NUMÉRO 21 2015/2016 VENDREDI 10 MARS 2016 CD93 : 01.48.49.81.84 Email : [email protected] Circulaire Officielle Le Président Alain LISTOIR remercie et félicite toutes les filles de la Sélection Départementale U13 Féminines pour leur 3ème place ainsi que pour leur comportement lors du Tournoi Inter Comités de la LIFBB qui s’est déroulé les 5 et 6 mars 2016 à Rueil Malmaison. Il tient à remercier également tous les parents, frères, soeurs mais également les clubs qui sont venus soutenir et encourager les joueuses. Sans oublier les membres du comité présents et nos arbitres et OTM. Il remercie également les garçons de la Sélection U13 Masculins pour leur 5ème place.

Un arbitre à l’honneur : Audrey SECCI Dans le cadre de la journée de la femme du 8 mars dernier, Audrey SECCI, arbitre de Pro B a témoigné sur Bleu comme invitée grand témoin dans l’émission « On se dit tout » le 3 mars à 21h. C’est à 13 ans qu’Audrey a fait ses premiers pas dans l’arbitrage au sein de son Club de l’Etoile d’Oignies dans le Pas de Calais. Depuis, elle a gravi tous les échelons pour arriver cette saison en Pro B. A 34 ans, elle fait partie des quatre femmes officiant au niveau Sommaire : professionnel français (Pro A et Pro B), une vraie réussite pour

cette habitante de Villepinte 93 et licenciée depuis  Commission Promotion……..…….P 1 à 5  Commission Féminine……………….P 6 à 9 cette saison à l’USB Drancy.  Commission Sportive……...…….P 10 à 12 Assistante commerciale la semaine et en tenue grise le week-  Commission Mini Basket………….….P 13

 Commission des Officiels……..P 14 et 15 end, Audrey poursuit sa nouvelle place dans l’élite de l’arbitrage

 Commission Technique...... P 16 à 22 français et nous ne pouvons que lui souhaiter bon vent.

 Divers……………..………….………..P 23 à 39

Extrait de l’’article de Johann JEANNEAU du 01.03.2016 (site FFBB)

SITE INTERNET

basket93.fr Directeur de la publication : Facebook : Cd 93 basket Alain LISTOIR Président Conception et Réalisation : Myriam GUILLEMOT Secrétariat CD93 NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 2 NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 3 NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 4

N’hésitez pas à visiter le nouveau site des 50 ans du comité 93 50anscdbb93 et retrouver la rubrique « les passionnés du basket ». NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 5 NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 6

Bilan « le 93, 100 % Féminin » du dimanche 21 février 2016 Les filles ont mis l’ambiance. Journée détente et basket pour ce faire plaisir dimanche 21 février 2O16 au Gymnase de la Varenne de Noisy-le-Grand. Huit équipes évoluant en Excellence féminine départementale (AS Bondy / Blanc Mesnil SB / Aulnay Fusion Basket / Entente CTC Union Elite / JA Rosny / USM Gagny / CS Noisy-le-Grand Basket e t ES Stains) ont participé à la 2ème Edition de « 93, 100 % Féminin » jouant les matches dans les 2 salles du gymnase avec un concours à 3 points. Les filles n’ont pas hésité à lancer, en plus, un concours de danse pour nous communiquer leurs sourires et leur bonne humeur. L’équipe des dirigeants du Club de Noisy-le-Grand nous a accueilli chaleureusement dès la début de la matinée avec un petit déjeuner et a préparé le repas du midi pour 120 personnes. Les entraîneurs et assistants du Tournoi : I. SIDIBE / E. MACKOSSO / P. MELIN / J. COUPE / H.PEES / C.CYSIQUE / L.FAZILLEAU / P.FEVIN / E.VIGNOCAN / S. BOSSANGE / S. CHEVALIER / E. CISERAN / S. RICHE / A. PEINADO / R. DIAGNE Les arbitres officiels : E. FLORENT / M.DIALLO / J. KWETUKALA / S. MESSAD / F.TOIHA / S. MARIE SAINTE / C. NELSOM / B. LIEGARD / I.SACKO Les Officiels de table de marque : P. BARBIN / S. TOPOU / C.CHOUIDIDA / A.SEBIH / JB. RAVELEAU Speaker : Serge FEE D.J : Mathieu PARRAIN Bravo à l’équipe de Noisy-le-Grand Basket qui remporte cette 2ème Edition, après Blanc Mesnil SB la saison dernière. Classement du concours à 3 points : 1ère Sandrine DASILVA de Noisy-le-Grand Basket avec 11 pts 2ème Siham LAARAJ de Blanc Mesnil SB avec 9 pts 3ème Laurine MAGDELEINE de l’Entente CTC Union Elite avec 8 pts Le Comité départemental a offert les petits déjeuners et le repas du midi pour tous(tes) les participant(e)s, entraîneurs, assistants, officiels, dirigeant(e)s et bénévoles ; pour toutes les joueuses un t-shirt du 50ème anniversaire et 1 sac nylon, pour les coaches un t-shirt du 50ème anniversaire. Pour l’équipe classée 1ère du Tournoi Tenue d’entraînement réversible composée de 10 maillots et 10 shorts 10 chasubles couleur noire 5 ballons couleur rose / gris de taille 6 Pour les équipes classées 2ème et 3ème du Tournoi, ainsi que celle du Fair-play (ES Stains) : 10 chasubles couleur noire NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 7

5 ballons couleur rose / gris de taille 6 Pour les joueuses classées au concours à 3 points 1ère un bon d’achat à Décathlon d’une valeur de 50 euros 2ème un bon d’achat Décathlon d’une valeur de 40 euros 3ème un bon d’achat Décathlon d’une valeur de 30 euros La journée s’est terminée autour d’un pot de l’amitié. Le Comité 93 représenté par son Président Alain LISTOIR, Astrid ASSET, Laurent ASSET, Jean -Christophe TISSIER, Noël DREANO, Brigitte RETOUT, Esmarc FEVRY et Jean-Philippe PARRAIN tient vivement à remercier tout(e)s les participant(e)s, le Club local ainsi que la municipalité de Noisy-le-Grand. Composition des équipes participantes CS Noisy-le-Grand Basket : JENSEN / MOLINIER / DASILVA / BOSSE / CARVALHO / TULLIO MASTAIL / MAGNAUDEIX / LOVAL Blanc Mesnil SB : CORBIN / LAARAJ / DELLAA.F / MOUKY / DELLAA.S / DIAWARA / BISSAI BIKIME-MIBEUL Entente CTC Union Elite : KOITA. A / MAGDELEINE / MADAOUI / ANTOINE / CHAN / OWUSU KOITA.H JA Rosny : ABERKANE / OCKANIA N’GALA / VIGNOCAN / MERLUCHE / EL AYADI / BENYOUCEF AS Bondy : N’DONGA / SAGANOKO / ALLAIN / DIAKHATE.F / DIAKATE.A / MEBODO / DUMAR ES Stains : SOBRIEL / BEAUDRY / FABRE / LESUEUR / DELIRA / MSIALA NKUNKU / MERABET / PICHET / BADJI / MOLEY USM Gagny : DA VEIRA / GOMES / AIT OUHAMOU / MIGNOT / CHAOUI / DAMIENS Aulnay Fusion Basket : GONCALVES / VERDIER / PEINADO / ROTA / DIAGNE / JANDIA / KEROUI / HAMELIN / CALIXTE / BENJAID Résultats des ¼ Finales Match 1 AS Bondy / Blanc Mesnil SB score 21 à 24 Match 2 Aulnay Fusion Basket / Entente CTC Union Elite score 12 à 35 Match 3 JA Rosny / USM Gagny score 19 à 17 Match 4 CS Noisy le Grand Basket / ES Stains score 35 à 7 Clubs qualifiés en Poule Principale : BMSB / Entente CTC Union Elite / JAR / CSNB Clubs qualifiés en Poule Consolante : ASB / AFB / USMG / ESS Poule Consolante Match 5 AS Bondy / Aulnay Fusion Basket score 28 à 9 Match 6 USM Gagny / ES Stains score 17 à 15 Poule Principale Match 7 Blanc Mesnil SB / Entente CTC Union Elite score 21 à 11 NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 8

Match 8 JA Rosny / CS Noisy le Grand score 21 à 27 Rencontre 7ème place Match 9 Aulnay Fusion Basket / ES Stains score 17 à 18 Rencontre 5ème place Match 10 AS Bondy / USM Gagny score 34 à 11 Rencontre 3ème place Match 11 Entente CTC Union Elite / JA Rosny score 28 à 21 Finale pour la 1ère place Match 12 Blanc Mesnil SB / CS Noisy-le-Grand Basket score 15 à 25 Classement Final 1er CS Noisy-le-Grand Basket 2ème Blanc Mesnil SB 3ème Entente CTC Union Elite 4ème JA Rosny 5ème AS Bondy 6ème USM Gagny 7ème ES Stains 8ème Aulnay Fusion Basket Liste des joueuses retenues pour le match All Star dont les informations quant à sa réalisation seront communiquées ultérieurement. AS Bondy : Awa / Adeline / Leslie / Mani Entente CTC Union Elite : Aissatou / Alexandrine / Awa CS Noisy-le-Grand Basket : Marjorie / Lara / Agathe / Hélène Blanc Mesnil SB : Adja / Johanne / Sihen USM Gagny : Sonia / Lydia

N’hésitez pas à visiter le site des 50 ans du comité 93 50anscdbb93 et retrouver toutes les photos des manifestations dans la rubrique « les évènements ». NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 9 NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 10

Commission sportive

Résultats du 2ème Tour préliminaire Coupes 93 Jeunes AƩente résultats et/ou feuilles de marque non parvenus U17 masculins RSO Audonien / Vaujours Coubron BB du 18 févr résultat saisi et enregistré 95 à 56

U15 masculins de Bagnolet / Pann BC du 19 févr résultat saisi et enregistré forfait Pann BC USM Gagny reçoit ES Stains du 13 févr en aente du résultat et de la feuille de marque SE Pavillonnais / Aulnay Fusion Basket du 10 février score saisi 69 à 71 en aente de la feuille de marque

U13 masculins AC Bobigny / USM Gagny du 20 févr score saisi et enregistré 40 à 22 ES Stains / SE Pavillonnais du 20 févr score saisi et enregistré 14 à 62

U13 féminines ES Stains reçoit AC Bobigny le 13 févr à 14h en aente du résultat et de la feuille de marque

Rencontres des ¼ Finales Coupes 93 Jeunes masculins Nous vous rappelons que le Club recevant doit adresser le double de la convocaon de la rencontre 15 jours avant au Comité départemental.

U20 masculins Match 1 AS Bondy / Vaujours Coubron BB Match 2 Pann BC / ES Stains Match 3 AC Bobigny / Alsace de Bagnolet Match 4 Aulnay Fusion Basket / USM Gagny

U17 masculins Match 1 JA Rosny reçoit Alsace de Bagnolet le 22 mars à 20h (convocaon reçue, dérogaon valideé) Match 2 CS Noisy‐le‐Grand Basket / USB Drancy Match 3 CS Lilas Romainville / RSO Audonien Match 4 AC Bobigny / USM Gagny

U15 masculins Match 1 USB Drancy reçoit BB Livry Gargan le 22 mars à 18h30 (convocaon reçue, dérogaon validée) Match 2 Vainqueur USM Gagny – ES Stains / Alsace de Bagnolet Match 3 CS Lilas Romainville / AS Bondy Match 4 CS Noisy‐le‐Grand Basket / Aulnay Fusion Basket

U13 masculins Match 1 CS Noisy‐le‐Grand Basket / USB Drancy Match 2 BB Livry Gargan / SE Pavillonnais Match 3 AS Bondy / CS Lilas Romainville Match 4 AC Bobigny / Alsace de Bagnolet

Nous vous rappelons que le Club recevant doit adresser le double de la convocaon de la rencontre 15 jours avant au Comité départemental. Date limite le 28 mars 2016

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 11

Rencontres des ½ Finales Coupes 93 Jeunes féminines U17 féminines Match 1 SE Pavillonnais / CS Noisy‐le‐Grand Basket Exempt : AS Bondy

U15 féminines Match 1 CS Noisy‐le‐Grand Basket / AC Bobigny Match 2 CS Lilas Romainville / AS Bondy

U13 féminines Match 1 CS Lilas Romainville / SE Pavillonnais Match 2 Vainqueur ES Stains – AC Bobigny / AS Bondy Ces rencontres devront être jouées au plus tard avant le 9 avril 2016, nous vous rappelons que les Finales se joueront le dimanche 10 avril au Gymnase de la Varenne de Noisy‐le‐Grand. (Vous avez quand même, si vous le souhaitez, la possibilité de les jouer avant cee date limite du 9 avril)

Informaon complémentaire : ces ½ Finales féminines seront jouées avec désignaon d’arbitres officiels. Nous vous rappelons que le Club recevant doit adresser le double de la convocaon de la rencontre 15 jours avant au Comité départemental.

