Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général

Samedi 10 décembre Ultimes Ballades

Dans le cadre du cycle La folie Du 9 au 17 décembre Samedi 10 décembreSamedi 10 |

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Ultimes Ballades Cycle La folie

Schumann, Nietzsche, le Tasse sombrèrent dans la folie tout comme Lucia di Lammermoor et tant de personnages d’opéra. Jordi Savall, avec Érasme, célèbre les pouvoirs de subversion de la folie ; Fausto Romitelli en révèle le déchaînement.

Dérangement psychique, hallucinations, somnambulisme, amnésie… ces scènes sont devenues une sorte d’épisode obligé pour les héroïnes (généralement soprano) dans l’opéra du début du XIXe siècle et donnent l’occasion d’un déploiement de virtuosité vocale impressionnante. Accompagnée par La Chambre Philharmonique que dirige Emmanuel Krivine, Olga Peretyatko interprète des grands airs de Donizetti et Bellini.

La Malédiction du chanteur ainsi que les quatre ballades réunies sous le titre Le Page et la Fille du roi de Schumann, au programme du concert dirigé par Laurence Equilbey, datent de 1852, année au cours de laquelle le compositeur subit des troubles nerveux. Ces derniers sont les prémices de la folie qui le conduira à inir ses jours dans l’asile d’Endenich.

Imprimé à Paris et dédié à son ami Thomas More, Éloge de la folie d’Érasme remet tout en cause avec subversion. En s’emparant de ce célèbre texte, Jordi Savall brosse un portrait musical en forme d’hommage au philosophe qu’il considère comme un « réformateur audacieux », « premier théoricien littéraire du paciisme » et « premier penseur à se déinir comme européen ».

De César Franck à Eugène Ysaÿe en passant par les Märchenerzählungen de Schumann, le violoncelliste Alexander Kniazev et ses complices ont imaginé un parcours musical ponctué par la lecture de textes du philosophe Friedrich Nietzche.

Dans Amok Koma pour instruments et électronique, Fausto Romitelli rend perceptible « l’avènement d’une violence cachée » qui se révèle par « la dérive chaotique du matériau » musical, par sa destruction et par son retour incandescent, « hors de tout contrôle » selon le compositeur italien.

Sur les vingt madrigaux qui composent le Deuxième Livre de Claudio Monteverdi (1590), neuf sont des mises en musique de poèmes de Torquato Tasso. L’atmosphère pastorale suggérée dans la poésie madrigalesque ne fait pas transparaître l’état de folie dans lequel sombrait peu à peu le grand poète épique d’Italie mais Le Tasse fut interné en 1577 puis en 1579 à Ferrara.

2 Du VENDREDI 9 Au SAMEDI 17 DÉCEMBRE

VENDREDI 9 DÉCEMBRE – 20H DIMANCHE 11 DÉCEMBRE – 16H30 JEUDI 15 DÉCEMBRE – 20H

Scènes de folie Éloge de la folie : Érasme de Fausto Romitelli Rotterdam et son temps Amok Koma Gaetano Donizetti Matthias Pintscher Airs extraits de Lucia di Lammermoor Hespèrion XXI Songs from Solomon’s Garden Giuseppe Verdi La Capella Reial de Catalunya Olga Neuwirth La Force du destin : Ouverture Jordi Savall, direction, dessus de viole Construction in Space Vincenzo Bellini Airs extraits de I Puritani Ensemble intercontemporain Airs extraits de La Sonnambula LUNDI 12 DÉCEMBRE – 20H Matthias Pintscher, direction Robert Schumann Leigh Melrose, baryton Symphonie n° 4 Nietzsche : le journal d’une folie Emmanuelle Ophèle, lûte basse Alain Billard, clarinettes basse et La Chambre Philharmonique Robert Schumann contrebasse Emmanuel Krivine, direction Fantasiestücke op. 73 Gérard Buquet, tuba Olga Peretyatko, soprano César Franck Vincent David, saxophone Sonate pour violoncelle et piano Peter Böhm, électronique en temps réel Ce concert est précédé d’une Robert Schumann conférence à 18h45, L’opéra, c’est fou !, Märchenerzählungen op. 132 par Caroline Eliachef, psychanalyste César Franck VENDREDI 16 DÉCEMBRE – 20H Entrée libre sur réservation Prélude, choral et fugue SAMEDI 17 DÉCEMBRE – 20H Robert Schumann Fantasiestück op. 111 n° 1 Claudio Monteverdi SAMEDI 10 DÉCEMBRE – 20H Eugène Ysaÿe Intégrale des madrigaux : Deuxième Livre Berceuse Ultimes ballades Les Arts Florissants Textes de Friedrich Nietzsche Paul Agnew, direction, ténor Robert Schumann Maud Gnidzaz, soprano La Malédiction du chanteur op. 139 Alexander Kniazev, violoncelle Hannah Morrison, soprano Max Bruch Plamena Mangova, piano Marie Gautrot, contralto Die Loreley, op. 16 : Ouverture Romain Guyot, clarinette Sean Clayton, ténor Robert Schumann Andreï Gridchuk, alto Callum Thorpe, basse Le Page et la Fille du roi op. 140 Didier Sandre, récitant

Orchestre de l’Opéra de VENDREDI 9, SAMEDI 10, Rouen Haute-Normandie ET DIMANCHE 11 DÉCEMBRE Accentus Laurence Equilbey, direction CITÉSCOPIE La Folie Catherine Hunold, soprano Maria Riccarda Wesseling, Avec Jean-François Boukobza, Damien mezzo-soprano Colas, Hélène Pierrakos, Rémy Stricker, Marcel Reijans, ténor musicologues, Jean-Marie Fritz, Benedict Nelson, baryton-basse professeur de littérature médiévale et Johannes Mannov, basse Catherine Kintzler, philosophe SAMEDI 10 DÉCEMBRE – 20H Salle des concerts

Ultimes Ballades

Robert Schumann La Malédiction du chanteur op. 139 entracte

Max Bruch Die Loreley op. 16 : Ouverture

Robert Schumann Le Page et la Fille du roi op. 140

Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie Accentus Laurence Equilbey, direction Catherine Hunold, soprano (La Reine) Maria Riccarda Wesseling, mezzo-soprano (La Narratrice) Marcel Reijans, ténor (Le Jeune Homme / Le Page) Benedict Nelson, baryton-basse (Le Harpiste / Le Triton) Johannes Mannov, basse (Le Roi) Élodie Kimmel, soprano (La Princesse) Kristina Vahrenkamp, soprano (La Nymphe) Nicolas Rouault, basse (Le Ménestrel)

Ce concert est surtitré.

