accentus orchestre de chambre de félicien david le désert_ laurence equilbey 2 félicien david 1810-1876 le désert 1844 ode-symphonie en trois parties pour récitant, ténor, chœur d’hommes et orchestre poésie d’auguste colin créé au théâtre-italien de paris, le 8 décembre 1844 cyrille dubois ténor [4, 7] zachary wilder ténor [9] jean-marie winling récitant [CD2] accentus orchestre de chambre de paris laurence equilbey direction

3 félicien david 1810-1876 le désert

Première partie

1 l’entrée au désert 8’31 / 9’40 2 marche de la caravane 4’25 / 4’39 3 la tempête au désert 3’47 / 4’18

Deuxième partie

4 hymne à la nuit 6’58 / 7’14 5 fantaisie arabe – danse des almées 3’41 / 3’41 6 la liberté au désert 1’38 / 1’38 7 la rêverie du soir 3’32 / 3’32

Troisième partie

8 le lever du soleil 2’39 / 2’55 9 chant du muezzin 2’39 / 2’39 10 le départ de la caravane 2’53 / 3’47 11 chant du désert 4’17 / 5’05

CD1: version sans récitant CD2: version intégrale, avec récitant

4 5 accentus christophe sam bernard calmel trompettes | trumpet laurence equilbey laurent slaars philippe dussol jean-michel ricquebourg (solo) caroline donin laurent dupéré chef de chœur | chorusmaster philippe lafitte tenor léo warynski violoncelles | cello julien lair camillo angarita étienne cardoze stéphane bagiau chefs de chant | rehearsal coaches benoît grenet trombone * romain champion ruta lenciauskaite, livia stanese philippe cauchy matthieu chapuis astrid marc sarah veilhan laurent madeuf jean-françois chiama clara zaoui patrick sabaton sean clayton* * quatuor soliste davy cornillot contrebasses | double bass saxhorn sébastien d’oriano fabian dahlkvist david maillot laurent david ricardo delgado jean-christophe hurtaud orchestre de chambre benjamin hebert timbales | timpani nicolas kern nathalie gantiez (solo) de paris flûtes | flute maciej kotlarski marina chamot-leguay (solo) david lefort thomas zehetmair percussion bernard chapron mathieu montagne ionela christu violons | violin yoann couix éric raffard philip bride (1er violon solo) jean-yves ravoux hautbois | oboe franck della valle (violon solo) bruno renhold hélène gueuret michel guyot (violon solo) pierre ribémont pascale blandeyrac quentin d’haussy samuel rouffy jean-claude bouveresse clarinettes | clarinet hubert chachereau bass myriam carrier marc duprez bertrand bontoux benjamin duthoit frédéric bourreau sylvie dusseau mathieu dubroca hélène lequeux-duchesne bassons | bassoon jean-philippe elleouet gérard maitre fany maselli (solo) grégoire fohet-duminil mirana tutuianu henri roman cyrille gautreau* valentin christian ciuca jean-louis georgel nathalie crambes cors | horn jean-christophe jacques éléonore denarié lionel speciale rigoberto marin-polop jae-won lee gilles bertocchi christophe struzynski julien neyer altos | viola emmanuel tricheux guillaume pérault serge soufflard (solo) nicolas rouault sabine bouthinon thomas roullon* anna brugger

6 trompettes | trumpet le désert de félicien david jean-michel ricquebourg (solo) laurent dupéré philippe lafitte julien lair trombone Orphelin dès l’âge de cinq ans, Félicien David (1810-1876) commença sa formation à la philippe cauchy maîtrise de la cathédrale d’Aix-en-Provence avant de s’inscrire en 1830 au Conservatoire laurent madeuf patrick sabaton de Paris. Là, il fréquente les classes de Millault (harmonie), Fétis (contrepoint) et Benoist (orgue), tout en suivant l’enseignement de Reber. Ce passage au Conservatoire est de saxhorn david maillot courte durée toutefois puisque, dès 1831, il quitte l’institution sans avoir obtenu de prix et intègre, sous l’influence du peintre Pol Justus, la communauté saint-simonienne, timbales | timpani nathalie gantiez (solo) dont il devient le compositeur officiel. Il ne peut jouir que peu de temps de cette place de choix : un an plus tard, la communauté dirigée par le Père Enfantin (1796-1864) est percussion ionela christu dissoute par le gouvernement et l’heure de l’exil sonne alors pour le jeune compositeur. Accompagné de camarades saint-simoniens, il traverse la France et s’embarque pour un périple qui lui fait notamment traverser l’Égypte et l’Algérie. Il ne revient à Marseille qu’en juin 1835, avec l’intention de « chanter l’Orient » aux oreilles françaises et se faire un nom de compositeur à Paris. Les Mélodies orientales pour piano sont alors les premières œuvres que David parvient à faire publier (en 1836) : ce recueil passe cependant presque inaperçu et – comble de malchance – les exemplaires invendus disparaissent quelques mois après leur parution dans un incendie. Le réseau amical et communautaire qu’il avait connu dans le Paris du début de la monarchie de Juillet s’est quelque peu dissipé : nombreux sont ceux qui ont alors pris leurs distances avec le saint-simonisme, et rares les soutiens potentiels pour un jeune musicien. À partir de 1837, David profite néanmoins de l’hospitalité d’un ancien condisciple – Félix Tourneux – qui, en le logeant dans sa résidence d’été à Igny, lui permet de mener jusqu’en 1841 une vie consacrée à l’écriture musicale et au jardinage. Quand il retourne à Paris (chez son frère Félix) il a un seul objectif : conquérir le monde musical.

7 Paris, dans les années 1840, est devenu le carrefour musical de l’Europe : un espace en constante effervescence vers lequel les plus grands virtuoses du temps se dirigent et au sein duquel les activités de facture instrumentale et d’édition musicale fleurissent. Le nombre des concerts publics connaît une progression exponentielle et les formes de représentations musicales se diversifient : concerts symphoniques de la Société des concerts du Conservatoire ; « grands concerts » de Valentino ou Musard ; séances de musique de chambre des successeurs de Pierre Baillot ; récitals de romances… Avant d’affronter les scènes lyriques parisiennes – épreuve ultime pour les compositeurs français – David choisit d’écrire pour ces nouveaux espaces musicaux : l’esthétique qu’il compte promouvoir et ses connaissances dans le milieu musical l’y incitent. En 1838, il fait jouer sa Symphonie en fa majeur par les Concerts Valentino ; en 1839, les Concerts Musard créent un Nonetto pour cuivres ; pour les séances de musique de chambre de son ami Jules Armingaud (violoniste), il compose en 1842 une série de vingt-quatre brefs quintettes avec contrebasse (Les Quatre Saisons) ; et, en décembre 1844, Félicien David atteint les sommets de la notoriété en donnant son ode-symphonie Le Désert au Théâtre-Italien. Berlioz s’enthousiasme pour la partition dans laquelle il voit le reflet de ses propres recherches esthétiques : il dirige lui-même Le Désert en février 1845 dans un concert au Cirque des Champs-Élysées. La Société des concerts du Conservatoire la programme également dès 1847. La modernité de cette œuvre réside en premier lieu dans son genre, tout à fait nouveau, qui témoigne à la fois de la montée en puissance du monde symphonique en France et du besoin de ne pas trop s’éloigner de l’univers lyrique, si cher au public de l’Hexagone. Berlioz, avec Roméo et Juliette en 1839, s’est lui aussi essayé à un genre mixte : la « symphonie dramatique », à mi-chemin entre l’oratorio et la symphonie, que l’on peut situer dans la lignée des dernières productions de Beethoven. David apporte néanmoins en 1844 une nouvelle manière de concevoir le récit : il s’écarte de la tension dramatique propre aux œuvres lyriques pour s’approcher d’une esthétique de la contemplation. C’est ici que réside la valeur « romantique » du compositeur, il ne projette pas l’auditeur au

