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2e ANNÉE. — N° 10. Samedi 8 Mars 1913
LE NUMERO : 10 CENT.
Le Arts plus grand Théâtres Journal d'Art Mondanités de la Sports LE CRI DE LIEGE Belgique TRIBUNE D'ART, LIBRE ET INDÉPENDANTE
: an 5 Belgique Un francs. Directeur : Alfred LANCE. Tél. 3443 ON TRAITE A FORFAIT. ABONNEMENTS : Etranger : Un an 8 francs. : ANNONCES La en : ligne (en chronique, 2e et 3e pages), 50 centimes. En échos, 3 fr. La responsabilité des articles incombe à leurs auteurs. Rédacteur Chef Julien FLAMENT Les manuscrits non Les articles anonymes ne sont pas insérés. insérés ne sont pas rendus. Adresser toute la correspondance aux Bureaux du Journal : RUE Défense de Il sera rendu compte de tout ouvrage dont 2 exemplaires nous seront envoyés. LULAY, 2, Liège reproduire les articles sans citer la source.
Vous avez lu?... Pour un sou!... * Constipé et intègre, voué à la ponc¬ ★ -k Le " CRI DE LIÈGE „ pré¬ Le 3STOS ARTISTES temps viendra bientôt où l'éditeur tuelle honorabilité comme d'autres sont WALLONS donnera des œuvres « inédites » etc. Il est entendu, et cela se chanite sur tous voués au sente à ses crime, vous vous êtes Jait le les collaborateurs, à (voir plus haut), non seulement à l'œil, tons, sut tous les bancs, sur tous les tué- mais encore accompagnées d'un bon pour défenseur d'une morale maniaque et doc¬ taux, cela s'écrit dans les. livres des écoles ses correspondants,aux Cercles, une thune à toucher dans ses bureaux ! trinaire et vous avez dressé contre tout ce primaires, dans les cantates, dans les dis¬ Ce sera cours fabriqués par les prisonniers pour les l'âge d'or de la littérature et qui vibre, tout ce qui chante, la haine l'écrivain assez osé Messieurs officiels, il est entendu, il est bien qui veulent bien lui envoyer que pour réclamer farouche des esclaves enchaînés. une juste rémunération de ses peines et entendu que les Flamands 'sont nos frères et ou Et ce métier, vous des articles des communi¬ de son travail, se verrait immédiate¬ Monsieur, l'exerces que nou's les aimons beaucoup. ment lynché par la foule ameutée ! avec une insigne ferveur, vous insultes, Tout le prouve ; nous uson>s dies mêmes qués, toutes ses excuses. vous mentes et votre verve timbres-poste, mon¬ * venimeuse des mêmes (pièces die •k ★ s'attaque à toutes les choses dont votre naie, des mêmes trains, des mcme's minis¬ Malgré son vif désir de les tres, etc. Un ami, à qui je viens de lire ce com¬ cerveau restreint ne vous a pas permis Nous ne le nierons donc pas pour ne plus insérer mencement d'article, lève les bras au d'atteindre la beauté. tous, étant donné l'in¬ être accusés d'antipatriotisme et traités de ciel et pousse de grands cris : Vous coures les vendus à la France. — musées, et devant les térêt Quel affreux conservateur tu fais!.. qu'ils présentent, l'abon¬ Nous affirmerons même très haut quel notre Voudrais-tu, par hasard, cantonner la femmes nues, vous éprouves des besoins amour des Flamands est plus qu'un amour dance des matières nous force littérature dans un cycle étroit, ouvert à de vengeance, vous voudriez détruire ; et fraternel, que c'est une sorte d'amour con¬ quelques seuls privilégiés!... Quel égoïs- les groupes harmonieux des belles filles en me !... jugal qui va jusqu'au sacrifice indiqué par à différer la publication. aux seins — lourds, des Permets, cher ami!... Tu connais enfants nus dont la les échevins de l'Etat Civil, jusqu'à l'oubli chair est si de nos LA RÉDACTION. assez mes sentiments démocratiques et belle, ne vous arrachent que orgueil® et de nos petites révoltes de anti-conservateurs que pour savoir qu'il des cris de colère. femmelettes. ne faut pas prendre ces paroles au pied Si l'on vous montre de la gymnastique Quoiqu'en disent des célibataires rancis et /vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvxa/vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvl de la lettre. des anarchistes, la Wallonie est une bonne rythmée, cette source de joie pour les Je sais que le peuple est apte à com¬ épouse qu'un long mariage de raison a faite êtres normaux, cette prendre les pensées élevées et que, s'il ■musique de gestes douce et .gentiment passive. ne laisse en Tribune Libre est frondeur, comme nos populations votre esprit qu'une formule : Le Flamand jure et tire à lui les couver¬ wallonnes, s'il aime à voir le gendarme ces enfants et ces femmes ont les jambes tures ; la Wallonie, gains même soupirer, se rossé par Guignol, il applaudit cepen¬ contente de la ruelle et d'un coin du dîrap et les pieds nus ; leurs costumes sont dant quand triomphent la Justice et le de lit, elle ne repousse pas son mari bourru indécents. LECTURES POPULAIRES Bon Droit. Il y a quelque temps, un cer¬ qui, prenant toute la place, lui met — révé- cle bruxellois Vous bavez sur le cinéma organisa des représenta¬ quand vous vérenice parler — son derrière sur le nez ; et tions dramatiques populaires où l'on in y voyez une scène d'amour et rien ne vous le matin, docile et aimable, elle fait à son EDITIONS A BON MARCHE terprétait les grands classiques. A tout fâche autant qu'un baiser, mais le homme des tartines bien grasses, puis elle moment la film salle, composée d'ouvriers et se met à chanter. Qui donc disait que le gros public de¬ de peut faire défiler sous vos yeux l'assas¬ petits employés, applaudissait à tout La Wallonie a chanté tout l'été. venait réfractaire à la littérature et que sinat rompre. Cela prouve que le peuple a en compliqué d'unefamille entière vous Et tout à la coup le monde s'acharne à trou¬ lecture de feuilles sportives ou finan¬ lui les sentiments du Beau et du Bon, gardes le sourire béat des gens de bien. bler le cœur de cette fidèle compagne et veut cières devenait son exclusif aliment in¬ qu'il importe aux classes plus élevées de Vous avez la haine de la beauté, de la la persuader qu'elle n'est pas heureuse, tellectuel ? développer. vie et de l'amour. qu'elle doit «vivre sa vie» comme dans les J'imagine que ce quelqu'un, peu ob¬ Mais, encore une fois, cela n'influe romans à trois francs cinquante et comme Si l'on vous laissait servateur, n'a jamais assisté à la sortie en rien sur mon argumentation précé¬ faire, vous expurge¬ d'un atelier, n'a jamais fréquenté les dans les pièces du Gymnase. On lui parle de dente, cela ne m'empêche pas de rester riez tous les livres, et, pareils à ces gens séparation de biens, de divorce et de conseil Nous bibliothèques populaires, n'a jamais l'adversaire résolu de ces avons, en son temps, annoncé la décoration décernée, en juste publications qui chassèrent les Dieux de leurs bouquins de famille et de chiffres et d'avenir, comme voyagé en tramway. bon marché. récompense de leur labeur littéraire, à MM. Jos. Vrindts et Henri Simon. Pour si neutres,''vous si la bonne ménagère, toute à son travail et peu qu'il eût ouvert les yeux, il Que sont-elles, le feriez peut-être de la vie plus souvent? à ses L'un est le aurait avec un exil dont vous auriez, tué toutes les chansons, .avait cure de sa dot. premier de nos poètes lyriques et sa muse juvénile a traduit remarqué l'avidité fébrile la¬ Elèvent-elles le cœur et l'esprit vers C'est, à la vérité, pousser uni peu loin l'in¬ en vers délicieux les quelle le trottin, aux jupes élimées, un Idéal quelconque? Bien loin de là... joies. aspects du Liège d'autrefois, les tableaux de la vie discrétion et le féminisme. Mais la Wallonie a dévore son roman à sensation et suit le A part quelques-unes, que l'on pourrait Si l'on vous laissait vous chasseriez populaire. développement des multiples péripéties faire fréquenté l'école moyenne — trop moyenne, compter sur les doigts, elles spéculent H. les fleurs des jardins, etfoulant d'un pied hélas ! —• et elle sait que Madame Sganarelle Simon, prosateur impeccable, psychologue profond, lettré délicat, a par lesquelles passe le « traître », victo¬ uniquement sur les passions les plus ab¬ rieux était une femme de caractère. enrichi d'œuvres définitives le pendant cent soixante-quinze jectes, recherchent avec soin le mot gra¬ vengeur la rose lubrique, le lilas perni¬ répertoire dramatique wallon. La double Vive, Messieurs, Madame Sganarelle et pages et traîné au pilori à la trois cent- veleux et se complaisent aux situations cieux et la violette languide, vous donne¬ distinction qui les a, une fois de plus, réunis, honore en eux les deux quinzième, que souhaitons que la tendre et aimante Wallonie cependant le bon cheva¬ scabreuses. Le langage de Cambronne, riez aux Dieux l'ordre de formes de notre activité littéraire. supprimer le ne lier — comprenne rien à vos dangereuses théo¬ épouse sa dulcinée. lui, au moins, était un grand général printemps, qui est une fatale saison ries L'inlassable Il aurait remarqué, dis-je, le soin ja¬ et un d'émancipation qui sont la pire des lit¬ obligeance de MM. O. Colson et ]. Remouchamps nous brave, — eût paru digne des «Pré¬ loux avec d'amour, une invite malsaine à des plai¬ tératures. lequel l'écolier, en culottes cieuses » à côté du style de ces virtuo¬ permet de publier ce beau portrait de nos deux chevaliers, pris au lende¬ courtes, sirs D'ailleurs, ne nous frappons pas, elle est collectionne la série de fasci¬ ses de la boue. que la Faculté vous a défendus. main de leur « décoration. » cules à trois ou sous pro¬ gentille mais, comme une ancienne demoi¬ quatre qui lui Je me défendrai toujours d'être un curent les Teddy. selle bien élevée, un peu dinde. petits frissons de terreur que bigot ou un tartufe, les gens trop vite comporte l'énigme noire et troublante scandalisés Etre dinde ou dindon, a dit un philosophe sont, le plus souvent, des « Père du Froid » attendit cinquante l'« âme belge » derrière un comptoir. que, seul, peut résoudre le grand détec¬ qui vit peut-être encore malgré tant de sa¬ hypocrites dont la conduite privée laisse vvvvwv\/vvvvvvv\/wvvvvvvv\/wvvvvwvvvvvvvvvv\\/vvv\m ans, dans le mépris et le besoin, qu'on Le désintéressement allègre, le déta¬ tive dont le nom possède une conson- gesse, voilà le dernier soutien de la famillle beaucoup à désirer. Je sais qu'un roman lui octroyât un colifichet : la Légion chement aisé des basses contingences ne nance et de la société. anglaise. ne peut et ne doit pas être traité comme réside La d'honneur, tandis que des capitalistes plus — et encore-pas toujours —1 hâte que mettent sa concierge, la une hagiographie, mais de là à ensei¬ Les (Commentaires CESAR. de toutes races faisaient des millions que" chez les. artistes. ' Et je ne puis ré¬ « verdurière » du coin ou l'épicière d'en gner au peuple le dévergondage systé¬ avec sa découverte. «Quels fous!»' di¬ sister à citer en • manière de conclusion face à sauter sur le journal pour lire, au matique, il y a de la marge. sent les ■vwvvvvvwiwvvvwvvvvvia'vwvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvx commerçants. A Liège, il n'est quelques lignes éloquentes, à propos du bas de la quatrième page, la suite d'un Les prolétaires sont déjà bien assez à pas un boutiquier un peu doré qui ne grand dessinateur .'Willette dont on feuilleton palpitant, n'aurait pas man¬ plaindre au point de vue physique sans songe, pour grossir le « tas », à mettre guette' la'prochaine entrée à l'Institut; qué de l'éclairer sur les dispositions in¬ M. Hector de Sélvs a pris la première qu'il faille encore leur détériorer le sens ses capitaux dans un music-hall ou. Willette, qui synthétise toute la grâce tellectuelles de ces personnalités. moral. colonne sonore de ce journal, et, s'en ser¬ A tous Quand ces cervelles primitives Crins dans un ciné. Tout marchand de botti¬ de Paris, tout l'esprit (gratuit) de son Et n'a-t-il pas constaté, plusieurs ont été bien vant comme d'une porte-voix, il a poussé un triturées, il suffit d'un me¬ nes au détail rêve du million, grâce à peuple; Willette, qui ne fut-et ne sera fois, que sa servante ou son domestique neur cri d'alarme.