Enregistré par France Musique, ce concert sera difusé le vendredi 30 décembre à 14h.

Coproduction Cité de la musique, Opéra de Rouen Haute-Normandie, Accentus.

Fin du concert vers 21h40.

4 Ultimes Ballades

Contes et légendes : cet univers forme l’un des piliers du romantisme. Loin du divertissement, il donne à l’artiste et à son public des clés de lecture du monde, opère de saisissants raccourcis, réunit réalité et iction. « Le conte véritable doit être à la fois prophétique et idéal. Le vrai créateur de contes est un voyant de l’avenir » (Novalis, Fragments inédits). Histoires de rois et de pauvres gens, malédictions et salvation, meurtres et mariages… La plupart des poètes du XIXe siècle se rafraîchiront à cette source, la teintant plus ou moins de populaire : les frères Grimm, Arnim et Brentano, Herder, Eichendorf, uhland et bien d’autres encore. Pour Schumann, en profonde résonance avec ces problématiques, un poète tiendra une place particulière : Emanuel Geibel. On lui doit le texte de la ballade Vom Pagen und der Königstochter ; c’est aussi lui qui inspire les Drei Gedichte op. 30, le Liederspiel op. 74 et son prolongement, les Spanische Liebeslieder op. 138. Il fait également sienne la légende de la Lorelei ; son livret d’opéra, écrit pour Mendelssohn, sera inalement mis en musique après la mort de ce dernier par Max Bruch dans les années 1860, mais aussi par Fredrik Pacius vers 1880.

Robert Schumann (1810-1856) Des Sängers Fluch [La Malédiction du chanteur] op. 139

1. « Es stand in alten Zeiten » (la narratrice) 2. « Die Stunde ist gekommen » (le jeune homme, le harpiste) 3. « Schon steh’n die beiden Sänger » (le roi, la reine, le harpiste, la narratrice) 4. Provenzalisches Lied (le jeune homme) 5. « Wie schlägt der Greis die Saiten » (le chœur) 6. « Genug des Frühlings und der Lust » (le roi, le harpiste) 7. Ballade (le harpiste, le roi, le chœur) 8. « Nicht diese wilden blut’gen Lieder » (la reine, le chœur, le jeune homme) 9. « Den Frühling kundet der Orkane Sausen » (le jeune homme, le harpiste, le chœur, le roi, la reine) 10. « Kamt ihr hier her, mit euren Liedern » (le roi, le chœur, la reine) 11. « Fangt an » (le roi, le jeune homme, la reine, le harpiste, le chœur) 12. « und wie vom Sturm zerstoben » (la narratrice) 13. « Weh euch! ihr stolzen Hallen! » (le harpiste) 14. « Der Alte hat’s gerufen » (le chœur)

Composition : 1852. Création : le 28 février 1857, à Elberfeld, sous la direction de H. Schornstein. Publication : 1858. Efectif : solistes (la narratrice, alto ; le harpiste, baryton ; le jeune homme, ténor ; la reine, soprano ; le roi, baryton) – chœur mixte – 2 lûtes, piccolo, 3 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors à pistons, 2 cors naturels, 2 trompettes à piston, 3 trombones, tuba – timbales – harpe – cordes. Durée : environ 37 minutes.

5 L’opéra profondément désiré (« ma prière du matin et du soir », en 1842), approché à plusieurs reprises mais jamais étreint, pousse Schumann à rechercher des entre-deux à la dramaturgie rêvée et aux formes alternatives. Ce seront ainsi les Scènes de Faust, Manfred ou, plus tardivement, Le Pèlerinage de la rose. L’échec de Genoveva à la scène en 1850 le porte plus encore à explorer le « para-théâtre » (pour reprendre une expression de Brigitte François-Sappey), et les ballades dramatiques lui apparaissent comme une solution viable, qui présente en outre l’avantage de donner du grain à moudre à l’orchestre et au chœur de Düsseldorf dont il est devenu le Generalmusikdirektor. Il réunit donc solistes, chœur et orchestre autour de poèmes de ses contemporains, créant un nouveau corpus de quatre œuvres composées entre 1851 et 1853, dont la durée oscille entre le lied de très grandes dimensions et l’acte d’opéra.

La Malédiction du chanteur est la plus longue de ces quatre ballades ; elle s’appuie sur un poème de Ludwig uhland, que Schumann et son « librettiste » Pohl élargissent en proposant un intéressant jeu de miroirs entre l’histoire « réelle » et l’histoire contée par le jeune chanteur. On y retrouve les obsessions schumanniennes sous la forme de meurtres symboliques (celui du roi par le ménestrel dans la petite ballade n° 7, celui du ménestrel par le roi dans la grande ballade), d’amours impossibles (entre la reine et le jeune chanteur) et d’anathèmes (la malédiction inale du roi par le vieux harpiste, qui transforme le « Weh! » de douleur de la in du n° 11 en « Weh dir! » d’imprécation). Bien que l’on puisse isoler certains passages (les n° 4 et 7, qui correspondent aux deux chants des musiciens), l’œuvre se déroule en un lot continu, les transitions subtiles n’empêchant en rien des contrastes expressifs marqués. Violence du roi (n° 6 notamment) et panache viril de sa cour (fanfares du n° 3), fausse simplicité et vraie naïveté de la Chanson provençale n° 4, sonorités funèbres de la ballade du roi Sifrid (n° 7), chant de liberté du n° 9 où l’on retrouve les préoccupations que Schumann partage avec Beethoven, commentaires de l’action par le chœur, tantôt détendu, tantôt traversé d’angoisses, forment quelques-uns des jalons de cette partition à la riche orchestration et à l’harmonie colorée. Le thème de l’introduction angoissée de la narratrice vient refermer la ballade dans le dernier chœur n° 14, accompagné d’une tortueuse igure de désolation : tout a disparu, détruit par l’appel vengeur du vieux harpiste.

Max Bruch (1838-1920) Die Loreley op. 16 : Ouverture

Composition : 1863. Efectif : 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones – timbales – harpe – cordes. Durée : environ 5 minutes.

