Directeur : Antoine TURMO Àdresse : VI* Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) * ABONNEMENT A n n u el...... 20,00 F Semestrlel .. .. 10,40 F HEBDOMADAIRE ♦ ORGANE DE LA VI* UNION REGIONALE DE LA C. N. T. F. Paiements: Celma Michel, 4, rue Belfort, Toulouse. C.C.P. N» 952-38 N° 141 13 SEPTEMBRE 1964 Prix : 0,40 F L’AUTOGESTION Le desastre EN ESPAGNE REVOLUTIONNAIRE A la Radio, le nouveau ministre à contróler la production et Ies de l’Economie de Catalogne, Corno- - II - conditions de travail, <1 en étroite rera, un stalínien, incitait les collaboration avec l’employeur ». paysans à ne pas entrer dans Ics avaient été déclarés « factieux » Le décret du 24 octobre 1936 collectivités, suggérait aux petits par un tribunal populaíre ou avaient était un compromís entre l'aspira- de le poiiiiQue amdricaine abandonné l'exploitation, celles en- propríétaires de les combattre, en tion à la gestión autonome et la méme temps qu'il enlevaít aux syn- fin dont l’importance dans l'éco- tendance à la tutelle et à la planifi­ dicats ouvriers l’organisation du nomie nationale j ustifia.it qu’elles cation étatiques, en méme ternps ravitaillemcnt et íavorisait le com fussent enlevées au secteur privé qu'une transaction entre capitalisme merco privé. Ainsi encouragées en (en fait, nombre d'entreprises en- et socialisme. 11 íut rédigé par un L y a quelques jours, Alfred Sauvy, avec la lucidité et le cou- haut lieu, les forces obscures de la dettées furent socialisées). ministre libertaire, et accepté pai­ Ï rage qui lui sant habituels, disscrtait, dans « La Dépèchc » róaction sabotèrent de plus en plus L ’usine socialisée était dirigée par la céntrale syndicale libertaire, de Toulouse, sur le grand malheur que représente, pour le l'expérience autogestionnaire. un comité de gestión de 5 à 15 mem­ parce que les libertaires participaient monde moderne, la mainmisc des américains sur la direction de la En fin de compte, la coalition bres, représentant les divers Services, au gouvernement catalan. politique Internationale; eux, qui ont fait preuve d'incapacité et gouvernementale, après l’écrasement nommés par les travailleurs en A l’usage, il apparut, malgré les d’aveuglcment suicide dans de nombreuses occasions déjà. de la Commune de Barcelone, en assemblée générale, avec mandat pouvoirs considérales dont avaient Alfred Sauvy citait à l’appui le cas de Cuba, affirmant que mai 1937, et la mise bors la loi du de deux ans, la moitié étant renou- été dotés les conseíls généraux de jamais Fidel Castro n’aurait été acquis au communisme — c’est-à- P.O.U.M., n’hésita pas à liquider, velable chaqué année. Le comité brancíies d’industrie, que l’auto- « manu militari », l’autogestion dire, à l’U.R.S.S. — si la politique américaine à son égard avait éte désignait un directeur auquel il délé- gestion ouvrière risquait de conduiré agricole. Un décret du 10 aoút 1937 plus intelligente. guait tout ou partió de ses pouvoirs. à un particularisme égoïste, chaqué prononça la dissolution du pouvoir Dans les entreprises très impor­ unité de production ne se souciant On peut aisément constater que partout elle n’a amené que des révolutionnaire en Aragón, sous le tantes, la nomination du directeur que de ses intérèts propres. 11 y fut desastres. Au Sud-Vietnam, nous voyons se succéder les coups d’Etat, prétexte qu’il était « resté en marge devait étre approuvée par l’orga­ remédié par la création d’une caisse tous plus ou moins dirigés par les U.S.A., qui aujourd’hui appuient du courant centralisateur ». Son nisme de tutelle. En outre, un con- céntrale d’égalisation, permettant de un général ou un dictateur et demain le feront tomber, en en animateur, Joaquín Ascaso, fut in­ tróleur gouvernemental était placé distribuer équitablement les ressour- appuyant un autre. culpé pour « vente de bijoux », auprès de chaqué comité de gestión. ces. C’est ainsi que les excédents destinée, en réalité, à procurer des Le comité de gestión pouvait étre de la Compagnie des autobús de Au Brésil, le scandaleux coup d’Etat qui a fait fuir Uoulart fonds aux collectivités. Aussitòt revoqué, soit par l’assemblée géné­ Barcelone furent affectés au soutien et ses amis, livre le pays au capitalisme américain... et ouvre au après, la 1 1 “ división ambulante du rale, soit par le Conseil général de de la Compagnie des tramways, castrisme les portes du Brésil; c’est-à-dire, au mouvement d'oppo- commandant Lister (un stalinien), la branche d’industrie (composé de moins rentable. sition anti-yankee qui, obligé de s’appuyer sur quelqu’un, tombe appuyée par des chars, passa à l'ac- 4 représentants des comités de •Des trocs furent pratiqués entie inévitablement sous l’égide des communistes, russes ou chinois. tion contre les collectivités. Les gestión, 8 des syndicats ouvriers, collectivités industrielles et collec­ responsables furent arrètés, leurs 4 tecbniciens nommés par l’orga- tivités paysannes, les premieres Dans toute l’Amérique du Sud, les erreurs des Américains s’accu- locaux occupés puis fermés, les nisme de tutelle). Ce conseil génévl foumissant des articles de lingerie mulent. Perón lui-mème a eu des mots sévères à l’égard de la comités de gestión dissous, les ma- planifiait le travail et íixait la répar- ou d’habillement contre 1’hurle politique américaine, justifiant, sinon Castro, du moins le courant gasins communaux dévalisés, les tition des bénéfices. Sos décisions d’olive des secondes. que représente le castrisme, en tant que manifestation d’indepen- meubles brisés. 30 % des collecti­ étaient exécutoires. Dans un faubourg de Barcelone, dance face à l’annexionisme américain vités d'Aragón furent complètement Dans les entreprises demeurées Hospitalet, à la lisière duquel les détruites. privées, un comité ouvrier élu avait (Suite en page 2.) En Europe, il sulfit de se rappcler l’aide qu’ils porterent a Dans le Levante, en Castille, dans Franco. D’autre part. la politique qu’ils mènent maintenant, tend les provinces de Huesca et de Te­ à saper l’amitié franco-allemande, sans te.nir compte du fait qu’elle ruel, des attaques armées du méme sert les intérèts d'une Allemagne condanmée à s’unifier et qui dc- genre furent perpétrées — par des main sera, encore une fois, la forcé militaire et politique qui républicains — contre l’autogestion dominera l’Europe, si on ne réussit pas à l’encadrer dans une agricole. Elle survécut tant bien Europe politiquement et économiquement unifiée. que mal, dans certaines regions qui IE MONDE ET LE RRCCRES n'étaient pas encore tombées aux Les Etats-JJnis manquent fi’intelligence, de finesse.. Ils ont des mains des franquistes, notamment hommes d’affaires brutaux et primitifs. Le Pentagone a hérité de au Levante. -IX- tout un passé rétrograde, ou on retrouve la mentalité des anciens militaires et militaristes allemands. L’AUTOGESTION INDUSTRIELLE On se demande avec effroi oü ira le monde, si Goldwater arrive L’ETAT à la Présidence des Etats-Unis. II sera le jouet des forces econo- En Catalogne, région la plus in- Dans le monde complexe oü nous qu un pas, mais il r,e faudrait pas nílques et militaires qui le poussent en avant. II est borné, fanfaron, dustrialisée de l'Espagne, l’auto- vivons, rien ne peut étre laissé au le franchir dans le sens d’admettre sür de lui. II est couvert d’or : sa fortune est une des plus impor­ gestion fit également ses preuves hasard; production industrielle et cu de justifier l’existence de l'E tat tantes des Etats-Unis. II aura pour lui les votes de tous les riches dans 1’industrie. Les ouvriers dont agricole, enseignement, commerce, tei que nous le connaissons, plein et les votes de tous les pauvres que les riches achéteront. les employeurs avaient pris la fuite économie, hygiéne et santé pu­ de défauts, d injustices et de privi- blique, travail et sécurité sociale, Nous ne dirons pas : « Goldwater c’est la gueire », comme entreprirent spontanément de faire leges. etc..., etc..., sont des tétes de cha- certains sont tentés de crier. La guerre peut venir avec Johnson marcher les usines. En octobre 1936, -b Etat d aujourd’hui, l’adminis- pitre qui doivent étre considérées aflssi bien qu’avec Goldwater, parce que la guerre c’est l’Armée et se tint à Barcelone, un Congrés tration qui prétend représenter le sous un angle national et méme le capitalisme, les industries d’armement et l’aveuglement suicide syndical representant 600.000 tra- peuple ou la nation sans teñir des peuples. vailleurs avec pour objet la sociali- international et qui précisent, de compte ni de son origine ni des sation de l’industrie. L ’initiative ce fait, d’une coordination, d’un hommes qui en sont les « servi- Mais si Goldwater l’emporte sur Johnson, le climat aux U.S.A. ouvrière fut ratiliée par un décret contróle et d’une planification qui teurs » attitrés, est la négation passera au rouge le plus vif. Tous les slogans belliqueux, toutes les du gouvernement catatan, en date ne peuvent devenir réalité que dans méme du progrés. L 'E tat nie le pro- mesures réactionnaires contre les noirs, accusés d’ètre dirigés sous du 24 octobre 1936. Deux secteurs la mesure oú les aspeets qui con­ gres dès Tinstant oü il justifie, to- cape par les communistes... chinois, et contre les hommes de gau­ furent créés, l ’un socialiste, l’autre cernent l’ensemble de la collectivité lére, accepte ou impose le privilége che, commenceront à nouveau à circuler, comme aux meilleurs temps privé. Etaient socialisées les usines sont étudiés, résolus et appliqués et 1 injustice, dès le moment oú les du maccarthysme. Goldwater et leur dique ne déclareront pas la de plus de 100 ouvriers (celles de 50 dans l’intérét gé.néral, par des hom- intérèts qui le concernent en parti- guerre à l’U.R.S.S., loin de là; mais ils envahiront Cuba et il est à 100 pouvaient l’ètre sur la de­ mes consciencieux, honnétes et hau- culier passent devant ceux de la possible qu’ils arrivent à affronter l’énorme Chine, dont Napoléon. mande des trois quarts des travail- tement qualifiés. De là à conclure collectivité et à partir du jour oú considérablement plus intelligent que les généraux américains, disait leurs), celles dont les propríétaires qu’il faut une direction, il r ’y a eu se disant le représentant de tous, qu’il serait préférable de la laisser tranquille, car le jour oü elle ü agit en fonction et au bénéfice se réveillera, le monde tremblera. exclusif de certaines classes, sans considérer comme il se doit les be- Les Américains accumuleront gaffe sur gaffe, soutenant etlron- soins et les problémes d’un ensem­ tément tous les dictateurs et toutes les dictatures, les faisant naitre, ble qui est le veritable promoteur là oii il n’y en a pas, C’est le cas de l’Argentine, du Chili, du de la richesse nationale. Vénézuéla, de l’Uruguay, sans compter ce scandale du Congo, oü L ’institution qui limite les liber­ Tshombé, protégé et soutenu politiquement et économiquement par tes, qui discrimine, qui « officia- eux, livre le sol de cette contrée d’Afrique aux hommes d’atïaires lise » l’exploitation de l’homme par américains. Les belges l’ayant abandonné, Tshombé n’a eu aucun l'homme, qui s’appuie sur la pólice scrupule à se; mettre au Service des américains. D’ailleurs, ce n’est pour barrer le chemin au « faible » un secret pour persanne qu’il ait eu des pourparlers avec des per- et conserver 1 e s priviléges du sftnnalités américaines avant d’ètre parachuté au Congo. (i fort », qui applique la justice à II est regrettable que, par la forcé des dioses... et de l’argent, l’encontre de toute logique et dont les Etats-Unis soient aujourd’hui les arbitres de la situation mon- le seul objectif est d’avoir entre les diale. Une seule chance subsiste dans ce désastre : c’est qu’ils par- mains toutes les prérogatives afin viennent à dresser contre eux l’unité d’hommes et de peuples bien d’imposer ses vues — si nécessaire cloignés, politiquement, idéologiquement et mème géographiquement, par la forcé — n’est en réalité et que de cette unité puisse se lever un peu d’espoir pour le monde. qu'une so-urce d’oú jaillissent des Car aujourd’hui l’Amérique représente le dernier bastión du capita­ eaux troubles et imbuvables qui ne lisme militant, brutal, inapte à toute évolution et transformation. peuvent, en aucun cas, tarir ¡a soif Au moment oü il s’effondrera, la société capitaliste s’effondrera avec de ceux qui aspirent à un monde lui. Lui succèdera-t-il un système vraiment socialiste ? Cela dépend meiileur. de Tintelligence, du dévouement et de la foi dans le socialisme On nous dirá que l’Etat (ou l’ad- de tous les socialistes du monde. E t il ne faut pas oublier que nous, — Mon pére aussi il l’avait passée, mais dans l’autre sens et ministration publique) est indispen- anarchistes, nous somznes aussi des socialistes. dans d’autres circonstances. COMMENT AIRES -AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAAAAAAAA^NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAA^^^V- DIA TRAS DIA LE MONDE ET LE PROORES (Suite de la page 1) sacrifices qui leur sont imposés pour à la téte des affaires d’un pays, sous des causes qui souvent leur échap- l’ceil bienveillant d'un monde étatisé El ANIVERSARIO DE 1A A.I.T. sable," et je veux bien admettre que pent et qui, au fil des jours, s’avé- et absurde, un nommé Tshombé, j y UANDO estas líneas verán !a luz, en Bruselas se habrá cele- toute société, méme celle qui serait rent inconsistantes et trompetees. responsable d’atrocités sans nombre la plus parfaite, a besoin d'une di- | , bracio una ceremonia oficial, en la que habrán tomado parte Et de cette tragédie qu'est la guerre, et du crime de génocide. representantes de todos los partidos socialistas mundiales. Harold rection capable de coordonner l’en- l’Etat permet que les marchands de semble de ses activités, d’en déter- Pour placer la société dars le veri­ Wilson, Guy Mollet, etc., etc., entre otros ilustres hombres del so­ canons en tirent profit, se plaçant miner la portée et de prendre les table chemin du progrés, il íaudrait cialismo militante seguramente habrán estado presentes. méme à la tete de la course aux I mesures nécessaires afin d’assurer, en finir avec la conception actuelle Lo curioso del caso es que este acto está dedicado a celebrar el armements, en prévision, quoi qu’on. d'une façon générale, la bonne mar­ de l’Etat. II íaudrait que les peuples centenario de la fundación de la Internacional ohrera. Esto es, los en. dise, d’une prochaine et pro­ che d'une multipücité de problémes s’organisent et s’administrent en partidos socialistas mundiales, como las internacionales