Dans les vues des autorités fédérales, l'impôt sur L'impôt sur les vins du pays constitue ainsi une les boissons devrait être un impôt de consommation, erreur économique, une injustice fiscale, une faute La guerre bactériologique Mais il est certain que, dans les conditions actuel- politique. les du marché des vins, le report de l'impôt sur le En conséquence, le Comité cantonal du parti con- Notre réponse prodiicteur est inévitable. L'impôt sur les vins de- servateur a décidé, à l'unanimité, de recommander vient ainsi un impôt spécial sur les vignerons. Et aux citoyens valaisans le rejet de l'arrêté fédéral Dans un précédent article, nous avons ex- , tions qui résistent à une injuste agression cette charge affecte surtout les cantons romands. soumis à la votation populaire le 6 juillet prochain. posépose, en suivant l'argumentation de M. André n'ont pas le droit d'utiliser les moyens de Bonnard dans Rencontre, la controverse rela- guerre moderne. Dès le moment où une guer- tive à la guerre bactériologi que qui se serait re est déclenchée, la seule raison de vivre ou DESTIN DE L'EUROPE déroulée en Corée, du 28 janvier au 17 fé- de témoigner pour la liberté impose aux vic- vrier. Nous avons émis un doute sérieux quant times de se défendre par des moyens non pas à la réalité des faits reprochés à l'armée amé- « bons moralement » (il n'y en a plus) mais ricaine. On ne pourra les considérer comme « adéquats ». Sinon il vaut mieux proscrire établis tant qu'une commission d'enquête ré- d'emblée toute résistance à l'agrecsîon et plai- Le crépuscule du colonialisme ellement neutre ne se sera pas prononcée af- der pour la nécessité de la servitude. firmativement à leur égard. Il est douteux cependant que l'arme bac- Notre but en l'occurrence n'est pas d'édi- tériolog ique soit considérée un jour ou l'au- On ne saurait méditer sur l'avenir de l'Eu- déjà eu l'exemple peu édifiant de colons fier des hypothèses mais d'émettre quelques tre par les belligérants comme adéquate, en rope sans aborder le probJème du colonialis- blancs dont beaucoup n'étaient que des aven- réflexions sur la légitimité de la guerre et raison du risque de contamination générale me. Il est d'ailleurs d'une brûlante actuali- turiers, lis n'ont pas pu ne pas ressentir la des moyens de guerre modernes. qu'elle représente. C'est son efficacité tech- té, puisque le principe de l'expansion colonia- contradiction de la parole et du fait. le est remis en question par une explosion + nique qui est contestable à leurs yeux bien Puis, au début de ce siècle, il y a eu les * * plus que la folle dévastation qu'elle engendre- générale de nationalisme dans les territoires affirmerons d' lus deux guerres mondiales. Les divisions du con- Nous tout abord que le p rait chez l'adversaire. Tout le reste est ca- d'outre-mer soumis à la domination ou au grand crime des temps modernes c'est le dé- tinent étalées au grand jour, l'acharnement suistique. contrôle de fait d'une puissance européenne. dans la haine réciproque des « peuples élus » clenchement de la guerre ou la provocation Rappelons brièvement ce que le colonialis- La guerre déchaînée, il ne peut être ques- ont fait apparaître les faiblesses d'une civili- à la guerre. Il est incontestable que la guerre me représente pour l'Europe : Il a été un des tion de savoir lequel des adversaires est lé- sation qui avait déj à perdu son âme, et ne civile de Corée, fomentée par les communis- éléments essentiels de sa prospérité matériel- gitimé à faire usage de tel ou tel procédé se .maintenait que par la lancée de sa puis- tes, constitue une provocation permanente et technique particulièrement dévastateur. Si le. A l'époque relativement récente où l'in- dangereuse à la guerre totale. De ce crime, sance matérielle. Les querelles sauvages des les USA n'avaient pas découvert et utilisé à dustrie commençait à se développer, l'afflux « dieux blancs » entre eux ont plus contribué les dirigeants des partis communistes de Chi- vers la métropole des produits temps la bombe atomique, Hitler s'en serait d'outre-tmer a à faire perdre la face à l'Europe que l'appau- ne, de Corée et d'ailleurs en supportent ren- servi en Europe et la guerre eût été perdue. permis cet extraordinaire essor dont l'expres- tière responsabilité. vrissement matériel qui est la conséquence Nous travaillerions actuellement pour la gloi- sion la plus parfaite fut l'époque victorienne. de ces luttes. Ceux qui se rendent coupables du crime de La politique impériale des grandes puissan- re du peuple des maîtres, avec le four à gaz N'oublions pas, enfin, que provocation à la guerre totale par le déclen- ces européennes fut incontestablement une l'élite des colo- comme argument et comme procédé clinique, nisés est venue chement de guerres civiles, de révolutions, des conditions du développement économique étudier dans les grandes éco- Nous ne savons pas si les USA ont décou- les du continent. Elle n y a par l'investissement de Berlin, etc., savent ou d'un continent dont l'usage de ses seules res- ' pas appris le vert dès maintenant un système de guerre sens, déjà perdu, de la grandeur devraient savoir qu'une guerre mondiale peut sources naturelles n'eut jamais permis l'accès européenne. bactériologique (expérimenté d'ailleurs par le Elle n'en a trouvé que la s'ensuivre. Ils sont donc responsables de tou- à une si grande prospérité. Non seulement caricature, expri- Japon contre la Chine au cours du dernier mée sous forme d'idéologies tes les atrocités qui découleront de la guer- l'Europe a bénéficié de l'apport abondant des humanitaires dont conflit). Mais nous sommes convaincu que la elle a su faire son profit. Elle re, que ces atrocités soient leur f ait ou celui produits et des matières premières d'outre- y a appris, aus- guerre bactériologique peut devenir un des si, le principe du droit des des nations qui résistent à l'agression. mer, mais elle a aussi trouvé en ses colonies peuples à dispo- plus puissants moyens de destruction dans ser d'eux-mêmes D'autre part, il est constant que la guerre d3S débouchés quasi illimités pour les pro- , inventé à l'usage de pays une guerre future. La morale et les conven- européens, mais qui moderne met en jeu des moyens de lutte qui duits de son industrie. , assimilé par « l'intelli- tions n'y changeront pas grand'chose. gentia » indigène ne tombent plus sous le coup de l'appréciation Constater le rôle joué par les territoires , se retourne aujourd'hui con- tre l'Occident. morale. La guerre étant par définition