Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général

Dimanche 7 février Robert Schumann Das Paradies und die Peri

Dans le cadre du cycle Orientalismes Du samedi 30 janvier au mardi 9 février Das Paradies und die Peri | Dimanche 7 février Robert und die Peri Schumann Das Paradies

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Cycle Orientalismes

La géographie de l’Orient désigne un espace dont la principale particularité est d’offrir une coupure avec l’Occident, auteur de cette partition du monde en deux (nous/les autres). Outre les dimensions poétique, intellectuelle et spirituelle, le développement de l’orientalisme aux XIXe et XXe siècles est lié à un intérêt politique, commercial et scientifique pour l’étranger – un intérêt dont la colonisation est le soubassement idéologique dominant. Au XIXe siècle, le goût pour les voyages, associé au rêve, au désir d’échapper à soi et à la société, à la recherche d’une nature pure comme des formes primaires de la civilisation, suscite tout à la fois un intérêt de mode et une fascination collective des artistes et du public. Le voyage en Orient devient un genre pratiqué par les plus grands auteurs, comme Nerval ou Flaubert. Après son voyage au Maroc et en Algérie en 1832, Delacroix révèle que l’Afrique du Nord vaut le traditionnel pèlerinage en Italie.

L’engouement pour l’histoire et la recherche d’une couleur locale originale contribuent à la mise en place d’un vocabulaire et d’un style susceptibles d’évoquer les mondes lointains. Le pittoresque et le caractéristique se combinent à l’effet de dépaysement. En musique il en va de même. LeDivan occidental-oriental de Goethe, Les Orientales de Victor Hugo offrent aux musiciens deux sources essentielles d’inspiration. Divertissement aux désordres du temps, l’orientalisme est pour Goethe l’occasion d’un rajeunissement de la sensibilité, d’une vaste quête de savoir et la médiation d’un échange amoureux, puisque le Divan est écrit secrètement avec la maîtresse du poète. Il n’y a d’oriental ici, écrit Marcel Brion, « que les noms des personnages, les accessoires ; cela ne tourne jamais à la turquerie ».

L’oratorio profane de Schumann Le Paradis et la Péri emprunte à Moore un sujet qui, pour le compositeur, devient fable sur la pureté et le repentir, les pouvoirs de la poésie faite femme (la péri, génie aérien). L’œuvre manifeste non pas un engouement pour la couleur locale, mais plutôt la recherche d’un territoire fantasmatique du romantisme. Le Chant de la Terre de Mahler infiltre un espace poétique lointain où ses préoccupations sont sublimées. Forme fantomatique, automne du cœur, portrait de la jeunesse (mise à distance par la dimension exotique du décor), portrait de la beauté se perdant dans un regard, refus du printemps puis adieu de celui qui « cherche le repos pour son cœur solitaire » : la trajectoire ramène à soi. L’exotisme semble s’annuler : « Pour moi, plus jamais d’horizons lointains ». Ou, plus exactement, il recouvre l’entièreté du monde.

Pour Hugo, il ne fait nul doute que l’Espagne ouvre les portes de l’Orient : elle est le lointain ensoleillé de l’Europe et son histoire est marquée par l’invasion des Maures. L’Espagne certes se réduit parfois à un ensemble de clichés faciles, que l’on retrouve dans l’opéra-comique et l’opérette. Elle offre cependant une palette de rythmes, de formules mélodiques, d’harmonies qui sont comme des épices et parfois les moyens d’une heureuse revitalisation des formes savantes occidentales. À travers les grandes partitions hispanisantes, dont Carmen est l’archétype, s’expriment le désir, la jouissance, le corps, la fête, le goût des couleurs vives, le chant profond et viscéral autant que l’altérité et l’ailleurs. Sans mener d’enquête de terrain, Debussy, aux dires de Manuel de Falla, parvient à exprimer l’essence de l’Espagne.

Rimski-Korsakov écrit un Capriccio espagnol en puisant son matériau dans un recueil d’airs populaires. Simultanément, en un troublant mouvement de retour sur soi, les Russes exploitent leur propre matériau populaire. Shéhérazade de Rimski, L’Oiseau de feu de Stravinski procèdent de cette musique qui puise dans l’imaginaire russo-oriental les prouesses les plus étincelantes de son orchestre. Shéhérazade de Ravel joue volontairement avec les clichés. Mais les formes créées dans la première pièce s’évaporent définitivement dans la troisième, sorte de berceuse délétère qui indique l’inaccomplissement et l’endormissement des désirs. L’Orient est un mirage.

Hervé Lacombe DU SAMEDI 30 JANVIER AU MARDI 9 FÉVRIER

SAMEDI 30 JANVIER – 20H MERCREDI 3 FÉVRIER – 20H VENDREDI 5 FÉVRIER – 20H

Claude Debussy Paris-Istanbul Maurice Ravel Deux Arabesques Ma mère l’Oye La Puerta del Vino Jordi Savall, vièle à archet, lira, rebab Shéhérazade Lindaraja, pour deux pianos* et direction Daphnis et Chloé (Suites n° 1 et 2) Emmanuel Chabrier Kudsi Erguner, ney La Valse Mauresque Hakan Güngör, kanoun Charles Koechlin Yurdal Tokcan, oud Orchestre Philharmonique Les Heures persanes (extraits) Murat Salim Tokaç, tanbur de Radio France Maurice Ravel Georgi Minasyan, doudouk Myung-Whun Chung, direction Rhapsodie espagnole (pour deux Derya Türkan, lira Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano pianos)* Fahrettin Yarkın, percussions Modeste Moussorgski Gaguik Mouradian, kemençe Tableaux d’une exposition Haïg Sarikouyoumdjian, ney, doudouk DIMANCHE 7 FÉVRIER – 16H30 Pierre Hamon, flûtes Hüseyin Sermet, piano Dimitri Psonis, santur Robert Schumann Tugçe Tez, piano* Driss El Maloumi, oud Le Paradis et la Péri Michaël Grébil, luth médiéval, ceterina Pedro Estevan, percussions Brussels Philharmonic DIMANCHE 31 JANVIER – 16H30 Accentus Chœur de la Radio Flamande Modeste Moussorgski JEUDI 4 FÉVRIER – 20H Laurence Equilbey, direction Introduction de la Khovantchina Solveig Kringelborn, La Péri Franz Liszt Soliman le Magnifique et François erI , l’Ange et alto Concerto pour piano n° 2 Pavol Breslik, Le Narrateur Nikolaï Rimski-Korsakov Pièces de Guillaume de Morlaye, Shadi Torbey, Gazna et baryton Shéhérazade Pierre Attaingnant, Adrian Le Roy, Pauline Courtin, La Jeune Fille Al-Farabi, Abdülkadir Meragi, André Wilms, conseiller scénique La Chambre Philharmonique Gazi Giray Han... Hervé Audibert, création lumières Emmanuel Krivine, direction Serguei Kasprov, pianoforte Christian Rivet, luth et guitare Alexander Janiczek, violon Renaissance (collection Stephen MARDI 9 FÉVRIER – 20H Murphy), archiluth Christoph Koch 1654 (collection Musée de la musique) Toru Takemitsu MARDI 2 FÉVRIER – 20H Yurdal Tokcan, oud Rain Tree Ondrej Adamek Lieder et pièces pour piano de Nôise (Commande de l’Ensemble Robert Schumann, Franz Schubert, intercontemporain, création) Johannes Brahms, Hugo Wolf, Henri Gustav Mahler/Arnold Schönberg Duparc, Maurice Ravel... Le Chant de la Terre

Konrad Jarnot, baryton Ensemble intercontemporain Shani Diluka, piano Susanna Mälkki, direction Lilli Paasikivi, mezzo-soprano Daniel Kirch, ténor Dmanchei 7 février – 16h30 Salle des concerts

Robert Schumann Das Paradies und die Peri

Solveig Kringelborn, la Péri Maria Riccarda Wesseling, l’Ange et alto Pavol Breslik, le Narrateur Shadi Torbey, Gazna et baryton Pauline Courtin, la Jeune Fille Élodie Kimmel, soprano Olivier Coiffet, le Premier Jeune Homme David Lefort, le Deuxième Jeune Homme Nicolas Rouault, l’Homme Catherine Padaut, Kristina Vahrenkamp, Violaine Lucas, Marie-Georges Monet, quatre Péris

Accentus Vlaams Radio Koor Bart Naessens, répétiteur Brussels Philharmonic - The Orchestra of Flanders Pieter-Jelle de Boer, chef associé

Laurence Equilbey, direction

André Wilms, conseiller scénique Hervé Audibert, création lumières

Coproduction Cité de la musique, Brussels Philharmonic - The orchestra of Flanders et Accentus.