obreras, se bable hécatombc. dont le rapport, méme s’il n’est pas partant de principes oú l’égaiité des consideran todos surgidos de la Asociación Internacional de los T ra­ évident, joue un róle de tout pre­ L ’Etat d’aujourd’huí est la néga- droits et des devoirs aboliss-nt les bajadores, fundada en 1864. Esto es, de la A.I.T., que crearon, entre mier ordre dans la vie des peuples. tion méme du progrés, si nous esti- priviléges, oü chacun soit conscient otros, Marx y Bakunín. Todos reconocen que de ella surgieron cuantos Alais cette direction, qui doit étre mons, comme de juste, que le pro- du róle que la liberté et le bonheur movimientos políticos y obreros de carácter social ha tenido el pro­ issue de la. collectivité, s’efiorcer gres ne peut se conoevoir que p'acé jouent dans la vie d’une co'lectivité letariado en los diversos continentes. pour la servir et ne travailler que dans un cache, humain, honré te et et OÚ il soit possible d’établir une Y además es verdad. De la Primera Inernacional parte todo. pour le bien commun, ne doit pas juste. Ces conditions n’étant pas entente permanente entre ks hom- Y uno f,e pregunta: ¿cuál sería hoy la suerte del obrero, mundial­ étre confondue avec l'institution remplies, il est inutíle d’en attendre mes, de telle maniére qu’ils devien- mente consideradla, si el programa y los objetivos de la Primera Etat qui, dans le présent comme des réalisatíons vraiment positives, tient írères par-delá les front iéres et Internacional no se hubieran dividido en tendencias y desviado en I dans le passé, n'agit que dans le (irice à ses défauts, il est le ber- les seuls garants d’un avenir plein actividades múltiples? ¿SI, como coincidieron en sus inicios los but de conserver le pouvoir, pour ceau des pires désastres ert si dans de promesses, dans une coopération hombres que la crearon, la A.I.T. hubiera luchado, por los medios s'en servir presque toujours au dé- Un passé assez récent pour qu’il ne capable d’assurer la paix et la j,us- propios a la clase obrera, por la emancipación integral de los tra­ triment des intéréts collectifs. soit pas oublié il a pu nous offrir tice sociale dans le chemin vers bajadores, «que ha de ser obra de los trabajadores mismos»? des monstres comme Hitler, Musso- l’égalité et le bonheur collectifs. Hoy a este aniversario de la Primera Internacional habrán Dans tous les coins du monde, lini ou Staline, dans le présent, il asistido multitud de antiguos jefes de gobierno. Sin contar los que que les pays soient développés ou est en mesure de tolérer l’existence A. TARRAGO no han podido asistir a él, porque ya han fallecido, pero que en voic de développement, les pires d'un quelconqiie Franco et de placer Paris, ao01 1964. fueron Jefes de gobierno, a lo largo de estos cien años que hoy méíaits et les injustices les plus conmemoramos todos, el ala marxista como el ala bakuninlsta. criardes sont l’oeuvre de l’Etat, La acción política, la acción múltiple, preconizada por Marx, méme lorsqu’il se veut démocra- y cuya adopción, por una parte de los intemacionalistas, dividió a tique, libéral ou progressiste. L ’in- la Internacional, ¿ha dado los resultados que de ella esperaban justice sociale, pour commencer, L’autogestion Marx y Engels y sus amigos? Después de dos guerras mundiales est partout flagrante : celui qui y de múltiples erupciones fascistas en el mundo, cabe dudar de los peine à la táche ast le moins consi- resultados de esa acción múltiple, que privó a los trabajadores del déré et la répression, qu’elle soit en Espagne révolutionnaire arma más fuerte que estaba en sus manos: la unión. violente ou « passive », s’abat sur Es posible que la misma pregunta pueda sernos formulada: con lui dés qu'il prétend au bénéfice (Suite de la page 1) L’AUTOGESTION la acción directa, la lucha de clases, sin colaboración política, ¿se des droits et des avantages qui sont INDUSTRIELLE DEMANTELEE han obtenido los resultados que de ella esperaban Bakunín y sus les siens;, la discrimination est aussi campagnards se livrent à la cul­ amigos? à l'ordre du jour : dans l’enseigne- ture intensive, l’autogestion agri- Par la suite, le gouvernement Para todos los gustos habrá respuesta. Pero lo evidente es que, ment, l’habitat, les loisirs, l’hygiéne, cole et industrielle (métallurgie. central tira prétexte des nécessités entre una corriente que logra obtener el Poder en numerosos países l'alimentation ou la santé, l'homme textile, etc...) fusionnérent en un qni produit et qui ne posséde comme seul pouvoir communal, élu par le de la défense nationale pour prendre y que no puede aprovecharlo para realizar el socialismo, ni aún en main toutes les industries de para empujar al capitalismo hacia sus últimas defensas; que está richesse que le cerveau et les bras peuple, et qui assurait l'approvi- qui lui permettent de gagner sa vie, sionnement total de la ville. guerre. Par un décret du 22 aofit obligada, en muchas ocasiones, a realizar la política que nacional­ 1937 ne dépasse que trés rarement le degré En dehors de la Catalogne, notam- , il suspendit, dans les entre­ mente conviene a los países que políticamente dirige, no a los prises métallurgiques et miniéres. trabajadores de esos países, y otra corriente que es perseguida a de « parent pauvre », alors qne les ment dans le Levante, l’autogestion autres, tous ceux qui font l’Etat ou industrielle fut expérimentée dans l’application du décret catalan de sangre y fuego por el Estado y el capitalismo, puesta fuera de la socialisation d’octobre 1936, pré- ley, acusada de los peores crímenes, sus hombre difamados y encar­ en sont les supports, ménent en quelques centres : ainsi à Alcoy, prés d’Alicante, oú 20.000 ouvriers senté comme « contraire à l’esprit celados, deportados y fusilados en numerosos países Francia, général une vie qui se déroule sans du textile et de la métallurgie de la Constitution ». Les anciens Italia, España, Bélgica, Estados Unidos, Alemania, en las postrimerías problémes ni soucis. gérérent les usines socialisées et agents de maitrise, les dlrecteurs del pasado siglo y primeras decenas del presente __ las posibilidades créérent des coopératives de consom- évincés par l’autogestion ou, plus de eñcacia y de conquista dé posiciones, estaban evidentemente de Parler de la discrimination, nous mation, également à Castellon-de- exactement, qui n’avaient pas parte de los primeros. amène obligatoirement à fixer dans le papier toute l’horreur de oelle qui la-Plana oii les usines métallur- voulu accepter des postes de techni- No negamos la obra social realizada por las fuerzas políticas est appliquée à l'encontre des gens giques furent intégrées en unités ciens dans les entreprises auto­ obreras en algunos países, como Inglaterra, Suecia, Bélgica, Francia. de couleur, des Noirs, dans des pays plus importantes, sous l’impulsion gérées, reprirent leurs places, avec Pero ¿es que esa obra hubiera podido traducirse en textos de de­ comme les Etats-Unis et l’Afrique d'une commission technique, en un esprit de revanche. cretos y en medidas de protección social, si antes no se hubiesen du Sud. L'Etat, une fois de plus, liaison quotidienne avec chacun des L'autogestion industrielle cata­ producido las grandes luchas obreras __ huelgas, revoluciones frus­ joue un róle déterminant dans ce comités de gestión. lane se survécut, toutefois, dans les tradas, acción continua de hostilización al capitalismo y al Estado crime du siécle : ou il en est le pro- Mais, comme l’autogestion agri- autres branches, jusqu’á l’écrase- que dirigían y que inspiraban los irreductibles, los internacionalistas moteur (comme en Afrique du’Sud), cole, l’autogestion industrielle fut ment de l’Espagne républicaine. de siempre, los de la A.I.T. primera y los de la segunda, reconsti­ ou il se montre impuissant face à en butte à l’hostilité de la bureau- Mais l’industrie ayant perdu ses tuida en 1922 en Berlin? La legislación social, ¿ha seguido o ha l'injustice (comme aux Etats-Unis). cratie administrative et des socia­ principaux débouchés et les ma- precedido a la acción revolucionaria y directa de la clase obrera Dans un cas comme dans l’autre, il listes autoritaires. Le gouvernement tiéres premiéres manquant, les usi­ en la mayor parte de países — salvo Suecia, que es un caso espe­ est le cómplice d’un état de choses central républicain lui refusa tous nes qui ne travaiflaient pas pour cificó absolutamente aparte? dénigrant et honteux qui prend, les crédits, méme lorsque le ministre la défense nationale ne purent tourner qu’á efiectifs et à temps No es ciertamente una polémica lo que buscamos, ni ninguna jours passant, un triste volume _qui libertaire de l’Economie en Cata­ très réduits. de estas preguntas solicita respuesta alguna. Simplemente, en este dépasse toutes les prévisions. logne, Fabregas, eut offert, en ga- año de aniversarios internacionalistas, nosotros, los que nos esti­ rantie d'avances à l'autogestion, le En bref, l’autogestion espagnole, mamos depositarios del verdadero espíritu de la Primera Interna­ Par ailleurs, les « raisons d’E tat », milliard de dépót des Caisses à peine née, fut corsetée dans le 1937 cional, consignamos la curiosa impresión que nos producen las cere­ avec les nuances de rigueur, ne sont d’épargne. Quand, en , il fut cadre rigoureux d’une guerre me­ monias conmemorativas de una Internacional que también es la que trop souvent à la base des remplacé par Comorera, celui-ci née par les moyens militaires clàs­ nuestra, sin serlo. En cierto modo, todos somos hijos de una misma conflits qui opposent entre elles les priva les usines autogérées de ma- siques, au nom, ou sous le couvert, madre. Solamente que los hijos seguimos caminos diferentes. Unos nations ou les blocs de nations. sans tières premiéres qu’il prodiguait au de laquelle la République coupa son ricos y otros son pobres... Pero lo que la madre soñara y per­ que les peuples soient nullement secteur privé. II omettait aussi de les ailes à son avant-garde et tran- régler aux entreprises socialisées les siguiera coma objetivo, ¿quién lo ha realizado antes y mejor? Pro­ consultés pour qu'ils disent, sans sigea avec la réaction intérieure. livraisons commandées par l’admi- bablemente, ni los unos ni los otros. Todo está todavía por hacer .détours et en pleine connaissance de Malgré les conditions défavorables y de ese socialismo y de ese sindicalismo surgidos de la reunión cause, s’ils sont préts à accepter les nistration catalane. dans lesquelles elle se déroula et sa de Londres en 1864, se han hecho uso y abuso desconsiderados. courte durée, qui interdit une éva- Cuando Hitler osó llamarse socialista; cuando socialistas se llaman luation comptable de ses résultats, hoy tantos Estados modernos que de socialistas no tienen nada; l’expérience a ouvert de nouvelles cuando hablan de sindicalismo hombres como un Solis Ruiz en perspectives au socialisme, à un España y un Hoffa en los Estados Unidos, ¿qué se han hecho del Tácticas Con federales socialisme authentique, animé de bas en haut, émanation directe des sócialismo y del sindicalismo de la Primera Internacional y de las (Suite de la page 5) mente, el principio de una con­ varias hijas, legitimas y bastardas, que esta Primera Internacional vivencia en la colaboración que travailleurs des campagnes et des engendró? munista libertario, es el punto de represente pgusa en el combate. villes. ¡Ojalá todos, socialistas ácratas y socialistas demócratas, sindi­ mira fundamental y primario de Hora es de que las posiciones L ’Algérie nouvelle peut utilement calistas y anarco-sindicalistas, supiésemos reencontrarnos en el espí­ nuestra acción. De manera para­ de todos se precisen, y sin largos se pencher sur ce précédent histo- ritu de la Primera Internacional y, aprovechando las experiencias lela, en tanto se llega a la des- preámbulos se concrete qué es lo rique. de estos terribles cien años vividos, supiéramos luchar unidos para truccción total de las estructuras que se cree caduco, o sobrepasado Daniel GUERIN. hacer frente a todos los enemigos de la libertad y aproximar la sociales y económicas, con las que por esa «evolución» de la vida hora del verdadero, del auténtico socialismo! nos declaramos incompatibles, en social. Y cuando se haya hecho, N .B. — Cet article doit beaucoup la acción diaria, la obtención de iremos entonces, si la necesidad es au témoignage de Gastón Leval, Federica MONTSENY mejoras económicas, no represen­ reconocida por la base militante, Né Franco né Stalin, Milán, 1958 taba oposición con la lucha mis­ a su examen. (en italien). On en trouvera des ma. extraits en français dans la bro- Queremos creer que esta idea es J. MUÑOZ CONGOST *4 rshure Collectivités anarchistes en la que guía a toda nuestra mili­ Espagne révolationnaire, que vient tància. Y con tal convicción no de publier le Cahier Noir et Rouge cAwi&i pe.ian.ne. llegamos a comprender esa per­ «REFLEJOS» (Lagant, B- P. 1 1 3 , Paris - r8e — manente preocupación sobre tác­ ALBUM DE DIBUJOS 0,60 F; C.C.P. : Paris 16-682-17 ). A mi siempre amada Acracia Mi anárquico amor no es emo ve- ticas, ni la alusión a la evolución DE MONROS Le texte complet du décret du 24 oc- lleta social, para pedir evolución a tobre r936 a été reproduit dans le Te amo como ayer y como mañana, que mueve el viento caprichosa- nuestras organizaciones, sin pre­ Veinte dibujos a pluma, a gran journal I’Espoir, Nos 7 , 8 et 9 de pues aunque sé he de morir un [mente, cisar el sentido de esa evolución. formato: 10*00 F. 1964 (Micbel Celma, 4, rué Belfort. [día, ni esa fe o ilusión qu e indiferente La C.N.T. tiene un objetivo Toulouse. C.C.P. : 952-38). On con­ aloja un corazón y en él vegeta. fundamental, afirmado en su de­ Pedidos: Servicio de Librería, sultara aussi l’ouvrage de Broué et no por ello la muerte extinguiría Témine, La Révolution espagnole de mi peóho, el rojizo de su llama. claración de principios. El es el 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.) Tan dentro de mi vas ¡ oh Anar- motor primero de la acción con­ (Editions de Minuit), bien que sou­ [quia ! federal. Y ai calor de la misma vent injuste à l’égard des collecti­ Mi amor tiene del roble la dureza, que tu libre ideal conmigo archivo, caben todas las reivindicaciones vités. del viejo mundo, su añosa anti- y por su gran Verdad combato que debiliten al enemigo. [güedad, [y vivo. No rechazamos ninguna, siempre (Reproduit de « Révolution del sol del Mediodía su claridad, Pensaba asi ayer y hoy todavía. y cuando en las mismas no se Africaine », N° 34. —- del hombre de palabra,> su