Société Rencesvals
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BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE de la SOCIÉTÉ RENCESVALS (pour l'étude des épopées romanes) Fascicule n° 19 1987-1988 A.-G. NIZET, ÉDITEUR, PARIS BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE de la SOCIÉTÉ RENCESVALS (pour l'étude des épopées romanes) Fascicule n° 19 1987-1988 A.-G. NIZET, ÉDITEUR, PARIS INFORMATIONS DIVERSES BUREAU INTERNATIONAL Présidents d'honneur : M. Pierre Le Gentil, professeur honoraire de la Sorbonne, 133, boulevard du Montparnasse, Paris VIe. M. Martin de Riquer, professeur à la Faculté des Lettres de Barcelone, Rosario, 22-24, Barcelone, Espagne. M. Cesare Segre, professeur à l'Université de Pavie, via Pietro Panzeri, 10, I-20123 Milano. Président : M. Gerard J. Brault, professeur au Department of Romance Languages, Pennsylvania State University, Univer- sity Park, Pennsylvania 16802, USA. Vice-Présidents : M. Alberto Limentani, professeur à l'Université de Padoue(†). M. François Suard, professeur à l'Université de Lille, rue de Fleurus, 40, F - 59000 Lille. Secrétaire : Mlle Madeleine Tyssens, professeur à la Faculté de Philosophie et Lettres de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/071, B - 4000 Liège. — 3 — MEMBRES FONDATEURS Belgique : Mme Lejeune; MM. Jodogne et Horrent (†). Espagne : MM. Menéndez Pidal (†) et Lacarra. France : MM. Frappier (†) et Louis. Grande-Bretagne : M. McMillan. Italie : MM. Monteverdi (†), Roncaglia et Ruggieri. Suisse : M. Burger (†). COMITÉ DE DIRECTION Les membres fondateurs et les membres du Bureau International en font partie de droit. Chacune des Sections nationales y est représentée par deux des membres de son bureau. BUREAUX DES SECTIONS NATIONALES Allemagne Fédérale : M. U. Mölk, professeur à l'Université de Göttingen, président. MM. G. Holtus, professeur à l'Université de Mayence et P. Wunderli, professeur à l'Université de Düssel- dorf. Belgique : Mme J. Wathelet-Willem, agrégé de Faculté à l'Univer- sité de Liège, présidente. M. J. Thomas, professeur à l'Université de Gand, vice- président. Mme M. Thiry-Stassin, chef de travaux à l'Université de Liège, secrétaire-bibliographe. Bulgarie : M. Th. Thomov, professeur honoraire à l'Université de Sofia. Espagne : M. M. de Riquer, professeur à l'Université de Barce- lone, président M. C. Alvar, professeur à l'Université de Alcalá de Henares, Madrid, secrétaire-trésorier. — 4 — France : M. Cl. Regnier, professeur à la Sorbonne, président. M. Fr. Suard, professeur à l'Université de Lille, secrétaire. M. P. Bancourt, maître de conférences à l'Université de Provence, trésorier. M. J. C. Vallecalle, secrétaire-bibliographe. Grande-Bretagne : M. I. Short, professeur à Birkbeck College, Université de Londres, président. M. C. Smith, professeur à St Catherine's Col- lege, Cambridge. M. Ph. E. Bennett, professeur à l'Université d'Edimbourg; Mlle A. E. Cobby, Université d'Edimbourg. M. A. Kerr, University College, secrétaire- trésorier. Italie : M. R. Ruggieri, professeur à l'Université de Rome, prési- dent d'honneur. M. E. Melli, professeur à l'Université de Bologne, président. Mme G. Zaganelli, Université de Bologne, secrétaire-tré- sorier. Japon : MM. T. Sato et T. Shimmura, professeurs honoraires des Universités de Waseda et Nagoya, directeurs. M. Yorio Otaka, professeur à l'Université d'Osaka, secrétaire-trésorier. Pays-Bas : M. Prof. Dr. H. van Dijk, Université de Groningue, président. Mme Drs. I. Spijker, Université d'Utrecht, secrétaire- trésorier. Mme Drs. C. Hogetoorn, Université d'Utrecht. République Démocratique d'Allemagne : M. A. Dessau, professeur à l'Université de Rostock. Scandinavie : M. E. F. Halvorsen, professeur à l'Université d'Oslo, président. M. P. Skårup, Université d'Aarhus, secrétaire. Suisse : M. J. Rychner, professeur honoraire à l'Université de Neuchâtel, président d'honneur. M. A. de Mandach, Université de Neuchâtel, président. — 5 — M. M. R. Jung, professeur à l'Université de Zurich, vice- président. Mme E. M. Roth, Berne, secrétaire-trésorière. U.S.A. et Canada : Mme A. Colby-Hall, professeur à l'Université Cornell, Ithaca, président. Mme J. Williamson, vice-président. M. R. Cook, University of Virginia, secrétaire- trésorier. M. J. L. Picherit, University of Wyoming, secrétaire-bibliographe. VIE DE LA SOCIÉTÉ Les cotisations doivent être versées globalement par Section. L'ordre de paiement, rédigé si possible en F. Belges, doit être adressé au compte de Madeleine Tyssens « Rencesvals » 340- 1606908-44. La règle est que chaque section fixe le montant de ses cotisa- tions. Nous insistons pour que ces cotisations s'élèvent à une somme au moins équivalente à 350 FB. Il reste établi que le Bulletin n'est pas mis en vente en librairie. Il ne sera cédé aux personnes qui ne font pas partie de la Société qu'au prix de 450 FB. Enfin, nous nous permettons de demander, dans l'intérêt com- mun, à tout membre de la Société qui aura publié un article ou un ouvrage touchant de près ou de loin à l'épopée romane, de bien vouloir, s'il veut être absolument sûr de voir son travail cité dans le prochain Bulletin bibliographique, le signaler au secrétaire de sa section nationale et à la rédaction liégeoise du Bulletin. Le XIe congrès de la Société aura lieu du 22 au 27 août 1988 à Barcelone. Le Comité scientifique a retenu les thèmes suivants : 1. Les chansons de geste et les « cantares de gesta ». a) Poèmes et mises en prose; b) Chroniques; c) Histoire popu- laire et « romancero ». - 6 - 2. L'Espagne et la tradition épique en langue romane. a) La géographie dans les chansons de geste; b) Gérone; c) Chrétiens et païens. 