République Française

DÉPARTEMENT DE LA NIÈVRE

CONSEIL GÉNÉRAL

Rapport du Préfet

ET

PROCES-VERBAUX DES DELIBERATIONS

Session ordinaire de Mai 1953

Imprimerie FORTIN

1953 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

DÉPARTEMENT DE LA NIÈVRE

CONSEIL GÉNÉRAL

Rapport du Préfet

ü i i

PROCES-VERBAUX DES DELIBERATIONS

SESSION ORDINAIRE DE MAI 1953

NEVERS FORTIN, IMPRIMEUR 13, Rue du Moulin-d’Ecorce

1953 DÉPARTEMENT DE LA NIÈVRE

Préfet : Yves CAZAUX

MEMBRES DU CONSEIL GÉNÉRAL

Arrondissement de Cosne

DATE deladern. del'explr. élection du mandat MM. Cosne ...... G a d o i n , Conseiller de la République, Maire de Cosne...... 1951 1957 Donzy ...... le colonel R o c h e , à N e v e rs -----■...... 1949 1954 La Charité ___ M artinet, à La Charité ...... 1952 1954 Pouiily ...... le docteur Sébillotte, à P o u iily ...... 1951 1957 P ré m e ry ...... G u y o t , M aire, à Dompierre-sur-Nièvre 1949 1954 Saint-Amand... le docteur F i é , à Saint-Amand ...... 1951 1957

Arrondissement de Clamecy MM. B rinon ...... de Jouvencel, à G uipy ...... 1951 1957 C la m e c y ...... le docteur P a u l u s , Maire, à Clamecy. 1951 1957 Corbigny ...... Faulquier, M aire, à Cervon ...... 1949 1954 Lorm es ...... S i l v a i n , M aire, à Lormes ...... 1951 1957 T an n ay ...... Chaigneau, à T a n n a y ...... 1949 1954 Varzy ...... S a v i g n a t , à La Chapelle-Saint-André. 1949 1954

Arrondissement de Château-Chinon MM. Château-Chinon le D r B o n d o u x , à Château-Chinon-V. 1951 1957 Châtillon-en-B, le D r D u b o i s , à Chàtillon-en-Bazois.. 1951 1957 F ours ...... Coudant, à Cercy-la-Tour...... 1949 1954 Luzy ...... B o n d o u x Joseph, Maire, à Luzy ...... 1949 1954 Montsauche ... M itterrand, Député de la Nièvre, à Nevers ...... 1949 1954 Moulins-Engllb. D o u s s o t , Conseiller de la République, à Moulins-Engilbert ...... 1951 1957

Arrondissement de Nevers MM. D e c iz e ...... Perronnet, Maire, à St-Léger-des-V. 1949 1954 D ornes ...... C h a t e a u , Maire, à Lucenay-les-Aix .. 1951 1957 Nevers ...... D u r b e t , Député de la Nièvre, Maire, à Nevers ...... 1949 1954 Pougues-l.-Eaux G é r a r d , Maire, à .... 1951 1957 S t-B en in -d ’Azy. G u é n y , Maire, à Billy-Chevannes .... 1951 1957 St-Pierre-le-M. B o u i l l e r , Maire, à St-Pierre-le-Moûtier 1951 1957 Saint-Saulge .. le docteur L a u r e n t , à Saint-Saulge .. 1949 1954 4 MEMBRES DU CONSEIL GÉNÉRAL

COMPOSITION DU BUREAU DU CONSEIL GÉNÉRAL

(Election de septembre 1952)

Président ...... MM. G u é n y . Vice-Présidents ...... l e D 1' B o n d o u x e t S a v i g n a t . Secrétaires ...... le D r Sébillotte et Chateau.

MEMBRES DE LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE

Président ...... MM. C o u d a n t . Vice.Président ...... B o u i l l e r .

Secrétaire ...... le D r L a u r e n t .

M e m b re s ...... Chaigneau, D r Dubois, Faulquier, M a r t i n e t .

COMPOSITION DES COMMISSIONS DU CONSEIL GÉNÉRAL

Première Commission: Finances (8 membres). — MM. Marie-Joseph Bondoux, D urbet, le docteur Fié, Gadoin, de Jouvencel, M itterrand, le colonel R o c h e , le docteur Sébillotte.

Deuxième Commission: Travaux publics (8 membres). — MM. le docteur Bondoux, B ouiller, Chaigneau, Doussot, Gérard, G uyot, Perronnet, Silvain.

Troisième Commission : A /f aires économiques et sociales (8 m em bres). — MM. Chateau, Coudant, le docteur Dubois, Faulquier, le docteur Laurent, M artinet, le docteur Paulus, Savignat.

Commission spéciale: Equipement rural (7 membres). — MM. Joseph Bondoux, B ouiller, le docteur Fié, G érard, G uény, G uyot, Savignat. L I STE des Membres de l'Assemblée départementale avec l'indication des Commissions ou Organismes dont ils font partie au titre de Conseillers généraux.

MM.

BONDOUX Joseph lrp Commission du Conseil général (Finances). Commission consultative de répartition des sub­ ventions départementales aux Associations agri­ coles. Commission spéciale d’incendie. Commission de l’équipement rural. Comices agricoles. Conférences régionales des P.T.T.

Dr BONDOUX .. 2f Commission du Conseil général

BOUILLER Commission départementale. 2 'Commission du Conseil général (Travaux publics). Commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre de métiers. Commission départementale d’Assistance. Comité d’examen et de contrôle des travaux. Commission départementale du Travail. Commission de contrôle des travaux du Tribunal de Cosne. , , Comité de patronage des Habitations a loyer m od4ré Conseil d’administration de,l’Office départemental d'habitations à loyer modéré. Commission de l’équipement rural. Commission d’examen des marches. Comité technique départemental des Transports. Comices agricoles. . . . . Conseil départemental de l’Enseignement primaire.

CHAIGNEAU ... g^^^sionX 'Sâ^général (Travauxpublics). Commission départementale de contrôle des opéra-

Comtté S i q ü ? «partemental des Transports. 6 CONSEILLERS GÉNÉRAUX-ATTRIBUTIONS et MANDATS SPÉCIAUX

MM. CHATEAU ...... 3' Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Commission de vérification et de contrôle du Service de l’Assistance médicale gratuite. Comices agricoles. Conseil de perfectionnement de l’Ecole d’enseigne­ ment ménager agricole. Conseil de perfectionnement de l’Ecole d’agriculture d’hiver ambulante. Conseil d’administration des Ecoles normales de M oulins.

COUDANT ...... Commission départementale. 3° Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Conseil départemental de l’Enseignement primaire. Comité départemental de liaison et de coordination des Services sociaux.

DOUSSOT ...... 2* Commission du Conseil général (Travaux publics). Comité technique départemental des Transports. Conseil départemental de l’Enseignement primaire.

Dr DUBOIS ...... Commission départementale. 3* Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Commission de surveillance de la Maison mater­ nelle. Commission d’achat d’œuvres d’art.

DURBET ...... lro Commission du Conseil général (Finances). Commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre de métiers. Commission départementale de la Reconstruction. Commission départementale de l’Urbanisme.

Commission départementale. 3* Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Commission de vérification et de contrôle du Ser­ vice de l’Assistance médicale gratuite. Comité de liaison des organismes participant à l’action sanitaire. Commission spéciale d’incendie. Commission des sites, perspectives et paysages. Comité départemental de liaison et de coordination des Services sociaux.

lre Commission du Conseil général (Finances). Commission de surveillance du Sanatorium de Pignelin. Conseil départemental d’hygiène. Commission d’achat d’œuvres d’art. CONSEILLERS GÉNÉRAUX - ATTRIBUTIONS kt MANDATS SPÉCIAUX 7

MM.

GA DO IN ...... lro Commission du Conseil général (Finances). Comices agricoles. Comité départemental des Colonies de vacances.

2" Commission du Conseil général (Travaux publics). commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre de métiers. Commission de vérification et de contrôle du Ser­ vice de l’Assistance médicale gratuite. Comité départemental de l’Enseignement techni­ que. Commission de surveillance du Sanatorium de Pi­ gnelin. Commission départementale du Travail. Commission de surveillance de la Maison mater­ nelle. Commission départementale de la Reconstruction. Commission spéciale d’incendie. Commission de l’équipement rural. Commisssion de surveillance des Colonies de vacances. Conseil départemental d’hygiène. Commission départementale d’Assistance.

GUÉNY ...... Président du Conseil général. Commission consultative de répartition des sub­ ventions départementales aux Associations agri­ coles. , . , Commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre de métiers. Conseil de perfectionnement de l’Ecole d’enseigne­ ment ménager agricole. ^ _ ot__ Commission de surveillance de la Maison mater-

Comité de patronage des Habitations à loyer Conseil1 d’administration de l'Office départemental d’habitations à loyer modère. Comité technique départemental des Transports. Commission de l’équipement rural. Comices agricoles.

GUYOT 2* Commission du Conseil général (Travaux publics). GUY0T ...... commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre des métiers. Commission de vérification et de contrôle du Ser- v T c e d e l’Assistance médicale gratuite. Comices agricoles. Commission de l’équipement rural. Comité de , liaison des organismes participant à lac-

Comité technique départemental des Transports Commission départementale des soutiens de 8 CONSEILLERS GÉNÉRAUX- ATTRIBUTIONS e t MANDATS SPECIAUX

MM. de JOUVENCEL. lre Commission du Conseil général (Finances). Comité de patronage des Habitations à loyer modéré. Conseil d’administration de l’Office départemental d'habitations à loyer modéré. Comices agricoles.

Dr LAURENT ... Commission départementale. 3* Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Conseil départemental de l’Enseignement primaire. Commission de surveillance de la Maison mater­ nelle. Conseil départemental de l’Assistance publique et privée. Commission départementale de Camping. Commission de classement des candidatures à un bureau de tabac.

MARTINET Commission départementale. 3e Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Commission de réforme des agents départemen­ taux (suppléant). Conseil d’administration de l’Office départemen­ tal des habitations à loyer modéré.

MITTERRAND ... lr0 Commission du Conseil général (Finances). Comité départemental de l’Enseignement technique. Commission départementale de la Reconstruction. Section permanente de la Reconstruction. Commission départementale de l’Urbanisme. Commission d’achat d’œuvres d’art. Commission départementale du Tourisme.

Dr PAULUS .... 3' Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Conseil d’administration des Ecoles normales d ’Auxerre. Conseil départemental de l’Enseignement primaire. Comité départemental de liaison et de coordination des Services sociaux.

PERRONNET .... 2* Commission du Conseil général (Travaux publics). commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre des métiers. Commission de surveillance du Sanatorium de P i ­ gnelin. Comité d’examen et de contrôle des travaux. Conseil d’administration de l’Office départemental d’habitations à loyer modéré. Commission départementale de la Reconstruction. Comité de patronage des Habitations à loyer modéré. Comité technique départemental des Transports. CONSEILLERS GÉNÉRAUX-ATTRIBUTIONS et MANDATS SPÉCIAUX 9

MM. le colonel ROCHE lre Commission du Conseil général (Finances). Commission de recensement des votes pour les élections à la Chambre de métiers. Commission de vérification et de contrôle du Ser­ vice de l’Assistance médicale gratuite. Commission départementale d’Assistance. Commission de surveillance de la Maison d’arrêt de Nevers. Commission de surveillance de la Maison mater­ nelle. Comices agricoles. Conseil départemental de l’Assistance publique et privée. Comité technique départemental des Transports. Commission d’achat d’œuvres d’art.

SAVIGNAT 3* Commission du Conseil général (Affaires écono­ miques et sociales). Conseil de perfectionnement de l’Ecole d’enseigne­ ment ménager agricole. Comices agricoles. Commission de l’équipement rural.

Dr SÉBILLOTTE lr» Commission du Conseil général (Finances). Comité de patronage des Habitations à loyer modéré. Conseil d’administration de l’Office départemental d’habitations à loyer modéré. Conseil de perfectionnement de l’Ecole d’agriculture d’hiver ambulante. Comité départemental du Tourisme.

