Raonitsoaandon AGRO MAST
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES MENTION FORESTERIE ET ENVIRONNEMENT Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur en Sciences Agronomiques au grade Master de Recherche en Foresterie et Environnement - Parcours : Ecosystème et Biodiversité Promotion : VAHINALA ( 2014-2019 ) SERVICE ECOSYSTEMIQUE D’APPROVISIONNEMENT ET MOYEN D’EXISTENCE DE LA POPULATION. Cas de la NAP TAMPOLO – Région Analanjirofo Agronomiques Présenté le 9 Juillet 2019 Par : RAONITSOA Ando Niaina Président : Docteur HDR RABEMANANJARA Zo Rapporteur : Professeur RAJOELISON Lalanirina Gabrielle Examinateurs : Docteur RAZAFINTSALAMA Voahiraniaina Madame RAKOTOMALALA Linjasoa Nantenaina UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES MENTION FORESTERIE ET ENVIRONNEMENT Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur en Sciences Agronomiques au grade Master de Recherche en Foresterie et Environnement - Parcours : Ecosystème et Biodiversité Promotion : VAHINALA ( 2014-2019 ) SERVICE ECOSYSTEMIQUE D’APPROVISIONNEMENT ET MOYEN D’EXISTENCE DE LA POPULATION. Cas de la NAP TAMPOLO – Région Analanjirofo Par : RAONITSOA Ando Niaina Président : Docteur HDR RABEMANANJARA Zo Rapporteur : Professeur RAJOELISON Lalanirina Gabrielle Examinateurs : Docteur RAZAFINTSALAMA Voahiraniaina Madame RAKOTOMALALA Linjasoa Nantenaina REMERCIEMENTS Mes plus profondes gratitudes se tournent vers Dieu Pour le temps, le courage, la force qu’il m’a accordée. Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à : Monsieur RAMAMONJISOA Bruno Salomon, Professeur et Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques. Monsieur RABEMANANJARA Zo Hasina, Docteur HDR à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), Responsable de la Mention Foresterie et Environnement. Madame RAJOELISON Lalanirina Gabrielle, Professeur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), Chef de l’Unité de Formation et de Recherche en Sylviculture et Aménagement des Ressources Naturelles au sein de la mention foresterie et environnement et vice-présidente de l’Université d’Antananarivo pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion malgré ses nombreuses responsabilités. Madame RAZAFINTSALAMA Voahiraniaina, Docteur et enseignante à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), qui a bien voulu siéger parmi les membres du jury afin d’examiner ce travail. Madame RAKOTOMALALA Linjasoa Nantenaina, Ingénieur et Assistante à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), pour l’honneur qu’elle me fait d’être un examinateur de ce travail. Madame RANOROSOA Marie Claudine, Coordinatrice du site de Tampolo qui a réglé tous les détails concernant la descente sur terrain. Toute l’équipe de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques et plus particulièrement celle de la Mention Foresterie et Environnement. Tous les guides de la NAP Tampolo Tous ceux qui ont participé de près ou de loin dans l’élaboration de cet ouvrage Enfin, mes sincères remerciements à la famille, aux proches et amis qui m’ont appuyée chacun de leur manière. Ando i RESUME Le rôle des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) dans la vie quotidienne des populations riveraines des forêts n’est plus à démontrer. Ce phénomène est particulièrement observable dans l’Aire Protégée de Tampolo, un des derniers vestiges de la forêt littorale de l’Est de Madagascar. Cette forêt est actuellement sujette à une dégradation intense. Et pourtant, la disparition des composantes ligneuses et non ligneuse de cette forêt engendre la détérioration des moyens d’existence de la population riveraine. D’où tout l’intérêt de cette étude qui a pour but de valoriser durablement les produits forestiers non ligneux autour de la NAP Tampolo. Pour cela, l’état des espèces de PFNL cibles en forêt a été apprécié grâce à un inventaire en plein de placettes circulaires. Ensuite, les interactions entre ces espèces et la population, matérialisées par les usages directs ont été déterminées à l’aide d’entretiens semi-directifs. Egalement, un inventaire des pressions qui s’exercent sur la forêt a été effectué par observations directes et entretiens. Les espèces de Pandanus et de Lepironia faisant office de matières premières dans la vannerie et les espèces de Dypsis, de Ravenae et de Ravenala utilisées dans la construction de cases traditionnelles constituent les espèces cibles. Pour la vannerie, les besoins annuels en feuilles de Pandanus qui sont de 90 090 feuilles n’excèdent pas la quantité en forêt qui est encore de 615 400 feuilles. Mais le cas contraire est observé pour Lepironia qui en plus de présenter des difficultés de régénération, montre des besoins largement supérieurs au stock disponible en forêt. Pour la filière