboisement, longtemps orien- concentrés sur les atolls. tée vers le Pin des Caraïbes est recentrée aujourd’hui vers les essences de bois précieux. TAILLE DES ENTREPRISES AGRICOLES (Source : SDR) Les principaux problèmes environnementaux sont liés aux ravageurs des cultures ainsi qu’aux pesticides dont le volume des importations a augmenté de 80% en 10 ans. L’élevage des caprins, dans certaines îles, est responsable d’une importante érosion et perte de biodiversité.

L’AGRICULTURE

LES PRODUITS DE L’AGRICULTURE

'SRGIRXVERX  HI PE 7%9 PIW wPIW HY:IRX WSRX PI TVIQMIV T|PI EKVMGSPI HI 4SP]RqWMI JVERpEMWI IX 270

ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE COPRAH EN TONNES (Source : SDR) 7YMXIkP´qTMWSHIGPMQEXMUYIHIEYZMIMPPMWWIQIRX des plantations, d’une durée de production moyenne de 60 ans, à l’appauvrissement des sols, et à la prolifé- ration de parasites, la productivité tend à diminuer. Les efforts portent donc sur la régénération de la GSGSXIVEMI IX PI WSYXMIR PSKMWXMUYI EY\ EKVMGYPXIYVW JSYVRMXYVI HI TPERXW IRXVIXMIR HIW GSGSXMIVW EHQMRMWXVEXMSR HIW IRKVEMW©  0I TVSKVEQQI HI régénération de la cocoteraie a commencé en 2002. 0EJSYVRMXYVIHITPYWHIRSM\TEVPIWTqTMRMr- VIWHY7(6ETIVQMWHIQIXXVIIRTPEGILEIR 2004 et porté à 696 ha la surface plantée en cocotier WYVEXSPPWHIW8YEQSXYHITYMW Le développement de la perliculture, et l’arrêt de la alimentent le marché de consommation de Papeete. collecte du coprah dans les « secteurs » se sont traduits 0IW wPIW%YWXVEPIW EZIG YR GPMQEX VIPEXMZIQIRX JVEMW TEV P´EFERHSR HI P´I\TPSMXEXMSR HERW TPYWMIYVW ^SRIW permettant des cultures de pays tempérés, ont d’atolls et ce, au détriment de l’entretien de la cocoteraie développé le maraîchage, en plus des productions aujourd’hui envahie par une « brousse à cocotier ». vivrières. La monoculture du coprah est localisée La production de vanille est traditionnellement EY\8YEQSXY%Y\wPIW1EVUYMWIW  HIPE7%9IR MQTPERXqIHERWPIWwPIW7SYWPI:IRXTVMRGMTEPIQIRX VEMWSRHIWKVERHIWqXIRHYIWHITlXYVEKIW WYFWMWXI k8ELEE 6EMEXIE IX ,YELMRI (ERW PIW ERRqIW  14 YR qPIZEKI I\XIRWMJ HI FSZMRW HI TSVGMRW IX HI la Polynésie française était l’un des trois plus gros caprins, tandis que la coprahculture est peu à peu TVSHYGXIYVW QSRHMEY\ EZIG YRI VqGSPXI ERRYIPPI WYTTPERXqITEVPEGYPXYVIHYRSRM JVYMXHYMorinda HIkXSRRIW)RWETVSHYGXMSRW´IWX L’agriculture, citrifoliaEY\ZIVXYWQqHMGMREPIW  qXEFPMIkXSRRIWGSRXVIkXSRRIWTEVER l’exploitation La présence de la cocoteraie polynésienne est très moyenne depuis 1997. de la forêt ERGMIRRI8SYPPIPER HERW P´EXPEW HI 4SP]RqWMI IWXMQI Le café polynésien IWX VqGSPXq EY\%YWXVEPIW S€ PI UY´IRXVI PIW HIY\ KYIVVIW IPPI GSYZVEMX UYIPUYIW TSXIRXMIP HI TVSHYGXMSR ERRYIPPI EZSMWMRI PIW  et l’élevage  LE 0I 7(6 GSRWMHrVI GIW GLMJJVIW IRGSVI tonnes. La production varie selon les îles et les années. actuels, tandis que d’après le recensement agricole %TVrWEZSMVGLYXqHI IR XSRRIW IPPI HI  IPPI VITVqWIRXEMX  LE HSRX PE QSMXMq atteint 8,7 tonnes en 2005. EY\8YEQSXY(´ETVrWPI6+%HIIPPIGSYZVEMX IRZMVSRLEGIUYMVITVqWIRXIVEMXYRI TIVXIHI IRXVIGIWHIY\TqVMSHIW PRODUCTION AGRICOLE EN 2005 EN TONNES (Source : SDR) Le cocotier fait encore aujourd’hui l’objet d’une monoculture de subsistance dans TPYWMIYVW EXSPPW HIW 8YEQSXY IX ETTEVEwX comme un complément primordial dans de RSQFVIYWIWI\TPSMXEXMSRW0EGSTVELGYPXYVI qui fait vivvre plus de 10 000 personnes et favorise le maintien des populations dans les archipels éloignés, a été placée au cœur HIPETSPMXMUYIEKVMGSPI7YMXIkHMJJqVIRXIW mesures de soutien, le coprah représente HITYMWTPYWHIGMRUERWTPYWHIWrQI HIPETVSHYGXMSR GSRXVI IR  Les mauvaises conditions climatiques et la reconversion d’un certain nombre de producteurs à la culture du nono, ont été à l’origine de la forte 0IW¾IYVWTSP]RqWMIRRIW §XMEVI8ELMXM¨SMWIEY\HI baisse de la production de coprah en 1998 et 99, TEVEHMW§STYLM¨PIWERXLYVMYQWIXPIWSVGLMHqIW©  alors que depuis une dizaine d’années cette dernière WSRXIWWIRXMIPPIQIRXGYPXMZqIWk8ELMXMUYMVIKVSYTI se maintenait à un niveau proche de 10.000 tonnes 80% des surfaces horticoles. TEVER)RLEYWWIHITYMWIXQEPKVqHIY\ERRqIWHI La protection de la production locale est assurée repli, la production de coprah atteint 9 915 tonnes en par un système de quotas déterminés par les autori- HSRX EY\8YEQSXYIRTVSKVIWWMSRHI  XqW)RPETVSHYGXMSRLSVXMGSPIIWXIWXMQqIk TEVVETTSVXk XSRRIW  TVrW H´ QMPPMEVH HI JVERGW0IW I\TSVXEXMSRWTIY 271

GSQTqXMXMZIWSRXJSVXIQIRXHMQMRYq XSRRIWIR ÉVOLUTION DE L’EXPORTATION DE NONI EN TONNES (Source : SDR) GSRXVIIR 

ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE L’AGRICULTURE EN TONNES (Source : SDR)

0IWTVMRGMTEY\fruits cultivés en Polynésie française WSRXPEFERERIIXP´EREREW wPIWHY:IRX PETEWXrUYI wPIW 7SYWPI:IRX  IX PIW GMXVSRW wPIW HY:IRX IX RÉPARTITION DE LA PRODUCTION AGRICOLE PAR ARCHIPEL 1EVUYMWIW  0E TVSHYGXMSR GSQQIVGMEPMWqI VITVq- EN 2005 EN TONNES (Source : SDR) WIRXIVEMXIRZMVSRXSRRIWTEVER7M\TVSHYMXW représentent plus de 85% des fruits commer- GMEPMWqW P´EREREW   WYMZM HI PE TEWXrUYI  HIPEFERERI  HYTEQTPIQSYWWI  IXHYGMXVSR  (´EYXVIWJVYMXW TETE]I PIXGLM QERKYI SY VEQFSYXER   WSRX WSYW I\TPSMXqW IR VEMWSR H´YRI GSQQIVGMEPMWEXMSR XVST GSR½HIRXMIPPI IX HI PE TVqWIRGI HI PE mouche des fruits qui interdit les échanges inter-îles. Ces 10 dernières années ont été marquées, souvent au détriment du traditionnel coprah, TEVP´I\XIRWMSRVETMHIHIPEGSPPIGXIIXHIPE culture du noni Morinda citrifolia  VIGSRRY pour ses qualités thérapeutiques.

Les productions maraîchères du territoire sont concen- trées principalement dans les plaines du sud-ouest de 8ELMXMIXWYVPIWTPEXIEY\HIQS]IRRIEPXMXYHIHIPE TVIWUY´wPI)RPIWEVGLMTIPWHIWwPIWHY:IRXIXPIW %YWXVEPIWSRXJSYVRMVIWTIGXMZIQIRX IX HY total de la production. La production commercialisée de légumes avoisine les 6 500 tonnes par an depuis 2002. La tomate représente 18% de la production, TYMW PI GSRGSQFVI  PE WEPEHI  PI GLSY ZIVX  PETSQQIHIXIVVI   Photo : Fruit de noni, (Crédit : JF Butaud, SDR) L’essentiel des productions vivrières est concentré EY\wPIWHY:IRX  HYXSXEP IXEY\%YWXVEPIW  0IWTPYWGSQQYRIWWSRXPIXEVS  HYXSXEP  PETEXEXIHSYGI  IXPIJIM  UYMVITVq- WIRXIRXkIY\WIYPW HIPEGSQQIVGMEPMWEXMSRHI vivriers. La part commercialisée de ces produits est RqKPMKIEFPI  XSRRIW IR   TEV VETTSVX k PETVSHYGXMSRVqIPPI EYXSYVHIXSRRIW PE majeure partie des produits vivriers étant vendue en dehors des circuits de distribution formels. 272 '´IWX PI rQI TVSHYMX H´I\TSVXEXMSR HITYMW  La tristeza des agrumes : PE XVMWXI^E W´EXXEUYI EY\ La récolte de nono atteint 8200 tonnes en 2005 ; TMIHWH´EKVYQIWKVIJJqWWYVFMKEVEHMIVSYIRGSVIEY\ IPPIWIGSRGIRXVIHITPYWIRTPYWEY\1EVUYMWIWUYM plants d’agrumes non greffés. Les plans d’agrumes fournissent 59% de la production polynésienne. EXXIMRXW HqTqVMWWIRX%Y\ 1EVUYMWIW HI RSQFVIY\ plants d’agrumes avaient été greffés sur bigaradier ou L’AGRICULTURE ET L’ENVIRONNEMENT multipliés par semis ou marcottes, tous sensibles à la XVMWXI^E1EMWHITYMWERWPIWTPERXWH´EKVYQIWWSRX greffés sur des porte-greffes tolérants à la tristeza. La Les ravageurs des cultures XVMWXI^EIWXEFWIRXIHIW1EVUYMWIWIXHIW%YWXVEPIW 0IWTVMRGMTEY\VEZEKIYVWWSRXPIWQSYGLIWHIWJVYMXW Les courants d’échanges économiques porteurs de le virus de la tristeza et l’hispine du cocotier. HqZIPSTTIQIRXGSRHYMWIRXMRqZMXEFPIQIRXkP´I\XIR- sion des agents pathogènes. Dans le cas de la mouche Les mouches des fruitsUYEXVIIWTrGIWHIQSYGLIW des fruits et de la tristeza, il s’agit donc de retarder des fruits nuisibles sont présentes. EYQE\MQYQPIYVTVSTEKEXMSRIXHIWITVqTEVIVk • Batrocera kirki, présente dans toutes les îles sauf affronter ces pestes ; dans le cas des mouches des 6ETEIXPIW1EVUYMWIW  fruits, le temps de préparer les agriculteurs à vivre EZIGIXEZIGP´ETTYMHY7(6kPYXXIVEY\GLEQTW • Batrocera tryoni présente dans toutes les îles sauf 9E,YOEIX6ETE  • Batrocera dorsalis présente dans les îles de la 7SGMqXq PYXXI GLMQMUYI HI  k PYXXI FMSPSKMUYIk8ELMXM1SSVIE,YELMRI6EMEXIEIX 14 8ELEEHITYMW   • Batrocera xanthodesTVqWIRXIk6EMZEZEI6YVYXY L’agriculture, IX6MQEXEVE PYXXIGLMQMUYIIRGSYVW  l’exploitation 0I WXEXYX TL]XSWERMXEMVI HIW wPIW 1EVUYMWIW E qXq I\XVsQIQIRXTVMZMPqKMqNYWUY´kP´ETTEVMXMSRIR de la forêt de Bactrocera tryoniHERWP´wPIHI8ELYEXE0EQSYGLI et l’élevage E qXq TPYW XEVH MHIRXM½qI TYMW qVEHMUYqI k%XYSRE avant d’être à nouveau observée en 2002 dans la ZEPPqIHI,EREQIRSEYRSVHHI,MZE3E Les effets de la mouche des fruits sur la production WSRX TSXIRXMIPPIQIRX KVEZIW PIW VIRHIQIRXW HIW goyaviers, manguiers et agrumes peuvent être forte- QIRXHMQMRYqW NYWUY´k ZSMVI QEMWPEPYXXI par pose de pièges et par pulvérisation par spot est Photo : Culture sur motu à IJ½GEGIIXHMQMRYIPIWTIVXIWkQSMRWHI  PIW Bora-Bora, (Crédit : PTPU ) citrons sont moins touchés que les autres fruits. Le dispositif de protection phytosanitaire des îles La lutte contre la mouche des fruits est une priorité 1EVUYMWIWQMWIRTPEGITEVPI7(6GSQTSVXIYRI en Polynésie. Le service du développement rural a surveillance des bagages embarqués à l’aéroport de QMWIRTPEGI 8ELMXM*EEEIXEYUYEMH´IQFEVUYIQIRXHI1SXY9XE %Y\1EVUYMWIWYRIZIMPPIIWXTVEXMUYqITEVPIWEKIRXW • 9RIPYXXIGLMQMUYIIXLSVQSREPIHIWSTqVE- HY7(6UYMSRXqXqJSVQqWkVITqVIVPIWQSYGLIW XMSRW HI GSRXV|PI HIW QSYGLIW HIW JVYMXW TEV HIJVYMXW5YIPUYIWEGXMSRWGMFPqIW VqYRMSRWEJ½GLIW  des procédés chimiques ont été conduites par TEW XSYNSYVW XVrW IJ½GEGIW XIRXIRX qKEPIQIRX HI PI7(6k8ELMXMIRIXEY\ QSFMPMWIVPIWTSTYPEXMSRWTSYVPETVSXIGXMSR7MIPPIW %YWXVEPIWIXEY\1EVUYMWIWHITYMWIX ont vu ou entendu les messages au sujet de cette respectivement. lutte, les populations marquisiennes n’ont pas encore • Une lutte biologique par l’introduction d’une EGUYMWYRIGSRWGMIRGIEMKYtHIWIRNIY\ KYsTITEVEWMXSxHI Fopius arisianus  L’hispine du cocotier Brontispa lonaissima ETTEVXMIRX • Des programmes d’éradication de la mouche B. à la famille des Chrysomelidae, ordre des Coléop- dorsalisk,ESEY\8YEQSXYk8ELMXMIX1SSVIE XrVIW6IGIRWqIHrWPIHqFYXHIWERRqIWIPPI est aujourd’hui répandue dans toutes les îles de la La lutte par pose de pièges et par pulvérisation par spot Polynésie française. Les larves sont à l’origine des H´ETTlXWTVSXqMRqWIWXIJ½GEGIIXHMQMRYIPIWTIVXIWk HqKlXWIRWIRSYVVMWWERXEY\HqTIRWHIWNIYRIWJSPMS- moins de 5 %. Certaines éradications ont été observées les non ouvertes des cocotiers. comme la disparition de B. tryoni k6ETEIR 273 Pour lutter contre ce ravageur des cocotiers, un ment d’une agriculture durable, indiquent que l’utilisa- parasite Tetrastichus brontispae fut introduit au début tion des pesticides, tout comme celle des engrais, est HIWERRqIWk8ELMXM'IXEKIRXHIPYXXIFMSPS- MQTSVXERXIIXW]WXqQEXMUYIWYVPIWKVSWWIWI\TPSMXE- KMUYI EWWYVI HITYMW YR GSRXV|PI WEXMWJEMWERX WYV PIW tions, parfois même lorsque ce n’est pas nécessaire GSGSXMIVWEHYPXIWHIWEVGLMTIPWHIPE7SGMqXqIXHIW comme pour la vanille ; les surdosages sont courants, 1EVUYMWIW (IW PlGLIVW HI GI TEVEWMXI WSRX TVqZYW jusqu’au triple des doses nécessaires, et plusieurs HERW PIW EXSPPW RSYZIPPIQIRX MRJIWXqW HIW8YEQSXY associations s’insurgent contre leur emploi abusif. +EQFMIV IX HIW wPIW %YWXVEPIW 9RI EQqPMSVEXMSR WERMXEMVIHIWGSGSXMIVWIRTVSMIEY\TEVEWMXIWEqXq ÉVOLUTION DES IMPORTATIONS DE PESTICIDES À USAGE AGRICOLE EN KG SFWIVZqI IR  k 2ETYOEWYMXI EY\ PlGLIVW HY (Source : SDR) prédateur effectués en 2004. Autres ravageurs. À l’heure actuelle, d’autres ennemis des cultures, dont l’introduction serait catastrophique pour P´EKVMGYPXYVI TSP]RqWMIRRI QIREGIRX PIW wPIW  l’Oryctes rhinoceros, MRWIGXI \]PSTLEKI HY GSGSXMIV PI Papuana sp., coléoptère qui attaque les tubercules de taro, et la bactérie Pseudomonas solanacearum, qui détruit notam- QIRXPIWQYWEGqIW FERERMIVWJIMLqPMGSRMEW© 

La culture sur motu La culture des pastèques et des melons, notamment, WITVEXMUYIHERWPIW-PIW7SYWPI:IRXWYVPIWQSXY HY VqGMJ FEVVMrVI HIW wPIW LEYXIW ,YELMRI 1EYTMXM WYVXSYXQEMWqKEPIQIRX&SVE&SVE6EMEXIEIX8ELEE Le sol calcaire de ces motu est impropre à la culture et les pastèques sont donc cultivées dans des fosses Les pesticides importés en Polynésie, soit un total de VIQTPMIW HI XIVVI MWWYI HI P´wPI LEYXI 3R GSQTXI 918 tonnes en 2006, sont à usage domestique à 70%. ainsi environ 200 000 trous de 0,4 par 0,2 m, ce qui représente un volume de terre d’environ 16 000 m Les importations de pesticides à usages agricoles ont VIRSYZIPqIXSYWPIWkERW Q de terre sur EYKQIRXqHI IRXSRREKI HIkXSRRIW IX ERWIRZMVSR 3YXVIPITVSFPrQIPMqkPEXIVVIGIW HI IRZEPIYVIRXVIIXEZIGYRQE\MQYQ cultures sont très gourmandes en engrais et pestici- H´MQTSVXEXMSRWTSYVP´ERRqI XSRRIW  des avec un risque évident d’impact sur les nappes 0IWLIVFMGMHIW  HYZSPYQIHIWTVSHYMXW IXPIW TIYTVSJSRHIWHIGIWQSXY 7SYVGI4(%(4  MRWIGXMGMHIW  WSRXHITYMWTPYWMIYVWERRqIWPIW pesticides les plus utilisés, au regard des quantités Les pesticides introduites. Contrairement à l’insecticide, l’usage du D’après le dernier recensement général de l’agri- JSRKMGMHI E EYKQIRXq IR  TPYW HI   TEV GYPXYVI IR    I\TPSMXEXMSRW YXMPMWIRX HIW VETTSVXkIXTPYW  TEVVETTSVXEY\GMRU produits chimiques dans les techniques culturales HIVRMrVIWERRqIW  LIVFMGMHIWJSRKMGMHIWIXSYMRWIGXMGMHIW WSMXTVrWPE )RXVIIXPITVM\YRMXEMVIQS]IRHIWMRWIG- QSMXMqHIWI\TPSMXEXMSRWEKVMGSPIWVIGIRWqIW ticides à usages agricoles a baissé d’environ 48 % 0I7(6UYMJSVQIPIWEKVMGYPXIYVWkP´YWEKIVEMWSRRq *'*4OKGSRXVI*'*4OKIR EPSVW des produits, ainsi que le programme de développe- que celui des herbicides et inhibiteurs de croissance kYWEKIWEKVMGSPIWEEYKQIRXqHI IRZMVSR  *'*4OKGSRXVI*'*4OKIR  Photo : Culture hors sol )R4SP]RqWMIJVERpEMWITIWXMGMHIW MRWIGXMGMHIWFEGXqVM- E1EOEXIEĀ GMHIWJSRKMGMHIWQSPPYWGMGMHIW© WSRXEYXSVMWqWkP´MQTSV- (Crédit : P. Decoudras) tation. Plus de la moitié de ces produits sont considérés GSQQIHERKIVIY\ §I\XVsQIQIRXHERKIVIY\¨   §XVrW HERKIVIY\¨   §QSHqVqQIRX HERKIVIY\¨IX §TIYHERKIVIY\¨ 0IW XEY\ HI TIWXMGMHIW HERW PIW EPMQIRXW WSRX QEP connus. Certaines associations dénoncent la présen- ce de produits chimiques dans les fruits et légumes PSGEY\%½RH´EWWYVIVEY\GSRWSQQEXIYVWPEQMWIWYV PIQEVGLqHITVSHYMXWHIUYEPMXqHIWGSRXV|PIWHI 274 résidus de pesticides dans les légumes et fruits sont KEQIWIXWYVPIWEPKYIWW]QFMSXMUYIWHIWGSVEY\ QIRqWHITYMWTEVPI7(6IXIRGSPPEFSVEXMSR LIVQEX]TMUYIWIRHSW]QFMSXIW ^SS\ERXLIPPIW IX EZIGP´-RWXMXYXHIPEGSRWSQQEXMSRHITYMW GLPSVSTL]GqIW I\SW]QFMSXMUYIW Ostraebium sp.  ZSMVGLETMXVI§QMPMIYQEVMR¨ WSYVGI*6EQEHI  Une douzaine de campagnes d’analyses ont été menées WYV  qGLERXMPPSRW HI JVYMXW IX PqKYQIW PSGEY\ IX importés, prélevés sur les étalages des marchés munici- Les engrais TEY\IXHIWQEKEWMRWHIKVERHIHMWXVMFYXMSR Le tonnage d’engrais importés oscille entre 2000 et 2500   HI GIW qGLERXMPPSRW SRX qXq GSRXV|PqW TSWMXMJW XSRRIWIRZMVSRIRXVIIXEZIGYRQE\MQYQ c’est à dire présentant des résidus de pesticides HIXSRRIWIR)RVIZERGLIPITVM\KPSFEPHIW WYTqVMIYVWEY\RSVQIWIYVSTqIRRIWSYHIWQEXMr- engrais importés a légèrement augmenté entre 1996 VIWEGXMZIWRSRLSQSPSKYqWIR*VERGI0EVqTqXMXMSR IX HIP´SVHVIHI HI*'*4XSRRIIR HI GIW EREP]WIW TIRHERX PIW HIY\ WEMWSRW GLEYHIW GSRXVI*'*4XSRRIIR  et fraîches ainsi que leur réitération par produit est 0IW IRKVEMW GSQTPIXW   HIW MQTSVXEXMSRW  VIWXIRX nécessaire avant de pouvoir tirer des conclusions PIWTVMRGMTEY\JIVXMPMWERXWMQTSVXqWIXYXMPMWqWIREKVMGYP- SFNIGXMZIW%GIXIJJIXYRTPERH´qGLERXMPPSRREKIIX XYVIEZIGPIWIRKVEMWE^SXqW  PIWMQTSVXEXMSRWSRX de prélèvement cartésien sera mis en place prochai- augmenté depuis 1997 mais les tonnages importés en RIQIRX E½R HI VqTSRHVI EY\ RSVQIW IR VMKYIYV VIWXIRXMRJqVMIYVWHI kGIY\HI)R HERWGIHSQEMRI 7SYVGI7(6  SRGSRWXEXIIR½RYRIJSVXIEYKQIRXEXMSRHIWMQTSV- XEXMSRWH´IRKVEMWFMREMVIWTEVVETTSVXk   La commission des pesticides 0IWMQTSVXEXMSRWH´IRKVEMWSVKERMUYIW XSRRIWIR  SRXJSVXIQIRXHMQMRYqIXWSRXEYNSYVH´LYMUYEWM Seules peuvent être vendues dans le commerce ou RYPPIW XIR  14 employées sur l’ensemble de la Polynésie française, les spécialités commerciales contenant une matière active Les engrais apportent des nitrates et des phosphates dont l’emploi a été autorisé, et l’utilisation réglementée par dans le milieu aquatique, cause d’eutrophisation des L’agriculture, un arrêté pris par le chef du territoire en conseil de gouver- IEY\VqGMJEPIW%ZIGPIWIEY\YWqIWIXPIWqZrRIQIRXW nement, sur proposition du chef du service de l’économie climatiques, ils pourraient être en partie responsables l’exploitation rurale et du chef du service de l’hygiène après avis de la de la forêt commission des pesticides. Cette commission, instituée en HIW QSHM½GEXMSRW SFWIVZqIW HERW PIW TIYTPIQIRXW 1974 a pour rôle : EPKEY\ ZSMVGLETMXVI§QMPMIYQEVMR¨  et l’élevage • de proposer toutes les mesures susceptibles de contri- buer à entourer les utilisateurs de toutes garanties La consommation d’eau H³IJ¼GEGMXqIXH³MRRSGYMXqHIWTVSHYMXW -P W´EKMX TPYW §H´EVVSWEKI¨ UYI H´MVVMKEXMSR IX PIW • de préciser les précautions à prendre en vue de UYERXMXqWQSFMPMWqIWWSRXQEPGSRRYIW-PR´]ETEWHI protéger les consommateurs et d’éviter la pollution du prise de conscience des problèmes liés à l’eau et en milieu naturel, de soumettre au chef du territoire un TEVXMGYPMIVHIWVMWUYIWHITSPPYXMSRHYIEY\RMXVEXIWIX rapport comportant les propositions quant à la suite EY\TVSHYMXWTL]XSWERMXEMVIWZqLMGYPqWTEVPIWIEY\ à donner aux demandes d’autorisation d’emploi de pesticides et réunissant en particulier les résultats des L’érosion essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que HIWGSRXV|PIWHIGSQTSWMXMSRIXH³IJ¼GEGMXqIJJIGXYqW L’érosion des sols et son corollaire, la sédimentation sur ces produits. XIVVMKrRI ½KYVIRX TEVQM PIW GEYWIW TVMRGMTEPIW HI destructions de la faune corallienne des frangeants, Cependant ces premiers résultats aussi éparses soient- RSXEQQIRXk8ELMXM ZSMVGLETMXVIW§QMPMIYQEVMRIX ils nous permettent de conclure qu’une réelle cellule HIZIMPPIHSMXsXVIGVqqIXUY´YRIPqKMWPEXMSRVIPEXMZIEY\ ÉVOLUTION DE L’IMPORTATION D’ENGRAIS DE 1996 À 2005 XIRIYVWQE\MQEPIWIRVqWMHYWHITIWXMGMHIWEHQMWWMFPIW EN TONNES (Source : Direction générale des douanes) dans les légumes et fruits doit être adoptée en Polynésie JVERpEMWIIXGIE½RHIW´MRWGVMVIHERWYRIHqQEVGLIIX une volonté de production agricole plus respectueuse de l’environnement et du consommateur. C’est dans cette perspective que des actions concrètes sont déjà inscrites au programme « culture raisonnée » proposée TSYV WSYVGI7(6  L’impact des pesticides sur les récifs est mal connu. Parmi les divers pesticides susceptibles de polluer les récifs coralliens, les herbicides paraissent a priori plus particulièrement redoutables par suite de leurs effets potentiels sur les herbiers de phanéro- 275

L’agriculture dans le Pacifique sud Rapport au Premier Ministre sur l’agriculture biologique – Martial SADDIER – juin 2003 « L’exploitation de plus en plus intensive des sols, due à la croissance démographique et au développement Le Ministère de l’agriculture et de l’élevage du Gouver- des cultures de rapport, met aujourd’hui en péril la nement de la Polynésie française considère qu’en plus durabilité des systèmes agricoles traditionnels dans le de l’agriculture d’autosubsistance, des cultures comme la 4EGM¼UYI0IWEXSPPWGSRREMWWIRXkP³LIYVIEGXYIPPIHIW vanille et le café, la grande majorité des cultures vivrières taux de croissance démographique élevés, une réparti- en Polynésie (banane, taro, patate douce, etc.) sont menées tion des classes d’âge de la population défavorable et selon des pratiques traditionnelles conformes aux normes YRIMRXIRWM¼GEXMSRHIP³YVFERMWEXMSRWYVPIWwPIWTEYZVIW de l’agriculture biologique, sans apport d’engrais ni de en surfaces cultivables et en eau, phénomènes qui ont pesticide. De plus, toutes les récoltes issues de la cueillette de graves répercussions sur ces écosystèmes fragiles. proviennent de vergers sauvages non entretenus (nono, Sur les îles volcaniques montagneuses, les paysans KS]EZIWQERKYIWEKVYQIWIXG )R¼RPEKVERHIQENSVMXq abandonnent peu à peu l’agriculture itinérante, qui des cocoteraies polynésiennes n’étant pas fertilisées, la permettait de préserver la fertilité du sol et de limiter production de coprah peut également être considérée P³qVSWMSREYTVS¼XH³YRII\TPSMXEXMSRGSRXMRYIHIPIYVW comme biologique. … TEVGIPPIW'IXXIMRXIRWM¼GEXMSRHIP³I\TPSMXEXMSRHIWWSPW provoque aujourd’hui la déforestation, l’érosion des sols, Plusieurs démarches importantes ont été d’ores et déjà une diminution des rendements et une précarisation accomplies. L’année 2001 a vu l’organisation des « Semai- de la sécurité alimentaire. À ces problèmes viennent nes polynésiennes du Bio » et la première mission d’un s’ajouter une recrudescence des dégâts causés aux GIVXM¼GEXIYV IR EKVMGYPXYVI FMSPSKMUYI PE WSGMqXq %+6- cultures par les organismes nuisibles et les maladies COOP agréée par l’IFOAM et l’Union Européenne gérant la des végétaux, ainsi qu’une information et une vulgari- QEVUYIHIGIVXM¼GEXMSR&-3%+6-')68 sation agricoles médiocres faute d’outils adaptés ». )RPETVIQMrVIGIVXM¼GEXMSRH³YRII\TPSMXEXMSRJVYMXMrVI Source : atelier sur l’avant-projet de mise au point de techniques pilote a été faite, HAVAII FARM PRODUCE, et l’association EKVMGSPIWHYVEFPIWHERWPI4EGM¼UYIWYH '47 BIO FENUA regroupant une vingtaine de membres actifs (dont cinq producteurs) a été créée. En 2003, une exploi- XEXMSRETMGSPIIWXIRGSYVWHIGIVXM¼GEXMSRIXSREWWMWXIEY §PIWWSPW¨ 'IVXEMRIWGYPXYVIWEGGIRXYIRXPIWTLqRS- début de la commercialisation de produits biologiques certi- mènes d’érosion, comme l’ananas, particulièrement sur ¼qWHERWPIWKVERHIWWYVJEGIWIRTVSZIRERGIHIP³I\TPSM- tation fruitière pilote des Iles-sous-le-Vent. Les volumes de HIW TIRXIW JSVXIW GSQQI GIPPIW HI P´wPI HI 1SSVIE production restent très limités, le marché biologique restant C’est surtout le réseau des routes qui est, la plupart un marché local captif de produits frais et transformés. du temps, à l’origine des saignées d’érosion. La rotation GSYVXIHIWGYPXYVIWQEVEwGLrVIW XSQEXIWTSQQIWHI Sur le plan réglementaire, le service du développement rural, en collaboration avec le service des affaires économiques, XIVVI© IWXqKEPIQIRXYRIGEYWIH´qVSWMSRHIWWSPW travaille actuellement à la mise en place d’une législation L’importance du traitement des résidus lors du renou- locale portant sur les produits biologiques. En outre, une vellement des cultures a été démontré, le mulch étant EMHI ¼RERGMrVI E qXq QMWI IR TPEGI TEV PI 1MRMWXrVI HI PIQIMPPIYVXVEMXIQIRX ZSMVGLETMXVI§PIWWSPW¨  l’agriculture et de l’élevage.

Les incendies -70:XVrWGSRWSQQEXVMGIIRIRKVEMWIXTIWXMGMHIIX )RVEMWSRH´qGSFYEKIWQEPQEwXVMWqWPIWMRGIRHMIWWSRX la culture de légumes frais « hors sol » sur bourre JVqUYIRXWRSXEQQIRXEY\1EVUYMWIW0IW^SRIWMRGIR- HIGSGSEY\8YEQSXYTSYVTEPPMIVP´MQTSVXEXMSRHI diées sont occupées aujourd’hui par la lande à fougères terre arable. ERYLI Dinacropteris linearis SYPEPERHIk§VSWIEY\¨ 5YERX k P´EKVMGYPXYVI FMSPSKMUYI PE ½PMrVI R´IWX 1MWGERXLYW ½SVMHYPYW  'IW JIY\ JEZSVMWIRX PE QYPXMTPM- XSYNSYVWTEWVIGSRRYISJ½GMIPPIQIRXkGINSYV*EYXI cation des pins au détriment des espèces indigènes de règlement, n’importe qui peut se déclarer et “s’éti- et conduisent à la disparition d’espèces endémiques queter” bio, d’autant qu’il n’y a pas d’inspections sur I\IQTPIHI6ETE  PIWJIY\VqTqXqWRITIVQIXXIRXTEW PIXIVVEMR1EPKVqGIPEIXH´EYXVIWHMJ½GYPXqWGSQQI kPEZqKqXEXMSRHIWIVIGSRWXMXYIV ZSMVEYWWMGLETMXVI l’importation de produits phytosanitaires «bio», §TEXVMQSMRIREXYVIP¨  UYIPUYIWTVSHYGXIYVWJSRXP´IJJSVXHIVqTSRHVIEY\ RSVQIW EKVSFMSPSKMUYIW 7IYPW HIY\ TVSHYGXIYVW L’agriculture durable et biologique WSRXGIVXM½qWFMSWIPSRPIWI\MKIRGIWMRXIVREXMSREPIW Un programme pour le développement d’une 7SYVGI&MS*IRYE  EKVMGYPXYVI HYVEFPI HERW PI 4EGM½UYI 4(%(4  IWX (IWTVSNIXWH´qGSGIVXM½GEXMSRWSRXIRGSYVWTSYVPI EGXYIPPIQIRX IR GSYVW -P E TSYV FYX PE TVSQSXMSR coprah, le nono, le taro et la vanille. d’une agriculture plus respectueuse de l’environne- ment, économiquement rentable, et permettant une FSRRIUYEPMXqHIZMI0)4(%(4XVEZEMPPIWYVTPYWMIYVW XLrQIWHSRXPEGYPXYVIHITEWXrUYIWIXQIPSRWEY\ 276

LE PIN DES CARAÏBES L’EXPLOITATION DE LA FORÊT Le pin des Caraïbes représente l’ensemble des planta- La forêt naturelle occupe 140 500 ha et les planta- XMSRWHITMRW I\TPSMXEFPIWIXHqGPEWWqWIRTVSXIGXMSR  tions forestières couvrent environ 9500 ha. Certaines IWTrGIWNSYIRXYRV|PITVMQSVHMEPHERWPEPYXXIGSRXVI C’est une espèce choisie en raison de sa croissance l’érosion et pour la régénération des sols comme rapide et de son potentiel de substitution, et utili- Paraserianthes falcataria (ou Falcataria moluccana) sée en plantation depuis les années 1970. L’objectif qui, aujourd’hui, devient envahissant, ou comme bois initial était de constituer un massif de production de H´®YZVI  SY H´qFqRMWXIVMI EGENSY HY ,SRHYVEW 11 250 hectares de pins de Caraïbes en 25 ans, soit Swietenia macrophylla  450 hectares de plantations par an.

RÉPARTITION DU MASSIF FORESTIER PAR ARCHIPEL ET PAR DESTINATION EN HECTARES Le bilan des 25 premières années du (Source : SDR, FOGER) programme permet de totaliser moins de 6 000 hectares de plantations de ARCHIPELS PLANTATIONS DE PIN DES BOIS TOTAL % DU pins sur toute la Polynésie française, soit PROTECTION CARAÏBES RÉCIEUX TOTAL YR XEY\ HI VqEPMWEXMSR H´IRZMVSR   Iles du Vent 344 1 427 111 1 882 20% 0IW TPYW KVERHIW TPERXEXMSRW WSRX EY\ Iles Sous-le-Vent 1 473 1 580 80 3 133 33% 1EVUYMWIW LEWSMX  Iles Marquises 276 2 065 135 2 476 26% 1EMWPIWWYVJEGIWHITVSHYGXMSRVqIPPIQIRX Iles Australes 808 700 21 1 529 16% I\TPSMXEFPIW WSRX IWXMQqIW k WIYPIQIRX Tuamotu Gambier 344 144 2 490 5% Total 3 245 5 916 364,8 9 509 100% 14 % du total 34% 62% 4% 100%

Dès les années 1970, suite au lancement de la L’agriculture, TSPMXMUYI JSVIWXMrVI HY 8IVVMXSMVI qXEMX IRKEKq YR l’exploitation programme intensif de reboisement, notamment de la forêt en pin des Caraïbes, mais aussi en feuillus, dont des JIYMPPYW TVqGMIY\  GI TVSKVEQQI ZMWEMX PE GVqEXMSR et l’élevage d’emplois dans les archipels par le développement H´YRI ½PMrVI FSMW PSGEPI PE TVSXIGXMSR HIW WSPW HI l’érosion et la production de bois local pour limiter les importations.

LES SURFACES EN BOIS EN HECTARES (Source : SDR, FOGER)

Polynésie 352 100 % Forêt naturelle 140 500 40 Bois de protection 3 250  Bois précieux 365  ÉVOLUTION DES SURFACES PLANTÉES (EN HA) EN PINS DES CARAÏBES, BOIS PRÉCIEUX Pins 5 916  ET AUTRES FEUILLUS DE PROTECTION ENTRE 1966 ET 2006 (Source : SDR - FOGER) Cocoteraie 50 000 

Depuis 1996 la politique de la forêt connaît une nouvelle impulsion en privi- Photo : Pinus caribaea, légiant la qualité, tandis que les surfaces (Crédit : JF BUTAUD) TPERXqIW WSRX VqHYMXIW TEV VETTSVX EY\ précédentes décennies. Pilotée par le *3+)6 WYFHMZMWMSR HY 7(6 IPPI IWX aujourd’hui recentrée sur l’entretien des massifs forestiers et le reboisement de TEVGIPPIWIRJIYMPPYWTVqGMIY\ )R  PIW WYVJEGIW XSXEPIW TPERXqIW EXXIMKRIRXLELEIRTMRWHIW GEVExFIWLEIRJIYMPPYWTVqGMIY\IX IREYXVIWJIYMPPYWHITVSXIGXMSR 277

SURFACE DES PLANTATIONS DE BOIS DE PINS ET DE BOIS PRÉCIEUX 8ELMXM EHqQEVVqYRIEGXMZMXqHIWGMEKI PAR ARCHIPEL EN 2005 EN HECTARES (Source : SDR - FOGER) en décembre 2005.

Impact environnemental Des plantations : les tendances d’évolution des sols sous les pins se traduiraient par une diminution de la quantité de matière organique et d’azote organique, ce qui pourrait entraîner une diminution de leur fertilité ZSMVEYWWMGLETMXVI§PIWWSPW¨ 0IWTPERXEXMSRWHI TMRWRIWSRXTEWJEZSVEFPIWkPEFMSHMZIVWMXqTEV rapport à la lande à fougères, on y constate une baisse de l’endémicité des espèces végétales, tandis qu’elles favorisent certaines espèces introduites ; IPPIW WSRX qKEPIQIRX HqWIVXqIW TEV PIW SMWIEY\ indigènes qui n’y trouvent ni nourriture, ni habitat GSVVIGX 4VS½X  De plus, l’entretien limité des plantations de pins LIGXEVIWIRZMVSR PEVIWWSYVGII\TPSMXEFPIPE qGPEMVGMIIXqPEKEKI IXPIVIXEVHHIPEW]PZMGYPXYVIHY TPYWMQTSVXERXIIWXGSRGIRXVqIEY\1EVUYMWIW  fait des faibles moyens, sont préjudiciables à la biodi- LE IXEY\wPIW7SYWPI:IRX LE PIW versité car les plantations très denses et sombres ne Photo : (Crédit : Pinson, SDR) TPYWKVSWQEWWMJWqXERX2YOY,MZE LE IX6EMEXIE permettent pas à un sous-étage indigène de s’installer LE IRVEMWSRRSXEQQIRXH´YRIYVFERMWEXMSRIX .*&YXEYHGSQTIVW  d’une pression foncière beaucoup moins importante De l’exploitation : les scieries d’autre UY´EY\-PIWHY:IRX'IWHIVRMrVIWUYMRIVITVqWIR- TEVX IX MP IR I\MWXI HIY\ WSRX YRI XIRX UYI   HIW WYVJEGIW I\TPSMXEFPIW GSYZVIRX source potentielle de pollutions impor-  HYQEVGLqHI4SP]RqWMI*VERpEMWI tantes, notamment en raison de la La gestion de la pinède s’est concentrée sur ces nécessité de traiter les bois sciés contre LEI\TPSMXEFPIWPIWEYXVIW LEIRZMVSR  les attaques de moisissures, pourritures, étant consacrés au maintien des terrains en pente. XIVQMXIWIXEYXVIWMRWIGXIW\]PSTLEKIW Les traitements par trempage induisent 0´I\TPSMXEXMSR MRHYWXVMIPPI IWX IRGSVI FEPFYXMERXI la manipulation de milliers de litres aujourd’hui, et le Pays encourage son dévelop- d’insecticides-fongicides, sans compter TIQIRX EYUYIP TEVXMGMTI qKEPIQIRX PI *3+)6 les jus de sciures lavées par les pluies. 0I HqZIPSTTIQIRX H´YRI ½PMrVI FSMW TEWWI TEV PE Le traitement des bois par autoclave mise en place des unités de transformation là où IQTPSMI HIW TVSHYMXW HERKIVIY\ le potentiel de la production en bois est le plus GLVSQI GYMZVI EVWIRMG  UYM RqGIW- MQTSVXERX)RP´qXEXEGXYIPXVSMWT|PIWHITVSHYGXMSR sitent des précautions de mise en WSRXVIXIRYW2YOY,MZE LE 6EMEXIE  œuvre particulières, notamment LE  IX8YFYEM  LE  (´SVIW IX HqNk PE WXEXMSR pour le traitement des résidus JSVIWXMrVIHY*3+)6k4ETEVEHSXqIH´YRIGLEwRI JSRHW HI GYZI  % GIX IJJIX HI XVEMXIQIRX WIQMMRHYWXVMIP JSYVRMX HIW TSXIEY\ HITYMWPI*3+)6EQMWIR en pin traité. Une société privée basée à Papenoo place une collecte des résidus TEV PE 7)4 7SGMqXq )RZMVSR- RÉPARTITION PAR ARCHIPEL DES SURFACES REBOISÉES RIQIRX4SP]RqWMI HSRXYRI DE PINS DES CARAÏBES (Source : SDR - FOGER) partie est renvoyée en 2SYZIPPI>qPERHITSYV] être traitée. &MIRGSRRYIWIXTVqZI- nues, comme le fait PI7(6PIWTSPPY- tions peuvent être évitées. 278

LES PLANTATIONS DE PROTECTION connues tandis que les consommations annuel- les actuelles et futures n’ont fait l’objet d’aucune La protection des sols contre l’érosion naturelle fut l’un estimation précise. Le sentiment de l’épuisement des des premiers objectifs des plantations sur le territoire. ressources provient du fait que les sculpteurs doivent Les essences utilisées sont le falcata, P. falcataria ou F. aller de plus en plus loin dans les vallées pour trouver moluccana), le aito (Casuarina equisetifolia) ou l’euca- HIWFSMWEWWI^KVSWIXEWWI^lKqWUYMPIYVTIVQIXXIRX lyptus. Les surfaces plantées ont très peu évolué en 10 HI VqEPMWIV HIW SFNIXW HI UYEPMXq 6qGIQQIRX HIW ERW EY\IRZMVSRWHILE IXWSRXIWWIRXMIPPIQIRX groupes de sculpteurs ont obtenu des dérogations GSRGIRXVqIWHERWPIW-PIW7SYWPI:IRX  IXEY\ pour aller chercher des bois à sculpter dans les réser- %YWXVEPIW  0ITMRHIW'EVExFIWEqKEPIQIRXqXq ZIWREXYVIPPIWHSQERMEPIWHI1SXERIIXHI)MES TPERXqIRTVSXIGXMSRWYVGIVXEMRIW^SRIWHIW1EVUYM- WIW 8IVVI(qWIVXIHI2YOY,MZE  Débutées dans les années 70, les plantations de bois TVqGMIY\ XSYQMVSXEQERYWERXEPXIGOEGENSYIXG SRX LESS PLANTATIONS FORESTIÈRES À RURUTU EXXIMRXLEIRHSRXTVrWHI EY\1EVUYMWIW (Source : SDR - FOGER 2006) 1EPKVqPIWIJJSVXWPIWWYVJEGIWTPERXqIWERRYIPPIQIRX HIQIYVIRXQSHIWXIWTSYVTPYWMIYVWVEMWSRW • la baisse de l’effectif des personnels affectés à P´IRXVIXMIRHIWJSVsXWIXHIWQS]IRW½RERGMIVW • le peu de terrains disponibles et propices à la W]PZMGYPXYVI H´IWWIRGIW TEVJSMW I\MKIERXIW WSPW VMGLIWIXFMIREPMQIRXqWIRIEY  14 • le manque de maîtrise du foncier sur le long XIVQI ERW  Les plantations réalisées dans les années 70 et 80 L’agriculture, sont aujourd’hui au stade d’éclaircie. Ces éclaircies l’exploitation HIFSMWNIYRIWHIQMVSXSYQEMWEYWWMXIGO Tectonia de la forêt grandis IXEGENSY Swietenia macrophylla TIVQIX- tent d’approvisionner les sculpteurs en bois noble et l’élevage HIJEMFPIWIGXMSR1EMWPIYVQEXYVMXqR´EVVMZIVEUY´k partir des années 2025 pour les plantations des ERRqIW LIGXEVIW ERWTPYWXEVHTSYVPIW TPERXEXMSRWHI LIGXEVIW )REXXIRHERX les ressources disponibles connues sont estimées, WIPSR PI 7(6 IX WIPSR PE TPYTEVX HIW WGYPTXIYVW interrogés, à moins de cinq ans de consommation EYV]XLQIEGXYIP9RIWXVEXqKMITSYVPIGVIY\HI PETqVMSHIIWXRqGIWWEMVI)RP´EFWIRGI de stratégie collective, on peut s’attendre en IJJIX  RSXEQQIRX k YRI I\XMRGXMSR GSQTPrXI HIW VIWWSYVGIW IR FSMW TVqGMIY\ §WEYZEKIW¨] LES PLANTATIONS DE BOIS PRÉCIEUX GSQTVMWHERWPIWEMVIWTVSXqKqIW RSXEQQIRXHERW Photo : Plantation de teck Les feuillus sont utilisés pour la production de bois PEVqWIVZIXIVVMXSVMEPIHI1SXERI SY1SLSXERM  et Albizia lebbeck Ua Huka, d’œuvre, bois d’ébénisterie ou bois d’artisanat local S€IPPIWWSRXHqNkVqKYPMrVIQIRXTVqPIZqIW  HIW (Crédit : S. Defranoux SDR) tensions entre les îles ou entre les vallées pour WGYPTXYVIW TVMRGMTEPIQIRXEY\1EVUYMWIW PI GSRXV|PI HI GIW VIWWSYVGIW UYM WSRX MRqKEPI- 0IWTVMRGMTEPIWIWWIRGIWHIFSMWTVqGMIY\YXMPMWqIWIR ment réparties pourraient également se produire. VIFSMWIQIRXWSRX 0´MQTPERXEXMSRHIFSMWTVqGMIY\HERWPE7SGMqXqSY • Essences locales : 1MVS Thespesia populnea IX dans des zones où les plantes envahissantes sont PIXS´Y 'SVHMEWYFGSVHEXE PIWTPYWYXMPMWqWEY\ abondantes et vigoureuses nécessite beaucoup 1EVUYMWIWSYPI8EQERYIXPI7ERXEP plus d’entretien d’autant que la croissance des bois TVqGMIY\IWXJEMFPIIXUYIPEJIVXMPMXqHIWWSPWHERW • Essences introduites : 1ELSKER] acajou du lesquels ils sont plantés facilite la croissance des Honduras 8IGO 1EVY QEVY Samanea saman  IRZELMWWERXIW I\IQTPIHI6EMEXIES€TPYWMIYVW %YXIVE´ETSTE´E Terminalia catalpa  passages par an sont nécessaires pour sauver les -P ETTEVEwX HI TPYW IR TPYW HMJ½GMPI HI WEXMWJEMVI PE TPERXEXMSRW WSYVGI.*&YXEYH  HIQERHI HIW EVXMWERW IR FSMW TVqGMIY\ PSGEP )R Les ressources en matières premières pour la fabri- l’absence d’inventaire, ces ressources ne sont pas cation de « tapa », WTqGMEPMXq HI *EXY ,MZE VMWUYIRX 279 RÉPARTITION DES ÉLEVAGES PORCINS CLASSÉS SUR L’ÎLE DE TAHITI également de poser des problèmes à moyen terme. (SOURCE : BET VETEA) 0IW QVMIVW Broussonetia papyrifera  EVFVIW k TEMR Altocarpus altilis  IX FERMERW Ficus prolixa  RqGIWWEM- res à la fabrication doivent être plantés ou éclaircis régulièrement. Une croissance rapide de la demande de « tapa », notamment due à l’augmentation du RSQFVIHIXSYVMWXIWWYVP´%VERYMIXTEVPETVSHYGXMSR de « tapa » sérigraphiés à Hapatoni, pourrait créer une menace sur les ressources.