SILVAIN 2' Commission du Conseil général (Travaux publics). Commission consultative de répartition des sub- ventions départementales aux Associations agri­ coles. Comité technique départemental des Transports. Commission départementale de la Reconstruction. Comices agricoles. RAPPORT DU PRÉFET présenté à la session ordinaire de Mai 1953

CHAPITRE 1er

I

BUDGETS, COMPTES, CENTIMES IMPOSITIONS II

PROPRIÉTÉS ET BATIMENTS DÉPARTEMENTAUX

3° Division. — m Bureau

AFFECTATION AU SERVICE VICINAL l/UN TERRAIN DÉPENDANT

DE L’ANCIENNE GARE V.F.I.L. DE SAINT-BENIN-D’AZY

2° Commission

Par acte du 17 avril 1950, le Département de la Nièvre a codé à la Coopérative agricole de La Charité, les bâfimeuts et une partie des terrains de l’ancienne gare V.F.I.L. de Saint-Benin-d’Azy. Une parcelle (je terrain de 26 a. 38 ca. dépendant de cette gare n ’a pas élé mis en vente à ce jour. Par rapport déposé sur votre bureau, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées indique que ce terrain impropre à la culture, et situé en déblai, ne peut intéresser les pro­ priétaires voisins. De plus, la vente susviséc de la parlie centrale nuit consi­ dérablement à l’unité et à l’homogénéité du terrain en ques­ tion. Par contre, son affectation au Service vicinal permettrait à celui-ci l’exploitation d’une carrière, la construction d’un hangar pour entreposer le matériel du Service, ainsi (pie la récupération des poutres métalliques d’un passage supérieur de 8 mètres. La Coopérative agricole de La Charité, consultée, a fait connaître que rem placem ent qui lui avait été cédé était suffisant pour ses besoins. Je vous prie de bien vouloir statuer sur cette question et, le cas échéant, réserver pour le Service vicinal les terrains restants. PROPRIETES, BATIMENTS DEPARTEMENTAUX 13

3° Division. — 1er Bureau

VENTE DE LA GARE V.F.I.L. DES LIGERS, A BITRY

2e Commission

Au cours de votre séance du 21 avril 1952, vous aviez décidé de remettre en adjudication avec un rabais de 2 % sur la mise à prix initiale, la station V.F.I.L. invendue lors des adjudications précédentes. La gare des Ligers, à Bitry, n’ayant pas trouvé preneur lors de cette deuxième adjudication, M° Richard, notaire a Saint-Amand-en-Puisaye, m’a fait connaître qu’il avait trouvé un acquéreur pour cet immeuble, moyennant le prix de 190.900 francs. Des renseignements que j’avais recueillis sur ce bâtiment, il résultait que la toiture était en très mauvais état et il importait, pour sauvegarder les intérêts du Département, que cette vente fut réalisée dans le plus bref délai possible. C’est la raison pour laquelle me portant fort pour le Dépar­ tement et à titre de mesure conservatoire, j’ai autorisé M* Ri­ chard à traiter à l’amiable la vente de cette gare moyennant le prix de 100.000 francs, étant entendu que tous les frais de notaire, de timbre et d’enregistrement seraient à la charge de l’acquéreur. Votre Commission départementale consultée avait bien voulu me donner son avis favorable bien que cette question dépassât également, sa compétence formelle. Je vous serais obligé de bien vouloir régulariser par une délibération favorable la mesure prise avant que vous ayez pu en délibérer préalablement.

3» Division. — lor Bureau

VENTE DE LA GARE V.F.I.L. DU RAZOU, A BRASSY

2" Commission

stationAT V.F.I.L. du Razou, à Brassy. 14 PROPRIETES, BATIMENTS DEPARTEMENTAUX

Par rapport déposé sur votre bureau, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées fait connaître que, la remise en état des bâtiments s’avérant trop onéreuse, il a renoncé à utiliser cette gare pour le logement d’un agent de son Service. Compte tenu de l’emplacement de l’immeuble, de la super­ ficie du terrain, de l’importance et de l’état actuel des bâti­ ments, il estime qu’en cas de vente par adjudication de la halte du Razou, la mise à prix pourrait être fixée à 180.000 fr. M. le Directeur des Domaines consulté, indique que pour faciliter le jeu des enchères, il y aurait lieu de fixer à 150.000 francs la mise à prix de l’immeuble dont il s’agit. J’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir statuer sur cette question et le cas échéanl : 1° Autoriser cette vente par voie d’adjudication; 2° Fixer la mise à prix; 3° Charger M° Parent, notaire à Lormes, de cette adjudi­ cation qui aurait lieu conformément au cahier des charges établi pour la vente des terrains et bâtiments des V.F.I.L. du canton de Lormes.

.4 °

3° Division. — !<»• Bureau

V.F.I.L. — MISE EN VENTE IJE TERRAINS RÉSERVÉS AU SERVICE

VICINAL SUR LE TERRITOIRE DU CANTON DE BRINON

2e Commission

Diverses parcelles de terrain des V.F.I.L., situées sur le territoire de la commune de Neuilly, entre les p.k. 4.870 et 5.175, avaient été réservées au Service vicinal en vue de l’élargissement du chemin départemental n° 34 et de l’éta­ blissement de dépôt de matériaux. Par rapport déposé sur votre bureau, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées fait connaître qu’à cet endroit la plateforme du C.D. 34 mesure une largeur moyenne de 10 mètres, suffisante pour permettre l’élargissement éventuel de la chaussée. En outre, ce service dispose pour ses dépôts de matériaux de l’emplacement voisin situé entre les p.k. 4.787 et 4.855 qui est suffisant. PROPRIETES, BATIMENTS DEPARTEMENTAUX 15

Enfin, les propriétaires riverains de ces parcelles ont mani­ festé leur intention d’acquérir ces terrains pour accéder au C.D. 34. Pour ces motifs, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées propose de céder à l’amiable aux propriétaires riverains : 1° Le lot n° l situé entre les p.k. 4.870 et 4.934, moyen­ nant le prix de 3.000 francs; 2° Le lot n° 2 situé entre les p.k. 4.934 et 4.900, moyennant le prix de 1.250 francs; 3° Le lot n° 3 situé entre les p.k. 4.960 et 5.175, moyennant le prix de 9.000 francs. Je vous serais obligé de bien vouloir statuer sur cette question. 111

PERSONNEL DU DÉPARTEMENT

Cabinet du Préfet

PERSONNEL. — COMPTE RENDU SUR LA MISE EN PLACE

DES MÉTHODES DE MODERNISATION ET RÉORGANISATION

DES SERVICES

2" Commission

Vous avez, depuis 1950, fait d’importants efforts pour moderniser et le matériel de la Préfecture et les méthodes de travail du personnel. L’application des études faites par le Cabinet Loichot en ce domaine et approuvée par votre Assemblée, devait fournir le moyen de réaliser des économies de personnel. J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en fait, la mise en place de ces méthodes nouvelles a été pratiquement effec­ tuée, dans son ensemble, fin décembre 1952. Par ailleurs, et pour répondre aux observations du Comité des Inspecteurs généraux des Services administratifs consi­ gnées dans leur rapport écrit, j’ai étudié, en vue de me rallier au plan-type établi par l’Administration Centrale, une réorganisation profonde des Services de la Préfecture entraî­ nant une nouvelle répartition des attributions des divisions et, par suite, une répartition du personnel suivant les tâches afférentes à chacune de ces trois divisions. Après cette étude approfondie', deux arrêtés en date du 19 décembre 1952, figurant au dossier, ont donné forme et force d’exécution à cette réforme. Cette répartition a abouti à un meilleur équilibre du per­ sonnel entre les trois divisions, ainsi que vous pourrez le constater sur le tableau comparatif joint au dossier. P ERSONN EL DIJ D E PART EMENT 1 7

L’application des méthodes de modernisation d’une part, la réorganisation des Services et des affectations du per­ sonnel, d’autre part, ont permis de dégager, parmi les employés en fonction fin décembre 1052, le personnel d’en­ cadrement et d’exécution nécessaire à la formation de Ser­ vices nouveaux correspondant à des tâches nouvelles impo­ sées soit par des textes ministériels, soit par des exigences locales impérieuses et qui n’avaient pu être antérieurement constitués faute de disposer du personnel suffisant. Ce sont :

Le Service intérieur qui existait déjà mais sous forme embryonnaire, puisque, intégré dans le Service même d’une Division, il lui était pratiquement impossible de remplir le rôle extrêmement complet et sérieux que j’entends lui faire assurer, c’est-à-dire une véritable mission de contrôle des dépenses engagées et de centralisation des achats, seule façon à mon sens d’être en mesure de réaliser des économies ou tout au moins d’éviter toutes dépenses inutiles. Effectif: 3 employés: 1 chef de bureau; i secrétaire administratif; 1 employée de bureau dactylographe.

Le Bureau spécialisé de Défense Nationale créé par la loi du il juillet 1938 et dont l’Administration Centrale m'a rappelé, à plusieurs reprises, la nécessité de la constitution. Celle-ci non effective jusqu’à cette année, par suite de manque de personnel qualifié, ne pouvait plus être diItérée en raison de l’urgence de la réalisation de certaines des tâches qui lui incombent et dont la principale est de prépa­ rer la mobilisation dans tous les domaines : transports, ravitaillement, protection sanitaire, protection des popula­ tions, etc. Effectif : 2 employés : 1 chef de bureau; 1 attaché. A noter qu’une employée sténo-dactylo est en outrenéces­ saire et est prévue au plan du personnel dès possibilité de mutation ou de recrutement.

Le Service de la Régie des Recettes créé par arrêté intermi­ nistériel et chargé de percevoir les droits afférents a la déli­ vrance des titres intéressant notamment les Services des automobiles, des passeports, des étrangers et de délivrer a ces Services les timbres et formules correspondant aux versements. La moyenne des recettes mensuelles est actuellement de 2.500.000 francs. Jusqu’ici, l’attachée qui remplit les fonctions de régisseur a assuré seule toutes les opérations du Service : — Réception des fonds au guichet; 18 PERSONNEL DU DEPARTEMENT

— Encaissement des chèques postaux; — Délivrance des timbres ou formules aux Services; — Versements des fonds à la Trésorerie Générale; — Tenue journalière des registres réglementaires (14); — Compte rendu mensuel détaillé de toutes les opérations pour la Trésorerie Générale. En progression constante depuis le début de l’année, le montant de la recette atteint avec la saison d’été une impor­ tance telle que le régisseur ne peut plus suffire à assurer, seule, toutes ces opérations. Une employée auxiliaire devra un jour lui être adjointe. En résumé, l’application des méthodes de réorganisation et une répartition plus judicieuse des tâches des Services de la Préfecture a permis, à compter du 1er janvier 1953, de prélever sur le personnel existant en 1952 6‘ employés quali­ fiés pour le fonctionnement de 3 nouveaux Services dont deux très importants. 11 est prévu que 2 employés supplé­ mentaires seront encore nécessaires, le moment venu, pour le plein rendement de ces Services qui viennent de commen­ cer leur tâche, mais cet appoint en personnel d’exécution est faible en comparaison des résultats ci-dessus très appré­ ciables dont je suis heureux de vous rendre compte. Je ne doute pas que la réforme des attributions, la moder­ nisation des méthodes de travail par le Cabinet Loichot, le matériel récemment acquis et l’installation très prochaine dans les locaux modernes dont vous avez bien voulu doter les Services de la Préfecture, constituent un ensemble d’améliorations extrêmement important, susceptible de pla­ cer, grâce à votre compréhension, notre administration dé­ partementale parmi les mieux adaptées à leurs tâches diffi­ ciles et, de ce fait, de lui permettre, en répondant mieux aux besoins du public, de satisfaire ses intérêts légitimes. Et à l’occasion de cette mise au point, je tiens à rendre hommage à mes collaborateurs de tous grades qui, sans exception, ont apporté leur concours pour la mise en place de cette importante réorganisation dont j’ai le plaisir de vous faire part du complet achèvement. IV

TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS, VOIRIE

URBANISME ET CONSTRUCTION

6 °

3® Division. — 1er Bureau

COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE LA RECONSTRUCTION.

RENOUVELLEMENT DES POUVOIRS DE CINQ MEMBRES

DU CONSEIL GÉNÉRAL

2e Commission

Au cours de voire séance du 20 novembre 1952, vous ayez renvoyé à votre prochaine session le renouvellement du m andat de MM. Mitterrand, Durbet et Gérard (membres titulaires) et de MM. Bouiller et Perronnet (membres sup­ pléants), au sein de la Commission départementale de la Reconstruction ou la désignation de nouveaux membres. J’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir procéder a la désignation de 5 membres de l’Assemblee départementale (3 titulaires et 2 suppléants) pour faire partie de celle Com­ mission.

l r o Division. — 3» Bureau

REMPLACEMENT D’UN MEMBRE DE LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE

DE CONTROLE DES OPÉRATIONS IMMOBILIÈRES

3° Commission

w Phaie-npau Conseiller général, m’a adressé une requête “vue d-êie relevédesfonctions de membre do lu Comims- URBANISME ET CONSTRUCTION sion départementale do Contrôle des Opérations Immobi­ lières, du fait qu’il n’est pas en mesure d’assister aux réunions de celle Commission. M. Chaigneau avait été désigné pour cette mission par le Conseil général lors de sa. séance du 28 septembre 1949. En application des dispositions de l’article 5 élu décret n° 49-1209 du 28 août 1949, relatif au Contrôle des Opérations Immobilières poursuivies par les Services publics ou d’inlé- rèl public, j ’ai l’honneur de vous, prier de bien vouloir désigner un Conseiller général appelé à remplacer M. Chai­ gneau au sein de la Commission précitée, en vous signalant cpie la Commission départementale a, dans sa séance du 28 février 1953, désigné provisoirement à cet effet, M. Bouil­ ler, Conseiller général à Saint-Pierre-le-Moûtier.

8 °

3° Division. — I''1' Bureau

SERVICE DE TRANSPORT PUBLIC DE MARCHANDISES

EN REMPLACEMENT DES V.F.I.L.