Fin du concert avec entracte vers 18h40.

4 Robert Schumann (1810-1856) Das Paradies und die Peri [Le Paradis et la Péri], op. 50

Oratorio en trois parties pour solistes, chœur et orchestre sur un texte d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore. Composition : 1843. Création : le 4 décembre 1843 au Gewandhaus de Leipzig sous la direction du compositeur. Éditeur : Breitkopf & Härtel, Leipzig, 1845. Effectif : 7 solistes (2 sopranos, mezzo-soprano, alto, ténor, baryton et basse) – chœur – orchestre (cordes, bois par deux, piccolo, tuba, triangle, cymbales, grosse caisse). Durée : environ 1 heure 40.

« C’est en Orient que nous devons chercher le romantisme suprême », clamait Friedrich Schlegel.

« L’éclat du lac de Cachemire, la lumière de ses îles aux platanes, le sable doré où coulent ses rivières ; [...] les urnes remplies de trésors enfouies sous les colonnes de Tchelminar ; [...] la verdure des Îles aux encens fleurissant à mille lieues au fond des mers ; [...] la coupe du roi Jamshid [...] ; [...] les collines fleuries de l’Inde où les palmiers murmurent doucement, la nuit étoilée scintille, la mer écume sur les fonds ambrés par dessus les bancs de corail, les montagnes couvent leurs diamants sous le feu brûlant du soleil, les sources gracieuses [...] ruissellent, riches en or, et le suave bois de santal embaume ; [...] les monts d’Afrique [...] à la source du Nil [...] ; les tombeaux des rois d’Égypte, augustement entourés du bruissement des palmiers ; [...] la vallée de Rosette [avec] les colombes en train de faire leur nid, [...] les cygnes, blancs comme neige, glissant fièrement sur le lac Moëris. [...] la lueur dorée du soir [tombant] sur la Syrie, pays des roses, le soleil [...] suspendu [...] au-dessus du saint mont Liban [dont] le sommet étincelle de neiges éternelles tandis que l’été couronné sommeille à ses pieds dans un parterre de fleurs ; [...] les vallées enchantées [...], la splendeur des jardins, le scintillement des vagues, les fruits dorés sur leurs rivages, encore plus beaux dans la lumière du soleil, et puis les mille voix qui retentissent, la flûte du berger, le bourdonnement des abeilles en terre promise, grouillant dans les champs de fleurs, et [...] [le] Jourdain, [son] rivage béni et [ses] forêts peuplées de rossignols ; [...] la vallée de Baalbeck [et ses] roses sauvages [...] ; [...] l’appel à la prière du soir [qui], accompagnant la lente descente du soleil, s’élève [...] des mille minarets de Syrie en vibrant dans les airs ; [...] les tours de diamant de Shedoukiam, [...] les senteurs des jardins d’Amberabad [...] »

Ces « Images d’Orient » (titre donné par Schumann à une de ses œuvres pour piano) sont celles qui traversent Le Paradis et la Péri de Robert Schumann. L’Orient, c’est l’Ailleurs par excellence des Romantiques. Son évocation, baignée d’une chaude lumière dorée et de suaves parfums, donne lieu à l’expression d’une sensualité solaire, qui s’épanouit en particulier dans le plaisir verbal des noms propres aux sonorités exotiques (comment ne pas penser au « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar » de Flaubert ?). Ces couleurs lumineuses, cette suavité raffinée émanent surtout ici de l’écriture orchestrale, très éloignée de la sobriété des symphonies de Schumann : exceptionnellement, celui-ci convoque des timbres comme celui du tuba, rarement utilisé en 1843, du piccolo, du triangle, de la grosse caisse et de la harpe, pour créer des sonorités

5 irisées. Mais, si l’on entendra certes, ça et là, quelques échos des « turqueries » auxquelles sacrifiait encore Weber dans Abu Hassan et Obéron, le compositeur s’est dans l’ensemble peu soucié de « couleur locale ». Loin de tout réalisme pittoresque, ce que recherche Schumann en Orient, c’est le monde onirique du Märchen, du conte féérique. Selon Wackenroder, « L’Orient est le pays du Merveilleux ; l’antique enfance de l’esprit qui y règne jette de très singulières lueurs et ne cesse de poser des énigmes. » Chez Schumann, comme chez tous les Romantiques, il est un Ailleurs archaïque et magique, dont la pureté préservée offre un cadre idéal au déploiement des grands thèmes romantiques que sont la nostalgie et l’amour rédempteur, dans un genre nouveau dont Schumann se flatte d’être l’inventeur, sorte d’oratorio1 ni profane, ni religieux – « pas pour l’église, mais pour des gens joyeux », précisera-t-il. Le texte choisi est un conte initiatique sur le thème de la Rédemption, tiré de Lalla Rookh, roman oriental d’un proche de Byron, le poète irlandais Thomas Moore (1779- 1852) : comme dans Les Mille et Une Nuits, un conteur y distrait une princesse en lui récitant quatre longs poèmes : Le Prophète voilé de Khorassan (dont Schumann envisagea un temps de faire un opéra), Le Paradis et la Péri, Les Adorateurs du feu et La Lumière du harem.

Une péri est un génie ou une fée de la mythologie persane, créature féminine ailée issue de l’union d’un ange déchu et d’une mortelle. Marquée par la faute comme toute sa race, cette Péri aspire cependant au pardon et ne rêve que d’être admise au Paradis. L’ange qui en garde les portes annonce : « Que soit délivrée du péché la péri qui rapportera devant ces portes éternelles le présent le plus cher aux yeux du ciel ! ». Toute l’œuvre est ainsi une illustration du thème romantique de la quête du paradis perdu, symbolisé dès les premières notes par un leitmotiv, omniprésent dans toute l’œuvre, qui unit le mouvement descendant de la chute à la sinuosité du serpent du péché. La structure statique de l’ensemble, très éloignée de celle d’un opéra, est celle d’un triptyque, dont chaque volet se situe dans un décor oriental différent : l’Inde, l’Égypte et la Syrie. Chaque tableau commence par une vision édénique d’une nature apparemment préservée du mal, qui pourtant se révèle bientôt sous une triple instance : la guerre en Inde, où les troupes du tyran Gazna ravagent le pays ; la peste en Égypte, où une jeune fille brave la contagion pour porter de l’eau à son fiancé mourant et meurt elle-même en lui donnant un dernier baiser ; le crime, enfin, dans la vallée de Baalbeck, où un criminel verse des larmes de repentir en contemplant un enfant en prière qu’il s’apprêtait à détrousser. Ce sont ces larmes, symboles de rédemption, qui ouvrent à la Péri les portes du Paradis, ce que n’avaient pu ni le sang d’un jeune héros indien mort en refusant de se soumettre au tyran, ni le dernier soupir de la jeune fille morte de « l’amour le plus pur », dans une Liebestod qui, comme maints passages de l’œuvre, préfigure Wagner.

Pré-wagnérienne est surtout la forme de l’œuvre, annonciatrice de la « mélodie infinie » : la distinction entre récitatifs, airs et chœurs s’estompe dans un flot mélodique continu, où s’enchaînent insensiblement solos, trios ou quatuors de solistes et interventions du chœur. On a pu à ce titre reprocher à l’œuvre son manque de contrastes. Reproche infondé : quel contraste plus frappant que celui qui oppose les suaves évocations d’une nature édénique aux fracas de la guerre et aux clameurs héroïques de la fin de la première partie ? Quoi de plus saisissant que l’opposition entre l’exaltation de la fiancée mourante et les frêles dissonances du chœur de déploration qui suit la mort des amants, ou entre la berceuse funèbre que chante la Péri pour clore la deuxième partie et le pittoresque chœur des

6 houris qui ouvre la troisième, ou encore entre la grave description des beautés de la Syrie par le baryton et le léger quatuor des péris se moquant de leur sœur ? Peut-on rêver écriture vocale plus variée, entre la sobriété et le caractère intime, proche du lied, de la plupart des parties solistes, le doux lyrisme des ensembles et la flamboyance du rôle de la Péri, qui culmine dans le dernier air avec les seuls contre-uts qu’ait jamais écrits Schumann ? Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé, qui fit au Paradis et la Péri un accueil triomphal en décembre 1843, triomphe qui se propagea à travers toute l’Europe, et jusqu’à New York, où l’œuvre fut créée en 1848.