8 cœur d’une action frénétique mais lui demande plutôt d’observer un paysage comme s’il se trouvait devant trois tableaux successifs : la marche d’une caravane ; une halte nocturne ; un lever du jour. Les longues tenues de cordes qui accompagnent le récitant amplifient l’impression d’un temps suspendu au milieu de l’immensité d’un désert où les seuls repères sont donnés par la position du soleil. Les mélodies du Désert, comme une grande partie des œuvres de Félicien David publiées à son retour d’Orient, s’inspirent des musiques exotiques auxquelles le compositeur a été confronté au cours de son voyage : dans la deuxième partie, la « fantaisie arabe » est basée sur une mélodie syrienne et la « rêverie du soir » provient d’une mélodie de bateliers du Nil. Néanmoins l’exotisme de David ne vise pas l’authenticité. Le musicologue Frits Noske suggèrerait ainsi, en étudiant Le Désert, que le compositeur « évoque plutôt le pays du soleil levant qu’il ne le peint ». L’appel à la prière du muezzin (dans la troisième partie) « n’est qu’une adaptation très déformée du modèle réel », comme le rappelle Jean-Pierre Bartoli. Félicien David, pour décrire à ses contemporains le Maghreb et le Moyen-Orient, utilise un langage musical français évitant sciemment le système modal. La reconnaissance parisienne obtenue grâce au Désert ouvre à Félicien David et à son œuvre les portes de l’Europe toute entière. En 1845 et 1846 on fait jouer cette partition à Bruxelles, Londres, Berlin, Potsdam, Leipzig, Cologne, Munich et Aix-la-Chapelle (dans cette dernière ville, la représentation se fait « en costume », avec quarante figurants et deux chameaux en carton). Le Désert transverse même l’Atlantique et rencontre le succès à New York dès 1846. Parallèlement à ce retentissement international, il pénètre – de manière tout à fait inédite pour une œuvre française située en dehors des productions dramatiques – dans le répertoire des concerts de la plupart des villes françaises : les auditions du Désert à Caen (1846), Lyon, Boulogne-sur-Mer (1847), et Marseille (1848) sont les premières étapes d’une notoriété nationale qui ne cessera pas avant la fin du Second Empire.

9 Ce succès phénoménal – qu’un compositeur comme Berlioz, par exemple, ne connaîtra pas de son vivant – aura néanmoins des conséquences néfastes pour la suite de la carrière de Félicien David. Toutes ses productions suivantes seront évaluées à la lumière du Désert : la réception de l’oratorio Moïse au Sinaï (mars 1846) en souffre déjà et on reprochera encore à l’auteur du Saphir (créé à l’Opéra-Comique en 1865) d’être « descendu de son chameau ». Dans Le Monde pour rire, une charge du dessinateur Achille Lemont représente ainsi, en juillet 1868, un Félicien David vieillissant, tenant une lyre aux cordes rompues, assis sur le squelette d’un chameau et enchaîné à un poteau portant l’inscription « Désert à perpétuité »…

Étienne Jardin Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française

10 biographies cyrille dubois Cyrille Dubois affectionne les pouces verts de Sauguet avec également le récital, qu’il partage l’Orchestre philharmonique de ténor avec Tristan Raës, son partenaire Radio France, la Missa sacra de À sept ans, Cyrille Dubois découvre du Duo Contraste. Ensemble, ils Schumann avec Les Cris de Paris, le chant à la maîtrise de Caen, où sont lauréats du concours Lili Renaud de Sacchini avec Les il aborde, en tant que sopraniste, et et triples Talens Lyriques. un large répertoire sacré et lauréats du concours de musique profane, réalisant de nombreux de chambre de Lyon 2013 (dont enregistrements. Après des zachary wilder Premier Prix et Prix du public). Ils études scientifiques, il entre au ténor sont invités au Palazzetto Bru Zane Conservatoire national supérieur Le ténor américain Zachary Wilder de Venise, au Théâtre L’Hermitage de musique et de danse de Paris a étudié à l’Eastman School of de Saint-Pétersbourg, au musée dans la classe d’Alain Buet. Il y Music et au Moores School of Claude Debussy, à la Fondation suit également les enseignements Music de l’Université de Houston. Royaumont, au Wigmore Hall de d’Anne Le Bozec et Jeff Cohen Il a été membre du Jardin des Voix Londres, etc. Pour Hortus Éditions, pour le lied et la mélodie et se 2013 sous la direction de William ils ont le projet de réaliser perfectionne auprès d’Helmut Christie. un enregistrement autour des Deutsch, Francois Le Roux, Janine Très demandé, il travaille avec musiciens de la Grande Guerre. Reiss, Dame Ann Murray et Natalie d’éminentes personnalités telles Cyrille Dubois se produit Dessay lors de master classes. En que Leonardo García Alarcón, également avec Anne Le Bozec, 2010, il intègre l’atelier lyrique Elliott Carter, William Christie, Jeff Cohen, Michel Dalberto et de l’Opéra national de Paris. On Harry Christophers, James Levine, Nicolas Stavy. Parmi ses projets, peut alors l’entendre dans Street Stephen Lord, Mark Morris, Paul citons la reprise des Contes Scene de Kurt Weill, L’Heure O’Dette, et d’Hoffmann de Lyon au Japon, Les espagnole, La Resurrezione, La Stephen Stubbs. Il a chanté en Caprices de Marianne de Sauguet finta giardiniera, etc. Depuis, il Europe et aux États-Unis avec de en tournée française, Roméo et a chanté Nathanaël/Les Contes nombreux ensembles, notamment Juliette à Massy, La Belle Hélène d’Hoffmann pour ses débuts à Les Arts Florissants, Ars Lyrica à Toulon, etc. Sa discographie la Scala et à l’Opéra national de Houston, Boston Early Music comprend également Le Paradis Paris, ainsi qu’Azor/La Dispute de Festival, Cappella Mediterranea, perdu de Théodore Dubois, Tistou Benoît Mernier à . Early Opera Company, Ensemble

