Rapport D'information

N° 140 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2018-2019 Enregistré à la Présidence du Sénat le 20 novembre 2018 RAPPORT D’INFORMATION FAIT au nom de la délégation sénatoriale aux outre-mer (1) sur la jeunesse des outre-mer et le sport, Par Mmes Catherine CONCONNE, Gisèle JOURDA, Viviane MALET et Lana TETUANUI, Sénatrices Tome 1 : Rapport (1) Cette délégation est composée de : M. Michel Magras, président ; MM. Maurice Antiste, Stéphane Artano, Mme Esther Benbassa, MM. Pierre Frogier, Jean-Louis Lagourgue, Robert Laufoaulu, Jean-François Longeot, Mme Vivette Lopez, MM. Victorin Lurel, Dominique Théophile, vice-présidents ; M. Jacques Genest, Mmes Victoire Jasmin, Viviane Malet, M. Gérard Poadja, secrétaires ; M. Guillaume Arnell, Mme Viviane Artigalas, MM. Jean Bizet, Patrick Chaize, Mme Catherine Conconne, MM. Mathieu Darnaud, Michel Dennemont, Mme Nassimah Dindar, M. Daniel Gremillet, Mme Jocelyne Guidez, M. Abdallah Hassani, Mme Gisèle Jourda, MM. Antoine Karam, Nuihau Laurey, Henri Leroy, Thani Mohamed Soilihi, Georges Patient, Mme Catherine Procaccia, MM. Michel Raison, Jean-François Rapin, Claude Raynal, Charles Revet, Gilbert Roger, Jean Sol, Mme Lana Tetuanui, M. Michel Vaspart. - 3 - SOMMAIRE Pages SYNTHÈSE DES CONSTATS ET DES RECOMMANDATIONS....................................... 9 INTRODUCTION .................................................................................................................... 17 PREMIÈRE PARTIE – LE SPORT OUTRE-MER : DES CADRES JURIDIQUES ET PAYSAGES SPORTIFS DIFFÉRENCIÉS FACE AUX DÉFIS DE LA COHÉSION SOCIALE ................................................................................................................................... 19 I. LE SPORT : UNE COMPÉTENCE PARTAGÉE ET UNE IMPLICATION NUANCÉE ........................................................................................................................... 19 A. DANS LE DROIT COMMUN, UNE COMPÉTENCE PARTAGÉE, ESSENTIELLEMENT LOCALE ET APPUYÉE PAR L’ÉTAT ............................................ 19 1. Le sport, compétence partagée .............................................................................................. 19 2. Un rôle pivot de l’État ......................................................................................................... 21 3. Renforcer la gouvernance partagée du sport dans les territoires ............................................ 22 B. DANS LES TERRITOIRES DU PACIFIQUE, UNE COMPÉTENCE DÉVOLUE ET UN DROIT ADAPTÉ GLOBALEMENT SEMBLABLE ...................................................... 23 1. Des dispositions adaptées sur la base d’un modèle inspiré du droit commun ......................... 23 2. Des domaines résiduels demeurant de la compétence de l’État .............................................. 26 C. UN ACTEUR CLÉ : LE MOUVEMENT SPORTIF .............................................................. 27 1. Des acteurs nationaux inégalement mobilisés pour les outre-mer .......................................... 27 2. Des acteurs locaux nombreux mais fragiles .......................................................................... 27 II. UNE PRATIQUE SPORTIVE À L’IMAGE DE LA DIVERSITÉ DES TERRITOIRES MAIS GLOBALEMENT FRAGILE ET MENACÉE ............................... 28 A. UNE PRATIQUE D’ACTIVITÉS PHYSIQUES D’INTENSITÉ INÉGALE SELON LES TERRITOIRES ET GLOBALEMENT INFÉRIEURE À LA MOYENNE NATIONALE........................................................................................................................ 28 1. Une pratique d’activités physiques apparemment moins répandue que dans l’hexagone…..... 28 2. Un constat à nuancer : l’enjeu du nombre de licenciés .......................................................... 29 B. UN PAYSAGE DE DISCIPLINES COMPARABLE À CELUI DE L’HEXAGONE MAIS MODELÉ DIFFÉREMMENT ..................................................................................... 31 1. Des sports collectifs en pointe .............................................................................................. 31 2. Des sports individuels marqués par une plus forte implantation des arts martiaux ............... 32 3. Une dimension marine affirmée ............................................................................................ 32 4. Des sports de nature en pleine expansion ............................................................................. 33 C. UN SPORT POUR TOUS DANGEUREUSEMENT MIS EN PÉRIL PAR LA BAISSE DES CRÉDITS DU CNDS ET LA FIN PROGRAMMÉE DES EMPLOIS AIDÉS ............... 34 1. Un monde sportif très dépendant des financements nationaux et locaux ............................... 34 2. Un sport en manque d’encadrants qualifiés .......................................................................... 