Anne Roubet

1 Œuvre pour soli, chœur et orchestre, généralement sur un sujet biblique, exécutée en concert, c’est-à-dire sans représentation scénique, qui fait alterner le récit confié à un narrateur avec des récitatifs, airs solistes et chœurs.

7

Solveig Kringelborn dans un enregistrement de l’opéra de l’Orchestre Symphonique de Solveig Kringelborn est l’une des Sibelius La Jeune Fille dans la tour pour Nouvelle-Zélande (tournée), avec chanteuses scandinaves les plus en Virgin et dans sa première Maréchale Accentus à Paris et à Bruxelles vue de sa génération. Qu’elle se (Le Chevalier à la rose) à l’Opéra de (Le Paradis et la Péri), avec l’Orchestre produise en concert ou sur une scène Norvège (elle a depuis repris le rôle à Philharmonique de Duisburg en d’opéra, ses talents de musicienne et l’Opéra Bastille). Elle a également créé Allemagne (La Création) et avec de comédienne lui ont valu d’être Chantefleurs et Chantefables (que l’Orchestre Symphonique de acclamée à de nombreuses reprises. Lutoslawski a composé pour elle) aux Stavanger (tournée). Solveig Kringelborn collabore BBC Proms de 1991 avant de reprendre régulièrement avec des chefs de l’œuvre dans de nombreux pays Maria Riccarda Wesseling l’envergure de Mariss Jansons, (récemment encore, aux BBC Proms Maria Riccarda Wesseling est née à Zubin Mehta, Sir Simon Rattle, de 2007). Ces dernières saisons, Graubünden (Suisse). Ancienne élève Herbert Blomstedt, Neeme Järvi, Solveig Kringelborn a été à l’affiche de Margreet Honig, Hedwig Vonlanthen Esa-Pekka Salonen, Claudio Abbado, du Teatro Carlo Felice de Gênes et de et Elisabeth Glauser, elle travaille Sir Neville Marriner et Sir Colin Davis. la Komische Oper de Berlin (la Maréchale actuellement le chant avec Barbara On a pu l’entendre dans Peter Grimes dans Le Chevalier à la rose), de Martig. Après avoir remplacé Susan (Ellen Orford) à La Monnaie de Bruxelles, La Monnaie de Bruxelles (Marie dans Graham dans le rôle-titre d’Iphigénie dans Lady Macbeth de Mtsensk à l’Opéra Wozzeck), du Festival de Baden-Baden en Tauride mis en scène par Krzysztof de San Francisco, dans La Chauve-Souris (Elisabeth dans Tannhäuser) et de Warlikowski et dirigé par Marc (Rosalinde), Eugène Onéguine (Tatiana) La Fenice de Venise (Marietta dans Minkowski à l’Opéra de Paris, elle a et Les Maîtres chanteurs de Nuremberg La Ville morte). Elle a en outre chanté été réengagée pour la nouvelle (Eva) au Metropolitan Opera de les Quatre Derniers Lieder de Strauss production d’Orphée mise en scène New York, dans La Dame de pique (Lisa) avec le Philharmonia Orchestra, par Pina Bausch et dirigée par au Liceu de Barcelone, dans Tannhäuser Adriana Mater de Kaija Saariaho avec Thomas Hengelbrock. Ses apparitions (Elisabeth) à Zurich et à Hambourg, le BBC Symphony Orchestra, les Quatre suivantes ont permis de l’applaudir dans la Symphonie lyrique de Zemlinsky Derniers Lieder de Strauss avec l’Orchestre dans le rôle-titre de Phaedra à à la Komische Oper de Berlin et au du KlangVerwaltung de Munich au l’occasion de la création mondiale du Festival de Salzbourg, dans la Missa Symphony Hall de Birmingham et nouvel opéra de Hans Werner Henze à Solemnis avec l’Orchestre Symphonique dans la Symphonie lyrique de la Staatsoper de Berlin (en coproduction de Sydney, dans Don Giovanni (Donna Zemlinsky en tournée européenne avec La Monnaie de Bruxelles) en Elvira) au Metropolitan Opera de New avec le Philharmonia Orchestra. Parmi septembre 2007 et, en juillet 2008, au York, à l’Opéra de Paris et avec ses nombreux projets pour la saison Festival d’Athènes (Théâtre antique l’Orchestre Philharmonique d’Israël 2009/2010, on peut mentionner le d’Épidaure) ainsi qu’au Festival de dirigé par , dans rôle-titre dans Rusalka et la Comtesse Beaune, où elle a fait ses débuts dans La Fiancée vendue (Marenka) au dans Les Noces de Figaro (tous deux le rôle-titre d’Orphée et Eurydice Festival de Glyndebourne, dans pour l’Opéra de Norvège), Marietta (version de Paris) avec Jérémy Rhorer. Katerina Ismailova et dans Wozzeck dans La Ville morte au Teatro Real de Interprète renommée de Gluck (Marie) mis en scène par Peter Mussbach Madrid, un récital avec Malcolm (Iphigénie en Tauride, Orphée et Eurydice), et dirigé par Christoph von Dohnányi Martineau à l’Opéra National du Rhin Maria Riccarda Wesseling a également à l’Opéra de Zurich, à la Semperoper de Strasbourg ainsi que plusieurs chanté Le Chevalier à la rose (Octavian), de Dresde, pour la Radio Bavaroise et concerts avec l’Orchestre Idoménée (Idamante), La Clémence de au Festival Saito Kinen, dans Ariane à Philharmonique Borusan d’Istanbul Titus (Sextus), le rôle-titre de Naxos à l’Opéra National de Paris, en Turquie (La Création), avec La Cenerentola, La Finta semplice