totale, d'outre-imer dans l'essor de la puissance euro- peuvent plus Ce qui est un non-sens, c'est la guerre des les moyens qu'elle utilise ne péenne .c'est du même coup souligner l'as- Ce sont là des faits. Leurs conséquences être catalogués selon une casuistique quel- peuples. Le développement des moyens tech- pect tragique pour l'avenir du continent de seront incalculables pour l'avenir de l'Euro- conque dans l'échelle des valeurs humaines. niques de destruction en fournit la preuve. La l'émancipation progressive de ses colonies. pe. Ils lui créent aujourd'hui des problèmes Les guerres modernes sont des catastrophes démonstration par l'absurde du non-sens de la Sans doute peut-on imaginer une situation politiques, stratégiques et économiques à peu internationales qui engloutissent non plus des guerre, c'est l'anéantissement des peuples. nouvelle où l'Europe, ayant cessé de dominer près insurmontables. Demain peut-être — armées mais des peuples. Elles ne consti- Par conséquent, les responsables de la les territoires d'outre-mer, traiterait d'égal à dans la mesure où ce que le jargon de l'épo- tuent plus un ensemble d'opérations tacti- guerre bactériologique, ce sont les responsables égal avec eux, dans une atmosphère de con- que appelle les « pays insuffisamment déve- ques ou stratég iques relevant du génie mili- de la guerre tout court. Il vaut mieux dès fiante collaboration économique (ce fut sans loppés " arriveront à se suffire à eux-mêmes taire, mais une gamme infernale de moyens lors affirmer dès maintenant et très claire- doute une des grandes réussites de l'Empire — nous verrons des marchés et des sources techniques de destruction et d'anéantisse- ment à la f ace du monde que les armes ato- britannique que d'avoir su réaliser de tels de matières premières se fermer à l'économie ment. Entre la bombe explosive de 10 ton- miques et bactériologiques seront certaine- rapports entre le Royaume-Uni et l'Inde). européenne, d'où la naissance de nouveaux nes qui écrase un quartier et la bombe atomi- ment utilisées au cours d' un prochain conflit. Mais, même en admettant cette solution qui problèmes, tout aussi importants et tout aussi que qui pulvérise une ville, il n'y a plus de C'est la meilleure et peut-être la seule chance est certes la plus favorable possible pour difficiles à résoudre. différence morale mais une simple nuance que nous ayons d'éviter la guerre. l'Europe, celle-ci ne pourra plus se procurer On peut discuter à perte de vue le sens technique d'extermination. Celui qui déclen- T. Darbellay. les matières premières et les produits d'ou- et la portée de cette évolution. Sait-on même che le mécanisme fatal de la guerre sait ou tre-mer à des conditions aussi favorables que où elle s'arrêtera ? Mais une certitude de- la devrait savoir que toutes les calamités de quand elle était maîtresse des marchés. En meure : Nous nous trouvons en présence d'u- guerre totale tomberont sur les peuples. C'est effet, les pays fournisseurs, naguère territoi- ne de ces phases de l'histoire des grandes ci- pourquoi une guerre, fût-elle même préven- res durement exploités, passent petit à petit vilisations qui en marquent ou l'irrémédia- tive et juste du point de vue moral et juri- Le Parti conseruateur au rang de partenaires égaux en droit, et ble déciin, ou la régénérescence et la méta- dique, doit être évitée. avec les exigences légitimes desquels il fau- morphose. La première moitié de ce siècle au- elle Une guerre n'est plus légitime que si dra désormais compter. Cela modifie totale- ra définitivement scellé la fin de l'hégémo- , sinon pour sauver est défensive et nécessaire ment les rapports économiques, au détriment nie européenne. Le continent en sort appau- compromi- votera non le 6 juillet une civilisation irrémédiablement —o de l'Europe. Il se peut aussi que l'émancipa- vri et affaibli. Mais, vivant sur l'élan acquis, pour témoigner à se par la guerre, du moins Voici à nouveau l 'appel du parti conservateur va- tion des colonies et l'industrialisation pro- la civilisation occidentale jettera encore quel- ques que seule la face des brutes machiavéli laisan : gressive de certaines d'entre elles finissent par ques lueurs sur le monde. Et après ? Il se liberté des peuples compte en définitive la Lcs dangers qui menacent le monde libre ont dé- priver le continent des sources mêmes de sa peut que ce soit la fin de cette civilisation et mieux, si c'est enco- dans la justice. Il vaut termine les autorités fédérales à intensifier notre richesse, par l'utilisation sur place de matiè- son remplacement par une autre ayant son la justice et la liber- re possible, mourir pour défense nationale. A cette fin, des dépenses extraor- res premières jadis transformées en Euro- centre de gravité hors d'Europe. Mais une servitude et le matéria- té que vivre pour la dinaires d'un montant d'un milliard ct demi ont été pe. autre issue reste encore possible : Si l'Euro- lisme historique. volées par l'Assemblée fédérale. Lc programme dc Nous assistons donc actuellement à un phé- pe sait retrouver son unité et son commun dé- nous dire que les na- Qu'on ne vienne pas renforcement de l'armement est cn voie d'exécution. nomène dont les phases successives donnent nominateur spirituel (on en revient toujours Il a pu être accompli jusqu'ici à l'aide des ressour- une idée imparfaite et fragmentaire, mais qui à cet idée), elle pourrait encore jouer un rôle ces ordinaires de la Confédération. Mais il n'est pas aura des conséquences incalculables sur l'ave- éminent dans les affaires du monde. Sans normal qu'en celle période de haute conjoncture, nir du continent. plus régner sur les mers et sur les continents, la Confédération ne puisse pas amortir d'une maniè- Sur un plan plus général, nous constatons elle pourrait encore rayonner de toute la for- re sensible une dette publique qui est de huit mil- mieux encore la modification profonde des ce d'une spiritualité retrouvée. Encore faut- liards de francs. Le recours à des ressources nou- données du problème colonial. Il s'agit une il savoir si elle pourra ou voudra enfin faire velles était donc légitime. fois de plus d'un phénomène bien connu des taire ses vieilles querelles et puiser dans ses Le projet fédéral de financement des dépenses historiens : le foyer d'une civilisation est en diversités un principe d'unité durable. C'est pour l'armement comprend : butte aux attaques des peuples « civilisés » une question de vie ou de mort pour la ci- *^) t^ 1. un supplément à