12 Clematis, Festival d’Aix-en- jean-marie winling Depardieu). Il revient au théâtre Provence, Handel & Haydn public à partir de 2001 pour récitant Society, Mercury Houston, Pacific jouer L’Échange (mis en scène Après des études de lettres Musicworks, Portland Baroque Jean-Pierre Vincent), et alterne classiques à la faculté des lettres , San Antonio Symphony, depuis entre créations au théâtre de Montpellier, Jean-Marie Winling Les Talens Lyriques et Virginia (dans des mises en scène d’Alain entreprend des études de théâtre Symphony Orchestra, ainsi qu’au Francon, Éric Lacascade, Arthur au Conservatoire national supérieur Boston Early Music Festival et au Nauzyciel, Jean-Louis Martinelli, d’art dramatique de Paris, où il Festival d’Aix-en-Provence. Stéphane Braunschweig et Olivier rencontre Antoine Vitez. Avant Son répertoire inclut Grimoaldo/ Py) et tournages pour le cinéma et tout acteur de théâtre, il joue Rodelinda, Damon/Acis and la télévision (avec pour partenaires notamment avec Mehmet Ulusoy Galatea, Osman/Almira, Septimius/ Gérard Depardieu, Nathalie Baye, (Théâtre de Liberté), Claude Theodora et Le Messie de Yves Montand, Alain Delon, Risac, Jacques Rosner, Jacques Haendel, Lucano/L’incoronazione Isabelle Huppert, Guillaume Lassalle, Stuart Seide… Il met di Poppea, Telemaco/Il ritorno Canet, Charles Berling…), sous la également en scène deux pièces d’Ulisse in patria, Testo/Il direction de Francois Dupeyron, de Pierre Macris au Théâtre des combattimento di Tancredi e Pierre Granier-Deferre, Xavier Amandiers de Nanterre. Il retrouve Clorinda et les Vespro della Beata Giannoli, Antoine de Caunes, Antoine Vitez, qu’il assiste pour Vergine (1610) de Monteverdi, Xavier Beauvois, Christophe l’ouverture du Théâtre national de La Création, Les Saisons et Les Honoré, Claude Chabrol… Il a Chaillot et avec lequel il jouera Sept Dernières Paroles de Haydn, également doublé Kevin Costner une dizaine de spectacles. C’est la Passion selon saint Jean, la dans la version française de Danse également pendant cette période Passion selon saint Matthieu et avec les loups. que, toujours avec Antoine Vitez, l’Oratorio de Noël de Bach, Ixion/ il crée et enseigne à l’École du La Descente d’Orphée aux Enfers Théâtre national de Chaillot. Après de Charpentier, Alessandro/Il re un petit rôle remarqué dans le pastore et le Requiem de Mozart, Cyrano de Jean-Paul Rappeneau, Mercurio/Ulisse nell’isola di Circe il tourne plus souvent qu’il ne de Zamponi et Iro/Elena de Cavalli. joue sur scène, à part quelques incursions dans le théâtre privé (La Parisienne avec Nathalie Baye, Les Portes du ciel avec Gérard

13 accentus chambre de Paris depuis 2009. Franco Fagioli. accentus est un choeur de Le chœur a par ailleurs établi accentus a été consacré chambre professionnel très une relation privilégiée avec Ensemble de l’année par investi dans le répertoire le talentueux chef Christophe les Victoires de la musique a cappella, la création Grapperon. En 2014-2015, classique en 2002, en 2005 et contemporaine, l’oratorio et accentus entamera une relation en 2008. l’opéra. Fondé par Laurence étroite avec la Philharmonie www.accentus.fr Equilbey il y a vingt ans, il de Paris. se produit aujourd’hui dans accentus enregistre en erda | accentus bénéficie du les plus grandes salles de exclusivité pour Naïve. Tous soutien de la direction régionale concert et festivals français et ses disques ont été largement des Affaires culturelles d’Île-de- internationaux. récompensés par la presse France, ministère de la Culture L’ensemble collabore musicale. Transcriptions, et de la Communication ; est régulièrement avec chefs vendu à plus de 130 000 subventionné par la Ville de et orchestres prestigieux et exemplaires, a été nominé aux Paris, la Région Île-de-France ; participe également à de Grammy Awards 2004 et a et reçoit également le soutien de nombreuses productions obtenu un Disque d’or en 2008. la Sacem. lyriques : Perelà, l’homme de Manoury Inharmonies (2011) accentus est en résidence fumée de Pascal Dusapin et a été récompensé par cinq à l’Opéra de Rouen Haute- L’Espace dernier de Matthias Diapasons. Brumes d’enfance Normandie. Les activités de Pintscher à l’Opéra de Paris, (Janácek),ˇ dirigé par Pieter- diffusion et d’actions culturelles Le Barbier de Séville de Rossini Jelle de Boer, est sorti en août d’accentus dans le département au Festival d’Aix-en-Provence, 2013 et le Requiem de Mozart, bénéficient du soutien du Lakmé de Delibes, Ciboulette sous la direction de Laurence conseil général des Hauts-de- de Hahn à l’Opéra-Comique… Equilbey et avec Insula Seine. Le cercle des mécènes accentus poursuit une résidence orchestra, en septembre 2014. d’erda | accentus accompagne importante à l’Opéra de Rouen Le chœur prépare pour 2015 son développement. un enregistrement des œuvres Haute-Normandie, articulée ˇ autour de concerts et d’opéras. vocales de Mantovani Il est également ensemble et un enregistrement d’Orfeo associé à l’Orchestre de ed Euridice de Gluck avec

14 orchestre de À sa tête, le chef et violoniste autour de quatre engagements : autrichien Thomas Zehetmair, chef territoire, éducation, solidarité, chambre de paris principal et conseiller artistique, insertion professionnelle, au Depuis sa création en 1978, Sir Roger Norrington, premier chef travers d’actions culturelles et l’Orchestre de chambre de invité, Deborah Nemtanu, violon d’une forte présence territoriale Paris, avec ses 43 musiciens solo super soliste, et la contralto dans le nord-est de la métropole permanents, s’affirme comme et chef d›orchestre Nathalie parisienne. l’orchestre de chambre de Stutzmann, artiste associée. Il orchestredechambredeparis.com référence en France. poursuit sa complicité avec le La forme originale de ses concerts, chœur de chambre accentus L’Orchestre de chambre de Paris ses lectures «chambristes » et Laurence Equilbey, et met reçoit les soutiens de la Ville de des œuvres, son travail de à l’honneur son compositeur Paris, de la DRAC Île-de-France décloisonnement des répertoires associé, . – ministère de la Culture et de la et des lieux comme sa démarche En plus des concerts au Communication, de Crescendo, citoyenne en direction de théâtre des Champs- Élysées, cercle des entreprises partenaires, nouveaux publics lui confèrent une à la cathédrale Notre-Dame ou ainsi que du Cercle des Amis. identité originale dans le paysage encore au Théâtre du Châtelet, La Sacem soutient les résidences musical parisien tout en assurant l’Orchestre de chambre de Paris se de compositeurs de l’Orchestre de son inscription à la Philharmonie produit à la Philharmonie de Paris. chambre de Paris. de Paris et dans le réseau des Au-delà de la capitale, il étend L’orchestre rend hommage à Pierre grandes formations de chambre son rayonnement en France et à Duvauchelle, créateur de la marque internationales. l’étranger à l’occasion de tournées Orchestre de chambre de Paris, et Après plusieurs collaborations et de festivals. remercie Alexandre Tharaud pour la avec des artistes renommés tels Au cours des dix dernières années, cession amiable de cette marque. que Jean-Pierre Wallez, Armin l’orchestre s’est distingué par plus Jordan, Jean-Jacques Kantorow, d’une vingtaine d’enregistrements John Nelson – directeur musical mettant en valeur les répertoires honoraire – ou encore Joseph vocaux, d’oratorio, d’orchestre Swensen, l’orchestre s’appuie sur de chambre et de musique une équipe artistique partageant d’aujourd’hui. son engagement et sa vision L’orchestre est porteur d’une « chambriste » du répertoire. démarche citoyenne déclinée

