Jeanne d’Arc de Drancy Premier Centenaire 1903-2003 Amicale Jadiste Edition spéciale

11 Mai 2003

Edito du Président Alain Melaye

Il y a ceux qui créent les associations, Il y a ceux qui les animent, Il y a ceux qui aiment y vivre, Et y apporter toute leur ardeur. Je souhaite que tous ceux qui sont adhérents à la JAD ou le deviendront connaissent autant de joie et éprouvent le même plaisir que moi à faire prospérer une association qui ne laisse personne indifférent.

Activités Sportives et Culturelles .

1903 Patronage 1903 Gymnastique 1903 Harmonie 1910 Préparation militaire 1910 Tir 1918 Football 1918 Athlétisme 1919 Cross Country 1920 Théâtre 1920 Colonie et centre de vacances 1920 Bal et Kermesse 1946 Basket 1959 Judo et arts martiaux Jeunes du club en 1959 Hand Ball Zouave, 1922. 1963 Echanges Franco-Allemand 1967 Tennis de Table 1968 Natation 1968 Stages sportifs 1973 Tennis 1977 Pétanque Rue Sadi Carnot 1981 Volley Ball en 1910. 1983 Triathlon 1983 Cyclotourisme 1988 Gymnastique de détente 1990 Billard 1995 Patinage artistique sur roulettes 1995 Rink Hockey 1995 Aide aux Devoirs Stade de la JAD . 1996 Darts Vue prise de la 1997 Yoga rue Bon Houdard. 1998 Escrime 2002 Marche Nordique 2002 Vo Thuat

Recueil de récits d’anciens du club et Photos 1 prêtées gracieusement. Remerciements à toutes et à tous.

SALUT LES ANCIENS par Jacques Couturier. Ca y est nous y sommes. La JAD a 100 ans, mais les An- ciens reconnaîtraient ils leur JAD? Notre Association a eu plusieurs visages au cours de ce siècle. Le Patro de Sœur Anne Marie est devenu une association sportive en apparen- ce comme beaucoup d’autres. Si nous exceptons les trois guerres que nous avons traversées, tout le monde y a eu droit, le grand bouleversement reste la décléricalisation de 1968. La JAD Tombe de Sœur Catherine (à est devenue indépendante vis-à-vis de la Paroisse. Mais en restant affiliée à gauche) et Sœur Anne Marie la FSCF, elle a marqué son souci de rester fidèle à l’esprit de ses fonda- (à droite) qui ont créé le Patro teurs. Le respect de certaines valeurs est resté vivant : Amitié, Solidarité, garçons en 1903. Fidélité, Loyauté sont des mots qui ont leur sens. Même si nous n’avons toujours pas été parfaits, nous avons toujours su nous remettre en cause chaque fois qu’il l’a fallu. L’approche des activités sportives reste identi- que tout imprégnée du respect de chaque personne quelque soit sa valeur. Bien sûr les plus anciens auraient du mal à reconnaître leur JAD, les activi- tés ne sont plus les mêmes, les effectifs, les moyens ont énormément aug- mentés. Mais pour peu qu’ils soient curieux, ils retrouveraient sans doute l’esprit et l’atmosphère qu’ils ont connus. Certes nous pouvons avoir des regrets, notons par exemple la fermeture des colos d’Arçon et de Malre- vers. N’ont-elles pas été en autres, une pépinière extraordinaire de diri- geants. Mais la vie continue, reconnaissons le, beaucoup d’anciens doivent en partie à la JAD les hommes qu’ils sont devenus. Les vertus qui leur ont été enseignées, les amitiés qu’ils y ont liées, les ont façonnées. Nombreux d’ailleurs sont ceux qui en plus de leurs activités familiales ou professionnelles parfois très absorbantes, ont pris des responsabilités béné- voles dans les domaines très divers : sport, syndicat, paroisse, commune, loisirs, parents d’élèves etc. Et même si le bilan sportif est loin d’être négligeable, c’est ce bilan hu- main que nous préférons. La JAD œuvre essentiellement éducative à ses débuts, n’a pas failli au cours de ces 100 années. Bon courage aux dirigeants actuels pour conti- La Jeanne d’Arc dessi- nuer cette œuvre éducative au profit des jeunes, leur tâche est lourde mais née par Michel Batezat combien exaltante. Heureux les Anciens qui en cette année du Centenaire peuvent dire ou pro- Pourquoi la « Jeanne mettre qu’ils ont su rendre ou qu’ils rendent ce qu’ils avaient reçu de la d’Arc »? par Jacques Bou- JAD là où la vie les a conduit ou les conduira. langer. La J.A.D a été créée en 1903, c’est un peu plus de 30 ans après la terrible déroute française de 1870, l’écroulement du Second Empire, l’invasion de la et l’occupation de par les Prussiens, la perte de l’ et de la . Quelque temps après cette défaite, un sentiment de revanche commence à s’élever en France. Un peu partout, des associa- tions sportives et de jeunesse se créent dans cet esprit, dont certaines resteront célèbres jusqu’à nos jours « A J Auxerre » au football ou « l’Alsace de Bagnolet » en basket. Jeanne d’Arc héroïne de l’histoire, ayant « bouté les Anglais hors de France », donne son nom ou ses dérivés à de nombreuses as- sociations : « Jeanne la Lorraine », « La Domrémy », etc. et Nos jeunes gymnastes posent avec le drapeau de la donc la Jeanne d’Arc de Drancy. Jusqu’aux années 1955, la SOCIETE DE GYMNASTIQUE DE DRANCY . JAD possède une harmonie de près de 30 membres ainsi qu’un hymne particulier encore chanté par nos plus anciens et même un drapeau! Jeanne d’Arc, en plus de ses caractéristiques historiques, est aussi une Sainte de l’Eglise Catholique. Cela signifie qu’à l’origine et pendant plusieurs décennies, la JAD fut liée à la Paroisse Sainte Louise de Marillac à Drancy par la nomination d’un vicaire, aumônier de la JAD, d’où l’appellation Paul André, vicaire mort pour la France de notre terrain de football. Vous voyez que le choix de « Jeanne d’Arc » en 1903 comme patronne de la JAD, n’a rien à voir avec la récupération politique qui en est faite ces derniers temps. Suite page suivante =>

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Notre Histoire : 1903—1917

Naissance du club racontée par Joseph Couturier extrait de son récit en 73. Il faut se représenter Drancy et ses habitants au début du siècle : quelques fermes, quelques exploitations maraîchères et des familles ouvrières qui s’évadaient déjà de l’enfer parisien pour devenir des mal lotis (la viabilité étant nulle dans les lotissements). Les plus chanceux étaient ceux qui travaillaient sur place au Chemin de Fer du Nord ou de Ceinture (la SNCF n’existait pas encore) ou dans les usines du Bourget. Il n’y avait pas de week-end et le repos hebdomadai- re (en principe le dimanche) ne fut appliqué qu’en 1906. Les jeunes n’avaient guère la possibilité de faire de longues sorties car un bon vélo coûtait 175f quand un « grouillot » ou un « arpète » de l’Electro Mécanique ne gagnait que 30f par mois! Les parents qui bénéficiaient pas d’allocations familiales avaient du mal à joindre les deux bouts. Il y avait pratique- ment peu de distractions à cette époque pour les jeu- Comme nous le commente Joseph Couturier nos tam- nes. bours et clairons accompagnent nos fêtes et défilés. C’est devant cette situation que les sœurs de Saint Vincent de Paul ont décidé de s’intéresser aux jeunes en créant un Patronage de filles au Château de Drancy et également un pour les garçons au 105 Rue Sadi Carnot (*). Ce dernier était dirigé par la Sœur CATHERINE et la Sœur ANNE MARIE. C’est d’ailleurs à la famille de cette dernière, fille d’une famille de riches industriels, que Marcel Lebon fit l’acquisition du terrain appelé aujourd’hui « Stade PAUL ANDRE ». La Sœur CATHERINE exerçait avec le sourire une grande autorité sur les garçons, petits et grands, qui se pliaient de bonne grâce à la discipline générale. Avant la guerre de 1914, l’activité principale était la gymnastique éducative, la gymnastique aux agrès et les pyramides sous la surveillance d’un moniteur. Il y avait également les tambours et les clairons pour les défi- lés. La tenue était en blanc avec ceinture bleue. La société avait pris le titre de « SOCIETE DE GYMNAS- TIQUE DE DRANCY » avec son drapeau et adoptée Jeanne d’Arc comme patronne. Le football de compé- tition n’existait pas encore, le basket encore moins. Un camp se formait contre un autre et quelques séances d’athlétisme complétaient le programme sportif. Il existait de bons éléments en course et en saut. En été quand il faisait chaud, des parties intéressantes de croquet s’engageaient dans la cour du « 105 » et quand il pleuvait ou quand il faisait nuit de bonne heure, les jeux de cartes ou de dames intéressaient tout le monde (Sœur ANNE MARIE était très forte aux dames!). La guerre de 1914 est venue tout modifier. Malgré les appels rapprochés des classes 14/15/16/17 les effectifs n’ont pas baissé du fait que les mobilisés ont été remplacés par les réfugiés du Nord et du Nord Est envahis par l’ennemi. Il y avait beaucoup de bons éléments parmi eux et grâce à quelques non mobilisés (notamment un mutilé du travail) la société a prospéré et s’est constituée en 1917 en association légale sous le nom de JEANNE D’ARC DE DRANCY affiliée à la FGSPF (Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France. Ce titre a été modifié par la suite en FSF puis en FSCF (Fédération Sportive et Culturelle de France). La Fédération existe toujours et la JAD continue à y adhérer. * Ecole Saint Germain.