3. Les représentations du monde dans l'épopée. a) Individu et société; b) Cosmologie, perspectives religieuses, mythologie et folklore; c) Incidences du droit féodal. Toute correspondance relative au Congrès doit être adressée à : Secretaría del XIo Congreso Internacional de la Société Rencesvals, División I : Ciencias Humanas y Sociales, Universitat de Barcelona, Gran Via de les Corts Catalanes, 585 08007 Barcelona (España). — 7 — IN MEMORIAM Charles KNUDSON (1903-1976) Charles Knudson est mort depuis onze ans, et plusieurs de ses collègues et de ses amis estiment que même après ce laps de temps il convient de dédier quelques mots à sa mémoire dans ce Bulletin consacré à un domaine central de ses préoccupations scientifiques. Ils m'ont demandé de les écrire parce que j'ai été son collègue dans la même Université, son ami durant de longues années et, comme lui, chercheur dans les disciplines de la philologie romane et de la littérature médiévale. Il était né dans une famille suédo-américaine, à Sheboygan, Wisconsin, un état fortement marqué de tradition scandinave. Il prit son grade de « bachelor » à Dartmouth College, son MA et son Ph.D à Harvard. Il enseigna à Buffalo (1928-1929), à l'Uni- versité de Michigan (1929-1940) et à Hamilton College (1940-1946), où il était à la tête du Département des Langues Romanes. Cette période fut interrompue par les années de guerre, et il servit en Europe, de 1944 à 1946, comme membre de l'état-major de l'Office d'information de la guerre, d'abord comme Représentant principal (aux armées), ensuite comme délégué régional pour le Sud-Ouest de la France. En 1946, il vint à l'Université d'Illinois à Urbana, où il fut chef du Département de Français de 1954 à 1965. Il prit sa retraite en 1972 pour des raisons de santé, mais resta à Urbana jusqu'à sa mort. Le monde de Knudson, c'était la France médiévale. Son travail était estimé, comme était reconnu son rang dans le monde acadé- mique : il fut fait d'abord chevalier, puis officier de la Légion d'Honneur. Il fut invité à contribuer à divers volumes d'hommage offerts à des médiévistes français et belges, à savoir Maurice Del- bouille (1964), Rita Lejeune (1969), Jean Frappier (1970), Félix Lecoy (1973). Des revues comme Romania, Romance Philology et Speculum lui étaient ouvertes. Romance Philology (vol. 30 [1977], — 9 — 479-481) a publié sa nécrologie, un vivant portrait détaillé, rédigé avec éloquence et chaleur par l'éditeur Yakov Malkiel. Knudson, dans l'ensemble, abordait la littérature sous deux angles : comme critique textuel et comme critique littéraire. Ces deux aspects furent largement attachés à deux œuvres spécifiques : la Chanson de Roland et Jehan de Saintré, roman de chevalerie du quinzième siècle par Antoine de La Sale. Sur Saintré, Knudson écrivit une dizaine d'études; la première parut dès 1927, la dernière après sa mort en 1978. Le couronnement de cet ensemble fut l'édition du texte en 1965, entreprise avec Jean Misrahi et publiée dans la série Textes Littéraires Français. Knudson était tout à fait conscient des cheminements par lesquels lui-même arrivait au terme de ses entreprises scientifiques. Dans divers passages insérés dans ses analyses, il a formulé ses convictions épistémologiques, et ces passages rassemblés révèlent l'image que leur auteur avait de lui-même en tant que philologue. En 1949, Knudson donna son sentiment sur l'édition des textes ancien français (Speculum 49, 513). L'occasion en était la perception, à ce moment, de la technique éditoriale de Bédier. Pour Knudson, Bédier était un maître mal compris : « There is in the air what seems to me a superficial and not wholly authentic Bédierism». Knudson naturellement adhérait au Bédier authen- tique : « The lesson in the work of Bédier seems something like this : study hard the problem before you, explore it in every detail, examine it from every side, test every conceivable hypothesis, submit your views to your own counter-criticism, and to outside criticism from good judges in the matter. Learn your Old French well — very well — not to rewrite passages you find unsatisfactory in the manuscript tradition, but so that you will be tempted less and less to do so ». Et Knudson allègue avec enthousiasme une exhortation de Bédier au critique textuel, qui exprime exactement ce qui était pour lui, Knudson, la règle première de ce travail difficile : « le grand secret est..