¼ Finales Coupes 93 Seniors masculins et féminines Séniors masculins Nous vous rappelons que le Club recevant doit adresser le double de la convocaon de la rencontre 15 jours avant au Comité départemental. Match 1 CS Noisy‐le‐Grand Basket / ES Stains le 13 mars à 13h30 (convocaon reçue, dérogaon validée) Match 2 BB Livry Gargan / Pann BC le 12 mars à 20h30 (convocaon reçue) Math 3 Neuilly sMarne BB / JA Rosny le 10 mars à 20h30 (convocaon reçue, dérogaon validée) Match 4 Aulnay Fusion Basket / Vaujours Coubron BB en aente de la convocaon Exempt : AS Bondy

Informaon complémentaire : ces ¼ Finales seront jouées avec désignaon d’arbitres officiels avec comme obligaon de jour et d’horaire : le samedi 12 mars 2016 à 20h30.

Séniors féminines Nous vous rappelons que le Club recevant doit adresser le double de la convocaon de la rencontre 15 jours avant au Comité départemental. Match 1 ES Stains / BC Villepinte le 16 mars à 20h30 (convocaon reçue, dérogaon validée) Match 2 Blanc Mesnil SB / Entente CTC Union Elite le 23 mars à 21h (convocaon reçue, derogaon validée) Match 3 USB Drancy / JA Rosny en aente de la convocaon Match 4 Aulnay Fusion Basket / CS Noisy‐le‐Grand Basket en aente de la convocaon Exempt : AS Bondy

Informaon complémentaire : ces ¼ Finales seront jouées en semaine avec désignaon d’arbitres officiels et comme obligaon, en raison du calendrier d’Excellence féminine départementale, de respecter la date limite du 28 mars 2016.

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 12

2ème Phase Championnat Excellence masculine Classement de la 1ère Phase Excellence masculine Poule A 1er SE Pavillonnais 2ème BBA Noisèenne 1 3ème ES Stains 1 4ème BB Livry Gargan 2 5ème Neuilly s/Marne 2 6ème USB Drancy 2 7ème RSO Audonien 8ème BC Villepinte

Classement de la 1ère Phase Excellence masculine Poule B 1er CSM Ile Saint Denis 2ème Pann BC 1 3ème Aulnay Fusion Basket 1 4ème Entente CTC Union Elite 2 5ème Villemomble Sports 2 6ème Alsace de Bagnolet 2 7ème AS Pierrefie 2 8ème USM Gagny

Composion de la 2ème Phase Excellence masculine Poule A : SEP / BBAN 1 / ESS 1 / BBLG 2 / CSMISD / PBC 1 / AFB 1 / Entente CTC Union Elite 2 Poule B : NSMBB 2 / USBD 2 / RSOA / BCV / VS 2 / AdB 2 / ASP 2 / USMG

Nous vous rappelons la demande de dérogaon sur la saison sporve des Clubs suivants : CSM Ile Saint Denis : le samedi 20h BB Livry Gargan 2 : le dimanche 15h30 AS Pierrefie 2 : le dimanche 13h30 Neuilly s/Marne BB 2 : le dimanche 15h30 USB Drancy 2 : le dimanche 17h30

N’hésitez pas à nous communiquer une mise à jour éventuelle

Nous vous précisons également que les résultats entre les équipes qui se sont rencontrés lors de la 1ère Phase ont été conservés et que cela apparaît sur les journées 1, 2 et 3 des matches Aller et Retour. De plus, vous êtes tenus de procéder sur ce championnat à la feuille de marque électronique dès la reprise de la compéon qui commencera le week‐end des 19 et 20 mars 2016

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 13

La Commission Mini BASKET

Suivi Challenge René Lozach U11 masculins

Résultats des 8ème Finales U11 masculins pour le week-end des 13.14 février 2016 Match 2 BC Courneuvien / Pantin BC du 14 févr score saisi 47 à 28 (attente FM) Match 7 AC Bobigny / BC Villepinte du 14 févr score saisi 25 à 34 (attente FM) Résultats du Tour Préliminaire U11 féminines pour le week-end des 13.14 février 2016 Match 2 Blanc Mesnil SB/ Entente CTC Union Elite du 14 févr score enregistré validé 19 à 42 Clubs exempts de ce Tour: VCBB / CSNB / BBLG (Club Elite) / TAC (Club Mini Basket)

Rencontres des ¼ Finales U11 masculins week-end des 03.04 avril 2016 Match 1 CS Noisy-le-Grand Basket (Elite) / Entente CTC Union Elite (Elite) Match 2 Villemomble Sports (Elite) / BC Villepinte (Mini Basket) Match 3 BB Livry Gargan (Mini Basket) / Tremblay AC (Elite) le 3 avr à 9h30 (convocation reçue) Match 4 BC Courneuvien (Elite) / SE Pavillonnais (Mini Basket)

Rencontres des ¼ Finales U11 féminines week-end des 03.04 avril 2016 Match 1 BB Livry Gargan (Elite) / Entente CTC Union Elite (Elite) le 3 avr à 15h30 (convocation reçue) Match 2 Tremblay AC (Mini Basket) / JA Rosny (Elite) le 3 avr à 13h30 (convocation reçue)

Match 3 USB Drancy (Elite) / CS Noisy-le-Grand Basket (Elite) Match 4 ES Stains (Elite) / Vaujours Coubron BB (Elite)

3ème Plateau Baby Basket du samedi 19 mars 2016 3 sites retenus : Drancy / La Courneuve / Villemomble Horaires de 9h30 à 12h Site de Drancy au Gymnase Régis Racine Clubs concernés : USBD / BMSB / AABB / AdB / PBC / ACB / CSNB / VCBB / EPPG / CSMCB Inscription reçue à ce jour : USBD (20) Site de La Courneuve au Gymnase Antonin Magne BCC / SDUS / CSLRB / BBAD / RSOA / ESS / CSME / CSMISD / ASP Inscription reçue à ce jour : Site de Villemomble au Gymnase de l’Est Clubs concernés : VS / JAR / NPS / TAC / BBLG / BBAN / SEP / BCV / BCG / NSMBB / USMG Inscriptions reçues à ce jour : JAR – NPS (25) / TAC (20) NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 14

La Commission des Officiels (CDO)

Passage Examen arbitre départemental stagiaires saison 2014 / 2015 Championnat 2ème Division U20 masculins match 1020 RSO Audonien reçoit Vaujours Coubron BB le 20 mars 2016 à 11h stagiaires désignés : CISERAN (ess) / SOUDJAOUMA (cslrb) examinateur désigné match 1021 SE Pavillonnais reçoit Neuilly sMarne BB le 20 mars 2016 à 14h stagiaires désignés : SYLLA (sdus) / PAUL (nps) examinateur en attente de désignation En attente de passage FOMBA (asb) blessé actuellement.

Bilan formation arbitre départemental La plupart des stagiaires étaient satisfaits de la durée, de la compétence des formateurs, du contenu, des échanges formateurs / stagiaires, des réponses apportées à leurs questions. Comme toujours, un grand nombre déplorait le jour, l’heure et le lieu (lointain) de la formation. Les conditions de formation n’étaient pas idéales car il fallait partager le terrain du Gymnase Toussaint Louverture de Tremblay en France avec une association de tennis qui l’occupait de 10h à 11h15, ce qui nous laissait peu de temps pour la pratique. Malheureusement, vu le nombre de stagiaires inscrits (11) et les absents et les excusés à chaque séance nous n’avons pas pu faire une seule fois un 5 c 5 tout terrain avec deux arbitres afin de mieux travailler la mécanique et le jugement. Nous avons terminé la formation avec 8 stagiaires. Tout de même, nous avons travaillé les grands principes de l’arbitrage en respectant le programme établi. Contrairement à nos souhaits certains stagiaires n’avaient jamais arbitré dans leur Club au vu de leur comportement (absence de coups de sifflet, sifflet pas dans la bouche, les mains dans les poches, etc…), tout de même ils se sont tous montrés très intéressés et motivés. En conclusion, il ne faudra pas s’attendre à la validation d’un grand nombre de stagiaire.

Stage de suivi de formation arbitre départemental Ce stage s’est déroulé sur la période du lundi 22 février au jeudi 25 février 2016 de 10h à 17h. La séance du vendredi 26 février a été annulée en raison de non disponibilité des stagiaires. 17 stagiaires ont été convoqués auxquels s’est rajouté GNENEKA Julie de Marne la Vallée sans aucune obligation. 1 excusé : RENAULT Paul du BBA Noisèenne 9 présents : KAINNOU Yassin de Vaujours Coubron BB / BALDE Habibou du SE Pavillonnais DOUKANSE Sekou – KONE Ismaël – SIBY Abdoulah – MOUDIONGUI Rema du BBA NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 15

Noisèenne / DE TIENTCHEU Océane – BAFUANIKISA BUTUKALA Marina d’Aulnay Fusion Basket / EL GHABBABI Ahmd de Neuilly s/Marne BB KAINNOU et EL GHABBABI ont participé au stage alors qu’ils étaient blessés. 9 absents : EL KHATIR Hasnaa – IVIC Alexandra du BB Livry Gargan / FALL Alassane du Grands Moulins Pantin / FAUCHERY Malcolm du CS Lilas Romainville Basket / JUSTON David du Blanc Mesnil SB KOUAKA Régis du RSO Audonien / MEDJAHED Salim – SOUMARE Samba du Pantin BC

Ecole d’arbitrage : information Comités et Clubs Certaines difficultés d’enregistrement et de validation d’écoles d’arbitrage de niveau 2 ont été rencontrées pour permettre leur validation avant le 29 février 2016. Pour prendre en compte ces difficultés, la date limite de validation des écoles d’arbitrage est repoussée au 10 avril 2016. Rappel Les CTC ont l’obligation de faire valider une Ecole d’arbitrage niveau 2. Au-delà des 5 exigences à couvrir, aucune contrainte supplémentaire ne peut être imposée par le Comité départemental. Une adresse générique est à la disposition des structures : [email protected] Un onglet dédié aux écoles d’arbitrage (mise à jour régulière) est désormais disponible sur le site internet fédéral : www.ffbb.com Suivre le chemin FFBB / Officiels / Arbitres / Ecoles d’arbitrage

Important Toutes les déclarations d’école d’arbitrage doivent être enregistrées dans un premier temps par les Comités au niveau 1 sur FBI dès réception du formulaire de déclaration du Club. Après validation du niveau 2, le statut de l’école d’arbitrage devra être modifié sur FBI par le Comité départemental.

Convention CD93 / UNSS 93 Dans le cadre de notre Convention CD93 / UNSS 93 nous intervenons en accompagnement des jeunes officiels UNSS 93 lors des différentes compétitions sur notre département. C’est en cela que lors des championnats inter académiques Juniors Seniors filles et garçons où l’académie de Créteil accueille celles de et de Versailles, qualificatifs au Championnat de France UNSS, nous avons 3 de nos arbitres qui y participeront, à savoir : Daniel DE FREITAS sur l’après-midi du mercredi 9 mars 2016 au gymnase du Lycée Jean Jaurès de Montreuil pour les juniors féminines

Ismaël SIDIBE également sur l’après-midi du mercredi 9 mars 2016 au gymnase du Lycée Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec pour les juniors masculins

Louis BAPTISTE sur l’après-midi du mercredi 16 mars 2016 au gymnase Sivos de Stains pour les cadettes NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 16

La Commission Technique

Suivi réponses sur noms du Correspondant Technique Club Depuis notre 1ère demande, 6 Clubs ont répondu : Alsace de Bagnolet / EPP Gervaisienne / AC Bobigny / BBA Dugny / BB Livry Gargan / CS Lilas Romainville BB

Clubs NOM DU CORRESPONDANT AdB Patrice GUILLEMET ASB Francis CRESPIN ASP Sans réponse ACB Khaled LAGUEB AFB Sans réponse CSLRB Florencia THOMAS AABB José ROSA BMSB Eric LADISLAS BBLG Philippe BASTIDE CSNB Alexandre FERRET EPPG Stéphanie ROQUES DARRAS RSOA Sans réponse ESS Misel TOPOLOVAC JAR Florian CARTIGNY NPS Sans réponse RSCM Club en sommeil SDUS Sans réponse NSMBB Thierry JARDINO SE PAV Sans réponse USMG Laurent FAZILLEAU TAC Yacouba CISSE BBAN Timothée GAUTHIEROT BCC Christophe CORBISE BCV Sans réponse CSMCB Alain BROSSIER CSMISD Sans réponse VS David GONCALVES CSME Alexandre AUNAVE PBC Léa SABOUI USBD Becaye N'DIAYE VCBB Laurent ASSET BBAD Lydvie PLACERDAT