15 laurence equilbey Depuis 2009, elle est avec enregistrements (naïve) sont direction accentus artiste associée à largement salués par la critique. Chef d’orchestre, directrice l’Orchestre de chambre de Elle est aussi directrice musicale d’Insula orchestra et Paris, qu’elle retrouve en artistique et pédagogique du d’accentus, Laurence Equilbey 2015 à l’Opéra Comique pour département supérieur de est reconnue pour son exigence Ciboulette de et jeunes chanteurs | CRR de et son ouverture artistique. à la Philharmonie de Paris pour Paris. Ses activités symphoniques le de Dvorák.ˇ Elle Laurence Equilbey a étudié la conduisent à diriger les est également artiste associée la musique à Paris, Vienne orchestres de Lyon, Bucarest, au Grand Théâtre de Provence et Londres, et la direction Varsovie, Café Zimmermann, et en compagnonnage à la notamment avec , Philharmonic, Philharmonie de Paris. Denise Ham, Colin Metters et Akademie für alte Musik Berlin, Avec le soutien du Conseil Jorma Panula. Concerto Köln, Camerata général des Hauts-de-Seine, Salzburg, Mozarteumorchester elle fonde en 2012 Insula Stephen Wright/Aurélie Salzburg, les orchestres orchestra, une phalange sur Baujean(ICA), agent général philharmoniques de Liège, instruments d’époque consacrée [email protected] Leipzig, Francfort, etc. au répertoire classique et [email protected] Elle a dirigé récemment les pré-romantique. La saison opéras Albert Herring de 2014-2015 voit le premier Hörtnagel Konzertdirektion, Britten (Opéra de Rouen Haute- concert à l’étranger de agent pour l’Allemagne Normandie et Opéra Comique), l’orchestre dans le cadre de la www.hoertnagel.de Der Freischütz de Weber (Opéra Mozartwoche à Salzbourg, ainsi de Toulon), Sous apparence que la sortie de son premier www.laurenceequilbey.com (Opéra de Paris) et Ciboulette disque, le Requiem de Mozart www.insulaorchestra.fr de Reynaldo Hahn (Opéra (naïve). www.accentus.fr comique). Avec accentus, Laurence Elle dirige régulièrement Equilbey continue d’exprimer le l’Orchestre de l’Opéra de Rouen grand répertoire de la musique Haute-Normandie (Athalie de vocale et soutient la création Mendelssohn en 2015). contemporaine. Leurs nombreux

16 félicien david: le désert

Orphaned at the age of five, Félicien David (1810-76) commenced his training at the cathedral choir school in Aix-en-Provence before enrolling at the Paris Conservatoire in 1830. There he attended the classes of Millault (harmony), Fétis (counterpoint), and Benoist (organ), while studying privately with Reber. This period at the Conservatoire was of brief duration, however, since he left the institution in 1831 without obtaining any diplomas and, under the influence of the painter Pol Justus, joined the Saint- Simonian community, whose official composer he became. He was able to enjoy this privileged position for only a short time: a year later, the community led by Père Enfantin (1796-1864) was dissolved by the government and the young composer went into exile. Accompanied by a number of fellow Saint-Simonians, he crossed France and embarked on an extended voyage that took him to Egypt and Algeria, among other countries. He returned to Marseille only in June 1835, with the intention of ‘singing of the East’ to French ears and making a name for himself as a composer in Paris. The Mélodies orientales for piano were the first works David managed to get published (in 1836); but this collection went almost unnoticed, and – to make matters worse – the unsold copies were destroyed in a fire a few months after they were printed. The friendly, community-spirited network he had known in the Paris of the early days of the July Monarchy had to some extent dispersed. Many of its members had by that time distanced themselves from Saint-Simonism, and there were few potential means of support for a young musician. From 1837 onwards, though, David benefited from the hospitality of a former fellow disciple, Félix Tourneux, who put him up in his summer residence at Igny and thereby enabled him to lead a life devoted to musical composition and gardening which continued until 1841. When he returned to Paris to live at his brother Félix’s house, he had but one objective: to conquer the musical world.

17 Paris in the 1840s had become the musical crossroads of Europe: a city constantly bubbling with excitement, on which the leading virtuosos of the time converged and where the trades of instrument making and music publishing flourished. The number of public concerts underwent exponential growth, and the forms of musical performance were increasingly diversified: the orchestral concerts of the Société des Concerts du Conservatoire; the ‘grands concerts’ of Valentino or Musard; chamber music evenings organised by the successors of Pierre Baillot; recitals of romances; and so forth. Before braving the Parisian opera houses – the ultimate test for French composers – David chose to write for these new musical spaces; the aesthetic he intended to promote and his acquaintances in the musical milieu encouraged him to follow this path. In 1838 he had his Symphony in F major played at the Concerts Valentino; in 1839, the Concerts Musard premiered a Nonet for brass; for the chamber music evenings of his friend the violinist Jules Armingaud, he composed in 1842 a set of twenty-four brief quintets with double bass (Les Quatre Saisons); and, in December 1844, David reached the heights of fame when his ode-symphonie Le Désert was given at the Théâtre-Italien. Berlioz extended an enthusiastic welcome to the work, in which he saw the reflection of his own aesthetic experiments: in February 1845 he conducted Le Désert himself in a concert at the Cirque des Champs-Élysees. The Société des Concerts du Conservatoire also programmed it in 1847. The modernity of the work lies, first of all, in its entirely novel genre, which bears witness both to the increasing influence of the symphonic realm in France and to the need not to get too far away from the operatic universe so dear to French audiences. Berlioz too had tried his hand at a mixed genre with Roméo et Juliette in 1839, namely the ‘symphonie dramatique’, midway between the oratorio and the symphony, which can be situated in the tradition of the late works of Beethoven. Nevertheless, in 1844 David ushered in a new manner of conceiving the narrative: he moved away from the dramatic tension proper to operatic works and approached an aesthetic of contemplation. It is here that the ‘Romantic’ value of the composer resides. He does not project his listeners into the

18 heart of a frenetic action, but rather asks them to observe a landscape, as if they were standing in front of three successive tableaux: a caravan advancing; a nocturnal halt; a sunrise. The long sustained notes in the strings to accompany the narrator amplify the impression of time suspended amidst the immensity of a desert where the sole landmark is provided by the position of the sun. The melodies of Le Désert, like a considerable portion of the works David published on his return from the East, are inspired by the exotic music the composer encountered in the course of his travels: in the second part, the Fantaisie arabe is based on a Syrian melody and the Rêverie du soir comes from a tune sung by Nile boatmen. Nevertheless, David’s exoticism does not aim for authenticity. The musicologist Frits Noske suggested, in his study of Le Désert, that the composer ‘evokes the land of the rising sun rather than depicting it’. The Muezzin’s call to prayer (in the third part) ‘is no more than a very distorted adaptation of the real model’, as Jean-Pierre Bartoli points out. To describe the Maghreb and the Middle East to his contemporaries, David uses a French musical language that consciously avoids the modal system. The Parisian reputation he gained thanks to Le Désert opened the doors of the whole of Europe to David and his work. In 1845 and 1846 the piece was given in Brussels, London, Berlin, Potsdam, Leipzig, Cologne, Munich, and Aachen (in the last-named city, it was performed ‘in costume’, with forty extras and two cardboard camels). Le Désert even crossed the Atlantic and met with success in New York as early as 1846. Alongside its international impact, and in quite unprecedented fashion for a French work that was not a dramatic production, it also entered the concert repertory of most French provincial cities. Performances of Le Désert in Caen (1846), Lyon, Boulogne-sur-Mer (1847), Rouen and Marseille (1848) marked the first stages in a nationwide fame that continued until the end of the Second Empire. This phenomenal success – such as a composer like Berlioz, for example, was never to enjoy in his lifetime – was nonetheless to have a detrimental effect on David’s future career. All his subsequent productions were assessed in the light of Le Désert: the

19 reception of the oratorio Moïse au Sinaï (March 1846) already suffered from this factor, and the composer of Le Saphir (premiered at the Opéra Comique in 1865) was even reproached with having ‘got off his camel’. In Le Monde pour rire of July 1868, a caricature by the cartoonist Achille Lemont depicted an ageing Félicien David holding a lyre with broken strings, seated on the skeleton of a camel and chained to a post bearing the inscription ‘Désert à perpétuité’ . . .