Licence de Paul Griveau de 1917. Un de nos tous premiers gymnastes. Notez que nous avons là des signatures difficiles à trouver, notamment outre celle de Paul, celle du Général Max Récamier Premier Président de la JAD, mais également celle du Docteur Paul Michaux, fondateur de la FGSPF.

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Notre Histoire : 1917—1934

Racontée par Joseph Couturier extrait de son récit en 73. La victoire de 1918 a été chèrement payée par la JAD. Plus de la moitié des combattants sont restés sur les champs de bataille dont les 3 frères Pruvost, les 3 frères Leclercq et A.Marchot. Les survivants ont tous été blessés ou cités, certains d’entre eux décorés de la Légion d’Honneur ou de la Médaille Militaire. Les saisons sportives 18/18 et 19/20 ont été brillan- tes pour la JAD tant Pour le football que pour l’a- thlétisme. Le club s’est classé 5ème au Cross Coun- try National de 1919 à Clamart. En plus de l’activité sportive, la JAD a monté alors une équipe théâtrale avec d’excellents éléments et

une fanfare qui avait beaucoup de succès. Les séances récréatives ont été suivies pendant plu- sieurs années par un public nombreux et chaleureux. A partir de 1921 il y a eu Déclaration officielle de la un fléchissement sur le Jeanne de Drancy au Journal plan sportif. La plupart des Officiel le 10 février 1917 réfugiés ont regagné leur pays et plusieurs anciens sont partis en province où leur Le premier Président de Son neveu le Docteur situation professionnelle les appelait. Les responsables la JAD en 1917: Joseph Récamier lui de cette époque ont fait des efforts méritoires et la JAD, Général Max Récamier succède en 1924. après quelques années difficiles a repris sa marche en avant. Elle s’est distinguée par l’ingéniosité de ses adhé- rents aux kermesses paroissiales dans le parc du château. La JAD redémarre au début des années 30 sous l’impulsion de l’abbé Paul André pour les grands et de l’ab- bé Joseph ZIEGLER pour les jeunes, le recrutement fut élargi. Jospeh Couturier a succédé à René Acker- man à la Présidence. Suite page suivante => Couplet I Enfants qu’une amitié sincère Unis d’une même ferveur C’est en 1930 que l’hymne de la JAD est créé sur Nous saurons garder de nos pères une musique écrite par Bernard Marguerite et le tex- La foi, l’idéal et l’honneur te par V.Dast, inspiré par le Général Max Récamier. Portant la tête haute et fière Nous ne faisons rien à demi La fameuse équipe de Cross Country de la JAD, Car nous marchons sous la bannière finissant 5ème au National à Clamart en 1919. De la Vierge de Domrémy. Refrain De Jeanne imitons la vaillance Montrons-nous grands et généreux Et soyons tous sans défaillance ) Bis A jamais ses servants, ses preux ) Couplet IV Si par malheur la douce France Etait contrainte de nouveau De batailler pour sa défense Groupés sous les plis du drapeau Jeanne sera notre modèle Et pour sauver notre pays Nous irons battre comme ELLE

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René Ackermann préside aux destinées du Club au début des années 30, il sera très actif sous sa plume le journal Jadiste sortira tout écrit de sa main.

La première équipe de football de la JAD prise au 26 Avenue Marceau en 1918.

Le Patro dans un de ses exercices favoris au parc du Château. Début des années 20 Fête au Château en 1920 Chars fleuris. On retrouve nos jeunes déguisés en zouave, On reconnaît c’est peut être à cette époque qu’est née le premier l’expression « faire le Zouave ». aumônier de la JAD, l’abbé Coquillard avec des jeu- nes du club en 1920. Colonie de Lésigny en Seine et Mar- ne.

La kermesse est bien présente à la JAD témoin cette photo de 1919. En plus on travaillait les costumes et le décor...

Nos gymnastes au tout début du club alors Société de Gymnastique de Drancy. La tenue de rigueur est déjà au couleur blanche et bleue. Le drapeau du club est dans les mêmes tons de couleur avec les inscrip- tions : Dieu et Patrie

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Un des plus beaux fleurons du club : l’Harmonie ici en 1923. Une des activités présentes jus- qu’en 1955. Elle participait aux défilés mais également aux représentations théâtrales. A l’époque on retrou- ve souvent les mêmes membres pratiquant les différentes disci- plines : Football, Gymnastique, Théâtre et Athlétisme.

Un match de football en 1925 au Stade de la JAD, on reconnaît balle un jadiste à l’intérieur Equipe Première de la JAD en 23-24. de sa surface de réparation. On reconnaîtra dans ses rangs : On voit bien le jeu de l’époque, les marquages Joseph Couturier, sur les joueurs sont aléatoires. Le but que l’on Marcel Dosière, aperçoit au fond est celui côté avenue Mar- André Michel, ceau. Tout au fond l’immeuble à l’angle de la Georges Chevillon, Place Aristide Briand était déjà construit. René Ackermann, Angelo Pirra, Léon Griveau.

Théâtre dans les années 20.

Le 14 Mai 1933 on fête au 105 le trentième anniversaire du Club. On reconnaîtra plein centre l’ab- bé Paul André. Toutes les forces vives du Patro sont là. Le club fort d’une trentaine de membres en 1903, a déjà doublé.

