Laurel Résultats Des Différents Essais En Guyane Et De L’Étude En Forêt Naturelle À Saul

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Laurel Résultats Des Différents Essais En Guyane Et De L’Étude En Forêt Naturelle À Saul Les principaux acteurs du projet Introduction générale Une filière bois qui dépend exclusivement de l’exploitation de la forêt primaire. La population de la Guyane est en forte croissance. Elle était, d’après les recensements de l’INSEE (Insee Antiane, projection 2030), de 115000 personnes en 1990, 215036 personnes en 2007 et devrait passer à 425000 en 2030. Cette forte évolution démographique nécessite que l’on puisse anticiper l’évolution des besoins sociaux qui se font déjà sentir puisque la guyane connait une progression régulière de la demande en électricité (taux de croissance annuel moyen 3,6 %/an, bilan EDF juillet 2011) et dans le domaine des matériaux de construction. Des besoins en matériaux de construction. La filière de transformation actuelle, avec environ 35000m3 de sciage par an (80000-90000 m3 grumes ONF 2012), couvre tout juste le marché « ossature » (charpente, bardage, plancher). La plupart des menuiseries ainsi que la quasi-totalité des meubles et la totalité des panneaux à base de bois sont importées. La diversité de la ressource (> 200 espèces d’arbres par hectare) et les difficultés d’accès à cette ressource imposent un coût d’exploitation élevé et une incertitude sur l’adéquation entre la ressource et le marché bois d’œuvre du moment. Les plans de gestion forestière, construits à partir des résultats scientifiques du dispositif de parcelles permanentes ECOFOR en tenant compte de critères permettant le maintien de la biodiversité, permettent une extrapolation du prélèvement dans l’ensemble des zones exploitables à un maximum compris entre 200000 et 250000m3 grumes par an. Ce volume sera rapidement insuffisant si l’on veut favoriser une filière bois dynamique dédiée au marché guyanais, créatrice d’emploi et encourageant l’écoconstruction en Guyane. Il nous semble utile ici de rappeler les atouts environnementaux du bois en tant que matériau de construction. Le bois nécessite peu d'énergie pour sa transformation. En équivalence CO2, le bois consomme moins 3 d'équivalent CO2 qu'il n'en stocke lors de sa croissance ! Au bilan, produire 1m de bois équivaut à absorber 1 tonne de CO2 tandis que produire une tonne de fer équivaut à rejeter 5 tonnes de CO2. De même, produire une tonne de ciment équivaut à rejeter environ 2 tonnes de CO2 (sources CNDB ; Guyane info bois n° 14, 2006). Des besoins énergétiques croissants. Dans le contexte actuel d’une constante augmentation du carbone dans l’atmosphère planétaire, augmentation observée en Guyane (source Inra, dispositif de Guyaflux 2012), la nécessité de générer plus d’énergie en recourant de plus en plus à des ressources non fossiles contraint les acteurs de la gestion forestière à envisager une gestion durable à caractère mixte au sein de laquelle, le bois dédiée à l’énergie constitue maintenant une alternative énergétique de premier ordre en Guyane. Aujourd’hui, la filière « bois énergie » produit moins de 1% de la consommation d’énergie finale de la Guyane (bilan EDF, juillet 2011). Elle utilise essentiellement les déchets de scierie qui sont les résidus de sciages (usines biomasse à proximité de Kourou). Mais ce seul approvisionnement reste encore insuffisant. D’autres solutions sont envisagées par le gestionnaire forestier au travers de l’application d’une exploitation forestière mixte. Cette gestion associe les récoltes de bois « biomasse » aux récoltes de bois d’œuvre de manière à optimiser les déplacements en utilisant les sous-produits de l’exploitation forestières (purges impropres au sciage ; houppiers et branches actuellement abandonnés sur coupes) et en élargissant la gamme des espèces récoltées que ce soit en forêt naturelle primaire ou secondarisée. 