2" Commission

Par rapport déposé sur votre bureau, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées présente une étude d’ensemble sur les Services routiers de transport public de marchan­ dises en remplacement des anciennes V.F.I.L. de la Nièvre. Ces Services sont actuellement placés sous contrats; ceux- ci viennent à expiration à la date de mise en application des nouveaux textes réglementant la coordination des trans­ ports de marchandises. Celle date est susceptible d’intervenir prochainement. Il importe donc que vous fixiez votre position quant aux Services de transports publics ci-après :

1° Service public régulier de transports d’animaux vivants par camions complets. Ce Service avait été confié à M. Mazuelle, entrepreneur de transports, à Varennes-les-Nevers. Le contrat prévoyait que l’entrepreneur assurerait l'enlè­ vement du bétail sur les lignes Nevers-Corbigny; Corbigny- Saulieu; Saint-Rôvérién-Brinon; Saint-Saulge-Moulins-En- gilbert, les jours de foire à Nevers, Sainl-Benin, Saint- Saulge, Saint-Révérien, Brinon, Châtillon, Moulins-Engil­ bert, Corbigny, Lormes, Ouroux, Montsauche, Saulieu. URBANISME ET CONSTRUCTION 21

L’entrepreneur était tenu également d’assurer le transport de bétail sur ces lignes lorsque l’expéditeur lui en faisait la demande 36 heures à l’avance. Une subvention de 100.000 francs étail versée par le Dépar­ tement. Ce Service est actuellement à peu près inexistant, la sub­ vention étant d’ailleurs supprimée. M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées propose de supprimer le contrat et de laisser aux transporteurs publics et privés le soin de transporter les bestiaux sur les relations autrefois desservies par le chemin de fer d’inlérèt local.

2° Service public régulier de transport de marchandises petite vitesse et anim aux vivants à la télé. Ce Service confié à M. Chaumard prévoyait que l’entre­ preneur assurerait : a) Sur les lignes Cosne-Saiht-Amand; Nevcrs-Gorbigriy et Corbigny-Saulieu, 5 jours par semaine un voyage aller et retour. b) Sur les lignes Brinon-Saint-Révérien et Saint-Saulge- Moulins-Engilberl, 2 jours par semaine un voyage aller et retour. line subvention de 25.000 francs était prévue pour la ligne Cos n e-S a i n I - A m a n d. une subvention de 50.000 francs pour l’ensemble des lignes de Nevers-Corbigny, Brinon-Saint- Révérien, Saint-Saulge-Moulins-Engilbert et une subvention de 20.000 francs pour la ligne Corbigny-Saulieu. M. Chaumard avant rétrocédé ce Service à M. Paussillon et à M. Mouille, celui-ci se trouve scindé en deux parties : a) Cosne-Saint-Amand ; b) Nevers-Corb'igny-Saulieu.

Le Service Cosne-Sainl-Arnand actuellement assuré par M. Mouille comprenait toujours théoriquement un service régulier de transport de marchandises petite vilesse et dam- maux vivants à la tête. Ce Service s’est transformé en service de messagerie, comme il en existe sur toutes les lignes d autocars, sans qu i soit besoin de recourir à un service spécial de camion. La subvention a été supprimée. Le trafic marchandises petite vitesse et animaux vivants à la tête est assuré librement par les camions de lianspoi- '"urs publics et privés de la région. URBANISME ET CONSTRUCTION

Par ailleurs, il existe dans le cadre de remplacement de la ligne de chemin de fer Gosne-Clamecy (gare-centre de Cosne) un service régulier de transport de marchandises par 'cam ion assuré pour le compte de la S.N.C.F. qui dessert les localités situées entre Cosne et Saint-Amand. M. l’Ingénieur en chef des Ponls et Chaussées préconise de ne pas renouveler le contrat d’exploitation conclu avec M. Mouille, et de laisser aux transporteurs publics et privés de la région le soin de transporter les marchandises de petite vitesse et les animaux vivants à la tête et à l’entrepreneur du service de voyageurs de Cosne-Saint-Arnaud, celui de transporter comme actuellement les petits colis et messa­ geries.

Le service Nevers-Corbigny-Saulieu assuré par M. Faus- sillon fonctionne effectivement. La consistance de ce service est la suivante : a) Service régulier d’acheminement des expéditions de détail entre Nevers et Brassy (4 A.R. hebdomadaires) et entre Brassy et Saulieu (3' A.R. hebdomadaires); b) Un service de transports d’animaux vivants ou de mar­ chandises de fort tonnage. Ces transports étant effectués sur demande spéciale; c) Un service de desserte à domicile pour le compte de la S.N.C.F., suivant un traité de factage camionnage et complé­ ments. La subvention est fixée à 650.000 francs par an avec un index économique. Au lor janvier 1953 sa valeur était de 1.482.000 francs. En pratique, le transport d’animaux vivants et de mar­ chandises de fort tonnage est inexistant. Le service se réduit au transport de petits colis et d’expé­ dition de détail, soit sur le trafic intérieur, soit sur le trafic de la S.N.C.F. Des constatations effectuées, il ressort que le trafic S.N.C.F. représente 80 % de l’activité de la ligne. Le trafic des petits colis représente en recettes : a) Trafic intérieur : 558.288francs, soit 20%; b) Trafic S.N.C.F. : 1.138.008 francs, soit 41 %. Le trafic petits colis représente donc 6,1 % de l’activité du service. En considérant que le service Faussillon a le même tracé que la ligne d’autocars Nevers-Corbigny-Saulieu, on peut se demander si la coexistence de ces deux moyens de transports URBANISME ET CONSTRUCTION 23 qui est onéreuse pour le Département est entièrement justi­ fiée à l’heure actuelle. Eu effet, le service d’autocar Nevers-Corbigny-Saulieu fonctionnant 300 jours par an avec 2 A.R. journaliers sur la plus grande partie de la ligne, le nombre de colis (23 en moyenne par voyage) pourrait très bien être transporté sans subvention par l’autocar, même au besoin à l’aide d’une petite remorque, comme cela se pratique dans certains dépar- lemenls. Il ne resterait donc plus que le trafic des colis de détail qui représente 39% de l’activité du service (recette 1.070.470 francs). Ces colis de détail seraient transportés par des correspon­ dants que la S.N.C.F. choisirait. Au cas où cette solution ne semblerait pas devoir être retenue en ce qui concerne les colis de détail, il pourrait être envisagé la diminution de la fréquence du service actuel et de la ramener à 2 A.R. par semaine. On pourrait ainsi espérer réduire de moitié environ les frais d’exploitation, ce qui, pour une recette^ identique de 1 million, laisserait 1 million à la charge du Département au lieu de 1.482.000 francs. Dans le cas où vous décideriez de maintenir un service pour les colis do détail, il pourrait être procédé à une adju­ dication. Je vous serais obligé de bien vouloir statuer sur cette ques­ tion et, le cas échéant, décider : a) De ne pas renouveler les contrats Mazuelle (service de transport de bétail par camions complets) et Mouille (service régulier de transports de marchandises petite vitesse et ani­ maux vivants à la tête entre Cosne et Saint-Amand); b) En ce qui concerne le contrat Faussillon, soit ne pas renouveler le contrat, soit maintenir un service ne compor­ tant que le trafic des colis de détail, avec mise en adjudi­ cation. 9*

3° Division. — 1er Bureau

SERVICES ROUTIERS DE TRANSPORT PUBLIC DE VOYAGEURS SUBVENTIONNÉS. — PROPOSITION DE L ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES TRANSPORTEURS PUBLICS ROUTIERS DE VOYAGEURS

2" Commission Par pétition du 12 mars 1953, M le Président do l’Associa- lion professionnelle des transporteurs publics îoulicrs de 24 URBANISME ET CONSTRUCTION voyageurs demande à exposer devant la Commission des Travaux publics, une proposition d’offres d’économie mini­ mum de 2 millions sur les subventions accordées, à condition que l’Association continue de traiter avec le Département. Par rapport déposé sur votre bureau, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussée précise que c’est au cours de la réunion du 6 mars 1952 de la Commission d’étude du C.T.D.T., chargée de préparer le nouveau plan de transport de voyageurs, que M. Ligonie, Président de l’Association, a fait connaître que cette dernière, au cours de sa réunion du 3 mars, aurait pris la décision de proposer au Département, pour l’exploitation des lignes déficitaires, une économie de 2.000.000 de francs sur les subventions versées aux transpor­ teurs routiers (voyageurs et marchandises), soit au lor jan­ vier 1953, 5.960.000 francs pour les voyageurs et 1.488.000 fr. pour les marchandises, à condition que le système actuel, contrat Département-Association, soit maintenu et qu'il n’y ait pas d’adjudication. Or, à votre séance du 27 novembre 1952, vous avez décidé : 1° D’autoriser M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaus­ sées à procéder à la consultation des entrepreneurs et à leur demander s’ils seraient disposés à assurer les services sans subvention dans le nouveau plan de transports; 2° Pour les services pour lesquels il ne sera pas possible de supprimer la subvention, de procéder à. une adjudication; 3° De ne pas renouveler la convention passée le 24 mars 1948 avec l’Association professionnelle et de passer des contrats particuliers pour l’exploitation des lignes subven­ tionnées; 4° De donner délégation à votre Commission départemen­ tale pour fixer les clauses de ces contrats et les conditions des adjudications. En application de celte décision, les entrepreneurs des services subventionnés ont été consultés pour savoir s’ils seraient disposés à assurer leurs services sans subvention. Trois entrepreneurs seulement : M. Simone!, ligne En- trains-N euvy; M. Marcelot, ligne T aunay-Prém ery; M. Hotte, ligne Prémèry-Donzy, oui répondu favorablement. Pour les autres, la Commission d’étude a envisagé la mise en adju­ dication. Pour ces trois entrepreneurs, les subventions versées en 1952 ont été les suivantes : Entreprise Simonot : 243.815 francs; Entreprise Marcelot : 19.200 francs; URBANISME ET CONSTRUCTION 25

Entreprise Hotte : 50.000 francs. Un projet de convention et les conditions de l’adjudication ont été soumises à votre Commission départementale. M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées signale que la proposition de 2.000.000 porte surtout sur la suppression de la subvention de 1.482.000 francs versée à M. Faussillon pour les services routiers de marchandises en remplacement des V.F.I.L. Un rapport spécial vous est présenté au sujet de ces ser­ vices. Si, ainsi qu’il est dit dans ce rapport, les petits colis sont transportés par les cars et les colis de détail par la S.N.C.F. avec les correspondants choisis par elle, l’économie dont parle M. Ligonie n’est en somme que de 2 millions, moins (1.482.000 + 012.015), soit 205.000 francs environ sur les sub­ ventions de voyageurs. Par ailleurs, on peut se demander comment à priori l’As­ sociation peul fixer le chiffre global de la subvention pour les lignes dont la consistance n’est pas encore définitivement, fixée, puisque le plan de transport public est à l’étude. Il conviendrait de demander à M. Ligonie quelles seraient par ligne du nouveau plan de transport, Ici qu’il résulte de l’avant-projet étudié par la -Commission de C.T.D.T., les subventions proposées e( un modèle de contrat qui s’appli­ querait aux transporteurs de chacune des lignes et-le Dépar­ tement, de manière à fixer d’une manière précise les droits el obligations des parties. Je vous serais obligé de bien vouloir statuer sur cette question.

10 °

3° Division. — Ier Bureau

SERVICES ROI TIERS DE TRANSPORTS DE VOYAGEURS

EN REMPLACEMENT DES ANCIENNES V.F.T.L.

DEMANDE DE SUBVENTION DE M. CIIAIJMARI)

2" Commission

Par pétition du 12 septembre [952, M. Chaumard, conces­ sionnaire des services milliers (h1 Iransporls de voyageurs en remplacement des anciennes voies ferrées d’intérêt local, indique : I'1 Qu’il considère (pie son conlrat d’exploilation du 20 lé­ vrier 1939 prorogé par avenant du 20 mars 1948, jusqua la 20 URBANISME ET CONSTRUCTION date de mise en application des nouveaux textes réglemen­ tant la coordination des transports ferroviaires el routiers, est arrivé à échéance par suite de la publication du décret du 25 juillet 1952; 2° Qu’il estime en conséquence, que conformément aux dispositions des articles 5 et 0 du décret du 14 novembre 1949, il exploitera le service Nevers-Corbignv sans subvention et sans accorder de réduction de tarifs (sauf indemnité compen­ satrice éventuelle), l’inscription de ce service au plan de transport étant faite à son nom; 3° Qu’il exploitera les services de Corbigny-Saulieu et de Saint-Saulge-Châtillon, ù condition d’être subventionné par le Département, auquel cas l’inscription sera faite au nom de celui-ci. Cette subvention serait de l’ordre de 3 millions; 4° Que les services de Corbigny-Prémery et de Bazoches- Lormes, prévus au contrat, ne sont pas autorisés et n’ont pas été repris depuis la déclaration de la guerre. Par rapport déposé sur votre bureau, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées présente une étude de la ques­ tion. L’examen du bilan fourni par M. Chaumard ne peut, en raison de l’approximation dont il faut tenir compte, apporter la preuve de l’existence réelle d’un déficit dans l’exploitation de ces lignes d’autocar. Il ne me semble pas possible qu’un entrepreneur puisse subir en deux ans une perte de 5.098.500 francs (7.684.150 fr. si on prend le chiffre de M. Chaumard) sur une entreprise qui a réalisé pendant celte même période un chiffre d’affaire de 25.000.000 de francs, alors que le contrat qui lui impose l’obligation d’assurer cette entreprise lui donne à tout mo­ ment la possibilité d’en demander la résiliation. Or M. Chaumard n’a pas formulé d’une manière ferme cette demande et il s’est contenté de l’évoquer dans sa lettre du 14 novembre 1952. Si M. Chaumard estime que l’exploitation des services Nevers-Corbigny-Saulieu n’est plus rentable, il lui est loisible de demander le bénéfice de la clause de résiliation. Le Département devrait alors rechercher un entrepreneur pour une adjudication. M. Chaumard conserverait un droit de préférence aux conditions les meilleures obtenues pour le Département. En outre, M. Chaumard devrait, conformément à l’article 3 de la convention du 20 février 1939, continuer l’exploitation pendant une durée de 3 mois après l’acceptation du Conseil général de la demande de résiliation, ce qui donnerait le temps matériel suffisant pour procéder à l’adjudication. URBANISME ET CONSTRUCTION 27