firmeza. ANOL. establezca, aunque sea provisional- 27 juin 1964-) REPORTAGES LA REVOLUCION AMERICANA CRONICA DE NUEVA YORK Una Comisión investigadora ac­ ACTIVIDADES FASCISTAS el que hay socialistas, peronistas, ; yeron necesario, para salvar algo - XVII - comunistas y autónomos. tuaba con precisión bajo órdenes de su prestigio, sofocar la voz Para completar e l' cuadro de in­ El dia 23 de mayo las « 62 de las oficinas del Procurador, cu­ acusadora de los órganos de pu­ certidumbre que vive Argentina noche entraron en el social antes organizaciones » obtaron por yos resultados proyectaban lúz en blicidad, desviando la atención del sólo faltaban los nazífascistas y citado atacando a tiros a los obre­ efectuar un compás de espera los turbios manejos de la poli­ público que demostraba alarmante estos ya aparecieron haciendo de ros. Estos respondieron también dando tiempo a que el gobierno cía metropolitana, en secreto ma­ inquietud, a la vez que perdia la las suyas. Cuando más se sintió con armas de fuego, quedando en y las patronales accedieran a las ridaje con los elementos del bajo fe y la confianza en sus « pro­ la presión de estos elementos fué el « campo » de batalla un saldo gestiones. La ola de ocupaciones fondo de la corrupta sociedad, tectores » uniformados. precisamente cuando la O.A.S. de 20 muertos y heridos. El había afectado hasta ese dia a cuyas actividades estaban encar­ La pólvora estaba seca, el am­ sembraba la muerte en Argelia y segundo tuso lugar el 29 de ese unos 400 establecimientos. gados de suprimir. Los más alar­ biente en tensión producida por mes de febrero contra un argen­ Francia. Posiblemente animados por Por su parte la Asociación Cris­ mantes vicios que pueden imagi­ diversas causas político-sociales de las « hazañas » de sus camaradas, tino de ideas izquierdistas llamado tiana considera justo el reclamo narse en una sociedad corrupta, viejo raigambre, amenazaban des­ Raúl Aiterman. Para ejecutar el los fascistas rio-platenses quisie­ pero... « lamenta que el buen se hallaban en su mayor apogeo bordarse un día, solo faltaba la ron emular aquellas « proezas » crimen los fascistas del « Tacaura » sentido laboral haya sido quebran­ protegidos por la aita jerarquía po­ chispa que produjera la deflagra­ vistieron uniformes de distribui­ y se lanzaron a las calles en Uru­ tado por actitudes de violencia ». liciaca en la metrópoli neoyor- ción. Esa chispa la facilitó la dores de telégramas, llamaron a guay y en Argentina dejando un El dia 27 empezó la segunda kina. misma policía interesada, come­ la puerta de la familia Aiterman doloroso saldo de víctimas. etapa del « Plan de Lucha » ex­ tiendo el brutal asesinato de un y lo acribillaron a balazos. La prensa de todos los matices niño negro, sin la más leve pro­ La proximidad de estos dos tendiéndose la ocupación a todo recogía abundante cosecha, expo­ países hacia, y aún hace, que Los asesinos directos resultaron el país. Las patronales reunidas vocación, como así declaran do­ ser : Nicanor Angel de Elia Ca- niendo a la luz del dia, con todos cenas de testigos que presencia­ miembros de las mismas bandas exigen enérgica represión por me­ los agravantes detalles, el ruidoso actuen indistintamente en Uru­ vangh, argentino de 23 años, do­ dio de telegramas remitidos al ron el crimen. miciliado en Cerviño 3920, Buenos escándalo. Ante descrédito de tal guay o en Buenos Aires, según Presidente de la nación en los si- En la tarde de un hermoso día, Aires. Wenceslao Benitez Araujo, magnitud para los supuestos de­ convenga a sus necesidades. El argentino de 20 años. Los cóm­ (Suite en page 6) fensores del órden constituido, cre­ Suite en page 7. fracaso de la O.A.S. en Argelia plices resultaron ser : Alberto Man- y Francia empujó hacia estas la­ silla. Uruguayo de 19 años; Luis titudes a muchos de los más cri­ Angel Barbieri, argentino de 29 minales elementos y asi fuó que años; Juan José González, argen­ al ser derrotados en Europa sus Les ffils de la Liberté tino ele 27 años; Carlos Maria efectos se dejaron sentir más pro­ Benitez, argentino de 18 años y Suite de la page 8.) des gens qui se mettent ñus ? En sins éventuels. D’autre part, les Fils fundamente en estos países. Maria Teresa Llorens, argentina faisant la mérne chose ? de la Liberté, mème s’ils se disent Igual fenómeno ocurrió en oca­ grarid désespoir des enuemis des de 19 años. Les Fils de la Liberté n’ont pas paysans et proclament leur amour sión del enjuiciamiento del crimi­ Fils de la Liberté, qui auraient vu Con la confesión del uruguayo perdu le sens de l’appartenance : de la terre, ne sont pas nécessaire- nal de guerra Eichmann. Como dans l’emprisonnement du Conscil Mansillla se dió captura al resto le noyau de la secte ne veut pas ment des cultivateurs; il leur fau­ represalia, por aquellos dias se les la fin de la secte. de la banda excepto uno. Sin étre rompu, et il ne saurait étre drait pouvoir déboucher dans d'au­ notaba sedientos de sangre y ven­ Les Fils de la Liberté, pour leur embargo los integrantes de « La question, pour les Fils de la Liberté, tres métiers. ganza, realizaron intensos ataques part, proclament que les prisonniers Guardia Restauradora » siguen ac­ de se laisser disperser dans diverses De toutes façons, les Fils de la por cal'es y domicilios. Final­ ont été condamnés sans preuves suf- tuando en el momento de escribir villes ou régions, comme cela a Liberté assurent qu’il n’y a pas de mente la opinión pública en ge­ fisantes dans la majorité des cas, et este reportaje, como asi también été suggéré. Toute solution devra 6olution possible avant que les pri­ neral obligó a gobernantes y po­ seulement sur la foi d’aveux répu- las bandas de « Mondel » y el s’appliquer au groupe tout entiei sonniers ne peuvent étre libérés, licia a intensificar su persecución diés. Le juge qui les a envoyés á resto de las uruguayas, muy ac­ si on en tiouve une. qu’il n’est pas question de revisión y anulación. No ocurrió asi en Ar­ leur procés, et qui avait lui-méme tivas por cierto. Estas, sin nin­ A l’heure actuelle, c ’est une im­ de procés ou d’enquéte royale. gentina, donde fueron a refugiarse rejeté les accusations portées contie guna duda, tendrán conocimiento passe. Le gouvernement offre aux On reste sur ses positions, des los perseguidos en Uruguay. le Conseil fraternel, m’assure que positions peu confortables dans de este nuestro informe. ces aveux étaient valables, joints Fils de la Liberté d’acheter des Las bandas fascistas descubiertas terres dans la région de Krestova, lesquelles on s’est laissé glisser de tienen los nombres de « Tacuara », qu’ils étaient aux preuves . appor- part et d’autre. Le mot « solution >> PLAN DE LUCHA DE LA C.G.T. mais il semble que la secte, s’inspi- « Guardia Restauradora », « Le­ tées par la pólice et aux dénon- semble étre disparu du vocabulaire. (mayo-junio 1964) ciations censenties par quelques rant de ses principes anarchistes, gión Artiguista », Vanguardia Tri­ ne veuille pas en acheter. Elle II n’est pas non plus dans le nidad » y « Mondel », todos ellos membres de la secte. mien. Mais je pense que la secte Al tiempo que son realidad los accepterait qu’on la transplante ail- pertenecientes al Movimiento Na­ C’est ici que se place l’extra- des Fils de la Liberté ne pourra acontecimientos antes señalados, la ordinaire añaire Lebedoff. John leurs, dans une région oú elle pour- cionalista Revolucionario. El ver­ pas étre brisée. Elle ne devrait clase obrera, dando pruebas de Lebedoff, ancien chef d’une frac- rait vivre en paix sur des terres con- dadero nombre de « Mondel » es pas l’étre : elle constitue un excel- tion de la secte et chef actuel d’un cédées. Mais le gouvernement est Movimiento Nacional por la De­ una madurez sindical y de disci­ lent test de notre tolérance. plina únicas en Latinoamérica, está groupe de quarantè membres, était sceptique : il y aurait toujours les fensa de la Libertad. llevando a cabo una acción de depuis de nombreuses années un accrochages possibles avec des voi- Cari DUBUC. Sus fondos los conseguían ven­ fuerza (« pacifica como en Astu­ indicateur de la pólice. diendo bonos y realizando co­ rias »), basada esta vez en la si­ « Lorsque je savais quelque chose, lectas en los medios que les son je ne le cacháis pas », m'a-t-il propicios. tuación difícil, situación econó­ mica, que señalamos al princi­ confié. 11 est vrai qu'il se défend Sus fines son : Confesados e pio de este reportaje. ou s’explique en affirmant qu’il ne Echos... de Presse Inconfesados. Los primeros van El sistema ya practicado en Es­ pouvait supporter les actes crimi­ contra el comunismo. Los inconfe­ (Suite de la page 8) recemment, les gendarmes de Millau paña por la C.N.T. en varias oca­ néis, contraires á la véritable foi sados contra todo el mundo. Su intervinrent, toujours discrétement, siones y principalmente en 1933, du Doukhobor. l'indique une lettre adressée au organización estaba o está divi­ priunt les jeunes filies « d’aller mon- consiste en la ocupación masiva y Les Fils de la Liberté, pour récla- Comité du tourisme de Biarrtz par dida en tres secciones. La primera trer leurs appáts ailleurs ». general de fábricas, industrias y | mer la revisión du procés, décla- des Parisitennes : conseguir sus objetivos por la vio­ Ces deux jeunes Suédoises obtem- dependencias del Estado. La di­ rent que c'est John Lebedoff qui « Nous avons acheté nos mnillots, lencia. La segunda dedicada a con­ pérèrent et quittérent Mil'au. ferencia es que en Argentina está a amené les accusés à faire leurs nous les porterons », déclarent-elles. mocionar la opinión pública con aveux. Porteur de révélatiyns va­ « Nous ne laisserons pas au bou propaganda oral y escrita. La ter­ tomando esto proporciones extra­ EVE SE PROMENAIT DANS ordinarias, me atrevo a asegurar gues de Pierre Veriguine ou de vouloir des maires le soin de s'y cera de colaboradores pero sin to­ opposer. » LA TENUE DU MEME NOM que únicas de esta clase en el mundo, quelqu’un d’autre, Lebedoff aurait mar parte activa intensa dedicán­ que se está llevando con precisión encouragé les Fils de la Liberté à Draguignan. — Les gendarmes en dose casi única y exclusivamente croire en une « émigration par la UNE ANGLAISE DE 20 ANS a alterar mitines y reuniones de matemática de gran estilo y ya EN « MONOKINI >» SUR LES patrouille, l’autre nuit dans la val- dura 18 dias. Fué iniciado el 21 prison ». lée des Ares (Var), n’en sont pas las izquierdas. Bon nombre de prisonniers ont PLANCHES A DEAUVILLE El grupo primero formaba « co­ de mayo. revenus : une jeune filie nue se cru tirant à mème leur répertoire promenait le long de la chaussée. mandos » que actuaron en asaltos, La aplicación de la medida lleva Deauville. — Le deux-pieces- como bandera « Plan de Lucha » quelques phrases péremptoires. Elle déclara se nommer... Eve, étre atentados, etc. Uno de esos aten­ moins-une a fait son apparition y va dirigida contra el alza del « C’est un pays libre, disent-ils; híer, à Deauville, sur les « plan­ Allemande, avoir 28 ans et étre tados lo cometieron en 1963 con­ tout le monde a le droit de parler, costo de la vida, la terrible ches », devant le bar du « Soleil », recemment arrivée aux Ares, oíi elle tra compañía de colectivos situada mais on n'est pas obligé de les desocupación y el aumento de oú avait Iieu une présentation de semblait mener une vie trés libre. en Marón, robando en la ocasión croire ! » sueldos mínimos con escala mó­ maillots de bain. Conduite à l’hòpital d’Hyères. 400 mil pesos. Otro más impor­ La famille, chez eux, est une vil. II était porté par une Anglaise la jeune filie s’en est éehappée, tou­ tante lo cometieron en el Poli- unité et une valeur solides. La vie El primer dia la ocupación de 20 ans, une tres jolie blonde, jours dans la mème tenue. De nou- clinico Bancario el 29 de agosto sexuelle s’entoure d’un certain puri- afectó especialmente a la metalur­ employée de magasin, qui voulait veau arrétée, elle a cette fois été de 1963 apoderándose de 14 mi­ tanisme L ’amour des enfants s’ex- gia, los textiles, la e'ectricidad, la profiter au máximum du soleil. conduite à l’hópital de Pierrefeu. llones de pesos y matando a dos prime avec vigueur et aisance. construcción y vialidad. Como Les C.R.S. du poste de sécurité spécialisé dans le traitement de ce personas. Les Fils de la Liberté se cram- siempre, las fuerzas armadas es­ de la plage l’ont aussitòt invitée á genre de troubles. Con estíos (medios económicos ponnent désespérément aux valeurs tán prontas a intervenir y decla­ eompléter sa tenue. planearon ir a la conquista del de la secte, de plus en plus oubliées Mais Eve n’est pas seule à mani- Poder y para ello reunieron ver­ rar ilegal el « Plan de Lucha », chez les autres Doukhobors. Leurs fester sa liberté, car voici un court daderos depósitos de armas. Entre sugeriendo al presidente Illia in­ rangs ont été souvent renouvelés extrait d’une nouvelle ; esos locos planes imaginaron la tervenir directamente. par des membres des sectes dissi- conquista de las Islas Malvinas, Las órdenes de paro y ocupa­ dentes que le remords tenaillait et u n e JEUNE ANGLAISE entonces en litigio con los ingleses. ción son obedecidas con una pre­ qui se sont jetés dans la secte radi- DESCEND Pretendieron también asaltar un cisión pocas veces vista y los pa­ cale pour y devenir parfois les mem­ L’AVENUE DE L'OPERA tren correo gubernamental que tronos ponen « el grito en el bres les plus radicaux. La secte est l’ARFAITEMENT NUE ! conducía 120 millones de pesos. cielo » pidiendo protección al go­ consciente de son passé de violence bierno y represión contra los obre­ Paris. — « Après le bikini et le Pero para todos esos planes les et elle a du mal à expliquer com- monokini, voilá le zérokini ! », com- ros. ment, pacifiste, elle ait pu recourir faltaba lo principal; la colabora­ Tres dias después de iniciado mentait, effaré, un porteur de jour- ción del pueblo. De esto carecen à l’agression. II faudrait emprunter el movimiento, la patronal (Con­ un paradoxe aux Fils de la Liberté /OS ~ naux en regardant passer hier ma­ por completo. No cuentan con la tin, vers 1 1 heures, sur l’avenue de federación General Económica) te­ et diré : la secte s’est défendue más mínima influencia en los me­ mió por la ocupación y rehenes — Et alors ! Vous navez ja­ l’Opéra, une cjeune Anglaise de dios y organizaciones obreras. par la violence contre les menaces máis vu un deux-piéces moins 23 ans, nue de la téte aux pieds. apresados, optando por presentarse à sa non-violence. une ? Cet été ayant vu