Actes du colloque Vivre à l’ère précaire Causes et conséquences de l’emploi atypique chez les jeunes

UniversitéLaval, 1er et 2 juin 2002

Collaboration :

Avril 2003 Conseil permanent de la jeunesse Comité organisateur du colloque Geneviève Baril, vice-présidente du CPJ Alexandre Labelle, coordonnateur des événements François Fréchette Patrick Kearney Sylvain Lévesque Dominic Mailloux Lisa Roy

Rédaction des Actes Véronique Raymond (avec la collaboration de Rachid Labchir)

Révision linguistique Charlotte Gagné

Secrétaires d’ateliers et du débat Valéry Colas Lorraine Fournier Georges Lemieux Bernard Marier Véronique Raymond

Présentateur et présentatrices Sylvain Lévesque Marie-Eve Proulx Annie Simard

Animatrices et animateurs d’ateliers Clairandrée Cauchy Youri Chassin François Fréchette Patrick Kearney Marie-Élisabeth Lebrun Dominic Mailloux Marie-Eve Proulx Lisa Roy Félix Turgeon

Accueil des participants Patrick Charette-Dionne Conel Tonatiu Garcia Ramirez Claudie Lévesque Suzanne Moore

Communications Frédéric Tremblay

Cette publication a été produite par le Conseil permanent de la jeunesse 12, rue Sainte-Anne, 2e étage Québec (Québec) G1R 3X2

Gouvernement du Québec Dépôt légal – 2003 Bibliothèque nationale du Québec ISBN 2-550-40562-5 Le CPJ tient à remercier tous les partenaires qui ont rendu possible la tenue de ce colloque!

Gouvernement du Québec : Emploi Québec Ministère de la Famille et de l’Enfance Ministère de l’Industrie et du Commerce Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère du Travail

M. Richard Legendre, ministre responsable de la Jeunesse, du Tourisme, du Loisir et du Sport et député de Blainville

M. , ministre délégué responsable de la région de la Capitale-Nationale et député de Charlevoix

Mme Diane Barbeau, députée de Vanier

Fonds de solidarité de la Fédération des Travailleurs et Travailleuses du Québec

Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval

Sobeys Québec

Breuvages Kiri

Molson

Merci également à :

Mme Suzanne Giguère, Appartement Hôtel Le Sommet M. Claude Grenier, Hôtel Universel Mme Danielle Labrosse, Galerie d’art l’Imprévu M. Luc Lamarche, Les breuvages KIRI M. Steeve Lamontagne, Sobey’s Québec Mme Carmen Landry, Emploi-Québec Mme Josée Lanoue, Association québécoise de distribution des fruits et légumes Mme Sophie Leclerc, Université Laval Mme Jacqueline Lévesque, Traiteur Laliberté Mme Nathalie Montreuil, ministère du Travail M. Gilles Poirier, Université Laval Mme Madeleine Rhéaume, Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec M. Jasmin Roy, Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval M. Jacques Théoret, Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec M. Éric Tremblay, Université Laval

Un remerciement tout particulier est adressé aux membres du mandat précédent (1998-2001) ainsi qu’au personnel du Conseil permanent de la jeunesse, qui ont rendu possible la réalisation de l’Avis Emploi atypique et précarité chez les jeunes : une main-d’œuvre à bas prix, compétente et jetable! et celle du présent colloque.

Merci également aux conférenciers et conférencières, ainsi qu’ à tous les participants et toutes les participantes, qui ont fait de cet événement un succès!

Table des matières

PRÉSENTATION DU COLLOQUE

Mot du président du Conseil permanent de la jeunesse, M. Patrick Lebel ...... 7

Allocution de monsieur Richard Legendre, ministre responsable de la Jeunesse, du Tourisme, du Loisir et du Sport ...... 9

CONFÉRENCES D’OUVERTURE

Emploi atypique et précarité chez les jeunes : une main-d’œuvre à bas prix, compétente et jetable! Clairandrée Cauchy, présidente du Conseil permanent de la jeunesse, 1998-2001 ...... 15

Jeunes et travail précaire Mme Juliane Bir, représentante du syndicat français Confédération Force Ouvrière ...... 21

BLOC 1

ATELIER 1 : Famille et démographie : « Lorsque l’emploi désiré et désirable devient un piège pour les jeunes, la famille et la société »* Mme Nicole Boily, présidente du Conseil de la famille et de l’enfance ...... 25

ATELIER 2 : La détresse psychologique et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes Mme Suzanne Péloquin, Regroupement des organismes communautaires de Québec (ROC) ...... 28

ATELIER 3 : Le syndicalisme et les jeunes M. Jacques Théoret, conseiller syndical à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec ...... 31

BLOC 2

ATELIER 4 : Les jeunes en région Mme Madeleine Gauthier, directrice de l’Observatoire jeunes et société (INRS Culture et société) ...... 35

ATELIER 5 : Le Code du travail : l’adapter aux nouvelles réalités M. Gérald Larose, professeur au Département de travail social de l’UQÀM ...... 39

ATELIER 6 : Les difficiles conciliations travail-famille-études : le télétravail et le travail autonome sont-ils des solutions?* Mme Diane-Gabrielle Tremblay, professeure et directrice de la recherche, Télé-Université de l’Université du Québec ...... 43 BLOC 3

ATELIER 7 : La transition école et marché du travail Mme Geneviève Fournier, Directrice du centre de recherche interuniversitaire sur l’éducation et la vie au travail (CRIEVAT) de l’Université Laval et chercheuse régulière ...... 47

ATELIER 8 : Les normes du travail : les adapter aux nouvelles réalités du marché de l’emploi Mme Esther Paquet, Organisme Au bas de l’échelle ...... 51

ATELIER 9 : Le rôle social des entreprises M. Gilles Audette, directeur des Services des relations avec les travailleurs dans les entreprises, Fonds de solidarité de la Fédération des Travailleurs et des Travailleuses du Québec...... 55

ATELIER 10 : Les PME : des voies d’avenir pour contrer la précarité en emploi chez les jeunes? M. Richard Fahey, vice-président (Québec) de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) ...... 59

ALLOCUTION DE M. , ministre d’État aux Ressources humaines et au Travail et ministre du Travail...... 63

DÉBAT SUR LES SOLUTIONS PRÉCONISÉES POUR CONTRER LA PRÉCARITÉ EN EMPLOI CHEZ LES JEUNES Conférenciers et conférencières: M. Henri Massé, président de la Fédération des Travailleurs et des Travailleuses du Québec (FTQ) M. Gilles Taillon, président du Conseil du patronat du Québec (CPQ) Mme Nancy Neamtan, présidente du Chantier de l’économie sociale ...... 67

ANNEXE

Notices biographiques ...... 69

Liste des participants et des participantes ...... 73

* Les textes complets des présentations des ateliers 1 et 6, soit celles de Nicole Boily et de Diane-Gabrielle Tremblay, sont disponibles sur demande au Conseil permanent de la jeunesse. Présentation ducolloque nouvelles réalitésdel’emploi. des salairesetavantagessociaux,voilàles sa disparition.Flexibilité,réductiondeseffectifs, d’emploi sefaitrare.Certainssouhaitentmême le marchédutravailachangé.Lasécurité jamais letauxdechômagen’aétéaussibas.Mais jamais lesjeunestravailleursn’ontétésiinstruits, sur deux.Unestatistiquequiinquiète.Pourtant, Cette situationtoucheàl’heureactuelleunjeune s’engager socialementdansuntelcontexte. famille, decontracterunehypothèqueou et appauvrissement.Difficileaussidefonderune prolongement delascolaritéetl’endettement insertion difficilesurlemarchédutravail, les jeunesdoiventaujourd’huicomposer : engendrent unesériedesituationsaveclesquelles autonome. Cesnouveauxstatutsd’emploi occasionnel, àcontratouencoredetype trop souventauxjeunesuntravailàtempspartiel, problématique préoccupante.Lemarchéoffre La précaritéenemploidemeureeffetune jeunes. conséquences del’emploiatypiquechezles plus tard,uncolloquesurlescauseset le CPJvoulaitapprofondirenorganisant,unan ». Unétatdefaitque prix, compétenteetjetable! : unemain-d’œuvreàbas précarité chezlesjeunes publié en2001etintitulé« Emploi atypiqueet de lajeunessearrivaitàceconstatdansunavis » du ministèreTravail. régulier ennombreabsolu,selonlesprojections « En2017,l’emploiatypiquedépassera Bonjour, M. PatrickLebel CONSEIL PERMANENTDELAJEUNESSE MOT DUPRÉSIDENT LeConseilpermanent plaisir deprendrepart. d’autres forumsauxquelsilnousferatoujours Nous espéronsquecesdébatsserontreprisdans enrichissantes pourtousetchacun. pendant lesdeuxjoursd’activitésfort participants venuséchangerdespointsdevue le colloqueestaussidûauxnombreux des commanditaires.Levifsuccèsremportépar personnes chargéesdel’animation,etbiensûr, conférencières, dessecrétairesd’atelier, l’apport précieuxdesconférencierset événement. Lecolloquen’auraitpuavoirlieusans partenaires quiontcontribuéàlaréussitedecet Le Conseiltientenfinàremerciertousses travail ouvertauxjeunes. la réflexionsurlestransformationsdumarché d’outil detravailetréflexionafinpoursuivre questions d’actualité.Cedocumentserviraaussi certainement quelquesélémentsderéponseàces contenu desdifférentsateliersetapportent Les présentsActesducolloquerecensentle nous avionsentêteorganisantcecolloque. contexte actuel?Voilàquelquesquestionsque Comment adapterlesnormesdutravaildansle Comment conciliertravail-famille-études? financiers pourassurerdesemploisdequalité? du gouvernement,desacteurséconomiqueset réalités sociales?Quelseralerôledessyndicats, le marchédel’emploienfonctiondesnouvelles Quelles sontlessolutions?Commentréaménager Patrick Lebel Le président, ,

Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 7 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 8 Présentation ducolloque économique desdernières annéesafaitensorte emploi dequalité.Or, lecontextesocio- d’abord etavanttoutde leurdonneraccèsàun québécoise. Pourcefaire, jecroisqu’ilconvient significative audéveloppement delasociété de s’épanouiretcontribuerfaçon aux jeunesdesconditionsquileurpermettront fois encorelavolontédugouvernementd’offrir du faitquenoussommesréunispouraffirmerune C’est doncavecuntrèsgrandplaisirquejeprofite des jeunesauQuébec. de dégagerdesélémentsd’unevisionl’avenir soulevés parl’emploiatypiquechezlesjeunesafin aussi auxsolutionsàapporterproblèmes ensemble auxcauses,conséquences,mais très belleoccasionpourserassembleretréfléchir en avril2001.Ils’agitdoncpournoustousd’une l’emploi atypiqueetlaprécaritéchezlesjeunes suite àl’excellentrapportqueleCPJaécritsur l’initiative d’organisercecolloque.Celui-cifait Je tiensparailleursàféliciterleCPJd’avoirpris particulièrement important. québécoise, vousreprésentezunauditoire socioéconomique desjeunesauseindelasociété le gouvernementviseàfaciliterl’insertion prospérité denotresociété.Etdanslamesureoù social quevousincarnezestessentielàla Québec moderne.Ledynamismeéconomiqueet partie desprincipalesforcesdedéveloppementdu l’envergure desopérationsqu’ilsmènent,font société québécoisequi,parladiversitéet représentants detouslessecteursd’activitéla au CPJdemedonnerl’occasionrencontrerdes colloque. Jesuisparticulièrementreconnaissant à venirvousadresserlaparoledanslecadredece permanent delajeunesse(CPJ)m’avoirinvité Avant toutechose,jevoudraisremercierleConseil Mesdames, Messieurs, du Tourisme,LoisiretSport Ministre responsabledelaJeunesse, RICHARD LEGENDRE ALLOCUTION DEMONSIEUR façons aucoursdesderniers mois. le sujetducolloques’est traduitedeplusieurs gouvernement auxpréoccupations soulevéespar En effet,l’importance accordéeparle aux attentesetbesoins desjeunesQuébécois. témoignent justementdenotredésirrépondre de lajeunesseaucoursdesdernièresannées efforts quemongouvernementafaitsenfaveur pénalisés parletyped’emploiqu’ilsoccupent.Les qu’ils puissentorganiserleurviesansêtre il convientdedonnerauxjeunesdesmoyenspour coexistent avecd’autres,nouvellesetdifférentes, situation. Silesformesdetravailtraditionnelles sont autantdefacteursquipeuventexpliquercette d’œuvre disponibleetledéclindémographique nouvelles technologies,laqualitédemain- L’ouverture desmarchés,l’avènement j’étais encorejeune(!),n’estdoncplus. Le contextefavorabledesannées70,alorsque retardé lanaissanced’unpremierenfant. difficultés liéesàl’accèslapropriétéouencore jeunes, cequiapuexpliquerenpartieles diminution durevenuannuelmoyenchezles étudiant. D’autrepart,onaassistéàune travail etainsi,àaugmenterleurendettement après lebaccalauréatenattendantdetrouverdu amené plusieursjeunesàpoursuivreleursétudes les difficultésd’insertionprofessionnelleont découlent sontd’ailleursnombreuses.D’unepart, cours desannées90.Lesconséquencesquien particulièrement touchésparcettesituationau On nepeutselecacher,lesjeunesontété temporaires ouencoreletravailautonome. les emploisàtempspartiel, l’émergence denouveauxstatutsd’emploitelsque aux nouvellesconditionsdetravailoffertesetà que lesdemandeursd’emploisontdûs’adapter

Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 9 10 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 notamment deréaliser. qualifiante etc’estceque cettepolitiquepermettra d’abord parl’obtentiond’uneformation intégration professionnelleetsocialeréussiepasse professionnelle. Eneffet,jevousrappellequ’une gouvernement enfaveurd’unemeilleureinsertion également unegranderéussitedemon formation continue,adoptéerécemment,est La Politiquedel’éducationdesadultesetla sentiment d’appartenance. professionnelle etledéveloppementdeleur potentiel desjeunes,leurintégration culture delarelève,ledéveloppementduplein compte depréoccupationsmajeurestellesquela sein delasociétéquébécoisetoutentenant citoyenneté pleineetentièrepourlesjeunesau conditions favorablesàl’exerciced’une politique jeunesseapermisdemettreenplaceles gouvernement, faiteenfaveurdesjeunes.La réalisations lesplusimportantesdu québécoise. Etàmonsens,ils’agitdel’unedes d’ensemble dudéveloppementdelajeunesse mon gouvernementd’apporterunevision constitue, defaçonspécifique,lavolontéqu’avait québécoise delajeunesseenmai2001qui Je penseégalementaulancementdelaPolitique attentes desjeunes. plus performantpourrépondreauxbesoinset une réflexionestencourspourqu’ilsoitencore de ceprojetfutd’ailleurscouronnéesuccèset sommes réunisaujourd’hui.Lapremièreannée concerne justementlesujetpourlequelnous notamment auprojetSolidaritéjeunessequi jeunes àlasociétéquébécoise.Jepense le Québecdel’importancelacontributiondes bougie d’allumage,uneprisedeconsciencetout que deschiffres,leSommetauraétéunevéritable gouvernemental de2,3milliardsdollars.Plus civile, cequireprésenteuninvestissement par lesministèresetpartenairesdelasociété mesures ontétéréaliséesousontenvoiedel’être québécoise. Jusqu’àmaintenant,prèsde100 ensemble audéveloppementdelajeunesse le gouvernementetsespartenairesdetravailler Québec etdelajeunessequiaétél’occasionpour Je pensenotammentàlatenueduSommet Présentation ducolloque-AllocutiondeM.RichardLegendre entrepris encesensdoivent êtrepoursuivis. que letravailn’estpasterminéetlesefforts dynamisme constants.Jeconsidèrecependant Québec etàluiassurerunprogrès gouvernement contribueàpréparerl’avenirdu je nepeuxquemeréjouirdelafaçondontmon En tantqueministreresponsabledelajeunesse, québécoise. gouvernement accordeaudevenirdelajeunesse montrent l’importancegrandissantequemon jeunes. Etjeconsidèrequecesréalisations d’améliorer lasituationsocioéconomiquedes en placeaucoursdesderniersmoisafin exemples demesuresquelegouvernementamises les étudiantsàtempspartielsontégalementdes l’accessibilité aurégimedeprêtsetboursespour La hausseannoncéedusalaireminimumet exprimé parlesjeunes. travail etvieparentale,unbesoinmaintesfois virage familleenaidantleursemployésàconcilier entre 2003et2006auxPMEquiprendrontle une sommede3millionsdollarsseraaccordée parents etauxfutursparents.Danslamêmeveine, de lafamilleetrendrevieplusfacileaux mobiliser l’ensembledelasociétéàl’importance l’adoption depolitiquesfamiliales,l’idéeétant de 24millionsdollarsauxmunicipalitéspour Linda Goupilenmaidernierconcernantl’octroi Je penseaussiàl’annoncefaiteparmacollègue les normesdutravail. conduire àunprojetdeloipourréviserlaLoisur dernier undocumentdeconsultationquidoit besoins. M.Rochonaparailleursdéposélemois gouvernement desmoyenspourrépondreàleurs traditionnelle et,lecaséchéant,deproposerau personnes vivantunesituationdetravailnon effet commemandatd’identifierlesbesoinsdes par lesjeunesdanscedomaine.Cecomitéaen également répondreauxpréoccupationssoulevées les besoinsdestravailleursatypiques,vient d’un comitéd’expertschargédesepenchersur humaines etauTravail,concernantlacréation Jean Rochon,ministred’ÉtatauxRessources L’annonce faiteenmarsdernierparmoncollègue l’emploi quisontdisponibles. s’offrent àluiouelleetlesservicesd’aide marché del’emploi,leschoixcarrièresqui disposer d’informationàjouretcomplètesurle professionnelle, chaquejeunedoitd’abord à croireque,pourréussirsonintégration amélioration soitapportéedececôté.Jepersiste de lajeunesse,ilm’apparaîtimpératifqu’une plutôt restreint.Entantqueministreresponsable informations àjoursurlemarchédel’emploisoit déplorent d’ailleursqueleuraccèsàdes constituer unesolution.Bonnombred’entreeux avenues paraissentbouchées,ledécrochagepeut longue. Pourd’autres,àquilesprincipales études etlemarchédutravails’avèreplutôt Pour plusieursjeunes,latransitionentreles souhaiterais voirreconnueparlesemployeurs. marché dutravail.Etc’estcetteexpériencequeje l’expérience qu’ilsontacquiseendehorsdu qualité. Or,biensouventlesjeunesn’ontque pour unjeuneàlarecherched’unemploide pertinemment quel’expérienceconstitueunatout notamment danslesmilieuxdetravail.Jesais qu’elles soientdavantagevaloriséesetreconnues, employeurs. Jeconsidèrequ’ilseraitimportant ces compétencesnesontpasreconnuesparles habiletés dansdifférentsdomaines.Tropsouvent l’expérience etdéveloppédescompétences participation àdiversprojets,ontacquisde leur implicationdansmilieuou jeunes aucoursdesderniersmois,qui,par J’ai eul’occasionderencontrerbeaucoup constitue certainementl’unedecesconditions. L’acquisition d’uneformationqualifiante soient misesenplace. meilleure intégrationprofessionnelledesjeunes l’avenir, quelesconditionsfavorablesàune au seindenotresociété.Jesouhaitedonc,pour financière afinqu’ilspuissentjouerunrôleactif leur permettred’acquériruneautonomie considère queleurintégrationprofessionnelledoit premier ordrepourleQuébec.Eneffet,je jeunes àlavieéconomiquedemeureunenjeude Vous savezcommemoiquelaparticipationdes Présentation ducolloque-AllocutiondeM.RichardLegendre besoins etauxpréoccupationsdesjeunes. manière àrépondreavecplusd’efficacitéaux rapproché, l’offredeservicesoitélaborée être cohérentes.J’aimeraisque,dansunavenir Les actionsprisesparchacund’entrenousdoivent jeunesse auprèsdespersonnesquienontbesoin. interventions etdecellesdesautresintervenants gouvernement s’assuredelacontinuitéces réalités desjeunes.Parailleurs,ilfautquele demeurer efficace,doitêtreadaptéeauxnouvelles cependant quecetteoffredeservice,pour l’intention desjeunesexistentdéjà.J’estime potentiel. Plusieursprogrammesetservicesà soutenir laformationdechacunauregardson jeunes. Jeconsidèrequelegouvernementdoit place deconditionsfavorablesàlaréussitenos L’atteinte d’untelobjectifnécessitelamiseen société québécoise. participer activementaudéveloppementdela puisse acquériruneformationquiluipermettede Mon souhaitpourl’avenirestquechaquejeune partie desgrandesprioritéscollectivesduQuébec. considère quel’éducationdoitcontinueràfaire par l’obtentiond’uneformationqualifiante.Je qu’une intégrationprofessionnelleréussiepasse emplois. Danscecontexte,ilnefaitaucundoute mondialisation, l’instabilitéetlaprécaritédes conjoncture économiquemarquéeparla Je l’aimentionnéprécédemment,nousvivonsune dynamisme économiqueconstant. propre entrepriseetassurerainsiauQuébecun derniers lesutilisentdavantagepourcréerleur les jeunesentrepreneursetjesouhaitequeces l’emploi. Plusieursprogrammesexistentdéjàpour pour lesjeunesQuébécoisd’intégrerlemarchéde l’entrepreneuriat demeureuneexcellentefaçon d’entreprises existantes.Encesens, mais contribueégalementàfavoriserlacroissance Il permetlacréationd’entreprisesetd’emplois, puissant moteurdedéveloppementéconomique. L’entrepreneuriat constituecertainementun 11 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 12 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 entrepris depuisdéjàquelques mois. les effortsderajeunissement etderenouvellement bientôt adoptées;ellespermettront d’accentuer je suisconfiantquedesmesures concrètesseront trésor adéjàentamédes démarchesencesenset de sonpersonnel.MoncollègueduConseil d’assurer uneprésenceaccruedesjeunesausein