Dans le cas où M. Chaumard arrêterait l’exploitation de sa propre initiative et contrairement à ses obligations, avant que la décision du Conseil général soit prise, ou bien avant l’expiration du délai de 3 mois, l’exploitation serait confiée à titre provisoire à une ou plusieurs autres entreprises de transport et l’adjudication serait lancée dans les délais les plus brefs. En cas de défaillance, M. Chaumard devrait perdre tout droit de préférence et même être évincé de l’adjudication. Toutefois, il ne semble pas possible que M. Chaumard arrête brusquement l’exploitation, car il irait à rencontre de ses intérêts présents et futurs. M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées propose de répondre par la négative à la demande de subvention pré­ sentée par M. Chaumard et de faire savoir à cet entrepreneur qu’il a, d’après son contrat, à présenter s’il le juge utile, en la justifiant, une demande ferme de résiliation, conforme- ment à l’article 3 de la convention du 20 février 039. Je vous serais obligé de bien vouloir statuer sur celte question. V

ASSISTANCE ET PROTECTION

DE LA SANTÉ PUBLIQUE

1 1 °

3° Division. — 2« Bureau

LUTTE CONTRE L’ALCOOLISME

3e Commission

Au cours de sa séance du 16 décembre dernier, le Conseil général de l’Oise a adopté un vœu émis par le Conseil d’administration de l’Institution interdépartementale de l’Hôpital psychiatrique de Clermont, tendant à ce que diverses mesures soient prises en vue de lutter contre l’alcoolisme. Il a demandé, en outre, que ce vœu soit soumis à tous les Conseils généraux de . M. le Préfet de l'Oise m ’a donc fait parvenir le texte du vœu dont il s’agit, en m’invitant à vous en saisir. J’ai l’honneur de vous le communiquer au dossier, aux fins que vous jugerez utiles.

12°

Cabinet du Préfet

REPRÉSENTATION DU CONSEIL GÉNÉRAL AU SEIN DES COMMISSIONS

ADMINISTRATIVES DES HOPITAUX ET HOSPICES PUBLICS

2e Commission

Au cours de sa session d’octobre 1951, le Conseil général avait formulé un vœu tendant à la représentation de l’As­ semblée départementale au sein des Commissions adminis- Assistance et protection de la santé 29 tratives des hôpitaux et hospices du Département, ce désir étant justifié d’une part, par le vote d’une subvention desti­ née à l’édification du bloc chirurgical de l’hôpital de Nevers, d’autre part, par la répercussion sur le budget départemental de l’augmentation du prix de journée dans les hôpitaux et hospices. J ’avais alors saisi de ce vœu M. le Ministre de la Santé publique et de la Population qui m ’avait fait connaître qu’un projet de loi modifiant la composition des Commissions administratives — et dans lequel il était prévu de faire figurer un représentant du Conseil général — avait été déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale. Or le vote de cette loi n’est pas encore intervenu et en l’absence de textes légaux, il ne m ’a pas été possible, jusqu’à ce jour, de procéder à la nomination que vous souhaitiez. Cependant l’édification du bloc chirurgical est urgente. Par ailleurs la Caisse de Sécurité sociale subordonne sa participation financière pour cette réalisation à sa représen­ tation élargie au sein de la Commission administrative. Dans ces conditions, en attendant le vote de la nouve.le loi, j’ai envisagé la création d’une Commission des travaux pour laquelle j’ai recueilli l’accord de la Commission admi­ nistrative. Cette Commission des Travaux, chargée spécialement de suivre les questions relatives à la construction du bloc chi­ rurgical, comprendrait, oulre des membres de la Commission administrative, des représentants du Conseil général et des représentants de la Sécurité sociale. C’est pourquoi, afin de permettre la constitution de la Commission des travaux susvisée, je vous serais obligé de bien vouloir désigner deux Conseillers généraux qui siége­ raient à cette Commission. VI

EDUCATION NATIONALE

ET BEAUX-ARTS VII

AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE

13°

Cabinet du Préfet

COMMISSION DE CLASSEMENT DES CANDIDATURES A UN DEBIT

DE TABACS. — DÉSIGNATION ü ’UN MEMBRE PAR LE CONSEIL GENERAL

3° Commission

Aux termes de l’article 1 er du décret du 17 mars 1874, la Commission instituée au chef-lieu de chaque département pour examiner et classer les demandes relatives à la conces­ sion de débits de tabacs de 2° classe comprend un membre du Conseil général désigné chaque année à sa première session annuelle. Je vous serais obligé, dans ces conditions, de bien vouloir désigner un Conseiller général pour taire partie de cette Commission. Je crois devoir vous rappeler qu’aux termes de l’article l1^ précité, un membre de l’Assemblée départementale ne peut être réélu pendant trois années après l'expiration de son mandat. M. Guyot, M. le docteur Laurent et M. Château ne sont pas éligibles, ayant siégé respectivement en 1950, 1951 et 1952.

14°

3® Division. — 2° Bureau

EXTENSION TERRITORIALE DU CONSEIL DE PRUD’HOMMES DE NEVERS

3° Commission

Je suis saisi par le Président général du Conseil de Pru- d’Hommes de Nevers, d’une demande (jointe au dossieij 32 AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE tendant à ce que soi t étendue aux communes des cantons de Saint-Pierre-le-Moûtier, Saint-Renin-d’Azy, Saint-Saulge, Prémery et La Charité, la cpmpétence territoriale de ce Conseil. Aux termes de l'article 2 du Livre 4 du Code du Travail « les conseils de Prud’hommes sont établis par décrets ren­ dus en forme de règlements d’administration publique sur la proposition du Ministère de la Justice et du Ministre du Travail après avis des Chambres de Commerce, des Chambres de Métiers et des Conseils municipaux des communes inté­ ressées, dans tes villes où l'importance de l’industrie ou du commerce en démontre la nécessité ». Des modifications peuvent être apportées dans la môme forme au décret d’institution. L’article 3 du môme texte précise, par ailleurs, que « la création d’un Conseil de Prud’hommes est de droit lorsqu’elle est demandée par le Conseil municipal de la commune où il doit être établi avec avis favorable des Chambres de Commerce et de Métiers, du Conseil général du département, du ou des Conseils d’arrondissement du ressort indiqué et de la majorité des Conseils municipaux des communes devant composer la circonscription projetée ». Créé par décrets des 21 avril 1910 et 24 février 1912, le Conseil de Prud’hommes de Nevers étend sa juridiction sur les communes des cantons de Nevers-Dec.ize et Pougues-les- Eaux, soit 39 communes. Dans les autres communes du Département, c’est le Juge de Paix qui statue eu matière prud’hommale, en ce qui concerne les activités professionnelles, industrielles et com­ merciales. Pour motiver sa demande d’extension, le Président général fait valoir que : — Les conciliations sont plus faciles devant cette juridic­ tion, le salarié, comme l’employeur se trouvant en présence de conseillers exerçant souvent la môme profession que lui; — Les litiges se règlent avec plus de rapidité que devant ie Juge de Paix, en raison du nombre important d’audiences du Conseil de Prud’hommes (2 jours par semaine) et à moins de frais : alors que les parties sont appelées devant le Conseil de Prud’hommes par simple lettre recommandée, elles le sont, devant le Juge de Paix par citation d’huissier, aux frais du demandeur. La Chambre de Commerce et la Chambre de Métiers, consultées, ont appuyé d’un avis favorable la demande du Président. AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE 33

L’enquête effectuée auprès des communes intéressées a donné, par ailleurs, les résultats suivants :

Nom bre A vis Nom bre de patrons d 'o u v rie rs Canton de la Charité : Beaumont-la-Ferrière. favorable 2 + 8 artisans sans person. 3 Cham pvoux ...... défavorable C hasnay ...... favorable Chaulgnes ...... favorable 4 58 La Celle-sur-Nièvre . favorable 2+12 artisans sans person. 4 La Charité ...... défavorable La M arche ...... favorable 1 + 9 artisans sans person. 1 M urlin ...... favorable 1 1 N ann ay ...... favorable 3 0 N arcy ...... défavorable Raveau ...... favorable 11 + 12 arti­ sans sans person. 15 St.-Aubin-les-Forges . favorable 2 2 Tronsanges ...... favorable 1 + 5 artisans sans person. 1 Varennes-les-Narcy . défavorable

Canton de St-Saulge: Bon a ...... défavorable Crux-la-Ville ...... favorable 11+8 artisans sans person. 39 ...... favorable néant néant M ontapas ...... défavorable Rouy ...... défavorable St.-Benin-des-Bois .. favorable 5 0 Saint-Franchy ...... favorable G 21 Sainte-Marie ...... pas de déli­ bération néant néant Saint-Maurice ...... défavorable néant néant Saint-Saulge ...... favorable 15 21 Saxi-Bourdon ...... favorable 2 4 34 AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE

Nom bre A vis Nom bre de ‘patrons d 'o u v iiers

Canton clc Prémery : Arthel ...... pas de réponse A rbourse ...... favorable 7 0 A rzem bouy ...... favorable néant néant Cham plem y ...... favorable 5 5 C ham plin ...... favorable néant néant Dompierre-s.-Nièvre . défavorable néant néant Giry ...... favorable Lurcy-le-Bourg ...... favorable 4 + G artisans sans person. 3 Montenoison ...... défavorable néant

M oussv ...... défavorable Oulon ...... défavorable

P rém ery ...... favorable 52 575 Saint-Bonnot...... favorable néant néant

S icham ps ...... favorable néant 3

Canton de St.-Pierre- le-Moûtier : Azy-le-Vif ...... pas de réponse

Chanlenay-St.-Imbert. favorable néant néant L angeron ...... pas de réponse

Livry ...... favorable 3 6 Luthenay-Uxeloup .. favorable 14 2

Mars-sur-Allier ...... favorable 3 2

St.-Parize-le-Châtel . favorable 2 8 4 3 St.-Pierre-le-Moûlier . défavorable AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE 35

Nom bre A vis N om bre de patrons d 'o u v rie rs

Canton de Saint-Bc- nin-d’Azy : ...... favorable 4 7 Beaumont-Sardolles . n’a pas fait connaître son avis néant néant Chevannes-Changy .. favorable, mais à Saint- Benin-d’Azy 2 1 ...... favorable 1 G Diennes-Aubigny ... défavorable Fertrève ...... favorable 11 2 Frasnay-Reugny ___ favorable 5 La Fermeté ...... favorable 8 néant Lim on ...... favorable 3 néant Montigny-aux-Am. .. favorable 4 2 Saint-Benin-d’Azy .. pas de réponse Saint-Firmin ...... favorable 2 i St.-Jean-aux-Am. ... défavorable Saint-Sulpice ...... défavorable Trois-Vosvres ...... défavorable 2+23 artisans 2 Ville-Langy ...... défavorable 3 2

Il ressort de ce tableau que 39 communes ont emis un avis favorable à l’extension envisagée; 18 un avis delavorable (6 communes ne se sont pas prononcées). Il y a lieu de noter, toutefois, que, parmi les 39 communes ayant donné avis favorable, figurent des localités essentielle­ ment rurales, où l’importance de l’industrie et du commerce ne « démontre pas la nécessité » d’un rattachement au Conseil de Prud’hommes. Seules, les communes de Saint-Pierre-le-Moûtier, La Cha­ rité et Prémery seraient susceptibles d cire intéressées pai ce rattachement. Or, les Conseils municipaux de Saint-Pierre-le-Moûtier et La Charité ont émis un avis défavorable a cette requete. 36 AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE

L’extension envisagée — si elle était prononcée — aurait donc pour conséquence de faire supporter par 63' communes supplémentaires les charges afférentes au fonctionnement du Conseil de Prud’hommes de Nevers, alors que la plupart d’entre elles comptent un nombre très faible de salariés, exerçant des professions justiciables des Prud’hommes. Je vous serais obligé, Messieurs, de bien vouloir me donner votre avis sur cette question.

15°

3e Division. — 2° Bureau

PÉRIODE DES VENDANGES. — DECLARATION DE RECOLTE DE VIN

3° C om m ission

Suivant les décrets des 1er décembre 1936 et 31 mai 1938, la période des vendanges, ainsi que le délai dans lequel doivent être faites les déclarations de récolte de vin, sont fixés, chaque année, par arrêté du Préfet, après avis du Conseil général. Le délai pour les déclarations de récolte doit être fixé à une date aussi rapprochée que possible de la fin des ven­ danges et écoulages et, au plus tard, au 25 novembre. Je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître votre avis quant aux dates qui, pour l’année 1953, pourraient être retenues, d’une part, comme début et fin de période des vendanges, d’autre part, comme limite du délai de déclara­ tion des récoltes. L’an dernier les dates suivantes avaient été fixées : — 15 septembre au 15 novembre, pour la période des ven­ danges; — 25 novembre, pour la fin du délai de déclaration.