s'effeuiíler cer- Por no ser el objetivo de estos, directamente a la C.G.T. propo­ Les manifestations de nudisme, reportajes entrar en detalles de niéndoles la formación de una Co­ taines pudeurs féminines, les pas­ qu’on associe à tous les Doukhobors, LE « MONOKINI » FAIT SON los atentados y partes policiales misión Obrero-Patronal que se en­ sants stupéfaits crurent, un temps, et qui sont le fait des seuls Fils APPARITION A MILLAU comunes pasamos esto por alto. cargaría de solucionar la situa­ à quelque nouvelle mode « plein de la Liberté, sont choses du passé. soleil ». La jeune fenune put ainsi S:n embargo dos atentados come­ ción. Pero en el campo sindical Les Fils de la Liberté expliquent Millau (C .P.). — Apparition dis- deseendre l’avenue de l'O.péra sur tidos ¡recientemente (febrero úl­ la firmeza es abso'uta « hasta las qu’en se mettant ñus ils revenaient créte mais néanmoins réelle du sa plus grande longueur sans que timo) en Argentina por « Ta­ últimas consecuencias », contes­ k l’état primitif de pureté, ou qu’ils « monokini » en Aveyron. En effet, cuara », de carácter netamente les spectateurs songent à inter­ tando que el « Plan de Lucha » symbolisaient leur acceptation des deux jeunes campeases suédoises venir. político-social, entran de lleno solo será cangeable por realidades spoliations dont ils se disaient vic­ se sont baignées ces demiers jours, en nuestros objetivos. y no por promesas. times : vous m’avez tout pris, pre­ à Millau-Plage, dans le Tarn, ve- Pour que cette documentation El primero fué cometido en la El movimiento de carácter na­ ñez aussi mes vétements. II n’en tues du célébre « monokini ». L ’une soit un peu plus compléte, ainsi ciudad argentina de Rosario en cional, está controlado por diri­ reste pas moins que c’est une arme d’elles mème, dit-on à Millau, aurait que de lui donner certain style ocasión de disolver una asamblea gentes de todas las tendencias y de choc qu’ils ont découverte par adopté une tenue encore plus sim- satirique, je juge utile de présenter obrera organizada por la Confede­ opiniones, a los que se conoce hasard et dont ils se sont servi plifiée, soit pas de tenue du tout. Un dessin du « Canard enchaíné », ración General del Trabajo. Aquella por « las 62 organizaciones » en avec succés. Comment épondre à Mais l’histoire s’est ébruitée et, (A suivre.) E. BRUNET. 4 E S P O I R CCLLÀECitATICN AVW VNVAV^^A\V/»Wv\W >AV^^l(V»VS^íW ^ EL FRAnQUISMO Triste U. N. E. S. C. O. PREPARA HUEROS CRIHIEHES m t UESTROS , lectores están ya informados, por la Prensa en o Lecciones africanas general y por la nuestra en particular, de la detención, en En noviembre de 1952, Albert de la Educación. Su misión : Es­ deber manifestar « su escándalo » A ~ Madrid, de un joven libertario escocés, así como de un obrero Camus dimitia de !a UNESCO tudiar los mejores métodos de al­ y retirar su sostén a la Conferen- madrileño, a los que el franquismo — o la Policía franquista, que en protesta por el ingreso en ella fabetización de los adu'tos. Tema c a. Antes, también ellos, han rei­ viene a ser' igual __ acusa de encontrarse en posesión de explosivos de la España franquista. El alcance accesorio, tal vez, para las « de­ terado su « simpatia » a la causa o de materiales para fabricarlos. En la Prensa española han apa­ simbólico de este gesto es ina­ mocracias » adineradas. Vital, sin africana contra Portugal, pero la recido dos ridículos paquetes — uno de la dimensión de los de un preciable. La UNESCO se decía embargo, para los pueblos atrasa­ legalidad... kilo de azúcar en polvo de esos que venden en Francia y otro de puramente « cultural y huma­ dos. Problema imperioso de na­ un medicamento también francés — que atribuyen como propiedad ¡ Triste UNESCO ! ¡ Concepto nista ». Con la admisión del fran­ ciones subdesarrol'adas. Preocupa­ desolador de une pretendida lega­ de los dos detenidos. Con ello, lo más que podría fabricarse seria quismo, la cultura era insultada y ción viva y apremiante de los un par de petardos. lidad reglamentada ! ¡ Obviaeión el humanismo bochornosamente jóvenes países recién accedidos a la descarada de derechos inalienables Pero la maniobra es de envergadura. El joven Stuart Christie traicionado. Dimitiendo aparatosa­ independencia. es detenido cuando a la Policía le parece oportuno. Según dicen, y de elementales justicias ! mente, Camus izaba a gran altura Pues bien : son éstos últimos, y lo han ido siguiendo desde que franquó la frontera por Le Perthus. La Conferencia se ha suspendido. el banderín que la UNESCO aca­ no otros, los países que han sa- Es ourioso que, entre los 14 millones de turistas que han cruzado La oposición decidida a la parti­ baba de enlodar, y rehabilitaba, b do en Ginebra, insurgirse contra la frontera española, los sabuesos hayan tenido tan excelente olfato cipación portuguesa ha triunfado. con su sola actitud personal, los la presencia portuguesa en la Con- que han dado precisamente con el que llevaba contrabando anti­ prineipos que ese Organismo ya Mientras los « hábiles » repre­ ferennia. Los países afectados por franquista en su poder. Se le encuentra — simpre según la Poli­ nunca podría llamar suyos. sentantes occidentales se desespe­ cía __ material explosivo y de sus declaraciones viene luego la de­ lo que en olla se debatía han pre­ raban por la postura africana, el Camus era solo. Su gigantesca tención de Fernando Carballo. A Stuart Christie no le dejan ver ferido romperla que admitir en­ Sr. Aja Nwachuku, delegado de fuerza moral no bastó para cerrar del cónsul inglés hasta después de varios días, en que se autoriza tre ellos, la odiosa representación Nigeria, aclaraba : « La política a! franquismo el acceso a la una visita de su madre, muy jaleada, con fotos y todo, por la lusitana. Han provocado, y conse­ portuguesa de represión deberá ser UNESCO. Prefirió pues abandonar Prensa española. En cuanto a Carballo, las fotos publicadas son guido, una votación declarando in­ estudiada en otras Asambleas. Aquí ésta, antes t/uc compartir en ella sospechosas, pues hay en ellas manchas, en cuello, ojos y labios, deseables a los enviados de Sala- nos hemos reunido para tratar de sus tareas con los que él mismo, que se parecen a manchas de sangre más que a manchas de tinta. zar. Los representantes de las « de­ la instrucción pública. Ahora bien, repetidamente había calificado de Inmediatamente, se orquesta la campaña: el joven Christie ha mocracias » que tan bien conoce­ nada ha sido hecho, jamás, para pasado por la concentración juvenil; es allí donde se le han dado « perros ». mos han abandonado la sala de asegurar la educación de las po­ los explosivos que se le encuentran., Y, cuando el eco de su deten­ Desde entonces, la UNESCO, so Conferencias. La condena africana blaciones de Angola, que se ha­ ción llega a Inglaterra, y en Glasgow y otros lugares de la Gran pretexto de unas necesidades cul­ contra Portugal era, según ellos, llan, por voluntad portuguesa, su Bretaña se organizan manifestaciones, la Prensa española las co­ turales que están lejos de justi­ inaceptable. Solo Suecia y Fin­ midas en la ignorancia y la mi­ menta, acusando inmediatamente a los libertarios de ser los INDUC­ ficarlo todo, no ha cesado de trai­ landia han reaccionado de forma im­ seria. Portugal no tiene, pues, de­ TORES del proyecto de CRIMEN — ¿cuál? — que, según la Policía cionar el humanismo. Son diversos presionante, permaneciendo sim am- recho a tomar parte en la Confe­ española, iba a cometer Christie. los regímenes indeseables que se bajes junto a los africanos. Las rencia, ni tampoco a reivindicar un La trama no puede ser más burda. Para desenmascararla, basta dan cita en su seno. Los espe­ enviados Cubanos, tras haber se- puesto entre los educadores.,. ». decir que Christie, precisamente, según informes, pertenecía a un jismos no impresionan ni equivocan seguido en la retirada a los « po­ dridos capitalistas », han cambiado Ha ahí la lección africana. La grupo de no-violentos; es decir, en la gama de interpretaciones ya a los hombres : la UNESCO ursina lección que no permite a iibertarias, Christie se había inscrito en el lado de los partidarios de soportará, pues, que no creamos de idea, y se han apresurado a sumarse, con significativo retraso, Tshombé, asesino de Lumumba, la no-violencia. Este muchacho, de 18 años, anarquista romántico, en su pregonado apoliticismo. Tras presentarse en El Cairo. La misma tolstoyano, ¿iba a trasladar explosivos en su mochila... y haciendo él pretende amparar cuanto ella a la magnífica « testarudez » afri­ cana. que obliga a Londres a condenar, auto-stop? ¡Qué enorme tomadura de pelo! misma admite como impropio. La muy a pesar suyo, la política ra­ Casi todas las delegaciones pre­ Pero el caso es que la Policía española, . tal como funcionan los UNESCO — como la O.N.U. — cista de los blancos de Rodesia, o sentes, incluidas las democracias tribunales en España, no tiene ninguna necesidad de probar sus tienen una ideología unitaria re­ que impide celebrarse un encuen­ bien cenadas, han afirmado, al acusaciones. Además, ha preparado el cuerpo del delito ,. con en­ flejada en su Carta, basada en la tro deportivo contra un señorito abandonar la Sa'a saboteando la po­ voltorios previamente adquiridos en Francia, para poder, además, Declaración Universa! de los De­ blanco del Africa del Sur... fastidiarnos a los refugiados españoles, confederales y libertarios. rechos del Hombre. No es política. sición africana, que « con ello Stuart Christie y Fernando Carballo deberán PROBAR que son ino- Es derecho. Y en él los limites son no aprobaban, ni mucho menos, Lecciones africanas que son, ceptes. ¿Y cómo probarlo, sin medios de defensa garantizados, ante claros. Cuando la UNESCO' — co­ la política portuguesa en An­ quién lo duda, sumamente alenta­ tribunales que tienen ya las condenas preparadas? Como se calificará mo la O.N.U. —• sobrepasan, des­ gola ». ¿ Y entonces ? Es muy doras.' su «intención de delito» de acto terrorista, serán juzgados por un preciándolos, esos límites, lo hacen sencillo : La pretensión africana En la situación ibérica no hay tribunal militar. A Stuart Christie le salvará, en parte, el hecho de consciente y de'iberadamente. Des­ de vdtar para exe'uir a Portugal soluciones parciales. La suerte de ser inglés y menor de edad; sólo en parte, ya que los franquistas precian, pues, a la vez la esencia era « ilegal ». La « legalidad », los fascismos nacionales que la no se paian en barras: los casos de Ferry, de Battoux y de Pecunia que les dió vida. « Evoluciones » a estos países, les impedían — di­ ocupan se halla ligada como jó­ están ahí para demostrarlo. En cuanto a Fernando Carballo, sobre nunca iniciadas, « no ingerencia », cen — adoptar posturas que « mo­ venes esposos : « en la dicha y él caerá duramente la «dura lex» española. Ley inmisericorde, ley « apoliticismos », « liberaliza- ralmente » compartían. la desgracia ». El bofetón admi­ partisana, ley franquista, que tiene por misión hacer reinar el terror ciones » siempre esperadas, serie El miedo a granjearse la ene­ nistrado al senil lisboeta colorea mientras el franquismo siga sojuzgando a España. infinita de « slogans » que ya nada mistad de los hambrientos países la mejilla do! enano madrileño. ¿Qué hará el mundo civilizado ante el nuevo crimen que se justifican. Que los artífices de mas­ africanos, evidencia y haca desva­ Acogemos, pues* legítimamente prepara contra dos pobres muchachos, caídos en las garras del caradas conozcan, al menos, sus • riar a los enriquecidos países de satisfechos, el revés infligido a la monsf/uo? Denunciamos el caso, señalando las circunstancias par­ responsabilidades ante la causa po­ Occidente. dictadura portuguesa. Lo acoge­ ticularmente odiosas que lo rodean _ premeditación y alevosía po­ pular y nuestro escepticismo. Es Y en ese concepto consternante mos con la misma legitimidad con liciacas contra la libertad de dos hombres elegidos como víctimas una reparación que tan larga serie de legalidad funcional, que es in­ que, desde muy largos años, com­ propiciatorias — y esperamos que la solidaridad se hará sentir por de defecciones nos ofrece. sulto cuando se procede en nom­ partimos los dolores de ese también sufrido pueblo, de los que espera­ todas partes. Más he aqui una nueva edición del bre del humanismo, ha arrastrado mos liberarle pronto, con nuestra N. B . __ Lo que temíamos ya se ha producido: Christie ha sido humanismo tipo UNESCO : Se — ¡como no! — a la UNESCO y liberación propia. condenado a 20 años y Carballo a 30. ¡La «justicia» franquista es inició, semanas pasadas, en Gine­ al B.I.E. (Bureau Internacional de rápida y expeditiva! ¡Qué infamia! bra, la Conferencia Internacional la Educación). Ambos han creído J. GUERRERO LUCAS.