de développerdesoutilsquivontluipermettre population, legouvernementn’ad’autrechoixque compétente etdynamique,àl’imagedesa compter suruneadministrationpublique d’activité. Eneffet,s’ilveutpouvoircontinuerde présence activedesjeunesdanstoussessecteurs québécoise. Celle-cidoitpouvoirbénéficierdela culièrement auseindelafonctionpublique l’exemple àl’échellenationale,plusparti- À cesujet,legouvernementdoitmontrer de participationetd’engagement. communauté enprenantpartàdifférentesformes participent davantageaudéveloppementdeleur est doncdansl’intérêtduQuébecquelesjeunes cipales estinfimepournepasdireinexistante.Il municipaux etdesfonctionspubliquesmuni- ans quiestreprésentéeauseindesconseils municipales. Lapartdejeunesmoins30 instances politiquesetadministratives participation desjeunesestfaible,c’estdansles municipalités. Eneffet,s’ilestunendroitoùla des commissionsscolaires,syndicatset parapubliques etmêmeprivées,ouencore,ausein d’administration dessociétéspubliques, nécessaire. Jepensenotammentauconseil des lieuxd’influenceetdedécisionm’apparaît les concernent.Pourcefaire,leurprésenceausein Les jeunesdoiventprendrepartauxdébatsqui tions soientprisencompteparlesdécideurs. de façonàcequeleursbesoinsetpréoccupa- national. Ilsdoivents’impliquerdansleurmilieu activement audéveloppementlocal,régionalet sur leplansocial.Lesjeunesdoiventparticiper uniquement surleplanéconomique,maisaussi des jeunesàlasociéténedoitpass’exercer au développementduQuébec.Cetteparticipation voir unemajoritédejeunesparticiperactivement de notresociété.Monsouhaitlepluscherest et leurcapacitéd’occuperuneplaceactiveausein conditions quifavoriserontleurépanouissement de développerleurpleinpotentielencréantdes Je croisqueleQuébecdoitpermettreauxjeunes Présentation ducolloque-AllocutiondeM.RichardLegendre pour lesjeunesdetoutesrégionsduQuébec. constante pournoustous,etplusparticulièrement constituent, àmonsens,unesourced’inspiration portée deleursréalisations,cesorganismes région respective.Deparleursmandatsetla référence desorganismesjeunessedansleur de leurcommunauté,enplusd’êtreunpoint et delaparticipationdesjeunesaudéveloppement devenus auQuébecdesexemplesdel’engagement régionaux etlescarrefoursjeunesse-emploisont Je considèredoncquelesforumsjeunesse sein decelle-ci. moyens quileurpermettentdesedévelopperau de leurcommunauté.Ilsdonnentainsides aussi trèsbienlesbesoinsetattentesdesjeunes professionnelle desjeunes,maisilsconnaissent milieu. Ilstravaillentprincipalementàl’insertion également desacteursdepremierplandansleur Les carrefoursjeunesse-emploiconstituent régions duQuébec. jeunesse sontprisencomptedanstoutesles respective faitensortequedesproblématiques outre, leurrôleauprèsduCRDderégion d’administration témoignedecettesituation.En représentant jeuneauseindesonconseil CRD (17sur19)réservedésormaisunsiègeà d’administration. Lefaitquelaquasi-totalitédes intégrer desjeunesauseindeleurconseil instances dedéveloppementlocaletrégionalà de leurrégionenencourageant,entreautres,les participation accruedesjeunesaudéveloppement quel pointleurimplicationfavoriseune j’ai eueaveceuxenmarsdernier,puvoirà jeunes dansleurmilieu.Lorsd’unerencontreque majeurs deconcertationetmobilisationdes jeunesse régionauxsontjustementdeslieux milieu etce,detrèsbellefaçon.Lesforums Plusieurs jeuness’impliquentdéjàdansleur nationale. jeunes, tantàl’échellelocale,querégionaleet que cetyped’implicationsepoursuivechezles regard delastructuredupland’action.Jesouhaite déterminer desactionsprioritairesàexplorerau par ailleursformédesgroupesdetravailpour par lepland’action.Lesmembresducomitéont l’avancement destravauxetsujetscouverts comité aucoursdesquellesj’aidiscutéde 2002-2005. J’aieuplusieursrencontresavecle jeunes àl’élaborationdupland’actionjeunesse jeunesse, jetiensàsoulignerl’implicationdes la miseenœuvredepolitiquequébécoise de lajeunesseetprésidentduComitésuivi Il estévidentqu’entantqueministreresponsable et lamiseenœuvredecespactes. régions duQuébecs’impliquerdansl’élaboration peux qu’espérervoirlesjeunesdetoutes et régionalleretourdesjeunesenrégion,jene la participationdesjeunesaudéveloppementlocal d’intervention couvertsparcespactesconcernent développement local.Puisquelesdomaines approches innovatricesenmatièrede différents secteursd’activitéetd’expérimenterdes en concertationafind’initierdesprojetsdans à donnerauxcollectivitésruraleslesmoyensd’agir ruralité quiproposelaconclusiondepactesvisant Je penseégalementàlapolitiquenationalede s’impliquent dansdesprojetsdecetordre. souhaiterais qued’autresgroupesdejeunes déjà àl’élaborationdetellesententes,maisje Quelques forumsjeunesserégionauxparticipent besoins particuliersàchaquerégionduQuébec. gouvernementale etpermettentderépondreàdes élément clédelarégionalisationl’action spécifiques régionales.Ellesconstituentun pense entreautresaudéveloppementd’ententes cipation àl’élaborationdeprojetsimportants.Je je considèretoutaussiimportanteleurparti- les différentessphèresd’activitédenotresociété, Si laprésencedesjeuness’avèrenécessairedans Présentation ducolloque-AllocutiondeM.RichardLegendre d’aujourd’hui etdedemain. contribuer àfaireuneplusgrandeplaceauxjeunes au seindelasociétéquébécoisequevouspouvez dynamisme, votreouvertureetimplication de lasociétéquébécoiseetc’estparvotre tout àl’heure,vousfaitespartiedesforcesvives conditions favorablespourcetterelève.Jel’aidit administratif. Ensemble,ilfautarriveràcréerdes une relèvepourleurpersonnelpolitiqueet aux jeunesens’assurantnotammentdeconstituer municipalités quidoiventfairedavantagedeplace pour lesjeunes.Jepenseégalementaux intéressantes d’insertionetdemaintienenemploi ensemble, peuventcréerdesconditions Je penseauxemployeursetsyndicatsqui, l’organisation deleurvie. doivent paspourautantêtrepénalisésdans pratiquement plus.Cependant,lesjeunesne et lesformesdetravailtraditionnellesn’existent considérablement aucoursdesdernièresannées comme moi,lecontexteéconomiqueachangé leur accèsetmaintienenemploi.Vouslesavez de mettreenplacedesconditionsquivontfaciliter jouer unrôleimportantpourlesjeunes.Ilimporte vos secteurs.Jecroisquechacundenouspeut interpeller àtitredereprésentantschacun nous sommesréunisaujourd’huipourvous société civile.Jetiensdoncàprofiterdufaitque ils touchentl’ensembledespartenairesdela regard delajeunessesonténormesetàmonsens, Québec. Lesdéfisquenousavonsàreleverau volonté detousplacerlajeunesseaucœurdu d’agir dugouvernementetdépenddevous,la l’atteinte decesobjectifsdépasselaseulecapacité notre société.Jeconsidèrecependantque professionnelle etsocialedesjeunesauseinde doit d’assurerunemeilleureintégration Bref, jelerépète,gouvernementduQuébecse 13 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 14 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 des partenairesdelasociétécivile. proposera desactionsmobilisatricesàl’ensemble gouvernementales àl’égarddesjeuneset permettra unecohérencedesactions additionnelles. Lepland’actionpourlajeunesse jeunesse régionauxpourtroisannées jeunesse oulefinancementaccrudesforums d’impact jeunesse,lecomitéministérielàla en mêmetempsquelaPolitique,commeclause compléter desactionsquiontdéjàétéannoncées de laPolitiquequébécoisejeunesseet Ce pland’actionviendraassurerlamiseenœuvre québécoise. citoyens actifsetengagésauseindelasociété jeunesse, afindepermettreauxjeunesd’êtredes l’entremise delaPolitiquequébécoise relation aveclesorientationsadoptéespar au gouvernementdeposerdesgestesconcrets,en Le pland’actionjeunesse2002-2005permettra Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires M. RichardLegendre,ministre responsabledela M. RichardLegendre,ministre responsabledela M. RichardLegendre,ministre responsabledela M. RichardLegendre,ministre