Étienne Jardin Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française

20 biographies cyrille dubois Les Contes d’Hoffmann for his Jeff Cohen, Michel Dalberto, tenor debut appearances at La Scala, and Nicolas Stavy. His future Cyrille Dubois discovered Milan and the Opéra National projects include revivals of the singing at the age of seven de Paris, and Azor/La Dispute Lyon production of Les Contes when he joined the Maîtrise de (Benoît Mernier) at La Monnaie d’Hoffmann in Japan, a French Caen, where as a boy soprano in Brussels. tour of Sauguet’s Les Caprices he tackled a wide sacred and Cyrille Dubois is also fond of de Marianne, Roméo et Juliette secular repertory and made the recital repertory, which he at the Opéra de Massy, and many recordings. After studying performs with Tristan Raës, his La Belle Hélène in Toulon. science, he entered Alain Buet’s partner in the Duo Contraste. His discography features Le class at the Conservatoire Together they won a prize at Paradis perdu by Théodore National Supérieur de Musique the Lili and Nadia Boulanger Dubois, Sauguet’s Tistou les et de Danse de Paris. He was Competition and three prizes pouces verts with the Orchestre also taught there by Anne at the Lyon Chamber Music Philharmonique de Radio Le Bozec and Jeff Cohen for Competition in 2013 (including France, Schumann’s Missa the lied and mélodie, and First Prize and the Audience sacra with Les Cris de Paris, went on to advanced study in Prize). They have been invited and Sacchini’s Renaud with Les masterclasses with Helmut to appear at the Palazzetto Bru Talens Lyriques. Deutsch, Francois Le Roux, Zane in Venice, the Hermitage Janine Reiss, Dame Ann Murray, Theatre in St Petersburg, the zachary wilder and Natalie Dessay. In 2010 he Musée Claude Debussy, the tenor became a member of the opera Fondation Royaumont, and The American tenor Zachary studio at the Opéra National Wigmore Hall in London, among Wilder studied at the Eastman de Paris. There he appeared others. The duo is currently School of Music and the in such works as Street planning a recording focusing Moores School of Music at the Scene (Kurt Weill), L’Heure on the composers of the Great University of Houston. He was espagnole, La Resurrezione, War for Hortus Éditions. a member of Le Jardin des Voix and La finta giardiniera. Since Cyrille Dubois has also under the direction of William then, he has sung Nathanaël/ appeared with Anne Le Bozec, Christie in 2013.

21 He is already highly sought d’Ulisse in patria, Testo/Il Rosner, Jacques Lassalle, and after, and has worked with combattimento di Tancredi e Stuart Seide. He also directed such eminent personalities as Clorinda, and the Vespro della two plays by Pierre Macris at Leonardo García Alarcón, Elliott Beata Vergine (Monteverdi); Die the Théâtre des Amandiers Carter, William Christie, Harry Schöpfung, Die Jahreszeiten, de Nanterre. He renewed his Christophers, James Levine, and Die sieben letzten Worte collaboration with Antoine Stephen Lord, Mark Morris, Paul unseres Erlösers am Kreuze Vitez, whom he assisted for O’Dette, Christophe Rousset, (Haydn); the St John Passion, St the opening of the Théâtre and Stephen Stubbs. He has Matthew Passion, and Christmas National de Chaillot and for sung in Europe and the United Oratorio (Bach); Ixion/La whom he acted in a dozen or States with a wide range of Descente d’Orphée aux Enfers so productions. It was also ensembles, notably Les Arts (Charpentier); Alessandro/Il during this period that, still with Florissants, Ars Lyrica Houston, re pastore and the Requiem Antoine Vitez, he founded and Cappella Mediterranea, Early (Mozart); Mercurio/Ulisse taught at the École du Théâtre Opera Company, Ensemble nell’isola di Circe (Zamponi ); National de Chaillot. After Clematis, Handel & Haydn and Iro/Elena (Cavalli). attracting attention in a small Society, Mercury Houston, role in Jean-Paul Rappeneau’s Pacific Musicworks, Portland jean-marie winling Cyrano, he started to act more Baroque Orchestra, San Antonio speaker often for the cinema than on Symphony, Les Talens Lyriques, After studying Classics at the stage, apart from a few and the Virginia Symphony the University of Montpellier, incursions into the commercial Orchestra, and at the Boston Jean-Marie Winling embarked theatre (La Parisienne with Early Music Festival and the on a theatrical training at Nathalie Baye, Les Portes du Festival d’Aix-en-Provence. the Conservatoire National ciel with Gérard Depardieu). His repertoire includes Supérieur d’Art Dramatique He returned to the subsidised Grimoaldo/Rodelinda, Damon/ de Paris, where he met theatre in 2001 for L’Échange Acis and Galatea, Osman/ Antoine Vitez. Specialising in (directed by Jean-Pierre Almira, Septimius/Theodora, performances in the theatre, Vincent), and since then he has and Messiah (Handel); he acted with such directors alternated between new stage Lucano/L’incoronazione di as Mehmet Ulusoy (Théâtre de productions (notably by Alain Poppea, Telemaco/Il ritorno Liberté), Claude Risac, Jacques Francon, Éric Lacascade, Arthur

22 Nauzyciel, Jean-Louis Martinelli, also takes part in numerous copies, was nominated for the Stéphane Braunschweig, and operatic productions, including Grammy Awards in 2004 and Olivier Py) and appearances in Pascal Dusapin’s Perelà, obtained a Gold Disc in 2008. films and television (with such uomo di fumo and Matthias Manoury Inharmonies (2011) partners as Gérard Depardieu, Pintscher’s L’Espace dernier at was awarded 5 Diapasons. Nathalie Baye, Yves Montand, the Opéra de Paris, Rossini’s The disc "Janácek,ˇ Brumes Alain Delon, Isabelle Huppert, Il barbiere di Siviglia at the d'enfance" conducted by Pieter- Guillaume Canet, and Charles Festival of Aix-en-Provence, Jelle de Boer was released in Berling), under the direction and Delibes’s Lakmé and 2013. The ensemble's most of Francois Dupeyron, Pierre Hahn’s Ciboulette at the Opéra recent CD, "Mozart Requiem" Granier-Deferre, Xavier Giannoli, Comique. was released in September Antoine de Caunes, Xavier accentus continues a high- 2014, with and Beauvois, Christophe Honoré, profile residency at the Opéra Insula orchestra conducted by and Claude Chabrol, among de Rouen Haute-Normandie, Laurence Equilbey. accentus others. He also doubled Kevin built around concerts and was voted Ensemble of the Year Costner’s voice in the French operas. It has been associate at the Victoires de la Musique version of Dances with Wolves. ensemble of the Orchestre Classique in 2002, 2005, and de Chambre de Paris 2008. accentus since 2009. The choir has www.accentus.fr/en accentus is a professional developed a special rapport chamber choir committed with the talented conductor erda | accentus receives aid to the a cappella repertory, Christophe Grapperon. In from the Direction Régionale the creation of contemporary 2014/15, accentus will begin des Affaires Culturelles d’Île-de- works, and oratorio and opera. a close relationship with the France of the French Ministry of Founded twenty years ago by Philharmonie de Paris. Culture and Communication; is Laurence Equilbey, it now accentus records exclusively subsidised by the City of Paris appears in the leading concert for Naïve. All its discs have and the Île-de-France Region; halls and festivals in France received many distinctions and also receives support from and around the world. It works from the musical press. The SACEM. regularly with prestigious disc Transcriptions, which accentus is in residence at conductors and and has sold more than 130,000 the Opéra de Rouen-Haute-

