------SOCIÉTÉ D'AMENAGEMENT DES FRicHES ET TAillis DE L'EST 2, rUe du Palais CHAUNONT

ETUDE D/AMENAGEMENT

DE LA VALLEE DE LA VANNE

______-J La carte d'aménagement foncier a été réalisée

en tenant compte essentiellement des problèmes techniques de

la remise en valeur de ces terrains. Elle pourra être modifiée

à la suite de l'étude complète d'aména~ement foncier de la ré­ gion de la Vannes, inscrite au programme de la S.A.F.E. 1963-64. Ministère de l'Agriculture

Direction Générale du Génie Rural et de l'Hydraulique Agricole

SOCIETE D'AMENAGEMENT DES FRICHES et TAILLIS DE L'EST 2, rue du Palais CHAUMONT (H-M)

ETUDE D'AMENAGEMENT DES MARAIS DE LA VANNE

(Aube)

Par P. BENOIT-JANIN (O.R.S.T.O.M.) et S.A.S. (Gargenville)

/Décembre 1963/ SOM MAI RE

INTRODUCTION

l - GENERALITES

- 'Hydrographie-Topographie - Végétation - Géologie - Clim.3.tologie

II - LES SOLS

- Profils - Caractéristiqües physiqu~s - C~ractéristiques chimiques

III - APTITUDES CULTURALES

IV - PRINCIPES DE REMISE EN VALEUR

V- CONCLUSIONS

- =- =-:=- =-.- =- =- Marais de la Vanne

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Yonne

AUbe

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INTRODUCTION

La Vanne prend sa source à l'Ouest de et coule vers l'Ouest jusqu'à VULAINES, où elle quitte le département de l'Aube pour entrer dans celui de l'.

La vallée est très plate, mal drainée et marécageuse sur une largeur assez faible vers Fontvannes, mais qui s'accroît à l'Ouest et atteint parfois 1.100 mètres.

Ces marécages couvrent dans l'Aube une surface d'environ 600 ha et sont actuellement sans utilisation agricole, bien qu'an­ ciennement des essais de drainages aient permis de les utiliser comme pâturages. Seules des plantations de peupliers ont été tentées dans quelques communes.

La Société d'Aménagement des Friches de l'Est, dans le cadre de son programme de remise en valeur des ·terres incultes 1 a entrepris d'assainir ces marais sur les communes de NEUVILLE, VILLEMAUR et VULAINES, où' ils ont une extension particulièrement importante (400 ha environ).

Avant d'entreprendre les travaux, une étude pédologique détaillée de cette zone a été effectuée en partie par le Syndicat d'Amélioration des Sols, en partie par le service pédologique de la S.A.F.E.

Ce rapport a pour but de regrouper les résultats de ces 2 études. - 2 -

Toute cette zone marécageuse est: caractérisée par la prt:.sel;.c~; d'une couche de tourbe généralement très épaisse.

Hydrographie - Topographie.

La Vanne draîne toute cette zonÇ, elle ne reçoit ~ucun 3ffluent. Par suite, probablement, de rectification antérieure, son cours est peu sinu~ux (si ce n'est à proximité de Villemaur).

Entre les coteaux, peu (;scarpés, taillÉs dans la craie, Il' fond de la vallée est très plat, et les marais qui s'y SOGt i~s­ tallés constituent autour de la rivière elle-même un "couloir" dont la largeur est assez variable (300 ~ 1.100 m~tres).

0 0 La pente moyenne de la Vanne ('st de 1 /° • La surface mêm,~ des marais présentE souvent un micro-relief assez accidenté, mais dont les dénivt:llatüms dépassent rar<.:ment 1 m (peti tcôs but tes boisées, tête de chien). Végétation.

EllE est en liaison directe avec le degré d'engorgement. Dans les parties les plus fréquemment inondées, I,·~ rcse&u forme des peuplements purs.

Quand le sol est moins régulièrement recouvert par les caux, le roseau est de taille moins élevée et il ~st mélangé à des grands carex, des tiphas, et des iris.

Dans les stations plus séchc:s, la molinic domine e::t contri­ bue à la formation des buttE.:S appelées "tête de: chi ccl,".

Lorsqu'il n'y a pratiquement plus de r~couvremcnt p~r les eaux mais simplement un en90rgement plus ou moins prolongf. des horizons de surface, on observe des espèces plus diverses avec dominance d~s jonc~ carex, molinie, spirée, menthe, cupatoir2; des buissons de saules coiffent les zones 1I:'.:s plus sèches. Géologie. 1a vallée est creusée dans les craies du Sénùnien, aussi les alluvions qu'on y observe sont~elles três vGisin~s de cette craie. Ces alluvions n'ont qu'une importance réduite dans 13 zone qui nous intéresse car elles sont recouvertes par plusieurs mètres de tourbe ou mélangées à ellcs.

CUmatologic. Le poste climatologique le plus proche est situ~ à Berullcs à 10 km au Sud-Ouest de Villemaur.

La pluviomètrie moyenne est de 740 mm (cxtr~mes de 500 ct 1.130 mm), tombant en moyenne èn 130 jours et se répartissanr comme suit .. .J... - 3 -

!'Janv.!'Fev.!'M'Aars! vrl'l'M! al!"'Juln!" 'JUl"l'A'! 0 Û t!'sept.!'0ct.!'Nov.!'D'ec. ,--,--, ,--,-- ,--, ,--,--, 73 . 63 . 45 . 46 . 62' 71 57' 72 . 62 . 52 . 69' 72 !! ! !! !!!!!

Les pluies sont relativement abondantes en automne et en hiver, alors que le printemps est assez sec.

En fait, la répartition des pluies varie beaucoup d'une année à l'autre et en dehors des mois de Mars et Avril qui sont généralement peu pluvieux, on peut considérer que les probabili­ tés de pluie sont pratiquement identiques pour tous les autres mois.

La température moyenne annuelle est de 10°5. Les tempéra­ tures moyennes minima mensuelles se situent entre - 0° 5 et 12° 2; les moyennes maxima entre entre 5° 5 et 24° 9.