9 (Rosina), Nabucco (Fenena), Zemlinsky au Concertgebouw avec Yvonne Minton, Mady Mesplé, La Damnation de Faust de Berlioz d’Amsterdam en avril 2008. Riccarda Mirella Freni et William Matteuzzi. (Marguerite), Les Fées du Rhin Wesseling a été à l’affiche du Théâtre De 2003 à 2006, Pavol Breslik a fait d’Offenbach (Hedwige) avec Marc des Champs-Élysées (rôle-titre dans partie de la troupe de la Staatsoper Minkowski à l’Opéra National de Lyon, Rodrigo), de l’Opéra de Paris, de l’Opéra Unter den Linden, avec laquelle il a Carmen à l’Opéra de Bilbao (février 2009), National de Lyon, de La Monnaie de interprété Ferrando (Così fan tutte), Les Contes d’Hoffmann (Giulietta) et Bruxelles, du Grand Théâtre de Genève, Tamino (La Flûte enchantée), Don Metella dans La Vie parisienne de l’Opéra National de Finlande, de la Ottavio (Don Giovanni), Nemorino d’Offenbach mise en scène par Staatsoper de Berlin, de la Semperoper (L’Élixir d’amour), Kudrjas (Katia Kabanova) Laurent Pelly en décembre 2007 de Dresde, de l’Opéra de Francfort, de et l’Idiot (Boris Godounov). Au cours (il s’agissait de son quatrième rôle la Philharmonie d’Essen, de la de cette période, il a aussi interprété principal à l’Opéra National de Lyon Philharmonie de Cologne, de la Tonhalle Jaquino dans Fidelio au Théâtre du en deux ans). En plus de la musique de Zurich, du Palau de la Música de Châtelet et plusieurs rôles mozartiens de la fin du XVIIIe siècle au début du Barcelone, du Concertgebouw au Teatro Verdi de Trieste, au Piccolo XXe siècle, Riccarda Wesseling compte d’Amsterdam et des festivals de Teatro de Milan, à La Monnaie de à son répertoire Didon et Énée de Montpellier-Radio France, de Beaune, Bruxelles, au Festival de Glyndebourne, Purcell, plusieurs opéras haendéliens de Brême (Musikfest), de Halle, de au Festival de Vienne et au Festival comme Rodrigo, Rinaldo, Amadigi ou Schwetzingen et de Zurich. Elle a d’Aix-en-Provence. Chanteur Jules César (Sextus), Hercules (Dejanira) travaillé avec les plus grands chefs indépendant depuis 2006, il a élargi ou Thésée (Médée), le rôle de colorature (Riccardo Chailly, Peter Eötvös, son répertoire mozartien en y ajoutant dramatique de Kassandra dans Troades Vladimir Fedosseiev, Thomas les rôles de Belmonte (L’Enlèvement au d’Aribert Reimann, le rôle du Pèlerin Hengelbrock, Philippe Herreweghe, sérail) et d’Idamante (Idoménée). Il a dans L’Amour de loin de Kaija Saariaho Christopher Hogwood, Jesús López également interprété Don Ottavio au (mise en scène de Peter Sellars à Cobos, Susanna Mälkki, Marc Minkowski, Festival de Salzbourg et au Metropolitan l’Opéra National de Finlande d’Helsinki), Jérémie Rhorer, Jean-Christophe Spinozi, Opera de New York, Alfred (La Chauve- le rôle d’Olga dans Trois Sœurs de Alberto Zedda) et avec des metteurs Souris) au Grand Théâtre de Genève, Peter Eötvös et celui de la Duchesse en scène comme Pina Bausch, Peter Tamino à Covent Garden et l’Évangéliste de Malaspina dans Luci mie traditrici Mussbach, Laurent Pelly, Peter Sellars dans la Passion selon saint Jean au de Sciarrino. Elle a chanté Les Nuits ou Krzysztof Warlikowski. Théâtre du Châtelet, sans oublier d’été et La Mort de Cléopâtre de Berlioz, Idamante et Lenski (Eugène Onéguine) à Shéhérezade de Ravel, Il Tramonto de Pavol Breslik la Staatsoper de Bavière – où il a aussi Respighi, le Poème de l’amour et de la Pavol Breslik a commencé à faire fait ses débuts dans le rôle de Gennaro mer de Chausson, les Wesendonck-Lieder, parler de lui en 2005, quand il a été (nouvelle production de Lucrèce Borgia Les Adieux de Marie Stuart et Meine élu « chanteur le plus prometteur de de Donizetti mise en scène par Ruh’ ist hin de Wagner, des lieder avec l’année » par les critiques du magazine Christof Loy) aux côtés d’Edita Gruberova. orchestre de Schönberg, Zemlinsky, Opernwelt. Né en 1979 en Slovaquie, Ses prochains engagements Berg, Mahler et Strauss, ainsi que de il a fait ses études au Conservatoire de permettront de l’entendre au nombreuses œuvres de musique Bratislava et remporté le premier prix Metropolitan Opera de New York, à la sacrée (dont plusieurs oratorios). au Concours Antonín-Dvořák Staatsoper de Berlin, à la Staatsoper Fervente avocate du répertoire du (République tchèque) en 2000 avant de Munich et à la Staatsoper de lied, elle a interprété un programme d’aller parfaire sa formation à l’Opéra Vienne, au Liceu de Barcelone, avec de compositions d’Alma Mahler et de Studio CNIPAL de Marseille (2002-2003) les Berliner Philharmoniker (Salomé lieder de Gustav Mahler et de puis dans le cadre de masterclasses sous la direction de Simon Rattle), au

10 Festival de Salzbourg (Narraboth dans Shadi Torbey de Bruxelles et Boris Goudenow dans Salomé), à Madrid (Silvio dans L’Arbore Le chanteur libano-belge Shadi Torbey Boris Goudenow de Johan Mattheson di Diana de Martín y Soler), à Munich est né en Allemagne en 1976. avec Early Music Russia. Enfin, il a (Alfredo dans La Traviata et Cassio Diplômé de l’Université de Bruxelles interprété son premier Michel dans dans Otello) et à la Deutsche Oper de en littérature latine et en gestion de la Le Caïd d’Ambroise Thomas à l’Opéra Berlin (Macduff dans Macbeth). culture, il a également étudié le chant de Metz et fait des débuts remarqués Concertiste renommé, Pavol Breslik a avec Ludovic de San au Conservatoire dans le rôle de Nick Shadow (The Rake’s été applaudi dans la Messe glagolitique Royal de Bruxelles (dont il est sorti Progress) à La Monnaie. Shadi Torbey a de Janáček avec le BBC Philharmonic diplômé avec mention en opéra et en travaillé avec des chefs comme Orchestra dirigé par Kurt Masur aux mélodie) avant d’aller parfaire sa William Christie, Daniele Callegari, BBC Proms de Londres, dans la Messe formation à l’Opéra Studio de Patrick Davin, Eduardo Lopez Banzo, en ut majeur et dans Le Christ au mont La Monnaie et, avec José van Dam, à Paul McCreesh, Stéphane Denève, des Oliviers de Beethoven au Festival la Chapelle Musicale Reine-Élisabeth. Philip Pickett, Marcello Viotti, Alberto d’Édimbourg, avec Le Concert d’Astrée Shadi Torbey a été récompensé par de Zedda ou Evelino Pidò, et des metteurs et Emmanuelle Haïm à Londres et dans nombreux prix, dont le Prix de la en scène comme Stéphane Il Trionfo del tempo de Haendel (Virgin Vocation au Concours de Verviers en Braunschweig, Robert Carsen, Classics) à Paris. Il a par ailleurs 1999, la Voix d’or dans la catégorie Antonio Latella, Gérard Corbiau, participé à la création du Te Deum de « mélodie » au concours Voix d’or en Karl-Ernst et Ursel Herrmann. Parmi Matthus sous la direction de 2001, ainsi qu’un troisième prix au ses nombreux projets, on peut Kurt Masur, à l’enregistrement de la prestigieux Concours Reine-Élisabeth mentionner le rôle de Lord Sidney version originale du Stabat Mater de en 2004. En tant que récitaliste, il a été (Le Voyage à Reims) au Capitole de Dvořák avec Accentus (Naïve) et applaudi dans des festivals et des Toulouse et aux opéras de Marseille, chanté la Missa Solemnis et la salles comme le Palais des Beaux-Arts de Nancy, de Bordeaux, de Vichy, de Symphonie n° 9 de Beethoven avec et le Conservatoire de Bruxelles, le Saint-Étienne et de Nice. Il interprètera l’Orchestre National de France, Festival d’Aulne, le Festival de en outre Lord Rochefort (Anna Bolena) la Missa Solemnis avec le London Montpellier, le Festival de Menton et aux côtés de Mariella Devia à Dortmund Symphony Orchestra dirigé par Colin le Festival d’Istanbul. Il a interprété le et Leporello à l’Opéra de Rouen. Davis, la Messe solennelle et Roméo et Voyage d’hiver avec le pianiste Abdel Juliette de Berlioz avec l’Orchestre de Rahman El Bacha à plusieurs reprises Pauline Courtin la Radio de Bavière dirigé par Riccardo et il a enregistré un CD de mélodies Pauline Courtin étudie la musique au Muti. Parmi ses nombreux projets, on de Séverac, Meyerbeer et Saint-Saëns Conservatoire Darius-Milhaud de sa peut mentionner la Symphonie n° 9 pour Cypres. Shadi Torbey a été ville natale, Aix-en-Provence, puis au de Beethoven avec l’Orchestre du applaudi dans les rôles de Sparafucile Conservatoire de Marseille dans la Gewandhaus de Leipzig dirigé par (), Collatinus (Le Viol de classe de Tibère Raffalli, où elle Riccardo Chailly, les Lieder des Knaben Lucrèce), Masetto (Don Giovanni), obtient un premier prix de chant à Wunderhorn de Mahler avec Abner (Athalia), Charon (L’Orfeo), l’unanimité. Elle se perfectionne au l’Orchestre du Concertgebouw l’Ermite (Der Freischütz) et Colline Conservatoire Santa-Cecilia de Rome d’Amsterdam dirigé par Philippe (La Bohème). Il a récemment incarné et au CNIPAL de Marseille, où elle Herreweghe ainsi qu’un récital à son premier Leporello à l’Opéra Zuid étudie avec Mady Mesplé. l’Opéra de Francfort. de Maastricht, Lord Sidney dans Parallèlement, elle obtient une Le Voyage à Reims à l’Académie du maîtrise en droit public à l’Université Festival de Pesaro, Don Prudenzio d’Aix-en-Provence. Elle débute dans dans Le Voyage à Reims à La Monnaie Blondchen (Die Entführung aus dem