l'impôt de défense nationale : par elle, lesquels lui ont emprunté les princi- vilisation occidentale, en un moment où les 2. l'abandon par les cantons dc leur part au pro- pes mêmes qu'ils invoquent pour battre en restes de la splendeur de l'ère victorienne s'ef- duit de la taxe militaire : brèche sa domination. Dans le cas présent, il fritent sous les coups répétés d'un nationalis- 3. une aggravation de 100 % de l'impôt sur le convient de le souligner, ces emprunts ne se me jacobin créé par elle, mais adopté et * chiffre d'affaires concernant les boissons. réfèrent pas aux principes qui ont fait la adapté par des peuples animés de la volonté Les deux premiers cléments de ce plan financier grandeur de la civilisation occidentale, mais de se libérer de sa tutelle séculaire. nhjenefc UTLC ne sont pas contestés. à des idéologies nées ultérieurement et qui M. d'A. En revanche, la proposition d'augmenter l'impôt n'en sont, en quelque sorte, que la réduction... Poudre sur les vins du pays cause dans le vignoble une lour. et l'abaissement. de inquiétude. Quels exemples les Européens ont-ils mon- Pour que notre service d'expédition arrive à Le vi gnoble souffre de la mévente des vins. Aussi tré aux peupJes colonisés par eux ? donner une suite immédiate à toute demande de tout devrait cire mis en reuvre pour réduire lc prix On leur a bien envoyé des missionnaires de modification de domicile, il est rappelé à nos KkFA que les d'adresse doivent ABONNES changements nfc tos les Bornant de vente au consommateur. Or les impôts qui frap- haute valeur morale et d'une abnégation to- 10 Poutos IM En W êlre donnés 48 heures à l' avance avec l'indication U boîte ft pent le vin en aggravent les difficultés d'écoule- tale. Mais quand ils sont venus prêcher le FnncnMte. G«n^ de l'ancienne et de la nouvelle adresse au dépari " H, *<*»< : Plarnuce ment. christianisme aux indigènes, ceux-ci avaient comme au retour. sont suicidés. Un certain nombre d'habitants con- accessoires à Fr. 529,5.'>0.— (contre Fr. 52-7,533. — traints d'évacuer les lieux , ont mis le feu à >'*)/~ mayy» _ v -leurs Le retour triomphai de m. Mossadegh en 1950). L'attribution aux fonds de bénéfices pour habitations , dans le district de Sonnberg également , les assurés de Fr. 8,400,000.— représente pratique- Plusieurs memibres de la jeunesse libre alleman- ment la totalité des gains réalisés dans 1a branche B Téhéran vie. de, diri gée par les communistes , ont brûlé leurs Selon la proposition du Conseil d'administration , le Le problème tunisien uniformes sur la p lace du marché de Vacha , eu Thu- Soixante-dix mille personnes, massées sur la rou- bénéfice net de Fr. 539,089.— doit être réparti com- ringe. Dans d'autres endroits , il y eut bataille ran- te conduisant de l'aérodrome au Palais du Chah in me suit : Fr. 350,000.— aux actionnaires (comme l'année précédente), Fr. 10,000. gée entre la police populaire et les paysans qui se Chah , ont acclamé le Dr Mossadegh, premier minis- — de bonification au Pas de solution Conseil d'administration , Fr. 60,000.— au fonds- dc défendirent avec leurs fourches et leurs faulx. tre, à son retour de La Haye, où il vient de plai- réserve, Fr. 90,000.— à la -Caisse de pension du escamotage o der la cause de l'Iran dans le différend opposant ce personnel et Fr. 29,089.— à reiKirter pour solde à mais un pays >à la Grande-Bretagne sur l'affaire du pétrole. compte nouveau. Le bilan commun aux différent s champs d'activité Au milieu d'un enthousiasme indescriptible, les La confusio n dans laquelle s'est terminé, dans la et aux diverses branches exploitées accuse uu to- En €®rée partisans dc M nuit de vendredi à samedi , le débat sur la Tunisie, . Mossadeg h avaient rompu tous les tal , à fin 1951, de 812, 1 millions de francs (contre laisse, surtout, avec le recul . de 48 heures, une im- barrages de ]volice, ne laissant sur la route qu'un 772,2 à fin 1950). Les postes les plus importants de pression pénible lorsqu ' on réfléchit à l'importance Les usines hydro-électriques reçoivent étroit chemin pour l'automobile du président du l'actif , exprimés en millions de francs sont : valeurs mobilières 120,3, créances inscrites au livre de la du problème qui était posé devant -l'assemblée, la visite des bombardiers alliés Conseil. La voiture devait rouler à la vitesse d'un j Ordres du jour contradictoires , scrutins né gatifs dette publique 127,5, hypothèques 181,6, prêts à homm e au pas. Le Dr Mossadeg ee sont succédés pour aboutir finalement à une sanc- Ue raid aérien massif sur les installations h ydro- h, émergeant des des banques et corporations de droit publi que 2,11,4, couronnes de fleurs qui emp immeubles 39,2, avances ct prêts sur polices 49, tion réglementaire qui prenait l'allure d'un escamo- électri ques du Yalou est une conséquence directe de lissaient sa voiture, ver- 1. taige : « L'incident étant clos, la séance est levée ». sait des larmes d'émotion et saluait la foule. v Au passif , la première place est occupée naturelle- l'impasse dans laquelle se trouvent présentement les ment par les réserves mathématiques qui atteignent La droite, estimant que le plan de réformes du Le président du Conseil put enfin se soustraire gouvernement était trop général, alors ¦ crue les so- négociations d'armistice de Paumiiiijom , a déclaré pour toutes les branches ensemble 722,9 millions dc à ses admirateurs et p -cialistes et certains « Centristes » trouvaient , au lundi soir un haut fonctionnair e du département énétra dans le palais impé- frarçcs. Au cours de ses 87 années d'existence. Ja Compa- contraire, -qu 'il était insuffisant , il était impossi- américain de la défense. Ce haut fonctionnaire qui rial où le Chah in Chah ct les ministres l'atten- ble de grouper une véritable majorité autour des gnie a payé 1538 millions de francs eu sommes de- désire garder l'anonymat , a précisé que ce raid daient pou r célé-brer la fin du Ramadan. réformes exposées, la veille, à la tribune par M. Ro- venues exigibles dans l'assurance vie, ainsi que 319,4 bert Schuman. avait été mis au point dès septembre dernier, mais millions de francs pour parts de bénéfices attribuées aux assurés. Guère Quoi qu'il en soit le déJiat sur la Tunisie étant que son exécution avait été différée tant que les moins de 200 millions de -francs ont, en outre, été réglés du fait d'assurances acci- achevé, Je -gouvernement désire que commencent le négociateu rs des (Nations Unies avaient conservé un lus tôt .possible les conversati ons avec le (Cabinet