La Danse 2006
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
La danse Catalogue des films Collection Images de la culture Ce catalogue présente des films sur la danse déposés à La_Bibliothèque, ville de Saint-Herblain, par le Centre national de la cinématographie - Images de la Culture. Les films sont présentés par ordre alphabétique de titre. Un index à la fin du catalogue permet de rechercher au nom des chorégraphes, avec renvoi au titre. Vous pourrez trouver ces films dans l’Espace musique-danse de la médiathèque. La consultation sur place, individuelle ou collective, est libre et gratuite aux heures d’ouverture de la médiathèque, dans Le Club (grand écran – 84 places) : du lundi au samedi de 14 heures à 19 heures, ainsi que les mercredis et samedis matins, de 10 heures à 12 heures. Le fonds danse de La_Bibliothèque dispose de nombreux autres films absents de ce catalogue Images de la culture qui peuvent être consultés sur place, mais aussi empruntés par les adhérents à la médiathèque. Pour toutes informations complémentaires, le personnel de la médiathèque est à votre disposition. Rendez-vous possible au 02 28 25 25 25. Contact : Fanny Mérot 211 jours après le printemps 1990, 15', couleur, fiction, danse, U-matic et DVD Réalisation : Nicole Corsino, Norbert Corsino Chorégraphie : Nicole Corsino Musique : Jacques Diennet Interprétation : Nicole Corsino, Norbert Corsino, Lulu Production : Danse 34 productions Promenade en brèves séquences autour d'un plan fixe du Stromboli. C'est le 'mouvement' interne des lieux que recherchent les Corsino, par une réflexion sur le cadre, l'intégration de paysages de synthèse et un montage nerveux. Une forme qui contraste avec des plans de corps alanguis dansant 'ad libitum' de microscopiques variations pour bras, têtes ou jambes. Nicole et Norbert Corsino (N+N) résident à Marseille et produisent depuis le début des années 80 des courts et moyens métrages, fictions chorégraphiques dont ils sont le plus souvent les interprètes principaux. Leurs gestes, toujours pensés pour la caméra, s'inscrivent en contrepoints poétiques à l'architecture des villes et des paysages maritimes. Ils sont fondateurs avec d'autres chorégraphes marseillais du collectif Marseille Objectif Danse. Patrick Bossatti ÁÁÁ corps pluriels 1994, 16', couleur, fiction, danse, U-matic Conception : Jean-Marc Bordet Réalisation : Jean-Marc Bordet Chorégraphie : Anna Pietsch, Marie-Paule Perrin Musique : Alexis Louis-Lucas, Robert Verguet Production : UP vidéo Ville de Chenôve Des adolescentes virginalement vêtues de tuniques blanches ondoient dans les prés tandis que des garçons improvisent une break-dance au milieu d'un décor de tissus. Ces images croisent celles de fillettes jouant à une marelle invisible. Filmée derrière la grille d'un terrain de basket, une centaine d'élèves répète mécaniquement un unique mouvement de bras... Ces images apparemment disparates témoignent d'une de ces plongées de la danse contemporaine dans le système scolaire français. Après une année passée avec différentes classes d'un établissement de Chenôve en Bourgogne, Anna Pietsch et Marie-Paule Perrin ont construit une fable minimale. En préambule, le commentaire nous indique que "des jeunes de 9 à 16 ans ont vécu à cette occasion leur première expérience de danse. Voici le reflet partiel de leurs explorations et de leurs découvertes." On sent que les deux chorégraphes se sont attachées à travailler en douceur les préoccupations de jeunes adolescents sans, toutefois, tirer parti de l'énergie foudroyante liée à la jeunesse. Fabienne Arvers ÁÁÁ la renverse 1990, 12', couleur, adaptation, danse, U-matic et DVD Réalisation : Valérie Urréa Chorégraphie : Mathilde Monnier Musique : Louis Sclavis, Christophe Séchet Interprétation : Claude Barichasse, Bertrand Davy, Herman Diephuis, Laurence Levasseur, Joël Luecht, Michèle Prélonge, Catherine Savy, Christian Trouillas Production : La Sept, Arcanal, CGP, Films 7e industrie Adaptation pour l'image du spectacle A la renverse de Mathilde Monnier, composée selon le rythme originel de la pièce qui va crescendo. Le film débute par la déambulation goguenarde d'un employé dans une bibliothèque fictive dont le sol est devenu plafond. Bientôt, une population affolée court en tous sens entre les rayonnages. Le cadrage subtil respecte sans démonstration le parti pris d'une écriture qui morcelle le geste. L'image glisse avec une autonomie bienveillante sur le groupe turbulent qui, aussitôt dissous, forme ailleurs des tutti symétriques. Bousculades, empoignades, collisions sur la clarinette virtuose de Louis Sclavis qui n'interrompt qu'à de brefs instants son débit saccadé. De singuliers soli se nichent alors dans ces respirations silencieuses. Dès cette deuxième pièce chorégraphiée sans Jean-François Duroure, Mathilde Monnier affiche son goût pour une écriture éruptive que temporisent des moments d'abandon. Patrick Bossatti A mossa 1992, 28', couleur, adaptation, danse, U-matic et DVD Conception : Jacques Malaterre, Jacques Patarozzi Réalisation : Jacques Malaterre Chorégraphie : Jacques Patarozzi Musique : Chants traditionnels