1 Avantages et limites de l’exploitation forestière durable mixte. Comme suggéré par les instances internationales telles que la FAO, l’intégration de la production d’énergie dans les opérations forestières améliorera la gestion forestière d’une manière compétitive et permettra de contribuer à l’atténuation du changement climatique. En outre, la production simultanée de bois énergie et de bois d’œuvre permettra de diversifier la gamme d’espèces exploitées. Cependant, le manque de connaissances et d’expériences sur ce type d’exploitation en forêt naturelle tropicale humide se traduit encore par un besoin de recherches nouvelles. L’objectif est d’établir les méthodologies d’aménagement durable incluant le bois énergie et les modalités pratiques de mise en œuvre, tant en forêt à vocation énergétique qu’en forêt à vocation mixte. L’importante augmentation de la demande en bois attendue à moyen terme conduira à des scénarios dans lesquels la consommation ne pourra plus être satisfaite par les seuls prélèvements en forêt naturelle. Notamment, le laps de temps nécessaire entre 2 coupes forestières, combiné à la faible concentration des espèces exploitées, feront qu’il faudra aller rechercher toujours plus loin la ressource et cela posera à moyen terme des problèmes d’approvisionnement en bois matériaux, mais aussi des problèmes environnementaux. Il sera nécessaire d’anticiper ces problèmes en recourant à d’autres aménagements pour soutenir l’exploitation forestière. Parmi les alternatives possibles, les plantations forestières, dans leur diversité, sont un des outils au service de l’objectif d’aménagement durable des forêts des régions tropicales (Marien et Mallet 2004, Guitet 2005) et elles doivent faire partie de la réflexion stratégique de gestion mise en place à l’échelle locale ou régionale. Les plantations d’arbres forestiers en Amérique latine. Les plantations de forêts tropicales à des fins industrielles couvraient près de 67 millions d'hectares dans la zone tropicale en 2005 (Tomaselli 2007), et quelque 9 millions d'hectares en Amérique latine et Caraïbes. Alors que les forêts naturelles fournissent l'essentiel des ressources en bois de feu et en produits non ligneux et jouent un rôle majeur dans la protection de l'environnement, plus de 50% du bois d'œuvre industriel est produit dans les plantations forestières. Bien que la majorité des plantations existantes aient une vocation industrielle, l'agroforesterie et la foresterie sociale sont largement pratiquées dans la région. Ces plantations ont procuré d'importants avantages aux communautés locales et amélioré l'état de l'environnement. Par exemple, dans le cas de la Banque interaméricaine de développement (BID), environ la moitié de l'objectif de plantations (774600 ha) financé au cours des 15 dernières années appuyait la foresterie communautaire par le biais de quelque 33 projets de prêts (Keipi 1995). Les plantations à vocation essentiellement industrielle ont été établies uniquement dans le cadre de 3 grands programmes. Pratiquement toutes les plantations ont été créées sur des terres agricoles abandonnées souvent affectées par l'érosion. Il est très rare que des forêts soient plantées sur des terres agricoles de première qualité, comme cela a été le cas au Chili où les plantations industrielles sont extrêmement rentables et encouragées par un système d'incitations. Les plus grandes plantations se trouvent au Brésil, avec quelque 7 millions d'hectares dont 4,1 millions d'hectares exploitables à l'échelle industrielle. Le Chili possède 1,6 million d'hectares de terres reboisées, pratiquement toutes à des fins industrielles, l'Argentine 0.7 million d'hectares, le Venezuela 0.5 million d'hectares. Cuba 0.4 