responsabledela M. RichardLegendre,ministre responsabledela Jeunesse, duT Jeunesse, duT Jeunesse, duT Jeunesse, duT Jeunesse, duT Présentation ducolloque-AllocutiondeM.RichardLegendre ourisme, duLoisir etduSport ourisme, duLoisir etduSport ourisme, duLoisir etduSport ourisme, duLoisir etduSport ourisme, duLoisir etduSport inébranlable dansl’avenirduQuébec. engagement enverslajeunesseetmaconfiance C’est làquejepuisetoutelamotivationdemon main leurdeveniretceluidecommunauté. de partagerleurseffortsafinqu’ilsprennenten soutenir, maiségalementdetravailleraveceuxet devoir, nonseulementdelesencourageret du Québec.Jecroiségalementqu’ilestdenotre l’imagination desjeunesdel’ensemblerégions demain résidedanslaforce,volontéet Je suisfoncièrementconvaincuqueleQuébecde aussi dansl’ensembledelasociétécivile. de notresociété,auseindugouvernement,mais être endosséeetpartagéepartouslespartenaires du seulministreaffectéàcettemission,elledoit responsabilité delajeunessen’estpaspropriété problématiques ciblées.Maisjelerépète,la des troisprochainesannéesàpropos et uneffortparticuliersdugouvernementaucours Ce pland’actionviendramarqueruneattention plutôt qued’essayer d’économiser,justeau casoù. mettent del’argentcôtépour unvoyage,unemaison… ils osentplanifierleursvacances, prévoirdesenfantset chanceux quioccupentunemploi régulier.Ceschanceux, qui viventdansl’espoirde faireunjourpartiedes l’incertitude, aveclahantise de neplusavoircontratet avenir un meilleur. certains deleuremploipourenfinrespireretenvisager travail; ceux quiprennentunegranderespirationetfoncentau domicile toutenjetantuncoupd’œilsurlapetitedernière; les enfants;ceuxquiexploitentunsalondecoiffureà de nuit,surappeletsedébrouillentpourfairegarder partiel pourjoindrelesdeuxbouts;ceuxquitravaillent prolongation; ceuxquicumulentdeuxemploisàtemps acceptent lecontratdetroismoisetespèrentune souvent partiedesautres.Lesautres,cesontceuxqui « autres ». Malheureusement,lesjeunesfontleplus littéralement partagéentreles« réguliers » etles Depuis quelquesannées,lemarchédutravailest bon nombred’entrenous. meilleur emploinilelotdesjeunesseulement.Elleguette n’est doncpasunesimplephasedetransitionversun réalisatrice, de Radio-.J’yairencontréuneassistante cadre d’unstage,àl’assembléesyndicale Il yadeuxsemainesj’aieul’occasiond’assister,dansle précarité érigéeensystème! vivote. Onparled’unesociétéd’État.de statut précaire.Onneparlepasd’unepetitePMEqui moitié dessyndiquésenlock-outétaientsalariésà avons tousététrèssurprisd’apprendrequeplusdela mois, vousêtesennuyésdeRadio-Canada.Nous J’ignore si,commemoi,aucoursdesdeuxderniers est toujoursbrûlanted’actualité. Même unanaprèslelancementdel’avis,cettequestion après lelancementdel’avis–amaintenantunan! fin demonmandat.L’autrebébé,levrai–nédixjours » àla bébé Cet avissurlaprécaritéaétéunpeumon« du Conseilpoursoninvitation. Je voudraistoutd’abordremercierl’équipeactuelle Bonjour, présidente duConseilpermanentdelajeunesse,1998-2001 Mme ClairandréeCauchy, UNE MAIN-D’ŒUVREÀBASPRIX,COMPÉTENTEETJETABLE! EMPLOI ATYPIQUEETPRÉCARITÉCHEZLESJEUNES : Conférences d’ouverture ceux quisedemandentquandilsserontassez précaire depuisdix-septans!Laprécarité Bref, ceuxquiviventdans des employés population. alors qu’elleestdeunsur troisdanslerestedela % Chez lesjeunesfemmes,cette proportionatteint53 partiel, ouencoresetourne versletravailautonome. occupe unemploioubientemporaireàtemps Ainsi, prèsd’unjeunetravailleursurdeux(46,5 %) Jeunes, atypiquestotal! la retraite. En fait,onlescoupesouventaurythmedesdépartsà avec sécuritéd’emploisefontdeplusenrares. entrés surlemarchédutravailetquelesfameuxpostes les jeunes,probablementparcequ’ilssontderniers » chez grand V Mais laprogressionsefaitàvitesse« ou letravailautonome–aaugmentéde135%. atypiques –soitletempspartiel,l’emploitemporaire population. Depuis20ans,lenombred’emplois La précaritégagneduterraindansl’ensembledela Progression dutravailatypique malléables àsouhait,etsurtout…jetables! notre sociétéformedestravailleursdociles,scolarisés, parents l’étaientaumêmeâge.Àl’èreduMcDonald’s, montrent quelesjeunessontpluspauvresleurs maîtrise ausortirdel’école.Pourtantlesrecherches l’histoire duQuébec.OnbranditunDEC,bacouune est decellesquiontétélesmieuxforméesaucours Sur leplanstatistique,onobservequenotregénération de lagravitésituation. souhaiterais quevoussortiezdecettesalle,convaincus qu’il estpossibledefairereculerlaprécarité.Je troisièmement, quenousnesommespasimpuissants, vous convaincre : leschiffressonttrèséloquents.Et premiers points,jenedevraispasavoirdedifficultéà lourdes conséquencessurleurvie–pourcesdeux précarité. jeunes, etsurtoutdejeunesfemmes,viventdansla choses. Premièrement,qu’uneforteproportionde Aujourd’hui, jevoudraisvousconvaincredetrois Trois choses! Deuxièmement, quecetteprécaritéade 15 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 16 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 contre, onremarquequelesjeunestravailleurs qui démontreàquelpointlasituationsedégrade. % quinzeansplustôt,ce plein. Cetteproportionétaitde77 baccalauréat avaienttrouvéunemploipermanentàtemps En 1997,seulement57%desjeunesquiavaientun à l’école;onreplonge… essaie detravailler;onvit« jobines »; onretourne L’insertion enemploisefaitdentsdescies : on acceptent des« jobines» deplus enpluslongtemps. facile pourautant.Mêmeaprèslesétudes,jeunes pas direquel’insertionsurlemarchédutravailestplus génération lamieuxforméedel’histoire…Celaneveut Je vousdisaistoutàl’heurequenousétionsla vie. pèse lourdsurleursantémentaleetleurschoixde demander dequoidemainserafait.Cetteincertitude à vie,onpeutdirequelesjeunesenontassezdese Mais quel’onneseleurrepas.Sansréclamerunemploi de nosparents. » vie à que nousrejetionsainsilemodèledel’emploi« accroire» –oud’autres« nous faisaientaccroire » – Avant, onserésignait.Onarrivaitmêmeà« se faire Les conséquencesdutravailprécaire agit commeconsultantpoursonancienemployeur… d’enfants àdomicile–etl’ingénieurlaretraitequi la coiffeuseàdomicile–ouencoregardienne de leursaînés. autonomes ontdesrevenusnettementinférieursàceux beaucoup plusdetravailleursâgésque est dutravailautonome.Ontrouvedanscetyped’emploi partiel ettemporairesestmanifeste,saufpourcequi La forteprésencedesjeunesdanslesemploisàtemps Autonomes chez lesplusde30ans. temporaire. Encomparaison,c’estmoinsdeunsurdix travailleur surcinq(23%)occupeunemploi presque tripléde1976à1999.Plusd’unjeune la proportiondejeunestravailleursàtempspartiela preuve, Une progressionfulgurante,jevousdisais…À C’est logique : ilyaunedifférenceentre C’est logique jeunes. Par Conférences d’ouverture-ClairandréeCauchy l’emploi doityjouerpourbeaucoup. « à plein » àlacarrière;questionde stabilité de s’agisse d’unchoixtotalement librepourseconsacrer un enfant.Jenesuisvraiment pasconvaincuequ’il : laprogénitureselimiteà avant deselancer.Résultat femmes attendentd’avoiratteint latrentaineavancée d’oxygène! Iln’estpasétonnantquedeplusen pieds sousl’eausansêtreassurésd’avoirunebonbonne revenus instables.Onnousdemandedeplonger20 accès auxcongésparentauxdifficile,horairesvariables, l’autre, ondoitfairefaceàunesituationpérilleuse : faire desenfantspourcontrerladénatalité.Maisde D’un côté,onnousrebatlesoreillesdelanécessité » unpeuplusstableetdemeilleursrevenus. job une « plus lemomentdefairedesbébés,attendantd’avoir des enfants.Eneffet,lesjeunesretardentdeplusen Ils n’ontmêmepaslasécuriténécessairepouravoir régulier, pasd’hypothèque! cognent souventlenez » àlabanque : pasd’emploi acheter unemaison.Mêmeceuxquiledésirent« se pénurie delogementslesyobligent.Ilshésitentà colocataires, carleprixexorbitantdesloyersetla partent enfin,ilsvontleplussouventvivreavecdes peur dedevoirrevenirentredeuxcontrats.Lorsqu’ils ils n’ontpaslesmoyensdepartirouencore,ont simple : ilsontpeurdepartir« sans filet».Souvent, collent» deplusenlongtempsàlamaison.C’est « Les parentssedemandentpourquoileursjeunes de gravesconséquencessurleschoixviedesjeunes. La précarité,l’incertitude,etparfoismêmelapauvreté,ont Logement etfamille semaine quelesquinquagénairesd’aujourd’hui. d’aujourd’hui devraientgagner200 $ demoinspar années, estlàpourrester.