Baromètre Des Investissements Publicitaires Du Secteur Des Éditions Phonographiques En Radio Et Télévision
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Cité de la musique - Philharmonie de Paris OBSERVATOIRE DE LA MUSIQUE Baromètre des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques en radio et télévision Sur un panel de 18 stations de radio et 29 chaînes de télévision Année 2016 Sommaire Méthodologie……………………...…………………………………………………………………………………………....................................................... 3 Synthèse……………………...………………………………………………………………………………………….................................................................5 Les chiffres clés de l’année 2016 …….....……………………………………………………………………………………………....................................... 7 I. Les investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques en radio………………………………………………………………… 9 A. Évolution des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques (EP) en radio……………………..………………………… 11 B. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par radio………………………………………………… 12 C. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par format…...……………………………………………. 13 D. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par annonceur…………………………………………… 14 E. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques sur les radios du panel...………………….……………15 F. Top 3 des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par radio………………………………………………………… 16 Annexes…………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………… 18 II. Les investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques en télévision…………………………………………………………. 24 A. Évolution des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques (EP) en TV………………….……………………………… 26 B. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par chaîne………………………………………………… 27 C. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par format…...……………………………………….…….28 D. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par annonceur.…………………………………………….29 E. Répartition des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques sur les chaînes du panel ……………….……………….30 F. Top 3 des investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques par chaîne ……....……………………………………………… 31 Annexes…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………34 Top 100 des investissements par artistes en radio & TV (tous formats confondus)…………………………………………………………………………… 40 © Observatoire de la musique 2 Méthodologie Le baromètre des investissements publicitaires est établi sur la base des informations issues du dispositif de veille de la société Kantar Media,dontlepôlepublicitérecenseetvaloriselescampagnespublicitaires plurimédia (presse, radio, télévision, publicité extérieure, cinéma, internet) par secteur, par annonceur, par marque et par support. Kantar Media a développé un double système de classification des insertions publicitaires : > la classification sectorielle : pour chaque insertion publicitaire sont renseignés : le secteur d’appartenance (ex. Edition), l’annonceur (ex. Universal Music) et le produit (ex. Joyce Jonathan); > la classification Média : chaque insertion publicitaire est rattachée à un support (ex. NRJ), une catégorie (ex. Stations Musicales Nationales), un média (ex. Radio). En radio : l’objectif de Kantar Media est de couvrir tous les réseaux nationaux et les principales stations Ile de France. Réception par satellite sur le site de Chambourcy, par tuner pour les stations du décrochage Ile de France et via un robot de diffusion pour les stations des Indés Radios, 7 jours sur 7, sur la tranche 5h-24h; En TV : l’objectif de Kantar Media est de couvrir l’ensemble des chaînes nationales et thématiques, les principales régionales. Les écrans publicitaires des chaînes nationales (historiques et TNT) sont recensés en réel, 24h-24h, à l’aide d’un système d’intelligence artificielle. S’agissant des chaînes thématiques, Kantar Media se base sur les déclaratifs des régies. Le volume publicitaire est valorisé sur la base des plaquettes tarifaires en euros (valeur brute), hors taxes et hors dégressifs. Note relative à l’évolution du panel TV Suite à la décision du CSA du 17 décembre 2015 autorisant le passage de LCI sur la TNT gratuite à la date du 5 avril 2016, le panel TV composé de 29 chaînes se réorganise selon la segmentation suivante : TV numérique hertzienne gratuite : • 18 chaînes dont 6 historiques : TF1, France 2, France 3, France 5, M6, Canal+, BFMTV, C8, CStar, France 4, Gulli, I-Télé, LCI, NRJ 12, NT1, RMC Découverte/Multidoc (1), TMC, W9/6Ter Câble, Satellite, TNT payante : • 11 chaînes : 13ème Rue, BFM Business TV, Canal J, Disney Channel, Game One, MCM, Melody, MTV France, NRJ Hits, RTL9, Trace