million d'hectares, le Pérou 2 0.3 million d'hectares, la Colombie, le Mexique et l'Uruguay 0.2 million d'hectares chacun. Dans les autres pays de la région, la surface reboisée est de moins de 0,1 million d’hectares. Les estimations du taux annuel actuel de reboisement variaient de 460000 à 520000 ha (Haltia, 1995; WRI, 1994). On note cependant depuis 1990 une diminution sensible mais significative des taux de boisement (Pandey 1997), Ce déclin est très probablement la conséquence des récentes réductions des divers programmes d’incitation à la plantation, dans ces pays et ailleurs dans la région (sources FAO 1997b). Ce sont les états du sud (sud-est et Sud du Brésil, Chili, Argentine et Uruguay) qui accueillent l’essentiel des plantations industrielles dédiées à la production de cellulose et de charbon, tandis que les états de la zone tropicale au nord (Costa Rica, Pérou, Venezuela, Colombie, Mexique) ont des surfaces plantées beaucoup plus réduites et d’avantage dédiées à la production de bois d’œuvre en revêtant souvent un aspect communautaire (systèmes agroforestiers). Le brésil illustre à lui seul cette disparité latitudinale. Les plantations concernent principalement les régions Sud-Est et Sud où elles ont bénéficié de financements fédéraux destinés à la reforestation. Dans le Minas Gerais, ces plantations alimentent la production de charbon de bois nécessaire à la sidérurgie. Ailleurs, les principales firmes de cellulose entretiennent les « parc forestiers » nécessaires à l’alimentation de leurs usines. Deux espèces d’arbres dominent : l’eucalyptus (Eucalyptus grandis) et le pin américain (Pinus elliottii). Cependant, l’extraction de bois des peuplements naturels qui concerne les marges méridionales (nord du Mato Grosso) et orientales (est du Pará), demeure prédominante au brésil. L’Amazonie orientale fait appel au charbon de bois d’extraction pour alimenter les usines sidérurgiques. Dans les grands espaces de frontière agricole, notamment dans la région Centre-Ouest, l’extraction du bois provient des immenses défrichements issus de l’ouverture de ces frontières par les nouveaux colons. Au Venezuela, la plus grande réalisation forestière
Recommended publications
  • Proposed Changes for Ed. 7 of the ISTA List of Stabilised Plant Names
    International Seed Testing Association Secretariat, Zürichstrasse 50, CH-8303 Bassersdorf, Switzerland Phone: +41 44 838 60 00 Fax: +41 44 838 60 01 Email: [email protected] - http://www.seedtest.org Document OGM19-08 Proposed Changes for ed. 7 of the ISTA List of Stabilised Plant Names This document was prepared by the ISTA Nomenclature Committee and has been endorsed by the ISTA Executive Committee (ECOM). The proposal is submitted to the ISTA Ordinary General Meeting 2019 for voting by the nominated ISTA Designated Members on behalf of their respective Governments. It is submitted to all ISTA Designated Authorities, ISTA Members and ISTA Observer Organizations for information two months prior to the ISTA Ordinary General Meeting 2019. It contains proposed changes for ed. 7 of the ISTA List of Stabilised Plant Names and will be discussed and voted on at the Ordinary General Meeting 2019 to be held on Tuesday, July 02, 2019 in Hyderabad, India under Agenda point 10. Consideration and Adoption of the Proposed Rules Changes. OGM approved 02.07.2019 Page 1/16 List of proposed changes for the ISTA List of Stabilised Plant Names List of proposed changes for the ISTA List of Stabilised Plant Names (approved by ISTA NOM October 2018) Notes: accepted names shown in bold, although family names not in bold may still be accepted for other entries, just not for the entry in question. The current version of an entry in the Stabilised List is given in quotes when a change in spelling or author citation of a name is recommended.