16°

3° Division. — 2° Bureau

DISTRIBUTION DE MÉDAILLES AUX ASSOCIATIONS AGRICOLES

PAR M. LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE

3° Com m ission

M. le Ministre de l’Agriculture m’a demandé, par circu­ laire du 22 décembre dernier, des propositions en vue de la AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE 37

distribution, en 1953, de médailles de vermeil, d’argent et de bronze aux associations agricoles, pour la tenue de leurs manifestations. Il a indiqué qu’en raison de la situation financière géné­ rale, il n’a pas été possible d’inscrire au budget de son dépar­ tement pour 1953, et pour l’objet considéré, des crédits supé­ rieurs à ceux dont il a pu disposer en 1952. Il en résulte que les règles à suivre pour rattribulion des médailles demeurent inchangées. Ces règles sont les sui­ vantes : 1° Le nombre de médailles doit être proportionné à l’inté­ rêt technique des manifestations et au nombre d’agriculteurs qui s’y intéressent; 2° Les médailles de vermeil et d’argent, dont la valeur est très supérieure à celle des médailles de bronze, ne doivent être attribuées que pour des manifestations particulièrement importantes; 3° Aucune médaille ne peut être attribuée aux associations bénéficiant, par ailleurs, d’une subvention sur crédits budgé­ taires de l’Etat, notamment pour les manifestations organi­ sées par les Syndicats d’élevage et les manifestations hip­ piques. M. l’Ingénieur en chef, directeur des Services agricoles, que j’ai consulté, m ’a présenté ses propositions, consignées dans le tableau ci-après : N O M B R E D E NATURE DE LA MANIFESTATION MÉDAILLES ASSOCIATIONS ORGANISATRICES ET NOMBRE APPROXIMATIF d a t e s LIEUX

d ' e x p o s a n t s V erm eil A rg e n t Bronze

Société d’agriculture de la Concours général d’animaux 15 au 18 Nevers — 1 2 Nièvre. reproducteurs charollais et expo­ janvier sition de produits divers. Comice agricole de l’arron­ Comice agricole. — Primes de 23 août Luzy 2 dissement de Château- culture. — Récompenses aux Chinon. vieux travailleurs. — Prix de cheptel, etc. (80 participants). Comice agricole de l’arron­ d° non fixée Brinon-sur- — — 2 dissement de Clamecy. Beuvron Comice agricole de l’arron­ d° d° — — 2 dissement de Nevers. Comice agricole de l’arron­ d° d° Pouiily — — 2 dissement de Cosne. Société d’horticulture de la Exposition d'horticulture, fleurs, 23 au 25 N evers 1 1 Nièvre. fruits, légumes et arbres fruitiers octobre (15 à 20 exposants présentant une quarantaine de massifs). Société d'agriculture de la Foire-concours d’automne de 24 octobre Nevers 2 Nièvre. reproducteurs charollais inscrits au H.B.C. AGRICULTURE, COMMERCE ET INDUSTRIE 30

Rien que ces distributions de médailles soient assimilées à des subventions et que, suivant la loi du 10 août 1871, sur les Conseils généraux, les subventions de l’Etat aux asso­ ciations et Comices agricoles soient allouées sur propositions du Conseil général, j’ai cru devoir, eu égard au caractère assez pressant des instructions ministérielles, présenter le projet de M. le Directeur des Services agricoles à M. le Ministre de l’Agriculture, mais j’ai précisé que je le faisais sous réserve de votre accord. Le 14 mars, M. le Ministre m ’a adressé une médaille d’ar­ gent (au lieu de 2 proposées) et 14 médailles de bronze (au lieu de 13), l’insuffisance du contingent dont il disposait l’ayant amené à prévoir le remplacement, par une médaille de bronze supplémentaire, de la médaille d’argent proposée en faveur de la Société départementale d’Horticulture. Je vous serais obligé de bien vouloir, dans le cadre de l’attribution globale ainsi décidée, et après avoir examiné les propositions et suggestions émanant tant de M. le Direc­ teur des Services agricoles que de M. le Ministre de l’Agri­ culture, formuler vos propositions en vue des attributions définitives à faire à chaque association ou comice. J’ajoute que, par ailleurs, M. le Ministre de l’Agriculture a, par décision du 22 décembre dernier, accordé deux mé­ dailles de bronze à la Société départementale d’aviculture de la Nièvre, à l’occasion de l’exposition internationale d’avi­ culture, qu’elle a organisée à Nevers, les 15, 10, 17 et 18 jan­ vier 1953. VIII

AFFAIRES DIVERSES ET SUBVENTIONS

1 7 °

Cabinet du Préfet

APPLICATION DE LA LOI DU 4 AOUT 1950 ORGANISANT LA LIAISON

ET LA COORDINATION DES SERVICES SOCIAUX. — COMITÉ

DÉPARTEMENTAL. — DÉSIGNATION D’UN CONSEILLER GÉNÉRAL

.T Com m ission

Aux termes de l’article 2 de la loi du 4 août 1950, le Comité départemental de liaison et de coordination des Services sociaux comprend parmi ses membres trois Conseillers généraux. Dans sa deuxième session ordinaire de 1950, le Conseil général a désigné pour le représenter au Comité départe­ m ental : MM. le docteur Paulus, Coudant et Faulquier. Or, M. Faulquier fait déjà partie dudit Comité en qualité de Président du Conseil d’administration de la Caisse d’Allo­ cations familiales agricoles. Il me paraît oportun, dans ces conditions, de pourvoir à son remplacement par la désignation d’un autre membre de l’Assemblée départementale. Je vous serais obligé de bien vouloir procéder à cette désignation. AFFAIRES DIVERSES ET SUBVENTIONS 41

18°

3* Division. — 3e Bureau

ASSOCIATION VALENTIN IIAÜY POUR LE BIEN DES AVEUGLES-

REMERCIEMENTS

8° Com m ission

J’ai l’honneur de déposer sur votre bureau la lettre par laquelle M. le Président de l’Association Valentin Haiiy pour le bien des aveugles adresse ses remerciements pour la sub­ vention de 5.000 francs que vous avez bien voulu accorder en faveur de cette œuvre.

19°

Division. — 1er Bureau

JURY CRIMINEL. — DATE DE CONVOCATION DES COMMISSIONS

CHARGÉES DE DRESSER LES LISTES PRÉPARATOIRES

3° Com m ission

En application de l’article 1er de l’ordonnance du 17 no­ vembre 1944, relative à la constitution du Jury criminel, les Commissions chargées de dresser les listes préparatoires se réunissent avant le 15 août, dans le mois fixé par arrêté du Préfet, après avis du Conseil général, au chef-lieu de leur circonscription, sur la convocation spéciale du Juge de Paix, établie dans la forme administrative. Je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître votre avis quant à la date qui, pour 1953, pourrait être rete­ nue.

20 °

2» Division. — 2° Bureau

DATE DE LA PROCHAINE SESSION EXTRAORDINAIRE

Au cours de sa séance du 2 mars 1953, la Commission départementale, appelée à statuer sur la question en exécu­ tion de votre délibération du 30 septembre dernier, a décidé de fixer au mardi .12 mai, à 10 heures, l’ouverture de votre première session ordinaire de 1953. Toutefois, il ne m ’a pas été possible de préparer pour cette session le projet de budget supplémentaire pour 1 exercice 1953. La mise au point de ce document nécessite en effet 42 AFFAIRES DIVERSES ET SUBVENTIONS des renseignements d’ordre financier très précis que les Services de la Trésorerie générale n’ont pu me fournir qu’à la fin du mois d’avril. Dans ces conditions, j’ai l’honneur de vous prier de vou­ loir bien fixer la date de votre prochaine session extraordi­ naire au cours de laquelle vous pourrez examiner le projet de budget supplémentaire que je serai amené à vous sou­ mettre. PROCES-VERBAUX

DES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL GÉNÉRAL

DE LA NIÈVRE

Séance du mardi 12 Mai 1953

PRÉSIDENCE DE M. GUÉNY, PRÉSIDENT

Le 12 mai 1953, à dix heures, MM. les Membres du Conseil général de la Nièvre se sont réunis dans la salle de leurs délibérations, à la Préfecture, pour tenir leur première ses­ sion ordinaire de 1953. Sont présents : MM. Bondoux Joseph, le docteur Bondoux, Bouiller, Chaigneau, Château, Coudant, Doussot, le docteur Dubois, Faulquier, le docteur Fié, Gadoin, Guény, Guyot, de Jouvencel, le docteur Laurent, Martinet, le docteur Paulus, Perronnet, le colonel Roche, Savignat, le docteur Sébillotte. Excusés : MM. Durbet et Mitterrand, en raison de la rentrée parlementaire, et M. Silvain, retenu à la foire de Corbigny. M. Yves CAZAUX, Préfet de la Nièvre, assiste à la séance.

ALLOCUTION DE M. LE PRESIDENT GUENY

« Mes chers Collègues,

« La session ordinaire ne comporte que quelques rapports n’ayant aucune incidence financière. « Légalement, cette session devrait être la session du bud­ get supplémentaire. Mais, cette année encore, M. le Pieiet n’a pas eu à temps les résultats financiers fournis par la Trésorerie. « Ceci est regrettable et je suis convaincu d’être votre interprète en demandant à M- Ie P r é f e t de nous pei mettre de revenir aux méthodes d’avant-guerre. S1 en effet on peut penser que la complexité des budgets piimitifs nécessité qu’ils soient votés à une date rapprochée de la fin l année SEANCE DU 12 MAI 1953 aucune raison semblable ne peut être invoquée pour le bud­ get additionnel. Seule une plus grande discipline dans le mandatement est à obtenir. Je suis convaincu que vous y arriverez. « Il y aurait le môme intérêt à ce que les communes puis­ sent aussi voter leur budget additionnel en mai. « Pour ces deux collectivités, l’utilisation rationnelle des reliquats budgétaires est d’aulant meilleure que leur répar­ tition en est décidée plus tôt dans l’année budgétaire. « Cette scission de notre session en deux réunions diminue beaucoup l’intérêt de celle d’aujourd’hui. « Je vous signale quelques rapports ayant trait aux trans­ ports d’autobus. Vous serez d’ailleurs appelés prochaine­ ment à donner votre avis sur le nouveau plan de transport départemental. « Les transports par autobus ont chez nous deux impor­ tances spéciales : les lignes sont très nombreuses et ont une incidence particulière sur la vie locale. Les subventions que nous accordons sont presque les plus importantes de tous les départements. « Messieurs, je vous demande toute votre attention pour ces quelques questions, dans l’espoir .que celte session-éclair pourra se terminer facilement cet après-midi. » (.A pplaudis­ sem en ts).

ALLOCUTION DE M. LE PREFET

« Monsieur le Président,

« Messieurs,

« Il m ’est agréable de vous saluer une fois de plus à l’oc­ casion de celle session ordinaire malheureusement trop courte. « Je vous prie de bien vouloir accepter les excuses de l’Administration préfectorale qui ne peut vous soumettre aujourd’hui le projet de budget supplémentaire. La quantité croissante des mandats émis à la clôture de l’exercice consti­ tue, en effet, un travail supplémentaire important pour la Trésorerie générale qui ne peut, de ce fait, nous fournir que trop tardivement le résultat du compte administratif indis­ pensable à l’établissement du budget additionnel. « Nous examinerons avec M. le Trésorier-Payeur général — nous en avons convenus ces jours derniers — s’il n’est pas possible de remédier à cette situation pour l’an pro­ chain. SEANCE DU 12 MAI 1953 45

« J’ai le devoir et aussi le regret de vous exprimer les adieux de M. le Sous-Préfet Pinel, atteint dans sa santé et qui a dû quitter brusquement son poste pour une période pro­ longée de repos au début de laquelle son état s’est déjà sin­ gulièrement amélioré, ainsi que ceux de M. Duval, qui nous quitte pour la Sous-Préfecture de Sain-Jean-d’Angély, poste qui constitue pour lui un avancement bien mérité. Permettez- moi d’exprimer à ces deux collaborateurs de grande valeur mes sentiments d’amicale reconnaissance. « Leur succèdent, M. Brenas, Sous-Préfet de Clamecy, qui a derrière lui, quoique jeune, une belle carrière et qui a laissé de longs mois de sa prime jeunesse dans les camps hitlériens, et M. Loth, Sous-Préfet de Château-Chinon, trop longtemps chef de Cabinet en raison de la situation actuelle de la carrière préfectorale, mais apprécié de plusieurs pré­ fets. « Après la campagne électorale, qui a retenu notre atten­ tion, le moment est venu maintenant de se remettre au tra­ vail. Aussi m ’en voudrais-je, Messieurs, de prolonger mon propos. » (.Applaudissements ).

RÈGLEMENT DE L’ORDRE DU JOUR

M. le PRESIDENT invite les membres des Commissions à se réunir immédiatement pour la répartition et l’examen des dossiers et propose de fixer la prochaine séance publique à cet après-midi, à quinze heures. {Celle proposition csl adoptée). La séance est levée à dix heures vingt minutes.