L'indice d'aridité de Martonne est voisin de 36.

LES SOL S

La pédologie des marais de la VanLe est dominée par la présence de la tourbe ou au moins par une forte accumulation de matière organique, au dessus des alluvions.

Les sols observés dans la vallée sont donc des tourbes et des sols calcimorphes alluviaux. En dehors de la zone maré­ cageuse on observe des sols bruns.

Tourbes.

Elles se sont formées à partir d'~n matéria~ végétal varle et dans une eau riche en bases et particulièrement en calcium, du fait de la nature calcaire de toutes les terres avoisinantes. Elles appartiennent donc presque toutes au groupe des tourbes eutrophes.

Dans les zones inondées, la matière végétale ne se décompo­ sait pas par suite du manque d'oxygéne, et s'accumulait sur place en se chargeant plus ou moins de limon et d'argile transportés par les eaux.

... /' .. - 4 -

D'un profil à l'autre, les variations sont faiblésj el~éS portent essentiellement sur la couleur de la tourbe et sa décom­ position plus ou moins poussée, et svr la présence d'horizons minéraux intermédiaires.

PROFIL 36 :

0-30 Tourbe brune. Horizon frais à structure grume­ leuse avec traces d'oxydation en surface.

30-100 Tourbe brun-noir, horizon humide à structure fibreuse avec nombreuses racines mortes de phragmites.

100-120 Tourbe très noire, grasse, horizon très humide à structure fibreuse avec nombreux débris de racines et de feuil~es.

120 Nappe d'eau.

140 + Calcaire marneux, gris.

PROFIL 2

0-20 Tourbe brun-noir. Grumele'''

20-30 Tourbeux, brwl-clair, argilo-calcaire, quelques graviers. Moins de racines. Structure grumeleuse.

30-50 Gris-clair, plus calcaire avec quelques silex.

50-70 Calcaire pur, brun.

70-80 Tourbe claire, très spongieuse, argilo-calc~ire.

80-100 Tourbe brune.

100 + Tourbe brun-clair. T~ès humide.

D'après les caractères chimiques, il est possible de classer ces tourbes en 3 sous-groupes

a) Terrains tourbeux peu calcair~s (moins de 5 %de calcaire).

Le profil type montre la succession d'horizons suivants

- en surface et SHI' 40 cm environ, une première couche tourbeuse, brun noir, très fine mais d'aspect grumeleux. Les üé~ bris végétaux, qui sont à l'origine de cette formation, ne sont pas identifiables.

... / ... - 5 -

Des taches de rouille diffuses témoignent dès l'horizon superficiel, de l'oxydation temporaire du milieu.

- l'horizon suivant, entre 40 et 120 cm de profondeur, est constitué d'une tourbe très peu décomposée, où de nombreux débris végétaux sont reconnaissables - feuilles de carex, racines et tiges de phragmites, débris de branchages et de racines d'ar­ bres. La tourbe est d'aspect fibreux, spongieux; l'ensemble évo­ que un ensilage très tassé. Par sa couleur brun clair, parfois même blonde, cette tourbe se distingue très nettement de l'horizon de surface plus foncé.

b) Terrains tourbeux moyennement calcaires (5 à 20 %de calcaire)

Dans ces zones, les profils sont assez homogènes et il est difficile de distinguer plusieurs horizons.

En surface, la tourbe présente le même aspect grumeleux que dans le type précédent. Elle semble cependant plus grasse et plus cohérente. Sa couleur est brun foncé, souvent brun noir.

Au delà de 40 cm, la tourbe devient encore plus grasse qu'en surface, brun foncé, très fine, collante et assez tassée.

Au delà de 50 cm, on a relevé parfois une tourbe fibreuse, spongieuse, et plus claire; la tourbe était pourtant légèrement calcaire en surface.

c) Terrains tourbeux très calcaires (plus de 25 %de calcaire)

Ce sous-groupe ne correspond qu'à des surfaces très restrein- tes.

Dans ces sols, les tourbes sont très décomposées et leur aspect est comparable à celui des horizons profonds du groupe pré­ cédent.

Les horizons de surface sont relativement plus sains. La tourbe est parfois assez sèche et grumeleuse, la végétation souffre même du manque d'eau. Effectivement, bien qu'il s'agisse toujours de tourbes, ces terrains très calcaires craignent la sécheresse, et ce défaut s'aggrave quand le sous-sol devient plus calcaire.

... / ... - 6 -

Caractéristiques physiques.

L'étude granulométrique des tourbes nia été faite que lorsque la teneur en matière organique était inférieure à 30 %. On constate alors une très grande hétérogénéité des textures due au fait que la finesse des alluvions mélang6cs aux tourbes, est en rapport direct avec les conditions de vitesse de l'eau au moment du dépôt. En général les éléments les mieux repré­ sentés sont l'argile et le limon.

Il est particulièrement intéressant de connaître l~s caractére:s hydro-dynamiques des tourbes, car J'assainissement risque d'entraîner des variations irrêversibles dans les pro­ priétés des tourbes. Dans ce but des mesures ass~z nombreuses ont été fai~es portant sur le point de collaps, la contractio~ lors du séchage et les modalités de réhumectation.

De ces études il ressort que les tourbes do la Vanne sont assez hétérogénes, du fait de leur décomposition plus ou moins poussée, mais qu'elles risquent toutes, sous l'effet d'un assai­ nissement mal conduit, soit de se tasser irrég~lièrement, soit de sc dessécher d'une façon irréversible.

Caractéres chimiques.

Le pH de ces tourbes est presque toujours supérieur à la neutralité; en liaison avec la présence de calcaire dans les dépôts alluvionnaires.

Le complexe absorbant est pratiquement satur·é Cll calcium mais les teneurs en potwsse sont toujours très f~ibles, et les teneurs en magnésie sont généralement ~ peine suffisantes. Le même déséquilibre se retrouve dans les bases totales.

Les taux de phosphore sont aussi très faibles.

