Frank Capra, 1934

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Frank Capra, 1934 Université Inter-âge | Cycle Road Movies | Séance du 14/10/2019 / Cyrielle VINCENT ([email protected]) New York - Miami (It Happened one night) Frank Capra, 1934 Générique technique Générique artistique Réalisation : Frank Capra Peter Warne : Clark Gable Assistant réalisateur : C.C. Coleman Ellie Andrews : Claudette Colbert Scénario : Robert Riskin, d’après la nouvelle Alexander Andrews : Walter Connolly Night Bus de Samuel Hopkins Adams Oscar Shapeley : Roscoe Karns publiée dans Cosmopolitain. King Westley : Jameson Thomas Production : Frank Capra, Harry Cohn Autres acteurs :Ward Bond et Eddy Chandler, Sociétés de production: Columbia Pictures Alan Hale, Arthur Hoyt, Blanche Frederici, Musique : Louis Silvers Charles C.Wilson, Wallis Clark, Harry C. Directeur artistique : Stephen Goosson Bradley, Harry Holman, Maidel Turner, Irving Bacon, Sherry Hall, Charles D. Brown, Hal Costume : Robert Kalloch Price, Harry Todd, Frank Yaconelli, Henry Son : Edward L.Bernds Wadsworth, Claire McDowell, Ky Robinson, Photographie : Joseph Walker Frank Holliday, James Burke, Joseph Cre- Montage : Gene Havlick han, Milton Kibbee, Mickey Daniels, Olivier Eckhardt, George Breakston, Bess Flow- ers, Rev. Neal Dodd, Edmund Burns, Ethel Budget : 325 000 dollars Sykes, Tom Ricketts, Eddie Kane, Eva Den- nison, Fred Walton. Pays de production : USA Sortie le 23 février 1934 (USA) Noir et Blanc / Mono / 35 mm Durée : 105 minutes Genre : comédie romantique, travelogue Dans ce dossier, les images n’ayant pas de légende sont extraites du film New York-Miami de Frank Capra 1 Université Inter-âge | Cycle Road Movies | Séance du 14/10/2019 / Cyrielle VINCENT ([email protected]) Prélude au Road Movie : Histoire et mythologie américaine La plupart des Road Movies sont américains. Aussi, le facteur économique a joué un rôle Ils sont produits aux États-Unis, se déroulent aux dans la migration vers l’ouest. Contrairement États-Unis et ils reflètent l’histoire desÉ tats-Unis à l’Europe où les terres étaient chères et im- ainsi que son célèbre « American way of life ». Il possible à posséder pour de pauvres fermiers, est pourtant erroné de dire qu’il n’existe que des en Amérique les terres étaient abondantes et Road movies américains. Il y a également des presque gratuites. Les colons brûlaient les forets Road movies Allemands (Knocking on heaven’s et plantaient leurs graines dans les cendres. Door) ou Mexicains (Guantanamera), cepend- Quand le sol était fatigué, ils déménageaient. Ils ant les racines du Road movies s’ancrent aux usèrent et abusèrent de la terre jusqu’à, parfois, États-Unis et la plupart des gens l’associent la détruire. Cependant, puisque le continent automatiquement à ce pays. Pour comprendre était immense, ils trouvaient toujours un nou- pourquoi, il convient de regarder d’un peu plus veau coin pour s’installer. Sur cet immense con- près l’histoire des États-Unis. tinent, les gens ne se sentaient pas limités par les frontières ou la bureaucratie. La seule lim- La société américaine est basée sur la lib- ite en Amérique était alors l’absence de route, erté de religion. En effet, les colons américains ce qui rendait le départ à l’ouest difficile pour venus au nouveau monde étaient, pour la ma- les colons. Beaucoup de voyageurs sont morts jorité, oppressés ou traduits en justice dans leur sur la route ou ont fait demi-tour. Beaucoup pays d’origine. Ils ont quitté leur maison pour n’étaient pas préparés pour un aussi long voy- l’autre bout du monde sans savoir ce qui les age et ils devaient se rendre à l’évidence qu’ils attendaient. Cependant, le rêve d’une vie meil- n’arriveraient jamais jusqu’en Californie. leure, le désir de liberté et de justice étaient plus Les américains