- pour déchaîner les pires calamités : l'invention de Lumière, sans même s'in¬ s'enfermait jamais ' riche que de génie. Ces lignes, longtemps chez soi et que, si le peufle, en est Prenant, à mon tour, une autre colonne, les : lui-même, digne de Nous vivons tout de même à une sin¬ quiéter, pauvre croquant d'arrière-bou¬ voici seuls, des et m'en servant comme d'une « canabuse appels réitérés les faisaient respect et d'égards, la foule, imbécile et », tique, s'il saura porter ce million gulière époque. Je ne crois pas que ja¬ qui : « Au Chat Noir, dit le peintre, nous reparaître ? Ces estimables personnes, je voudrais, lancer le cruelle, ne mérite que le mépris. d'ici, quelques petits mais le lucre ait tant gênera comme un frac gêne dans son travaillions pour presque , plongées dans leurs lectures, ne son¬ Il triomphé. rien, pour le est bon d'être réaliste, il ne faut pois. allure le paysan L'âpreté au gain abolit tout senti¬ qui l'arbore. plaisir de sentir des amis et un public geaient plus guère à leur service. Liège, par son indolence et par point être naturaliste. historique ment. Qu'importe : on gagne des «censses». vibrer à notre unisson. Il est Non, quoi qu'on dise, on lit encore! probable Apprenons donc au populaire à s'édu- manie de railler les siens, de remettre au On ne veut On lit!... Ou Il faut plus que çà, on ne vit que que Salis (le tenancier) n'a jamais com¬ plutôt on engouffre, on lendemain et ,se contenter que la sottise ait raison, que quer, en répandant dans ses rangs des de de peu, perd pour çà, c'est l'idée générale la plus à la de la hideur s'affiche, que la bassesse em¬ pris nos scrupules, car il était avant ingurgite hâte larges tranches récits propres et honnêtes et si nous de¬ son nom de capitale de la Wallonie. commune. de tout et seulement un marchand de bière, littérature, le plus souvent crues et vons lui faire connaître ses Hélas ! porte le dernier scrupule. droits, ap¬ oui, nous en sommes là, et M. Questionnez là-dessus les rapaces,' ils mais jamais notre au une La semaine inspirateur. L'art saignantes, risque d'attraper in¬ prenons-lui aussi ses devoirs. C'est au Hector de Sélys, qui aime Liège et qui est comporte des enseigne¬ vous ont de ces réponses déconcertantes n'y a rien perdu, au contraire. Nous vi¬ digestion. ments ou menus. peuple qu'appartient l'avenir, tant me¬ un homme bien élevé, en eût voulu dire multiples, importants de bêtise : Des milliers d'êtres vons, modestement, mais, nous vivons Que voulez-vous ? La vie est si agi¬ nacé bien pensants, ou que « par la noblesse désuète et abâtar¬ davantage ; il a gardé le reste dans sa Il faut bien penser à l'avenir. » en beauté. Le bistrot Salis est mort ri¬ tée, si mouvementée, qu'entre deux l'on croyait tels, se disputent à prix die, par la bougeoisie aveulie. Il im¬ barbe. Comme si l'avenir leur appartenait. che, il « affaires » on n'a d'or les dernières y a longtemps, de. gastralgie pas le temps de se porte donc de lui places libres qui leur Ou encore : « inculquer des prin¬ Or, au moment où Liège semble aban¬ J'ai des enfants et je veux- compliquée... On n'en parle plus qu'a¬ délasser l'esprit à des œuvres saines et permettront d'assister au combat Klaus- cipes de saine morale. donner à Mons et à Charleroi cette place une vec bien qu'ils aient vie supérieure à celle aigreur. » conçues. Guerre donc à cette littérature Billy Papke, sous prétexte d'y puiser porno¬ qui reste due à tous ses efforts séculari¬ que j'ai menée. » Et ce Où une leçon disant, Willette, jetait un coup est-il, le temps de la grande vo¬ graphique... pour autant que ce d'énergie; admirable excuse, soit de sés, au moment où quelques-uns semblent Comme si les fils de crétins pouvaient d'oeil sur la toile commencée : une Val¬ gue des romans à 3 fr. 50 ? C'étaient la littérature ! ! en vérité, comme si des spectacles bru¬ vouloir briser les chaînes d'une tradition, avoir du génie, comme si ces enfants se pourtant de belles éditions; bien ran¬ Les mânes des taux pouvaient entraîner et former au¬ chaloupée, inélégante et canaille, que grands ancêtres doi¬ nous savons élevés que tout le peuple d'ici que tre chose par . des médiocres dans la. médio¬ contemplent avec, gées sur les rayons des bibliothèques, vent tressaillir que des brutes ! réprobation les char¬ quand ils voient ce spec¬ toute la génération de crité pouvaient avoir un sens mants elles formaient un front 1880, que toute la jour dès, protagonistes des danses galan¬ impressionnant ; tacle affligeant de la décadence de la Des gens du Monde, de ce Monde de l'on jeunesse sont enthousiastes, c|oimme aux devant voluptueux, des goûts élevés, des tes de jadis. y trouvait toujours, aux heures de belle langue « ». lequel béent les oies du peuple françoise plus glorieux instants de notre histoire. aspirations nobles. Détrompez-vous, C'est loisirs, de ces amis, même Sans et les ce qu'en effet la Danse même s'est plus qu'amis compter — et c'est un argument singes de la bourgeoisie, de bons — C'est dte Liélge que; sont partis tous les Monde boutiquiers et vous tous patients commercialisée, Terpsychore déchue puisque, souvent, ils s'identifiaient de plus en ma faveur, qu'on dit être toujours le meil¬ que la plupart beaux mouvements de la Wallonie. C'est ici compteurs d'or : bouchers, tripiers, bis¬ tient tellement avec nos des leur car il est le ramassis de toutes les boutique. proprés pensées et écrivains, auteurs de ces trots de toutes vos saloperies, que fut fondée la sortes, descendants La Valse nos et première Ligue wallonne, médiocrités sociales, des chaloupée date de six ans; propres sensations, qu'ils semblaient de leurs éditeurs, noms gens du Mon¬ seront portent des en un peut-être, par votre stupide gé¬ avec temps où les gens du Hainaut étaient avons, ne former nous qu'un tout homo¬ dont la consonnance de, donc, ont envahi le prétoire de la aujourd'hui, noiis le Tango, un est loin d'être fran nérosité, que vous appelez sacrifice, pour presque nos ennemis dans cette affaire. Cour d'assises gène — qui nous délassaient l'esprit, çaise. de la Seine pour assister Tango qui ferait rougir les Argentins, Nous avions des défenseurs résolus à que ce sentiment même ait, à vos yeux danseurs loin du tumulte des rues. Vive notre belle quand l'agonie d'un procès : celui des ban¬ caractéristiques et pittores¬ langue latine et une valeur, encore, vos descendants, Ah ! ces nos maîtres hennuyers d'aujourd'hui haus dits célèbres. ques, un Tango pour hétaïres excitées bibliothèques, fières et som¬ guerre aux jargons d'outre-Rhin ! S'aient les dis-je, seront peut-être avocats, méde¬ et dans un clair obscur épaules à nos exhortations et Navrante constatation apaches besogneux, un Tango pour bres, recéleuses, que celle-là. cins ou sur militaires, mais cent, com¬ faire boire et... le reste. discret, à l'abri des hautes tentures, de René FOUCART. votaient les lois flamingantes. Enfin, c'est Les Qu'importe! quotidiens relataient, les incidents bien y en aura-t-il qui n'auront pas tant de trésors, où donc à Liège qu'est née l'idée séparatrice, et la caisse s'emplit. Çà s'harmonise ad¬ peut-on encore d'audience avec une scrupuleuse vérité; comme vous des âmes de bouchers, de mirablement avec les rencontrer ? cette campagnel d'art et de pensée qui nous les combats de boxe, m/vvvvvvw/vvvvvwvwvvwvvvwvwvvvvvvvva/vvvvvvvvvvv les hebdomadaires illustrés nous ont tripiers et de bistrots ? révêle enfin la force de notre les audiences de Cour d'assises et au¬ Maintenant, il n'y a plus de biblio¬ âme, eni nous fixé sur les attitudes des coupables, par Combien de ces parvenus, par atavis¬ tres : révélant notre terre et nos morts, s'est ou¬ et prostitutions. thèques les productions géniales des maints maints clichés. Que de bavar¬ me assoiffés de bénefs louches, perce¬ On maîtres écrivains se bazardent pour quel¬ verte chez nous, par l'effort de nos cher parle de l'émancipation de la dages ! que de querelles d'opinions! ront par leur valeur, uniquement? Des ques sous, en un format incommode, un cheuiTs, de nos folkoiristes, de nos. artistes Pour Femme, qui, devenant l'Egale, cesserait qui? Pour vingt individus bons médecins avorteurs, des gens d'affaires Si d'être la Rétribuée, ce papier peu engageant, un texte plein no>*6 regardons, autour de nous, nous à tout faire, qui serait la fin pour avoir de l'argent, et véreux, des officiers de salon, tous en de cette honteuse de ratés. découvrons dans la vie active de la, foule et exploitation du Désir. qui, désormais, sont, de par la Presse, quête d'une dot rondelette en dépit de dans le Eh! bien, jamais notre Après les éditions à 3 fr. 50, vinrent travail des individus un éllan admi¬ élevés au la laideur de compagne n'a pavois de la gloire boueuse et l'héritière, voilà ce que entendu les volumes à 1 franc; tant d'appels à la Honte. Ja¬ puis, successive¬ rable, Liège est la ville où s'affirme avec serviront d'exemples et de modèles à Vous nous donnerez comme enfants su¬ ment, en une le mais elle n'a été aussi « marchandise » régression très caractéris¬ plus de vaillance ce réveil de conscience toute une génération de bas marlous et périeurs à vous. que de nos jours. Ce bon commerce en¬ tique, ces ouvrages baissèrent à 95 cen¬ dont il est tant parlé. Et cependant elle de faux révoltés comme eux en mal de L'heure n'est plus, hélas, des beaux vahit tout. Vénalité et marlouterie, voi¬ times, 75 centimes, 65 centimes, 50 cen¬ perd son titre de capitale de la Wallonie! possession. désintéressements. C'est le règne de là la devise du times, six sous, quatre sous, trois sous, ûjrucAjÇk Nous ne jour. dirons pas aujourd'hui les noms Nul savant, nul héros n'a fait autant Mercure imperator, l'âge d'or enfin, deux sous... Boxe, danse, lutte, as¬ des coupla-blés, nous n'accablerons -pas cette verser d'encre. mais pas comme le comprenaient les cabotinisme, Et l'on en est venu à servir des œu¬ A Mr X. AVOCAT MORAL ET sassinat et vol sont les PUDIQUE. édilité on rayons les plus dont pense tant de mal et qui est Scoth, le glorieux explorateur du anciens. vres « complètes », « inédites », « inté¬ cotés. A insi, Monsieur, les joues enflammées si mal la représentation de la cité, nous Pôle Sud, qui endura le dur martyre Et ce qui rapporte est, logiquement, ressantes », « bien imprimées », « signées Où cela s'arrêtera-t-il? et les garderons, nous aussi, le reste dans notre des glaces et de la la Hideur et la Sottise. des yeux chastement baissés, vous avez, tempête de neige, Ohé! ohé! les plus grands noms du monde litté¬ barbe et n'usant eu Intellectuels, à quand pas, cette fois, de notre n'a chez nous que de maigres colon¬ Où voulez-vous que masse raire » dans ce salon où la puise la réaction? (comme le dit le prospectus ac¬ je vous entendis, défendu « canabuse », nous passerons à d'autres nes, découpées dans les feuilles anglai¬ des leçons de Beauté et de Noblesse? compagnateur) pour un sou!... les bonnes mœurs et leur sacré cortège. exercices. ses, et l'inventeur des frigorifiques, le Monsieur Picard a dû découvrir LOUIS JIHEL. LE CRI DE LIEGE