Le caractère principal est naturellement la prês~nce de quantités très importantes de matière organique pouvant repré­ senter jusqu'à 85 % du sol, et dont le degré d'êvolution est, en général, assez avance.

Le calcaire est présent dans tous les prèlèvements, mais en quantité extrêmement variable. - 7 -

Sols alluviaux calcimorphe~

Il s ont peu d' importance sur les communes de Vi ll"maur ct de Neuville, alors qu'ils couvrent une surface i~portallte à Vulaines o~ ils ont 6té plus particuliêrcment ~tudi~s. Ils forment le plus souvent un~ bande étroite entre les marais tourbeux et les sols exondés, ainsi que quelques "ilots" dis­ persés dans les marais ou en bordure de la Vanne.

PROFIL - VAN 1

Topographie très plane, "Têtes de chien", denses couvert,_c de molinie. Arbustes ~eu nombreux (Vaudres).

0-17 Brun-noir, nuciforme à gJ'umele:ux, à bonne cohésion, texture fine (riche en limon) avec nombreux petits cailloux calcaires (taille du sable grossier). Fortement cal­ caire, quelques traces rouilles le long des racines.

15-45 Gris clair, grumeleux, à bonne cohésion, tex· ture fine, plus nettement calcaire que ci-dessus, traces rouilles plus abondantes, quelques gros silex, porosité forte.

45-65 succession de 3 horizons : - horizon gris plus foncé à texture plus fine, polyé- driquc, - horizon gris très clair, tr~s fortement calcaire, à nombreuses taches rouilles, massif se délitant 2n polyédrique, - horizon loir8tre; riche en matière organique, sans éléments individualisés.

65'<:120 Gris devenant très clair, même text"L

Les racines sont très nombreuses jusqu'à 45, aboudc:mtes au delà.

Les profils observés différent notablement par l'épaisseur des horizons et la texture des alluvions.

Au delà de 1 m de profondeur,les maté~iaux observés sont extrêmement divers: alluvions calcaires plus ou moins fines, graviers de silex dans un matériau non calcaire ou mtme tourbe typique sur une épaisseur dêpassant 20 cm. Il y a donc cu une succession de phases alluviales d'origines diverses avec des périodes prolongées d'inondation en eau stagnante et privée d'oxygène, peu favorable par suite à la décomposition de la matière végétale, et permettant l'accumulation de tourbes.

1 ... / ... - 8 ..

Caractéristiques physiques.

Texture.

Ces sols sont surtout riches en limon et s~ble tr~s fin. Selon les profils la ten2ur en sable grossier peut être très élevée en profondeur, lorsqu'on trouve des graviers anguleux de silex et de calcaire. Hydrodynamique.

En liaison avec les taux élevés de matière organique dans les horizons de surface, l~ teneur en eau au point de flétrisse­ ment est très élevée (40 à 50 %) mais la teneur en cau utile reste de 15 à 20 %; après une forte sécheresse il faut donc des pluies importantes pour reconstituer les réserves en eau fixée de ces horizons.

Caractéristiques chimiques. 1

Calcaire.

Dans tous les horizons les teneurs en calcaire total sont très élevées, une forte proportion en est sous forme active, ce qui entraîne un pH élevé, une fixation de phosphore et un pouvoir chlorosant élevé.

Bases échangeables et totales - pH.

Le complexe absorbant est pratiquement saturé par le cal­ cium, et il en résulte un net déséquilibre entre calcium et m3·· gnésium et surtout entre calcium et potassium dont les teneurs sont très faibles. Les bases totales présentent le même désé­ quilibre : teneurs très élevées en calcium, parfois moyennes en magnésie, toujours très f~ibles en potasse.

Le pH est toujours nettement supérieur à 7 et se situe le plus souvent entre 7,5 et 8, il est plus élevé dans les horizons profonds, plus riches en calcaire.

Matière organique - Phosphore.

Les horizons superficiels sont riches en une matière or­ ganique bien évoluée et par suite riches en azote. Cette ma­ tière organique sIest déposée dans des conditions tr0s proches de celles des tourbes voisines et elle présente des caracté­ ristiques semblables.

Les teneurs en phosphore assimilable sont extrêmement faibles. ..·1· .. - 9 -

Le phosphore total est, lui, très abondant, mais il est proba­ blement fixé sous une forme insoluble avec le calcaire et inutili­ sable pour l'agriculture.

Sols bruns calcaires à pseudo~gley aur alluvions anciennes. Les sols de ce type ne sont pas des sols de marais et ils nlont, par suite, pas été observés dans la zone marécageuse mais il a paru intéressant d'en étudier un profil car on peut les observer partout en limite même des marais. Ils sont formés sur alluvions calcaires avec dépÔts sporadiques de matière organique.

- PROFIL 5 :

Parcelle de peupliers hors de la zone marécageuse.

0-5 Gris, grumeleux, bonne cohésion, texture riche en sable, calcaire.

5-20 Gris plus clair et structure plus polyédrique.

20-60 Gris beige à petites veines ocres, polyédrique net, à tendance massive, cohésion bonne; assez nombreux silex; vers 55 la teinte paraît un peu plus brune, calcaire. Bonne pénétration radiculaire.

60- ••• Cailloutis très dense de silex dans un matériau clair fortement calcaire.

Caractéristiques physiques.

La texture est limono-sablo-argileuse avec une prédominance de limon et sable très fin.

La teneur en eau au point de flétrissement est faible, et le volume en eau utile est assez réduit. Etant donné l'infiltration assez lente dans un sol riche en limon, les horizons superficiels restent gorgés d'eau après chaque pluie et il en résulte une légère hydromorphie visible sur le profil même.

...1... - 10 -

Caractéristiques chimiques.,

Elles sont assez proches de celles des sols calcimûrphes alluviaux : le complexe absorbant est saturé; le calcium est nettement dominant, la magnésie et surtout la potasse sont dé­ ficientes; le pH est compris entre 7,5 et 8; mais les taux de matière organique sont simplement moyens, la potasse totale est plus abondante, la teneur en phosphore assimilable est nettement plus élevée.