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 17

Training Camp Féminin du dimanche 20 mars 2016 Training Camp U10 et U11 féminines nées en 2005 et 2006 Gymnase Colette Besson, 76 avenue de Verdun 93230 Romainville (Accès : bus 105, arrêt Liberté) Une convocation individuelle a été adressée à chacune des joueuses concernées (+ de 300 envois) Cette manifestation fait l’objet d’un après-midi ludique dédié aux mini basketteuses du 93 Chaque participante recevra une récompense et un goûter

Formation des Cadres Formation Présentiel 1 Gymnase Lurcat 50 rue Roger Salengro 93120 La Courneuve 20. 21 février 2016 de 9h à 18h 27.18 février 2016 de 9h à 18h 05.06 mars 2016 de 9h à 18h 19 mars 2016 examen de 9h à 13h 9 inscriptions reçues à ce jour : LE CANN-BAUWE – WEBEMBE TUITCHEU (bmsb) / EDOM (sep) DIAGNE (usbd) SYLLA (sdus) THIEBAUT (vs) / ROLAS – LEE (cslrb) / DOUBLET (bban) BILAN : la semaine prochaine

2ème Stage Animateur Du lundi 29 février au vendredi 4 mars 2016 de 9h à 17h30 au Gymnase Saudemont de Bagnolet 5 mars 2016 de 9h à 13h séance arbitrage 12 mars 2016 examen 9h à 13h 20 inscriptions reçues : KHOON YAM – SOUDJAOUMA (cslrb) / MORADEL (bcc) / BROUSTE (csnb) IVIC (bblg) / DARWISH (rsoa) / DIOUF – KANOR (usbd) / EL AYADI (jar) / MENTHOR – MAKUNTIMA – DULIO (adb) / MEDJAHED – SOUMARE – MEITE (pbc) / KABA (sep) / AMDOUNT – JEAN – ERAMBERT – MANGASSOUBA (csme) BILAN : la semaine prochaine

Formation Initiateur Gymnase Lurcat 50 rue Roger Salengro 93120 La Courneuve 16.17 avril 2016 de 9h à 18h 23.24 avril 2016 de 9h à 18h 30 avril 2016 de 9h à 18h 7 mai 2016 de 9h à 18h 14 mai 2016 examen de 9h à 13h 7 inscriptions reçues à ce jour : BOUBLI (bac) / DIABY (ess) / KOITA (cslrb) / MANDRON – LAMALLE (usbd) / LIMA SOARES (csme) / GELANT (Chelles 77)

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 18

1er Stage Initiateur Gymnase Lurcat 50 rue Roger Salengro 93120 La Courneuve Du lundi 18 avril au vendredi 22 avril 2016 de 9h à 17h30 7 mai 2016 de 9h à 13h 14 mai 2016 examen de 9h à 13h 8 inscriptions reçues à ce jour : KAKULE-MATUMO (adb) / BARBET (bblg) / CISERAN (ess) / ROTA (afb) LASSERVE (usbd) / SYLLA (afb) / AHAMED (bban) / REGIS (Chelles 77)

2ème Stage Initiateur Gymnase Lurcat 50 rue Roger Salengro 93120 La Courneuve Du lundi 25 avril au vendredi 29 avril 2016 de 9h à 17h30 7 mai 2016 de 9h à 13h 14 mai 2016 examen de 9h à 13h 4 inscriptions reçues à ce jour : BARBIER (adb) / YAICI (bblg) / GOYOR - ERAMBERT (csme)

3ème Stage Animateur En raison du nombre de personnes souhaitant s’inscrire à cette formation au mois de février et que n’avons pas pu accueillir sur cette période, nous vous informons de la mise en place sur la 1ère semaine de juillet 2016 d’un nouveau stage Du lundi 4 juillet au vendredi 8 juillet 2016 de 9h à 17h30 Examen de samedi 9 juillet 2016 de 9h à 13h Vous pouvez vous inscrire dès maintenant

Compte rendu du Challenge Benjamins Benjamines Dimanche 28 février 2016 à Clichy sous-Bois

La finale départementale du challenge Benjamins Benjamines s’est déroulée le dimanche 28 février 2016 de 9h à 13h au gymnase Desmet à Clichy sous-bois. Les clubs ont dans un premier temps organisé les épreuves en amont. Les deux joueurs ayant eu le score le plus élevés ont été convoqués à la finale départementale. Le résultat des épreuves est le suivant : NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 19

EPREUVE N°1 EPREUVE N° EPREUVE N°3 - EPREUVE N° Nom(s) Prénom(s) Club - CELINE DU- 2 - BORIS SANDRINE 4 - TONY SCORE MERC DIAW GRUDA PARKER Musunda Maiana BBLG 8 13 7 10 38 Diop Fatou AABB 12 11 12 2 37 Dago Andréa BCC 4 11 6 6 27 CSLR Oulebsir Sara 10 6 8 3 27 B Bernard Lily-Rose BBLG 8 8 4 6 26 Moussa Rachid Annie SDUS 8 3 7 4 22 Pastel CSLR Hamadi Alicia 4 10 4 3 21 B Mbumba Mulala Yeni SDUS 3 5 4 4 16 Boudaoud Soraya ESS 1 2 2 3 8 Diagne Fatma ASB Abs Abs Abs Abs Ebara Lindsay BCC Abs Abs Abs Abs Fomba Waraba ASB Abs Abs Abs Abs Haustant Tya CSNB Abs Abs Abs Abs Latestere Laurianne CSNB Abs Abs Abs Abs

Lors d’une égalité c’est le joueur qui a eu le plus gros score à l’épreuve Tony Parker qui passe devant.

EPREUVE N°1 - EPREUVE N°3 - EPREUVE N°4 EPREUVE N°2 Nom(s) Prénom(s) Club CELINE DU- SANDRINE GRU- - TONY PAR- SCORE - BORIS DIAW MERC DA KER KERTOUBI Ilyès BCC 10 13 11 11 45 EBWEA Prince VS 10 10 16 8 44 El Arji Amar BBLG 10 10 10 10 40 FRANCINA Alexandre CSLR 13 10 12 4 39 BOTTE PJ VS 8 3 13 10 34 LUN Shawn BBLG 10 9 6 6 31 FAHIM Ilal SDUS 12 9 6 3 30 MGVEGUE Sweyni CSLR 8 12 6 4 30 HADDOUCHE Bilal VCBB 4 9 4 4 21 KALEMBA Simeon BCC 8 11 2 0 21 PITCHEE Axel BCC 4 7 4 4 19 ATES Kévin ASB 2 7 6 1 16 MAHON Aymeri BBAD 4 6 2 3 15 AID SAADI Idir SDUS Abs Abs Abs Abs CENGIZ Taylan JAR Abs Abs Abs Abs Ali HASSAINE VCBB Abs Abs Abs Abs Mohamed MANSARI Youness ASB Abs Abs Abs Abs SONGUE Elliot JAR Abs Abs Abs Abs

Les trois premiers ont été qualifiés pour participer à la finale régionale qui s’est déroulée durant le Tournoi Inter comité à Savigny le temple pour les garçons et à Rueil Malmaison pour les filles. Nous remercions le club de Clichy sous-Bois pour le prêt de la salle, les parents et les entraîneurs qui ont accompagnés les joueurs un dimanche matin après une semaine de dur labeur. Un grand remerciement également à Chelsea ONESTAS, Laëticia KIKUBI et Etienne MACKOSSO pour l’aide à l’encadrement de cette manifestation. Laurent ASSET et Esmarc FEVRY NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 20 CIC LIFBB du samedi 20 février 2016 Sélections U14 masculins et féminines Sélection U14 féminines au Plessis Trévise (77) Sur les deux premiers week-ends de décembre, nous avons vu évoluer 40 joueuses de 16 Clubs différents dans le but de faire partie de la Sélection départementale. Suite à cela, nous avons eu 5 séances pour constituer un groupe avec les 10 meilleures potentielles et faire en sorte qu'elles sachent jouer ensemble autant offensivement que défensivement. Bien que la majeure partie des joueuses aient été investies, d'autres ont raté pas mal d'entraînements ce qui a eu un impact sur le reste du groupe puisque nous n'avons réussi à faire qu'une seule séance avec au moins 10 joueuses. 2 sélectionnées ont dû décliner « l'invitation » au Tournoi pour cause de blessure, nous sommes parties avec 9 joueuses au Plessis Trévise pour en découdre avec nos homologues des autres départements.

Composition de notre Sélection : TAHRAT Dihya (bcc) / BASEYILA Elikya (usbd) LANSARDIERE Justine – RABEYRIN Elisa (bblg) / NIARE Nahan (aabb) / GANTSU Jennifer (asb) / DELABARTHE Maeva – KEBE Mama – LOKAFA Claudiane (sdus)

1er match contre la Sélection départementale du CD 78

Bon début de match, nous prenons jusqu'à 5 points d'avance grâce à une défense agressive. Malheureusement, la fin de la période se déroulera tout autrement puisque l'équipe adverse bénéficiera de contre-attaques suite à de mauvaises passes ce qui lui permettra de repasser devant. 2eme mi-temps à l'identique de la 1ère où nous arrivons de nouveau à distancer l'adversaire en nous imposant physiquement mais pour longtemps car le groupe connaîtra un gros manque de cohésion en attaque et un relâchement en défense.

2eme match contre la Sélection départementale du CD 95

Match très physique, nous sommes rentrés dans le combat tout de suite. Nous avons remporté la quasi-totalité de nos duels à l'intérieur. Beaucoup d'engagement des 2 côtés du terrain, nous avons mené au score durant toute la rencontre.

3eme match contre la Sélection départementale du CD 92

Dernier match où nous payons physiquement la rencontre que nous venons tout juste de terminer. Les Hauts de Seine prennent rapidement 10 points d'avance. Après une prise de conscience et un sursaut d'orgueil, nous allons réussir à revenir au score et même à passer devant dans les 2 dernières minutes du match. La rencontre sera serrée jusqu'au bout et nous perdrons d'1 point après plusieurs NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 21

échanges de leader.

NIARE Nahan (AABB) sera la seule joueuse à participer au All Star Game, bien que dans le même registre BASEYILA Elkya (USBD) avait aussi sa place parmi les 20 meilleures joueuses du 6tournoi.

Bilan

Avec une assiduité plus régulière de certaines joueuses, nous aurions pu approfondir les aspects collectifs du jeu et certainement finir invaincues du Tournoi. Cyril BARBET et moi-même tenons à remercier, les joueuses, leurs entraîneurs, les parents, les Clubs qui nous ont prêté leurs salles.

Cyril BARBET & Eric LADISLAS Responsables de la sélection U14 F

Sélection U14 Masculins à Arcueil (94)

Avant d’arriver au Camp Inter Comité (CIC), nous nous sommes rassemblés durant 8 samedis matins. Cette année nous avons convoqué les anciens sélectionnés de la saison dernière et les grands gabarits qui ont été répertoriés selon le logiciel de la FFBB. Les deux premiers rassemblements étaient dédiés à la détection. Nous avons donc écarté certains joueurs qui ne répondaient pas aux critères de détections. Les autres matinées, nous avons préparé le CIC. Durant ces rassemblements, nous nous sommes attachés principalement aux préconisations de la ligue Ile de France à savoir la Run and Trap, le jeu rapide et la forme de jeu placé de l’Ile de France. Le samedi 20 février 2016, la sélection U14 masculine du Comité Départementale de Basket Ball de la Seine-Saint-Denis participait au Camp Inter Comité organisé par la ligue Ile de France à Arcueil. Ce camp était organisé de la manière suivante, deux poules, une basse et une haute qui tenait compte des résultats du TIC U13 masculins de la saison 2014 / 2015. L’objectif de ce camp est double, d’une part de détecter les potentiels qui intégreront le pôle espoir masculin pour la saison 2016 / 2017 et d’autre part de sélectionner les joueurs pour la sélection régionale 2016. La Seine Saint Denis était dans la poule basse avec le comité des Yvelines, le Val d’Oise et l’Essonne. Le matin nous avons joué nos trois rencontres de poule. Cela s’est soldé par une défaite contre les Yvelines et deux victoires contre le Val d’Oise et l’Essonne. Durant la matinée les entraineurs du Pôle Espoir masculin ont observé l’ensemble des sélections dans le but de constituer deux équipes qui allaient disputer un match d’All Star Game l’après-midi. NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 22