miraient mail s'ils ne possédaient pas une Pouvons-nous voir en ce fait une raison biieté indiscutable • son dessin est sûr, couche historique, rehaussée de brocarts et l'air évolue autour de ses arbres feuillus ou P0UR NOS HEROS d'or ciselés. d'espérer? En cette «revue» des lettres wal¬ geois, mais M. Deldierenne possède une ha- Les souverains lonnes, — memento de notre activité litté¬ européens, au contraire, af¬ squelettiques, et sa sincérité sert une firment, dans leurs chambres, leur goût d'e la raire — je tenais à le signaler, comme un vision tandis que chez son voisin cette sin¬ simplicité. indice du lent réveil cérité, aussi profonde, j'en suis certain, ne Le sur uin qui prélude — sans kaiser dort lit de camp. Le roi sert ->ue des faiblesses. d'Italie sommeille dans un petit lit de fer doute — au combat nécessaire, et peut-être, Souscription pour la commémoration de GEORGES KRINS, héros du " Titanic „ Je reproche à M. Delderenne de se com¬ dont la valeur ne dépasse pas 75 francs, et à la victoire. plaire dans des éclairages trop semblables ; le roi des Belges aime à se prélasser, danis Julien FLAMENT. il a trop l'air de rechercher les fins de jour, Report des listes précédentes : fr.... 720 30 Fritz Toussaint (Membre de la com¬ un, hamac. comme s'il craignait les éclaboussures ,a,rc- mission directrice die'S musées Mais le plus ispartiate des souverains est Victor Vincent, Liège 0 50 Nous avons publié le « Poèmie du Feu » en-célestees du soleil, la rutilance désordon¬ assurément le nouveau sur royaux de Belgique), Bruxelles ... 20- — mikado, qui dort née des midis de la nature. Louis Lagauche, Liège 0 50 le écrit par MM. Isita et Bartholomeî à la parquet avec, pour oreiller, deux bamlbouis M. M. et Mme Guillaume Broers, Liège 10 — Delderenne copie aussi plus en croix ! gloire de la Wallonie industrielle. Nous qu'il in'in- Jules Claskiin, Liège 0 50 terprète, mais reconnaissons J. Barbie,r père, Liège 5 -— Il doit avoir le sommeil dur. qu'il copie Henri Lemaiitre, Lié'ge 0 50 avons la bonne fortune de reproduire l'émou¬ bien. Citons des vues de l'admirable forêt E. GMnirjonet, Liège 5 — die Jean Soulier, Liège 0 25 Il II II vant «Catrusème Wallon» de notre sympa¬ ^Fontainebleau, hélas! aujourd'hui bien Masson,Asnières (Seine) 5 — LesLaCours.famille royale fera bientôt un court usée, mais que M. Delderenne a notée avec Armand Ledioux, Liège 0 50 thique confrère Nello Breteuil. Poète déli¬ séjour dans le Midi. LL. MM. le Roi et la J. Raick, Liège 3 —* un_ soin fidèle ; toute pleine d'arbres cente¬ Mariette Vincent, 0 25 Reine se cat, journaliste naires et de roches Liège PourEnlesfeuilletantFlamingants la «Belgique: judiciaire» rendront, vers Pâques, à Antibes, distingué, revuiste verveux, étranges, la vieille forêt François Paës, Dolhain 5 — où elles passeront, avec a toujours un charme pénétrant et Jean Carpentier, Liège Q 25 A l'audience solennelle de rentrée du tri¬ les jeunes princes, Nello Breteuil se révèle en ce morceau, au¬ mysté¬ une rieux. 2 à Henri Graindjean, Verviers 10 — bunal quinzaine de jours. (Nos 9). Jean Guélen, Visé 0 25 suprême de la Louisiane, en 1889, un teur wallon' de bonne lignée. membre diu Je préfère là-dedans le No 8, « groupe de Terrés, BrupceUes 5 ■— barreau, Me Charles1 Buck, Henri Il II II L'excellent artiste chênes » de rude et solide Thomas, Ans 0 25 s'avança à la barre, et demanda au© la cour qu'est Donat Wage- facture. R'. Kleist et C. Lederer, Bruxelles 10 •— Le NOi 10 Florent X. Liège 0 25 voulût bien accorder, pour orner une denses ner fait acclamer chaque soir «Li Catrusème «cascade, dans le Luxembourg», salles, le portrait d'uin jurisconsulte émi- ressemble trop à Fontainebleau; pourtant • wallon» dans «Ca va!» à la Renaissance. Méwissen, Liège ••• 0 50 A reporter : 837 70 SA.tie deR. Cannesla comtessepourdeBoulogne-sur-Seine,Caserte est par- nent,, Edouard Simon, qui occupa une. place j'ai idée que le ciel luxembourgeois et le afin die se rendre ciel Collecte faite au café « Lia Frater¬ importante dans la magistrature américaine. auprès de sa fille, la prin¬ de l'Ile de France ne doivent pas être N.-B. — Les fonds sont déposés à la cesse Louis d'Orléans et Bragance. nelle)) à Edouard Simon était Tournaisien : il émi- semblables. Spa 3 30 «Banque Admirons Populaire Place St-Paul, où des gra aux Etats-Unis en 1817. Après la réu¬ LI CATRUSÈME WALLON ce No. 15, « vue de Schoor », Collecte faits à une séance de Il cinéma listes de .souscriptions sie trouvent à la dis¬ nion de la Belgique aux Pays-Bas, le hollan¬ II II 17, « vieilles chaumières » ; 18, « chemin en à la salle « La Fraternelle » à Spa 21 60 position du public. On souscrit également dais étant devenu la langue, officielle de tout Saves-ve bin çou qui dit, nosse catrusème Ciampine », bien, très bien même, en dépit d'un aux du le royaume, « Edouard Simon se trouva peu de sécheresse ; 22, « après la M. B;., Liège 10 — bureaux journal : Rue Lufoy : No 2. lébré que sera £wallon? son C'est dansle lemariagecourantdedelamaiprincesse Victo¬cé¬ pluie dams pays comme un étranger». Ne Y dit », jolie impression de fraîcheur et ria Louise, fille de l'empereur qu'fât esse honniesse, qu'fât esse d pouvant se faire admettre à une fonction ju¬ d'Allemagne, accalmie ; 26, « Bruyères » avec un loin¬ avec le prince Ernst-Auguste die Cumber- {franc, qu'fât esse bon. tain diciaire il émigra aux Etats-Unis. Forcé richement empâté et qui ne figure pas qui montera siur le trône de Bruns¬ Et ces treus au A lia sialle Soiron, rue de la d'apprendre une langue autre que le fran¬ land,, p'tits mots là nos l's'es pitrer- catalogue, lequel s'arrête à 25 Régence, ta¬ wick. (?) 14,« Le bleaux et dessins dte feu çais, il préféra l'anglais au flamand et de¬ [tans st-è l'âme, Hameau », bien en atmosphère. Et surtout J. M. Nisen, pein¬ Au mois de tre vient successivement un des avocats lesi plus mars, l'impératrice et sa fille le 20 « liégeois. Sins qM'maye à nouk di sels on a
Téléphone 4064 Restaurant de tout 1er ordre
Vis à, vis le Royal ♦ ♦ ♦ Soupers après les spectacles ♦ ♦ ♦ /Vf/ £.
Supplément au CRI DE LIÉQE du 8 mars 1913.
L'homme voulut tout faire de ses mains. chesse. C'est « la pierre de touche » pour métamorphosé, au -deuxième, en hoimm-e Mon héros sent son cœur défaillir de ten¬ Ensuite, à lui-même : de £a dresse, Avec un crayon, il représenta, sur du pa¬ « Et à moi, ça ne me coûte quasiment les caractères : rappelez-vous la pièce qui sport. Au dernier, il a l'ordre de L-éo- Ceçon du £icl rien ! » pold. Il étale avec insolence et avec incons¬ Il cède, il est vaincu... Soudain, il se re¬ pier, les lignes que: suivaient les murs au porte ce titre. cience un bonheur dresse, long du sol, et leurs longueurs bien juste A l'été, l'eau manqua. Un imiatin, les, cail¬ Le hasard conduit dans le magasin une qu'il croit ne devoir qu'à Il songe à sa maison, dont il est vénéré, mesurées, et les coins et lies recoins du loux apparurent au fond d'u puits et, le len¬ son mérite et qui est l'œuvre de la pauvre De Félix BODSON jeune fille qui -cherche une place. Parce A Claire. La richesse et la notoriété le condui¬ l'épouse, aux enfants, au nid cher et sacré, jardin. Et au milieu, il fit même1, pour rire demain, plus d'eau du tout. qu'elle a ouvert de la main gauche la por¬ sa chute et à lui tout un « vos. sent aussi, doucement, v-er-s des idées de La Comcdie Française donnait., vendredi Que emplirait de douleur de seul, rond qui représentait le Quelles baraques, maisons, vieux ! te, — ce qui est, paraît-il, un signe de bon¬ [honte. puits. Voilà le puits à sec ; on voit des carcasses de fête et il aspire à tromper Mme Deridder dernier, Le Cid au Théâtre du Parc. Le heur, — Deridder l'engage. Mlle Claire avec des; créatures de luxe. Le dimanche au matin, après la messe, chats au fond. Frénois, ainsi la em¬ Cynique, il prê¬ spectacle fut d'autant plus réussi que l'avisé Thomas. s'appelle nouvelle vint — che d'ailleurs à son fils le devoir et la sa¬ le maçon, en fumant sa pipe. Lui, il avait Patience, c'est ainsi partout. Dites, a- — Reding avait eu l'idée de faire précéder le ployée, a toutes les qualités : elle trans¬ un double-mètre ; t-il forme aussitôt gesse1, en faisant observer que la vertu est chef-d'œuvre d'un délicieux acte en vers: Et puis?... et, plein de prudence, plu un vrai coup depuis combien de l'étalage; elle découvre dans faite mois ? une armoire deux vases de Delft pour les jeunes gens. Deridder a la La Leçon du Cid, de notre concitoyen, le quand il avait pris une mesure:, au lieu de Vous, pendant ce temps-là, ne bu- qu'un ama¬ lire l'indication des centimètres sur le fatuité majestueuse de Prudhomme et les poète Félix Bodson. Corneille, douloureusement. mètre, viez-vous pas vos pots de café quand même? teur paie bientôt deux mille francs ; elle il une une en C'est le café' appétits die certains quinquagénaires que Il était à craindre que sa pièce ne souffrit comptait à les articulations, qui fait... les commères ! » plaît aussitôt à M. Amelin, le riche proprié¬ Je ne sais pas,... je crois bien Meiihac -et les sa pourtant Les femmes s'en .allèrent ein riant. Il s'at¬ Halévy ont peints. Il est supé¬ de ce redoutable voisinage; il n'en fut rien, pliant dans main. Tout fut taire, et elle l'oblige à confier à Deridder le [qu'il se dompte. rieur à vite décidé : Dans la tela ensuite au la pièce. et l'œuvre de notre ami, vaillamment dé¬ grange, on ferait « fa¬ haquet, fut remplir ses, ton¬ soin de meubler une galante maison de cam¬ Il ne faut cilement cinq belles maisons ». On but une neaux au ruisseau et les dresser devant les pas ,en effet, que l'accent belge fendue par la troupe du Parc, a rempoité Il y aura alors une scène où il expliquera pagne, — une « folie », -— elle vend à i" nous fasse illusion. «La Demoiselle de ma¬ goutte pour sceller une décision. maisons. client un bien grand succès. à la Marquise qu'il doit renoncer à son Chaque matin, il puisait de l'eau pour mille francs un horrible ilon Ce n'était fraîche : et durant la journée, d'ébène et de velours d'Utrecht, Deridder gasin »est loin de valoir «La Petite Choco¬ Ce n'est, diu reste, que justice, car La Le¬ amour. pas loin du pont où les wagon¬ il remplaçait latière» ou «L'Idée de les cuviers en est étourdi -et Françoise», MM. Fon¬ çon du Cid est une pièce, une vraie pièce, la nets de lia fosse à charbon passent lentement que les enfants avaient souillé en charmé, mais il feint aus¬ Car un Maître son et Wicheler ont été attirés à leur tour meilleure peut-être qu'ait donné jusqu'à pré¬ plus fort commandait à nos tirés, .au long du terril, par urne grosse s'y plongeant la tignasse. sitôt d'être très mécontent, — et ce trait « Hé ! dia-it en par la naïve et touchante sentimentalité. Ils sent le Théâtre National. Le thème en est [âmes, chaîne sans fin, à la façon d'un chapelet le vieux tirant l'eau, les est remarquable. Il aurait -cédé les vases Un maître que toujours en soi-même on ne semblent pas avoir lies qualités néces¬ simple, émouvant, éminemment dramatique, qui cliquetterait jour et nuit sa prière.. Les mois passent vite; les locataires paient. Je pour un liouisi et il blâme Cbire de le? [peut voir... saires pour ne fais et écrire des scènes