Le santal 0IWERXEPHI4SP]RqWMI Santalum insulare IWXIRHqQMUYI à la Polynésie orientale avec sept variétés propres au Pays &YXEYH -PIWXTVqWIRXHERWHM\wPIW ZSMVqKEPIQIRX GLETMXVI §TEXVMQSMRI REXYVIP ¨  -P IWX YXMPMWq TSYV WSR bois de cœur odorant, soit pour la sculpture soit en QqHIGMRI -P E qXq WYVI\TPSMXq TIRHERX XSYX PI rQI WMrGPI9RMRZIRXEMVII\LEYWXMJHIPEVIWWSYVGIETIVQMW de dénombrer environ 4 600 arbres et un programme L’élevage bovin GSQTXII\TPSMXEXMSRWEZIG de sauvegarde a été mis en place à travers des mesures bêtes dont ¼ de vaches nourrices. GSRWIVZEXSMVIW qXYHI HY QSHI HI QYPXMTPMGEXMSR IR pépinières, création de vergers à graines abrités de L’élevage des caprins  XsXIW  IWX TVMRGMTEPIQIRX PE TVqHEXMSR HIW VSRKIYVW©   QIWYVIW UYM ZMIRRIRX GSRGIRXVqEY\1EVUYMWIW  HYGLITXIP IXEY\%YWXVE- renforcer la réglementation qui interdit tout abattage. PIW  7EGVSMWWERGIIWXHI IRXVIPIW6+% Photo : Élevage porcin, Les caprins, les moutons et les bœufs font le plus (Crédit : DIREN) WSYZIRXP´SFNIXH´YRqPIZEKII\XIRWMJXVrWTVqNYHMGME- L’ÉLEVAGE FPI0E TVqWIRGI HIW XVSYTIEY\ JqVEY\ HI GLrZVIW 1EVUYMWIW 7SGMqXq%YWXVEPIW +EQFMIV  HI F®YJW L’effectif total du cheptel porcin pour l’ensemble de 1EVUYMWIW 2YOY ,MZE  %YWXVEPIW 6ETE  IX HI PE4SP]RqWMIIWXIWXMQqIkXsXIWEYHIVRMIV QSYXSRW )MES 1SLSXERM  E YR MQTEGX QENIYV IR VIGIRWIQIRX EKVMGSPI HI   GSRXVI  EY raison du piétinement et du broutage intense de la 6+% VqTEVXMIRXVIPIWwPIWHY:IRX  PIWwPIW ZqKqXEXMSRWYVPE¾SVISYPEJEYRIEZMEMVIIXKqRrVIRX 7SYWPI:IRX   PIW wPIW%YWXVEPIW   PIW wPIW de très importants phénomènes d’érosion. 1EVUYMWIW  IXPIW8YEQSXY  0IGLITXIPIWX IWWIRXMIPPIQIRXGSRGIRXVqWYV8ELMXM )RGIUYMGSRGIVRIl’api- culture, on comptabilise Les élevages de porcs constituent une nuisance 1642 ruches. importante en raison des grandes quantités d’eau YXMPMWqIW TSPPYqIW TEV PIW I\GVqQIRXW H´ERMQEY\ IX %Y\1EVUYMWIWFIEYGSYT rejetées dans la nature. Le nombre d’installations de ruches sauvages sont classées est passé de 86 en 1999 à 169 en 2005. Les dans les arbres ; la récupé- élevages autorisés ne respectent pour la plupart pas ration du miel est souvent leurs arrêtés d’autorisation. accompagnée de la coupe de ces arbres. La majorité des systèmes d’assainissement en place ne WSRXTEWI\TPSMXqWRMIRXVIXIRYWGSQQIMPPIGSRZMIRHVEMX CHEPTEL EN POLYNÉSIE (Source : RGA 1995) Les conditions d’épandages des lisiers bruts ou des refus HIXEQMWEKIVIWXIRXkHq½RMVHERWPETPYTEVXHIWGEW (IRSQFVIY\VINIXWHMVIGXWSYMRHMVIGXWGSRXMRYIRX HI TSPPYIV PIW IEY\ HI WYVJEGI 0IW TVSFPrQIW H´SHIYVWWSRXMRLqVIRXWkPETVSJIWWMSRIXEY\XIGLRM- UYIWH´qPIZEKI WSYVGIqXYHI&)8:)8)%  0IWGSRHMXMSRWHIWXSGOEKIHIWEPMQIRXWWSRXHMVIG- tement à l’origine des problèmes de rats donc de leptospirose. Des abattages sauvages sont toujours entrepris par des éleveurs. L’aviculture représente en Polynésie française 225 I\TPSMXEXMSRWTSYVXsXIW 280 LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1995 2005

AGRICULTURE )ZSPYXMSRHIPE7%9 IRLE SDR  6+%  6+% Nombre d’exploitation agricoles RGA, ISPF  6+% Nombre d’actifs RGA, ISPF 12 150 30 000 -QTSVXEXMSRWEKVSEPMQIRXEMVIW IRXSRRIW Douanes   152 626 5YERXMXqHITIWXMGMHIWMQTSVXqIW IRXSRRIW ISPF, Douanes 160 286 5YERXMXqH´IRKVEMWMQTSVXqIW IRXSRRIW ISPF, Douanes 2269 2111 Pourcentage et surface d’exploitations « bio » 0 Filière non reconnue Coût de la lutte contre la petite fourmi de feu SDR 12 000 000 F CFP Coût de la lutte contre la cicadelle pisseuse SDR 7 304 476 F CFP Coût de la lutte contre les mouches des fruits SDR 23 490 000 F CFP

FORÊTS Surface forestière SDR, FOGER 200 000 ha 200 000 ha Surfaces plantées en pins SDR, FOGER 5 836 5 916 Surfaces plantées en bois précieux SDR, FOGER 234 365 Surface plantées en autres feuillus SDR, FOGER 3 245 3 250 Surface de forêt protégée DIREN 14 Nombre de pieds de santal 4 600 Nombre de scieries SDR, FOGER 2 L’agriculture, ELEVAGE l’exploitation Nombre de têtes cheptel porcin RGA, ISPF  6+%  6+% Nombre d’installations classée DIREN     de la forêt TSVGLIVMIWIXEFEXXSMVW et l’élevage Caprins SDR 12 369 27 266

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

AGRICULTURE

0IZMIMPPMWWIQIRXHIPEGSGSXIVEMIIWXEGGSQTEKRqH´YRTVSKVEQQIHIVqKqRqVEXMSR LETPERXqWHITYMW WYVEXSPPW QEMWP´EFERHSRHIP´I\TPSMXEXMSRHERWHIRSQFVIY\EXSPPWRSXEQQIRXHERWPIWWIGXIYVWqPSMKRqW JEZSVMWIP´I\XIRWMSRHIW§FVSYWWIWkGSGSXMIVW¨IXQSHM½IPIWTE]WEKIW 0´I\TPSMXEXMSRHYRSRMGSRREwXYRWYGGrWKVERHMWWERXEYHqXVMQIRXHIPEGSTVELGYPXYVIHERWGIVXEMRIWwPIWRSXEQ- QIRXEY\1EVUYMWIW

(*) Pour la cicadelle, les %TTEVMXMSRHIVEZEKIYVWHIWGYPXYVIW GMGEHIPPITMWWIYWIIR IXI\XIRWMSRHIPEQSYGLIHIWJVYMXWEY\ mouches des fruits et la 1EVUYMWIWHITYMWPIGSXHIPEPYXXITL]XSWERMXEMVIEYKQIRXIIXEXXIMRXEYQMRMQYQ*'*4 petite fourmi de feu º IR)RXVIIXPITVM\QS]IRHIWMRWIGXMGMHIWEFEMWWqH´IRZMVSR VIRHERXEMRWM leur achat plus facile. %QqPMSVEXMSRWERMXEMVIHIWGSGSXMIVWKVlGIkPEPYXXIFMSPSKMUYIGSRXVIP´LMWTMRI L’agriculture biologique n’est toujours pas soutenue par les pouvoirs publics et se développent timidement. Les pesticides importés en Polynésie, soit un total de 918 tonnes en 2006, sont à usage domestique à 70%. L’augmentation en tonnage des importations de pesticides à usage agricole atteint près de 80% en 10 ans ; P´YXMPMWEXMSRHIWTIWXMGMHIWIWXEFYWMZI  HIWTVSHYMXWWSRXGPEWWqWGSQQIHERKIVIY\ Les importations d’engrais sont stables ; on note une forte diminution des importations d’engrais organiques au TVS½XHIWIRKVEMWFMREMVIW Les quantités d’eau mobilisées pour l’agriculture ne sont pas connues. 281 1MWIIR®YZVIH´YRTVSKVEQQITSYVPIHqZIPSTTIQIRXH´YRIEKVMGYPXYVIHYVEFPIHERWPI4EGM½UYI 4(%(4  3YXVIPIWTIWXMGMHIWPIWMQTEGXWWSRXqKEPIQIRXPMqWkP´qVSWMSRRSXEQQIRXPSVWHYVIRSYZIPPIQIRXHIWGYPXYVIW 0IWqXYHIWSRXQSRXVqP´MQTSVXERGIHYXVEMXIQIRXHIWVqWMHYW PIQYPGLIWXTVqJqVEFPI 

FORÊTS Les surfaces de plantations ont très peu évolué en 10 ans. 0IXEY\HIVqEPMWEXMSRHIWSFNIGXMJWHIWERRqIWTSYVGIUYMGSRGIVRIPITMRHIW'EVExFIW LE IWX H´IRZMVSR EVVMZqIkQEXYVMXqHIWTPERXEXMSRWHITMRWHIW'EVExFIW 0´MQTEGXHIWTPERXEXMSRWHITMRWWYVPEFEMWWIHIFMSHMZIVWMXqIWXHqQSRXVqIRHqQMGMXqVqHYMXIIXIWTrGIWMRXVSHYMXIW JEZSVMWqIWTEVVETTSVXkH´EYXVIWQMPMIY\'IXMQTEGXIWXEQTPM½qTEVPEJEMFPIWWIHIP´IRXVIXMIRIXHIPEW]PZMGYPXYVI 6qSVMIRXEXMSRHIPETSPMXMUYIHIPEJSVsXEYTVS½XHITPERXEXMSRWHIUYEPMXqTVMZMPqKMERXPIWIWWIRGIWHIJIYMPPYWTVqGMIY\ 0IWVIWWSYVGIWIRFSMWTVqGMIY\YXMPMWqWIREVXMWEREXWIVEVq½IRX HIWHqVSKEXMSRWTIVQIXXIRXHIPIWVqGSPXIVHERW PIWEMVIWTVSXqKqIW §GVIY\¨kZIRMVHERWPIWVIWWSYVGIW k  0IWERXEPPSRKXIQTWWYVI\TPSMXqIXXVrWQIREGqIWXEYNSYVH´LYMQMIY\MRZIRXSVMq TMIHWVIGIRWqW IXHIW mesures conservatoires ont été proposées. (qZIPSTTIQIRXH´YRI½PMrVIFSMW TVSNIXWHIWGMIVMIWTSYZERXETTSVXIVHIWTSPPYXMSRWIRP´EFWIRGIHIQIWYVIW HITVqZIRXMSR 

ELEVAGE

0IRSQFVIHIXsXIWHYGLITXIPTSVGMRIWXTVEXMUYIQIRXWXEFPI XVrWPqKrVIEYKQIRXEXMSR WYVPIWERWQEMWPI RSQFVIH´MRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWEHSYFPqIRXVIIX TVSFEFPIQIRXIRVEMWSRH´YRIQMWIkNSYVTPYWUYI H´YRIEYKQIRXEXMSRVqIPPI 0ETPYTEVXHIWMRWXEPPEXMSRWWSRXXSYNSYVWRSRGSRJSVQIW Photo : Érosion due à l’éla- vage (Source : DIREN) 0ETVqWIRGIHIWXVSYTIEY\JqVEY\HIGLrZVIWHIF®YJWIXHIQSYXSRWWYVHIRSQFVIYWIWwPIWRSXEQQIRX EY\1EVUYMWIWIXEY\%YWXVEPIWEYRMQTEGXQENIYVWYVP´qVSWMSRIXWYVPETIVXIHIFMSHMZIVWMXqIRVEMWSRHY piétinement et du broutage intense de la végétation. 0IGLITXIPHIGETVMRWEGSRRYYRIXVrWJSVXIGVSMWWERGIHI IRXVIPIW6+% MPIWXGSRGIRXVqk EY\1EVUYMWIW

15 283 Granulats, Industrie, Energie,Transport

Les recommandations du Schéma général d’exploita- tion des granulats à Tahiti, Moorea et dans les Iles-Sous- Granulats le-Vent (CAREX, 1985 et 1987) L’extraction de granulats compte parmi les sources les LES SOLUTIONS POUR TAHITI plus importantes de dégradation de l’environnement • Abandon progressif des exploitations d’alluvions du lit polynésien. Elle concerne le prélèvement du sable dans mineur des cours d’eau où les ressources sont en voie les lagons, du corail sur les récifs, des alluvions dans les d’épuisement et où ces activités perturbent fortement rivières, de la roche dans les carrières terrestres. Malgré l’environnement. l’interdiction d’extraire du corail et tout granulat dans • Relais à court terme par l’exploitation des alluvions du l’ensemble du domaine public (récif, plage, rivière), le lit majeur qui peuvent satisfaire la demande pendant statut dérogatoire perdure depuis 1968 et les extrac- 10-15 ans. tions autorisées ou non restent très nombreuses. La part de granulat corallien a néanmoins diminué. • Production limitée mais à long terme, des sables de la plaine côtière: exploitation en souille fermée. Les évolutions enregistrées, avec une multiplication par 3 • Relai à plus long terme par l’exploitation des roches 100 des volumes extraits entre 1996 (290 000 m ) et massives, dont les gisements et les contraintes 3 2002 (2,2 millions m ) sont dues aux grands travaux d’exploitation restent à étudier. mais aussi à l’évolution dans le niveau de déclaration ; jusqu’à récemment, le service de l’Equipement ne faisait • Possibilité de réouvrir 5 sites d’extraction de matériaux GSVEPPMIRWE¼RHIPIWVqEQqREKIVVITVS¼PEKIGSVVIGX Principales sources : pas de déclaration de travaux ni d’extractions, ce qui du fond et des contours du récif, élimination de Rapports du GEGDP n’est plus le cas aujourd’hui et certaines exploitations lambeaux de platier laissés en place. Les conditions anarchiques jusqu’à présent sont en cours de recadrage d’extraction devront préserver l’environnement. Cette (exemple de la Punaruu). Par ailleurs depuis 1999, les solution a été abandonnée. extracteurs privés déclareraient plus régulièrement. LES SOLUTIONS POUR MOOREA ET LES ÎLES SOUS-LE-VENT Le marché des granulats va de pair avec les grands • Limitation draconienne, à court terme, et abandon travaux (routes, aéroports, ports…), la construction progressif, à long terme, des extractions de matériaux de l’habitat et des infrastructures. Le BTP représente coralliens. Des sites ont été retenus pour une exploi- environ 5% du PIB. tation possible : 6 à Raiatea, 4 à Tahaa, 1 à Huahine, et 1 à Bora-Bora. Les méthodes d’exploitation devront répondre à des règles très strictes de protection de l’environnement : arrêt des extractions sur la pente ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PERMIS DE CONSTRUIRE ET DES externe, extractions en souilles fermées en appro- fondissant les souilles au maximum, élimination des IMPORTATIONS DE CIMENT EN MILLIERS DE TONNES (Source : IEOM, 2005 ) GLIQMRW HI HVEKYI IX RIXXS]EKI HIW WSYMPPIW IR ¼R d’exploitation. • Remplacement progressif par des extrac- tions de roches massives : 15 gisements de matériaux de roches massives ont été mis en évidence dans les îles Sous- le-Vent. Les réserves sont considérables à Huahine et Raiatea, importantes à Moorea et Tahaa, faibles à Bora-Bora qui devra être approvisionnée à partir HIWEYXVIWWMXIW'IWVqWIVZIWWSRXWYJ¼- santes, également, pour approvisionner Tahiti. Les extractions devront prendre en compte les contraintes d’environnement ; aspect paysager ou intérêt archéologi- que, nuisances liées au bruit, pollution atmosphérique par les poussières. En ¼R H³I\TPSMXEXMSRPIW WMXIW HIZVSRX sXVI réaménagés, (mais en l’absence d’aide réglementaire, ces réaménagements trop onéreux ne sont pas réalisés). 284

LES RESSOURCES EXISTANTES EXTRACTIONS TOTALES DE GRANULATS (QUANTITÉS AUTORISÉES) PAR ÎLES OU ARCHIPELS EN MILLIERS DE M3 (Source : GEGDP ) 0´I\TPSMXEXMSR HI GEVVMrVIW XIVVIWXVIW n’est possible que sur les îles hautes, pour des raisons géologiques évidentes. Dans les îles basses, c’est le corail qui représente la principale ressource. %Y\ ÉPIW 7SYWPI:IRX PIW I\XVEGXMSRW VqEPMWqIW HERW PIW PEKSRW WSYTI  HI GSVEMP  VIWXIRX IRGSVI XVrW RSQFVIY- ses, malgré la présence de ressources terrestres, mais le nombre de sites a qXqVqHYMXkSYKVERHWWMXIWTEVwPIW et les nuisances résultant de la mise en WYWTIRWMSRHIW½RIWHIGSVEMPSRXqXqHMQMRYqIWTEV EXTRACTIONS DE GRANULATS SUR DIFFÉRENTS SITES EN P´I\XVEGXMSR IR WSYMPPIW JIVQqIW IX HITYMW P´IQTPSM POLYNÉSIE FRANÇAISE EN MILLIERS DE M3 (Source : GEGDP ) SFPMKEXSMVIH´qGVERWIRKqSXI\XMPI Les pouvoirs publics s’efforcent de VqSVMIRXIV P´I\XVEGXMSR WYV P´I\TPSM- tation de roches massives, dans le domaine terrestre, moins préjudiciable pour l’environnement. L’importance 15 des ressources reste mal connue. )R  TSYV8ELMXM IX  TSYV Granulats, 1SSVIE IX PIW -PIW 7SYWPI:IRX YR WGLqQE KqRqVEP H´I\TPSMXEXMSR HIW Industrie, KVERYPEXW EZEMX MHIRXM½q PIW VIWWSYV- Energie, GIW TSXIRXMIPPIW EPXIVREXMZIW ZSMV Transports IRGEHVq  0IW FIWSMRW EZEMIRX qXq estimés à 1,8 milliers de mERTSYV 8ELMXM IX  QMPPMIVW HI QER k 1SSVIE IX -PIW7SYWPI:IRX 'IXXI DES BESOINS TOUJOURS ACCRUS étude va être réactualisée. -PIWXHMJ½GMPIH´IWXMQIVPIWZSPYQIWVqIPPIQIRXI\XVEMXW GEVMPI\MWXIYRJSVXHqGEPEKIIRXVIPIWEYXSVMWEXMSRW ÉVOLUTION DE L’EXPLOITATION DES GRANULATS DE 1996 À demandées, délivrées et les volumes dont le prélè- Photo : Ancienne extrac- 2006 EN MILLIERS DE M3 (Source : GEGDP ) ZIQIRX E qXq GSRWXEXq TEV PI +)+(4 UYM HMWTSWI tion de soupe de corail à HI  EKIRXW TSYV XSYX PI8IVVMXSMVI %MRWM WYV PE Moorea HqGIRRMIPIWUYERXMXqWI\XVEMXIWIRVIKMWXVqIWTEVPI (Crédit : E. CLUA) +)+(4VITVqWIRXIRX WIYPIQIRXHIWUYERXMXqW autorisées. Par ailleurs le mode de comptabilisation HIZSPYQIWTEVPI+)+(4EqZSPYqGIWHIVRMrVIW ERRqIWHIZIRERXTPYWTVqGMW PIWGLMJJVIWGMXqWHERW GIHSGYQIRXWSRXHSRGHIWSVHVIWHIKVERHIYV  285

EXTRACTIONS DANS LE MILIEU MARIN EN MILLIERS DE M3 (Source : GEGDP) TYFPMGW3RTIYXGMXIVTEVVETTSVXk P´ERRqIPE½RHYTVSKVEQQI de bitumage des routes de ceinture HIW-70:P´EYXSVMWEXMSRHqNkHqPMZVqI IR  TSYV P´EqVSHVSQI HI 6MQEXEVE IX PE ½R HIW GLERXMIVW EqVSTSVXYEMVIW HI *EOEVEZE (IY\ chantiers à venir de grande enver- KYVIPEVSYXI8I%VE2YM WMPITVSNIX IWXQEMRXIRY IXPITSVXHI*EVEXIE occasionneront de fortes consom- mations dans les prochaines années WYVPEG|XI3YIWXIXPETVIWUY´wPI

LES MATÉRIAUX CORALLIENS

0IW QEXqVMEY\ GSVEPPMIRW TVqPIZqW directement sur le récif, constituaient EXTRACTIONS DE SOUPE DE CORAIL ( QUANTITÉS AUTORISÉES ) À MOOREA 3 NYWUY´EY\ ERRqIW  TVEXMUYIQIRX ET DANS LES ÎLES SOUS-LE-VENT EN MILLIERS DE M (Source : GEGDP) PE WIYPI WSYVGI HI QEXqVMEY\ HY XIVVMXSMVI -PW WSRX TVMRGMTEPIQIRX utilisés dans la construction et la ZSMVMI VSYXIW EqVSTSVXW©  IX PI programme de bitumage engagé à partir de 2001 est à l’origine des I\XVEGXMSRWXVrWMQTSVXERXIWUYMSRX IY PMIY HERW PE TqVMSHI%MRWMFMIR UYIPIYVI\XVEGXMSRWSMXMRXIVHMXIIX UYIPEVIWWSYVGIXIVVIWXVII\MWXIIR Photo : Protection des zones EFSRHERGI GSQQI k 6EMXEIE  MPW lagonaires en phase chan- GSRWXMXYIRXTVrWHI HIWKVERY- tier (Crédit : Ginger EI) PEXWI\XVEMXWWYVPIWERWTSYVYR volume total de près de 2 millions de m contre 4,6 millions entre  IX (ITYMW PE ½R HI GI )RXVIIXGIWSRXQMPPMSRWHIQ de TVSKVEQQIIRPIWI\XVEGXMSRW KVERYPEXWUYMSRXqXqI\XVEMXWIXGSQQIVGMEPMWqW%Y sont limitées à l’enlèvement des chemins de drague. ½P HIW ERRqIW PE VIWWSYVGI XIVVIWXVI IWX HIZIRYI (ERW PIW8YEQSXYPI QEXqVMEY GSVEPPMIR IWX PI WIYP majoritaire, représentant près de 60% du total I\MWXERXIXPIWI\XVEGXMSRWWSRXXVrWQEPGSRXV|PqIW% sur la même période. La décennie précédente, les P´I\GITXMSRH´YRWMXIMQTSVXERXPIWWMXIWWSRXTPYX|X QEXqVMEY\ H´SVMKMRI QEVMXMQI qXEMIRX QENSVMXEMVIW de dimensions modestes mais très dispersés. C’est à   WYVPETqVMSHI  6EMEXIE IRZMVSRQMPPMSRHIQ , depuis les années   k &SVE IX k 1SSVIE UYI PIW ZSPYQIW I\XVEMXW 0IWZSPYQIWERRYIPWHIKVERYPEXWI\XVEMXW XSYWX]TIW sont les plus importants. GSRJSRHYW WYVPEHIVRMrVIHqGIRRMISWGMPPIRXIRXVI   IX   QER IRZMVSR IR QS]IRRI  I\GITXqPIWERRqIWkUYMSRX ZYPIWFIWSMRWI\TPSWIVXSYXIWSVMKMRIWGSRJSRHYIW ¾YZMEP QEVMXMQI XIVVIWXVI  TVMRGMTEPIQIRX k GEYWI HIWKVERHWGLERXMIVWTYFPMGW EqVSTSVXWTVSKVEQQI HI FMXYQEKI TSVXW TVSNIXW L|XIPMIVW  0I ZSPYQI cumulé entre 2001 et 2004, de près de 6 millions de m, compte pour 80% du total des 10 dernières années et les volumes sont multipliés par 100 entre 1996 et 2002. L’évolution du marché montre que l’augmentation HIPEGSRWSQQEXMSRHIQEXqVMEY\EQSVGqIIR GSQQIRGIkVEPIRXMV'IPEW´I\TPMUYIIRXVrWKVERHI partie par une diminution du volume de chantiers 286

POTENTIALITÉS DE RÉHABILITATION DES 18 ANCIENNES 0IVqGMJJVERKIERXNSYIYRV|PIGVYGMEP SOUPES DE CORAIL DE MOOREA (Source : Fauchille 2003) HERW P´qGSW]WXrQI G´IWX YRI ^SRI de frai et d’alevinage pour de très nombreuses espèces de poissons lagonaires et pélagiques, y compris bon nombre d’espèces d’intérêt qGSRSQMUYI0IWI\XVEGXMSRWHIGSVEMP ont un impact direct sur les récifs coralliens par la destruction complète du benthos au niveau de la surface I\TPSMXqIUYMIWXVIQTPEGqITEVYRI I\GEZEXMSRHSRXPIJSRHHIZEWI½RI est impropre à la vie, et ne permet pas la recolonisation corallienne. L’impact indirect est le résultat de la mise en suspension d’une grande quantité de matériel sédimentaire ½RIRXVEwRqITEVPIWGSYVERXWWYVPIW récifs avoisinants. Cette sédimentation qXSYJJIPIWGSVEY\IXEWTL]\MIXSYWPIW ERMQEY\ WIWWMPIW SY TMqKqW HERW PIW anfractuosités des colonies corallien- 15 nes. Les organismes qui peuvent se HqTPEGIV IRTEVXMGYPMIVPIWTSMWWSRW  fuient la zone dégradée et l’on assiste à de profondes L’impact environnemental Granulats, QSHM½GEXMSRWHIWGSQQYREYXqWVqGMJEPIW0EWYVJEGI (IW HqKlXW XVrW MQTSVXERXW SRX qXq MR¾MKqW TEV PI concernée par cette dégradation indirecte a été Industrie, TEWWq 0IW XIGLRMUYIW H´I\XVEGXMSR ERGMIRRIQIRX qZEPYqIIRXVIIXJSMWPEWYVJEGIHYWMXIH´I\TPSM- Energie, utilisées, par pelles mécaniques, directement sur les tation, soit entre 70 et 100 ha pour la seule île de platiers frangeants, ont détruit des surfaces consi- 1SSVIE 4849  Transports dérables de récif frangeant, sans commune mesure 0IWIJJIXWRqKEXMJWETVrWPIWXVEZEY\WSRXqKEPIQIRX EZIGPIWZSPYQIWI\XVEMXW(ERWPE^SRIYVFEMRIHI VqIPWQEYZEMWIGMVGYPEXMSRHIWIEY\JSVXIXYVFMHMXq Papeete, le récif frangeant a été largement détruit, ERRqIWETVrWPE½RHIP´I\TPSMXEXMSRGLIQMRWHI  QMPPMSRW HI XSRRIW HI GSVEY\ SRX qXq YXMPMWqIW drague toujours présents sur certains sites, paysages (ERWPIWwPIW7SYWPI:IRXPITVSFPrQIIWXTEVXMGY- Photo : Extractions et traces sous-marins chaotiques, risque de développement d’extraction de sable dans PMrVIQIRXKVEZIGEVPIWI\XVEGXMSRWWIJEMWEMIRXWYVPE de foyers ciguatériques dus à la présence d’algues. le lagon (Crédit : Ginger EI) TIRXII\XIVRIPETPYWVMGLIHYVqGMJ0´wPIHI6EMEXIME IWX PE TPYW XSYGLqI WM P´SR VqTEVXMX PIW ZSPYQIW Les nouvelles techniques permettent de minorer I\XVEMXW  QrXVIW HI PEVKIYV qUYMZEPIRXI HI VqGMJ P´MQTEGXHIP´I\XVEGXMSRHYVERXPETLEWIGLERXMIVIR SRXqXqI\XVEMXWWYVTVrWHIQrXVIWHITVSJSRHIYV évitant toute dispersion des panaches turbides liés XSYXEYXSYVHIP´wPI1sQIWMPIWXIGLRMUYIWYXMPMWqIW EY\ XVEZEY\ ZIVW PIW ^SRIW VqGMJEPIW ZSMWMRIW(IY\ aujourd’hui sont moins dévastatrices, et que l’on a WSPYXMSRWTIYZIRXsXVIIRZMWEKqIWPEQMWIIRTPEGI VIGSYVWkH´EYXVIWWSYVGIWHIQEXqVMEY\PIWUYERXM- H´YRI HMKYI HI GP|XYVI EYXSYV HY WMXI H´I\XVEGXMSR XqWTVqPIZqIWVIWXIRXTVqSGGYTERXIW :SMVGLETMXVI IXSYPETSWIH´YRqGVERGIMRXYVERXPE^SRI0EQMWI §1MPMIY1EVMR¨  en œuvre de ces écrans est néanmoins délicate et ils 287 RqGIWWMXIRXYRTSQTEKIHIW½RIWIR½RHIGLERXMIV Sables lagonaires : le cas de Bora-Bora (Carex Environnement, 2004) GIUYMIWXVEVIQIRXVqEPMWqWMFMIRUYIPIYVIJ½GMIRGI reste donc limitée. Les demandes d’extraction de sable de 1983 à 2004 à Bora-Bora correspon-  -PIWXTSWWMFPIHITVSGqHIVkYRIVIWXEYVEXMSRTL]WM- dent à un volume de 307 735 m ; 90% de ces demandes se concentrent sur les années 2000-2004 et 80% émanent d’aménagements hôteliers. Un seul UYI TYMW FMSPSKMUYI HIW ERGMIRW PMIY\ H´I\XVEGXMSR projet hôtelier a exigé 160 000 m. La société CAREX a estimé en 2004 que le (IW I\TqVMIRGIW SRX HqNk qXq QIRqIW k PE TSMRXI volume total des sables exploitables sans contraintes environnementales majeu- 8ITIIHI1SSVIEIXWYVPIWYPXMQIWVqGMJWJVERKIERXW res était de l’ordre de 340 000 m, 190 000 m pouvant l’être au moyen d’une de Papeete. Cependant, ces réhabilitations ne sont drague hydraulique, 150 000 m de manière manuelle. Quant aux besoins TEWXSYNSYVWTSWWMFPIWWYMZERXP´qXIRHYIHIWHqKlXW futurs, Bora Bora est susceptible de voir se créer 2 ou 3 grands hôtels supplémen- IX VIWXIRX GSXIYWIW 0E XVERWTPERXEXMSR HI GSVEY\ taires (20 000 m par projet) ainsi que des travaux d’aménagements publics ne devrait être envisagée qu’en absence de potentiel (estimation : 40 000 m). Les besoins de maintenance des plages d’hôtels et de repeuplement naturel après restauration physi- des plages publiques sont d’environ 10 000m3/an. Sur la base de ces évaluations, UYI(IWqXYHIWSRXqXqQIRqIWWYV1SSVIEE½R dans une vingtaine d’années, les réserves de sable de Bora Bora seront au bord HI HqXIVQMRIV PIW PMIY\ H´I\TPSMXEXMSR WYWGITXMFPIW de l’épuisement, les recharges naturelles ne compensant pas les extractions. H´sXVIVIWXEYVqW *EYGLMPPI 

LES SABLES RÉPARTITION DES DEMANDES EN SABLES CORALLIENS DES 20 DERNIÈRES ANNÉES À BORA-BORA, Les sables lagonaires sont principalement destinés à (Source : GEGDP et Carex Environnement, 2004) PEGSRWXVYGXMSRHITPEKIWEVXM½GMIPPIWTEVXMGYPMrVIQIRX QUANTITÉ EN M3 DE TSYVPIWGSQTPI\IWL|XIPMIVWIXEYVqIRWEFPIQIRX DEMANDEUR % HIWTPEKIWI\MWXERXIWREXYVIPPIWSYRSRWSYQMWIWk SABLE P´qVSWMSR I\IQTPI HI PE TSMRXI HI 1EXMVE  k &SVE Commune de Bora Bora 1000 0,3 (MVIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX TSYV &SVE (IW IWXMQE- 42 000 13,65 XMSRW HI WXSGOW PIWXVEZEY\H´EWWEMRMWWIQIRX Demandes privées en matériaux ZSMV IRGEHVq  IX 17 655 5,75 des études d’impact I\TPSMXEXMSRWEVXMWEREPIW Demande pour les aménagements ont été menées à 247 080 80,3 hôteliers 1SSVIE8ELMXM &SVE &SVETVMRGMTEPIQIRX avec des indications • (IWXVYGXMSR HIW FMSXSTIW WEFPIY\ H´LIVFMIVW de priorité de H´EPKYIVEMIWHITlXqWGSVEPPMIRW HMWTEVMXMSRHIPE préservation face faune associée, notamment les mollusques, EY\ FIWSMRW HI QEXqVMEY\ TSYV PI HqZIPSTTIQIRX • 1SHM½GEXMSR HY TE]WEKI WSYWQEVMR EWTIGX Dans un premier temps, ces études ont contribué chaotique en plongée mais aussi depuis le littoral. k PMQMXIV PI RSQFVI HI ^SRIW H´I\XVEGXMSR TYMW k sélectionner les moins dommageables pour l’envi- ronnement. Conjointement des études écologiques Photo gauche haut : Extrac- et technologiques ont permis de proposer des tion sauvage aux Tuamotu QqXLSHIWH´I\XVEGXMSRQSMRWHSQQEKIEFPIW Photo gauche bas : Extrac- tion de sable sur la plage de L’impact environnemental Hakahau (Marquises) 0IW TVMRGMTEY\ MQTEGXW IRZMVSRRIQIRXEY\ E]ERX XVEMXkP´I\TPSMXEXMSRH´YRKMWIQIRXHIWEFPIIRQMPMIY Photo droite : Carrière ter- PEKSREMVIWSRXPIWWYMZERXW 'EVI\  restre (Crédit : GEGDP) 288 • *SVQEXMSRHI^SRIWTMrKIWTSYVWqHMQIRXW½RW L’impact environnemental SY QEGVSHqGLIXW IR GEW H´I\TPSMXEXMSR IR WSYMPPISYIRGVEXrVIW %YVIKEVHHIP´I\TPSMXEXMSRQEVMRIIX¾YZMEPIP´MQTEGX IRZMVSRRIQIRXEP HI P´I\TPSMXEXMSR XIVVIWXVI IWX • 6MWUYIWHIQMWIkRYHIWJSVQEXMSRWGSVEPPMIR- QSMRHVI-PR´IWXTEWRYPGITIRHERXFVYMXTSYWWMrVI nes sous-jacentes au gisement de sable pouvant compactage des sols, ruissellement, érosion, sédimen- MRHYMVI qVSWMSR HqWXEFMPMWEXMSR HERW PIW ^SRIW tation terrigène … Ces éléments peuvent avoir un de pente, développement de ciguatera. MQTEGXWYVPEJEYRIPE¾SVIIXPITE]WEKIPIWGSYVW )RJSRGXMSRHIPEREXYVIHIWKMWIQIRXWYRII\TPSMXE- d’eau ou la nappe phréatique. XMSRPMQMXERXPIWMQTEGXWIWXTSWWMFPII\XVEGXMSRTEV WYpEKITSYVPMQMXIVPEXYVFMHMXqHIWIEY\PMQMXEXMSRHI LES GRANULATS DE RIVIÈRE P´I\TPSMXEXMSRIRTVSJSRHIYV QrXVIEYQMRMQYQ 0´I\TPSMXEXMSR HIW KVERYPEXW HI VMZMrVI E TPYW UYI HIWEFPIEYHIWWYWHIPEHEPPIVqGMJEPI IXIRPEVKIYV triplé entre 1996 et 2002, passant de 41 000 m à VIRSRGIQIRX k P´I\TPSMXEXMSR HI KMWIQIRXW S€ 168 000 m, pour redescendre autour de 60 000 m I\MWXIRXXVSTHIGSRXVEMRXIWIRZMVSRRIQIRXEPIW en 2006. Ces chiffres de 2006 sont sous-évalués ; %Y\1EVUYMWIWPIWHIY\I\XVEGXMSRWQEVMRIWTVMRGM- ils ont été réévalués dans le cadre de la mise en TEPIWGSRGIVRIRXPIWWEFPIWHIQIVEZIG Q GSRJSVQMXq RSXEQQIRXWYVPE8EELEVY 7YV8ELMXM EYXSVMWqHITYMWPIHqFYXHIWERRqIW IXPIWWEFPIW PIWI\XVEGXMSRWGSRGIVRIRXYRIHM^EMRIHIVMZMrVIW H´IQFSYGLYVIW Q  PIWTVMRGMTEY\WMXIWWIWMXYIRXHERWPEZEPPqIHIPE %Y\%YWXVEPIWPIWTVMRGMTEPIWI\XVEGXMSRWHIWEFPIGSRGIV- 4ETIRSS 0IW UYERXMXqW I\XVEMXIW HERW GIXXI ^SRI nent les sables d’embouchures avec 5 225 m autorisés VITVqWIRXIRXTVrWHI HIWZSPYQIWI\XVEMXWIRXVI HITYMWIXXIVVIWXVIW Q 0IWWEFPIWGSVEPPMIRW IXIXXSXEPMWIVEMIRXEYQSMRWQ  et les sables de mer comptabilisent chacun environ 4 000 en terrain privé et à 215 000 m dans la rivière. mHIZSPYQII\XVEMXEYXSVMWqHITYMW L’impact environnemental

LES MATÉRIAUX TERRESTRES EXTRACTIONS DANS LES RIVIÈRES DE TAHITI : VOLUMES CUMULÉS DE 2000 À 2004 EN M3 (Source : GEGDP) 0´I\TPSMXEXMSR HI VSGLIW QEWWMZIW E TVSKVIWWMZI- ment pris le pas sur les autres sources de granulats, Tipaerui 9935 en devenant aujourd’hui la première source de QEXqVMEY\EZIGYRZSPYQIHIQMPPMSRWHIQ sur Fautaua 7400 PEHqGIRRMIHSRXQMPPMSRWWYVPEWIYPIwPIHI8ELMXM Punaruu 17890  'IWI\XVEGXMSRWWSRXWSYZIRXVqEPMWqIWHERWPI Vaiatu 17900 GEHVIHIXIVVEWWIQIRXW I\IQTPIHIPE8MTEIVYM  Papeiti 12598 'SQTXI XIRY HI PE REXYVI HIW wPIW P´I\TPSMXEXMSR Mateoro 10700 terrestre n’est pas toujours possible ou souvent à Taharuu 20310 HIWGSXWXVrWqPIZqWEYWWMPIWI\XVEGXMSRWQEVMRIIX Mahaena 9100 ¾YZMEPIWSRXPSMRH´EZSMVGIWWqIW Vaihiria 18000 Papenoo rivière 337826 LES EXTRACTIONS EN RIVIÈRE EN 2004 (Source : GEGDP) Papenoo embouchue 14850 Tevaifaara 7000 289

ÉVOLUTION DE L’EXTRACTION DES GRANULATS FLUVIAUX EN M3 (Source : GEGDP)

Erosion: 0IWI\XVEGXMSRWGSRHYMWIRXkHIWTLqRS- LES RÉPONSES QrRIWH´qVSWMSR ETTEVMXMSRSYEGGqPqVEXMSR 0IW érosions se manifestent sur le lit du cours d’eau, Une programmation à long terme de l’activité par érosion régressive et progressive, ainsi que H´I\XVEGXMSRIWXTVqZYI)RIJJIXWYV8ELMXMPIWPMXWHIW sur les berges. La chenalisation, concentration des rivières engraissés par les crues de 1998 et le site de débits dans un chenal d’écoulement préférentiel, PE4YREVYYEVVMZIRXkqTYMWIQIRX7IYPWH´EYXVIWWMXIW se traduit généralement par une augmentation de terrestres seront à même de satisfaire les besoins de la vitesse et, de ce fait, de la capacité d’érosion. développement. Plusieurs études ont été menées E½RHIVIGIRWIVPIWWMXIWTSXIRXMIPWIXIWXMQIV Rejets de M.E.S: 0´MQTEGX HIW I\XVEGXMSRW VIPEXMJ les gisements. Une étude approfondie des gisements EY\ 1)7 QEXMrVIW IR WYWTIRWMSR  IWX XVrW de granulats doit être programmée dans un avenir MQTSVXERXHYTSMRXHIZYIUYERXMXEXMJ%8ELMXMPIW TVSGLI)PPIHIZVEqXEFPMVPEJEMWEFMPMXqHIP´I\TPSMXE- I\XVEGXMSRWVITVqWIRXIRX HYJPY\XSXEPHI1)7 tion des sites les plus intéressants sur les critères de WSMXXSRRIWHI1)7ERWYVYRXSXEPHI ZSPYQI HY KMWIQIRX IX HI UYEPMXq HIW QEXqVMEY\ XER WSYVGI74))( ZSMV§MRXVSHYG- mais également la prise en compte de l’environne- XMSR EY\ EGXMZMXqW LYQEMRIW¨   0´EYKQIRXEXMSR ment socio-économique. Un travail similaire doit de la turbidité de l’eau varie selon la teneur des être entrepris pour les autres archipels, tant pour EPPYZMSRWIRJMRIWIXPIQSHIH´I\TPSMXEXMSR7YVPI PE VIWWSYVGI IR QEXqVMEY\ VSGLIY\ UYI GSVEPPMIRW TPERUYEPMXEXMJPIWXIRIYVWqPIZqIWHI1)7WSRX WEFPI SY WSYTI HI GSVEMP  3YXVI PIW qXYHIW PMqIW susceptibles d’aggraver les phénomènes d’eutro- EY\FIWSMRWTVSTVIWHIPE(MVIGXMSRHIP´)UYMTIQIRX phisation, perturbant l’activité photosynthétique il est nécessaire de recenser et d’évaluer les autres Photo : Extraction de gra- IX PE GVSMWWERGI HIW ZqKqXEY\ 0´MQTEGX WYV PE gisements potentiels qui permettront d’orienter flore entraîne une diminution du peuplement nulats en rivière. PIWHIQERHIWJYXYVIWHIWWIVZMGIWXIVVMXSVMEY\HIW (Crédit : ©IRD, J.Bonvallot) H´MRZIVXqFVqW -P IR VqWYPXI YR ETTEYZVMWWIQIRX GSQQYRIWIXHIWTEVXMGYPMIVW 7SYVGI+)+(4 des peuplements de poissons. De fortes teneurs IR1)7TIYZIRXI\IVGIVYRIEGXMSRGSPQEXERXI 0ETSPMXMUYIHIGSRGIRXVEXMSRHIWWMXIWH´I\XVEGXMSR sur les branchies pouvant causer une mortalité atténue quelque peu les effets néfastes sur l’écologie élevée. Par ailleurs, l’effet abrasif des particules en QEVMRI(ITPYWIRTPYWPIWQEXqVMEY\HIZVSRXTVSZI- suspensions provoque des lésions sur l’épiderme nir de sites sans risque majeur pour l’environnement. des poissons et peut favoriser le développement La réorientation vers le domaine terrestre témoigne HIJS]IVWMRJIGXMIY\0IW1)7SRXqKEPIQIRXYR HIGIXXITVqSGGYTEXMSR 7SYVGI+)+(4 8SYXIJSMW MQTEGXXVrWMQTSVXERXHEYGSPQEXEKIUY´IPPIW PIWI\XVEGXMSRWWEYZEKIWVIWXIRXXVrWMQTSVXERXIWXERX occasionnent au niveau du substrat suite à leur en rivière que sur les plages ou encore sur les récifs, HqT|X 9R KVERH RSQFVI H´MRZIVXqFVqW EMRWM EY\8YEQSXY IPPIWVIWXIRXQEPQEwXVMWqIWHYJEMXHIW que les œufs de poissons n’y trouvent plus les HMJ½GYPXqW HI GSRXV|PI HYIW EY\ QS]IRW LYQEMRW conditions favorables à leur développement. limités, à l’éloignement géographique, et parfois à 0´MQTEGXHIW1)7IWXqKEPIQIRXXVrWMQTSVXERXI l’hostilité des intéressés. Cependant, de plus en plus EYRMZIEYHIWPEKSRW ZSMVGLETMXVIW§PIWWSPW¨ H´I\XVEGXIYVW§NSYIVEMIRXPINIY¨IRHqGPEVERXPIYVW IX§QMPMIYQEVMR¨  prélèvements. La redevance pour les granulats de rivière, le sable des embouchures de rivière et la WEFPIHITPEKIVIWXIXVrWTIYqPIZqI *'*4PIQ IRHSQEMRITYFPMGIX*'*4IRHSQEMRITVMZq PI matériau étant revendu souvent plus de 10 fois plus. 290 LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1996 2006 :SPYQIWGSQQIVGMEPMWqWTEVX]TIHIQEXqVMEY\ IRQMPPMIVWHIQ3 Corail 122 135 GEGDP Rivière 41 64 Terrestre 169 51 1996-2006 8SXEPWYVPEHqGIRRMIHIXSYWKVERYPEXW QMPPMSRWQ3 GEGDP 7,5 millions 1983-1995 1996-2006 8SXEPWYVPEHqGIRRMIHIWKVERYPEXWGSVEPPMIRW QMPPMSRWQ3 GEGDP 4,6 2,2 Part moyenne sur la décennie des matériaux coralliens/total 1989-1993 1996-2006 GEGDP I\TPSMXq 45 29 7YVJEGIWHIVqGMJ LE HqXVYMXWYVPEHqGIRRMITEVPIWI\XVEGXMSRW 1983-1995 1996-2006 IWXMQEXMSRWTSYVYRITVSJSRHIYVQS]IRRIHIWSYMPPIHIQ 92 44 -QTSVXEXMSRWHIGMQIRXWL]HVEYPMUYIW IRQMPPMIVWHIXSRRIW IEOM 77 131

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 • 7,5 millions de mHIKVERYPEXWSRXqXqI\XVEMXWIXGSQQIVGMEPMWqWIRXVIIXHSRX IRXVI 15 IXTSYVPIWKVERHWXVEZEY\ • 0IWZSPYQIWERRYIPWI\XVEMXWSRXqXqQYPXMTPMqWTEVIRXVI Q IX QMPPMSRWQ  Granulats, • La ressource terrestre est devenue majoritaire, représentant près de 60% du total entre 1996 et 2006, contre environ 45% dans la décennie précédente ; Industrie, Energie, • Les redevances pour les granulats restent très peu élevées et très peu dissuasives. Transports Matériaux coralliens • 0IW I\XVEGXMSRW HI WSYTI HI GSVEMP WSRXEZIG PIW VIQFPEMWPIW GEYWIW QENIYVIW HI HIWXVYGXMSR HIW VqGMJW frangeants de Polynésie ; • 1EPKVqPIWMRXIVHMGXMSRWPIWI\XVEGXMSRWHIQEXqVMEY\GSVEPPMIRWWITSYVWYMZIRXEZIGXSYXIJSMWYRIVqHYGXMSR HYRSQFVIHIWMXIWH´I\XVEGXMSRWYVPIWwPIW7SYWPI:IRXIXPIQEMRXMIRHIUYIPUYIWWMXIWTEVwPI PIWGLERXMIVW WSRXQMIY\QEwXVMWqWEZIGHIWQqXLSHIWTPYWVIWTIGXYIYWIWHIP³IRZMVSRRIQIRX WSYMPPIWJIVQqIWqGVERWHI KqSXI\XMPIWWSYZIRXQEPYXMPMWqWRqERQSMRW  • 2 millions de mHIWSYTIHIGSVEMPSRXqXqI\XVEMXWIRERWEZIGHIWZSPYQIWQYPXMTPMqWTEVIRXVI IXEYTPYWJSVXHIWI\XVEGXMSRW IRXVIIXG´IWXQMPPMSRWHIQUYMEZEMIRXqXqI\XVEMXWWSMX 2 fois plus que dans cette décennie ; • 0IXSXEPHIVqGMJWHqXVYMXWHITYMWTEVPIWI\XVEGXMSRWW´qPrZIkIRZMVSRLE HSRXLEWYVPEHqGIRRMI • '´IWXk6EMEXIE IRZMVSRQMPPMSRHIQHITYMWPIWERRqIW k&SVE&SVEIXk1SSVIEUYIPIWZSPYQIW I\XVEMXWWSRXPIWTPYWMQTSVXERXW • 0IWZSPYQIWHIWSYTIHIGSVEMPI\XVEMXWSRXHMQMRYqEYTVS½XHIWKVERYPEXWHIVMZMrVIIXXIVVIWXVI0EHqGIR- RMITVqGqHIRXIPIWQEXqVMEY\H´SVMKMRIQEVMXMQIqXEMIRXQENSVMXEMVIW WYVPETqVMSHIGSRXVI 29% sur la décennie 1996-2006 ; • %YNSYVH´LYMGIWI\XVEGXMSRWHMQMRYIRXIXHIZVEMIRXsXVIPMQMXqIWkP´IRPrZIQIRXHIWGLIQMRWHIHVEKYI Sables lagonaires • 0IWHIQERHIWH´I\XVEGXMSRHIWEFPIHIkk&SVE&SVEGSVVIWTSRHIRXkYRZSPYQIHIQ ;  HIGIWHIQERHIWWIGSRGIRXVIRXWYVPIWERRqIWIX qQERIRXH´EQqREKIQIRXWL|XIPMIVW GVqEXMSRHITPEKIWEVXM½GMIPPIWIXSYVIIRWEFPIQIRXHITPEKIWREXYVIPPIWSYEVXM½GMIPPIW • 0IZSPYQIXSXEPHIWWEFPIWI\TPSMXEFPIWWERWGSRXVEMRXIWIRZMVSRRIQIRXEPIWQENIYVIWEqXqIWXMQqIR HIP´SVHVIHIQ ; • %YV]XLQIEGXYIPHITVqPrZIQIRXWPIWVqWIVZIWHI&SVE&SVEWIVSRXqTYMWqIWHERWYRIZMRKXEMRIH´ERRqIW 291

Granulats de rivière • 8VMTPIQIRXHIWZSPYQIWI\XVEMXWIRXVIIXUYMTEWWIRXHIQ à 168 000 m, pour redescen- dre autour de 60 000 m en 2006 ; • 0IWPMXWHIWVMZMrVIWIRKVEMWWqWTEVPIWGVYIWHIIXPIWMXIHIPE4ETIRSSTVMRGMTEPWMXIH´I\XVEGXMSREVVMZIRX à épuisement. • 0IWI\XVEGXMSRWHIKVERYPEXWHIVMZMrVI½KYVIRXTEVQMPIWGEYWIWQENIYVIWHI1)7%8ELMXMPIWI\XVEGXMSRW VITVqWIRXIRX HY¾Y\XSXEPHI1)7 XSRRIW  Matériaux terrestres • 0´I\TPSMXEXMSRHIVSGLIWQEWWMZIWETVSKVIWWMZIQIRXTVMWPITEWWYVPIWEYXVIWWSYVGIWHIKVERYPEXW • 4,5 millions de mI\XVEMXWWYVPEHqGIRRMIHSRX WYVPEWIYPIwPIHI8ELMXM • 0IWVIGSQQERHEXMSRWRSXEQQIRXH´I\XVEGXMSRHIQEXqVMEY\XIVVIWXVIWHERWPIWwPIWWSYWPIZIRX 6EMEXIE  ne sont toujours pas mises en œuvre. • 0IWGLqQEH´I\TPSMXEXMSRHIWKVERYPEXWZEsXVIVqEGXYEPMWq

dans la zone urbaine de Papeete. Le rééquilibrage de Industrie GIW ^SRIW H´EGXMZMXq WYV8ELMXMHIZMIRX MRHMWTIRWEFPI pour préserver la zone urbaine d’un développement La Polynésie française connaît des contraintes TEVXVSTEREVGLMUYI0IWWMXIWH´MQTPERXEXMSRWSRX structurelles fortes entravant son développement MRHYWXVMIPYRQEVGLqMRXqVMIYVVIWXVIMRXPMQMXERXPIW • la zone industrielle de la Punaruu qui draine les qGSRSQMIWH´qGLIPPIYRGSXHIQEMRH´®YZVIqPIZq TPYWKVSWWIWYRMXqW IRXVITVMWIWMRWXEPPE- Photo : Construction d’un thonier. et un manque de matières premières. XMSRWIRGPEWWIIRGPEWWI  (Crédit : ©IRD, J. Orempuller) )PPI E TSYVXERX VqYWWM k JEMVI REwXVI YRI MRHYWXVMI • les zones localisées dans l’agglomération de JSRHqI WYV XVSMW T|PIW QENIYVW P´EKVSEPMQIRXEMVI 4ETIIXI TVSTVIQIRX HMXI *EVI 9XI8MTEIVYM la construction navale, et la fabrication de biens 8MXMSVSHERWPEZEPPqIHIPE*EYXEYE UYMGSRGIR- MRXIVQqHMEMVIW HIWXMRqW EY FlXMQIRX GLEVTIRXIW trent également de nombreuses industries ; TEVTEMRKW SYZVEKIW QqXEPPMUYIW QIRYMWIVMI©  0IW • PIW^SRIWH´%VYIIXHI1ELMREH´YRITEVXHI pouvoirs publics soutiennent le développement du *EEEH´EYXVITEVX  secteur pour limiter les importations et favoriser l’emploi local. • les zones d’activités dans les autres sites de moindre MQTSVXERGIRSXEQQIRXGIP-IHI:EMEVIk1SSVIESY L’agroalimentaire représente 40% des sociétés ; GIP-IHI9XYVEIVEIk9XYVSEEYRSVHHI6EMEXIE IWWIRXMIPPIQIRXHIPEFSYPERKIVMITlXMWWIVMIGLEVGY- terie, laiterie, conserverie, et boissons. La brasserie de • 0IWI\XVEGXMSRWHIKVERYPEXWHIVMZMrVI½KYVIRX 8ELMXMIWXP´IRXVITVMWIIQTPS]ERXPITPYWHITIVWSRRIW TEVQMPIWGEYWIWQENIYVIWHI1)7%8ELMXMPIW HYWIGXIYV7SRYWMRIEqXqQMWIEY\RSVQIWIRZMVSR- I\XVEGXMSRWVITVqWIRXIRX HY¾Y\XSXEPHI nementales en 2001. La construction navale est très 1)7WSMXXSRRIWHI1)7ERWYVYRXSXEP dépendante de la conjoncture d’autres secteurs HIXER XSYVMWQITIVPMGYPXYVI  ,SVW &84 PI WIGXIYV MRHYWXVMIP VITVqWIRXI   HY chiffre d’affaires des entreprises déclarant au réel IX HIP´IQTPSMWEPEVMqIRVIKMWXVqkPE'47  WEPEVMqW½R  3R IWX TPYW WSYZIRX TVSGLI HI P´EVXMWEREX UYI HI l’industrie. 90% des entreprises du secteur emploient YR SY HIY\ WEPEVMqW 0IW IRXVITVMWIW HI TPYW HI  WEPEVMqWWSRXGIVXIWTIYRSQFVIYWIW  HYRSQFVI H´IRXVITVMWIIR QEMWIPPIWIQTPSMIRXTPYWHI  des salariés. 0IWwPIWHY:IRX8ELMXMIRTEVXMGYPMIVGSRGIRXVIRX  HIWIRXVITVMWIW)PPIWWSRXIWWIRXMIPPIQIRXPSGEPMWqIW 292 L’impact environnemental QIRXIJ½GEGIVINIXXIRXHMVIGXIQIRXHERWPIWVMZMrVIW *EYXEYE8MTEIVYM IRGSQFVqIW TEV EMPPIYVW TEV PIW )YqKEVHEYXMQMHIHqZIPSTTIQIRXMRHYWXVMIPHIPE HqGLEVKIW WEYZEKIW 0IW TVIWWMSRW WSRX HMZIVWIW Polynésie française, les activités industrielles localisées TSPPYXMSRHIWWSPWIXHIWIEY\TSPPYXMSREXQSWTLq- - EY\^SRIWMRHYWXVMIPPIWRIWSRXTEWPEWSYVGITVMRGM VMUYIFVYMXTSYWWMrVIW© ZSMVGLETMXVIKqRqVEPWYV pale de dégradations du milieu. §PIWEGXMZMXqWLYQEMRIW¨  '´IWXIWWIRXMIPPIQIRXk8ELMXMUYIGIWEGXMZMXqWMRHYM- La quantité d’eau prélevée est mal connue, mais est sent des pressions, du fait de la concentration des WYVXSYX PI JEMX H´)(8 IX HIW MRHYWXVMIW EKVSEPMQIR- MRHYWXVMIWHERWPIWZEPPqIWIRGEMWWqIWIXkTVS\MQMXq XEMVIW &VEWWIVMIHI8ELMXM  HIWLEFMXEXMSRWWERWTPERM½GEXMSRVqIPPIHIP´SVKERMWE- XMSRWTEXMEPI 4YREVYY4ETIRSS8MTEIVYM 4PYWMIYVW Un avant-projet de réhabilitation de la vallée de la industries, le plus souvent sans système d’assainisse- 4YREVYYEqXqVqEPMWq 09'%7  LES DONNÉES ESSENTIELLES 1995 2005 Nombre total d’installations classées DIREN 1722 4SYVGIRXEKIH´MRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWHERWPIW-(:  DIREN 87 Nombre d’entreprises polluantes recensées sur Tahiti DIREN 1450 en 1999