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Notre Histoire : 1935—1944

Quelques années ont passé et nos bonnes Sœurs ont quitté la terre, regrettées par tous les gars de la JAD qui ont assisté nombreux à leurs obsèques. Les années 30 sont marquées par le dynamisme de plusieurs camarades. Avec le concours du Père Paul André, nos plus fidèles, Joseph Couturier, René Ackermann, André Michel, Georges Chevillon, André Botte et Henri Zutterling se dépensent sans compter pour animer les différentes activités. C’est à cette époque qu’arrive un jeune breton plus connu sous le nom d’Yves Gueguen. Lui, du dynamisme il en a revendre et surtout du caractère. Arrivé en 33 à Drancy on peut le voir dans l’équipe de jeunes footballeurs 35-36. Pendant ces années, les jeunes jadistes peuvent se retrouver en colonie de vacances à St Pierre en Port, puis à Arçon achetée et financée par Mr Marcel Lebon. Les grandes sorties de Pentecôte à Lamoura en 36 et Saint Arnoult en Yvelines en 39 arrivent. Ah la belle vie, se rappellent les jeunes de l’époque avec en tête, bien sûr notre ami Yves. On retrouve également à ses côtés les Youyou, P.Eve, R.Marque, D.Dosière. Les départs se faisaient au 105. Les séances culturelles comme le théâtre et les fêtes comme les kermesses étaient au programme. Chaque année les jeunes y participaient en nombres soit au parc des Sœurs pour les kermesses, soit au 105 pour les représentations théâtrales. Déjà on installe des panneaux de basket dans la fameuse cour du 105, aidé par des jeunes l’abbé Paul André construit une salle en bois, on l’aperçoit sur la photo (), on pourra y pratiquer de la gymnastique. Les matchs de football se disputent avec des Patros voisins ou bien on va le lundi à la bourse des matchs pour rencontrer d’autres clubs. A l’époque la JAD à la chance d’avoir un terrain ce qui n’étaient pas le cas de bon nombres d’associations. C’est en 1938 que le basket en com- pétition voit le jour. Comme on peut le lire, la vie du club se passait très bien lorsque la se- conde guerre éclata en 1939. Ce fut la débacle de 1940, puis l’occupa- tion qui amena une situation confu- se. Plusieurs camarades furent mobi- lisés puis libérés, prisonniers ou résistants. Quant aux abbés Paul André, Joseph Siegler et Emmanuel Vin- Abbé Paul ANDRE : vicaire de Drancy de son, ils tombent héroïque- 1933 à 1940, fondateur de la section JOC à ment au champ d’honneur Drancy, constructeur de la Salle du 105, il a face à l’ennemi. Un cama- su animer et créer. rade du basket Bernard C’est sous son autorité que furent construits Jabveneau succombe à sur le terrain de la JAD, des courts de tennis, cette guerre. C’est notre une piste d’athlétisme, un terrain de basket qui ami Jean Lièvre qui a pris les destinées du Club. était côté voie de chemin de fer. Il anime la Suite page suivante => troupe théâtrale et achète la colonie de vacan- ces d’Arçon dans le Doubs. Elle sera vendue en 1973. Mort au champ d’honneur le 13 Juin 1940 à Orival (Seine-Inférieure) à l’âge de 35 ans. Avec lui deux autres prêtres succombent au champ d’honneur : Joseph ZIEGLER et Emmanuel VINSON .

Un photo sur le stade au 26, en 1939. Toute la section Athlétisme est là. On voit en arrière plan la piste.

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Sortie en 45 à Saint Ar- Notre Histoire : 1945—1957 noult avec Marcel Lebon. Sur la photo Jean Gattoni Suite de l’histoire par Yves Gueguen. a qui nous devons cette J’arrivai à Drancy début 1945 pour apprendre que cela ne mar- photo. chait pas fort et que le nouveau directeur ne savait pas trop com- ment s’y prendre pour relancer les affaires. Il était impossible qu’une société telle que la nôtre, avec un passé aussi riche et avec un nombre aussi grand d’anciens, ne puisse revivre. Aussi nous décidâmes de faire appel à quelques anciens piliers et quelques jeunes. Différentes sections purent redémarrer avec au basket Lucien Leca, Jean Suchy et Fernand Bertrand. Au tir avec Lucien Orgaer, à la Gym avec Robert Burgère, l’harmonie avec Bernard Marguerite et André Botte, le théâtre avec Georges Chevillon et Jean Lemort et le football avec Yves Gueguen, An- dré Michel (délégués aux anciens) et Lucien Leca (délégués aux jeunes). Suite page suivante =>

Dirigeants de la Colo d’Arçon 1944. Pierre Lahaie, Grousset, Roger Bernard, l’Abbé La Fleur, André Aumeunier, …, Lucien Leca, le Equipe féminine Basket en 46. On neveu de l’abbé Vinson. reconnaît : J.Lavie, O.Cerf, M.Eve, Y.Mennechez, G.Wurz, LM.Bigot et E.Carniel.

Simone Gueguen en 47 au stand de tir, Avenue Marceau.

Equipe Football Junior 46-47 en haut gàd : Claudet, Boit, Ponce, Bénéteau, Arnoult, et en bas : Bénil, Bénéteau S, Sérot, Rey.P, Gratpanche, Pouliquen G.

La Colo d’Arçon dans le Doubs.

Equipe football Senior 48-49. Photo d’archive Yves en tenue de footballeur. On dit qu’elle se vend 1000€ au marché noir!

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Suite du récit d’Yves Gueguen : Le cercle des jeunes du jeudi et celui des aînés le vendredi démarraient sur les chapeaux de roue. Tout le monde mettait la main à la pâte, les jeux, les championnats, les concours étaient organisés : belotte, bridge, ping-pong, billard, échecs, dames et jeu de puce …. Par manque de place il fallut refaire la petite Equipe senior salle, maintenant disparue, sur le côté gauche de Football fin notre grande salle; en un mois cette salle fut des années construite par nous-mêmes.. Ainsi ceux qui s’a- 50: donnaient aux jeux intellectuels, tel que le jeu En haut à de puce, trouvaient le calme nécessaire pour gauche Mr Couté Père, D.Verrechia, JP.Cavallaro, faire travailler leur matière grise! G.Gueguen, J.Alberti, G.Couté, C.Krausch, M.Knoerlé, Après une année d’effort où chaque membre de J.Boulanger, J.Couturier, R.Fossé, M.Clausier. la JAD mit du sien, nous arrivions à notre pre- mière Assemblée générale le 6 Octobre 1946 où fut élu le premier comité d’après guerre. A cette époque André Aumenier, Yves Gueguen, Edouard Cossin, Lucien Leca et Jean Lemort ont succé- dé à Jean Lièvre à la Présidence du Club. En cette année 46-47 : quatre équipes de football et cinq de basket participent aux championnats FGSPF . Ac- cession en division d’honneur pour la Première au foot- ball et le titre de Champion de Paris 2ème Série pour notre équipe senior de basket. La gym,l’harmonie et le tir réalisent eux aussi un excellent travail. Notre vitalité était toujours intacte pour preuve deux représentations théâtrales en Novembre 45 et Mars 46, une magnifique promenade avait eu lieu le lundi de la Pentecôte, notre Réveillon traditionnel avait retrouvé l’ampleur des années 38 et 39, nous avions participé Arçon en 53. Photo d’Hugues Masson. activement à la kermesse paroissiale en tenant trois stands. En grande partie grâce à Marcel Lebon, nous avons pu Carte de lancer un chantier de plusieurs travaux : vestiaires pro- membre de visoires avec douches, lavabos, terrains de basket, ré- Marie Made- fection du gymnase, achat d’instruments de musique leine Chevil- etc. lon épouse Suite page suivante => Gremonprez

Equipe Basket senior 49 de droite à gauche : P.Rey, A.Vallet, N.Carniel, R.Fosy, Théâtre en 1950 avec A.Michel, Mlle Desmullier, J.Maksymink, A.Petel, J.Griveau . J.Lemort, , G.Chevillon, Mme Couté, L.Leca, J.Griveau.

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Marcel Lebon : Grand bienfaiteur de la J.A.D c’est M.Lebon qui a fait construire l’immeuble à l’entrée du stade et les deux terrains de basket. Il suivait personnellement les gars de la J.A.D à partir de leur première com- munion. Ils s’intéressait au basket mais savait être le bienfaiteur de chacun et de tous. Homme d’affaires très important mais d’une simplicité éton- nante. Grâce à son esprit d’avant-garde, les centres de vacances vont croî- tre. A sa mort Mme Lebon n’hésita pas à poursuivre son œuvre.

Suite du récit d’Yves Gueguen : Arçon Juillet 55 : Pho- Anecdote avec Marcel Lebon : un dimanche matin après la Un article sur le to d’Hugues Masson. messe, il me demanda de l’accompagner sur le terrain du 26. Il 50ème anniver- me demanda qui en était le propriétaire (les descendants saire de la JAD. de Sœur Anne Marie qui en avait eu la jouissance de son On y apprend la vivant) . En regardant la sortie du terrain qui était séparée valeur athléti- de la rue par une palissade de 4 mètres de haut en très que de nos mauvaise état et placardée d’affiches, il me dit textuelle- joueurs. ment : « Je vois très bien à cet endroit un immeuble : au rez-de-chaussée, des vestiaires et sanitaires, au premier des salles de réunions et de jeux, au dessus des logements pour les jeunes mariés de la JAD, les revenus serviraient au fonctionnement du club. Moi-même n’étant pas éter- nel ». Quelques années après Marcel Lebon s’éteignait et nous laissait ce splendide ensemble qu’est l’immeuble du 26. Qu’il en soit remercié ainsi que Mme Lebon son épouse. Depuis, je n’ai pas cessé de prendre Maurice Decrouy part à la bonne marche du Club. dit : Crouton, A vous les jeunes d’écrire un jour la en 1955 suite. Yves Gueguen 1973.