dents et responsabilité civile. p espoir « raisonnable de conclure i/^vA». ! tunisien pour la mise en application du plan dc ré- uu armistice ». forme. M. -de Hautecloqu e, résident -général , qui «e « 'Nous nous rendons compte maintenant , a-t-il ajou- trouve actuellement en France pou r un court re- té, que le meilleur moyen de sortir de l'impasse pos-, rentrera à Paris dans les premiers jours de Ja de Panmunjom est de frapper l'ennemi avec la for- semaine et repartira presque aussitôt -pour Tunis, ce dont nous disposons ». On souli Le général -Ga.rJ)ay, commandaut supérieur des gne dans les VICTOIRE SUISSE A L'EVEREST ? milieux compétents de Washington que le raid sur NoVVSlÊÊ&CAiES troupes en Tunisie, qui vient d'effectuer un bref se- Au banquet de la Société royale britanni que de joxir à Paris, a regagné Tunis dimanche soir. le Yalou a été effectué par l'aviation des Nations géographie, M. James Wordic, président , a déclaré, Si les milieux tunisiens modérés semblent consi- Unies dans le cadre des instructions lui enjoi gnant Chapelle de Niouc dérer Jes réformes comme un progrès substantiel et lundi soir, que l'exp édition suisse de l'Himalaya d'éviter de porter la guerre sur la rive chinoise du les paroles de M. Robert Schuman comme encoura- pouvait avoir atteint le sommet du Mont Everest. geantes, ils n'en déplorent pas moins qu 'un gouver- fleuve-frontière séparant la 'Corée du nord de la Sur le plateau de Niouc, à l'entrée de ce Val d'An- U a ajouté que le* nouvelles qui lui sont arrivées nement essentiellement tunisienne ne soit pas envisag é Chine. -Ce raid est donc présenté comme une démons- niviers sauvage et pittoresque, les grandes cimes sont d'ailleurs contradictoires . pour l'instant. Quant aux nationalistes, ils continuent tratio n de force ct comme un avertissement au cas Manches à l'arrière-p lau , surg it une nouvelle chapel- à déclarer que des réformes octroyées unilatérale- M. James Wordie a parlé de façon très élogieuse où les sino-coréens envisageraient une attaque de le. ment ue peuvent être valablement appliquées. de l'expédition suisse. Même si les Suisses n'ont pas Il est à noter que les dernières 24 heures en Tu- grand sty le contre le dispositif des , Nations Unies ,, ils sont arrivés à une altitude Elle sera d'abord le lieu de culte et dc réunion * en Corée. atteint le sommet j-nisie, ont été plus agitées que les journées précé- d'un village : un autel, un tabernacle ; la maison de dentes : deu x attentats à Tunis, lignes télé phoni- de 8400 m., laissant ainsi quel que 300 m. seule- ques coupées à Ferryville, etc. On soulign e également * * * ment à escalader aux expéditions futures. Dieu et la maison des hommes. que, contrairement à l'usage, il n'y aura pas de Quatre des cinq centrales h ydro-élecirrqii es du o- Mais ce nouveau sanctuaire, placé au liord de la céré-m-ouie ni de -réception officielle cette année, au Yalou, attaquées hier, ont été bombardées à nou- route al pestre très fréquentée, au cœur du Vieux ¦palais du iBard-o à l'occasion de la fin du Ramadan. veau aujourd'hui. Pays, ct auss i au cœur d' Cette décision du bey est significative, dit-on , de la La Bâloise, compagnie d assurances une région qui s'est remar- ...... tension qui règne encore. quablement développ ée cn quelques dizaines d'années, En ce qui concern e la situation personnelle du Opérations navales et aériennes sur la uie voudrait être une nouvelle « chapelle valaisanne », ministre des affaires étrangères , qui a subi de du- combinées pour reprendre un titre heureux et connu de Mau- res attaques au cours du 'débat de vendredi , « Com- rice Zermatten : l'acte de foi de ce :1 ) bat » -écrit ce matin : Des bateaux de guerre des Nations Unies ont pé- Le développement des affaires de la Compagnie au pays monta- cours de 1951 a été favorable pour toutes les bran- gnard , le témoi gnage d'une po pulation qui « En toute logique, une discussion sur la Tunisie nétré, dimanche , dans les eaux de la Corée occiden- croit, es- ne devrait avoir aucune influence directe sur l'en- ches exploitées, vie, accident et responsabilité civi- tale et pris sous le feu père et aime, fidèle .h sa terre et fidèle à son Dieu. * sémib'le dé la politiqu e extérieure de M. Robert des concentrations de trou- le. La branche vie enregistre aine production d'as- __ Cette chapelle doit être l'œuvre des intéressés eux- Schuman. Au surplus, le prétendu plan de réforme pes et des dé pôts communistes. Dans un rapport surances de capitaux de 163.9 millions de francs assurances de rentes de mêmes, les villages de Niou c, St-Luc et Muraz. « Aide- a été exposé à l'assemlilée nationale et au Conseil du Q. G. des Nations Unies, il est mentionné que (contre 167.3 en 1950) et d' ¦1.8 million de fr. (contre 1.4 en 1950). (Le léger re- toi ' «le - la répuiblique au nom. du gouvernement entier, {les bateaux et des avions , le Ciel t aidera ! » Mais comme nos gens aux alliés ont attaqué le mê- cul dans la production d'assurances de capitaux est '*> co qui en dépit des manœuvres souterraines de cer- ressources si modi ques seraient encourag és dans leur ^'tains ministres, engage la responsabilité de tout le me jour les positions communistes en Corée orien- la conséquence de l'introduction Je ljl.l95i de nou- effort, s'ils voyaient de nombreux amis ee joindre à Cabinet. Jusqu'à preuve du contraire , il ne peut tale et occidentale et appuie efficacement de cette veaux tarifs, adaptés au rendement moindre des Ayant eu connaissance de la ré- eux, proches ou lointains , p lus riches ou y. avoir de bouc émissaire dans cette affaire tuni- manière les troupes terrestres .Des avions de la ma- capitaux investis. moins pau- forme prévue, de nombreux candidats voulurent en- sienne. rine britanni vres, chacun faisant ce qu'il peu t pour que, selon le que, opérant au-dessus dc la presqu 'île core profi ter des anciens tarifs, ce qui provoqua o—— proverbe, le petit ruisseau devienne une jolie petite d'Ougjin , ont attaqué quatre cents communistes et une production anormalement élevée pendant les der- rivière... tué cent cinquante soldats. Cinquante autres com- niers mois de 1950, au détriment de la production immédiatement après l'introduction des nouveaux ta- munistes ont péri au cours d'une attaque aérienne Puisse cet appel trouver quelque écho dans vos Ls mulâoerle dp „ nie maudite" rifs. La production dans l'assurance-vie Ae groupes •coeurs... et dans vos porte-monnaie (C sur les côtes. Deux villages, où des concentrations a été supérieure