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 15 0I XMWWY MRHYWXVMIP IWX JEMFPIIWWIRXMIPPIQIRX GSRGIRXVq WYV8ELMXM PIW GSQQYRIW HI 4ETIIXI4YREEYME*EE´E XSXEPMWIRX  HIWEGXMZMXqWTSPPYERXIWVIGIRWqIW3R^IEGXMZMXqWTSPPYERXIWVIZsXERXYRGEVEGXrVITSPPYERXWMKRM½GEXMJSRXqXq VIGIRWqIWHIWEGXMZMXqWH´qPIZEKI TSVGLIVMIWZSPEMPPIW©  HIWMRWXEPPEXMSRWH´qTYVEXMSR HIWHqT|XWHIHqGLIXWQqREKIVW  Granulats, ©0IWTSPPYXMSRW IEY\YWqIWHqGLIXWFVYMXTSYWWMrVIW WSRXGSRGIRXVqIWHERWPIWZEPPqIWMRHYWXVMIPPIWIXkPIYVHqFSYGLq Industrie, HERWPIPEKSR0IWGSQQYRIWHI4ETIIXI4YREEYME*EE´EXSXEPMWIRX HIWEGXMZMXqWTSPPYERXIWVIGIRWqIW Energie, 0IWQEXMrVIWIRWYWTIRWMSR 1)7 IRZMVSRXSRRIWERPE('3IRZMVSRXSRRIWERPE(&3 X P´E^SXI Transports X PITLSWTLSVIPIWL]HVSGEVFYVIW X WSRXPIWTSPPYERXWSYMRHMGEXIYVWHITSPPYXMSRPIWTPYWWSYZIRXSFWIVZqW 0IWEXIPMIVWHIQqGERMUYI  HY¾Y\H´L]HVSGEVFYVIW PIWQIRYMWIVMIWPIWWXEXMSRWH´qTYVEXMSRVITVqWIRXIRX TVIWUYI HIWEGXMZMXqWTSPPYERXIW0IWI\XVEGXMSRWVITVqWIRXIRX HY¾Y\HI1)7 PIWTPYWMQTSVXERXW TVSHYGXIYVWHI('3IX(&3WSRXPIWqPIZEKIWIXPIWWXEXMSRWH´qTYVEXMSR 8VrWTIYH´MRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWIRVqTSRHEMIRXEY\RSVQIWIXUYIXVrWTIYTVEXMUYEMIRXP´EYXSGSRXV|PI

un objectif prioritaire. L’un des sujets majeurs, qui sera Energie un élément fortement déclenchant pour le développe- ment des ENR en Polynésie française est le rachat par La Polynésie française, ne disposant pas de ressources en EDT de l’électricité « verte », même si le marché peut énergie fossile, a toujours été fortement dépendante de se développer autour de l’autoconsommation. P´I\XqVMIYV TSYV WIW ETTVSZMWMSRRIQIRXW%½R HI VqHYMVI cette dépendance, le Territoire s’est employé à développer des alternatives à l’énergie thermique : essentiellement LA CONSOMMATION Sources : Institut d’Emis- sion d’outre-mer ; l’hydroélectricité dans les îles hautes, principalement à Tahiti 0EGSRWSQQEXMSRH´qRIVKMIIWXIRGSRWXERXITVSKVIWWMSR et aux Marquises, qui disposent de sites favorables. Suivant Rédaction de la partie la consommation annuelle d’électricité, estimée à partir des énergies renouvelables par l’abondance des précipitations, le ratio d’énergie hydrauli- ZIRXIWEqXqQYPXMTPMqITEVHITYMW QMPPMSRWHI R. BONNET ( ADEME ). que est plus ou moins important : 41% au maximum en O;LIR  IPPIEXXIMRXQMPPMSRWHIO;LIR 1998 à 21% au minimum, dont en 2005. A part l’hydroé- HSRX TSYVPEWIYPIwPIHI8ELMXM0´EGGVSMWWIQIRXHI lectricité et le solaire thermique, à travers les chauffe-eau la consommation est beaucoup plus marquée dans les solaires, les ENR représentent une part minoritaire de la wPIWEYXVIWUYI8ELMXM GVSMWWERGIHI IRXVIIX production électrique en Polynésie française.  UY´k8ELMXMQsQI  WYVPEQsQITqVMSHIIX La distribution électrique a été concédée par le Pays à HI IRXVIIX )RGIPEVITVqWIRXI la société EDT. YRIGSRWSQQEXMSRQS]IRRIERRYIPPIHIO;LTEV LEFMXERX GSRXVIIRQqXVSTSPIIR  La Charte de l’énergie électrique de la Polynésie françai- se (1998-2007) a fait du développement des énergies Les importations d’hydrocarbures ont augmenté de 68%, renouvelables, notamment dans les archipels éloignés, passant de 269 000 tonnes en 1995 à 452 000 en 2005. 293

CONSOMMATION D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE À TAHITI; WSYVGI 7)()4 0IW ^SRIW HY 4E]W VENTES EN MILLIONS DE KWH (Source : IEOM , d’après EDT ) non raccordées au réseau de distri- bution sont équipées de groupes électrogènes fonctionnant le plus souvent au gazole. L’impact environnemental de l’utilisation d’énergie fossile est GSRRY VMWUYIW HI TSPPYXMSRW PSVW HY XVERWTSVX QEVqIW RSMVIW  IX HI l’utilisation, pollution atmosphérique, augmentation de l’effet de serre… )RPIWVINIXWERRYIPWHIWHIY\ principales centrales thermiques de 8ELMXMqXEMIRXIWXMQqIWkXSRRIW TSYVPI73IXkXSRRIWTSYV PI23\WSMXIRZMVSR HERWPIW GEW HY XSXEP qQMW WYV8ELMXM 7)()4  IMPORTATION D’HYDROCARBURES EN MILLIERS DE TONNES 0´)(8HSMXqXIRHVIWEGIRXVEPIHIPE (Source : IEOM 2005 ) 4YREVYYEZIGRSYZIEY\KVSYTIWIX développer un autre site qui reste à Hq½RMV

L’ÉNERGIE HYDROÉLECTRIQUE C’est l’énergie renouvelable la plus répandue en Polynésie française, I\TPSMXqITEVPEWSGMqXq1EVEQE2YM ½PMEPI H´)(8 IPPI EWWYVIEYXSYV HI K;LERRYIPPIQIRXWSMX HI P´qRIVKMI qPIGXVMUYI HI P´wPI HI8ELMXM sur 15 centrales hydroélectriques VqTEVXMIW HERW  ZEPPqIW 4ETIRSS *EEXEYXME:EMLMVME:EMXIIX8MXEEZMVM Ce pourcentage chute cependant LA PRODUCTION régulièrement, car la consommation a pratiquement HSYFPq IR HM\ ERW EPSVW UYI PE TVSHYGXMSR L]HVSq- 0ETVSHYGXMSREEYKQIRXqHI PSVWHIWHM\HIVRMrVIW PIGXVMUYI WXEKRI HITYMW  ERW IPPI W´qPIZEMX k  ERRqIW4EWWERX HI  QMPPMSRW HI O;L ERRYIPW k  QMPPMSRWHIO;LIRTSYVEXXIMRHVIIR QMPPMSRWHIO;L0IWSPEMVIIXP´qSPMIRGSRREMWWIRXYRXMQMHI Dépendante des conditions climatiques, elle a connu des HqZIPSTTIQIRXJVIMRqTEVPIGSXVIPEXMZIQIRXqPIZqHIW ERRqIWJEWXIWGSQQIIRS€k8ELMXMP´L]HVSqPIG- MRWXEPPEXMSRWGSQTEVqEYTVM\HIWKVSYTIWqPIGXVSKrRIW trique représentait presque la moitié de la production Les subventions des pouvoirs publics tentent de favori- KPSFEPIEZIGQMPPMSRWHIO;LIXQSMRWJEWXIWEZIG ser le développement de ces gisements énergétiques PEWqGLIVIWWIP´ERRqIWYMZERXI O;L )RHILSVW PEVKIQIRXWSYWI\TPSMXqW HI8ELMXMPIW1EVUYMWIWWSRXPIWWIYPIWwPIWkTVSHYMVIHI P´L]HVSqPIGXVMGMXqQMPPMSRHIO;LIR GSRXVI L’ÉNERGIE THERMIQUE QMPPMSRWIR GIUYMVITVqWIRXIQSMRWHI HIPE TVSHYGXMSRKPSFEPIHIWwPIW LSVW8ELMXM PIVIWXIqXERX )PPIVIWXIPEWSYVGITVMRGMTEPIGSRXVMFYERXIRXVI assuré en quasi-totalité par le thermique. et 80% selon les années, à la fourniture énergétique. Le déploiement prévu de cette technologie sur quatre La consommation d’hydrocarbures n’a cessé d’aug- ou cinq vallées supplémentaires pourrait doubler le menter en dépit du développement de l’alternative productible hydro-électrique actuellement installé. hydroélectrique. La production d’énergie thermique 1EVEQE2YMEHIQERHqYRIGSRGIWWMSRHITVSHYG- E TVEXMUYIQIRX HSYFPq IR HM\ ERW HI  k  tion sur la vallée de la Papeiha pour des installations O;L k8ELMXM  0I TPYW KVSW HI PE TVSHYGXMSR IWX TVqZYIWHI1;EWWYVERXYRITVSHYGXMSRHI EWWYVq TEV HIW GIRXVEPIW XLIVQMUYIW EY ½SYP WYV +;L 0´MQTEGX IRZMVSRRIQIRXEP IX JSRGMIV VMWUYI 8ELMXM0IWMRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWVIGIRWIRXKVSYTIW GITIRHERXH´sXVIYRJVIMRkHIRSYZIEY\HqZIPSTTI- qPIGXVSKrRIWHITYMWWERGIWYTqVMIYVIk/:% QIRXW 7SYVGI6&SRRIX%()1)  KVSYTIWHITYMWWERGIGSQTVMWIIRXVIIX/:% 294

ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION TOTALE D’ÉLECTRICITÉ EN LES ÉNERGIES RENOUVELABLES (ENR) KWH ( Source : IEOM , d’après EDT ) Hormis l’hydro-électricité et le solaire thermique, à XVEZIVWPIWGLEYJJIIEYWSPEMVIWPIW)26VITVqWIRXIRX aujourd’hui une part minoritaire de la production électrique en Polynésie française. 0IW)26GSQQIP´qRIVKMIWSRXHIPEGSQTqXIRGI HI PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI GSR½qI EY 1MRMWXVI HI P´)UYMTIQIRX%YWIMRHYQMRMWXrVIG´IWXPI7IVZMGI HIP´)RIVKMIIXHIW1MRIW 7)1 UYMIWXIRGLEVKI HIW )26)R QEVW E qXq GVqq PI 'SQMXq HI 4VSQSXMSR HIW )RIVKMIW 6IRSYZIPEFPIW '34)6  dont l’objectif est d’établir une stratégie de dévelop- TIQIRXHIW)26IR4SP]RqWMIJVERpEMWIHIJSYVRMV des avis techniques et de proposer des aides à des projets qui lui sont soumis. 0´)XEXEYXVEZIVWHIP´%()1)ETTSVXIWSRETTYMEY HqZIPSTTIQIRXHIW)26 PIWEGXMSRWSRXGSRWMWXq en l’équipement en centrales ou en équipements individuels photovoltaïques, en génératrices éolien- RIW IX k PE WIRWMFMPMWEXMSR HIW TSTYPEXMSRW EY\ 15 économies d’énergie. L’énergie solaire Granulats, 0´qRIVKMI WSPEMVI SJJVI YRI EPXIVREXMZI EY\ TSTYPE- Industrie, XMSRWqPSMKRqIWHIWVqWIEY\HIHMWXVMFYXMSRTYFPMUYI H´EYXERXTPYWUYIPIXIVVMXSMVIFqRq½GMIH´YRIMQTSV- Energie, tante insolation propice au développement de ces installations, avec en moyenne 2700 heures par an. Transports L’impact environnemental des centrales hydroélec- XVMUYIWIRTLEWIGLERXMIVIWXIRIJJIXI\XVsQIQIRX Solaire photovoltaïque. MQTSVXERX PIW XVEZEY\ HI GSRWXVYGXMSR VIQERMERX La géographie particulière de la Polynésie française, Photo du lagon d’Hitiia H´qRSVQIW UYERXMXqW HI XIVVI HERW IX k TVS\MQMXq avec ses quatre archipels, ses îles multiples, souvent lors de la construction des rivières, qui se retrouvent ensuite dans les lagons. qPSMKRqIW IX HMJ½GMPI H´EGGrW QEMW UYM GSQTXIRX d’une microcentrale 'IWXVEZEY\WSRXHSRGXVrWTSPPYERXWIXHIWXVYGXIYVW (Crédit : M. Porcher) également des motus ou des secteurs, c’est à dire pour les rivières et les lagons, notamment compte HIW TEVXMIW MWSPqIW HI GIW wPIW I\TPMUYIRX PI JSVX XIRYHIWGLEVKIWXVrWMQTSVXERXIWIR1)7UYMWSRX HqZIPSTTIQIRX HI GIW qPIGXVM½GEXMSRW TLSXSZSPXEx- ENR : document rédigé - à cette occasion par R. HqZIVWqIW0IPEKSRH´,MXMEETEVI\IQTPIEZEMXTEVXM UYIWIRWMXIMWSPq)RPITVSKVEQQI4,3831 Bonnet représentant de GYPMrVIQIRXWSYJJIVXHIWXVEZEY\ a été lancé pour la distribution d’électricité solaire en l’ADEME en Polynésie WMXIMWSPq-PIWXVqWIVZqEY\MRWXEPPEXMSRWHSQIWXMUYIW française non raccordées au réseau public et dans une limite PART DE L’ÉNERGIE RENOUVELABLE (HYDROÉLECTRICITÉ) DANS HITYMWWERGI-PFqRq½GMIHIPEHq½WGEPMWEXMSRQqXVS- LA PRODUCTION D’ÉNERGIE TOTALE ( Source : IEOM 2005) TSPMXEMRIH´I\SRqVEXMSRHSYERMrVIPSGEPIHIWEMHIW HIP´%()1)IXHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI)RPI nombre total de foyers équipés en photovoltaïque dans le cadre de ce programme s’élevait à 1249, GIUYMVITVqWIRXITPYWHIYXMPMWEXIYVW WSYVGI -)31  %YNSYVH´LYM PI VqKMQI HI GVSMWMrVI IWX EXXIMRX IX pertinent encore une dizaine d’années )R WMXI GSRRIGXqPI TVSKVEQQI 'SRRIGXMW IWX SYZIVX EY\MRWXEPPEXMSRWHqNkVEGGSVHqIWEYVqWIEYTYFPMGHSRG XSYVRqTVMRGMTEPIQIRXZIVW8ELMXMIX1SSVIE&qRq½GMERX qKEPIQIRXHIPEHq½WGEPMWEXMSRQqXVSTSPMXEMRIH´I\SRq- VEXMSRHSYERMrVIPSGEPIHIWEMHIWHIP´%()1)IXHIPE 4SP]RqWMIJVERpEMWIGITVSKVEQQII\MWXIHITYMWIX permet d’équiper une trentaine d’installations par an. 295

Les principales ENR Climatisation solaire • Solaire Thermique A l’état non stabilisé sur le plan de la technologie, ce • Solaire Photovoltaïque (isolé ou connecté) procédé est peu développé actuellement en Polynésie • Climatisation Solaire française. Une installation de ce type a existé pendant une • Eolien (petit ou grand) vingtaine d’année sur l’immeuble de l’IEOM, mais a été • Houlomotricité démontée suite à une absence d’entretien et aux risques • Hydrolien liés au stockage d’ammoniaque de l’installation. L’état de • Hydraulique développement de cette technologie n’en fait pas une • Climatisation à l’eau de mer (SWAC) énergie prioritaire pour l’ADEME. • Energie thermique des mers (ETM) 0IW TIVWTIGXMZIW WSRX HERW PE Hq½RMXMSR H´YR PEFIP • Géothermie de qualité pour les chauffe-eau solaires et la mise • Biocarburant IRTPEGIH´YRIEMHI½RERGMrVIkP´qPSMKRIQIRXTEVPE 4SP]RqWMIJVERpEMWIIRIJJIXPETqVqUYEXMSRqPIGXVM- :MXVMRIHYTLSXSZSPXExUYIEYTVrWHIWHqGMHIYVWPSGEY\ UYIIXTqXVSPMrVITqREPMWIP´MRXqVsXHIW')7WYVPIW SYZIVXYVIEY\GPEWWIWTPYWEMWqIWPIVEGLEXTEV)(8HI îles éloignées, alors que c’est justement là que cette GIWO;LkYRTVM\VqEPMWXIWIVEMXYRJSVQMHEFPIHqGPIR- TqVqUYEXMSRGSXIPITPYWGLIVkPEGSPPIGXMZMXq cheur de ce marché. Impact environnemental Solaire thermique Comme tout process industriel, la fabrication du 0´%()1) E WSYXIRY NYWUY´IR  P´MRWXEPPEXMSR HI QEXqVMIPEYRMQTEGXIRZMVSRRIQIRXEP1EMWPETPYTEVX GLEYJJIWIEY\WSPEMVIWGSPPIGXMJW3RGSQTXIIRZMVSR des entreprises qui fabriquent les modules photo-  GLEYJJIIEY WSPEMVIW MRWXEPPqW k GI NSYV )R voltaïques sont censées récupérer et recycler leurs k8ELMXMGIWSRXP]GqIWTEVGWHIPSKIQIRXW IJ¾YIRXW YRTERRIEYWSPEMVIQIXHIY\ERWkTSYV WSGMEY\PETVMWSRHI2YYXERMEIXPETIXMXIL|XIPPIVMI produire en retour l’énergie qui a été utilisée pour UYM SRX qXq PIW TVMRGMTEY\ FqRq½GMEMVIW (ERW YRI PIJEFVMUYIV IRGEHVIQIRXGSQTVMW  IRJSRGXMSRRI- installation domestique, le retour sur investissement ment, il ne génère pas d’impact sur l’environnement d’un chauffe-eau solaire est de 2 ans par rapport à IRTEVXMGYPMIVRMQSYZIQIRXRMFVYMX  IR½RHIZMI un chauffe-eau électrique et de 5 ans par rapport à tous ses éléments peuvent être recyclés. YRGLEYJJIIEYkKE^LSVWEMHITYFPMUYI3RIWXMQI ainsi de l’ordre de 5% la consommation électrique qZMXqIKVlGIkGIWMRWXEPPEXMSRW L’éolien )RP´%()1)EHqGMHqHIWXSTTIVXSXEPIQIRX L’énergie éolienne reste peu développée à ce jour. les aides à l’installation des chauffe-eau solaires et de A grande échelleYRIWIYPIMRWXEPPEXMSRH´)(8EY\%YWXVEPIW QSHYPIVP´EMHIWIPSRP´qPSMKRIQIRXHI8ELMXM)RIJJIX HERWPEGSQQYRIHI6YVYXYEJEMXP´SFNIXH´YRTVSKVEQ- PIRMZIEYMRMXMEPHIWEMHIW%()1)VITVqWIRXEMXYRI QII\TqVMQIRXEPHITVSHYGXMSRH´qRIVKMIqSPMIRRIIR sur-subvention, de l’ordre de 70% de l’investissement, EZIGP´MRWXEPPEXMSRHIqSPMIRRIWHIO;L)PPIW qui ne constituait plus un levier mais un simple effet ont fourni jusqu’à 20 % des besoins énergétiques de d’aubaine à ces projets, qui évoluent maintenant dans l’île, mais les équipements, obsolètes, ont pratiquement un marché mature. GSRHYMX k P´EVVsX HI PE TVSHYGXMSR HITYMW  0IYV W]WXrQIkHIY\TEPIWTIYVqEGXMZIWEY\GLERKIQIRXWHI HMVIGXMSRWI\TPMUYIRXIRXVIEYXVIWYRJEMFPIYWEKIIXHIW Quelques exemples résultats en dessous des prévisions. Photo : Eolienne • Depuis avril 2004, l’Université de Polynésie française est -P]EPkYRTSXIRXMIPGSQQITSYVPIWSPEMVITEVXM- (Crédit : Amadeus; équipée de panneaux solaires destinés à couvrir 10% de la facture électrique. GYPMrVIQIRX EHETXq EY\ wPIW qPSMKRqIW 4PYWMIYVW Wikipedia licence GFDL) sociétés métropolitai- • La plus grosse unité de production photovoltaïque d’EDT, nes s’intéressent au celle de Makatea pour 45 000 Wc a été réceptionnée par développement de l’ADEME en avril 2006 pour le compte de Soler Energie. champs d’éoliennes )PPI E TIVQMWHERW GIXXI wPI HMJ¼GMPI H³EGGrW HI PMQMXIV k 1h30 par jour en moyenne le fonctionnement des groupes qSPMIRRIWHIO;  électrogènes. TSYVP´wPIHI8ELMXM9RI 7)1ZMIRXH´sXVIGVqqI • En 2004, une exploitation agricole de Rangiroa a été IRXVI PE 7)()4 PE équipée d’une pompe solaire pour irriguer un vignoble. 746)7 IX PE 4SP]RqWMI • Perspectives : un grand distributeur envisage d’équiper trois JVERpEMWI 8I 1EY -XS de ses sites en énergie photovoltaïque en toiture, pour un %TM  TSYV qPIGXVM½IV total d’environ 1.6MWc, ce qui correspondrait environ au P´wPI HI 1EOIQS 0I total des installations faites à ce jour en Polynésie française. projet prévoit 6 éolien- 296 RIW HI  O; EZIG YR GSQFMRq XLIVQMUYI 'I projet pilote est destiné à être généralisé. Une étude La solution hybride HYKMWIQIRXqSPMIRHERWP´EVGLMTIPHIW8YEQSXYEqXq 0EHMZIVWM¼GEXMSRHIWWSYVGIWH³qRIVKMIIWXYRIWSPYXMSRUYM ½REPMWqIIRYRIqXYHIIRZIMRIL]HVEYPMUYIIWX EQSRXVqWSRIJ¼GEGMXq4PYWMIYVWGSQQYRIWWSYLEMXIRXZSMV IRGSYVWEZIG1qXqS*VERGIGSRGIVRERXP´wPIHI8ELMXM ce type de programme relancé de même que l’installation de centrales hybrides (thermique-solaire-éolien), bien que A petite échelle - kYWEKIHSQIWXMUYISYTIXMXIL|XIPPI PIWGLqQEEGXYIPHIP³qRIVKMIJEZSVMWIMRWYJ¼WEQQIRXPI VMIPIRSQFVIH´qSPMIRRIWIWXJEMFPIYRIMRWXEPPEXMSR recours aux énergies renouvelables. Plusieurs centrales QM\XIWSPEMVIEqXqJEMXIk1EYTMXM TIRWMSRHIJEQMPPI hybrides photovoltaïques ou éoliennes ont été installées. 4SI-XMTSYVO; IXMREYKYVqIRIXYRI Citons le jardin d’Eden (hôtel de Bora Bora), le village de IRGSYVWk,ES TIRWMSRHIJEQMPPI(ER^IVTSYV Makatea, couplant photovoltaïque et diesel, ou encore O;  Motu Martin (Tahiti), Eden Parc (Huahine) qui s’appuient sur 3 ressources : photovoltaïque, éolien et diesel. 0E Hq½WGEPMWEXMSR PSGEPI HIZVEMX TIVQIXXVI YR développement de ces unités de faible puissance, possibilité de création à cette occasion d’un réseau QEMWHERWHIWWIGXIYVWMHIRXM½qW0IWqSPMIRRIWkE\I de froid urbain localisé à cette zone, bien qu’étudiée, vertical pourraient sans doute apporter des facilités est, pour l’instant, suspendue. Une étude de faisabilité en zone urbaine ou tourmentée. sur les sites les plus consommateurs d’énergie frigo- Impact environnemental VM½UYIUYMWSRXXSYWWMXYqWIRFSVHYVIHIG|XIIWX à l’étude. L’impact le plus souvent évoqué par la population et les écologistes est l’impact visuel et la nuisance Energie thermique des mers (ETM) :%TVrWYRIXIRXE- WSRSVISVPIFVYMXUYIJEMXYRIqSPMIRRIHIO; XMZIQIRqIIRk8ELMXMIXWXSTTqIPIW]WXrQI IWXHIP´SVHVIHIkHqGMFIPWkPEHMWXERGIVqKPI- VIWXIRSRHqTPS]qIR4SP]RqWMIJVERpEMWI-PRqGIWWMXI 15 mentaire. une technologie off-shore particulière et reste sans perspective pour l’instant. 0´MQTEGX WYV PE JEYRI GSRGIVRI PIW SMWIEY\ QMKVE- Granulats, XIYVWQEMW PIW qXYHIW SRX QSRXVq UYI PIW SMWIEY\ Géothermie : Ce système n’est pas déployé actuel- Industrie, QSHM½IRXPIYVXVENIGXSMVIkP´ETTVSGLIHIP´qSPMIRRI lement en Polynésie française. Le point chaud est E½RHIP´qZMXIVPEVKIQIRX EGXYIPPIQIRXkTPYWMIYVWHM^EMRIWHIOMPSQrXVIWHIW Energie, G|XIWHI8ELMXMQEMWHIWVIGLIVGLIWHITSXIRXMEPM- L’énergie dépensée au cours de la vie d’une éolienne XqWKqSXLIVQMUYIWHIP´wPIHI8ELMXMWSRXIRGSYVW Transports JEFVMGEXMSRXVERWTSVXIXG IWXVqGYTqVqITEVYRI EZIGPI&6+1'SQTXIXIRYHIWXIQTqVEXYVIWHI qSPMIRRIQSHIVRIIRkQSMW0IFMPERqRIVKqXM- WYVJEGIk8ELMXMPEKqSXLIVQMITSYVVEMX]EZSMVHIW que d’une éolienne est donc très positif. applications non pas primaires en chauffage, mais WIGSRHEMVIIRZETSVMWEXMSR XYVFMRIqPIGXVMUYI SY Les autres énergies renouvelables IRG]GPIHI'EVRSX JVMKSVMIW  Houlomotricité : YRTVSNIXTMPSXIQIRqTEVPE7)()4 Biocarburant : Cette ressource n’est pas développée WYV PE GSQQYRI HI 4ETEVE IR IWX EY WXEHI HI ½R en Polynésie française, sauf à titre de démonstration. H´%ZERX4VSNIX7SQQEMVIIXTVqZSMXO;XLqSVM- Le coprah pourrait être une source intéressante de UYIMRWXEPPq9RIWIYPIEYXVIMRWXEPPEXMSRI\MWXERXHERW bio-carburant dans les îles, en additif au gas-oil sans PIQSRHIIR)GSWWIG´IWXYRTVSGqHqIRQEVKIHIPE QSHM½GEXMSRHIWGEVFYVEXIYVWHMIWIP0´IWXqVM½GEXMSR TVSHYGXMSRMRHYWXVMIPPIIXTPYX|XHIX]TITVSXSX]TI WIQFPITPYWHMJ½GMPIkIRZMWEKIV7YVGIWwPIWPITVM\ Hydrolien : il est très peu développé dans le monde H´EGLEX HY GSTVEL GSRZIRXMSRRq TEV PI 4E]W  et au stade de l’idée concernant les passes de la *'*4 SY  *'*4OK WIPSR PE UYEPMXq  WIVEMX YR Polynésie française, dans le cadre d’une étude de élément économique supplémentaire en faveur du JEMWEFMPMXqUYIWSYLEMXIQIRIVPE7)()4HITYMW développement de cet usage, notamment pour les Les perspectives sont lointaines pour sortir à un ¾SXXIWH´IRKMRWWSYZIRXQYRMGMTEY\ RMZIEYQsQII\TqVMQIRXEPIXXERXUYIPIWRSXMSRW (IWqGLERKIWEZIGPE2SYZIPPI'EPqHSRMIIXRSXEQ- de maintenance et l’environnement ne seront pas QIRXP´wPIH´3YZqEWSRXIRZMWEKqW traitées de façon optimale. 9RI QMWWMSR HY 7IVZMGI HY (qZIPSTTIQIRX 6YVEP Climatisation à l’eau de mer (SWAC) : une installation 7(6  IR %WMI HY 7YH)WX IR  E I\EQMRq IWX EGLIZqI HITYMW QEM  WYV P´,|XIP -RXIVGSR- également cette ouverture, concernant également le XMRIRXEP WYV wPI HI &SVE&SVE VqHYMWERX P´qRIVKMI coprah carburant. RqGIWWEMVIHIO;kO;TSYVPIW]WXrQIHI climatisation. -PIWXVIGLIVGLqTSYVP´MRWXERXYRTSVXIYVHITVSNIX qui pourrait être largement aidé. 0ITVSGqHqIWXXSYXkJEMX½EFPIIXqTVSYZqk,E[EM GSQQIk7XSGOLSPQ0´qXYHIH´YRW]WXrQIqUYMZE- Une étude est en cours pour développer ce projet PIRXTSYVPIJYXYVL|TMXEPHI4MVEIIWXIRZMWEKqIIXPE EYTEVGkQEXqVMIPHIP´)UYMTIQIRXPSGEP 297 Le gaz KE^IXHIWGPMQEXMWIYVWkKE^I\IQTPIWHIWSYTPIWWI d’autonomie et même d’économie par rapport à - 0IKE^HI4qXVSPI0MUYM½qSY+40ETTIPqGSQQY P´qPIGXVMGMXq IX EY ½SYP 0E GSRWSQQEXMSR ERRYIPPI nément «butane» est utilisé dans toute la Polynésie, HY8IVVMXSMVIEZSMWMRIPIWXSRRIWQqXVMUYIW0IW principalement pour la production de chaleur dans WXSGOEKIWHIKE^GSRWXMXYIRXYRIVqWIVZIH´IRZMVSR PIWYWEKIWHSQIWXMUYIW IEYGLEYHIGYMWMRMrVIW©  mois de consommation. Le butane est distribué sous - MRHYWXVMIPW GLEYHMrVIWWqGLEKI IXEKVMGSPIW HqWLIV HMZIVWIWJSVQIWFSYXIMPPIWHIIX/KIXIR FEKIGSRJSVXERMQEP  VqWIVZSMVWHIk/K WSYVGIWMXIMRXIVRIX  -PSJJVITSYVXERXHIWTSWWMFMPMXqWHERWPIHSQEMRIHIPE L’augmentation est plus importante encore dans les TVSHYGXMSRHIJVSMHIRGSVITIYGSRRYIWWYVPI8IVVM- autres îles. XSMVI'´IWXPIGEWHIWVqJVMKqVEXIYVWGSRKqPEXIYVWk

LES DONNÉES ESSENTIELLES

ENERGIE SOURCE 1995 2005 Evolution de la consommation H´qPIGXVMGMXqWYV8ELMXM WYVPE EDT 308   4SP]RqWMI  QMPPMSRWHIO;L Evolution de la production annuelle EDT 398 633 H´qRIVKMI QMPPMSRWO;L Evolution de la production annuelle EDT 271 502 XLIVQMUYI QMPPMSRWO;L Evolution de la production annuelle EDT 126 131 L]HVEYPMUYI QMPPMSRWO;L Evolution de la part des énergies EDT 32 21 VIRSYZIPEFPIW L]HVSqPIGXVMGMXq Evolution des importations en IEOM 269 452 L]HVSGEVFYVIW QMPPMIVWHIXSRRIW

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 • PEGSRWSQQEXMSRH´qPIGXVMGMXqIRIWXHIQMPPMSRWO;LPETEVXHI8ELMXMHERWPEGSRWSQQEXMSR globale d’électricité est de 80% ; • PE GSRWSQQEXMSR H´qPIGXVMGMXq E EYKQIRXq HI   k8ELMXMIRXVI  IX   P´EYKQIRXEXMSR IWX TPYW importante encore dans les autres îles. • PEGSRWSQQEXMSRQS]IRRITEVLEFMXERXERR´IWXTEWXVrWqPIZqI O;LGSRXVITPYWHIIRQqXVS- TSPIIR  (Crédit : B. Salvat) • PETVSHYGXMSRH´qRIVKMIXLIVQMUYIETVEXMUYIQIRXHSYFPqHI kO;LHIk • les importations d’hydrocarbures ont augmenté de 68%, passant de 269 000 tonnes en 1995 à 452 000 en 2005 ; • la production hydro-électrique stagne ; compte tenu de la consommation croissante sa part dans PETVSHYGXMSRXSXEPIHMQMRYI EYQE\MQYQIR 1998 à 21% au minimum, dont en 2005 ; • timide développement des énergies alternatives, malgré leurs potentialités réelles; • IRPIWVINIXWERRYIPWHIWHIY\GIRXVEPIWXLIVQM- UYIWHI8ELMXMqXEMIRXIWXMQqIWkXSRRIWTSYVPI 73IXkXSRRIWTSYVPI23\WSMXIRZMVSR  HERWPIWGEWHYXSXEPqQMWWYV8ELMXMHY 7)()4  298 )RMPIWXIWXMQqIRXVIIX Transports ZqLMGYPIW   EY\UYIPW MP JEYX ENSYXIV IRZMVSR   HIY\ VSYIWGI UYM VITVqWIRXI YR ZqLMGYPI Les transports revêtent un aspect crucial en Polynésie TSYV HIY\ LEFMXERXW WSMX EYXERX UY´IR QqXVSTSPI française, tant à l’intérieur que vis-à-vis de l’extérieur. Le nombre d’immatriculations de véhicules neufs a L’éclatement insulaire s’étale sur plus de 5 millions de TVSKVIWWqHI PSVWHIWHM\HIVRMrVIWERRqIW0IW km², et la source la plus proche d’approvisionnement, immatriculations de voitures particulières ont doublé la Nouvelle-Zélande, se trouve à 4500 km. Outre la UYERXkIPPIWWYVPEQsQITqVMSHI  0IW\ position excentrée du Territoire par rapport au reste du IXEYXVIW§TMGOYT¨TEVXMGYPMrVIQIRXKSYVQERHWIR monde, sa forte dépendance aux importations (parmi carburant, ont un succès important. Le réseau routier lesquelles les hydrocarbures) renforce d’autant l’impor- étant assez peu développé, il est très fréquemment tance des transports. La Polynésie française n’échappe WEXYVqRSXEQQIRXHERWPE^SRIYVFEMRIHI8ELMXM pas à la constante augmentation de la mobilité due au qui concentre l’essentiel des déplacements, plus de développement économique, tant des marchandises que   TEV NSYV 0´qXYHI HI PE 7)()4 E HqPMQMXq des personnes, tous modes de transports confondus. comme zone à risque de pollution atmosphérique Dans le cadre du contrat de développement, le ministère PEVSYXI4EIE4YREEYME4ETIIXI1ELMRE)PPIIWXMQI polynésien de l’équipement et des transports envisage que les transports routiers sont responsables du

plusieurs modernisations et créations d’infrastructures VINIX HI  XSRRIW H´S\]HIW HI WSYJVI 732 et

visant à améliorer les liaisons au sein du territoire, mais 73 HIkXSRRIWHI'3IXHIXSRRIW aussi l’ouverture vers d’autres voies internationales. Parmi HITEVXMGYPIW ZSMVGLETMXVI§EMV¨  les projets les plus importants, citons la création d’un deuxième aéroport international visant à désengorger ÉVOLUTION DE L’IMMATRICULATION DES VÉHICULES NEUFS Tahiti (plusieurs sites à l’étude : Bora-Bora, Rangiroa, Hao 15 (Source : Service des Transports terrestres) et Nuku Hiva), l’extension de plusieurs aéroports (dont Faaa), tandis que les Marquises devraient Granulats, être dotées d’un port en haut profonde, que le port de Faratea devrait permettre Industrie, de créer un deuxième pôle économique Energie, sur Tahiti, et que se pose le problème de la modernisation du port de Papeete. Outre le Transports désenclavement, le développement touris- tique est l’une des principales motivations à ces projets, en particulier pour ce qui concerne le deuxième aéroport interna- tional. L’objectif à l’horizon 2017 est celui d’un doublement des passagers par avion. Ce qui fait écho à l’autre ambition qui est de doubler la fréquentation touristique à la même échéance. Quant au transport routier, il enregistre une évolution constante des immatriculations ; l’ana- lyse du parc automobile et du réseau routier de Tahiti montre que la concentration automobile sur le réseau ÉVOLUTION DE L’IMPORTATION DES VÉHICULES (Source : ISPF) routier est dans l’absolu 7 fois plus important qu’en France (SPEED, 1999) et la Polynésie accuse un retard certain dans l’application de l’essence sans plomb et de l’utilisation des pots catalytique pour les gaz d’échappement.

TRANSPORT ROUTIER Le transport routier est actif IWWIRXMIPPIQIRXkXVEZIVWPIXVE½G automobile des particuliers. Le parc automobile était évalué entre 45 et 60 000 véhicules en 299

LA PART DU TRANSPORT DANS LES PRINCIPAUX POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES DE PAPEETE (Source : SEDEP, 1999)

QUANTITÉS PRODUITES ORIGINE DU POLLUANT Tonnes/an Kg/hab/an Oxydes de soufre SO2 3200 10,2 à 14, 6 Transport : 33% – SO3 Monoxyde de carbone 1SXIYVWHMIWIP½\IW 7000 à 10000 3,2 CO Transport Diozyde de carbone CO2 700 000 Transport Oxydes d’azote NOx 2 500 à 3 000 13 Transport Plomb Pb 240 Supercarburant Composés organiques Pas de données réalistes Carburant volatiles en 1999 Station service Particules Minimum 360  QMR Transport TRANSPORT AÉRIEN §0I TE]W W´IWX ½\q GSQQI SFNIGXMJ H´EQqPMSVIV PE circulation routière, en priorité dans la zone urbaine. 0E½RHIWERRqIWEZYPIXVE½GEqVMIRGSRREwXVI Les projets d’aménagement que le pays souhaite une progression considérable, brutalement inter- VIXIRMV HERW PI GEHVI HIW QEVGLqW HI Hq½RMXMSR rompue par les attentats du 11 septembre 2001. WMQYPXERqW HY *VSRX HI QIV PERGqW TEV P´fXEFPMWWI- 7´MP ] E FMIR IY YRI VITVMWI QSRHMEPI HITYMW GI QIRXTYFPMGHIWKVERHWXVEZEY\ )+8 TSYVWYMZIRX secteur stagne en Polynésie française, à l’image de la cet objectif et visent notamment à mettre en place fréquentation touristique dont il dépend beaucoup YRXVERWTSVXIRGSQQYRIRWMXITVSTVI 8'74 ¨ kP´MRXIVREXMSREP7YVYRXIVVMXSMVIEYWWMQSVGIPqUYI %WWIQFPqIHIPE4SP]RqWMI*VERpEMWI  la Polynésie, l’avion est considéré comme un facteur TVMQSVHMEP HI HqWIRGPEZIQIRX %YWWM ÉVOLUTION DU TRAFIC DU FRET AÉRIEN EN TONNES (Source : ISPF) les pouvoirs publics ont-ils investi à travers les Contrats de Développement HERW P´I\XIRWMSR IX P´EQqPMSVEXMSR HIW MRJVEWXVYGXYVIW EqVSTSVXYEMVIW )R  Principales sources : Institut d’Emission on dénombrait 41 pistes aériennes. La d’outre-mer (IEOM), part du fret aérien, qui a doublé lors de Institut de la statistique la dernière décennie, reste négligeable (ISPF) comparé au fret maritime. Dans le même XIQTWPIXVE½GTEWWEKIVWEqVMIREUYERX à lui progressé dans une proportion GSQTEVEFPIEYXVE½GQEVMXMQIWSMXTVrW de 44%. L’avion reste le mode de trans- ports le plus polluant.

TRANSPORT MARITIME Le transport de passagers tout autant ÉVOLUTION DU TRANSPORT AÉRIEN - NOMBRE DE PASSAGERS UYIPIJVIXWSRXIREYKQIRXEXMSR VIWT EN MILLIERS (Source : ISPF)  IX IRXVIIX 0I port de Papeete est l’entrée maritime de la Polynésie française. La passe n’est plus assez profonde pour les nouvelles générations de cargos, et la cale de halage est devenue inadaptée à la taille IX EY TSMHW HIW RSYZIEY\ REZMVIW HI HIWWIVXI PSGEPI %PSVW UYI XSYXIW PIW TSWWMFMPMXqW H´I\XIRWMSR SRX qXq I\TPSM- tées, la modernisation des infrastructures posera nécessairement des problèmes IRZMVSRRIQIRXEY\ -P IR ZE HI QsQI TSYV PE GVqEXMSR H´YR TSVX IR IEY\ TVSJSRHIWk*EVEXIEIXEY\1EVUYMWIW 300

Le schéma directeur d’aménagement 2000-2009 ÉVOLUTION DU TRAFIC DU FRET MARITIME; NOMBRE DE HY4SVXEYXSRSQIHI4ETIIXIGSQTVIRHHM\RIYJ PASSAGERS EN MILLIERS (Source : IEOM) opérations d’investissement visant à améliorer les conditions de dévelop- pement du commerce international et interinsulaire ainsi que l’accueil des navires de croisière, les activités de pêche et de plaisance et créer des emprises foncières pour des activités industrielles ou commerciales nouvel- PIWPMqIWEY\EGXMZMXqWTSVXYEMVIW L’approfondissement de la passe de  Q IWX IRZMWEKq TSYV TIVQIXXVI de passer d’un tirant d’eau de 10,4 QkQTIVQIXXERXH´EGGYIMPPMVHIW navires encore plus imposants.

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ÉVOLUTION DU TRAFIC DU FRET MARITIME EN TONNES Les principales nuisances environnementales dues (Source : ISPF) EY\XVERWTSVXWGSRGIVRIRXHIY\X]TIW HITSPPYXMSR 15 • PETSPPYXMSREXQSWTLqVMUYI 23\ 73 QqXEY\ PSYVHW TEVXMGYPIW IXG   UYM HqKVEHI HMVIGXIQIRX Granulats, la santé comme l’environnement Industrie, TPYMIWEGMHIWIXG Energie, • PIVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYI VINIX Transports HI '3 TVMRGMTEPIQIRX  UYM constitue une menace tangible sur le territoire polynésien avec le risque de submersion des îles basses. Les transports ne sont pas les seuls responsables du réchauffe- ment et de la pollution atmosphéri- que, mais leur part va croissant.

%YGYRIWYVZIMPPERGIHIPEUYEPMXqHIP´EMV polynésien n’est à ce jour réalisée. Des VETTSVXW HI PE 7)()4 IX HI PE 74))(   SRX qXYHMq PE JEMWEFMPMXq HI la création d’un observatoire de l’air ZSMVGLETMXVI§EMV¨ 0E^SRIYVFEMRIHI 8ELMXMIXWIWIRZMVSRWEqXqPSKMUYIQIRX MHIRXM½qIGSQQIqXERXPETPYWI\TSWqIk la pollution atmosphérique provenant des XVERWTSVXW EqVSTSVX HI *EEE IQFSY- teillages sur la route du littoral et dans PI GIRXVI HI 4ETIIXI  -P JEYX qKEPIQIRX prendre en compte la réalisation d’infras- XVYGXYVIW VSYXIW EqVSTSVXW TSVXW©  dont l’impact sur le milieu est considérable I\XVEGXMSRHIWQEXqVMEY\IXGSRWXVYGXMSR WqHMQIRXEXMSRZSMVGIGLETMXVI  301 LES DONNÉES ESSENTIELLES

SOURCE 1995 2005 Service des Transports Parc automobile Entre 45 et 60 000 Entre 60 et 75 000 Terrestres Service des Transports Immatriculations véhicules neufs 7 313 11 483 Terrestres Fret maritime en tonnes ISPF 1070 557 1 762 295 8VE½GQEVMXMQITEWWEKIVW ISPF 569 800 816 100 Fret aérien en tonnes ISPF 6 896 14 351 8VE½GEqVMIRTEWWEKIVW ISPF 505 010 725 176

LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006

0IWXVERWTSVXWMRXqVMIYVWGSQQIMRXIVREXMSREY\WSRXGVYGMEY\TSYVPIXIVVMXSMVI MRWYPEVMXqHqTIRHERGIqRIVKqXM- UYIIXG 0MqWEYHqZIPSTTIQIRXqGSRSQMUYIMPWWSRXIRGSRWXERXIEYKQIRXEXMSR 0IRSQFVIH´MQQEXVMGYPEXMSRWHIZSMXYVIWRIYZIWEEYKQIRXqHI IRHM\ERW Près de 50% de passagers et de marchandises ont été transportés en plus par rapport à 1995, tantsur mer que dans les airs. 0IWXVERWTSVXWWSRXWSYVGIWHIRYMWERGIWIRZMVSRRIQIRXEPIW UYEPMXqHIP´EMVVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYI 0´EZMSRUYM IWXJEZSVMWqIYqKEVHEY\KVERHIWHMWXERGIWMRXIVwPIWIWXPIQSHIHIXVERWTSVXPITPYWTSPPYERX0IWwPIWFEWWIWWSRX TEVXMGYPMrVIQIRXZYPRqVEFPIWEYVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYI QSRXqIHIWIEY\ HSRXPIWXVERWTSVXWWSRXPITVMRGMTEP JEGXIYV1EMWHY JEMX HI P´EFWIRGI HI QIWYVIWSR MKRSVI XSYNSYVW UYIPPI IWX PE TSPPYXMSR HI P´EMV IR 4SP]RqWMI française. Photo page précédente: Construction d’un port 0IWTVSNIXWZMWIRXRSXEQQIRXkQIXXVIIRTPEGIYRXVERWTSVXIRGSQQYRIRWMXITVSTVI 8'74  dans le lagon; piste d’atterissage sur motu. 0IHqZIPSTTIQIRXHIWMRJVEWXVYGXYVIWEWWSGMqWEY\XVERWTSVXWVSYXIWTSVXEqVSTSVXIWXqKEPIQIRXKqRqVEXIYV (Crédit : Ginger EI) HITSPPYXMSRI\XVEGXMSRHIQEXqVMEY\HVEKEKIWWqHMQIRXEXMSRWVIQFPEMW©

16 303 Le tourisme

(q½RMHERWPITVSKVEQQIWXVEXqKMUYITSYVPIVIRJSV- ÉVOLUTION DU NOMBRE DE TOURISTES GIQIRX HI P´EYXSRSQMI qGSRSQMUYI IX ½RERGMrVI HI ( Source : Service du tourisme, 2005) la Polynésie, comme l’un des axes de développement prioritaires, le tourisme à lui seul est une économie dans l’économie locale : 47 milliards de francs CFP (380 millions d’euros) représentent le chiffre d’affaires touristique généré en 2006. Le tourisme est la première ressource du territoire: 2/3 de ses ressources propres (contre 1/3 pour les exportations), 10% du PIB local ; avec 39% des ressources globales du territoire, il contri- bue de manière ostensible à l’autonomie économique et ½RERGMrVIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI0EJVqUYIRXEXMSRHIW touristes accueillis en Polynésie française durant l’année 2005 est estimée à 210 000 personnes environ (pour une population d’environ 245 000 personnes), en net repli par rapport au pic de l’an 2000 (252 000) mais en progression de plus de 30% par rapport à 1995. Le tourisme est un creuset social important: 8000 person- ÉVOLUTION DU NOMBRE DE NUITÉS EN MILLIERS nes employées, soit plus de 13% des effectifs déclarés ( Source : Service du tourisme, 2005) en Polynésie au 31 décembre 2000 et 34% de création d’emplois entre 1996 et 2000 ; il encourage la revivis- cence des traditions culturelles. 1SHM½GEXMSR HIW PMKRIW HI VMZEKIW VIQSHIPEKI HI l’espace, occupation de l’espace lagonaire, dispari- tion d’habitats, accroissement de l’utilisation de l’eau potable, des rejets d’eaux usées, des déchets, de l’éner- gie, multiplication des activités nautiques, les impacts sur l’environnement et sur les paysages sont nombreux. Mais les études d’impact sont aujourd’hui de plus en plus sérieuses et suivies par les promoteurs et, parallè- lement, c’est dans les zones les plus touristiques que les problèmes environnementaux, notamment les problè- mes d’assainissement, sont le mieux pris en compte (Bora-Bora, par exemple).

LA FRÉQUENTATION TOURISTIQUE GSRXI\XI MRXIVREXMSREP EXXIRXEXW HY  WITXIQFVI   TVM\ HY TqXVSPI JEMPPMXIW HI GSQTEKRMIW 0E½RHIPEHIVRMrVIHqGIRRMIEGSRRYYRILEYWWI GVSMWMrVIW6IREMWWERGI © Principales sources : HIPEJVqUYIRXEXMSRXSYVMWXMUYITEWWERXHI Service du tourisme, ZMWMXIYVWIRkIRZMVSRIR1EMWPIW 0IW SFNIGXMJW EJ½GLqW HY KSYZIVRIQIRX TSP]RqWMIR GIE tourisme de Tahiti, débuts de la nouvelle décennie ont vu le tassement dans son contrat de développement visent un doublement de la fréquentation touristique à Institut d’Emission d’outre-mer HIGIXXIXIRHERGI)RSREIRVIKMWXVqPEZIRYI (IEOM), de 208 067 touristes sur le territoire. Le nombre de P´LSVM^SRGSR½VQERXPETVqTSRHqVERGIHIGI Institut de la Statistique (ISPF) nuitées a été de 2 787 046. secteur dans les espoirs de développement écono- mique du territoire. Le nombre de croisiéristes recule, passant de 48 797 TEWWEKIVWIRkIR QEMWP´EGXMZMXq ECONOMIE en plein essor sur le plan mondial, devrait progresser à long terme en Polynésie française. Le tourisme représente environ 70% des ressources Ce développement en dents-de-scie montre la sensi- TVSTVIWHYXIVVMXSMVIQEMWWIYPIQIRX HY4-& FMPMXqHIP´EGXMZMXqXSYVMWXMUYIkHIWJEGXIYVWHMZIVW Huit des vingt premières entreprises polynésiennes 304

par le nombre d’employés dépendent directement UN TOURISME CONCENTRÉ DANS L’ESPACE HIP´MRHYWXVMIXSYVMWXMUYI %MV8ELMXM,|XIP1qVMHMIR &IEGLGSQFIV'PYF1IH©  8VSMW wPIW 8ELMXM 1SSVIE &SVE&SVE  GSRGIRXVIRX   HI PE GETEGMXq L|XIPMrVI HY XIVVMXSMVI%Y WIMR QsQIHIGIWwPIWMPI\MWXIHIJSVXIWHMWTEVMXqW4EV RÉPARTITION DE LA CAPACITÉ GÉOGRAPHIQUE D’HÉBERGEMENT I\IQTPIk8ELMXMS€4ETIIXIIXWIWIRZMVSRWEFVMXIRX PAR ARCHIPEL ( Source : Service du tourisme, 2005) la quasi-totalité de l’hébergement de toute l’île. La GSQQYRIHI*EEEGSQTXIGLEQFVIW H´L|XIPEPSVWUYIGIPPIWHI1ELMRE%VYI IX8IZE-9XER´IRSRXTEW

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DE L’HÉBERGEMENT ( Source : Service du tourisme, 2005)

)RSRHqRSQFVEMXIRXVITVMWIWXSYVMWXMUYIW pour 549 en 1995. L’emploi dans le secteur repré- 16 sente 8,1% de la population active, soit environ 8000 IQTPSMWPEQSMXMqHERWPIWIGXIYVL|XIPMIV 7MPIXSYVMWQIIR4SP]RqWMI*VERpEMWIETTEVEwXXVrW Le tourisme 0´L|XIPPIVMI VITVqWIRXI   HY WIGXIYV XSYVMWXMUYI concentré dans l’espace, il l’est beaucoup moins 0IWEGXMZMXqWXIVVIWXVIWSYQEVMRIW  HERW PI XIQTW -P I\MWXI YRI WEMWSRREPMXq HI X]TI SGGMHIRXEP LEYXIWEMWSRNYMPPIXSGXSFVIFEWWIWEMWSR RSZIQFVIQEVW QEMWIPPIIWXJEMFPIEZIGYRIZEVME- CARTE DE L’HÉBERGEMENT ( Source : Salbert, 2005) XMSRHI IRXVIPEQS]IRRIPETPYWJEMFPI NERZMIV  IXPETPYWqPIZqI NYMPPIX  305 tion des nuisances visuelles et des pollutions mécani- LES PRESSIONS ENVIRONNE- ques, chimiques et organiques. )R½R P´IRWIQFPI HIW EGXIYVW IWX HI TPYW IR TPYW MENTALES DUES AU TOURISME conscient de la nécessité économique pour le secteur )R 4SP]RqWMI *VERpEMWI PIW TVSFPrQIW H´IRZMVSRRI- touristique de prendre en compte la préservation de ment résultant du tourisme sont liés à l’intégration P´IRZMVSRRIQIRXE½RHIRITEW§XYIVPETSYPIEY\ TE]WEKrVI HIW L|XIPW k P´SGGYTEXMSR HI P´IWTEGI œufs d’or ». L’insatisfaction des touristes a d’ailleurs k P´EVXM½GMEPMWEXMSR HY PMXXSVEP k P´MQTEGX IRZMVSRRI- qXqGSR½VQqITEVHIWqXYHIW -74* QIXXERX mental des infrastructures en phase de chantier en avant leur déception sur la qualité de l’environ- IX IR TLEWI H´I\TPSMXEXMSR L|XIPW KSPJW©  IX HIW nement. activités de loisirs. Les touristes étant pratiquement Cette prise en compte de l’environnement se traduit EYWWMRSQFVIY\ERRYIPPIQIRXUYIPETSTYPEXMSRPI RSXEQQIRXTEVYRIQIMPPIYVIEXXIRXMSRTSVXqIEY\ tourisme multiplie fortement la consommation d’eau GSRWXVYGXMSRWL|XIPMrVIWIRTLEWIGLERXMIVPIVIGSYVW potable, dans des îles, notamment les atolls, où la systématique à l’étude d’impact pour les grosses ressource est rare ; il accroît également considéra- MRJVEWXVYGXYVIW IX TEV I\IQTPI TEV P´SFXIRXMSR HI FPIQIRXPIWVINIXWH´IEY\YWqIWIXPIWHqGLIXWEMRWM PEFIPW §TEZMPPSRFPIY¨TSYV&SVE&SVE ZSMVGLETM- que la consommation d’énergie. XVI§PIQMPMIYQEVMR¨  0IWUYIWXMSRWKPSFEPIWWSRXqKEPIQIRXMQTSVXERXIW notamment l’impact des transports aériens touristi- LES INFRASTRUCTURES ques qui, au niveau mondial, pourrait dépasser celui HYXVERWTSVXEYXSQSFMPIIRXVIIX WSYVGI 7SYGMIYWI HI HqZIPSTTIV YR XSYVMWQI HI PY\I -*)2 0IXSYVMWQIVMWUYITEVEMPPIYVWHIWSYJJVMVHY PE 4SP]RqWMI *VERpEMWI JEZSVMWI P´MQTPERXEXMSR HI réchauffement climatique qui pourrait affecter consi- GSQTPI\IWL|XIPMIVWHIWXERHMRKHIKSPJW© HqVEFPIQIRX PIW EXSPPW HI 4SP]RqWMI *VERpEMWI IR 1sQIWMPIYVZSGEXMSRR´IWXTEWI\GPYWMZIQIRXXSYVMW- provoquant la hausse du niveau des océans. XMUYI PIW MRJVEWXVYGXYVIW HI XVERWTSVXW EqVSTSVXW 7MKREPSRWqKEPIQIRXYRMQTEGXMRHMVIGXQEMWGSRWMHq- TSVXW©  WSRX XVrW WSYZIRX TVqZYIW HERW P´STXMUYI rable du tourisme sur l’environnement, par l’amélio- H´YRI EYKQIRXEXMSR HY ¾Y\ XSYVMWXMUYI 0IW MRJVEW- ration du niveau de vie des populations qu’il génère. tructures liées à la navigation de plaisance ne sont Les revenus liés à l’activité économique entraînent pas très nombreuses. une croissance de la consommation, une augmenta- L’aménagement de ces infrastructures, souvent KqRqVEXVMGIW HI TSPPYXMSR WqHMQIRXEXMSR HMWTE- IMPACT DU TOURISME SUR LES ÎLES POLYNÉSIENNES ( Source : Salbert, 2005) VMXMSR HIW LEFMXEXW FVYMXW TSYWWMrVI XIG  XIRXI HI QMIY\ TVIRHVI IR compte l’environnement, en suivant les prescrip- XMSRWHIWqXYHIWH´MQTEGX IR TVIRERX PI QE\MQYQ de précautions sur le GLERXMIVHERWPIGLSM\HIW QqXLSHIW IX QEXqVMEY\ etc. Cependant, leur poids sur l’environnement reste important.