APTITü~ES CULTURALES

Aprês un assainissement permettant un contrale pr~cis de la nappe phréatique et avec des fumures de fond impor­ tantes complétées par des fumures3.nnuelles correctés, il est possible de tirer un excellent profit de ces terres, aussi bien en grande culture qu'en production herbagêre et vr:üscmbl::'.blcment aussi en culturc maraîchères de plein ch:J.mp.

Les terres tourbeuses conviennent très bi~n au maraî• chage et à l'horticulture. Toutefois les pommes de terre obtenues dans ces sols risquent d'être difficilement commer­ cialisables en raison de leur couleur trop foncée, il serait sans doute hasardeux de prévoir d'emblée des cultures três 9pécialisées.

L'association grande culture - production herbélgère "st sans doute à préférer pendant les premières années. La bette­ rave n'est pas souhaitable en raison des difficultés possibles de débardage par temps trop humide. Le maîs est sans doute une d~s cultures valorisant le mieux ces terres. Une bonne maîtris~ de l'eau (permettant des semis en terre suffisamment réchauff6e au printemps, mais aussi un bon approvisionnement en eau en été), et des fumures adaptées (avec localisation) doivent conduire à des rendements de plus de 50 quintaux. Le tournesci donne fgalement de très bons résultats dans ces terr~ins, il a l'avantage d'être rècolt( plus tÔt que le maïs, toutefois son rendement financier ne saurait être: supérieur à celui du mais. Le chanvre serait également possible - cette culture peut revenir sur elle-même pendant plusieurs années consécu­ tives sans inconvénient.

Si l'assainissement en hiver est correct, les rendements en blé doivent facilement atteindre 40 quintaux.

. .. j . .. - 11 -

Il semble cep~ndant que la meilleure utilisation de ces terres soit la production de l'herbe. Compte-tenu de Ilhumidité constante du sous-sel et de la facilité de réchauffement, la pousse de Ilherbe se ferait régulièrement pendant une grande partie de l'annêe. En utilisant des cspèc~s sêlectionnêes à haut rendement (dactyle, fléole, fétuque élevée, luzerne), il doit être possible de nourrir près de 2 vaches à l'hectare. Cependant, étant donné la forte teneur en eau et azote de ces herbes et leur pauvreté relative en bases, il sera proba­ blement plus facile de produire du lait que de la viande; il sera nécessaire de porter une grande attention aux possibilités de carences.

L'exploitation rationnelle pourrait donc être un assolement à base de prairies temporaires et de ma~s grain ou fourrage. L~ rend~ment de l'herbe sera naturellement fonction du soin apport~ au contrôlE de l'eau et à l'entretien des prairies (mise à l'her­ be des animaux sur sol suffisamment ressuyé, fauche des refus, dispersion des déjections ..•.• ). Le pâturage ne pourra sans doute atre pratiqué que pendant des périodes limitées ct en évitant le piêtinement localisé du bétail.

Les sols calcimorphes alluviaux présentent les mêmes ap­ titudes culturales mais ils sont plus sensibles à la sécheresse et conviendraient mieux au maraîchage et à la culture, qulà la prairie.

PRINCIPES DE REMISE EN VALEUR

La remise en valeur peut se décomposer en 4 parties

- Défrichement, - Assainissement, - Fertilisation, - Améliorations diverses.

D~frichement.

La vég[t~tiun étant le plus souvent constituée par des peuplements de roseaux, sa destruction sera ~ssez facile : après brûlage, plusieurs passages de rotavator détruiront les souches et les racines en même temps qu'ils nivell~- ront et ameubliront le sol. La végétation de zone maréca­ geuse disparaîtra d'ailleurs, par le simple effet de l'assai­ nissement. .../' .. - 12 -

Les saules et petits arbustes qu'on observe sur les buttes plus exondées et sur les sols alluviaux calcimorphes, seront arrachés par des moyens classiques car leur enracine­ ment est très superficiel.

Assainissement.

Généralités.

Les études précédentes ont montré l'hétérogénéité du sol, aussi bien en surf21ce qu'en profondeur. A la suite des débordements et modifications du cours de la Vanne, l~s com­ posants du sol (tourbe, calcaire et fractions minérales ar­ gilo-sableuses) sont en proportions variables. Il est donc très difficile de définir des zones homogènes, d'une super­ ficie suffisante oü se justifier~ient des trait~ments diffé­ rents économiquement valables.

En fait, on peut se borner à distinguer deux principùux types de tGurb~s

- d'une part des tourbes, plus ou moins calcaires, de couleur noire, en général grumeleuses, comp3ctes, et dont la matière organique est déjà fortement décomposée.

- d'autre part, des tourbes plus jeunes, fibreuses, risquant davantag~ de se tasser après assainissem~nt ct pouvant être moins réversibles que les précédentes.

Ceci conduit à la conclusion pratique que l'on pourrait distinguer deux types d'assainissement ou deux niveaux d'abais­ sement de la nappe.

Profondeur souhaitable de la nappe phréatique.

Suivant les expériences hollandaises, allemandes et anglaises, ainsi que d'après aes travaux déjà réalisés en , il est envis~gé de fixer le niveau de la nappe phréa­ tique aux profondeurs suivantes

Profondeur de la nappe En été En hiver

Tourbes grumeleuses - 50 cm - 70 cm Tourbes fibreuses - 40 cm - 60 cm

.. .J... - 13 -

A l'Ouest de Villemau:c-sur-Va':'lne, il est possible d'assainir une p~tite superficie en abaissant, sans grands ~isques, 12 ni­ veau de la nappe plus profondément encore = à - 80 cm ~n été ct à - 100 cm en hiver.

Le tableau précédent montre que les niveaux souhaitables sont en fait assez peu différents pour les deux types de tourbes.