Seul un joueur a été repéré dans notre sélection il s’agit de Charles GNAGBI du club de Saint Denis US. Il fera les tests d’entrée au pôle espoir masculin le mercredi 23 mars 2016 à Chatenay Malabry. On pourra noter d’autre part une certaine déception, car certains joueurs qui avait participé aux tests d’entrée au Pôle la saison dernière n’ont pas répondu présents le jour du Camp. Voici la liste des joueurs qui ont participé au CIC : BOUAKKAZ Massine (CSLRB), GNAGBI Charles (SDUS), HANNACH Ahmed (ADB), MAGASSA Ibrahim (VS), MAHANGA Yanis (VS), MAU Melvin (BCC), MEYER-TOSCANINBO Victor (JAR), VESSAT Samuel (SDUS), SOUARE Mamadou (VS) et TOPOLOVAC Tony (SDUS)

Laurent ASSET Chelsea ONESTA Esmarc FEVRY

Détections Sélection U12 masculins C es détections se réaliseront en 4 périodes L a 1ère se déroulera le dimanche 13 mars 2016 Parc des Sports de Marville gymnase Lurcat de La Courneuve de 9h30 à 12h Cette détection a pour but de constituer la Sélection départementale 2016 / 2017 qui aura comme objectif la préparation des compétitions suivantes Tournoi d’Automne du 1er novembre 2016 Tournoi de Noël de la Zone Nord en décembre 2016 Tournoi Inter Comités de la Ligue Ile de France en mars 2017 Une convocation sera adressée à chaque joueur né en 2004, nous comptons sur vous afin que vos jeunes répondent à cette convocation. Les prochaines dates seront : le 20 mars 2016 au Gymnase Flessel de Drancy Le 27 mars 2016 au Gymnase du Moulin Neuf d’Aulnay-sous-Bois Et le 3 avril 2016. en attente de la salle

Détections Sélection U12 féminines C es détections se réaliseront sur la période du 25 au 28 avril 2016 en attente de la salle. Ces détections ont pour but de constituer la Sélection départementale féminine 2016 / 2017 qui aura comme objectif la préparation des compétitions suivantes : Tournoi d’Automne du 1er novembre 2016 Tournoi de Noël de la Zone Nord en décembre 2016 Tournoi Inter Comités de la Ligue Ile de France en mars 2017 Une convocation sera adressée à chaque joueuse née en 2004, nous comptons sur vous afin que vos jeunes répondent à cette convocation. NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 23

Informations diverses

FETE SCOLAIRE USEP 93 du 14 mars 2016 La 2ème Fête Scolaire USEP 93 se déroulera sur la journée du lundi 14 mars 2016 au Gymnase de la Varenne de Noisy‐le‐ Grand

OPERATION BASKET ECOLE Et cette opération continue, puisque nous avons à ce jour recensé : 1 école sur la commune du Pré Saint Gervais 15 écoles sur la commune de Montreuil 1 école sur la commune du Blanc Mesnil 23 écoles sur la commune de Stains 21 écoles sur la commune d’Aubervilliers Soit un total de 61 écoles. Si vous intervenez en milieu scolaire 1er Degré (Ecole élémentaire et maternelle), n’hésitez pas à nous informer mais surtout a présenté l’opération au chef d’établissement et également à contacter le Conseiller Pédagogique de Circonscription du Secteur. Je pense notamment au secteur Bondy (Francis CRESPIN), Noisy‐le‐Grand (Alexandre FERRET), Blanc Mesnil (Eric LADISLAS et Mamadou CAMARA) ….. Votre Correspondant à ce niveau est le Coordonateur/Chargé de Mission du Comité départemental M Jean‐Philippe PARRAIN

OPERATION KINDER En présence de la FFBB, KINDER a annoncé le lancement du premier grand mouvement solidaire connecté : « Qui court donne » accessible au grand public. Mauro RUSSO (Directeur Général de Ferrero France), Tony ESTANGUET (triple champion olympique de Canoë) et Julien LAUPETRE (Président de Secours populaire français) ont donné le coup d’envoi de ce dispositif d’envergure dont l’enjeu primordial est l’accès au sport pour tous les enfants. Cette annonce a été suivie d’une course symbolique comptabilisant les toutes premières foulées solidaires qui permettront à des enfants aidés par le Secours populaire français d’accéder aux plaisirs du sport. Kinder propose à tous les joggers passionnés ou occasionnels, de donner un autre sens à leur footing. Ils peuvent désormais s’inscrire sur www.quicourtdonne.fr afin de participer seuls, entre amis ou en famille, aux challenges mensuels lancés par les partenaires sportifs (dont la FFBB) et les ambassadeurs du programme Kinder + Sport. Le principe est simple et entièrement gratuit : après s’être inscrit sur www.quicourtdonne.fr, il suffit de lancer son application de running habituelle pour comptabiliser ses kilomètres parcourus et accomplir le challenge en cours. Kinder délivre alors le nombre d’accès au sport (licences et équipements sportifs) dans le cadre de l’épreuve : le mouvement solidaire connecté est en marche. Chaque année, Ferrero France investit 1,8 million d’euros dans son programme Kinder + Sport, qui a déjà bénéficié à 190 000 enfants sur le territoire depuis sa création. « Qui court donne » vient ainsi renforcer le déploiement du programme en France qui repose sur une collaboration de proximité avec des partenaires sportifs de renom : le Racing 92, le HBC Nantes, le Havre Athlétic Club, le Rouen Métropole Basket, Le LOU Rugby, le Stade de Reims Football, le Mans Sarthe Basket mais aussi la Fédération Française de Basket Ball. Opération Kinder : http://www.ffbb.com/la‐ffbb‐aux‐cotes‐de‐kinder‐pour‐lancer‐qui‐court‐donne NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 24

DISPOSITIF EMPLOI CNDS 2016 Les DDCS et les DRJSCS accompagnent les structures associatives conformément à leurs territoires d’intervention et instruisent chacune en ce qui les concerne les dossiers de création ou de consolidation des emplois. La gestion administrative des conventions emploi relève de l’échelon régional. Le dispositif francilien de soutien à l’emploi permet, sous réserve des moyens financiers mobilisables de l’association sportive requérante et en cohérence avec les objectifs de son projet associatif et/ou plan de développement, d’apporter un appui financier aux postes relevant des champs technique, pédagogique et administratif. Les éducateurs sportifs recrutés devront impérativement être qualifiés ou engagés dans un parcours de formation aux métiers du sport visant l’obtention d’un diplôme inscrit au répertoire national de la certification professionnelle. Le régime d’aide est variable selon les missions attribuées au bénéficiaire. En 2016, les créations d’emplois devront principalement se réaliser en territoires prioritaires et / ou venir en appui de projets à forte dimension sociale ou construits en faveur de publics prioritaires. Le recrutement d’éducatrices sportives sera particulièrement encouragé. Unifier les dispositifs d’aide à l’emploi Les décisions afférentes à la durée de l’aide (convention initiale d’une durée maximale de 4 ans), à son renouvellement, à son éventuelle dégressivité et/ou à la mise en cohérence des conventions signées précédemment sont appréciées selon quatre volets : Aide à l’emploi CNDS dégressif : 34 500 € sur 4 ans (12 000 € 10 000 € 7 500 € et 5 000 €) ; Aide à l’emploi CNDS non dégressif : plafonné à 12 000 € par an avec évaluation obligatoire avant renouvellement éventuel de l’aide ; Aide à la consolidation / poursuite de l’emploi CNDS (nouvelle convention de 4 ans après convention initiale ou aide ponctuelle supplémentaire d’un an) : plafonné à 5 000 € par an après évaluation obligatoire avant renouvellement de l’aide ; Aide à l’emploi « Citoyens du sport » dit CIEC : création de poste d’éducateur (trice) sportif (ve) pourront bénéficier d’une aide de 18 000 €/an pendant 3 ans, sous réserve de répondre à l’un des trois critères suivants (non cumulatifs) : Les postes créés par des structures dont le siège social est situé dans un Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) ; L’équipement d’APS dans lequel intervient principalement l’éducateur (trice) sportif (ve) est implanté dans un QPV ; Les actions développées par l’association concerne un public majoritairement composé d’habitants de QPV. Les aides non dégressives (Emploi CNDS) seront principalement allouées aux créations d’emplois participant au développement de la pratique sportive des habitants relevant de la géographie prioritaire. Les autres emplois dont la forte utilité sociale sera identifiée par les services instructeurs pourront bénéficier au cas par cas d’une aide emploi CNDS non dégressive dans la limite de 12 000 € par an sur 4 ans. Les initiatives nécessitant la création d’emplois pour favoriser les regroupements d’associations sportives (à travers par exemple une fusion de Clubs ou la création d’un Club Omnisports), ou la création de groupements d’employeurs pourront bénéficier de ce régime. Le financement des Emplois Sportifs Qualifiés (ESQ) s’effectue sur la part territoriale et sur la base d’une allocation de 12 000 € par an. Accompagner l’apprentissage Les crédits de la part territoriale de CNDS pourront être mobilisés sous forme d’une aide aux employeurs de jeunes en contrat d’apprentissage dans le champ sportif, dans les conditions suivantes : L’association doit être éligible au CNDS, groupement d’employeurs inclus ; La subvention est attribuée pour la durée du contrat d’apprentissage et pour deux anx maximum ; La formation associée au contrat d’apprentissage doit conduire à un diplôme d’encadrement sportif éligible à l’apprentissage et figurant au Code du sport ; L’aide se limite aux seules associations qui ne seraient pas financièrement en mesure de recruter sans cette NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 25

subvention ; La subvention est calculée de manière à ce que, après déduction de toutes les aides de droit commun et des aides locales éventuelles (collectivités, sponsors….), un coût résiduel de 300 euros par mois reste à la charge de l’employeur ; La subvention est plafonnée à 6 000 € par an. La formation des acteurs du sport Prioritairement portées par les structures du niveau régional et départemental (comités départementaux, ligues et comités régionaux), les dispositifs et actions de formation mises en œuvre par ces structures devront veiller à prendre en compte les besoins des Clubs en lien direct avec le public. Les actions dédiées à la formation des bénévoles, cadres dirigeants, animateurs, arbitres ou juges, et des éducateurs (hors formations professionnelles, diplômantes), devront faire l’objet d’une articulation lisible avec les priorités régionales et favoriser les transformations durables. Les formations qui contribuent à promouvoir les valeurs du sport, à lutter contre les incivilités, la violence et les discriminations seront prioritairement soutenues ; notamment celles des éducateurs et des arbitres /juges directement au contact de ces situations. De même, les formations outillant les associations sportives pour accueillir des publics prioritaires ou la prise de responsabilité des femmes dans les instances dirigeantes, ou pour favoriser le développement du sport‐ santé, feront l’objet d’un appui marqué. Une attention prioritaire sera portée aux actions de formation des bénévoles relatives aux principes de laïcité et aux valeurs de la République.

Une stratégie régionale en direction des publics prioritaires, pour des actions structurantes En faveur de la correction des inégalités d’accès au sport pour les publics et populations qui en sont le plus éloigné ; En direction des territoires carencés ; quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et zones de revitalisation rurale (ZRR). La cartographie des quartiers prioritaires de la politique (QPV) de la ville est accessible sur le site http://sig.ville.gouv.fr Les communes se situant en zone de revitalisation rurale (ZRR) sont identifiables sur le site internet de l’observatoire des territoires : observatoire‐des‐territoires.gouv.fr La mise à l’activité physique de publics éloignés de la pratique sportive constitue l’un des axes majeurs de la part territoriale. Les interventions en la matière privilégieront les projets associatifs orientés durablement vers cet objectif. Les crédits du CNDS devront cibler spécifiquement les publics les plus éloignés du sport : les jeunes filles et les femmes, les personnes en situation de handicap, les publics socialement défavorisés, les habitants, notamment jeunes, évoluant dans les quartiers de la géographie prioritaire, les seniors et les personnes sous main de justice. Les structures sportives traditionnellement mobilisés auprès de ces publics seront fortement soutenues dans leurs actions visant à structurer leur offre ou à accueillir de nouveaux publics. Les disciplines sportives s’engageant dans le développement d’actions sur ces territoires (QPC / ZRR) afin d’assurer une diversité pérenne de l’offre d’activités sportives, facteur de mixité et de lien social, seront également fortement soutenues. Une attention particulière sera portée aux projets permettant de développer l’activité sportive régulière de personnes en situation de handicap ou en faveur de l’expérimentation de nouvelles pratiques sportives au bénéfice de ce public. Afin que l’objectif régional de correction des inégalités d’accès aux activités sportives soit atteint, au moins 60 % de la part territoire globale (dont emploi) sera prioritairement orientée sur les actions menées en direction des publics issus des quartiers en politique de la ville et zones de revitalisation rurale. Des appels à projets pour des opérations spécifiques NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 26