à la moyenne des années précéden- . C. P. Ile Toute une région terrorisée de troupes avaient été repérées, ont également su- tes. Grâce à l'importante production 'réalisée, l'ac- 816), afi n que bientôt sur lc plateau , au pied des ro- bi de violents assauts. croissemen t du portefeuille indigène d'assurances de chers historiques de Beauregard , au milieu des ar- On mande de Sao-Paulo qu 'à la suite d'un cap itaux a atteint 63 millions de francs. Ce porte- lircs fruitiers et des peupliers, une petite cloche chan- Conseil de guerre tenu par les forces armées et de feuille passe ainsi, à fin 1951, à 1750 millions de Tla police des. Etats de Rio et de Sao-Paulo , une te gaîment dans son petit clocher neuf , pour la plus , TERRIBLE EXPLOSION A BARI francs ce qui représente 94 % du portefeuille glo- battue -monstre a été décidée pour s'emparer des bal, c'est-à-dire compte tenu de nos affaires à l'étran- grande gloire de Dieu ct pour la vraie joie des hom- repris -de justice de l'île AncJiieta que toute la 3 morts ger, de 1867 millions de francs. Le portefeuille to- mes. presse n'appelle p lus que l'Ile Maudite » . , tal des rentes passe de 18.2 à 19.4 millions de francs o Un impressionnant déploiement de forces compre- Trois personnes ont été tuées et plusieurs I)K* de ^ rentes annuelles. #T»nant des 'fusiliers marins, les forces de police des sées dans une explosion qui s'est produit e à Bari, L'introduction des nouveaux tarifs a été pour la NOMINATION "-f Etats de 'Rio-.de-Sao Paulo livrent une chasse sans Compagnie l'occasion d'étendre la protection en cas \ a ' i i ¦ • dans une fabri que de fusées d'artifices AU TRIBUNAL CANTONAL Vi? merci aux quelque quatre-vingt quatorze mutins , qui, qui a été de décès, en ce sens qu'elle accorde à ses nouveaux sous- les ordres du redoutable ihan-dit Perreira Lima comp lètement détruite par la déflagration. assurés participants -de la grande branche une pres- (Inf. part.) M. Paul-Eugène Burgencr vient d'être (condamné à 93 ans- de prison) sont prêts à vendre tation spéciale en cas dc décès après une longue ma- appelé aux fonctions de greffier de langue alleman- chèrement leu r vie et une liberté à laquelle ils ne ladie. Le cours de la mortalité a été favorable dans de au Tribunal cantonal. Il succède à M. le Dr Léo ¦croient plus. Des appareils des forces aériennes bré- LE TRISTE BILAN D'UN TYPHON l'assurance-vie. L'utilisation de t ailles de mortalité Stoffel , qui , nommé conseiller national , retourne au siliennes survolent incessamment la forêt pour ten- AU JAPON récentes pour le calcul des primes et d,e la réserve barreau. ter de localiser les mutins qui semblent concentrés mathématique a pour effet un amenuisement des o dan s la Serra do Sape, à proximité de la ville de Soixante-cinq morts , 58 manquant s ct 23 blessés, gains de risniie. Parati, cependant que le chasseur sous-marin « Gu- SUR LA ROUTE DE LA FURKA tel est, selo n la police , le bilan du typ hon « Di- Dans l'assurance contre les accidents et celle de ¦rupi » 'patrouille sans relâche le long de la côle. la responsabilité civile, la Compagnie a enregistré i(-Inf. part.) A près des rensei gnements obtenus na'h », qui a balayé hier ct la nuit au- 'Les bandits utilisent la tactique des guérillas se dernière le Ja- en 1951 un encaissement de primes de 21,5 millions près des services compétents du Département des pon. fractionnant en petits groupes profilant des gorges de francs (contre 19,6 en 1950). La proportion des travaux publics, la route de la Furka, entre Olier- pour dresser des embuscades , aux soldats effectuant La p lupart des décès ont été causés par des glis- sinistres a été satisfaisante, sauf pour quelques ca- wald et Gletsch sera fermée à la circulation de des coups de mains sur les fermes isolées pour se tégories de risques. Dans l'assurance de la responsa- mardi 24 juin à 22 h. à mercredi 25 juin, sements d-e terrain à la suite de violentes p luies à 6 h. et ravitailler. On assiste à la fuite de tous les fer- bilité civile, les ristournes pour contrats exempts de dc jeudi 26 juin à 22 h. à vendredi 27 juin, à 6 h. dans le centre d'Hoiishu, à l' miers de la région , terrorisée par les évadés de l'Ile ouest de Tokio, ainsi sinistres se sont élevées à Fr. '565,000.—. On doit procéder à des travaux urgents sur ce tron- 'Maudite, qui, selon la description faite par l'un de qu'à Knishu et Shikoku. Ue bénéfice brut total a augmenté par rapport à çon. -ces. fermiers, sont demi-nus, et ressemblent à des O Plus de 4000 maisons . ont été inondées , ainsi que l'année précédente. La part de ce bénéfice prove- bêtes sauvages traquées. Selon les déclarations dc 25,000 hectares de terres cultivées. nant de la branche vie se monte à Fr. 8,409,539.— personnes connaissant bien la région les mutins pour- (contre Fr. 7,810,718.— en 1950), celle des branches LES FETES DE BEX raient tenir un temps relativement long. Les Fêtes de Bex 1952 s'annoncent sous les plus Lundi matin, quelques-uns des évadés furent re- pris et échappèrent de justesse au lynchage dc la heureux auspices. Ses nombreuses attractions : cor- foule dans la ville de Parati. L'un d'eux, José Fer- so fleuri , bataille de confetti , théâtre dc |>oéhc, nandès da Silva. déclara : <; Il vaut mieux être tra- fête foraine , cave existentialiste , vous réservent de qué et mourir dans les bois que dc retourner au très vives satisfactions. pénitencier ». . Bex-les-Bains dans «on nid Cependant que le secrétaire de la sécurité publi- de verdure vous offre deux journées dc franche gaîté. que de Sao-Paolo donnait l'ordre formel de ne pas o abattre Ici mutins et notamment de reprendre vi- vant leur chef Pereire Lima, dc nombreux jour- Un sentier en comiche d'une naux annoncent que les mutins repris sont soumis à rare audace dés « tortures médiévales » de la part des policiers déchaînés par les atrocités commises sur leurs ca- LA CEINTURE DE BALFRIN marades. Jeudi dernier a eu lieu à Saas-Fee, sous la présiden- Interrog és sur les causes de la révolte, les représen- ce de M. Ch.