Club Yerrois d’Arts Martiaux

Section Aïkido

Saison 2008-2009

CYAM – Section Aïkido 2008 - 2009

Sommaire 2008-2009

Au Cœur de l’Aïkido :

Au sujet des cinq formes d’immobilisation pré-arrangées Novembre 2008

La symbolique du Hakama Décembre 2008

Au sujet de l'inclinaison du buste (le salut) Janvier 2009

Les maîtres de l’Aïkido Février 2009

Maître André NOCQUET Mars 2009

Le pliage du Hakama Avril 2009

Développement de l’Aïkido en France Juin 2009

Ukemi Juillet & août 2009

Voir Ailleurs :

Le Kobudo d’Okinawa Mai 2009

Souvenirs :

Stage à Charleville Mézières Janvier 2009

Aïkido Découverte Janvier 2009

Un dimanche matin, Cours a thème Février 2009

Stage en la mémoire de Maître André NOCQUET Avril 2009

Ecole des Cadres Animée par Pascal HEYDACKER Juin 2009

Delphine et Philippe : Examen 1er Juillet & août 2009

Fontainebleau - le 28 juin 2009 Juillet & août 2009

CYAM – Section Aïkido Sommaire 2008 - 2009 AIKI – BULLETIN ------Octobre 2008

EDITO :

Voici notre premier bulletin d’information. L’idée est de mettre à votre disposition des informations sur les stages a venir, les dates ou infos importantes concernant le CYAM, les instances fédérales et autres. Vous trouverez dans la rubrique « infos section », des adresses de sites internet ou vous trouverez des renseignements complémentaires sur les stages.

STAGES :

- Samedi 4 octobre 08 – Yerres – Stage National Enfant – Animé par Hervé DIZIEN. - Dimanche 5 octobre 08 – Yerres – Stage National – Animé par Hervé DIZIEN. - Samedi 11 octobre 08 – Athis-Mons – BIFA (Brevet d’Initiateur Fédéral d’Aïkido). - Samedi 18 octobre 08 – Charleville Mézières – Stage National – Animé par Roland GILABEL. - Samedi 15 novembre 08 – Yerres - Stage de Préparation aux Examens Communs – Animé par Pascal HEYDACKER, Alain FLOURE et Roland GILABEL. - Dimanche 23 Novembre 08 – Athis-Mons – Stage National – Animé par Roland GILABEL.

AUTRES DATES :

- Samedi 11 octobre 08 – la nuits des Arts Martiaux Traditionnels – Paris 13. - Lundi 20 octobre 08 – Assemblée Générale – FFAB Ligue Ile de France. - Vendredi 28 novembre 08 – Assemblée Générale du CYAM.

INFOS CLUB :

Le 28 novembre prochain va se dérouler l’assemblée générale du club. En ce moment la section aïkido est représentée au comité directeur par Hervé MENGONI, Fernand FERNANDEZ et Stéphane CRETONI. Hervé ne se représentera pas pour un autre mandat, il y a donc une place vacante pour nous représenter au CD. Si toutefois une personne est intéressée par ce poste, qu’elle se fasse connaître (attention il faut 6 mois d’ancienneté au club).

INFOS SECTION :

Bon Anniversaire à : Brigitte RICHARD, Alain FLOURE, Dominique PAILLOL et LABLANCHE Cédric.

Infos Internet : CYAM : www.cyamyerres.free.fr Groupe Historique Aïkido André Nocquet (GHAAN) : www.ghaan.com FFAB – Ile de France : www.aikido-paris-idf.org

Contact : Roland GILABEL : Tel - 01 69 40 21 01 / 06 89 99 24 27 E mail – rg.@gmail.com

CYAM – Section AIKIDO

Novembre 2008

Edito :

Déjà la deuxième parution de notre Aïki-Bulletin. Dans cette nouvelle édition apparaît une nouvelle rubrique « Au Cœur de l’Aïkido ». Ce mois ci un texte de Maître André NOCQUET sur les 5 formes « Pré-arrangées » appelées plus communément KATA.

Stages :

- Dimanche 2 novembre 08 – Vayres sur Marne – Ecole des Cadres – Animée par Pascal HEYDACKER. - Dimanche 9 novembre 08 – Massy – Stage National – Animé par Claude CEBILLE. - Dimanche 23 novembre 08 – Athis-Mons – Ecole des Cadres et Stage National – Animés par Roland GILABEL. - Samedi 6 décembre 08 – lieu à définir - Préparation aux Examens Communs – Animée par Pascal HEYDACKER, Alain FLOURE et Roland GILABEL. - Dimanche 14 décembre 08 – Issy les Moulineaux – Ecole des Cadres – Animée par Pascal HEYDACKER. - Vendredi 19 décembre 08 – Brétigny Sur Orge - Inter Club FFAB / FFAAA.

Autres Dates :

- Dimanche 2 novembre 08 - cours animé par Roland. - Dimanche 16 novembre 08 – cours animé par Hervé. - Vendredi 28 novembre 08 – Assemblée Générale du CYAM. - Samedi 6 décembre 08 – Gala d’arts martiaux pour le Téléthon 2008. - Dimanche 14 décembre 08 – cours animé par Christophe.

Infos Club :

Le CYAM prépare participera en décembre au Téléthon 2008 sous la forme d’un gala d’arts martiaux. Bien sur notre section sera présente.

Infos Section :

Nous n’avons toujours pas de candidature pour remplacer Hervé au comité directeur du CYAM.

Bon Anniversaire à : Mélodie BROUSSARD, Delphine JAN et BERTRAND Claudie

Contact :

Alain FLOURE : Tel - 01 60 63 62 47 - E mail – [email protected] Hervé MENGONI : Tel – 01 69 48 50 72 - E mail – [email protected] Site du CYAM : http://cyamyerres.free.fr

CYAM – Section Aïkido 1 / 3 Novembre 2008

Au Cœur de l’Aïkido :

AU SUJET DES CINQ FORMES D’IMMOBILISATION PRE-ARRANGEES

Application des cinq principes

J’ai toujours préservé depuis 1958, date de mon retour du Japon, la pureté de notre Art, et me suis toujours refusé à toutes compromissions avec les déviations issues de méthodes personnelles, car il n’y a qu’un seul Aïkido, celui fondé par le Maître Japonais O SENSEI MORIHEI UYESHIBA, seul universellement reconnu.

L’Aïkido est un Art complexe parfaitement mis au point par le Maître Fondateur.

Il semble indispensable que ses disciples directs et indirects, Français et Etrangers le transmettent dans sa pureté originale et traditionnelle.

Au sein de l’enseignement du G.H.A.A.N, j’ai donc pris la décision de préserver l’application des 5 principes d’immobilisation.

Ainsi, je désire marquer, une fois de plus, dans l’enseignement que j’ai reçu du Maître MORIHEI UYESHIBA, le fait que si l’on garde à l’application des 5 formes d’immobilisation leur primauté c’est essentiellement dans le but d’éviter à l’Aïkido de tomber dans la compétition sportive ou dans la self- défense destructrice.

L’application de ces 5 formes d’immobilisation dites « pré-arrangées » permet de montrer la régularité de l’enseignement en démontrant pleinement qu’il n’y a aucune opposition en Aïkido, car l’opposition n’amène que des déviations alors que l’application des 5 formes d’immobilisation « pré-arrangées » garanti l’identité de la méthode du Maître Fondateur et sa haute valeur pédagogique.

Un entraînement assidu de ces 5 formes d’immobilisation apporte au pratiquant attentif le perfectionnement de son comportement physique de « sentir les contacts », puis d’améliorer la vitesse d’exécution, ce qui aboutit à la longue à créer d’une manière inconsciente tout un enchaînement de réflexes qui apportent à l’étudiant une arme redoutable et remarquablement esthétique.

Dans l’application de ces 5 formes d’immobilisation, il y a la précision absolue des gestes dans les mouvements directs et tournants, qui ne souffrent dans leur exécution aucune médiocrité.

L’application de ces 5 formes apporte au pratiquant l’efficacité qu’il recherche, excluant tout aspect simplement figuratif ou toute complaisance du partenaire. De plus, il y a la notion de « forme de corps » puis celle de « rythme » et de « souffle ».

L’application de ces 5 « formes de corps » ne s’oppose pas au Randori , mais permet d’atteindre la perfection de l’attitude juste dans celui-ci.

Si nous consultons le livre d’Aïkido écrit par Maître KISHOMARU UYESHIBA nous constatons que ce que nous appelons les « quatre premiers principes » appartiennent aux formes dites « basic techniques » de ce manuel. C’en est la deuxième partie.

L’ensemble de ces études des « quatre principes » y est décrit sous le nom de « Katame Waza hold down technique » de la page 57 à la page 66.

Le cinquième principe que nous avons l’habitude de pratiquer à la suite du quatrième est bel et bien décrit dans le manuel sous l’appellation anglaise de « form five » forme 5 page 136.

CYAM – Section Aïkido 2 / 3 Novembre 2008

Il s’appelle « Katame Waza ». il n’est pas décrit avec les quatre premières formes de base. La seule différence est qu’elle se pratique sur une attaque que l’on peut faire avec une arme blanche.

Dans la table des matières de cet ouvrage, page 185, toutes ces « formes » sont groupées ensemble.

La cinquième n’est qu’une forme spéciale de la première.

L’auteur, Maître KISHOMARU UYESHIBA n’a pas donné le nom de « formes » à d’autres aspects qu’à ces « cinq principes », aussi devons nous considérer comme lui qu’il s’agit bien d’une cinquième forme de base.