Symbole de la femme fatale qui égare le marin par la beauté de son chant, la Lorelei est une igure centrale du romantisme. Le poème d’Heinrich Heine, écrit en 1824, eut en particulier une très riche descendance, notamment chez les musiciens. Les compositeurs du XIXe siècle seront friands de ces histoires aquatiques qui prennent pour décor le Rhin : pensons au rapport profond

6 d’attirance que Schumann entretient avec le leuve, à L’Anneau du Nibelung de Wagner, à la Lorelei de Liszt… Commandé par Mendelssohn, ce poème de Geibel servira inalement à Bruch et à Pacius. Il conte les amours interdites de Leonore, qui vend son âme pour acquérir la beauté, et du comte Otto, promis à une autre. L’ouverture de l’opéra de Bruch, composé et créé en 1863 (Clara Schumann assista à une représentation et se dit très touchée par l’œuvre malgré ses défauts), reprend en partie des thèmes d’une Canzonetta de 1862. Son motif principal, fondé sur l’intervalle de tierce, est chaudement instrumenté de violons, violoncelles et cors ; il est temporairement remplacé par un dessin ascendant de cuivres en notes pointées, marcato, mais revient bien vite sur le devant de la scène.

Robert Schumann Vom Pagen und der Königstochter [Le Page et la Fille du roi] op. 140

Ballade I. Lebhaft, nicht zu schnell Ballade II. Mäßig Ballade III. Sehr mäßig Ballade IV. Rauschend festlich

Composition : 1852. Création : le 2 décembre 1852, à Düsseldorf, sous la direction du compositeur. Efectif : solistes (le narrateur, alto ; le page, ténor ; la princesse, soprano ; le roi, basse ; la reine, soprano ; le triton, basse) – chœur mixte – piccolo, 2 lûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors à pistons, 2 cors naturels, 2 trompettes à piston, 3 trombones – harpe – timbales – cordes. Durée : environ 33 minutes.

Contrairement aux trois autres ballades dramatiques composées par Schumann d’après Ludwig uhland, celle d’Emanuel Geibel ne nécessita pas d’adaptation textuelle avant la mise en musique ; son découpage en quatre poèmes appelait en efet une organisation de l’œuvre en quatre numéros clairement séparés. L’équilibre musical s’en trouve facilité ; et le réseau de rappels thématiques tout comme le jeu des tonalités donne à cette « symphonie avec voix » (Brigitte François-Sappey) une unité bienvenue, tout en ménageant des moments clairement diférenciés par le recours à des pièces de genre, tel le chant de chasseurs de la première ballade (quintes, accords parfaits, cuivres prépondérants, rythmes pointés) ou la tempête du Mäßig suivant, avec ses vagues de violons, roulements de timbales et tenues de bois.

Schumann, toujours plus fatigué et malade, y retrouve une fois encore ses vieux fantômes : l’amour impossible (cette fois-ci, entre le page et la ille du roi, qui s’unissent musicalement dans le Lebhaft inaugural, chant d’amour sur fond de chasse), la vengeance paternelle (dans le deuxième numéro, le roi découvre la vérité après avoir pressé le page de questions ; ivre de courroux, il le passe au il de l’épée avant de le jeter dans la mer). La troisième ballade est l’occasion d’un petit

7 détour dans le monde féérique des nixes, nymphes aquatiques dont Wagner fera grand usage, et du triton ; celui-ci forge, avec les os blanchis du page, la harpe magique qui sèmera la désolation à la in de l’œuvre. C’est en efet à une nouvelle noce tragique (un thème de prédilection dans le monde vocal de Schumann) que nous convoque la dernière ballade : d’abord apparemment festive, l’atmosphère devient de plus en plus délétère et pesante au fur et à mesure que le crime du roi apparaît au grand jour. « Dans la salle la mariée repose inanimée, car le chagrin lui a brisé le cœur ; une aube triste et grise se répand par la fenêtre, et la harpe du triton est silencieuse ».

Angèle Leroy

8 Catherine Hunold La Boîte à musique sur France 2). l’Orchestre National de Montpellier Soprano dramatique née à Paris, Ils poursuivent aujourd’hui leur placé sous la direction d’Alain Catherine Hunold fait ses premiers collaboration en récital. En mai Altinoglu. Elle participe au concert pas lyriques à l’âge de 11 ans sur 2010, Catherine Hunold fait ses en hommage à la soprano italienne la scène de l’Opéra-Comique débuts dans le rôle d’Isolde (Tristan Magda Olivero avec l’Orchestra dans L’Écume des jours d’Anton und Isolde de Wagner) à l’Opéra dell’Accademia Filarmonica di Denisov et enregistre pour Auvidis National de Prague dans une mise Saluzzo dirigé par Paul-Emmanuel le rôle de Colette dans l’opéra en scène de Marcelo Lombardero Thomas. Parmi ses projets, citons Bêtes et Fous avec l’ensemble de et sous la baguette de Jan Latham- Isolde à l’Opéra National de musique ancienne La Maurache. Koenig. Elle est alors sollicitée Prague, Pepa dans Matteo Falcone Elle commence ses études vocales pour une nouvelle prise de rôle de Théodore Gouvy aux côtés de auprès de Mady Mesplé et obtient importante à Paris : Lady Macbeth Jean-Philippe Lafont et le rôle-titre un premier prix parallèlement à dans Macbeth de Verdi. Durant la de Françoise de Rimini d’Ambroise une licence en musicologie. En saison 2009/2010, elle interprète Thomas à l’Opéra de Metz, le 2004/2005, elle est membre de Bessy dans Mahagonny Songspiel Requiem de Verdi avec l’Opéra Studio des Flandres où de Kurt Weill au Théâtre des le Brabants Orkest à Rotterdam et elle reçoit notamment les conseils Champs-Élysées puis au Theater an Eindhoven, Elsa dans Lohengrin de Margaret Price. Lauréate de der Wien, crée le rôle de à l’Esplanade de Saint-Étienne… plusieurs concours internationaux, La Reine dans Affaire étrangère elle chante au Teatro Malibran de Valentin Villenave à l’Opéra de Maria Riccarda Wesseling et à La Fenice de Venise lors de Montpellier, incarne Electre dans Maria Riccarda Wesseling est née la inale du Concours « Wagner Idoménée de Campra avec l’Atelier à Graubünden (Suisse). Ancienne Voices » 2006 du RWVI. Invitée Lyrique de Tourcoing et l’Orchestre élève de Margreet Honig, Hedwig en 2006 par Christa Ludwig à de la Grande Ecurie et la Chambre Vonlanthen et Elisabeth Glauser, elle suivre sa master-classe autour du Roy dirigé par Jean-Claude travaille actuellement le chant avec des opéras de Strauss, Wagner Malgoire (Abbaye de Royaumont, Barbara Martig. Après avoir remplacé et Puccini à l’Académie musicale Opéra de Clermont-Ferrand, Susan Graham dans le rôle-titre de Villecroze, Catherine Hunold Internationale Maifestspiele d’Iphigénie en Tauride mis en scène étend son répertoire aux rôles de l’Opéra de Wiesbaden…). En par Krzysztof Warlikowski et dirigé d’Ariadne, Elsa, La Maréchale et concert, elle chante entre autres par à l’Opéra de Tosca. La Fondation Villecroze lui le Requiem de Verdi à Paris et en Paris, elle a été réengagée pour la attribue alors une bourse pour tournée, la Symphonie n° 9 de nouvelle production d’Orphée mise en préparer ses prochaines prises de Beethoven dirigée par Jonathan scène par et dirigée par rôles auprès de Christa Ludwig Schiffman à l’Opéra d’Avignon et à Thomas Hengelbrock. Ses apparitions à Vienne. À Paris, c’est avec l’Opéra de Toulon, la Cantate pour suivantes ont permis de l’applaudir Malcolm King qu’elle se tourne la mort de l’empereur Joseph II de dans le rôle-titre de Phaedra à déinitivement vers les emplois de Beethoven Salle Gaveau à Paris, la l’occasion de la création mondiale soprano dramatique. Au cours de Symphonie n° 8 de Mahler avec le du nouvel opéra de Hans Werner cette même année, elle rencontre Trondheim Symfoniorkester dirigé Henze à la Staatsoper de Berlin (en Jean-François Zygel avec lequel par Eivind Aadland en Norvège. coproduction avec La Monnaie de elle collabore à différentes reprises Au Festival de Montpellier-Radio Bruxelles) en septembre 2007 et, en (Leçons de musique au Théâtre France, elle est Agnès dans juillet 2008, au Festival d’Athènes du Châtelet et émission télévisée La Nonne sanglante de Berlioz avec (Théâtre antique d’Épidaure) ainsi