voulaient vivre l’expérience, fort que la peur de l’inconnu. Aux États-unis, ils l’aventure du voyage. Ils voulaient explorer le ont donc fondé une société nouvelle basée sur pays, voir le désert et les montagnes rocheus- leurs espérances. es de l’ouest. Plutôt que de prendre le risque Mais même arrivés en Amérique, il demeurait et le danger de vraiment traverser le pays, les encore des gens qui ne s’intégraient pas. En- Moving Panoramas leur offraient cette possibil- core, ils ont cherché une échappatoire, ils vou- ité sans quitter la maison. Les Moving Panora- laient partir. Puisque retourner en Europe n’était mas peuvent être considéré comme la mère du pas une option, l’ouest et le sud furent leur des- Road movie. C’était un événement culturel très tination. Ils pensaient que, dans une autre partie populaire dans les années 1850. Un showman du pays, ils pourraient vivre de la manière qu’ils déroulait un panorama, puis racontait un con- souhaitaient. te, une histoire, une aventure. L’audience, bien Among the Sierra Nevada, détail Albert Bierstadt, 1868 2 Université Inter-âge | Cycle Road Movies | Séance du 14/10/2019 / Cyrielle VINCENT ([email protected]) confortablement installée sur des sièges écout- que les prix de l’immobilier. Les gens se sont ait ces aventures durant une heure, puis, repar- alors retrouvés forcé de bouger en masse. Pour tait vivre une vie sans danger. Pour certaines augmenter leurs chances d’arriver à destination, personnes, ces shows représentaient une moti- ils voyagèrent en groupe composé de plusieurs vation pour partir sur la route. familles. Leurs affaires étaient empilées sur des charrettes et des chevaux. Ils se protégeaient Le voyage, le fait de devoir trouver un chemin mutuellement et en cas de mort des parents, les vers un lieu utopique était un thème très popu- autres familles prenaient soin de leurs enfants. laire de la littérature du XIXe. Les protagonis- Cette façon de voyager devint connu sous le tes, après avoir affrontés de nombreux dangers nom de « Wagon Train » et devint un élément (des natifs hostiles aux animaux sauvages) très éclairant pour l’histoire des États-Unis. Il trouvaient enfin la liberté et la richesse. s’agissait là d’une confirmation publique que la société américaine n’était pas capable de sub- Avant 1848, La Californie était aux mains venir aux moyens de ses habitants. La route de des Mexicains. L’ouest n’était donc pas en- l’ouest représentait cet espoir de se libérer de core perçu comme un remède à tous les maux. la pauvreté. Pour la majorité, ce fut surtout la Avant que l’or ne soit découvert, les fermes, désillusion. Beaucoup, après avoir vu les mon- le bétail, les chemins de fer et la terre étaient tagnes rocheuses et les terrains hostiles du dé- considérés comme le facteur principal de rich- sert, finissaient par abandonner le voyage. esse et de liberté. Salt Lake City était alors la ville la plus à l’ouest dans laquelle il était possi- Lorsque les Mexicains ont vendu la Californie ble de se rendre et, d’ailleurs, les mormons s’y aux États-Unis, en 1848, la perception de l’ouest étaient installés pour être suffisamment loin de a changé. L’or fut découvert. Cela généra le l’influence d’autres religions. Le climat difficile, fantasme mondialement connu de la ruée vers les maladies, l’absence de communication et la l’ouest, lequel est devenu mythique et automa- peur des natifs limitaient les chances de faire tiquement lié au succès et à la fortune. Les gens fortune à l’ouest. Néanmoins l’ouest a toujours ne bougeaient plus seulement par contrainte, représenté cet espoir d’échappatoire. mais aussi parce qu’ils voyaient là une opportu- nité de devenir riche « facilement », en partant Les immigrants Européens venus aux de rien. Une fois l’or découvert, tous les rêves États-Unis se sont