38 - 4 - COHÉSION, PERFORMANCE, RAYONNEMENT QUELS TREMPLINS POUR LE SPORT EN OUTRE-MER ? III. LE SPORT, UNE RÉPONSE DÉTERMINANTE FACE AUX ENJEUX SANITAIRES, SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES .............................................................. 40 A. UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE : LE SPORT COMME REMPART AUX PATHOLOGIES CHRONIQUES, À PLUS FORTE PRÉVALENCE OUTRE-MER ........... 40 1. Une préoccupation sanitaire commune aux territoires ultramarins : la prévalence de pathologies chroniques et de surpoids, dès le plus jeune âge .................................................. 40 2. Le développement de programmes sport santé ....................................................................... 42 B. DANS DES TERRITOIRES AUX CARACTÉRIQUES SOCIALES PARFOIS SOMBRES, LE SPORT COMME OUTIL D’INTÉGRATION ET DE LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE .............................................................................................................. 44 1. Face à une situation sociale parfois délicate… ...................................................................... 44 2. Le sport apparaît un efficace vecteur d’insertion sociale ........................................................ 45 C. LE SPORT, POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE .................................. 48 1. Un potentiel structurant et une source d’innovation ............................................................ 48 2. Un argument fort au service du tourisme bleu et vert ........................................................... 48 DEUXIÈME PARTIE UNE COUVERTURE EN INFRASTRUCTURES INÉGALE ET INSUFFISANTE : L’URGENCE D’UN RÉEL RATTRAPAGE ............................................. 51 I. DES DIFFICULTÉS STRUCTURELLES DIFFICILES À PALLIER .................................. 51 A. DES CONTRAINTES LIÉES À LA CONFIGURATION DES TERRITOIRES ................... 51 1. La configuration géographique des territoires : des freins structurels .................................... 51 2. L’écueil de la taille critique .................................................................................................. 52 B. DES CONTRAINTES LIÉES AU CLIMAT ET AUX RISQUES NATURELS...................... 53 1. Des conditions naturelles difficiles… ................................................................................... 53 2. Occasionnant des surcoûts très importants .......................................................................... 53 II. UNE SOUS-DOTATION CHRONIQUE ET DE GRANDES DISPARITÉS SELON LES TERRITOIRES ............................................................................................... 54 A. UNE SOUS-DOTATION GLOBALE DES TERRITOIRES .................................................. 54 1. Des territoires dans l’ensemble très en-deçà de la moyenne nationale en termes d’équipements...................................................................................................................... 54 2. Dans certains territoires, une couverture très inégale à l’échelle infra-territoriale ................. 56 B. UN ÉTAT DES ÉQUIPEMENTS TRÈS INÉGAL DANS LES TERRITOIRES .................... 57 III. UN RATTRAPAGE ATTENDU À UN HORIZON PLUS QU’INCERTAIN ................ 59 A. UN APPUI AU FINANCEMENT INSUFFISANT, ISSU DU CNDS ET DU FEI ............... 59 1. Les territoires, porteurs financièrement exsangues de projets ................................................ 59 2. Le CNDS, bras financier de la politique sportive de l’État .................................................... 59 3. Le FEI, complément limité ................................................................................................... 60 B. LE « PLAN KANNER », DEVENU UN LEURRE ? ............................................................. 61 1. Un engagement de rattrapage prévu pour quatre ans sur 2017-2020 .................................... 61 2. Une dualité de financements rendant complexe une mobilisation efficace .............................. 65 3. Un démarrage en demi-teinte… ........................................................................................... 65 4. Face à la crainte d’une pérennisation incertaine, un engagement renouvelé par le Livre bleu outre-mer ..................................................................................................................... 67 - 5 - C. QUELS MOYENS MATÉRIELS DEMAIN POUR LE « SPORT POUR TOUS » DANS LES OUTRE-MER ? .............................................................................................................. 68 1. Renforcer les « stratégies territoriales » autour d’axes forts et, concomitamment, stabiliser et pérenniser l’engagement de l’État ..................................................................... 68 2. Quel engagement des fédérations dans la construction des infrastructures de demain

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