À50ans,lesjeunes cet écartderevenu,plutôtqueserésorberavecles transition…» Etbien,non.Uneautreétudemontreque n’est quetemporaire,medirez-vous…Une inférieurs àceuxdeleursparentsaumêmeâge.« Ce En 1994,lesrevenusdesjeunesétaientde20% statuts d’emploiconfondus Conclusion : lesjeuness’appauvrissent,etcela,tous gagné parceuxquitravaillentàtempsplein. partiel gagnentdeleurcôté51souspourchaquedollar gagnent 74sous.Lesjeunesquitravaillentàtemps permanents, lestravailleursprécairesdumêmeâge pour chaquedollargagnéparlesjeunesemployés pas étrangeràlamontéedel’emploiatypique.Eneffet, s’appauvrissent. Cephénomènen’estprobablement Certaines étudesconcluentquelesjeunes Appauvrissement . à courtevue. de laprécaritél’emportentsurlesavantagesfinanciers ces incitatifsàlaprécarité.Ilfautquelesdésavantages Pour attaquerleproblèmedefront,ilfautdoncviser dans l’ensembledespratiquesdegestion les jeunesaumoyendesnégociationscollectiveset qu’ils s’engagentàréduirelaprécaritéenemploichez gouvernement, auxemployeursetsyndicats,afin précarité, recommandationsadresséesàlafoisau recommandations afind’éliminerlesincitatifsàla C’est pourquoinousavonssoumisplusieurs l’employeur. précarité peutêtrenéfasteàlongterme,mêmepour commencent cependantàprendreconsciencequela payant, àcourttermetoutaumoins.Certains est qu’ilsytrouventleurcompte,parcequec’est pas parcequ’ilssont« juste despasfins».Laraison employeurs embauchentcettemain-d’œuvre,cen’est d’accroître lerecoursauxemployésprécaires.Siles que denombreuxincitatifsstructurauxontpoureffet Le CPJaréalisé,enpréparantsonavissurlesujet, On tenteplutôt,ensemble,detrouverdessolutions. génération des35à40ans!Ilsyontgoûtéeuxaussi! Murdochville oudeGMàBoisbriand!Parlez-enla accusent despertesd’emploi.Parlez-enauxgensde qui d’ailleurssubissentlaprécarisationdel’emploiou entreprises, nilegouvernement,les« boomers » – « démoniser » personne,qu’onneveutaccuserniles Avant tout,ilfautsoulignerqu’onneveut l’influencer parlasuite. de comprendrelephénomènepourpouvoirmieux travailleurs précaires.Autrementdit,nousavonstenté incitait lesemployeursàrecourirdavantageaux d’ampleur. Nousavonstentédecomprendrecequi pourquoi letravailatypiqueprendactuellementautant Dans cecontexte,noussommesdemandé Pourquoi? instables aveclaviefamilialeestunvraicasse-tête. des enfants,concilierleshorairesetrevenus pour élaborersonavis,ceuxquionttoutdemême groupes dediscussionqueleConseilamissurpied Comme onapuleconstateràpartirdesrésultats Conférences d’ouverture-ClairandréeCauchy . à tempspartieldeprestationsd’assurance-emploi. prive denombreuxjeunestravailleurstemporaireset qui ontbesoinde420à700heures.Cedoublestandard heures pourêtrecouverts,comparativementauxautres venus surlemarchédutravaildoiventcumuler910 juger del’admissibilitédespersonnes.Lesnouveaux l’assurance-emploi estledoublecritèreutilisépour Un autreproblèmequeposelerégimeactuelde RRQ pourdégoûterdesheuressupplémentaires. le plafonddescotisationsàl’assurance-emploietau Dans sonavis,leCPJrecommandaitdoncdehausser productive? cinquantième heuretravailléedanslasemaineesttrès économise… Maispensez-vousvraimentquela faire! L’employeurs’imagine,desoncôté,qu’il en bénéficieretlessecondsn’ontpasletempsde société desloisirs!Lespremierssonttroppauvrespour et n’ontpasletempsdevoirleurfamille.Etvivela que desemployésàtempspleindoublentleursalaire qui sedémènentpourjoindrelesdeuxboutstandis : il yadesemployésàtempspartiel Morale del’histoire Québec (RRQ). s’applique auxcotisationsauRégimedesrentesdu l’employé estpayétempsetdemi.Lemêmeprincipe supplémentaires inférieuràceluipartirduquel – dumoinspourcequiestd’unnombred’heures d’augmenter letravaildeceluiquiestàtempspartiel 39 000 $defairedesheuressupplémentairesque théorie, dedemanderàquelqu’unquiadéjàgagné 39 000 $dansl’année.Ilestdoncpluspayant,en d’assurance-emploi lorsquelesalariéagagnéplusde car l’employeurcessedepayerdescotisations temps pleinlapersonnequiestàpartiel.Erreur, Logiquement, medirez-vous,ildevraitfairepasserà travailler uneautrequiestdéjààtempspartiel. personne quitravailleàtempsplein,oubienenfaire ou biendemanderdesheuressupplémentairesàune employeur quidoitaugmentersaproduction.Ilpeut À titred’exempledecesincitatifs,prenonslecasd’un L’assurance-emploi 17 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 18 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 productivité liéesauxmauvaisesconditionsdetravail. chandelles», quandontientcomptedesbaissesde épargne quelquessous.Uneéconomie« de bouts condamnés àl’incertitudepourquel’entreprise Ainsi, denombreuxtravailleursatypiquessont avantages sociauxqu’auxemployésréguliers. ce derniern’estpastenudeleurconsentirlesmêmes etc. Bref,ilscoûtentmoinscheràl’employeurpuisque d’assurances, périodesdevacances,congésmaladie, à tempspartieln’ontpaslesmêmesrégimes n’augmente pas.Trèssouvent,salariéstemporaireset de l’échellesalariale,façonàcequeleursalaire temporaires sontconstammentréembauchésaubas Dans plusieursmilieuxdetravail,lesemployés l’on penseparexempleauxsalariésétudiants! encore touchentcarrémentunsalaireinférieur.Que aux mêmesavantagessociauxquelespermanents,ou l’entreprise! Trèssouventeneffet,ilsn’ontpasdroit sociaux decettemain-d’oeuvrecoûtentmoinscherà précaire mérited’êtrementionné : lesavantages Un autreincitatifàl’embauchedesalariésstatut Avantages sociaux le statutd’emploi. d’assurance parentaleaccessibleàtous,peuimporte rapidement del’avantetétablisseunrégimequébécois souhait quelegouvernementduQuébecaille Cette règlearchaïquenefaitquerenforcernotre nombreux travailleurstemporairesetàtempspartiel. travailleurs autonomesensontexclus,toutcommede précédente. Touteslestravailleusesettous ayant travaillé700heuresaucoursdel’année En effet,cescongésnesontaccessiblesqu’auxparents poids, deuxmesuresenmatièredecongésparentaux. L’assurance-emploi appliqueaussiauxparentsdeux Conférences d’ouverture-ClairandréeCauchy essentielle. employés. L’actiondessyndicatsn’enestqueplus conduite « sauvage précarité. Lesystèmeactuelrégresseetadopteune Mais onrevientenarrièrepourcequiestdela sont plusdangereuxcommeautempsdeGerminal. mieux payésaujourd’huietlesmilieuxdetravailne combattre lesabusdesemployeurs.Lesemployéssont Le syndicalismedelarévolutionindustriellevisaità contenter depayerleurscotisations. passage», dumoinsenthéorie,qu’ilsdoiventse négociations. Cen’estpasparcequ’ilssont« de à plein»dansles impliquer lestravailleursprécaires« de travailcespersonnes.Celasignifiequel’ondoit précaires doiventnégocierenprioritélesconditions Tous lessyndicatsquicomptentdestravailleurs syndicale pourfairereculerlaprécaritédel’emploi. de Radio-Canadaaétéunbelexemplelutte lors desnégociationscollectives.Lanégociationcorsée employeurs pourtransformerdespostesoccasionnels logique. LeCPJfaitaussiappelauxsyndicatset et lessyndicatsdevraientêtresoumisesàlamême Les conventionscollectivessignéesparlesemployeurs souvent bafoué. à statutprécaire.C’estunprincipedebasequiesttrop femmes, ill’estaussipourl’ensembledestravailleurs pour untravailéquivalent ?» S’ilestbonpourles salaire équivalent Et… vousconnaissezleprincipedu« argent quandc’est« trop detroubles». des heurestravaillées–quitteàverserlemontanten au mêmesalairequelesautresemployés–prorata devraient avoiraccèsauxmêmesavantagessociauxet travailleurs