Suite du récit par les jeunes : Nous retrouvons au début des années 50, une très grandre activité théâtrale, les pièces se succèdent d’année en année : en 50 « Terre de feu » avec Lucien Leca, Jean Lemort, Jac- ques Griveau, André Michel, Mlle Th. Desmullier et Mlle H.Linotte. En 51 un drame en 4 actes « Les Rantzau » la scène se passe en Lorraine en 1829. En 52 « Roncevaux!!... » et « Comme dit l’Abbé ». En 53 « L’Indemnité » et « La Maîtresse des Ormeaux ». En 54 « Les dix petits nègres » d’une certaine Agatha Christie. A nouveau en 54 « Le testament du Fakir ». Et enfin en 55 « L’homme explosif », « Mon clochard de père ». Il est bon de se remémorer les différentes distributions, déjà un jeune Jac- ques Boulanger, n’hésite pas à monter sur les tréteaux, il est entouré de maîtres en la matière, en commençant par les da- mes et demoiselles, T.Desmullier, H.Linotte, J.Lavit, F.Moreau, M.Eve, MM.Chevillon, AM.Goiset, Falloise, C.Capus, G.Sérot et Reinita, chez les hommes, A.Michel, J.Lemort, L.Leca, G.Chevillon, C.Desmullier, R.Marchot, J.Chevillon, P.Chevillon, M.Griveau, B.Madile, Dadou, J.Vessière, B.Nicolas et A.Vallet. Ces représentations avaient lieu à la salle Louise de Marillac, aujourd’hui disparue. Cha- que fois la clôture se faisait par une allocution de Mr le Curé. Notons qu’à cette époque les aumôniers s’appelaient J.Lefur, P.Wargny et J.Lacroix. Equipe Féminine Basket 50-51 En 56, 4 garçons dans le vent et oui déjà, ont l’idée de se produire sur avec de gauche à droite : M.Singer, scène dans un répertoire des frères Jacques. Ils ont pour nom Jacques …, S.Moreau, AM.Griveau, Couturier l’instigateur, Michel Chevillon, Jean Pierre Nicolas et Jac- J.Ziaja, N.Duguet, G.Griveau, ques Boulanger. Nous les retrouverons souvent dans les kermesses, mais également dans les Colos « Malrevers » notamment. Suite page suivante =>

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En 53 se réalise l’acquisition du Stade au 26 Avenue Mar- Le Judo à la JAD voit le jour ceau ainsi que la construction de l’immeuble pour loger les fin 58. Photo de 1959 au gym- jeunes mariés du club. C’est bien sûr grâce à Marcel Le- nase Auguste Delaune. Enca- bon qui financera l’ensemble. drant le groupe, à droite P.Rey Sur le plan sportif nos équipes seniors se défendent tant et à gauche C.Mesemburg. bien que mal dans les championnats « honneur ». Il en va de même pour les équipes de jeunes que ce soit au basket ou bien au football. Les sorties à la Pentecôte de Saint Arnoult en Yvelines sont toujours de mise. C’est la période ou l’on commence des nocturnes en foot- ball au 26. En cette fin des années 50, un petit écran pointe le bout de son nez au 105, on sait par la suite qu’il va changer les mœurs et les mentalités. L’ambiance qui régnait à cette époque va disparaître au fur et à mesure. Il va amener le plaisir chez soi, l’abandon de ces soirées du vendredi soir où il faisait bon vivre. Ah nostalgie quand tu nous tiens… Un jeune du club prend la présidence. Sous son autorité et avec l’aide de deux complices : Claude Mesemburg et Jean Pougniet du basket, il lance la section Judo en 59. Il n’est autre que notre ami Philippe Rey qui se distinguait La grande Equipe de football victorieuse à au football en minime mais surtout au basket. Il sera Cein- Neuville aux bois dans le Loiret en 61. On ture noire en 61, bravo Philippe! Très vite Jean Claude reconnaît debout de gauche à droite : Melaye vient se joindre à cette équipe comme professeur. A.Michel, JF.Rivoallan, P.Dameron, JP.Cavallaro, G.Gueguen, J.Le Doeuff, J.Couturier, Y.Gueguen, en bas L.Depuille, Notre Histoire : 1958—1973 D.Verrechia, J.Boulanger, M.Krausch et M.Clausier. Pour le souvenir victoire 3-0. Ah que c’est Sous la houlette de Georges Berry et d’André Kaufman, la bon de gagner en Coupe Récamier! JAD voit la naissance du petit dernier le Hand Ball. Les compétitions se disputaient sur le mâchefer du 105. Faute d’hommes et d’installations dignes de ce nom, la section s’éteindra à la fin des années 60. Enfin en cette année 61, la section football va connaî- tre une énorme surprise, déjouant tous les pronostics son équipe cadette remporte par 1 à 0 la Coupe de la Seine devant l’ESD Montreuil médusé. En effet cette équi- pe avait battu nos jeunes jadistes à deux reprises en championnat (8-0 et 5-3), quelle revanche! Bravo aux, cousins Wallet (Michel le buteur), R.Orgaer, M.Alexis, M.Jannic, R.Desruelle, B.Olivier, C.Maillet, JP.Haussonville ... Mars 62 : La guerre d’Algérie s’arrête à la grande joie de nos jeunes et moins jeunes. Durant toute cette période notre ami Jacques Couturier avec l’aide de toute une équipe, notamment Michel Batezat un artiste en dessin, lanceront le « Drancéen libéré » qui aura pour but de donner des nouvelles à nos petits gars dispersés en Algérie. Nous ne pouvons pas nous empê- cher de vous écrire l’ambiance qui régnait à la ré- daction de ce journal. Suite page suivante =>

Témoignage des premiers échanges Franco- Allemands en 64 à Herne. Et déjà la discipline allemande, tout le monde est aligné! Dur pour les Jadistes.

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Suite du récit par les jeunes . Voilà le genre de blague illustrée Extrait du Journal en Novembre 61: que nous pouvions lire dans le « Il est 0h30 le samedi 18 Novembre, un épais nuage « Drancéen libéré » en 61. de fumée plonge la salle de rédaction dans une demi obscurité. Michel Batezat dessine, René Caron et Guy Cauet tournent consciencieusement la ronéo. Chantal et Danielle frappent rageusement sur leur ma- chine. Colette et Jean Jacques, de leur plus belle plume écri- vent les adresses. Gérard et Daniel essaient de trouver des blagues. C’est dans cette ambiance enfumée et bruyante que nous allons essayer de vous donner des nouvelles de Drancy. » Et les articles tombent : Lettre à tous (J.Couturier) La page des militants (J.Couturier) Vivons notre messe (R.Lacharpagne) Un appel de Mgr Ancel pour les Européens d’Algérie Nouvelles de Drancy avec les résultats sportifs. Coup d’œil sur le syndicalisme (M.Autret) Rions ensemble. Suite même page => En Europe, le Général De Gaulle et le Chancelier Conrad Adenauer, créent un élan de réconciliation entre les peuples allemand et français. C’est en 63 que nous avons la visite amicale de nos amis d’El- peshof un quartier d’Herne dans la Ruhr. Les pre- miers échanges se font au Football et au Hand Ball. Notre ami Yves Gueguen va prendre une part pré- pondérante. Son animation et son recrutement, mê- me si cela est parfois autoritaire, feront que ces échanges vont connaître un franc succès, au point d’envoyer deux cars à Herne et croyez nous c’est du boulot et de l’organisation. Bien sûr la bière coule à flot et ceci a pour effet de rendre l’âme bien gaie. On exprime volontiers sa joie, on dit depuis qu’ une simple bière en Allemagne, vous fait parler la lan- gue de Goethe couramment! Durant cette période, nos amis Hermann Born et La section Tennis de Table vient de naître : on re- Maurice Guelle créent la section Tennis de Table. connaît à droite Maurice Guelle, à son côté Alain Il y a même des mariages entre français et alle- Viganne, derrière au centre Hermann Born et à mands. droite Jean Claude Ranger.. Sur le plan sportif la JAD est sur tous les fronts. Le Judo a grandi et on relève plusieurs ceintures noires. Le basket voit arriver des jeunes dirigeants comme Jean François Michel, Jean Jacques Roure, les frères Navé, Hervé Willems … Suite page suivante =>

Photo de groupe à la Piscine de Drancy, la section démarre pour le loisir, comme on dit « baignade détente ». Jacques André anime cette dernière née.