d'une délicate les vers bien frappés, l'action rapide et sûre¬ maisons furent tôt louées et les voisines en rien l'argent rentre! » avoir donnés pour c-ent; il estime qu'il ne émotion. Ils Mais les finaudes connaissaient le chemin. doit manquent dei légèreté, de tact, ment conduite. C'est l'œuvre d'un poète, La dispute. qu'à son seul prestige la; commande Marquise. d'ingéniosité Labiche, à qui ils font parfois mais d'un poète qui connaît la scène et sait Le petit vieux marchand n'allait plus pa.r Les revoilà chez le propriétaire : que lui fait Amelin ; en demandant ille Lequel? « Point de songer, n'a guère tracé de finis portraits de sacrifier à ses exigences. les routes, mais il restait bien au chaud, le curoir, seulement, à votre gran¬ francs du salon ébène et velours, Claire jeune fille. Il exprimait mal les nuances, de Le Corneille que nous montre M. Bodson Corneille. dos au poêle, derrière lies potées de fleurs ge ! Pensez-vous que nous allons habiter en¬ s'est trompée : elle a confondu 'e prix l'amour Perrichon est core admirable; sa fille n'est pas un héros d'Horace ou de Cinna, de sa fenêtre, à supputer le total du prix de longtemps où mous ne savons pas blan¬ avec le numéro d'ordre et Derid-der, aptes csit seul chir notre insupportable. MM. Fonson et IW-iche- mais bien le vieillard amoureux de Pulché- Le qu'il faille écouter : Le Devoir! « ses locations ». linge ? » avoir consulté ses livres, constate que le sa le.r devraient se contenter die nous -— o-ffrir des rie et des stances à Mlle du Parc. Il était doucement et infiniment joyeux Langues d'aspic ! répondit l'ancien Ion valait sept cent cinquante francs, - ce Et le rédacteur d'un ivpes violents ou conrques, comme Deridder grand quotidien lié¬ marchand. Mais patience ! Vous aurez mieux Vous vous souvenez de ces versé d'avoir aujourd'hui ce qa'il avait toujours qui l'incite à l'indulgence. Mais il t:ent î ou Beulemans. geois, qui se dit littéraire, prétendait, l'au¬ que des curoirs où les et désiré ; et, en son cœur, ne se pas gamins courraient faire sentir à-son employée qu'il lui e t il lassait Mlle tre soir, que nous n'avions pas d'auteurs dra¬ saliraient le Jane Delmar ne pouvait jouer avec Marquise, si mon visage de répéter qu'il était propriétaire:, c'est-à- linge ! » supérieur. Il est aussitôt ingrat avec se ■ sincérité ce rôle artificel de Claire : elle A quelques traits un -peu vieux, matiques. Au long du chemin, sur plusieurs mètres, dire que quoiqu'il demeurât assis sous la flè¬ rénité. Au -contraire, le magasinier An-toin» ein a tiré tout le Souvenez-vous qu'à mon âge, il parti possible; M. Mylo- JOYZELLE. che de lard pendue à la solive, il gagnait planta des piquets et y tendit des cordes qui avait très mal accueilli l'intruse1, e-st aus¬ Antoine — a du talent Vous ne vaudrez guère mieux. quand il peut être cependant de l'argent. blanches, où les commères suspendirent leur sitôt séduit par sa grâce et son intelligent n. vrai ; quand le rôle devient sentimental, lessive, en la pinçant avec des baguettes fen¬ Un A/VVVVVVVVVVVVVVVtyVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVl Il riait silencieusement en revoyant en peu confuse, un peu triste, Claire : st sur temps aux plus belles choses M. Mylo perd sa sincérité. Il verse sa dou¬ dues que le vieux leur tailla toutes prêtes à idée tous les le point de pleurer. Toute la famille j-l mo¬ Se pas qu'il avait courus en sa vie leur avec une habileté un plaît à faire un affront, servir. peu excessive. avec sa que d'elle lourdement parce qu'elle a pris Et satira faner vos roses femme, derrière soin cheval et sa voi¬ M. Duquesne donne une belle allure à « C'est toujours autant, dirent-elles, ture. Il pour un client André qui revient de l'Uni¬ Comme il a ridé mon front. riait, et, le premier du mois, il dé¬ Amelin. Il a de la maîtrise et il conserve voyant l'installation, mais le vent emportera versité. Mais il ne faut pas qu'elle ait mau¬ LE pliait la bourse de toile bleue sentant le vert- au PROPRIÉTAIRE nos personnage une. bonne ligne. Il n'in¬ loques au, premier coup. vais caractère. On va se mettre à table et de-gris d'u billon, et faisait s:a ronde par les siste — pas sur l'émotion douteuse, — et c'est Pensez-y, belle Marquise: Qui vous dit que je veux les abandon¬ boire à sa santé une bonne bouteille tandis maisons, pour toucher les termes. très bien. M. Ja-cquei est admirable dans ner ? s'écria le propriétaire comme s'il Quoiqu'un grison fasse effroi, ciu'André, — l'étudiant, — gardera le maga¬ « Hé, hé! voilà, disait-il, je suis venu pour le rôle de Deridder comme dans le rôle de aHait Il vaut bien qu'on le courtise, Tout d'abord, il. travailla aux charbonna¬ s'élancer vers oe voleur de linge, le sin. 11 prendrait facilement goût au com¬ le mois ! » Beuleman®. Il y a d'ailleurs une iréelle res¬ vent. Quand il est fait comme moi. ges. C'était après la guerre ; les années merce depuis que Claire est Il regardait les francs qu'on alignait pour dans la mai¬ semblance entre Deridder et Beulemans M. au étaient bonnes et il acheta bientôt un cheval Et il veillait séchoir. Il prenait sa tar¬ son. lui, comme des amis qu'il eût reconnus. Et La que Jacque est toujours naturel et ses moyens Leçon du Cid paraît bien n'en être qui était d'un pelage pie comme les chevaux tine dans sa poche pour le ressiner ; et la les commères ne lui en voulaient aucunement Et oe premier acte -est charmant. 11 est la d'expression sont remarquables. Son vi¬ réplique. de cirque avec tune queue et une gazette, avec ses lunettes. Il s'asseyait sur longue de ce conduit avec facilité. Lie dialogue est simple qu'il passât la paume de ses mains sur sage nous révèle la diversité des senti¬ crinière le revers du fossé, une minute, flottante ; et une charrette qu'il pei¬ raccrochait et Corneille. son, visage, en devenant rouge d'émotion, gai. Les personnages sont nettement in¬ ments-. Les inflexions de sa voix nous font gnit lui-même en vert. une chemise qui tombait à force de gesticu¬ au moment de ramasser la somme. diqués. iMM. Fonson et Widbeiler ont su s-entir toutes les nuances du caractère. Il Sa femme Bon! c'est moi qui suis jeune et vous qui l'accompagnait de village en vil¬ ler, étalait un ipli que le vent plaquait à un créer Les petites maisons construites dans la l'atmosphère de la pièce. Deridder, sa n'appuie jamais. Il est comique sans effort, lage. Elle d'un côté de la drap humide, ou poursuivait les gamins je¬ [.semblés vieille: route, lui de l'au¬ femme son grange n'avaient pas de cours. Pour lessi¬ employé Antoine sont réels, vi¬ avec une ingénuité qui est la marque du tre, criant de porte en tant des pierres à leurs propres braies qu'ils J'ai cinquante-deux ans. porte: : vants. ver, les femmes installaient les cuviers sur J'aime moins la demoiselle die ma¬ véritable artiste. -C'est une joie pour nous « A loques, à loques !... Marchand de reconnaissaient ! des gasin, — 1-a petite fée. C'est un rôle très un et mous La Marquise (Mlle du Parc). trépieds au Word de la route. L'eau die de revoir tel comédien devons viciux fers eit loques!... Peaux de, peaux dfe, Le soir, quand venaient les femmes, il les savons qu'elles jetaient coulait sur le sol conventionnel. De même je n'ai qu'une savoir gré à MM. Fonson. et Wicheler de aidait à peaux die lapins ! » plier les longs draps de lit, en tirant faible Mais vous êtes Cor- bleui loin de la route. Un jour, elles: vinrent sympathie pour Amelin, le million¬ n-ouis le présenter. Ils allaient, ilis allaient. La femme était à un bout, à deux bras, de toutes ses forces. naire aux cheveux gris reçut coup [:neïllë. dire au propriétaire que ça les dégoûtait, à qui le Et je tiens à dire que, le soiir de la répé¬ une longue un Voilà. Et il était bien aise de conserver ses Mais jaune, à tête nue, tablier de foudre en apercevant Claire. Artificiel^ l'auréole d'or que vous font vos écrits la fin, de voir leur marmaille patauger là- tition générale, la pièce a été accueillie tourneboulé sur le locataires. Ses maisons, vous- ventre, de gros soulliers calculez aussi l'étudiant et Efface à nos regards vos rares cheveux gris: dedans; et que dans des maisons sanis cours, André, Lucette Deridder avec enthousiasme. Il faut noter aussi que gris aux pieds. Elle .achetait des morceaux mêmes, ne lui coûtaient presque riein et Et votre nom vainqueur, grand parmi les comme les siennes:, elles ne restaient plus^ qui joue du piano. Il semble qu'il y ait les jeunes filles peuvent l'entendre. C'est de couenne salée [;illustres, pour les sucer comme des chaque mois, assis sur sa chaise, disiait-il, d'une « Oh ! dit le vieux en se levant. Patience ! part des individus que les auteurs un spectacle honnête et sain. Le public qui friandises à la l'argent venait le trouver. Ne pouvant pas vieillir, vous ôte quelque façon des enfants qui m⬠ont observés Patience ! Nous ferons tout ce qu'il faudra. » et, d'autre part, des person¬ fut amusé par Beulemans voudra .peut-être [lustres. chent des lanières d'écorce de bouleau. Il a l'idée d'en faire construire quieliques- Il alla donc, armé de sa pioche, creuser nages qu'ils ont trouvés dans le répertoire. connaître Deridder. Je le souhaite, car MM. L'homme avait un large dos arrondi en ma¬ unes encore. Ah ! s'il trouvait une nouvelle Ce qui est fâcheux, c'est que, dans les deux Fonson Et la belle des fossés qui, de chaque porte, menèrent les et Wicheler sont d'aimables; gens, Marquise s'éprend du « vieux nière de voûte, où s'étalait son sarrau sans grange à aménager à aussi bon compte que derniers -— eaux sales au ruisseau. Le matin, il venait actes, (l'intérêt idies, deux collabo¬ et nos hôtes. Nous le saurions trop en¬ bonhomme», qui lui dit son bonheur: faire un ; un rouge, la première !... Il prendrait du bon temps au pli visage ligné de cica¬ rateurs va se avec une brosse curer les rigoles ; les fem¬ porter, — comme l'indique le courager les Belles qui demeurent fidèles trices de charbon, entouré de cheveux moins; et comme il a sa journée prise tout jau¬ titre de la — Corneille. mes ne s'aperçurent plus qu'elles n'avaient pièce, sur la demoiselle de à l'a littérature française. Le jour même où nes, raides comme des poils de brosse à entière, alors il n'irait plus coucher, le pro¬ pas de oour pour lessiver. Et à lui pourtant, magasin. le Gymnase a joué «la Demoiselle de maga¬ Longtemps j'ai pressenti mon bonheur, sans laver les vitres, et que sa casquette, quoique priétaire du point de la chaîne sans fin ! n'est-il pas vrai, ses maisons lui revenaient, Elle a le génie du commerce. En trois sin», j'ai lu le livre de M. Maurice Maeter- [■vouloir enfoncée à coups de poings, ne pouvait tou¬ bast, à rien du tout ! Louis DELATTRE. ans, elle a fait du magasin Deridder une lincik sur «La Mort». Peut-être le génie de Rapprocher son matin radieux de mon soir; jours maîtriser. Ce printemps fut fort sec ; les saints die grande maison. Amelin — le propriétaire Maeterlinck m'a-t-il fait trop exiger de ses Car mon âme était fière encore plus qu'é¬ Et au milieu du chemin, le cheval de cir¬ prise, glace avec la lune rousse, achevèrent de — -est devenu l'associé de Deridder et ce¬ compatriotes. Nozière. que, avec l'air drôle d'un monsieur de la Le docteur L. Delattre est un des meil¬ sécher la terre lui-ci Mais mon orgueil abdique: à tes pieds, je le ; rien ne venait dans les s'occupe surtout des chevaux que ville dans les