9 qu’au Festival de Beaune, où elle a fait de l’amour et de la mer de Chausson, venir, mentionnons Hermione dans ses débuts dans le rôle-titre d’Orphée les Wesendonck-Lieder, Les Adieux de Andromaque de Grétry au Festival de et Eurydice (version de Paris) avec Marie Stuart et Meine Ruh’ ist hin de Schwetzingen (un enregistrement Jérémy Rhorer. Interprète renommée Wagner, des lieder avec orchestre de réalisé au Théâtre des Champs- de Gluck (Iphigénie en Tauride, Orphée Schönberg, Zemlinsky, Berg, Mahler Élysées est paru simultanément), et Eurydice), Maria Riccarda Wesseling et Strauss, ainsi que de nombreuses Marie dans Wozzeck de Berg, les a également chanté Le Chevalier à la œuvres de musique sacrée (dont rôles-titres d’Iphigénie en Tauride rose (Octavian), Idoménée (Idamante), plusieurs oratorios). Fervente avocate et La Belle Hélène d’Ofenbach, La Clémence de Titus (Sextus), le du répertoire du lied, elle a interprété Marguerite dans La Damnation de rôle-titre de La Cenerentola, un programme de compositions Faust de Berlioz, les Kindertotenlieder La Finta semplice (Rosina), Nabucco d’ et de lieder de et les Rückertlieder de Mahler, (Fenena), La Damnation de Faust et de Zemlinsky au ainsi que la Symphonie n° 1 de de Berlioz (Marguerite), Les Fées du Concertgebouw d’Amsterdam en Hartmann. Maria Riccarda Wesseling Rhin d’Ofenbach (Hedwige) avec avril 2008. Riccarda Wesseling a été a enregistré des albums solos et Marc Minkowski à l’Opéra National à l’aiche du Théâtre des Champs- des opéras, dont certains en DVD. de Lyon, à l’Opéra de Bilbao Élysées (rôle-titre dans ), de (février 2009), Les Contes d’Hofmann l’Opéra de Paris, de l’Opéra National Marcel Reijans (Giulietta) et Metella dans La Vie de Lyon, de La Monnaie de Bruxelles, Particulièrement reconnu pour parisienne d’Ofenbach mise en scène du Grand Théâtre de Genève, ses interprétations de Strauss et par Laurent Pelly en décembre 2007 de l’Opéra National de Finlande, Wagner, le ténor hollandais Marcel (il s’agissait de son quatrième rôle de la Staatsoper de Berlin, de la Reijans s’est produit sur les scènes principal à l’Opéra National de Lyon Semperoper de Dresde, de l’Opéra des plus grandes maisons d’opéra en deux ans). En plus de la musique de Francfort, de la Philharmonie en Europe et aux États-unis. de la in du XVIIIe siècle au début du d’Essen, de la Philharmonie de Son répertoire comprend les rôles XXe siècle, Riccarda Wesseling compte Cologne, de la Tonhalle de Zurich, de Narraboth (Salomé), Matteo à son répertoire Didon et Énée de du Palau de la Música de Barcelone, (Arabella), Tamino (La Flûte enchantée), Purcell, plusieurs opéras haendéliens du Concertgebouw d’Amsterdam Grigori (Boris Godounov), Walther comme Rodrigo, , Amadigi et des festivals de Montpellier- von der Vogelweide (Tannhäuser), ou Jules César (Sextus), Radio France, de Beaune, de Brême Tom Rakewell (The Rake’s Progress), (Dejanira) ou Thésée (Médée), le (Musikfest), de Halle, de Schwetzingen Froh (L’Or du Rhin), Fenton (Falstaf), rôle de colorature dramatique de et de Zurich. Elle a travaillé avec les Le Chevalier de la Force (Dialogues Kassandra dans Troades d’Aribert plus grands chefs (Riccardo Chailly, des carmélites), Le Prince Philippe Reimann, le rôle du Pèlerin dans Peter Eötvös, Vladimir Fedosseiev, (Yvonne, Princesse de Bourgogne), L’Amour de loin de Kaija Saariaho (mise Thomas Hengelbrock, Philippe Anatol (Vanessa), Camille (La Veuve en scène de Peter Sellars à l’Opéra Herreweghe, Christopher Hogwood, joyeuse), Candide (Candide), Andres National de Finlande d’Helsinki), le Jesús López Cobos, Susanna Mälkki, (Wozzeck), Kudrias (Katia Kabanova), rôle d’Olga dans Trois Sœurs de Peter Marc Minkowski, Jérémie Rhorer, Paris (King Priam), Don Ottavio (Don Eötvös et celui de La Duchesse de Jean-Christophe Spinozi, Alberto Giovanni) et Ferrando (Così fan tutte). Malaspina dans Luci mie traditrici de Zedda) et avec des metteurs en Au concert, il a chanté aux côtés Sciarrino. Au concert, elle a chanté scène comme Pina Bausch, Peter de l’Orchestre du Concertgebouw Les Nuits d’été et La Mort de Cléopâtre Mussbach, Laurent Pelly, Peter d’Amsterdam, de l’Orchestre de Berlioz, Shéhérezade de Ravel, Sellars ou Krzysztof Warlikowski. Philharmonique de Rotterdam, Il Tramonto de Respighi, le Poème Parmi ses projets récents ou à du BBC National Orchestra of Wales,