Le ':'liveau de ia nappe est prévu plus bas en hiver pour permettre éVèntuellcment nnc accumulation supplémentaire d ' eat1., sans risque pour les plantes en place. Le niveau est plus prothe de la surface en été pour favoriser les remontées d'eau capillaire, de façon à éviter un dessèch~ment irréversible en périod2 séche.

Mode d'assainissement.

La seule méthode de draînage possible dans les sols de tourbe èst la méthode des fossés ouverts bien qu'elle présente des inconvénients importants (perte de surface utile, difficul­ tés d'entretien).

Le réseau d'assainissement a été conçu dans le double but d'évacuer l'eau en excès en hiver, et de maintenir la nappe à son niveau optimum durant l'été.

L'évacuation de l'eau en excès sera assurée d'une part par le recalibrage de la Vanne, d'autre part par la c~éation d'un réseau de fossès drainant l'eau vers un fossè de ceinture.

Le contrôle du niveau de la nappe à son niveau optimum Séra obtenu par la réinjection d'eau de la Vanne dans les fossès de ceinture o~ le niveau désiré sera ensuite maintenu par une série de seuils amovibles.

Le manque de stabilité des tourbes ne permet pas 12 draînage par pot~rie ni même par tuyaux de plastique.

Fertilisation minérale.

ta tourbe étant riche en azote il n'est pas n~cessaire de prévoir de gros apports, mais les engrais nitriques favo­ riseront le départ de la végétation.

Il est nécessaire par contre d'épandre de fortes quan­ tités de phosphore et de potasse, et d'envisager des apports de magnésie et d'oligo-éléments (manganèse, cuivre et peut être bore).

.../' .. .. ~ 4 --

Améliorations diverses.

Ces terres tourbeuses étant insuffisanwent denses en surface, il serait intéressant de pouvoir épandre l,êY:le é":cucÏ"e de quelques centimètres d'un matériau sableux, et de tasser fortement le sol par des rouleaux lourds, mais il paraît difficile de trouver les matériaux nécessaires A proxir.li té et le coüt de cette opération serait prohibitif.

Une amélioration de la structure des toul'bes p<::ut a"i.';"l être obtenue grace à la pratjque des engrais ver~s.

Mode d'exploitation.

Le partage des terres ainsi créées en lots de 10 à 20 ha et leur rétrocession aux agriculteurs locaux, serait la solu­ tion classique mais elle présente de graves inconvénients car l'exploitation de ces terres est délicate ct, ma] cendu~te. elle risque dl entraîner un tassement rapide, une r'~J11Ol1tée de la nappe phréatique et un retour à l r état J11él.réca:;clÀ.x a,1­ térieur; d'autre part 1. 1 entretien dés fossé's, le rég ~age -ili niveau de la nappe sent des travaux colleccifs q\,[l nt: r.,e'l\rC~1t être laissés à l' initiative de ché',cun. Aussi 2,a meilL,u:::'ë­ solution serait peut être la constitution d'une :rs"x':i.~t,~" des agriculteurs loc:mx pOUT la gestiGn d ',,:ne i:'c,me è.' é;_,~VCl9c' établie sur l'ensemble des r.tal"3is assoinis, UnE: étude, c·'<'· tuellement en cours, doi t permettre de déter"liner la SO=lA-:::~ C"l la plus intéress~nte.

CON C LUS r 0 N S

La pédologie des marais de la Vanne est dominée p0r la présence de tourbes d'épaisseur variable, mais dépassant g~­ néralement 2 m, sur des alluvions c3.1c:üJ'e.s.

Ces tourbes sont assez évolu6es ct forteme~t charJ~es en éléments c3.1caires, cc qui ] es fai t ranger dé1ü:: 12, c l?s ,':te: des tourbes eutrophes. Elles constituent un milieu félvorablc à l' agriculturc, à condition qu'elles soie::n"c 3,c;~,-',inie.s cOl"'e:~·· tement et sans excès, qulelles reçoivent de for~e3 fUffiQreS en phosphore, potasse et oligo-éléments, et qu'~lles soient travaillées avec soin. Elles peuvE:llt?lo:cs donn'~~' dr: t:.:è.':i bons résultats en g:.'ande culture (notamment mé',ïs'l et en production herbagère, voire en culture m2,r'è-îchè~e. -- - ~.- -MAKAlv ut:. LA VAN~~ Esw.'s œ reluJfTleddÛèn des touriJes ~__ hflmidite' en % di) comfiet

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E~de rehumeel&,bo des !.ouches ~~~ ~_~_~_.__ co177l2/eé ANALYSES - ZONE VULAlNE tAube )

N° 11 12 13 1.4 16 Pro.fondeur 0-15 25-35 45-50 50-60 100 Eléments grossiers% 0 1 1 0 9 Granulométrie % Argile 12 14 14 10 16 Limon 31 41 42 69 32 Sable très .fin 32 26 30 14 31 Sable .fin 2 6 6 3 9 Sable grossier 4 6 8 4 12 Calcaire % Total 40 56 61 92 4f f Acti.f 21 ,5 25,5 22,5 51 ,5 15,) 8,2 lili. (H 2O) 7,4 7,8 7,8 7,9 Bases échang.en meq!100g S 65,8 33,8 - - - Ca 62,5 29,7 - - .- Ng 2,9 3,9 - - - K 0,22 0,06 - - .- Na 0,19 0,13 - - - T 60,4 31 ,8 - - - Bases total~? en meq/1QOg

Ca 525 1168 - - _. Mg 33,6 5,0 - - - K 2,2 1 ,5 - - - Na 1 ,6 2,0 - - - Phosphore Assimilable 3 4 - - - Total 3300 2350 - - - Matières Organiques C % 11 3,88 - - - Totale 19 7 - - _. Azote 13,0 4,69 - -- clN 8 8 - - .- Hydrodynamique % Humidité équivalente 61 43,5 -- - Point de flétrissement 43,8 20,0 - - -