que no se cuentan —, los seguía al dominio de la explotación del porque se sienten sujetos por el manteniendo la monarquia de la hombre por el hombre. lazo misterioso de esa fuerza irre­ Buenaventura época, sistible de que hablamos más Buena prueba de ello la d¡ó Al­ arriba, de esa potencia creadora fonso X íll, cuando, ignorante, ser­ que se llama « Creer ». vil y cobarde, en vez de favorecer Y llega el 14 de abril, día de la Porque no hay que olvidar que Durruti al pueblo que aún le creía su proclamación de la II Repúb'ica, el verdadero animador de un mo­ salvador, incrementaba la guerra de y Durruti, Ascaso y miles de anar­ vimiento, capaz de conmover los El 14 de julio de 1896, nace para el dios ; su entusias­ Marruecas donde fué masacrada quistas que se hallaban en el des­ cimientos de la sociedad, no es en León Buenaventura Durruti. mo se inclinaba hacia Marte y en impuenemente la mejor juventud tierro, regresan a Barcelona y otros aquel que produce el resultado de Desde su más tierna infancia mos­ consecuencia, terminada su diaria española. puntos de España. una convención de gente que puede tró que había venido al mundo jomada de trabajo, acudía al sin­ El pueblo, amante de su inde­ Durruti es un hombre de acción ser muy bien intencionada, ni es dominado por un espíritu indoma­ dicato para animar a sus compa­ pendencia, después de aquella te­ y como tal desempeña un papel de ese híbrido producto que sale de ble, contra todo lo que significase ñeros en pos de las grandes con­ rrible semana de Mayo, en la que primer orden en medio de sus una venal elección popular : el explotación del hombre por e! hom­ quistas manumisoras. (Aquel luchó ccn arrojo tenaz y porfiado compañeros. verdadero conductor es ese que bre. Nació un , y, llegado amante padre, no queriendo con­ contra las huestes clericales y, ab­ La estructura física de Buena­ nace libre y espontáneamente de el instante de la prueba suprema, trariar la vocación de su hijo — solutistas y que costan la vida al ventura Durruti está hecha para una natural selección y llega al supo morir como tal. quien consideraba incompatible la Mártir de la Escuela Moderna, veía un gran conductor, y eso fué él; corazón de los pueblos como si Su vida no conoció la placidez vagancia con los anhelos reivindi- fracasar una vez más sus anhelos pero un conductor con esa fe y ese hubiese sido parido por las fe­ del que sumiso se entrega en bra­ cativos del proletariado — , lo co­ de b’enestar y justicia, y a la optimismo que forman la inmensa cundas entrañas de las multitudes zos de la suave corriente donde los locó de aprendiz de mecánico y a península entregada a la más vio­ fuerza creadora que necesariamente atormentadas y doloridas. amos y los esclavos cohabitan, por­ los 14 años, Buenaventura era un lenta reacción. tiene que inspirar al constructor. En España o en cualquier otro que teniendo un espíritu inquieto mecánico experto, en cuya profe­ En medio del fragor de esos y Este hombre pertencía a ese redu- punto cardinal de la tierra que hu­ y libre no pudo adaptarse al me­ sión prontamente supo captarse el los siguientes combates es cuando císimo número de seres a quienes biera nacido Durruti, siempre ha­ dio creado por la sociedad auto­ aprecio y la simpatía de todos Buenaventura Durruti recibe su la madre naturaleza ha dotado de bría sido un conductor, porque ritaria en que vivía. sus compañeros, no sólo por su bautismo de fuego, y es ahí donde esa potencia invencible que los era por excelencia el prototipo del Su padre — que era ferrovia­ innata afabilidad e inteligencia, si­ templada su reciedumbre revolu­ agnósticos llaman « Creer », que es constructor. Y ya sabemos que las rio y que a pesar de militar en el no por su elevado amor al tra­ cionaria, comprende el inmenso la maravillosa fórmula que en el cadenas que oprimen los pueblos, campo socialista deseaba para su bajo y a la acción. De tal manera valor que tiene la idea de la Li­ laboratorio humano da valor a las sólo pueden ser rotas cuando quien retoño un más « venturoso » por­ que siendo casi un niño, era ya un bertad. Ahí, frente al enemigo, ru­ más atrevidas e increíbles empre­ abriga tal deseo es el feliz posee­ venir que el de simple proletario verdadero orientador del anarcosin­ bricando su prestigio, mostrándose sas. dor de una fuerte voluntad; por­ — con esa intuición que sólo los dicalismo. como un valiente, conquista el ga­ En hombres de tal naturaleza el que la libertad es impc6ib'e ser­ padres tienen, comprendió desde el A lardón del exilio. Francia acoge a optimismo es una manifestación virla de rodillas : hay que estar primer momento la voluntad, la Durruti, Ascaso y tantos otros clara de la plenitud de la vida; de pie y sin que tiemble. clara inteligencia y las grandes in­ Triste, por no decir vergonzosa, amantes de la libertad. Después se­ es fuerza de amor que en misterioso quietudes que animaban a su hijo era la situación de la España de rían Uruguay, Paraguay, Chile, e irresistible lazo comunica segu­ y, creyendo interpretar sus incli­ 1909, cuando en aquel gris Mayo Perú, México, hasta su retomo a ridad absoluta a todos los seres naciones, le aconsejó que siguiera estalló el movimiento conocido co­ Europa. que le rodean, no por rastrera ser­ Dos grandes amores colmaron la la carrera de las letras, pero para mo la Semana Trágica, y más tarde, El proletariado de Iberia, a él, vidumbre que es lo que siempre do­ copa de la existencia de este hom­ aquel espíritu atraído por homéri­ cuando la monarquia se mostró tal como a tantos otros esforzados pa­ mina en el alma de los cobardes, bre magnifico, quien — pese a cas visiones, tal profesión carecía y como la propia madre del rey ladines, le ofrece un brillante por­ sino por esa fraterna subordinación la pródiga sombra que han puesto de atractivos; aconsejóle entonces Femando la descubriera un día re­ venir de lucha, y él resuelve re­ que se traduce en cualquier ins­ en su vida sus detractores —, hoy que se dedicara al comercio, pero firiéndose a su hijo : ambicioso tamar a su tierra natal a engrosar tante en solidaria abnegación. Los acaricia el ala blanca de la gloria Buenaventura no sentía ninguna hipócrita, cruel, ingrato y pérfido. las filas de los que intentan rom­ que le siguen no marchan tras él y de los siglos : la C.N.T. que fué simpatía por nada de lo que am­ Todos estos vicios —- y algunos otros per el yugo que los tiene sujetos como un rebaño de cameros; van, la cuna donde se mecieron todos INTERNATIONALE M AAAAAAAAAAA^AAAA^AAAAAAAA^AAAAAAAAAAAAAA^

Libres opiniones (¿onieniatiú

Tácticas Confedérales UNA DEMOCRACIA Preooupacionee orgánicas DE NUEVA PLANTA Plantéase por una parte de la claro está, con esporád'cas mani­ columnas de nuestra prensa, como IEN poco conocen los intríngulis de la política de Su Exce­ militancia libertaria, como expre­ festaciones de los organismos a discutimos con cuantos compañe­ lencia quienes creen que está a dos pulgadas de distancia la sión y reflejo de sincera preocu­ que hemos hecho referencia. ros buscan el intercambio de B hora de ver al Caudillo saltar de El Pardo o largarse a la pación si a través de los veinti­ De los mismos, o por mejor de­ ideas. «gloria», ya que los cabos no andan tan sueltecitos como para que cinco años de exilio, aquellos que cir. del mismo, los informes ver­ Lo que nos parece un tanto el «salvador» de España esté en medida de lo uno o de lo otro, vivimos alejados del suelo penin­ tidos a la militancia exilada a raíz extraño, es ver la confusión que sin antes dejar totalmente «salvada» la nación española. Pues entra sular, no estaremos, además, del Congreso último, dejaban ver en algunos espíritus se establece, por los ojos de la cara y del entendimiento, que no merecía la pena igualmente alejados de la menta­ de manera manifiesta su impor­ al interpretar sentimientos, ideas, que don Paco hubiera venido a esta triste vida a cosa distinta de lidad y de la psicología de nues­ tancia y validez, fronte al sentir y posibles realizaciones. la misión «salvadora» que realiza bajo el amparo de la divina Pro­ tro pueblo y de sus nuevas gene­ de las regionales orgánicas. Se pregunta cuál ha de ser la videncia», que le da luz y magín para adelantarse a los tiempos y raciones. Frente a esos brotes esporádicos posición de nuestras organizacio­ gracia, por arrobas, para atraerse la admiración de esas «buenas» Con insistencia, preñada quizá y de vida precaria, carentes de nes, vistas las progresivas aun almas que aseguran la «felicidad» del género humano. de noble intención y mejor pro­ una auténtica base orgánica, nos cuando modestas conquistas que pósito, se repite una y otra vez, atreveremos a afirmar que la mi­ el mundo obrero consiguió a lo De ahí que en el mundillo de rqgoza, doctor Cantero Cuadra­ que a nuevos tiempos son preci­ litancia confederal del Interior, largo de los 25 años de aparta­ don Paco «Siete vidas», la primera do, sobre «el valor sobrenatural sas nuevas tácticas, o al menos no deja de tener su vista clavada miento de la lucha sindical directa década de julio haya sido una de del trabajo y lo que el Estado ha nueva interpretación de las mis­ en la permanencia activa de la en el interior. las más moviditas de esos «ven­ hecho por el trabajador español», mas. C.N.T. exilada, aún y a pesar de Cual si el principio de la revo­ turosos veinticinco años de paz» cuyo fiel testimonio son los cien­ En charlas, coloquios y en tra­ la acción demoledora del tiempo lución permanente que defende­ — que muchos llaman el cuarto tos de miles de obreros españoles bajos publicados en nuestra pren­ y el juego erosivo de los intere­ mos, se encontrara en contrapo­ de siglo del embrollo y la tenaza, que han de ganarse el mendrugo sa, vemos que se llega, a veces, ses creados, que hubiera podid o al sición con las mejoras parciales lo cual no está «bien», por ser fuera de España, lo cual le im­ más lejos aún. Que incluso en el cabo de los años, haber terminado que en la lucha social se obtu­ cosa muy «seria» para tomarla a porta un pimiento al «Insigne» conocimiento de ciertos hechos y con el movimiento expatriado. vieron. chacota: Conferencia de Metropo­ doctor Cuadrado, se enterneció circunstancias que concurren en Quizá con fuerzas debilitadas, Creer tal cosa, equivale a decir litanos; constitución del décimo en tal grado, que encarándose la vida militante de nuestros com­ la C.N.T. sigue siendo elemento que la posición cenetista se resu­ Consejo Nacional del Movimiento; con el Santísimo le espetó: «¡Es­ pañeros del interior de la pen­ vigorizado!- de la oposición al me en una sola pretensión: Todo Congreso Eucarístico Nacional; cucha, muy Jesús, la plegaria que ínsula, se quieren hacer valer po­ franquismo, y potencia inquietan­ o nada. apertura de la octava etapa le­ con plena confianza te dirigimos! siciones y actitudes que no satis­ te para los enemigos de la clase El combate permanente que íué gislativa de las Cortes, etcétera. Que nuestros obreros sigan uni­ facen plenamente ni al ideario obrera española. la vida de la C.N.T.. da la mejor Si bien de la Conferencia de dos (léase uncidos), que nuestros ni a la línea consecuente de ac­ Con errores y fallos, puede, respuesta a tal opinión. Metropolitanos, bajo la presidencia empresarios sean iluminados por ción orgánica, valiéndose de tal pero con esa frecuencia y latido Querer realizar la revolución que de Plá y Deniel, en el palacio de Ti, Señor... Ilumina, Señor a argumento. que afirma la vida del contexto dé a nuestro pueblo la libertad la Cruzada, no se sabe «papa», quienes han de hacer las leyes Se enarbola incluso como apoyo libertario ibérico Y la razón de y la manumisión económica, no ni falta que hace, en cambio en (para seguir haciendo trampas)... a estas actitudes, el respeto a la ese renacer continuo, del mante­ puede significar que renunciamos j el décimo Consejo Nacional el se­ Otorga ciencia a quienes tenemos personalidad de las facciones or­ nimiento de esa llama permanente, a lo largo de la lucha, a arrancar ñor ' Solía dijo, que «el décimo la responsabilidad de orientar, gánicas del interior y del exilio. es la personalidad consciente y al Estado y al Capital algunos Consejo... tiene un horizonte defender, dirigir nuestro mundo Mas este principio unánimemente en acción de una base orgánica de los privilegios de que gozan. abierto al desarrollo de una ac­ laboral... para poder alcanzar el reconocido por todos, no pudo que nunca fió en nombres ni per­ tividad sugestiva... para seguir el Cada ventaja obtenida en esta sitio que apetecemos a tu lado en significar nunca, respeto a posi­ sonas, sino en la responsabilidad camino del servicio a España... la Gloria. Así sea». Por nuestra ciones de un grupo o posición, de los organismos por ella man- lucha, es, indudablemente, un paso Por eso... la conveniencia de con­ adelante en la emancipación de la parte, agregamos: ¡Jesús, llévate­ encaramado en fantomáticos orga­ datados tinuar este proceso de desarro­ clase trabajadora. Siendo así, no los; cuanto más prontito mejor! nismos. He aquí, por qué comprendemos llo político... no pretende otra Amén. Los más recientes acuerdos y mal, en ocasiones, una insistencia podemos negarles su valor. cosa, sino ir llevando a sus últi­ Digamos que el Congreso Eu­ resoluciones orgánicas, las del pa­ sobre tal pauta de las preocupa­ Ahora bien. La diferencia que mas consecuencias los principios nos separa del sindicalismo refor­ carístico no malgastó el tiempo, sado congreso confederal, al res­ ciones de la organización No que­ de nuestra doctrina... Una vez pues a más de cumplir sus pro­ mista de todo tipo, es con ello, pecto, sientan este deseo de res­ remos negar que en el uso de la más, repetimos, que la verdadera pias tareas, hubo grandes con­ peto recíproco interior y exilio. fundamental. Nuestra acción no libertad de enjuiciamiento e inter­ continuidad de nuestro régimen centraciones en el Paseo de Pa- pretación que conceden nuestras se limita, como la de ellos, a Ahora bien, si las decisiones del político reside en las instituciones, palaguinda, de «público homena­ exilio responden siempre a reso­ organizaciones pueden y deben conseguir estas mejoras parciales, porque éstas son la más firme concesiones del capitalismo para je al Santísimo», de todos los luciones de la base, cabe deter­ nacer todas las expresiones que garantía... de seguir por el ca­ trabajadores españoles, de los asegurar su convivencia con la minar en lo que respecta al Inte­ .creemos sinceras. El razonar po­ mino de grandeza... que nuestro empresarios, de los padres de clase expoliada. No se trata de rior de la península, el alcance siciones es derecho inajenable de Caudillo nos ha conducido en familia, de las mujeres españo­ proseguir un combate en de ciertos organismos, nacidos en todo militante. estos veinticinco años de paz... las, de los monaguillos, en re» el juego complicado de una exis­ La exposición de inquietudes re­ el seno de las instituciones exis­ Por eso nos preocupa, antes que presentación de los niños de Es­ tentes, para ir elevando dfa tras tencia clandestina, y que sabemos lativas al presente como al futuro cualquier otra cosa (tomen nota paña, y no se metió en el «fre­ orgánico es igualmente la expre­ día el nivel económico del pro­ no responden al sentir de toda la los monárquicos), el llegar pronto gaos a los sacristanes, por en­ ductor dentro del sistema. organización. sión de un deseo de encontrar la a la perfección del sistema bajo tender que serían demasiadas mejor proyección de nuestro po­ Salvo aviso diferente, que nin­ Negamos valor, vigencia y razón la dirección del Caudillo.» faldas desfilantes por el Paseo gún informe orgánico deja prever tencial orgánico en defensa de de ser al sistema, a las institu­ Como sería ilícito dejar ahí a de Papalaguinda. Y clausurado el los principios de nuestra revolu­ a la hora actual, entre la C.N.T. ciones. Solís lo trasladamos al VI Con­ Congreso, al que asistió el Gene­ de España y su fracción exilada, ción. El objetivo revolucionario, co- greso Eucarístico, en León, en ralísimo, por. el cardenal legado no existen discrepancias de base, Así pues, con atención leemos el cual, como oyera la homilía de contenido ni de acción. Salvo. cuanto al respecto aparece en las (Suite en page 2.) del arzobispo preconizado de Za- (Suite en page 6.)

