Laurence Equilbey L a U R E N C E E Q U I L B E Y
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laurence equilbey LAURENCE EQUILBEY 2 nuit sacrée | holy night johann sebastian bach, georges bizet, dietrich buxtehude, césar franck, charles gounod, george frideric handel, wolfgang amadeus mozart, johann pachelbel, camille saint-saëns sandrine piau SOPRANO nathalie stutzmann CONTRALTO pavol breslik TENOR johannes weisser BASSE | BASS sonia wieder-atherton VIOLONCELLE | CELLO aurélie saraf HARPE | HARP daniel maurer ORGUE | ORGAN accentus concerto köln laurence equilbey DIRECTION | CONDUCTOR 3 nuit sacrée | holy night johann pachelbel 1652-1706 1 Canon en ré majeur | in D major johann sebastian bach 1685-1750 2 Choral | Jésus que ma joie demeure (Cantate BWV 147) 3 Jauchzet, frohlocket! (Oratorio de Noël | Weihnachts-Oratorium | Christmas Oratorio BWV 248) charles gounod 1818-1893 | johann sebastian bach 4 Ave Maria | Nathalie Stutzmann CONTRALTO , Aurélie Saraf HARPE dietrich buxtehude 1637-1707 5 Alleluia (Cantate BuxWV 15) george frideric handel 1685-1759 Le Messie | Messiah 6 For unto us a Child is born 7 Alleluia 4 camille saint-saëns 1835-1921 8 Benedictus (Oratorio de Noël | Christmas Oratorio) | Sandrine Piau SOPRANO , Johannes Weisser BASSE , Aurélie Saraf HARPE , Daniel Maurer ORGUE césar franck 1822-1890 9 Panis angelicus | Pavol Breslik TÉNOR , Sonia Wieder-Atherton VIOLONCELLE , Daniel Maurer ORGUE wolfgang amadeus mozart 1756-1791 10 Alleluia (Exsultate, jubilate K165) | Sandrine Piau SOPRANO 11 Farandole de L’Arlésienne d'après Georges Bizet | thibault perrine ORCHESTRATION 12 adolphe adam 1803-1856 Minuit, chrétiens | Pavol Breslik TÉNOR , Daniel Maurer ORGUE 13 augusta holmès 1847-1903 | thibault perrine ARRANGEMENT Trois anges sont venus ce soir | Sandrine Piau SOPRANO , Sonia Wieder-Atherton VIOLONCELLE , Aurélie Saraf HARPE 14 franz xaver gruber 1787-1863 Stille Nacht! Heilige Nacht! 5 Mozart, Haendel ou Bach, certes, mais aussi Richard Strauss, Liszt et Schoenberg. Le répertoire abordé par l’ensemble accentus est révélateur d’une générosité musicale peu ordinaire. Il parcourt les routes connues et emprunte des détours buissonniers, qui révèlent des paysages méconnus de la musique, sources de plaisirs rares ainsi qu’en témoigne le récent album consacré aux œuvres cho- rales du compositeur de Salomé. C’est d’ailleurs avec son Der Abend opus 34 que le chœur se fit connaître. Ce qui n’empêchait pas le jeune ensemble mené par Laurence Equilbey de créer dans le même temps Outis de Luciano Berio, Medeamaterial de Pascal Dusapin ou L’Amour de loin de Kaija Saariaho. Hier et aujourd’hui, exigence et popularité, qualité mais pas démagogie, ce grand écart plutôt intenable est depuis sa naissance la marque d’accentus. Vincent Borel 6 Le Canon en ré majeur de Johann Pachelbel est écrit en 1677 pour trois violons et une basse continue. Sur une basse immuable se déploient douze variations, où les trois voix se déroulent à l’identique, mais décalées les unes par rapport aux autres. À l’origine, le canon était suivi d’une gigue, rarement jouée. Composée en 1723 pour la fête de la Visitation, la Cantate n° 147 de Bach, « Herz und Mund und Tat und Leben » (« Cœur et bouche, action et vie »), reprend une cantate pour le temps de l’Avent remontant à 1716, lorsque Bach était organiste à la cour à Weimar. Elle doit sa renom- mée à son chœur final,Jesus bleibet meine Freude (« Jésus que ma joie demeure »), harmo- nisation spectaculaire d’un choral luthérien de 1661. La jubilation de Noël éclate dans le chœur d’entrée de l’Oratorio de Noël (Weihnachts-Oratorium) de Bach, série de six cantates exécutées à Leipzig durant les fêtes de Noël et de l’Épiphanie de l’hiver 1734-1735. Les trompettes et les timbales répondent avec vigueur aux acclamations du chœur : « Exultez, réjouissez-vous, debout, louez les jours… » pour exprimer la joie de la foule attendant la naissance imminente du Sauveur. À l'inverse, ton introverti dans l’Ave Maria (1859) que Charles Gounod transcrivit pour violon sous le titre éloquent de Méditation. Si la mélodie est bien de l’auteur de Faust, l’accompa- gnement n’est autre que le prélude initial du Premier Livre du Clavier bien tempéré, ensemble de vingt-quatre préludes et fugues composé par Bach en 1722. Peut-être Bach avait-il à l’oreille, lorsqu’il composa son premier chœur de l’Oratorio de Noël, l’Alléluia de Dietrich Buxtehude, compositeur qu’il admirait au point de parcourir quatre cents kilomètres à pied dans le seul but d’aller l’entendre à Lübeck. Il s’agit du chœur final de la cantate « Der Herr ist mit Mir ». 