L’hôtellerie Les concentrations spatia- les et temporelles sur un petit nombre d’îles sont génératrices de suréqui- TIQIRX HI HMJ½GYPXqW HI gestion et de pression sur PIW QMPMIY\ JVEKMPIW )PPIW GSRHYMWIRXkP´EVXM½GMEPMWE- tion des espaces naturels, en essayant de répondre à la demande contradic- 306

RÉPARTITION PAR TYPE D’HÉBERGEMENT ( Source : Service du tourisme) répartition des touristes sur le terri- XSMVI)RXVIIXSREEWWMWXq kPEQYPXMTPMGEXMSRHIPETIXMXIL|XIPPIVMI HIkqXEFPMWWIQIRXW EYXEWWI- QIRXHIWL|XIPWGPEWWqW HIk 0I nombre total de lits est resté stable. La croissance touristique a donc principa- lement été absorbée par l’augmentation HYXEY\HIVIQTPMWWEKIGIUYMMQTPMUYI HIWMQTEGXWH´I\TPSMXEXMSR )RVIZERGLIPIWVINIXWH´IEY\YWqIWWSRX plus problématiques, les installations EYXSRSQIW qXERX QSMRW ½EFPIW WM IPPIW sont mal entretenues, comme c’est souvent le cas. Dans les atolls, notam- ment, le risque de pollution de la lentille toire d’une nature à la fois accueillante et sauvage. d’eau douce est important. 0IX]TIH´L|XIPPIVMIIWXHMJJqVIQQIRXKqRqVEXIYVHI 0IWQSHM½GEXMSRWHYTE]WEKIPMXXSVEP TVSFPrQIWIRZMVSRRIQIRXEY\ 'VIYWIQIRX HI GLIREY\ GVqEXMSR HI PEKYRIW IX • avec ses sites gagnés sur la mer empiétant sur HI TPEKIW EVXM½GMIPPIW GVqEXMSR HI NEVHMRW GSVEPPMIRW P´qGSW]WXrQIPMXXSVEPIXWIWTVIWXEXMSRWPY\YIYWIW TEVXVERWTPERXEXMSRWHIGSVEY\FYRKEPS[WWYVP´IEY 16 XVrW GSRWSQQEXVMGIW P´MQTEGX HI P´L|XIPPIVMI TSRXSRWNIXqIWQSXYEVXM½GMIPW©PIZMWEKIHIWQSXY GPEWWqI VIWXI MQTSVXERX 7IPSR YRI qXYHI HY et du littoral des îles connaît de profonds boulever- KVSYTI %GGSV IR QS]IRRI YRI VqWMHIRGI WIQIRXWRSXEQQIRXk&SVE&SVE Le tourisme TVMRGMTEPI IR *VERGI GSRWSQQI  O;L TEV TIVWSRRIXERHMWUY´YRL|XIP 7S½XIPGSRWSQQIPIHSYFPI  O;L   IR VIZERGLI IR TLEWI H´I\TPSMXEXMSR RSXEQQIRXGIXXIL|XIPPIVMI GPEWWqIEXIRHERGIkQMIY\ prendre en compte les considérations environne- QIRXEPIW'´IWXk&SVE&SVE que les considérations liées à l’eau ont été le plus Photo : Hôtel sur motu à X|X TVMWIW IR GSQTXI IX Bora-Bora. c’est encore aujourd’hui Crédit : PTPU PE WIYPI wPI k FqRq½GMIV d’un assainissement public WYV P´IRWIQFPI HI P´wPI 7YV 8ELMXM HITYMW  PE ^SRI GSQTVIRERX PIW TVMRGMTEY\ L|XIPW &IEGLGSQFIV7S½XIP 1qVMHMIR EqXqVEGGSVHqI au système de traitement HIWIEY\YWqIW • L’impact de construction et H´I\TPSMXEXMSR HI PE TIXMXI L|XIPPIVMI IWX QSMRHVI 'I qui se traduit par un impact paysager plus faible et une consommation d’énergie MRJqVMIYVIkGIY\HIP´L|XIP- PIVMI HI PY\I 4EV EMPPIYVW elle permet une meilleure 307 L’empiètement sur le littoral des bungalows sur l’eau KqRrVIHIWTVSFPrQIWHIQSHM½GEXMSRWHYTE]WEKI HITVMZEXMWEXMSRHIP´IWTEGITYFPMGHIGSR¾MXWH´YWEKI  QEMW MPW SRX EYWWM YR IJJIX FqRq½UYI IR GVqERX YR WYTTSVX EVXM½GMIP TIVQIXXERX PE GSPSRMWEXMSR GSVEP- lienne et ont un impact positif sur la diversité et l’abondance des poissons ; la diversité piscicole dans les zones sous les structures sous pilotis augmenterait HI  4PERIWIX(SLIVX]MRHM.SVMS  )RXVIIXPIWHIQERHIWHIGSRGIWWMSRWHY (41TSYVPEGSRWXVYGXMSRHIFYRKEPS[WIWWIRXMIPPI- ment, et autres occupations du lagon atteint 189 ha  HIWHIQERHIWHY(14WYVPETqVMSHI 

Synthèse des impacts humains liés aux bungalows sur pilotis d’après des données recueillies dans les îles de faire l’objet d’études rigoureuses sous peine de créer Bora Bora et de Moorea (Source : Di Jorio, 2003) HIW^SRIWGSR½RqIWIXREYWqEFSRHIW • Impact paysager La création et le ré-ensablement annuel des plages • Privatisation de l’accès à la mer EVXM½GMIPPIW IX REXYVIPPIW GVqIRX YRI JSVXI HIQERHI • Perturbation de la circulation lagonaire IR WEFPIW PEKSREMVIW 0IW HIQERHIW H´I\XVEGXMSR HI • Impact sur les déplacements lagonaires WEFPIHIkk&SVE&SVEGSVVIWTSRHIRXk • Disparition de certains repères d’orientation YRZSPYQIHIQ, dont 90% entre 2000-2004 • Dégradation de certains sites naturels WSYVGI+)+(4 IX '%6)< )RZMVSRRIQIRX  Photo : Bungalows sur l’eau • Impact sur les activités de pêche voir chapitres « occupation des terres du littoral et à Bora-Bora • Mauvaise localisation des hôtels à proximité des zones de pêche HIWPEKSRW¨IX§I\XVEGXMSRWHIKVERYPEXW¨  (Crédit : PTPU) • Augmentation de la population de poissons à proximité La création des jardins coralliens en revanche, a un impact Photo : Bungalows • Impact sur la territorialité TSWMXMJWYVPIQMPMIY ZSMVGLETMXVI§QMPMIYQEVMR¨  • Concession d’un espace naturel important et de valeur (Crédit : GINGER EI) • Dévaluation du prix des terrains ayant une vue sur les pilotis Les golfs -RJVEWXVYGXYVIWXVrWKSYVQERHIWIRIEYHSYGI IRXVI '´IWXIRIXUYIPIWHIQERHIWWSRXPIWTPYW 40 000 et 150 000mER IXIRIRKVEMWPIWKSPJWUYEWM qPIZqIW TSYV PIW L|XIPW HI &SVE&SVE RSXEQQIRX MRI\MWXERXWMP]EERWWIQYPXMTPMIRX0EGSRWXVYGXMSR EZIGYRIWYVJEGIGYQYPqIHIQóWSMX  HYKSPJHI1SSVIEEIRXVEwRqPEUYEWMHMWTEVMXMSRHY de la demande en bungalows de toute la décennie. PEGHI8IQEIP´YRMUYI^SRILYQMHIHIP´wPIFMSXSTI 3RGSQTXIVEMXFYRKEPS[WEYQSMRWk&SVE MQTSVXERX TSYV HI RSQFVIYWIW IWTrGIW SMWIEY\ &SVEIX IR k1SSVIE IXG  (IY\ TVSNIXW HI KSPJ k ,YELMRI IX8ELEE  7SYVGI(M.SVMS  Plusieurs études se sont penchées sur le problème des bungalows sur TMPSXMW  1SI 6E]REP IX EPMM  (M .SVMS  TSYV PIW HIVRMrVIW  Leur grand nombre sur leurs litto- VEY\IRKIRHVIHIQYPXMTPIWGSR¾MXW d’usage ; les bungalows sont ressen- tis comme une gêne principalement pour la pêche, la circulation, l’accès kPETPEKIPEZYIIXPETE]WEKI ZSMV aussi «occupation des terres, du PMXXSVEPIXHIWPEKSRW¨  0IWXVEZEY\HIVITVS½PEKIHIWQSXY EZIGGVqEXMSRHIGLIREY\IXEYXVIW enclaves, entraînent de profondes QSHM½GEXMSRW HIW LEFMXEXW 0IW problèmes de circulation de l’eau HERWPIWGLIREY\EVXM½GMIPWHSMZIRX 308 WSRXkP´qXYHI IRZMWEKqWYVPIQSXY8ILSXYPIKSPJ vement d’organismes marins, la pêche de plaisance, HI8ELEEGSRHYMVEqKEPIQIRXkPEWYTTVIWWMSRH´YRI PIWHqKlXWSGGEWMSRRqWTEVPIWTPSRKIYVW zone humide, écosystème important. Les 5 activités touristiques les plus pratiquées sont par ordre décroissant la plongée, le shopping, la Les transports TVSQIREHIPEFEMKREHIIXPIWRSVOIPMRKPIWEGXMZMXqW Dans le cadre du contrat de développement, le minis- GYPXYVIPPIWIXPIWI\GYVWMSRWXIVVIWXVIWIXQEVMRIW tère polynésien de l’équipement et des transports L’impact environnemental du shopping concerne envisage plusieurs créations d’infrastructures visant à essentiellement les souvenirs vendus, le plus souvent améliorer les liaisons au sein du territoire, mais aussi MQTSVXqWH´%WMIGSUYMPPEKIWEVXMWEREXWYVFSMW©9RI l’ouverture vers d’autres voies internationales. trop forte demande risque de menacer les espèces Parmi les projets les plus importants, citons la commercialisées ou utilisées comme matières premiè- GVqEXMSRH´YRHIY\MrQIEqVSTSVXMRXIVREXMSREPZMWERX VIW0IWIWWIRGIWHIFSMWTVqGMIY\YXMPMWqIWHERWP´EVXMWE- kHqWIRKSVKIV8ELMXM TPYWMIYVWWMXIWkP´qXYHI&SVE REXRSXEQQIRXEY\1EVUYMWIWWSRXIRVEVqJEGXMSR ZSMV &SVE 6ERKMVSE ,ES IX 2YOY ,MZE  P´I\XIRWMSR HI GLETMXVI§EKVMGYPXYVI¨  TPYWMIYVWEqVSTSVXW HSRX*EEE XERHMWUYIPIW1EVUYM- ses devraient être dotées d’un port en eau profonde. Les activités terrestres 1sQIWMGIWMRJVEWXVYGXYVIWR´SRXTEWTSYVYRMUYI Les pouvoirs publics essaient de promouvoir le vocation le tourisme, le souci du développement de XSYVMWQI §XIVVIWXVI¨ GYPXYVI VERHSRRqIW I\GYV- GIXXIEGXMZMXq½KYVITEVQMPIWTVMRGMTEPIWQSXMZEXMSRW WMSRW© UYMETSYVZIVXYHIHqXSYVRIVTEVXMIPPIQIRX à ces projets, en particulier pour ce qui concerne le PEJSVXITVIWWMSRI\IVGqIWYVPIQMPMIYQEVMR HIY\MrQIEqVSTSVXMRXIVREXMSREP0´SFNIGXMJkP´LSVM- Les impacts de ce développement sont variables, 16 zon 2017 est celui d’un doublement des passagers WIPSRUY´MPWYXMPMWIRXPIWQSHIWHIXVERWTSVXWHSY\ par avion. Ce qui fait écho à l’autre ambition qui est QEVGLIZqPSGLIZEPXVERWTSVXW IR GSQQYR R´YXM- de doubler la fréquentation touristique à la même PMWERX TEW H´qRIVKMI JSWWMPI©  TPYX|X UYI PIW UYEHW Le tourisme échéance. SY PIW \ 0´EQqREKIQIRX HI WIRXMIVW HI HqGSY- Ports et aéroports sont de lourdes infrastructures dont verte et le balisage, encore balbutiants, permettent PIWMQTEGXWHIGSRWXVYGXMSRGSQQIH´I\TPSMXEXMSRWSRX très importants. PRESTATIONS D’ACTIVITÉS TERRESTRES EN 2003 ( Source : GIE Tahiti tourisme, 2002 )

LES ACTIVITÉS TOURISTIQUES

0´IRKSYIQIRXTSYVPIWEGXMZMXqWVqGVqEXMZIWPMqIWEY\ récifs coralliens engendre une fréquentation touristi- que croissante qui n’est pas sans conséquences sur l’état des récifs. Parmi les perturbations récurrentes, on note le piétinement des récifs frangeants, par des touristes qui retournent et cassent les colonies ; l’effet HqZEWXEXIYVHIWERGVIWHIFEXIEY\FVMWERXPIWGSVEY\ ce qui a incité les autorités à placer des bouées de mouillage surtout dans les zones protégées; le prélè-

ACTIVITÉS PRATIQUÉES PAR LES TOURISTES ( Source : GIE Tahiti tourisme, 2002 ) PRESTATIONS D’ACTIVITÉS NAUTIQUES EN 2003 ( Source : GIE Tahiti tourisme, 2002 ) 309 HIQSHqVIVP´MQTEGXIRGEREPMWERXPIWEGXMZMXqW1EMW HqVERXIW0IYVMQTEGXWYVPEJEYRIIXPE¾SVIWSYW ils favorisent la pénétration en montagne, dans les marine se caractérise par le piétinement des platiers, JSVsXWEZIGPIWVMWUYIWUYIGIPEMRHYMX TqRqXVEXMSR les coups de palmes endommageant les récifs, H´IWTrGIWIRZELMWWERXIWGSPPIGXIH´IWTrGIW  GSQQIEYNEVHMRHIGSVEMPk&SVE&SVEPEGSPPIGXI H´SVKERMWQIW GSUYMPPEKIWIXG 0IWRSYVVMWWEKIWHI Les activités marines VEMIWIXHIVIUYMRW §WLEVOJIIHMRK¨ WIQYPXMTPMIRX et sont maintenant encadrés par la réglementation. Les activités touristiques sont essentiellement tournées vers la mer. Les récifs coralliens sont l’une Plongée : aujourd’hui, la première des activités marines des principales ressources touristiques des îles commerciales reste la plongée, avec 26115 plongeurs XVSTMGEPIWHIPE4SP]RqWMI*VERpEMWIIRTEVXMGYPMIV-PW en 2005, et 25 clubs. La profession est organisée protègent les zones de baignade de l’agitation de la EY WIMR H´YR +-) UYM W´IWX MQTSWq YRI GLEVXI  HI mer, créent des plages de sables blancs et des paysa- qualité prenant en compte la préservation de l’envi- KIWWSYWQEVMRWI\GITXMSRRIPW0IXSYVMWQIIWXHSRG ronnement, en sensibilisant les plongeurs à palmer à la fois cause et principale victime de la dégradation sans endommager le récif, à ne pas marcher sur les des récifs coralliens. TPEXMIVWIXG2qERQSMRWEYGYRIQIWYVITVqGMWIHI l’impact n’a été réalisée. La Polynésie française a enregistré une forte croissance HIWTVIWXEXEMVIWH´EGXMZMXqWQEVMRIWIRXVIIX La plongée sous-marine s’est particulièrement HIkIRYRER  X]TIWH´EGXMZMXqWHSQMRIRX développée en Polynésie française et par mesure VITVqWIRXERXPIWXVSMWUYEVXWHYXSXEPPETPSRKqIPE de précaution, certains gestionnaires utilisent le PSGEXMSR HI FEXIEY\ IX PIW TVSQIREHIW FEXIEY k concept de capacité d’accueil des sites de plongées JSRHHIZIVVI[LEPI[EXGLMRKIXG 0IHIVRMIVUYEVX §HMZIVGEVV]MRKGETEGMX]¨ UYMHq½RMXPIRSQFVIHI concerne les centres nautiques, la pêche au gros, les plongées par site et par an qu’un récif peut tolérer WTSVXWHIKPMWWI WYVJOMXIWYVJNIXWOM©  sans que son écosystème ne se dégrade de manière Photo : observation des raies WMKRM½GEXMZIGPYFWHITPSRKqIWSRXGPYFWEQFEWWE- dans le lagon de Moorea (Crédit : E. CLUA) Baignade et pratique du palmes/masque/tuba : ces deurs de la charte du plongeur responsable, mise en activités marines non-commerciales sont prépon- TPEGIkP´qGLIPPIQSRHMEPITEVP´EWWSGMEXMSR032+-- 310 89()SY8SVI8SVIIXW´IRKEKIRXkHqZIPSTTIV La conciliation du tourisme et de l’environnement YRI TVEXMUYI VIWTSRWEFPI HI PIYV EGXMZMXq  &SVE HMZMRKGIRXIVk&SVE&SVE,IQMWTLIVIWYHk6EMEXIE passe notamment par la conduite de politiques touristiques innovantes. -XMHMZMRKMRXIVREXMSREPIX8ELMXM4PSRKqIk8ELMXM6EMI • la promotion des modes de transports doux QERXEGPYFIX8LIWM\TEWWIRKIVWk6ERKMVSE • le balisage des itinéraires de découverte (sentiers sous- Plaisance  7SYVGI  -)31   0I XSYVMWQI marins comme pédestres), de croisière est en légère baisse en 2006, avec un RSQFVI HI TEWWEKIVW IWXMQq k  WSMX   • l’insertion des constructions dans le paysage, la promotion HY RSQFVI XSXEP HI XSYVMWXIW 0E ¾SXXI PSGEPI IWX des labels d’écotourisme GSQTSWqIHIWITXYRMXqWHSRXXVERWTSVXIRXTPYW • le souci d’une meilleure répartition de la pression touristi- de 90 % des croisiéristes dans l’année. La navigation que dans l’espace (en interdisant purement et simplement GLEVXIV PSGEXMSRHIFEXIEY\kZSMPISYkQSXIYV  l’installation de nouvelles entreprises et établissements forte de 86 navires licenciés en 2006, représente dans les zones saturées et en favorisant le développement 10 658 jours de navigation, 16 404 passagers, et un ailleurs). GLMJJVIH´EJJEMVIWEKVqKqH´IRZMVSRQMPPMSRWHI* • L’installation de corps morts sur les mouillages fréquentés '*4 5YERX k PE KVERHI TPEMWERGI IPPI GSRREwX YRI • La création d’aires protégées, conciliation par excellence croissance soutenue depuis une dizaine d’années. du tourisme avec la préservation de l’environnement. On 1EVGLqHIRMGLIkLEYXIVIRXEFMPMXqPI]EGLXMRKHI sait en effet que les parcs naturels ont un fort potentiel PY\IHSRXPE¾SXXIQSRHMEPIGSQTXITVrWHI d’attraction. unités, attise la convoitise de nombre de marinas et la La question de la dispersion touristique est problématique, a Polynésie française a récemment revu sa réglemen- fortiori sur un territoire comme la Polynésie Française. Elle aurait XEXMSR VEGGSYVGMWWIQIRXHYHqPEMH´SFXIRXMSRH´YRI pour conséquence de réduire la pression sur les 3 îles majeures 16 PMGIRGIVqHYGXMSRHIPE½WGEPMXq TSYVVIGYIMPPMVYRI 8ELMXM1SSVIE&SVE&SVE QEMWJIVEMXI\TPSWIVPIXVE¼GEqVMIR partie de cette manne. sur des distances souvent longues, avec les conséquences que l’on sait sur le dérèglement climatique, dont les îles basses de la Le tourisme 0´I\XIRWMSRHIPEQEVMREH´%TSSMXMk6EMEXIE -70:  Polynésie seront parmi les premières à pâtir. TSYVIRZMVSRQMPPMSRWHI*'*4IWXIRTVSNIX « Les outils de type SAGE, PGA ou PGEM constituent plus des 3YXVIP´MQTEGXHIWQEVMREWIRTLEWIGLERXMIVP´MQTEGX outils d’organisation de l’espace que de gestion du milieu naturel. de l’activité concerne principalement les problèmes Ces outils distincts les uns des autres, reviennent à considérer les de pollutions localisées sur les mouillages fréquentés, 2 milieux (terrestre et marin) indépendamment l’un de l’autre et de destruction du milieu marin avec les ancres. (…) Du point de vue du développement et de la protection de l’environnement, un outil de gestion transversal permettrait de Photo : Plongeurs considérer un ensemble terre-mer cohérent. » Crédit : E. Clua (Salbert, 2005) 311 CARTE DES ACTIVITÉS SUR BORA-BORA ( Source : Carex environnement, atlas de Bora-Bora )

Photo : Baie d’Oponohu Crédit : ML. Licari

Nouvelles activités )R TPIMR IWWSV PIW RSYZIPPIW EGXMZMXqW WTSVXW HI KPMWWI IXG  WYWGMXIRX HIW débats sur leurs impacts environnemen- XEY\ MQTEGXHIWWTSVXWH´IEYZMZIWYVPE JEYRIIXPE¾SVIFIRXLMUYIWFVYMX UYMJSRX P´SFNIXH´qZEPYEXMSRGSRXVEHMGXSMVIW1EMWMP I\MWXIH´EYXVIWMQTEGXWHMJ½GMPIWkqZEPYIV pollutions sonores, consommation élevée de carburants engendrant pollutions de l’air et de l’eau. 312 LES DONNÉES ESSENTIELLES

1995 2005 Fréquentation touristique 172 129 208 067 Nombre de nuitées 2 066 200 2 787 046 Nombre de croisiéristes 9 000 40 504 Nombre de plongeurs 26 115 Nombre de clubs de plongée engagés dans la charte du plongeur responsable/ 6/35 nombre total de clubs Nombre de lits/km linéaire de littoral Iles du vent 18,06 Iles sous le vent 10,23 Tuamotu 0,88 Marquises 0,88 Gambier 0,69 Australes 0,69 16 Moyenne Polynésie Française 4,33 LES POINTS ESSENTIELS ET LES ÉVOLUTIONS 1996-2006 Le tourisme 0IXSYVMWQIIWXPETVIQMrVIVIWWSYVGIHYXIVVMXSMVI-PVITVqWIRXIIRZMVSR HIWVIWWSYVGIWTVSTVIWHY4E]W  HY4-&  0EJVqUYIRXEXMSREEXXIMRXXSYVMWXIWIR TSYVYRITSTYPEXMSRH´IRZMVSRTIVWSRRIW )PPIE augmenté de 20%, avec un pic en 2000. Le nombre de croisiéristes a été multiplié par 4. Le nombre de nuitées XSYVMWXMUYIWHIQMPPMSRWIRIWXIREYKQIRXEXMSRHI TEVVETTSVXk 0IXSYVMWQIIWXXVrWGSRGIRXVq XVSMWwPIW 8ELMXM1SSVIE&SVE&SVE XSXEPMWIRX HIPEGETEGMXqL|XIPMrVIHY XIVVMXSMVI0IXSYVMWQIHIPY\IIWXJEZSVMWq 0IWTVSFPrQIWH´IRZMVSRRIQIRXVqWYPXERXHYXSYVMWQIWSRXPMqWkP´SGGYTEXMSRHIP´IWTEGI FYRKEPS[WTSRXSRW  kP´EVXM½GMEPMWEXMSRHYPMXXSVEP PEKYRIWSYTPEKIWEVXM½GMIPPIW kP´MQTEGXIRZMVSRRIQIRXEPHIWMRJVEWXVYGXYVIW L|XIPW KSPJW© IRTLEWIHIGLERXMIV HVEKEKIHIWVqGMJWI\XVEGXMSRHIQEXqVMEY\VIQFPEMW IXIRTLEWIH´I\TPSMXEXMSR GSRWSQQEXMSRH´IEYVINIXH´IEY\YWqIWTVSHYGXMSRHIHqGLIXW©  0IWHIQERHIWH´SGGYTEXMSRHIP´IWTEGIPEKSREMVIGSRWXMXYIRX HYXSXEPHIWHIQERHIWH´SGGYTEXMSRHY(41  IRIXPIWHIQERHIWSRXEXXIMRXYRIWYVJEGIGYQYPqIHIQóWSMX HIPEHIQERHIIR bungalows de toute la décennie. 0EGVqEXMSRIXPIVqIRWEFPIQIRXERRYIPHIWTPEKIWEVXM½GMIPPIWIXREXYVIPPIWGVqIRXYRIXVrWJSVXIHIQERHIIR WEFPIWPEKSREMVIW0IWHIQERHIWH´I\XVEGXMSRHIWEFPIHIkk&SVE&SVEGSVVIWTSRHIRXkYRZSPYQI HIQHSRX IRXVI Les activités de loisir sont essentiellement tournées vers le lagon. La plongée constitue la première d’entre elles ; 6 clubs de plongée se sont engagés dans le cadre de l’initiative de charte du plongeur responsable, mise en place kP´qGLIPPIQSRHMEPITEVP´EWWSGMEXMSR032+-89()(ERWHIWWMXIWJVqUYIRXqW NEVHMRGSVEPPMIRHI&SVE&SVE  les activités de palme-masque et tuba conduisent à une dégradation des récifs. )RQMPMIYXIVVIWXVIPIWMQTEGXWWSRXWYVXSYXPMqWkPEGVqEXMSRHIGLIQMRWHIVERHSRRqIWUYMJEZSVMWIRXPEGSPPIGXI H´IWTrGIWIXP´I\TERWMSRH´IWTrGIWIRZELMWWERXIW 313 LA RÉPONSE DES ACTEURS 17 315 La réponse des acteurs

En vertu de la loi organique de 2004, la Polynésie françai- Les ministères de l’environnement de 1995 à 2005 se est attributaire de la compétence en matière d’envi- ronnement, dans le respect de la Constitution française 1995-1997 : Ministère de l’emploi, de la formation professionnelle, de l’insertion et notamment de la Charte de l’environnement, des sociale des jeunes et de l’environnement (Patrick Howell) ; engagements internationaux de l’Etat et des compéten- 1997-1998 : Ministère de l’environnement (Karl Meul) ; ces communales dans ce domaine. Le ministère chargé HIP´IRZMVSRRIQIRXHq½RMXPETSPMXMUYIIRZMVSRRIQIRXEPI 1998-2001: Ministère de l’environnement chargé des relations avec l’Assemblée du Pays, mise en œuvre par son service technique, la (Lucie Lucas) ; Direction de l’Environnement et par les ministères dont les 2001-2002 : Ministère du tourisme et de l’environnement, chargée de la promo- compétences touchent également de près les questions tion de la femme (Nicole Bouteau) ; d’environnement et de ressources naturelles : ministères 2002: Ministère du tourisme et de l’environnement (BrigitteVanizette) ; chargés de la pêche, de la perliculture, de l’agriculture et la forêt, de l’urbanisme , de l’équipement… 2003: Ministère de l’environnement, des transports, chargé de la sécurité routière et de la ville (Bruno Sandras) ; La Polynésie met en œuvre, dans le cadre de ses 2004: Vice-président du gouvernement, ministre du tourisme et de l’environne- compétences, les engagements internationaux issus ment, (Jacqui Drollet) ; HIWGSRZIRXMSRWVEXM½qIWTEVPE*VERGI GSRZIRXMSRWYV la biodiversité, convention de Washington par exemple). 2004: Ministère de l’environnement et de la ville (Bruno Sandras ) ; Au travers d’accords contractuels, l’Etat apporte son 2005-2006: Ministère du développement durable, de l’aménagement, de l’envi- GSRGSYVW½RERGMIVIXXIGLRMUYIkPETSPMXMUYIHY4E]W ronnement, chargé de la qualité de la vie et de la prévention des risques naturels (Georges Handerson) ; 0E 4SP]RqWMI JVERpEMWI IR½R W´MRWrVI HERW PI GSRXI\XI VqKMSREP HY 4EGM½UYI WYH GSYZIVX TEV PIW GSRZIRXMSRW 2007: Ministère du tourisme et de l’environnement (Maina Sage) ; régionales, telles que les conventions d’Apia et de Depuis le 18 septembre 2007 :Ministère du développement et de l’environne- Nouméa pour la protection de l’environnement et est ment (Georges Handerson). impliquée dans la coopération régionale.

• met en œuvre la politique de prévention, de réduc- A POLITIQUE DU AYS tion ou de suppression des pollutions et des nuisances L P PMqIWEY\EGXMZMXqWqGSRSQMUYIWIXLYQEMRIW LES INSTITUTIONS • apporte son concours technique et veille à la prise en compte des objectifs de développement durable dans l’élaboration des politiques publiques d’aména- Les institutions chargées de l’environnement gement, d’équipement et d’urbanisme ; Le ministère chargé de l’environnement impulse la • développe les recherches et les études nécessaires à politique en matière de protection de l’environne- une meilleure prise en compte de l’environnement et ment et de développement durable. du développement durable ; La délégation à l’environnement créee en 1985 est • élabore et réalise les programmes d’équipements publics devenue Direction de l’Environnement (DIREN), par XIVVMXSVMEY\TSYVPETVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX HqPMFqVEXMSR R„ %4* HY  JqZVMIV  'I service, rattaché au ministère chargé de l’environnement, • contribue au développement de l’éducation à l’envi- EWWYVIPETVqWIVZEXMSRIXPEZEPSVMWEXMSRHIWQMPMIY\IX ronnement, à la formation, à l’information des usagers des ressources naturelles de la Polynésie française dans en matière d’environnement ; une perspective de développement durable. • assure la promotion du management environnemen- %GIXMXVIPE(-6)2 tal dans le secteur privé ; • assure la surveillance et la protection des • élabore et met en œuvre la réglementation en QMPMIY\ TL]WMUYIW EWWYVI PE GSRWIVZEXMSR IX PE matière d’environnement. mise en valeur des espaces naturels protégés ; La direction de l’environnement compte aujourd’hui • assure le recensement, la surveillance et la préserva- EKIRXWXMXYPEMVIWIX HSRXZSPSRXEMVIWEYHqZIPST- XMSRHIPEJEYRIIXHIPE¾SVIHERWPIYVFMSHMZIVWMXq TIQIRX   IPPI IWX SVKERMWqI EYXSYV HIW KVERHIW 316 QMWWMSRWWYMZERXIW IWTrGIWQEVMRIWI\TPSMXqIW-PKrVIIXGSSVHSRRIIR collaboration avec les services de l’environnement • La mission « nature et paysages » assure la IXHIP´YVFERMWQIPIW4PERWHI+IWXMSRHIW)WTEGIW protection des espèces menacées terrestres et 1EVMXMQIW 4+)1  marines ; la lutte contre les espèces envahissan- tes ; la mise en place et la gestion d’un réseau Le Service de la perliculture est chargé du dévelop- d’espaces protégés terrestres et marins ; la pement des activités perlicoles dans les lagons. TEVXMGMTEXMSREY\TPERWHIKIWXMSRHIWIWTEGIW %WWYVIPIWIGVqXEVMEXHIPEGSQQMWWMSRGSRWYPXEXMZI QEVMXMQIW 4+)1  IX PE PEFIPPMWEXMSR MRXIVRE- de la perliculture qui émet un avis sur les demande tionale telle que la réserve de biosphère de d’occupation du domaine public maritime. Procède *EOEVEZE PIWXI\XIWVIPEXMJWkPETVSXIGXMSRIXPE EYGSRXV|PIHIGIWSGGYTEXMSRW gestion des espèces et des espaces terrestres ; Le Service du Développement Rural (SDR) est chargé, la collaboration à la réalisation des documents entre autres pour ce qui concerne l’environnement, de la H´EQqREKIQIRX HY XIVVMXSMVI 7%(( 4+%  politique forestière du territoire, de la bio sécurité, de la et donne son avis sur divers dossiers d’urba- surveillance de l’introduction d’espèces agricoles ou RMWQIIXH´qXYHIWH´MQTEGXW)PPITEVXMGMTIEY\ LSVXMGSPIWHIP´I\TPSMXEXMSRHYHSQEMRIJSVIWXMIV GSQQMWWMSRWPSGEPIWH´EQqREKIQIRX 4+% kPE commission d’occupation du domaine public et Le Service de l’Urbanisme 7%9  IR GLEVKI HI assure le secrétariat de la commission des sites l’aménagement du Pays, est chargé des permis de IXHIWQSRYQIRXWREXYVIPW '712  construire et de terrasser, des lotissements, et de la réalisation des schémas d’aménagement , ainsi que • Les missions infrastructures environnementales : « HIWTPERWHITVqZIRXMSRHIWVMWUYIW 446 -PEWWYVI traitement de déchets » et « assainissement des IRGSPPEFSVEXMSREZIGPIW7IVZMGIWHIP´IRZMVSRRIQIRX eaux usées » EWWYVIRXPEHq½RMXMSRHIWWXVEXqKMIW IXHIPE4sGLIP´MRWXVYGXMSRHIW4PERWHI+IWXMSRHIW 17 d’intervention pour le traitement des déchets, )WTEGIW1EVMXMQIW 4+)1  PETVSXIGXMSRHIWIEY\IXHIWIWYWEKIW IPPIW La réponse Hq½RMWWIRXIXWYMZIRXPIWTVSKVEQQIWH´qUYMTI- La Direction de l’équipement ()5+)+(4  ments publics dans ces domaines. GSQTVIRHGIPPYPIW des acteurs • La mission « prévention des pollutions et des nuisan- • La cellule «hydrologie» est chargée d’assurer ces» MRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWTSYVPETVSXIGXMSRHI les prestations de terrain pour les études P´IRZMVSRRIQIRX   W´SGGYTI HI P´MRWXVYGXMSR HIW hydro-climatiques ; de gérer le réseau territorial HSWWMIVWHIHIQERHIH´EYXSVMWEXMSRH´I\TPSMXIVPI H´SFWIVZEXMSRW L]HVSPSKMUYIW 683,   H´MRW- suivi des installations et l’instruction des plaintes. XVYMVIPIWHIQERHIWHIGETXEKIWH´IEY\WYTIV- )PPI EWWYVI PE TVqWMHIRGI IX PI WIGVqXEVMEX HI PE ½GMIPPIW IX WSYXIVVEMRIW  HI VqEPMWIV GIVXEMRIW commission des installations classées. I\TIVXMWIW L]HVEYPMUYIW NEYKIEKIW HI VMZMrVIW HqFMXWHIGVYI©  • La mission «information, documentation, communi- cation» est chargée de la diffusion des données • 0E GIPPYPI §I\XVEGXMSRW¨ IWX GLEVKqI HI P´MRW- et des informations relatives à l’environnement, XVYGXMSR HIW HIQERHIW H´I\XVEGXMSR IR WMXIW les campagnes d’information et de sensibilisation XIVVIWXVIW ¾YZMEY\ IX QEVMXMQIW EMRWM UYI HY se rapportant à la qualité de la vie et la protec- GSRXV|PI IJJIGXMJ HIGIPPIWGM HERWP´wPIHI8ELMXM tion de l’environnement ; l’élaboration des )PPIEWWYVIPEWYVZIMPPERGIIXPEPYXXIGSRXVIPIW programmes de sensibilisation et de formation I\XVEGXMSRWWEYZEKIW à l’environnement, à l’attention des enseignants, • 0E GIPPYPI §GSRGIWWMSRW ¯ TIVQMW¨ IWX GLEVKqI des élèves, des services et organismes ainsi de l’instruction des demandes d’occupation du UY´EY\qPYWHY4E]WIXGSQQYREY\ PETVSQS- HSQEMRI TYFPMG XIVVIWXVI ¾YZMEP IX QEVMXMQI tion des métiers de l’environnement IX HIW HIQERHIW HI TIVQMW HI GSRWXVYMVI)PPI assure de plus la conservation du domaine public Les autres acteurs institutionnels de l’environnement XIVVMXSVMEPHERWP´wPIHI8ELMXM Les administrations du Pays 0E()5IWXE\qITPYWWTqGM½UYIQIRXWYVP´EHQMRMWXVE- La Délégation à la recherche (DRT) coordonne les activi- XMSRHYHSQEMRITYFPMG¾YZMEPIXVSYXMIVPIQEVMXMQI tés de recherche ; elle assure en particulier les inventaires E]ERX qXq GSR½q k PE (%* HITYMW 'ITIRHERX HIFMSHMZIVWMXqTEVXMGMTIEY\Vq¾I\MSRWIXEY\EGXMSRW elle continue à assurer la gestion physique du domaine en matière de protection des espaces et des espèces, TYFPMGQEVMXMQI IRUYsXIWIXI\TIVXMWIWWYVWMXITSPMGI et la recherche contre les espèces envahissantes. HIGSRWIVZEXMSR©  Le Service de la pêche (SPE) est chargé du développe- La Direction des Affaires foncières (%*  EWWYVI IRXVI QIRXHIP´EGXMZMXqHITsGLI PsGLILEYXYVMrVIG|XMrVI autres, depuis 2004, la gestion du domaine public maritime IXPEKSREMVI HIPEKIWXMSRIXHIPETVSXIGXMSRHIW et le secrétariat de la commission du domaine public. 317 Le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique ',74  problématique et d’y répondre en rendant un projet traite, pour ce qui concerne l’environnement, de la H´EZMWSYHIVETTSVX0EGSQQMWWMSR±%QqREKIQIRX UYEPMXqHIWIEY\H´EPMQIRXEXMSRIXHIWIEY\HIFEMKRE- HYXIVVMXSMVIIXVIPEXMSRWEZIGPIW)XEXWHY4EGM½UYI² des, de l’assainissement et l’hygiène de la construction est chargée du développement des archipels, de IEY\YWqIWHSQIWXMUYIWZIRXMPEXMSR© HIPEPYXXI l’équipement, de l’urbanisme, des transports, des ERXMZIGXSVMIPPI QSYWXMUYIWYXMPMWEXMSRTIWXMGMHIW©  affaires foncières, de l’environnement et des affaires et de l’hygiène alimentaire. internationales. Le Service du Tourisme chargé de l’aménagement des -P½REPMWIEGXYIPPIQIRXHERWPIGEHVIH´YRIEYXSWEMWMRI IWTEGIWXSYVMWXMUYIWHIWGIWWMSRWJEMXIWEY\L|XIPW un projet de rapport sur le bilan et les perspectives du développement durable de la Polynésie française La Délégation au Développement des Communes ((' ½RERGIHYQEXqVMIPIXHIWqUYMTIQIRXWPMqW -PIWXqKEPIQIRXGSRWYPXqHERWPIGEHVIHIWTVSGqHYVI à l’environnement. d’approbation des lois du Pays relatives à l’environne- ment ainsi, en 2006, il a rendu des avis sur 2 projets. Le Service de la Culture est également concerné. )RXVIIXWM\VETTSVXWHY')7'XVEMXIRX L’ administration communale HIP´IRZMVSRRIQIRX EYWIRWPEVKI  Le maire est également un acteur de l’environnement *SRGMIVKIWXMSRHIP´MRHMZMWMSRJEGXIYVHIHqZIPST- dans sa commune ; avec la police municipale, il met TIQIRXqGSRSQMUYIWSGMEPIXGYPXYVIP6ETTSVXR„ en oeuvre ses pouvoirs de police, prend, par arrêtés QYRMGMTEY\ HMJJqVIRXIW QIWYVIW HIWXMRqIW k TVqZI-   5YIPPIW WSRX PIW QIWYVIW k QIXXVI IR ®YZVI RMV IX VqTVMQIV PIW EXXIMRXIW k P´IRZMVSRRIQIRX I\ pour la collecte des déchets dans le cadre des centres EVVsXqWH´MRXIVHMGXMSRHIFVPIVWIWHqGLIXWH´MRXIVHMG- H´IRJSYMWWIQIRXXIGLRMUYI ')8 #6ETTSVXR„ tion des décharges sauvages, d’interdiction de laisser  2SXVI XIVVMXSMVI IX RSW TSTYPEXMSRW JEGI EY\ HMZEKYIVWIWERMQEY\VqTVIWWMSRHIWFVYMXW]GSQTVMW GEPEQMXqWREXYVIPPIWIXEGGMHIRXIPPIW6ETTSVXR„ HI ZSMWMREKI HERW PE GSQQYRI  1EMW MP HMWTSWI HI moyens humains limités, peu formés dans le domaine de l’environnement, et le non-respect des arrêtés Les recommandations du CESC en termes de protection de l’environne- QYRMGMTEY\TYRMTEVYRIGSRXVEZIRXMSRHIrVIGPEWWI ment en 2006 (Source : CESC, 2006) WSMX  * <4*  IWX TIY HMWWYEWMJ (ITYMW  MP est compétent pour l’adduction en eau potable, le (ERW WSR ¦%ZMW WYV PI TVSNIX HI°PSM HY TE]W± TSVXERX QSHM¼GEXMSR HY 0MZVI - traitement des ordures ménagères, des déchets verts du code de l’environnement relatif aux espèces protégées », le CESC émet les IXHIWIEY\YWqIW observations suivantes : L’ administration de l’Etat • La protection des espèces locales et de la biodiversité passe en urgence par une actualisation et un renforcement de la réglementation et des 7SRX qKEPIQIRX GSRGIVRqW PI WIVZMGI HIW HSYERIW mesures de police phytosanitaire et zoosanitaire à l’entrée de nos frontiè- PE4SPMGIREXMSREPIEMRWMUYIPEKIRHEVQIVMI HqT|X res à l’image des pays voisins anglo-saxons. de plaintes contre pollutions diverses, constat • Les efforts de mobilisation, de sensibilisation et d’éducation doivent être H´MRJVEGXMSRW  IX PE .YWXMGI  VqJqVqW XVEMXIQIRX HIW EGGVYWE¼RHITVqWIVZIVGIWIWTrGIWERMQEPIWIXZqKqXEPIWEMRWMUYIPIYVW GSRXIRXMIY\  habitats sensibles. • Un état des lieux de la diversité des espèces protégées doit être effectué et rendu Les commissions et organes consultatifs public pour une meilleure compréhension du rôle vital qu’elles occupent dans la vie Plusieurs commissions consultatives statuent sur des des Polynésiens. problèmes touchant plus ou moins directement à • Les plans d’action et de conservation des espèces protégées doivent tenir compte P´IRZMVSRRIQIRX  'SQMXq H´%QqREKIQIRX HY 8IVVM- des particularités et des pratiques ancestrales et culturelles des îles de la Polyné- XSMVI'SQQMWWMSRHIW7MXIWIXHIW1SRYQIRXW2EXYVIPW sie française et notamment de la notion de « rahui» (voir chapitre «pêche»). Les 'SQQMWWMSRH´3GGYTEXMSRHY(SQEMRI4YFPMG'SQQMW- décisions doivent être prises d’un commun accord avec les populations des îles sion des Pesticides, Commission des installations classées, concernées qui ne pourront que respecter leurs propres décisions. Commission consultative de la perliculture, …… • Le principe de précaution doit guider les plans d’action et de conserva- tion des espèces protégées de la Polynésie française. Le conseil économique, social et culturel • (IWQS]IRW¼RERGMIVWMQTSVXERXWIXEHETXqWEY\SFNIGXMJWHIGSRWIVZE- 0IGSRWIMPqGSRSQMUYIWSGMEPIXGYPXYVIP ')7' HI XMSRHIWIWTrGIWTVSXqKqIWHSMZIRXsXVIEGGSVHqWkPEVIGLIVGLIE¼RHI mettre en place rapidement des techniques de conservation in situ (dans Polynésie française est composé de représentants le milieu naturel) et ex situ (telle que la conservation de gènes) de ces des groupements professionnels, des syndicats, des espèces. organismes et des associations qui concourent à la vie économique, sociale ou culturelle de la Polynésie • La pratique des dérogations au texte ne doit pas devenir la règle. JVERpEMWI0IWXVEZEY\HY'SRWIMPWSRXVqEPMWqWEYWIMR • Les sanctions édictées dans toutes les « lois du pays » doivent être propor- de 4 commissions ad hoc chargées d’analyser une tionnées à l’importance des infractions commises sur l’environnement. 318 0ETsGLIIR4SP]RqWMIJVERpEMWI6ETTSVXR„ Dans le cadre de l’année de la tortue marine dans le 4EGM½UYIIRPI4VSKVEQQI6qKMSREP3GqERMIR  0E TsGLI PEKSREMVI IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI TSYVP´)RZMVSRRIQIRX 463) EQMWIRSIYZVIYR 6ETTSVXR„ suivi satellitaire des migrations et des aires d’alimen- §0´IEYIR4SP]RqWMIJVERpEMWIP´IEYIXPEWERXqPI XEXMSRHIWXSVXYIWQEVMRIWIR4SP]RqWMIJVERpEMWI  G]GPIHIP´IEYPIWVIWWSYVGIWIRIEY¨6ETTSVXR„ XSVXYIW qUYMTqIW HI FEPMWIW EVKSW  (IW IJJSVXW HI KIWXMSRWYVPIWTVMRGMTEY\WMXIWHITSRXIWHI8MOILEY LES PRINCIPALES ACTIVITÉS EN MATIÈRE D’ENVIRON- ont été engagés. Par ailleurs la possibilité d’une voir également chapitre I\TPSMXEXMSRH´qPIZEKIEY\½RWHITIYTPIQIRXIXHI « patrimoine naturel » NEMENT DURANT LES 10 DERNIÈRES ANNÉES consommation est actuellement à l’étude. La protection des requins est effective depuis La protection et la valorisation de la biodiversité P´EVVsXqHYEZVMPGPEWWERXGIY\GMIRIWTrGIW terrestre et marine protégées. Une brochure d’information est à ce titre 0EPSMHYTE]WR„HYHqGIQFVIMRWGVMX largement diffusée. dans le code de l’environnement le principe de l’élabo- La lutte contre les espèces envahissantes 1MGSRME, ration quinquennale d’une stratégie de protection de la TIXMXIJSYVQMWHIJIY©  biodiversité polynésienne. La stratégie polynésienne pour la protection de la biodiversité 2007-2011 a été élaborée Les campagnes d’arrachage du Miconia se poursuivent IRIX½\ILYMXE\IWH´EGXMSRWTVMSVMXEMVIW HITYMWk8ELMXM IPPIWSRXqXqqXIRHYIWk6EMEXIEIXk 2YOY,MZEIXkH´EYXVIWIWTrGIWIRZELMWWERXIW La décennie a été marquée par important renfor- cement des connaissances, avec la Délégation à la %MRWMYRTVSKVEQQIHIPYXXIGSRXVIPIWTPERXIWIRZELMW- 6IGLIVGLIRSXEQQIRXWYVPEFMSHMZIVWMXqZqKqXEPI WERXIWHIWTPEXIEY\HY8IQILERMHI8ITYEIX%REXSVIEE 17 qXqMRMXMqk6EMEXIE%2YOY,MZEIX8ELEEYRXVEMXIQIRX 0ETVSXIGXMSRHIWIWTrGIWQIREGqIWHIJEYRIIXHI¾SVI précoce de l’infestation par le 1MGSRMEest en cours. Des La réponse %ZIGP´MRWGVMTXMSRHIWIWTrGIWQIREGqIWIXQIREpER- campagnes de luttre contre la petit fourmi de feu sont tes au code de l’environnement, les efforts ont porté VqEPMWqIWTqVMSHMUYIQIRXIRGSPPEFSVEXMSREZIGPI7(6 des acteurs WYVPIWIWTrGIWPIWTPYWQIREGqIW8MEVI%TIXELM7ERXEP IXP´EWWSGMEXMSR*IRYEERMQEPME la faune aviaire et les partulidés essentiellement, mais La protection des espaces qKEPIQIRXPIOEZIYk1EOEXIE Les efforts ont porté sur plusieurs sites terrestres %MRWM YRI WSGMqXq IWX GLEVKqI EY\ 1EVUYMWIW IR IXQEVMRW GSPPEFSVEXMSREZIGPI7(6HIPETVSXIGXMSRHIUYEXVI des espèces de plantes les plus menacées, dont le • 0´I\XIRWMSRHYGPEWWIQIRXIRVqWIVZIHIFMSWTLrVI santal, par l’installation d’enclos de conservation et la EY\WITXEXSPPWHIPEGSQQYRIHI*EOEVEZEEqXq mise en pépinière de graines en vue de leur réintro- SJ½GMIPPIQIRXETTVSYZqITEVP´92)7'3IR duction dans le milieu naturel.  OQó H´IWTEGIW XIVVIWXVIW IX QEVMRW WSRX désormais protégés. 4SYVGIUYMGSRGIVRIPIWSMWIEY\PE4SP]RqWMIJVERpEMWI a développé, en partenariat avec la société d’orni- • 0IW4+)1EZIGP´EHSTXMSRHY4+)1HI1SSVIE XLSPSKMI HI 4SP]RqWMI §1ERY¨ YR TVSKVEQQI qui comprend 8 aires marines protégées et celui de sauvegarde de l’avifaune endémique qui, depuis HI*EOEVEZEUYMIRGSQTVIRH 2000, intervient sur les espèces les plus menacées • Le lancement des études préalables au classement des dont Pomarea nigra 1SREVUYI HI 8ELMXM  IX PIW IWTEGIWTVMSVMXEMVIWPITPEXIEY8IQILERM9XI9XIk +EPPMGSPSQFIW0ITVSKVEQQIH´MRZIRXEMVIHIW^SRIW 6EMEXIEP´EXSPPHI8IXMEVSESYIRGSVIPIWwPIW1EVUYMWIW MQTSVXERXIWTSYVPEGSRWIVZEXMSRHIWSMWIEY\ >-'3  TMGWHI9E4SYTEVI\IQTPIHSRXP´SFNIGXMJIWXP´MRW- kEqXqVqEPMWqIRIRGSPPEFSVEXMSREZIGPE GVMTXMSREY4EXVMQSMRI1SRHMEP 7341ERYIX&MVHPMJIMRXIVREXMSREP9RTVSKVEQQIHI XVERWPSGEXMSRHY0SVMHI6MQEXEVEEY\wPIW'SSOEqXq • 0IGPEWWIQIRXHI8ELERIEIX1SXYXYRKE GSQQYRI concrétisé en mai 2007. HI%REE*EEMXI kPEHIQERHIHIWEYXSVMXqWPSGEPIW qui a débuté en 2005. Dans le domaine marin, les activités ont porté sur les mammifères marins VqKPIQIRXEXMSRH´ETTVSGLI  IX • 0I GPEWWIQIRX HI P´EXSPP IX HY PEKSR HI8IXMEVSE les tortues, avec le recensement des sites de ponte dont l’enquête publique est en cours. IRk8YTEMIRk7GMPP]&IPPMRKLEYWIR8YTEM • Le renforcement de la gestion et de l’aménagement IX1STIPMEIRk&IPPMRKLEYWIR7GMPP]IX1STIPME WYVPIWIWTEGIWGPEWWqWRSXEQQIRX8I*EEMXMk8ELMXM TYMWIRIXk7GMPP]IRk8MOILEY© IX • Le réaménagement de l’accès public a la mer de P´MRWXEPPEXMSRHYGIRXVIHIWSMRk1SSVIE0´SFNIGXMJIWX la protection des sites de ponte avec la participation 8SEVSXSk4YREEYME de la population des atolls. Les activités de surveillance des récifs coralliens se sont Les principaux dossiers traités dans la décennie 319 Dossiers Déchets TSYVWYMZMIWIXPIVqWIEYHI8ELMXM 678 EqXqVIPERGq • 'SQTPI\I HI XVEMXIQIRX IX HI WXSGOEKI HIW )RPE(-6)2EVqEGXMZqPIWGSQMXqWHIKIWXMSRHIW HqGLIXWWTqGMEY\HI2MZII espaces protégés et l’élaboration des chartes de gestion. • Dispositif de collecte et de traitement des déchets QqREKIVW HIW -PIW HY:IRX 'IRXVI H´IRJSYMWWI- La prévention des pollutions et des nuisances ment technique, centres de recyclage et de trans- Les activités se sont concentrées sur l’assainissement, JIVX HERWPIWEYXVIWEVGLMTIPW &SVE&SVE2YOY les déchets et les installations classées. ,MZE6EMEXIE6ETE  )R  PE (-6)2 E MRMXMq YR qXEX HIW PMIY\ HIW • Développement des dispositifs de collecte sélec- QMPMIY\ WIRWMFPIWIR WI GSRGIRXVERX WYV PIW ^SRIW XMZI TSMRXW H´ETTSVX ZSPSRXEMVI  HIW HqGLIXW industrielles. Les études en vue de la réhabilitation QqREKIVWWTqGMEY\IXHIP´EPYQMRMYQ HIW ZEPPqIW MRHYWXVMIPPIW 8MXMSVS 4YREVYY8MTEIVYM  • 3TqVEXMSRW HI VEQEWWEKI IX H´qPMQMREXMSR HIW ont été lancées. carcasses de véhicules et installation de 112 éco- Une enquête sur les nuisances sonores a abouti à un TSMRXWHITPEKIEYXSYVWHIP´wPIHI8ELMXM TPERH´EGXMSRTSYVPIWHM\TVSGLEMRIWERRqIWIXYRI • Lancement des dispositifs de traitement des IRUYsXIUYEPMXqHIPE:MIEqXqVqEPMWqI déchets électriques, électroniques et électromé- L’observatoire de l’environnement, à l’étude depuis nagers et d’un réseau de déchetterie  R´E XSYNSYVW TEW ZY PI NSYV 2qERQSMRW YR Dossiers assainissement W]WXrQI H´MRJSVQEXMSR KqSKVETLMUYI 7-+ IRZMVSR- RIQIRX IWXIRGSYVWHIGSRWSPMHEXMSR • (SWWMIVW &SVE&SVE ,EETMXM 1SSVIE  4YREEYME 8ELMXM qXYHIWIRGSYVWTSYV9XYVYE 6EMEXIE Les premières études pour l’adaptation au changement climatique en Polynésie ont été lancées en 2005. • Cadre d’orientations pour l’assainissement de l’agglomération de Papeete La sensibilisation à l’environnement -RWXEPPEXMSRWGPEWWqIW 0IWEGXMSRWHIWIRWMFMPMWEXMSRSRXqXqXVrWRSQFVIYWIW 0E(-6)2EMRWXVYMXTVrWHIHSWWMIVWHIHIQERHI HMJJYWMSRHIXVrWRSQFVIY\HSGYQIRXW TPEUYIXXIW IRERW JSVXITVSKVIWWMSR  EJ½GLIWTSWXIVW I\TSWqWHERWPIWqGSPIWTEVXMGMTE- XMSRkHIRSQFVIYWIWQERMJIWXEXMSRW PEWGMIRGI IR JsXI PIW JSMVIW©  IX SVKERMWEXMSR HI NSYVRqIW Les moyens alloués §IRZMVSRRIQIRX¨ TPEKIW TVSTVIW NSYVRqI HI 0´IRWIQFPIHIWQMWWMSRWGSR½qIWkPEHqPqKEXMSRTYMW P´EVFVINSYVRqIHIP´IEY,IMTYRM(E]W©  la Direction de l’environnement, ont très partiellement Photo : Sentier Sous-Marin D’autre part, les activités ont porté sur l’élaboration, été mises en œuvre depuis sa création, notamment ( Crédit : A.Aubanel ) PEQSHM½GEXMSRIXPIWYMZMHIWVqKPIQIRXEXMSRW ZSMV TEVQERUYIHIQS]IRWQEXqVMIPW½RERGMIVWIXPITPYW TEVEKVETLIGSVVIWTSRHERX  souvent humains et politiques, malgré les efforts réalisés au milieu de la décennie. 0IHq½TSYVPE8IVVI )R1EMPE*SRHEXMSR2MGSPEW,YPSXIXP´%()1) SRXPERGqPI(q½TSYVPE8IVVIE½RHIQSFMPMWIVIX IRKEKIVPIW*VERpEMWkTVSXqKIVPETPERrXIEYXVEZIVW de gestes simples du quotidien. )R7ITXIQFVIPSVWHIPEZIRYIHI2MGSPEW,YPSXPE 4SP]RqWMIJVERpEMWIW´IWXIRKEKqITSYVVIPIZIVPI(q½ TSYVPE8IVVI EYNSYVH´LYMTPYWHITSP]RqWMIRW se sont engagés à lutter contre le réchauffement climatique en changeant leurs comportements de tous les jours. Une carte d’engagement avec des gestes adaptés à PE 4SP]RqWMI GPMQEXMWEXMSRTVSXIGXMSR HY PEKSR©  EqXqHMWXVMFYqIkI\IQTPEMVIWHITYMWPI octobre 2005. (IWTIVWSRREPMXqWXIPPIWUYI+ISVKIW,ERHIVWSR +EWXSR8SRK7ERK1EVIZE+ISVKIW8ETYEVMM0EYKLPMR 6EXEVS1EVIZE+EPERXIVWIWSRXIRKEKqIWIXWSRX HIZIRYWEQFEWWEHIYVWHY±(q½TSYVPE8IVVI² 320

Quelques exemples de documents de sensibilisation • 4PEUYIXXIWqHYGEXMZIWTSYVPIWIRWIMKRERXW PIPEKSRPEXSVXYIIXPEQEwXVMWI HIP´qVSWMSRIRQMPMIYPMXXSVEP   • %J½GLIWIXTSWXIVWVIPEXMJWEY\SMWIEY\TVSXqKqWkPE§JEYRIIXPE ¾SVIHIPEKSRH´EXSPP¨ • &VSGLYVIW GSRGIVRERX PIW MRWXEPPEXMSRW GPEWWqIWKYMHI § KIWXIW WMQTPIW pour préserver notre fenua » ; • Classeur de référence des correspondants environnement.