11 Serail) à Rome et Lucques, puis chante (Yniold) dans le cadre de l’année Olivier Coiffet Despina (Così fan tutte), le rôle-titre de culturelle France-Brésil. Pauline Courtin Né à Lyon en 1980 dans une famille Pollicino de Henze et Iphis dans travaille sous la direction de chefs de musiciens, Olivier Coiffet s’initie Jaephta de Haendel, sous l’égide de comme Evelino Pidò, René Jacobs, dès son plus jeune âge à la musique Musica per Roma, la création de Fabio Alain Guingal, Tiziano Severini, Claire et au chant à la Maîtrise de Fourvière. Vacchi Les Oiseaux de passage à Gibault, Philippe Auguin, Alain Altinoglu, Durant quatre années de formation, Bologne, le Marchand de Sable / Sylvain Cambreling… Cette saison et il interprète en soliste de nombreux l’Homme à la rosée (Hänsel und Gretel) les suivantes, elle chantera La Vie oratorios, parmi lesquels le Stabat Mater à l’Opéra de Rome. On la retrouve Parisienne à Toulouse, la reprise de Pergolèse, les Vêpres solennelles ensuite au Mai Musical Florentin dans d’Orphée aux Enfers en tournée en d’un confesseur, la Messe du Il Letto della storia de Fabio Vacchi, à France, Dialogues des Carmélites (Sœur Couronnement et la Messe en sol de Marseille dans L’Héritière de Jean-Michel Constance) à Avignon et Massy, ainsi Mozart, Ceremony of Carols de Britten. Damase (Lucy) et Le Nozze di Figaro que des concerts Schubert avec Plus tard, il étudie le chant au (Barberina) – rôle qu’elle reprend au l’ensemble Accentus. (CNSMDP) avec Théâtre des Champs-Élysées, au Florence Guignolet, et assiste Barbican Center de Londres et à Élodie Kimmel Laurence Equilbey et Geoffroy l’Opéra National de Paris en 2008 –, Élodie Kimmel a étudié au Jourdain au Jeune Chœur de Paris, à Marseille et Dijon pour Orphée aux Conservatoire Supérieure de Genève centre de formation de jeunes Enfers (Eurydice), au Théâtre du Châtelet puis au Royal College of Music à chanteurs. Diplômé de Sciences-Po dans la création de Gualtiero Dazzi Londres. En novembre 2006, elle est Paris en 2004 et titulaire d’un master Le Luthier de Venise (le Chat) ainsi que lauréate du Concours Bach à Londres, en gestion des entreprises culturelles, dans L’Enfant et les Sortilèges (le Feu, organisé par la London Bach Society. il se lance dans une carrière musicale. la Princesse, le Rossignol) – repris à En février 2007, elle obtient la Bourse Depuis, il se produit avec de Nantes et Rennes –, au Festival de Alfreda-Hogdson et le soutien de la nombreux ensembles, parmi lesquels Feldkirch dans Così fan tutte (Despina), Fédération anglo-saxone Making Accentus (Laurence Equilbey), les au Festival Beethoven à Bonn dans Music. En 2007 et 2008, Élodie Kimmel Solistes de Lyon (Bernard Tétu), A Sei L’Irato de Méhul (Isabelle), au Festival participe au Festival de Glyndebourne Voci (Jean-Louis Comoretto), Doulce de Saint-Céré dans Don Giovanni (Zerlina), et interprète Emmie (Albert Herring) Mémoire (Denis Raisin-Dadre), à la Stadthalle de Bayreuth dans pour Glyndebourne on Tour sous la l’Ensemble Jacques Moderne et Les Die Lustigen Weiber von Windsor (Anna), direction de Rory McDonald. En 2009, Éléments (Joël Suhubiette), à Nice dans Ariane et Barbe-Bleue elle collabore avec Le Concert d’Astrée Musicatreize (Roland Hayrabédian), (Ygraine), à Montpellier pour Die Drei dans sa production d’Hippolyte et Philidor (François Bazola)… Sa voix lui Rätsel (Madame Douce-Amère), à Aricie au Capitole de Toulouse, donne permet d’aborder en soliste un Saint-Étienne dans Orphée et Eurydice des récitals à Paris (association Les répertoire très varié, qu’il s’agisse de la (Amore), Die Entführung aus dem Serail Jeunes Talents) et en France avec le musique de la Renaissance, de (Blondchen) et Così fan tutte (Despina), pianiste Didier Puntos. Elle est l’oratorio baroque et classique ou de à Bordeaux ainsi qu’au Festival d’Antibes stagiaire au CNIPAL de Marseille la musique moderne et contemporaine. 2008 dans Rigoletto (Gilda), à Monte- pendant la saison 2009/2010 et Il a notamment chanté la Cantate Carlo dans Die Zauberflöte (Papagena), interprétera le rôle de Cléone « Saint Nicolas » de Britten sous la à l’Opéra de Metz ainsi qu’au Festival (Médée de Charpentier) pour direction de Bernard Tétu, Monteverdi d’Aix-en-Provence 2009 dans Orphée Le Concert d’Astrée au Théâtre des à la Cité de la musique à Paris avec aux Enfers (Eurydice), à l’Opéra de Champs-Élysées en 2012. Doulce Mémoire, Gesualdo avec les Manaus pour Pelléas et Mélisande solistes des Éléments, Mass de

12 Leonard Bernstein à la Nuit de la Voix Arlaud et Sébastien Rouland), de musique ancienne, tels sous la direction de Laurence Equilbey la Deuxième Tante (Yvonne, princesse Les Musiciens du Louvre (Marc et, plus récemment, la Theresienmesse de Bourgogne de Minkowski), Sagittarius (Michel de Haydn avec l’Orchestre de l’Opéra avec et Sylvain Cambreling), Laplénie), Le Concert d’Astrée de Dijon dirigé par Joël Suhubiette, Tony (West Side Story). Il est (Emmanuelle Haïm)… On a pu l’Évangéliste dans l’Oratorio de Noël régulièrement invité pour des récitals l’entendre récemment dans le rôle de de Bach avec L’Estro Armonico de mélodies et lieder, ou comme Bacchus dans la production de (Luxembourg), ou encore Das Lied von soliste pour les grands oratorios. Philémon et Baucis de Haydn dirigée der Erde de Gustav Mahler (version Son premier disque consacré aux par Mirella Giardelli et mise en scène Schönberg-Riehn) avec la Camerata mélodies de Poulenc et intitulé par Émilie Valentin avec Les Musiciens Cambrensis de Saint-Sébastien (Espagne) Du côté d’Apollinaire a été récompensé du Louvre (Opéra de Rouen, sous la direction de Cristóbal Soler. par un Orphée d’Or 2006. Il collabore Auditorium de l’Opéra Bastille…), Actuellement, il tient le rôle principal aussi régulièrement avec d’importants dans le rôle-titre de L’Orfeo de dans la création de L’Enterrement de chœurs français : Accentus dirigé par Monteverdi dirigé par Christophe Mozart, un opéra-conte de Bruno Laurence Equilbey, Les Éléments et Coin et David Pickett, et mis en scène Mantovani sur un livret de Hubert l’Ensemble Jacques Moderne dirigés par Antonio Latella (Studio-Opéra de Nyssen, dirigé par Roland Hayrabédian par Joël Suhubiette, Arsys dirigé par Lyon), ainsi que dans le rôle de Cléon et mis en scène par Jeanne Roth au Pierre Cao. dans L’Ivrogne corrigé de Gluck à Festival international de Besançon et l’Opéra de Lausanne (direction Michel au Grand Théâtre de Provence. Nicolas Rouault Laplénie), dans Così fan tutte Cette production a donné lieu à Nicolas Rouault étudie le violon au (Guglielmo) dirigé par Amaury du l’enregistrement d’un livre-disque CNR de Poitiers avant d’intégrer la Closel à Vendôme, dans La Petite chez Actes Sud. Il tiendra prochainement classe de chant de Micaëla Etcheverry Renarde rusée (le Blaireau) de Janáček la partie de ténor du Roi David dans le même conservatoire. dirigé par Denis Comtet et mis en d’Arthur Honegger au Luxembourg. Il poursuit sa formation avec Anne- scène par Charlotte Nessi à Marie Rodde au Conservatoire du IXe l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, David Lefort arrondissement de Paris. Titulaire d’un ainsi que le rôle du Prince dans Lauréat de plusieurs concours de diplôme de musique ancienne du CNR Cendrillon de Laruette à l’Opéra de chant, David Lefort est invité par de Paris (classes de Kenneth Weiss, Dijon (mise en scène Christian d’importantes scènes lyriques Howard Crook et Michel Laplénie), Duchange). Dernièrement, il a françaises (Opéra de Paris, Opéra de il achève son cursus lyrique à l’École interprété le Dancaïre dans Carmen de Lyon, Théâtre du Capitole de Normale de Musique d’Argenteuil Bizet en tournée en Franche-Comté et Toulouse…). Il aborde les rôles de dans la classe de Micaëla Etcheverry. en Île-de-France avec l’ensemble Don Ottavio (Don Giovanni), Eumete Il se perfectionne au cours de Justiniana (direction Sylvie Leroy et (Le Retour d’Ulysse, avec Christophe différentes masterclasses avec Rachel mise en scène Charlotte Nessi), Rousset), Bajazet (Tamerlano de Haendel, Yakar, Andrea Guiot, Jérôme Correas, a participé à une tournée en Chine avec Emmanuelle Haïm), Basilio Rachid Safir, David Abramovitz, avec l’ensemble Sagittarius dirigé par (Les Noces de Figaro), le Deuxième Vincent Dumestre. Au cours Michel Laplénie et a chanté Jésus Berger (L’Orfeo), Hermosa (L’Île de d’académies de jeunes professionnels, dans Via Crucis de Liszt avec Tulipatan d’Offenbach, avec Laurent il a chanté sous la direction de chefs l’ensemble Accentus dirigé par Pelly), d’Estillac (La Veuve joyeuse, avec comme Christophe Rousset, Martin Laurence Equilbey aux Folles Journées Macha Makeïeff), Lacouf et le Fils Gester ou Rinaldo Alessandrini. de Nantes 2010. (Les Mamelles de Tirésias avec Philippe Il travaille avec de grands ensembles