-A. Pcrrig, président de l'Association tants du ministre de l'intérieur, ont déclaré que les valaisanne du Tourisme pédestre , une conférence à prisonniers invoquent les mauvais traitements et accusent notamment M. Fausto Sadi , directeur du laquelle partici paient les 'représentants des commu- pénitencier, d'avoir détourné les fonds destinés à nes et des sociétés de développement de Saas-Fee et leur nourriture. de Graechen, ceux de la Cie dc chemin de fer Viè- gouverneur 'Le de J'Etat dc Sao-Paolo, M. César ge-Zermatt , MM . A. Fux, président de la ville de Oarccz , a annoncé qu 'une enquête rigoureuse allait Viège, P. Darbellay, directeur de l'Union valaisanne être ouverte afin de déterminer les responsabilités. o du Tourisme, etc. L'évacuation des régions frontières La réunion avait pour objet la création d'un sen- de l'Allemagne orientale tier destiné à relier Graechen ct Saas-Fee en conser- vant la ligne de niveau entre l'Hanni galp et cette SUICIDES ET INCENDIES ACHER dernière station. La déclivité du terrain et les gran- Selon une note du « groupe de combat contre des parois de' «rocher qu 'il faut traverser rendent ce Veuillez m'adresser gratuitement un livret de recettes rinhumanilé > , de Berlin-ouest , les mesures d'éva- IDEAL travail difficil e. Les participants à la conférence ont cuation ' effectuées dans les ré gions frontières de Nom: _ _ — — Prénom: pu s en rendre compte exactement puisqu 'ils ont, 1 Allemagn e orientale ont provoqué de nouveau , la Rue: — ___ No. , 1 vendredi , suivi presque inté gralement le parcours v Localité: Canton: semaine dernière, en de nombreux endroits , des ac- - J prévu. Us ont , à cette occasion , reconnu le caractè- tes de ..désespoir de la part de la population. re sensationnel et grandiose que présente cette liai- Deux coup les habitant Sonnberg, en Thuriuire se (La suite en 6e page). M « | m ¦¦¦ se réjouil, car maman ct Efficace conlre : artériosclérose, hypertension artérielle, palpita- papa oni ;rouv " unc lions du cœur fréquentes, vertiges, migraines, bouffées de chaleur, i nillQ 19 I9V1 lû ,an,é grâ e a troubles de l'âge critique (fatigue, pâleur, nervosité), hémorroï- ¦ ¦ ¦ • ¦¦¦¦¦¦¦ « * meilleure" l UUlu** *** * ** *Ifl*** Q G l' action curative ' du savou- des, varices , jambes enflées, mains, bras, pieds et jambes froids rcux extrait de plantes el engourdis — Extraits de plantes — 11 CURE, Fr. 20.55 — ^^^mm^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ mWamMmWm ^mmsmmmMsSsaaw^amiËSfâ médicinales Circulan ! CURE moyenne Fr. 11.20 — Chez votre pharmacien ef droguiste Fr. 4.95 Chambre route A vendre appareillage com- plet, moteur, compresseur, ta- Vendeuse qualifiée bleau réfrigérateur , déclen- pour rayon Confection DAMES cheur automatique, etc., pour est demandée par grand magasin de Suisse française. Ce qui pourrait arriver 10 à 18 m3 de vide. 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Gerber t\ Cie, Inleriaken. 124 coureurs prendront le départ du 39e Tour, de maillot jaune avec la bagatelle de 12 d avance. « Parisien li- C'est du reste ce qui différencie tellement le Tour Crance organisé par l'« Equipé » et le ;rê ». La giganstesque épreuve française va passion- du Giro. Cette agressivité des régionaux, stimulés ïier Je monde sportif durant un mois. Peu de lecteurs souvent par la traversée de leu r contrée natale, fait mesureront exactement l'ampleur de cette course, la tout l'attrait du Tour de France, lui donne une vi- Ôlis grande du monde ct dont l'organisation parfai- talité sans cesse renouvelée, en quelques mots des ife à nécessité des mois d'efforts. Le devis des dé- étapes animées et passionnantes à suivre. penses atteint près 'd'un million de francs suisses ; Comme l'année passée, nous vous cn donnerons il, faudra plus de 100,000 litres d'essence ]>our les chaque jour le reflet , en esp érant que nous aurons "bes oins des voitures officielles. Ce sont des chif- souvent l'occasion de parler des coureurs suisses. fres qui parlent éloqu emment. Ceux des prix sont L'al>sence dc Koblet, celle de Schaer a mis le S. aussi extraordinaires. La rente journalière au maillot PRESENTE R. B. devant une situation difficile. Félicitons les jaune, offerte par la Maison Suze, se monte à Fr. liraves garçons qui ont accepté de. tenter l'aventure : îaOOi— par étape, tandis que Je 1er du classement à côté desi .anciens K. Aesehliinauu, G. Weilenmann, général to uchera la belle somme de Fr. 12 ,000.—. Diggelinann, les nouveaux Spuhler, Laffranchi, Un classement spécial sera établi pour les dix éta- Le Tour de France cycliste Metzger, Reiser ct le chevronné Marcel Huber font pes de (pointes, les plus dures de ce tour et le pre- bonne figure. Ils peuvent y trouver une consécra- mier recevra Fr. 6000.— suisses, le second 3,200.—, 23 étapes — 124 coureurs COPPI grand iavori tion qui serait pour nou* Suisses la bienvenue. Car, ^c. Signalons aussi le fameux challenge Martini do- après Kubler, Koblet et Schaer, nous cherchons tou- «6 de Fr. s. 95,000.— destinés à récompenser chaque jours le champion capable dc nous donner de gran- la meilleure équipe (classement d'étape par des victoires. L'occasion est belle pour Marcel Hu- Sur les sont formées par 12 coureurs comme les grandes iKebaili, Massip, Parct, Soler, Zaaf et Zelasco. (Dir. ui pe), ainsi que les meilleures équipes au classe- ber ot Martin Metzger. Tous deux excellents grim- équipes nationales, sauf celle des Nord-Africains (huit R. Bernard). ment général établi en fin d'épreuve. Le coureur qui peurs, vontrils enfin éclater comme a éclaté la clas- seulement). absence dc Br ûlé qui vient de se «e ser a montré le plus combattit recevra (chaque On constatera l' se de Fornara ? Pourquoi pas ? distinguer au Tou r de Suisse et qui s'est brillam- jour) Fr. 1,200.— ct le plus malchanceux Fr. 250.—. Et voici la liste complète des partants sauf chan- Paris^Bourges (1er Bobet 2e iGes prix seront certainement de puissants stimulants gements de dernière heure : ment classé lundi dans , Brûlé, 4e Sforaccbi). La première étape et les équipes régionales aidan t, nous aurons un France : Bonnaventure, Dotto, Gauthier, Robic, L'événement sensationnel est malheureusement le Tour de France animé, palpitant et passionnant mal- Geminiani, Lauredi, LazaridèsL., Quentin, Muller, Ré- Aujourd'hui, mercredi 25 juin, le tour prendra son forfait de Koblet. Venant après celui de Bobet, lui gré/les absences regrettables dc nos meilleurs cou- my, Rolland et Tesseire (Dir. : Marcel Bidot). départ à Brest., Passant par Morlaix. Belle-Isle, Lam- il porte uh sérieux coup au Tour de reurs. Italie : Baroni, Bartali, Bresci, Carrea, Coppi, Gor- aussi malade, balle, les coureurs atteindront Reunes après 246 km. lus en plus figu- Un parcours bien étudié i-icri, Grippa, Franchi, Magni, Martini, Milano et France et les Italiens y font de .p C'est une étape relativement facile, mais la route Pezzi. (Directeur technique : Binda). re de grands favoris. est sinueuse et vallonnée