Cornelis J. Bakker

Autor(en): [s.n.]

Objekttyp: Obituary

Zeitschrift: Archives des sciences [1948-1980]

Band (Jahr): 14 (1961)

Heft 1

PDF erstellt am: 30.09.2021

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http://www.e-periodica.ch NÉCROLOGIE 139

La séance administrative est suivie de la séance publique qui s'ouvre par la lecture des nécrologies de MM. Cornelis Bakker et Arnold Borloz, présentées par MM. Poldini et Lanterno. Puis le nouveau président, M. Emile Dottrens, présente une conférence qu'on voudrait voir mise à la disposition d'un public plus étendu et intitulée: « La place de l'espèce humaine dans la nature ».

COBNEL1S J. BAKKER

Cornelis J. Bakker, Directeur général de l'Organisation européenne pour la Becherche nucléaire est mort le 23 avril 1960 dans un accident d'aviation. C. J. Bakker avait étudié à sous la direction de . Sa thèse (1931) consistait en une recherche sur l'effet Zeeman dans le spectre des gaz rares. Il passa ensuite une année à l'Impérial College, à Londres, où il continua à s'occuper de spectro- scopie. De 1933 à 1946, il travailla dans les laboratoires à Eindhoven, où il s'occupa avec le professeur Heyn de la construction d'un cyclotron. Il fut nommé en 1946 professeur de physique et directeur du laboratoire Zeeman, à l'Université d'Amsterdam; il dirigeait aussi l'Institut de Physique nucléaire d'Amsterdam. Le professeur Bakker fit partie du groupe chargé en 1951 d'étudier les plans du futur laboratoire du CERN; il fut désigné comme chef du groupe synchrocyclotron de l'organisation provisoire en 1952 et devint plus tard membre du Comité directeur de l'organisation définitive. Il fut enfin appelé, en 1955, à la direction générale de l'Organisation. C'est sous sa direction que le CERN s'établit dans les laboratoires de Meyrin et acheva la construction des deux grandes machines qui en font aujourd'hui un des laboratoires les mieux équipés du monde. Au moment de sa mort tragique, le professeur Bakker se rendait à une réunion de la Société américaine de Physique qui l'avait invité à présenter un rapport sur les premiers résultats obtenus au moyen du synchrotron à protons. Il aurait sans doute parlé du rendement élevé d'antiprotons ainsi que de la création de particules étranges dans le faisceau de 28,5 GeV. 140 NÉCROLOGIE

Au cours d'une cérémonie organisée à sa mémoire, au grand amphithéâtre du GERN, J. B. Adams, alors directeur du groupe du synchrotron à protons, pouvait dire qu'aucun monument ne pourrait rendre à C. J. Bakker un hommage plus juste que les laboratoires mêmes qu'il avait édifiés. Notre société qui perd en C. J. Bakker un membre honoraire de la plus haute distinction, s'associe à cet hommage rendu à un hôte de notre ville qui a contribué à affermir la réputation scientifique de Genève.

ARNOLD BORLOZ (1899-1960)

Membre de la Société de Physique et d'Histoire naturelle dès 1928, Arnold Borloz, décédé le 27 octobre 1960, était né à Genève, le 16 juillet 1899. Après des études classiques au Collège de Cienève, il entre à la Faculté des Sciences de notre Université où en 1922 il obtient le diplôme d'ingénieur-chimiste avec la mention « distinction ». Parallèle- ment à ce diplôme, Arnold Borloz travaille certains problèmes dans le domaine des moteurs électriques et dans celui de la prospection minière, et acquiert deux certificats d'études spéciales. A la suite d'une étude géologique et chimique des filons pyriteux de la Montagne-Noire, Arnold Borloz se voit décerner par la Faculté des Sciences le Prix Plantamour. Il entreprend alors, en collaboration avec son maître Louis Duparc, des recherches sur la présence de quartz libre dans certaines roches basiques, ce qui l'amène à pré- senter en 1924 à l'Université une thèse de doctorat intitulée: « Contri- bution à l'étude des plagioclases des roches d'épanchement ». Arnold Borloz est alors ingénieur-chimiste diplômé et docteur ès sciences physiques de notre Université. L'année suivante, en 1925, la Société Chimique des Usines du Rhône à Lyon l'engage et lui confie le poste de chef de service de son laboratoire d'essais et de contrôles. C'est l'occasion pour Arnold Borloz de donner aux //e/ee(tca CAhwica Acta les résultats d'une étude critique des méthodes d'analyse de l'antipyrine et du pyramidon. De retour à Genève, Louis Duparc lui confie en 1927 le poste de premier assistant dans ses laboratoires de l'Ecole de Chimie. Arnold