Promouvoir l’apprentissage de la natation, notamment par le programme « j’apprends à nager » Renforcer la pratique des jeunes filles et des femmes dans les territoires prioritaires Toute initiative de proximité permettant le développement de la pratique sportive des jeunes filles et des femmes dans les quartiers prioritaires de la ville et les zones de revitalisation rurale, constitue une priorité. L’antenne médicale de prévention du dopage (AMPD) sera soutenue par le CNDS sur la base des éléments contenus dans la convention signée avec le DRJSCS IDF et des bilans d’activité de l’AMPD. Assurer la protection des la santé des sportifs La mise en place d’actions, notamment par les Centres Médico‐sportifs (CMS) de protection des pratiquants d’activités physiques et sportives, de prévention de la mort subite du sportif, de prévention du dopage et de la préservation de la santé par les APS constitue une prioritaire. Promouvoir la pratique sportive comme facteur de santé et développer son recours comme élément de prescription non médicamenteuse par les professionnels de santé En 2016, les Clubs, Ligues ou Comités qui déposeront un projet « Sport Santé » devront procéder à leur inscription sur le site régional administré par le CROSIF www.santeparlesport.fr/national. L’engagement de l’association ‐ Club, Comité départemental, CDOS, Ligue ou Comité régional‐ dans cette démarche de référencement sera une des conditions d’éligibilité aux dotations du CNDS sollicitées sur cette thématique. Un soutien sera apporté aux actions déployées dans le cadre de l’opération « Sentez‐vous sport » permettant d’offrir une lisibilité aux acteurs du mouvement sportif actifs dans le champ de la promotion de la santé par le sport. La promotion de la pratique physique et sportive comme facteur de santé permet de lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique qui favorisent le développement de nombreuses pathologies chroniques. Le plan régional « Sport, Santé, Bien‐être » fixe le cadre privilégié d’une intervention de qualité pour tous et à tous les âges de la vie en coopération avec l’Agence régionale de santé : les activités structurantes qui s’y rattachent sont en 2016 soutenues dans le cadre de deux appels à projets CNDS. La promotion de la pratique sportive encadrée comme élément de prescription non médicamenteuse par les professionnels de santé, doit notamment concourir à : Amélioration l’organisation, la mise en réseau de tous les acteurs régionaux du sport et de la santé pour favoriser l’accès à la pratique d’activité physique et sportive pour tous ; Promouvoir et développer les APS pour les personnes à risque et celles atteintes de maladies chroniques non transmissibles ; Promouvoir et développer les APS pour les publics qui en sont le plus éloignés ainsi que pour les publics à besoins spécifiques, particulièrement pour les personnes en situation de handicap ; Promouvoir et développer les APS dans le but de maintien de l’autonomie pour les personnes avançant en âge (vivant à domicile et/ou en EHPAD) ; Renforcer la capacité des structures sportives à accueillir les publics à besoins particuliers par le développement des compétences d’encadrement (formation) et la professionnalisation (développement de l’emploi qualifié) : Renforcer le prise en compte de l’activité physique et sportive comme facteur de santé par les contrats locaux de santé et les ateliers santé ville. Les acteurs du mouvement sportif pourront complémentairement mobiliser les crédits de l’Agence Régionale de Santé d’Ile‐de‐France qui publie un guide relatif à ses interventions en matière de prévention. Autres actions sportives Les actions éligibles dans cet axe sont notamment : Spécifiquement pour les structures du niveau régional (Ligues et Comités régionaux) L’accompagnement et le perfectionnement des sportifs à fort potentiel ; le suivi des structures d’accueil des sportifs à fort potentiel ; Prioritairement pour les structures de niveau local et départemental (Clubs et Comités départementaux) : Le développement des associations sportives ; l’incitation à la venue dans le Club ; L’école de sport NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 27

L’accompagnement et le perfectionnement des sportifs à fort potentiel et l’accompagnement des structures d’accueil Les actions dédiées à l’accompagnement et au perfectionnement des sportifs à fort potentiel, hors ou en structures (hors frais de déplacement et inscription en compétition), devront faire l’objet d’une articulation lisible avec les orientations définies par la fédération de la spécialité sportive concernée et les priorités régionales. Ces projets relèvent exclusivement du niveau régional. Le développement des associations sportives Outre les actions de développement initiées par les têtes de réseaux régionales ou départementales, les actions mises en œuvre dans le cadre des projets éducatifs territoriaux (PEDT) pourront être soutenues par les crédits du CNDS. Elles participent à élargir l’offre sportive en direction des jeunes publics par l’intervention des associations sportives et favorisent l’inscription dans les Clubs. Des passerelles, des synergies avec l’opération « Savoir nager » de la Fédération française de natation, ou les appels à projets « j’apprends à nager » et « Pratiques féminines dans les QPV / ZRR » pourront‐être recherchées dans ce cadre. Lorsque des partenariats institutionnels locaux sont identifiés, un soutien aux actions relevant de l’accompagnement éducatif pourra être maintenu en 2016. L’animation autour des grands évènements sportifs internationaux Les crédits de la part territorial du CNDS pourront être mobilisés pour accompagner les projets d’animation et les actions locales organisés en marge des grands évènements sportifs internationaux (GESI) et qui s’inscrivent dans une démarche éducative, citoyenne et durable. Les actions d’animation territoriale qui s’inscrivent dans le cadre de l’opération « Tous prêts » pourront faire l’objet d’un soutien dans le cadre de la campagne CNDS 2016 Nous vous informons que le CDOS 93 organise des permanences pour les dossiers CNDS 2016 Sport Santé : Mercredi 16 mars 2016 de 9h à 17h Mercredi 23 mars 2016 de 9h à 17h Contact : Damien RICHARD [email protected]

DISPOSITIF LOCAL D’ACCOMPAGNEMENT Le dispositif local d’accompagnement (DLA) est un dispositif public qui permet aux associations employeuses, structures d’insertion par l’activité économique et autres structures d’utilité sociale employeuses de bénéficier d’un accompagnement afin de développer leurs activités et de les aider à créer ou consolider des emplois. Le DLA a été créé en 2002 par l’Etat et la Caisse des dépôts, avec le soutien du Fonds social européen, rapidement rejoints par le Mouvement associatif. Soutenu et financé au niveau territorial par les collectivités locales, il est animé au niveau national par l’Avise. Les structures sont accompagnées localement grâce à un réseau de 106 DLA départementaux et de 24 DLA régionaux, portés par des structures associatives aux compétences variées, Celles‐ci sont également entourées d’experts sectoriels et thématiques organisés au niveau national en centres de ressources DLA : sport, insertion par l’activité économique (IAE), culture, social, financement, environnement. Accompagner le développement des structures d’utilité sociale employeuses Les cibles prioritaires du DLA sont les associations employeuses de petite et moyenne taille, les structures d’insertion par l’activité économique et les coopérations à finalité sociale créatives d’emplois. Il s’agit plus particulièrement de structures qui : Ont la volonté de consolider leurs activités, de pérenniser leurs emplois ; Ont identifié des difficultés qui nécessitent un appui professionnel externe ; S’interrogent sur leur stratégie de consolidation, de développement de leurs activités. Un accompagnement DLA doit se justifier par la consolidation et le développement de l’emploi et/ou l’amélioration de sa qualité. En 2014, le dispositif a accompagné 6 500 structures d’utilité sociale. NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 28

Comment ça marche ? Le DLA se divise en plusieurs grandes étapes. Accueil et orientation. Le chargé de mission DLA reçoit la structure pour un temps d’échange et d’information afin d’analyser et de déterminer la pertinence d’une intervention DLA. Il est également possible que le chargé de mission DLA oriente la structure vers d’autres acteurs de l’accompagnement. Diagnostic partagé et plan d’accompagnement. Le chargé de mission DLA réalise un diagnostic partagé de la situation et identifie la problématique. Si la structure accepte les préconisations qui découlent de ce diagnostic, il élabore et met en place avec elle un plan d’accompagnement. Ce plan d’accompagnement comprend une ou plusieurs actions d’appui de différentes natures, échelonnées dans le temps. Il peut comprendre des ingénieries individuelles et/ou collectives réalisées par un prestataire, un appui technique, du mécénat de compétences. En 2014, 4 500 structures ont bénéficié d’un diagnostic partagé. Mise en place de l’accompagnement. Le chargé de mission DLA recherche un prestataire externe pour mettre en œuvre le plan d’accompagnement validé par la structure. Cet accompagnement prend souvent la forme d’une ou de plusieurs missions de conseils, individuelles ou collectives, financés par le DLA. Suivi et consolidation de l’accompagnement. Tout au long de l’accompagnement, le chargé de mission DLA s’assure du bon déroulement de la mission. Le suivi, appelé phase de consolidation de l’accompagnement, vise à mesurer l’impact de l’action menée sur le développement des activités et des emplois de la structure et à identifier de nouveaux besoins. Depuis sa mise en place, 46 000 structures d’utilité sociale ont bénéficié d’un accompagnement DLA représentant 562 000 emplois consolidés.

SERVICE CIVIQUE : RECRUTEZ Etudiez les possibilités d’accueil de volontaires au sein de vos structures, et ensuite, n’hésitez pas, foncez ! C’est en substance le message adressé aux associations du secteur hospitalier, social et médico‐social par Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Le contexte Le Président de la République a fixé l’objectif de rendre le service civique universel, c’est‐à‐dire de permettre à tout jeune qui souhaite s’engager de pouvoir le faire. 70 000 jeunes devaient pouvoir effectuer un service civique en 2015, pour atteindre 150 000 dès que possible. Campagne de promotion La circulaire diffusée sous la plume ministérielle met en avant tous les atouts du service civique. Les bienfaits de cet engagement civique sont rappelés, au premier rang desquels figure naturellement l’enrichissement réciproque qui en découle pour le volontaire comme pour la structure. Les retours d’expérience, qui commencent à remonter, sont très positifs et donc très encourageants. Mais la ministre ne se contente pas du discours qui pare habituellement le service civique de toutes ses vertus. Elle brandit un atout plus concret, peu mobilisé jusqu’à présent : l’argument financier. Elle insiste sur la modicité de la somme restant à la charge de la structure en précisant que « la seule contribution financière attendue des structures d’accueil est le versement au jeune de 106,31 euros par mois, en espèces ou en nature (via des tickets restaurant, la prise en charge de la carte de transport, etc…) ». Le discours est direct : il se veut efficace. Trois grandes idées circulent en filigrane dans le texte : Le service civique est utile, positif et peu onéreux ; Les démarches administratives sont simples et faciles ; La mission doit être d’intérêt général : le service civique n’est pas un contrat de travail. Pour atteindre les objectifs fixés dans le respect des principes énoncés, la circulaire annonce les moyens mis en œuvre. Le texte précède de quelques jours la signature d’une convention‐cadre qui renforce le dispositif. NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 29

Des outils et des moyens concrets Pour les associations souhaitant en soutien administratif, l’Agence du Service civique (ASC) a délivré un agrément à certaines fédérations. Pour gérer leur dossier, les associations gestionnaires peuvent choisir de solliciter leur fédération. Elles peuvent aussi contracter un agrément individuel en lien direct avec les directions départementales ou régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. A noter également qu’un guide pratique te complet du service civique « à l’usage des établissements hospitaliers, des associations représentatives des personnes handicapées et des établissements médico‐sociaux » figure en annexe de la circulaire. La circulaire précède la signature d’une convention‐cadre signée le 16 décembre suivant entre Marisol TOURAINE, Patrick KANNER, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, l’ASC et les principales fédérations et organisations représentatives des champs d’intervention de ces ministères. Cette Convention précise le rôle de chacun pour atteindre les objectifs fixés : 2 000 nouvelles missions dès 2015, en plus des 10 000 déjà créées par le secteur associatif ; 17 000 en 2016 et 25 000 services civiques d’ici 2017. Ministères, associations, fédérations d’établissements de santé et organismes à but non lucratif signataires, tous doivent se mobiliser pour proposer des missions de service civique. Parmi les engagements contractés par les associations, on relève la constitution d’un « réseau d’ambassadeurs du service civique » afin de « sensibiliser le plus grand nombre de jeunes sur le service et l’engagement ». Le service civique n’en finit pas de grandir.