et ressemble sensiblement Le tour 1952 comprend 23 étapes. On peut lès di- Belgi que : Blomme, Close, Decook, De Hertog, De- à un parcours gruyérien. Dc vives attaques sont donc viser en 6 groupes. Un premier groupe formé d'éta- Vers une lutte franco-italienne ricke, Neyt, Ockers, Rossel, Van der Stock, Van attendues, Je terrain f avorisant les échappées. Qui ipes plates (7) menant \c4 coureurs jusqu'à Metz. On Kerkhove et Van Steenbergen. (Dir. S. Maes). favoris portera le premier lc maillot jaune ct empochera attaquera alors le massif des Vosges dont les princi- Sortons de la liste ci-dessus Jes grands Suisse : Marcel Huber, Metzger, Diggelmann, Spiih- Bartali Ma- ¦ains i a fameuse rente ? Nous Je saurons dans quel- pales difficultés sont : les cols de Busang (754 m.), des équipes nationales : Italie : Coppi, , lcr, Laffranchi, Reiser, G. Weilenmann, R . Aeschli- ques heures. E. U. de iHundsrûak (752 m.) et du Ballon d'Alsace (1170 gni ; Suisse : Huber ; France : Robic-Gemmiani ; mann. '(Dir. A. Burtin). Bel .• Van Steenbergen et Close : Hollande : m.), situés tous les trois en fin .d'étape (8e). Nous gique Hollande : Deekers, Faanhof , Holten, Rocks, Van Vagtmans Espagne •; Ruiz : Luxembourg : Gold- aurons ensuite, le jeudi 3 juillet, l'étape franco-suis- TIR FEDERAL EN CAMPAGNE le de Breenen, Van Est, Voorting, Wagtmans. (Dir. Pelle- sehmit Nous écarterons de ce lot Huber, Close, se, Miulbouse^Lausanne avec col Mollendruz. . A CHAMOSON n.aers). mais ne sont pas (Le troisième groupe d'étapes est constitué par la Ruiz, qui peuvent se dis t inguer, Espagne : Gelalbert, Gil, Massip, Ruiz, Serra, Tro- traversée du Massif des Grandes Al pes. Là les .diffi- assez « complets » pour gagner un tour de France. Ge tir, inspecté par M. le co lonel Meytain, offi- bat, Vedauretta. (Dir. Canardo). le cultés seron t terribles puisque les coureurs devront Restent donc le trio italien, les deux Fr ançais, cier fédéral de tir, ct surveillé par le Plt. Firmin Luxembourg-Australie : Bintz, Bicver, Diederich, Hollandais Wagtmans (qui peut surprendre) et les affronter, outre la montée vers l'Alpe diluez i(1800 Bertholet, a vu la participation de dix sections de Gcedert, Golds dhmit, Kemp, Beasley (A.) et Smith deux champions que sont V. Steenbergen. et Gold- •m.), les cols 'du Galibier (2556 m.), du iMont-Gcnèvre tir réunissant 208 tireurs. (A.). (Dir. Frantz N.). schmit. Des équipes régionales peuvent sortir de vé- i(1854 m.), de Tende (1321 m.), la boucle de Sospel et Ont été décernées 27 distinctions individuelles, 59 Equipe parisienne : Caput, Carie, Chapatte, Goste! ritables outsiders : Coste et Marinelli i(Paris), Bu- la Turlbic. mentions fédérales et 27 mentions cantonales. Ducaux, Dupont, Gaudot, Marinelli, Papazian, Re- De Monaco on ralliera Avignon en franchissant le chonnet et Meunier (Nord-Est-Centre), Fachleitner, Voici le classement des sections : naud, Sciardis et Telotte. (Dir. Mithouard). Bianchi Vcntoux i(1942 m.) qui fait figure d'épouvantail. , Molineris (S. E.), Lapébie, Le Guilly (0. S. Catégorie I : Chamoson « Nouvelle Cible », 37 ti- Equipe Nord-Est-Centre : Bauvin, Buchonnet, Cie- O.). L'équipe du Sud-iEst nous apparaît la plus re- Après les deux étapes plates jusqu'à Perpignan et reu rs ; résultat : 70.663. lis'k a, Dé Gribaldy, Deledda, Ducard, Dussault, La- doutable. Ce sera certainement celle qui inquiétera Toulouse, il faudra passer les Pyrénées et là, les Catégorie II : Ardon « Amis Tireurs », 29 tireurs ; joie, Meunier, Pardoen, RossinèJIi, Sowa. (Dir. Du- le plus les grands seigneurs de la route que sont cols de Peyresourde (1563 m.), d'Aspin (1489 m.) résultat : 68,1-58 ; Leytron, « L'Espérance », 14 ti- cazeaux). Bartali, Coppi, Robic et consorts. C'est en somme et 'de l'Aubisque (1708 m.) attendent les routiers. reurs ; résultat : 67,559. Equipe du Sud-Est : Bertaina, Bianchi S., Cana- vers une lutte franco-italienne que nous allons et Ce ne sera pas tout, car pou r rallier Paris, il fau- Catégorie III : Vétroz, « Armes Réunies », 20 ti- vese, Chaumarat, Fachleitner, Giguet, Llorca, Mi- sans aucun doute elle sera passionnante. dra franchir le massif central avec ses cols de la reurs ; résultat : 73,254 ; Fully, « Union », 23 ti- rando, Molineris, Pezzuli, Rota, Vitetta. (Dir. Gui- Avec Coppi faire un pronostic est facile surtout Roche Vendeix (Iil49 m.), de Dyane (1401 m.) et du , reu rs ; résultat : 72,762 ; Saxon, « La Patrie », 26 ramand). quand manquent à l'appel d'autres champions com- Puy-du-Dôme où se jugera l'arrivée de la 21e étape. tireurs ; résultat : 71,441 ; Charrat, « Amis Tireurs », Equipe Ouest-Sud-Ouest : Bernard, Berton, Dela- me Bobet iKoblet et Kjubler. U Le premier col sera ainsi abordé au cours de la , semble à première 18 tireurs résultat : 70,790. foaye, Dolhats, Lapédie, Le Guilly, Maléjac, Moi- vue, que le champion italien aura une tâche facile. 8e étape. La dernière difficulté en montagne (arri- Catégorie IV : Saillon, « Le Muveran », 18 tireurs ; neau, Dufraisse, Sabbadini, Scardin et Vivier. (Dir. Il devra cependant se méfier des vée au Puy-de-Dôme) précédera la deuxième étape contre-attaques résultat : 73,447 ; Isérables, «La Montagnarde » (non Le Calvcz). fougueuses et imprévues de régionaux français. Grâ- contre la montre, la première ayant lieu le mardi 1er affiliée à la Société cant. des Tireurs valaisans), 13 Equipe des Nord-Africains : Chareuf, Fernandez, ce à l'une d'elles, en 1951 , Van Est s'était juillet entre Metz et Nancy (60 km.). . emparé du tireurs ; résultat : 60,150 ; Isérables, « La Mongo- Le Tour partira de Brest (Bretagne) le mercredi nia », 10 tireurs ; résultat : 57,081. ;25 juin. Il «er.a de retour à Paris le samedi 19 juil- DI STINCTIONS INDIV IDUELLES : let. Il n'y aura que deux jours de repos : les sa- medi 5 et 1!2 juillet. L'étape Ja plus longue du tour RCSJBAI Lf± [29] WaMLR : 80 Carrupt Marcel d'Abel, Chamoson. ser a Ja dernière, Vichy-Paris 345 km., la plus cour- 79 Jacquier Francis, Saillon. l'étape contre la montre excepté, la 18e étape : te, 78 Carron Angelin, Fully. B-agnère-Pau 148 km. • 77 Luisier Os car Saillon ; Venant d'Alsace, le Tour entrera en territoire hel- 'IWIÔIJ N , Posse Joseph, Chamoson. vétique Je 3 juillet ; il en repartira le lendemain ROUEN *"'.VÏ "' 76 Clémenzo Frédéric, Ardon ; Miohellod Ami, Cha- pour l'alip c diluez. ^t/VÏ ETZ moson ; Roduit Albert, Saillon. 75 Delaloye Ignace, Ardon .; Dorsaz Benoît, Fully ; tsmmm,:' Les équipes nationales Fort André, Isérables ; Gaillard Edouard, Ar- MEST IËITI KANCY don ; Germanier Paul ¦Lés équipes nationales sont au nombre dc 7. Trois , Vé t roz ; Lovey Roger, Fully ; Monnet Pierre, Chamoson ; Pointet Paul, d'entre elles auront 12 coureurs : France. Italie et Mfacâîoi[~ JUINI B ^ç&rABUfSMa *^bm ^ Charrat ; Pont Georges Chamoson ; Putàllaz P., Belgi que. Les autres seront composées de huit rou- » , «î|pl >IUII0SI!0(K.7HO-Àmk-,>"««'»»i%Lrvi|JlHOlJSE *»W» iChamoson ; Ramuz André, Leytron ; R ebord tiers : Suisse, Hollande, Espagne et une formation JUIUET , LE /VIANS I /lA^«I.a2»**i- l, mixte comprenant 6 Luxembourgeois et 2 Austra- Marcel, Ardon ; Volluz René, Saxon. liens. r3~y/: > 74 Berner Emile, Vétroz ; Biollay, Jean, Cha moson ; Les équipes «régionales sont au nombre de 5. El- k\\ Ijuiuet ny j Buchard Antoine, Leytron ; Carron Benoît, Ful- ¦ ¦ È'.MOtlENORUZ J y ; Michcllod Marin, Leytron ; Rosset Marcel, % «MlftUS/lNniE Saxon.