majoritairement installés sur des américains pouvaient devenir réalité. La la côte Est. Le chômage augmentait aussi vite Moving panorama, 3 gravure, auteur inconnu Université Inter-âge | Cycle Road Movies | Séance du 14/10/2019 / Cyrielle VINCENT ([email protected]) route, menant à ce paradis, devint un signe de sance du cinéma en 1895 apporte un nouvel liberté. La littérature et les films du XXe allaient horizon : la conquête de l’écran. beaucoup parler de ce phénomène et célébrer cet art de vivre. À ce sujet, nous pouvons citer le États-Unis et immigration film de Charlie Chaplin, La Ruée vers l’Or (The Ce n’est un secret pour personne, les Gold Rush, 1925). Ce film n’est pas nécessaire- États-Unis d’Amérique furent bâtis par des mi- ment un road movie mais il est directement as- grants en quête de liberté, de fortune et par socié à la route. On retrouve déjà quelques traits des esclaves déracinés. Si après la guerre de du Road movie et il peut être perçu comme un Sécession, l’esclavage est aboli par Abraham précurseur. Lincoln « Ni esclavage, ni aucune forme de servitude involontaire ne pourront exister aux La fin de la frontière, deuil et cinéma États-Unis, ni en aucun lieu soumis à leur jurid- En 1890, le 11ème recensement des iction », les migrants, eux, continuent à affluer États-Unis est achevé. Le surintendant annonça avec le même rêve en tête : la promesse d’une qu’il n’y avait plus de front pionnier discerna- vie libre, faite de fortune. ble et donc plus de « frontière » aux États-Un- Les États-Unis ont besoin d’une population is. Selon l’historien Samuel Eliot Morison, il y a nouvelle et nombreuse afin de peupler les ter- tout de même encore des milliers de kilomètres ritoires récemment entrés dans l’Union et de carrés de terres non occupés qui demandent à développer le pays. Aussi, l’immigration aux être peuplés ou exploités. Dans sa Thèse de États-Unis est-elle libre, encouragée même. la Frontière (1893), un autre historien, Freder- Au début du XXe siècle, le président Théodore ick Jackson Turner, conclut que la Frontière a Roosevelt souhaite que divers programmes de pratiquement disparu.
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    A ClarkeGABLE & ClaudetteCOLBERT DANS UN FILM DE Frank CAPRA b NIT EW HAPPENED ONE NIGHT J Avec Walter CONNOLYYORK Roscoe KARNS Jameson THOMAS Alan HALE Scénario RobertMIAMI RISKIN d’après une histoire de Samuel HOPKINS ADAMS Image Joseph WALKER Musique Howard JACKSON Direction artistique Stephen GOOSON Montage Gene HAVLICK Costumes Robert KALLOCH NEW YORK-MIAMI It Happened One Night I 1934 I E-U Réalisation Frank CAPRA Scénario Robert RISKIN (d’après une histoire de Samuel HOPKINS ADAMS) Image Joseph WALKER Musique Howard JACKSON Direction artistique Stephen GOOSSON Montage Gene HAVLICK Costumes Robert KALLOCH Durée 102 mn Format N&B/1.37 Visa 14980 Avec Clark GABLE, CLaudette COLBERT, Walter CONNOLLY, Roscoe KARNS, Alan HALE, Arthur HOYT Ellie fuit son père millionnaire et décide de rallier New York. Elle rencontre Pete, un journaliste, dans le bus, qui comprend très vite qui elle est, son père ayant promis une récompense à qui la lui ramènerait. Peu à peu, alors que l'argent commence à leur faire défaut et qu'ils continuent de fuir en auto-stop, Ellie apprend à mieux connaître Pete... ANALYSE A l’inverse de Leo McCarey qui dans Cette sacrée vérité (1937) recherchera la plus stricte économie dans les personnages et les décors, s’enfermera volontairement dans un espace confiné, s’appuiera sur la finesse du jeu et des attitudes, sur des gags extrêmement ténus, pour nourrir la verve comique de son œuvre, Capra, dans cet autre archétype de la comédie américaine qu’est New York-Miami, essaie d’enrichir le genre par toutes sortes d’apports différents.
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