sus sueños y sus ansias de libertad; Ascaso, con sus compañeros, lu­ llosos de sentimos ausentes de to­ Cuando luchó 'o hizo de frente, rechos, para hacerles entender qué cuna de todas sus esperanzas, cuna chó y sufrió; en los dias opacos da baja pasión, con la absoluta se­ con el sereno valor de los viejos gla­ junto a esos derechos están los de­ a la que amó y sirvió lealmente compartió con ellos las privaciones guridad de que, nuestro espíritu no diadores y lo hizo así porque en beres que el hombre contrae para con toda la amplitud de sus gran­ y desvelos que e' destierro impone se encuentra sobornado por nin­ ninguno de los pliegues de su alma con los otros hombres y para con des sentimientos generosos anima­ a los desterrados que tienen la des­ gún mezquino sentimiento, vamos generosa había espacio para la la sociedad. dos por no sabemos qué descono­ dicha de pensar que esa libertad a tender la mirada serena hacia simulación ni la picardía que es el cido ancestro de tribu de indoma­ en cuya nombre ;re suelen ultrajar la gigante figura de ese hombre instrumento eficaz del cual se han bles guerreros, y su noble y abne­ los derechos humanos, no se pide: que vivió animado por el rítmico valido, se va'en y se han de valer gada compañera : Emilienne Mo­ ¡ la libertad se conquista ! latir de un corazón que supo su­ los políticos de todos los tiempos. Los fascistas no se lanzaron a rin, que a su hermosura y atrayente perar el dolor y le permitió mar­ Reconocemos, eso sí, que tuvo un la conquista de España para civi­ simpatía, unía ,1a inquietud espi­ ¿ Cómo iban a prever ellos que char con paso firme y la mirada defecto capital y éste consistió en lizarla; cruzaron el estrecho en ritual de los mejores ejemplares a tan corta distancia de tiempo, !a tranquila hacia la cumbre donde busca de la vida y la hacienda de femeninos de Francia. Emilienne turba inmunda hecha crimen 'es ha­ se abren las puertas de la inmor­ haber creído en la honradez de ciertos hombres; en la integridad los españoles, y en su codicia no le dió una hija —• Colette —, y ría verter con delirio de cafres talidad. de ciertos hombres. midieron los recursos de los cuales compartió el éxito de sus gran­ enfurecidos su heroica sangre en se valían, pareciéndoles pequeño momentos en que el triunfo de la Cuando se agitan la alas del diosas triunfos — cuando Durruti recuerdo no podemos menos que Se hizo hombre junto a varones cualquier crimen, y en ese tren era « El Héroe del Pueblo » —, y Revolución podía darse como que tenían la mente saturada de resanó el « Cara al Sol durante cierto ? Barcelona —- donde hoy detenemos sobrecogidos ante la in- sufrió más que nadie el peso de gratidu de los hombres que in­ esperanzas, junto a soñadores que tres años por el territorio domi­ su ausencia, cuando cayó abatido se mantiene la furia de los « ven­ confiaban alcanzar días mejores nado, saqueando y asesinando a cedores », convertida en antro de jurian estas vidas que forjaron el por una bala traidora en el frente destino de una organización de para un proletariado sujeto a la sangre y fuego. Pero esto no hu­ de Madrid. la reacción —, hoy como ayer sem­ afrenta de la opresión, proletariado biera sido asi, de no haber muerto brada de conventos donde las trabajadores conscientes, estas vi­ Se ha dicho que Durruti come­ das que son la orla de oro que que empezaba a tener clara con­ Durruti en lo más fresco de la tió errores; pero se puede respon­ monjas sirven a Dios desatacanto ciencia de su triste condición de es­ lucha. Cuando los moros empezaron Su Ley, negando lo que Dios mis­ adoma las blancas páginas de la der a ésto que si no los hubiera historia del proletariado, compren­ clavos, proletariado al cual no se­ a cruzar el Estrecho, en apoyo de tenido, no habría sido un hombre : mo impuso a la mujer como la ría fácil llevarlo a la muerte por la « Cruzada », el primero en acu­ más noble misión de la e.xisten- demos el por qué no podrán ser ¡ hubiera sido un dios ! el áspero camino de la esclavitud dir a la defensa de Madrid fué tencia : Ser Madre, supo de sus jamás cubiertas por el polvo del A olvido. y que se manifestaba dispuesto a Durruti con su columna. Le siguen agallas, hasta que una tarde, morir por la libertad. Pero él sa­ Es de todo punto imposibe ha­ cuando el disco dorado del sol se Socialmente hablando, Durruti fué bia que para mantener la libertad una otros valientes desde otros puntos, blar de Durruti sin detenerse un ocultaba en el ocaso, cansado de un constructor y un organizador. vez conquistada, debería formarse pero la presencia del héroe en Ma­ momento siquiera ante la delicada sufrir la tiranía y la infamia de los La vida le había enseñado que el una conciencia, habría que desbro­ drid, decide el combate contra los y arrogante figura de Francisco de arriba, que sentían el impacto hombre es un ser social que nace zar el intelecto y para ello era invasores. Ascaso, que en los dias esplen­ revolucionario de loí de abajo oon todos los derechos y a medida necesario levantar la majestad de dentes del Grupo « Los Solida­ dispuestos a detener el avance del que va creciendo lo envuelven los al Escuela Moderna de Francisco Prueban la huella profunda del rios », vivió unido por un mismo fascismo y de avanzar al mismo deberes que imponen las costum­ Ferrer Guardia, y eso es lo que acratismo en Durruti, sus sueños ensueño al « Héroe del Pueblo ». tiempo hacia la conquista del todo bres que los pueblos en su marcha hizo él; junto con animar la crea­ y realizaciones, y deja establecida También un mismo ideal lo hizo de una vez por todas, vió caer a evolutiva han convertido en leyes ción de colectividades, propugnar su decisión constructiva, cuando seguir con él el doloroso camino Francisco Ascaso frente al fatídico morales al paso de los siglos. Ex­ por la creación de las escuelas ra­ a su paso por Barceona, dice del destierro cuando sus espaldas Cuartel de Atarazanas : era el 20 presión de esta enseñanza es su cionalistas en toda tierra liberada « Nuestra misión es ganar la gue­ en la comba del infinito aún se de julio de 1936. obra. Como organizador fué justo, del fascio : brazo y cerebro unidos rra y hacer la Revolución al nvsmo veía la roja llama que levantaba severo y firme; es por eso que en la reconstrucción, parecía ser tiempo ». la orgía de los momentáneos triun­ en todos los actos de su existencia su fin inmediato, para que todos fadores que una vez más dejaban dejó la marca indeleble de su garra comprendieran que los pueblos no COSME PAULES medio sepultadas las esperanzas de Separados como estamos por el que vive en los se desarrollan sujetándolos a un libertad de un pueblo. enorme bajel del tiempo, orgu­ políticos. yugo, sino mostrándoles sus de­ (A suicre). TOUT ETPOURTOUS Información de España LA REVOLUCION AMERICANA (Suite de la page 3.) comenzarán el próximo miércoles CONFLICTOS LABORALES El dia 17, a las 6 horas, se paró VIZCAYA guientes términos : « Demandamos 10 de junio. Para esta emergencia EN LA EMPRESA «SAGEN» y como no hubo arreglo en los a V.E. una intervención urgente y se acordó crear un « Comando » DE VILLABONA diálogos a las 9 h. 30 salió todo VIZCAYA. — Se recuerda que enérgica aplicando el artículo 34, encargado de reemplazar a los ac­ el personal de la empresa (excepto el dia 11 de julio de 1964, la inciso segundo, de la ley de... » el tuales dirigentes y seguir la lu­ Los jurados de empresa, a ins­ el personal administrativo). En los Comisión Obrera de Vizcaya habia j embudo », digo de Asociaciones, cha. tancias del personal obrero, hi­ dias sucesivos los diálogos con los elevado un escrito al Ministro de j para restablecer el orden, la dis- Dia 7 de junio. — Se vislumbra cieron entrega a la dirección de jefes dieron el mismo fruto que la Presidencia del Gobierno pi­ | ciplina e impedir el caos ». el triunfo allá por el horizonte. un escrito en el que pedían que, el 17, con la salvedad del anuncio diendo la solución de las insis­ Dia 29. — El movimiento conti- El Senado argentino convirtió en para evitar conflictos laborales, es­ de despido temporal de tres me­ tentes reclamaciones en favor de ( nuó extendiéndose inclusive a las ley lo que hasta ese dia era solo tudiaran la posibilidad de un au­ ses para los jurados de empresa : los despedidos y represaliados de i fábricas militares de pólvora y los un proyecto, estab'eciendo para mento de 40 o 50 ptas diarias Jesús H¡Lirio, Benito Martin, Je­ la huelga de 1962. astilleros navales de Rio Santiago, todo el territorio la creación del dando la respuesta en un p'azo sús Maria Beristain. apesar de las amenazas del go­ Salario Mínimo Vital y Móvil. En determinado de 2 a 3 dias. Hace pocos dias, se recibió con­ él se estipula que toda persona El dia 22, trás muchos diálogos bierno. La Universidad de La Plata La contestación fué negativa y testación a ese escrito, por ia que mayor de 18 años trabajando por y promesas bajo palabra de ho­ fué también tomada por el estu­ a consecuencia de ello sobrevino se les hace saber que dicho Mi­ cuenta ajena será favorecida con nor de muy próximo reingreso al diantado. El comunicado de la C. el paro la mañana del dia 17 de nisterio es incompetente para re­ la ley. También señala que el trabajo de los despedidos, se co­ G.T. de ese dia informa que se julio. solver la petición que se le hace. monto de ese salario mínimo no menzó el trabajo a las diez y elevan a 1.070 los establecimientos Antes de dar la contestación al Y nos comunican que el juicio podrá ser inferior a 14.000 pesos, media : También prometieron es­ ocupados. escrito, los Sres Francisco Mendi- oral en Madrid de los cinco com­ pero (aqui hay un PERO), esto tudiar la situación de cada obrero 1“ de junio. — La C.G.T. anun­ luce (secretario del Director), Je­ ponentes de dicha Comisión corresponderá a los casados con particularmente, lo cual continua cia que prosigue con la aplicación sús Erauzquin (Director técnico) Obrera de Vizcaya, tendrá lugar un mínimo de dos hijos. en el eterno estudio. de la segunda parte del Plan de y Juan Martínez (jefe de talleres), en el mes de octubre de 1964, Dia 8 de junio. — La C.G.T. En la fecha que se redacta Lucha », haciendo parar también dignos sucesores del Director Luis pues se hallan procesados preci­ no acepta el ofrecimiento señalado este informe, la situación no ha automotores de transportes ferro­ Telleria, por ausencia de este, ame­ samente por haber intervenido con en el dia de ayer en forma de variado, por lo que la tensión viarios, aéreos y marítimos. Esta nazaron a los jurados de empresa diferentes escritos y a diversos je- ley y ordena proseguir la lucha. existente es grande entre los tra­ accióln es llamada « operación 4 ». con hacerles responsables de todo rifaltes del Gobierno franquista en En consecuencia : ordenaron a los bajadores. Dia 3 de junio. — Se aclaró que lo que pudiera ocurrir, por consi­ favor de los despedidos por las desde el comienzo de la segunda trabajadores del riel paralizar sus derar el escrito como amenaza. Villabona, 20 de agosto de 1964. huelgas de 1962. etapa del « Plan » hasta ese dia actividades, realizándose paros de Nos comunican también que en son ocupados 3.850 establecimientos este gremio en todo el país unáni­ la zona de Bilbao existe entre los con intervención de un millón no­ memente. UNA FOTOGRAFIA REVELADORA trabajadores un malestar grande, vecientos mil trabajadores, y nu­ Dia 9 junio. — La C.G.T. que puede degenerar en conflictos merosos directorios y jefes son acepta la invitación de Monse­ laborales. mantenidos como rehenes. ñor Caggiano y escucharán las in­ Dia 4 de junio. — El gobierno, quietudes del prelado, pero dc- INFORME EMPRESA C.A.F. presionado por los militares y Jas mostraránle que no son los obre­ DE BEASAIN patronales declara desconocer las ros los responsab'es de la situa­ libertades sindicales, y de su parte ción. Caggiano insiste en « hacer Taller Aserrería Siemens. — En la C.G.T. alerta a todas las orga­ de puente » para solucionar el estos hornos trabajan 105 hombres, nizaciones confederales ante el pe­ problema. divididos en tres relevos de ocho dido de detención de sus dirigentes Dia 12 de junio. — Terminada horas. y posible clausura de sus locales la reunión con Monseñor Caggiano, Tienen que trabajar también los gremiales. También imparten ór­ la C.G.T. declara que el « Plan domingos y dias de fiesta, para denes sobre Ja forma de proceder de Lucha » seguirá con toda su que estos hornos no se puedan durante ese evento. vigencia. Se considera inminente apagar. El salario del domingo es Dia 5 de junio. — Crece la una conferencia entre la C.G.T. igual al de un dia norma], este es, tensión en torno al « Plan de Lu­ y el presidente Illia en el dia de de 150 ptas. cha ». Acusan al gobierno de mañana. Entre tanto se sospecha Estos trabajadores han elevado obedecer a presiones externas. Se o cuando menos se acusa, que el una petición a la dirección, pi­ mantiene la unidad sindical. Se movimiento de la C.G.T. tiene ca­ diendo las siguientes reivindica­ realiza una enérgica acción poli­ rácter subversivo. ciones : cial contra los obreros que ocu­ Hasta aqui la realidad objetiva pan los lugares de trabajo y pri­ de la situación Argentina, que no DOMINGOS : van temporalmente a los patronos ha terminado, que es difícil va­ de libertad. ticinar sus alcances próximos y Turno de 6 a 2 : 350 ptas. Dia 6 de junio. — Tres hechos que, eso si, podemos ya adelantar Tumo de 2 à 10 : 450 ptas. dan la pauta a seguir : 1) Inter­ que existe la denuncia de dar otro Turno de 10 á 6 : 400 ptas. viene la Iglesia Católica con dra­ golpe militar más. Esta vez si­ Hasta ahora, después de varias mático llamado a la paz. Estuvo milar al de Brasil para instaurar conversaciones, siguen los salarios a cargo del Cardenal primado en la reacción frente al país. igual. En vista de que la empresa Argentina, monseñor Antonio Ca- El experimento argentino, único no complace las peticiones de es­ ggiano, y tuvo gran repercusión por su envergadura en la historia, tos, han dejado de producir los no sólo en el país sino también puede ser el pre’udio y hasta la domingos, no obstante acuden so­ en toda América. 2) La amenaza preparación « sobre el terreno » lamente los necesarios para man­ inminente de intervención armada, de algo más importante que colo­ tener el homo encendido. clausura de centros y arresto de que a la Argentina a la cabeza Este paro del domingo le su­ dirigentes. 3) La resolución obrera de la Revolución Americana. pone a C.A.F. 90 toneladas me­ de ignorar todos los peligros y nos de cada semana. seguir el « Plan de Lucha » a (Continuará) Hasta esta fecha llevan tres do­ pesar de que confidencialmente se Por Asturias Libre : mingos en paro. sabe que las detenciones masivas PARDO ARIAS. Beasain, 14 d e agosto de 1964.

