INTERIEUR Costa-Gavras 24 Pages

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INTERIEUR Costa-Gavras 24 Pages pierre Débat animé par Yves Alion après la projection du film Les Années sandwiches, à l’École Supérieure boutron de Réalisation Audiovisuelle de Paris le 29 novembre 2007 Pierre Boutron est sans conteste de ceux qui ont fait les riches heures du petit écran, signant avec une belle régularité des films souvent selon son cœur, parfois formatés pour plaire au public le plus large, mais sans jamais renier un iota de son ambition, celle de construire une œuvre forte, qui épouse différents genres mais avec la constante de montrer les subtilités du génie humain, y compris dans les périodes les plus noires, y compris quand il s’agit de mettre en scène des monstres. C’est ainsi que notre homme a mis en lumière Dominici ou Landru. Mais aussi des justes, des êtres qui n’ont jamais renié leur foi en l’homme. Pierre Boutron n’a pas beaucoup travaillé pour le grand écran, deux de ses films pour le cinéma n’en sont pas moins superbes : Les Années sandwiches , qui raconte les années d’apprentissage d’un jeune homme sans attache au lendemain de la guerre. Et Fiesta , qui s’attache à suivre les pas d’un supplétif de l’armée franquiste pendant la guerre civile espagnole. L’occasion de montrer les limites de l’ordre moral parmi les tenants d’une Espagne « propre ». Et accessoirement d’offrir à Jean-Louis Trintignant l’un de ses plus beaux rôles. Ce qui n’est qu’à demi surprenant tant Boutron semble se régaler à diriger les plus grands, pour mieux irriguer le corps et le cœur de ses films. On l’a compris, le cinéaste a beau s’inscrire dans un registre classique, son désir de s’emparer des questions éthiques est omniprésent. Son tropisme politique est sans doute moins systématique que chez un Tasma ou un Heynemann, pour ne Les Années sandwiches parler que de ces deux-là, qui ont beaucoup œuvré pour le petit écran, son goût du théâtre traçant une autre ligne rouge à l’intérieur de sa filmo, mais Pierre Boutron n’en affiche pas moins une cohérence, laissant apparaître les contours de la personnalité de l’auteur avec davantage de netteté qu’à l’ordinaire sur le petit écran. I Pierre Boutron Je suis donc parti à Cannes alors qu’à l’époque je n’avais même pas de quoi me payer un nœud papillon ! Là-bas, tout a pris des proportions incroyables qui m’ont un peu dépassé… Ensuite, j’ai travaillé avec pas mal de monde, dont Jean-Claude Carrière, et j’y ai pris goût. Et vous avez lâché le théâtre totalement ? P. B. : Ah non, pas du tout ! Pendant une dizaine d’années j’ai continué à travailler en parallèle pour le théâtre. Par exemple j’ai monté Léoca - dia avec Edwige Feuillère ou Le Malade imaginaire avec Michel Bouquet au Théâtre de l’Atelier, ou encore L’Importance d’être Cons - tant , de Wilde, avec Patrick Chesnay. Je me souviens que j’avais monté Le Malade imaginaire en janvier 87. J’ai tourné “... le cinéma est un Entretien Les Années sandwiches six mois plus tard. L’approche ciné - exercice à hauts matographique s’est donc faite malgré moi, ce qui a eu des risques où on ne avantages et des inconvénients. L’avantage c’est d’avoir du peut pas avancer si Cela fait dix ans que votre travail est consacré principalement à la télé - recul, énormément de recul. J’ai compris qu’un metteur en on n’est pas au bord vision. Pouvez-vous nous rappeler comment vous avez débuté votre scène qui avait des idées, il fallait s’en méfier tout de suite. du gouffre.” carrière ? Mais en même temps cela présente aussi des inconvénients Pierre Boutron : Je viens du théâtre. Quand j’étais jeune, j’ai commencé dans la mesure où il y a une sorte d’excès de prudence alors en étant assistant de Jean-Louis Barrault. J’ai travaillé avec lui pendant que le cinéma est un exercice à hauts risques où on ne peut pas avancer trois ans, puis j’ai créé une troupe de théâtre et j’ai monté si on n’est pas au bord du gouffre. Donc cet excès de prudence m’a de nombreuses pièces dont Le Portrait de Dorian Gray certainement freiné pour certains projets que je n’ai pas faits mais que d’Oscar Wilde en 1975. Ma carrière cinématographique a j’aurais dû faire. démarré sur un quiproquo : je n’avais aucune envie de tourner, ça ne me disait rien ! Mais Le Portrait de Dorian Quelle est la différence majeure entre le théâtre et le cinéma ? Gray a eu un énorme succès et quelqu’un de la télévision