0IWFYHKIXWXSXEY\GYQYPqWTSYVP´IRZMVSRRIQIRX JSRGXMSRRIQIRX1MRMWXrVIJSRGXMSRRIQIRX(-6)2 MRZIWXMWWIQIRXWYV(-6)2SY*)%IXEYXS½RERGI- QIRXTSYVMRZIWXMWWIQIRX XSYVRIRXEYXSYVHI QMPPMEVHW HI *'*4 TEV ER HITYMW   1º  dont environ 50% de fonctionnement. 0IWFYHKIXWHIJSRGXMSRRIQIRXHIPE(-6)2WSRXHI P´SVHVIHI1*'*4TEVER IRZMVSRº EZIG HIWFEW 1*'*4IR IXHIWLEYXWEZIGTVrW 17 HYHSYFPI 1*'*4 IRIX )R XIVQI H´MRZIWXMWWIQIRXW LSVW ½RERGIQIRX I\XqVMIYVW PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI E EGGSVHq YR XSXEP La réponse HIQMPPMEVHWHI*'*4 QMPPMSRWº WYVPEHqGIR- des acteurs RMIEJJIGXqWTSYV EY\MRJVEWXVYGXYVIW IEY\IX HqGLIXW IXWIYPIQIRX TSYVPEFMSHMZIVWMXq(I

Les principaux résultats de la décennie

1996-2007 - Un important renforcement des connaissances avec plus d’une vingtaine de nouveaux sites inventoriés 1996 – Mise en place de la réglementation sur les études d’impact 1997 - Installation de la Société Environnement Polynésien 1997 – Extension de la station d’épuration de Povai (Bora-Bora) 1997 – Classement de Vaikivi (Ua Huka, Marquises) 1998 - Mise en place du comité interministériel de lutte contre le Miconia 2000 – Ouverture de 1er CET de Polynésie (Paihoro, Tahiti) 2000 – Ouverture du CRT de Motu Uta 2000 – Abandon du RTO (Réseau Territorial d’Observations) 2001 – Lancement de l’IFRECOR en Polynésie 2002 – Station d’épuration de Punaauia 2003 – Création de la direction de l’Environnement 2003 – Code de l’Environnement 2004 – Approbation du PGEM de Moorea 2005 – Stations d’épuration de Haapiti (Moorea) et Faanui (Bora-Bora) 2005 – Lancement des schémas d’aménagement et de développement durable de chacun des archipels et du Pays )RKEKIQIRXHERWPI(q¼TSYVPE8IVVI3J¼GMEPMWEXMSRHY'SQMXqTSP]RqWMIR-*6)'36 2006 – Approbation par l’UNESCO du dossier d’extension de la Réserve de Biosphère de Fakarava 2006 – Relance du RST (réseau de surveillance de Tahiti) 2006 – Stratégie polynésienne de la Biodiversité 321 1996 à 2006, ces investissement ont fortement évolué INVESTISSEMENTS DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE - HORS FINANCEMENTS EXTÉRIEURS (Source : Comptes administratifs de la Polynésie française) QYPXMTPMqTEVIRERWIRZMVSRHI1*'*4k QMPPMEVHW*'*4 0ETEVXHIWMRZIWXMWWIQIRXWIRJEZIYV HIPEFMSHMZIVWMXqEYKQIRXIOqKrVIQIRX HI EZERX k HITYMW IXHIW½RERGIQIRXWETTEVEMW- sent pour le développement durable.

PRÉVISIONS INVESTISSEMENTS DIREN POUR 2006 M FCFP Observatoire de la biodiversité 50 Gestion espaces/espèces marins 72 Gestion espaces/espèces terrestres Parcs et réserves 135 Etudes pour classement 30 Lutte espèces envahissantes 10 Protection des espèces 23 Aménagements littoraux 50

Prévention risques et pollution 47 EVOLUTION DES POSTES DE DÉPENSES EN % (Source : MDD) Totaux 417

CRÉDITS DE FONCTIONNEMENT DE LA DÉLÉGATION À L’ENVIRONNEMENT (Montants en FCFP)

Année Montant global Variation en % Situation au 31/12 1 991 37 330 000 40 176 600 1 992 32 030 000 -17 21 203 091 1 993 8 466 000 -278 6 488 876 1 994 8 212 000 -3 7 871 349 1 995 19 316 000 57 17 240 046 1 996 20 342 000 5 19 888 382 1 997 36 475 000 44 35 782 713 1 998 35 940 000 -1 31 435 990 1 999 38 340 000 6 32 530 388 POURCENTAGE DES INVESTISSEMENTS SUIVANT LES THÈMES (%) 2 000 36 000 000 -7 35 390 586 (Source : Comptes administratifs de la Polynésie française) 2 001 36 000 000 0 29 624 787 2 002 36 000 000 0 30 433 566 2 003 59 430 000 39 44 328 425 2 004 59 430 000 0 35 318 394 2 005 35 430 000 -40 32 209 351 2 006 35 292 000

BUDGETS PRIMITIFS POUR 2007 EN M F CFP (Source : MDD)

LA STRATÉGIE ET LES PRIORITÉS POUR LE COURT TERME Les priorités à venir s’inscrivent, pour le ministère, dans la continuité des actions passées, avec une approche nouvelle en Polynésie qu’est l’engagement en faveur HYHqZIPSTTIQIRXHYVEFPI(IY\KVERHW E\IWWXVEXqKMUYIWSRXqXqMHIRXM½qW +qRqVIVYRHqZIPSTTIQIRXTSP]Rq- sien durable 322 L’objectif est de favoriser la prise en compte des problé- • d’améliorer l’engagement de la Polynésie dans le matiques environnementalistes dans les politiques publi- (q½TSYVPE8IVVI ques et d’assurer un suivi de mise en œuvre au travers H´YRSFWIVZEXSMVIHIP´IRZMVSRRIQIRX-PW´EKMXHI Prévenir et gérer les pollutions • %WWYVIV PE QMWI IR ®YZVI H´YRI HqQEVGLI HI Les actions devront en priorité renforcer et étendre développement durable la collecte sélective, le traitement et la valorisation des • Prévenir et gérer les pollutions HqGLIXWIXVIRJSVGIVP´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIW VEGGSVHIQIRXHIWTEVXMGYPMIVWEY\VqWIEY\I\MWXERXW • Préserver et valoriser la biodiversité et le patri- qXYHIHIJEMWEFMPMXqHERWPIW8YEQSXYTSYVWYMXIHY moine naturel projet de l’agglomération de Papeete. • *EZSVMWIV YR EQqREKIQIRX HI P´IWTEGI HYVEFPI Poursuivre l’assainissement des eaux usées : et concerté • lancer les schémas directeurs d’assainissement %QqPMSVIVPEUYEPMXqHIZMIHIWTSP]RqWMIRW des communes de la zone urbaine de Papeete ; • -HIRXM½IVPIWMRHMGEXIYVWHIUYEPMXqHIZMI • développer les cadres d’orientation pour les • 1IXXVIIR®YZVIPEGLEVXIHIUYEPMXqHIZMI autres archipels ; • Promouvoir l’éco-citoyenneté au moyen de Poursuivre la gestion des déchets : l’action associative •  k GSYVX XIVQI QMWI IR I\TPSMXEXMSR HIW YRMXqW HI XVEMXIQIRX HIW HqGLIXW HI 2MZII Assurer la mise en œuvre d’une démarche de &SVE&SVE2YOY,MZEIX6ETETLEWIH´qXYHIW 17 développement durable TSYVP´wPIHI1ERMLMTLEWIHIVqEPMWEXMSRTSYV P´wPIHI,MZE3E 0IWSFNIGXMJWWSRXHI • 7qGYVMWIVIXVqLEFMPMXIVPIWHqGLEVKIWI\MWXERXIW La réponse • développer une stratégie polynésienne du 4ETIRSS  développement durable, pour laquelle un des acteurs document de propositions a déjà été élaboré, • 6IG]GPIV   HIW HqGLIXW TVSHYMXW HERW de renforcer cette stratégie par une Loi du l’ensemble des archipels ; Pays et d’instaurer un comité polynésien du • 'PEVM½IV IX TqVIRRMWIV PE QMWI IR ®YZVI HIW développement durable ; compétences des communes en matière de • HIQIXXVIIRSIYZVIPIWEKIRHEWEZIG*EEE XVEMXIQIRXHIWHqGLIXWIXHIWIEY\YWqIW et Huahine pour communes pilotes ; • Développer le traitement et la valorisation des • H´MQTYPWIVP´I\IQTPEVMXqHIP´EHQMRMWXVEXMSRTSP]Rq- HqGLIXWQIXXVIIR®YZVIP´STqVEXMSR§GEVGEW- sienne et des pouvoirs publics et leur implication WIW¨HERWPIWwPIWWSYWPIZIRXIXPIWwPIWHY:IRX  dans la démarche de développement durable ; revalorisation du verre ; • )XIRHVI PI TVMRGMTI HI GSPPIGXI WqPIGXMZI TEV PE QMWIIRTPEGIHIRSYZIEY\TSMRXWH´ETTSVXZSPSR- taire dans les archipels ; rapatriement de certains Le plan d’action de la stratégie nationale de biodiversité HqGLIXW (17HqGLIXWQqXEPPMUYIWIXTPEWXMUYIW  1. Mettre en œuvre les moyens de gérer les espaces naturels protégés, notam- • 6qLEFMPMXIVPIWZEPPqIWMRHYWXVMEPMWqIW ment avec la création d’un conservatoire des espaces naturels et du littoral ; • Promouvoir un management environnemental 2. Classer en espaces protégés les sites de conservation importants et priori- dans les entreprises. taires e Polynésie avec pour objectifs de protéger 10% du territoire terrestre et lagonaire en 5 ans ; Un plan de lutte contre les nuisances sonores doit être 3. Poursuivre les acquisitions de données sur la biodiversité en soutenant mis en place sur 10 ans en partenariat avec l’associa- notamment les inventaires écologiques ; XMSR8I3VE,EYIXPIGIRXVIREXMSREPHYFVYMX 4. Créer un observatoire de la biodiversité et des changements climatiques ; Préserver et valoriser la biodiversité et le patri- 1IRIV HIW EGXMSRW WTqGM¼UYIW HI WEYZIKEVHI H³IWTrGIW TEXVMQSRMEPIW menacées et de lutte contre les espèces menaçant la biodiversité ; moine naturel 6. Continuer à sensibiliser les élus, politiques, responsables ainsi que le grand 'IXE\IH´EGXMSRGSVVIWTSRHkPEQMWIIR®YZVIHI public à la nécessité de protéger la biodiversité ; la stratégie polynésienne de la biodiversité. Cette stratégie a fait l’objet d’une démarche concertée %WWYVIVYR¼RERGIQIRXHYVEFPIHIPETVSXIGXMSRHIPEFMSHMZIVWMXq en 2005 et 2006 ; plus d’une centaine d’organismes 8. Réglementer l’accès et le partage des avantages issus de la biodiversité. ont participé à des ateliers dans les 5 archipels. Une stratégie pour 5 ans a été établie autour de 8 grands 323 E\IWH´EGXMSRW ZSMVIRGEHVq %½RHIPYMGSRJqVIVYR priorisation des sites à protéger et pour concrétiser statut réglementaire, l’inscription de cette stratégie les demandes de protection émises par les particulier dans le code de l’environnement, sous forme d’une SY PIW QYRMGMTEPMXqW )PPI EWWYVIVE PI WYMZM HIW qXYHIW PSMHY4E]WEHSTXqITEVP´%WWIQFPqIHIPE4SP]RqWMI d’inventaires écologiques, la sensibilisation des élus française, après avis de la commission des sites et des PSGEY\PEQMWIIR®YZVIHIWGSQMXqWHIKIWXMSRPSGEY\ monuments naturels, est en cours. HqZIPSTTIVEHIWQIWYVIWHITVSXIGXMSRHIGIWWMXIW  MRXIVZIRXMSRWWYVZIMPPERGI© PIWYMZMHIWTVSGqHYVIW Création d’un conservatoire des espaces naturels et 0I½RERGIQIRXHIGIXXISTqVEXMSREZEMXqXqMRWGVMXEY du littoral FYHKIXHIPE(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRX 'I TVSNIX E TSYV SFNIGXMJW WTqGM½UYIW HI TVqWIVZIV Ce projet est en cours de relance, en partenariat l’habitat des espèces présentant un intérêt particulier avec le Conservatoire du littoral, les parcs naturels de par une protection appropriée et d’aménager et valori- *VERGIIXP´EKIRGIREXMSREPIHIWEMVIWQEVMRIWTVSXq- ser les espaces. Un planning d’intervention a été réalisé gées, avec lesquels une convention de collaboration TSYVERW-PIWXTVqZYUYIPE(MVIGXMSRHIP´IRZMVSRRI- a été signée. ment intervienne comme coordinateur de réseau avec Classer en espaces protégés les sites de conservation Les propositions pour le contrat de développement importants et prioritaires en Polynésie avec pour objectifs de 2007-2011 (source : MDD) protéger 10% du territoire terrestre et lagonaire en 5 ans. 0IWTVMSVMXqWHERWGIHSQEMRIWSRX Gestion des espaces naturels et projet de conservatoire des espaces naturels 4SYV PIW IWTEGIW HqNk I\MWXERXW HI GVqIV SY HI Objectifs globaux : VIPERGIVPIWGSQMXqWHIKIWXMSRPSGEY\HIHq½RMVIX mettre en œuvre des chartes de gestion permettant • Protéger les sites d’intérêt écologique les plus sensibles. de concilier les différentes demandes des utilisa- • Développer l’emploi en milieu rural à travers la gestion XIYVWHIGIWIWTEGIWHIHq½RMVPIWEQqREKIQIRXW des espaces naturels. les opérations de gestion à mettre en œuvre. La • Assurer la gestion pérenne des espaces naturels protégés protection des plantes endémiques, l’éradication des de la Polynésie française. IWTrGIWIRZELMWWERXIWPEHqVEXMWEXMSRPIGSRXV|PIHIW TSTYPEXMSRWHIWIWTrGIWHqTVqHEXVMGIWHIPE¾SVIIX 3FNIGXMJWWTqGM¼UYIW de la faune endémique sont autant de mesures qui • Préserver l’habitat des espèces présentant un intérêt seront appliquées. particulier par une protection appropriée. 3YXVIPETSYVWYMXIHIWEGXMSRWIRKEKqIW *EOEVEZE8IXME- • Aménager et valoriser les espaces. VSE8IQILERM9XI9XI PIWTVSNIXWTSVXIRXWYVPEVqEPM- Stabiliser et accroître les populations végétales et animales sation des études d’inventaires, les zonages et les proposi- d’intérêt particulier tions d‘aménagement et de gestion pour les classements Objectifs globaux : IRGSYVWHY1SRX1EVEYIXHIW4MGWH´,EOELIXEY 9E 4SY  PIW MRZIRXEMVIW TEXVMQSRMEY\ k )MES 1SLSXERM IX • Sauvegarder toutes les espèces animales et végétales endémi- Hatutaa et la réalisation des plans de gestion et études ques menacées à l’horizon 2010. H´EQqREKIQIRXVIPEXMJWk1SLSXERMIX)MES 3FNIGXMJWWTqGM¼UYIW 1IRIVHIWEGXMSRWWTqGM½UYIWHIWEYZIKEVHIH´IWTrGIW • Assurer la conservation des espèces les plus menacées patrimoniales menacées et de lutte contre les espèces (classées sur la liste rouge de l’UICN comme vulnérables menaçant la biodiversité. ou en en danger ). L’objectif de ce projet est de sauvegarder toutes les • Renforcer ou restaurer les espèces endémiques et menacées. espèces animales et végétales endémiques menacées • Bloquer l’apparition et l’extension des espèces menaçant à l’horizon 2010 en créant une cellule de gestion des la biodiversité et les éradiquer dans les espaces les plus espèces menacées et en mettant en œuvre les plans sensibles. de conservation des espèces menacées. Gérer la ressource en eau 0E(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRXHIZVEMXGSSVHSRRIV Objectifs globaux : un réseau d’intervention pour la protection des espèces menacées et la lutte contre le développe- • Connaître et protéger la ressource en eau. ment des espèces menaçant la biodiversité. 3FNIGXMJWWTqGM¼UYIW 4EVEMPPIYVWPEGSSVHMREXMSRH´SVKERMWQIWPSGEY\REXMSREY\ • Protéger les zones de captage d’eau par un classement IXMRXIVREXMSREY\ 9-'2 MRXIVZIRERXHERWPIHSQEMRIHI approprié. la conservation des espèces devra permettre de concré- • Préserver la quantité et la qualité de la ressource en eau. XMWIVGITVSKVEQQIKVlGIkHIWGSRGSYVW½RERGMIVWIXPE • Valoriser les eaux pluviales. mobilisation d’acteurs divers. Une sensibilisation et une implication forte des populations locales permettront la 324 création d’un réseau de surveillance et d’action auprès des QIRX*EEE1EOIQS%REE8EMEVETY3YIWX  différentes populations animales et végétales menacées. • Hq½RMVPIWPMKRIWHIVMZEKIHIWwPIWHY:IRXIXPIW Dans ce cadre vont être poursuivies les actions de protec- accès à la mer ; XMSRHIWIWTrGIWQIREGqIW TEVXYPMHqW8MEVI%TIXELMWERXEP • -RXqKVIV PIW VMWUYI REXYVIPWIX P´MQTEGX HY VIUYMRWOEZIY HIPYXXIGSRXVIPIWIWTrGIWIRZELMWWERXIW changement climatique ; 1MGSRMETIXMXIJSYVQMHIJIYRSXEQQIRX  • Coordonner les actions publiques en matière Créer un observatoire de la biodiversité et des change- d’aménagement. ments climatiques. Depuis plusieurs années déjà ce projet est en cours en 4SP]RqWMI-PWITVSTSWIHIGSSVHSRRIVYRVqWIEYHI LES RÉGLEMENTATIONS surveillance, basé sur les suivis réalisés par les différents Les lois et règlements édictés pour la France métropoli- services et organismes travaillant sur l’environnement. taine ne sont pas applicables, de plein droit ; ils doivent L’objectif est de suivre et d’évaluer l’état de la biodiver- comporter une mention expresse d’applicabilité. La sité, des écosystèmes et de leurs usages, ainsi que les Polynésie a son propre corpus juridique en matière évolutions liées au changement climatiques. L’obser- d’environnement (principe de spécialité législative). Les ZEXSMVITIVQIXXVEMXHIJqHqVIVPIWHSRRqIWI\MWXERXIW normes sont regroupées dans deux codes majeurs : le issues de ces divers acteurs, de suivre un petit nombre code de l’environnement et le code de l’aménagement. d’indicateurs et de restituer l’information au grand public. La construction, l’analyse et la restitution des La plus grande partie des conventions internationales MRHMGEXIYVWWIVSRXEFSVHqIWEYXVEZIVWH´YR7]WXrQI VEXM½qIWTEVPE*VERGIW´]ETTPMUYIRX H´-RJSVQEXMSR+qSKVETLMUYIHSRXPIWFEWIWSRXHqNk 17 été posées. ETAT DU DROIT DE L’ENVIRONNEMENT Le présent travail d’état de l’environnement en pose EN POLYNÉSIE FRANÇAISE PIWFEWIW-PQIXXVEIRI\IVKYIPIWHSRRqIWQERUYER- La réponse tes dont le suivi doit être mis en œuvre. des acteurs Le code de l’environnement Gérer la ressource en eau La construction La connaissance de la qualité et de la quantité de la Le droit polynésien de l’environnement est d’abord ressource en eau de Polynésie est incomplète et parcel- MWWYHIWHMWTSWMXMSRWVIPEXMZIWkP´EQqREKIQIRX PEMVI 9R VIGSYTIQIRX HIW MRJSVQEXMSRW I\MWXERXIW IX la mise en œuvre d’un programme de préservation de • HVSMXHIP´EQqREKIQIRXGSHM½qHrWHqPMFq- Photo : Enfants se rendant cette eau sont devenues nécessaires. VEXMSRR„HYEZVMPQSHM½qI à l’école Pour concrétiser le projet de la gestion de l’eau en Polyné- -PW´IWXIRVMGLMTIYkTIYHIXI\XIWEY\XLrQIWQYPXMTPIW ( Crédit : A.Aubanel ) sie, des méthodes d’évaluation de la ressource en eau • TPERM½GEXMSRHIP´IWTEGI 4+%4+)1  WIVSRXQMWIWIRTPEGI GEPGYPEYXSQEXMWqHIWHqFMXWkTEVXMV de bases de données cartographiques, climatologiques et • installations classées, L]HVSPSKMUYIWKVlGIkYRPSKMGMIP03-)%9  • gestion des ressources, de l’eau, Un programme de mise en place de périmètre de • protection des espèces animales marines, protec- WqGYVMXqHIW^SRIWHIGETXEKITEVGSQQYRIk8ELMXM XMSRHIPEREXYVIHqPMFqVEXMSRR„%8HY et dans les îles sera instauré. décembre 1995, relative à la protection de la nature. La création d’une cellule de gestion de la ressource en amont des actions de captage menées par les municipalités, les prestataires privés, les services concernés sera mise en œuvre pour caractériser en qualité et quantité la ressource.

Favoriser un aménagement de l’espace dura- ble et concerté )RQEXMrVIH´EQqREKIQIRXP´SFNIGXMJIWXHIQIRIVk XIVQIPIWTPERWH´EQqREKIQIRX • TSYVWYMZVIPI7%((HYTE]WIXHIWEVGLMTIPWEZIG YREGGIRXTEVXMGYPMIVWYVP´EVGLMTIPHIW1EVUYMWIW  • ½REPMWIVPIW4+%HqZIPSTTIVPIWTPERWH´EQqRE- KIQIRXHIHqXEMPIXTSYVWYMZVIPIW4+)1 RSXEQ- 325 )RIWXGVqqPITVIQMIVQMRMWXrVIHIP´IRZMVSR- • 0SMHYTE]WHqTSWqIkP´%WWIQFPqIHI4SP]RqWMI RIQIRXIXPEHqPqKEXMSRkP´IRZMVSRRIQIRX HqPMFq- relative à l’immersion des déchets et mettant le VEXMSRR„%8HYQEM HIZIRYIHITYMW droit local en conformité avec les obligations inter-  PE HMVIGXMSR HI P´IRZMVSRRIQIRX HqPMFqVEXMSR nationales, notamment le Protocole de Londres. Source : Emmanuelle GIN- R„%4*HYJqZVMIV  DRE, Ministère de l’environ- • 0SMHYTE]WHqTSWqIkP´%WWIQFPqIHI4SP]RqWMI nement et du Développe- 0ETPYTEVXHIGIWHMWTSWMXMSRWqTEVWIWSRXqXqGSHM½qIWk relative à la stratégie de protection de la biodiversité ment, 2007. HVSMXGSRWXERXTEVP´EVVsXqR„'1HYHqGIQFVI HI4*MPW´EKMXH´MRWGVMVIHERWPIGSHIPITVMRGMTI ]GSQTVMWIRVIXMVERXHYGSHIHIP´EQqREKIQIRXPIW H´YRIHq½RMXMSRUYMRUYIRREPIHIPEWXVEXqKMIHI dispositions relatives à l’environnement. protection de la biodiversité et son approbation TEV P´%WWIQFPqI HI 4SP]RqWMI WSYW PE JSVQI Le code de l’environnement de la Polynésie française d’une loi du pays, dans un souci de participation constitue une première en matière environnemen- démocratique. La Loi du pays approuvant la XEPI HERW P´SYXVIQIV JVERpEMW EPSVW UYI PE *VERGI stratégie devrait être adoptée dans la foulée. s’est elle-même dotée d’un code de l’environne- QIRX TEVXMI PqKMWPEXMZI WIYPIQIRX SVHSRRERGI R„ • 0SMHYTE]WHqTSWqIkP´%WWIQFPqIHI4SP]RqWMI HYWITXIQFVI PIW4VSZMRGIWHI relative à la protection des espaces et des espèces  2SYZIPPI'EPqHSRMIR´IRHMWTSWIRXTEWIX;EPPMWIX il s’agit d’une part de compléter la réglementation *YXYREZMIRXWIYPIQIRXH´EGLIZIVPIWMIR   VIPEXMZIEY\IWTrGIWTVSXqKqIWIRMRXIVHMWERXPIYV MQTSVXEXMSR IX I\TSVXEXMSR IR EYXSVMWERX HIW Le code de l’environnement organise les différentes dérogations à leur détention dans un but éducatif, HMWTSWMXMSRWIRXVSMWKVERHWPMZVIW ZSMVERRI\I  de repeuplement ou de recherche ; il s’agit d’autre • Protection de l’environnement naturel part de renforcer l’arsenal répressif en renforçant • Prévention des pollutions, risques et nuisances la cohérence des sanctions pénales et en ajoutant • -RWXERGIWGSRWYPXEXMZIW HIW MRGVMQMREXMSRW VIPEXMZIW EY\ VINIXW TSPPYERXW en milieu aquatique. -PGSQTSVXIqKEPIQIRXPIWTVMRGMTIWKqRqVEY\MWWYW HI PE HqPMFqVEXMSR R„ %8 HY  HqGIQFVI • Loi du pays relative à l’accès aux ressources naturel- VIPEXMZIkPETVSXIGXMSRHIPEREXYVI les et au partage des avantages résultant de leur valorisation : en cours d’élaboration ; il s’agit d’orga- Avec son arsenal réglemen- • La référence au patrimoine commun du territoire, niser la protection et la valorisation des ressources taire, et même s’il manque naturelles locales en évitant le bio-piratage. parfois de cohérence entre • L’objectif de développement durable, les textes, l’environnement • Le principe de précaution, Des arrêtés complètent la liste des espèces et espaces classés : en Polynésie est bien couvert par les textes mais il existe • Le devoir de chacun de veiller à la sauvegarde et • -RWGVMTXMSR HI RSYZIPPIW IWTrGIW TVSXqKqIW IR un décalage avec la réalité de de contribuer à la protection de l’environnement, GEXqKSVMI%HIVRMrVIQMWIkNSYVPIESX leur application sur le terrain : faiblesse des actions d’infor- TEVP´EVVsXqR„'1 • 0I HVSMX H´EGGrW EY\ MRJSVQEXMSRW VIPEXMZIW k mation sur la réglementation, • absence de surveillance et l’environnement. -RWGVMTXMSR HI RSYZIPPIW IWTrGIW TVSXqKqIW IR de contrôle, en partie par GEXqKSVMI&%VVsXqR„'1HYEZVMP L’évolution manque de moyens, absence protection accordée pendant 10 ans à toutes les d’intervention, dérogations Le droit de l’environnement constitue une compétence IWTrGIWHIVIUYMRIR4*EZIGYRVqKMQIHqVSKE- très fréquentes. HIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIIX½KYVII\TPMGMXIQIRXHERWPE XSMVITSYVPIVIUYMRQEOSEYXSVMWqkPEGSRWSQ- loi organique statutaire n° 2004-192 du 27 février 2004 mation notamment. EVX EYXMXVIHIWHSQEMRIWVIPIZERXHIPEPSMHY 4E]W GSQTqXIRGIHIP´EWWIQFPqIHI4SP]RqWMIJVERpEM- Les lois du Pays (Source : Revue de l’actualité juridique WI (ERWPIGEHVIHIGIXXIGSQTqXIRGIPIGSHIqZSPYI française, 2005) EY½PHIWVqJSVQIWVqEPMWqIWIRGSYVWSYkZIRMV Depuis le statut de 2004, la Polynésie adopte désormais 4EVQMPIWqZSPYXMSRWRSXEFPIW ses propres lois, les lois du Pays. La « loi du pays » a vocation (IWPSMWHYTE]WZMIRRIRXZMIRHVSRXQSHM½IVPIWHMWTS- à s’appliquer lorsque la matière traitée relève du domaine de sitions principales du code la loi, qu’elle entre dans le champ de compétence réservé à la Polynésie française ou dans le champ de compétence partagé • Loi du pays n° 2006-22 du 5 décembre 2006 avec l’Etat. Son domaine d’intervention est strictement encadré TSVXERX QSHM½GEXMSR HY GSHI HI P´IRZMVSRRI- par la loi statutaire et sa procédure d’élaboration et d’adoption ment sur l’évaluation d’impact HIWXVEZEY\EGXMZM- diffère de celle applicable aux autres délibérations. tés et projets d’aménagement sur la protection 1EMWGIUYMGSRWXMXYIIWWIRXMIPPIQIRXWEWTqGM¼GMXqVqWMHI HIP´IRZMVSRRIQIRXPETVSGqHYVIKEVERXMXYRI dans le régime juridique qui lui est applicable, qu’il s’agisse meilleure prise en compte de l’avis de la direc- de son application dans le temps ou des mesures de tion de l’environnement, une meilleure informa- GSRXV|PIUYMTIYZIRXsXVIQMWIWIR­YZVIE¼RH³IREWWYVIV tion du public et prise en compte de son avis. la conformité avec les normes supérieures. 326 • -RWGVMTXMSR HI RSYZIPPIW IWTrGIW WYV PE PMWXI HIW 4PERH´EQqREKIQIRXHIHqXEMPHMX4%( -PIWX IWTrGIW IRZELMWWERXIW HIVRMrVI QMWI k NSYV précisé que les plans d’aménagement devront EZIGP´EVVsXqR„'1HYRSZIQFVI comporter des dispositions graphiques et régle- classant en plus des espèces animales déjà classées mentaires concernant la protection des sites et HIWIWTrGIWHIVEXWIXWSYVMWPEXSVXYIHI*PSVMHI monuments, et de façon générale, de l’environ- et la petite fourmi de feu. nement. Ces mesures peuvent aller jusqu’à la création de réserves naturelles totales. • 'PEWWIQIRXHIRSYZIEY\IWTEGIWPITPEXIEYHI 8IQILERM9XI9XIk6EMEXIE EVVsXqR„'1HY • Le titre 2 traite des zonages spécialisés, notam-  kQIXXVIIRTEVEPPrPIEZIGPIWEGXMSRW ment les zones de site protégé dont la création d’aménagement sur le fondement du code de HSMXVqTSRHVIkP´YRHIWSFNIGXMJWWYMZERXW P´EQqREKIQIRXPSGEP4+)1HI1SSVIE %VVsXq • préservation des sites paysages ; R„'1HY IXHI*EOEVEZE EVVsXq R„'1HY  • sauvegarde ou mise en valeur des bois et forêts, tant du point de vue de la Les perspectives JEYRIUYIHIPE¾SVI Approfondissement de la réglementation existante • TVSXIGXMSRGSRXVIPETSPPYXMSRHIWIEY\ • %QqPMSVEXMSRHIPEPMWMFMPMXqHYGSHIWYVPEJSVQI et des lagons ; GSVVIGXMSR HI PE RYQqVSXEXMSREKIRGIQIRX HIW • sauvegarde ou mise en valeur du cours HMWTSWMXMSRW WYVPIJSRHVqHEGXMSRTPYWWMQTPI© HIW VMZMrVIW IX HI PE G|XI PMXXSVEPI IX VqKYPEVMXqHIWQMWIWkNSYV ZIVWYRITYFPMGEXMSR# d’une manière générale, protection, • %QqPMSVEXMSR HIW TVSGqHYVIW TSYV YRI QIMPPIYVI restauration des équilibres biologiques 17 GSQTVqLIRWMSRIXYRITPYWKVERHIIJ½GEGMXqRSXEQ- et écologiques. QIRXVqJSVQIHIW-'4)WIYMPWHIWqXYHIWH´MQTEGX • 0IXMXVIXVEMXIHERWWSRGLETMXVIHIWVqKPIQIR- • 'SHM½GEXMSRH´EYXVIWXI\XIWI\XqVMIYVWENSYXHIW tations particulières dont le droit de préemption La réponse SYFPMqW EVVsXqWHIGPEWWIQIRXHIWWMXIWMRWXER- UYMTIYXsXVII\IVGqIRTEVXMGYPMIVTSYVPEWEYZI- des acteurs GIWGSRWYPXEXMZIWRSXEQQIRX KEVHIHIWMXIWREXYVIPW0IGLETMXVIW´MRXqVIWWI à la gestion des espaces lagonaires et en façade • 'SQTPqQIRXW EY\ HMWTSWMXMSRW I\MWXERXIW QEVMXMQIPIW4+)1IXHIPEGSQQMWWMSRPSGEPI déchets notamment HIP´IWTEGIQEVMXMQI '0)1  Extension de la réglementation • Le titre 5 traite du patrimoine naturel et culturel, • 6IJSRXIHYGSHIIRZMWEKqIEZIGVqRSZEXMSRHI HYGPEWWIQIRXIXHIPETVSXIGXMSRHIWWMXIW©-P PEWXVYGXYVIIXENSYXHIRSYZIEY\XLrQIWVqKPI- est établi, dans le territoire, une liste des sites ou mentaires non traités ou éparses ; et mise en des monuments naturels dont la conservation adéquation avec les conventions internationales. ou la préservation présente un intérêt historique, EVXMWXMUYIWGMIRXM½UYIPqKIRHEMVIJSPOPSVMUYI-P • 8VEZEMP WYV PIW WERGXMSRW EHQMRMWXVEXMZIW IX crée la commission des sites et des monuments TqREPIWIRGSPPEFSVEXMSREZIGP´)XEX naturels. Le code de l’aménagement • Le titre 6 concerne les plans de prévention des risques naturels prévisibles. §0´EQqREKIQIRX WI Hq½RMX GSQQI P´EGXMSR HI prévoir et d’organiser l’utilisation physique de l’espa- • Le titre 7 traite de l’évaluation de l’impact des GI-PZMWIkEWWYVIVYRIqZSPYXMSRLEVQSRMIYWIHIPE XVEZEY\EGXMZMXqWIXTVSNIXWH´EQqREKIQIRXWYV collectivité en fonction des aspirations humaines, et l’environnement, dispositions reprises dans le dans la volonté de préserver ou de mettre en valeur code de l’environnement. PIWVMGLIWWIWREXYVIPPIW¨ MRXVSHYGXMSREYGSHIHI 0I PMZVI --- XVEMXI HI P´L]KMrRI IX PE WEPYFVMXq HIW P´EQqREKIQIRX  voies publiques et des propriétés privées. Le code de l’aménagement est organisé en 6 livres ; 0IPMZVI-:HIWMRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWTSYVPETVSXIGXMSRHIP´IRZM- les dispositions qui intéressent la protection de l’envi- ronnement, a été repris dans le code de l’environnement. VSRRIQIRXEYWIRWPEVKIWSRXPIWWYMZERXIW 0IPMZVI-(MWTSWMXMSRWKqRqVEPIWIRQEXMrVIH´EQqREKIQIRX LES CONVENTIONS INTERNATIONALES comporte plusieurs titres qui ont trait à l’environnement. (IY\GSRZIRXMSRWMRXIVREXMSREPIWHITSVXqIVqKMS- • 0IXMXVI§)XEFPMWWIQIRXIXQMWIIRTPEGIHI REPIVEXM½qIWTEVPE*VERGIIRWSRXIRZMKYIYV plans d’aménagement » traite des plans d’amé- HERW PI 4EGM½UYI WYH PE convention d’Apia et la REKIQIRX 7GLqQEH´EQqREKIQIRXKqRqVEPHMX Convention du PROE. 7%+) 4PERKqRqVEPH´EQqREKIQIRXHMX4+%  327 La convention d’Apia sur la protection de la nature VqKPIQIRXIPITEWWEKIEY\JVSRXMrVIWGSQQIVGMEY\ HERWPI4EGM½UYI7YH NYMR ZMWIPEGVqEXMSR SYTEWHIWIWTrGIWH´ERMQEY\IXHITPERXIWZMZERXW HI ^SRIW TVSXqKqIW TEVGW REXMSREY\ VqWIVZIW ou morts, ainsi que les parties qui les composent et REXMSREPIW  TIVQIXXERX PE WEYZIKEVHI HIW IWTrGIW les produits qui en sont dérivés. Les importations et HI PE JEYRI IX HI PE ¾SVI QIREGqIWEMRWM UYI HIW I\TSVXEXMSRWHIWIWTrGIWMRWGVMXIWWYVPIWPMWXIWHIPE « paysages remarquables, des formations géologiques convention sont strictement réglementées au moyen frappantes et des régions ou objets présentant un HITIVQMWSYHIGIVXM½GEXWHqPMZVqWWSYWGSRHMXMSRW intérêt esthétique ou une valeur historique, culturelle IXGSRXV|PqWEY\JVSRXMrVIW SYWGMIRXM½UYI¨ EVX--  %GSQTXIVHYIVNERZMIVPEHqPMZVERGIHIWTIVQMW La convention de Nouméa sur la protection des '-8)7EYTEVEZERXVqEPMWqTEVPI1MRMWXrVIQqXVSTSPMXEMR ressources naturelles et de l’environnement de la chargé de l’environnement, sera assuré de façon décon- VqKMSRHY4EGM½UYI7YH RSZIQFVI VIPrZI centrée par le haut-commissariat après instruction de la HY4VSKVEQQITSYVPIWQIVWVqKMSREPIWHY429) HIQERHITEVPE(MVIGXMSR6qKMSREPIkPE6IGLIVGLIIX 4VSKVEQQI HIW 2EXMSRW 9RMIW TSYV P´IRZMVSRRI- kPE8IGLRSPSKMI (668 IRGSPPEFSVEXMSREZIGPE(MVIG- QIRX )PPIZMWIk§TVqZIRMVVqHYMVIIXGSQFEXXVIPE XMSR HI P´)RZMVSRRIQIRX 9RI JSVQEXMSR HIW EKIRXW pollution », assurer une gestion rationnelle de l’envi- concernés a été réalisée. VSRRIQIRXIXIRGSYVEKIkGIXXI½RPEGSRGIVXEXMSR Le programme MAB (Man and Biosphère) de IXPEGSPPEFSVEXMSRIRXVIPIW4EVXMIWE½RRSXEQQIRX l’UNESCO Hq½RMXYRVqWIEYQSRHMEPHIVqWIVZIWHI de permettre l’harmonisation des politiques natio- PE&MSWTLrVIHSRXJEMXHqWSVQEMWTEVXMIPEGSQQYRI nales en matière de prévention de la pollution. La HI*EOEVEZEHERWP´EVGLMTIPHIW8YEQSXY GSRZIRXMSR HI 2SYQqE IWX GSQTPqXqI TEV HIY\ protocoles. Le premier met en place des mécanis- mes de coopération dans les interventions d’urgence LA POLITIQUE DE L’ÉTAT Sources : site internet Haut- contre les incidents générateurs de pollution. Le Commissariat et DRRT second vise la prévention de la pollution résultant de L’Etat, au titre de ses responsabilités en matière de l’immersion de déchets. politique étrangère (article 14 du statut de 2004), s’assure de la mise en œuvre de ses engagements inter- La Convention sur le Patrimoine mondial, adoptée nationaux en matière d’environnement et de dévelop- k4EVMWIRWSYWP´qKMHIHIP´92)7'3ETSYV pement durable. Par ailleurs, et au regard du dispositif objectif de protéger des sites culturels ou naturels conventionnel Etat - Polynésie française, l’article 169 HIZEPIYVI\GITXMSRRIPPI%YGYRWMXITSP]RqWMIRR´IWX de la loi organique du 27 février 2004 prévoit la possi- encore classé au Patrimoine mondial, mais un dossier FMPMXqTSYVP´)XEXH´ETTSVXIVWSRGSRGSYVW½RERGMIVIX TSYVP´MRWGVMTXMSRHIW1EVUYMWIWIWXIRGSYVWH´qPEFS- technique aux investissements économiques et sociaux VEXMSR ZSMVGLETMXVI§TEXVMQSMRIREXYVIP¨  réalisés par la Polynésie française dans ses domaines La Convention de Ramsar sur les zones humides, de compétence. Parmi les orientations générales de signée en 1971s’applique également en Polynésie et l’action de l’Etat en faveur de la Polynésie française, RSXEQQIRXEY\VqGMJWIXPEKSRW NYWUY´kQ 1EMW ½KYVI I\TVIWWqQIRX P´SFNIGXMJ WYMZERX§-RXIRWM½IV PE elle n’a jamais été appliquée à ce jour en Polynésie. politique de l’environnement ». La Convention sur la diversité biologiqueEHSTXqIk6MSIR Pour accomplir cette mission d’accompagnement du 1992, vise à prendre en compte l’ensemble de la biodi- Pays dans ses actions de protection de l’environnement, ZIVWMXqkXVEZIVWPEHMZIVWMXqqGSPSKMUYI qGSW]WXrQIW  l’Etat dispose de trois moyens d’action : PEHMZIVWMXqWTqGM½UYI IWTrGIW IXPEHMZIVWMXqKqRqXMUYI • 0IW TVSGIWWYW HI ½RERGIQIRXW ½RERGIQIRXW KrRIW %HSWWq k GIXXI GSRZIRXMSR ½KYVI PI 1ERHEX HMVIGXW H´MRJVEWXVYGXYVIW ½RERGIQIRXW MRHMVIGXW HI.EOEVXEWYVPEHMZIVWMXqFMSPSKMUYIQEVMRIIXG|XMrVI Hq½WGEPMWEXMSRRSXEQQIRX  EHSTXqTEVPEHIY\MrQIGSRJqVIRGIHIW4EVXMIW '34  Dans le cadre de la stratégie nationale de biodiversité et • L’assistance technique apportée par la DAT plus particulièrement du plan d’action pour l’outre-mer, (Direction de l’Assistance Technique) du Haut la Polynésie a décliné, de façon participative, sa propre Commissariat ; stratégie pour la biodiversité, désormais inscrite dans • L’appui des organismes de recherche et de l’ADE- PE PSM HY TE]W R„ HY  HqGIQFVI  ZSMV ME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise TEVEKVETLIPETSPMXMUYIHY4E]W  de l’Energie). La Convention de Washington ('SRZIRXMSR -RXIVRE- La délégation à la recherche et à la technologie (DRRT) XMSREPI WYV PI 'SQQIVGI HIW )WTrGIW 1IREGqIW a pour fonction d’animer et de coordonner le développe- HIPE*EYRIIXHIPE*PSVI7EYZEKIW SY'-8)7IWX ment de la recherche et de la technologique, la plupart applicable. Le décret français portant publication des organismes de recherche présents sur le Pays étant HIPEGSRZIRXMSREqXqTYFPMqEY.SYVREP3J½GMIPHI des organismes d’Etat. 4SP]RqWMI PI  RSZIQFVI  'IXXI GSRZIRXMSR L’Etat est également responsable de la mise en œuvre des 328 moyens de secours en cas de sinistres naturels ou indus- HI PE 4SP]RqWMI IX HSRX   WSRX GSRWEGVqIW EY\ triels (plan POLMAR, ...) GSQQYRIW½RERGIIRTEXMGYPMIVPIWMRZIWXMWWIQIRXWHI ces dernières en matière d’eau potable, d’assainisse- Les outils d’intervention de l’Etat ment ou de collecte et de traitement des déchets. Ce JSRHTEVXMGMTIkLEYXIYVHI EY\MRZIWXMWWIQIRXW La Direction de l’assistance technique (DAT) I\IVGI pour les périmètres de protection de la ressource en des missions d’ingénierie publique dans les domaines IEYTSXEFPIk EY\STqVEXMSRWH´EHHYGXMSRH´IEY HY FlXMQIRX HI P´EHHYGXMSR H´IEY HI P´EWWEMRMWWIQIRX TSXEFPI IX k   EY\ ½RERGIQIRXW HIW WGLqQEW des déchets et de la topographie. Le bureau de l’envi- directeurs d’assainissement des communes. VSRRIQIRXIXHIWWIVZMGIWTYFPMGWQrRITSYVP³)XEXSY les communes des missions de maîtrise d’ouvrage, de L’état peut également intervenir en dehors des dispo- GSRHYMXIH´STqVEXMSRSYHIQEwXVMWIH´®YZVIWGLqQEW WMXMJWLEFMXYIPW'´IWXPIGEWTSYVP´-JVIGSV0IWQSRXERXW directeurs d’alimentation en eau potable, schémas XSXEY\ EPPSYqW EY\ EGXMSRW -JVIGSV WI WSRX qPIZqW k directeurs d’assainissement, gestion et le traitement des  º WYV  ERW WSMX YRI QS]IRRI H´IRZMVSR déchets ménagers et des déchets verts. ºTEVER L’ADEME est un établissement public à caractère industriel 0´EREP]WI HI P´qZSPYXMSR HIW HqTIRWIW HMVIGXIW LSVW IXGSQQIVGMEPI )4-' TPEGqWSYWPEXYXIPPIHIW1MRMWXrVIW %()1) TSYVP´IRZMVSRRIQIRXHIk GLMJJVIW HIPEVIGLIVGLIHIP´)RZMVSRRIQIRXIXHIP´-RHYWXVMI)PPI 1%*-' QSRXVIYRMRZIWXMWWIQIRXGVSMWWERXHIP´)XEXHI intervient entre autres dans la promotion des énergies QMPPMSRWºIRIRkTPYWHIQMPPMSRWºIR renouvelables et les déchets. Les dépenses globales cumulées, consacrées directement ou indirectement à des opérations de protection de 0IWSVKERMWQIWWGMIRXM½UYIW ZSMVTEVEKVETLIWYVPEVIGLIVGLI  l’environnement représentent sur 10 ans un engagement important qui dépasse 72 millions d’euros. Les actions 17 Les financements de l’Etat ½RERGqIWWSRXXVrWGMFPqIWTYMWUYIPIWWIYPWTSWXIWPMqWk )RQEXMrVIH´IRZMVSRRIQIRXP´)XEXTIYXMRXIVZIRMVkXVEZIVW l’énergie, la gestion des déchets, l’adduction en eau potable La réponse GIVXEMRW HMWTSWMXMJW ½RERGMIVW GSRZIRXMSRRIPW TEVXMGYPMIVW IXP´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWVITVqWIRXIRXTVrWHI SYIRHILSVWHIXSYXHMWTSWMXMJEYTVS½XHYXIVVMXSMVIHIW   HIW QEWWIW ½RERGMrVIW HqTIRWqIW IR 4SP]RqWMI des acteurs communes, d’entreprises ou de particuliers. JVERpEMWITEVP´)XEXHITYMW0IHSQEMRIHIWqRIVKMIW VIRSYZIPEFPIWIWXPITVMRGMTEPFqRq½GMEMVIEZIG HIW Parmi les dispositifs, on distingue les contrats de dévelop- HqTIRWIW§IRZMVSRRIQIRXEPIW¨HIk La dotation globale de TIQIRX)XEX8IVVMXSMVI PIW*SRHWTSYVPE6IGSRZIVWMSR développement économi- )GSRSQMUYIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIPE(+()HIWXM- 0EHq½WGEPMWEXMSR que (DGDE) prévue par la convention du 4 octobre née au budget d’équipement de la Polynésie française )R QEXMrVI H´IRZMVSRRIQIRX PE Hq½WGEPMWEXMSR 0SM 2002 relative au renforce- TSYVPI½RERGIQIRXHIWMRZIWXMWWIQIRXW 4SRW IX 4EYP  E STqVq TSYV PIW MRZIWXMWWIQIRXW HI ment de l’autonomie écono- TVSNIXWXIPWUYI4,3831 qRIVKMI TSYVHIWIRXVI- mique de la Polynésie françai- 0´)XEX EWWYVI TEV EMPPIYVW YRI EMHI EY\ GSQQYRIW se a succédé au fonds pour la avec entre autre la DGE (SXEXMSR+PSFEPIH´)UYMTI- prises de transport et de recyclage de déchets. reconversion économique de QIRX HSXEXMSRJSVJEMXEMVIZIVWqIEY\GSQQYRIWTSYV la Polynésie française (FREPF) l’adduction d’eau potable, la collecte des déchets etc. ; Les actions de l’Etat prévu par une convention du FIDES - 8 août 1996. P´I\  *SRHWH´MRZIWXMWWIQIRXTSYVPIHqZIPSTTI 3YXVIPEVIGLIVGLIPIWTVMRGMTEPIWMRXIVZIRXMSRWHI QIRXEYNSYVH´LYM&34  P´)XEXGSRGIVRIRX  0E Hq¼WGEPMWEXMSR E k P³MR- Le FIP *SRHWMRXIVGSQQYREPHITqVqUYEXMSR EPMQIRXq • PE KIWXMSR HIW HqGLIXW VEQEWWEKI XVEMXIQIRX verse, entraîné un impor- TVMRGMTEPIQIRXTEVPIWVIGIXXIW½WGEPIWIXHSYERMrVIW tant développement de VqLEFMPMXEXMSRHIWMXIW   l’urbanisation, néfaste pour RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS DE L’ETAT EN MATIÈRE l’environnement. • PE KIWXMSR HI P´IEY TSXEFPI IX HIW IEY\ YWqIW D’ENVIRONNEMENT DE 1992 À 2002 (Source : DDRT) EWWEMRMWWIQIRX  PEPYXXIGSRXVIPIWTSPPYXMSRW  • PIWqRIVKMIWVIRSYZIPEFPIW qPIGXVM½GEXMSRWSPEMVI photovoltaïque, installation d’éoliennes et de centrales hydrides, équipements solaires, études IXWIRWMFMPMWEXMSREY\qRIVKMIWVIRSYZIPEFPIW  • PE TVqZIRXMSR HIW VMWUYIW REXYVIPW WqMWQIW XWYREQMWQSYZIQIRXWHIXIVVEMR446  • PETVSXIGXMSRHIWIWTEGIWIXHIWQMPMIY\REXYVIP W IWWIRXMIPPIQIRXVIGLIVGLI  • l’instruction et la délivrance déconcentrées HIW TIVQMW '-8)7 TEV PI ,EYXGSQQMWWEVMEX k compter du 1er janvier 2008. 329 La stratégie nationale pour la biodiversité et les plans d’action outre-mer 0E*VERGIEEHSTXqIRWEWXVEXqKMIREXMSREPI pour la biodiversité. Les départements ministériels GSRGIVRqW QIXXIRX EGXYIPPIQIRX IR ®YZVI PIW HM\ préservation et la gestion des écosystèmes coralliens, TVIQMIVW TPERW H´EGXMSR WIGXSVMIPW 7SR SFNIGXMJ dans le cadre d’un développement durable. principal est de stopper la perte de biodiversité d’ici Ce comité, qui se réunit au minimum une fois par an, )PPIZMWIk est co-présidé par le haut-commissaire et le Prési- • GSRWIVZIVPEHMZIVWMXqHYZMZERX KrRIWIWTrGIWLEFMXEXW  HIRXHY+SYZIVRIQIRXIXGSQTSWqHIGSPPrKIW • maintenir et développer la “trame écologique” GSPPrKI HIW qPYW GSPPrKI HI P´EHQMRMWXVEXMSR HI PE GSRXMRYMXqIXWYVJEGIHIWQMPMIY\TIYEVXM½GMEPMWqW  4SP]RqWMI JVERpEMWI  GSPPrKI HIW WIVZMGIW HI P´)XEX GSPPrKI HIW WGMIRXM½UYIW HI P´)XEX IX HI 4SP]RqWMI • promouvoir le bon fonctionnement des écosystèmes. française, collège des socioprofessionnels, collège )PPI IWX HqGPMRqI IR TPERW H´EGXMSR WIGXSVMIPW HSRX HIWEWWSGMEXMSRWWTqGMEPMWqIWHERWPIQMPMIYPEKSREMVI  la protection de la biodiversité outre-mer. Dans ce ainsi que du représentant de la Polynésie française au cadre, chaque collectivité de l’outre-mer a décliné un GSQMXqREXMSREP-*6)'36 %RRMI%9&%2)0  TPERH´EGXMSR ZSMVPETSPMXMUYIHY4E]W 'LEUYITPER Les actions mises en oeuvre d’action est suivi à l’aide d’indicateurs ; des indicateurs WTqGM½UYIWkP´SYXVIQIVSRXqXqHqZIPSTTqWTEVPI 0IW EGXMSRW ½RERGqIW TEV P´-JVIGSV 4SP]RqWMI SRX porté sur la surveillance de l’état des récifs coralliens 1MRMWXrVIQqXVSTSPMXEMRGLEVKqHIP´IRZMVSRRIQIRX RSXEQQIRX6IIJGLIGO+'612 PEVIWXEYVEXMSR L’IFRECOR HIWVqGMJWHqKVEHqWPIW4+)1PETSVXqIHIWqXYHIW 7SYWP´MQTYPWMSRHY4VIQMIVQMRMWXVIIRIRTEVEP- H´MQTEGXWYVP´IRZMVSRRIQIRXPIXSYVMWQI FYRKEPS[W PrPIkPEHqGMWMSRHITVMWIIRGLEVKITEVPE*VERGIHY WYVTMPSXMW P´I\XIRWMSRHIPEVqWIVZIHI*EOEVEZEPIW WIGVqXEVMEX HI P´-'6- -RMXMEXMZI MRXIVREXMSREPI TSYV PIW études sur l’évolution et la catégorisation de la ligne VqGMJWGSVEPPMIRW TSYVPETqVMSHIPE*VERGI HIVMZEKIHIWwPIWHIP´EVGLMTIPHIPE7SGMqXqWYVPIW HqGMHIHIGVqIVP´-RMXMEXMZIJVERpEMWITSYVPIWVqGMJWGSVEP- HqGLIXWMRHYWXVMIPW TMPIW HIWwPIW PMIRW -*6)'36 WYVPEFEWIHIWTVMRGMTIWHIP´-'6- )PPIW WI WSRX qKEPIQIRX GSRGIRXVqIW WYV PI VIRJSV- 0IWSFNIGXMJWHIP´-*6)'36WSRXHIWSYXIRMVPETVqWIV- GIQIRX HIW GSRREMWWERGIW qXYHI HY VIGVYXIQIRX vation et la gestion durable des récifs, de favoriser la GSVEPPMIR k &SVE&SVE ETVrW YRI QSVXEPMXq MQTSV- TVMWIHIGSRWGMIRGIHIWIRNIY\PMqWEY\VqGMJWH´qXEFPMV XERXI  QMWWMSR EY\ +EQFMIV  WYV PE WIRWMFMPMWEXMSR un réseau de surveillance français des récifs coralliens, à l’environnement récifal, à partir d’une méthode TEVXMIHY+'612HITVSQSYZSMVP´qGLERKIH´I\Tq- SVMKMREPI qHMXMSRH´YRIGEWWIXXIZMHqS IXPEJSVQE- rience entre les collectivités de l’outre-mer, et de tion de formateurs à cette méthode, ainsi que sur la ZEPSVMWIVP´I\TIVXMWIHIWXIVVMXSMVIWHIP´SYXVIQIV ZYPKEVMWEXMSRHIWVqWYPXEXWWGMIRXM½UYIW Un comité national de l’initiative française pour les %YXVEZIVWHIP´-*6)'36PIWGSPPIGXMZMXqWHIP´SYXVIQIV VqGMJWGSVEPPMIRW GSQMXqHIP´-*6)'36 EqXqGVqqIR TEVXMGMTIRXEGXMZIQIRXEY+'6127SYWP´MQTYPWMSR 1999 dont le secrétariat est assuré par les ministères HIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIPIWwPIW'SSO/MVMFEXM2MYI chargés de l’écologie et de l’outre-mer. Un plan d’action 8SOIPEY8SRKEIX;EPPMWIX*YXYREWIWSRXVIKVSYTqIW national a été élaboré ; le plan cadre est décliné en pour former le « nœud » Polynesia mana coordonné TPERWH´EGXMSRWTSYVERW PETVIQMrVITLEWI  par la Polynésie.  EEHSRRqPMIYkYRFMPER0EWIGSRHITLEWIIR Une quarantaine de rapports et de publications ont cours, concerne la période 2006-2010. qXqqHMXqWWSYWP´qKMHIHIP´-JVIGSV Parallèlement, chaque collectivité d’outre-mer dispo- (IY\ SYZVEKIW SRX qXq qHMXqW IX HMJJYWqW HERW PIW se d’un comité local chargé de mettre en œuvre un EYXVIWGSPPIGXMZMXqWSYXVIQIV plan d’action local. • Un guide méthodologique sur la restauration récifale L’ifrecor en Polynésie • Un ouvrage de vulgarisation illustré sur les récifs coral- PMIRWkP´MRXIRXMSRHIWWGSPEMVIWqHMXqTEV+EPPMQEVH Le comité local 0EHIY\MrQITLEWIHIQMWIIR®YZVIHY 0I GSQMXq TSP]RqWMIR HI P´-JVIGSV E JSRGXMSRRq HI plan d’action mettra l’accent sur la sensibilisation à JEpSRMRJSVQIPPIHIk MPEqXqSJ½GMIPPI- P´IRZMVSRRIQIRX XLrQITSVXqTEVPE4SP]RqWMI  QIRXGVqqTEVGSRZIRXMSRIRXVIP´)XEXIXPE4SP]RqWMI IR  ETTIPq '-4* TSYV 'SQMXq -*6)'36 HI 4SP]RqWMI JVERpEMWI  -P E TSYV SFNIX HI GSRXVMFYIV à la promotion d’une politique active favorable à la 330