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Le groupe des jeunes stagiaires à Ahun en 72. Football, Basket, Judo, Natation sont présents.

A Drancy est construite la piscine et dès 68 grâce à une équipe qui épaule notre ami Jacques André, la section Nata- tion prend forme, ce n’est que quatre ans plus tard qu’elle démarrera la compétition. Le football connaît à la fin de ces années 60 une éclosion de jeunes talents. L’école de football est créée sous la baguette du jeune Alain Melaye, il préfigure déjà la création de sta- ges à Pâques. Le premier aura lieu à la JAD, les autres sui- vront à Meaux, Ahun, Séés, Soissons, Saint Jean de Monts, Saumur,Bordeaux. Il serait difficile de citer tous les mariages issus de ces sta- Ahun en 72, les ges, mais pour ma part, mes deux sœurs Catherine et Anne Sœurs Catherine Marie (tiens tiens ça me dit quelque chose...) trouveront et Anne Marie l’âme sœur à Ahun. Lartigue, épouses Ces stages seront formateurs de dirigeants d’aujourd’hui et respectivement de demain, il faudra que la tradition se perpétue, c’est là où de on forge l’esprit du club sur nos valeurs traditionnelles que Bernard Orgaer sont la culture, le sport et la fête. et Christian Elie. Les kermesses ont changé de lieu, jadis au parc des Sœurs, maintenant au 26. Les jadistes font preuve d’ingéniosité en fabricant eux-mêmes les stands, la roue de la loterie, le chamboule tout, etc. Jean Claude Rouzeau nouvel aumônier de la JAD, prend la succession de Roland Lacharpagne. 73 voit la disparition de deux de nos jeunes footballeurs. Ils seront nombreux les jadistes pour accompagner dans leurs prières les parents de Jean Michel Sanchez et d’Alain La- doux. Suite page suivante =>

Equipe Poussins du football en 66-67 avec Yves Les frères Jacques sont là pour le 70ème anniversaire. Gueguen en Manager. Le pardessus est dans la On reconnaît de gauche à droite Jean Pierre Cavallaro, panoplie du parfait accompagnateur de l’époque. Jean Jacques Kayser, Jacques Boulanger et Jacques Simone Gueguen tapera pendant de longues an- Couturier. Un public chaleureux est présent. nées les programmes foot à chaque week-end. A l’église Sainte Louise de Maril- De joyeux fêtards Jacques Alexis et Michel Fran- lac, les petits çois, animeront la nouvelle section Pétanque, un Chanteurs à la jeune Patrice Haensler va leur emboîter le pas. Croix de bois On les retrouve bien sûr au Comité des fêtes. étaient bien là pour ce 70ème anniversaire.

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Plan du futur foyer en 79. C’est encore notre ami Yves Gueguen qui assurera la coordination des travaux. Jacques Coutu- rier rappelle que c’est grâce aux recettes des kermesses, bals et autres animations, ainsi qu’à la participation financière sous forme de prêt d’anciens et de sympathi- sants que le projet a pu se concrétiser. Remercions en- core ces généreux pionniers pour leur contribution, ceci démontre encore que la JAD n’est pas un club comme les autres. La finition du Foyer (peinture, chauffage, aménagement du bar) est réalisée par des bénévoles même la nuit! Notre Histoire : 1973—1996

L’ère de Jacques Couturier à la présidence du club pour le 70ème anniversaire du club. Grâce à lui et toute une équipe de jeunes dirigeants Alain Melaye, Yannick Etienne, Bernard Orgaer, un nouveau journal a pris la relève des Jadistes, Foyer, Le Drancéen libéré, il s’appelle « La Tribune du 26 ». On y retrouve les dessins de Michel Batezat, À ce sujet il faudra bien lui consacrer une exposition de ses chefs d’œuvre, pourquoi dans une de nos salles au Foyer.

Ainsi les jeunes n’oublieront pas que des anciens sa- vaient donner sans demander de compensation, ce n’é- tait que plus beau. A le bon temps du bénévolat, tout était fait avec amour et sans compter le temps passé, c'était notre bonheur, notre fierté, c’était bien le temps des copains, de l’amour et de l’aventure … (aurait dit Françoise Hardy). La fête du 70ème anniversaire retrace bien ce temps là. On rapporte dans le journal du 70ème anniversaire, la naissance du club sous la plume de Joseph Couturier, largement retranscrit au début de cette édition spéciale. Quelques illustrations réalisées par notre ami Démonstration était faite que les anciens anciens étaient Michel Batezat pour le 70ème anniversaire. toujours bien là et qu’ils avaient l’occasion de se retrou- ver dans les salles du 105. A ce propos en parlant de salle, c’est à ce moment que 73 c’est aussi la création de la section Tennis, l’on décide de construire ce qui sera le Foyer au 26 dans cette fois ci c’est à l’initiative deux jeunes fem- les années 80. mes que nous devons cette naissance, quoi de plus naturel en somme (aurait dit Michel Polnaref)! Mme Deniel et Marie France Gueguen (épouse Bia) ainsi que Gilbert Chevillon forment cette équipe. Très vite elle va grandir sous l’impulsion des nou- veaux présidents, Elisée Delgado et Daniel Fiers. A la fin des années 70 cette section enregistrera une centaine de membres. On pratiquera ce sport, au stade Guy Moquet et les courts collectifs dans les gymnases : Romain Rolland et Eugène Delacroix. En arrière plan les stands Plus tard nous utiliserons les courts au Stade de la kermesse au 26. En Alsace Lorraine et nous changerons de salle à 76, nos deux lurons Jean Paul Langevin. Pierre Toxé et André Gaty Suite page suivante => Un historien vu par faisaient partis de l’équipe Michel Batezat. fanion victorieuse de la Coupe Récamier.

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Equipe poussine football vainqueur de la Coupe Ile de France en 75. On reconnaît les coachs Yves Gueguen à gauche et Ber- nard Sueur à droite.

Après tant d’années de haut et de bas le football de la JAD va connaître ses plus belles heures de gloi- re. Elles commencerons en 74-75 avec le titre de Champion de Paris Honneur pour notre équipe fanion, cela faisait 70 ans que la JAD luttait sur tous les terrains d’Ile de France, sans atteindre ce titre suprême. L’année précédente elle évoluait en Promotion. Bravo les gars! Ce jour là, soyez persuadés que vous n’avez pas fait plaisir qu’à vous-mêmes, mais à toutes les anciennes générations qui se sont succédées pour tenter de gagner ce merveilleux titre. Histoire oblige, pour les annales nous nous devons de les citer « Gardien de but : Jacques Boulanger, Arriè- res : Philippe Lejeune et Jean Marie Decia, Défense centrale : Alain San Juan et Alain Melaye (Capitaine), Demis : Philippe Renault et Bernard Orgaer, Ailiers : Hervé Renault, Pascal Autin et Patrice Laborde, Avant-centre : Alain Bacquet et Eric Fischer » Cette même année les poussins gagnent la Coupe Ile de France. Toujours plus fort l’année suivante, l’équi- pe fanion remporte la Coupe Récamier (Coupe fédérale de la FSCF), face au Rayon de Nanterre par 2 à 1. L’exploit à lieu à Pithiviers sous une chaleur torride. 5 cars accompagneront nos copains. Pour les annales citons les, ils le méritent bien « Gardien de but : Jacques Boulanger, Arrières : Philippe Lejeune et Jean Pierre Equipe Réserve vainqueur du Chantier en 77. Toxé, Défense centrale : Bernard Orgaer et Alain San Juan, Demis : Philippe Renault et Gérard Roussel, Ailiers : André Gaty et Pascal Duval, Avant-centre : Eric Fischer et Alain Melaye (Capitaine), rempla- çant : Didier Duval ». Pour arriver en finale, elle a éliminé Roubaix, Mittelbronn, Dabo, Brouderdorf, Saint Jean de Luz. Cette année là, elle gagne la Cou- pe Ile de France et termine 2ème du championnat à 1 point de Nanterre. La série va continuer avec la Réserve Honneur qui après deux tentatives infructueuses réussit à rempor- ter la Coupe de l’Espérance face au Chantier par 7 à 2. Eux aussi méritent d’être citer « Gardien de but Jacques Boulanger, Arrières : Claude Lartigue et Gilbert Barray, Défense centrale : Jean Claude Du- prat et Patrice Haensler (Capitaine), Demis : Yannick Etienne, Alain Lartigue et Michel Landié, Ailiers : André Gaty et Michel Bouffaud, Avant-centre : Jean Louis Arbouis, remplaçant ; Serge Garcia ». C’était à Vincennes en 77.