temporairescommeceuxàtempspartiel toute discriminationbaséesurlestatutd’emploi.Les le CPJproposedemodifierl’articlepourempêcher qu’elle estembauchéeàtempspartiel.Danssonavis, payer unepersonneàuntauxhorairemoindreparce La Loisurlesnormesdutravailprévoitqu’onnepeut » enversunepartiedeses travail autonome,etsurtoutle est pleinedetrousquandilquestiond’encadrerle jouer. Effectivement,laLoisurlesnormesdutravail trouvent lestravailleursautonomespeutégalement statuts précaires,le Parmi lesincitatifsàembaucherdestravailleurs Le fauxtravailautonome demandées esttrèsélevé. d’une semaine.Leniveaudesconnaissances naissances àceluidelaradio-oncologieenl’espace infirmières surappelquidoiventpasserduservicedes travail. Leursituationrappellecelledesjeunes polyvalents pours’adapterauxdifférentspostesde définition, cesdernierssontappelésàêtreplus la formationdesestravailleursprécaires.Par L’ensemble d’uneindustrieauraitavantageàmisersur généralement confinésàunmêmedomained’emploi. à l’autre,iln’endemeurepasmoinsqu’ilssont Si lestravailleursprécairespeuventbutinerd’untravail entreprises peutenpâtir. C’est uneerreur.Laproductivitédenombreuses si onaurait« plus dejus»enlesformantdavantage. rester. Onleur« presse lecitron»,sanssedemander part. Lesemployeursestimentqu’ilsnesontpaslàpour entreprise etlesjeunesn’enreçoiventpasleurjuste un milliarddedollarssontinjectésenformation 1 % » dontbénéficientlesentreprises.Chaqueannée, ceux àstatutrégulierdesretombéesdela« Loi du travailleurs précairesbénéficientbeaucoupmoinsque En plusdesavantagessociauxquisefontrares,les La formationcontinue Conférences d’ouverture-ClairandréeCauchy no man’sland faux travailautonome. danslequelse canadien dutravail. à unan,commec’estd’ailleurslecasdansCode Dans sonavis,leConseilsuggéraitderamenercedélai obtenir unecertainesécuritéd’emploi. et onzemoisdetravailpourquevousnepuissiezpas emploi. Imaginez : onvouscongédieaprèsdeux ans souvent celledesjeunesquiabordentunnouvel selon l’humeurdu« boss ». Cettesituationesttrès service encontinupeutêtrelicenciésansmotifvalable, qu’un employéquin’apascumulétroisannéesde trait aucongédiementabusif.LaLoiprévoiteneffet Une autrefailledelaLoisurlesnormesdutravaila Le congédiementabusif travail permettraitdecolmatercettebrèche. Un simpleamendementàlaLoisurlesnormesdu protection desnormesdutravail,etc. l’assurance-emploi, auxcongésdematernité,àla plus lourdesresponsabilités.Ilsn’ontaccèsà même travail,pourleemployeur,maisavecde travail. Cesfauxtravailleursautonomesfontdoncle cotisations àlaCSST,sanscomptersonmatérielde qui enpâtitpuisqu’ilpaielui-mêmeledoubledes de chargessocialesàpayer.C’estlesupposéautonome Ce travailleurs autonomes . des employéspourensuitelesembaucher On avu,cesdernièresannées,desemployeurslicencier faisant, l’entreprisen’aplus comme 19 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 20 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 génération àpasserdanslamoulinettedeprécarité. gouffre desannées90.Nousneseronspasladeuxième X aétésacrifiéeetellecommenceàpeinesortirdu précarité écrasersesrêves,espoirs.Lagénération génération valaisserlerouleaucompresseurdela assis surunsiègeéjectable.Cen’estpasvraiquenotre expériences detravailaucoursnotrecarrièreetêtre il yaunedifférenceentrevouloirvivredifférentes d’occuper unseuletmêmeemploitoutenotrevie.Mais Je necroispasque,commegénération,nousrêvions Il fautagirmaintenant. personnelle, etc.?Nousnepouvonsattendrevingtans. conciliation casse-têteaveclaviefamilialeet horaires insoutenables,l’insécuritéconstante,la D’ici là,devrons-noussubirlaprécaritéexcessive,les prise surlaprécarité. de travail.Peut-êtreaurons-nousalorsunemeilleure serons enpositiondenégociermeilleuresconditions parce qu’ilsmanquerontd’employéscompétents.Nous ou vingtans,lesemployeursvontnouscouriraprès milieux detravailàfairereculerlaprécarité.D’icidix nous fournitunargumentdepluspourinciterles à lachutedémographique.Cettepénuriequis’annonce vingtaine d’années,unepénuriedemain-d’œuvredue de lagénérationquiconnaîtraprobablement,d’iciune du travailprécairedemeurelamême.Noussommes malgré lefaitquechômageaitdiminué,lasituation alors queletauxdechômageétaitélevé.Maintenant, Le travailprécaires’estdéveloppédefaçonimportante les milieux. et deseffortsconcertésdelapartjeunestous revendiquée. Cesactionsdemandentdel’engagement a quelquesannées,aprèsl’avoirlongtemps même obtenuuneloisurlesclauses« orphelins » ily la conditiondesemobiliser.Lesjeunesontquand sommes pasimpuissantsparrapportàlaprécarité, Ces réflexionsnousincitentàcroirequene on peutfairebougerleschoses! Conclusion : Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires Mme AgnèsMaltais, ministredéléguéeà l’Emploi Mme AgnèsMaltais, ministredéléguéeà l’Emploi Mme AgnèsMaltais, ministredéléguéeà l’Emploi Mme AgnèsMaltais, ministredéléguéeà l’Emploi Mme AgnèsMaltais, ministredéléguéeà l’Emploi Conférences d’ouverture-ClairandréeCauchy Merci! main-d’œuvre jetable.Ilfautqueçabouge! Nous enavonsassezdeservirpâteàmodeler, « tannés» detoujourss’écartelerpourêtreflexibles. les horairesbrisésetl’incertitude.Lesjeunessont travailleurs auborddelacrisenerfs,éreintéspar Il n’estpasàl’avantagedesemployeursdevoirleurs jeunes n’osentplusfairedesenfantsdanslaprécarité. laisser dégringolerletauxdenatalitéparcequeles entreprises, nidugouvernement,delasociété catégorie detravailleurs.Iln’estàl’avantagenides Il n’estàl’avantagedepersonnemaintenirunesous- catégories detravailleurs,lesréguliersetautres. s’atteler pouréviterquelefossénesecreuseentredeux travail, quelesemployeursetsyndicatsdoivent deux. Autantlegouvernement,aveclesloissur nous netoléronspasunmondedutravailcoupéen jeunes ontdelasuitedanslesidées.Montronsque d’emploi estinquiétant–,montrons-leurqueles », maisdontleprogrammesurlaprécarité orphelins « l’ADQ, quiafaitunbontravailpourlesclauses politiques –quecesoitauPQ,PLQoumêmeà Montrons tousensembleaugouvernement,auxpartis les idées. Le CPJdémontreaujourd’huiqu’iladelasuitedans faut répétersouvent,avoirdelasuitedanslesidées. CPJ queleschosesprennentdutempsàchanger : il J’ai apprisaucoursdemestroisannéesmandat complaisant « remake » del’ancienneloi. comprendre qu’onnesecontenterapasd’un devra l’aiderunpeuàserappelercetenjeu,luifaire s’attaquer defrontauxstatutsd’emploiprécaires.On propositions, ilyadequoidoutersavolonté normes dutravail.Maissil’onexamineses Le gouvernementrevoitprésentementlaLoisurles JEUNES ETTRAVAILPRÉCAIRE situation devosjeunescousins français. J’aborderai ensuite,comme ilmel’aétédemandé,la rejoignent! européens. Vousvoyezquenospréoccupationsse Madrid, enEspagne,pourlesjeunessyndicalistes l’an passésur« les jeunesetletravailprécaire » à mentionnerai laConférencequenousavonsorganisée une vuepanoramique.