10 de l’Orchestre Philharmonique de 1996 et a représenté les Pays-Bas au Bělohlávek dans Un requiem allemand Hong-Kong, du Chicago Symphony Concours « Singer of the World » de de Brahms, donné son premier Orchestra, du Boston Symphony Cardif en 1997. En plus de sa carrière récital au Festival de Cheltenham, Orchestra, de la Staatskapelle de de soliste, il est manager et directeur interprété des mélodies de Britten Dresde, du Radio Filharmonisch artistique de Frommermann, un à Snape Maltings avec Malcolm Orkest, du Birmingham Symphony ensemble néerlandais de cinq Martineau, chanté Silvano (Un bal Orchestra, du Residentie Orkest, du chanteurs, un pianiste et un guitariste masqué) avec Opera Holland Park, NDR Sinfonieorchester, du Concerto se produisant dans un répertoire The Tender Land à l’Opéra de Lyon, la Köln, de l’Amsterdam Baroque allant de Schubert à la musique création de The Lion’s Face au Linbury Orchestra et du Combattimento populaire actuelle en passant par Studio (Royal Opera House), et Consort Amsterdam. Invité de séries le cabaret de l’entre-deux-guerres. donné des concerts avec la Classical de concerts et de festivals prestigieux, Il est également professeur invité Opera Company. Cette saison, il s’est produit sous la direction de au Conservatoire de Haye. ses engagements comprennent chefs comme Yves Abel, Daniel Belcore (L’Élixir d’amour) à l’English Barenboim, Bertrand de Billy, Frans Benedict Nelson National Opera et le rôle-titre dans Brüggen, Semyon Bychkov, Riccardo Benedict Nelson a fait ses études une nouvelle production de Billy Chailly, Christoph Eschenbach, Peter à Londres, à la Guildhall School of Budd, également à l’English National Eötvös, Valery Gergiev, Hartmut Music and Drama et au National Opera. Au concert, il chante entre Haenchen, Thomas Hengelbrock, Opera Studio. Il a remporté de autres avec le City of Birmingham René Jacobs, Philippe Jordan, Ton nombreuses distinctions, dont le 2e Symphony Orchestra et Andris Koopman, Seiji Ozawa, Sir Simon prix du Concours Kathleen Ferrier et Nelsons, l’Orchestre Philharmonique Rattle, Edo de Waart et Jaap van la Médaille d’or de la Guildhall School. de Bergen, l’Orchestre Symphonique Zweden. Prochainement, il chantera Parmi ses engagements la saison de la Radio-Télévision Irlandaise et Narraboth au Festspielhaus de Baden- dernière, mentionnons Valentin l’Orchestre de Chambre de Bâle. Il fait Baden et à la Deutsche Oper am dans une nouvelle production de également ses débuts aux États-unis Rhein, et Froh au Liceu de Barcelone Faust de Gounod à l’English National avec l’utah Symphony Orchestra et à l’Opéra d’Amsterdam. Au concert, Opera, Demetrius dans une nouvelle sous la direction de Thierry Fisher, il interprètera le Requiem de Verdi, production du Songe d’une nuit et donne des récitals au London la Symphonie n° 9 de Beethoven, la d’été de Britten à l’English National Song Festival et au Wigmore Hall. Passion selon saint Matthieu de Bach, Opera, Tarquinius dans Le Viol de Elias de Menselssohn et Jacquino Lucrèce de Britten à l’Angers-Nantes Johannes Mannov (Fidelio) avec le Dallas Symphony Opéra, ainsi que ses débuts avec Johannes Mannov est né à Orchestra. Il fera ses débuts dans le le Royal Philharmonic Orchestra et Copenhague, au Danemark. Il a fait rôle de Max (Der Freischütz) dans le le City of Birmingham Symphony ses études vocales aux académies de cadre de la série ZaterdagMatinee Orchestra. Protégé de Sir Thomas musique de Fribourg et Karlsruhe, au Concertgebouw d’Amsterdam. Allen et lauréat de la Fondation en Allemagne. Depuis ses débuts à Marcel Reijans a étudié le chant Samling, Benedict Nelson a chanté l’Opéra de Kassel, il a eu l’occasion de au Sweelinck Conservatorium sous la direction de chefs comme Sir se produire en Nouvelle-Zélande, en d’Amsterdam, au Curtis Institute Neville Marriner, David Parry, Bernard Australie, en Amérique du Sud, aux of Music de Philadelphie et dans le Labadie, Sir Roger Norrington et États-unis, en Israël, en Turquie et à cadre du Merola Opera Program à Thomas Zehetmair. Récemment, il a travers l’Europe, collaborant avec des San Francisco. Il a remporté le 1er prix fait ses débuts avec le BBC Symphony chefs d’orchestre comme Mstislav du Concours Cristina Deutekom en Orchestra sous la baguette de Jiří Rostropovitch, Yehudi Menuhin,