0)7*-2%2')1)287-*6)'36)2430=2f7-)*6%2e%-7))2º HSQEMRI FMSQqHMGEP HIW TVSKVEQQIW Hq½RMW IR (Source : SEOM, 2005) VIPEXMSREZIGPETSPMXMUYIHIWERXqHY+SYZIVRIQIRX de la Polynésie française. À ce titre, il développe une I\TIVXMWI IR QEXMrVI HI QEPEHMIW XVERWQMWWMFPIW HIRKYI IX ½PEVMSWI  H´IJ¾SVIWGIRGIW QMGVSEPKEPIW GMKYEXIVE  HI FMSqGSPSKMI HIW MRWIGXIW ZIGXIYVW IX RYMWERXWTSYVPEWERXqHIWTIVWSRRIWH´MHIRXM½GEXMSR des substances naturelles utilisées dans la pharmaco- pée polynésienne traditionnelle.

LES ORGANISMES D’ETAT

-P ] EYVEMX IRZMVSR  TIVWSRRIPW HI VIGLIVGLI H´)XEXIR4SP]RqWMI 'SPMRMR&SRRIZMPPI TSYV un budget de 20 millions d’euros. Institut de recherche en développement (IRD) -PQrRIHIWVIGLIVGLIWJSRHEQIRXEPIWZMWERXkJEMVI Les missions du Comité Ifrecor de Polynésie Française émerger des connaissances et à contribuer au dévelop- pement durable des régions de la zone intertropicale. • participe à l’élaboration de la stratégie et des plans d’action national et local pour la sauvegarde des récifs Dans la période 1995-2005, les programmes dévelop- coralliens français ; TqW WI WSRX MRWGVMXW HERW PIW XLqQEXMUYIW § +IWXMSR HYVEFPI HIW qGSW]WXrQIW¨ §)EY\ GSRXMRIRXEPIW IX 17 • formule des recommandations et des avis sur les - moyens d’assurer la protection et la gestion durable G|XMrVIW  VIWWSYVGIW IX YWEKIW¨ §7qGYVMXq EPMQIR des récifs polynésiens ; XEMVI¨ §(qZIPSTTIQIRX IX QSRHMEPMWEXMSR  H]REQM- La réponse ques socio-économiques, identitaires et spatiales» et • développe l’information du public sur les récifs coral- §7SGMqXqWIX7ERXq¨ des acteurs liens et la gestion intégrées des zones côtières ; Les programmes, conduits en partenariat avec l’Uni- • favorise les échanges entre élus, socio-professionnels, - EHQMRMWXVEXMSRWEMRWMUYIXIGLRMGMIRWIXWGMIRXM¼UYIW ZIVWMXq 94* EZIGHMJJqVIRXWqXEFPMWWIQIRXWSYWIVZM compétents en matières environnementales relatives GIWHY4E]W -RWXMXYX0SYMW1EPEVHq(qPqKEXMSRkPE aux récifs coralliens ; 6IGLIVGLI7IVZMGI HI PE 'YPXYVI IX HY 4EXVMQSMRI  IXHIWSVKERMWQIWHIVIGLIVGLIREXMSREY\ 1YWqYQ • assure le suivi de la mise en œuvre effective des actions REXMSREPH´,MWXSMVIREXYVIPPI)4,)'267-*6)1)6  entreprises en Polynésie française et leur intégration dans les programmes régionaux existants ; GSRGIVRIRX • JEZSVMWI PE VIGLIVGLI HI ¼RERGIQIRXW REXMSREY\ • 0IWJSYKrVIWHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIGSRREMW- européens et internationaux ; sance et préservation de la biodiversité végétale de la Polynésie française ; l’objectif est la collecte • évalue les actions entreprises. IXP´MHIRXM½GEXMSRXE\SRSQMUYIEMRWMUYIP´EPMQIR- XEXMSRHIPEFEWIHIHSRRqIW2EHIEYH 97 &-3(-:%0  LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE • La réalisation d’une base de données des plantes ZEWGYPEMVIW HI PE 4SP]RqWMI JVERpEMWI FEWI AU SERVICE DE 2EHIEYH IXWEZEPSVMWEXMSRWYVMRXIVRIX 97 &-3(-:%0  L ENVIRONNEMENT • 0IWWXSGOWHIFqRMXMIVWHIW-PIW%YWXVEPIWIXHIW ’ 8YEQSXY)WXIWXMQEXMSRHIWWXSGOWTVSTSWMXMSR de schémas de gestion durable, modélisation des LES ORGANISMES DU PAYS interactions ressources-habitats, géomorphologie Source : DRRT Institut Louis Malardé et cartographie des récifs coralliens par télédé- XIGXMSR 96'36)97  0´-RWXMXYX0SYMW1EPEVHqEqXqHSXqHYWXEXYXH´qXEFPMW- sement public à caractère industriel et commercial • 0´I\TIVXMWI HI P´MRZEWMSR HI P´wPI HI8ELMXMTEV PE )4-' PIIVNERZMIV'IXMRWXMXYXGSRGSYVXkPE fourmi envahissante ;EWQERRME EYVSTYRGXEXE préservation de la santé, de l’hygiène publique et de IXPIWSYXMIRWGMIRXM½UYIEYTVSKVEQQIHIPYXXI l’environnement naturel de la Polynésie française. 916'&+4  )R VIGLIVGLI WGMIRXM½UYI P´MRWXMXYX I\qGYXI HERW PI • La surveillance de l’environnement marin de la ^SRIqGSRSQMUYII\GPYWMZIHI4SP]RqWMIJVERpEM- 331 WIEWWMWXqITEVWEXIPPMXI7)%74SP]RqWMI 97 W]PZMGYPXYVI HY WERXEP GEVEGXqVMWEXMSR KqRqXMUYI )74%')  FSXERMUYIIXGLMQMUYIHIWWERXEPWQEVUYMWMIRW  • L’étude du peuplement ancien de la Polynésie • Connaissance et gestion de la faune sauvage orientale et des installations humaines anciennes GEVTSTLEKIWIXXVSYTIEY\IRWEYZEKqW  EYWIMRHIHMJJqVIRXWGSRXI\XIWqGSPSKMUYIW 96 • )\TIVXMWIXIGLRMUYIIXqXYHIWHI½PMrVIWEKVMGSPIW %()286,3  Institut français pour l’exploitation de la mer (IFREMER) Par ailleurs, dans le prolongement de la publication H´YRII\TIVXMWIGSPPIGXMZIGSRWEGVqIkPEZEPSVMWEXMSR 0IGIRXVI-JVIQIVHI8ELMXMSTqVEXMSRRIPHITYMW des substances naturelles et des produits issus de la concentre ses activités sur l’aquaculture tropicale, au biodiversité polynésienne et en étroite relation avec travers d’études et de recherches complétées d’une l’Université dans le cadre de son prochain plan EWWMWXERGIEYHqZIPSTTIQIRX-PETIVQMWPEGVqEXMSR UYEHVMIRREP  P´-6(SIYZVIEYVETTVSGLI- HIJIVQIWEUYEGSPIWIXEWWYVIYRWSYXMIRWGMIRXM½UYI QIRXIRXVIPIWJSVGIWWGMIRXM½UYIWHIPETPEGIIXPIW IXXIGLRMUYIEY\½PMrVIWEUYEGSPIW GVIZIXXITSMWWSR opérateurs économiques concernés. LYwXVITIVPMrVI HI4SP]RqWMIJVERpEMWI Ecole Pratique des Hautes Etudes et le Centre de Recherche insulaire et observatoire de l’environnement (CRIOBE) 0I'IRXVIHI6IGLIVGLIW-RWYPEMVIWIX3FWIVZEXSMVIHI P´)RZMVSRRIQIRX '6-3&)  IWX VEXXEGLq k P´)GSPI 4VEXM- UYIHIW,EYXIW)XYHIW )4,) )XEFPMWWIQIRX4YFPMGk GEVEGXrVI7GMIRXM½UYI'YPXYVIPIX4VSJIWWMSRRIP )47'4  0´)4,)ETSYVZSGEXMSR§HIGSRXVMFYIVkP´IRWIMKRIQIRX IXkP´EZERGIQIRXHIWGSRREMWWERGIWWGMIRXM½UYIWTEVPE recherche fondamentale et les recherches appliquées ». (ITYMWNERZMIVPI'6-3&)EEGUYMWPIWXEXYXH´9RMXq 1M\XIHI7IVZMGIWSYWPEXYXIPPIHY'267 (qTEVXIQIRX )GSPSKMI IX (qZIPSTTIQIRX (YVEFPI  IX HI P´)4,) 917  '267)4,)  0I '6-3&) JEMX TEVXMI HY 6qWIEY2EXMSREPHIW7XEXMSRW1EVMRIWJVERpEMWIW 6271  HY'267(ITYMWPINERZMIVMPEqXqPEFIPPMWq§ 7IVZMGIH´3FWIVZEXMSR¨HIP´-RWXMXYX2EXMSREPHIW7GMIR- GIW HI P´9RMZIVW -279  HERW PI GEHVI HI WE JSRGXMSR d’observatoire de l’écosystème coralliens en Polynésie et HERWPI4EGM½UYI7YH 0I '6-3&) ¯ HSRX PIW FlXMQIRXW ETTEVXMIRRIRX k PE 4SP]RqWMIJVERpEMWI¯IWXPIGIRXVITVMZMPqKMqHIVIGLIVGLI

LES ORGANISMES DE RECHERCHES EN POLYNÉSIE FRANÇAISE

MISSIONS ANNÉE D’INSTALLATION

Centre de coopération internationale en recherche Organismes de l’Etat agronomique pour le développement (CIRAD) Recherches fondamentales ; développement IRD 1958 Depuis 1995, le Cirad collabore avec les services durable des régions de la zone intertropicale agricoles de la Polynésie française en application d’un Surveillance de l’activité sismique et des LDG 1960 EGGSVHGEHVIWMKRqEZIGP´)XEXJVERpEMWIXPIKSYZIVRI- risques naturels ment de la Polynésie française. Les actions de recher- che-développement, menées avec et à la demande LESE Surveillance radiologique de l’environnement 1962 HY 7IVZMGI HY HqZIPSTTIQIRX VYVEP GSRGIVRIRX PE Recherches appliquées au milieu corallien CRIOBE 1971 VIGLIVGLI H´EGGSQTEKRIQIRX P´I\TIVXMWI IX P´qXYHI polynésien HIW½PMrVIWPETEVXMGMTEXMSRkPEJSVQEXMSRHIGEHVIW Etudes et recherches en aquaculture tropicale IFREMER 1972 PSGEY\0IWHSQEMRIWH´MRXIVZIRXMSRWSRXPIWWYMZERXW ; assistance au développement • 'YPXYVIW QEVEwGLrVIW HERW PIW wPIW %YWXVEPIW UPF Recherches et nouvelles technologies 1988 'YPXYVIWJVYMXMrVIWEY\wPIW1EVUYMWIW Recherche et développment sur les risques BRGM 2002 • Programme vanille naturels Organisme du Pays • %KVSJSVIWXIVMIGEVEGXqVMWEXMSRHIWTIYTPIQIRXW avec valorisation du bois de pin des Caraïbes, et Institut Malardé 7ERXqTYFPMUYIIXVIGLIVGLIWGMIRXM½UYI 2001 332 HY GIRXVI HI FMSPSKMI XVSTMGEPI )4,) HI 4IVTMKRER IX HIWSRqUYMTIEWWSGMqIEY'267 *6)HY'267  1EMWEYHIPkPI'6-3&)IWXYRIWXEXMSRHIXIVVEMRTSYV XSYW PIW GLIVGLIYVW JVERpEMW IX qXVERKIVW %QqVMGEMRW %YWXVEPMIRW.ETSREMW HSRXTPYWHI]SRXXVEZEMPPqEY cours des 10 dernières années. 0IWEGXMZMXqWHY'6-3&)GSRGIVRIRX • Le suivi à long terme de l’écosystème corallien avec la mise en place d’un réseau de surveillance en relation avec les changements climatiques mais aussi des perturbations plus locales. La surface surveillée IWX qUYMZEPIRXI k  JSMW P´)YVSTI 4SP]RqWMI;EPPMW IX *YXYRE 'SSO8SRKE8YZEPY /MVMFEXM  (ERW GI GSRXI\XI PI '6-3&) E EGGYQYPq HIW WqVMIW HI HSRRqIWWYVHYXVrWPSRKXIVQIGIUYMIWXTVqGMIY\ pour la compréhension du fonctionnement et de P´qZSPYXMSRHIWQMPMIY\RSXEQQIRXIRVqTSRWIEY\ diverses perturbations naturelles et anthropiques. • 0E 6IGLIVGLI  JSRHEQIRXEPI IX ETTPMUYqI WYV HERWPITVSNIX'6-74RSXEQQIRXHERWPEGSQTSWERXI le milieu corallien polynésien mais aussi le milieu « Connaissance, gestion, restauration et valorisation des XIVVIWXVI TPYWHIXVEZEY\TYFPMqW0IWTVSKVEQ- écosystèmes coralliens ». 17 mes de recherche portent essentiellement sur les Laboratoire d’étude et de surveillance de l’environnement (LESE) TIYTPIQIRXWHIGSVEY\IXHITSMWWSRW %YWIMRHIP´MRWXMXYXHIVEHMSTVSXIGXMSRIXHIWVIXq La réponse • *SRGXMSRRIQIRXHIP´qGSW]WXrQI RYGPqEMVI -672  PI PEFSVEXSMVI H´qXYHI IX HI WYVZIMPPERGI HI P´IRZMVSRRIQIRX 0)7)  MQTPERXq des acteurs • MR¾YIRGI HIW ¾Y\ QMKVEXSMVIW HERW YR milieu fragmenté sur la diversité génétique k8ELMXM TEVXMGMTI k P´qZEPYEXMSR HIW GSRWqUYIRGIW des espèces et des populations ; VEHMSPSKMUYIW HIW XMVW RYGPqEMVIW JVERpEMW 0I 0)7) effectue le suivi de l’activité des radionucléides dans • V|PI HIW WXVEXqKMIW VITVSHYGXMZIW IX HIW l’environnement et dans les chaînes alimentaires de processus de dispersion et de recru- Polynésie française. Un rapport des résultats des tement sur la structure génétique et le mesures effectuées chaque année sur des échan- maintien des populations ; tillons représentatifs des rations alimentaires des • HqXIVQMRMWQIHYVIGVYXIQIRXZEVMEFM- Polynésiens, collectés dans les 5 archipels, ainsi que lité spatiale et temporelle ; impact de la P´IWXMQEXMSR HIW HSWIW IJ½GEGIW EWWSGMqIW IWX qHMXq phase larvaire chaque année. Dynamique des populations Laboratoire de géophysique (LDG) • &MSPSKMIHIPEGSRWIVZEXMSR %RXIRRIHY')%PI0(+WMXYqk4EQEXEMIWXVIWTSR- sable du centre polynésien de prévention des tsuna- • qXYHIWWYVPETsGLIPEKSREMVIk1SSVIE mis ; il assure la surveillance de l’activité sismique et • gestion des ressources, études de l’impact HIW VMWUYIW REXYVIPW HqXIGXMSR HIW qFSYPIQIRXW Le CRIOBE est l’un des rares TVqZMWMSRHIWXWYREQMW© 0I6qWIEY+qSTL]WMUYI laboratoires de recherche de la pêche et de l’impact de l’anthropisa- dans le monde à avoir accu- XMSRPMXXSVEPIWYVPIWWXSGOW Polynésien comprend actuellement une dizaine mulé des séries de données de stations sismiques réparties sur les archipels de sur du très long terme (depuis • appui à la mise en place et au suivi des Polynésie française. Cette antenne est intégrée dans les années 70), ce qui est réserves marines, le réseau mondial de surveillance du traité d’interdic- précieux pour la compré- hension du fonctionnement • appui au développement de la technologie XMSRXSXEPIHIWIWWEMWRYGPqEMVIW0I0(+IWXqKEPI- et de l’évolution des milieux, de collecte des larves, ment responsable du suivi des marégraphes. notamment en réponse aux diverses perturbations natu- • VqIRWIQIRGIQIRXIXVqGMJWEVXM½GMIPW Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) relles et anthropiques • 0´)RWIMKRIQIRX IX PE *SVQEXMSR XLrWIW IX WXEKIW 4VqWIRXIR4SP]RqWMIJVERpEMWIIRXVIIX mais aussi l’information, restitution des résultats et PI&6+1EqXqGLEVKqHYTVSKVEQQI%6%- %PqEW retombées pratiques de la recherche, articles de IX VMWUYIW REXYVIPW -RJSVQEXMSR IX %QqREKIQIRX  TVIWWIZYPKEVMWEXMSRWGMIRXM½UYI TPYWHIqXYHIW sur les risques naturels et notamment des études GSRXVEGXYIPPIWIRVIGLIVGLIIRHqZIPSTTIQIRX  techniques permettant l’élaboration des Plans de 4VqZIRXMSRHIW6MWUYIW 446  0I'6-3&))4,)IWXqKEPIQIRXYRTEVXIREMVIMQTSVXERX 333

L’Université de la Polynésie française (UPF) TABLEAU DES FINANCEMENTS AFFECTÉS AUX RECHERCHES SUR Créée en 1999 l’Université de Polynésie française L’ENVIRONNEMENT (Source : DDRT, Polynésie française, 2004) est issue de l’une des composantes de l’ancienne 9RMZIVWMXq JVERpEMWI HY 4EGM½UYI IPPIQsQI GVqqI PÉRIODE MONTANT MONTANT COMPTABILISÉE (M FCFP ) IR  0´)XEFPMWWIQIRX GSQTXI  IRWIMKRERXW ½ chercheurs titulaires. 6IGLIVGLI %-6 2006 214 901 26 MOM 2000-2006 588 866 70 Les thématiques de recherche concernent aussi bien -*6)'36 1)(%(IX7)31 2000-2005 175 128 20 la connaissance et la valorisation des substances naturelles, la biologie, que la linguistique et l’anthro- CDET 2000-2003 2 666 158 318 TSPSKMI PIW EWTIGXW qGSRSQMUYIW IX WSGMEY\ SY CDET 1994-1998 41 900 5 encore l’océanographie physique et le traitement Total 3 686 953 439 H´MQEKIW8SYXIWPIWETTPMGEXMSRWQMWIWIRSIYZVIWI font dans des secteurs qui concernent la Polynésie LES ORGANISMES ÉTRANGERS en général et la Polynésie française en particulier, en GSPPEFSVEXMSREZIGHIRSQFVIY\SVKERMWQIWPSGEY\ La station de recherche Gump REXMSREY\IXMRXIVREXMSREY\ 0E WXEXMSR HI VIGLIVGLI +YQT MRWXEPPqI k 1SSVIE L’université compte cinq laboratoires de recherche, dont HqTIRHHIP´YRMZIVWMXqHI&IVOIPI] 'EPMJSVRMI97%  XVEZEMPPIRXWYVHIWTVSFPqQEXMUYIWIRZMVSRRIQIRXEPIW

• Le laboratoire de chimie des substances naturel- Quelques recherches et résultats des 10 dernières années les travaille à la connaissance et la valorisation des substances naturelles végétales d’origine terrestre Création de bases de données biodiversité en Polynésie française : l’une sur la biodiver- pour le développement en milieu insulaire. sité marine UPF), l’autre sur les plantes vasculaires (base Nadeaux – IRD).

• Le laboratoire de biologie travaille sur la biolo- • Valorisation du programme TYPATOLL de l’IRD avec mis en ligne des résultats de gie de l’huître perlière de Polynésie française, ce programme de recherche pluridisciplinaire sur plusieurs atolls (1994-97). Pinctada margaritifera  VITVSHYGXMSR G]GPI • larvaire, qualité de la perle. (IY\MrQIZSPYQIHIPE½SVIHI4SP]RqWMIGSRWEGVqEY\JSYKrVIWIRGSYVW de publication (IRD). • L’institut de recherche interdisciplinaire sur le • Expertise collégiale sur la valorisation des substances naturelles (IRD). HqZIPSTTIQIRXMRWYPEMVIIXPI4EGM½UYIW -6-(-4  travaille sur les représentations et identités contem- • Programme ZEPOLYF : cartographies des fonds sous-marins et inventaire poraines, sur la vie politique et institutionnelle, sur des ressources minérales et biologiques de la ZEE de Polynésie (nombreux partenaires). les ressources et le développement durable. • 2SQFVIY\ MRZIRXEMVIW ½SVMWXMUYIW TVrW H³YRI ZMRKXEMRI  (qPqKEXMSR k PE • 0I PEFSVEXSMVI 8IVVI3GqER XVEZEMPPI HERW PIW recherche). HSQEMRIWHERWHIPE+qSTL]WMUYIIXP´SGqERS- graphie physique, l’atmosphère, à partir d’images • Inventaires de biodiversité aux Australes (Délégation à la recherche). multi-spectrales et radars avec application à la • Lutte contre les espèces envahissantes (Délégation à la recherche, DIREN, Gump) Polynésie française. • Inventaire des arthropodes (Gump) % GIW qUYMTIW HI VIGLIVGLI W´ENSYXI P´Observatoire • Edition d’une Flore sous-marine de Polynésie (UPF). Géodésique de Tahiti 3+8 UYMHITYMWIWXYR site de référence géodésique fondamentale pour la • Nombreux travaux sur les algues brunes (UPF). TSYVWYMXIHIWWEXIPPMXIWH´qXYHIWHIPEXIVVIkHIW½RW • Nombreux travaux en sciences sociales et sciences humaines, études de océanographiques, géodynamiques et géophysiques. perception des populations et travaux de médiation spatiale dans le cadre des AMP (UPF) )R½RP´94*HMWTSWIHITYMWH´YRIqGSPIHSGXS- VEPI TPYVMHMWGMTPMREMVI RYQqVMUYI HIW §1MPMIY\ -RWYPEMVIW • 5YERXM¼GEXMSRHIW½Y\HIPEVZIWHITSMWWSRWGSPSRMWERXPIPEKSR '6-3&))4,)  9PXVE1EVMRW¨'SQQYRIEY\YRMZIVWMXqWHIPE4SP]RqWMI • Surveillance des récifs (CRIOBE/EPHE) JVERpEMWIIXHIPE2SYZIPPI'EPqHSRMIGIXXIqGSPIVqYRMXYR • Mise en évidence d’une contribution forte de l’auto-recrutement des popula- ensemble de disciplines autour de cette large thématique. tions de poissons (CRIOBE/EPHE)

LES FINANCEMENTS D’ETAT POUR LA RECHERCHE • Suivi spatio-temporel du recrutement de corail en Polynésie (CRIOBE/EPHE). • Réalisation d’un code-barre génétique pour les poissons de Polynésie (CRIOBE/EPHE). 0IWQSRXERXWEPPSYqWTEVP´)XEXWYVPETqVMSHIGSVVIW- TSRHIRXTSYVPIW½RERGIQIRXWMHIRXM½qWkYRXSXEP • Evaluation de l’impact du blanchissement du corail sur l’ensemble de la Polynésie (CRIOBE/EPHE). HIQMPPMSRWH´IYVSW'IWGLMJJVIWWSRXTVSFEFPI- ment en dessous de la réalité puisque la période • Carte des aléas et plans de prévention des risques (BRGM). 1995-2000 n’est pas totalement comptabilisée. • Connaissance et maintien de la diversité génétique de l’huître perlière (IFREMER). 334 )PPIGSRHYMXHIWVIGLIVGLIWHERWTPYWMIYVWHSQEMRIW 8IVVMXSMVIWMRWYPEMVIWHY4EGM½UYI 1qPERqWMI4SP]RqWMI 1MGVSRqWMI 0E'47®YZVIHERWYRPEVKIqZIRXEMPHI • sur la biodiversité terrestre, et notamment les WIGXIYVWHSRXP´I\TPSMXEXMSRHIWVIWWSYVGIWREXYVIPPIW inventaires sur les arthropodes, sur la cicadelle XIVVIWXVIW EKVMGYPXYVIIXJSVIWXIVMI QEVMRIW TsGLI pisseuse ; G|XMrVI TsGLI LEYXYVMrVI IX EJJEMVIW QEVMXMQIW  IX • en biologie marine, en partenariat avec le HIWTVSKVEQQIWWSGMSqGSRSQMUYIW GYPXYVIWERXq '6-3&) VqWIEY HI WYVZIMPPERGI HIW VqGMJW HI WXEXMWXMUYIGSRHMXMSRJqQMRMRIIXNIYRIWWI  1SSVIE HERW PI GEHVI HY 08)6 §PSRK XIVQ %YWIMRHIPE'47P´SFWIVZEXSMVIHIWTsGLIWVqGMJE- IGSPSKMGEPVIWIEVGLRIX[SVO¨ EZIGYRWMXIHqHMq PIWETSYVQMWWMSRHIJSYVRMVHIWMRJSVQEXMSRWEY\ à l’information des professeurs ; programme QIQFVIWHIPE'47TVSTVIQIRXHMXWQEMWqKEPIQIRX &-3'3()UYMZMWIk§FEVGSHIV¨ GSHIFEVVI  à toutes les personnes concernées par la gestion PEHMZIVWMXqKqRqXMUYIHYPEKSRHI1SSVIE HIWVIWWSYVGIWVqGMJEPIWHIWwPIWHY4EGM½UYI-PW´EKMX 0IGIRXVI%XMXMEUYMHqQEVVIIWXGSRWEGVqkP´IRWIM- aussi bien des communautés locales, des bailleurs de gnement et au partage, avec la communauté locale, JSRHWMRXIVREXMSREY\UYMWSYLEMXIRXPEHYVEFMPMXqHIW du savoir traditionnel, de la culture et à la connais- HMJJqVIRXIWTsGLIWVqGMJEPIWHERWPI4EGM½UYIUYIHIW sance des relations entre les sociétés humaines et les pouvoirs publics des États et territoires océaniens écosystèmes naturels. ayant besoin de conseils sur la gestion des ressources halieutiques locales qui leur incombe. 4EVQM PIW TVSKVEQQIW HI PE '47 IR 4SP]RqWMI LA COOPÉRATION RÉGIONALE JVERpEMWISRTIYXGMXIVTEVI\IQTPI • les programmes sur les ressources terrestres 17 LES INSTITUTIONS RÉGIONALES GSQQI PI TVSKVEQQI VqKMSREP HI *SVIWXI- VMIHIW wPIW HY 4EGM½UYI   PE TVSXIGXMSR HIW 0I4EGM½UYIWYHGSQTXISVKERMWEXMSRWMRXIVKSYZIV- ZqKqXEY\HERWPI4EGM½UYI La réponse nementales, regroupées au sein du Comité de Coordi- REXMSR HIW 3VKERMWEXMSRW HY 4EGM½UYI 7YH 0IW GLIJW • les programmes sur les ressources marines des acteurs H´)XEXWIXHIKSYZIVRIQIRXSRXVqGIQQIRXHqGMHqHI GSQQI PI 4VSKVEQQI 6qKMSREP HIW 4sGLIW réorganiser ces organisations et d’adopter une structure '|XMrVIWIX3GqERMUYIW 463'*MWL  JSRHqIWYVTMPMIVWPITVIQMIVTMPMIV TSPMXMUYI WIVEMX • des programmes de santé publique. GSRWXMXYqHY7IGVqXEVMEXKqRqVEPHY*SVYQHIWÉPIWHY 4EGM½UYI PIHIY\MrQITMPMIV XIGLRMUYIIXWGMIRXM½UYI  Le Programme Régional Océanien de l’Environnement (PROE) Sources : VIKVSYTIVEMXP´%KIRGIHIWTsGLIWHY*SVYQPE734%' (1) Cordonnery L, 2005 La convention créant le Programme régional océanien PE '47 IX PI 463)  IX PI XVSMWMrQI TMPMIV qHYGEXMJ  de l’environnement date de 1996 et a été reconnu en (2) Contrat de développe- GSQTVIRHVEMXP´fGSPIHIQqHIGMRIHI*MHNMP´9RMZIVWMXq ment et UICN, 2006 TEVPE*VERGI0I463) SY746)4IRERKPEMW HY4EGM½UYI7YHIXPI4VSKVEQQIHIHqZIPSTTIQIRX WSYXLTEGM½GVIKMSREPIRZMVSRQIRXTVSKVEQ FEWqk HIWwPIWHY4EGM½UYI 4-(4  7EQSE *MNM IWXEYNSYVH´LYMYRISVKERMWEXMSRMRXIVKSY- 0I*SVYQHIWwPIWHY4EGM½UYI *SVYQHY4EGM½UYI vernementale chargée de promouvoir la coopération 7YH  GVqq IR  IWX YRI SVKERMWEXMSR TSPMXMUYI et de coordonner les actions de protection et de internationale de coopération régionale qui réunit gestion de l’environnement et des ressources naturel- les 16 pays indépendants et territoires associés de PIWEYRMZIEYVqKMSREP0I463)GSQTXIQIQFVIW P´3GqERMI0E4SP]RqWMIJVERpEMWIGSQQIPE2SYZIPPI HSRXTE]WIXXIVVMXSMVIWMRWYPEMVIWHY4EGM½UYIIX Calédonie, en est devenue membre associé depuis UYEXVIEYXVIWTE]W %YWXVEPMI*VERGI97%2SYZIPPI 2006. L’environnement et la pêche, ainsi que l’énergie >qPERHI E]ERXHIWMRXqVsXWHMVIGXWHERWPEVqKMSR ½KYVIRXTEVQMPIWWIGXIYVWH´EGXMZMXqWGSRGIVRqWTEV 0IWEGXMZMXqWW´SVKERMWIRXIRKVERHWTVSKVEQQIW PIWQMWWMSRWHY*SVYQ )GSW]WXrQIWMRWYPEMVIWPIWSFNIGXMJWWSRXH´EWWYVIV L’Agence des pêches *SVYQ*MWLIVMIW%KIRG] GVqqI le maintien des modes de subsistance des peuples IRW´SGGYTIHIWEJJEMVIWEHQMRMWXVEXMZIWPMqIWEY\ MRWYPEMVIWKVlGIkPEGSRWIVZEXMSRIXkPEKIWXMSRIJ½GE- activités de pêche ; elle a pour mission de promouvoir GIW HIW qGSW]WXrQIW XIVVIWXVIW G|XMIVW IX QEVMRW  la coopération régionale et la coordination des législa- de développer les capacités des peuples océaniens ; tions et des politiques de pêche entre les membres. de protéger les espèces menacées prioritaires et de 0I 7IGVqXEVMEX KqRqVEP HI PE 'SQQYREYXq HY 4EGM½UYI TVqWIVZIVPIWTE]WIXXIVVMXSMVIWHIWIWTrGIWI\SXM- '47  IWX YRI SVKERMWEXMSR MRXIVREXMSREPI I\ UYIWIRZELMWWERXIW-PGSQTXIZSPIXW §'SQQMWWMSR HY 4EGM½UYI 7YH¨  UYM GSRXVMFYI • Écosystèmes insulaires terrestres ; au développement des compétences techniques, • fGSW]WXrQIWG|XMIVWIXQEVMRW  TVSJIWWMSRRIPPIW WGMIRXM½UYIW IX HIW GETEGMXqW HI • VIGLIVGLIHITPERM½GEXMSRIXHIKIWXMSRHIfXEXWIX )WTrGIWH´MRXqVsXTEVXMGYPMIV • Communautés et institutions. 335

LES PROJETS DE DIMENSION RÉGIONALE Plusieurs actions d’échelle régionale sont développées WSYW P´qKMHI HY 463) RSXEQQIRX '´IWX PI GEW TEV I\IQTPIHYTVSNIX§XSVXYIW¨UYMZEsXVIHqZIPSTTqP´ER TVSGLEMR-PI\MWXIqKEPIQIRXHITPYWKVSWTVSNIXW½RERGqW TEVHMZIVWFEMPPIYVWGSQQIPI'6-74SY4VSG*MWL

Le programme « récifs coralliens du Pacifique sud » (CRISP) -RMXMqI TEV P´%KIRGI *VERpEMWI HI (qZIPSTTIQIRX l’initiative pour la protection et la gestion durable des VqGMJWGSVEPPMIRWHERWPI4EGM½UYI7YHGSRRYWSYWPI RSQHI'6-74 TSYV§'SVEP6IIJ-RMXMEXMZIWJSVXLI 4EGM½G¨ EqXqPERGqIIR Le budget total de 8,7 millions d’euros, combine des JSRHWHIP´%*( 1º HY*SRHW*VERpEMWTSYVP´)RZM- VSRRIQIRX1SRHMEP 1º HIWQMRMWXrVIWJVERpEMWHIW %JJEMVIW)XVERKrVIWHIP´3YXVI1IVIXHIP´)GSPSKMIIXHY (qZIPSTTIQIRX(YVEFPIEMRWMUYIHY*SRHW4EGM½UYI IRWIQFPI1º HIPE*SRHEXMSRHIW2EXMSRW9RMIW 1º HI'SRWIVZEXMSR-RXIVREXMSREP 1ºIXHI ;;* 1ºEY\UYIPWW´ENSYXIRXHIWGSRXVMFYXMSRW %ZIRMVWSGqERMIRW en nature de la part des différents partenaires. • +IWXMSRHIWEGGSVHWQYPXMPEXqVEY\WYVP´IRZMVSRRI- 0IWSFNIGXMJWWSRXPIWWYMZERXW QIRX %1) IXHIWQqGERMWQIWHIGSSVHMREXMSR  • 7YMZMIRZMVSRRIQIRXEPIXVETTSVXWWYVP´IRZMVSRRIQIRX; • meilleure connaissance de la biodiversité, de l’état et du fonctionnement des écosystèmes coralliens , • Changements climatiques, variabilité climatique, élévation du niveau de la mer et atmosphère ; • réalisation d’opérations de protection et de gestion • +IWXMSRHIWHqGLIXWIXPYXXIGSRXVIPETSPPYXMSR HIWqGSW]WXrQIWGSVEPPMIRWkYRIqGLIPPIWMKRM½GEXMZI • 4SPMXMUYIIXTPERM½GEXMSRIRZMVSRRIQIRXEPIW • valorisation du potentiel économique reposant sur La contribution totale des pays membres au budget les valeurs d’usage et la biodiversité des écosystè- HY463)IWXHI97 IR EYUYIPPE mes coralliens, 4SP]RqWMITEVXMGMTIkLEYXIYVHI 97  • diffusion de l’information et des savoirs ; renfor- IXPE*VERGIkLEYXIYVHI  97  GIQIRXHIWGETEGMXqWIXERMQEXMSRHIWVqWIEY\ La Commission océanienne de recherches géoscien- 0I'6-74HSRXPEHYVqITVqZYIIWXHIXVSMWERW  XM½UYIW ETTPMUYqIW 734%'  à laquelle la Polynésie  GSQTVIRHXVSMWKVERHIWGSQTSWERXIW JVERpEMWIIWXQIQFVIEWWSGMq0E734%'HqZIPSTTI TVSKVEQQIW 'SQTSWERXI%MVIWQEVMRIWTVSXqKqIWIXKIWXMSR MRXqKVqIHIW^SRIWG|XMrVIW • Le programme « océans et îles » qui travaille sur la recherche, le développement et la gestion 'SQTSWERXI'SRREMWWERGIKIWXMSRVIWXEYVEXMSR HIWVIWWSYVGIWRSRZMZERXIW qRIVKMIVIWWSYVGIW et valorisation des écosystèmes coralliens QMRqVEPIWSGqER©  'SQTSWERXI%TTYMMRWXMXYXMSRRIPIXXIGLRMUYIGETMXE- • Le programme « qualité de vie des communau- PMWEXMSRHMWWqQMREXMSRGSSVHMREXMSRIXI\XIRWMSR tés », qui renforce les compétences nationales La Polynésie est impliquée dans les composantes 1 dans les domaines de l’eau, l’énergie, les techni- IX PIWTEVXIREMVIWHY'6-74IR4SP]RqWMIJVERpEMWI ques de communication et d’information ; WSRXPI'6-3&)PI1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRXHI • Le programme « risques », qui vise à la réduc- P´9VFERMWQIIXHY8SYVMWQIPI7IVZMGIHIWTsGLIWPI tion des risques naturels et des pollutions. 8VSTMGEP*MWL8ELMXM 8*8 -*6)'364VSWGMIRGI6IIJ 'LIGO4SP]RqWMI48490E4SP]RqWMIEPEVIWTSRWEFM- -PETSYVSFNIGXMJHIVEWWIQFPIVPIWHSRRqIWIXPIW PMXqHMVIGXIH´ETTYMk;EPPMWIX*YXYREIXEY\-PIW'SSO GSRREMWWERGIW &EWI HI (SRRqIW 7-+  HI JEGMPMXIV TSYVPEQMWIIR®YZVIHIW4+)1%PE½RHIP´ERRqI le partage et la communication d’informations et PIWTVMRGMTEY\EGUYMWIR4SP]qRWMIWSRX d’aider au processus de prise de décision. • PEVqEPMWEXMSRH´YRQERYIPWYVP´MHIRXM½GEXMSRHIWTSWXPEV- Les autres projets mondiaux et régionaux

336 • Global Coral Reef Network (réseau mondial de surveillance des récifs coralliens – ICRI) ves de poissons de récifs en Polynésie française ; • Global Invasive Species Programme (GISP), programme • l’analyse de données pour la mise en œuvre mondial de lutte contre les espèces envahissantes, de d’indicateurs de gestion des pêcheries récifales l’UICN k8MOILEYIXk1SSVIE • Réseau océanien d’information sur l’environnement (PEIN) • PEVqEPMWEXMSRH´YRTVSXSGSPIHIWYMZMHIW%14HI En préparation : Projet océanien d’adaptation aux changements P´wPIHI1SSVIE climatiques (GEF/PROE), Projet tortues. • PEQMWIIR®YZVIH´YRTVSNIXIRTEVXIREVMEXEZIG6IIJ 'LIGO TSYV PI HqZIPSTTIQIRX HY WYMZM HI P´qXEX HI santé des récifs coralliens en Polynésie française par LES OUTILS FINANCIERS l’implication de plongeurs bénévoles. LE CONTRAT DE DÉVELOPPEMENT 2000-2004 Le programme PROCFISH 7MKRqIRSGXSFVITSYVYRITqVMSHIMRMXMEPIHI Le Projet régional de développement des pêches kqXIRHYINYWUY´IRPIGSRXVEXHI SGqERMUYIWIXG|XMrVIWHERWPIW4831JVERpEMWIXTE]W développement de la Polynésie française s’élevait à %'4HY4EGM½UYI 463'*MWL HqQEVVqIRIWX QMPPMEVHW'*4 1º qKEPIQIRXTEVXEKqW ½RERGq TEV PI *SRHW IYVSTqIR HI HqZIPSTTIQIRX IRXVIP´)XEX QMRMWXrVIWXIGLRMUYIWIX*-()7 IXPI4E]W *)( kLEYXIYVHIQMPPMSRWH´IYVSW-PIWXQMWIR de Polynésie française. Ce contrat se lit à la lumière ®YZVI TEV P´3FWIVZEXSMVI HIW TsGLIW VqGMJEPIW IX PI des objectifs du Pacte en faveur d’un développement 4VSKVEQQI4sGLILEYXYVMrVIHY7IGVqXEVMEXKqRqVEPHI plus équilibré de la Polynésie, et moins dépendant PE'SQQYREYXqHY4EGM½UYI '47  des transferts publics. L’objectif principal est donc le développement économique. Ce contrat comporte 17 463'*MWLZMWIkTVSQSYZSMVYRIQIMPPIYVIKIWXMSR E\IWWXVEXqKMUYIW des ressources halieutiques récifales et océaniques HY 4EGM½UYI -P TVMZMPqKMI PE VIGLIVGLI ETTPMUYqI • favoriser le développement économique de La réponse ainsi que les études et analyses environnementales la Polynésie française, notamment à travers des acteurs IXWSGMSqGSRSQMUYIW-PGSQTSVXIGSQTSWERXIW la promotion de l’emploi et l’amélioration de P´YRIG|XMrVIIXP´EYXVILEYXYVMrVI PE JSVQEXMSR TVSJIWWMSRRIPPI   HY XSXEP GSRXVEGXYEPMWq  0E GSQTSWERXI G|XMrVI   HY TVSNIX HSMX ETTSVXIV EY\ TSYZSMVW TYFPMGW EY\ EHQMRMWXVEXMSRW • EQqREKIVPI8IVVMXSMVIIRTVqWIVZERXP´IRZMVSR- IX EY\ GSQQYREYXqW HY 4EGM½UYI PIW MRJSVQEXMSRW nement et en mettant en valeur les ressources qui leur manquent pour évaluer l’importance et l’état REXYVIPPIW  HYXSXEP  général de leurs ressources récifo-lagonaires et adopter • renforcer la couverture sanitaire, la cohésion sociale les mesures, les plans et la réglementation nécessaires à IXPIHqZIPSTTIQIRXGYPXYVIP  HYXSXEP  PIYVFSRRIKIWXMSR(ERWGIGEHVIP´3FWIVZEXSMVIHIW 4sGLIW6qGMJEPIWHIPE'47ETSYVSFNIGXMJHIHqZIPST- • TSYVWYMZVIPEHqGSRGIRXVEXMSR  HYXSXEP IX TIVHIWFEWIWWGMIRXM½UYIWkP´qZEPYEXMSRHIWTsGLIVMIW le développement des archipels.