    [Show full text]
  • NIANGON Heritiera Utilis (Sprague) Sprague
    NIANGON Heritiera utilis (Sprague) Sprague Arbre de la famille des Sterculiaceae (APG IV : Malvaceae) de 35 – 45 m de haut ; à fût cylindrique mais souvent courbe, sans branches jusqu’à 20 – 30 m, atteignant 3 m de diamètre, avec des contreforts hauts et minces; à écorce brun pâle, mince et lisse ; cime compacte et arrondie ; inscrit sur la liste rouge de l’UICN comme espèce vulnérable. ü Tempérament grégaire ü Zone forêt sempervirente et semi-décidue humide ü Pluviométrie supérieure à 1 500 mm © P POILECOT Récolte & Stockage Fructification ü Fructifications irrégulières : vers Février ü Graines ailées dispersées par le vent ü Récolte des graines au sol © D LOUPPE ü De 800 à 1300 graines par kg Maturation ü Graines récalcitrantes ne pouvant être conservées ü Tri des graines par flottation Conservation ü 4 semaines© crédit photo maximum Pépinière Pré-traitement des graines ü Trempage à l’eau Semis ü Rapidement après la récolte. ü Graines semées avec l’aile dépassant au-dessus du sol ü Début de germination après 3 – 8 jusqu’à 21 jours ü Taux de germination supérieur à 70 % Élevage ü Semis sous ombrière directement en pots ü Enlever l’ombrière progressivement mais rapidement dès 2 semaines après la fin de la germination ü À cause du pivot, déplacer les pots tous les 15 jours pour couper les racines qui sortent à la base du pot © P POILECOT Plantation Période ü Le plus tôt possible au début de la grande saison des pluies ü Après une grosse pluie Préparation terrain ü Labour OU ü Trouaison (40 x 40 cm ou 30 x 30 cm) Entretien ü 2 – 3 désherbages
    [Show full text]
  • Bark Anatomy of Some Sarcolaenaceae And
    581.824.2:582.792.2 MEDEDELINGEN LANDBOUWHOGESCHOOL WAGENINGEN • NEDERLAND • 80-6(1980) BARKANATOM Y OF SOME SARCOLAENACEAE AND RHOPALOCARPACEAEAN DTHEI R SYSTEMATICPOSITIO N R. W.DE N OUTER and A. P. VOOREN Department ofBotany, Agricultural University, Wageningen, The Netherlands (Received 11-80) H. VEENMAN & ZONEN B.V.-WAGENINGEN-IS -•:;:;>QL TX BARK ANATOMY OFSOM ESARCOLAENACEA E AND RHOPALOCARPACEAE AND THEIR SYSTEMATIC POSITION. SUMMARY The secondary phloem of some representatives of the families Sarcolaenaceae (Chlaenaceae)an d Rhopalocarpaceae( Sphaerosepalaceae) endemi c to Madagas­ car, hasbee n compared with that offamilies , belonging to the orders Bixales and Tiliales (HUTCHINSON, 1973). Considering the bark only, the two autonomous families possess affinities with the Sterculiaceae, Bombacaceae and to someexten t withth e Tiliaceaeo f the Tiliales (sensu HUTCHINSON, 1973) or Malvales (sensu TAKHTAJAN, 1969), not with the Ochnales in which they were placed by HUTCHINSON (1973). So preference is given to TAKHTAJAN'S (1969) arrangement of the families within the Malvales; a position within the Ochnales (HUTCHINSON, 1973) seems doubtful. INTRODUCTION The Sarcolaenaceae, still known as Chlaenaceaei nmos t literature and Rhopa- locarpaceae also known as Sphaerosepalaceae, are small families of trees or shrubs endemic to Madagascar. Their systematic position is still uncertain. Formerly they have been placed separately indifferen t orders,th e Sarcolaenaceae inth e Malvales and the Rhopa- locarpaceae in the Parietales (Violales, Cistales). Afterwards they were both arranged in the Malvales (for instance TAKHTAJAN, 1969) and recently together in the Ochnales (HUTCHINSON, 1973). An investigation of the secondary phloem of some representatives of the two families and a comparison with some species from other families, might throw a new light on their mutual relation and systematic position.