INFORME DE FUNDICIONES ECHEVARRIA UNÍ) DEMO(Rf)üí) DE NUEVO FLONTA DE BEASAIN (Suite de la page 5). no; es un decir), tanto en Bil­ En la última huelga apareció en de Su Santidad, monseñor Juan bao, que acabo de presenciar el tablero de anuncios una lista Landázuri, arzobispo de Lima y aquel desfile emocionante de de once despedidos. primado del Perú, quien pidió al aquel pueblo, que, conviene recor­ Estos recurren al Sindicato y Santísimo la bendición para el darlo, pasó antes por todas las este convoca el consiguiente acto Caudillo, su Gobierno y autori­ luchas de clases, luchas cruentas de conciliación. dades, para que sigan velando (de las que sólo quedó para con­ No hay arreglo. por la religiosidad del pueblo es­ tarlas Esteban Bilbao), ...de un Por lo tanto recurren a Magis­ pañol — para que se chinchen separatismo loco y suicida. Pues tratura. cuantos creen que la Iglesia se bien, señores; Bilbao entero es­ Defiende el caso el abogado despega del franquismo — y leído tuvo un dia frente a la tribuna Sr. Machimbarrena. el radio-mensaje del Sumo Pon- de Franco, exclamando: «¡Fran­ Los despedidos presentan los tice y dados .Jos gritos de ¡Viva co, Franco, Franco!» ¿Y las ma­ nombres de tres a los cuales la el Papa! ¡Viva Franco!, los do­ dres? Las madres levantando sus empresa les niega la salida, a pe­ minicos llevaron bajo palio a Su chicos pequeños y diciéndoles: sar de saber que era para asistir Excelencia y señora y, como es «¡Mira, mira al salvador de Es­ al juicio. En vista de esto, los costumbre, les entregaron unas paña!» Y lo que pasó en Bilbao, tres trabajadores deciden abando­ medallitas de oro en recuerdo de pasó en Sevilla y pasa en Barce­ nar el trabajo y asistir al juicio, este «trascenndental» acto euca- lona y pasa en Madrid (y en las donde, después de prestar su de­ rístico. Batuecas y en el «pompillo»), claración, se les provee de un jus­ Y en la abertura de la nueva porque Franco es hoy tan con­ tificante de asistencia. Estos re­ i etapa legislativa de las Cortes, sustancial para la vida española, gresan a la empresa y comprueban I la campanada más gordota la dió que lo necesitamos para que Es­ que les falta la ficha de control; don Esteban Bilbao, que, como paña cumpla su destino». Sin no obstante entran y se ponen a ¡ «nos preocupa, antes que cual­ duda alguna, don Esteban sabe su trabajo, observando a la salida quier otra cosa, ...la perfección lo que se pesca. que habían reicorporado al lugar 1 del sistema», manifestó; «Somos En cuanto al discurso de Su de origen laes citadas fichas. j un orden nuevo... precisamente Excelencia en la dicha apertura, aparte de «somos una democra­ En el juicio se les achaca a los i en contra de los dos enemigos de cia de nueva planta», «esos sin­ despedidos de follonistas pertur­ ¡ la democracia...: el liberalismo, dicatos (se refiere a los de los badores del orden, etc... El Sr. hijo de la revolución francesa, demás países) se encuentran Machimbarrena (defensor) consi­ y el comunismo... la victoria no fuertemente politizados y sujetos ¿Quién es este hombre, viejo, achacoso, que el objetivo Impla­ gue rebatirles con argumentos de sería victoria definitiva si no fue­ a la dictadura de sus cuadros de cable ha sorprendido en un momento de distracción y de abandono, sobra conocidos, pero a pesar de se ayudada... por una continui­ mando» y «nuestros campesinos en un instante en que se olvida de representar su papel? la razón de éste, diez quedan des­ dad... de nuestro régimen; pero de secano», pues, la mismita le­ ¿Quién reconocerá en esta sombra al general Franco, arrogante pedidos y uno readmitido. La con­ desde luego, continuidad. Lo decía tanía de siempre. Caudillo de España? Sin embargo, es él y esta fotografía ha sido ducta de este último es muy sos­ el Caudillo: «El Movimiento se publicada en la primera página del diario «Arriba» de Madrid, del pechosa. sucede a sí mismo». Franco, se­ Claro que como don Paco no día 1." de agosto de 1964. ñores. Franco que ahora... es ob­ es hombre que hoy dice una cosa ¿Se atreverán todavía a negar que Franco está gravemente en­ Beasain, 14 de agosto de 1964. jeto del entusiasmo, del amor, y mañana otra, quienes lo cono­ fermo y que su sustitución es un prohlema de extrema urgencia para (Esta información ha sido fa­ del afecto creciente que... le pro­ cen saben la alhaja que es. los intereses que representa el franquismo ? cilitada por la Alianza Sindical). fesan todos los españoles (Bue- Salvador INIESTA ssss Activités de nos camarades Espagnols «g» AAAAAA*

Fíele» a nuestro sentimiento solidarlo h a d a todos los explotados, •si como hacia todos nuestros compañeros de ideologia, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo- Breve resumen atento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados ie todo medio de expresión. He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se de actos públicos celebrados ilrijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, H es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus En la imposibilidad de insertar ñaña y por la tarde, la sala de Francisco Crespo. En ella este artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. I todas las reseñas que obran en Fiestas de la Casa del Pueblo. compañero extendióse sobre múl­ nuestro poder, de los actos públi­ Ya que, además del mitin, cele­ tiples aspectos de la actualidad cos celebrados desde el primero bróse asimismo un festival de española, siendo muy celebrado y G O !flM (i¡llQ lllE | de mayo hasta el 19 de julio, no folklore español, cuya reseña, de aplaudido. 1 tenemos más remedio que redac­ ser posible, publicaremos otro dia. 17* UNION REGION ALE . UNION LOCALE DE LYONI tar esta síntesis, para que, por lo MITIN EN NEW YORK MITIN Permanence tous les samedis de 17 henres à 19 heures, et tons les menos, quede constancia de ellos. Organizado por el Spanish Re- áimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rué St-Jean, N° 60, LYON (5*). De aquellos actos de los que no DE ALIANZA SINDICAL EN VENISSIEUX fuges Aid, de Nueva York, con su se nos envió reseña, que habrá infatigable secretaria Mrs. Nancy sido publicada en nuestro frater­ Celebróse este apto el dia 7 de MacDonald, se ce'ebró en la Ig e- F. L. DE PERPIGNAN FEDERACION COLECTIVISTA nal colega « Le Combat Syndica- junio, en la Maison du Peuple de sia Comunal de Manhattan un mi­ LIBERTARIA iiste », aunque hayan sido anun­ Vénissieux. tin el 19 de julio, dedicado a re­ La Federación Local de Perpi- Para el domingo, día 27 de ciados en « ESPOIR », nada nos Hicieron uso de la palabra los cordar el problema de los refugia­ gnan invita a sus afiliados, a la septiembre, a las nueve de la creemos obligados a decir. compañeros Barreiro, por la U.G. dos españoles, víctimas de la gue­ Asamblea General que tendrá lu­ mañana, en la rué Belfort, Tou- T., y Ramón Alvarez, por la C. MITIN Y CONCENTRACION rra civil desencadenada por el le­ gar el dia 13 del corriente, a las louse. N.T. Presidió el veterano compa­ REGIONAL DE CHAUFFAILLES vantamiento fascista del general 9 de la mañana, en el sitio de Se convoca a cuantos han per­ ñero Manuel Buenacasa. Franco. costumbre. tenecido a la Federación Colec­ Ambos oradores se extendieron Tuvo éxito extraordinario, con­ Hicieron uso de la palabra di­ Dada la importancia de los tivista Libertaria a una reunión en torno a los problemas de Es­ ferentes oradores, entre los cuales gregándose en ella varios miles de asuntos a tratar, se ruega la asis­ para informar que todavía hay paña1, ^estacando Ja gran mi­ se destacaron las intervenciones españoles, entre los que había no tencia de todos los compañeros. asuntos de orden económico sin sión que tiene encomendada la de Billing Dwigt MacDonald, Mary El Secretariado. pocos emigrados económicos. resolver y entre todos los pre­ Afianza Sindical. MacCarthy, Juan Marechal, Mi- sentes determinar lo que se crea Hicieron uso de la palabra los Público atento, entre el que ha­ F. L. DE TOULOUSE compañeros Alejandro Lamela y chaell Harrington, etc. más conveniente. bía bastantes emigrados econó­ Mandaron su adhesión el maes­ También se ruega la presencia Ramón Liarte, por la C.N.T., y el micos. Un buen acto, en suma. camarada Franc, del Syndicat tro Pablo Casals y Don Salvador Convoca asamblea para el sá­ de cuantas han intervenido en do Madariaga, asi como la Aso­ d'Instituteurs francés. bado, dia 19 de setiembre, a las asuntos de la Federación. CONFERENCIA ciación de Antiguos Combatientes Presidió Fontaura, acompañado 21 horas, en la Bourse du Tra- El Secretario. DE FRANCISCO CRESPO por la C. de R. del Núc'eo. de Inglaterra y la Liga de Muti­ vail, Place Saint-Sernin. EN BRUSELAS lados de Burdeos. Un acto memorable, del que to­ F.L . DE BALMA Un buen acto, con el que se de­ Dada la importancia de los do el mundo salió altamente com­ En la sala del Café de la Paz, muestra, como dice el compañero asuntos a tratar, se ruega la pun­ Comunicamos a todos los compa­ placido. de Bruselas, el 17 de julio dió tual asistencia de todos. ñeros que componen esta Federación una conferencia alusiva al aniver­ Puente, que nos envia la reseña, El Secretariado. Local, que la misma celebrará MITIN EN BURDEOS sario del 19 de julio, el compañero « que aún nos recuerdan ». asamblea general el domingo dia REGIONAL CATALANA A. L. DE TOULOUSE 13 de setiembre, a las diez de la En el popular cinema « Capu- mañana y en el lugar de costumbre. l Se celebraron actos en Mont- Y SU RADIO cins », se celebró el 1“ de Mayo UN LIBRO QUE DEBERIA Esperamos la puntualidad y asis­ un mitin conmemorativo en Bur­ ESTAR EN TODAS LAS pellier, en La Rochelle; han tencia de todos. deos. BIBLIOTECAS habido luego los mítines de aniver­ Para el domingo, dia 13 de El Secretariado. Mucha gente, mucho entusiasmo. sario del 19 de julio en Toulouse 10 septiembre, a las en punto de Hicieron uso de la palabra los « LES FRERES RECLUS — se publicó reseña — en Paris la mañana, importante asamblea, PARADEROS compañeros Yves Peyraut, por el Du protestantisme y la Concentración intemuclear de con interesante temario a discutir. El compañero Carlos Bardi, que movimiento libertario francés, y à l’anarchie » Lézan, cuya receñas publicó « Le Instamos a todos los compañeros, habita en 21, rué des Toumeurs, Federica Montseny por la C.N.T. Combat Syndicaliste ». Lamenta­ de Tou'ouse y su Radio, militantes La vida ejemplar de los her­ Toulouse, desea conocer el para­ española. manos Reclus, que supieron aunar mos no poder dedicar a la glosa de la Regional Catalana, que no dero del compañero Luis Vicens de estas actividades más espacio, dejen de asistir a la misma. la ciencia y el anarquismo. Bertrán. Pregunta por él, su her­ CONFERENCIA Precio: 8*75 F. pero hay tantos problemas de ac­ El Secretariado. mana que reside en España. De DE GERMINAL ESGLEAS Pedidos : Servicio de Librería, tualidad que requieren el que dis­ este compañero se desconoce su EN DIJON 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.). ponemos en « ESPOIR » que, con AVISO paradero desde el año 1945-46. toda nuestra buena voluntad, he­ —Arturo Torrecilla Rosendo de­ En esa localidad, en lugar de mos estado obligados a resumirlo Deseo comunicarme con los searía conocer el paradero de su mitin, se celebró un festival y una SI piensas ayudar a ios mutila­ todo en estas breves líneas. Desde conferencnia del compañero Es- hermanos Antonio y Andrés Díaz, hermano Francisco Torrecilla Ro­ dos e Inválidos, no esperes a ma­ luego, las reseñas de actos futuros gleas, con el tema « La liberación que residen en Burdeos y con sendo entrado en Francia con las ñana. podrán publicarse normalmente. de los pueblos oprimidos : España Pascual Pérez, que reside en Bel- fuerzas confederales. y Portugal. fort. Mis señas: José Soriano, rué Dar informes a Planas Cons­ Tanto la conferencia como el Bacalettes, 42, Marséille (B.-du- tant, 9, Bd de la Madeleine, Nice festival, que le siguió, tuvieron Rh.) (A-M.). buen éxito, asistiendo público nu­ meroso, que salió muy satisfecho. Crónica de Nueva York I MITIN (Suite de la page 3.) distribuyendo municiones entre I aquellos salvajes que perseguían ■ Bravo Harlem ■ EN CLERMONT-FERRAND ¡a muchachada exuberante y siem­ en todas direcciones al pueblo ate­ pre alegre, ruidosa a veces, jugue­ rrorizado, disparando a cuanto se Esta vez les Estados Unidos ya Blanca ». Kennedy supo, por su Se ce'ebró el dia 10 de mayo, teaba en el patio de la escuela movía. Hay en el interior de va­ no lo pueden ocultar más la re­ inteligencia o por su nobleza de pero fué en conmemoración del 1 “ donde eran alumnos. Un teniente rias casas la innegable evidencia volución negra, que durante más sentimientos, calmar los insurrectos, de Mayo. de la policía (blanco) llamado del impacto de proyectiles como de un siglo ha fermentado, sin y Johnson parece haber adoptado, Ocuparon la tribuna los com­ Tilomas Gilligan, libre de servicio puede probarse en el Hotel The- que la opinión internacional lo con un poco más de reserva, la pañeros Moisés Martin, Paul La- y vestido de paisano, entró en el resa, de la Avenida Lenox. dudase, viene de estallar con toda posición del antiguo presidente, peyre y Federica Montseny. Pre­ patio de la escue a y sin previo Aquí empiezan las masivas su trágica y maravillosa realidad. referente al problema negro. Pero sidió, por la Comisión de Rela­ aviso ni provocación alguna dis­ protestas del pueblo contra el ho­ Las masas negras, que hasta hoy todos los negros se preguntan con ciones del Núcleo del Macizo Cen­ paró dos tiros contra e! joven Ja­ rroroso atropello, sosteniéndose du­ en dia se habían conformado en angustia cual será la nueva situa­ tral, el compañero Alejandro La- mes Powel, de 15 años de edad, rante tres dias, a raíz de los olvidar superficialmente, por in­ ción que tendrán que enfrentar, I mela. quedando muerto en el acto. termedio de sus ritos ancestrales en caso de que sea elegido en las i Mucho público, venido de loca­ cuales se producen más heridos —- y el hechicero jazz, la situación en próximas elecciones presidenciales lidades vecinas, llenó, por la ma- Una veintena de sus compañeros siempre del lado del pueblo in­ la que los dejaron los colonos el senador racista Barry Goldwa- de escuela de 12 a 15 años, que defenso — algunos de extrema blancos, después de haberlos apri­ ter, particularmente repidado por presenciaron tan alevoso crimen, gravedad. Mientras tanto la po­ sionado, deportado, humillado y sus ideas extremistas de derecha. asustados se presentaron al cuartel licía ha obtenido el objetivo de­ esclavizado durante una infinidad Apoyada por d Klu-Klux-Klan y de policia, unos llorando, mientras seado, desviando el curso de 'a de años, han tomado una deter­ todos los fascistas de los Estados Servicio otros exteriorizaban su protesta a publicidad diaria que tanto per­ minación que nosotros, anarquistas, del Sur, la campaña electoral puede gritos sin que otra cosa ocurriera; judicaba sus mal adquiridos inte­ no podemos dejar de aprobar. La resultar fructuosa para ese sinies­ quizá por ser el núcleo infantil reses materiales, así como su acción directa, sea en su forma tro personaje que encarna Gold- de librería demasiado reducido para opera­ « prestigio ». Y, para « justfi- pacífica o violenta, es la única de water. Esta eminente persona, por ciones de mayor envergadura, la car » aquella acción de salvajis­ que pueden servirse las grandes referencia el más rabioso líder del I Campana de Nagasaki, 3,00 F. policía prefirió esperar mejor opor­ mo, proceden al arresto de un cen­ masas oprimidas, para que sean to­ anticomunismo americano, no Cantos de la nueva resistencia, tunidad. tenar de ciudadanos acusándolos madas en consideración y acepta­ quiere darse cuenta de que adop­ I 5,90 F. La indignación ante el crimen de haber « alterado el orden »... das sus justas reivindicaciones. tando una posición tan reaccio­ ¡ Cartas a su hijo, Chestefiels, 6 F. perpetrado por ¡os que demandan A partir de aquel luctuoso su­ Pero, desgraciadamente, los negros naria como la que viene demos­ ! Campana que no ardió, Hall, respeto y cumplimiento de la « ’ey ceso, todos los órganos de publi­ americanos se> encuentran en trando en sus discursos, no hace I 5,00 F. y el orden », se extendió en el cidad, donde la Iglesia no se queda frente de una situación tan difícil más que abrir las puertas de Amé­ | Cartas de prisión, Toller, 4,00 F. Ghetto con la rapidez del relám­ atrás, dedicaban sus actividades como nunca han conocido las cla­ rica al bolchevismo, que ya goza 1 Cartas sobre existencia'ismo, Sa- pago. Al siguiente día, millares de a la manufactura de fantásticos ses oprimidas a la hora de suble­ de una cantidad de simpatías apre­ ¡ las, 4,00 F. pacíficos ciudadanos de ambos y exagerados reportajes, como si varse. Efectivamente, si los negros ciables en los medios negros. I Carreta, Traven, 5,00 F. sexos y de todas las edades, asis­ e'los procedieran de un verdadero representan la clase más oprimida No importan cuales sean los re­ j Carne y espíritu, Neeresch, 5 F. tían con su presencia al funeral campo de batalla, desarrollado de los Estados Unidos, también sultados que obtengan los negros, Cartas desde mi molino, Daudet, de la víctima. Ha sido en este allá en los laberintos asiáticos. representan la minoria en indivi­ siempre podrán estar orgullosos de 4.00 F. solemne acto, de luto y de ver­ La tendencia bien conocida de duos, y tenemos que reconocer haber demostrado el espíritu re­ ! Casa de la Troya, Pérez, 2,00 F. güenza, donde la policía se ha descargar culpas sobre el más dé­ que es para un lwmbre muy difícil volucionario que llevan escondido Capitalismo puede evitar la guerra, ensañado, demostrando su eficien­ bil, sobre el negro sin derechos el soportar una tragedia cuando debajo de una indiferencia apa­ I 1,50 F. cia y bruta'idad, disparando sus ni medios de defensa, sobre ese se siente solo, y los negros no ol­ rente, y un pacifismo real. Por lo Canción de gesta, Montseny, 0,50 F. armas contra aquella multitud maltratado ciudadano de « se­ vidan que la mayoría de los mo­ menos tendrán la satisfacción de Carta municipal acordada, Alaiz, compacta que a nadie molestaba; gunda clase », ha quedado b:en tines siempre se producen en los haber dado, en la era atómica, 0,50 F. matando a un hombre, mientras patente en aquellos dias de ver­ ghettos, tales como Harlem o en una verdadera lección de rebeldía Cien dias de la vida de una en los hospitales de la ciudad, eran güenza nacional, que jamás po­ los de Rochester, y temen que lo a todos aquellos que soportamos mujer, 1,50 F. admitidos 120 heridos de bala en drán olvidarse, donde los victima­ que tendría que ser una auténtica vergonzosamente la opresión, sin Ciencia y filosofía, 6,00 F. el primer choque habido, sin que rios han sido elevados al altar de revolución, no se transforme en tener la suficiente personalidad Cielo y tú, Field, 4,50 F. entre aquellas víctimas hubiera ni un imaginario sacrificio heroico. un suicidio colectivo. para practicar los métodos que Ciencia y conciencia, 6,00 F. un solo policía. La policía de Nueva York, puede No obstante, hay que admitir preconizamos en nuestras palabras. Ciudad flotante, Veme, 2,00 F. Durante aquel incalificable atro­ estar satisfecha de su nefasta obra: que ese drama no deja de preo­ C.N.T. y el porvenir de España, pello po'iciaco, hacía acto de pre­ Ha obtenido su objetivo. cupar al gobierno de la « Casa DAVID. 