LES CONVENTIONS D’OBJECTIFS EN DETAIL La circulaire dite « Valls » comporte cinq annexes. Les deuxième et troisième portent respectivement un modèle simplifié et un modèle général de convention pluriannuelle d’objectifs, à conclure entre une personne publique et une association. Un mouvement de fond anime le secteur associatif : sécuriser le financement public, en particulier sous forme de subvention, comme en témoignent la succession de circulaires en la matière, la récente définition législative de la subvention et l’incitation à conclure des conventions pluriannuelles d’objectifs plutôt qu’une suite de conventions annuelles. Cela n’empêche nullement une personne publique de recourir occasionnellement aux marchés publics pour des activités souvent exercées par des associations. Toutefois, les avantages pour chaque partie prenante du subventionnement sont clairs et connus : préserver la spécificité associative créatrice de lien social, les capacités d’innovation et d’initiative ainsi que l’adaptation constante aux besoins du public. La circulaire dite « Valls » s’inscrit dans ce mouvement. Le modèle simplifié de convention d’objectifs qu’elle propose s’adresse aux associations sans activité économique – l’annexe 4 détaillant comment caractériser une telle activité – et bénéficiaires d’une subvention excédant 23 000 euros, ainsi qu’aux associations exerçant une activité économique mais percevant moins de 500 000 euros d’aides sur trois exercices sociaux. Le modèle général intègre les éléments obligatoires pour les associations exerçant une activité économique et/ou dont l’aide publique – affectée à un projet particulier ou au financement général – excède 500 000 euros sur trois exercices sociaux. Pour certains acteurs, comme le Collectif des associations citoyennes, une telle division n’est pas suffisante. Ce dernier appelle ainsi à un troisième modèle ultra simplifié pour les subventions inférieures à 23 000 euros. Légalement, les personnes publiques doivent recourir à une convention dès lors que la subvention excède 23 000 euros par an. Les deux modèles présentent une structure similaire. Objet Le préambule et l’article 1er des deux modèles de convention permettent de présenter le projet d’intérêt économique général à l’initiative duquel est l’association et en quoi il s’insère dans la politique publique de l’Etat ou de la collectivité territoriale qui accorde la subvention, ainsi que dans l’objet social statutaire de l’association. La responsabilité de cette dernière dans la réalisation du projet est stipulée, tout comme le fait que la subvention puisse être de fonctionnement. Enfin, il est clairement indiqué, pour chasser tout doute résiduel, qu’aucune contrepartie n’est prévue en échange de l’exécution du projet, à l’exception éventuellement de la mention du concours financier de la personne publique sur tous les supports de communication de l’association. Il est vivement recommandé de détailler les objectifs généraux et leur déclinaison opérationnelle, afin de faciliter le travail de contrôle et d’évaluation de l’administration et, par suite, le maintien de bonnes relations sur la durée, y compris après le NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 30 terme de la convention.

Durée La circulaire entend renforcer le subventionnement des associations dans la durée. C’est pourquoi elle milite pour des conventions pluriannuelles, qui créent un droit acquis au paiement de la subvention au bénéfice de l’association. La convention indique dès lors clairement si elle est conclue au titre d’une année seulement ou pour deux à quatre ans. Montant et versement Le modèle simplifié mentionne un montant libellé en euros pour chaque année subventionnée et non en pourcentage de dépenses éligibles du projet ; c’est une garantie pour le budget associatif, en ces temps d’austérité budgétaire des personnes publiques. Le recours au pourcentage demeure toutefois dans le modèle général, mais uniquement pour la prise en compte des coûts indirects et des frais de structure. Ce second modèle est d’ailleurs bien plus précis sur la nature des coûts que la subvention peut couvrir : cela se comprend au regard de l’importance du financement accordé et du principe de bonne gestion des deniers publics. Ce montant est fixé au regard du budget détaillé fourni par l’association et annexé à la convention, que la structure peut toutefois aménager, dans une limite amiablement fixée et dès lors que cela n’affecte pas la réalisation du projet. Cette modification est nécessairement notifiée à l’administration avant le 1er juillet de l’année et le versement du solde n’intervient qu’après accord exprès de l’administration. L’aide octroyée ne peut jamais excéder le coût total du projet. La doctrine antérieure des auteurs spécialisés incitait à conserver au moins 20 % d’autofinancement – contribution volontaires, mécénat, etc … ‐ pour minimiser le risque de requalification en marchés publics, puisqu’un prix aurait pu être caractérisé si la personne publique acquittait l’intégralité des coûts. Ce conseil demeure un gage de sécurité, le temps que la jurisprudence écarte davantage le risque de requalification en vertu du nouvel environnement législatif de l’économie sociale et solidaire (ESS). Les coûts éligibles peuvent être majorés – raisonnablement et d’un commun accord – afin que l’association perçoive un excédent à réinvestir dans ses projets. Le versement de l’aide est conditionné d’une part, à l’inscription des crédits en loi de finances si l’Etat est le financeur, à la délibération de la collectivité territoriale à défaut et, d’autre part, au respect par l’association de ses obligations contractuelles. Au rang de ces dernières, on trouve évidemment la mise en œuvre du projet subventionné, la fourniture de justificatifs et d’informations, le respect des décisions de l’administration, de ses sanctions et de son contrôle. Si la convention est simplement annuelle alors la somme convenue en valeur absolue du modèle simplifié doit être versée à la notification de la convention. L’accord peut prévoir une avance dans la limite de 50 % du montant prévisionnel. Le solde n’est versé qu’à la production des justificatifs requis de l’association. En cas de pluriannualité, le contrat détaille le montant par année. Dans ce dernier cas, une avance est versée avant le 31 mars de chaque année, dans la limite toujours de 50 % du montant prévu, tandis que le solde est obtenu après satisfaction des obligations de suivi. Le risque de problème de trésorerie, lié au fait que le reliquat de subvention est crédité en décalage, n’a donc pas été résolu. Obligations de l’association Dans les six mois de la clôture de l’exercice social, l’association doit fournir certains documents à l’administration : un compte‐rendu financier, un état financier ou les comptes annuels et le rapport du commissaire aux comptes, et le rapport d’activité. En cas de nouvelle déclaration eu registre national des associations, ou au tribunal d’instance si l’association relève du droit civil local d’Alsace‐Moselle, l’organisme sans but lucratif doit en aviser sans délai le financeur public : de même lorsque la domiciliation bancaire indiquée dans la convention change. Le recours à la forme lettre recommandée avec accusé réception (LRAR) est de mise lorsqu’il s’agit d’informer l’administration de l’inexécution du projet, de sa modification substantielle ou encore d’un retard significatif dans sa NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 31 réalisation. L’appréciation du caractère substantiel ou significatif, rarement objective, pourra le cas échéant être revue par le juge administratif. Toutefois, par précaution, l’envoi d’un LRAR est toujours préférable. L’absence d’information est en effet sanctionnée. Contrôles et sanctions Pendant l’exécution de la convention et jusqu’à son terme, l’administration peut diligenter un contrôle sur place et l’association est tenue d’en faciliter le déroulement, notamment en mettant à disposition les justificatifs et tout document utile. Lorsque l’association n’obtient pas l’accord de l’administration sur la mise en œuvre du projet modifié ou retardé, voire sur sa non‐réalisation, ou pire, si elle n’a pas informé son financeur public, ou encore suite à un contrôle, le reversement de tout ou partie de la subvention peut être ordonné ; son montant peut être diminué ; le versement du reliquat peut être suspendu. Toutefois, ces sanctions ne peuvent intervenir que par LRAR et uniquement si les droits de la défense ont été respectés. Ainsi, la personne publique doit examiner les justificatifs produits et entendre le représentant de l’association. Refuser de communiquer ou communiquer tardivement les différentes pièces comptables requises comporte les mêmes conséquences. Renouvellement, modification et résiliation En cours d’exécution, un contractant peut souhaiter modifier plus ou moins profondément le contenu de la convention. Quelle que soit son importance, le changement ne peut être consenti que par avenant faisant partie de la convention. La demande doit être présentée par LRAR et préciser notamment les causes et les conséquences de la réécriture. Le partenaire peut y faire droit sous deux mois par LRAR. Le silence vaut ainsi refus. Lorsque les parties souhaitent renouveler la convention, l’association doit produire les divers justificatifs déjà évoqués. En outre, la convention initiale simplifiée peut avoir été aménagée pour introduire une obligation d’évaluation contradictoire du projet à son terme et son impact sur l’intérêt général. En annexe figurent alors les modalités d’évaluation. L’association a intérêt à proposer les critères et les indicateurs, afin de ne pas être jugée sur un simple plan quantitatif, économique et financier. Cette évaluation est obligatoire dans le modèle général. L’association doit alors fournir à l’administration, au moins trois mois avant le terme de la convention, un bilan d’ensemble, quantitatif et qualitatif, de la mise en œuvre du projet, selon les critères annexés. L’administration informe par LRAR l’association du résultat de cette association, sous un délai convenu. La résiliation de la convention peut notamment intervenir de plein droit si une partie ne respecte pas une ou plusieurs de ses obligations contractuelles, à l’expiration d’un délai de deux mois suivant l’envoi d’une LRAR valant mise en demeure et restée sans effet. La résiliation brutale serait en principe sanctionnée par le juge administratif. En cas de litige, le recours est porté devant le tribunal administratif désigné par la convention. Annexes Faisant partie intégrante de la convention, les annexes sont constituées du budget prévisionnel annuel, à dupliquer le cas échéant ; qui détaille en particulier toutes les charges ; d’une présentation synthétique du projet et de son financement ; et enfin des modalités d’évaluation de la résiliation du projet si une telle démarche a été retenue.

REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES : LES ASSOCIATIONS VEULENT PRENDRE LEUR PLACE En instaurant une matinée supplémentaire d’enseignement, la réforme des rythmes scolaires a dégagé trois heures hebdomadaires pendant lesquelles peuvent être proposées de nouvelles activités périscolaires (NAP). Une occasion pour les associations d’éducation populaire, qui militent pour une vision globale de l’éducation, de repenser leur lien à l’école. La mise en place de projets éducatifs de territoire (PEDT) en offre l’opportunité. Lors de la mise en place en 2013, la réforme des rythmes scolaires a fait grincer bien des dents. L’enquête menée conjointement par la Caisse nationale des allocations familiales et l’Association des maires de France montre toutefois NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 32 qu’en 2014 / 2015, seules 7 % des communes, principalement de petite taille et ne représentant que 2 % des élèves de maternelle et de primaire, n’ont pas mis en place d’activités périscolaires. Education non formelle Alice DUPLAY, du comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire Ile de France, rappelle que « cette réforme, au‐delà d’une refonte des horaires, est une occasion d’apporter à tous les enfants un accès à des temps d’éducation non formelle. Et les associations d’éducation populaire militent pour une vision globale de l’éducation, où les apprentissages scolaires sont complémentaires des apports éducatifs non formels et se renforcent mutuellement ». Pour ces associations, il est bien question de renforcer les apprentissages en proposant des activités ludiques, mais en aucun cas de scolariser le temps libre et d’évaluer les compétences. Il y a donc un enjeu fort à former une communauté éducative impliquant « une égale reconnaissance de tous les acteurs éducatifs » et une volonté de prendre en compte les actions des uns et des autres. Construction commune Fin décembre 2015, 91 % des communes avaient rédigé un projet éducatif de territoire (PEDT). Certes, c’est désormais une obligation pour bénéficier du Fonds de soutien au développement des activités périscolaires. Mais en donnant l’opportunité d’intégrer et prendre en compte la diversité des partenaires éducatifs, le PEDT permet une construction commune où les associations ont toute leur place. Il formalise en effet « un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école » et organise la complémentarité des différents temps éducatifs en respectant les compétences de chacun. Si certains regrettent que nombreux projets aient été rédigés précipitamment à seule fin de recevoir les subventions, le Réseau français des villes éducatrices (RFVE) estime qu’il faut désormais renforcer les partenariats afin que chaque acteur « trouve son intérêt ». Il appelle notamment à « une rédaction pleinement partagée des projets d’école avec les collectivités territoriales, les parents, les fédérations et associations d’éducation populaire sous la responsabilité des directrices et directeurs d’écoles maternelles et primaires ». Pôles locaux d’éducation Les Français aspirent même à aller plus loin et rêvent « à la création de pôles locaux d’éducation associant l’école et enseignants, centres de loisirs éducatifs et animateurs, famille et parents dans un projet commun construit avec les enfants, une équipe pédagogique unique, des équipements mutualisés et une coordination partagées entre les directeurs d’école et de centre de loisirs. Pour aller vers cela, il faudra sans doute dépasser le PEDT pour entrer dans des démarches de projet local d’insertion ». Pour atteindre un tel objectif, comme le souligne le rapport du Comité de suivi de la réforme des rythmes éducatifs remis à Najat VALLAUD‐BELKACEM en novembre 2015, il y a un besoin impérieux de stabilité dans les partenariats engagés et des besoins « de temps d’échanges et de formations croisées (enseignants, animateurs, coordonnateurs…), susceptibles d’œuvrer dans le sens d’une meilleure connaissance et reconnaissance mutuelle de légitimités et de réalités professionnelles différentes, dans le sens d’une acculturation réciproque plus dynamique, dans le sens enfin, du renforcement du pilotage éducatif et de la continuité éducative à assurer ». Un bilan plutôt positif Si les partenaires avec les collectivités se construisent dans la durée, il n’en reste pas moins qu’après cette phrase démarrage, les bilans de cette réforme sont plutôt positifs pour les associations. Pour bon nombre d’entre elles, cela a été l’occasion de mieux se faire connaître et d’initier un véritable partenariat avec les élus. Pas inutile à l’heure où ceux‐ci cherchent de plus en plus à faire le lien entre subvention et utilité sociale. La réforme a également ouvert de réelles opportunités pour repenser leur lien à l’école et toucher des enfants qui, jusqu’alors, ne fréquentaient pas les activités qu’elles proposaient. Se confronter à un autre public, dans une autre structure a permis aux animateurs de remettre en question leurs pratiques. Une nécessité pour qui veut proposer des activités de qualité. Mais les associations devront aussi faire le bilan de leur propre point de vue et prendre garde à ne pas se transformer en un prestataire proposant des actions. Encore et toujours, le projet associatif doit servir de guide. Construire une généralisation qualitative Certains acteurs n’avaient pas attendu la loi de refondation de l’école et l’inscription des PEDT pour travailler ensemble. Une partie de ces pionniers était à Brest du 4 au 6 novembre 2015 pour les 6èmes Rencontres nationales des PEL (Projets Educatifs Locaux). S’ils se réjouissent du cadre fourni par les PEDT, ils s’interrogent sur comment aller au‐delà d’une généralisation quantitative et « construire une généralisation qualitative ». Marc SAWICKI, adjoint chargé de l’éducation à NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 33