    [Show full text]
  • Ecology of Vascular Epiphytes in West African Rain Forest
    ACTA PHYTOGEOGRAPHICA SUECICA 59 EDIDI:r' SVENSKA VAXTGEOGRAFISKA SALLSKAPET Dick ohansson J Ecology of vascular epiphytes in West African rain forest Resume: Ecologie des epiphytes vasculaires dans la foret dense humide d' Afrique occidentale UPPSALA 1974 ACTA PHYTOGEOGRAPHICA SUECICA 59 Distributor: Svenska vaxtgeografiskasallskapet, Box 559, S-751 22 Uppsala, Sweden Dick Johansson ECOLOGY OF VASCULAR EPIPHYTES IN WEST AFRICAN RAIN FOREST Ecologie des epiphytes vas�ulaires dans la foret dense humide d' Afrique occidentale (French summary) Doctoral dissertation to be publicly discussed in the Botanical auditorium, Upp­ sala University, on May 2, 1974, at 10 a.m., for the degree of Doctor of Philosophy (according to Royal proclamation No. 327, 1969) Abstract The ecology of 153 species of vascular epiphytes (101 orchids, 39 pteridophytes and 13 others) in the Nimba Mts in Liberia is described. 29 species are recorded in Liberia for the first time including one new species, Rhipidoglossum paucifolium, Orchidaceae. Field characteristics, flowering periods and some pollinators of the orchids are also given. In high forest with the canopy 30 m or more above the ground, 50.4 % of the trees (phorophytes) 10 m or higher carried epiphytes, compared to 14.8% for the phorophytes in regenerating forest. The ratio between fern and orchid species was 1 :3 at 500-700 m alt. and 1:1 at 1000-1300 m. Most of the epiphytic species occupy a ± restricted part of the phorophyte, as judged by their occurrence in the five sectors in which the phorophytes were subdivided. Ten different epiphyte communities are recognized. Their floralcomposi­ tion and development are also described.
    [Show full text]
  • Pharmacological and Ethnomedicinal Overview of Heritiera Fomes: Future Prospects
    Hindawi Publishing Corporation International Scholarly Research Notices Volume 2014, Article ID 938543, 12 pages http://dx.doi.org/10.1155/2014/938543 Review Article Pharmacological and Ethnomedicinal Overview of Heritiera fomes: Future Prospects Imran Mahmud,1 Md Khirul Islam,1 Sanjib Saha,1 Apurba Kumar Barman,1 Md Mustafizur Rahman,1 Md Anisuzzman,1 Taufiq Rahman,2 Abdullah Al-Nahain,3 Rownak Jahan,4 and Mohammed Rahmatullah3 1 Pharmacy Discipline, Life Science School, Khulna University, Khulna 9208, Bangladesh 2 Department of Pharmacology, University of Cambridge, Tennis Court Road, Cambridge CB2 1PD, UK 3 Department of Pharmacy, University of Development Alternative, Dhanmondi, Dhaka 1209, Bangladesh 4 Department of Biotechnology & Genetic Engineering, University of Development Alternative, Dhanmondi, Dhaka 1209, Bangladesh Correspondence should be addressed to Mohammed Rahmatullah; [email protected] Received 14 April 2014; Revised 25 May 2014; Accepted 27 May 2014; Published 22 July 2014 Academic Editor: Magdalena Labieniec-Watala Copyright © 2014 Imran Mahmud et al. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited. Mangrove plants are specialized woody plants growing in the swamps of tidal-coastal areas and river deltas of tropical and subtropical parts of the world. They have been utilized for medicinal and other purposes by the coastal people over the years. Heritiera fomes Buch. Ham. (family: Sterculiaceae) commonly known as Sundari (Bengali) is a preeminent mangrove plant occurring in the Sundarbans forest located in the southern part of Bangladesh and adjoining West Bengal province of India.