7 Œuvre emblématique entre toutes de la vie musicale anglaise, Le Messie (Messiah) fut écrit en 1742… par un Allemand, né sous le nom de Georg Friedrich Händel dans la ville saxonne de Halle. Seule la première partie se rapporte à la Nativité ; on y entend le chœur For unto us a Child is born (« Pour nous, un enfant est né »), qui traduit la joie émerveillée des témoins de la naissance divine. L’Alléluia clôt la seconde partie, qui raconte la mort et la résurrection du Christ ; il aurait été composé par Haendel en transe (le compositeur aurait confié à une ser- vante avoir vu le ciel s’ouvrir devant lui et apparaître Dieu lui-même). La tendresse associée au temps de Noël étreint l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns, œuvre d’un tout jeune musicien créée en 1869 en l’église de la Madeleine. Organiste virtuose, Saint-Saëns n’oublie pas son instrument dans le « Benedictus », duo pour soprano et basse, mais lui adjoint les sonorités diaprées de la harpe. César Franck composa son Panis angelicus (« Pain des anges ») en 1872 sur une hymne de saint Thomas d’Aquin. Devant son succès, il en réalisa plusieurs arrangements et l’inséra la même année dans sa Messe solennelle à trois voix de 1860, qu’il réorchestra pour l’occasion. À l’origine, le motet Exsultate, jubilate est lié à la Vierge Marie. Wolfgang Amadeus Mozart le composa à Milan en janvier 1773, pendant les répétitions de son opéra Lucio Silla, à l’inten- tion du castrat Venanzio Rauzzini qui en était la vedette ; la virtuosité du chanteur transparaît dans l’air final, qui vocalise sur le seul mot « Alléluia ». En 1779, Mozart adapta le texte à la liturgie de Noël, remplaçant à cette occasion les hautbois par des flûtes. Georges Bizet insère un chant provençal lié à l’Épiphanie, la Marche des rois, au sein de la Farandole, dans sa musique de scène écrite en 1872 pour le drame d’Alphonse Daudet L’Arlésienne. Il est ici réorchestré par Thibault Perrine. Sébastien Laujean 8 SANDRINE PIAU , NATHALIE STUTZMANN , PAVOL BRESLIK , JOHANNES WEISSER , SONIA WIEDER -ATHERTON , AURÉLIE SARAF , DANIEL MAURER 9 sandrine piau SOPRANO Révélée par les plus grands chefs du baroque, consacrée Artiste lyrique de l’année 2009 par les Victoires de la musique classique, Sandrine Piau affiche aujourd’hui un large répertoire reflété par une abondante discographie. Sur la scène lyrique, où elle alterne rôles baroques, classiques et romantiques, en concert ou en récital, elle confirme sa place d’exception au sein de la nouvelle génération de chanteurs français. nathalie stutzmann CONTRALTO Sollicitée depuis vingt ans par les plus grands chefs d’orchestre, Nathalie Stutzmann est l’une des grandes voix de contralto d’aujourd’hui. Opéras (dont tous les premiers rôles haendéliens), passions et oratorios, lieder et mélodies (notamment avec la pianiste Inger Södergren) sont ses domaines d’élection – une diversité dont témoigne sa discographie. En 2009, elle crée et dirige l’orchestre de chambre Orfeo 55 et consacre désormais une partie de ses activités à la direction d’orchestre. pavol breslik TÉNOR Pavol Breslik remporte en 2000 le Prix du Concours Antonín Dvorák et a poursuivi sa forma- tion au CNIPAL (Marseille) et en master classes. Membre du Staatsoper Unter den Linden de Berlin de 2003 à 2006, il a depuis élargi son répertoire, jusqu’ici principalement mozartien, et s’affirme dans les rôles de premier plan sur la scène lyrique. johannes weisser BASSE Johannes Weisser s’est rapidement fait un nom parmi les plus prometteurs chanteurs scan- dinaves. À un âge où de nombreux barytons n’ont pas encore débuté leur carrière, il a déjà à son acquis un répertoire considérable, étendu de la musique baroque (Monteverdi…) jusqu’au répertoire du XXe siècle (Britten, Weill…). Il a enregistré le rôle-titre de Don Giovanni, la Brockes Passion de Telemann, La Création de Haydn et un programme de mélodies de Grieg. 10 sonia wieder-atherton VIOLONCELLE Conceptrice de parcours imaginaires que reflètent ses concerts et sa discographie, parte- naire recherchée par de nombreux musiciens, orchestres et compositeurs, Sonia Wieder- Atherton est une grande personnalité musicale d’aujourd’hui. Formée au CNSMD de Paris, puis à Moscou, elle est lauréate du concours Rostropovitch (1986) et remporte le Grand Prix Del Duca de l’Académie des Beaux-Arts (1999). aurélie saraf HARPE Forte de l’enseignement de Frédérique Cambreling, Ursula Holliger (Freiburg) puis Fabrice Pierre (Lyon), Aurélie Saraf mène une carrière tout à fait originale partagée entre répertoire baroque et contemporain, interprétation et improvisation, récitals et théâtre musical. Elle est depuis 2005 harpe solo des Musiciens du Louvre-Grenoble. daniel maurer ORGUE Premier Prix d’orgue au CNSMD de Paris en 1982 et Premier Prix d’honneur à l’unanimité du jury au Concours international (UFAM) à Paris,ˇ Daniel Maurer est titulaire de l’orgue historique Silbermann (1741) de l’église Saint-Thomas de Strasbourg depuis 2004. Professeur d’orgue au Conservatoire de Strasbourg, il donne régulièrement des concerts et des master classes dans de nombreux pays européens et au Japon. concerto köln Dès sa création en 1985, Concerto Köln a pris sa place au premier rang des orchestres spé- cialisés dans la pratique d’exécution historique.