corses Interprétation : Christine Baxas, Gilberte Casabianca, Antoine Effroy, Jacques Filippi, Claire Haenni, Anne Holzer, Jean-Pierre Lanfranchi, Jackie Micaelli, Jean-Paul Orsini, Antonia Pons Capo, Frédéric Seguette Production : La Sept, Arcanal, Collectivité territoriale corse, Lieurac productions Au son des voix polyphoniques, de petits refrains de danse sur des places de villages ou des promontoires dominant la mer promènent le spectateur dans des paysages écrasés par le soleil de Corse. Douce connivence entre le chant et la chorégraphie ponctuant chaque moment rituel de la vie rurale dans son imagerie traditionnelle : le banquet, les jeux d'hommes, la vendetta, la veillée du mort... Ce film, au rythme suspendu, renforce l'osmose que Jacques Patarozzi avait établie entre les chants traditionnels et la danse contemporaine lors de la création du spectacle sur scène. Un retour aux sources pour cet ancien danseur de Pina Bausch qui, depuis dix ans, explore les relations humaines par des chorégraphies sensibles. Patrick Bossatti AATTENENT!ONON 1997, 20', couleur, adaptation, danse, U-matic et DVD Réalisation : Luc Riolon Chorégraphie : Boris Charmatz Interprétation : Boris Charmatz, Julia Cima, Vincent Druguet Production : Videogram, compagnie Edna ... de ne pas tomber ! Ainsi pourrait-on clore ce titre énigmatique qui annonce l'imminence d'un danger. Celui peut-être mis en jeu par cette chorégraphie de Boris Charmatz, danseur et chorégraphe très remarqué depuis son premier duo A bras le corps . Loin de toute ornementation, sa danse se confronte à l'espace, à la résistance du corps, aux possibilités de contact avec l'autre. Dans cette chorégraphie, une structure métallique verticale place les trois danseurs l'un au-dessus de l'autre : l'espace de la danse est très limité, circonscrit par le vide et l'impossibilité pour chacun de voir ce que font les autres. L'autre aspect spectaculaire de la pièce, est la nudité des danseurs qui ne gardent sur eux qu'un tee-shirt. Une danse abrupte, qui refuse le romantisme de l'envolée et s'astreint à la pesanteur, à l'impact de la chute, à la dépense d'énergie provoquée par des mouvements dénués de toute joliesse. La caméra de Luc Riolon joue le jeu de la chorégraphie : en fragmentant les corps et en concentrant la vision sur l'organisation spatiale de la chorégraphie, il évacue tout voyeurisme. Fabienne Arvers Abracadabra 1998, 37', couleur, fiction, danse, VHS et DVD Réalisation : Philippe Decouflé Interprétation : Magali Caillet, Stéphane Chivot, Muriel Corbel, David Defever, Brad Denys, Sébastien Libolt, Eric Martin, Alexandra Naudet, Lydie Nury, Irma Omerzo, Maxime Rigobert, Christophe Salengro, Olivier Simola Production : Oïbo, François Roussillon & associés, La Sept-Arte, NVC Arts, France 3 C'est un "essai cinémato-numérique magique", tourné en Super-8, Super 16 et 35 mm, en noir et blanc et en couleur, dans la ligne de Marguerite et Shazam !, les derniers spectacles en date de la Cie DCA de Philippe Decouflé. Un essai en désordre où les danseurs se font lettres, loupiotes articulées et, comme sur scène, les angles de vision démultipliés jouent allègrement sur l'illusion. Outre la danse, l'autre passion de Decouflé est l'image animée, truquée, avec des féeries à la Méliès. Son idée : faire un film déséquilibré sur l'équilibre, pour "renverser les perspectives et tordre les lignes droites". Abracadabra développe l'idée de fantasmagorie déjà traitée dans Shazam ! : "C'est une sorte de bloc-notes d'un an d'idées chorégraphiques liées au cinéma que j'ai décidé de réunir en un ensemble, qui n'a pour seule cohérence que de sortir de ma tête, avertit le chorégraphe. Avec des inter-séquences qui sont un peu traitées à la façon d'un journal intime, je capte des espèces de poèmes sans queue ni tête...". Les danses tournées au milieu des squelettes de dinosaures du musée d'Histoire naturelle sont à ranger et déguster dans cette catégorie. Fabienne Arvers Adelita, Sevilla y flamenco 1995, 25', couleur, documentaire, musique, VHS Réalisation : Magali Negroni Production : DMVB films En plein coeur de Séville, entre bars à tapas et filles de joie, se niche un petit palais aux murs couverts d'"azulejos". Depuis 50 ans, Madame Adelita Domingo y a fondé une école de danse et de chant flamenco, à présent une des plus réputées du pays. Voyage au plus profond de l'âme espagnole et de la générosité de l'acte de transmission. Agée de 65 ans, Adelita partage depuis 20 ans sa vie avec son perroquet. Tous les jours à 17 heures, tous deux s'éclaircissent la voix et vérifient le son du piano, jusqu'à l'arrivée des élèves. Ceux-ci sont sélectionnés très jeunes, pour une quinzaine d'années d'apprentissage. Pour les familles, Adelita est une chance précieuse de réussite. Et tandis que les grands-mères attendent, picorant des graines de tournesol ou murmurant des paroles qu'elles connaissent par coeur, les petits-enfants y vont de leur chant, danse ou castagnettes. Parfois, un ancien élève devenu danseur professionnel vient offrir à Adelita l'occasion de danser encore, avec une belle maestria. A 22 heures, les élèves s'en vont..