•••1/ • Résultats exprimés pour 100g de terre fine - ~-I :2_~ ç~ . JO ...... 24 25 N° .. ~ •.. ~ ...---_. - -. Profondeur 0-10 15-25 30-40 40-50 100 Eléments grossiers % 0 9 29 47 22 Granulométrie % Argile 19 17 22 19 26 Limon 22 28 28 18 28 ~ble très fin 29 27 28 41 16 Sable .fin 3 3 5 6 6 Sable grossier 5 5 17 16 24 Calcaire % Total 21 14 tr. 34 64 Actif 14,5 10,5 - 10,5 20,5 7,8 8,0 E!!. (H 2O) 7,6 7,6 7,6 Bases échang.en meQ!100g S 67,5 64 ,3 - - - Ca 64 ,0 60,9 - - - Hg 3,2 3,1 - - - K 0,12 0,08 - - - Na 0,21 0,19 - - - T 67,2 61 ,4 - - - Bases totales en meq!100g Ca 434 301 - - - Mg 24,0 1 ,6 - - - K 2,3 2,8 - - - Na 1,4 1 ,2 - - - Phosphore Assimilable 1 2 - - - Total 2600 2900 - - -

Matières Organiques 1 C % 13,1 11 ,4 - - - Totale 22 20 - - - ',~ Azote 15,1 13,1 - -- C/N 9 9 - - - Hydrodynamique % Humidité équivalente 64 58,5 37 - - Point de flétrissement 50,0 44,4 29,1 - -

. Résultats exprimés pour 100g de terre fine ..·1· .. N° 41 42 43 44 45 Profondeur 0-10 20-30 30-40 50-55 1 m. Eléments grossiers % 0 0 - 0 1 Granulométrie % Argile..... 8 16 16 23 22 Limon 30 38 55 49 42 Sable très fin 35 25 8 23 25 Sable fin 4 5 9 3 8 Sable grossier 3 5 1 2 3 Calcaire % Total 52 67 90 53 69 Actif 24,5 25,5 52,5 20,5 31 ,5 7,8 8,0 8,1 8,0 E!!. (H 2O) 7,4 Bases échang.en meq!100g S 61 ,2 37,0 - - - Ca 55,7 33,6 - - - Mg 5,1 3,2 - - - K 0,23 0,06 - - - Na 0,20 0,13 - - - T 58,4 35,8 - - - Bases totales en mea/100g Ca 466 1324 - - - Hg 1 ,2 17,6 - - - K 1 ,5 1 , 1 - - - Na 1 ,8 2,2 - - - Phosphore Assimilable 8 3 - - - Total 1975 1825 - - - Matières Organiques - C % - 11 ,6 6,3 - - Totale 20 11 - - - Azote 12,9 7,1 - - - clN 9 9 - - - Hydrodynamique % Humidité équivalente 62,5 50,5 38 38 - Point de flétrissement 45,1 25,7 5,9 17,3 -

Rés~ltats exprimés pour 100 g de terre fine .. ·1· ... -·--~NIiT'1'-.;J~------"----5-1---""'-----:5=-::2:-----""---~53---.------.5-4- Profondeur 0-5 10-20 30-4-6 Ju-60 E:lémen ts grossiers % 1 6 9 20 Granulométrie % 16 Argile 20 17 16 35 Limon 29 32 35 30 Sable très fin 27 28 32 8 Sable fin 8 8 8 Sable grossier 9 11 9 11 Calcaire % Total 33 33 34 34 19 Actif 19 20 20 8,0 7,8 .E!!. (H 20) 7,6 7,8 Bases échang,en meq!100g S ,3'l ,2 31 ,5 Ca 34,.1 28,5 Mg 2,7 2,7 K 0,23 0,16 Na 0,16 0,16 T 35,8 29,2 Bases totales en meq/100g Ca 396 380 Mg 3,0 19,2 K 3,8 3,6 Na 1 ,3 1 ,4 Phosphore Assimilable 39 24 Total 1875 2050 Matières Organiques C % 4,11 2,50 Totale 7 4,3 Azote 3,88 3,01 C/N 11 8 Hydrodynamique % Humidité équivalente 34 30 Point de flétrissement 18,8 15,0

Résultats exprimés pour 100g de terre fine .../ ... 61 62 63 64 Profondeur 0-15 30-40 50 80 Eléments grossiers % o D o o Gra.nulométrie % Argile 1 34 "_25 26 Limon 6 20 46 13 Sable très fin 4 6 18 1 Sable fin t 1 o o Sable grossier tr. o o o Calcaire % Total Actif (H 0) 6,0 6,4 6,4 6,7 El!. 2 Bases échang~en meq!100g S 1Q5 72,3 Ca 99}2 67,8 Mg 3,2 4,20 K 1 ,69 0,10 Na 0;92 0,2~ T 123 76.4 Bases totales en m9s(100g Ca 116 75 Mg 8,0 5,6 K. 2,0 3,3 Na 1 ,0 0,5 Phosphore Assimilable 80 47 Total 2400 1300 Matières Organiques C % 48 23 Totale 82 39 11 60 Azote 25,1 19,5 clN 19 12 Hydrodynamique % Humidité équivalente 152 93 41 104 Point de flétrissement 103 65 %0. , 77 Résultats exprimés pour 100g de terre fine ANALYSES - ZONES VILLE~~UR et NEUVILLE (Aube) - S.A.S.