0EGSQTSWERXILEYXYVMrVI  TVSPSRKIIXqPEVKMX *-2%2')1)287(9'3286%8()(f:)0344)1)28 )21º %**)'8f PEHqQEVGLIEGXYIPPIH´qZEPYEXMSRIXH´EREP]WIHYTVS½PIX À DES ACTIONS EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT (AU SENS LARGE) de l’évolution de la pêche hauturière dans la région. Les EGGSVHWVqKMSREY\HIKIWXMSRHIWVIWWSYVGIWHY4EGM½UYI PAYS ETAT TOTAL occidental et central, en cours d’élaboration, s’appuient Axe 1 : Favoriser le développement économique qKEPIQIRXWYVPIWHSRRqIWMWWYIWHIGIWXVEZEY\ Agriculture 0,03 1,50 1,53 Ressources marines 2,18 0,08 2,27 Programme pour le développement d’une agri- Tourisme 4,74 4,74 culture durable dans le Pacifique (PDADP) Energie 0,00 1,18 1,18 'I TVSNIX ½RERGq TEV P´9RMSR IYVSTqIRRI ZMWI k Recherche 0,80 2,12 2,92 TVSQSYZSMVHIWQSHIWHIGYPXYVITPYWVIWTIGXYIY\HI %\I%QqREKIVPI8IVVMXSMVI P´IRZMVSRRIQIRX ZSMVGLETMXVI§EKVMGYPXYVI¨ 4EVQMPIW PGA 1,17 1,17 XIGLRMUYIW XIWXqIW ½KYVIRX P´MRXVSHYGXMSR HI RSYZIPPIW Prévention des risques variétés et de matériel génétique, l’amélioration de la naturels 1,22 2,06 3,28 TVSHYGXMSRERMQEPIHIWTIXMXWI\TPSMXERXWHIWQqXLSHIW Assainissement 10,76 0,16 10,92 de compostage simples, l’utilisation de pesticides d’origine Traitement des déchets 9,99 9,99 végétale, l’amélioration de la production de taro et l’intro- Axe 3 : Renforcer la couverture sanitaire et la cohésion sociale duction de variétés sauvages de plantes traditionnelles. )R 4SP]RqWMIPI TVSNIX WI GSRGIRXVI WYV PE GYPXYVI HIW Adduction d’eau potable 0,00 12,20 12,20 TEWXrUYIWIXQIPSRWEY\-PIW7SYWPI:IRX Total 30,88 19,31 50,19 337

FINANCEMENT DE L’AXE 2 (AMÉNAGEMENT) DU CONTRAT FINANCEMENT DU CONTRAT DE DÉVELOPPEMENT 2000-2004 DE DÉVELOPPEMENT 2000-2004 PAR OBJECTIFS (EN%) EN MATIÈRE DE RECHERCHE (AXE 1)

0´E\I½RERGIHIWEGXMSRWIRJEZIYVHYHqZIPSTTIQIRX durable, dont certaines peuvent être rattachées à des questions d’environnement, notamment des actions de VIGLIVGLITSYVYRQSRXERXXSXEPHI1º HSRX  )XEX 'IWEGXMSRWGSRGIVRIRXPEZEPSVMWEXMSRHIW WYFWXERGIWREXYVIPPIW  HIW½RERGIQIRXWVIGLIV- GLI PETSYVWYMXIHYTVSKVEQQI>)430=*   PEVIGLIVGLIWYVPIWVIWWSYVGIWPEKSREMVIW  IXPE PYXXIGSRXVIPIWRYMWMFPIW  RSXEQQIRXPI1MGSRME TPIMRIQIRXWSRV|PIEYTVrWHY8IVVMXSMVI¨ H´ETVrWPI IXPIWRSRSW ZSMVWGLqQE %YWIMRHIGIXXIIRZIPSTTI HMWGSYVWIRHI1QI+MVEVHMRIRZMWMXIIR4SP]Rq- P´E\I §MRZIRXEMVI IX ZEPSVMWEXMSR HI PE FMSHMZIVWMXq¨ Sources : contrat de déve- WMI JVERpEMWI  EYGYRI QIWYVI TEVXMGYPMrVI IR QEXMrVI loppement et UICN, 2006 UYMVITVqWIRXI ETIVQMWHI½RERGIVTPYWMIYVW de patrimoine naturel ne relève véritablement l’enjeu STqVEXMSRW GSQQI PIW I\TqHMXMSRW WGMIRXM½UYIW EY\ pourtant fondamental de la biodiversité polynésienne. %YWXVEPIWTSYVP´MRZIRXEMVIHIPEFMSHMZIVWMXqXIVVIWXVI Un traitement essentiellement sanitaire et sécuritaire IXQEVMRIPEFEWIHIHSRRqIW2EHIEYHSYPIZSPYQI marque ainsi l’objectif 2 du contrat évoquant « la préser- HIPE¾SVIWYVPIW*SYKrVIW ZEXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX¨ WSYVGI9-'2  '´IWXEYWIMRHIP´E\I§%QqREKIVPIXIVVMXSMVIIR %Y\ ½RERGIQIRXW HIW GSRXVEXW HI HqZIPSTTIQIRX préservant l’environnement et en mettant en valeur W´ENSYXIRXPIWEYXVIW½RERGIQIRXH´)XEX ZSMVTEVEKVETLI les ressources naturelles » que s’inscrivent essentielle- §PETSPMXMUYIHIP´)XEX¨IXPITEVEKVETLI§6IGLIVGLI¨  ment les actions en faveur de l’environnement. DES TAXES POUR L’ENVIRONNEMENT %Y WIMR HI GIX E\I P´EQqPMSVEXMSR HIW MRJVEWXVYGXY- VIW VSYXMrVIW TSVXYEMVIW IX EqVSTSVXYEMVIW E½R HI La TEAP (Taxe pour l’environnement, l’agriculture et la désenclaver les archipels ou d’améliorer les échanges pêche) : créée par la délibération 2001-208 du 11 à l’intérieur d’un archipel ou d’une île concentre plus HI HIWGVqHMXWHqHMqWkGIXE\I0´SFNIGXMJIWXHI OBJECTIFS DE LA TEAP (Source : Ministère chargé de l’environnement) favoriser et d’accompagner le développement d’acti- 0I½RERGIQIRXIRTEVXIREVMEXEZIGPIWGSQQYRIWHIPE½PMrVIHI vités économiques notamment dans les domaines du traitement des déchets tourisme, de la perliculture, de la pêche, de l’agriculture Au titre de 2-l’intervention en faveur de la préservation et de la protection de et de l’industrie. PEJEYRIIXHIPE¾SVITSP]RqWMIRRIXSVXYIIXSMWIEY\RSXEQQIRX l’environnement 0IWGVqHMXWTSYVPIXVEMXIQIRXHIWHqGLIXWVITVqWIRXIRX  3-la mise en place d’actions de sensibilisation et d’actions de proximité IXGIY\HIP´EWWEMRMWWIQIRX HYQSRXERXHIGIXE\I en faveur de notre cadre de vie et de notre environnement quotidien WYVZIMPPERGIHIWVMZMrVIWRSXEQQIRX  (ERW PI GEHVI HI P´E\I  §6IRJSVGIV PE GSYZIV- 1-L’apport aux agriculteurs de moyens supplémentaires pour préve- ture sanitaire, la cohésion sociale et le développement nir des effets négatifs sur l’environnement de certains produits à culturel » s’inscrivent les actions en faveur de l’alimen- Au titre de usage agricole tation en eau potable ; l’objectif est d’assurer l’accès l’agriculture 2-Mener des actions de régénération des cocoteraies sur 13 atolls de l’ensemble de la population polynésienne à l’eau des Tuamotu dans lesquels le coprah constitue la ressource unique ou essentielle potable et une gestion économe de la ressource par un changement des comportements de maintenance 1-Compenser la perte de change constatée sur les transactions à l’exportation de certains produits de la pêche hauturière réalisées et de consommation. IRQSRREMIHIW)XEXW9RMWH´%QqVMUYI HSPPEV97  Les crédits en faveur de l’environnement s’avèrent ainsi Au titre de la 2-Assurer la prise en charge d’une fraction de la redevance de moins conséquents que les mesures lourdes d’équipement. pêche fourniture de glace aux titulaires d’une licence de pêche profession- RIPPIIXEY\QEVI]IYVWTSYVEPPqKIVPIYVWGLEVKIWH´I\TPSMXEXMSR §&MIR UYI P´IRZMVSRRIQIRX EMX qXq UYEPM½q SJ½GMIPPI- 3-Equiper les détenteurs d’une carte professionnelle de pêcheur QIRXHI§HSQEMRIIWWIRXMIPS€P´)XEXTEVXIREMVINSYIVE lagonaire en petits matériels 338 Les financements FED pour l’assainissement

RÉPARTITION PAR ANNÉE DES CRÉDITS DE LA TEAP EN M FCFP • 6ème FED : 1ère phase du programme d’assainissement (Source : Ministère chargé de l’environnement, 2005) de la commune de Bora-Bora (150 M F.CFP) correspondant à la réalisation des réseaux secondaires d’assainissement 2002 2003 2004 2005 de la zone sud-ouest ; Environnement ? 1 648 1 370 1 756 • 7ème FED : 1ère phase du programme d’assainissement de Agriculture ? 400 229 286 la commune de Punaauia (1 600 M F.CFP) correspondant Pêche 0 0 0 150 à la construction de la station d’épuration, de l’émissaire de rejet et du réseau primaire raccordant les gros consomma- Montant TEAP 1 258 2 586 2 572 2 665 teurs (hôtels, restaurants, lotissement…) décembre 2001 approuvant le budget du territoire • 8ème FED : 3ème phase du programme d’assainissement TSYVIPPIEHITYMWqXqQSHM½qIqXIRHYIkPE HI&SVE&SVE 1*'*4 HSRX ¼RERGqTEVPI TsGLIWSRXEY\EqXq½\qk HIPEZEPIYVHSYERI FED et correspondant à la réalisation d’un réseau d’assai- des marchandises importées qui y sont soumises nissement, d’une station d’épuration et d’un émissaire de HITYMWWEYJPIWL]HVSGEVFYVIW WIYPIQIRX rejet dans la zone nord de l’île ; WSRXYXMPMWqWTSYVP´IRZMVSRRIQIRX'IXXIXE\IKqRrVI • 9ème FED : 2ème phase du programme d’assainissement en moyenne une recette annuelle d’un montant HIPEGSQQYRIHI4YREEYME 1*'*4 ¼RERGqk qZEPYq k  QMPPMEVHW '*4 IRZMVSR  1º  )PPI E 86% par le FED et correspondant au raccordement des aussi pour objectif d’encourager l’importation de particuliers de la plaine sud. certaines marchandises favorables à l’environnement • Un complément au 9ème FED a été sollicité (1 347 M F.CFP) IXEYHqZIPSTTIQIRXHYVEFPIGSQQITEVI\IQTPI correspondant à la 2ème phase du programme d’assainis- les appareils utilisant les énergies renouvelables ou sement des eaux usées de Moorea et à la 3ème phase du IRGSVIPIWETTEVIMPWTSYVPE½PXVEXMSRSYP´qTYVEXMSR programme d’assainissement des eaux usées de Punaauia. 17 HIW IEY\ UYM IR WSRX I\SRqVqW0E TEVX EJJIGXqI k d’assainissement collectif de la commune de Punaauia de P´IRZMVSRRIQIRXW´IWXqPIZqIkQMPPMEVHWHI*'*4 4YREEYMEIXTSYVWYMXIHIGIPYMHI&SVE&SVE  IRIRIXIR 1º  0Ir*)(ETSYVWYMZMGIWSVMIRXEXMSRW TIVQIXXERX La réponse La TERV (Taxe d’environnement pour le recyclage des notamment de boucler le programme d’assainisse- des acteurs véhicules) GVqqI TEV PE PSM HY TE]W R„  HY QIRXHIP´wPIHI&SVE&SVE IXE½RERGqYRIqXYHI IPPIW´ETTPMUYIkXSYWZqLMGYPIWMQTSVXqW H´MHIRXM½GEXMSRHIWWXVEXqKMIWHIHqZIPSTTIQIRXHIW ou acquis en Polynésie ; elle est de l’ordre de 250 EVGLMTIPW UYM EMHIVE PI8IVVMXSMVI k STqVIV HIW GLSM\ 1*'*4 IRZMVSR  1º   WIYPI YRI TVSTSVXMSR HI stratégiques pour son avenir. 12% est utilisée pour l’environnement à défaut H´EJJIGXEXMSRHIGIXXIXE\I 0IW VIWWSYVGIW HY r *)( SRX qXq GSRGIRXVqIW WYV HIY\ TVSNIXW GSRGSYVVERX EY HqZIPSTTIQIRX 0I*SRHTSYVPE4VSXIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRX *4)  HYVEFPIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWITSYVTVrWHI  EqXqGVqqIR HqPMFqVEXMSRR„%4*HY à la poursuite du programme d’assainissement de HqGIQFVI 0IWVIWWSYVGIWWSRXGSRWXMXYqIW 4YREEYME HIY\MrQIXVERGLISTqVEXMSRRIPPI IXTSYV TEVHIWIQTVYRXWHIWHSRWIXPIKWHIWMQT|XWSY TVrWHI kPEVqEPMWEXMSRHIPSKIQIRXWWSGMEY\ TEVXW H´MQT|XW EJJIGXqW HI HSXEXMSRW HI FYHKIX HERWTPYWMIYVWEXSPPWqPSMKRqWHIW8YEQSXY KqRqVEPHY8IVVMXSMVIIXHIWYFZIRXMSRWHIP´)XEX0IW dépenses sont constituées des remboursements des 0IW QSRXERXW XSXEY\ ETTSVXqW TEV PI *)( EY\  IQTVYRXWHIWYFZIRXMSRWEY\qXEFPMWWIQIRXTYFPMGW TVSNIXWH´EWWEMRMWWIQIRXW´qPrZIRXkQMPPMEVHW*'4 WSGMqXqWH´qGSRSQMIQM\XISYXSYWEYXVIWSVKERMWQIW IRZMVSRWSMXQMPPMSRWH´IYVSW ou collectivités publiques chargés de la protection de P´IRZMVSRRIQIRXSYHYXVEMXIQIRXHIWHqGLIXW)R LES FINANCEMENTS INTERNATIONAUX kWEGVqEXMSRPIFYHKIXqXEMXHIQMPPMEVHWHI*'*4 TSYV  QMPPMSRW HI HqTIRWIW -P IWX EYNSYVH´LYM HI 0E 4SP]RqWMI JVERpEMWI IWX qPMKMFPI EY *SRHW HI 4EVXI- P´SVHVIHI1*'*4 1º  nariat pour les Écosystèmes Critiques, qui est une EPPMERGIIRXVIPI*SRHWTSYVP´IRZMVSRRIQIRXQSRHMEP %ZERX½RYRTVSNIXHIVqJSVQIWSYLEMXIETTPMUYIVPI *)1 PE&ERUYI1SRHMEPI'SRWIVZEXMSR-RXIVREXMSREP principe pollueur-payeur, la promotion des produits « verts » PIKSYZIVRIQIRXHY.ETSRIXPE*SRHEXMSR.SLR(IX IXPEZEPSVMWEXMSRHIWIRXVITVMWIW§)'3¨TEVPE½WGEPMXq 'EXLIVMRI1EG%VXLYVHIWXMRqIk½RERGIVPEGSRWIVZE- tion des “points chauds” de la biodiversité autour du LES FINANCEMENTS EUROPÉENS QSRHIHSRXPITSMRXGLEYH§4SP]RqWMI1MGVSRqWMI¨ 0ITVS½PH´qGSW]WXrQIEqXqIRKEKqIRQEMWkGI (ITYMWPIr*)(EqXqEHSTXqPITVMRGMTIHI±GSRGIRXVE- NSYVPE4SP]qRWMIR´ETEWIRGSVIFqRq½GMqHIGIJSRH XMSR²HIWJSRHWWYVHIY\WIGXIYVWRSXEQQIRXHqZIPST- TIQIRXHIWVIWWSYVGIWQEVMRIW TIVPMGYPXYVIIX¾SXXMPPIHI TsGLI IXTVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX EWWEMRMWWIQIRX HIWIEY\YWqIWTVIQMrVIXVERGLISTqVEXMSRRIPPIHYVqWIEY 339

LES OPINIONS SUR L’ENVIRONNEMENT LA SOCIÉTÉ ET (IY\WSRHEKIWTIVQIXXERXH´ETTVqGMIVPIWTIVGIT- L ENVIRONNEMENT tions de la population sur les problèmes d’environne- ’ QIRXIR4SP]RqWMIJVERpEMWISRXqXqVqEPMWqW LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE • l’un par l’institut de sondage Louis Harris a porté sur 400 personnes interrogées entre le 4 et le 17 L’ENVIRONNEMENT novembre 2005. (´ETVrWYRIPMWXIqXEFPMIIRESXEWWSGME- • P´EYXVI IR  TEV 4EGM½G GSRWYPXMRK WYV YR tions dont l’objet est lié à la protection de l’envi- qGLERXMPPSRQM\XIHITIVWSRRIWlKqIWHI VSRRIQIRX WSRX IRVIKMWXVqIW1EMW HI RSQFVIYWIW 15 ans et plus représentatifs de la population EWWSGMEXMSRW WSRX IR WSQQIMP -P ] IR EYVEMX YRI HIW-PIWHY:IRX 8ELMXMIX1SSVIE HERWPIGEHVI quarantaine actives. d’une enquête sur les nuisances sonores. 9RIXVIRXEMRIIWXVIKVSYTqIEYWIMRHIPE*qHqVEXMSR 'IW HIY\ WSRHEKIW SRX QSRXVq UYI PIW TVqSGGY- Photo : Enfants HIW %WWSGMEXMSRW HI 4VSXIGXMSR HI P´)RZMVSRRIQIRX pations des polynésiens étaient avant tout liées à la ( Crédit : A.Aubanel ) *%4) GVqqIIRIXUYMGSQTXIEYNSYVH´LYMYRI TSPPYXMSRIXEY\HqGLIXW XVIRXEMRI H´EWWSGMEXMSRW 0´wPI HI 1SSVIE GSQTXI YRI dizaine d’associations plusieurs d’entre elles étant égale- QIRXVIKVSYTqIWIRJqHqVEXMSR %MQILS8SY3VE  Quelques associations -P W´EKMX WSMX H´EWWSGMEXMSRW HI TVSXIGXMSR HI L’association Manu, créée en 1990, œuvre en faveur de la protection des oiseaux de §UYEVXMIVW¨ 8MTEIVYM*IRYE%MLEVI© SYH´YRI Polynésie et de leurs habitats ; wPI %XYEXIREXYVETSYV&SVE&SVE4EVYVYXIREXYVE 3TSE SY8I,SXY 6EY 2S 9XYI 6SE k 6EMEXIE8I Elle contribue activement, en partenariat avec la DIREN à l’étude des oiseaux de Polynésie %VE RYM RS8YFYEM k8YFYEM6EMQSERE RS 6EMZEZEI dans leur milieu naturel ; elle assure également a diffusion et la promotion auprès du public k 6EMZEZEI ,IXY S XI XEM8EMSLEI SY ,SEXE 2YM de toute information relative à la protection et à l’étude des oiseaux de Polynésie. EY\ 1EVUYMWIW  SY H´EWWSGMEXMSRW XLqQEXMUYIW UYM Reef Check Polynésie, travaille avec des équipes bénévoles formées pour assurer une ®YZVIRX TSYV PE TVSXIGXMSR H´IWTrGI 1ERY TSYV surveillance régulière du corail, et le soutien aux initiatives locales en faveur de la protection PIW SMWIEY\ TPYWMIYVW JSRHEXMSRW TSYV PIW XSVXYIW  ou de la réhabilitation des récifs. 8IQERES XI QSERE8ILSRY XIEJSRHEXMSR ,MFMW- Te mana o te moana, fondée en 2004 oeuvre pour la protection de l’environnement marin GYW8SVIXSVI TSYV PIW VIUYMRW PE PYXXI GSRXVI PIW et la sensibilisation du public. Elle gère la Clinique des tortues marines installée au sein de IWTrGIWIRZELMWWERXIW *IRYEERMQEPMETEVI\IQTPI l’hôtel InterContinental Moorea Resort & Spa. qui intervient activement dans la lutte contre petite

JSYVQMHIJIY SYPIFVYMX 8ISVELEY ©'IVXEMRIW LES PREOCCUPATIONS LIÉES À L’ENVIRONNEMENT, EN % DES H´IRXVI IPPIW TEVXMGMTIRX qKEPIQIRX EY\ EGXMSRW HI PERSONNES INTERROGÉES (Source : sondage Louis Harris, 2005) VIGLIVGLI SY HI WYMZM HI P´IRZMVSRRIQIRX 1ERY 6IIJGLIGO©  8VSMWEWWSGMEXMSRWWSRXEKVqqIW±8IVEYEXMEXMEXEYE hiti noa tu - union polynésienne pour la sauvegarde HIPEREXYVI² PE±7SGMqXqH´SVRMXLSPSKMIHI4SP]RqWMI 1ERY² IXP´EWWSGMEXMSR±8ISVELEYZMZVIIRTEM\² qui lutte contre le bruit et les nuisances sonores.

PERCEPTION DE LA QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT (Source : sondage Louis Harris, 2005) Un sondage Louis Harris sur l’environnement en Polynésie française, 2005 340 Un sondage a été réalisé en 2005 par l’institut Louis Harris sur un échantillon représentatif de 400 personnes sur le thème de l’environnement. À VOTRE AVIS, D’OÙ PEUVENT PROVENIR LES DÉGRADATIONS DE Il révèle que 50%, soit la moitié des sondés, pensent que le milieu dans lequel ils vivent est de NOTRE ENVIRONNEMENT ? (en % de personnes interrogées; mauvaise qualité et 49% soit l’autre moitié pensent qu’il est de bonne qualité ; la majorité des Source : sondage Louis Harris, 2005) sondés (60%) pensent que la situation se dégrade. Pour les personnes interrogées, les déchets de tous types (ménagers, industriels, etc.) constituent la principale source de dégradation de l’environnement en Polynésie française. Pour les personnes interrogées, les principales sources de dégradations actuel- les ou potentielles de l’environnement en Polynésie française sont liées : • majoritairement (58%) aux déchets de toutes sortes (par dépôt sauvage dans la nature ou par augmentation de leur production) et aux comportements irrespectueux de certaines personnes vis à vis de l’environnement (54%). • aux rejets d’eaux usées non traitées dans le milieu naturel pour un peu plus d’1 sondé sur 4 (26%). Près de la moitié des sondés (48%) avouent jeter des papiers ou des canettes dans la nature. Plus de 2 répondants sur 10 déclarent rejeter des eaux usées non traitées dans la nature. Un peu plus d’une personne sur 10 jette des piles, des batteries de voitures ailleurs que dans les points d’apports volontaires réservés à cet effet. Il en est de même pour ce qui est de laisser des déchets sur les plages, dans les vallées, etc. lors de sorties, de pique nique. Et 4% des sondés avouent jeter des produits nocifs dans le caniveau, au fond du jardin ou dans une rivière. Pour 98% des sondés, la protection de l’environnement est quelque chose d’important, voire de très LES MESURES À PRENDRE PAR LE GOUVERNEMENT important pour 87%. (Source : sondage Louis Harris, 2005) 9 personnes interrogées sur 10 déclarent faire attention à leur environnement, c’est à dire qu’elles trient les déchets et/ou ne jettent pas de papiers par terre, etc. ; les moins de 30 ans sont plus nombreux à déclarer ne pas faire attention à l’environnement avec 13% contre 5% pour les plus de 30 ans. 8% des personnes interrogées qui pensent que la protection de l’environnement est importante ont déclaré ne pas faire attention à leur environnement. Les efforts qui seraient consentis par les personnes interrogées concernent principalement les déchets. En effet, près de la moitié des personnes interrogées (48%) disent qu’elles veilleraient à ne pas jeter des ordures dans la nature et près de 4 personnes sur 10 (39%) seraient prêtes à pratiquer assidûment le tri des déchets et utiliser les PAV pour les déchets spéciaux. Faire des économies d’eau et d’énergies sont des efforts qu’1/4 des sondés seraient prêts à faire en faveur de l’environnement en Polynésie française. Sept personnes interrogées sur 10 se déclarent actives dans la protection de l’environne- ment par le biais du tri sélectif des déchets, la participation aux journées de nettoyage des plages, la mobilisation dans le monde associatif, etc. Selon les personnes interrogées 3 actions devraient être prises en priorité par le gouverne- ment pour la protection de l’environnement : • La sanction des pollueurs pour 6 sondés sur 10 (60%). • L’information et la sensibilisation pour un peu plus de 4 sondés sur 10 (42%). • Veiller au respect des lois pour plus d’un tiers des sondés sur 10 (37%). Pour la majorité des personnes interrogées (74%), le moteur de la protection de l’environnement LES POINTS ESSENTIELS ET LES doit venir des différents acteurs de la société de Polynésie française à savoir du gouvernement, de PETSTYPEXMSRIXHIWEWWSGMEXMSRW  HIWVqTSRHERXWMHIRXM¼IRXPETSTYPEXMSRGSQQIQSXIYVHI la protection de l’environnement ; moins d’une personne sondé sur 10 (8%) pense que le moteur ÉVOLUTIONS 1996 - 2006 de la protection de l’environnement doit être le gouvernement. )RZIVXYHIPEPSMSVKERMUYIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIIWXEXXVMFYXEMVIHIPEGSQTqXIRGIIRQEXMrVIH´IRZMVSRRIQIRX )RERWIRXVIIXQMRMWXrVIWGLEVKqWHIP´IRZMVSRRIQIRXWIWSRXWYGGqHqW 0IQMRMWXrVIGLEVKqHIP´IRZMVSRRIQIRXHq½RMXPETSPMXMUYIQMWIIR®YZVITEVPE(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRX (-6)2 'IWIVZMGIVEXXEGLq EYQMRMWXrVIGLEVKqHIP´IRZMVSRRIQIRXEWWYVIPETVqWIVZEXMSRIXPEZEPSVMWEXMSRHIWQMPMIY\IXHIWVIWWSYVGIWREXYVIPPIWHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI HERWYRITIVWTIGXMZIHIHqZIPSTTIQIRXHYVEFPI4PYWMIYVWEYXVIWWIVZMGIWHY4E]WTEVXMGMTIRXkGIXXIQMWWMSR L]KMrRIIXWEPYFVMXqTYFPMG HqZIPSTTIQIRXVYVEPTsGLITIVPMGYPXYVIYVFERMWQIqUYMTIQIRX©  0ETSPMXMUYIIWXFEWqIWYVKVERHIWTVMSVMXqW • La protection et la valorisation de la biodiversité • La prévention et la gestion des pollutions • La sensibilisation et l’éducation à l’environnement • 0EWYVZIMPPERGIHIP´IRZMVSRRIQIRX SFWIVZEXSMVI 341 • Le développement durable • Les changements climatiques Les montants alloués à l’environnement sont relatMZIQIRXWXEFPIW-PWWSRXHIP´SVHVIHIQMPPMEVHWHI*'*4TEVER HIk 1º IRJSRGXMSRRIQIRX IRMRZIWXMWWIQIRXMPWSRXqXqQYPXMTPMqWTEVIRERW

0IWTVMRGMTEPIWEGXMSRWWYVPIWERWWSRXPIWWYMZERXIW CUMUL DES MONTANTS FINANCIERS EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT (DIRECTS OU INDIRECTS) (Source : MDD, DIREN, DDRT, contrat de développement) • un important renforcement des connaissances, MF CFP º • un effort très important en matière de traitement des déchets, Polynésie fonctionnement 327 2,74 • la lutte contre les espèces envahissantes, Polynési investissements 5585 46,8 • PIPERGIQIRXHIP´-*6)'36IR4SP]RqWMI Etat 8592 72,00 Etat recherche 440 3,69 • PIGSHIHIP´)RZMVSRRIQIRX FED 4415 37 • P´ETTVSFEXMSRHIW4+)1HI1SSVIEIXHI*EOEVEZE Total 193591 162,23 • P´ETTVSFEXMSRTEVP´92)7'3HYHSWWMIVH´I\XIRWMSRHIPE6qWIVZIHI&MSWTLrVI • PEWXVEXqKMITSP]RqWMIRRIHIPE&MSHMZIVWMXq • l’apparition de la notion de développement durable • les préoccupations croissantes au regard du changement climatique. 0´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWEGSRRYHIWEZERGqIW IPPIWWSRXPSMRH´sXVIkPELEYXIYVHIWIRNIY\UYIVITVqWIRXIPI XVEMXIQIRXHIWIEY\YWqIW 0ETVSXIGXMSRHIWIWTEGIWIXHIWIWTrGIWEGSRRYHIWEZERGqIWIRERWXVrWXMQMHIWGSQTXIXIRYHIWIRNIY\QENIYVW HIPEFMSHMZIVWMXqTSP]RqWMIRRI(ITYMWERWIRVIZERGLIPIWIJJSVXWW´EGGIRXYIRXEZIGYRIZSPSRXqHIGPEWWIQIRXHIW IWTEGIWPIWTPYWWIRWMFPIWPEQMWIIRTPEGIH´YRIVqIPPIKIWXMSRNYWUYIPkMRI\MWXERXIIXPEQMWIIR®YZVIHITPERWHI conservation des espèces les plus menacées. 0´)XEXETTSVXIWSRGSRGSYVW½RERGMIVIXXIGLRMUYIkPE4SP]RqWMIIRQEXMrVIH´IRZMVSRRIQIRXRSXEQQIRXEYXVEZIVW • HIWTVSGIWWYWHI½RERGIQIRXW½RERGIQIRXWHMVIGXWH´MRJVEWXVYGXYVIW½RERGIQIRXWMRHMVIGXW Hq½WGEPMWEXMSRRSXEQ- QIRX  PIWHqTIRWIWKPSFEPIWGYQYPqIWGSRWEGVqIWHMVIGXIQIRXSYMRHMVIGXIQIRXkHIWSTqVEXMSRWHITVSXIGXMSR de l’environnement représentent sur 10 ans un engagement qui dépasse 72 millions d’euros. L’énergie renouvelable  HIWHqTIRWIW PEKIWXMSRHIWHqGLIXWP´EHHYGXMSRIRIEYTSXEFPIIXP´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWVITVqWIR- XIRXTVrWHI HIWQEWWIW½RERGMrVIW • HIP´EWWMWXERGIXIGLRMUYIETTSVXqITEVPE(%8 (MVIGXMSRHIP´%WWMWXERGI8IGLRMUYI  • HIP´ETTYMHIWSVKERMWQIWHIVIGLIVGLI SVKERMWQIWHIVIGLIVGLIREXMSREY\ IRZMVSRTIVWSRRIW IXHIP´%()1) %KIRGIHIP´)RZMVSRRIQIRXIXHIPEQEwXVMWIHIP´)RIVKMI 0IWQSRXERXWEPPSYqWTEVP´)XEXkPEVIGLIVGLIWYVPETqVMSHI GSVVIWTSRHIRXTSYVPIW½RERGIQIRXWMHIRXM½qWkYRXSXEPQMRMQYQHIQMPPMSRWH´IYVSW 0IWSYXMPW½RERGMIVWIRJEZIYVHIP´IRZMVSRRIQIRXWSRXMWWYWHIWGSRXVEXWHIHqZIPSTTIQIRX IRZMVSR1º HY*)( IRZMVSR1º HIWXE\IWTSYVP´IRZMVSRRIQIRX 1ºER HYJSRHWTSYVPETVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX IRZMVSR 1ºER 7YVPIWERWGIWGLMJJVIWVITVqWIRXERXYRXSXEPGYQYPqHI1ºIRZMVSRWSMXYRIQS]IRRIHI1ºTEV ER7YVGIWGLMJJVIWYRJEMFPITEVXIWXGSRWEGVqIkPETVSXIGXMSRHIPEFMSHMZIVWMXq 0IQSRXERXXSXEPHIWFYHKIXWGSRRYWEPPSYqWkP´IRZMVSRRIQIRXWYVPEHqGIRRMIW´qPrZIk1*'*4WSMXQMPPMSRW H´IYVSW40YWHI HGIWFYKIXWWSRXEPPSYqWEY\XVEMXIQIRXHIWIEY\YWqIWIXHIWHqGLIXW 0E4SP]RqWMIJVERpEMWIIR½RW´MRWrVIHERWPIGSRXI\XIVqKMSREPHY4EGM½UYIWYHGSYZIVXTEVPIWGSRZIRXMSRWVqKMSREPIW XIPPIWUYIPIWGSRZIRXMSRWH´%TMEIXHI2SYQqETSYVPETVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXIXIWXMQTPMUYqIHERWPEGSSTq- VEXMSRVqKMSREPI)PPITEVXMGMTIkHMZIVWTVSNIXWVqKMSREY\ '6-744VSG*MWL©  -PI\MWXIYRIUYEVERXEMRIH´EWWSGMEXMSRWHITVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXHSRXGIVXEMRIWXVrWEGXMZIWHERWPETVSXIGXMSR mais également dans la recherche. Les sondages d’opinion sur l’environnement ont montré que les préoccupations des TSP]RqWMIRWqXEMIRXEZERXXSYXPMqIWkPETSPPYXMSRIXEY\HqGLIXW4SYV HIWWSRHqWPETVSXIGXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX est quelque chose d’important. 9 personne sur 10 déclare faire attention à l’environnement mais près de 50% avouent continuer à jeter des déchets dans la nature. Les campagnes de sensibilisation portent leur fruits, mais semblent encore MRWYJ½WERXIWTSYVMRHYMVIPIWGLERKIQIRXWHIGSQTSVXIQIRXHYTPYWKVERHRSQFVI BIBLIOGRAPHIE 343

L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT EN POLYNÉSIE FRANÇAISE 2006

)EY &MSHMZIVWMXqXIVVIWXVI 1MPMIY\QEVMRWIXFMSHMZIVWMXqQEVMRI )WTEGIWTVSXqKqW 3GGYTEXMSRHIWXIVVIWIXHYPMXXSVEPPIWWSPW%QqREKIQIRX %MV &VYMX 6MWUYIWIXGLERKIQIRXGPMQEXMUYI 6EHMSEGXMZMXq Dechets %GXMZMXIWTSPPYERXIWMRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWIXYHIWH´MQTEGX 4sGLI4IVPMGYPXYVI %KVMGYPXYVIIXWSPW )RIVKMI 8SYVMWQI +qRqVEPMXqWIXVqTSRWIW

EAU

6ETTSVXWERRYIPWHY',74HIk 6ETTSVX§UYEPMXqHIWIEY\HIWXMRqIWkPEGSRWSQQEXMSRLYQEMRIk8ELMXMIXHERWPIWwPIW¨ 6ETTSVXW§UYEPMXqFEGXqVMSPSKMUYIHIWIEY\HIFEMKREHIk8ELMXM1SSVIE&SVE&SVE6EMEXIEIX,YELMRI¨ %*(6q¾I\MSRWSTqVEXMSRRIPPIWGSRWqGYXMZIWkP´qZEPYEXMSRVqXVSWTIGXMZIHY½RERGIQIRXHIW]WXrQIWH´EPMQIRXEXMSRIRIEY TSXEFPI %)4 IR4SP]RqWMIJVERpEMWIT %+)2')*6%2'%-7)()():)0344)1)286q¾I\MSRWSTqVEXMSRRIPPIWGSRWqGYXMZIWkP´qZEPYEXMSRVqXVSWTIGXMZIHY½RERGI- QIRXHIW]WXrQIWH´EPMQIRXEXMSRIRIEYTSXEFPI %)4 IR4SP]RqWMIJVERpEMWIT %+)2')*6%2'%-7)()():)0344)1)281MWWMSRWIGXSVMIPPIWYVP´IEYIXP´EWWEMRMWWIQIRX1MWWMSRHYEYWITXIQFVI %MHIQqQSMVIT %WWSGMEXMSR:%-8-8%6%:%RS8MTEIVY´M:EPPqIHI8MTEIVY´MqXEXHIWPMIY\IXTVSTSWMXMSRWT &%0(%77%6-&)62%6(%(%2039)40´IEYIR4SP]RqWMIJVERpEMWI0´IEYIXPEWERXqPIG]GPIHIP´IEYPIWVIWWSYVGIWIR IEY%YXSWEMWMRIR„T '%6)<)2:-6322)1)28%WWEMRMWWIQIRXGSPPIGXMJHIWIEY\YWqIWHIPE^SRI2SVHHIP´wPIHI&SVE&SVE)XYHIH´MQTEGX NYMRT '%6)<)2:-6322)1)28%WWEMRMWWIQIRXGSPPIGXMJHIWIEY\YWqIW^SRIXSYVMWXMUYIHI,EETMXMGSQQYRIHI1SSVIEqXYHI H´MQTEGX6ETTSVXTSYVPI1MRMWXrVIHIP´)UYMTIQIRXHIP´)RIVKMIIXHIW4SVXW(MVIGXMSRHIP´)UYMTIQIRX%VVSRHMWWIQIRXHIWMRJVEW- XVYGXYVIWT ')7'6ETTSVXWYVP´IEYIR4SP]RqWMIJVERpEMWIP´IEYIXPEWERXqPIG]GPIHIP´IEYPIWVIWWSYVGIWIRIEYT ',74)XEXHIWPMIY\HIP´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWHSQIWXMUYIWTEVWXEXMSRH´qTYVEXMSRIR4SP]RqWMIJVERpEMWIWYVPETqVMSHI WITXIQFVIT 344 ',746ETTSVXH´qXETIWYVPEWMXYEXMSRHIPETSXEFMPMXqHIP´IEYIR4SP]RqWMIJVERpEMWI',74(('(%8 74'4*()2:RSZIQFVIT 'SQQYRIHI,YELMRI6ETTSVXH´I\TPSMXEXMSRWIVZMGIL]HVEYPMUYIT '32',39 3  0IW TVSTSWMXMSRW H´MRXIVZIRXMSR HI P´%*( IR QEXMrVI H´IRZMVSRRIQIRX IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI%MHIQqQSMVI¯8)2)62T (%2039<.)XYHIHIWVMWUYIWREXYVIPWHERWPEFEWWIZEPPqI4ETIRSS¯,]HVSPSKMIT (-6)2*MGLIWHY&YVIEY)EYIX%WWEMRMWWIQIRXT ,EYXGSQQMWWEVMEXWYFHMZMWMSRHIW-PIW(Y:IRX(MVIGXMSRHIP´EWWMWXERGIXIGLRMUYI)XEXHIPEZEPPqIHIPE 4YREVYYT ,%66-748LrWI1SHM½GEXMSRWHIWGEVEGXqVMWXMUYIWGLMQMUYIWHYPEKSRHI4ETIIXIPMqIWkP´EGXMZMXqLYQEM- RIMRXqVsXHIWXVEGIYVWWqHMQIRXEMVIWKqSGLMQMUYIWIXFMSKqSGLMQMUYIWHERWPEVIGSRWXMXYXMSRHIP´qZSPYXMSRHI P´IRZMVSRRIQIRXEYGSYVWHIWHIVRMrVIWERRqIWT 09'%71%ZERXTVSNIXHIVqLEFMPMXEXMSRHIPEZEPPqIHI4YREVYY()7IRWGMIRGIWHIP´)RZMVSRRIQIRX (qZIPSTTIQIRXHYVEFPIIXKIWXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX8VEZEMPHI½RH´qXYHIT 098,8)XYHIUYERXMXEXMZIIXUYEPMXEXMZIHIWVIWWSYVGIWIRIEYHIP´wPIHI8ELMXM6ETTSVXHIWXEKIHI P´MRWXMXYXHIWWGMIRGIWHIP´MRKqRMIYVHI1SRXTIPPMIVNYMPPIXESXT 1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRX0´EWWEMRMWWIQIRXGSPPIGXMJHIWIEY\YWqIWIR4SP]RqWMIJVERpEMWI4VqWIRXEXMSR kP´SGGEWMSRHIW)XEXW+qRqVEY\HIP´)RZMVSRRIQIRX 1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRX0IWTVSKVEQQIWH´qUYMTIQIRXHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWITSYVPIXVEMXIQIRX HIWTSPPYXMSRWT Bibliographie 1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRX0´IEYIXWIWYWEKIWHSWWMIVTqHEKSKMUYI'1'1 7)'6)8%6-%8+)2)6%0(9+39:)62)1)28(qPMFqVEXMSRR„%4*HYSGXSFVITSVXERX VqKPIQIRXEXMSRHIP´L]KMrRIHIWIEY\HIWXMRqIWkPEGSRWSQQEXMSRLYQEMRIHMWXVMFYqIWTEVPIWVqWIEY\JSRXEMRIW IXGMXIVRIWkYWEKIGSPPIGXMJ.34*HYSGXSFVIR„T 7%398'0ERSYZIPPIHMVIGXMZI§)EY\HIFEMKREHI¨PE(MVIGXMZIWYVPITPERREXMSREP'SRJqVIRGITVSJIW- WMSRRIPPI%)%4¯EZVMP 7)'6)8%6-%8+)2)6%0(9+39:)62)1)28(qPMFqVEXMSRR„%8HYEZVMPTSVXERX VqKPIQIRXEXMSRHIP´L]KMrRIHIWIEY\YWqIW.34*HYQEMR„T 72'4EIXEM4EI9XE%REP]WIHIWTEVEQrXVIWTL]WMGSGLMQMUYIWHY0EGHI1EIZEW]RXLrWIFMFPMSKVETLM- UYIIXGSQTPqQIRXWTEKIWERRI\IW 72'4%)8%-4%)98%%REP]WIHIWTEVEQrXVIWTL]WMGSGLMQMUYIWHYPEGHI1EIZEW]RXLrWIFMFPMSKVETLM- UYIIXGSQTPqQIRXW ,YELMRI 'SQTPqQIRX%REP]WIHIWTIWXMGMHIWHERWHIY\qGLERXMPPSRWWqHMQIRXEMVIWT 7SGMqXq4SP]RqWMIRRIHIP´IEYHIP´qPIGXVMGMXqIXHIWHqGLIXW 74))( 7GLqQE(MVIGXIYVIRIEYTPYZMEPIHI PEVSYXIHIWTPEMRIW(SGYQIRXTVSZMWSMVIQEVWTEKIWERRI\IW 7SGMqXq4SP]RqWMIRRIHIP´IEYHIP´qPIGXVMGMXqIXHIWHqGLIXW 74))( 'EHVIH´SVMIRXEXMSRWKqRqVEPIWHI P´EWWEMRMWWIQIRXHIWIEY\YWqIWHIP´EKKPSQqVEXMSRHI4ETIIXIVqWYQqW]RXLqXMUYIT 7SGMqXq4SP]RqWMIRRIHIP´IEYHIP´qPIGXVMGMXqIXHIWHqGLIXW 74))( %9(-8WYVPEWMXYEXMSRIXPIWMRWXEPPEXMSRW H´IEYTSXEFPIHIWGSQQYRIWHIP´EVGLMTIPHIW89%13896ETTSVXHITVqWIRXEXMSR:WITXIQFVIT 7SGMqXq4SP]RqWMIRRIHIP´IEYHIP´qPIGXVMGMXqIXHIWHqGLIXW 74))(-RZIRXEMVIHIWSPYXMSRWMRRSZERXIWIR QEXMrVIH´EPMQIRXEXMSRIRIEYTSXEFPIWYVPIWEXSPPWHIW8YEQSXYT 7YFHMZMWMSREHQMRMWXVEXMZIHIWwPIW8YEQSXY+EQFMIV4VSKVEQQIH´qUYMTIQIRXIRGMXIVRIWMRHMZMHYIPPIWHIW EXSPPWHIP´%VGLMTIPHIW8YEQSXY 7]RHMGEXTSYVPE4VSQSXMSRHIW'SQQYRIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 74'4* 6IGSRREMWWERGIHIW6IWWSYVGIW IR)EYIR4SP]RqWMIJVERpEMWIJqZVMIVT 7]RHMGEXTSYVPE4VSQSXMSRHIW'SQQYRIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 74'4* 6ETTSVXH´)\TPSMXEXMSR 'SQQYRIHI,YELMRI7IVZMGI,]HVEYPMUYITEKIWERRI\IW 7]RHMGEXTSYVPE4VSQSXMSRHIW'SQQYRIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 74'4* )XYHIIRGSQQYRMGEXMSRWYV 345 l’adduction d’eau potable en Polynésie française. 7]RHMGEXTSYVPE4VSQSXMSRHIW'SQQYRIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 74'4* 0MZVI&PERG(I0´)EY4SXEFPI)R4SP]RqWMI*VERpEMWI 7]RHMGEX'IRXVEPHIP´,]HVEYPMUYI)XYHIHIWVIWWSYVGIWIRIEYHIP´wPIHI8ELMXM6ETTSVXHIW]RXLrWIHIP´qXYHI7%*)+) TEKIWERRI\IW 8%18%1  )XYHI UYEPMXEXMZI TSYV PI 74'4*0´EPMQIRXEXMSR IR IEY TSXEFPI TIVGITXMSRW GSQTSVXIQIRXW IX STMRMSRW HIW 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BIODIVERSITÉ TERRESTRE

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7)-86)6 7)-86).'EYWIWSJPERHFMVHI\XMRGXMSRWMR*VIRGL4SP]RIWME3V]\ 78)%(1%2(;)\XMRGXMSRWSJFMVHWMR)EWXIVR4SP]RIWMEEVIZMI[SJXLIVIGSVHWERHGSQTEVMWSR[MXL SXLIV4EGM½G-WPERH+VSYTW.%VGLISP7GM 8,-&%908.'1IREGIWIXGSRWIVZEXMSRHIWSMWIEY\HI4SP]RqWMIJVERpEMWI4MR.' Bibliographie 8,-&%908 -+9=38IHW0MZVIVSYKIHIWSMWIEY\QIREGqWHIWVqKMSRWJVERpEMWIWH´SYXVIQIV7EMRX'PSYH 'SRWIMP-RXIVREXMSREPTSYVPE4VSXIGXMSRHIW3MWIEY\ 1SRSKV  9-'2'SQMXqJVERpEMW&MSHMZIVWMXqIXGSRWIVZEXMSRHERWPIWGSPPIGXMZMXqWJVERpEMWIWH´SYXVIQIV'SPPIGXMSR 4PERIXI2EXYVIT ;'1'0IXXIVJVSQ7ITXIQFIVXLERHXVEHIHEXE

Invasions biologiques ',):-0038),*036)2').4)086)41)=)6.0=*)66%6-7.&6)2-)6%+%0>-267YMZMHIW TLqRSQrRIWFMSMRZEWMJWIXHIVqLEFMPMXEXMSRHIPEFMSHMZIVWMXqHIWEMVIWTVSXqKqIWP´I\IQTPIHI1SSVIE 4SP]Rq- WMIJVERpEMWI %8-%MVIWTVSXqKqIW¯3YEKEHSYKSY *%9',-00)%'SPSRMWEXMSRHIWTEPqXYZMIVW¯6LM^STLSVEWX]PSWE¯WYVP´wPIHI1SSVIE4SP]RqWMIJVERpEMWI &MPERHIVqTEVXMXMSRIXMRGMHIRGIqGSPSKMUYI)4,)-*6)'364SP]RqWMI6%R„T +VERHKMVEVH.4IXMX.2,SHHPI176SHIVMGO+/(EZMIW27YGGIWWJYPFMSGSRXVSPSJ,SQEPSHMWGEZMXVM- TIRRMW ,IQMTXIVE'MGEHIPPMHEI MR*VIRGL4SP]RIWME%WWMWIHIPEVIGLIVGLIJVERGEMWIHERWPI4EGM½UYI2SZIQFVI 6MZIVWMHI'%97% 1)=)6IX.39(%20YXXIGSRXVIPEJSYVQMqPIGXVMUYIk8ELMXMT .SYVHER,1MWWMSRH´I\TIVXMWIIXHIWSYXMIRXIGLRMUYIEYTVSKVEQQITSP]RqWMIR§;EWQERRMEEYVSTYRG- XEXE¨6ETTSVX-6((qPqKEXMSRkPEVIGLIVGLI

0IHSY\7%PPSYGLI=1I]IV.=4YXSE6.SYVHER,%RYTHEXISJXLIERXJEYRESJ8ELMXMERH1SSVIE *VIRGL 4SP]RIWME 4SWXIV 0IHSY\7%PPSYGLI=4VEXMGEFMPMXqHYGSRXV|PIGLMQMUYIHIPEJSYVQMIRZELMWWERXI;EWQERRMEEYVSTYRGXEXE k8ELMXM)\TqVMQIRXEXMSRIRQMPMIYREXYVIPIXIRPEFSVEXSMVI)ZEPYEXMSRHIPEGSQTqXMXMZIHYGSVXrKIH´IWTrGIW HI*SVQMGMHEIMRXVSHYMXIk8ELMXMHERWPIGSRXI\XIHIP´MRZEWMSRHIPEJSYVQMqPIGXVMUYI;EWQERRMEEYVSTYRGXEXE 6ETTSVXHIWXEKIHIIERRqIH´MRKqRMIYV%KVSRSQI-14)27%86ETTSVXTSYV-6( 03):))EWWSGMEXMSR*9)2%%2-1%0-%(IWMRZEWMSRWIRGSRXMRY4VqWIRXEXMSR4S[IV4SMRX 38%,-2)-',-GSPSRM^EXMSRSJXLIKSPHHYWXHE]KIGOS4LIPWYQEPEXMGEYHE 6ITXMPME+IOOSRMHEI MR 1SSVIESJXLI7SGMIX]SJEVGLMTIPEKS*VIRGL4SP]RIWME'YVVIRXLIVTIXSPSK]   349 4EGM½G-RZEWMZI%PMIR%RX+VSYTWSYWP´qKMHIHIP´9-'277'QEVW-RZEWMZI7TIGMIW7TIGMEPMWX+VSYT -77+ 4PERHITVqZIRXMSR GSRXVIPIWJSYVQMWIRZELMWWERXIWHERWPI4EGM½UYIT 4IXMX .10YXXI FMSPSKMUYIGSRXVI PE GMGEHIPPI TMWWIYWI IR 4SP]RqWMI JVERpEMWI0IW EWWMWIW HI PE VIGLIVGLI JVERpEMWI HERW PI 4EGM½UYIESX2SYQqE2SYZIPPI'EPqHSRMI 4IXMX.2+VERHKMVEVH.,SHHPI176SHIVMGO+/(EZMIW2&MSGSRXVSPSJ,SQEPSHMWGEZMXVMTIRRMW ,IQMTXIVE'MGEHIPPMHEI  MR*VIRGL4SP]RIWME6MGLEVH+YQT7SYXL4EGM½G6IWIEVGL7XEXMSR7IQMREV%YKYWX+YQTWXEXMSR1SSVIE*VIRGL4SP]RIWME 739&)=6%2=-RMXMEXMZIWWYVPIWIWTrGIWI\SXMUYIWIRZELMWWERXIWHERWPIWGSPPIGXMZMXqWJVERpEMWIWH´SYXVIQIV'SQTXIVIRHY HIQMWWMSRIR4SP]RqWMIJVERpEMWIHYEYT -9'277'QEM4EGM½G-RZEWMZI%PMIR%RX+VSYTT 9-'2'SQMXqJVERpEMW-RMXMEXMZIWYVPIWIWTrGIWI\SXMUYIWIRZELMWWERXIWHERWPIWGSPPIGXMZMXqWJVERpEMWIWHIP´SYXVIQIV6ETTSVX non publié, en préparation.