13 André Wilms 2001), Histoires de famille de Biljana années, il accompagne André Wilms En tant que comédien, André Wilms Srbljanovic (TNP Villeurbanne, Théâtre dans la plupart de ses mises en scène a travaillé sous la direction de National de la Colline, 2002). à l’opéra et au théâtre. Il a notamment Klaus-Michael Grüber (Faust de Goethe, travaillé avec lui sur La Conférence des La Mort de Danton de Georg Büchner, Hervé Audibert oiseaux de Michaël Lévinas et Le Pôle de Vladimir Nabokov), André Plasticien, concepteur lumière formé Le Château de Barbe-Bleue de Bartók Engel (Baal de Brecht, En attendant à l’École Supérieure d’Art Dramatique au Festival de Montpellier ainsi que Godot de Samuel Beckett, Kafka, Hôtel de Strasbourg, puis assistant d’André sur Les Bacchantes à la moderne d’après Kafka, La Nuit des Diot, Hervé Audibert travaille depuis Comédie-Française. Dans le domaine chasseurs d’après Woyzeck de Georg le début des années 80 sur la conception architectural, Hervé Audibert a mis en Büchner), Jean-Pierre Vincent et la réalisation de lumières dans le lumières le Centre National de la Danse (Le Palais de justice, Vichy fiction, spectacle vivant (opéra, théâtre, de Pantin (Équerre d’argent 2004) et La Peste de Bernard Chartreux), Jean danse) mais aussi en muséographie et le 104, nouveau centre d’art à Paris. Jourdheuil et Jean-François Peyret en architecture. Au théâtre, il a Il a remporté le concours, dans le (Paysage sous surveillance de Heiner régulièrement travaillé aux côtés de cadre du 1% artistique, de l’œuvre Müller, Les Sonnets de Shakespeare, Michel Voïta, Jean Jourdheuil et d’art en lumière pour le tramway de La Nature des choses de Lucrèce), Jean-François Peyret, Bernard Sobel, Toulouse. Il travaille actuellement sur Deborah Warner (La Maison de poupée) Sophie Loukachevski ou encore le Musée des Beaux-Arts de Dijon, et Michel Deutsch (Imprécation II, IV et 36, Jean-Pierre Vincent. Ces dernières le tramway T1 du nord de Paris ou 1993, 1995 et 1999). Au cinéma, il a années, il retrouve régulièrement, encore sur la mise en lumières de la joué dans des films d’Aki Kurismaki à l’opéra et au théâtre, Michel Deutsch Ville du Havre. Parallèlement à ses (La Vie de bohême, Prix Félix 1993), – Lenz à l’Opéra du Rhin en 2002, travaux de création, Hervé Audibert Étienne Chatilliez, Michel Deville, Wozzeck à l’Opéra de Nancy en 2006, intervient depuis 2001 à l’ESAT et François Dupeyron… Depuis la fin des Le Pont des ombres à l’Opéra du Rhin dans les universités de Marne-la-Vallée, années 80, André Wilms signe ses en 2008 – et André Wilms. Hervé Nîmes et Grenoble auprès d’étudiants propres mises en scène au théâtre et à Audibert collabore à la majorité des en architecture et en design. l’opéra ; il a ainsi monté La Conférence mises en scène de Gilberte Tsaï. Il crée des oiseaux de Michael Lévinas les lumières des spectacles Tableaux Laurence Equilbey (Festival International de Montpellier, impossibles à Bourges (1991), La saison 2009/2010 témoigne de la 1988), Le Château de Barbe-Bleue de Conversation entre onze heures et double carrière de Laurence Equilbey, Béla Bartók (Festival International de minuit (1996), Noces de bambou (1998) comme chef d’orchestre ainsi qu’à la Montpellier, 1990), Le Château des à la MC93, Sur le vif et Sur le vif 2 (2003), direction du chœur Accentus. Après Carpathes de Philippe Hersant (Opéra Une nuit à la Bibliothèque (2005), Le Paradis et la Péri de Schumann avec de Montpellier, 1993), Tollertopographie Ce soir on improvise (2008) et Vassa le Brussels Philharmonic, elle se d’Albert Ostermaier (Munich, Marstall, (2009) au Nouveau Théâtre de Montreuil. produira à la tête des orchestres de 1995), La Philosophie dans le boudoir Il collabore depuis plusieurs années Cannes, Rouen et de l’Ensemble du Marquis de Sade (Munich, Marstall, avec Mariame Clément et Julia Hansen Orchestral de Paris dans des lieder 1997), Pulsion de Franz Xaver Kroetz sur divers spectacles : Il Signor Bruschino orchestrés de Schubert, ainsi que (Théâtre de la Colline, 1999), La Noce et Gianni Schicchi à l’Opéra de dans un programme Rachmaninov a chez les petits-bourgeois de Brecht Lausanne (2004), Pirame et Thisbée à cappella dont l’enregistrement est (Munich, 2000), Kill Your Ego (Munich, Angers-Nantes Opéra (2007), La Belle prévu pour juin 2010. Laurence 2000), La Vie de Bohème d’après Henri Hélène (2006) et Werther (2008) à Equilbey fonde en 1991 le chœur de Murger et Aki Kaurismaki (Francfort, l’Opéra du Rhin. Depuis de nombreuses chambre Accentus, reconnu

