Niveau 3° HISTOIRE N°3 Les Années 1930 : France Et Allemagne

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Niveau 3° HISTOIRE N°3 Les Années 1930 : France Et Allemagne Niveau 3° HISTOIRE N°3 Les années 1930 : France et Allemagne Le thème général : Quelles sont les conséquences des crises en France et en Allemagne ? Dans les années 1930, la plupart des pays d’Europe sont touchés par une crise qui présente des caractères politiques, économiques et sociaux comparables d’un pays à l’autre. Mais les conséquences ne sont pas les mêmes partout. En Allemagne, Hitler accède au pouvoir et établit un régime totalitaire. Il pousse l’Europe à une nouvelle guerre. En France, le Front populaire se forme pour défendre la démocratie menacée et donne des solutions économiques nouvelles. Problématiques générales : Deux pays européens face à la crise. - Comment au travers de l’expérience du Front populaire en France, la démocratie a réussi à résister malgré des remise en cause successives ? - Comment les crises ont contribué en Allemagne à la mise en place d’un régime totalitaire ? Ces deux documents qui suivent montrent deux cortèges, l’un en France, l’autre en Allemagne, qui symbolisent la manière dont chacun de ces deux pays réagit aux crises qui secouent le monde à partir de 1929 : - par la défense de la démocratie et de la République en France, - par la mise en place d’un régime totalitaire en Allemagne La défense de la République en France La profession de foi des partisans du “Front populaire”. Première manifestation du Rassemblement populaire à Paris, le 14 Juillet 1935. Cette photographie a été prise le 14 juillet 1935, lors de la manifestation organisée par les partis et les syndicats de gauche. Elle réunit, de la Bastille au cours de Vincennes à Paris, cinq cent mille personnes. En province, de nombreuses manifestations du même type ont lieu le même jour. Ces manifestations prennent place dans un mouvement plus général : de février 1934 à mai 1936, un millier d’autres rassemblements sont organisés par la gauche dans tout le pays. Ils se revendiquent comme une réponse à la journée du 6 février 1934. Ce jour-là, à Paris, les ligues antiparlementaristes et xénophobes que sont les Jeunesses patriotes, les Croix de Feu et l’Action française protestent contre Daladier, nouveau président du Conseil : il vient de limoger le préfet de police de Paris, Chiappe, sympathisant notoire des ligues. Plus généralement, les ligues reprochent au régime son instabilité, son incapacité à résoudre les crises, et l’accusent de corruption. Ce mouvement de protestation converge place de la Concorde, tourne à l’émeute, et menace l’Assemblée. Pourtant investi par les députés, Daladier démissionne et est remplacé par Gaston Doumergue. Pour les partis et syndicats de gauche, les ligues ont tenté de prendre le pouvoir par la force. Dès le 12 février, les syndicats appellent à la grève pour montrer leur volonté de défendre la République contre tout coup d’État fasciste : elle rassemble un million de personnes, mais socialistes et communistes défilent séparément. À l’inverse la manifestation du 14 juillet 1935 montre, l’unité à laquelle sont parvenus partis et syndicats de gauche : ils jurent de « défendre les libertés démocratiques, donner du pain aux travailleurs, du travail à la jeunesse et au monde la grande paix humaine ». C’est l’acte de naissance du Front populaire. Source : manuel Nathan, 2007 L’instauration de la dictature nazie en Allemagne Grande parade nazie, en septembre 1934. Cette photographie illustre le recours fréquent de l’État nazi à de grandes manifestations de masse. C’est l’occasion pour lui de se mettre en scène, tout en créant un sentiment d’appartenance à une communauté. Le calendrier nazi est scandé par de nombreuses cérémonies : le 30 janvier pour l’anniversaire de la prise du pouvoir, le mois de mars pour le culte des héros morts pour le nazisme, le 20 avril pour l’anniversaire d’Hitler. La plus importante de ces cérémonies se déroule en septembre, pendant huit jours. Il s’agit du Congrès du parti nazi à Nuremberg. C’est l’occasion de définir la communauté nationale et ses objectifs, de montrer la toute puissance du parti et du Führer. Ces manifestations peuvent prendre deux formes : le défilé ou la cérémonie statique. Pour ces dernières, Hitler fait édifier par son architecte, Albert Speer, d’immenses esplanades à l’architecture monumentale afin d’y rassembler les foules les plus importantes possible (photographies suivantes). Ici, c’est un défilé qui est photographié : le cliché permet de comprendre l’image que le parti nazi et son dirigeant veulent donner d’eux-mêmes. Hitler se trouve au centre. Il est entouré de membres du parti nazi – à sa droite se tient Goering, plus tard chargé de la création de l’armée de l’air allemande et de la mise en place d’une économie de guerre. Tous sont vêtus d’uniformes, ceux de la SA, le service d’ordre du parti nazi. Ce choix peut être compris comme un signe de l’importance du parti. Hitler est chancelier depuis quelques mois et, pourtant, il se réfère plus au parti qu’à l’État. L’omniprésence de la croix gammée, emblème nazi, a la même signification : la svastika remplace le drapeau allemand, le nazisme se confond avec l’Allemagne, il est