champs, tirait la boutique sur leurs et des («L'Intransigeant. )) ) {brise. enclos. plus féconds écrivains français possède Amelin. Il les administre le haras et roues, où s'amoncelaient les vieux os des du Hainaut. Il a écrit elntre autre « le Pays Tu m'aimes, j'ai vingt ans, tu le dis, je te « Vraiment, c'est seulement dans les jar¬ l'écurie1 de course, tandis qu/Amelin est bouillis des dimanches et les chiffons récol¬ 'VVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV wallon » apologie fervente de notre petite [crois dins du vieux, dirent les commères die ses sans cesse dans les bureaux, près de Clai¬ tés, et aussi les bibelots de Et ménage dont se Patrie. je suis plus comblé que le plus grand maisons, que pas une herbe ne lève. Pour re. Car ce veuf adore Claire. Et tout le ; une [des rois! payaient les emplettes rangée de ba¬ (Extrait des « Contes à St-Christophe », sûr, il est ont pourtant monde adore -Claire. L'employé, Antoine, lais dressés pavé. Nos hommes ta debout, l'a brosse en l'air et ar¬ publication die l'Edition populaire, G. Mier- au Oui, j'avais deviné tendresse ingénue: perdu unie belle quinzaine à planter les l'adore, et il souffre cruellement de se Tout borant, comme des étendards à plis lourds, long des venelles Comme l'astre du jour, qu'une brume atté¬ tens, éditeur, à Bruxelles. — 1 volume 0.15 pommes de terre. sentir inférieur à ell-e ; il exprime nécessai¬ nue des torchons à laver ; des s.eauxi de fer et des centimes). — rement sa tristesse de la façon la plus déli¬ marmites étamées Patience ! Patience ! fit le propriétaire Et qui monte derrière un rideau de vapeur, qui faisaient à la voiture cate, en retenant ses un collier ferraillant et en réponse. Lies choses vont changer. » larmes. Et André De¬ Semble plus aveuglant quand le voile trom¬ cliquetant ; et sur le A/VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVA/VVVVVVVV ridder adore Claire. Il cour Je suis le pèlerin un peu triste qui passe, Il passa un avec une lui fait la à peur derrière, de menues poteries rouges pour devant lui tablier le sur les sa manière, en unissant la fantaisie comi¬ glauques chemins. Sous le souffle du vent brusquement se dé- ménage des petits enfants, berliquotaient à poche sur le ventre ; il prit le rateau, la Je suis le pèlerin du- rêve, qui s'en va [chire, des ficelles. bêche, la serfouette pour aller entre les li que à la sincérité de l'émo-tion. Par exemple, La Demoiselle de il feint d'avoir avalé des clous et Claire s'é¬ tout au long des venelles. Ton amour gnes aux printanier qui veut bien me sou- Gcimme il n'y ,a rien pour travailler aussi ensemencées, et il s'installa jar Magasin Mes, pieds sont nus et les [:rire, dins vanouit. J'avoue que la scène m'a paru d'un -pierres du che¬ à amasser de ses locataires. Sarclant, binant, ar¬ âprement, deux liards, que de pe¬ min les blessent à g'oût douteux.Mais Claire ne veut pais épou¬ chaque pas. Mon cœur M'apparaît tout à coup éclatant et vermeil, tites frustes gens, ceux-ci allaient à leur t⬠rosant, repiquant les plançons de choux, est nu, hélas ! comme mes et comme Et m!éblouit les yeux comme ser André. Pourquoi? Parce qu'elle n'est pi-eds, fait le soleil! che de toutes leurs forces. A travers le can¬ éclaircissant la salade, versant .l'engrais avec MM. Frantz Fonson et Fernand Wiche- mon âme. une ler sont venus de que la demoiselle de magasin. ton, en long et en large, av.ee sa femme et louche, il travaillait jusqu'au soir. Alors, Bruxelles., — comme cha¬ Ne croirait-on pas entendre Rodrigue! Et voyez mon cœur saigne, et pourtant il arrosait encore "une dernière cun Ces nous sa voiture, on voyait passer le chiffonnier fois pour sait, — pour conquérir Paris. Ils ont sicruipules paraissent excessifs. Mais il y a quelqu'un qui va rappeler Cor¬ les cailloux ne lui font aucun mal. mené une C'est à Claire que sa pros¬ sifflotant, laissant ses mains traîner aux finir. première campagne qui fut très Deridder doit neille au devoir, c'est Marie, sa femme : Il ne fut brillante. Ils périté. 11 est murs pour s'amuser à toucher les choses, et pas longtemps, avant qu'un ma¬ s'emparèrent d!e la capitale et évident qu'elle est presque Des rlonces sonit venues accrocher mes criant dans les allées tin... en fendillant le soil, les herbes, les plus aussi de la province. Personne; ne résista au son associée. On ne nous donne à ce sujet Je ne veux que t'aimer... Je ne suis pas très qu'il était là pour les haillons, et Ejf (Gf q LE CRI DE LIEGE Il est revuiste et ses biographies tarifiées Je remonte à la source antique de nos veines Au treint. Banquet Verlaine, l'ancien directeur Les publications à bon marché met¬ Eh ! Eh ! Ne serions-nous plus sii «quan¬ Pensées et paraissent dans plus de vingt feuilles men¬ de la ((Revue Blanche» Croquis Et, du fond ténébreux des tenips primor¬ prononça des paroles tent à suelles... contre remboursement!... la portée de tous les écrivains dei chez tité Aussi, il diaux hors de propos sur l'opulence, ferment in¬ négligeable» et aurions-nous notre i.iot sa a nous. déborde, et baudruche peine à soutenir Déjà, la «Feuille littéraire», (fr. 0.10, — Je n'entends point monter les vieilles canti- dispensable du succès. Aussi y eut-il des à dire où plutôt, notre note à lancer dans l'hypertrophie de son moi. L'AUTRE SOIR.... 'bagarres entre les pauvres, partisans de Boitte, éditeur) a publié «Un mâle» de C. le Paresseux comme un [lènes concert européen) ! indien, orgueilleux Verlaine, et les riches, partisanis de l'ora¬ comme un Lemomnâer, « ]'éprouve toujours quelque suppose à dé- fakir, il condescend toutefois, au Qui tantôt égayaient nos cœurs et nos cer- teur du Pactole. l'épique Joyau de la Mitre» de Une nouvelle très bieni tournée de M. coutvrir "mes contemporains. Attardé, je mandarinat universitaire; à coup d'influence, tveauxf. Désireux de' rétablir la vérité historique, M. des Ombiaux, «La Forge Roussel», «Le il est Sylvain Bonmariagie et quelques pagesi de m'efface devant leurs silhouettes, sortes parvenu au premier bouton de cristal au sujet de nos origines, et de rappeler à Juré», d'F.id. Picard, et « Keeis-Doorik » de et, M. Henri. Glaesener forment un ensemble d'ombres chinoises qui, à la tombée du jour, depuis, sa morgue est devenue plus Quelle loi nous a joints dans le temps et tous que la (France a une race et un génie froide. Il est bien G. Eekhoud. En de coquets petits volumes à se profilent le long dles avenues. La vieil¬ pensant, il a l'âme litur¬ [l'espace qui lui sont propres, MM. Pauliat, Robert très littéraire, auouel font pendant les chro¬ lesse chenue me paraît mélancolique, les gique. Lé missel et les jeunes1 enfants de Pelletier, Ch. fr. 0.15, l'Edition Ici, près du foyer où dansent cent lutins Du-ont, Jean Baffier, Char¬ populaire '(G. Mertensi), niques dte la quinzaine, toujours alertement femmes chœur le ravissent, il est misogyne ; M. de les âgées, avec rides; qu'aucune eau de Tandis Callet, Fernand Divoire, Fliorian-Par- rue de Phocas est que sur la terre où la clarté s'efface l'Industrie, Bruxelles) publie : tenues Ninon ne son modèle ; il n'assiste encore par les écrivains habituels, parmi peut masquer, me tourmentent et Roule mentier, Paul Fort, Alb. Jounet, Philéas qu'aux messes blanches, mais indéfiniment le torrent des humains? «L'Ombre étoilée» .contes de Pol Demade; m'angoissent ! Et les hommes passent apo¬ déjà il se suf¬ Lebesgue, Al. Mercereau, L. Pergaud, Si- lesquels je me plais à le correspon¬ fit à lui-même. Et signaler plectiques et émaciiés, vigoureux ou frêles, je les ai vus tous passer mon-Savigny, Edouard Schuré, etc., etc., leis «Contes hétéroclites», (H. Carton de ces QUel dieu nous a conduits jusque dans cette dant parisien, M. Léon Tricot, dont les avec des mines de satisfaction oui de détres¬ types de la décadence, éphèbes solitai¬ viennent de fonder «La Ligue Celtique Fran¬ [chambre Wiart) ; «Guidon d'Anderlecht», (M. des lettres se; ils passent, courant au bonheur ou à la res, jeunes bourgeois émasculés, fils de no¬ çaise». savoureuses et spirituelles sont un taires, Où nous vivons souffrance, avec la même hâte, tandis que d'avoués, de magistrats, élèves sevrés heureux, comme aux soirs Han Ryner, Prince des conteurs philoso¬ Omlbiaux); «L'Aïeule» (G. Remoy); lesi Coû¬ vrai régal. les par des éducateurs moyen-âgeux. coudoient les vdierg.es tentatrices! [d'Arcadie, phiques et orateur incomparable, a donné tes à s. Christophe» (L. DeLattne) ; C'est le «Les Dans cette théorie d'êtres humains, des type d'une catégorie de jeunesse à Mons, sous les Alors que, sur le toit, les souffles de dêcemi- auspices des «Amitiés Gens de moderne; c'est l'incarnation d'une caste aux ITiiest», (G. Virrès) ; «Le Crime de éclats de rire se heurtent, des geste© se cam¬ [bre Françaises», une série de conférences sur * * * rotules crevassées et aux pent ; ce sont des rapdns qui passent. Che¬ vertèbres recour¬ les grands prosateurs contemporains. Luxhoven» (F. Vandenbosch). bées. Entonnent sourdement leurs chansons veux longs, tête broussailleuse, pantalon' à On accuse MM. Guillaume Apollinaire et Ces brochures proprettes et fort lisible¬ la hussairdie, veston prudemment fermé, ils Heureusement, mes regards se reposèrent [d'agonie? Jules (Romains, tous deux humoristes répu¬ J'ai déjà signalé, danis un des derniers sur un ment déambulent, insoucieux diels péripatéticien¬ groupe de jeunes ouvriers sortant tés, d'avoir mystifié un brave homme, au¬ imprimées ,c'est la clef de nickel qui numéros du «Cri de Liège» l'apparition à d'un cours industriel. Le Semblables à trois brins d'une nes, et visage franc, l'é- touffe de teur de mabouleries énormes, et de. l'avoir nous ouivire vont à quelque taverne retremper la bibfiothènue des auteurs bel¬ Nivelles d'une nouvelle revue : «Le Roman leur bohème. chine droite, je les trouvais beaux et sains. [mousse fait élire Prince des Penseurs. Pris au piè¬ ges. Il fallait, hier encore, ia clef d'argent Pavs de Quelques philistins aussi, le dimanche sur¬ Je saluai ein eux la vie féconde ! Je croyais A trois feuilles d'un hêtre, à trois fleurs ge, des critiques candides crurent de bonne Braibant.» ouïr l'hymne de la force et de la beauté... Et foi les élections littéraires à tout donit peu de lecteurs — peu de jeunes lec¬ tout, cherchent à s'accoutrer eni artistes. Les [id'un rosier, jamais dis¬ Le. premier numéro était déjà très bien ; je pensais : ceci tuera cela. Cette jeunesse créditées'. . garçons coiffeurs — artistes capillaires', il Nous sentons, nos cœurs, teurs surtout sont munis. oui a le rire dans passer l'ka- Le lie second et le troisième sont encore mieux. est virai — les employés des grands ^maga- franc, qui sait encore s'amuser critique royaliste Charles Maurras,con¬ et trouver un [leine douce Aussi nous souhaitons sibs eux-mlêmiesi, sacirifienlt à peu de joie au milieu des souf¬ damné, sans preuves suffisantes, à huit à l'initiative des Pour peu que cela continue, le «Roman ^l'esthétisime. D'une même C'est m frances humaines, cette jeunesse qui pense à allégresse au charme familier. mois de prison, a dû être flatté en lisant éditeurs signe desi temps*. Peut-être courons- plein et profitable succès. Pays» deviendra un véritable petit joyau. nous vensi une époque de rénovation litté¬ s'instruire, le soir, après une journée de tra¬ dans la presse les protestations et les élo¬ Un vent sortant raire?... Oui