La volonté CLECMCNf WKH* îVj D ...
(MU JUIUE •f KB h/ïirr. de vivre 4&mm s«ïRiÈREs •'Savez-vou 'il y a en nous deux forces ssocui /"c JUIUET mJ£\YJf »"*- ' ±£2P- " s qu qui vEMoeix \^REp os*m*i^mM_ mm. s'opposent : un désir de détruire notre santé en BORDEAUX ,mêrrie temps qu 'une ardente volonté de vivre ? Lisez dans Sélection de Juillet les conclusions que COIS A lJUm.er| A1912? vous donne un célèbre médecin après 25 années VILLE ÉrAPt Q .VIMTOU* - s\TtNDc.\am-iJ^. d'études approfondies sur cette question. H- vous > »B0?A VILLE REPOS B LUT lA Tumc ia.BRQuis.Baa: explique l'influence de votre état moral sur votre santé et comment vous pouvez éviter certaines fe ^Pi'I /VIONACO maladies en découvrant les émotions qui les pfkvn [JUIû provoquent. 1 êr ASPIHAhB
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La carte du Tour de France cycliste qui débute au jourd'hui mercredi 25 juin avec la participation d une équipe suisse forte de 8 hommes Sélection v .S*.- JifcifiHZ
C est ça ! s'exclama-t-il. Mon père avait, lui sent de peu d'argent et de beaucoup de présomption, aussi, un si grand respect devant ses clients dc la il est excellent d'apprendre à travailler. Il n'y a pas bonne société qu'il ne se hasardait jamais à leur rap- FEUILLETON DU « NOUVELLISTE de meilleur endroit, pour cela , qu 'une plantation, peler leurs dettes... Moi, je suis homme d'un autre même aux Indes. Personne qui ne s'inquiète dc ton temps et je pense autrement. Parce qu'on porte uu nom, dc tes aïeux et de ta parenté. C'est simple : nom connu on devrait pouvoir contracter des det- tu es l'employ é numéro tel et tel ; si tu fais bien tes ? Non. Nous vivons aujourd'hui au siècle du li- ton affaire, tu avances, si tu fais le paresseux, ils béralisme. L'avenir appartient au commerce et au ca- LA FAMILLE QUIST te dressent, et fort vite. Si tu es un type qui a vrai- pital, c'est-à-dire à des hommes qui, à force d'intelli- de Jo van Ammers-Kuller ment quelque chose dans le ventre, quelques années gence et de volonté savent gagner de l' là-bas suffiront pour faire quelqu'un de toi. C'est à , argent. Les traduit par Th.-Willy Gascard blagueurs qui croient qu'il suffit d'un grand nom toi de choisir. Moi, je paie tes dettes et toi, tu t'em- pour ctre toujours au premier rang partout ont fait Jiarques sur le premier carg o cn partance... Et «i ça leur temps. ————— Roman ————— ne te plaît pas, eh ! bien, tu t'entendras avec ta mère Cobùs, calmement, tenta de ramener la conversa- pour trouver ailleurs ces trois mille huit cents flo- s'inscrivit dans ses traits. Quelque part dans son tion à son point de départ. cendrier et commença à faire les cent pas entre sou rins. Je t'avertis encore de ceci : je ne me prêterai bureau et la fenêtre. coeur, Henri fut touché. Il eut pitié du jeune hom- — Quand puis-je t'établir cette reconnaissance de pas à de longs pourparlers... — Non me qu'il avait devant lui, son beau-frère ; unc victi- dette ? , mon ami, dit-il, en enfonçant rageusement Acceptes-tu ma proposition, oui ou non ? ses mains au fond dc ses poches, ça ne se passera me, en somme, d'une certaine éducation, d'une cer- — Je J'aoccptc dit Cobus dans un souffle. Il s'était juré de ne pas s'emporter, quoi qu'Henri , pas comme cela Certes, cela te con viendrait... Etu- taine Conception de la vie. Une conception, en tout puisse dire. Il ne savait que trop que son beau-frè- . dier encore pendant une année et demie, deux ans, cas, qu'Henri considérait comme défintivement révo- re seul pouvait le sauver d'une situation fatale. faire de nouvelles dettes pour accepter ensuite une lue. Mais ce n'était rien, encore, en comparaison de — Aussitôt que j'aurai terminé mes études, aus- situation « bien » à cinquante ou soixante florins par cet instant de triomphe qu'il goûta dans sa pléni- Pour la première fois 'depuis ses noces, Henri Celi- sitôt que j'aurai trouvé une situation, je te rem- mois, — le reste à Ja charge de la famille ! Si je tude, — non pas un triomphe sur Cobus, mais à na s' assit ce soir4à à la table dc ses beaux-parents. bourserai cette somme par mensualités régulières, les paye tes dettes, ce n'est qu'à cette condition : tu l'endroit de s-a belle-mère ; celle-là même qui l'a- Tous les enfants étaient présents, même Hansije, sur intérêts en p lus, bien entendu. partiras pour les Indes. Cela te fera du bien ; tu vait humilié, méprisé, abaissé, et qui venait main- sa petite chaise ; Cobus seul manquait. Après l'en- — N'às-tu pas dit à ta mère que tu allais t'enga- deviendras un homme. Il n'est pas indispensable tenant courber l'échiné pour quémander. tretien chez Henri, il avait rejoint immédiatement sa ger dans l'armée des Indes ? que tu t'engages comme soldat. — Avec mon nom et mes relations, je me créerai mère pour lui rapporter la conversation attendue. Le visage de Cobus devint cramoisi : Je suis en relations excellentes avec les directeurs une situation ici-même, — Qui te l'a dit ? de plantages de thé et de café d'une grande société ; Henri ne put s'empêcher de répondre, un peu iro- — Elle l'a dit à Cateau. il s'en trouvera bien un qui, sur ma recommandation niquement : (A suivre). — Si ma dette est payée, ce ne sera plus néces- soit disposé à te confier un emploi. — Tu parles exactement comme ta mère... On l'a saire. Cobns devint livide ; Henri s'en aperçut. Le joli vu, n'est-ce pas, où t' ont conduit ton nom et tes rcla- Henri posa soigneusement son cisare au bord du et fier visage s'était ratatiné ; un désespoir mortel tions. Pour des jeunes gens comme toi, qui dispo- s'explique !!
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