23 Normandie. Its educational Honorary Music Director) or oratorio, chamber orchestra and and outreach activities in Joseph Swensen, an artistic team contemporary music repertoires. the département receive the who shared the same commitment The Orchestre de chambre de support of the Conseil Général and chamber music approach Paris embraces an ethical and des Hauts-de-Seine. The cercle to repertoire was brought on socially responsible outlook based des mécènes d’erda | accentus board: the Austrian violinist and on four perspectives: the territory, conductor Thomas Zehetmair as solidarity, occupational integration accompanies the ensemble’s principal conductor and artistic and education through cultural development. advisor, Sir Roger Norrington as actions and artistic residencies orchestre de chambre first guest conductor, Deborah focusing on the North-East of the Nemtanu as concertmaster and capital. de paris the contralto and conductor, orchestredechambredeparis.com Since its foundation in 1978, Nathalie Stutzmann, as associate the Orchestre de chambre de artist. The orchestra continues The Orchestre de chambre de Paris, with its 43 permanent its fruitful partnership with the Paris and its international projects musicians, has established itself chamber choir accentus and are supported by the City of Paris, as the leading chamber orchestra Laurence Equilbey and honors the French Ministry of Culture, in France. its associate composer Philippe and the corporate sponsors of the The originality of its concerts, its Manoury. As well as its concerts at Crescendo and the Cercle des intimate chamber music approach the Théâtre des Champs-Élysées, Amis.The orchestra pays tribute to to repertoires, the search for new Notre-Dame Cathedral, and the Pierre Duvauchelle, the creator of venues and challenges as well as Théâtre du Châtelet, the Orchestra the brand Orchestre de chambre some civic initiatives towards new de Paris, and thanks Alexandre is performing at the Philharmonie audiences: all this undertaking Tharaud for agreeing to transfer de Paris. In addition to these confers an original identity to the ownership of this brand on Parisian venues, the orchestra’s the Orchestre de chambre de amicable terms. program includes tours in France Paris at the Philharmonie de and around the world. Over the Paris and in the Parisian musical past 10 years, the Orchestre de landscape.Following successive chambre de Paris has also made collaborations with renowned a name for itself in the studio artists such as Jean-Pierre Wallez, with over 20 recordings bearing Armin Jordan, Jean-Jacques eloquent testimony to its voice, Kantorow, John Nelson (appointed

24 laurence equilbey Rouen Haute-Normandie With accentus, Laurence conductor (Mendelssohn’s Athalie in Equilbey continues to focus Conductor and musical 2015). Since 2009, she has on the great vocal music director of Insula orchestra been working with accentus repertoire, while also supporting and accentus, Laurence as an associate artist of the contemporary creation. The Equilbey is acknowledged Paris Chamber Orchestra and extensive recorded work of for her demanding, yet open- will be joining up with them accentus (on the naïve label) minded approach to her again in 2015 for Reynaldo has received wide critical art. Her exploration of the Hahn’s Ciboulette at the Opéra acclaim. She is also Artistic symphonic repertory has seen Comique and Dvořák’s Stabat Director and Director of her conducting the orchestras Mater at the Philharmonie de Education at the Department of Lyon, Bucharest, Warsaw, Paris. She is also an associate for Young Singers at the Paris Café Zimmermann, Brussels artist of the Grand Théâtre de Conservatory. Philharmonic, Akademie für Provence in Aix-en-Provence Laurence Equilbey has studied alte Musik Berlin, Concerto and a companion of the music in Paris, Vienna and Köln, Camerata Salzburg, Philharmonie de Paris. London, and conducting, Mozarteumorchester Salzburg, In 2012, with support from notably with Eric Ericson, the philharmonic orchestras of the Conseil général des Denise Ham, Colin Metters and Liège, Leipzig, Francfort, etc. Hauts-de-Seine,ˇ she founded Jorma Panula. She has recently conducted Insula orchestra, an ensemble Britten’s Albert Herring (at devoted to the classical and Stephen Wright (ICA) – general the Opéra de Rouen Haute- pre-Romantic repertory, using agent [email protected] Normandie and the Opéra period instruments. The 2014- Béatrice Hörtnagel (Hörtnagel Comique), Weber’s Der 2015 season will feature the Konzertdirektion) - agent for Freischütz (Opéra de Toulon), orchestra’s maiden appearance Germany hoertnagel.de Sous apparence (Opéra de outside France as part of Paris) and Reynaldo Hahn’s the annual Mozartwoche in www.laurenceequilbey.com Ciboulette (Opéra comique). Salzburg, as well as the release www.insulaorchestra.fr She regularly conducts the of its first recording, Mozart’s www.accentus.fr Orchestra of the Opéra de Requiem (naïve).

25 félicien david le désert

PREMIÈRE PARTIE PART ONE

1. Le Récitant Speaker À l’aspect du désert, l’infini se révèle, At the sight of the desert, Infinity stands revealed, Et l’esprit exalté devant tant de grandeur, And the spirit, exalted by such grandeur, Comme l’aigle fixant la lumière nouvelle, Like the eagle gazing upon the new day, De l’infini sonde la profondeur. Sounds the depths of the infinite.

Au désert tout se tait et pourtant, ô mystère, In the desert all is silent, and yet, O mystery, Dans ce calme silencieux, Amid that calm and stillness, L’âme pensive et solitaire The pensive solitary soul Entend des sons mélodieux. Hears melodious sounds.

Ineffables accords de l’éternel silence, In these ineffable harmonies of the eternal silence, Chaque grain de sable a sa voix, Each grain of sand possesses its voice; Dans l’éther onduleux le concert se balance, In the quivering air the concert vibrates, Je le sens, je le vois… I feel it, I hear it: 2. Chœur Chorus Allah, Allah, à toi je rends hommage ! Allah, Allah, to thee I render homage! Allah, Allah, de ton immensité, Allah, Allah, of thine immensity, de ton éternité, je suis la vivante image. Of thine eternity, I am the living image. Allah, Allah ! Allah, Allah! Toi seul es glorieux et miséricordieux ! Thou alone art glorious and merciful! Toi seul es l’harmonie, toi seul es le discord, Thou alone art harmony, thou alone art discord, Toi seul es glorieux et miséricordieux ! Thou alone art glorious and merciful! Toi seul donnes la vie, toi seul donnes la mort, Thou alone givest life, thou alone givest death, Allah, Allah ! Allah, Allah!

Louange à toi, le souverain des mondes, louange Praise be to thee, ruler of all worlds, 3. dans l’immensité, Praise amid the immensity,

26 Car les solitudes profondes sont pleines de ta For my vast wastes majesté. Are full of thy majesty. Allah, Allah ! Allah, Allah!

Le Récitant Speaker Quel est ce point dans l’espace What is that point in the far distance Qui se montre et fuit tour à tour ? That comes into and out of view? À l’horizon, la Caravane passe On the horizon the caravan goes by: Serpent gigantesque elle embrasse Like some huge serpent, it espouses Des Cieux le radieux contour. The glowing outline of the skies.