Deuxième séance du mardi 12 mai 1953

PRÉSIDENCE DE M. GUENY

La séance, csl ouverte à quinze heures. Tous les membres du Conseil général sont présents, à l’exception de MM. Durbet et Mitterrand, excusés, et de M. Gérard. M. le P R E F E T y assiste. 40 SEAN CE ÜU 12 MAI 1053

PÉRIODE DES VENDANGES. — DÉCLARATIONS DE RÉCOLTE DE VIN

Rapport de M. Château :

« La troisième Commission demande de maintenir les dates suivantes :

a) Pour la période des vendanges : du 15 septembre au 15 novembre;

b) Pour la déclaration de récolte, la fin du délai au 25 no­ vembre.

Adopté.

DISTRIBUTION DE MEDAILLES AUX ASSOCIATIONS AGRICOLES

PAR M. LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE

Rapport de M. Château :

« La troisième Commission accepte la répartition proposée par M. le Préfet, étant entendu que l’unique médaille d’ar­ gent sera attribuée au Concours général d’animaux repro­ ducteurs charollais. »

Adopté.

COMMISSION DE CLASSEMENT DES CANDIDATURES A UN DÉBIT

DE TABACS. — DÉSIGNATION D’UN MEMBRE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL

Rapport de M. S avignat :

« La troisième Commission propose M. Faulquier pour faire partie de la Commission chargée d’examiner et classer les demandes relatives à la concession des débits de tabacs de deuxième classe. »

Adopté. SEANCE DU 12 MAI 1953 47

SERVICES ROUTIERS DE TRANSPORTS DE VOYAGEURS

EN REMPLACEMENT DES ANCIENNES V.F.I.L. — * DEMANDE

DE SUBVENTION DE M. CHAUMARD

Rapport de M. Chaigneau :

« Il faut tout d’abord rappeler qu’à votre séance du 12 juin 1952 vous aviez été saisis d’une demande de M. Chaumard, entrepreneur, qui exploite le Service Nevers-Corbigny et Cor­ bigny-Saulieu, en vue de supprimer les réductions de tarif accordées à certaines catégories d’usagers et de la redevance indexée initialement fixée à 100.000 francs.

« Après examen de cette question, votre deuxième Com­ mission vous avait proposé de s’en tenir aux clauses du cahier des charges tant en ce qui concerne les réductions en vigueur que la redevance indexée.

« Ce sont d’ailleurs les conclusions de votre deuxième Commission que vous avez adopté. « Par pétition du 13 septembre 1952, M. Chaumard de­ mande la suppression des réductions en faveur de certaines catégories d’usagers et de la redevance qu’il verse au Dépar­ tement en indiquant cpie ces Services, et particulièrement le tronçon Corbigny-Saulieu sont déficitaires. M. Chaumard fait ressortir que le déficit de 1951 fut de : 3.684.150 francs et pour 1952 : 4.000.000 de francs. « M. Chaumard demande donc une subvention rétroactive pour ces deux années déficitaires, la suppression des réduc­ tions de tarif pour certaines catégories d’usagers, ce.le de la redevance qu’il verse au Département, et une subvention annuelle à lui verser par le Département qui peut s établir approxim ativem ent à 4.000.000 de francs. « U apparaît à votre deuxième Commission qu’au moment où le nouveau plan de transport est a 1 etude et que cette étude est extrêmement, avancée, qu’il n’est pas possible d ac­ céder aux demandes formulées par M. Chaumard, et que si celui-ci estime qu’il lui est impossible de continuer expmi talion de son Service dans les conditions actuelles, il n aura qu’à demander l’application de l’article premier de 1 ave­ nant n° 4 du 14 décembre 1951 à la Convention du U) fevnei 1939. » 48 SEANCE DU 12 MAI 1953

M. le PRESIDENT. — Personne ne demande la parole ?

M. le docteur PAULUS. — Je désire savoir quand nous verrons enfin sortir le nouveau plan de transport auquel il est fait allusion. Je m ’excuse de cette indiscrétion, mais en fonction de cas particuliers que je connais bien il est souhai­ table que ce plan sorte rapidement.

M. le PRESIDENT. — Le plan est actuellement à l’étude. Pour plus de précisions, je donne la parole à M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées.

M. ITNGENIEUR EN CHEF DES PONTS ET CHAUSSEES. — Le Comité départemental des transports a désigné une Commission qui a déjà tenu de nombreuses séances pour examiner l’ancien plan et pour préparer un avant-projet de plan nouveau, compte tenu de toutes les demandes qui ont été faites par les conseillers généraux, par les maires et aussi par les usagers. Cet avant-projet de plan est actuellement terminé. Il va être soumis au sous-comité technique des transports de voya­ geurs et il sera ensuite procédé à une enquête par les bu­ reaux du Comité'départemental des Transports de façon à recevoir les observations éventuelles des transporteurs. Lorsqu’il aura été soumis à l’examen du Conseil général qui l’adoptera ou le modifiera, ce plan devra recevoir l'ap­ probation de M. le Ministre des Travaux publics et des Transports. Ce sera vraisemblablement au cours de la session d’oc­ tobre prochain que ce plan sera présenté au Conseil général.

M. le docteur PAULUS. — Je vous remercie de vos préci­ sions, monsieur l’Ingénieur en chef, et je souhaite que notre Assemblée soit saisie de ce plan à la session d’octobre.

M. le PRESIDENT. — Est-il possible, pour satisfaire au désir de l’un de nos collègues, avant que le plan soit soumis dans son ensemble au Conseil général, que chaque conseiller puisse être renseigné, quinze jours avant la session, sur la partie du plan intéressant son canton ?

M. ITNGENIEUR EN CHEF DES PONTS ET CHAUSSEES. — C’est très possible, monsieur le Président.

M. le PRESIDENT. — Sous le bénéfice de ces observations, je mets aux voix les conclusions du rapport, (Les conclusions, mises aux voix, sont adoptées). SÉANCE DU 12 MAI 1953

remplacement d ’ u n m e m b r e d e l a c o m m i s s i o n départementale

DE CONTROLE DES OPÉRATIONS IMMOBILIÈRES

Rapport de M. le docteur Dubois :

« M. Chaigneau, conseiller général, ayant demandé à être relevé de ses fonctions, la troisième Commission donne avis favorable à la nomination de M. Bouiller comme membre de la Commission départementale de Contrôle des Opérations immobilières. » Adopté.

JURY CRIMINEL. — DATE DE CONVOCATION DES COMMISSIONS

CHARGÉES DE DRESSER LES LISTES PRÉPARATOIRES

Rapport, de M. le docteur Dubois :

« La troisième Commission propose de fixer entre le 15 juil­ let et le 15 août 1953, la période de convocation des Commis­ sions chargées de dresser les listes préparatoires du jury criminel. » Adopté.

EXTENSION TERRITORIALE DU CONSEIL DE PRUD’HOMMES

Rapport de M. Coudant :

« Nous avons à prendre une décision sur la demande de M. le Président général du Conseil de Prud’homme de Nevers, tendant à ce que soit étendue la compétence de ce Conseil aux cantons de Saint-Pierre-le-Moûtier, Saint-Benin- d’Azy, Saint-Saulge, Prémery, La Charité. U ne étude et une enquête complètes ont, été faites par les Services préfectoraux et figurent au rapport, pages 34, 35 et 36. « Soixante-trois communes seraient comprises dans celte extension et auraient à en supporter les charges financières (ces charges découlent du nombre d’électeurs prud hommaux par commune). 50 SEANCE I)U 12 MAI 1953

« D’une enquête faite auprès des municipalités, il ressort que trente-neuf communes ont donné un avis favorable; dix-huit défavorable et six ne se sont pas prononcées. « M. le Préfet nous fait remarquer, dans son rapport, qu'il y a lieu de noter que dans les trente-neuf communes don­ nant avis favorable, figurent des localités essentiellement rurales, où l’importance de l’industrie et du commerce ne « démontre pas la nécessité » d’un rattachement au Conseil de Prud’hommes. « Seules, les communes de Saint-Pierre-le-Moûtier, La Charité et Prémery seraient susceptibles d’être intéressées par ce rattachement. « Or, les Conseils municipaux de Saint-Pierre-le-Moûtier et La Charité ont émis un avis défavorable à cette requête. « Dans ces conditions votre troisième Commission, tout en reconnaissant la valeur des motifs de M. le Président du Conseil de Prud’hommes, estime que, pour l’instant, il y a lieu de s’en tenir au statu-quo. « Elle indique que si une ville industrielle comme Pré­ mery (par exemple) qui était favorable à l’extension de la compétence maintient son point de vue, une demande d’ex­ tension pourrait être faite pour cette ville seulement. » Adopté.

APPLICATION DE LA LOI DU 4 AOUT 1950 ORGANISANT LA LIAISON ET LA COORDINATION DES SERVICES SOCIAUX. — COMITÉ

DÉPARTEMENTAL. — DÉSIGNATION D’UN CONSEILLER GÉNÉRAL

Rapport de M. Martinet :

« Aux term es de l’article 2 de la loi du 4 août 1950, le Comité départemental de liaison et de coordination des Ser­ vices sociaux comprend parmi ses membres trois conseil­ lers généraux. « Dans sa deuxième session ordinaire de 1950, le Conseil général a désigné pour le représenter MM. le docteur Paulus, Coudant et Faulquier. « Or, M. Faulquier fait déjà partie dudit Comité en qua­ lité de Président du Conseil- d’Administration de la Caisse d’Allocations familiales agricoles. « Il paraît opportun, dans ces conditions de pourvoir à son remplacement. SEANCE DU 12 MAI 1953 51

« Votre troisième Commission vous propose, pour rem­ placer M. Faulquier, M. le docteur Laurent. » A dopté.

ASSOCIATION VALENTIN IIAUY POUR LE BIEN DES AVEUGLES,

REMERCIEMENTS

Rapport (le M. Faulquier :

« Votre troisième Commission vous propose de donner acte à M. le Préfet de cette communication. » Acte est donné à M. le Préfet de cette communication.

LUTTE CONTRE L’ALCOOLISME

Rapport de M. Faulquier :

« Votre troisième Commission émet un avis très favorable à l’adoption du vœu émis par le Conseil d’Administration de l’Institution interdépartementale de l’Hôpital psychiatrique de Clermont, qui vous a été transmis par le Conseil général de l’Oise, tendant à organiser la lutte contre l’alcoolisme.

« Le texte du vœu est le suivant : « Le Conseil d’Administration de l’Institution interdépar- « tementale de l’Hôpital psychiatrique de Clermont, réuni le « 28 novembre 1952, et comprenant des représentants des « départements de l’Oise, de Seine-et-Oise et de foeine-et- « M arne; « Emu de l’augmentation constante et de plus en plus « grande du nombre des malades mentaux internés à 1 Ho- « pilai psychiatrique interdépartemental de Clermont, dont « h, population a augmenté de 50 % en six ans et continue « à s’accroître à la cadence actuelle de plus de trente-trois « unités par mois, cadence qui va toujours croissant; « Considérant que l’accroissement du nombre des malades « mentaux impose des constructions conteuses qui excédent « manifestement les moyens financiers des trois deparlc- « ments associés et a provoqué un encombrement tel que les « Services de l’Hôpital psychiatrique sont littéralement dé- « bordés et vont se trouver, à bref délai, dans 1 impossibilité « de recevoir des malades nouveaux; 52 SEANCE DU 12 MAI 1953

« Considérant, d’autre part, que l’alcoolisme est le plus « souvent à l’origine des maladies mentales nécessitant des « mesures d’internement; « Considérant enfin qu’indépendamment des charges « écrasantes qu’il occasionne aux collectivités, l’alcoolisme « a, sur l’enfance, des répercussions profondes et incalcu- « labiés; « Emet le vœu que des dispositions soient prises de toute « urgence pour enrayer ce fléau qu’est l’alcoolisme, notam- « m ent : « 1° La suppression du privilège des bouilleurs de cru;

« 2° La réduction du nombre des débits de boissons alcoo- « 1 iques ; « 3° L’organisation méthodique et régulière d’une forma- « tion anti-alcoolique à tous les degrés de l’enseignement et « dans tous les. dom aines;

« 4° La suppression de la publicité en faveur des bois- « sons alcoolisées et la dénonciation périodique par l’affiche, « la presse, le cinéma, la radio et la télévision, des dangers « de l’alcool sous toutes ses formes. Pin revanche, encoura- « gement à la vente, de boissons non alcoolisées de qualité « et à des prix nettement inférieurs;

« 5° La création de Dispensaires, Services spéciaux' d’hô- « pilaux et maisons de Cures anti-alcooliques;

« 0° L’obligation pour tout malade atteint d’alcoolisme « chronique, de suivre une cure de désintoxication, sous « peine d’être déchu de ses droits quant aux prestations de « la Sécurité Sociale. (Internement et désintoxication obii- « gatoires de tout alcoolique reconnu dangereux); « Etant donné les rapports qui existent entre l’alcoolisme « et les conditions de vie, et notamment du logement, le « Conseil souhaite qu’une politique audacieuse soit adoptée « à cet égard.

« Conclusions adoptées à d unanimité. »

« En plus de l’adoption de ce texte, votre troisième Commission vous propose d’ajouter un septième paragraphe ainsi conçu :

« 7° Le retrait, le cas échéant, à tout malade atteint d’al­ coolisme, du permis de chasse et du fusil. » Adopté. SEANCE DU 12 MAI 1953 53

V.F.I.L. — MISE EN VENTE DE TERRAINS RÉSERVES

AU SERVICE VICINAL SUR LE TERRITOIRE DU CANTON DE BRINON

Rapport de M. Doussot :

« La deuxième Commission émet un avis favorable à la vente à l’amiable des terrains situés sur la commune de Neuilly, en bordure du C.D. 34. » Adopté.