11 Gary Bertini, Herbert Blomstedt, Golaud dans Pelléas et Mélisande mis et Chantefables de Lutoslawski Christopher Hogwood, René Jacobs, en scène par Guy Joosten. Johannes avec l’Orchestre de Rouen Haute- Philippe Herreweghe, Thomas Mannov enseigne au Collège Royal Normandie sous la direction d’Antony Hengelbrock, Armin Jordan, Jefrey de Musique de Copenhague. Hermus, ainsi que Les Illuminations Tate, Peter Schreier et Leif Segerstam. de Britten avec l’Orchestre de Rouen En tant qu’interprète d’opéra, il Élodie Kimmel sous la baguette de Darel Ang. s’est produit aux Staatsopern de Formée au Conservatoire Supérieur Prochainement, elle incarnera Luigia Hambourg et Berlin, à La Monnaie de de Genève puis au Royal College of (Viva la mamma de Donizetti) et Bruxelles, à l’Opéra de Paris, à l’Opéra Music de Londres, d’où elle sort avec Annina (La Traviata) pour l’Opéra de de Copenhague, au New Israeli Opera, les félicitations du jury, Élodie Kimmel Rouen et l’Opéra de Versailles. aux opéras de San Diego, Cincinnati, est lauréate en 2006 du Concours Au printemps 2012, elle doublera Wellington et Santiago du Chili. Bach organisé par la London Bach Amour et une Bergère dans Hippolyte et Son répertoire comprend les rôles de Society et obtient, en février 2007, Aricie à l’Opéra Garnier. Elle interprétera Don Giovanni, Leporello, Guglielmo, la Bourse Alfreda-Hogdson et le le rôle de Cléone dans Médée de Figaro, Le Comte Almaviva, Papageno, soutien de la Fédération anglo- Charpentier au Théâtre des Champs- Marcello, Nick Shadow, Kurwenal saxonne Making Music. Elle intègre Élysées à l’automne 2012. et Golaud. Au concert, il s’est ensuite le CNIPAL avant d’être produit dans les principales salles engagée par l’Opéra de Rouen Laurence Equilbey européennes, dont le Concertgebouw Haute-Normandie pour deux Chef d’orchestre et directrice d’Amsterdam, la Philharmonie de saisons, de 2010 à 2012. En 2007 musicale d’Accentus, Laurence Berlin, le Barbican Centre de Londres, et 2008, elle participe au Festival Equilbey est aujourd’hui reconnue la Tonhalle de Zurich, le Palais de de Glyndebourne, interprétant pour son exigence et son ouverture la Musique Catalane de Barcelone, Emmie (Albert Herring de Britten) artistique. Son travail depuis 15 ans le Théâtre des Champs-Élysées et la pour Glyndebourne on Tour sous lui donne une place de choix parmi Cité de la musique à Paris, ainsi que la direction de Rory McDonald et les chefs symphoniques recherchés dans le cadre de nombreux festivals doublant pour ce même festival les notamment pour leur expertise européens. Johannes Mannov rôles de Papagena (La Flûte enchantée) dans l’oratorio ou l’opéra. Parmi travaille régulièrement avec des et d’Amour (Le Couronnement de ses réalisations importantes, citons ensembles sur instruments d’époque, Poppée), rôle pour lequel elle est Cenerentola de Rossini au Festival notamment Musica Antiqua Cölln, réengagée en octobre 2010. Au cours d’Aix-en-Provence, Medeamaterial de le Freiburger Barockorchester, de la saison 2010/2011, elle chante La Pascal Dusapin au Festival Musica, le RIAS Kammerchor, l’Akademie für Première Dame (La Flûte enchantée), Les Tréteaux de Maître Pierre et L’Amour Alte Musik Berlin, La Petite Bande, le Annabelle (création de L’Homme qui sorcier de Manuel de Falla à l’Opéra de Quatuor Festetics, La Chapelle Royale s’eface de Pascal Charpentier) et Rouen Haute-Normandie. Elle dirige ainsi que le Chœur et l’Ensemble Barena (Jenufa) à l’Opéra de Rouen en 2009 Albert Herring de Britten à Balthasar Neumann. La plupart Haute-Normandie. Elle a récemment l’Opéra de Rouen Haute-Normandie de ces collaborations ont donné incarné Flora (Le Tour d’écrou à l’Opéra et à l’Opéra-Comique. En 2010/2011, naissance à des enregistrements. de Rouen). En concert, elle a chanté elle dirige notamment Der Freischütz Johannes Mannov a interprété avec le Gloria de Vivaldi sous la baguette de Weber à l’Opéra de Toulon et La succès le rôle d’Oreste dans Elektra de Jérôme Pillement avec l’Orchestre Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra de Richard Strauss mis en scène d’Avignon, l’Oratorio de Noël de d’Avignon. En résidence à l’Opéra de par Peter Konwitschny à l’Opéra de Bach dirigé par Oswald Sallaberger Rouen Haute-Normandie, Laurence Copenhague, où il est revenu chanter à l’Opéra de Rouen, les Chanteleurs Equilbey dirige plusieurs projets

