Histoire De Saint-Benin-D'azy Principaux Ouvrages Des Mêmes Auteurs
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Histoire de Saint-Benin-d'Azy Principaux ouvrages des mêmes auteurs LES FRERES DROUILLET : Glanes nivernaises - Au son des vielles, poésies — Gastronomie nivernaise — Anthologie des Poètes nivernais. HENRI DROUILLET : Les chansons du Cabaret. JEAN DROUILLET : Mon Oncle Benjamin (1 acte en vers) et Belle Plante et Cornélius (3 actes) d'après Claude Tillier — La Ronde des Provinces (Palais du Chaillot) — Un serviteur du terroir nivernais : Fanchy — Le Nivernais en diligence — Les traditions populaires des pays nivernais (bibliographie critique) — Sonnailles et Fredons, poésies patoises — Le Patois nivernais, vocabulaire d'Amognes — Le Nivernais (récompensé par l'Académie des Sciences Morales et Poli- tiques) — Essai de topo-littérature nivernaise — Romanciers et con- teurs nivernais — Pages choisies d'Henri Bachelin — Pages choisies de Hugues Lapaire — Folklore du Nivernais et du Morvan : 6 volumes parus (Prix Sully-Olivier de Serres, Prix Broquette, Lange et Broquette-Gonin de l'Académie Française) — Hugues Lapaire, maître- poète de la Terre de France. PAUL. JEAN et HENRI DROUILLET Histoire de Saint-Ben i n-d' Azy Ouvrage couronné par l'Académie Française NOUVELLE EDITION REVUE ET COMPLÉTÉE LIBRAIRIE GUENEGAUD 10, rue de l'Odéon, Paris 6e 1974 AVERTISSEMENT En publiant l'Histoire de Saint-Benin-d'Azy, nous nous devons d'évoquer la mémoire des historiens qui, avant nous, ont écrit sur cette commune des Amognes et dont les tra- vaux ont, en partie, servi de point de dépdrt à cet ouvrage. Victor Gueneau, Charles Petit, Louis-Mathieu Pous- sereau ont essayé, par de patientes recherches, de ressusciter un passé qui n'offrait à ,l'avidité de leurs esprits que des actes épars, des documents non encore inventoriés, des ruines informes, des traditions trop souvent légendaires. Nous n'avons pas voulu nous contenter de reprendre simplement le travail de nos prédécesseurs. Nous l'avons contrôlé et complété. Nombreux sont les ouvrages que nous avons mis à contribution pour donner à notre texte plus de clarté, de mouvement et de vérité. Nous n'avons point négligé non plus le trésor des Archives. C'est à la Mairie de Saint-Benin-d'Azy et aux Archives de la Nièvre que nous avons découvert les sources les plus précises de notre documentation. Nous ne saurions oublier le précieux concours que nous a apporté M. Biver, le distingué archiviste départemental, en mettant à notre disposition sa parfaite érudition et ses aimables services. La bibliographie qui figure à la fin de ce volume est loin d'être complète. Seuls y sont inscrits les ouvrages les plus importants ou ceux dont nous avons fait un assez large usage ; mais nous avons indiqué, en bas de page, au fur et à mesure des citations ou à l'appui du texte lui-même, les références aussi précises que possible. Pour éviter de répéter certaines indications qui reviendront fréquemment au cours des chapitres, nous avons dû employer des abré- viations qui, nous le croyons, recueilleront l' approbation du lecteur : A. S\ B. Archives municipales de Saint-Benin-d'Azy. A. D. N. Archives départementales de la Nièvre. M. S. A. Mémoires de la Société Académique du Nivernais. B. S. N. Bulletin de la Société Nivernaise des lettres, sciences et arts. B. S. C. Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy. Le style de certains passages paraîtra lourd, aride peut-être. Dès maintenant nous nous en excusons. Il n'est guère aisé d'intercaler dans un texte des citations longues et pourtant inévitables. Il nous a fallu revenir à plusieurs reprises sur les mêmes noms, sur les mêmes termes. Souvent nous avons dû choisir parmi les documents dont nous disposions ; mais souvent aussi nous avons tenu à donner in-extenso certains actes, à dresser des tableaux, à comparer des faits. Nous aurions manqué à notre tâche si nous avions négligé tels détails, infimes en apparence, mais qui nous éclairent singulièrement sur le passé. Nous ne prétendons pas avoir épuisé le sujet ; l'histoire se crée chaque jour. Mais nous croyons avoir écrit avec conscience les pages de ce livre, à la gloire de nos aïeux et de notre petite patrie. AVERTISSEMENT pour la 2 édition C'est pour répondre aux nombreuses sollicitations de compatriotes et d'amis que nous nous sommes décidés à rééditer ce livre « de bonne foi » auquel on voulut bien reconnaître quelque mérite. Notre intention fut, tout d'abord, de le livrer tel quel à l'imprimeur. Toutefois, depuis 1936, non seulement nous avons pu réunir quelques documents non négligeables mais, surtout, une tragédie s'est jouée qui n'épargna pas Saint- Benin-d'Azy. De plus, il nous a paru nécessaire de reporter le point final en