Les parisiens jouent et C’est pendant ces années que la JAD monte gagnent titre la presse toute une équipe de corps arbitral : Jacky Ve- locale ou des jeunes de nault, Jean Amosso, Dupuis, Camille,… la JAD participent à un Le basket n’est pas en reste avec Emmanuel Inter-Villages à Mauzé Cilia et tant d’autres, ils ont pris la relève de chez notre ami Jacky Maurice Sené qui officiait dans les années 20. Venault en 79 en bas le groupe avec la coupe.

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Equipe Sénior Masculine de Basket en 78-79. On reconnaît de gauche à droi- te : P.Massera, Y.Sezer, C.Lartigue, JL.Sezer, M.Mathieu, L.Piegelin, JM.Thomas, en bas : G.Tambini, V.Grolière, V.Toussaint.

Après cette page haute en couleur du Football, il est bon de parler des autres sections. Qu’elles nous pardonnent mais nous n’avons jamais réussi à déplacer autant de personnes pour défendre nos couleurs. Côté Judo, Nöel Clémence a succédé comme professeur à Jean Claude Melaye et Catherine Beuzit a pris la res- ponsabilité de la section qui compte 60 unités en 77. Cette même année deux autres sections voient le jours, la Pétanque grâce à Jacques Alexis et Michel François, le Cyclotourisme avec Michel Benoît, Jean Gattoni et André Serres. On note 90 membres à la Natation dont une soixantaine participera aux compétitions. Le Tennis quant à lui enregistre 120 licences, certains démarreront la compétition en cette année 77. Le Tennis de Table se porte à 30 pongistes et l’on parle déjà de montée en division Excellence. Stage de Séés en 77 avec B.Orgaer, JM.Griveau, Le Basket affiche une belle santé avec ses 140 membres C.Lartigue, A.Melaye, A.Guelle, JP.Toxé, qui évoluent dans 7 équipes féminines et 5 équipes gar- A.François, D.Guiborat, P.Renault, F.Tambini et çons, la palme à l’école de basket qui connaît depuis A.Gaty. deux ans un véritable succès et l’équipe première qui joue la montée en Honneur Régional. Les responsables à cette époque sont Jean Michel Thomas, Jean Luc Sezer Photo de stage : Natation, Judo, , Football. et Catherine Lartigue épouse Orgaer. Comme nous le chantions à cette période : « Non non non non la J A n’est pas morte, non non non la J A n’est pas morte car elle gagne encore, car elle gagne encore. Suite page suivante =>

Ecole de Basket en 1976.

Echange franco-allemand, un spectacle de toute beauté à la salle des fêtes de Drancy « le Cirque » en 91. Présenté par le Tennis JAD.

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Pour le 80ème anniversaire une corrida, à l’intérieur du stade au 26 comme à l’extérieur où des oppo- sants à ce type de manifestation tentent d’empêcher le spectacle.

Echanges franco- allemands au Tennis de Table en 83 avec le club de Herne. Durant toutes ces années, la JAD se manifeste aussi en présentant toute une équipe d’animation aux dif- férentes manifestations organisées par la Municipalité. Jacques Couturier se démène pour réunir l’é- quipe la plus complète et compétente. Encadrement du Cross des écoles, foulées Martone etc. La JAD s’apprête à fêter son 80ème anniversaire avec comme point d’orgue l’organisation d’une course de vaches camarguaises. Cette idée originale d’Alain Melaye et Elisée Delgado nous occasionnera quelques soucis le 8 Mai avec une manifestation devant le 26. Plus sympha sera le défilé de majorettes de Saint De- nis... Les années 80 seront encore l’occasion à la JAD de faire briller ses couleurs bleue et blanche. Citons au passage pour la Natation, Isabelle Couturier, Sandrine Kervinio et Aline Troude médaillées aux fédéraux de 86. Pour le Tennis une vingtaine de joueurs et de joueuses classés avec notamment Karine Wesse, Olivier Rodas et Philippe Rossignol. A l’équipe de Marc Mathieu remporte les fédéraux. Le Judo voit son effectif doubler les chiffres de ses débuts 120 unités en 86 avec des jeunes pousses qui ont grandi comme chez les filles Stéphanie Duchein, Katia Saleri et chez les gars Christophe Ferdinand, Wil- liam Mequignon, Huttanh Nguyen, Uthoo Nguyen et Olivier Quettier. Le basket voit la jeune Nathalie Lartigue remporter quatre années d’affilée le Critérium de la jeune basket- teuse en Ile de France. Son équipe senior féminine accède en Honneur. Pour le football, nos équipes évoluent maintenant en FFF, deux nouveaux entraîneurs amènent leur compétence, chez les poussins Joseph Rosetto qui nous vient du midi et Michel Floch, un dran- céen de Clichy sous bois. Cette saison sera l’année des montées pour les seniors ainsi que pour le groupé A des jeunes grâce aux efforts méritoires des cadets de Yaya et Claude. Si sur le plan sportif ce n’est pas mal du tout, côté fêtes on s’en donne à cœur joie, bals, soirées des sections tient une qui fait parler d’elle c’est celle du Tennis, avec notre ami Daniel Fiers et toute son équipe. Elles ont démarré au 105 pour finir à la salle des fêtes. Qui ne se souvient pas du fameux Carnaval en février 88, les costu- mes étaient superbes et l’imagination de nos jadistes débordante! Notre regretté ami Daniel Leyrit était l’un des principaux anima- teurs. N’oublions pas notre amie Maryse Soreca qui nous quitte prématu- rément à l’été 85, sa joie et sa bonne humeur vont faire cruellement défaut à la Natation et Echanges fran- au Basket. co-allemand au Suite page suivante => Football à Elpeshof en 83. En haut match Equipe de Tennis féminin. vainqueur de la En bas match Coupe fédérale à senior hommes. Strasbourg en 86. A vous de reconnaître les participants! Echange franco- Certains jouent allemand au Ten- encore au Club. nis avec Westfa- lia 04 en 85.

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Suite du récit. Le tournoi Tie Break 88 sera l’année d’une nouvelle activité la Gym détente animée au tennis réunit plus de par Marie Josée Grandemange. 100 participants en 93 Après de longues années de négociations avec la Municipalité, sur une journée. Soleil la section Tennis obtient un nouvel espace de jeux rue Ducouë- et barbecue ont chauf- dic. Le prêt bancaire de 1 250 000 de francs est accordé au fé. Club pour la réalisation de travaux. Ceci prouve encore que la JAD n’est pas un club comme les autres. Si les courts sont réalisés par une entreprise professionnelle, le reste devra être assumé par les membres de la section. Autour de Claude Larti- gue nouveau président succédant ainsi à Daniel Fiers, toute une équipe de travailleurs forcés vont se relayer sous la conduite de Pierre Leymonerie qui a la responsabilité des tra- vaux. Outre les trois cités on y retrouve Elisée Delgado, Da- niel Brun, Gérard Vandenabeele, mais également des jeunes comme Christophe, Franck, Eddy et bien d’autres. Ils partici- pent à la construction de trois courts, la clôture et un club Hou- se qui sera animé pendant plusieurs années par notre ami Ro- bert Delasalle. En 92 Daniel Leyrit nous quitte lui qui a tant Des œuvré pour que nous puissions avoir ces courts, le chalet por- petits tera son nom. trous, 94 verra encore le football à l’honneur, l’équipe première rem- des pe- porte la Coupe Récamier à St Genest de Malifaux. On recon- tits naît encadrant l’équipe, l’entraîneur Franck Tambini et l’inévi- trous table Yves Gueguen. sem- blent dire Lucien, et Gîlles. Le puit va alimenter les arrosages fréquents du Terrain de football.