commence par vail, est encore capable d'énergie et d'en¬ mystérieux de l'inconnu ges unanimes de ses adversaires politiques Em dehors de la partie littéraire, compre¬ le^ costume et, R C. thousiasme. C'est elle qui mous sauvera. Incline nos plaisirs vers les mêmes idées, ou littéraires. quelquefois, on1 finit par la littérature. C'est nant une nouvelle de. M. Henri Naus : «Jean Une belle fille aux charmes complaisants Et sur ta On vient de représenter à l'Opéra un con¬ Figaro qui ressuscite ! je lis chair, o mon fils ingénu * * * arpentait l'asphalte. J'entendis les éclats de te de fées du jeune des Buisi# et des vers de M. Robert Thiry L'autre jour, je m'entretenais avec l'un Les traits pris, par ta mère, aux atvciennes poète Maurice Magre, rire, les avec ■— de ces jeunes gens, qui débite des cravates plaisanteries gauloises mais saines, musique de M. André Gailhard : Le un Liégeois, si je ne me trompe — cette [lignées. REVUE DES REVUES dans Un qui soulignaient son passage. Ils n'étaient Sortilège. imagasin\ die huit heures du matin revue ne dédaigne pas les recherches folklo¬ à pas misogynes au moins, ceux-là ! M. Gustave Lanson, professeur à la Sor- sept heures du soir, et qui se rend à son La vie universelle a passé pair nos fibres Ils conservaient un peu de ce culte de la bonme, vient de préfacer une «Anthologie des riques et tout ce qui a trait à la grandeur eit reistauBant, à 'huit heures et demie, accou¬ Et Très compact, le trille numéro de la «Bel¬ beauté et de l'amour pourtant nous vivons seuls dans notre Poètes tré comme un véritable rapin soigné, pan¬ qui répugne aux esthè¬ nouveaux», où sont représentés tous au passé du pays wallon de Brabant. gique française». A remarquer urne intéres¬ talon de velours à larges côtes, pèlerine dé¬ tes insexués. — J'admirai aussi en eux [maison les novateurs. De la part d'un universitaire, a son M. Paul Collet -— dont j'ai entendu van¬ mesurée, cravate plus large qu'aucune de l'esprit débarrassé de toute 'entrave. La pen¬ Epris des chants d'amour que chantent les l'événement importance. sante critique sur Frauz Hellens, dont le sée robuste Sur celles qu'il ait jamais vendues. J'avais eu enseignée, peut seule former des [félibres l'inspiration de M. André Colomer, dernier volume, les «Clartés latentes», vient ter les .mérites -—• mène sa barque avec ai¬ cerveaux robustes. Il n'y a pas poètesi « la curiosité d'entrer dans un de ces restau¬ à nier le Et quelques visionnaires », viennent sance et l'esprit attentif au ciel de la saison. de remporter le prix Picard. Une étudie in¬ ne manquera pas de la faire abor¬ rants d'artistes. Mon homme avait reconnù mouvement qui s'opère aujourd'hui dans l'é¬ die fonder un nouveau journal, «L'Action der au ducation et dans l'instruction. d'Art». On sait que le « Visionnarisme » dé¬ téressante de M. port du succès et de la gloire. l'un de ses clients : Où serons-nous demain?... Cette énigme Albert Çounislon, l'émi- « De tous côtés surgissent des professeurs rive de 1' «Impulsionnisme », dont il a adop¬ Voyez-vous, Monsieur, je n'aime pas ces [m'obsède nent Professeur à l'Université de Gand, sur laïcs, maîtres de leurs té le programme : ne intuition, _ tavernes où les employés de nouveautés vont pensées, ils pon¬ Et fantaisie et hé¬ tifient fait surgir en moi d'étranges visions; les «Emigrés » est également à * * * s'empiler devant des ragoûts problématiques. pas, ils expliquent. Les enfants des roïque sincérité, en y adjoignant quelques signaler. Je n'ose approfondir et... cependant je cède théories nietzchéennes. Il faut que je change de milieu. Après avoir, commerçants, des employés, des ouvriers, La critique des poèmes est faite avec com¬ Au toute une par eux. communient à la science... Ce se¬ désir de sentir parfois les horizons. Oiscar Méténier, auteur dramatique et fon¬ journée, marché de long en large pétence et impartialité par Mme Reçu le dernier numéro des «Flèches». ront les ingénieurs, les industriels et les dateur du Grand Guignol, est mort le G fé¬ Jumia Letty, devant mon rayon de cravates, il me plaît, Mme penseurs de demain. Je vrier, à l'âge de 55 ans. la distinguée directrice de la Junia Letty y critique l'œuvre de la le soir venu, d'échanger quelques idées. » songe aux jours futurs que nous ne Belgique fran¬ -— Auoune cataracte n'obscurcira leurs Lie fils, du grand sculpteur comtesse de Noailles et Vous faites de la peinture, hasardai- yeux. [verrons pas, Carpeaux vient çaise. Des vers de G. Ramaekers, Willy Be- «Cristom» lance Ils auront l'a stature droite — « os tueri A de publier un livre qui atteste un puissant je ? leurs espoirs, à leurs bonheurs, à leurs nediietus et quelques dards contre les «bibliothèques bel¬ » — G. Spri.ngae! me paraissent ap¬ —■ coelum non pour tempérament de visionnaire : «Pékin qui s'en Non pas, mais je taquine quelquefois qu'ont rêvé les poètes, [misères, ». ges». Pour nie la Muse I supplier un zeus implacable,mais pour entr'- va peler l'attention bien plus que 1' «aventure» pas en perdre l'habitude, unie ouvrir un coin du ciel et Je songe aux dons transmis, aux traits héré¬ Les concours pour le Prix Rohan et pour Il tira de sa alléger les souf¬ de certain Olivier bonne petite attaque contre le Théâtre na¬ poche un volumineux agenda, le Prix Hourcadie, qui, je pense, et frances humaines ! ditaires de Littérature Spiritualiste seront je fuisi stupéfait... a tional et un avis annonçant que si la ((grève A. FIVET. De ceux clos, lte premier le 1er mars, le second le déjà fait beaucoup mieux. Ce jeune homme, à 19 ans, avait déjà com¬ qui réprendront l'allure de nos pas. 15 mars. N'oublions générale» éclate, le journal ne paraîtra pas. posé 514 quatrains pour uni savon célèbre ! pas les quelques «notes» de M. La « — Maison d'Art » a Samedi 8 Mars 1913 Ouverture Cinéma-Concert PONT Orchestre de 50 Musiciens #vT|0^ LE CRI DE LIEGE Cependant, une jeune fille s'indigne des AU PAVILLON DE FLORE la première fois, seule, en 1909, au Jardin La Musique propos grossiers que l'on jette à la face de du Midi dans la revue: a Où l'as tu mis, communiques Baldus; c'est Josina, fille d'un gros fer¬ dis? », de Messieurs Deprez frères. Demain lundi, soirée extraordinaire1 en mier. *— Soit Notre gracieuse et jeune artiste liégeoise par pitié, ou simplement pour Dès lors, elle nie s'arrêta plus et joua les l'honneur de Mme L-edent. An programme, : SOCIETE BACH DE LIECE le charme joue avec le même bonheiur lie français: et le mystérieux qui se dégage de ce revues de Flémalle-Girainde, Seiraing, Hers- « Qui fât-i-fé ? - là belle comédie en 3 ac¬ Le Concert Le a wallon. spiriuel annoncé pour la semai¬ troisième Concert Dumomit-Lamarche jeune homme solitaire. Josina, fiancée de¬ tes de tal, Fontainebleau, créa l'Entrefrise cLe M. T- Durbuy et « Li Mârlî », opérette ne sainte aura lieu été consacré à un Elle se fait applaudir ohaqjue soir dams le mercredi 19 mars à groupe célèbre, le Quatuor puis son enfance, par la volonté de ses pa¬ Cabolet et obtint un deuxième en 2 actes,, nombre de rôles et prix person¬ de J. Duysenx, le grand succès 5 heures à Capet. Tout a été dit sur l'homogénéité, la spécialement dans, l'in¬ l'église protestante, rue Hors- rents, au riche tisserand Jakob, s'éprendi len¬ nel au dernier concours dramatique des Au¬ du jour, dont nous, venons de parler. pureté d'interprétation de ces artistes à la tement de Baldus. terprétation très artistique du Tourtereau et Château, il consistera en un récital d'orgue teurs Wallons, en interprétant : Po l'-prumi Entre les deux pièces, il y auira un bril¬ très haute valeur individuelle, qui s'appeUlent d'e la Communiante, dans la revue: « Liége- par M. Henri Hermans et une partie vo¬ Dès lors, le poète Baldus va vivre des lant intermède, dans lequel se produiront : Baraque ». djoû, comédie de M. Tilkin. cale. Au programme : œuvres de Lucien Capet, Maurice Henitt et les frères heures pleines d'allégresse et d'espoir. Ce¬ Mlle Thérèse Mathieu, die l'école d'opéra. Pachelbel, Casadesius. L>a délicieuse ,altiste est, quoique bien Mlle Demeuse était très appréciée par les Couperin le Grand, Corelli, Frescobaldi, pendant, Josina ne veut plus vivre une vie Cercles MM. Edmond Louis, baryton, du Théâtre Nous aurions voulu donner à no,s lecteurs jeune, coutumière du succès, car elle débuta dramatiques de Liège et die la ban¬ Hanff, de Bruck, Martin, Agricola, Sa¬ hypocrite et elle avoue à son fiancé Jakob Royal, de Liège, Joseph Willemisen, ténor, la reproduction photographique du groupe. à l'âge die /huit ans, eni chantant avec son lieue, qui se disputaient, ses soirées libres muel Scheidt, ces auteurs du. XVIIe siècle qu'elle ne l'aime plus. Colère de celui-ci, au du Théâtre de Namur, Lambert Bernard, du Gela viendra ultérieurement : il y a là uin frère des duos ; dès ce moment, tous les lié¬ cours de la saison théâtrale. qui ont servi de base aux études de Bach. qui jure de connaître la vérité. Winitergarten et des artistes de la troupe. souvenir geois aux Prêtera-t-elle à nouveau son concours à Les artistique intéressant à conserver, Un soir die applaudirent Variétés, au Jardin La protecteurs, abonnés et exécutants ont kermesse, après les danses et die sympathie dont jouit Mme Ledent, car le Quatuor Capet est d'unie mentalité as¬ Paris et partout les Méla-Dona,, duet¬ nos Sociétés d'amateurs ? Comltinuera-t-elle le droit d'assister à cette séance de « pré¬ les beuveries, tous,, les jeunes gens du vil¬ jointe au talent qu'on lui connaît, fait pré¬ sez éle\ée pour se faire le serviteur des œu¬ tistes. à jouer des revues ? Nous le souhaitons. Les curseurs». lage sont rassemblés à l'auberge, où ils boi¬ voir pour demain, une salle archi-comble. vres interprétées, sans prétention persoinv- Mlle Mêla Demeuse se fit applaudir pour Cercles espèrent le contraire. L'abonnement est réduit à quatre francs vent eiu chantant. Ce sera une « plaihante sise » pour les nellte. pour le «Concert spirituel» et le grand con¬ Jakob, qui a tout appris, survient et, fervents du Wallon, qui auront à cœur d'y Voilà le .secret de l'universel succès du cert d'avril devant tous, devant le père et la mère de assister. qui comporte la participation de groupe: il est hors de portée pour liés1 imbé¬ Josina, devant le père de Baldus, devant nombreux solistes, des chœurs et de l'or¬ ciles et les prétentieux ! chestre et sera donné dans la Salle des Jotsina elle-même, il crie la vérité afin que Fêtes VVWVVWVVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVWVVVWVVVVVWVVVVVVV l'on lédiculise Baildus. Ce n'est qu'une; bor¬ de la société d'Emulation. dée d'injures et d'infaimies. Bialdus veut On s'abonne à la Maison Muraille, 45, rue de l'Université et parler, tente die conter son rêve, mais les à la Maison Gevaert, rue M. Lucien Mawet, directeur du Choeur à de igians hurlant, l'insultent furileusiemient et l'Harmonie. Capeila, a donné à l'Emulation, une séance Jakob, au paroxysme de la fureur, le frap¬ Courrier des Théâtres superbe, consacrée aux anciens maîtres, avec pe à coup de cruche. caraserie de M. René Lyr, sur Sully et Rous¬ LE LUTTICHER SCHILLERVEREIN Cette scène, est seau. admirablement réglée, une des plus belles de la pièce. termine la série de conférences de cet hiver Programme musical trop long, mais four¬ Bialdus est couché sur son lit et son père par une séance de récitation pour laquelle millant de iolies choses inicopinues. Le