Le « cinquième principe » est donc à la fois la cinquième forme de base (en anglais form five), et une technique de défense contre main armée.

C’est la seule raison pour laquelle il n’est pas dans le chapitre du début : « les quatre premières formes ».

La deuxième remarque à faire est celle-ci : ces cinq formes de base ou « principes » sont exécutés en « positif » (entering Omote) et en « négatif » (turning ou Ura ou ).

En conséquences, non seulement ces cinq formes existent bel et bien dans l’enseignement du Maître Fondateur mais elles existent sous deux aspects, l’un direct et l’autre tournant.

A l’Aîkikaï au Japon, on fait travailler l’un des « cinq principes » pendant une leçon entière, puis un autre durant toute la leçon suivante.

La seule différence, c’est que ce mode d’enseignement peut être lassant étant incompatible avec la mentalité Européenne.

L’habitude de l’application de ces « cinq principes » a été donnée en France et en Europe par Maître TADASHI ABE.

Cet enseignement des « cinq principes » sous une forme « pré-arrangée » qu’il appelait « Kata » permet de transmettre immuablement l’essentiel, les « cinq formes de base de l’Aïkido ».

En effet, la succession de ces « cinq principes » appliqués en souplesse et en style d’une manière qui ne laisse aucune place à l’improvisation des pratiquants, les oblige à une maîtrise complète de leur comportement et celui de leur partenaire, jusque dans le détail.

Sans l’application quotidienne dans le Dojo des « cinq principes », il n’existe pas de « Taï Sabaki » ou esquive, ni de « forme de corps », c’est pourquoi, je demande que l’on n’appelle pas Aïkido une méthode qui non seulement ne contient pas les exercices susdits des « cinq principes » mais encore ne tient pas compte de l’enseignement en « positif et en négatif des cinq formes de base ».

André NOCQUET disciple direct de Maître MORIHEI UYESHIBA.

CYAM – Section Aïkido 3 / 3 Novembre 2008

Décembre 2008

Edito :

Nous voilà aux portes de décembre et déjà les préparatifs de fêtes de fin d’année. Pour nous décembre sera un grand moment de la saison avec cette matinée Aïkido – découverte et aussi l’approche de quelques passages de grade. Puisque l’on parle de grade, parlons hakama !!! Rendez vous « au cœur de l’aïkido » pour un texte sur la symbolique du hakama.

Bon Noël et Joyeuses fêtes à tous.

Stages :

- Dimanche 14 décembre 08 – Issy les Moulineaux – Ecole des Cadres – Animée par Pascal HEYDACKER. - Vendredi 19 décembre 08 – Brétigny Sur Orge - Inter Club FFAB / FFAAA. - 17 & 18 janvier 09 – Saint Maur – Stage National – Animé par Claude GENTIL.

Autres Dates :

- Samedi 6 décembre 2008 - 18h00 a 19h30 au Dojo – Gala d’arts martiaux pour le Téléthon. - Dimanche 14 décembre 08 – Matinée AIKIDO-DECOUVERTE

Infos Club :

Le CYAM participera le 6 décembre au Téléthon 2008 sous la forme d’un gala d’arts martiaux. Notre section présentera deux démonstrations lors de cette soirée.

Faisant suite a l’assemblée générale du CYAM, Félicitations à nos élus pour la section : Delphine, Fernand et Stéphane et surtout merci de nous représenter au sein du comité directeur.

Infos Section :

Bon Anniversaire à : Elise FOURCHE, Matthias MOREAU, Rémy GRENON, Alexandre DUMONT, Patrick MOTTIN et Lionel PASCO.

CYAM – Section Aïkido 1 / 2 Décembre 2008

Contact :

Voila quelques sites Internet ou vous trouverez la plupart des renseignements sur les stages et manifestations de notre région.

CYAM: http://cyamyerres.free.fr GHAAN: http://www.ghaan.com FFAB Ile de France: http://www.aikido-paris-idf.org

Au Cœur de l’Aïkido :

Symbolique du HAKAMA

Le port du HAKAMA symbolise la transmission du code du BUSHIDO et n'est pas la matérialisation d'un grade. Il est autorisé par le professeur quand celui-ci constate que l'élève a " franchi " une étape dans la pratique (généralement à partir de 2ème ou 1er Kyu).

Il symbolise le respect du code du BUDO dans l'attitude au combat qui se basait sur 7 vertus :

Les 7 plis que comporte le HAKAMA, 5 sur la partie avant et 2 sur l'arrière sont la matérialisation de ce code. Le passer et le porter engage donc le BUDOKA au respect de ces valeurs tant sur le tapis que dans la vie quotidienne.

Article issu du site Internet du club d’aïkido de ATHIS-MONS - http://aikido.athismons.free.fr

CYAM – Section Aïkido 2 / 2 Décembre 2008

Janvier 2009

Edito :

Voici le quatrième Aïki-Bulletin pour démarrer l’année 2009. Je profite de cette nouvelle édition pour vous souhaiter pour vous et vos proches tous mes vœux de bonheur et de réussite. Ce mois-ci, retrouvez un texte sur le « Salut ou Inclinaison du buste » dans le chapitre Au cœur de l’Aïkido

Bonne Année

Akemashite Omedetô

Stages :

- 17 & 18 janvier 09 – Saint Maur – Stage National – Animé par Claude GENTIL. - 17 janvier 09 – Cambremer – Préparation aux critères d’examens. - 31 janvier 09 – Paris - Passage de grade 1 er Dan. - 1 février 09 - Paris – Passage de grade 2 ème et 3 ème Dan.

Autres Dates :

- Dimanche 11 janvier 09 – Yerres – Cours a thème - Kata (Formes Pré arrangées) – Animé par Jean-Pierre LARRALDE. - Dimanche 25 janvier 09 – Yerres – Cours a thème - Conduite du Déséquilibre – Animé par Laurence MIGNARD. - Dimanche 8 février 09– Yerres – Cours a thème - Réflexion et Travail sur le rôle de – Animé par Roland GILABEL.

CYAM – Section Aïkido 1 / 3 Janvier 2009

Infos Club :

TELETHON 2008

Lors du Gala d’Arts Martiaux, le CYAM a récolté la somme de 1005€.

Notre démonstration a été filmée et nous trouverons l’occasion de visionner ce DVD.

Merci a tous pour votre participation.

Infos Section :

Reprise des cours le lundi 5 janvier 2009.

Bon Anniversaire à : Alexandre BROS, Grégory ROUAULT, Pascal NIEN, Bertrand VENDRELY, Stéphane CRETONI et Patrick AVRIL.

Au Cœur de l’Aïkido :

Au sujet de l'inclinaison du buste (le salut).

Il est fréquent que des personnes s'interrogent sur la pratique de l'inclinaison du buste en aïkido. En particulier, beaucoup de gens pensent que cette inclinaison peut avoir une certaine signification religieuse. Il n'en est rien. Dans la culture occidentale, on considère approprié de serrer la main de quelqu'un pour le saluer, de dire " s'il vous plaît " en faisant une demande, et de dire " merci " pour exprimer la gratitude. Dans la culture japonaise, s'incliner (au moins en partie) peut accomplir toutes ces fonctions. Considérez aussi, que dans la société européenne, il y a seulement un siècle, une inclinaison courtoise était une forme conventionnelle de salutation. L'incorporation de cet aspect particulier de la culture japonaise dans notre pratique en matière d'aïkido sert plusieurs buts : Elle inculque une connaissance d'un aspect important de la culture japonaise dans la pratique de l'aïkido. C'est particulièrement important pour quelqu'un, qui, à un moment donné, souhaiterait aller au Japon pour pratiquer l'aïkido. C'est également important pour l'élargissement de ses horizons culturels. L'inclinaison peut être une expression de respect. En tant que telle, elle indique une attitude d'esprit ouvert et une bonne volonté d'apprendre de ses professeurs et de ses camarades d'apprentissage. S'incliner face à un partenaire peut servir à vous rappeler que celui-ci est une personne - pas un mannequin d'entraînement. S'entraîner toujours en respectant les limites des capacités de votre partenaire. L'inclinaison initiale, qui signifie le commencement de la pratique formelle, est tout comme un " prêt, commencez." poussé au début d'un examen. Dès que le cours est commencé, vous devriez vous comporter selon certaines normes de tenue. Le cours d'aïkido devrait être comme un monde en lui- même. Dans ce " monde " votre attention devrait être uniquement concentrée sur la pratique de l'aïkido. S'incliner en sortant est comme signaler un retour au monde " ordinaire ". En s'inclinant face au professeur au début de la pratique ou face à son partenaire au commencement d'une technique, il est bien considéré de dire " onegai shimasu " (littéralement " je demande une faveur ") et en s'inclinant vers le professeur à la fin du cours ou vers son partenaire à la fin d'une technique il est approprié de dire " domo arigato gozaimashita "(" merci ").

CYAM – Section Aïkido 2 / 3 Janvier 2009

Quelques précisions sur " domo arigato gozaimashita " :

Il est assez facile d’expliquer l'expression " domo arigato gozaimashita ". Cela signifie simplement : " merci beaucoup ". Pour être plus précis : Domo = merci. Arigato = merci (oui, encore. Une espèce de redondance). Gozaimashita = pour quelque chose qui s'est produit.

Il faut prononcer, à peu près, " do mo ari ga to go zai ma shi ta ". Si vous parlez à quelqu'un qui est votre égal ou " inférieur " dans la hiérarchie, vous pouvez juste dire " arigato " ou " domo " (bien que l'énonciation juste " domo " est plus du côté laconique des choses - et peut être considéré comme un peu grossier ) pour dire simplement, " merci ". Pour des personnes " au-dessus " de vous dans la hiérarchie vous devriez dire l'expression complète. Si vous deviez supprimer quelque chose de l'expression elle-même, il vaut mieux enlever le " domo " et dire simplement " arigato gozaimashita " à quelqu'un.