~ ..__._-- , , 1 i 1 ~ 0 ; 0 ~ 1 pH 1 f..I ..0 assimilables P.-1 p.., 0 cU f..I § 'riCT:'1J z ;:) U Z Z ::x:: ~ f..I li) -. 1 1 3 0-30 85·:,51 '.1-3 • 1 67 7.·f 7.0 17 13 5000 + 26 0 0.9 26 3 30-50 Ü5·-t52 57.2 75.5 7.--; 6.8 9 6 5000 + 20 0 0.5 29 3 50-60 851-53 63.7 79.6 7.5 7.1 t 3660 16 0.7 0.& 3 60-110 85454 56.2 7G.2 7.0 6.6 0.6 3 20-+0 16 0.7 0.2 67

5 0-;'0 85-+55 56.6 1 7 ·r • •i 7.5 6.6 ·:,5 10 5000 + 20 0.5 0.9 39 5 SO-100 85·j.56 73.6 1J3.7 7. -;. 6.9 o • iJ,- 3 3660 16 0.7 0.2 30

r. 9 10-'ï-0 85'r57 22.9 59 '7.3 7.1 ·1-5 . 6 5000 + tJ 0 12 29 :~ 9 50-70 85..s8 3"'1" • "'r-, 60.7 7.2 6.7 6.6 3 5000 16 a 1.. 19

.~ 15 0-50 85";'S9 SO.7 75.9 7.3 7.1 30 Ü 5000 + 2-r 0.5 2.2 39

16 0-40 G5460 [,9.2 83. ~t 6.0 5.7 0 15 SOOO + 26 0.5 2.7 3 16 50-100 85-+61 82.2 (';.:t.5 7.5 7.2 a • ,)LI 7 1660 9 0.5 0.2 12 - 2·f D-20 ÜS ',62 70.6 76.7 5.9 5.6 a 25 16·j.0 '13 1.6 0.2 21 r 2 T 20-60 L5·~63 60.7 76 6. 1 5.7 a 6 1560 12 0.9 0 lJ 2-+ 60-100 G5-~6,~ 66.5 7 (~. C 6.3 5.u 0 5 3320 16 0 0.5 29

25/26 0-·";'0 [;5·'.65 15.9 29.L 7 •Lr 7.3 39 S 5000 + 1L 0 9.3 20 25/26 50-90 25i-66 0.2 15.5 L.5 7.9 ,,6 3 5000 + 22 0 11 63

26 10-30 G51-67 39.0 60.9 7.7 7.2 ~2 7 5000 + 10 0 13 13 26 130-60 G5·:j. 6[; 19.9 50.6 7.l., 7.0 a 5 5000 + 16 a .~. ü 0 26 50-100 tJSc;.69 2.6 17.8 2.2 7• "u S6 6 5000 + 2-+ 0 3·'~ 13 - 0 I~ ~ .0 CIlOJ ri ;::l ro pH 0 •..-1 OJ H OJ Eléments dits assimilables .s::OJ. Cl-i '0 ;::l -OJ P..;::l OJ 0 l"1 . OJ 0' .j.J 0'> ~ o E: .s:: ~ -..-1 -..-1 C0 Ca OJ·..-I ~ 0... Cl-i U U 'OJ l"1 '0 3 1 'OHOJ 0 W •..-1 ro .t-I~ -..-10 CIl 0 ~ .j.J bJ H 0 Kcl K Ca Mg P0 Mn u.s::-OJ Z p., 0 ro ~ § 2 4 ~P..~ Z ~o p:: 28 0-20 85470 (5.8 79.8 7.5 7.1 15 21 5000 + 28 1.1 0.5 16 28 20-60 85471 (1.9 80.5 7.4 6.8 7.2 8 5000 + 28 1.1 0.2 24 " 28 60-100 85472 ~ 8.3 66 7.7 7.3 43 4 5000 + 20 0.5 0.9 72 28 110-150 85473 19 57.1 56

29 0-2C 85474 EO 79.5 7.5 7.0 3.5 48 5000 + 32 0.7 0.4 2 29 20-60 85475 E4.5 85.5 7.2 6.8 0.6 18 3400 30 0.9" 0.2 14 29 60-100 85476 78.2 83.5 6.8 6.4 0.2 10 2360 16 0.9 0 38 31 0-20 85477 57.6 75.4 7.4 6.9 3.1 12 4480 20 0.7 0.4 9 31 20-60 85478 42.9 72.2 6.7 6.4 1.3 6 3520 20 0 0.2 5 31 60-110 85479 69.7 81. 5 7.4 6.8 0.8 4 2860 16 0.9 0 14 31 120-16G 8)480 61. 2 79.2 7.4 6.9 11 3 5000 + 28 0 3.5 16 31 170-220 85481 2.8 "18.7 8.2 7.2 7 4 5000 + 32 0 6.9 50

35 140-200 85482 3.1 22.-4 8.0 7.5 76 5 500) + 26 0.5 8 47

33 0-50 85183 4&.-4 73.8 7.1 6.7 0.6 5 2920 12 1•1 1.6 27

38 0-50 85484 4L1.9 71.2 7.3 6.7 14.5 12 5000 + 20 0.9 0.8 21 bis ~~s 50-100 85485 53.7 75.7 7. 'è 6.8 11 5 5000 + 12 0.9 0.4 16

45/46 0-20 42.3 64.7 45/45 20-60 48.4 73

54 0-20 85486 53.4 74.7 7.3 6.8 1.7 8 3600 22 0.7 0.2 6 54 30-50 85487 8.3 51.4 7.8 7.0 28 3 5000 + 36 0 13 14 54 50-65 85488 3.9 21.8 8.0 7.3 52 3 5000 + 20 0 30 35 54 70-100 8j-j.o9 0.9 ."20 8.0 7.6 66 3 5000"+ 24 0 20 49 ~----r ! . 1 1 1 l:: ! 0 , ! ~ ,0 ~ r~a·· ;:l III (}) assimilables 1 cr) 1 1 pH 1 Eléments dits (}) ~ ;:l 'l1J ..s:: Q) (}) f -I-J p,,;:l:> "Cl . (}) tr tr~ 0 l:: ..s:: ~ 'ri -ri ~ 1 ,Q) l:: Q) 'ri Q) 1 o E u "Cl C0 Ca 1 ~ ·ri ~ 1 J "Cl

70 20- +0 85'+91 17.3 ~9 . 7 7.7 7.2 31 9 5000 + 36 0 2.5 30 70 70-80 85,~92 36.9 70.8 7.7 7.1 28 , 5000 + 16 0.5 2.2 39 1 71 0-20 851-93 52.9 76.6 7 .-~ 6.8 5.8 6 5000 + 1-'1- 0 0.9 2