Construction et Service, Dypsis arenarum, bien qu’en bonne régénération, est dans une situation critique puisque les besoins annuels de 15 743 tiges atteignent presque l’offre en forêt qui est de 18 224 pieds. Les tiges de Ravenea sambiranensis et de Ravenala madagascariensis, ainsi que les feuilles et stipes de Ravenala madagascariensis en forêt, quant à elles, dépassent largement les besoins ; bien que Ravenea sambiranensis soit en difficulté de régénération. Cependant, lorsque les prélèvements liés à la vente sont inclus dans le calcul, les besoins peuvent atteindre le double de leur valeur et mettre en danger toutes les espèces. L’inventaire a également démontré le mauvais état général de la forêt qui a vu sa production diminuer et sa régénération s’affaiblir. La commercialisation de ces espèces ou des produits transformés peuvent générer entre 700 et 10 000 MGA par vente. Enfin, les pressions les plus importants s’exerçant sur ces espèces sont principalement d’origine anthropique et matérialisées par les coupes illicites et les feux de forêts. Par conséquent, il est important dans un premier temps d’agir au niveau de la forêt elle-même afin de protéger les espèces de PFNL qu’elle abrite. La redynamisation du tourisme, la restauration des paysages forestiers, accompagnées d’éducations et de sensibilisation auprès de la population sont plus qu’urgent pour refreiner les pressions. Après cela, il faudra réduire les pressions liées à la collecte de PFNL pour la vente par l’intermédiaire des plantations hors NAP et l’implication de la population dans la gestion de ces espèces. Des enrichissements en ces espèces pourront être effectués. Enfin, la filière vente des produits de PFNL pourra être dynamisée à l’aide des formations et de l’ouverture vers de nouveaux marchés. Mots-clés : Vannerie, COS, moyen d’existence, palmier, Pandanus, Lepironia, Tampolo. ii ABSTRACT The role of Non-Timber Forest Products (NTFPs) in the daily lives of riparian populations is well established. This phenomenon is particularly observable in the Protected Area of Tampolo, one of the last vestiges of the coastal forest of Eastern Madagascar. This forest is currently subject to intense degradation. And yet, the disappearance of the woody and non-woody components of this forest is causing the livelihood of the riparian population to deteriorate. Hence the interest of this study, which aims to sustainably valorize non-timber forest products around the protected area of Tampolo. For this, the status of target NTFP species in the forest has been assessed through an inventory of circular plots. Then, the interactions between these species and the population, materialized by direct uses, were determined using semi-directive interviews. In addition, an inventory of the pressures and threats on the forest was made by direct observations and interviews. The species of Pandanus and Lepironia used as raw materials in basketry and the species of Dypsis, Ravenae and Ravenala used in the construction of traditional huts are the target species. For basketry, the annual Pandanus leaf requirement of 90 090 leaves does not exceed the amount in the forest, which is still 615 400 leaves. However, the opposite case is observed for Lepironia, which besides presenting difficulties of regeneration, shows needs far higher than the stock available in the forest. For the construction sector, Dypsis arenarum, although in good regeneration, is in a critical situation since the annual needs of 15 743 stems almost reach the forest supply of 18 224 feet. The stems of Ravenea sambiranensis and Ravenala madagascariensis, as well as the leaves and petioles of Ravenala madagascariensis in the forest, far exceed the needs; although Ravenea sambiranensis is in difficulty of regeneration. However, when sales-related exploitations care included in the computations, needs can be double their value and endanger all species. The inventory also demonstrated the general poor condition of the forest, which saw its production decline and its regeneration weaken. Commercialization of these species or processed products can generate between 700 and 10 000 MGA per sale. Finally, the most significant pressures on these species are mainly anthropogenic and materialized by illegal logging and forest fires. Therefore, it is important in the first instance to act at the level of the forest itself to protect the NTFP species it harbors. The revitalization of the tourism, the restoration of the forest landscapes, accompanied by educations and sensitization to the population are more than urgent to reverse the pressures. After that, it will be necessary to reduce the pressures related to the collection of NTFPs for sale through plantations of NTFP species outside of