Souvenirs :

Charleville Mézières le 18 octobre 2008.

Aïkido Découverte le 14 décembre 2008.

CYAM – Section Aïkido 3 / 3 Janvier 2009

Février 2009

Edito :

Ce mois ci, nous organisons a YERRES avec la commission féminine du CDEAB un stage sous la direction de Marie-Christine VERNE 5ème Dan. A la fin du mois de janvier se dérouleront à Paris les passages de grade Dan. Pour ceux dont l’échéance de l’examen se rapproche, il est intéressant d’aller voir comment ça se passe.

Stages :

- 31 janvier 2009 – Paris - Passage de grade 1er Dan. - 1 février 2009 - Paris – Passage de grade 2ème et 3ème Dan. - 14 février 2009 – Yerres – Stage organisé par la commission féminine du CDEAB – Animé par Marie-Christine VERNE. - 8 mars 2009 – St Maur – Stage National GHAAN – Animé par Jean-Luc DELABY. - 15 mars 2009 – Athis Mons – Stage National GHAAN – Animé par Claude CEBILLE. - 22 mars 2009 – Yerres – Stage en la mémoire de Maître André NOCQUET – Animé par les RTN du GHAAN. - 29 mars 2009 – Massy – Stage National GHAAN – Animé par Hervé DIZIEN.

Autres Dates :

- Dimanche 8 février 2009 – Yerres – Cours a thème - Réflexion et Travail sur le rôle de Uke – Animé par Roland. - Dimanche 8 mars 2009 – Yerres – Cours a thème – Tanto – Animé par Alain . - 14 & 15 mars 2009 – Paris – TAMURA Sensei.

Infos Club :

Un stage d’arts Martiaux a lieu au Dojo le 1er février 10h00 / 14h00. Ce stage est organisé par la section Ju Jitsu et sera animé par Patrick GERBY pour le Ju Jitsu, Eric FOLL pour le Nihon Taï Jutsu et Roland GILABEL pour l’Aïkido.

Infos Section :

Bon Anniversaire à : Baptiste MOREAU, Benoît GRISSON et Jean-Jacques MENGONI.

CYAM – Section Aïkido 1 / 4 n°5 - Février 2009

Au Cœur de l’Aïkido :

LES MAITRES DE L’AIKIDO

(O Sensei entouré de Y. KURITA, K. SHIMIZU, M. SAOTOME, M. KANAI, A. TOHEI, DOSHU, S. MARUYAMA et N. WATANABE)

Voici la liste des élèves importants de ayant étudiés auprès de lui de 1921 à 1969. Ces maîtres furent avant et après la seconde guerre mondiale les fervents disciples d’O Sensei. Ils l’ont accompagnés durant son évolution technique et spirituel alors que celui-ci définissait les fondements de son art, de l’Aïki-Budo jusqu’à la création de l’Aïkido…

Même si certains d’entre eux devinrent par la suite indépendants de l’école d’Ueshiba, l’Aikikaï, ils ont tous participés au processus de création de l’Aïkido moderne. Ils ont effectués des démonstrations et des stages, fondés de nombreux dojos et organisations, écrits de nombreux ouvrages, réalisés des films permettant ainsi une diffusion rapide de notre art à travers le monde.

Il existe aujourd’hui cinq styles principaux d’Aïkido :

- L’Aïkikai Hombu Dojo, école fondée par O Sensei puis dirigé par son fils Kisshomaru, - Le Aïkido, crée par Gozo SHIODA, dans le style puissant d’avant guerre, - L’Aïkido Shinshin Toitsu mis au point par , méthode axée sur le concept du Ki, - L’Aïkido Shodokan, fondé par Kenji TOMIKI, qui comporte une forme de compétition, - L’Aïkido Yoseikan, crée par Minoru MOCHIZUKI, ou sont mêlés des éléments d’Aïkido, de , de Karaté...

O Sensei enseigna à plusieurs générations d’élèves (Deshi), avant, pendant et après la première guerre mondiale, nous vous les présentons dans l’ordre de leur début de pratique avec le fondateur.

CYAM – Section Aïkido 2 / 4 n°5 - Février 2009

1921-1930 L’ACADEMIE UESHIBA ET LES DEBUTS DE L’AIKI-BUDO

Kisshomaru UESHIBA Kenji TOMIKI (1926) Noriaki INOUE (1921) Hisao KAMADA (1929) Isamu TAKESHITA (1925)

1930-1939 L’AGE D’OR DU KOBUKAN «LE DOJO DE L’ENFER»

Ikkusai IWATA (1930) Minoru MOCHIZUKI (1930) Aritoshi MURASHIGE (1931) Kaoru FUNAHASHI (1931) Tsutomu YUKAWA (1931) Shigemi YONEKAWA (1932) Kiyoshi NAKAKURA (1932) Yoshio SUGINO (1932) Gozo SHIODA (1932) Zenzaburo AKAZAWA (1933) Takako KUNIGOSHI (1933) Rinjiro SHIRATA (1933) Takuma HISA (1934) Bansen TANAKA (1936) Shigenobu OKUMURA (1938) Minoru HIRAI (1939) TENRYU (1939) Koichi TOHEI (1939)

1939-1948 LA SECONDE GUERRE MONDIALE ET LE RETRAIT A IWAMA

Kenshiro ABBE Kisaburo OSAWA (1940) Tadashi ABE (1942) Kanshu SUNADOMARI (1942) (1946) Sadateru ARIKAWA (1947) Hirokazu KOBAYASHI (1947) Seigo YAMAGUCHI (1947)

1948-1954 LE RETABLISSEMENT DU KOBUKAN

Hiroshi TADA (1948) Isuo TSUDA (1950) Shoji NISHIO (1951) Michio HIKITSUCHI (1951) Seiseki ABE (1952) (1953) Masando SASAKI (1954) Yoshio KUROIWA (1954) (1954) Reishin KAWAI (1954) Masatake FUJITA Masahiro NAKAZONO

1954-1969 L’AÏKIKAI UN NOUVEL AGE D’OR

André NOCQUET (1955) (1955) (1955) (1956) Yoshimitsu YAMADA (1956) Katsuki ASAI (1958) (1958) Shizuo IMAIZUMI (1959) Mitsumari KANAI (1959) Yukata KURITA (1959) Shuji MARUYAMA (1959) Seiichi SUGANO (1959) Norihiko ICHIHASHI (1960) Noboyuki WATANABE (1960) Takeji TOMITA (1962) Terry DOBSON (1962) Robert NADEAU (1962) Kenji SHIMIZU (1963) Seishiro ENDO (1964) Morito SUGANUMA (1964) Henry KONO (1964) Ken COTTIER Robert FRAGER

CYAM – Section Aïkido 3 / 4 n°5 - Février 2009

LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DE L’AIKIDO :

L’aïkido pratiqué aujourd’hui découle plus d’interprétations de professeurs célèbres que de l’art du fondateur lui-même. Ces enseignants réputés, tels que K. UESHIBA, G. SHIODA, K. TOHEI, K. TOMIKI ou encore M. MOCHIZUKI. Tous ces disciples avancés de Morihei UESHIBA, introduisirent progressivement leurs modifications personnelles. Aujourd’hui, ces formes dérivées de l’aïkido présentent chacune des caractéristiques distinctes et uniques. L’existence de différentes interprétations de l’aïkido s’explique principalement par le contexte historique, notamment la seconde guerre mondiale, par la longue retraite du fondateur à IWAMA, par son âge avancé à l’époque du début de la popularisation de l’aïkido, et par le fait qu’il ne participait pas aux activités d’organisation et d’administration.

Si vous voulez en savoir plus : http://www.aikicam.com

Texte recueilli sur le Web par Hervé.

NB : Il est à noter que depuis le décès (1999) de Kisshomaru, C’est son fils, Moriteru UESHIBA qui est DOSHU (Titre d'art martial, traduit littéralement par "Maître de la Voie").

Souvenirs :

Un dimanche matin, Cours a thème :

CYAM – Section Aïkido 4 / 4 n°5 - Février 2009

Mars 2009

N'ayons pas peur de ceux qui ne nous ressemblent pas et dont les propos ont des résonances inconnues à notre niveau d'entendement. C'est avec "EUX-MEMES" que nous sommes appelés à nouer des relations nouvelles et fructueuses. Découvrir que les "AUTRES" sont nos "SEMBLABLES" en dépit de leurs "DIFFERENCES" voilà l'essentiel de la pensée profonde du Fondateur de l'Aïkido, O Senseï Morihei UYESHIBA.

Nous découvrirons alors : LA RICHESSE DE NOS DIFFERENCES.

André NOCQUET

Edito :

Ce mois-ci Aïki-Bulletin est consacré à Maitre André NOCQUET qui est décédé il y a 10 ans, le 12 mars 1999. Cet homme qui depuis son retour du Japon jusqu’en 1999 n’a cessé de promouvoir l’aïkido et de répandre les paroles du Fondateur O Senseï UESHIBA. Vous retrouverez dans Au Cœur de l’Aïkido la biographie de cet homme qui a très fortement contribué au développement le l’aïkido en France et en Europe. D’ailleurs pour la circonstance, la commission technique du CYAM, qui a connu de près ou de loin André NOCQUET, vous propose le jeudi 12 mars un cours spécial Maitre André NOCQUET avec démonstrations, photos et films.