Urban. (1) Depuis le 1er janvier 2016 Nextrégie commercialise simultanément avec la chaîne de la TNT RMC Découverte, les chaînes thématiques Discovery Channel, Discovery Science, National Géographic Channel, Nat Géo Wild et Voyage : la création de ce nouveau couplage publicitaire dans la catégorie TV TNT intitulé Multidoc - seul support retenu par Kantar Média en 2016 pour la valorisation de l’ensemble des spots - est rebaptisé à partir de janvier 2017 RMC Découverte (s). Le panel radio comprend 18 stations : • 5 radios généralistes : BFM Business, Europe 1, France Inter, RMC, RTL • 13 radios musicales et thématiques : Chérie FM, France Info, Fun Radio, Les Indés Radios, MFM Radio, Nostalgie, NRJ, Radio Classique, RFM, Rire et Chansons, RTL2, Skyrock, Virgin Radio. © Observatoire de la musique 3 Méthodologie Contrainte concernant la réalité des flux financiers Le dispositif statistique présenté, établi dans le respect de la loi Sapin sur la transparence du marché publicitaire, permet de vérifier, sur la base de leurs publications, les tarifs bruts annoncés par les régies publicitaires. Cette donne professionnelle, communément retenue, respecte par ailleurs les conditions d’un marché concurrentiel. Si ce dispositif permet de fixer le cadre macro-économique des relations entre annonceurs et diffuseurs, il ne reflète pas pour autant la réalité des flux financiers nets. Les investissements sont fournis par tous les instituts, à partir des tarifs bruts communiqués, soit hors parrainages, autopromotion, taux de négociations, etc. Bien que les taux de négociations ne soient pas annoncés, les secteurs musicaux sont considérés, par les médias, comme secteurs partenaires et bénéficient de taux de remise privilégiés, d’autant plus que les contrats sont souvent établis en tenant compte de la technique commerciale du floating*. La légitimité de ce traitement statistique ne doit pas occulter les effets collatéraux de pratiques commerciales sur un système de production, celui-ci étant fortement dépendant de ses capacités d’exposition. *Le floating est un mode de commercialisation des espaces publicitaires invendus, cédésàdesconditionstarifairesparticulièresetavantageuses.Lesconditions préférentielles compensent le fait que lors d’un achat en floating, l’annonceur n’a généralement pas de garanties (ou tout au moins des garanties limitées) sur le moment ou les emplacements où ses messages seront diffusés. Les investissements publicitaires sont exprimés en millions d’euros (M€) hors taxes et ne concernent que la diffusion nationale des médias panélisés. Les investissements publicitaires relatifs aux décrochages locaux ne sont pas pris en compte et, à fortiori, les investissements des contrats régionaux et/ou locaux des médias. Note relative au périmètre du panel L’examen des piges publicitaires porte sur un panel de radios et de TV distinctes de celles qui sont retenues pour le dispositif d’observation sur la diversité musicale. © Observatoire de la musique 4 Synthèse (vs. 2015) Les investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques en radio et en TV > Tous secteurs confondus, les investissements publicitaires s’élèvent en 2016 à 15 058,47 M€ (+4%),dont4 722,13 M€ en radio (+4,2%) et 10 336,33 M€ en TV (+3,9%) . Les investissements du secteur des éditions phonographiques s’élèvent à 121,75 M€ (-8,4%), dont 37,90 M€ en radio (-0,8%) et 83,85 M€ en TV (-11,5%). > soit 0,8% de l’ensemble des investissements publicitaires tous secteurs confondus (-0,1 pt). > 652 spots publicitaires (-4%) sont recensés sur la période, pour 31 102 diffusions (-3%). > Les investissements publicitaires du secteur des éditions phonographiques en radio et en TV sont à 69,2% dédiés à la promotion d’albums (+7,8 pts) et à 26,5% à la promotion des compilations (-8,3 pts). La promotion de singles totalise 3,8% des investissements (+0,1 pt), celle des DVD 0,5% (+0,5 pt). > La répartition par annonceur s’établit comme suit : Warner Music : 28,9% (+0,1 pt) Sony Music : 25,4% (+5,3 pts) Indépendants : 22,9% (+0,5 pt) Universal Music : 22,8% (-6 pts) © Observatoire de la musique 5 Synthèse (vs. 2015) Les investissements des éditions phonographiques en radio Les investissements des éditions phonographiques en TV > Ils s’élèvent à 37,90 M€ (-0,8%), soit 31,1% (+2,4 pts) de > Ils s’élèvent à 83,85 M€ (-11,5%), soit 68,9% (-2,4 pts) de l’ensemble des investissements. l’ensemble des investissements. > Les recettes des chaînes hertziennes en baisse de -11,6%, > Les recettes des radios généralistes en baisse de -8,8% totalisent 99,3% des investissements (-0,2 pt) : en repli sur TF1 représentent 18% des investissements (-1,6 pt) : en progression (-18%), Canal+ (-84,2%),