P. B. : Il y a une différence énorme. Par exemple au théâtre, tout se joue est venu me voir en me disant : « C’est dommage, la pièce sur 2h30 d’affilée. Ça sonne, le rideau se lève et il n’y a plus rien pour Raymond Gérôme et va s’arrêter… Seriez-vous d’accord pour que l’on en fasse se rattraper aux branches ! Il faut que ça dure 2h30. Au cinéma, un Patrice Alexsandre dans un film ? ». Sur le moment j’ai mal compris. J’ai cru que l’on allait m’en - plan c’est parfois cinq secondes. Si on se plante, on le refait. Le risque Le Portrait de Dorian Gray (1977). voyer des gens pour faire une captation de la pièce, alors j’ai accepté le est donc moins grand alors qu’il y a un travail d’équilibriste au théâtre projet. En fait, on m’a envoyé des producteurs et toute une équipe pour qui rend le risque beaucoup plus constant. De plus la connais - préparer le film ! Évidemment, je ne connaissais rien à la réalisation, sance des acteurs passe d’abord par le théâtre : je connais de “Un acteur est mais à l’époque j’étais copain avec Robin Davis qui faisait des films nombreux cinéastes qui ne savent pas réellement ce qu’est un une sorte qui avaient pas mal de succès. Je l’ai donc appelé en lui demandant acteur. Un acteur est une sorte d’animal qui renifle immédiate - d’animal qui son aide, sinon je refusais la proposition. En clair, Robin m’a répondu : ment ce qui se passe sur un plateau, et quand il ne se sent pas en « D’accord, c’est difficile de faire des films, mais fonce ! Fais comme si sécurité ou qu’il perçoit un réalisateur qui n’est pas sûr de lui, renifle tu savais réaliser, je vais t’apprendre. » J’ai donc accepté, Robin m’a cela se traduit de différentes manières. L’acteur sent ça tout de immédiatement enfermé comme à l’école dans une salle avec un tableau suite, ce qui fait que très vite il y a blocage. Alors que quand on ce qui se passe “Ma carrière noir, une craie et un scénario à écrire. J’ai donc travaillé a la connaissance de cet acteur, il arrive un moment où sur le sur un plateau...” cinématographique a avec lui et je me suis rendu compte que le cinéma était un plateau on voit comment il se développe et se laisse aller au fur démarré sur un outil qui me correspondait beaucoup mieux que le théâtre… et a mesure des prises. C’est ainsi que je suis devenu très ami avec C’est comme ça que j’ai commencé. Michel Serrault, alors qu’on m’avait prévenu que c’était un homme dif - quiproquo : je L’Affaire Dominici , n’avais aucune envie Et puis un jour, alors que j’étais en plein montage, le télé - ficile. Sur le plateau de (2003) alors que les rythmes phone a sonné : le CNC me demandait une copie travail. de travail étaient très soutenus, nous sommes devenus complices, parce de tourner...” J’ai pris un taxi avec les bobines, c’était très lourd, je suis qu’il a tout de suite senti que j’étais de son côté. Il a dû percevoir que allé les déposer au CNC. Quelques temps plus tard, on m’a je comprenais bien les acteurs, que toute la mise en scène que je pouvais appelé pour me dire que j’étais sélectionné au Festival de Cannes, dans faire n’était pas une chose uniquement personnelle ou égocentrique, le cadre des « Yeux fertiles », devenu depuis « Un certain regard ». mais au service de l’acteur d’abord. 118 119 Pierre Boutron En réalité j’ai toujours pensé que le metteur en scène devait être suffi - samment habile pour que son égocentrisme corresponde à celui de l’ac - teur, et que pour ce faire il fallait que toute la conception qu’il pouvait avoir de son film soit adoptée sans effort par l’acteur. En ce moment je prépare un film, et j’ai un problème d’incompatibilité et de conception avec un acteur… alors qu’au stade de la préparation, c’est essentiel de savoir où l’on va, où l’on met les pieds, quelle est la confiance que l’un peut accorder à l’autre. À ce stade, l’erreur peut être corrigée. Ainsi, pour en revenir au théâtre, je pense que l’expérience théâtrale est très forte parce lorsque quand les acteurs sont plantés sur scène, que le metteur en scène doit les diriger alors qu’il est dans la salle, c’est quand même une autre paire de manches ! Vous avez dit que Robin Davis vous avait aidé à faire du cinéma. En fait, c’est le cas de nombreux metteurs en scène qui sont venus du théâtre et qui se sont fait aider parce qu’il leur faut découvrir toute la dimension technique du cinéma.
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