Stages :

- 8 mars 2009 – St Maur – Stage National GHAAN – Animé par Jean-Luc DELABY. - 15 mars 2009 – Athis-Mons – Stage National GHAAN – Animé par Claude CEBILLE. - 22 mars 2009 – Yerres – Stage en la mémoire de Maître André NOCQUET – Animation et démonstration par les RTN du GHAAN. - 29 mars 2009 – Massy – Stage National GHAAN – Animé par Hervé DIZIEN.

Autres Dates :

- 14 & 15 mars 2009 – Paris – TAMURA Senseï.

Infos Club :

Un Kamiza vient d’être installé dans le dojo B. Ce Kamiza servira pour les grands stages qui se déroulent sur plusieurs dojos. Merci à Jean-Pierre et Hervé pour le temps et l’énergie fournis pour cette superbe réalisation.

CYAM – Section Aïkido 1 / 3 n°6 - Mars 2009

Infos Section :

La commission technique de la section Aïkido du CYAM organise le jeudi 12 mars un cours en la mémoire de Maitre André NOCQUET.

Le 22 mars 2009, le CYAM organise pour le GHAAN le grand stage annuel en la mémoire de Maître André NOCQUET. Pour cette manifestation, nous aurons besoin d’un coup de main de votre part pour la préparation du Dojo.

Cours à thème : - Dimanche 8 mars 2009 – Tanto – Animé par Alain. - Dimanche 29 mars 2009 – Disponibilité & Randori – Animé par Hervé. - Dimanche 5 avril 2009 – Bokken – Animé par Christophe.

Bon Anniversaire à : Emmanuel HANRY et Hervé MENGONI.

Félicitations pour leur nouveau grade à Caroline, Saïd, Alain, Cédric, Mélodie, Adeline, Marine et une mention particulière pour Patrick et Brigitte pour leur 1er Kyu.

Au Cœur de l’Aïkido : Maitre André NOCQUET

André NOCQUET est né le 30 juillet 1914 dans un petit village des Deux-Sèvres. Très vite attiré par la gymnastique, il oriente tous ses efforts vers l’enseignement de cette discipline jusqu’au jour où, en 1938, ayant entendu vanter les mérites du judo, il devient à 24 ans l’élève de maître KAWAISHI, le fondateur du judo français. Le 12 septembre 1946, il obtient la 56ème ceinture noire de France de judo et de self-défense. Il crée alors le Judo-Club de Bordeaux dans lequel il enseigne jusqu’à sa rencontre en 1951 avec Minoru MOCHIZUKI (1907- xx) lors de son passage en France. Ce dernier est un expert d’arts martiaux hors du commun (il était dans ses dernières années : 5ème dan jodô (voie du bâton) , 5ème dan , 7ème dan de judo (grade Kodokan), 8ème dan de judo hanshi (grade Kokusai), 8ème dan de Katori shinto ryu (école de sabre), 8ème dan de ïaï kyoshi, 9ème dan de jujutsu, 10ème dan d’Aïkido – un des rares, probablement le maître le plus gradé du Japon.

En décembre 1951, il accompagne le fils du fondateur du judo Risei KANO, à l’occasion du 1er championnat d’Europe de judo et c’est là qu’il présente, sous le nom d’aïkido-jujutsu, le budo de maître UESHIBA. C’est le premier contact d’André NOCQUET avec l’Aïkido avec un courant de l’Aïkido qui deviendra le courant Yoseikan (actuellement enseigné en France par Alain FLOQUET). En 1952, il continue à travailler cette nouvelle discipline avec Tadashi ABE (1926-1984) qui arrive au moment du départ de maître MOCHIZUKI. C’est en juin 1955 qu’il part vers le Japon, son 1er dan en poche, invité par O’Senseï grâce aux contacts de Tadashi ABE et Georges DUHAMEL de l’Académie française. Après de multiples échanges au cours du second semestre 1955 avec différentes institutions, M. UESHIBA le charge de faire connaître l’Aïkido aux différentes ambassades étrangères de . Ce fut chose faite le 28 septembre 1955. C’était le début de la diffusion de l’Aïkido dans le monde. Jusqu’en novembre 1957, André NOCQUET s’entraîne au Hombu dojo où il travaille, entre autres, avec Nobuyishi TAMURA, 1er dan également (1933 - ) et Masamichi NORO (1935 - ).

CYAM – Section Aïkido 2 / 3 n°6 - Mars 2009

Il obtient alors le titre de maître d’Aïkido du centre mondial japonais et revient en France. En 1960, celui qui est devenu maître NOCQUET assume les responsabilités de l’Aïkido français au départ de Tadashi ABE. En 1961, il accueillera maître NORO qui l’aidera dans sa mission, envoyé par l’Aïkikaï de Tokyo. En 1962, il reçoit le titre de représentant général du centre mondial japonais d’Aïkido pour la France. C’est à partir de cette époque que commencent à arriver en France les nouveaux maîtres japonais de l’Aïkikaï. Nobuyishi TAMURA arrive à Marseille en décembre 1964.

Ces années sont celles du développement de l’Aïkido en France et de sa difficile structuration avec de multiples organisations qui naissent, se rapprochent, se scindent, fusionnent, … chacun prêchant pour sa chapelle. Maître NOCQUET interviendra en tant que directeur technique ou en tant qu’expert dans plusieurs instances. En 1962, il est directeur technique de la FFAB créée en 1957 (mais qui n’est pas la FFAB actuelle). En 1969 il crée à Cologne l’Union Européenne d’Aïkido où il est à la fois président et directeur technique. Au début des années 70, les tentatives d’unification de l’Aïkido français conduisent à la création de l’UNA (Union Nationale d’Aïkido) en juin 1971. André NOCQUET y représente l’expert du CAT (Cercle d’Aïkido traditionnel ou groupe UESHIBA / Fédération Française d’Aïki-do - FFAD). En 1973 il participe, au sein du conseil supérieur de l’AÏKido à la mise en place d’un programme commun d’enseignement qui sera en fait la méthode unique d’Aïkido enseignée à l’Aïkikaï So Hombu à Tokyo. Le grade de 6e dan lui est attribué par le Conseil supérieur de l’UNA en septembre 1974. En 1975, la FFAD quitte la FFJDA et André NOCQUET perd son agrément de conseiller technique national laissant maître TAMURA comme seul conseiller technique national de l’UNA. En mai 1976, il crée la Fédération mondiale d’Aïkido. En 1978, il fait partie des 4 experts techniques (avec A. FLOQUET, M. MOCHIZUKI et N. TAMURA) au sein du groupe qui travaille sur les grades, les jurys d’examens et les brevets d’Etat.

En 1985, il obtient le 8ème dan. C’est aussi l’année où le groupe de maître NOCQUET (futur GHAAN) rejoint l’une des deux composantes de l’Aïkido fédéral apparues entre-temps : la FFLAB (Fédération Française Libre d’Aïkido et de Budo) dont maître TAMURA est responsable technique. En octobre 1985, et pour obtenir l’agrément ministériel attendu, la FFLAB élimine le « L » de sa dénomination pour devenir la FFAB. Le GHAAN (Groupe Historique Aïkido André Nocquet) est créé en 1988 au sein de la FFAB ce qui lui permet d’enseigner en toute liberté. En 1997, il crée un collège de quatre techniciens 6ème Dan pour pérenniser son enseignement. Celui-ci est composé de Claude CEBILLE, Jo CARDOT (décédé en août 2004), Hervé DIZIEN et Claude GENTIL.

André NOCQUET s’éteint le vendredi 12 mars 1999 à 7h30 du matin.

CYAM – Section Aïkido 3 / 3 n°6 - Mars 2009

Avril 2009

Edito :

Nous sommes de plus en plus nombreux à porter le Hakama sur le tatami et donc confrontés a son pliage. Pour donner suite a la rubrique de l’Aïki-bulletin de décembre « La symbolique du Hakama », au cœur de l’aïkido ce mois ci, va vous aider dans cette démarche.

Le mois dernier nous avons accueilli dans notre merveilleux dojo le stage annuel du GHAAN en la mémoire de Maître André NOCQUET. Nous tenons à vous remercier encore une fois pour votre implication et participation a l’organisation de cette journée mémorable.

Alain et Roland

Stages :

- 4 & 5 avril 2009 – Charleville Mézières – Stage National GHAAN – Animé par Claude GENTIL. - 10 mai 2009 – Yerres – Ecole de Cadres GHAAN – Animé par Pascal HEYDACKER. - 16 & 17 mai 2009 – Valentigney - Stage National GHAAN – Animé par Jean-Luc DELABY

Infos Section :

Le 21 mars dernier s’est tenu l’assemblée générale du GHAAN. Alain en est devenu le président. Félicitation Alain, tu peux compter sur notre aide pour cette nouvelle direction.

Cours à thème : - Dimanche 5 avril 2009 – Bokken – Animé par Christophe. - Dimanche 17 mai 2009 - Hanmi Han Tashi et Suwari Waza - Animé par Jean-Pierre

Bon Anniversaire à : Said BAAK.

Félicitations pour leur nouveau grade à Pascal et Dominique.

CYAM – Section Aïkido 1 / 4 n° 7 - Avril 2009

Au Cœur de l’Aïkido :

Information recueillie sur internet.