PERSONNEL. — COMPTE RENDU DE LA MISE EN PLACE

DES MÉTHODES DE MODERNISATION ET RÉORGANISATION

DES SERVICES

Rapport, de M. Doussot :

« Etant donné que vous avez sans doute tous lu le rapport de M. le Préfet, je me contenterai de le commenter très brièvement. « Depuis 1950, d’importants efforts ont été faits pour mo­ derniser et le matériel de la Préfecture et les méthodes de travail du personnel. « L’application de ces méthodes modernes, d’une part, la réorganisation des Services et des affectations du personnel, d’autre part, ont permis de dégager parmi les employés en fonction fin décembre 1952, le personnel d’encadrement et d’exécution nécessaire à la formation de Services nouveaux correspondant à des tâches nouvelles imposées soit par des textes ministériels, soit par des exigences locales impérieuses et qui n’avaient pu être antérieurement constitués faute de disposer du personnel suffisant. « C’est ainsi que trois Services nouveaux ont été créés : le Bureau spécialisé de la Défense nationale, le Service infé­ rieur et la Régie des recettes. Pour ces (rois postes, six em­ ployés étaient nécessaires. Avant, il n’y en avait qu’un. C’est donc cinq postes nouveaux qu’il fallait pourvoir. « Si je me réfère à l’état comparatif des employés de pré­ fecture pour les années 1952 et 1953, le nombre des employés est exactement le même. Cependant, pour permettre de pour­ voir à ces cinq postes nouveaux, il a fallu dégager cinq postes anciens. C’est donc une diminution de personnel qui a été opérée. SEANCE I)U 12 MAI 1953

« Votre deuxième Commission se félicite et approuve cette réorganisation qui a permis la suppression de quelques postes. Elle souhaite qu’à l’avenir, si d’autres postes peuvent ôtçe encore supprimés, il y soit procédé. « La lecture du rapport n’a pas permis à votre Commis­ sion de se rendre compte si les postes supprimés étaient tenus par des employés rétribués par le Département ou par l’Etat. Elle demande, si possible, que les suppressions ou les mutations doivent tendre à supprimer les postes tenus par les employés rétribués par le Département. » Adopté.

DATE DE LA PROCHAINE SESSION EXTRAORDINAIRE

Rapport de M. le docteur Laurent :

« En accord avec les Services de la Préfecture, la troi­ sième Commission vous propose de fixer au 8 juin l’ouver­ ture de la session extraordinaire du Conseil Général. »

Adopté.

REPRÉSENTATION DU CONSEIL GENERAL AU SEIN DES COMMISSIONS

ADMINISTRATIVES DES HOPITAUX ET HOSPICES PUBLICS

Rapport de M. Perronnet :

« Au cours de sa session d’octobre 1951, le Conseil général avait formulé un vœu tendant à la représentation de l’Assem­ blée départementale au sein des Commissions administra­ tives des hôpitaux et hospices du Département, ce désir étant justifié d’une part, par le vote d’une subvention destinee a l’édification du bloc chirurgical de l’Hôpital de Nevers, d’autre part, par la répercussion sur le budget départemental de l’augmentation du prix de journée dans les hôpitaux et hos­ pices. « Saisi de ce vœu, M. le Ministre de la Santé publique et de la Population a fait connaître qu’un projet de loi modi­ fiant la composition des Commissions administratives et dans lequel il est prévu de faire figurer un représentant du Conseil général a été déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale. « Or, le vote de celle loi n’est pas encore intervenu et, en l’absence de textes légaux, il n’a pas été possible, jusqu’à ce jour, de procéder à la nomination souhaitée. SEANCE DU 12 MAI 1953

• « Cependant, l’édification du bloc chirurgical est urgente. « Par ailleurs, la Caisse de Sécurité sociale subordonne sa participation financière pour cette réalisation à sa représen­ tation élargie au sein de la Commission administrative. « Dans ces conditions, en attendant le vote de la nouvelle loi, M. le Préfet a envisagé la création d’une Commission des travaux pour laquelle il a recueilli l’accord de la Commis­ sion administrative. « Cette Commission des travaux, chargée spécialement de suivre les questions relatives à la construction du bloc chi­ rurgical comprendrait outre les membres de la Commission administrative, des représentants du Conseil général et des représentants de la Sécurité Sociale. « Afin de permettre la constitution de la Commission des travaux susvisés, votre deuxième Commission vous propose MM. Bouiller et Perronnet. »

M. le docteur DUBOIS. — Ne pourrait-on pas désigner un médecin pour faire partie de cette Commission qui aura cer­ tainement à connaître des questions techniques particulière­ ment en ce qui concerne le bloc chirurgical ?

M. le docteur PAULUS. — Je m’associe à cette demande.

M. le BAPPOBTEUK. — Par la. suite, la composition de cette représentation peut être modifiée.

M. le PRESIDENT. — Je suis chargé par M. Durbet, absent, de vous faire part de son désir de figurer parmi cette repré­ sentation, étant donné qu’il faisait partie de la Commission administrative des hospices quand il était maire de Nevers.

M. le docteur DUBOIS. — Je pourrais alors objecter qu’ayant fait partie de la Commission administrative comme maire de Nevers, il n’esl pas utile (pie M. Durbet continue à y figurer. U aurait, en effet, partie liée avec cette Commission. Il serait préférable de désigner un membre de notre Assem­ blée, indépendant de la ville de Nevers.

M. le docteur PAULUS. — D’autant plus que M. Durbet doit représenter le Conseil municipal à la Commission.

M. le PRESIDENT. — Je vous fais part du désir de M. Dur­ bet. Il n’est pas dans mon intention de forcer votre décision. Si vous désirez qu’un médecin fasse partie de la Commis­ sion, selon la proposition de M. le docteur Dubois, je vous propose de désigner ce dernier. SEANCE DU 12 MAI 1953

M. le docteur DUBOIS. — Je n’y tiens pas spécialement. M. le docteur Paulus pourrait être désigné aussi bien que moi, ou bien le docteur Bondoux qui est en même temps Président de la deuxième Commission.

M. le PR EFET. — J’ai déjà eu assez de peine à mettre cette question au point. Je ne peux malheureusement pas prévoir un troisième représentant. M. le docteur PAULUS. — Une autre solution consisterait à adjoindre aux deux conseillers désignés, un représentant de l’Ordre des médecins ou du Corps des médecins hospita­ liers. M. le docteur DUBOIS. — II y en a un automatiquement.

M. le PRESIDENT. — Alors que la dégislation actuelle ne le permet pas, M. le Préfet a trouvé un biais pour permettre de répondre an vœu formulé par l’un d’entre nous de faire partie de la Commission administrative de l’Hôpital. Je ne crois pas que nous puissions désigner un représen­ tant du Syndicat des médecins. Une autre proposition consis­ terait à désigner deux suppléants en cas d’empêchement des deux représentants proposés.

M. le docteur DUBOIS. — Je vous signale que le docteur Tallet fait déjà partie de la Commission administrative.

M. CHAIGNEAU. — Votre deuxième Commission a été assez embarrassée pour désigner deux représentants de notre Assemblée. Je vous précise d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de la Commission administrative, mais d’une Commission des travaux. La remarque de notre collègue, le docteur Dubois, étant pertinente, je propose la désignation de M. le docteur Dubois, d’un membre de la deuxième Commission et de deux suppléants. M. le PRESIDENT. — Je consulte l’Assemblée sur la dési­ gnation de M. le docteur Dubois et de M. Bouiller comme titulaires et de M. le docteur Bondoux et M. Perronnet comme suppléants. (UAssemblée, consultée, adopte celle désignation).

RENOUVELLEMENT DES POUVOIRS DE CINQ MEMBRES

DU CONSEIL GÉNÉRAL A LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE LA RECONSTRUCTION

Rapport de M. le docteur Bondoux : « Au cours de votre séance du 20 novembre 1952, vous SEANCE DU 12 MAI 1953

avez renvoyé tà votre prochaine session le renouvellement du mandat de MM. Mitterrand, Durbet et Gérard (membres titulaires) et MM. Bouiller et Perronnet (membres suppléants) au sein de la Commission départementale de la Reconstruc­ tion ou la désignation de nouveaux membres. « Deux des trois collègues (membres titulaires) étant rete­ nus par les travaux de l’Assemblée Nationale, votre deuxième Commission vous invite à remettre à la prochaine session la désignation demandée. » Adopté. M. le PRESIDENT. — Le Conseil général voudra sans doute accepter de suspendre sa séance publique pour enten­ dre M. le Président de l’Association professionnelle des Transporteurs publics routiers de voyageurs ? (Assentiment). En conséquence, la séance est suspendue. (Lia séance publique, suspendue à quinze heures cinquante minutes, est reprise à seize heures quinze minutes).

M. le PRESIDENT. — La séance est reprise.

V.F.I.L. — • VENTE DE LA GARE DE RAZOU A BRASSY

Rapport de M. Guyot : « Lors de notre séance du 28 septembre 1949, nous avions décidé de réserver pour les besoins du Service vicinal, la station V.F.I.L. de Razou à Brassy. Or, M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées fait connaître qu’en raison de l’importance des frais qu’entraînerait la remise en état des bâtiments, il renonce à utiliser cette gare pour le logement d’un agents de son Service. « Il propose donc la vente de cette station. La Direction des Domaines, consultée, indiquait que pour faciliter le jeu des enchères, la mise à prix de cet immeuble pourrait être fixée .à 150.000 francs. « Votre deuxième Commission vous propose : « 1° D’autoriser celle vente par voie d’adjudication; « 2° De fixer la mise à prix d’adjudication à la somme ci-dessus; « 3° De charger M* Parent, notaire à Lormes, de cette adjudication qui aurait lieu dans les formes précédemment fixées pour la vente des terrains et immeubles V.F.I.L. » Adopté. 58 SEANCE I)U 12 MAI 1953

VENTE DE LA GARE V.F.I.L. DES LIGERS A BITRY

Rapport de M. Guyot :

« Au cours de noire séance du 21 avril 1952, il avait ôté décidé de vendre par adjudication, avec un rabais de 2 % sur la mise à prix initiale la station V.F.I.L. des Ligers à Bitry. « Les Services préfectoraux ont fait le nécessaire. Toute­ fois, il n’a pas été trouvé de preneur. Cependant M° Richard, chargé de cette vente, a indiqué qu’un acquéreur pour cet immeuble s’était présenté par la suite, moyennant la mise à prix de 100.000 francs. « Etant donné l’état de ce bâtiment dont la toiture est en très mauvais état, il importait, pour sauvegarder les intérêts du Département, que la vente soit réalisée dans le plus brèf délai possible. Aussi M. le Préfet, après avis de votre Commis­ sion départementale se portant fort pour le Département, a autorisé M° Richard à traiter à l’amiable la vente de cette gare moyennant le prix ci-dessus indiqué. « Votre deuxième Commission vous propose de vouloir bien régulariser par une délibération favorable l’acte de M. le Préfet. » Adopté.

AFFECTATION AU SERVICE VICINAL D’UN TERRAIN DEPENDANT

DE L’ANCIENNE GARE V.F.I.L. DE SAINT-BENIN-D’AZY

Rapport de M. Guyot :

« P ar acte du. 17 avril 1950, le D épartem ent a cédé à la Coopérative agricole de La Charité, les bâtiments de l’an­ cienne gare V.F.I.L. de Saint-Benin-d’Azy, ainsi qu’une partie des terrains attenants. « Une parcelle de 20 a. 38 ca. dépendant de la gare n’a pas encore été vendue. « Des renseignements fournis par M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, il ressort que ce terrain, en déblai, impropre à la culture, n’intéresse ni les propriétaires voisins ni la Coopérative de La Charité. « Par contre, le Service vicinal est susceptible de l’utiliser pour l’exploitation d’une carrière, la construction d’un ban- SEANCE DU 12 MAI 1953 59 gar pour entreposer le matériel ainsi que la récupération de poutres métalliques d’un ancien passage supérieur. « Dans ces conditions, votre deuxième Commission vous propose de réserver, pour les besoins du Service vicinal, la parcelle de terrain non encore vendue. » Adopté. M. le PRESIDENT. — Je propose à l’Assemblée de sus­ pendre, pour quelques instants, sa séance pour permettre à M. Chaigneau de préparer ses rapports. (Celte proposition est adoptée). (La séance, suspendue à, seize heures vingt minutes, est reprise à seize heures quarante minutes).

M. le PRESIDENT. — La séance est reprise.

SERVICE DE TRANSPORTS PUBLICS DE MARCHANDISES

EN REMPLACEMENT DES V.F.I.L.

Rapport de M. C haigneau : « Le rapport de M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaus­ sées présente une étude d’ensemble sur les Services routiers de transports publics de marchandises de remplacement des anciennes V.F.I.L. de la Nièvre.