Brest et président du RFVE reconnaît que « les enjeux sont colossaux » mais que ces rencontres offrent l’opportunité d’échanger les bonnes pratiques pour construire une réelle complémentarité avec l’école. Les nouveaux temps périscolaires en chiffres 45 % des communes (représentant 63 % des élèves) proposent des activités au sein d’un accueil de loisirs sans hébergement (ALSH), cadre le plus contraignant en termes d’encadrement, de qualification du personnel et de projet pédagogique, mais ouvrant droit à des aides financières de la CAF. 48 % des communes (représentant 35 % des élèves) organisent ces temps suivant d’autres modalités d’accueil. Elles font alors appel aux intervenants de leurs choix comme des associations sportives (39 %), culturelles ou artistiques (39 %), des médiathèques ou ludothèques (28 %) . Pour les interventions ponctuelles, elles font également fréquemment appel aux associations (53 %) mais également à des retraites (26 %) ou des parents bénévoles (23 %). 92 % des communes affirment avoir rencontré des difficultés lors de la mise en place de la réforme, essentiellement d’ordre financier, mais plus de 40 % d’entre elles ont également mentionné l’absence de partenaires pour cette mise en place ; ceci concernant plus particulièrement les petites communes de moins de 1 000 habitants.

EGALITE : LES ASSOCIATIONS ONT ENCORE DES PROGRES A FAIRE Les femmes représentent la majorité des salariés et des cadres du milieu associatif. Mais elle sont moins présentes que les hommes dans les fonctions dirigeantes. Différents dispositifs permettent de lutter contre cette sous‐représentation. Lorsqu’il est question de genre, le monde associatif présente quelques spécificités : les femmes y représentent plus de deux salariés sur trois et 54 % des cadres (contre 30 % dans le secteur privé) mais elles demeurent minoritaires dans les instances de gouvernance. Peu de présidentes Le poste de président est très fréquemment tenu par un homme (69 %), de même que celui de trésorier (58 %). Le poste de secrétaire est en revanche préférentiellement laissé à une femme (57 %) Les secteurs de l’action sociale et l’action caritative et humanitaire affichent une situation proche de la parité dans leurs instances, ce qui est encore loin d’être le cas pour le sport, la chasse et la pêche et même la défense des droits et des causes. Les choses évoluent néanmoins et l’on constate qu’il est plus facilement laissé une place de pouvoir à une femme dans une association récente (17 % de présidentes dans les associations créées avant 1960 contre 38 % dans celles ayant 15 ans ou moins). Connaître, comprendre, agir La question de l’égalité femme – homme va au‐delà de l’accès des femmes aux instances décisionnelles. Bien que paritaire, une équipe dirigeante peut continuer à mettre en place des actions stéréotypées. Malgré la bonne volonté et les valeurs sincères de nombreux acteurs, les mécanismes sont souvent inconscients. S’adressant aux associations souhaitant s’emparer de cette question au sein de leur structure, le guide Développons l’égalité entre les femmes et les hommes dans les associations propose une démarche en trois étapes : « Connaître, comprendre, agir ! » Des outils d’autodiagnostic permettent de faire un état des lieux précis de la situation dans l’association, à tous les niveaux, au‐delà de l’affichage général ; qui fait quoi au sein de l’association, qui sont les adhérents et les bénévoles, qui sont les dirigeants et qui assume les tâches ? Le guide fournit également des éléments généraux de compréhension facilitant l’analyse approfondie des inégalités éventuellement mises en lumière. Leviers d’action Prendre conscience de ces inégalités est un premier pas mais il n’est pas forcément aisé de transformer un mode de fonctionnement. Le guide propose heureusement des exemples dont on peut s’inspirer : s’entourer d’une équipe mixte avec au moins 30 % de représentants du sexe minoritaire ; porter attention aux supports textuels et visuels (ne pas faire apparaître que des garçons sur les dépliants présentant des activités sportives…) ; proposer des Cesu préfinancés pour la garde d’enfants ou organiser des activités pendant les temps de réunion ; proposer des actions de sensibilisation à l’égalité, des formations à la prise de parole en public, etc… Les missions départementales aux droits des femmes et à l’égalité au sein des directions de la cohésion sociale des départements peuvent aider les associations à progresser vers une plus NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 34 grande équité entre les sexes. Dès le plus jeune âge Si les jeunes de 11 à 18 ans impliqués dans une junior association se dotent souvent de formes associatives et de modes de gouvernance plus horizontaux que leurs aînés, on observe, toutefois, comme dans le reste du secteur associatif, une majorité de filles aux postes de secrétaire et de garçons à ceux de président. Cela s’explique en partie par le fait qu’il existe plus de structures composées exclusivement de garçons que de filles. Dans les associations mixtes, les filles accèdent d’autant plus facilement aux responsabilités qu’il y a plus de membres dans l’association.

LE GOUVERNEMENT VEUT DES « FABRIQUES D’INITIATIVES CITOYENNES » En novembre 2015, le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a sélectionné 23 projets de fabriques d’initiatives citoyennes. L’objectif est d’en soutenir une centaine d’ici 2017. Pour cela, l’Etat s’engage à apporter des financements. Lors du comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté du 6 mars 2015, le gouvernement a décidé de mobiliser des moyens afin de renouveler les actions d’éducation populaire au profit des habitants des territoires fragiles, et notamment ceux qui vivent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. C’est dans ce cadre qu’à été lancée l’idée des « fabriques d’initiatives citoyennes » mise en place avec le Cnajep, la fédération des centres sociaux et la fédération des MJC. Expérimentation Plus qu’un nouveau label ou une simple étiquette, la fabrique d’initiatives citoyennes se présente d’abord comme une expérimentation, en partant de structures associatives existantes qui reçoivent du public, comme un centre social ou une MJC. Comment déployer autour d’elles des « coordinations d’acteurs » ? Comment en faire davantage des lieux d’échange de pratiques et de mutualisation ? Bref, comment les ouvrir sur de nouveaux publics avec de nouvelles fonctions. Comme l’explique le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick KANNER, « il s’agit d’imaginer ensemble comment la maison de quartier (ou le centre social, ou la MJC) pourra trouver une nouvelle dimension dans la mise en chantier de pratiques résolument innovantes tout en gardant sa philosophie : l’échange et la coopération, le goût pour la culture et la science, sa vocation sociale ». 9 principes Pour être reconnu « fabrique », les associations locales doivent signer une charte d’engagement qui comprend neuf principes. Globalement, il s’agit de mettre en place des actions qui promeuvent les « valeurs de la République » (égalité, liberté, fraternité, laïcité et démocratie) et facilitent la participation et l’expression de l’envie d’agir des habitants de tous âges, avec un effort particulier en direction des jeunes. La fabrique devra répondre à des besoins locaux, favoriser la mixité sociale et culturelle, renforcer la cohésion sociale et la citoyenneté de proximité. Le projet soutenu est autant un projet social qu’un projet de territoire. Il faut en effet qu’il y ait une implantation territoriale forte et que la fabrique soit capable d’impulser et d’animer une dynamique partenariale sur un quartier ou un territoire intercommunal qui soit innovante et coordonnée. 60 000 € à la clé L’Etat annonce des moyens spécifiques qui passent d’une part par l’attribution d’un « poste Fonjep » à chaque fabrique, d’autre part par une subvention d’amorçage dégressive sur trois ans : 30 000 € la première année, 20 000 € la deuxième et 10 000 € la troisième. Par ailleurs, l’Etat s’engage à financer la formation des bénévoles concourant aux actions de la fabrique dans le cadre du Fonds de développement de la vie associative (FDVA). Chaque fabrique s’engage de son côté à participer activement au réseau national qui rassemblera l’ensemble des fabriques.

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 35

LES ENJEUX TERRITORIAUX DES PARTENARIATS ASSOCIATIONS – ENTREPRISES Selon l’Observatoire national des partenariats, 86 % des dirigeants associatifs, sont convaincus que les alliances avec des entreprises sont une source d’innovation et plus de 6 sur 10 envisagent leur développement. Les chefs d’entreprise sont plus réservés Créé en 2008 par Le Rameau, en collaboration avec la Caisse des Dépôts, l’Observatoire national des partenariats a pour objectif de qualifier les enjeux des relations entre les structures d’intérêt général et les entreprises. Un premier cycle d’études avait permis d’établir un état des lieux. Depuis 2013, un programme d’études dénommé Phare a été initié, 654 associations (représentatives de 706 683 associations) ont été sondées ainsi que 793 entreprises sur les 221 900 entreprises de 10 salariés et plus et leurs établissements. Ses résultats ont été publiés à l’automne 2015. Source d’innovation Les enquêtes font apparaître qu’en mois de dix ans, les relations se sont multipliées sur les territoires, 86 % des dirigeant associatifs sont convaincus que les partenariats avec les entreprises sont porteurs d’innovation et un moyen efficace pour répondre aux problématiques que sont l’emploi (46 %) et le développement économique (38 %). De plus, ils soulignent l’importance du rôle des entreprises sur le lien social (23 %). 38 % des associations entretiennent des relations avec des entreprises, soit un total de plus de 267 000 associations engagées (53 % sont employeuses et 35 % n’ont que des bénévoles). Elles réalisent en moyenne 4 à 5 partenariats sur l’année. Ce taux est variable en fonction des régions. Le profil des associations varie aussi. Ce sont les structures d’insertion qui en réalisent le plus (deux tiers d’entre elles). Les partenariats locaux ou régionaux sont privilégiés. Aide matérielle d’abord Parmi les objectifs affichés, 69 % des associations souhaitent bénéficier d’une aide matérielle et 64 % d’un soutien financier à l’amorçage d’un projet. 57 % estiment que ce partenariat pourrait avoir un effet de levier pour mobiliser d’autres financements et 56 % pensent qu’il pourrait servir à consolider le financement de l’association. En 2015, 67 % des associations ont mis en place des partenariats de type mécénat (apport financier, de compétences et/ou en nature). Les trois autres possibilités de soutien, favorisant la responsabilité, la co‐construction ou la créativité sociale n’ont pas encore d’écho : 29 % mènent des pratiques responsables (utilisation des savoir‐faire de l’association pour faire évoluer les pratiques de l’entreprise et/ou développement d’achats responsables), 25 % relèvent de la coopération économique (25 %) et 24 % de l’innovation sociétale. Vision contrastée ? Pour l’avenir, les responsables associatifs affichent un optimisme résolu : près de 6 associations sur 10 envisagent un développement, aussi bien de façon générale que propre à leur association. Cette vision n’est cependant pas partagée par les dirigeants d’entreprises qui envisagent à parts égales tant un développement des relations (43 %) qu’une stagnation (40 %). Le contexte économique général peut sûrement expliquer cette incertitude. Par ailleurs, c’est dans le secteur de la santé / éducation que le développement envisagé est significativement le plus fort. A contrario, l’industrie / BTP projette plus sensiblement une stagnation, voire une diminution de ces partenariats. 34 % des entreprises y consacrent moins de 5 000 euros Les partenaires vont de l’artisan / commerçant (25 %) à la très grande entreprise (33 % plus de 5 000 salariés). 34 % des entreprises consacrent moins de 5 000 euros à ces aides et seulement 15 % 50 000 euros et plus. Ce sont les plus petites entreprises qui octroient les budgets les moins élevés.

NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 36

LA NOUVELLE ORGANISATION DES SERVICES DE L’ETAT EN REGION Le 5 novembre 2015, une instruction du Premier ministre relative à l’adaptation de l’implantation des services de l’Etat dans les territoires donnait la philosophie de la nouvelle organisation territoriale des services déconcentrés de l’Etat en région. Elle peut se résumer en deux mots : déconcentration et concertation. Plusieurs textes réglementaires parus fin 2015 sont venus la préciser. Conscient que « des évolutions insuffisamment préparées et parfois simultanées dans des territoires déjà fragilisées sont facteurs d’inégalité et d’inquiétude croissante des français », l’instruction du 5 novembre rappelle que l’Etat doit agir « avec cohérence » et associer « les acteurs locaux ». Elle place les préfets de département « au cœur de dispositif ». Parce qu’ils incarnent « l’état de proximité, notamment à l’échelon infradépartemental », ils doivent être « en capacité de mesurer les conséquences cumulées des évolutions envisagées sur les territoires concernés, pour éventuellement en corriger les effets ». C’est pourquoi leur est confiée l’élaboration de schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public. Comité de l’administration régionale Au niveau régional, le Premier ministre invite les préfets de région à la même prudence : ils doivent « garantir la prise en compte des territoires situés dans les franges départementales ou régionales ». Chaque préfet devra réunir une fois par an au minimum un comité de l’administration régionale (CAR) dédié à l’organisation des implantations territoriales de l’Etat et de ses opérateurs. En effet, la réorganisation ne touche pas seulement les grands services régionaux (DRJSCS, Drac, Dreal, DRFIP, ARS, rectorats, Direccte) et les propres services de l’Etat (brigade de gendarmerie, commissariats de police, trésoreries, antennes de direction départementale interministérielles) mais aussi ceux de ses opérateurs comme la Banque de France ou Pôle emploi. Les CAR seront donc le lieu où tout se décidera et se négociera. Organisation provisoire Pour le moment, les services administratifs bougent peu car, pour faire accepter la réforme auprès de ses personnels, l’Etat s’est engagé à ce qu’il n’y ait pas de mobilité forcée des fonctionnaires. En clair, dans les nouvelles régions, on a toujours des services régionaux dans les anciennes capitales régionales. A terme, ces services régionaux ont cependant vocation à se regrouper dans la capitale régionale, mais seulement après une période de transition. C’est pourquoi le décret n° 2015 – 1689 du 17 décembre 2015 ne définit qu’une organisation provisoire de certains services déconcentrés de l’Etat en région : les directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf), les directions régionales des affaires culturelles (Drac), les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) et les secrétariats généraux pour les affaires régionales (Sgar). L’article 2 du décret indique que chacune des nouvelles directions fusionnées est constituée des anciennes administrations et confie au préfet de région la tâche de fixer le siège de la nouvelle direction régionale. Par ailleurs, ce qu’on appelait jusqu’à maintenant des « unités départementales » et les nouvelles Draaf ont la possibilité de disposer de plusieurs directeurs adjoints – une façon de laisser des directeurs (même adjoints) dans quelques anciennes capitales régionales déchues. Huit super – DRJSCS Concernant le secteur de la santé, une ordonnance n° 2015 – 1620 du 10 décembre 2015 procède à peu près de même pour les agences régionales de santé (ARS) et les unions régionales de professionnels de sante. Mais pour les associations, c’est le décret n° 2015 – 1867 du 30 décembre 2015 qui aura le plus d’impact puisqu’il est entièrement consacré aux directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Il crée, dans les capitales des huit nouvelles régions, une direction régionale et départementale, par la fusion de la DRJSCS et de la direction départementale de la cohésion sociale du département du siège de la direction régionale. Cette dernière est placée sous la responsabilité d’un directeur régional et départemental. Dans ce cas, un directeur départemental délégué est chargé des compétences départementales. Cette fusion de l’échelon régional et départemental dans le Bas‐Rhin, la Gironde, le Rhône, la Côte‐d’Or, le Loiret, la Seine‐Maritime, la Loire‐Atlantique et les Bouches‐du‐Rhône, n’est en revanche pas prévue dans les autres régions où les deux fonctions demeurent distinctes, même si l’article 12 du décret ouvre la possibilité de constituer un ou plusieurs services partagés, notamment un secrétariat général commun. Concernant les compétences, leur niveau de mise en œuvre est clairement identifié entre la région dont le rôle stratégique est conforté, et le département, niveau privilégié de l’action de proximité. NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 37

Les effets de la loi « Notre » L’activité réglementaire s’est également manifestée en fin d’année pour préciser les effets de la loi « Notre ». C’est ainsi qu’une instruction transmise le 22 décembre 2015 aux préfets de région et de département a détaillé le nouvelle répartition des compétences entre les collectivités, du fait de la suppression de la clause de compétence générale pour les régions et les départements. Elle détaille compétences partagées et compétences à chef de file et, dans le domaine économique, confirme que la région devient le seul maître à bord pour les aides aux entreprises. En ce qui concerne ce que l’instruction nomme « le bloc communal », la clause de compétence générale est maintenue et la commune aura donc « la possibilité d’intervenir sur tous les sujets d’intérêt local lorsque la compétence en question n’a pas été attribuée à une collectivité relevant d’une autre catégorie à titre exclusif. « Quant à l’organisation des services des conseils régionaux dans les huit nouvelles régions, la partition est proche de ce qui se passe pour l’Etat : on connaît la musique mais tous les musiciens ne sont pas encore rassemblés. Début 2016, les administrations des conseils régionaux qui ne déménagent pas restent en effet implantées sur deux villes pendant une période transitoire.

EPARGNE : LA BONNE AFFAIRE SOLIDAIRE La démarche financière d’une association se limite souvent à des investissements prudents qui rapportent peu. En cause, les incertitudes sur les exercices à venir mais aussi le fait que les associations ne veulent pas apparaître comme cherchant un profit. La finance solidaire permet de concilier gestion financière et recherche de l’intérêt général. Une bonne gestion des fonds associatifs est le garant de la durabilité de l’association. Pour cela, l’association doit définir une stratégie de financement (montant de réserves) respectant les principes généraux des organismes sans but lucratif, opter pour une gestion prudente et socialement engagée par des produits financiers garantis et/ou socialement responsables, et enfin garantir la transparence vis‐à‐vis du public sur l’emploi des ressources. Objectifs opérationnels Avant d’établir sa stratégie, l’association doit définir les objectifs de l’année de façon opérationnelle en les déclinant en projets et en précisant les coûts associés. Le budget doit ainsi être organisé afin de maîtriser les différents coûts et définir le niveau de trésorerie nécessaire. Ensuite, la trésorerie peut être placée. Une fois constatés les excédents à la fin de l’exercice, le trésorier et les dirigeants déterminent un fonds minimal (solde de précaution) à constituer avant de procéder à des placements financiers. La durée des placements envisagée varie selon les objectifs de l’association. D’une façon générale, les placements à long terme rapportent plus. Sécurité d’abord Les quatre piliers d’une gestion d’actifs responsables sont la sécurité, la liquidité, le rentabilité et l’impact social. Le site du ministère de la ville (www.associations.gouv.fr) et autres organismes de contrôle de dons suggèrent de vérifier tout d’abord la sécurité de l’investissement pour ne pas mettre en risque l’argent des donateurs. La stratégie de financement doit en priorité assurer la pérennité de l’association, la continuité des projets / actions engagés et, dans certains cas, l’élargissement du champ d’action. Selon les priorités de l’association, la trésorerie sera placée en s’assurant toujours de la liquidité d’une partie des placements pour faire face à une baisse de recettes ou aux dépenses imprévues. Réserves libres Une réévaluation des placements en cours, le cas échéant, est aussi nécessaire afin d’établir leur pertinence par rapport aux objectifs associatifs. La création de réserves « libres » par les excédents de trésorerie est ouverte à toute association. Comme le souligne le Comité de la Charte, il est conseillé d’employer les excédents pour constituer les réserves adaptées plutôt que les dépenses immédiatement. La raison d’être de ces réserves doit être cohérente avec le projet associatif tel qu’il est défini dans les statuts. Sont également préconisées des modalités de contrôle internes qui permettent de sécuriser les transactions. Fiscalité applicable Une analyse des produits financiers doit aussi prendre en compte la fiscalité applicable afin d’améliorer la rentabilité du placement. Grâce à l’exonération des plus‐values dont bénéficient les associations, les produits de capitalisation (plutôt que ceux qui reversent des dividendes) sont à privilégier. Une diversification des placements permet de minimiser le risque et de bâtir un portefeuille sur ces quatre piliers. Les actions sont souvent considérées comme trop risquées, mais on peut NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 38

étudier quelques exceptions. A titre d’exemple, voici les typologies de produits qui répondent aux différents critères : Fonds à capital garanti (sécurité / rentabilité) Livret A et monétaires (liquidité / sécurité) Fonds commun de placement (FCP) exonéré d’impôt (rentabilité) Actions de PME (rentabilité) et d’acteurs solidaires (rentabilité / liquidité) Impact social De nombreux acteurs de la finance solidaire proposent des solutions à impact social dans plusieurs domaines d’intervention : Logement social Investissement dans les pays en voie de développement par le microcrédit Innovation ou insertion par les entreprises françaises, etc…. A tout moment, il est possible de privilégier cet aspect, notamment par les fonds à investissement socialement responsable (ISR) et les fonds de partage. Les fonds ISR adoptent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour cibler les investissements des entreprises. Les fonds de partage où une partie des intérêts est versée à une association sont aussi une source de levée de fonds potentielle, vu qu’une association peut en être bénéficiaire. Enfin, l’impact social de l’investissement est essentiel parce qu’il assure une compatibilité entre gestion financière et projets sociaux et permet d’élargir l’engagement social de l’association dans ses placements. Une partie intégrante de l’action associative La confiance des donateurs, en tant que ressource principale, repose sur une communication régulière et la publication des rapports financiers annuels. Placer la trésorerie est un sujet qui peut heurter la sensibilité de certains donateurs. Le placement de trésorerie doit donc être présenté comme une partie intégrante de l’action associative, respectant la volonté du donateur tout en étant une démarche financière prudente et responsable. A cet effet, les investissements ayant un impact social améliorent la confiance des donateurs qui exigent que leurs dons soient employés dans le respect de la mission sociale. Comme le démontre le baromètre de la confiance (http://www.comitecharte.org/lobservatoire‐de‐la‐ confiance) mené par le Comité de la Charte du don en confiance, les expriment une confiance grandissante dans les associations et fondations (56% en 2015). Cette proportion est de 78 % parmi les donateurs. La générosité des Français, qui a progressé en 2014 (4 % de plus qu’en 2013, soit entre 4,2 et 4,4 milliards d’euros) correspond à des projets expliqués et dont les résultats sont de mieux en mieux affichés et commentés, notamment grâce à internet. Labels de confiance de l’emploi de dons Le Comité de la Charte (Don en confiance) est un organisme sans but lucratif exerçant depuis 25 ans la mission de contrôle de l’appel à la générosité publique. Son action se fonde sur l’élaboration des règles de déontologie, l’agrément des organismes volontaires pour se plier à une discipline collective vis‐à‐vis des donateurs et le contrôle continu des engagements souscrits. Le label Ideas est délivré par le Comité du label dont les membres officient en toute indépendance et bénéficient d’une grande expérience, soit dans le domaine du mécénat, soit dans celui du secteur non lucratif, soit encore dans celui du contrôle. Cette mention atteste d’un bon niveau de conformité de l’organisme en rapport avec la gouvernance, la gestion financière et l’efficacité de l’action. Labels pour les fonds ayant un impact social Ethibel Pioneer et Excellence : pour être éligibles, les fonds doivent investir exclusivement dans les entreprises incluses dans le registre d’investissement Ethibel certificate donne à l’investisseur la garantie que le gestionnaire du fonds respecte sa volonté (forumethibel.org) Le label Finansol distingue les placements d’épargne solidaire qui respectent au moins l’un des deux principes suivants : L’encours de l’épargne finance des projets solidaires : les revenus de l’épargne soutiennent les activités d’associations (au moins 25 %) Novethic est attribué aux fonds ISR dont la gestion prend systématiquement en compte des critères ESG En savoir plus sur la finance humaniste La finance Humaniste est un conseil en investissement financier à destination des particuliers et du milieu associatif. Sa vocation est de concilier rentabilité financière et impact social positif. NUMÉRO 21 2015/2016 PAGE 39