La Caravane lente The sluggish caravan Chemine haletante, Toils upon its way, Et plantera sa tente And will pitch its tents Quand finira le jour. When day is done.

Chœur Chorus 2. Allons, trottons, cheminons, marchons, Come along, let us hasten, let us go onwards, let us sing, Chantons, gaiement et librement ! Let us march cheerfully and freely! Dans l’air si pur, dans ce ciel d’azur Of this pure air, beneath this azure sky, Nous respirons à pleins poumons. We breathe in full and deep.

Le Récitant Speaker L’air morne, immobile se plombe Now the gloomy, motionless air grows leaden Comme la face d’un mourant Like the face of a dying man: Voici l’impétueuse trombe Here is the raging whirlwind Au souffle aride et dévorant ! With its arid, devouring breath!

Chœur Chorus 3. Courbez vos fronts ! Bow down your heads! Le Simoùn, vent de feu, The Simoom, the wind of fire,

27 Passe comme un fléau de Dieu. Passes like a scourge of God. Allah, pitié pour les croyants ! Allah, have mercy on believers! Allah, soutiens les cœurs fervents ! Allah, sustain our fervent hearts! Le Ciel n’est plus ; l’enfer nous presse ! Heaven is no more; Hell closes in on us! Allah ! Allah! Maître de l’univers, tu vois notre détresse. Master of the universe, thou seest our distress. L’ange de la mort plane sur nos têtes ! The Angel of Death hovers above our heads! Contre ses tempêtes, hélas, point de port ! Against his storms, alas, no port is safe! Ô, souverain juge, malgré notre foi, O sovereign Judge, faithful though we be, Notre seul refuge, c’est la tombe ou toi. Our sole refuge is the grave or thee. Allah, pitié pour les croyants ! Allah, have mercy on believers! Allah, soutiens les cœurs fervents ! Allah, sustain our fervent hearts! Allah ! Allah!

Ici la vie est un rude combat, Here life is a hard struggle, Mais rien, non, rien ne nous abat, But nothing, no, nothing can dismay, Ni la brûlante poussière, Neither the burning dust, Ni la chaleur, ni le labeur. Nor the heat, nor the toil. Nous sommes forts et par nos efforts We are strong, and through our efforts Nous domptons ciel et terre ; We conquer heaven and earth; Nous combattons et nous triomphons We combat and we vanquish De la nature entière ! All of Nature! Allons, marchons, cheminons, trottons, Come along, let us hasten, let us go onwards, let us sing, Nous franchissons ces horizons du mystère. We cross those mysterious horizons.

DEUXIÈME PARTIE PART TWO LA NUIT NIGHT

Le Récitant Speaker 4. Comme un voile de fiancée, Like a bridal veil La nuit tombe au front du désert. Night falls on the desert. Aux charmes de la nuit notre cœur s’est ouvert To the charms of the night our hearts have opened Lorsque brillante aux cieux, Vénus s’est élancée. When, radiant in the heavens, Venus comes forth.

28 Ténor solo Tenor Solo Ô nuit, ô belle nuit, O Night, O beauteous Night, Ta fraîcheur nous réjouit, Your coolness is our delight, Quand après la prière, When, after prayers are over, Sur le sable mouvant, On the shifting sands La caravane entière The whole caravan Se repose en rêvant. Reposes in dreams. Ô nuit, ô belle nuit, O Night, O beauteous Night, Ta fraîcheur nous réjouit, Your coolness is our delight: Comme une amante comble Just as a lover assuages L’attente d’amour, The eagerness of passion, Tu calmes l’ardeur You calm the devouring heat Dévorante du jour. Of the day, Ô nuit, ô douce nuit. O Night, O sweet Night. Ô nuit, ô belle nuit, O Night, O beauteous Night, Ta fraîcheur nous réjouit, Your coolness is our delight, Quand, l’air rempli d’arôme, When in the air filled with fragrance, Aux sons du tarabouk, To the sound of the tarabuka1, L’almée ondule The almah2 sways Comme la vapeur du chybouk. Like the smoke of the chibouk3. Ô nuit, ô belle nuit, O Night, O beauteous Night, Ta fraîcheur nous réjouit, Your coolness is our delight,: Comme une amante comble Just as a lover assuages L’attente d’amour, The eagerness of passion, Tu calmes l’ardeur You calm the devouring heat Dévorante du jour ; Of the day, Ô nuit, ô douce nuit ! O Night, O sweet Night!

Chœur (La liberté au désert) Chorus (The Freedom of the Desert) 6. Restez dans vos tombeaux de pierre, Stay in your stone tombs, Pâles habitants des cités, Pale city-dwellers, Sans voir du Ciel ni de la terre Without seeing the majestic beauties Les majestueuses beautés ! Of earth and sky! Là votre existence est flétrie There your lives are blighted Par les ennuis, par les remords, By worries and remorse. Le désert est notre patrie, The desert is our homeland, Nous sommes libres, fiers et forts ! We are free, proud, and strong!

29 À nous le Soleil et l’espace, Ours are the sun and the vast spaces, À nous le mirage éclatant ! Ours is the dazzling mirage! À nous le nuage qui passe, Ours the cloud that passes, À nous le coursier haletant ! Ours the panting steed! À nous les sables qui scintillent, Ours the sands that glitter, Et le désert pour oreiller ! And the desert for our pillow! À nous les étoiles qui brillent Ours the stars that shimmer Et nous regardent sommeiller ! And watch us sleep!

Ténor solo Tenor Solo 7. Ma belle nuit, oh ! sois plus lente ! My lovely Night, oh, pass more slowly! Oui, tu me fais aimer et vivre ; Yes, you let me live and love; Ô nuit, tandis que ma voix chante, O Night, while my voice sings, Mon bien-aimé d’amour s’enivre. My beloved is drunk with love. Vogue sans bruit, lune éclatante ! Drift silently by, brilliant moon! Au Ciel je ne veux pas te suivre ; I will not follow you through the sky; Ici, tandis que ma voix chante, Here, while my voice sings, Mon bien-aimé d’amour s’enivre. My beloved is drunk with love. Mais ma paupière languissante But my drooping eyelids Au doux sommeil déjà se livre, Already yield to gentle sleep, Et quand ma voix s’éteint mourante, And while my voice dies away, Mon bien-aimé d’amour s’enivre. My beloved is drunk with love.

Chœur Chorus Mais ma paupière languissante But my drooping eyelids Au doux sommeil déjà se livre, Already yield to gentle sleep, Et quand ma voix s’éteint mourante, And while my voice dies away, Mon bien-aimé d’amour s’enivre. My beloved is drunk with love.

TROISIÈME PARTIE PART THREE LE LEVER DU SOLEIL SUNRISE

Le Récitant Speaker 8. Des teintes roses de l’aurore With the rosy hue of dawn La base des cieux se colore, The roots of heaven are tinged;

30 L’astre du jour The orb of day Rayonne tout à coup comme une hymne sonore Suddenly shines forth like a sonorous hymn Et remplit le désert de lumière et d’amour. And fills the desert with light and love.