12 avec son orchestre, notamment de la Radio Lettone est sans doute l’Ensemble Orchestral de Paris depuis cette saison les ultimes ballades leur plus belle signature. Laurence 2009/2010. Tous ses enregistrements de Schumann. Avec Accentus à la Equilbey a étudié la musique à Paris, discographiques sont largement Cité de la musique à Paris où elle Vienne et Londres, et la direction récompensés par la presse musicale. poursuit son compagnonnage, elle notamment avec Eric Ericson, Denise Le disque Transcriptions, vendu à dirige en février 2010 le Brussels Ham, Colin Metters et Jorma Panula. plus de 130 000 exemplaires, a été Philharmonic, Accentus et le Chœur nominé aux Grammy Awards 2004 de la Radio Flamande dans Le et a obtenu un disque d’or en 2008. Paradis et la Péri de Schumann. Ses un enregistrement consacré à l’œuvre activités symphoniques la conduisent de Schönberg, en collaboration également à diriger les orchestres Accentus avec l’Ensemble intercontemporain de Lyon, Nice, Picardie, Bucarest, Accentus est un chœur de chambre (2005) a été récompensé en 2006 Varsovie, Café Zimmermann, Concerto professionnel très investi dans le par un Midem Classical Award. Son Köln, Akademie für Alte Musik Berlin répertoire a cappella, la création disque consacré aux Sept Dernières (La Création de Haydn en avril 2012 à contemporaine, l’oratorio et l’opéra. Paroles du Christ en Croix de Joseph la Salle Pleyel), etc. Depuis 2009/2010, Fondé par Laurence Equilbey il y a Haydn, avec l’Akademie für Alte Musik elle est avec Accentus artiste 20 ans, il se produit aujourd’hui dans Berlin (2006) est considéré comme associée à l’Ensemble Orchestral les plus grandes salles de concerts et une référence. En 2008 est paru en de Paris, qu’elle retrouve dans un festivals français et internationaux. DVD le premier ilm d’Accentus, programme Mendelssohn (« Nuit L’ensemble collabore régulièrement Transcriptions, réalisé par Andy fantastique ») à la Cité de la musique avec chefs et orchestres prestigieux Sommer. L’enregistrement inédit en mars 2012. Laurence Equilbey est (Pierre Boulez, Jonathan Nott, du Stabat Mater de Dvorák (2008) a également artiste associée au Grand Christoph Eschenbach, Orchestre de été salué par les critiques. En 2008 Théâtre de Provence et directrice Paris, Ensemble intercontemporain, est également paru le disque du artistique et pédagogique du Orchestre de l’Opéra de Rouen Requiem de Fauré avec les membres Département supérieur pour jeunes Haute-Normandie, Concerto Köln, de l’Orchestre National de France. chanteurs Le Jeune Chœur de Paris Akademie für Alte Musik). Il participe Récemment, les disques Strauss a du Conservatoire à rayonnement également à des productions cappella avec le Chœur de la Radio régional de Paris. Avec Accentus, lyriques, tant dans des créations Lettone (2009) et l’enregistrement elle continue d’exprimer le grand contemporaines (Perelà, l’homme de des Vêpres et de la Liturgie de saint répertoire de la musique vocale et fumée de Pascal Dusapin et L’Espace Jean Chrysostome de Rachmaninov soutient la création contemporaine. dernier de Matthias Pintscher à l’Opéra avec le Chœur de Chambre Eric Leurs nombreux enregistrements de Paris) que dans des ouvrages de Ericson ont reçu un accueil critique sont largement salués par la critique. répertoire (Le Barbier de Séville de des plus élogieux. L’enregistrement Elle reçoit un Disque d’or en 2008 Gioachino Rossini au Festival d’Aix- Manoury Inharmonies (2011) a été pour Transcriptions, qui s’est vendu en-Provence). L’ensemble est aussi récompensé par 5 Diapasons. à plus de 130 000 exemplaires dans un partenaire privilégié de la Cité En novembre 2011 est paru le monde ; son enregistrement des de la musique et de la Salle Pleyel. Mendelssohn, Christus et Cantates Sept Dernières Paroles du Christ de Il poursuit sa résidence à l’Opéra de chorales réalisé avec l’Ensemble Haydn avec l’Akademie für Alte Musik Rouen Haute-Normandie, articulée Orchestral de Paris. Accentus Berlin est aujourd’hui considéré autour de concerts a cappella, ainsi enregistre en exclusivité pour naïve comme une référence. Le disque que de concerts chœur et orchestre. (réf. V5137). Salué par la critique Strauss a cappella avec le Chœur Accentus est ensemble associé à dès son premier enregistrement,

13 Accentus reçoit en 1995 le Prix Caroline Chassany Liliane-Bettencourt décerné par Dounia Behna * * Académiciens du Département l’Académie des Beaux-Arts. Accentus a supérieur pour jeunes chanteurs/ remporté le Prix de la découverte aux Altos Le Jeune Chœur de Paris du Grands Prix Radio Classique et a été Violaine Lucas Conservatoire à rayonnement consacré « ensemble de l’année » par Geneviève Cirasse régional de Paris. les Victoires de la Musique Classique Florence Barreau en 2002, en 2005 et en 2008. Valérie Rio Accentus est le premier utilisateur Fanny Lustaud * du diapason électronique « e-tuner ». Anne Gotkovsky Erda/Accentus bénéicie du soutien Emmanuelle Biscara de la Direction régionale des afaires Marie-George Monet culturelles d’Île-de-France, Ministère Sacha Hatala de la culture et de la communication ; Catherine Hureau est subventionné par la Ville de Paris, la Région Île-de-France ; et reçoit Ténors également le soutien de la SACEM. Sean Clayton Accentus est en résidence à l’Opéra Maurizio Rossano de Rouen Haute-Normandie. Il est Sébastien D’oriano membre du réseau européen Tenso et Stéphane Bagiau de la FEVIS (Fédération des Ensembles Ilann Ouldamar Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Nicolas Kern Accentus est équipé de diapasons Romain Champion électroniques « e-tuner » grâce au Jean-Yves Ravoux soutien de la Fondation Orange. Maciej Kotlarski La Fondation Orange soutient Jean-Christophe Hurtaud également les Actions Nicolas Maire culturelles d’Erda/Accentus. Le cercle des mécènes d’Accentus Basses accompagne son développement. Nicolas Rouault Mécénat Musical Société Générale Grégoire Fohet-Duminil est le mécène principal d’Accentus. Laurent Slaars Sébastien Brohier Sopranos Jean-Louis Georgel Marie-Pierre Wattiez Guillaume Perault Laurence Favier Durand Jean-Christophe Jacques Kristina Vahrenkamp Arnaud Richard Zulma Ramirez Thibaut De Damas * Catherine Padaut Rigoberto Marin-Polop Anne-Marie Jacquin Jean-Baptiste Alcoufe Céline Boucard Elodie Fonnard Chef de chant Charlotte Plasse Nicolaï Maslenko