14 aujourd’hui comme l’un des ensembles Télérama. Laurence Equilbey a étudié Cité de la musique. Il poursuit sa les plus prestigieux d’Europe. Sur la la direction à Paris, Vienne, Londres et résidence à l’Opéra de Rouen/Haute- scène lyrique, Laurence Equilbey Stockholm, notamment avec le chef Normandie. Accentus est ensemble dirige entre autres Cenerentola de suédois Eric Ericson et le maestro associé à l’Ensemble Orchestral de Rossini au Festival d’Art Lyrique finlandais Jorma Panula. Elle a créé le Paris pour les deux prochaines saisons. d’Aix-en-Provence, Medeamaterial de département supérieur pour jeunes Tous ses enregistrements Pascal Dusapin, notamment au Festival chanteurs Le Jeune Chœur de Paris au discographiques sont largement Musica, Les Tréteaux de maître Pierre de Conservatoire à Rayonnement récompensés par la presse musicale. Manuel de Falla, Bastien und Bastienne régional de Paris, et est membre Le disque Transcriptions a été nominé de Mozart à l’Opéra de Rouen et à la fondateur avec Accentus du réseau aux Grammy Awards 2004 et a obtenu Cité de la musique. Ses activités européen Tenso. Laurence Equilbey un disque d’or en janvier 2008 ; symphoniques la conduisent à diriger est en résidence avec Accentus à un enregistrement consacré à l’œuvre les orchestres tels l’Akademie für Alte l’Opéra de Rouen / Haute-Normandie de Schönberg, en collaboration avec Musik Berlin, l’Orchestre National et artiste associée du Grand Théâtre l’Ensemble intercontemporain, est d’Île-de-France, l’Orchestre de l’Opéra de Provence. paru en mai 2005 et a été récompensé de Rouen/Haute-Normandie, www.laurenceequilbey.com en 2006 par un Midem Classical Award ; l’Orchestra of the Age of Enlightenment, son disque consacré aux Sept Dernières le Brussels Philharmonic… En 2008, Accentus Paroles du Christ de Joseph Haydn elle a dirigé les musiciens de Fondé par Laurence Equilbey dans le avec l’Akademie für Alte Musik Berlin, l’Orchestre National de France et but d’interpréter le répertoire a paru en avril 2006, a obtenu un Accentus dans le Requiem de Gabriel cappella et la création contemporaine, Diapason d’or et un Choc du Monde Fauré (enregistrement Naïve) et dans Accentus est aujourd’hui un ensemble de la musique. En janvier 2008 est paru Dona eis de Pascal Dusapin. En 2011, professionnel se produisant dans les en DVD le premier film d’Accentus, elle dirigera Der Freischütz de Weber à plus grandes salles de concerts et Transcriptions, réalisé par Andy Sommer. l’Opéra de Toulon et La Flûte enchantée festivals français et internationaux. La parution en mars 2008 de de Mozart à l’Opéra d’Avignon. L’ensemble collabore régulièrement l’enregistrement inédit du Stabat Ses nombreux enregistrements sont avec chefs et orchestres prestigieux Mater de Dvorák a été saluée par les largement salués par la critique, (, Jonathan Nott, critiques. En octobre 2008 est paru particulièrement ceux de Poulenc et Christoph Eschenbach, Orchestre de l’enregistrement du Requiem de Fauré Requiem(s) de Pascal Dusapin. Elle Paris, Ensemble intercontemporain, avec les membres de l’Orchestre reçoit également un disque d’or en Orchestre de l’Opéra de Rouen / National de France. Le dernier disque 2008 pour Transcriptions, qui s’est Haute-Normandie, Concerto Köln, d’Accentus, Strauss a cappella, réalisé vendu à plus de 100 000 exemplaires Akademie für Alte Musik). Il participe en collaboration avec le Chœur de la dans le monde. Son interprétation des également à des productions lyriques, Radio Lettone, est paru en novembre Sept Dernières Paroles du Christ de tant dans le domaine de la musique 2009. Il a reçu un accueil critique des Haydn est aujourd’hui considérée contemporaine (Perelà, l’Homme de plus élogieux avec notamment un comme une référence discographique. fumée de Pascal Dusapin et L’Espace Choc de Classica-Le Monde de la Son dernier disque, Strauss a cappella, Dernier de Matthias Pintscher à Musique et les ffff de Télérama. réalisé en collaboration avec le Chœur l’Opéra de Paris) que dans des Accentus enregistre en exclusivité de la Radio Lettone, a reçu un accueil ouvrages du répertoire (Le Barbier de pour Naïve. Accentus reçoit en 1995 critique des plus élogieux avec Séville de Rossini au Festival le Prix Liliane-Bettencourt décerné notamment un Choc de Classica- d’Aix-en-Provence). L’ensemble est par l’Académie des Beaux-Arts. Le Monde de la Musique et les ffff de aussi un partenaire privilégié de la Accentus a reçu le Grand Prix Radio

15 Classique de la Découverte en 2001 et Altos chaque saison différentes commandes a été consacré « ensemble de l’année » Violaine Lucas* à des compositeurs flamands. par les Victoires de la Musique classique Florence Barreau* Le Vlaams Radio Koor a été fondé en en 2002, en 2005 et en 2008. Accentus Valérie Rio 1937 sous l’égide de feu l’INR. Depuis est le premier utilisateur du diapason Françoise Rebaud 1998, année où il a gagné son électronique « e-tuner ». Anne Gotkovsky autonomie, le chœur a évolué d’un Accentus est aidé par la Direction Marie-Georges Monet* ensemble de studio vers un ensemble régionale des affaires culturelles Brigitte Le Baron de concert. Ses 24 chanteurs d’Île-de-France, Ministère de la culture professionnels sont dirigés par le et de la communication. Accentus est en Ténors premier chef d’orchestre Bo Holten, résidence à l’Opéra de Rouen / Olivier Coiffet* mais le Vlaams Radio Koor se réjouit Haute-Normandie. Il est subventionné Bruno Renhold d’accueillir également les meilleurs par la Ville de Paris, la Région Île-de-France, Maurizio Rossano chefs d’orchestre à l’échelle et reçoit également le soutien de la Stéphane Bagiau internationale : Kaspars Putnins, SACEM. Accentus est membre du réseau Laurent David Laszlo Heltay, Paul Hillier ou Hervé européen Tenso et de la FEVIS Jean-Yves Ravoux Niquet, entre autres. Toujours à la (Fédération des Ensembles Vocaux et David Lefort* recherche de salles originales pour Instrumentaux Spécialisés). Accentus Maciej Kotlarski donner ses propres concerts, est équipé de diapasons électroniques le Vlaams Radio Koor se produit dans « e-tuner » grâce au soutien de la Basses toute la Flandre. Au fil des années, Fondation Orange. Le cercle des Pierre Corbel le chœur a su mettre en place des mécènes d’Accentus accompagne son Nicolas Rouault* collaborations aussi variées que développement. Mécénat Musical Sébastien Brohier durables avec des partenaires à Anvers Société Générale est le mécène principal Jean-Louis Georgel (AMUZ), Bruges (Hospitaalmuseum), d’Accentus. Le Paradis et la Péri, Cyrille Gautreau Louvain (Centre culturel), Hasselt coproduit par la Cité de la musique, le Jean-Christophe Jacques (Centre culturel), Bruxelles (Flagey), Brussels Philharmonic et Accentus, est Rigoberto Marin-Polop Mol (Centre culturel pour les concerts donné avec le soutien de Pernod Ricard. Jean-Baptiste Alcouffe en abbaye) et Lier (Centre culturel, www.accentus.fr Académie et Edward Bressinck vzw). * solistes dans le n° 9 et le Chœur des Par ailleurs, le Vlaams Radio Koor est Accentus Houris régulièrement invité par d’autres ensembles renommés comme le Sopranos Vlaams Radio Koor Brussels Philharmonic – The Orchestra Marie Griffet Le Vlaams Radio Koor (Chœur de la of Flanders, I Solisti del Vento, Élodie Kimmel* Radio Flamande), qui a repris ses Il Fondamento et l’Ensemble Laurence Favier-Durand quartiers dans le bel édifice de Flagey Prometheus. Le Vlaams Radio Koor Catherine Padaut* (Bruxelles, Belgique) depuis la saison conserve de surcroît son statut Kristina Vahrenkamp* 2005/2006, est un chœur de chambre particulier de chœur radiophonique. Claire Henry-Desbois professionnel dont les programmes Les liens étroits qui l’unissent à la Geneviève Boulestreau comprennent des œuvres puisées radiotélévision publique se traduisent Sylvaine Davené dans tout le répertoire. Il porte une par des productions de studio variées Patricia Rondet attention toute particulière à la musique ainsi que des participations à des Sonsoles Espinosas flamande et contemporaine, et passe événements radiophoniques et