MILIEUX MARINS ET BIODIVERSITÉ MARINE

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'SVHSRRIV]00ETSPMXMUYIVqKMSREPIHIPEQIVTSYVPIWMPIWHYTEGM½UYI9RQSHrPIHIKSYZIVRERGIJEGI kPEGVMWIQSRHMEPIHIWSGqERW#6IZYINYVMHMUYITSP]RqWMIRRI,SVWWqVMIZSPYQI ()'39(6%7 14 1qHMEXMSR WTEXMEPI VIGLIVGLI GSRHYMXI HERW PI TVSNIX HI 6qWIVZI HI FMSWTLrVI%XSPP HI *EOEVEZE8YEQSXY4SP]RqWMIJVERpEMWI6ETTSVXTSYV9RMZIVWMXqHI4SP]RqWMIJVERpEMWIT '6-3&)3*%-&MPERR„QEMT '6-3&) )4,)%TTVSGLIqGSW]WXqQMUYIHIPEFMSHMZIVWMXqIXHIWIWYWEKIWHERWPIWPEKSRWHI4SP]RqWMI JVERpEMWI%TTPMGEXMSRkP´EXSPPHI8MOILEY 8YEQSXY IXTVSTSWMXMSRH´MRHMGEXIYVWTSYVP´EMHIkPEKIWXMSRT '6-3&) +914'SQTXI¯VIRHYHIWVqWYPXEXWHYGSPPSUYIMRXIVREXMSREPWYVPEVIWXEYVEXMSRIXQEMRXMIRHIPE FMSHMZIVWMXqHIWTSMWWSRWHERWPIWVqGMJWGSVEPPMIRW)RNIY\WSGMEY\IXGSRXVEMRXIWWGMIRXM½UYIW1SSVIEEZVMP '473FWIVZEXSMVIHIWTsGLIWVqGMJEPIWTVIQMrVIWGSRGPYWMSRWYRqXEXHIWVqGMJWGSVEPPMIRWEY\wPIW*MHNMIR 4SP]RqWMIJVERpEMWIk/MVMFEXMIR2SYZIPPI'EPqHSRMIEY\8SRKEIXk:ERYEXYHIk0IXXVIH´MRJSVQEXMSR WYVPIWTsGLIWR„ 'VSWRMIV% 6qWYPXEXW HIW 'EQTEKRIW 197367831:SPYQI  1qQSMVIW HY 1YWqYQ REXMSREP H´,MWXSMVI REXYVIPPITT ()'39(6%7410)&-+6).17LEVOJIIHMRKPEKSREMVIk1SSVIE 4SP]RqWMIJVERpEMWI 'SR¾MXWH´YXMPM- WEXMSRIXRqKSGMEXMSRWHYTEVXEKIHIP´IWTEGIPEKSREMVI-R0IW%MVIWTVSXqKqIWMRWYPEMVIWPMXXSVEPIWIXXVSTMGEPIW 'SPPIGXMSR-PIWIX%VGLMTIPR„'6)8&SVHIEY\T 351 ()'39(6%741&032(='96%8-6%310)2361%2(:%UYEVMSTLMPMIqGSPSKMUYIIXVqIRWIQIRGIQIRXIRTSMWWSRW 71p. 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 0I WIVTIRX QEVMR 4IPEQMW TPEXYVYW )PETMHEI ,]HVSTLMMREI   FMPER HIW GSRREMWWERGIW WYV WE FMSPSKMIIXWEHMWXVMFYXMSR WMXYEXMSRIR4SP]RqWMI3VMIRXEPI0´%RRqI&MSPSKMUYI  :SPYQI -2)-',- 0%&398)40IWWIVTIRXWHI2SYZIPPI'EPqHSRMI-6()HMXMSRW4EVMWT -28)6'328-2)28%0VIWSVXERHWTE1SSVIENERZMIVHqGIQFVI6ETTSVX½REPWYVPIWEGXMSRWQIRqIWHERW PIGIRXVIHIWSMRWTSYVXSVXYIWQEVMRIWWMXYqEYWIMRHIP´L|XIP-RXIVGSRXMRIRXEP6IWSVXERW7TE1SSVIET -6(-RWXMXYXHIVIGLIVGLITSYVPIHqZIPSTTIQIRXGIRXVIHI2SYQqE0IWVqGMJGSVEPPMIRWHYTEGM½UYIqXEXIXWYMZM VIWWSYVGIIXKIWXMSRT .%,%2.0IPMXXSVEPHI1SSVIEMQTEGXLYQEMRHIHIY\I\IQTPIWHIQSHM½GEXMSRWERXLVSTMUYIW0IW I\XVEGXMSRWHIQEXqVMEY\GSVEPPMIRWIXP´MRXVSHYGXMSRHI6LM^STLSVEWX]PSWE1qQSMVIHIQEwXVMWIHIKqSKVETLMI 9RMZIVWMXqHI4SP]RqWMIJVERpEMWI4EVMW-:7SVFSRRI'6-3&)-*6)'364SP]RqWMIT .3&%7 7',6-11 1 '%6)< IRZMVSRRIQIRX  0E VIWXEYVEXMSR VqGMJEPI KYMHI TVEXMUYI k P´YWEKI HIW HqGMHIYVWIXEQqREKIYVWT /)-8,4:-+2)9<)*)928)92)6ETTSVXHIPEQMWWMSRH´MRZIRXEMVIHIWTSMWWSRWIXHIWGVYWXEGqW H´IEYHSYGIIJJIGXYqIEY\wPIW1EVUYMWIW JqZVMIV  Bibliographie /)-8,4:-+2)9<)%XPEWHIWTSMWWSRWIXHIWGVYWXEGqWH´IEYHSYGIHI4SP]RqWMIJVERpEMWIT /90&-'/-1+%0>-26,%61)0-2:-:-)211398,%1+&EWMGJYRGXMSRRMRKSJ½WLEWWIQFPEKIWMR EXSPPWJVSQXLIXYEQSXYEVGLMTIPEKS *VIRGL4SP]RIWME -RXIVREXMSREP7SGMIX]JSV6IIJ7XYHMIW4IVTMKRER 0%+39=)6ETTSVXWERRYIPW k HYVqWIEYVIIJGLIGO 0%+39=))XEXHIWPMIY\HIWqXSMPIWQIVqTMRIYWIW%GERXLEWXIVTPERGM8EVEQIEIR4SP]RqWMIJVERpEMWIT 0%669)70ETsGLIEY\FqRMXMIVWWYVP´wPIHI8YFYEMEVGLMTIPHIW%YWXVEPIWIRXVIVITVqWIRXEXMSRWPSGEPIW RqGIWWMXqqGSRSQMUYIIXVqEPMXqWqGSPSKMUYIWT 0)'',-2-(+%0>-2667]RXLrWIWYVP´MR¾YIRGIHIWTVSGIWWYWTqPEKMUYIWIXFIRXLMUYIWFMSXMUYIWIX abiotiques, stochastiques et déterministes, sur la dynamique de l’autorecrutement des poissons coralliens. Cybium,    0-732()031%8',%2')6)00)=0)639:6)96*)ZEPYEXMSRHIWHIRWMXqWH´%GERXLEWXIVTPERGMWYV P´wPIHI1SSVIE6ETTSVX'6-3&)917'267)4,)6%TEKIWERRI\IW 0-732()031%81)00-2'&6)2-)6%*)66%6-7.+%0>-264IYTPIQIRXWHITSMWWSRWVqGMJEY\ WYVPIWEXSPPWIXPIWwPIWLEYXIWHI4SP]RqWMIJVERpEMWIGEVEGXqVMWXMUYIWWXVYGXYVEPIWKqSQSVTLSPSKMIVqGMJEPIIX TVIWWMSRHITsGLIMR6qWYQqWHIWGSQQYRMGEXMSRWWGMIRXM½UYIW%WWMWIWHIPE6IGLIVGLI*VERpEMWIHERWPI 4EGM½UYI2SYQqE¯EYESXT 03=%8%1))/%21+'%60)832.,+%0>-260EVKIWGEPIHMWTIVWEPSJXLIPEVZEISJGSVEPVIIJ ERHTIPEKMG½WLIWMRXLIXVSTMGEPSGIERMG[EXIVWSJ*VIRGLTSP]RIWME1EV)GSP4VSKV7IV 03>39)84:32'37)06,)637:0)+3**%1%)786%8-41)239.07',-%4%6)00-%78632(0) .%XIPMIV6ETE 4SP]RqWMIJVERpEMWI -26/90&-'/-1432832((MZIVWMX]SJGSVEPVIIJ½WLEWWIQFPEKIW1SHIPPMRK SJXLIWTIGMIWVMGLRIWWWTIGXVEJVSQQYPXMWGEPIIRZMVSRQIRXEPZEVMEFPIWMRXLI8YEQSXY%VGLMTIPEKS *VIRGL4SP]RIWME  )GSPSKMGEP1SHIPPMRK   13&)6+*,YQERYWIERHEFYWISJGSVEPVIIJWQEREKMRKJSVIGSW]WXIQWIVZMGIWERHVIWMPMIRGI7XSGOSPQ 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ESPACES PROTÉGÉS

%9&%2)0%4SP]RqWMIJVERpEMWIHIWwPIWRqIWHYJIYIXHIP´IEYGSYVSRRqIWHIGSVEY\T &6-%282)XYHITVqEPEFPIHIGPEWWIQIRX-PIHI&SVE&SVE-PIWWSYWPIZIRX4SP]RqWMIJVERpEMWIT ()'39(6%74173=)/6qWIVZIHIFMSWLrVIHIW8YEQSXYTVSTSWMXMSRHI^SREKIHIP´EXSPPHI*EOEVEZET %GXIW HIW%WWMWIW HI PE 6IGLIVGLI *VERpEMWI HERW PI 4EGM½UYI  4VIRHVI IR GSQTXI PE GYPXYVI MRWYPEMVI MRHMKrRIHERWPIWSTqVEXMSRWHIHqZIPSTTIQIRXPSGEPIRGSPPEFSVEXMSREZIG0YGMERS1MRIVFM9RMZIVWMXqHI,E[EMM k1ERSET '%60732('PEWWIQIRXHIPELEYXIZEPPqIHI8MTIEVY´MT 355 ()'39(6%7411EOEXIEEXSPPSYFPMqHIW8YEQSXYHIPEJVMGLIMRHYWXVMIPPIEYHqZIPSTTIQIRXPSGEPTEVPIXSYVMWQI-R 4SP]RqWMIJVERpEMWI0IW'ELMIVWH´3YXVI1IVR„ZSPT ()'39(6%7411qHMEXMSRWTEXMEPITSYVP´EXSPPHI*EOEVEZE9RMZIVWMXqHI4SP]RqWMIJVERpEMWI-RWXMXYXHI6IGLIVGLI-RXIVHMWGMTPMREMVI WYVPI(qZIPSTTIQIRX-RWYPEMVIIXPI4EGM½UYIT ()'39(6%74173=)/6qWIVZIHIFMSWTLrVIHIW8YEQSXY4VSTSWMXMSRHI^SREKIHIP´EXSPPHI*EOEVEZE-6-(-49RMZIVWMXq HI4SP]RqWMIJVERpEMWI¯(=17)89RMZIVWMXq1MGLIPHI1SRXEMKRI&SVHIEY\----*6)'364SP]RqWMI.YMRT ()'39(6%7411qHMEXMSRWTEXMEPIQMWIIRTPEGIHIPEVqWIVZIHIFMSWTLrVIHIW8YEQSXYVIGSQTSWMXMSRXIVVMXSVMEPIIX MQTEGXWYVPEWSGMqXqPSGEPI-R0IW%MVIWTVSXqKqIWMRWYPEMVIWPMXXSVEPIWIXXVSTMGEPIWGSPPIGXMSR-PIWIX%VGLMTIPR„'6)8&SVHIEY\ T ()'39(6%7  1qHMEXMSR WTEXMEPI 4PER +qRqVEP H´%QqREKIQIRX IX 4PER HI +IWXMSR HIW )WTEGIW 1EVMXMQIW HI *ERKEXEY 8YEQSXY4SP]RqWMIJVERpEMWI T (-6)24PERH´EGXMSRTSYVPEQMWIIRSIYZVIH´YRHMWTSWMXMJHIKIWXMSRHIWIWTEGIWREXYVIPWHI4SP]RqWMIJVERpEMWIHSGYQIRX HIXVEZEMPSGXSFVIT +6377)XYHITSVXERXWYVPEVqEPMWEXMSRH´YRIWXVYGXYVIHITVqWIVZEXMSRIXHIZEPSVMWEXMSRHIWIWTEGIWREXYVIPWIR4SP]RqWMI JVERpEMWIT 0)0-):6)'8IRXEXMZIHIKIWXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXTEVPIWqPYWPIWEWWSGMEXMSRWIXPETSTYPEXMSRT 1)=)6.=&98%9(.**036)2').8,-&%9(.*'338)87MXIWHIGSRWIVZEXMSRMQTSVXERXWIXTVMSVMXEMVIWIR4SP]RqWMI JVERpEMWIT 1)=)6.=0EFMSHMZIVWMXqXIVVIWXVIHIWwPIW1EVUYMWIWTVIQMIVWqPqQIRXWWGMIRXM½UYIWTSYVP´MRWGVMTXMSRWYVPEPMWXIHIWWMXIWHY 4EXVMQSMRIQSRHMEPHIP´,YQERMXqHIP´92)7'36ETTSX(qPqKEXMSRkPE6IGLIVGLIT 6%-132('8&%1&6-(+)80´)RZMVSRRIQIRXkPEGVSMWqIHIWTVSNIXWKSYZIVRIQIRXEY\IXHIWWXVEXqKMIWPSGEPIWI\IQTPI HYTVSNIXHIVqWIVZIHIFMSWTLrVIHI*EOEVEZE 8YEQSXY4SP]RqWMIJVERpEMWI -R%GXIWHYWqQMREMVIIRZMVSRRIQIRXIXQSFMPMXqW KqSKVETLMUYIW463(-+4EVMW7SVFSRRIT 72'4%)8%-4%)98%7]RXLrWIIXGSQTMPEXMSRHIWHSRRqIWHIPEQMWWMSRHIQEVWIRZYIHYGPEWWIQIRXHIP´EXSPPHI 8IXMEVSE'SQQYRIHI%VYIT

OCCUPATION DES TERRES ET DU LITTORAL, LES SOLS,AMÉNAGEMENT

%9&%2)0%&MPERIXTIVWTIGXMZIW4+)1T %9&%2)0%9&%2)0%1%659)8+'3031&%2-.17%0:%8&1SHM½GEXMSRSJXLIWLSVIPMRIMRXLIWSGMIXI] MWPERHW *VIRGL4SP]RIWME 3GIERGSEWXEPQEREKIQIRX %9&%2)0% 132-)6 ' &)2)8% (- .36-3 .% 7%0:%8 & 0IW TPERW HI KIWXMSR HI P´IWTEGI QEVMXMQI IR 4SP]RqWMI JVERpEMWIT %9+978-2(+%0>-260)+)2(6)47%0:%8&:EVMEXMSRMRXIVERRYIPPIHIWTIYTPIQIRXWVqGMJEY\HYVqGMJFEVVMrVIHI 8MELYVE wPIHI1SSVIE4SP]RqWMIJVERpEMWI 3GIERSPSKMGE%GXE   &%1&6-(+)8388-2348)8%,-3894%)6-+3&0´ETTVSTVMEXMSRHYPMXXSVEPHERWPIXIQTWIXHERWP´IWTEGIk8ELMXMIXk 2YOY,MZE4 'EPMREYH60IWTVMRGMTIWHMVIGXIYVWHYHVSMXJSRGMIVTSP]RqWMIR8I\XIHIPEGSRJqVIRGIHYRSZIQFVIkP³9RMZIVWMXqHI PE4SP]RqWMI*VERpEMWI '%6)<)RZMVSRRIQIRX4SP]RqWMI)XEXHIWPMIY\IRZMVSRRIQIRXEPTSYVPEVqEPMWEXMSRH´YR4+)1IXH´YR4+%HIWEXSPPWHI 8EOYQIIX6EVSME6ETTSVXTSYV1MRMWXrVIHIPETVSQSXMSRHIWVIWWSYVGIWREXYVIPPIW7IVZMGIHIPE4sGLIT '%6)<)RZMVSRRIQIRX)XEXHIWPMIY\IRZMVSRRIQIRXEPTSYVPEVqEPMWEXMSRHY4PERHI+IWXMSRHIWIWTEGIW1EVMXMQIWHIWEXSPPW HI8EOYQIIX6EVSME6ETTSVX½REP6ETTSVXTSYV1MRMWXrVIHIPETVSQSXMSRHIWVIWWSYVGIWREXYVIPPIW7IVZMGIHIPE4sGLIT '%6)<)RZMVSRRIQIRX4SP]RqWMI%QqREKIQIRXHYPMXXSVEPH´SYXSYQESVSIXXVEMXIQIRXHIWETTSVXWXIVVMKrRIWHIPE2]RTLIE étude d’impact résumé. '%6)<)RZMVSRRIQIRX4SP]RqWMI)XYHITSYVP´qPEFSVEXMSRH´YRWGLqQEHIKIWXMSRHIWWEFPIWGSVEPPMIRWPEKSREMVIWHI&SVE&SVE 6ETTSVXTSYVPI1MRMWXrVIHIPE4sGLIHIP´-RHYWXVMIIXHIW4IXMXIWIX1S]IRRI)RXVITVMWIWT ')7'0´MRHMZMWMSRIR4SP]RqWMIJVERpEMWIT ')7'(qZIPSTTIQIRXHIWwPIW1EVUYMWIW6ETTSVXT 356 ')7'*SRGMIVKIWXMSRHIP´MRHMZMWMSRJEGXIYVHIHqZIPSTTIQIRXqGSRSQMUYIWSGMEPIXGYPXYVIPT 'SQMXqTIVQERIRXHY4+)1HI1SSVIE'SQQYRIHI1SSVIE0´IWWIRXMIPHY4+)14PEUYIXXIH´MRJSV- QEXMSRT '39:)68'+)78-2163977)%9+)XEXHIWPMIY\TVqEPEFPIEY7%+)6ETTSVXTVSZMWSMVITSYVPI +SYZIVRIQIRXHI4SP]RqWMIJVERpEMWIT '39:)68'+)78-2163977)%9+)XEXHIWPMIY\TVqEPEFPIEY7%+)7]RXLrWITSYVPI+SYZIVRI- QIRXHI4SP]RqWMIJVERpEMWIT (-6)'8-32()P´)2:-6322)1)28HI4SP]RqWMIJVERpEMWISGXSFVI4PERH´EGXMSRTSYVPEQMWIIR®YZVI H´YRHMWTSWMXMJHIKIWXMSRHIWIWTEGIWREXYVIPWHI4SP]RqWMIJVERpEMWIT 72'VETTSVXTSYV(-6)'8-32()P´)59-4)1)28EVVSRHMWWIQIRXQEVMXMQI)XYHIH´MQTEGXWYVP´IRZM- VSRRIQIRXZMEFMPMWEXMSRHYXIVVITPIMRHI*EVEXIET 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-*6)'36%GGITXEFMPMXqHIPEQMWIIRTPEGIHYTPERHIKIWXMSRHIP´)WTEGI1EVMXMQIHI1SSVIE %VGLMTIP HIPE7SGMqXq4SP]RqWMIJVERpEMWI T .%'5 *  4VSTSWMXMSR H´EQqREKIQIRX HY HSQEMRI JSVIWXMIV HI *EEVSE WYV  ERW WYV PE GSQQYRI HI 8ETYXETYEXIE6EMEXIE-70:4SP]RqWMIJVERpEMWI6ETTSVXW]RXLqXMUYI .EQIX60IWWSPWIXPIYVWETXMXYHIWGYPXYVEPIWIXJSVIWXMrVIW367831 .%,%2.0IPMXXSVEPHI1SSVIE-QTEGXLYQEMRHIHIY\I\IQTPIWHIQSHM½GEXMSRWERXLVSTMUYIW¯PIW I\XVEGXMSRWHIQEXqVMEY\GSVEPPMIRWIXP´MRXVSHYGXMSRHIVLM^STLSVEWX]PSWET 0)-00) 0  'EVEGXqVMWEXMSR HI PE PMKRI HI VMZEKI HI P´wPI HI8ELMXM4SP]RqWMI JVERpEMWI )4,) TSYV -JVIGSV Polynésie française 0)0-):6)'6ETTSVXTVqWIRXqTSYVP´SFXIRXMSRHY()%1SRHIW8VSTMGEY\§%QqREKIQIRX)RZMVSRRI- QIRX8IVVMXSMVI¨T 09'%71%ZERXTVSNIXHIVqLEFMPMXEXMSRHIPEZEPPqIHI4YREVYY()7IRWGMIRGIWHIP´)RZMVSRRIQIRX (qZIPSTTIQIRXHYVEFPIIXKIWXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRX8VEZEMPHI½RH´qXYHIT 1-2-78)6)(9():)0344)1)28(96%&0)7%((¯%VGLMTIPHIW%YWXVEPIWTVqHMEKRSWXMUYIXIVVMXSVMEP ¯Hq½RMXMSRHIWIRNIY\'SRJqVIRGIHIHqZIPSTTIQIRXHIWEVGLMTIPW¯1%8%96%T 1368-%9'0´EGGITXEFMPMXqHIPEQMWIIRTPEGIHY4PERHI+IWXMSRHIP´)WTEGI1EVMXMQIHI1SSVIE %VGLMTIPHIPE7SGMqXq4SP]RqWMIJVERpEMWI T 3')%2-70IWTPERWHIKIWXMSRHIP´IWTEGIQEVMXMQIIR4SP]RqWMIJVERpEMWIT 436',)614VSXIGXMSRHYPMXXSVEPGSRXVIP´qVSWMSRHYQMPMIYVqGMJEP6ETTSVXTSYVPI1-2-78)6)() 0´)2:-6322)1)28(qPqKEXMSRkP´IRZMVSRRIQIRXT 436',)6 1  1SXY REXYVIPW QSXY EVXM½GMIPW 6ETTSVX TSYV PI 1-2-78)6) () 0´)2:-6322)1)28 (qPqKEXMSRkP´IRZMVSRRIQIRXT 357 436',)61%QqREKIQIRXWPETVMWIIRGSQTXIHIP´IRZMVSRRIQIRXHERWPIWTVSNIXWH´EQqREKIQIRXWL|XIPMIVWIR^SRI PMXXSVEPIIXVqGMJEPI6ETTSVXTSYVPI1-2-78)6)()0´)2:-6322)1)28(qPqKEXMSRkP´IRZMVSRRIQIRXT 4308-7'EVEGXqVMWEXMSRHIPEPMKRIHIVMZEKIIXHYHSQEMRIQEVMXMQIHIP´wPIHI1SSVIE4SP]RqWMIJVERpEMWIT 463+)14PERHIKIWXMSRHIP´IWTEGIQEVMXMQIHIPEGSQQYRIHI*EOEVEZE%VGLMTIPHIW8YEQSXY+EQFMIVT 463:-24'EVXSKVETLMIHIPEZqKqXEXMSRHIWwPIW%YWXVEPIWkTEVXMVH´MQEKIW%MV7%6SY1%78)66ETTSVX)27+-+2-8 6%:%908*2SXIWYVP´MRHMZMWMSRIR4SP]RqWMIJVERpEMWI2SXIHEGX]PSKVETLMqI3678314ETIIXIT 6E]REP.&0IPMXXSVEPHI8EMEVETY3YIWXYRIWTEGIIRQYXEXMSR#1qQSMVIHIQEwXVMWI9RMZIVWMXqHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI p. 7%((HIP´EVGLMTIPHIW%YWXVEPIW4VqHMEKRSWXMGXIVVMXSVMEPHq½RMXMSRHIWIRNIY\(SGYQIRXHIXVEZEMP¯QEVW1MRMWXrVI HY(qZIPSTTIQIRX(YVEFPI¯7IVZMGIHIP´9VFERMWQI 7)66%8'6IQFPEMWIRHSQEMRITYFPMGQEVMXMQIIRZMVSRRIQIRXIXXSYVMWQIPIWHq½WHIWERRqIWkZIRMVT 7)6:-')()0´96&%2-71) )89()7 40%27 )XEXHIWPMIY\TVqEPEFPIEY7%+)6ETTSVXTVSZMWSMVIT 7)6:-')()0´96&%2-71) )89()7 40%27 4PERKqRqVEPH´EQqREKIQIRXHIPEGSQQYRIHI8%,%% 7)6:-')()0´96&%2-71) )89()7 40%27 4PERKqRqVEPH´EQqREKIQIRXHIPEGSQQYRIHI8%/%63%8%/%4383 7)6:-')()0´96&%2-71) )89()7 40%27 4PERKqRqVEPH´EQqREKIQIRXHIPEGSQQYRIHI8%498%49%8)% 7)6:-')()0´96&%2-71) )89()7 40%27 4PERKqRqVEPH´EQqREKIQIRXHIPEGSQQYRIHI891%6%% 7)6:-')()0´96&%2-71) )89()7 40%27 4PERKqRqVEPH´EQqREKIQIRXHIPEGSQQYRIHI98963% 7-2(.392+)XYHIHIPEPMKRIHIVMZEKIHI1SSVIE6ETTSVXHIWXEKIT 72'4EI8EM4EI9XE)XYHIH´-QTEGXWYVP´)RZMVSRRIQIRXTSYVP´EQqREKIQIRXHIPETEWWIHIP´EXSPPHI8YTEMT 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1MRMWXrVITSP]RqWMIRHYHqZIPSTTIQIRXHYVEFPIHIP´IRZMVSRRIQIRXHIP´EQqREKIQIRXIXHIPEUYEPMXqHIPEZMI%GXIWHY WqQMREMVIRYMWERGIWWSRSVIWHYEYEZVMPT 358 4%'-*-''327908-2+7qQMREMVIRYMWERGIWWSRSVIWTMWXIWH´EGXMSRWTSYVPEPYXXIEZVMP0ETIVGIT- XMSRHIWRYMWERGIWWSRSVIWIRUYsXITVMRGMTEY\VqWYPXEXWT 4%'-*-''327908-2+0IWRYMWERGIWWSRSVIWHERWPIW-(:)XYHIUYERXMXEXMZIT 4%'-*-''327908-2+ 1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRXIXHY(qZIPSTTIQIRX(YVEFPIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI 0IWRYMWERGIWWSRSVIWHERWPIW-(:)XYHIUYERXMXEXMZI6ETTSVXHIW]RXLrWIQEVW 4849)XYHIH´MQTEGXWYVP´IRZMVSRRIQIRXHYTVSNIXHIVIQFPEMIQIRXH´YRITEVXMIHYQEVqGEKIHI*EVEXIE HERWPIGEHVIHIWSREQqREKIQIRXIR^SRIMRHYWXVMIPPIIXSYTSVXYEMVI

RISQUES ET CHANGEMENT CLIMATIQUE

%00)2&%',11%2+)%710-00)(XSYVIMZERI:MWMSRSGqERMIRRIIXKIWXMSRMRXqKVqIHYHSQEMRI PMXXSVEPJEGIEYVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYI)RNIY\VMWUYIWIXGSRWqUYIRGIWWSGMSqGSRSQMUYIW6ETTSVXHITSMRX H´qXETIHIPEVIGLIVGLIHERWPE4EGM½UYIWYHTT %27)01)&&)77%8*0´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVIXWIWGSRWqUYIRGIWWYVPIPMXXSVEPHIP´EKKPSQqVEXMSRHI 4ETIIXI 4SP]RqWMIJVERpEMWI 916'2674EVMW4EVMW-:4EVMW)4,):IVWMSRGSVVMKqIJqZVMIVT %27)01) & &)77%8 * ()'39(6%7 4  -QTEGX HY VqGLEYJJIQIRX GPMQEXMUYI WYV PIW TIXMXIW wPIW HY 4EGM½UYIQSHqPMWEXMSRIXTIVGITXMSRHYVMWUYI%TTPMGEXMSREYPMXXSVEPHIP´EKKPSQqVEXMSRHI4ETIIXI4SP]RqWMI JVERpEMWI4VqWIRXEXMSREY1MRMWXrVIHY(qZIPSTTIQIRX(YVEFPINYMR &)77%8*4VSTSWMXMSRTSYVYRIWXVEXqKMIH´MRXqKVEXMSRHIP´IRZMVSRRIQIRXHERWPIWTSPMXMUYIWTYFPMUYIWIR 4SP]RqWMIJVERpEMWIT &)77%8* -QTEGXHYVqGLEYJJIQIRXGPMQEXMUYIWYVPIWTIXMXIWwPIWHY4EGM½UYIQSHqPMWEXMSRIXTIVGITXMSR HYVMWUYIETTPMGEXMSREYPMXXSVEPHIP´EKKPSQqVEXMSRHI4ETIIXI 4SP]RqWMIJVERpEMWI  Bibliographie &SYRM'0EYVIRW='SRWqUYIRGIWHIP´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVqXYHIHIZYPRqVEFMPMXqH´YRIwPI TSP]RqWMIRRI6ETTSVX3VKERMWEXMSRIX)RZMVSRRIQIRXTSYV(6%)-IX1MRMWXrVIHIP´IRZMVSRRIQIRXT &6+10ETVqZIRXMSRHIWVMWUYIWREXYVIPWIR4SP]RqWMIJVERpEMWI¯4LEWI7]RXLrWIHIWXVEZEY\VqEPMWqWIR QEVW64*6T &6+10ETVqZIRXMSRHIWVMWUYIWREXYVIPWIR4SP]RqWMIJVERpEMWIGEVXSKVETLMIHIP´EPqEQSYZIQIRXWHI XIVVEMRWYVPIWwPIWHI8ELMXMIX1SSVIE&6+164*6SGXSFVIT &6+14VSKVEQQI%6%-6IPIZqHITLqRSQrRIWREXYVIPWIR4SP]RqWMIJVERpEMWI  &6+164 *6¯6ETTSVX½REP &6+1¯1qXqS*VERGI)PEFSVEXMSRHITPERHITVqZIRXMSRHIWVMWUYIWREXYVIPWTVqZMWMFPIW &6+1'SQQYRIHI4YREEYME4PERHI4VqZIRXMSRHI6MWUYIW6ETTSVXHITVqWIRXEXMSR6ETTSVXTVSZMWSMVI février 2006, 55 p. &6+16rKPIQIRXTVSZMWSMVIHY446HIPEGSQQYRIHI4YREEYMET &6+12SXIQqXLSHSPSKMUYIHIVqEPMWEXMSRHY446HI4YREEYMET &6+16ETTSVXHI4VqWIRXEXMSRHY446HI4YREEYMET &6+16rKPIQIRXTVSZMWSMVIHY446HIPEGSQQYRIHI4YREEYMET '039%6(:&322):-00)%-QTSVXERGISJWYFQEVMRIPERHWPMHIWMR*VIRGL4SP]RIWMEMR6,IOMRMER)HW 3GIERMG,SX7TSXW7TVMRKIV:IVPEKT¯ 'VqSGqER'SRWqUYIRGIWHIP´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVWYVP´EXSPPHI6ERKMVSE6ETTSVX1MRMWXrVIHI P´IRZMVSRRIQIRXT (%2039<.)XYHIHIWVMWUYIWREXYVIPWHERWPEFEWWIZEPPqI4ETIRSS¯L]HVSPSKMIT (%61)2(6%-0(&6+18]TSPSKMIHIWWMXIWTSPPYqW%VXMGPITEVYHERW+qSPSKYIWR„T ()'63-<8+396-39=1%7-%*:%6-0032('SRXVMFYXMSRkP´qXYHIHIPEZEVMEFMPMXqGPMQEXMUYI HIP´3GqER4EGM½UYIXVSTMGEPWYHSYIWX6ETTSVXTSYV-RWXMXYXHIVIGLIVGLITSYVPIHqZIPSTTIQIRXGIRXVIHI 2SYQqETIXERRI\IW ()0%277%=7 )  1qQSMVI HI ()% §1SRHIW XVSTMGEY\ EQqREKIQIRX IRZMVSRRIQIRX XIVVMXSMVIW¨ T 359 +EXXYWS.4*VEROMKRSYPPI1&SYVKI-6SQEMRI7 &YHHIQIMIV6; ±)JJIGXSJGEPGMYQGEVFSREXIWEXYVEXMSRSJWIE[EXIVSRGSVEPGEPGM½GEXMSR±+PSFEPERH4PERIXEV]'LERKI:SP +EXXYWS.4%PPIQERH( *VEROMKRSYPPI1±4LSXSW]RXLIWMWERHGEPGM½GEXMSREXGIPPYPEVSVKERMWQEPERHGSQQYRMX]PIZIPWMRGSVEPVIIJW EVIZMI[SRMRXIVEGXMSRWERHGSRXVSPF]GEVFSREXIGLIQMWXV]±%QIVMGER>SSPSKMWXQEVW /PI]TEW.%&YHHIQIMIV6;%VGLIV(+EXXYWS.40ERKHSR' 3TH]OI&2±+ISGLIQMGEPGSRWIUYIRGIWSJMRGVIEWIH EXQSWTLIVMG'3SRGSVEPVIIJW²7GMIRGIEZVMP 1%68-2)>)-QTEGXHYTLqRSQrRI)P2MRSWYVPIWGSRHMXMSRWSGqERMUYIWIR4SP]RqWMIJVERpEMWI6ETTSVXHITSMRXH´qXETIHI PEVIGLIVGLIHERWPE4EGM½UYIWYHTT 1)=)6.=8%4989%6%-67]WXqQEXMUYIIXqGSPSKMIHIWIWTrGIWHYKIRVI7X]TLIPME SY0ITXIGSTL]PPE)TEGVMHEGIEI FMSMRHMGE- XIYVWHIPEZqKqXEXMSRQSRXEKREVHIIR4SP]RqWMIJVERpEMWI'SRXVMFYXMSRkPE&MSHMZIVWMXqHI4SP]RqWMIJVERpEMWI2„)WTrGIW-RHMKrRIW H´-RXqVsX)GSPSKMUYI-(qPqKEXMSRkPE6IGLIVGLI4ETIIXITEKIW 1qXqS*VERGI7YVGSXIWPMqIWEYTEWWEKIH´YRG]GPSRIIR4SP]RqWMIJVERpEMWI 1qXqS*VERGI  1qXqS*VERGI%XPEWGPMQEXSPSKMUYIHI4SP]RqWMIJVERpEMWI 1MRMWXrVIHYHqZIPSTTIQIRXHYVEFPIHIP´IRZMVSRRIQIRXHIP´EQqREKIQIRXIXHIPEUYEPMXqHIPEZMI2SXIWYVPIVETTSVX §0´qPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVIXWIWGSRWqUYIRGIWWYVPIPMXXSVEPHIP´EKKPSQqVEXMSRHI4ETIIXI 4SP]RqWMIJVERpEMWI T 1314)0%8.1&6+1%RXIRRIHI4SP]RqWMI4VSKVEQQI%6%-¯4VqWIRXEXMSRHYGSRXIRYXIGLRMUYIIXqXEXH´EZERGIQIRXIR NYMPPIX%RRI\IkPERSXI&6+1430T 1314)0%8.1&6+1%RXIRRIHI4SP]RqWMI%GXMZMXqWEGXYIPPIWIXJYXYVIWHY&6+1IR4SP]RqWMIJVERpEMWI2SXIH´MRJSVQEXMSR kP´EXXIRXMSRHI1QIPI,EYXGSQQMWWEMVIHIPE6qTYFPMUYIJVERpEMWIIR4SP]RqWMIJVERpEMWIESXT 63=)6.*'SRJqVIRGITPqRMrVI§WMQYPEXMSRWHIWGLERKIQIRXWGPMQEXMUYIWIXHIPIYVWMQTEGXWHERWPI4EGM½UYI¨4 7EPZEX&%YFERIP%'SRWqUYIRGIWH´YRIqPqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVTSYVYRPMXXSVEPkVqGMJWGSVEPPMIRWPIGEWH´YRIwPILEYXI ZSPGERMUYI1SSVIE4SP]RqWMIJVERpEMWI7qQMREMVI§)PqZEXMSRHYRMZIEYHIPEQIVPIPSRKHIWG|XIWHI*VERGI (6%)-1MRMWXrVIHI P´)RZMVSRRIQIRX T 7',-2()0)*,)&)68,6)=132((%PqEWMWQMUYIIXEPqEXWYREQMIR4SP]RqWMIJVERpEMWIPSXGEXEPSKYIHIWXWYREQMW SFWIVZqWIR4SP]RqWMIJVERpEMWIT 74--2*6%(qTEVXIQIRX'EVI\)RZMVSRRIQIRX'SRWXEXHIWIJJIXWHIPELSYPIWYVPIWPMXXSVEY\HIP´wPIHI&SVE&SVET ;380-2++'EVEGXqVMWEXMSRIXQSHqPMWEXMSRHIP´EPqEL]HVSPSKMUYIk8ELMXM6ETTSVXHIW]RXLrWI+)+(4TEKIW ERRI\IW 4EPqSIRZMVSRRIQIRXWXVSTMGEY\IXZEVMEFMPMXqGPMQEXMUYI -6(2SYZIPPI'EPqHSRMI&6+19RMZIVWMXq%M\1EVWIMPPI IRGSYVW

RADIOACTIVITÉ

&EFPIX.4+SYX&+SYXMrVI+0IWEXSPPWHI1YVYVSEIX*ERKEXEYJE 4SP]RqWMIJVERpEMWI ---0IQMPMIYZMZERXIXWSRqZSPYXMSR ')%(%1(MVIGXMSRHIW)WWEMW ')7')20IWTSP]RqWMIRWIXPIWIWWEMWRYGPqEMVIW6ETTSVXHIP´EWWIQFPqIHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWIT 'SQMXqGSRWYPXEXMJMRXIVREXMSREP%-)%7MXYEXMSRVEHMSPSKMUYIWYVPIWEXSPPWHI1YVYVSEIXHI*ERKEXEYJE6ETTSVXHYGSQMXq GSRWYPXEXMJT 'SRWIMP)GSRSQMUYI7SGMEPIX'YPXYVIPHIPE4SP]RqWMIJVERpEMWI ')7' 6ETTSVXWYVPEVIGSRREMWWERGITEVP´fXEXHIWHVSMXW des victimes des essais nucléaires français et leurs impacts sur l’environnement, l’économie, le social et la santé publique en Polynésie JVERpEMWIT '396%9(*2SXIVIPEXMZIkPEWMXYEXMSRIRZMVSRRIQIRXEPIHIWEXSPPWHI1SVYVSEIX*ERKEXEYJEVqHMKqIkP´EXXIRXMSRHIW QIQFVIWHY'37')2WYVPEFEWIHYVETTSVXTVMRGMTEPHIP´%KIRGIMRXIVREXMSREPIHIP´qRIVKMIEXSQMUYI %-)% T '6--6%('SQTXIVIRHYHIPEQMWWMSRTVqPMQMREMVIHIGSRXV|PIWVEHMSPSKMUYIWWYVP´wPIHI1ERKEVIZEIXPIWEXSPPWHI8YVIMEIX ,ES 4SP]RqWMIJVERpEMWI T '6--6%('SQQMWWMSRHI6IGLIVGLIIXH´-RJSVQEXMSR-RHqTIRHERXIWWYVPE6EHMSEGXMZMXqLXXT[[[GVMMVEHSVK (qPqKEXMSRkPE7VIXq2YGPqEMVIHI(qJIRWI0IWIWWEMWRYGPqEMVIWJVERpEMWHERWPI4EGM½UYI1MWWMSRHYHqPqKYqkPEWVIXqRYGPqEMVI IXkPEVEHMSTVSXIGXMSRTSYVPIWEGXMZMXqWIXMRWXEPPEXMSRWMRXqVIWWERXPEHqJIRWI (72( T (qPqKEXMSRkPE7VIXq2YGPqEMVIHI(qJIRWI0IWIWWEMWRYGPqEMVIWEqVMIRW1MWWMSRHYHqPqKYqkPEWVIXqRYGPqEMVIIXkPE 360 VEHMSTVSXIGXMSRTSYVPIWEGXMZMXqWIXMRWXEPPEXMSRWMRXqVIWWERXPEHqJIRWI (72( QEMT *396)8*()0%,%=);197%')ZEPYEXMSRVEHMSPSKMUYIHY+VERH1SXY2SVHHIP´EXSPPHI,ES RSZIQFVI (qTEVXIQIRXHI7YMZMHIW'IRXVIWH´)\TqVMQIRXEXMSRW2YGPqEMVIW2„7')2(-624HY RSZIQFVITEKIWERRI\IW -RWXMXYXHI4VSXIGXMSRIXHI7qGYVMXq2YGPqEMVI -472 VETTSVXWERRYIPWHIkWYVPE7YVZIMPPERGIHIPE radioactivité en Polynésie française et autres pays et territoires -RWXMXYXHIVEHMSTVSXIGXMSRIXHIWVIXqRYGPqEMVI -672 0EFSVEXSMVIH´qXYHIIXHIWYMZMHIP´IRZMVSRRIQIRX 7YVZIMPPERGIHIPEVEHMSEGXMZMXqIR4SP]RqWMIJVERpEMWIVETTSVXERRYIPT -RWXMXYXHIVEHMSTVSXIGXMSRIXHIWVIXqRYGPqEMVI-672(MVIGXMSRHIP´)RZMVSRRIQIRXIXHIP´-RXIVZIRXMSR7IVZMGI H´)XYHI IX HI 7YVZIMPPERGI HI PE VEHMSEGXMZMXq HERW P´IRZMVSRRIQIRX  7YVZIMPPERGI HI PE VEHMSEGXMZMXq IR 4SP]RqWMIJVERpEMWI%RRqI6ETTSVX()-7)796)R„T 0%2'838.00)+)2(6)47%0:%8&,S[HSGSVEPVIIJ+EWXVSTSHWJIIPEFSYXRYGPIEVFPEWXW#%PSRK XIVQWXYH]SJIJJIGXWSJQER¯QEHITIVXYVFEXMSRW3GIERSPSKME%GXE:SPR„T 1MRMWXrVIHIPEHqJIRWI0EHMQIRWMSRVEHMSPSKMUYIHIWIWWEMWRYGPqEMVIWJVERpEMWIR4SP]RqWMIkP´qTVIYZIHIWJEMXWT 1MRMWXrVIHIPEWERXqGLEVKqHIPETVqZIRXMSRHIPEWqGYVMXqEPMQIRXEMVIIXHIPEQqHIGMRIXVEHMXMSRRIPPI 'SQTXIVIRHYHYGSRWIMPH´SVMIRXEXMSRTSYVPIWYMZMHIWGSRWqUYIRGIWHIWIWWEMWRYGPqEMVIW '37')2 HY EZVMPkLT 1MRMWXrVIHIPEWERXqGLEVKqHIPETVqZIRXMSRHIPEWqGYVMXqEPMQIRXEMVIIXHIPEQqHIGMRIXVEHMXMSRRIPPI Communication en conseil des ministres. Leucémies de l’enfant et de l’adolescent dans la population générale née IR4SP]RqWMI*VERpEMWIT 3J½GI 4EVPIQIRXEMVI H´qZEPYEXMSR HIW GLSM\ WGMIRXM½UYIW IX XIGLRSPSKMUYIW 34)'78   0IW MRGMHIRGIW Bibliographie IRZMVSRRIQIRXEPIWIXWERMXEMVIWHIWIWWEMWRYGPqEMVIWIJJIGXYqWTEVPE*VERGIIRXVIIXIXqPqQIRXWHI GSQTEVEMWSREZIGPIWIWWEMWHIWEYXVIWTYMWWERGIWRYGPqEMVIW6ETTSVXR„T 43-66-)6*(SRRqIWGLMJJVqIWKqRqVEPIWIXVIPEXMZIWEYGIRXVIH´IWWEMWHY4EGM½UYIT 7SGMqXqJVERpEMWIH´qRIVKMIRYGPqEMVI[[[7*)2SVK 739&-6%2+1MRMWXrVI HI PE 7ERXq'LEVKq HI PE TVqZIRXMSRHI PE WqGYVMXq EPMQIRXEMVI IX HI PE QqHIGMRI traditionnelle, 2006. Compte-rendu du conseil d’orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires '37')2 HYEZVMPkL

DECHETS

(MZIVWHSGYQIRXWRSRTYFPMqWHIPE(-6)2 'SRWIMP)GSRSQMUYI7SGMEPIX'YPXYVIPHI4SP]RqWMIJVERpEMWI ')7' 5YIPPIWWSRXPIWQIWYVIWkQIXXVIIR ®YZVITSYVPEGSPPIGXIHIWHqGLIXWHERWPIGEHVIHIWGIRXVIH´IRJSYMWWIQIRXXIGLRMUYI ')8 T 7)()4'EQTEKRIH´EREP]WIHIWHqGLIXWQqREKIVWHIW-PIWHY:IRXT '%6)< IRZMVSRRIQIRX)PMQMREXMSR HIW HqGLIXW YVFEMRW TEV MQQIVWMSR IR QIV6ETTSVX TSYV PI ,EYX 'SQQMWWEVMEXHIPEVqTYFPMUYIIR4SP]RqWMIJVERpEMWI(MVIGXMSRHIP´EWWMWXERGI8IGLRMUYIIXPI1MRMWXrVIHIPE 'YPXYVI(qPqKEXMSRkP´)RZMVSRRIQIRXT %GXMZMXIWTSPPYERXIWMRWXEPPEXMSRWGPEWWqIWIXYHIWH´MQTEGX %WWSGMEXMSR:EMXMXEVEZERS8MTEIVYM:EPPqIHI8MTEIVY´M )XEXHIWPMIY\IXTVSTSWMXMSRWT '%6)<)RZMVSRRIQIRX-PIHI8%,%%%VGLMTIPHIW-PIW7SYWPI:IRX)XYHIH´MQTEGXWYVP´IRZMVSRRIQIRX TSYVPEVqEPMWEXMSRH´YRTVSNIXL|XIPMIVWYVPIQSY8ILSXYVETTSVXTSYVPEWSGMqXq8+6T '%6)<)RZMVSRRIQIRX4SP]RqWMI4VSNIXLSXIPMIV1SSVIE0EKSSR6IWSVXqXYHIH´MQTEGXT '%6)<)RZMVSRRIQIRX4SP]RqWMI,|XIP8ELEE4IEVP&IEGL6IWSVX-PIHI8ELEEqXYHIH´MQTEGXTIXERRI\IW 09'%718VEZEMPHI½RH´qXYHI%ZERXTVSNIXHIVqLEFMPMXEXMSRHIPEZEPPqIHI4YREVYYT 7)()4%YHMXH´qZEPYEXMSRHYRMZIEYHIQMWIIRGSRJSVQMXqHIWEGXMZMXqWTSPPYERXIW)XEXHIWPMIY\ 7]RXLrWIT 74))(%YHMX H´qZEPYEXMSR HY RMZIEY HI QMWI IR GSRJSVQMXq HIW EGXMZMXqW TSPPYERXIW4LEWI FEWI HI HSRRqIWIXMRXIVJEGIGEVXSKVETLMUYIT 361 74))(%YHMXH´qZEPYEXMSRHYRMZIEYHIQMWIIRGSRJSVQMXqHIWEGXMZMXqWTSPPYERXIWWYV8ELMXM4LEWI&EWIHIHSRRqIWIX MRXIVJEGIGEVXSKVETLMUYIT 74))(%YHMXH´qZEPYEXMSRHYRMZIEYHIQMWIIRGSRJSVQMXqHIWEGXMZMXqWTSPPYERXIWWYV8ELMXM4LEWI4IVWTIGXMZIWHIQMWIIR GSRJSVQMXqSVKERMWEXMSRH´YRIWXVYGXYVIHIWYMZMT 74--2*6%6qLEFMPMXEXMSRIRZMVSRRIQIRXEPIHIPEFEWWIZEPPqIHIPE4ETIRSS6ETTSVXTSYVPI1MRMWXrVIHYHqZIPSTTIQIRX HYVEFPIHIP´)RZMVSRRIQIRXHIP´%QqREKIQIRXIXHIPEUYEPMXqHIPEZMITIXERRI\IW :)6(9''-14SVXqIHIWqXYHIWH´MQTEGXWWYVP´IRZMVSRRIQIRX )-) PSVWHIPETLEWIHIGSRWYPXEXMSRTSTYPEMVI6ETTSVXHI WXEKI72'4EI8EM4EI9XET 72'4%)8%-4%)98%2SXMGIH´-QTEGXWYVP´)RZMVSRRIQIRXTSYVP´I\TPSMXEXMSRH´YRKMWIQIRXEPPYZMEPHERWPEZEPPqIHIPE 4ETIRSST

PÊCHE/PERLICULTURE

6ETTSVXWERRYIPWHYWIVZMGIHIPETsGLIIXXEFPIEY\WXEXMWXMUYIW %RHVqJSYtX7)WXMQEXMSRHIWWXSGOWHIFqRMXMIVWHERWGIVXEMRIWwPIWHIW%YWXVEPIWIX8YEQSXY)WX6ETTSVXMRXIVQqHMEMVIWYV P´qZEPYEXMSRHIWWXSGOWHIFqRMXMIVWHIP´wPIHI8YFEMkTEVXMVHIHSRRqIWMRWMXYIXH´MQEKIW5YMGOFMVH-6(96¯'SVqYW'IRXVI HI2SYQqET %RHVqJSYtX7+-0&)68%=%206)13-77)2)8+4%=6-'',%2')6)00)=8LIVIQEVOEFPITSTYPEXMSRWM^ISJXLI IRHERKIVIHGPEQ8VMHEGREQE\MQEEWWIWWIHMR*ERKEXEY%XSPP )EWXIVR8YEQSXY*VIRGL4SP]RIWME YWMRKMRWMXYERHVIQSXIWIRWMRKHEXE ¯-')7.SYVREPSJ1EVMRI7GMIRGIT %2(6)*39)87+-0&)68%=%206)13-77)2)8+8LIKMERXGPEQ8VMHEGQEQE\MQEGSQQYRMXMIWSJXLVII*VIRGL 4SP]RIWMERMWPERHWGSQTEVMWSRSJXLIMVTSTYPEXMSRWM^IWERHWXVYGXYVIWEXIEVP]WXEKIWSJXLIMVI\TPSMXEXMSRT %2(6)*39)87+-0&)68%=%206)13-77)2)8+7TIGMEPXVEMXWERHTVSQMWIWSJXLIKMERXGPEQ 8VMHEGQEQE\MQE MR *VIRGL4SP]RIWMET %2(6)*39)876ETTSVXMRXIVQqHMEMVIWYVP´qZEPYEXMSRHIWWXSGOWHIFqRMXMIVWHIP´wPIHI8YFYEMkTEVXMVHIHSRRqIWMRWMXYIX H´MQEKIW5YMGOFMVHT &)>='+9-00%91)7-+236)81:IVWYRIKIWXMSRHYVEFPIHIPETsGLIEY\FqRMXMIVW%GXYEPMXqWGMIRXM½UYI-6(½GLIR„ avril 2007. &VIRMIV%:EVMEFMPMXqXIQTSVIPPIHIP´SVKERMWEXMSRHIXVSMWTIYTPIQIRXWHITSMWWSRWVqGMJEY\ 8MELYVE1SSVIE4* 1IQSMVIHI ()%9RMZIVWMXq4EVMW:- )4,)-6(  &6)2-)6%-QTPMGEXMSRHIWVMZIVEMRWHERWPEWYVZIMPPERGIqGSPSKMUYIHIWQMPMIY\GSVEPPMIRWIXHIPIYVWVIWWSYVGIWT &VIRMIV%1ELMSXE2 .*IVVEVMW1MWIIRTPEGIH´MRHMGEXIYVWHIWYMZMGSQQYREYXEMVIHIP´qXEXHIWTSTYPEXMSRWHITSMWWSRW I\TPSMXqWTEVPIWTsGLIWPEKSREMVIW6ETTSVXHIGSRZIRXMSRHY74)HI4*-6(8ELMXM &9)78)0(-08-7.2SXIWYVPEFEMWWIHIWGETXYVIWHIXLSRMHqWHERWPI4EGM½UYIWYH2SXI-6(-*6)1)6T ',%60)71*YRGXMSRWERHWSGMSIGSRSQMGMQTSVXERGISJGSVEPVIIJWERHPEKSSRWERHMQTPMGEXMSRJSVWYWXEMREFPIQEREKIQIRX 'EWIWXYH]SJ1SSVIE*VIRGL4SP]RIWME6ETTSVXHIXLIWI)RZMVSRQIRXEP7]WXIQW%REP]WMW+VSYT;EKIRMRKIR9RMZIVWMX]T '09%)0IWVIUYMRWTVqHEXIYVWSYTVSMIW#4VqWIRXEXMSRTS[IVTSMRX '6-3&)'ETXYVIqPIZEKIIXYXMPMWEXMSRHIWPEVZIWHITSMWWSRWVqGMJEY\IR4SP]RqWMIJVERpEMWI4VSKVEQQIHqZIPSTTqTEVPI 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AGRICULTURE ET SOLS

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GRANULATS

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ENERGIE

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TOURISME

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GÉNÉRALITÉS ET RÉPONSES

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AFD Agence française de Développement AZE Alliance pour l’Extinction Zéro BMGF *SRHEXMSR&MPP 1IPMRHE+%8)7 BRGM Bureau de recherches Géologiques et Minières CEP 'IRXVIH´I\TqVMQIRXEXMSRHY4EGM½UYI CESC Comité Economique et Social de Polynésie française CET Centre d’enfouissement technique CIRAD Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement CHPF Centre hospitalier de Polynésie française CHSP Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique CNRS 'IRXVI2EXMSREPHIPEVIGLIVGLIWGMIRXM½UYI CPS 7IGVqXEVMEX+qRqVEPHIPE'SQQYREYXqHY4EGM½UYI CR Liste rouge UICN : espèce en danger critique d’extinction CPUE Capture par unité d’effort CRIOBE Centre de recherche Insulaire et Observatoire de l’environnement CSSEN Comité de liaison pour la coordination du suivi sanitaire des essais nucléaire français DAF Direction des affaires foncières DASR Déchets d’activité de soins à risques DAT Direction de l’assistance technique DCP Dispositif de concentration de poissons DIREN Direction polynésienne de l’Environnement DMS Déchets ménagers spéciaux DPM Domaine Public Maritime DRRT Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie EDT Electricité de Tahiti EGT Etablissement des Grands Travaux EN Liste rouge UICN : espèce menacée d’extinction EPHE Ecole Pratique des Hautes Etudes FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FED Fonds européen de développement FIP Fond intercommunal de péréquation FIDES Fonds d’investissement pour le développement économique et social FPE Fonds pour l’environnement IDV Iles du Vent IEOM Institut d’émission d’outre-mer IFRECOR Initiative française pour les récifs coralliens IFREMER Institut français de recherche pour le développement de la mer IML Institut de Recherches Louis Malardé INRA Institut national de recherche agronomique IPSN Institut de Protection et de Sécurité Nucléaire IRD Institut de recherche en Développement ISLV Iles sous le vent ISPF Institut Statistique de la Polynésie française GEGDP Groupement d’Etudes et de Gestion du Domaine Public LDG Laboratoire de géophysique MDD Ministère polynésien de l’environnement et du Développement durable MF CFP 1MPPMSRWHIJVERGW4EGM½UYI MES Matières en suspension NT Liste rouge UICN : espèce quasi menacée OMA 3XMXIWQS]IRRIWEMK‚IW 367

OMS Organisation Mondiale de la Santé PCR 6qEGXMSRHI4SP]QqVMWEXMSRIR'LEwRI XIGLRMUYI PGD Plan de Gestion des Déchets PGA Plan Général d’Aménagement PGEM Plan de Gestion de l’Espace Maritime PPR Plan de prévention des risques PTPU 4EIXEM4EI9XE FYVIEYH´qXYHIIRIRZMVSRRIQIRX RGA Recensement Général de l’Agriculture RST Réseau de surveillance de Tahiti RTO 6qWIEY8IVVMXSVMEPH´3FWIVZEXMSR HIP´IRZMVSRRIQIRX SAGE Schéma d’Aménagement Général et d’Equipement SADD Schéma d’Aménagement et de Développement Durable SAU Service de l’Aménagement et de l’Urbanisme de Polynésie française SAU Surface Agricole utile SCH Syndicat Central de l’Hydraulique SDAEP schémas directeurs d’alimentation en eau potable SDR Service du Développement rural SDT Service du Tourisme SEP Société Environnement Polynésie SIVMTG Syndicat intercommunal à vocation multiple des Tuamotu Gambier SEDEP Société d’Etudes et de Développement ElectroTechnique Polynésienne 74' 4*  Syndicat pour la Promotion des communes de Polynésie Française SPE Service de la pêche SPEED Société Polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets UPF Université de Polynésie française VADS Voies aérodigestives supérieures VU Liste rouge UICN : espèce vulnérable ZICO Zones importantes pour la conservation des oiseaux ZDE Zone d’oiseau endémique

L’ÉTAT DE L’ENVIRONNEMENT EN POLYNÉSIE FRANÇAISE 2006

)RPIQMRMWXrVIQqXVSTSPMXEMRHIP´IRZMVSRRIQIRXPERpEMXIRGSPPEFSVEXMSREZIG P´-RWXMXYXJVERpEMWHIP´)RZMVSRRIQIRX -*)2 PEVqHEGXMSRH´YRVETTSVXWYVP´qXEXHI P´IRZMVSRRIQIRXHIWXIVVMXSMVIWJVERpEMWHY4EGM½UYIWYH 4SP]RqWMIJVERpEMWI;EPPMWIX *YXYRE2SYZIPPI'EPqHSRMI 'IXVEZEMPEZEMXqXqVqEPMWqEZIGP´ETTYMHIP´IRWIQFPIHIW EGXIYVWHIP´IRZMVSRRIQIRXTVqWIRXWHERWPIWXIVVMXSMVIW SVKERMWQIWEHQMRMWXVEXMJWIX HIVIGLIVGLIEWWSGMEXMSRWHIP´IRZMVSRRIQIRX 

'IXXIW]RXLrWIW´EVXMGYPEMXIRXVSMWTEVXMIWWYMZERXPEQqXLSHI)XEX4VIWWMSRW6qTSR- WIWHIP´-*)2P´qXEXHIWQMPMIY\PIWTVIWWMSRWI\IVGqIWTEWPIWEGXMZMXqWLYQEMRIWWYV l’environnement et les réponses des acteurs en matière de protection de l’environ- RIQIRX'IHqGSYTEKIVIXIRYTEVP´-*)2TIVQIXYRITLSXSKVETLMIH]REQMUYIHI l’environnement dans les territoires.

L’objectif de ce document est de réaliser un nouvel état de l’environnement 10 après  

'IXVEZEMPW´MRWGVMXHERWPIGEHVIHYTPERH´EGXMSRWHY1MRMWXrVIHIP´)RZMVSRRIQIRX polynésien, et plus particulièrement dans le cadre de l’observatoire de l’environnement.

-PEqXqVqEPMWqKVlGIkPETEVXMGMTEXMSRHIRSQFVIY\EGXIYVWTSP]RqWMIRW

CATHERINE GABRIE - HÉLOÏSE YOU AVEC LA COLLABORATION DE P. FA R G E T

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