rédigeant un chapître complémentaire qui mènera nos lecteurs jusqu'à ces toutes dernières années. Ainsi revu et complété, nous espérons que notre ouvrage contribuera à faire mieux connaître encore un coin de France où il fait bon vivre, un coin de France où les hom- mes n'ont pas totalement oublié les traditions de leurs pères... du moins l'espérons nous. Paris, 1970. PRÉFACE Je me souviens de l'impression que me laissa la région des Amognes, quand je la parcourus il y a quelques années, lors d'une réunion des Assises du Régionalisme Nivernais. C'était la première fois que je voyais à loisir ce pays aux vallées étroites, verdoyantes, dominées par des collines boisées, et que piquent çà et là de modestes villages groupés autour de leurs églises, dont quelques- unes, celles de Montigny et d'Ourouer, sont de remar- quables spécimens de l'art roman. L'horizon n'y est pas étendu, mais il se dégage de ce pays un sentiment de paix, de pondération, d'intimité et de continuité ; le passé avec ses habitudes, ses traditions, y est encore vivant, bien que modifié par les transformations de la vie moderne. Ce me fut une révélation, en même temps que l'occasion d'apprécier une fois de plus l'utilité d'un régionalisme qui nous apprend à mieux connaître notre pays. Trop longtemps, on s'est peu occupé de l'histoire de nos provinces, et toutes n'ont pas eu la bonne fortune de trouver des écrivains comme ceux à qui nous devons l'Album du Nivernais. Il a fallu attendre le mouve- ment régionaliste pour qu'elles soient en quelque sorte découvertes, pour que l'on connaisse leur beauté, leurs richesses, et que l'on s'intéresse à leur histoire qui n'est pas seulement celle d'une petite région ou d'un petit coin isolé. Il ne faut pas oublier, en effet, que l'esprit, le caractère, le tempérament, en un mot l'âme de la France, ont été formés par l'apport des forces vives et des vertus particulières de chacune de nos provinces, qui se sont amalgamées et fusionnées dans le creuset de l'unité nationale. Etudier ces provinces, en retracer la formation, le développement, l'évolution, ainsi que ceux des centres urbains et ruraux qui s'y sont formés, c'est donc travailler à mieux faire connaître l'histoire de la France entière. Ce sont ces travaux qui permettent de pénétrer dans l'intimité de la vie du passé, d'en disséquer les divers éléments, de les étudier, de connaître et de comprendre leur fonctionnement, de discerner quels furent les traits communs et les caractères propres à chacun de ces groupements naturels et humains ; grâce à eux, nous pouvons suivre nos ancêtres dans leur existence humble et obscure, savoir quels furent leur labeur, leurs souffrances, leurs joies. En nous retrouvant dans le cadre de leur vie, où aujourd'hui, malheureusement, tant de maisons désertées et en ruines témoignent de l'aban- don, nous pouvons évoquer le souvenir de toutes les générations qui s'y sont succédé et dont l'histoire, « sans éclat peut-être, mérite cependant d'être écrite, comme un hommage à l'œuvre persévérante d'hommes qui, tendus vers le même but, travaillèrent toujours pour leur village, pour leur province, pour leur patrie ». Rappeler ce que fut ce passé est un devoir et un hommage rendu à ceux dont nous sommes issus, et au- dessus d'eux, à la France tout entière. C'est ce qu'ont saisi et ce qu'ont réalisé Messieurs Drouillet, de vieille souche nivernaise et dont le nom se retrouve fréquemment dans de nombreux textes de notre région ; ils ont considéré comme un devoir sacré de retracer la vie du centre le plus important des Amognes, Saint-Benin-d'Azy ; et ils se sont pliés à une méthode qui est la meilleure, procédant à la fois du cœur et de l'esprit. Leur enquête préliminaire a été complète : ils n'ont rien négligé, ni les documents qui leur permet- traient d'écrire l'histoire de leur pays, ni les études de leurs devanciers. Ils ont voulu exhausser, célébrer ce qu'avait été la vie de ce coin du Nivernais, et si peut-être le sentiment les a d'abord conduits, l'esprit historique et critique les a en même temps fort bien guidés. Ils ont compris ce que devait être l'histoire locale, qui ne doit pas se borner à une monographie précise et sèche, où les faits sont énumérés chronologiquement, souvent sans perspective, sorte de tableau rétrospectif, qui peut suffire à l'érudit, mais qui ne parle pas à l'esprit de l'ensemble des lecteurs, qui ne les intéresse que médiocrement et ne les fait pas penser et réfléchir. Ils ont tenu à ce que cette histoire ne soit pas seulement un simple résumé historique ; ils ont jugé qu'il fallait faire revivre pour leurs contemporains ce qu'avait été l'existence de nos aïeux, le milieu où ils avaient vécu, leurs ressources, leurs besoins, leurs conditions de vie, leurs croyances.