CYAM – Section Aïkido 2 / 4 n° 7 - Avril 2009

Souvenirs :

Yerres le 22 mars 2009 – Stage GHAAN en la mémoire de Maître André NOCQUET

CYAM – Section Aïkido 3 / 4 n° 7 - Avril 2009

CYAM – Section Aïkido 4 / 4 n° 7 - Avril 2009

Mai 2009

Edito :

Enfin le soleil pour accompagner cet Aïki-Bulletin printanier. Ce brin de muguet pour vous souhaiter beaucoup de bonheur ainsi qu’à vos proches. La naissance d’une nouvelle rubrique « Voir Ailleurs » nous permettra de s’ouvrir vers d’autres horizons. Ce mois-ci, un art martial traditionnel : Le Kobudo d’Hokinawa.

Stages :

- 10 mai 2009 – Yerres – Ecole de Cadres GHAAN – Animé par Pascal HEYDACKER. - 16 & 17 mai 2009 – Valentigney - Stage National GHAAN - Animé par Jean-Luc DELABY. - 27 & 28 juin 2009 – Blois - Stage National GHAAN - Animé par Claude CEBILLE.

Infos Section :

Cours à thème : - Dimanche 17 mai 2009 - Hanmi Han Tashi et Suwari Waza - Animé par Jean-Pierre. - Dimanche 31 mai 2009 - Travail sur le Placement et le Centrage - Animé par Laurence.

Notre sortie annuelle à Fontainebleau est programmée le dimanche 28 juin.

Le 3, 4 et 5 Juillet, le GHAAN tient un stand à Japan Expo qui se déroule à Villepinte, nous y ferons des démonstrations.

Bon Anniversaire à : Léo DELPORTO, Christophe LEFEBVRE et Laurence MIGNARD.

Infos Club :

Comme d’habitude le CYAM est présent à la fête de la ville et des associations qui a lieu le 20 et 21 juin. Nous y tenons un stand et ferons une démonstration.

CYAM – Section Aïkido 1 / 3 n° 8 - Mai 2009

Voir Ailleurs :

LE KOBUDO D’OKINAWA

Le terme KOBUDO vient de KO , qui signifie Ancien, de BU , qui signifie la guerre et de DO , la voie.

Les différences de Kobudo

Il existe deux courants principaux de Kobudo, d'une part celui des arts martiaux pratiqués sur l'île principale Honsh ū, et d'autre part celui des arts martiaux insulaires issus de l'archipel d' OKINAWA et des îles Ry ū-Ky ū. Un troisième courant bien distinct mais à la diffusion plus confidentielle a été transmis au sein de la famille royale d'OKINAWA, le Motobu-ha .

Le Kobudo Honsh ū

Sur l'île principale ( Honsh ū), l'éducation martiale comprenait l'étude du sabre considéré comme noble, ainsi que d'armes complémentaires telles que la lance Yari , le bâton long Bō (environ 1m80), ou le bâton court Jo . Des écoles se spécialisèrent dans certaines armes exotiques telles que la faucille-chaîne Kusarigama par exemple. Cette éducation s'adressait à une élite aisée. On retrouve dans toutes ces écoles des déplacements typiques du maniement du sabre, ainsi que dans les arts qui y sont affiliés tels que l'Aïkido ou le Ju Jitsu . On parle donc de kobudo pour désigner la pratique des armes de l'aïkido, ou celle des écoles de sabre pluri-disciplinaires (telles que les Araki Ryu, Sekiguichi Ryu, Shinto Muso Ryu, Katori Shint ō Ryu et Yamate Ryu) ou encore des écoles de ju jutsu qui intègrent des armes dans leurs curriculum (Hakko-Ryu Jujutsu 1941).

Les origines du Kobudo d'OKINAWA

A deux reprises dans l'histoire des Ryukyu, les armes furent interdites par décision du gouvernement. Sous l'occupation chinoise en 1429, le roi Sh ō Hashi, originaire de Ch ūzan en Chine, parvint à unifier les trois royaumes rivaux d'Okinawa et interdit par décret la possession et le port d'armes pour éviter les révoltes de la part des habitants, et ainsi réduire son armée. Secrètement, les paysans s'efforcèrent de développer des techniques de défense à mains nues. C'est à partir de cet instant que le Tō-de d'Okinawa apparut. Littéralement To signifie Dynastie Tang ou venant du continent Chinois , et de est une contraction de "te" qui signifie technique. Tō-de signifie donc, "technique des tang" ou "technique du continent". À l'entraînement à mains nues, les habitants d'Okinawa ajoutèrent l'usage martial des instruments de travail agricole, c'est durant cette période de répression qu'est né le Kobud ō, l'art du maniement des armes paysannes; fléau, bâton (B ō), fourche, saï, etc... Alors que les samouraïs avaient le droit de porter les armes, les habitants de l'île ne furent pas autorisés à le faire.

Ces techniques sont arrivées jusqu'à nous grâce à Maître Shinko MATAYOSHI et son fils Shinpo.

Né en 1888 dans la ville de Naha, Maître Shinko MATAYOSHI commença, dès son enfance, à étudier le BÔ, l'EKU, le KAMA et le SAI, sous la direction du Maître Shokuho AGENA. Puis le TUNKUWA et le NUNCHAKU avec le Maître IREI. Au début du siècle, il entreprit d'approfondir ses connaissances en arts martiaux, en faisant un grand voyage à travers toute l'Asie de l'Est. Il apprit l'équitation, le lancer de couteau et le lasso, en Mandchourie, avec un cavalier brigand. A SHANGHAI, il rencontra le vieux Maître Chinois KINGAI qui l'initia à l'art du TIMBE, du SURUCHIN et du NUNTI, ainsi qu'à la médecine chinoise et à l'acupuncture. En 1929, il regagna temporairement le Japon à l'occasion d'une grande cérémonie organisée en l'honneur de l'Empereur MEIJI. Cérémonie au cours de laquelle Gichin FUNAKOSHI présenta le Karaté et Shinko MATAYOSHI le Kobudo.

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Il rentra à Okinawa en 1935. On le surnommait Matêshi SENBARU ("main de faucille"). Il poursuivit son étude des arts martiaux avec des Maîtres Okinawaïens. Expert en Kobudo, il consacra le reste de sa vie à l'enseignement de son art, ainsi qu'à la pratique de l'acupuncture. Il s'éteignit en 1947, à l'âge de 59 ans.

Après la guerre, son fils, Maître Shinpo MATAYOSHI , entreprit d'enseigner le Kobudo à Kawasaki, au Japon. Art que lui avait enseigné son père dès l'âge de 7 ans. Rentré à Okinawa en 1960, il poursuivit son enseignement dans le dojo du vieux Maître Seiko HIGA (du style Goju Ryu) ; lequel l'avait initié au Karaté dans son enfance. Puis ouvrit un dojo de Kobudo, qu'il baptisa KODOKAN, en mémoire de son père (Ko). Pour que le Kobudo puisse être transmis à travers le monde, il fonda, en 1970, l'Association de Kobudo des Ryu-Kyu, qui devint, deux ans plus tard, la Fédération du Kobudo d'OKINAWA (« All Okinawa Kobudo Renmei »). 10 ème Dan de Kobudo et 10 ème Dan de Karaté, il reçut au Japon le titre rarissime de « trésor impérial vivant ». Incarnant véritablement l'âme du Kobudo traditionnel d'OKINAWA. Après avoir considérablement oeuvré pour faire connaître le Kobudo au delà du Japon, il s'éteignit en 1997, à l'âge de 74 ans.

La transmission du Kobudo d'Okinawa

Le schéma suivant vous montre la transmission du Kobudo d'Okinawa depuis MATAYOSHI Shinko au 19 ème siècle, jusqu'à Maître Kenyu CHINEN à nos jours.

Les armes traditionnelles du Kobudo d'OKINAWA

Il existe 28 armes dans le Kobudo d'OKINAWA. Les armes les plus utilisées sont au nombre de 14.

Le bâton long - Bo jutsu Tridents - Sai Manji-Sai Tunkuwa Nunchaku Sansetsukon Bâton court - Jo Nunti Faucilles - Kama Rame - Eku Timbe Seiryuto Kue Suruchin

Texte extrait du WEB et proposé par Stéphane.

Dans un prochain Aiki-Bulletin, Nous vous présenterons plus de détails sur les principales armes utilisées en Kobudo.

CYAM – Section Aïkido 3 / 3 n° 8 - Mai 2009

Juin 2009

Edito :

Déjà la fin de la saison qui s’annonce : le prochain bulletin regroupera les mois de juillet et août vacances obligent. Cet Aïki-Bulletin nous donne l’occasion de retracer l’évolution de l’aïkido en France voir Au cœur de l’aïkido.

Stage :

- 27 & 28 juin 2009 – Blois - Stage National GHAAN - Animé par Claude CEBILLE.

Infos Section :

Pour clore la saison, nous nous retrouverons autour d’un verre le jeudi 25 juin.

Le dernier cours aura lieu le Jeudi 2 juillet.

Cours Aïkido et Pique Nique à Fontainebleau, dimanche 28 juin. Programme : - Rendez vous à Fontainebleau vers 10h00 / 10h30. - Cours de 10h30 à 12h00. - Apéritif et pique nique. - Sieste ou jeux ou ballade dans les rochers. Plus d’informations vous seront communiquées ultérieurement, notamment le lieu de RDV

La participation du GHAAN à Japan Expo est tombée à l’eau.

Bon Anniversaire à : Isabelle BERNY et Jean-Pierre LARRALDE.

A noter en ce moment un numéro hors série Energies et Aïkido Avec un DVD spécial Aïkido

Infos Club :

La fête des Associations de YERRES a lieu le 21 juin, nous y ferons démonstration.

CYAM – Section Aïkido 1 / 5 n° 9 - Juin 2009

Au Cœur de l’aïkido :

Développement de l’Aïkido en France.