16 télévisuels. En outre, la quasi-totalité Ténors endroits de Bruxelles, tant Flagey, où il des concerts sont enregistrés par Gunter Claessens répète, que le Palais des Beaux-Arts. Klara (radio flamande de musique Frank De Moor L’orchestre est également chez lui en classique), ce qui permet au Vlaams Paul Foubert Flandre, que ce soit sur les grandes Radio Koor de disposer d’une collection Ivan Goossens scènes (Concertgebouw de Bruges, unique d’enregistrements, comprenant Paul Schils deSingel, Koningin Elisabethzaal, notamment des œuvres de compositeurs Roel Willems De Bijloke, Kursaal d’Ostende) ou dans flamands. Depuis la saison 2004/2005, les centres culturels de premier plan le Vlaams Radio Koor enregistre sous Basses (Louvain, Hasselt, Roulers, Turnhout). le label Glossa une collection de disques Kristof Aerts L’orchestre bénéficie également d’une reprenant des œuvres du grand Conor Biggs reconnaissance internationale, avec répertoire pour chœur de chambre. Joris Derder des concerts à Paris (Cité de la musique Les premiers enregistrements, Missa Lieven Deroo et Salle Pleyel) et des concerts réguliers brevis de Zoltán Kodály sous la direction Philippe Souvagie aux Pays-Bas (Concertgebouw de Johan Duijck, Divine Liturgy of St John Jan van der Crabben d’Amsterdam, De Doelen de Rotterdam). Chrysostom de Sergueï Rachmaninov Son lien avec la radio de service sous la direction de Kaspars Putnins et Brussels Philharmonic - public reste étroit : l’orchestre les motets de Bach sous la direction The Orchestra of Flanders collabore régulièrement avec la radio de Bo Holten, ont reçu les éloges de L’orchestre a été fondé en 1935, sous et la télévision, tant pour des la critique internationale. Enfin, Klara l’égide de la radio de service public. enregistrements que lors d’événements. demeure le partenaire privilégié en En 1998, il a pris son indépendance Par ailleurs, le Brussels Philharmonic – ce qui concerne la découverte de la sous le nom de Vlaams Radio Orkest The Orchestra of Flanders fait partie musique flamande, et une série de (Orchestre de la Radio des Flandres). du réseau classicLive.com, qui monographies de compositeurs Depuis 2008, sa nouvelle appellation, propose divers concerts en live flamands est en cours de réalisation. Brussels Philharmonic – The Orchestra streaming. La chaîne numérique Le Vlaams Radio Koor est une institution of Flanders, souligne le lien étroit de culturelle Exqi diffuse elle aussi une de la Communauté flamande. l’orchestre tant avec la ville de Bruxelles, sélection de concerts accompagnés où il a établi ses quartiers, qu’avec la de reportages. Le Brussels Sopranos radio de service public. Le riche Philharmonic – The Orchestra of Emilie De Voght répertoire du XXe siècle, la musique Flanders participe à diverses Karen Lemaire contemporaine et la musique de film : collections de CD : avec Klara sur le Sarah Van Mol le Brussels Philharmonic – The Orchestra thème des compositeurs flamands, Hildegarde Van Overstraeten of Flanders est un caméléon musical avec le label Glossa sur le vaste Hilde Venken qui exécute ces divers genres à répertoire du XXe siècle et avec le Nadine Verbrugghe l’intention d’un public varié. Chaque Festival International du Film de programme est l’occasion pour Flandre-Gand sur les grands Altos l’orchestre de collaborer avec des compositeurs de musiques de films. Helena Bohuszewicz solistes et des chefs d’orchestre invités Le Brussels Philharmonic – The Orchestra Marianne Byloo qui l’enrichissent grâce à leur vision et of Flanders est une institution de la Marleen Delputte à leur expérience personnelles. Communauté flamande. Ses partenaires Marion Kreike Du point de vue fonctionnel, média sont Klara et Roularta. Marijke Pyck le Brussels Philharmonic – The Orchestra Lena Verstraete of Flanders se partage entre divers

17 Violons I Flûtes Lei Wang, premier violon Wouter Van den Eynde, soliste Ezequiel Larrea, soliste Eric Mertens Maurits Goossens, co-soliste Dirk De Caluwe, piccolo Olivia Bergeot Alissa Vaitsner Hautbois Andrzej Dudek Joris Van den Hauwe, soliste Lucie Delvaux Maarten Wijnen Daniela Rapan Virginie Petit Clarinettes Léonie Delaune Eddy Vanoosthuyze, soliste Hedwig Swimberghe, clarinette en Violons II mi bémol Ivo Lintermans, soliste Marc Steylaerts, co-soliste Bassons Yuki Hori Luc Verdonck, soliste Ion Dura Alexander Kuksa Francis Vanden Heede Eleonore Malaboeuf Cors Caroline Chardonnet Bart Cypers, soliste Cristina Constantinescu Jos Verjans Mieke Ailliet Altos Gerry Liekens Igal Braslavsky, soliste Griet François Trompettes Anna Przeslawska Ward Hoornaert, soliste Patricia Van Reusel Luc Sirjacques Barbara Peynsaert Justyna Yaniak Trombones Guido Liveyns, soliste Violoncelles Mark Joris Luc Tooten, soliste Tim Van Medegael, trombone basse Livin Vandewalle Barbara Gerarts Tuba Jan Baerts Hugo Mathyssen Emmanuel Tondus Percussions Contrebasses Gert D’Haese, soliste Marc Saey, soliste Herman Truyens Martin. Rosso Gaetan La Mela Tino Ladika Ioan Baranga Harpe Annelies Boodts

18 ENCART 20/01/10 17:15 Page 1

Pernod Ricard soutient l’Orchestre-Atelier Dès 2004, avant même son ouverture, OstinatO depuis 2004, facilitant ainsi l’émergence Pernod Ricard devient le premier de nouveaux talents. mécène du musée du quai Branly, un lieu d’ouverture, carrefour des cultures du monde.

Depuis 1997, Pernod Ricard est mécène du Centre Pompidou : un lien fort tissé avec le plus grand musée contemporain d’Europe, En 2003, Pernod Ricard est la 1ère entreprise reflet d’un engagement passionné pour à permettre à l’Etat de conserver en France l’expression artistique sous toute ses formes. un trésor national d’art moderne : la sculpture « Tête en profondeur » de Julio González.

« Soutenir la création et l’esprit entrepreneur, telles sont les aspirations de Pernod Ricard, ambitions fondatrices de son mécénat comme de son cœur de métier. » Pierre Pringuet Et aussi…

> CONCERTS > MÉDIATHÈQUE

DU 12 AU 16 FÉVRIER DU 24 AU 25 AVRIL En écho à ce concert, nous vous Résistances Une île, Un monde proposons… la RéUnion et mayotte Vendredi 12 février, 20h Sur le site Internet http:// Musique des Touaregs Samedi 24 avril,18h30 mediatheque.cite-musique.fr et dimanche 25 avril, 15h Première partie : Tartit (Mali) Tambours sacrés de La Réunion … d’écouter un extrait dans les Seconde partie : Tinariwen (Mali) « Concerts » : Quatre chants pour double chœur de Samedi 24 avril, 20h Robert Schumann, par le chœur Samedi 13 février Maloya Accentus, enregistré à la Cité de la Forum Musiques du monde à l’heure musique en 2006 • Symphonie n° 3 Première partie : de la mondialisation « Rhénane » de Robert Schumann, par Urbain Philéas et la famille Lélé l’Orchestre du Conservatoire de Paris, (La Réunion) 15H : Table ronde animée par Juraj Valcuha (direction), enregistré Denis-Constant Martin, sociologue. Seconde partie : en 2006 17H30 : Concert Firmin Viry et son ensemble Damily (La Réunion) (Les concerts sont accessibles dans leur Tsapiky, musique de Madagascar. Laya Orchestra (Kerala, Inde du Sud) intégralité à la Médiathèque.)

… de regarder dans les « Dossiers Samedi 24 avril, 22h30 Samedi 13 février, 20h pédagogiques » : Bal séga Rock navajo et aborigène Romantisme : Schumann dans les « Repères musicologiques » Première partie : René Lacaille et son orchestre The Jones Benally Family (La Réunion) À la médiathèque (Navajos de Black Mesa, Arizona, États-Unis) Black Fire Dimanche 25 avril, 16h30 … d’écouter avec la partition : Seconde partie : Traditions de Mayotte Le Paradis et la Péri de Robert Les Aborigènes des Territoires du Nord Schumann par le Chœur et l’Orchestre Première partie : (Australie) Symphonique de la Radio bavaroise, Forfort, chant et luth kabossa Nabarlek Band Nikolaus Harnoncourt (direction) •

Ensemble de danse masculine La Péri de Paul Dukas par le New York chigôma et de chants milelezi Philharmonic, Pierre Boulez (direction) Dimanche 14 février, 16h30 Seconde partie : Musiques du Tibet Ensemble de femmes debaa … de lire : Schumann, les chemins intérieurs de Première partie : Michel Schneider 1014849, 1013248, 1013252 Tenzin Gönpo, chants, danses et o n instruments > SALLE PLEYEL Seconde partie : | Licences Yungchen Lhamo, chant, et ses musiciens SAMEDI 26 JUIN 2010, 16H

Théâtre rituel d’Inde du Sud REPRO FRANCE Mardi 16 février, 20h Kûtiyâttam/ Shakuntalâ et l’anneau Touva du souvenir Sainkho Namtchylak, chant, köömii et Kamarland Troupe du Natana Kairali

Gopal Venu, direction artistique | ImprimeurImprimeur FOT

Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Bénédicte Sørensen | Stagiaire : Nicolas Deshoulières