Ténor (Chant du muezzin) Tenor (Call of the Muezzin) 9. El Salamalek a leikoum el Salam El Salamalek a leikoum el Salam Allah ouakbar ia les Salah Allah ouakbar ia les Salah La Allah il Allah ou Mohamed rassoul Allah La Allah il Allah ou Mohamed rassoul Allah Allah oukbar ia les Salah Allah oukbar ia les Salah!4

Chœur Chorus 10. Allons, partons, compagnons, Come, let us go, companions, Cheminons, marchons ; Let us advance, let us walk onwards; Perçons ces horizons, Let us pierce those horizons Au sein du désert solitaire ! In the solitary desert’s bosom! Allons toujours, les jours sont longs Let us go ever on, the days are long Et lourds, et la vie amère, And oppressive, and life is bitter. Marchons, cherchons le fond Let us march, let us seek to penetrate De ce profond mystère ; This profound mystery; Allons, trottons, cheminons, chantons, Come along, let us hasten, let us go onwards, let us sing, Marchons, gaiement et librement ; Let us march cheerfully and freely! Dans l’air si pur dans ce ciel d’azur Of this pure air, beneath this azure sky, Nous respirons à pleins poumons. We breathe in full and deep.

Le Récitant Speaker L’ambulante cité se perd dans le lointain ; The travelling city is lost in the distance; Elle fuit, elle fuit, on la voit disparaître It flees, it flees, we see it vanish Comme une vapeur du matin, Like morning mist; Et du désert redevenant le maître, And, reclaiming mastery of the desert, Le silence éternel que l’âme seule entend The eternal silence that only the soul can hear Sur sa couche de sable immobile s’étend. Spreads over its expanse of motionless sand.

11. Ineffables accords de l’éternel silence, In these ineffable harmonies of the eternal silence, Chaque grain de sable a sa voix. Each grain of sand possesses its voice; Dans l’éther onduleux le concert se balance. In the quivering air the concert vibrates, Je le sens, je le vois… I feel it, I hear it:

31 Chœur Chorus Allah, Allah, à toi je rends hommage ! Allah, Allah, to thee I render homage! Allah, Allah, de ton immensité, de ton éternité, Allah, Allah, of thine immensity, Je suis la vivante image ! Of thine eternity, I am the living image. Allah, Allah ! Allah, Allah!

Louanges à toi, le souverain des mondes, Praise be to thee, ruler of all worlds, Louanges dans l’immensité, Praise amid the immensity, Car les solitudes profondes For my vast wastes Sont pleines de ta majesté ! Are full of thy majesty. Allah, Allah ! Allah, Allah!

1 Goblet drum. 2 Dancing girl. 3 Turkish tobacco pipe. 4 Peace be with you, peace be with all. / God is great, come to prayer. / There is no God but Allah, and Muhammad is the Prophet of Allah. / God is great, come to prayer. (French phonetic transcription of a version of the Muezzin’s Call, the Adhan in Arabic.)

32 Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française

Le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française a pour vocation de favoriser la redécouverte du patrimoine musical français du grand XIXe siècle (1780-1920) en lui assurant le rayonnement qu’il mérite. Installé à Venise, dans un palais de 1695 restauré spécifiquement pour l’abriter, ce centre est une réalisation de la Fondation Bru. Il allie ambition artistique et exigence scientifique, reflétant l’esprit humaniste qui guide les actions de la fondation. Les principales activités du Palazzetto Bru Zane, menées en collaboration étroite avec de nombreux partenaires, sont la recherche, l’édition de partitions et de livres, la production et la diffusion de concerts à l’international, le soutien à des projets pédagogiques et la publication d’enregistrements discographiques.

The vocation of the Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française is to favour the rediscovery of the French musical heritage of the years 1780-1920 and obtain international recognition for that repertoire. Housed in Venice in a palazzo dating from 1695, specially restored for the purpose, the Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française is one of the achievements of the Fondation Bru. Combining artistic ambition with high scientific standards, the Centre reflects the humanist spirit that guides the actions of that foundation. The Palazzetto Bru Zane’s main activities, carried out in close collaboration with numerous partners, are research, the publication of books and scores, the production and international distribution of concerts, support for teaching projects and the production of CD recordings.

bru-zane.com

33 also available | également disponibles accentus janácekˇ Philharmonique, Emmanuel Krivine Brumes d’enfances Book-CD V 5032, V 5043 best 20 with A. Planès, L. Berthaud, north V 5290 R. Magalhães, R. Champion, Works by Sibelius, Rautavaara, Kuula, C. Chassany, P.-J. de Boer brahms Stenhammar, Wikander, Alfvén, Nystedt, V 5330 Ein deutsches Requiem Jersild, Sandström, Werle with S. Piau, S. Degout, liszt with E. Ericson B. Engerer, B. Berezovsky Via Crucis, Harmonies poétiques 2 CD V 5037 V 4956 et religieuses nuit sacrée with B. Engerer dusapin Works by Bach, Bizet, Buxtehude, V 5061 Requiem[s] Franck, Gounod, Handel, Mozart, with Ars Nova manoury Pachelbel, Saint-Saëns MO 782116 Inharmonies, Trakl Gedichte, Slova, with S. Piau, N. Stutzmann, P. Breslik, Fragments d’Héraclite J. Weisser, S. Wieder-Atherton, A. Saraf, dvorákˇ V 5217 D. Maurer, Concerto Köln Stabat Mater V 5216 with A. Coku, R. Pokupic,´ P. Breslik, mendelssohn M. Butter, B. Engerer Christus, cantatas poulenc V 5091 with S. Piau, R. Getchell, M. Butter, Figure humaine, Sept Chansons, Ensemble Orchestral de Paris Un soir de neige fauré V 5265 V 4883 Requiem with S. Piau, S. Degout, members mozart rachmaninoff of the Orchestre National de France Requiem Liturgy of St John Chrysostom, V 5137 with S. Piau, S. Mingardo, W. Güra, Vespers (excerpts) C. Purves, Insula orchestra, L. Equilbey with E. Ericson-Berglund, haydn V 5370 J. Dobrakowska, R. Champion, V. Miller, Die sieben letzten Worte Eric Ericson Chamber Choir with S. Piau, R. Sandhoff, R. Getchell, Mass in C minor K427 V 5239 H. van der Kamp, Akademie with S. Piau, A.-L. Sollied, P. Agnew, für Alte Musik-Berlin F. Caton, La Chambre V 5045

34 schoenberg Friede auf Erden, Farben, Drei Volksliedsätze… Kammersymphonie opus 9 with Ensemble Intercontemporain, J. Nott V 5008 strauss A cappella: Deutsche Motette op.62, Traumlicht, Zwei Gesänge op.34 Recording producer: Arnaud Moral Balance engineer : Cyril Bécue with J. Archibald, D. Pecková, Editing & Mastering : Alison Azcrizzi E. Soklossa, R. Gleadow, Latvian Radio Choir Recorded in May 2014 at the Cité de la musique, Paris (France) V 5194 transcriptions1 Recording & Editing system : Pyramix Microphones : DPA, Neumann, Schoeps Works by Bach, Barber, Berg, Chopin, Preamplifiers & converter : Studer Debussy, Mahler, Ravel, Wolf V 4947 Article translated by Charles Johnston (English) transcriptions2 Works by Bach, Debussy, Mahler, Cover: Jean Baptiste Paul Lazerges (1845-1902), Caravane près de Biskra, Musée des Beaux-Arts, Nantes. Prokofiev, Ravel, Schubert, Scriabin, © RMN-Grand Palais / Gérard Blot Vivaldi, Wagner V 5048 Inside photos: Laurence Equilbey & Orchestre de chambre de Paris © Jean-Baptiste Millot transcriptions Andy Sommer (director) www.naive.fr DVD V 5116 p 2014 Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française & © 2014 Naïve V 5405

35 36 V 5405