Pro¬ une l'entoure d'une sollicitude sans borne. Sou¬ Ce fut fête d'art d'une bien il a obtenu le concours d'une des artistes logue de «/Proserpine», die Lully, a l'intérêt les dain voici le père de Josina : il vient ap¬ plus aimées diu public berlinois, Mlle des choses mortes, mais l'imagination sup¬ pure qualité que la révélation de Péné¬ porter le calme et la guérison au blessé car Hilma Schliiter du dieutsches Theater de pliée amx splendeurs aic/compagnatrilces de il lope, l'œuvre tant attendue du grand Berlin, récitera un choix des plus belles cette pour consent, devant l'insistance de sa fille, musique, faite lia féerie: du XVIIe musicien poésies et ballades allemandes. siècle. au rnairiage de Baldus et de Josina. Il y a français, M. Gabriel Fauré, ulne condition l'éminent directeur du Conservatoire de Au programme figurent entre autres les Interprètes excellente : Mmes Joliet, Trr- cependant. Certes, Baldus grands nom de Golthe, Môriki, Storm, von pels, M. Badeau et le Chœur à. Capeila. épousera Josina, mais il faut avant tout que Paris. Droste-Hulshoff, Detlev von Liliencron. La La causerie de René Lyr, simple,_ forte, Baldus déchire toutes sies chansons, qu'il travaille comme les autres et me Le merveilleux théâtre de Monte- séance aura lieu, dimanche prochain, 9 mars, avec qiu'iil parle spirituelle, des idées neuves, point pa¬ à 6 heures à la salle jamais plus de ses rêves... On va lui pren¬ Carlo, sous la savante direction de 'académique de l'Uni¬ radoxales, a plu infiniment. versité. dre son cœur et le broyer et il ne_ se peut M. Raoul Gunsbourg, a donné une exé¬ Les résoudre à croire -que Josinia connaît les in¬ inscriptions comme membre prises à cution minutieuse de cette tentions de son père. Il demand!e à être seul œuvre, la l'entrée de la salle (5 fr.) sont valables pour l'exercice prochain. A l'Emulatiin encore, jeudi, Audition, avec celle qlui'il .aime. Joisina sait, tout; elle plus importante et la plus classique de siait le sla'drifiice et l'accepte bien volon¬ Vreiil's>, par MM. .Jaspar, iZimmer, Vramcken ce temps. La profonde impression pro¬ vwvwvwwvwvwwwwwwwwwwwwwwvwwww tiers pour que leur union puisse s'accomplir. ■et Mlle Lorrain. duite On sait de quelle valeur est la musique Hélas, elle n'a rien compris aux grands par ce poème lyrique, est due à de Victor Vreuls et combien il faut souhaiter rêves de Baldlus, malgré tout, malgré l'a¬ une inspiration dont la pureté n'est ja¬ Traitement leur mour. il restera toujours l'éternel incom¬ DES divulgation. Dans la Sonate, dams le mais altérée, par une orchestration Trio, dans le Poème, les protagonistes oint pris. Il mieurt dans un cri de désespoir. été fêtés d'enthousiasme. Cette pièce, plutôt lyrique que dramatique, puissante et colorée, par une grande SULTANES Mlle Lorrain, souffrante, enrhumée, a été a produit un très grand effet sur le publie, majesté qui font de cette production surtout une qui n'a pas craint de l'acclamer avec intelligente interprète. ardeur. théâtrale un vrai chef-d'œuvre. embellit, fortifie A la fin, rappel chaleureux pour l'auteur. On y a retrouvé le charme qui se dégageait déjà" des œuvres précédentes de M. Paul L'interprétation confiée à Mmcs Bré- développe la poitrine C. V. Spaak. Certes, par l'intention, cette pièce val, Raveau, Malraison, etc., à MM. dépasse de beaucoup ce qu'on nous donne Pilules : 5 francs habituellement. Elle vise à un idéal artisti¬ Rousselière, Bourbon, Delmas, Allard, VVWVVWVVWVWVVVVVtyVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVV que et fait penser ceux qui connaissent un etc., fut merveilleuse et fit valoir la Baume : 10 » peu les souffrances de Baldus. maîtrise de la partition de M. Gabriel Envoi discret, contre bon-posta Quant aux autres, on, désespère de les sau¬ Fauré. ver. Pharmacie du Progrès Les Théâtres On dit que les vers de M. Spaak sont bien •k Snee- di VANDERGETEH des vers de théâtre, ne faudrait-il pas dire M'Ie Mêla DEMEUSE. •k que ce sont des vers assez faciles, pour être 60, R. Entre-Deux-Ponts, Liège plus exact? Personnellement, je ne puis com¬ Le ténor Tharaud chante cette se¬ 'VVXA/VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVY prendre qu'on écrive encore, pour le théâtre AU ROYAL Ce maine La Favorite et La Tosca au Ca¬ du moins, des œuvres en; vers plus ou moins THEATRE COMMUNAL WALLON genre, plusieurs fois traité au thé⬠réguliers, alors qu'il existe le vers libre, qui tre, a le don d'amener une scène finale plus sino de Menton où Mlle Conforto tient fut d'ailleurs ou moins sentimentale et nous croyons que L'actualité, sur notre première scène ly¬ employé dans les autres lan¬ La soirée de dimanche Programme des Théâtres dernier, fut poul¬ M. A. Ista y a réussi. l'emploi de chanteuse légère. • rique, ce sont les représentations de Mme gues, au temps où nous en étions encore aux ie Théâtre Communal Wallon, une soirée à Le type de « G,roulârd », comme l'auteur Edith de Lys, dans les œuvres de Puccini. alexandrins rigides. Mais on peut me répon¬ * nouveautés, car il nous a donné la création l'a peint, nous paraît mieux un grincheux -k ★ Pour la « Tosca », dre que ceci est affaire de goût. An Théâtre dimanche, elle fut em¬ de deux pièces ; l'une, de M. Albert Ista, Royal de Liège « Baldus et qu'un homme emporté ; toutefois, cette rai¬ pêchée par une légère indisposition. Dom¬ Josina » renferme beaucoup de l'antre de M. J. Duysenx. son n'enlève rien à la bonne valeur de la Il était Voici, saïuf imprévu, l'ordre et la composi¬ mage, car romantisme, relevé par quelques notes sym¬ question de l'engagement de elle doit être^ merveilleuse dans La première « Bouboulèssê », met en re¬ pièce. tion des prochains spectacles aui Théâtre ce rôle de passion, die bolistes d'un accès aisé. On y rencontre éga¬ M. révolte. lief le type de l'homme qui s'emporte pour Suivant son J. Jennotte à l'Opéra Municipal de Royal -, lement diu réalisme et, en fin de compte, habitude, l'auteur a écrit son Jeudi, elle a joué Mimi de la « Vie de Bo¬ un fétu de paille ; c'est ce que les wallons œuvre Nice Dimanche 9 mars, à 7 heures toutes les écoles littéraires dans une langue correcte et la note pour l'hiver 1913-1914. Or, le (3e repré¬ hême », et nous ne pouvons, que nous faire s'y retrouveraient dénomment sentation du vulgairement «lès so,pe â lècê». comiqiue est tout à fait naturelle, sans ef¬ 8e mois d'abonnement), avec l'écho de ses enthousiastes : nous étions re¬ quelque peu si elles n'étaient si exigeantes nouveau directeur de ce théâtre, M. Sa- aucun. ie concours de Edith de _ G.roulârd, propriétaire, est un de ceux- fort Lys : «La Traviata» ; tenu ailleurs. On nous dit pourtant que les et ne voulaient tout ou rien. ci ; toutes les occasions sont propices à son Tous les lignac, vient d'engager le baryton Car- on commencera par «La Fille dii Régiment». Les caractères de « Baldus et Josiivi », et interprètes sans exception ont splendeurs de son costume cadrent peu avec emballement et il Lundi 10 n'en rate aucune. Ses prouvé une fois de plus leur savoir-faire bel mars, à 7 h. 1/2, à prix réduits : l'histoire de la grisette, ravie du manchon ici je touche au, cœur de l'art dramatique, ly. locataires, ses voisins lui en fournissent du « «La Vie de Bohême». (Mmes Irma sont assez bien tracés dans Bouboulèssê ». Il est inutile die re¬ Cbstel, H. •payé par les biioux de Musette. De même, on par l'auteur, sans tou¬ reste, oh ! sains mauvaise intention, mais faire leur éloge personnel ; pourtant nous •k Radino, MM. A. Morati:, F. Bnuls, Edg;. tefois pouvoir dire .qu'ils ont toute la pro- •k ★ juige ique la cantatrice de si fière allure^ tra¬ pour ce « Bouboulèssê Diruine H. Hantet A. fondietir désirable. Les douleurs de Baldus », un jour de retard ne pouvons passer sous silence, que Rous- Gobba, etc.). On com¬ duit mieux les princesses que les ouvrières. dans le mencera paiement du loyer ou une pièce siau a été pair «Le Maître de Chapelile». (Mlle sont trop verbales, ce qui nous fait penser supérieur, admirable, dans le rôle Vocalement, ce fut, bien entendu, admira¬ blanche sur Les Gantois ont entendu cet H. laquelle il doit remettre la me¬ ingrat de « Hinri ». hiver, Radino, MM. J. Bourdon et Martini Meu¬ ble. que l'auteur lui-même n'a pas souffert les nier. nue monnaie, suffisent amplement à le faire La seconde création consistait en une en ) Pour M. affres de son héros : qu'elles sont intellec¬ opé¬ représentations, Mmes Bailac, Chenal, Morati, les avis sont partagés. Il sortir de ses gonds. Mardi 11 mars, à 7 h. 1/2 (4e représenta¬ tuelles et non humaines. N'oublions rette en deux actes intitulée : «Li Mârlî», die a été égal à lui-m'ême, disent les uns; il a jamais Nicot-Vauchelet, Vallandry, tion du 8e Son neveu « Hinri » qui habite sous le notre excellent chef d'orchestre Sarpe, mois d'abonnement ; réduction aux été que les tragédies s'écrivent avec des larmes J. Duysenx. digne de son glorieux passé à la Mon¬ même est Dinah sociétés), aivec et diu toit, plus qu'un autre, en butte à J'avais ouï dire, par plus d'une bouche, Beumer, MM. Marcellin, Sali- le. concours de Mme Blanchet, naie, disent les autres. Le certain, c'est qu'il sang. dé la mauvaise humeur de cet emballé ; un que cette nouvelle l'Opéra de Niaei: «AïdS;». a bien son Enfin, pour conclure, on peut dire fran¬ opérette ferait pâlir «Cu- gnac, Campagnola, Journet, Ventura, secondé éclatante partenaire. Mercredi 12 mars, à 7 h. au chement jour, après une violente altercation entre zin Bèbert» : connaissant la valeur de cette 1/2, bénéfice que «Baldus et Josina» est une œu¬ Francell, de Mmes et MM. les deux hommes, « » menace Rouard-Vigneau, etc., etc., des chœurs, avec le fconn vre capable de remporter beaucoup de suc¬ ytlinri de quit¬ dernière, j'avoue que la chose me laissait ter la maison. cours de Mme Edith de : cès sceptique. Àu;ourd'hui, j'ai vu une exécu¬ malgré la troupe actuelle qui renferme Lys «Madame But¬ ; jouée à Paris, je suis certain qu'elle terfly». et le 3e acte de «L'Africaine». _ Têtu jusqu'au bout, Groulârd le chasse tion du «Mârlî» et oui « » vivrait de longues soirées et, ma ce se¬ j'avoue, j'avoue et La Tosca fut, dimanche, interprétée foi, littéralement. cependant d'excellents éléments. Ordre du spectacle (abonnement suspen¬ rait franchement encore, quie les précurseurs ne par bien mérité. A Mme Rizzini, qui avait chanté _ nous avons eu du) : 1. «Madame « Salo- L'adage wallon « vif mins bon coûr » ne s'étaient nullement trompés. Liège, Mmo Edith Butterfly» ; 2. 