« 1° Service public, régulier de transports d’anim aux vivants par camions complets. — Ce Service a été confié à M. Mazuelle, de Varennes-les-Nevers. Une subvention de 100.000 francs était versée par le D épartem ent. Ce Service est actuellement à peu près inexistant, la subvention est d’ailleurs supprimée, aussi votre deuxième Commission vous propose de supprimer le contrat et de laisser aux transpor­ teurs publics et privés, le soin d’assurer les transports occa­ sionnels de bestiaux sur les relations prévues au contrat de M. Mazuelle. « 2° Service public régulier de tranporl de marchandises petite vitesse et anim aux vivants à la tète. « Service Cosne-Saint-Amand. — Actuellement assuré par M. Mouille. « Ce Service s’est transformé en Service de messagerie, comme il en existe sur toutes les lignes d’autocars, sans qu’il soit besoin de recourir à un Service spécial de camion. « La subvention, de ce fait, ayant été supprimée, votre deuxième Commission vous propose de ne pas renouveler le contrat passé avec M. Mouille, et de laisser aux transpor- (10 SEANCE DU 12 MAI 1053 teu p s publics et privés, le soin de transporter les marchan­ dises de petite vitesse et les animaux vivants à la tête et à l'entrepreneur du Service de voyageurs de Cosne-Saint- Amand celui de transporter comme actuellement les petits colis et messageries.

« Service. Nevers-Corbigny-Saulieu. — Actuellement assuré par M. Faussillon. « La consistance de ce Service est la suivante :

« a) Service régulier des expéditions de détail entre Ncvcrs- Brassy et entre Brassy et Saulieu;

« b) un Service de transports d’animaux vivants ou de mar­ chandises de fort tonnage, ces transports étant effectués sur demande spéciale; « c) un Service de dessertes à domicile pour le compte S.N.C.F., suivant un traité de factage, camionnage et compléments. « La subvention, fixée à 000.000 francs par an est indexée au 1er janvier 1953, sa valeur était de 1.482.000 francs. « En pratique, le transport d’animaux vivants et de mar­ chandises de fort tonnage est inexistant. « Le Service se réduit donc aux expéditions de détail et au transport de petits colis. « Le trafic concernant les expéditions de détail a porté, en 1952, sur 4.187 colis, et a représenté une recette de 558.288 francs soit, 20 % des recettes totales. « Le trafic concernant les transports de petits colis des­ serte à domicile pour le compte S.N.C.F. a porté, en 1952, sur 9.961 petits colis et a représenté une recette de 1.138.008 francs, soit 41 % des recettes totales. « Votre deuxième Commission pense que la subvention accordée par le Département n’a pas à s’appliquer au contrat passé entre M. Faussillon et la S.N.C.F. et que dès lors s’il s’applique uniquement aux expéditions de détail, étant donné le faible volume de celles-ci par rapport à l’importance cie la subvention, il y aurait lieu de demander à M. l’Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de bien vouloir prendre contact avec la S.N.C.F. aux fins d’examiner la possibilité que la S.N.C.F. organise pour ces expéditions de détail, un Service de livraisons par transporteurs publics comme cela existe déjà dans de très nombreuses gares. « Votre deuxième Commission vous propose, dans l’éven­ tualité où un tel Service serait organisé par la S.N.C.F. de décider dès maintenant le non renouvellement du contrat de M. Faussillon. SEANCE DU 12 MAI 1953 (il

« Il importe, en effet, que le Conseil général fixe dès main­ tenant, sa position quant aux Services de transports publics de marchandises en remplacement des anciennes V.F.I.L. en vue des opérations d’inscription des transporteurs publics de cette catégorie sur le « Registre des Transporteurs publics de zone courte » opérations susceptibles d’intervenir pro­ chainement. » M. FAULQUIER. — Si le Service de M. Faussillon est sup­ primé, il faudra que le nouveau Service soit mis immédiate­ ment en marche par la S.N.C.F., de façon qu’il n’y ait pas de solution de continuité.

M. le PREFET. — Il 11e doit pas y en avoir !

M. le RAPPORTEUR. — Le Service Faussillon n’est sup­ primé qu’à la condition d’être remplacé par un Service de factage à domicile assuré par la S.N.C.F.

M. COUDANT. — Si nous prenons par avance la décision de dénoncer le contrat de M. Faussillon, celui-ci ne va pas s’offrir à continuer son Service.

M. le PRESIDENT. — Le Service de transport des mar­ chandises assuré par M. Faussillon doit fonctionner, comme les autres Services départementaux de voyageurs, jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau plan de transports. Lorsque le nouveau plan entrera en vigueur, si M. l’Ingé­ nieur en chef des Ponts et Chaussées parvient à décider la S.N.C.F. à assurer un Service de factage à domicile pour remplacer le Service Faussillon, le contrat de celte entreprise de transports ne sera pas renouvelé. Dans l’état de choses actuel, le Service continue à fonc­ tionner et à être subventionné par le Département. Sous le bénéfice de ces observations, je mets aux voix les conclusions du rapport de M. Chaigneau. (Les conclusions, mises aux voix, sont adoptées).

SERVICES RÉGULIERS DE TRANSPORTS PUBLICS ROUTIERS DE VOYAGEURS, BAGAGES, MESSAGERIES. — ADJUDICATION ET CONTRATS

D’EXPLOITATION. — PROPOSITION DE L’ASSOCIATION PROFESSION­

NELLE DES TRANSPORTEURS PUBLICS ROUTIERS DE VOYAGEURS

Rapport de M. Chaigneau : « A votre séance du 27 novembre 1952, vous aviez décidé de ne pas renouveler la convention passée le 24 mars 1948 SEANCE DU 13 MAI 1953

avec l’Association professionnelle des Transporteurs routiers de voyageurs de la Nièvre et vous avez chargé votre Commis­ sion départementale de fixer les conditions des adjudications ainsi que les clauses des contrats à intervenir entre les entre­ prises de transports subventionnées et le Département. « A sa réunion du 30 avril 1953, la Commission départe­ mentale a adopté les conclusions du rapport de M. l’Ingé­ nieur en chef des Ponts et Chaussées, sous réserve de rati­ fication par votre Assemblée. « Or, par pétition du 12 mars 1953, M. le Président de l’As­ sociation professionnelle des Transporteurs publics routiers de voyageurs a fait une proposition d’offre d’économie de deux millions sur les subventions accordées à condition que l’Association continue à traiter avec le Département. « Vous venez, messieurs, d’entenlre en séance privée, sur la proposition émise par M. le colonel Roche, M. Ligonie, Président de l’Association professionnelle des transporteurs routiers de voyageurs. L’exposé que vous a fait M. Ligonie peut se résumer ainsi : « D’une part, M. Ligonie vous indique que les transports routiers du Département se répartissent en lignes bénéficiaires et en lignes déficitaires et que si vous traitez avec l’Association professionnelle des Transporteurs publics routiers de voya­ geurs, votre intérêt sera que cette Association est susceptible d’intervenir pour des conditions d’ailleurs mal définies, auprès des transporteurs publics, de telle sorte que vous pourriez espérer finalement trouver en face de vous, et des transporteurs qui assurent le Service des lignes réputées très normalement rentables, et des transporteurs qui assurent également le Service des lignes réputées non rentables, ceci sous une garantie à définir de l’Association professionnelle des Transporteurs publics routiers de voyageurs qui, dans cette opération, semble devoir être l’organisme répartiteur de la subvention globale à accorder par le Département, « D’autre part, M. Ligonie vient de vous faire ressortir également un autre avantage pour le Département de traiter avec l’Association professionnelle des Transporteurs publics routiers de voyageurs qu’il avait d’ailleurs indiqué dans sa lettre du 12 mars 1953 à M. le Préfet, c’est-à-dire que cette form ule offre au D épartem ent une économie de 2.000.000 de francs sur les subventions à condition que l’Association continue de traiter avec le Département. « Or, les rapports de M. l’Ingénieur en chef cTes Ponts et Chaussées établissent que cette proposition d’économie de 2.000.000 de francs provient des trois autres entreprises : Simonet, Marcelot, Hotte, qui ont accepté, en vue du prochain plan de transport départemental, l’abandon de la subvention qui était respectivem ent de : 243.815 francs, 19.200 francs, SEANCE DU 12 MAI 1953

50.000 francs, et de la suppression de la subvention de 1.482.000 francs dé M. Faussillon, que vous avez, l’on pour­ rait dire déjà décidée en adoptant le principe du non renou­ vellement du contrat de ce transporteur. « Le total des subventions auquel renonce les trois trans­ porteurs visés ci-dessus et la suppression de la subvention de M. Faussillon s’élève à : 1.795.015 francs, ce qui fait que l'économie de la proposition de M. le Président de l’Asso­ ciation professionnelle des Transporteurs publics routiers de voyageurs ressort non pas à 2.000.000, m ais à 204.985 fr. « Après échange de vue de votre Assemblée, qui vient d’avoir lieu sur cette affaire, votre deuxième Commission vous propose que l’éventualité : « a) de traiter avec l’Association des Transporteurs publics routiers de voyageurs; « b) de procéder à une adjudication restreinte pour les lignes subventionnées, soit réservée jusqu’au moment où le nouveau plan défini des Transports départementaux vous aura été présenté, que vous aurez statué sur ce plan et que son économie aura pu en être chiffrée. » A do pic.

CLOTURE DE LA SESSION

M. le PRESIDENT. — Avant de nous séparer et de vous donner rendez-vous pour le lundi 8 juin, je tiens à vous remercier de la célérité et de la diligence dont vous avez fait preuve puisque les vingt rapports qui vous étaient sou­ mis ont été adoptés avec la sagesse qui vous est habituelle et avec une rapidité moins habituelle. Permettez-moi de souhaiter, en votre nom, un prompt réta­ blissement à M. le Sous-Préfet Pinel et à M. Duval un séjour agréable dans sa nouvelle Sous-Préfecture. Je me fais également votre interprète pour souhaiter la bienvenue à nos deux nouveaux Sous-Préfets : M. Brénas, à Clamecy et M. Loth, à Château-Chinon. Je suis convaincu qu’ils se plairont dans notre départment et que nous n’au­ rons qu’à nous louer de leurs services, comme ce fut le cas pour leurs prédécesseurs. (Applaudissements). Personne ne demande plus la parole ? L’ordre du jour étant épuisé, je déclare close la première session ordinaire de 1953. (La séance est levée cl la session close « seize heures cin­ quante minutes). 5 t

\ TABLE DES MATIÈRES

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE

PAGES DU

rapport procès-verbal «du préfet des séances

A

Affectation au Service vicinal d’un terrain dépendant de l’ancienne gare V.F.I.L. de Saint-Benin-d’Azy ...... 12 58 Allocution de M. le'Préfet ...... 44 Allocution de M. le Président...... 43 Application de la loi du 4 août 1950 organi­ sant la liaison des Services sociaux. — Comité départemental. — Désignation d’un Conseiller général ...... 40 50 Association Valentin I-Iauy pour le bien . s, des aveugles. — Remerciements...... 41 51

C

Clôture de la session ...... »------'...... 63 Commission de classement des candida­ tures à un débit de tabac. — Désignation d’un membre ...... ' 31 46 GO TABLE DES MATIERES

PAGES DU rapport procès -verbaJ du préfet des séances

Commission départementale de contrôle des opérations immobilières. — Remplace­ ment d’un membre ...... •...... 19 49 Commission départementale de la Recons­ truction. — Renouvellement des pouvoirs de cinq membres ...... 19 50 Commissions administratives des hôpitaux et hospices publics. — Représentation du Conseil général ...... 28 54 Conseil départemental de liaison et de coordi­ nation des Services sociaux. — Désigna­ tion d’un Conseiller général ...... 40 50 Conseil de prud’hommes de Nevers. — Extension territoriale ...... 31 49 *

D

Date de 1a. prochaine session extraordinaire. 41 54

Distribution de médailles aux Associations ' agricoles par M. le Ministre de l’Agri­ culture ...... 36 40

E

Extension territoriale du Conseil de prud’hommes de Nevers ...... 31 49

J

Jury criminel. — Date de convocation des . Commissions chargées de dresser les listes préparatoires ...... 41 49

L

Lutte contre l’alcoolisme ...... 28 51 TABLE DES MATIERES 07

PA G ES l'U rapport procès-verbal du préfet des séances

P

Période de vendanges. —> Déclarations de récoltes de vin 36 46 Personnel. — Compte rendu sur la mise en place des méthodes de modernisation el • réorganisation des Services ; ...... 16 53

R

Règlement de l’ordre du jour ...... 45 Remplacement d’un membre de la Com­ mission départementale de contrôle des opérations immobilières ...... 19 49 Représentation du Conseil général au sein des Commissions administratives des hôpitaux et des hospicespublics ...... 28 54

S

Séance du mardi 12 mai ...... 43 Service de transport public de marchandises en remplacement des V.F.I.L...... 20 59 Services routiers de transport de voyageurs en remplacement des anciennes V.F.I.L. — Demande de M. Chaumard ...... 25 47 Services routiers de transport public de voyageurs subventionnés’. — Proposition de l’Association professionnel Je des trans­ porteurs publics routiers de voyageurs.. 23 61

V

Vente de la gare V.F.I.L. du Razou à B rassy ...... 13 57 (58 TABLE DES MATIERES

pages nu

rapport procès-verbal du préfet des séances

Vente de la gare V.F.I.L. des Ligers à Bitry ...... *...... 13 58 V.F.I.L. — Affectation au Service vicinal d!un terrain dépendant de l’ancienne gare de Saint-Benin-d’Azy 12 58 V.F.I.L. — Mise en vente de terrains réser­ vés au Service vicinal sur le territoire du canton de Brinon ...... 14 53