14 Orchestre de l’Opéra de encore à Luxembourg, Hanovre, Contrebasses Rouen Haute-Normandie Bruges, Bruxelles, La Havane et New Gwendal Etrillard L’Orchestre de l’Opéra de Rouen York mettent en évidence sur la scène Baptiste Andrieu Haute-Normandie, fondé en 1998 par internationale son souci d’échange, de Sylvain Courteix le chef autrichien Oswald Sallaberger, diversité et sa singularité d’approche est désormais placé sous l’autorité des diférents styles musicaux. Flûtes de son nouveau directeur musical, Jean-Christophe Falala Luciano Acocella. Formation de Violons I Kouchyar Shahroudi type Mozart, l’Orchestre, composé Jane Peters Anne-Claire Langlois (Piccolo) de quarante instrumentistes, est Bertrand Mahieu souvent renforcé par des musiciens Hélène Bordeaux Hautbois supplémentaires qui enrichissent Matilda Daiu Jérôme Laborde par leur investissement fréquent Etienne Hotellier Fabrice Rousson et régulier l’esprit d’ouverture Marc Lemaire Nicky Hautefeuille et de curiosité qui le caractérise. Elena Pease Il explore ainsi un spectre très Pascale Thiébaux Clarinettes large du répertoire lyrique et Zorica Stanojevic Naoko Yoshimura symphonique, du baroque aux Julien Chabod créations contemporaines. Fidèle aux Violons II Bassons spéciicités de son efectif, il s’est aussi Teona Kharadze Batiste Arcaix donné pour mission l’interprétation Tristan Benveniste Benjamin El Arbi du répertoire classique sur Nathalie Demarest instruments à cordes en boyau et Elena Chesneau Cors archets classiques, souvent complétés Laurent Soler Pierre-Olivier Goll par des parties de trompettes et Mashuko Osuki Eric Lemardeley timbales sur instruments adaptés. Pascale Robine Jean Seleskovitch Sa programmation privilégie le Virginie Turban Sébastien Roca développement individuel de ses artistes qui ont régulièrement Altos Trompettes l’occasion de jouer en solistes et en Agathe Blondel Franck Paque chambristes. Cette lexibilité et cette Stéphanie Lalizet Patrice Antonangelo polyvalence sont fertilisées par les Cédric Rousseau nombreux chefs invités qui viennent Thierry Corbier Trombones chaque saison le nourrir. L’Orchestre Laurence Frémy Nicolas Lapierre se produit fréquemment dans sa Mathilde Ricque Frantz Couvez région, tant au Théâtre des Arts de Philippe Girault Rouen qu’à l’occasion de tournées, Violoncelles mais son identité forte et airmée Anaël Rousseau Tuba rayonne également au-delà des Xavier Berlingen Mickaël Avenel frontières normandes. Ses concerts Jacques Perez dans des salles prestigieuses telles Thibault Leroy Timbales que la Cité de la musique, la Salle Éric Courrèges Philippe Bajard Pleyel, l’Opéra-Comique à Paris, ou Concert enregistré par France Musique

15 Éditeur enchef : Hugues deSaint Simon |Rédacteur : Pascal Huynh|Rédactrice Plasseraud: Gaëlle |Graphiste : ElzaGibus|Stagiaires :Christophe Candoni, Carolina Guevara delaReza. Et aussi… Sonate « 1 Sonate Leoš Janáček ensimineur Sonate La Lugubre gondolen°1 Franz Liszt MERCREDI 21MARS, 20H Nagy Michael Maximillian Schmitt Maximillian Angélique Noldus Boisvert Mélanie Laurence Equilbey Ensemble Orchestral deParis Accentus La Première NuitdeWalpurgis Le d’unenuit d’été Songe Felix Mendelssohn VENDREDI 16MARS, 20H Justus Zeyen Thomas Quasthof Lieder Rückert Gustav Mahler Heimliche Auforderung Morgen Nacht Die Allerseelen StraussRichard Im Sonnenschein Und dannnichtmehr undBeleben Erschhafen Vom Alter künftigen StraussRichard Tom derReimer Edward Prinz Eugen Nöck Der Carl Loewe 20H MARDI 14FÉVRIER, > CONCERTS The Quay Brothers Rudy Mikhaïl Sur unsentierrecouvert lesbrumes Dans

er octobre 1905 » , piano , piano , baryton-basse , soprano , mezzo , direction , baryton-basse , ilmoriginal , ténor Salle Pleyel.Salle Coproduction Orchestre National deLille, Eva-Maria Westbroek Evelino Pidò Orchestre National deLille La Gioconda : « Suicidio! » La Gioconda : Ballet Amilcare Ponchielli abbandonata » Manon Lescaut : perduta, « Sola, Manon Lescaut : Intermezzo Giacomo Puccini Adrienne Lecouvreur : « Iosonl’Umile… » Francesco Cilea ! » Dio La Force dudestin :« Pace, pace, mio La Force dudestin :Ouverture vincitor » « Ritorna Aïda : Carlo : « TuDon chelevanità » Les Vêpres siciliennes :Ouverture VerdiGiuseppe 20H SAMEDI 4FÉVRIER, > SALLEPLEYEL Catherine Kintzler professeur delittérature médiévale et musicologues, Colas, HélènePierrakos, Rémy Stricker Avec La Folie A 16H DIMANCHE 11DECEMBRE, DE10H SAMEDI 10DECEMBRE, DE9H30A18H > CITÉSCOPIE Exposition PaulExposition Klee > MUSÉE Du 18 OCTOBRE Au 15 JANVIER

Jean-François Boukobza, Damien , direction musicale , direction Jean-Marie FritzJean-Marie , philosophe

Polyphonies , soprano , , Robert Schumann Robert Vier op. Gesänge doppelchörige 141 « Concerts » : … d’écouter unextrait audiodansles mediatheque.cite-musique.fr > Surlesite Internet http:// proposons… En échoàce concert, nousvous > MÉDIATHÈQUE Le Paradis etlaPéri op. 50 à laCité delamusiqueenoctobre 2006 • Laurence Equilbey Schumann Riccarda Wesseling Radio Koo Radio The Orchestra ofFlanders et lafolie Dieskau Schumann Grenadiere beiden Die … deregarder : > Àlamédiathèque les « repères musicologiques » Schumann Le Romantisme :Robert pédagogiques » : … deregarder dansles« Dossiers delaCitéà laMédiathèque delamusique.) (Les sont accessibles concerts dansleurintégralité la musiqueenfévrier 2010 Equilbey Schumann acappellachœur mixte (piano) • et (baryton) Schumann duchanteurLa Malédiction … d’écouter avec lapartition : et lamusique Desmond Les LiederdeSchumann … delire : Equilbey Jochum Philharmonique del’ORTF l’Orchestre National delaRTF

et Romanzen und Balladen pour Romanzen undBalladenpour (direction), enregistré à la Cité de enregistré (direction), àlaCité de • (direction) par r, le Robert Schumann :lemusicien Schumann Robert • Serge Baudo par par par par Christoph Eschenbach Robert Schumann :leverbe Schumann Robert de Rémy Stricker Brussels Philharmonic Solveig Kringelborn Teresa Berganza Accentus Fischer-DieskauDietrich Dietrich Fischer-Dietrich (direction), enregistré enregistré (direction), par , Accentus de de Accentus de (direction) par Robert Robert et et Robert Robert de Robert Robert , Eugen Eugen Laurence Laurence Laurence Laurence Astra , le Robert Robert , l’Orchestre Vlaams Vlaams et et (chant), (chant), de de

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