Les précurseurs en France ...

L’Aïkido est introduit en France par Minoru MOCHIZUKI en 1951 . Il pratique d’autres arts martiaux, principalement le Judo, quand il est recommandé en 1930 par son professeur KANO Senseï auprès de UESHIBA pour étudier les techniques de Ju-Jutsu. A l’ouverture du futur Hombu Dojo, Maître UESHIBA lui demande de devenir ushideshi. Il devient certainement un des élèves les plus appréciés du maître qui, en outre, souhaitait que Maître MOCHIZUKI épousât sa fille.

En fait, Minoru ne vit qu’un an auprès du maître, mais ils gardent de telles relations que Maître UESHIBA lui rend toujours visite quand ses voyages le rapprochent de la région où habite son élève. Alors que Maître MOCHIZUKI est invité en Europe pour enseigner le Judo, il se rend auprès de O Senseï. Celui-ci lui confie qu’il vient de rêver, par trois fois, qu’un de ses disciples allait diffuser l’Aïkido en Europe et qu’il avait acquis la certitude que ce serait lui. Maître MOCHIZUKI s’embarque pour la France où il dirige des stages de Judo et exécute différentes démonstrations pour promouvoir l’Aïkido. En 1952, il est expulsé de France pour avoir tenu des propos antinucléaires. Avant son départ, il charge un des ses élèves, Jim ALCHEIK, de poursuivre son œuvre. De retour au Japon, il demande à Maître UESHIBA d’envoyer un nouveau disciple en France. C’est Tadashi ABE que O Senseï choisit pour accomplir cette mission.

Tadashi, alors âgé de 28 ans, ne parle pas un mot de français. Il enseigne dans les dojos de Judo déjà implantés à cette époque. Le maître KAWAISHI lui conseille de procéder comme il l’a fait pour le Judo à son arrivée, c’est à dire de codifier les mouvements sous forme de séries, ce qui s’avère plus adapté à la pédagogie des occidentaux. De 1953 à 1961, Tadashi suit méthodiquement ce conseil. Son Aïkido est très axé sur la défense. Tadashi avait comme particularité physique de ne plus avoir de séparation entre les phalanges à cause de ses frappes répétées au makiwara, souvenir de ses débuts à Osaka en 1942, une époque où le Japon fabriquait des guerriers. Après huit ans de travail, il retourne dans son pays considérant accomplie la mission que O Senseï lui avait confiée.

Avant de quitter la France, il décerne le quatrième dan à André NOQUET (élève de UESHIBA de 1955 à 1957) qu’il charge d’assumer la relève. Il laisse plusieurs milliers de pratiquants en France, avec parmi eux de nombreuses ceintures noires. De retour au Japon, il est choqué par le changement de l’enseignement pendant son absence. Reprochant au Hombu Dojo de pratiquer un sport de femmes, il se sépare de l’Aïkikaï.

En France, la révolte gronde. André NOQUET ne parvient pas à faire l’unanimité parmi les pratiquants, dont certains n’acceptent pas de lui laisser le premier rôle pour diriger et développer l’Aïkido comme il l’entend. Une demande est faite, auprès de l’Aïkikaï, pour déléguer en France un expert japonais. Certainement très flatté par cette démarche, les Japonais choisissent Mitsuro NAKAZONO qui arrive en 1961 à Marseille. Ce choix n’est peut-être pas le meilleur. En effet, Maître NAKAZONO est très influencé par la philosophie et la spiritualité. Sans remettre en cause ses qualités, le contraste est cependant saisissant avec le « guerrier » Tadashi ABE. Le nouvel expert refuse toutes codifications puisque celles-ci n’existent pas au Japon. Dans son dojo de la porte Saint- Martin, à Paris, il instaure des exercices de méditation avant la pratique, comme le fondateur O Senseï avait l’habitude de le faire. Beaucoup d’élèves le quittent, mais parmi ceux qui persévèrent se trouve un jeune adolescent de seize ans, Christian TISSIER. En 1967, Maître NAKAZONO crée l’institut Kamanaga, où il enseigne pour la première fois en France le Kato-Tama (les mots de l’âme), répétition de certains sons précis selon un ordre déterminé, cher à O Senseï. En 1970, Maître NAKAZONO quitte la France pour Santa-Fé, Etats-Unis, où il n’enseigne plus l’Aïkido.

La même année que NAKAZONO, en 1961, arrive en France un deuxième disciple, Masamichi NORO, cette fois choisi par O Senseï, et mandaté pour propager l’Aïkido en France et en Europe. Entre-temps, plusieurs pratiquants se sont établis depuis le départ de Tadashi ABE.

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Refusant d’accepter Maître NAKAZONO comme remplaçant, ils poursuivent leur propre chemin. L’arrivée de Maître NORO est accueillie avec beaucoup de méfiance par certains professeurs français qui ont peur que soit mis en cause leur prestige naissant. Masamichi NORO, certainement ébranlé par cet accueil sans chaleur, poursuit sa mission et crée en 1962 l’Association Culturelle Française d’Aïkido (ACFA). Il organise de nombreux stages en France et en Europe et fonde en l’espace de trois ans 250 clubs qu’il dirige dans toute l’Europe. En 1969, Maître NORO est victime d’un très grave accident de la route qui le laisse, en dépit de plusieurs opérations, paralysé d’un bras. Sans qu’il en soit informé, les instances du moment décident de confier la responsabilité de ses clubs à ses assistants. Quand il reprend son enseignement, seulement quelques fidèles sont encore au rendez-vous. Il ouvre alors à Paris un dojo appelé Institut NORO. C’est l’époque de la contestation en France. Les querelles à propos de formes, de styles, sont incessantes, chaque groupe étant persuadé de pratiquer et d’enseigner le « vrai » Aïkido. Son style étant de plus en plus critiqué, Maître NORO décide de se séparer de toutes attaches et donne un nouveau nom à son art, où la notion de combat disparaît complètement : le Kinomichi.

C’est au cours de cette période qu’un troisième maître japonais arrive en France. En 1964, O Senseï UESHIBA charge Nobuyoshi TAMURA, qui a prévu de découvrir l’Europe durant son voyage de noces, d’étudier la manière dont fonctionne l’Aïkido en France au travers des structures associatives qui le régissent. A ce moment, les relations entre Français et Japonais se sont considérablement dégradées, les premiers reprochant aux seconds de ne pas s’adapter à leur mentalité et à leur réalité (5). Maître TAMURA, qui ne devait rester que quelques mois en Europe, s’installe en France où il demeure encore aujourd’hui. Maître TAMURA adhère à la ACFA créée par Maître NORO puis il rejoint en 1971 les groupes adhérents à la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA). Il participe également à la fondation de l’Union Nationale d’Aïkido (UNA), son style devenant de plus en plus représentatif. Il collabore avec André NOQUET et Hiroo MOCHIZUKI. André NOQUET étudie l’Aïkido dans les années cinquante avec Minoru MOCHIZUKI, puis avec Tadashi ABE (1953), tout en enseignant parallèlement le judo. Sur le conseil de Tadashi ABE et avec une lettre de recommandation, Maître NOQUET part en juin 1955 au Japon pour devenir élève de O Senseï. Il a alors comme compagnons d’entraînement Maître NORO, Maître Saotomé et Maître TAMURA. Deux ans et demi plus tard, Maître UESHIBA lui décerne le diplôme de Maître d’Aïkido. Maître NOQUET séjourne quelque temps à Hawaï où il pratique avec Maître TOHEI avant de rentrer en France en 1958. En 1961, Tadashi ABE lui attribue le 4° dan avant de rentrer au Japon et il semble que Maître UESHIBA lui donne en 1962 mandat pour être le représentant général de l’Aïkido en France. En 1969, Maître NOQUET participe à la création de l’Union Européenne d’Aïkido dont il sera le professeur et le directeur technique.

Histoire de l'organisation fédérale en France ...

Dans les années cinquante, l’Aïkido est enseigné dans les dojos de judo aux ceintures noires. On doit à Tadashi ABE la première codification de l’art sous forme de série.

La première structure fédérale française est créée par Jim ALCHEIK en 1959. Elle prend le nom de Fédération Française d’Aïkido Taï-Jutsu et Kendo (FFATK). ALCHEIK est élève de Minoru MOCHIZUKI avec qui il a passé un an au Japon en 1958. Il développe un programme d’entraînement destiné aux futurs instructeurs, essentiellement recrutés parmi des ceintures noires de judo. Il est tué au cours d’un attentat en Algérie en 1962.

Au début des années soixante, le nombre de pratiquants est en augmentation (de 400 à 500) et il y a pénurie de professeurs. Après le départ de Tadashi ABE en 1961, plusieurs groupes se forment, organisés par ses anciens élèves. Le plus important est celui d’André NOQUET. En 1964, celui-ci rejoint la FFJ qui devient la FFJDA. La même année, la FFATK rejoint la FFJDA. Masachimi NORO dirige de son côté un groupe indépendant, l’Association Culturelle Française d’Aïkido (ACFA) créée en 1962. En 1965 la section Aïkido de la FFJDA comprend 111 dojos avec 2.200 membres. En additionnant les groupes de Maître NORO, Maître NAKAZONO et Maître TAMURA, le nombre de pratiquants augmente de 1.000 personnes. C’est en 1967 que Maître NOQUET et ses élèves quittent l’organisation du Judo pour créer la Fédération Française d’Aïkido (FFAD).