    [Show full text]
  • Entandrophragma Angolense
    Annex: Tree Identification and Propagation Images and text for 29 species found in Nimba County, Liberia For the report on “Cocoa Farm Shade Tree Evaluation and Recommendations” March 2018 - Cecilia Polansky - for FIFES, CSC, and CDP Listings ALPHABETIC by Botanical name and by Local name: Botanical name Local name Page Local name Page Anopyxis klaineana KOKOTI 2 ABALE 47 Antiaris africana or toxicaria AKO 4 ABURA 32 Brachystegia leonensis NAGA 6 AIELE 8 Canarium schweinfurthii AIELE 8 AKO 4 Coula edulis SRA- Walnut 10 Amazakoué 30 Cynometra ananta APOME 12 APOME 12 Daniellia thurifera FARO 14 BOSSE 28 Distemonanthus benthamianus MOVINGUI 16 DAHOMA 49 Entandrophragma utile SIPO 18 EKKI 40 Entandrophragma angolense TIAMA 20 EVEUSS 38 Entandrophragma candollei KOSIPO 22 FARO 14 Entandrophragma cylindricum SAPELE 24 FRAKE 51 Gilbertiodendron preussii or limba LIMBALI 26 FRAMIRE 53 Guarea cedrata BOSSE 28 IDEWA 34 Guibourtia ehie Amazakoué 30 IROKO 44 Hallea ciliata or ledermannii, or ABURA 32 KOKOTI 2 Mitragyna ciliata Haplormosia monophylla IDEWA 34 KOSIPO 22 Heritiera utilis, Tarrietia utilis NIANGON 36 LIMBALI 26 Klainedoxa gabonensis EVEUSS 38 LOVOA 42 Lophira alata or procera EKKI 40 MAKORE 57 Lovoa trichilioides LOVOA 42 MOVINGUI 16 Milicia excelsa, Chlorophora excelsa IROKO 44 NAGA 6 Petersianthus macrocarpus or ABALE 47 NIANGON 36 Combretodendrum microcarpum Piptadeniastrum africanum DAHOMA 49 SAMBA 59 Terminalia superba FRAKE 51 SAPELE 24 Terminalia ivorensis FRAMIRE 53 SIPO 18 Tetraberlinia tubmaniana TETRA 55 SRA- Walnut 10 Tieghemella
    [Show full text]
  • ISTA List of Stabilized Plant Names 6Th Edition
    ISTA List of Stabilized Plant Names 6th Edition ISTA Nomenclature Committee Chair: Dr. J. H. Wiersema Published by All rights reserved. No part of this publication may The International Seed Testing Association (ISTA) be reproduced, stored in any retrieval system or Zürichstr. 50, CH-8303 Bassersdorf, Switzerland transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording or otherwise, ©2014 International Seed Testing Association (ISTA) without prior permission in writing from ISTA. ISBN 978-3-906549-77-4 ISTA List of Stabilized Plant Names 1st Edition 1966 ISTA Nomenclature Committee Chair: Prof. P. A. Linehan 2nd Edition 1983 ISTA Nomenclature Committee Chair: Dr. H. Pirson 3rd Edition 1988 ISTA Nomenclature Committee Chair: Dr. W. A. Brandenburg 4th Edition 2001 ISTA Nomenclature Committee Chair: Dr. J. H. Wiersema 5th Edition 2007 ISTA Nomenclature Committee Chair: Dr. J. H. Wiersema 6th Edition 2013 ISTA Nomenclature Committee Chair: Dr. J. H. Wiersema ii 6th Edition 2013 ISTA List of Stabilized Plant Names Contents Contents Preface ...................................................... iv L ................................................................41 Acknowledgements .................................... v M ...............................................................46 Symbols and abbreviations ....................... vi N ...............................................................50 ISTA List of Stabilized Plant Names ........... 1 O ...............................................................51
    [Show full text]
  • International Tropical Timber Organization Project
    INTERNATIONAL TROPICAL TIMBER ORGANIZATION ITTO PROJECT DOCUMENT TITLE: TIMBERS OF TROPICAL AFRICA PART 2: GROUP 7(2) WITHIN THE PROTA PROGRAMME SERIAL NUMBER: PD 479/07 Rev.2 (M) COMMITTEE: ECONOMIC INFORMATION AND MARKET INTELLIGENCE SUBMITTED BY: GOVERNMENT OF GHANA ORIGINAL LANGUAGE: ENGLISH BACKGROUND: As part of a total programme to improve the access to information on the 7000 useful plants of Tropical Africa and to promote their use in a sustainable manner, PROTA (Plant Resources of Tropical Africa) will make a synthesis of all existing but dispersed knowledge on the estimated 1070 ‘Timbers of Tropical Africa’ (Commodity group 7) in two Parts. This document concerns the second sub-project, on the 570 ‘Timbers of Tropical Africa’ from currently less important timber-producing taxonomic families (Commodity group 7(2)). It is preceded by a sub-project on the 500 ‘Timbers of Tropical Africa’ from the currently more important timber-producing taxonomic families (Commodity group 7(1); ITTO Project PD 264/04 Rev. 3 (M,I)). PROTA is strongly rooted in the group that successfully delivered the ITTO-funded PROSEA ‘Timber trees’ Handbook volumes. IMPLEMENTING AGENCY: PLANT RESOURCES OF TROPICAL AFRICA (PROTA) with the Implementing Bodies: 1. PROTA Network Office Africa 2. PROTA Network Office Europe 3. PROTA Regional Office Anglophone West Africa 4. PROTA Regional Office Central Africa 5. PROTA Regional Office francophone West Africa 6. PROTA Regional Office East Africa 7. PROTA Regional Office Southern Africa 8. PROTA Regional Office Indian Ocean Islands 9. PROTA Country Office France 10. PROTA Country Office United Kingdom 11. PROSEA Foundation DURATION: 36 MONTHS BUDGET AND PROPOSED SOURCES OF FINANCING: SOURCE CONTRIBUTION IN US$ ITTO 596,419 PROTA 457,216 TOTAL 1,053,635 TABLE OF CONTENTS Page PART I: CONTEXT 1.