72 20-100 85;'9t 81.1 83.9 7.2 6.7 0.2 . r 2790 16 0.9 0 22

73 0-30 85495 ";''S.'';' 72.7 7.6 7 . 1 27 9 5000 + 16 0 0.5 12 73 30 -110 85,-',-96 31.6 63.6 7.6 7. 1 8.6 3 5000 + 12 0.5 ,~, 8 ,-1-0

75 0-20 85;.97 3.2 h.9 7.9 7 .-~ 72 2 5000 + ,',6 0.5 18 63 75 50-60 85'1'98 2.0 15.8 8. 1 7.9 86 , 5000 + 20 0.5 16 6" 75 60-100 85·+99 5.2 16.· t 8.2 7.6 70 3 5000 + 16 0 22 "fO .-

78 O-tO 85500 3.7 28.";' 8.0 7 "~ 26 3 5000 + .~ ..+ 0 36 38 78 50-100 85501 9.9 38.1 7.8 7.1 38 5 5000 + 22 0 3.9 ..;.8

79 0-30 85502 38.8 65.8 7.6 7.2 5.9 8 5000 + 21 0 I~. 8 17

82 0--;-0 85503 11.3 16.6 8.0 7.2 39 3 5000 + 25 0 5.1 87

85 100-120 8550··;' 8·;'.5 87. f 7.6 7.0 1 17 2260 15 1.6 0.4 33

87 o-w 85505 32.9 68.";- 7.8 7.2 55 .+ 5000 + 6 0 16 9 87 -t0-100 85506 3-+ 69.8 7.8 7.2 56 'f- 5000 + 11 0 10 20 . .. . 0 1 >:1 ~ ..0 1 i U1 ()) ;:> Ils (1) 0 -r-! (1) H ;:> ,(1) pH 1 Eléments dits assimilables ..s:: (1) 4.1" 't:l . (1) 0' -I-J P<;:> 0 >:1 ..s:: ~ -r-! -r-! .0' ~ 0 E u ,(1) >:1 't:l CU Ca CJ 'r-! Po< 4.1 U ~ 'r-! Ils 'r-! 'lte. 1 3 i 'CI ~ 0 -I-J t7l 1 1 ..... 0 1 1 Mg o' ~ 0 Ils ~ § H 0 [cl K Ca PO Nn ~ Po< :z; ~o ::r: 2 t ~'&

[9 0-20 ~.5507 55. [ 75.<" 6.7 6.3 O.L 15 2200 19 1 .6 o. " 13 29 30-:"'0 ~- 550;. 57 79.9 6.6 6.3 6 2610 22 1.1 0.2 i;9 100-150 <'-5509 71.1 LO .1 6.3 5.9 0 3 2500 22 0.5 0 27

90 0-20 C5510 19.5 79.2 7.0 6.5 0.6 7 2790 12 0.7 0 10 90 ;CJ-100 C·5511 L1 ~ 5. [1 6.7 6.1 0.1 'r 1560 9 1• "l- O., 1·+

92 0-10 [5512 5c.. 1 76.9 7 6.6 0.3 10 2520 12 0.7 O.'t 15 [5513 r:3.3 [,:3 7. 1 6.6 2.7 10 2500 2 0.9 o. ,+ 5 92 10-50 r. 92 50-100 C551~t C~l. 7 r.3.9 6-[. 6.3 0.2 3 3130 10 0.7 0.2 u 92 100-1(,0 05515 75. C· 79.·} 7.2 6.7 9.+ 2 5000 + 30 0.5 2 5

9·} 10- tO ;"5516 6.6 37.2 7.[: 7.2 2't; 5 5000 + 10 0 37 15 9-i- 50-100 '--5517 +.~. 7 73.2 7.7 7.1 36 2 5000 + 2 Ü 5.1 20 9 ; 110-130 C551L 22.5 63 7.6 6.9 25 '-Ï" 5000 + 30 0 11 51

~; 6.9 3. Cf 3 5000 + 22 0 1 . 1 21 95 18-30 [5519 5. 39.2 7.7 r 3230 19 C.7 0.2 ... ; 95 30-100 :':'5520 6.1 LO.3 6.9 6.5 0.3 2

6 + 56 0 1.[ 25 9 ~. L-35 [,5521 30.6 61.9 7.6 6.9 29 5000 ·j.370 15 0.5 2 9 9f 50-120 85522 7 t. 2 L2.6 7.5 7. 2.G f C.5 o.. ~ n t o..', 6 32CO 1C 99 O-ta C5523 66.5 78.7 6.f. 6. 6 0.1 1 2260 16 0.5 0 1 C 99 50 2552/f 69.5 79.5 6. '1- , 1 1 1 i 1 J 1 0 "' 1 1 H ~ 1 ! ,:~ 1 r-I :::; ·r~ 1 1 Çj1 'Cl.) •..-t 0 (,1 ~ ru 1 pH 1 '0 4' 1 C> 1 0 '4 - ,0 .-(IJ s:: 'Cl (j) C> (J) o •..-t •..-t i 3 O' H ro ro 1 'Cl ::s :> p., H +-' 0> E:~ i ..-1 0' ... :z; ;:5 H 0 1 ]vIn ro r... 2 K Ca Mg P0 U•..-t n} 0 zo lI: 1 Kcl 1 4

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"';'6-l7 0-20 85097 7 i. 8 81 .t 7.6 7. 1 ~. 7 28 sup. 26 0.5 1 •.~ 9 ·'t6- ,7 20-60 85098 70.5 82.2 7A 6.9 0 6 3130 1;' 0.5 0.2 L ~6-+7 70-100 85099 65.3 78.2 6.8 6. -;. 0 • t 2200 26 0.5 o. ]. 22

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82 v-'-tU 13 8.5 18.3 2.7 7.2 39 94 10-40 43.5 15.5 3.1 2 1.3 28 94 110-130 21.5 13.5 8 2.5 7 25 95 10-30 40 39 13.8 0.8 0.6 0 95 30-100 18 10 65.6 0.3 0 0 - RESULTAT DES ETU!ES DE CO~œORTEMENT VIS A VIE D~ L'EAU -

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