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L’Aïkido poursuit son développement et le nombre de pratiquants dépasse 10.000 membres en 1970. L’année suivante, le Ministère de la Jeunesse et des Sports décide d’accorder aux instructeurs d’Aïkido une licence officielle d’enseignement à l’exemple des professeurs de Judo. L’Etat assume ainsi le rôle de vérifier la qualité et le niveau technique des futurs professeurs. N’étant pas spécifiquement équipé pour assumer ce rôle, il délègue ses pouvoirs aux deux organisations à même de mieux le représenter, la FFJDA et la FFDA, mais ne parvient pas, face aux résistances mutuelles, à imposer une fédération unique.

La même année, en 1971, M. PFEIFFER, ancien président de la FFJDA, crée l’Union Nationale d’Aïkido (UNA) sous l’égide de la FFJDA, afin de parvenir à unir les trois principaux groupes. L’UNA se compose alors de l’ACFA dirigée par Maître TAMURA, du Cercle d’Aïkido Traditionnel (CAT), de Maître NOQUET et du groupe Yoseikan de Maître MOCHIZUKI. L’Institut NORO, affirmant son indépendance vis-à-vis de la FFJDA, refuse de se joindre à cette nouvelle fédération d’Aïkido. Sous l’impulsion de l’UNA, une commission représentative de ces trois groupes est créée et 500 professeurs ayant exercé au moins trois ans dans un dojo sont diplômés. Deux ans plus tard, Maître TAMURA, Maître NOQUET et Maître MOCHIZUKI s’accordent pour mettre au point des principes d’enseignement appelés « la Méthode Nationale ». Ce travail est publié en 1975 sous le titre Aïkido, méthode nationale avec pour unique auteur Maître TAMURA. A partir de cette date commence la désintégration de l’UNA, laissant Maître TAMURA seul à la tête de l’organisation, avec, pour quelques années encore, l’accord de l’Etat.

Le 12 octobre 1975, Doshu Kisshomaru UESHIBA, fils de O Senseï, est invité en France. Il est témoin de la création le 2 novembre de la Fédération Internationale d’Aïkido (IAF) et de la Fédération Européenne d’Aïkido (EAF). Sur l’insistance de l’Aïkikaï, l’inauguration officielle de l’IAF a lieu un an plus tard à Tokyo. Son premier président fut le français Guy BONNEFOND. A la fin de l’année 1975, l’UNA compte à elle seule près de 16700 membres. En ajoutant les adeptes des autres groupes, plus de 20.000 pratiquants sont dénombrés. Les années 1975-1980 témoignent de grands bouleversements au sein de l’UNA qui perd un quart de ses membres, ne comptant plus que 12500 inscrits en 1977-78. Un certain nombre d’instructeurs quittent l’organisation et proclament leur indépendance. De nombreux dojos autonomes voient ainsi le jour. Pour tenter de mettre un semblant d’ordre dans ces différentes écoles, Guy BONNEFOND crée la Fédération Nationale d’Aïkido (FNA). Une conférence réunissant tous les groupes est organisée sans qu’une issue positive soit trouvée à la consternation du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

En 1977, pour élever le niveau technique des enseignants, Maître TAMURA dirige dix séminaires nationaux avec la nouvelle fédération, ainsi que 240 stages locaux. Malgré ces efforts, la FNA ne compte que 12.300 membres à la fin de l’année. Au même moment, quatre grands groupes, la FFJDA de Maître NOQUET, le CERA d’Alain Floquet (ancien élève de Hiroo MOCHIZUKI), l’Institut NORO et la Fédération française de Yoseikan Budo de Maître MOCHIZUKI s’opposent à la FNA et créent la Fédération des Arts Martiaux Traditionnels.

Le troisième congrès de la IAF est organisé à Paris en octobre 1980. Plus de 400 professeurs et élèves assistent aux débats et séminaires dirigés par Doshu Kisshomaru UESHIBA, son fils Moriteru, Rinjiro Shirata et différents représentants japonais de l’Aïkikaï en Europe. Le congrès est marqué par d’explosives prises de position et la volonté de l’Aïkikaï de ne reconnaître officiellement qu’une seule organisation internationale. Devant la situation chaotique des arts martiaux en France, due en partie à l’arrivée massive de réfugiés du Sud-Est asiatique, une situation qui a entraîné la prolifération de nombreux dojos, le Ministère de la Jeunesse et des Sports exige en 1981 des différents groupes et écoles qu’ils adhèrent à l’une des trois fédérations officielles, Judo, Aïkido et Karaté. D’autre part, la crise de la section Aïkido de la FFJDA se développe. Une réunion est organisée en 1982 pour mettre au point une déclaration d’indépendance. Bien qu’un accord de principe soit unanimement approuvé, un groupe apparaît favorable à une indépendance progressive alors que l’autre groupe, dirigé par Maître TAMURA, prône une séparation urgente et immédiate. En fait, le groupe de Maître TAMURA avait préparé la structure d’une nouvelle organisation indépendante mais, en dépit du soutien de Guy BONNEFOND, président de la section Aïkido, il doit renoncer en avril et laisse la future organisation sans haut gradé.

CYAM – Section Aïkido 4 / 5 n° 9 - Juin 2009

La Fédération Française d’Aïkido, Aïki-Budo et Assimilé (FFAAA) prend place en 1983 sous la présidence de Jacques ABEl. La FFAAA reçoit l’agrément officiel du Ministère et se compose pour l’essentiel du groupe favorable à une indépendance progressive. Les fédérations de Maître NOQUET et de Alain Floquet rejoignent alors la nouvelle organisation.

De l’autre côté, Maître TAMURA, ainsi que CHASSANG et BONNEFOND qui jouent un rôle déterminant, optent pour la rupture complète avec la FFJDA et créent la Fédération Française Libre d’Aïkido et de Budo (FFLAB) qui deviendra plus tard la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB).

En 1985, Maître NOQUET quitte la FFAAA pour rejoindre la FFAB de Maître TAMURA. La FFAAA se retrouve sans haut gradé en son sein, bien qu’elle compte beaucoup de professeurs expérimentés. Parmi ces derniers, Christian TISSIER qui, après avoir étudié 7 ans à l’Aïkikaï Hombo Dojo de Tokyo, est rentré en France en 1976 pour enseigner. Son succès sans précédent lui permet au cours des années de développer la ferveur de plusieurs centaines d’élèves. Christian TISSIER devient de facto le leader de la FFAAA en contre point à Maître TAMURA de la FFAB (8). A l’heure actuelle, la situation s’est éclaircie et l’Aïkido poursuit son développement. La FFAAA compte 30.600 membres, dans 703 clubs d'Aïkido et 98 clubs d'Aïkibudo affiliés. La FFAB compte 30.757 membres dans 780 clubs. Avec plus de 61.000 membres, si on prend en compte les différents groupes indépendants qui s’entraînent dans près de 2000 dojos, il apparaît que la France dépasse le Japon en termes de membres actifs et assume ainsi l’honneur d’être le pays accueillant le plus grand nombre de pratiquants dans le monde.

Texte recueilli sur Internet par Hervé.

Souvenirs :

Yerres le 10 mai 2009 – Ecole des Cadres GHAAN Animé par Pascal HEYDACKER

CYAM – Section Aïkido 5 / 5 n° 9 - Juin 2009

Juillet & Août 2009

Edito :

Juillet, Août, ça sent bon le sable chaud, les palmiers, la sieste !!!!!! Pas question de se ramollir, Rendez vous a la rubrique ‘’Passeport Aïkido’’ pour y améliorer votre vocabulaire et tester votre Zenitude en famille.

Stage :

Pour ceux qui le souhaitent, Il y a des stages d’été en juillet et en août partout en France.

Infos Section :

Le 6 juin 2009, Delphine et Philippe ont passés avec succès l’examen de 1er Dan, sincères félicitations à vous deux.

Bon Anniversaire à : Nicolas LEFEBVRE, Marine PIPEREL, Caroline GEORGES, Frédéric MONCHAUD, Gilbert DURAND, Patrick BAYON et Fernand FERNANDEZ.

Saison 2009 / 2010 :

Nous serons présent au Forum des Associations le samedi 5 septembre 2009, mais seulement pour l’information et les inscriptions des nouveaux adhérents. Pour vous, les anciens, les inscriptions se feront au dojo le même jour.

Le premier cours de la saison sera le lundi 7 septembre 2009.

Rappel : Le certificat médical n’est valable qu’un an et que l’on vous demandera d’en être a jour pour monter sur le tatami. Idéalement vous devez faire viser votre passeport (page prévue à cet effet) par votre médecin et aussi demander un certificat médical sur papier libre pour l’archivage au club.

CYAM – Section Aïkido 1 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Au Cœur de l’aïkido :

Ukemi, par

Une différence de conception Ukemi est un terme japonais composé de deux mots, uke de ukeru, recevoir, et mi, le corps. En Aïkido l'ukemi désigne la chute de celui qui reçoit la technique. Malheureusement je crois que la chute est mal comprise et considérée par la plupart des pratiquants occidentaux. Je vais tenter ici de clarifier ce concept et montrer son importance dans la pratique martiale.

En occident la chute est généralement considérée par les pratiquants comme un signe de défaite. Elle est subie comme un mal nécessaire et l'apprentissage consiste simplement à pouvoir recevoir la technique sans être blessé. C'est évidement une étape indispensable. Mais si le travail s'arrête là on aura abordé l'ukemi d'une façon totalement superficielle.

Tentative d'analyse historique Historiquement on peut supposer que des personnes ayant subi ou vu des projections lors de luttes ou batailles ont cherché un moyen de limiter l'impact de telles techniques. Il est aussi probable que l'observation de la nature et particulièrement des animaux a été une source d'inspiration dans le processus de création des techniques de chutes.