    [Show full text]
  • Storied Structure of the Secondary Phloem
    IAWA Bulletin n.s., Vol. 7 (1),1986 47 STORIED STRUCTURE OF THE SECONDARY PHLOEM by R. W. den Outer Vakgroep Plantencytologie en -morfologie, Landbouwhogeschool, Arboretumlaan 4, 6703 BD Wageningen, The Netherlands Summary The anatomy of the secondary phloem with cambium the initials are not arranged in hori­ a storied structure of 49 species of woody dico­ zontal tiers, their ends overlap, they are long, tyledons from the Ivory Coast, West Africa, has and their length may vary considerably. The been studied. They belong to the families Bixa­ non-storied cambium is considered to be phylo­ ceae (I species), Bombacaceae (3 species), Cae­ genetically more primitive than the storied one. salpiniaceae (4 species), Papilionaceae (18 spe­ The storied pattern of fusiform cells can be dis­ cies), Sterculiaceae (16 species), and Tiliaceae rupted as a consequence of pseudo transverse di­ (7 species). In the Bixaceae and Sterculiaceae visions and elongation (Zagorska-Marek, 1984). only the axial system is storied whereas in the Both the axial cells and rays of secondary four other families usually both the ray and phloem and xylem derived from a storied cam­ axial systems are storied. bium may remain storied or the stratification Anatomical features accompanying storied may be present only in the axially elongated structure in the secondary phloem are describ­ cells. In this last case a partiy storied structure is ed, viz.: sieve-tube elements are generally short present. Within a species, even within a single with slightly oblique to transverse sieve plates; sample of a tree the storied structure can change sieve areas in the side walls of the sieve-tube from very conspicuous to hardly discernible.
    [Show full text]
  • CBD Fourth National Report
    LIBERIA’S FOURTH NATIONAL REPORT COVER PAGE FORWARD TO THE FOURTH NATIONAL REPORT It is approximately nineteen years now since Liberia ratified the Convention on Biological Diversity. As a Contracting Party, the country is committed to a number of obligations including the three objectives of the Convention on Biological Diversity: the conservation of biodiversity; the sustainable use of its components; and the fair and equitable sharing of benefits arising from the use of genetic resources. These three objectives translate into obligations by which the country is bound. Article 26 of the Convention on Biological Diversity obligates parties to develop and submit national reports at the request of the Conference of the Parties. On the strength of the above, the Government of Liberia through the Environmental Protection Agency undertook the task to complete the Fourth National Report. This report confirms the important contribution by stakeholders to the elaboration of environmental policies in the country, by allowing the evaluation of all national actions undertaken in the various environment and natural resources sectors for the conservation of biological diversity. Liberia has so far concluded three thematic reports. The country did not complete the first and Second National Reports, and thus the current report is Liberia’s second, the first being the Third National Report which was submitted last year. Activities included in the Fourth National Report to the Convention on Biological Diversity reflect a higher degree of initiatives undertaken since the Third Report, reflecting Liberia’s level of compliance with obligations under the convention up to 2008. The report was written based on the guidelines provided by the secretariat as established by Decisions V/19, VI/25, and VII/25 of the Conference of the Parties The report confirms that Liberia’s targets for environmental sustainability are established under the Poverty Reduction Strategy.