Notre Histoire : 1997—2003 Le Rink Hockey est un sport qui cherche des crosses! A la JAD ce n’est pas le cas, nos jeunes sont bien équi- En 1996 Jacques Couturier passe le relais à Alain pés pour les joutes du championnat! Melaye à la Présidence du club. Tout comme Jacques, Alain va s’entourer d’une équipe dynamique, on retrouve notamment des membres de l’ancien bureau directeur mais des nouveaux et des jeunes comme Jean Jacques André qui a succédé à Di- dier Fénoll pour la Natation. Jacques Boulanger a pris la succession du Secrétariat Général après Jean Jacques Mélard et Eloi Tricquet. Jacques anime avec toute une équipe l’aide aux devoirs. Nous ne pouvons pas évoquer cette activité sans rendre hommage à celle qui en fût le pilier : Marie Françoise Couturier, son sourire et sa gentillesse nous manquent beaucoup. Avec Alain c’est l’émergence de nouvelles sections, certes plus confidentielles mais très dynamique comme le Roller artistique aujourd’hui animée par Marie France Talouarn, le Rink Hockey animée par Daniele Rol- let. Ces deux disciplines avaient été lancées par Isabelle Thomassin en 95. Le Rink Hockey aura des débuts difficiles notamment en compétition où les jeunes subiront la loi du plus fort, aujourd’hui elle a son mot à dire et obtient de très bons résultats. L’artistique produira de beaux spectacles ainsi que de futures cham- pionnes qui participent aux compétitions régionales mais également nationales. Le Yoga accueille les adep- tes de la Santé Totale sous la responsabilité de Dolorès … Suite page suivante =>

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Eh oui c’est ça la JAD! Ici salle Joliot Curie, une démonstration de notre section Escrime. Il vaut mieux être bien équipé.

L’Escrime est créée par Sylvana Iaconelli aidée de Michèle Hamel. Cette discipline ne va pas cesser de grandir avec de forts beaux résultats, comme toute nou- velle section la formation des éducateurs et l’enthou- siasme sont là. Et pourtant notre ville manque toujours d’installations sportives, notamment pour l’escrime Napoléon est à Drancy, la JAD aussi! On recon- mais également pour le Tennis où des salles pour la naît Jacques Boulanger en Cosaque et Daniel pratique en Automne, Hiver font cruellement défaut. Fiers en Hussard. Ce qui n’empêche pas l’équipe Première d’être aux portes de la Pré-Nationale avec des joueurs issus du club : Christophe Vandenabeele responsable des cours et Stéphane Melaye. C’est notre ami Daniel Fiers qui relance l’activité des fêtes, une commission composée de toutes les sections va concocter des programmes d’enfer le Bal, le Loto, les spectacles, la fête de la Musique et les occasions ne manqueront pas. L’année 2000 sera fêtée par la JAD en créant son site internet, comme quoi on a beau avoir bientôt 100 ans et avons toujours l’esprit aussi jeune! Voici son adresse pour les néophytes : www.jadrancy.asso.fr Nous sommes en 2002 et nous accueillons deux nou- velles disciplines le Vo Thuat et la Marche Nordique, La gymnastique détente ne plaît pas qu’aux fem- La première est animée par Pascal Podage et la se- mes, y aurait-il un intrus? L’animation est tou- conde par Marie Josée Grandemange. jours assurée par Marie Josée Grandemange.

Les frères JAD sont là et toujours très sollicités, par- fois en province. C’est ça le métier d’artiste! De 56 reste Jacques Boulanger à gauche, puis Claude Larti- gue, Daniel Fiers et Alain Melaye pour une Marie Joseph qui a toujours autant de succès.

Le Roller artistique présente des shows proche du patinage artistique. Cela vaut le déplacement. La chorégraphie n’est pas oubliée.

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Notre Histoire : 2003

Ancien parmi les plus anciens PIERRE PORTEBOIS? 94 ans, Jadiste de 1918 à 1932 Nous a raconté les premiers pas de la JAD. Texte de Jacques boulanger. Originaire de Laon dans l’Aisne, Pierre PORTEBOIS est né en 1909. Chassée par les bombardements allemands et après un long périple à travers la Belgique et le Sud de la France, sa famille se trouve réfugiée à Drancy fin 1917. Son père, cheminot, est affecté à la gare du Bourget. Sa mère l’inscrit au catéchisme à l’ancienne église de Drancy (actuellement place de la Mairie). Tout naturellement, il fréquente aussitôt le patronage des garçons, au 49 bis rue Sadi Carnot, animé par les Sœurs Anne Marie et Catherine. « La Sœur Catherine était plutôt petite, un peu paysanne, mais elle avait beaucoup de gentillesse et d’autorité. La Sœur Anne Marie était plus grande, très droite et un peu austère. Pendant plusieurs années, je fréquentais le patronage, tous les jeudis et pen- dant toutes les vacances. Nous n’avions pas d’autres vacances. Nous jouions aux dames, aux cartes, au foot. Il y avait deux grands arbres dans la cour du Patro qui nous servaient de but. Un peu plus tard, j’ai commencé à jouer en équipe de foot engagée dans le championnat FGSPF (ancêtre de la FSCF). Le terrain du 26 Avenue Marceau avait été acheté par Sœur Anne Marie. Au début, nous démontions les buts et nous les emportions sur le dos au foyer pour ne pas se les faire voler. Mes copains étaient les frères Duprat (Jacques, Robert et Jean), Joseph Couturier, Georges Chevillon, Léon Griveau qui jouait arrière (un dur), Jean Lemort, demi centre (élégant), André Michel, Gonzalve De Lucio. Quand on revenait fatigués des matchs, Sœurs Catherine et Anne Marie nous servaient du coco en poudre ou du vin chaud à la cannelle. Je n’aimais pas trop çà! On payait tous nos équipements. A l’époque on était 50 à 60. En plus du foot, on faisait pas mal de choses : on avait une fanfare avec Bernard Marguerite, moi je jouais du saxo puis du bugle. On montait des pièces de théâtre (j’ai joué le rôle d’un bègue), on faisait des kermesses dans le parc du château (Une année on avait monté un cirque). A la fête de Jeanne d’Arc, on s’était déguisé en zouaves. Il y a même eu un court de tennis, à gauche, le long du mur des maisons. Mais la vie n’était pas facile après la guerre. A 15 ans j’ai travaillé chez un marchand de chiffons en gros, puis aux Matières Colorantes de Saint Denis. Après quoi, grâce à Sœur Anne Marie dont j’étais un peu le chouchou, je suis entré à la Société Générale où je suis resté jusqu’à ma retraite. J’ai connu l’Abbé Coquil- lard, l’Abbé Chassagne, le Curé Canet et l’Abbé Paul André. Nous allions en colonie de vacances à Lésigny où le confort était très rudimentaire. Après mon service mili- taire à Saint Lô en 1930;31, je me suis marié en 32 à Drancy que j’ai quitté presque aussitôt ». Voilà cher Pierrot (puisque c’est ainsi qu’on t’appelait) un peu de tout ce que tu nous a raconté un jour de Janvier 2003 à Ousson sur Loire où tu es retiré. Oui, nous savons que tu réveillais Jean Lemort, la nuit, à Lésigny, quand tu avais peur, enfant, d’aller pisser dans le noir. Non, nous savons que tu n’es pas entré au bordel qui se trouvait en face de la boulangerie des parents de Paul Pinet. Cher Pierrot, nous ne sommes pas prêts d’oublier ta verve, ta fraîcheur, ton humour, ta joie de vivre. Tu nous fais comprendre pourquoi nous aimons tant la JAD.