l’Allemagne. Hitler et les nazis qui l’entourent marchent au pas. Ils ont le visage fermé, l’air martial. Associée au port de l’uniforme, cette attitude donne d’eux une image de puissance, de résolution. Le parti se donne à voir comme une organisation militaire, aux ordres d’un chef. Cette image est renforcée par le décor éphémère construit pour l’occasion. De hauts et massifs pylônes surmontés de vasques enflammées délimitent le parcours du cortège et créent une ambiance dramatique. Enfin, l’ordre habituel d’une manifestation de masse est inversé, ici, ce n’est pas la foule qui défile – comme pour le 14 juillet 1935 en France –, ce sont les dirigeants, le Führer en tête. Ce renversement rend compte du régime politique : dans l’Allemagne nazie, l’initiative et le pouvoir n’appartiennent pas au peuple. Le nazisme est dictatorial. Source : manuel Nathan, 2007 Documents iconographiques et audiovisuels Allemagne Photographies illustrant les Grandes parades nazies; Cérémonie Nazie à Nuremberg. Perspective depuis la tribune de l'autel de Pergame à Nuremberg Copie de l'autel de Pergame à Nuremberg lors d'une fête du parti nazi en 1936 Affiche du parti nazi pour les élections de 1932 : “ Arbeit und brot” : “Du travail et du pain”. Affiche “ Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer”. “Ein Volk” ( un peuple) : Hitler affirme la supériorité du peuple allemand qui serait issu de la race blanche aryenne. cette dernière doit imposer sa domination aux races prétendument “ inférieures” comme les Tsiganes, les Slaves ou les Juifs. “Ein Reich” ( un empire) : Hitler veut regrouper en un seul État toutes les populations de langue et de sang allemands. cet expansionnisme exige l’abrogation du traité de Versailles et la conquête à l’est d’un “espace vital” aux dépens des peuples slaves. “Ein Führer” ( un chef, un guide) : Hitler se proclame chef tout puissant de cet État nazi qu’il veut imposer. Source : Nathan 1999 Documents audiovisuels #Dans le chapitre “les années 1930” cliquez sur le lien audiovisuel : “ le parti nazi tient son 7 ème congrès annuel à Nüremberg”. Diffusion le 10/09/1935. À l’occasion de la tenue du 7ème congrès du parti nazi, le maire de Nüremberg remet à Hitler une copie de l’épée de Charlemagne. hitler assiste ensuite dans le grand stade de Nuremberg à la parade des organisations paramilitaire du Parti. Source : archive audiovisuelle sur le site éducatif de l’Ina “ Jalons pour l’histoire du temps présent”. La France du Front populaire. Documents audiovisuels #Dans le chapitre “les années 1930” cliquez sur le lien audiovisuel : “La manifestation antiparlementaire du 6 février 1934 à Paris par les Ligues d’extrême droite.” Diffusion le 06/02/1934. Alors que les forces de l’ordre ont investi le pont de la Concorde, les manifestants tentent dans l’après-midi du 6 février 1934 de forcer les barrages pour marcher sur le Palais Bourbon. De violents heurts ont lieu dans la soirée Source : archive audiovisuelle sur le site éducatif de l’Ina “ Jalons pour l’histoire du temps présent”. #Dans le chapitre “les années 1930” cliquez sur le lien audiovisuel : “ Grande manifestation des partisans du Front populaire à l’occasion du 14 juillet 1936. “ Ce film dure 2 min 23s, il date du 14 juillet 1936. Le 14 juillet 1936, les partisans du front populaire organisent une grande manifestation à Paris, entre les places de la Bastille et de la Nation. Les trois grands chefs politiques du mouvement; Blum ( SFIO), Daladier (Parti Radical), et Thorez ( PC), assistent au défilé. Le 14 juillet 1936, les ouvriers parisiens défilent dans la rue pour célébrer leur victoire et la fête nationale dans une atmosphère de liesse et d’unité. L’année précédente, la fête nationale avait été l’occasion d’une manifestation où, fut prononcé le serment du front populaire. Source : archive audiovisuelle sur le site éducatif de l’Ina “ Jalons pour l’histoire du temps présent”. Pour comprendre cette séquence audiovisuelle : Quelles sont les "organisations du rassemblement populaire" dont parle le commentaire ? (pensez au partis politiques et aux syndicats qui soutiennent le Front populaire). Quels sont les monuments et lieux symboliques parisiens qui sont évoqués dans le commentaire et montrés en images. Vers quel endroit convergent les cortèges ? Quelle signification a ce lieu et cette convergence ? Dans la bande sonore on entend successivement trois chansons : "Gloire au 17e", "l’internationale" et la Marseillaise. A quels partis politiques du front populaire peut-on attribuer les deux premières ? A quel moment de la manifestation et en quel lieu est chanté la marseillaise ? Cela a-t-il une signification ? Qui sont les personnalités présentes à la tribune ? Quelle est la signification de leur présence à la manifestation ? Question d’interprétation : Quel sentiment général ressort de cette manifestation ? Source : Strabon site d’histoire-géographie- éducation civique, de l’Académie de Versailles Vous pouvez aussi cliquez sur les liens audio intitulés : Chansons de Gaston Montéhus Gloire au 17eme La Marseillaise (version longues) La Marseillaise ( version Mireille Mathieu) Documents iconographiques Couverture du manifeste présentant le programme du front populaire.
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