    [Show full text]
  • Illumination-Size Relationships of 109 Coexisting Tropical Forest Trees
    Postprint of: Sheil, D., A. Salim, J. Chave, J.K. Vanclay and W.D. Hawthorne, 2006. Illumination-size relationships of 109 coexisting tropical forest trees. Journal of Ecology , 94 :494–507. Illumination-size relationships of 109 coexisting tropical forest trees Douglas Sheil 1, Agus Salim 1, Jérôme Chave 2, Jerome Vanclay 3, William D. Hawthorne 4 1. Center for International Forestry Research, P.O. Box 6596 JKPWB, Jakarta 10065, Indonesia. 2. Laboratoire Evolution et Diversité Biologique, UMR CNRS 5174, 118, route de Narbone, F-31062 Toulouse, France. 3. School of Environmental Science and Management, Southern Cross University, PO Box 157, Lismore NSW 2480, Australia. 4. Department of Plant Sciences, University of Oxford, South Parks Road, Oxford OX1 3RB, UK. Key words: Allometry, canopy-position, competitive-exclusion, exposure, guilds, ontogeny, phylogenetic-regression, trade-off, rain-forest, shade-tolerance. Summary 1. Competition for light is a central issue in ecological questions concerning forest tree differentiation and diversity. Here, using 213,106 individual stem records derived from a national survey in Ghana, West Africa, we examine the relationship between relative crown exposure, ontogeny and phylogeny for 109 canopy species. 1 2. We use a generalized linear model (GLM) framework to allow inter- specific comparisons of crown exposure that control for stem-size. For each species, a multinomial response model is used to describe the probabilities of the relative canopy illumination classes as a function of stem diameter. 3. In general, and for all larger stems, canopy-exposure increases with diameter. Five species have size-related exposure patterns that reveal local minima above 5cm dbh, but only one Panda oleosa shows a local maximum at a low diameter.
    [Show full text]
  • HIGH CONSERVATION VALUES Draft National Interpretation for Liberia November 2012
    HIGH CONSERVATION VALUES Draft National Interpretation for Liberia November 2012 National Interpretation of HCVs for Liberia January 2013 About The Proforest Initiative The Proforest Initiative is an independent charitable organization with a global reach, supporting better management of the world’s natural resources, with a focus on practical solutions. We provide support for the development of sustainability standards, safeguards and initiatives, work on research and policy development, and provide training and capacity building for a wide range of different stakeholders around the world. The Proforest Initiative is a registered charity in England and Wales (no. 1137523) and a company registered in England and Wales (no. 07293440). About Fauna & Flora International FFI protects threatened species and ecosystems worldwide, choosing solutions that are sustainable, based on sound science and take account of human needs. Operating in more than 40 countries worldwide – mainly in the developing world – FFI saves species from extinction and habitats from destruction, while improving the livelihoods of local people. Founded in 1903, FFI is the world’s longest established international conservation body and a registered charity. The Proforest Initiative South Suite, Frewin Chambers, Frewin Court, Oxford OX1 3HZ United Kingdom E: [email protected] T: +44 (0) 1865 243439 Fauna & Flora International Jupiter House, 4th Floor Station Road, Cambridge, CB1 2JD United Kingdom E: [email protected] T: +44 (0) 1223 571000 This work was carried out with funding from Biodiversity and Agricultural Commodities Programme (BACP), Sime Darby, the Norwegian Agency for Development Cooperation (NORAD), FFI and Proforest Initiative. Cover picture: Mount Nimba (©UNESCO/G.Debonnet) 2 National Interpretation of HCVs for Liberia January 2013 Preface Background to this document In 2003, a global High Conservation Value (HCV) toolkit1 was developed by Proforest2 to support the practical implementation of the HCV concept.
    [Show full text]