Message d’anciens ou de parents d’anciens : Pierre Lahaie : Tout comme Pierre Portebois, Pierre nous retrace l’ambiance qui régnait au sein du club et nous remercie de cette excellente initiative, mais malheureusement ne pourra être des nôtres le 11 Mai. Nous aurons l’occasion dans une prochaine édition de vous communiquer le texte de Pierre. Qu’il en soit remercié. Roland Lacharpagne (ancien aumônier de la JAD fin de années 50, début des années 60) : « Chers Amis, Quelle joie de recevoir votre mot… en lisant l’entête de votre courrier, je mesure le chemin parcouru depuis que je vous ai perdus de vue! L’aide aux devoirs en tête de liste. Que c’est beau! La JAD… pas que pour le loisir, mais pour une aide à vivre pour des jeunes qui ont besoin d’être accompagnés! Et toutes ces proposi- tions diverses. Suite page suivante =>

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Prédiction non pas de Nostradamus mais de Bernard Orgaer en 1973 : Je suis une vieille dame et c’est année mon 70ème printemps. On me demande de pro- fiter de cette occasion pour vous rappeler mes plus belles heures de gloire. Comment pourrai-je le faire? Comment pourrai-je citer tous ceux et toutes celles qui ont fait et font briller mon nom? Au moment d’une telle fête je ne me sens pas le droit de dissocier ceux qui furent ou sont mes « champions », de mes « cloches » et mes « toquards », c’est à toutes et à tous que je veux dire un grand merci pour avoir écrit ma longue et belle histoire. Comme on ne peut demander à une mère lequel de ses enfants elle préfère, je ne peux faire de diffé- rence entre mes sections : * Celles de toujours, mon basket et mon foot qui totalisent tant d’heures glorieuses; * Mon judo qui vient beaucoup plus tard mais qui ne cesse de croître au fil des années; * Mes autres spécialités, celles qui ont aujourd’hui disparues mais qui sont gravées dans ma mémoi- re : la gym, l’athlétisme, le cross, la fanfare, le ping-pong, le tir; * Ma dernière née, la natation dont je suis déjà très fière des résultats obtenus en si peu d’existence; * Ma pétanque, section éphémère, mais qui ne manqua pas d’ajouter quelques lignes à mon histoire; * Celles qui vont naître ou renaître et grandir : le ping-pong , le tennis et tant d’autres à venir. J’adresse ce grand merci à mes anciens qui eurent des titres, à ceux qui n’en eurent pas, à ceux qui ne pasè- rent qu’une saison avec moi, à ceux aussi qui me consacrèrent leur vie entière ou une partie de celle-ci et également à tous les jeunes et moins jeunes qui ont aujourd’hui pris le relais. Mes champions, mes cloches, mes anciens, mes présidents, mes aumôniers, mes entraineurs, mes responsa- bles, mes supporters, à tous merci! Je compte sur vous pour que mon 70ème anniversaire soit une belle fête de l’amitié et du sport. Trois de nos Propos recueillis par Bernard Orgaer auprès d’une vieille dame très alerte qui lui semble présidents : capable d’atteindre au bas mot les 100 ans. À gauche Jean Lièvre 1938, Aujourd’hui nous les fêtons et ce texte est toujours d’actualité. au centre An- dré Aumeunier 1945 et à droi- Suite des messages d’anciens : te Jean Lemort Lorsque j’étais parmi vous il y 1953. avait foot, basket, j’ai assisté à la naissance du judo… et du Hand (dans la cour du 105). Lorsque j’étais à St Denis, je vous avais retrouvés pour faciliter la création du ten- nis à Ducouëdic! Vraiment je suis désolé de ne pas pouvoir être des vôtres le 11 Mai, mais ce jour là est jour de communion le matin, et confirmation des adultes l’après- midi… et je suis engagé dans l’un et l’autre… et puis il y a un enjeu pour demain à ces deux actions… alors que ma présence à Dran- cy me ferait certes plaisir, mais se- rait plutôt un regard sur le passé. Mais j’aime bien votre titre 1er Centenaire de la JAD oui, … pour le second je tacherai de me libérer! Ce n’est que partie remise… De temps en temps … au vo- lant, je fredonne « De Jeanne imitons la vaillance… montrons nous fiers et généreux »… mais, si j’ai gardé en mémoire certains passages… je ne sais plus le tout! Chers Amis, soyez assurés de ma fidèle amitié ». Bénédicte Lebon nièce de Marcel Lebon : « Avec toutes mes félicitations pour la tâche de mémoire que vous entreprenez je vous assure de mon meilleur souvenir ». Jean Louis Arbouys : «Chers Amis, J’ai eu la chance de vivre le 70ème anniversaire du club et ce fut une réussite. Malheureusement, je ne pourrai être présent pour le Centenaire. Je souhaite que cette journée du 11 Mai soit à la hauteur de l’action menée depuis toutes ces décennies au service des enfants de Drancy. Je suis convaincu que vous saurez rendre hommage à tous ceux qui ont animé, administré et fait que la JAD est ce qu’elle est aujourd’hui. Je m’associe à votre démarche et souhaite que les jeunes, porteurs d’espoir, pren- nent le relais pour que les plus jeunes deviennent adultes. Très amicalement ». Richard Benghozzi : « Chers Amis, Je ne pourrai malheureusement pas être présent le 11 Mai, mais sa- chez que je salue votre initiative. La JAD a été pour mon regretté frère Daniel et moi-même le premier club de football qui nous a accueilli à notre arrivé d’Algérie et ce, avec une très grande gentillesse. 40 ans après on ne peut oublier ces moments d’amitié sincère qui régnaient dans ce club. A bientôt peut être ». Et beaucoup d’autres messages de sympathie de Gilbert Touchet, Jeanne Aumeunier, Marcel Autret, Francis Grégori et Claude Ruty notamment, bien sûr nous les en remercions ainsi que ceux que nous n’avons pas cité.

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Album photos :

André Michel, jeune footbal- Malrevers fin des années 50. leur dans les années 20.

Sortie à St Arnoult dans les années 38. Gymnastes du club années 20.

Equipe II en 61. Football. Equipe Première Football 1968

Années 20, on reconnaît de gau- Equipe Première Basket, che à droite : H.Zutterling, années 50. M.Marchot et A.Michel.

Equipe Basket Féminin, années 40. St Jean de Monts en 85, avec MF. Coutu- rier, Childes en 42. V.Grolière, B.Sluzarski, Inauguration des courts S.Ducarme de tennis en 92. et P.Pinson.

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Suite Album Photos :

Salle Gym- nastique au 105 avec Yves en 39.

Sortie à Fontainebleau en 33 Equipe Minime de basket en avec Sœur Anne Marie. 68.

Ecole de football au 26 en 1978.

Coupe fédérale de tennis à Brest en 86.

Vente de chemises, polos et tee-shirts au Logo du Centenaire. S’adresser au Secrétariat : 26 Avenue Marceau 93700 DRANCY ou téléphoner au 0148319451.

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Jeanne d’Arc de Drancy Premier Centenaire 1903-2003 Amicale Jadiste Edition spéciale 11 Mai 2003 Adhésion à l’Amicale Jadiste: Saison 2002/2003

Nom, prénom : ……………………………………………………. Adresse : ………………………………………………………….. Code Postal : ……………………………………………………… Ville : ……………………………………………………………… Pays : ……………………………………………………………… Téléphone : ……………………………………………………….. Portable : …………………………………………………………. Adresse e-mail : ………………………………………………….. Cotisation annuelle : 30 € (à retourner au 26 Avenue Marceau)

Cent ans de notre Histoire retracés à travers le Livre de la JAD. Un album photos souvenirs avec des documents d’archives retrouvés grâce aux greniers ou caves de plusieurs enfants d’anciens. Qu’ils en soient remerciés. Replongez dans vos meilleurs souvenirs de Jeunesse, que ce soit dans les colos d’Arçon, Malerevers, etc. ou bien dans nos différentes disciplines sportives, ou bien dans une activité culturelle comme le théâtre, l’harmonie, kermesse, ou nous nous donnions sans compter. Ensemble rendons hommage à ceux qui ont créés et administrés ce club, qui fait qu’aujourd’hui ce n’est pas un club comme les autres, il fête 100 ans d’existen- ce .

Bulletin de souscription à découper et à retourner à : Amicale Jadiste « Pour le Premier Centenaire de la JAD, 26 Avenue Marceau — 93700 DRANCY. Parution de l’ouvrage : Juin 2004 — Prix de souscription : 26 €.

Nom et prénom : ………………………………………………………………….. Adresse : …………………………………………………………………………… Code Postal : …………. Ville : ……………………………… Pays : …………… Tél : …………….

Quantité : 26€ * …… = …………. € Frais d’expédition 5€ : …………. € Total : …………. €

Règlement : chèque postal ou bancaire à l’ordre de la « Jeanne d’Arc de Drancy » Signature et Date Je retirerai l’ouvrage au siège de la JAD : Oui Non (obligatoire) Je souhaite recevoir l’ouvrage par colis postal : Oui Non (Rayer la mention inutile)

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