En Occident le rapport à la chute, et donc à la pratique elle-même, est différent. Bien sûr les techniques de lutte au corps à corps se sont développées en Occident comme en Asie. Mais à ma connaissance les techniques de lutte occidentale n'ont pas développé de dégagement par la chute. Je crois que cela est dû au fait que dans cette discipline les deux combattants luttent pour la victoire dans une épreuve de type sportif. Dans ce contexte il est évidemment inutile de s'entraîner à perdre. Bien sûr les combattants japonais cherchaient aussi la victoire. La différence est que les lutteurs occidentaux se rencontraient dans des matchs sportifs tandis que les samouraïs pratiquaient la lutte afin de pouvoir survivre sur le champ de bataille. Il leur était d'ailleurs formellement interdit de participer à des compétitions de type Sumo qui étaient réservées aux paysans et lutteurs professionnels. Dans le contexte de la guerre le seul objectif est la survie. Dans ces conditions la retraite ou la fuite font partie des tactiques évidentes et c'est donc naturellement qu'elles se sont traduites en techniques concrètes. Le travail de l'ukemi permet ainsi de s'échapper d'une technique, de la contrer, ou d'en annuler ou atténuer les effets.

Ushiro et mae ukemi, analyse technique Dans une projection où l'on tombe vers l'arrière le principal danger se situe au niveau de la tête. Un choc à cet endroit pouvant provoquer une perte de conscience synonyme de défaite et probablement de mort, la chute arrière, ushiro ukemi, sert principalement à protéger cette partie.

La chute avant, mae ukemi, offre plus de possibilités de fuite ou dégagement que la chute arrière. Techniquement il s'agit de l'opposé exact d'ushiro ukemi. Une des principales erreurs tient à l'angle du corps. Alors que dans la chute arrière la position de la tête crée naturellement l'angle juste, la chute avant est souvent effectuée comme une roulade de type gymnique grâce à l'impulsion de départ. C'est une erreur fondamentale pour plusieurs raisons.

Tout d'abord il faut comprendre le contexte. La chute se produit dans une situation de combat. Le combat se faisant normalement armé il est tout à fait possible que vous ayez encore votre arme ou celle de l'adversaire que vous avez réussi à désarmer à la main. Il est alors souhaitable de la garder malgré la chute. Garder l'équilibre du corps grâce à une seule main nécessite donc de chuter en diagonale. Par ailleurs la chute en diagonale permet aussi de limiter le contact de la colonne vertébrale avec le sol, la préservant de chocs répétés qui ont une influence néfaste pour la santé. Enfin, la chute en diagonale crée une spirale qui nous permet d'accélérer notre vitesse pendant la chute, chose beaucoup plus difficile lorsqu'on rentre en ligne droite en faisant un cercle.

CYAM – Section Aïkido 2 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

De l'importance de la chute dans l'apprentissage L'apprentissage des arts martiaux japonais se fait par le corps, la sensation. Les explications théoriques sont rares et d'importance limitée. Le contact avec le maître revêt alors une importance primordiale. Généralement les maîtres ayant beaucoup d'élèves, les rares moments où il vous corrige sont donc des instants privilégiés indispensables à votre progression. On comprend alors grâce à la sensation éprouvée dans le corps la source d'efficacité de la technique.

Au départ l'apprentissage de la forme de l'ukemi vous évite les blessures graves. Cependant les chutes restent difficiles et provoquent toujours des chocs. Le maître vous corrige occasionnellement. Petit à petit vous apprenez à chuter dans le temps. Les chocs sont mieux absorbés et le maître peut commencer à vous choisir pour démontrer une technique. Les années passent et vous apprenez à vous harmoniser à votre partenaire. Vous parvenez à diffuser sa force et cela lui permet de travailler avec plus d'intensité. A présent le maître vous désigne régulièrement pour ses démonstrations et vous multipliez les occasions de recevoir un enseignement direct. Enfin vous dépassez le niveau de l'harmonisation. Vous devenez capable de lire la technique du maître instantanément sans processus conscient. Vous pouvez alors attaquer avec un engagement total. Le maître peut déployer sa puissance et sa vitesse maximale, il démontre la technique dans sa forme la plus pure. Vous êtes l'un des meilleurs élèves et un des partenaires privilégiés.

L'apprentissage de l'ukemi est autant spirituel que physique. Vous apprenez à vous oublier en même temps que vous assouplissez vos os, vos muscles et vos tendons. Finalement vous dépassez la peur et n'anticipez pas dans la crainte. Votre corps réagit instinctivement et trouve spontanément le geste juste. Vous avez acquis la capacité de lire la technique de votre adversaire et de vous y harmoniser, vous permettant dès lors de la rendre inefficace et surtout de la contrer ou l'anticiper vous garantissant ainsi la victoire. Vous êtes dès lors un des représentant désigné pour relever les défis lancés contre l'école.

Méthodes de travail Bien entendu les ukemi se développent par la pratique avec un partenaire. Mais un élément fondamental de leur étude reste la pratique solitaire de séries de chutes enchaînées. En utilisant les lignes séparant les tatamis vous pouvez petit à petit corriger votre angle, en essayant de chuter par- dessus le plus grand nombre de tatamis ou sur un seul voire un demi vous apprenez à contrôler la distance. Par la répétition vous travaillez le relâchement et le contrôle de votre centre de gravité. Au final ce travail vous permet de chuter à n'importe quelle vitesse dans n'importe quelle direction et sur n'importe quelle distance. Au plus haut niveau vous aurez appris à contrôler le poids de votre corps, développant la capacité à vous rendre aussi souple ou léger que vous le désirez.

L'apprentissage des ukemi est un élément fondamental de l'apprentissage des budo. Cette étude si bénéfique est pourtant souvent survolée en occident car elle est sans doute trop liée à l'idée de défaite alors qu'elle recèle en réalité la source de la victoire. Au plus haut niveau de pratique la distinction entre tori et uke n'existe plus, il n'y a ni vainqueur ni vaincu. La technique seule reste dans sa pureté la plus profonde. Il n'y a plus deux personnes faisant de l'Aïkido. L'Aïkido s'exprime sans limites.

Texte recueilli sur : http://www.tsubakijournal.com

CYAM – Section Aïkido 3 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Souvenirs :

Delphine et Philippe : Examen 1er Dan le 6 juin 2009.

Fontainebleau : le 28 juin 2009. (Merci à Cathy pour les Photos)

CYAM – Section Aïkido 4 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Passeport Aïkido :

Mots Croisés : Niveau Petit Scarabée

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Solution dans l’aïki-bulletin n°11 de septembre 2009

Horizontal Vertical

3 - Forme respiratoire. 1 - Sans lui, Tori ne peut pas pratiquer l'aïkido. 4 - Attaque de face en direction de la tête. 2 - Torsion du poignet vers l'extérieur. 5 - Sans lui, nous ne nous serions sûrement jamais 3 - Energie vitale rencontrés. 6 - On les quitte en rentrant et on les remet dès la sortie. 8 - C'est le lieu où l'on enseigne la voie. 7 - La voie. 9 - Le principal déplacement pour l'aïkidoka. 10 - Celui que l'on nomme ainsi, c'est sûr, on le respecte ! 11 Projection sur les quatre cotés. 12 - Mouvement en entrant. 15 - L'art martial japonais le plus récent. 13 - Positif. 18 - C'est le sujet de notre Aïki-Bulletin du mois. 14 - Il a ouvert la voie de l'Aïkido en France. 19 - Premier principe d'immobilisation. 16 - Arme traditionnelle. 20 - Il couvre le sol de la plupart des maisons japonaises. 17 - Bâton court. 18 - Négatif.

CYAM – Section Aïkido 5 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Mots Croisés : Niveau Samouraï

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16

Solution dans l’aïki-bulletin n°11 de septembre 2009

Horizontal Vertical

1 - Sabre d'entrainement 3 - Garde, attitude 2 - Ni trop près, ni trop loin 12 - Technique d'utilisation de la respiration 3 - Premier grade 17 - Projection en ramassant les jambes 4 - Contrôle des émotions 18 - Grade révé par le débutant 5 - Projection 19 - Baton court 6 - Prénom du Doshu 20 - Ecole 7 - 4ème principe d'immobilisation 21 - Code, règles 8 - Prénom de O Senseï 22 - Entrée positive 9 - Forme de travail qui use le pantalon 23 - Techniques d'immobilisation 10 - Projection à l'aide des hanches 24 - Travail pour démontrer les 5 principes 11 - Arrière d'immobilisation 12 - Mur d'honneur 25 - On ne peut l'être que si l'on a des disciples 13 - Attitude 26 - L'âme du samouraï 14 - Exercice d'harmonisation de la respiration et du ki 15 - Salut 16 - Gardien de la voie

CYAM – Section Aïkido 6 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Origami : Niveau Petit Scarabée

CYAM – Section Aïkido 7 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Origami : Niveau Samouraï

CYAM – Section Aïkido 8 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009

Le mot du Prof :

Je profite du dernier Aïki-Bulletin de la saison pour vous remercier tous pour la confiance que vous me faites ainsi qu’à l’encadrement technique de notre section. Cette saison nous avons eu une participation et une assiduité homogène au cours, le cours du mercredi qui a pris son rythme de croisière et l’organisation du stage en la mémoire de Maître André NOCQUET qui a été un succès total. Je voulais aussi remercier la commission technique du soutien apporté tout au long de la saison.

Bonnes vacances a tous.

Roland

Dessin de Filipe

CYAM – Section Aïkido 9 / 9 n° 10 – Juillet & Août 2009