3e acte de mé », en matinée. Sa voix solide lui permet L'interprétation a été très bonne et la «L'Africaine». ment jamais, car lie neveu n'a pas sitôt pas¬ «Li Mârlî» est une de Iceis mise au point des jeux de scène pièce bien wallonne, Lys et le baryton Rouard? Nous 'dénouements de bonne solidarité. Le décoratifs, sé le seuil Jeudi 13 .mars, à 7 h. 1/2, spectacle popu¬ de la demeure, que l'oncle a tout ce qu'il y a, de plus wallon. L'intrigue n'aurons certes succès éclatant l'en a récompensée. parfaite. .subitement pas été gâtés cet hiver laire: «Hérodiade». (Mmes Rizzini, Montforc, conscience de l'action qu'il en elle-même n'en est pas corsée, car elle M. Massart a M. Brousse, dans le rôle de Baldus, a avec triomphalement chanté Ma¬ vient de commettre les vedettes. Azzolini, MM. A. Morati, Edm. Louis, P. été idéaliste à souhait. et, comme on le devine, est ténue et ne tient qu'à un fil, on pourrait rio, et M. Bruis, un peu enrhumé, n'en a il Kardec, J. Bourdon, Radar, Douffet). M. rappelle « li p'tit ». même dlire à un fil d'araignée, mais elle est pas moins été aisé, puissant, intéressant, Marey matérialiste excellent. ★ Pour lia représentiation populaire diu 13 M,me Dudicourt a •k :k dans Scarpia. joué le rôle de Josina mars, la distribution des billets aura lieu avec beaucoup de finesse et de ferveur can¬ dimanche 9 mars, de 3 à 5 heures du. soir. It'll dides. M. m Rachet, directeur du théâtre de Poiur les 1res toges 2e rang die faoe et1 côté, Un mot également pour le charme simple Nantes, a engagé,, pour l'hSver pro¬ secondes/ loges., galeries., 'troisièmes loges, et délicat de Mlle .Mlle Blanchet, du Théâtre de Nice, a dé¬ Hélène Lefèvre, qui récita amphithéâtre, au bureau diu théâtre, rue de très chain, le ténor buté lundi dans « Arda ». C'est une bonne gentiment. Capitaine, de l'Opéra- l'Haiiinoinie; pour les autres places, au. bu¬ tragédienne lyrique, au soprano solide, qui Citons, en outre, MM. Gournac, Henry Comique. reau c'e la rue Hamal. prend, dans le haut, uni surprenant éclat. Richard, Maury, Peral, Meret, Mmes Adrien- Le ténor Razavet, qui termine la sai¬ * ** Dans les toutes ne Beer, Mary Leroy, Marie-Louise Vois, .ensemlbles, les grandes son voix de la maison donnèrent leur maximum, Léonie de Bedts. Yvor\n,e Willy, qui rempli¬ actuelle, n'est donc pas réengagé. pour se maintenir die niveau avec le soprano rent tous leur rôle avec une sincère convic¬ Quelle aubaine pour les Liégeois, si Théâtre Royal de la Monnaie puissant de la débutante. Ses airs ont été sa¬ tion. M, Massin voulait l'amener la prochai¬ Voici, saulf imprévu, les spectacles de la lués des plus chaleureux rappels : une bonne Arsène HEUZE. ne saison au semaine au. Théâtre de la Monnaie : recrue pour les directeurs de théâtre. Royal ! Dimanche 9, en matinée, à 1 1/2 heure : Jeudi, ,1a Comédie/ Française est venue * «Hansel et Gretel » et «Kaatje». nous donner «Le 22.28me Duval», «L'Eté de ★ ★ Le soir, à 8 heures : « Rigolettoi et le bal¬ la Saint-Martin», «Le Médecin malgré lui». let «Hopijes et Hopjes»>. Nous ne dirons rien de l'apparition de M. M. de Féraudy, très bien entouré, contrai¬ Encore une création au théâtre de Lundi 10, à 7 1/2 heures : «La Fiancée de Wïllemsen, dans «Mignon». L'excellent té¬ rement aux habitudes des tournées de la Nantes, Melusine, la Mer» et le ballet «Milenika». nor était très visiblement enrhumé, ce' qui Comédie Française, a joué à la perfection opéra de M. Min- Mardi 11, à 7 1/2 heures (neuvième mardi lui enlevait une notable partie de sa voix. L'Eté de la St-Martin» et «Le Médecin mal¬ guenaud, dont la première a lieu ce mondain) : «Hansel et Gretel» et ((Kaatje». Faut-il être jeune pour chanter dans de si gré lui». jeudi, avec le concours du ténor Léon ■Mercredi lia, à 8 heures, représentation à mauvaises conditions ! Vraimnet, on ne pourrait mieux faire. David. bureaux ouverts, au profit des oeuvres pa¬ Il a de l'aisance s'cénique et le style' im¬ C'est d'une pureté admirable, d'une distinc¬ tronnées par «L'Union française de "bienfai¬ peccable du musicien affiné. tion et d'un goût remarquables. •k sance de Bruxelles») i: «Roma». Mlles Radino et Castel, M. Druine, ont Cette interprétation de «L'Eté de la St- k ■k Jeudi 13, à S heures, première représenta¬ remarquablement chanté. ^ Ma.rtin» atteint réellement au style le plus Et tion (reprise) de «Rhena». maintenant, amis lecteurs, tous au pur. Chaque geste est mesuré, chaque pose Un nouveau drame lyrique, Annette, Vendredi 14, à 7 1/2 heures (onzième ven¬ Royal pour la « Traviata » et « Madame But¬ délicatement comptée et je crois qu'il serait de M. dredi mondain-a'bonnement suspendu), avec terfly ». rencontrer bavure Jean Marsèle, musique de M. A. impossible. de la moindre le concours de Mme Croiza : «Orphée». Le C. VILLENEUVE. dans ces jeuix de scènes, qui forment par¬ Durand-Boch, vient die voir les feux sipectd^'le commencera par «Pailllasseï». fois de délicieux tableaux de genre. de la ★ rampe au grand théâtre de Mar¬ Samedi 15, à 7 1/2 heures : «Hansel et Gre¬ ★ ★ seille et tel» et «Kaatje»), A. H. d'y remporter un succès qu'on 'Dimanche 16, en matinée, à 1 1/2 heure, AU affirme incontestable. GYMNASE * avec le concours de Mme Marguerite Sylva : ~k ~k « Carmen ». •k ★ ★ Le soir, à 7 1/2 heures: « La Fiainicée die « BALDUS ET JOSINA », TV/T M l ïastIng . re, mais bieni G. Delimanôye lie directeur vers un, idéal de grandeur et de foeiaïuté. directeurs, Loos dans celui du tenancier et saison des «Djôyeux râskignoûs». Et voilà le su¬ GardesaMe «li passée : Corsets Naturellement, ce poète, ce fou, cet en¬ tchampète », ont comme de RO O M jet ! coutume, lutté et de justesse et « Mlle Bianca, l'enfant de fant est incompris dans son village, où les d'aplomb. gâtée des De toutes les création® de la saison, c'est, Bref, si l'habit fait le tricots et de tulle bourgeois, uniquement occupés d'argent et moine, tous les ar¬ amateurs de danse avignonais, sut être sans conteste1 «Li Mârlî» qui, de la part du tistes ont fait de la de bonne bière, le qualifient de paresseux et pièce ce qu'elle a paru tour à tour RUECATHÉDRALE,92 liege. public a obtenu le plus franc suiccèsi Pen¬ dimanche au exquise, provoquante et vo¬ de propre à rien. poiblic qui l'a entendue et qui Spécialité Se Corset sur mesure dant l'interprétation, les artistes ont été plu¬ se réjouit de la revoir bientôt. luptueuse. » RÉPARATIONS VFNITIFN" Dégustation du""CHRISTMAS EWAN'S ie meilleur • •• Munich Hackerbrau • • • _ IWSPPW+K» LE CRI DE LIEGE Genièvre Vieux- Système Maison Max CRESPIN PARFUMEfllE GRENOVILLE Beurres, Fromages, Œufs Matériaux de Construction Maillots et Fards de Théâtres JPA RIS Ad. 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Duysenx. 5, Place Verte, 5, LIEGE LI GRIMBIÈ MOLIN M 1 l5iBiBiBtB[BEiBisEiBiBngiBiBnBisEiBtBBisisrB:nEifiaiarsiBiaiBEiarsEii5 Pièce di 3 akes et en vers, da M. Jean LEJEUNE, primeye Théâtre du Gymnase Médaille d'argent en 1912, à la Société de Littérature Wallonne personèdjes : Direct. Mouru de Lacotte Théâtre du Pavillon de Flore Ilâlin d'Freumantè, Ernou MM. P. Roussiau Bureaux : 1 DIr. Paul BRENU mouni MM. D. Pirard Djihan-Noyé L. Broka 1/2 h. Dimanche g Mars Rideau : S heures. Djozé, E. Cajot Rolande Mmc M. Ledent Walrand, fi da Djozé Defrance Matinée au bénéfice de M. SALOMEL TOUS LES SOIRS O» TOX W TWTl A T(F TGV Bureau 7 1/2 h. Rideau 8 h. INTERMEDE EETHOYEN Pitit roman Dimanches et Jours de Frètes MM. Ch. Defrance, J. Duysenx. E. Cajot, Rabrouches dè tèmon L. Lagauche. Pièce en 3 actes de M. René FA UCROIX. distribution : Matinées à 2 heures — Soirées à 7 1/2 heures J. Loos, Les quarèles Ch. Steenebruggen. MM. Oudart L'éditeur Hofmeister Alcover L. Broka, Tchanter quéle soye Ch. Steenebruggen. Ludzig Van Beethoven Nicolas id. j. Sky Le peintre Schimon Ohâde â A. Bouhon. Marcel Mme M. Ledent, prétimps Gaspard id. Charny Anselm Huttenhenner Teveux M. J. Roussar, Li Ton j. Duysenx. Schindler Walther Karl Van Beethoven Rinerd Von Arnim Niverd Bettina Brentano Mmc Blanche David L'Archiduc Rodolphe Mathot Guilietta Guicciardi Mme Jane Lobis LIEGE-BARAQUE Un mendiant Tressy Thérèse Van Beethoven Dorian Grande Revue locale en 4 actes et 14 tableaux de G. et Mme ISTA Ch. BARTH0L0MEZ Zmeskall Rivière Babet Daubrayjoly Les Feumes dè Cazère Leriche Le petit Karl La petite Andrée Arrangement musical de M. L. MARTIN. — Mise en scène de E. HARLIN Schuppanzigh Sina Salomel Le Prince Kinsky M. de Raes Ballets réglés par M. MÉRIADEC Tâv'lê di 3 akes da M. Lucien MAUBEUGE. Weiss Bruis Le Prince Lobkôwitz M. Onneval 14 DÉCORS NOUVEAUX Personèdjes : Rideau : GariteTchoulchoulMmesM. Ledent Narcisse Li p'tite Simone Bureaux : 61/2 h. Dimanche g Mars 7 h. Les 7" et 2™ actes de A. et M. CAR0N - Les 3me et 4™ actes de BRACKMAN Tatène M. Gérôme Linâ MAI. J. Roussar P. Roussiau 350 COSTUMES NEUFS dessinés Li gazète A. Legrain Bietmé par René-Marie -■ Têtes et perruques de la Maison Hannon Bertine E. Guisset Lambert L. Broka BEETHOVEN Nardine M.Crémers Doné J. Loos On terminera par : La Commère : Le Compère : F. de BRftSY H. ROY. LOTJLOUT Comédie en 4 actes de M. Pierre WEBER Au troisième acte : Lundi 10 Mars 1913 Au acte : premier Bureaux : à 7 Bureaux ; 7 1/2 h. LlUlCti IO Mars Rideau : 8 h. Danse des Trigus 1/2 h. PT Rideau : à 8 heures. Valse des Ombâdes dansée par Représentation extraordinaire au profit du Vestiaire Libéral Mlle Lily Droost et M. Mormont Soirée en l'honneur de Mme Mariette LEDENT, artiste L'ABBÉ CONSTANTIN Comédie en 3 actes de MM. Hector CREMIEUX et DECOURCELLE Au deuxième acte : Au quatrième acte : On commencera par : e-n visite Comédie en i acte, de M. B. LA VEDAN Ballet Louis XV Grand divertissement Mardi II à 8 heures, Réduction pour dansé par Mmes Liïy Droost, Parisis QUI FÂT-I-FÉ ? Mars, Sociétés Comèdeie di 3 akes da M. et les dames du ballet. des cartes à jouer Joseph DURBUY Mercredi 12 Mars, à 8 heures Jeudi 13 Mars, à s heures personèdjes : BEETHOVEN Artistes engagés spécialement : Piére Lignoule, MM. J. Roussar Hinri Lavôye, MM. P. Roussiau Jules Bènwèt, E. Cajot Twènète, Mmes M. Ledent Joséphine VIDAL, Léopold HARZÉ, Fernand HALLEUX, Mlle DEMEUSE Djosèf Destchamps, J. Loos Tatène, A. Legrain Vendredi 14 Mars, à s 1/4 heures Li p'tite Mèlye, Li p'tite Simone Entrées de faveur et réductions suspendues 9me Soirée de Grand Gala de la Comédie française Tous les Vendredis, SOIRÉE DE GAL.A {Défense de fumer) INTERMEDE MM. DD. Pirard, Les p'tits sabots J. Lassaux. □ISIBJBJBJEiiBiajBiaiaiBiaiBlE Mllc Th. Mathieu, Air du Livre Hamlet Ambroise Thomas. Spécialité de Dents et Dentiers complets Sans extraction de Racines MM. J. Roussar, Li ton J. Duysenx. Le Sirop de Phytine Compose J. Willemsen, Lakmé Léo Delibes. mme m. Nosse Mère H. De Bruyn. Supérieur à tout contre l'Anémie, Neurasthénie Ledent, Faiblesse de Bondjou sourète Paroles J. Vrindts. Eug. GANGUIN poitrine, Maladies Osseuses, etc. DENTISTE Musiq. J. Duysenx. Dépôt général pour la Belgique : A. PAQUET, rue Ernest de Bavière, Liège. Téléphone 898 MM. E. Louis, Hèrodiade Massenet. Rue des Clarisses, 10, LIEGE L. Bernard, On drôle di Bètch'tâ S Radoux. lue a/aire di Carnaval J. Duysenx. /\ X" Snfreprise générale 3e ÏDiïrerie LI MARLI CABARET WALLON Opérette novèle di 2 akes da M. J. DUYSENX. 6, Boulevard de la Sauvenière, 6 personèdjes : Li mayeur, MM. L. Broka. Li champète, M. R. Gardesalle. (Taverne Théo, premier étage) Li mârli, J. Roussar. Gustine, Mmes M. Ledent. reres Gaston Delmanôye, E. Cajot. Liza, E. Guisset. Li sôlisse, " P. Roussiau. Mme Delmanôye, Alice Legrain. Tamagne Lorint, J. Loos. Tchanteus, Djins dè vij^èdje. Tous les dimanches, de 7 heures à minuit, les chansonniers Vincent, Lagauche, Ledoux, Hue &nclré--Dumonî, 4 Lemaître, Sculier, Claskin, Boon, Steinweg, Téléphone 462 Loges, 2.00 * Fauteuils, 1.50 - Stalles, 1.25 - Parquets, 1.00 = Galeries, 0.50 Rue clés Prémonïrés, § etc., dans leurs œuvres et leur répertoire. Sncaclremenfs * ENTREE LIBRE ^ imposition permanente 3e peintures 9 rue ^itrau^e cl'&rï Joseph (Laes Lundi MarsTA1913, Soirée en l'honneur de M. J. ROUSSAR BRUXELLES 0 .imm, Q le chemisier Alfred LANCE Junior 15, Rue du Pont-d'Ile, 15 Téléphone 3443 A TOUJOURS LES DERNIÈRES NOUVEAUTÉS Téléphone 1272 CAFES Hubert MEUFFELS RUE ANDRESAINT-SEDUMONT'7VERIN, 47 Téléphone 1281