1.00 F. sencia una camioneta de servicio, Corresponsal. Echos . . . de Presse LES PREJUGES CONTRE LA gnouse, il est bon de relever son LE PEROU LIBERTE. — Malgré ce désir des point de vue sur l’éducation des PASSE COMMANDE Allemandes, les conformistes, dont e n f a n t s . la pólice, est la plus grande expres- Un grand magasin de nouveautés sion, se sont comportes comme DEMI-ROBE DE MARIAGE de Lima a passé eommande de deux s u it : cents maillots de bain deux-piéces- moins-une à Paris, après que la Une baignejse qui s’exhibait em Toujours en Australie, á Sydney, uouvelle mode en ait été introduite « inonokini » dans une piscinc une couturiére a vcndu, hier, une sur la plagc de Chosiea, au pied des Une minorifé irréductible : tl’Augsbourg (Allemagne), a été ap- demi-robe de mariage pour la mo­ Andes, par Paquita Rodríguez, pTéhendéc par la pólice. deste somme de 290 F. La coutu- mannequin de 19 ans. ricre, Mme Farina, a confié que sa Les baigncurs ne sT étaient pas elftnte était « tres jolie ». Elle n’a plaints de sa présente, inais une TOUT ARRIVE ! pas précisé si le mariage devait se Les Fíls de la Liberté MEME LE « MONOK1NI » dame d’un certain áge eleva une faire à l’église. protestaron, qui amena la po ice à EN POLOGNE intervenir. ET LA SOLUTION ? scolaire du campement pour aller INTERDITS A GOTEBORG dans des classes spéciales aux écoles A Munich, la pólice a interdit Varsovie. — Pour la deux eme fois, une femme a osé se montrer Chaqué fois qu’il a été question réguliéres d’Agassiz me laisse son- un spectaele de boíte de n jit dans des Fils de la Liberté dans des geur. II. y a lá une consécration fequel cinq jeunes femmes apparais- Les maillots dcux-piéces-moins- sur une plage de Pologne en reportages et des articles, on a lon- tellement absurde de l’illégalité — saient en maillot sans soutien-gorgc. une sont définitivemcnt interdits à « monokini », sur le lac de Papro- guement décrit leur mode de vie : l’existence méme du campement — II leur faudra prouver qu'il s’agit Goteborg (Suétfe) oü leur mode cany. ils sont végétariens. ne fument pas qu’on se demande comment le gou- d’une exhibition artistique si elles avait pourtant pris un cxcellent départ. Après avoir passé assez copieuse- et ne boivent pas d’alcool; comme vernement va s’en sortir. vculent remonter en seéne. nous, cependant, il y en a qui font C’est en examinant hier matin la ment la revue de l'exhibition des o monokini » dans divers pays du des péchés, chose que l’on fait UN INFORMATELE I)E POLICE ENGOLEMENT prcsse lócale dans laquelle sont mine de leur reprocher .’.vec hor- CHEZ LES ALLEMANDES publiées de múltiples photos mon- monde, voyons ce qu’il en est dans le fameux pays de la liberté que re u r. Sur quoi se basent les Fils de la trant d’agréablcs jeunes femmes se Liberté pour réclamer d’une íai;on En Allemagnc, la mode de la poi- baignant la poirinc nue, que le pré- se prétend la France : Leur foi est simple; elle repose sur quelques bribes de la Bible aussi radicale la libération de pri trinc à l'air libre se répand córame sident du Comité des snorts de sonniers ? C’est qu’ils les croient trainéc de poudre et les robes el les Goteborg a pris cette decisión II La mode des demi-bikinis prend, transmises oralement de génération á París, un timide départ. Une bou- innocents, ou en rnajorité inno­ maillots de bain trunqués de leurs estime que « le spectaele de femmes en génération, et sur cette connais- tique de Pavcmic Pierre-Ier-de- sance de l’esprít de Dieu auquel c e n ts . parties supérieurcs s’arrachcnt à un à moitié núes peut provoquer une Scrbie, qui les a mis en vente, a j’ai fait allusion. Les cérémonies Ils veulent une revisión du procés, rythme aeeéléré. mauvaise impression, surtout ehez reçu onze commandes en trois jours. religieuses sont 'dépouillées : quel- une commission royale, ou un par- les cnfants ». don total; non une libération sur 11AWN FRAZER : Dans le quartier des Champs- qu’un commence une vague priére, Toutefois, il u été précisé qu’au- Elysécs, oii la clientèle étrungérc on y répond, puis on chante quel parole ,qu¡ serait un aven de culpa- « NUE, JE NAGE PLUS VITE » eune sanction nc scrait prise contrc est nombreuse, cette mode nouvelle ques hymnes lancinants rapportés b ilit é . les contrcvenantcs qui scront seulc- u surtout attiré des Nòrdiques et de Russie. En pleine cérémonie, on Les prisonniers ont été condamnés A l'autre bout du monde, en Aus- menit invitées par Ies policiors ü des Anglo-saxonnes. Les Françnises entendrà parfois un díscours qui à des peines d’une moyenne de tralie, la guerrc des maillots est changcr de tenue. viennent aussi, partagées entre la pourrait étre qualiíié de subversif. sept ans, pour dynamitages et in­ declenchée également. En reeher- cendies criminéis, survenus au cours euríosité et la pudeur. A une cérémonie, j’ai vu des ehant les avis autorísés, les eorres- des derniéres années. A l’enquéte Les vendeuses affirment que, pasteurs évangélistes venir convertir pondants sont allés interviewcr la EN COLOMBIE. LES BA1GNELRS préliminaire, ils ont tous avoué ces jusqu’á présent, les clientes intéres- les Fils de la Liberté. On les a lais championnc du monde de nalation crirnes; aux procés, tous, sauf un, DU SE X E FORT SE COTISENT sées sont toutes des jeunes femmes. sés poliment parler, puis les hom- Dawn Frazer qui a reconnu que sont revenus sur leurs aveux. POUR PAYER UNE AMENDE mes, qui adorent discuter, les ont Fon nage plus vite sans mail'ot de PREMIERE OFFENSIVE INFLIGEE A UNE PARTISANE pris à partie; c’était un campement II n’est pas sans intérét de noter bain. Elle a mémc précisé que son DU « MONOKINI » A BIARRITZ que le Conseil fraternel de la secte, meillcur temps au 25 yards a été DU « DEMI-BIKINI » de nómades; durant l’hiver, c’est devenu un village, ío r t d e yo membres, a été arrété réalisé aJors qu’elle avait plongé Biarritz. — Le dcux-piéces-mnins- en bloc, et acensé de « conspira- nue dans une piscine privée, les San Andrés (Colombie). — Une- une a marqué une premiére offen- Paradoxe invraisemblable : ces tion pour intimider » le gouverne- chronométrcs étant tenus par des jeune secrétaire eolombienne, eon- sive à Biarritz. Fils de la Liberté envoient leurs ment. A l’enquéte préliminaire, les femmes. damnée á verser une amer.de de C’cst á la piscine califomienne enfants à l’écolé ! Pendant des an- accusations ont été rejetées, au Mais elle a ajouté qu’elle éíait 500 pesos (250 F) pour avoir osé que deux ravissantes estivantes, por­ nét's, la Gendarmerie royale venait chercher les enfants de la secte, ( S u if e en pa ge 3.) contrc le maillot sans soutien- se présenter sur la plagc en maillot tant uniquement un slip de bikini, gorge, car la mode 'en avait élé de bain deux - piéces - moins - une, otfraient leur gorge découvertc tant que les parents tentaient vainement laneée trop rapidemcnt : « Com- ni’aura pas cu un centime ü dé- au soleil qu’á la vue. de cacher dans les caves ou dans les bois, et les menaient vers une loimial Imprimé sur lea pres-sea de la mcnçons par habituer les cnfants à bourser. En. cffet, ému par l’infor- Ce n’est pas sans discussions 50CIETE OENERALE D’IMPRESSION nager ñus et plus tard ils ne léve- lune de la naaade, un admirateur qu’elles consentirent ü voiíer leurs école-prison oú les visites se fai (Coopérative Ouvriére de Productlon) a organisé une collecte parmi les charmes. D’ailleurs, les candidates saient devant une clóture. Ce n’est .4 telters : 61, rué de» Amldonnier» ront méme pas fes yeux lorsqu’ils féléphone : 22-89-73 — TOULOUSE se cótoieront dans le plus simple baigneurs et a rassemblé en quel- aux seins ñus semblcnt vouloir que depuis quelques années que les ap¿»areil. » ques instants les fonds cécessaires prendre la contre-offeos ve, enrame Fils de la liberté ont cédé devant pour satisfaire les exigenecs des l’école. Mais de voir les enfants de la secte partir dans l’autobus Directeur-Gérant : A. TURMO Malgré les rétícences de cette bai- représentants de la loi. (Suite en page 3.)

FEUILLETON D’« ESPOIR » Numero 27 portantes améliorations gráce à l'essor que les travail- les maisons; des piscines publiques seront intallées, etc.. lein-s de la C.N.T. ont donné à l’ancienne Société Jusqu’á ce jour. nous avons donné aux milicos Générale des Eaux ? demandons-nous aux camarades 102.515,64 pesetas. Nous n’en tirons pas vanité puisque du Comité. nous avons le devoir d’aider nos íréres; cependant, il est — Le tarif de l’eau, nous disent-ils, a été unitie. bon que le public en soit informé afin que tout le monde COLLECTIVISOTIONS Maintenant, le prix general est de 0,40, alors qu’il réponde à nos eíforts. existait, autrefois, des quartiers oü 11 était de 0,70, L’administration bourgeoise ne tendait qu’á remplir 0,80 et jusqu’á 1,50 pesetas. ses propres caisses. (Le gaz Lebon encaissait un bénéfice Mais voici un autre avantage pour les locataires. de trois millions de pesetas par an, presque exclusiment Maintenant, ceux-ci ne payent pas leur consomma- réparties entre les administrateurs.) Les bénéfices de : L'oeuvre constructive tion d’eau, tant qu’elle ne dépasse pas le minimum fixé Texploitation ouvriére se traduiront en bénéfices pour par le Réglement de Santé municipal. S’ils dépassent le peuple. : de la ce minimum, le supplément est porté à leur compte. Nous avons supprímé, également, la location du comp- VI. — L’ARTISANAT Réyolution Espagnole teur. Ce que l’usager paye, maintenant, sert à amortar la valeur de ces compteurs. II avait été prévu, au Collectivisation des salons de coiffure sous le signe ¡ (Recueil de Documents) moyen d’une cotisation plus élevée que précédemment, de la Confédération Nationale du Travail. de liquider ce chapitre au terme de la premiére année. Les salons de coiffure avant le 19 juillet Editions C.N.T. - F.A.I., 1937. Mais nous étudáons le moyen d’abaisser cette cotisation, düt le délai de réglement étre un peu plus éloigné. Dans chaqué rué, à chaqué coin de rué. face les uno Autrefois, on consommait à Barcelone, cent quarantè aux autres, s’installaient les salons de conílure, sans millions de litres d’eau par jour; aujourd’hui la con- qu’aucun contróle limitát cette invasión. La situation — Nous avons institué les tarifs et les conditlons de sommation est passée à cent cinquantè millions de était aggravée par Timpunité dont jouisaaient certains travail que nous avions présentés à Tancienne entreprise litres environ. Nous sommes en mesure de doubler cette patrons dont les établissements étaient installés à crédit et qui n’avaient pas été acceptés. Les premieres mesures quantité s’il le faut. et qui comptaíent vivre aux dépens de leur personnel. ont été : travail de trente-six heures et salaíre jour- Un décret de la Santé va étre pris, prescrivant que L’ouvrier coiffeur était astreint à un travail enorme nialier minimum de quatorze pesetas, pour les femmes chaqué habitant doit consommer, pour ses besolns, une que, forcé par le besoin, il exécutait dans des conditions aussi bien que pour les hommes. Depuis, nous y avons quantité de 250 litres au máximum par jour. Le loca- déprim antea ajouté les assurances contre la vieillesse et la maladie. taire qui aura un lavoir, 100 litres de plus également. Les salons oü l’on rasait pour 30 centimes. sans pour- — Le principe de la semaine de trente-six heures II existe encore des maisons oü Ton ne dépasse pas boire, avaient réalisé le probléme de l’existence pour est-il observé ? une consommation journaliére de trente litres et cela les paresseux habitués à vivre sur le dos du prochain. — Les néoessités de la guerre nous ont obligés á le est en contradiction avec les principes d’hygiéne élé- De ceux-la, nous parlerons dans un chapitre spécial. modifier. Dans toutes les sections il a fallu intensilier mentaire. "V * le travail. C’est ainsi que des camarades ont dü tra- Ce décret n’a pas encore paru au « Búlletin orficiel », Pour 0,25 vailler quarantè et cinquantè heures pour en remplacer mais il convient d’insister afin que le public connaisse certains autres partis au front. déja les améliorations que nous envisageons et qui cor- Un mauvais miroir, quelques serviettes et un savon — Avez-vous conservé le méme personnel qui tra- respondent à la conception moderne de l’usage de l’eau. pour cent clients, étaient les ustensiles de ces établis­ vaillait avant la Révolution ? sements appelés : salons de coiffure. Celui qui faisait — Nous avons exclu les directeurs, dont les traite- L’unification du Service des eaux. Le probléme profession de raser son prochain y entrait avec, pour ments fabuleux étaient injustifiés, ainsi que tout retat- de Tarrasa et Sabadell a été résolu toute rémunération, 50 % de ses recettes. Résultat : major de la compagnie Lebon et certains ingénieurs. le client besogneux (les autres ne fréquentaient pas ces Aujourd’hui, il n’en subsiste que les éléments indís- Un des problémes qui nous préoecupait le plus était établissements) qui allait se faire raser lá, en sortait pensafcles, qui sont au méme traitement que les autres celui de résoudre Tunification du Service des eaux avec un eczéma ou d’autres maladies de peau... et l’ou- camarades. — et, pour arriver à ce résultat, nous avons offert vrier, après y avoir travaillé de nombreuses heures, en — Et les ouvriers ?... quotidiennement notre travail et nos techniciens á toute sortait avec une rémunération de trois pesetas, pas — Non seulement il n’y a pas eu de renvoi mais, la Catalogne. méme de quoi manger du pain sec en suffisance. comme conséquence immédiate de la réduction de la — Vos travaux sont-ils avances ? Mais ces salons de coiffure, ouverts dans le district journée de travail, nous avons dü engager de nouveaux — Nous espérons les avoir termines rapídement. populaire, nous les avons vus également dans les rúes camarades. Cela nous a permis de faire pas6er dans la Aujourd’hui, nous avons pris une importante decisión, centrales et fréquentées de la ville. non plus au prix de catégdrie des « suppléants fixes », cent vingt-six tra- celle de porter l’eau à Tarrasa et à Sabadell. Le pre­ 0,15 la barbe, mais à celui de 0,30 sans pourboire vailleurs qui faisaient partie des anciennes brigades de mier acte du Service unifié sera de réaliser ce voeu de pourcentage pour l’ouvrier. déplorables conditions d’hy­ « suppléants », ouvriers appaftenant presque tous à la Tarrasa et de Sabadell émis depuis de si longues giéne pour le client. Quant au patrón, cette íaçon de construction et travaillant à l’entreprise pour le compte années et qui servait toujours aux manoeuvres électo- payer son personnel était trés commode. Nous avons vu d’un enferepreneur, au salaire quotidien de 10,80 pesetas rales. H n’était pas de candidat député qui n’eüt promis se monter des établissements à 0.40 et 0,50 la barbe, sur pendant cinq jours de la semaine seulement, car Us l’eau à ces deux communes... et qui n’eüt oublié ses les mémes bases de travail. ne travaillaient pas le samedi. Maintenant, ils sont rat- promesses, une fois élu. Ce désir va étre enfin exaucé tachés au Syndicat et gagnelit leurs 14 pesetas par jour. gràoe à Tintervention des ouvriers. C’est une nouvelle Les salons de coiffure « bien » preuve de la vanité de la poldtique. Les améliorations que le peuple de Barcelone —- L’unification une fois faite, le peuple obtiendra- De ceux-ci, nous ne nous occuperons que pour la ques­ a obtenues de la nouvelle organisation -il des améliorations ? tion des salaires et des heures de travail, car le Service — Sans aucun doute. Des facilites de payement était parfait. — La population de Barcelone a-t-elle obtenu d’im- seront accordées; on améliorera les installatíons dans • A SU IV RE.