Àcetteoccasion,je de manièregénérale,afinvousendonnerunaperçu, parlerai toutd’aborddel’emploidesjeunesenEurope, : jevous J’ai structurémaprésentationendeuxparties tous lesjeunes,oui,maispasaurabais !!! !!! Unemploipour oui, maispasàn’importequelprix aussi etsurtout,delaqualitél’emploi…Unemploi, d’emplois chezlesjeunes–l’emploipourtousmais expression, ilnes’agitpasdeparlerdunombre question crucialepournous.Etlorsquej’emploiecette Vous vousendoutez,l’emploidesjeunesestune du Forumeuropéendelajeunesse. Jeunesse enFrancepourForceouvrière,etégalement jeunesse etjesuisàcetitremembreduConseildela demi-temps, jem’occupedesdossiersconcernantla de 74confédérationsdans34pays.Pourchacunces qui regroupe60millionsdetravailleursrépartisausein en effetlapossibilitédes’affilieràcetteConfédération, Bruxelles, enBelgique.Lessyndicatseuropéensont la Confédérationeuropéennedessyndicats(CES)à syndicat Forceouvrièrequimemetàladispositionde de formation,jetravailleaujourd’huiàParispourle ce quimotivecetteintervention…Assistantesociale Peut-être quelquesmotspourvousdirequijesuiset l’autre côtédel’Atlantique. phénomène quenousvivonsmalheureusementde vous ausujetdu C’est doncavecunimmenseplaisirquejem’adresseà qu’ils ontencommun. se trouveretretrouverautourdecettesibellelangue vrai quelesFrançaisetQuébécoissaventtoujours Je devraismêmedire : « bonjour chersamis! » Ilest Bonjour àtousettoutes! Représentante dusyndicatfrançaisConfédérationForceOuvrière Mme JulianeBir, Conférences d’ouverture travail précairechezlesjeunes , un d’actions. nationales, ateliersensous-groupesetstratégies des jeunesenEurope,expériencessyndicales contexte politiquedel’Unioneuropéenne,situation : de notreConférencequienreprendtouteslesétapes de votrecolloque.Jemetsàdispositionlerapport national français,pluspertinentparrapportausujet En revanche,jedévelopperaicetaspectsurleplan travail précairechezlesjeunessurleplaneuropéen. parlerai pasdesstratégiesrelativesàlaluttecontrele descriptives del’emploidesjeunesenEurope.Jene Dans cetexposé,j’aborderaiuniquementlesdonnées stratégies d’actionpourremédieràcettesituation. le marchédutravail,enessayantdedéterminerdes difficultés spécifiquesrencontréesparlesjeunessur les dimensionsdutravailprécaireetàaborder jeunes enEurope.Cetteconférencevisaitàidentifier pour aborderlaquestiondel’emploiprécairedes entière sesontréunispendantdeuxjoursàMadrid Ainsi, plusde90jeunessyndicalistesl’Europe débattre afind’envisagerdessolutionspotentielles. problématique, ontchoisideserencontreretd’en syndicalistes européens,plusquesensiblesàcette une grandeconférencesurcethème.Lesjeunes soutien del’Unioneuropéenne,adécidéd’organiser Aussi, laCESJeunes,encouragéeparetavecle la mauvaisequalitédecesemplois. remarquable, celui-cin’illustrebienévidemmentpas chômage desjeunesenregistreunebaisse le caractèreinstabledel’emploi.Mêmesitaux jeunes d’aujourd’huisontparticulièrementaffectéspar malheureusement beaucouptroplongue.Eneffet,les d’emplois précairesoccupésparlesjeunesest intérimaire, emploissaisonniers...lalistedestypes Contrats àduréedéterminéeoutempspartiel,travail jeunes etletravailprécaireenEurope. à lafindel’annéedernière,uneConférencesurles Comme jeviensdevousledire,nousavonsorganisé, Jeunes ettravailprécaireenEurope 21 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 22 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 dans lesmilieuxdutourisme, desrécoltesagricoles,etc. lent trèssouventaucours de leursvacancesscolaires Citons icilecasparticulierdes jeunesétudiantsquitravail- Le travailsaisonnier dans lecadredemissionsdiverses àexercer. Les jeunesontégalementrecoursautravailintérimaire Le travailintérimaire contraints d’opterpourdescontratsàtempspartiel. par nécessitééconomique,denombreuxjeunessevoient Puisqu’ils n’entrevoientpasd’emploiàtempsplein,et Le travailàtempspartielnonchoisi/imposé contrat àduréeindéterminée. l’occasion d’amorcerleurvieprofessionnelleparun particulièrement concernés.Raressontceuxquiont première formedetravailprécaire.Lesjeunessontici Les contratsàduréedéterminéeconstituentla Les contratsàduréedéterminée formes différentes.Ilenglobegénéralement: L’emploi précaire,selonlepaysoularégion,revêtdes bien souventprécaireetincertain. atteint l’âgede25ans,cetemploiestmalheureusement ont la« chance » d’avoir unemploiavantd’avoir à réintégrerlemarchédutravail.Pourlesjeunesqui au chômage,ilsrencontrenténormémentdedifficultés décrocher leurpremieremploi.Deplus,lorsqu’ilssont patienter pluslongtempsqueleursaînésavantde On saitaussiquelesjeunesdoiventgénéralement Jeunes etrecherched’emploi six mois. ans. Parmiceux-ci,1,7millionsontauchômagedepuis chômeurs enAutriche,soitpresque8 % des15à24 On comptenéanmoins3,5millionsdejeunes % enAutriche). % enItalieet5 les Étatsmembres(30 total (8,2 %), etceciavecd’énormes disparitésentre situe encoreà16,1 %, soitpresqueledoubledutaux entrons danslevifdusujet–chômagedesjeunesse de pointdepuis1995.Cependant–etc’estlàquenous Le chômagedesjeunesa,quantàlui,baisséd’unquart chômage etdudelongueduréeenEurope. En 2000,onaconstatéunebaissegénéraliséedu millions dejeunesâgés15à24ans. actuellement 370millionsdecitoyensdont46,9 L’Union européenne,soitquinzeÉtats,compte vous puissiezreprésenterlasituation. Je vaisd’abordvousdonnerquelqueschiffresafinque Quelques chiffres années 1980, 1981 et1982. 750 000individus avectoutefoisuneexception pourles ans aujourd’hui,lesclasses d’âgeregroupentenviron à 1985,annéesdenaissance desjeunesâgésde16à25 naissances supérieurà800 000 chaqueannée.De1977 nées entre1945et1973,caractérisées parunnombrede succèdent eneffetauxgénérations issuesdubaby-boom, années 70.Lesjeunesayant aujourd’huide16à25ans baisse desnaissancesobservéedepuislemilieu la situationdesdécenniesprécédentesenraisonde La classedes16à25ansestendiminutionparrapport au niveauinternational. à 65ans,sionretientlesbornesgénéralementobservées population totale,et30 % delapopulationactivedes15 définir lajeunesse,représentequantàelle20 % dela 15 à29ans,catégoriestatistiquesouventretenuepour population totaleenFrancemétropolitaine.Lapartdes de 1999,6,9millionsd’individus,soit11,8 % dela 25 ansrassemble,selonlerecensementdelapopulation En France,laclassed’âgecomprenantlesjeunesde16à Jeunes ettravailprécaireenFrance modèle français. conséquences quejevaisdévelopperdanslecadredu sans conséquencessurlaviequotidiennedesjeunes, Cette situationauregarddel’emploin’estbiensûrpas baisse desesattentessalariales. le jeuneaccepted’enpayerprixparunerévisionàla devient uneopportunitésuffisammentrarepourque d’insertion, l’accèsàl’emploiduréeindéterminée contexte dedégradationdesconditionsgénérales explique enpartiecettebaissedusalaire.Dansun temporaires, dispositifsdepolitiqued’emploi) l’emploi desjeunes(tempspartiel,contrats de basrevenus.Latransformationstructurelle la proportiondejeunesdanspopulationquiaccusent baisse dusalairedesjeunesaucoursannées90et La plupartdesrapportssoulignentl’ampleurdela une grandepartdutravailàtempspartieldesjeunes. moyenne enemploi.Cesecteurconcentreparailleurs services sontcaractérisésparlaplusfaibleancienneté particuliers (commerces,hôtels,restaurants,etc.).Ces généralement laplusforteestceluidesservicesaux pays àl’autre.Lesecteuroùlaconcentrationest les phénomènesdepolarisationsonttrèsprochesd’un L’analyse sectorielledel’emploidesjeunesmontreque contrat initialàcourtterme. perspective d’avenirauplandelacarrièreau-delàdu couverture sociale,debassalairesetuneabsence avec desconditionsmédiocres,problèmesde négliger. Cetyped’emploiseconjuguebiensouvent Enfin, letravailnondéclaréresteuneréalitéànepas Le travailnondéclaré,appeléplussouventaunoir Conférences d’ouverture-JulianeBir surtout lorsde leurspremièresexpériences detravail. combinés àde bassalairessontlelotdebien desjeunes, durée déterminée,intérim,temps femmes. Commejelementionnais plushaut,contratsà l’emploi desjeunesetencore pluspourlesjeunes Il estvrai,eneffet,qu’onassiste àuneprécarisationde particulier auregardde l’emploi Précarisation deleursituationeten faire desétudes,etétudespluslongues. leurs parents,ontbeaucoupplustendance Aussi, lesjeunes,souventencouragésdanscesenspar plus viteetdemanièrecertaineàunemploistable. le chômageetniveaududiplômepermetd’accéder diplôme aujourd’huirestelemeilleurrempartcontre face àladégradationdumarchétravail.Eneffet,le modification descomportementsindividuelspourfaire Il peutégalementêtreinterprétécommeune grande partiepardeschoixcollectifs. initiale. Ceprolongementdesétudesaétéportéen une élévationimportantedessortantsdeformation allongement deladuréedesétudess’esttraduitpar les 16à20ansetdepointspour2125ans.Cet à 49,6 %. Elleaaugmentédeplus30pointspour supérieure adoubléentre1975et2001,passantde24 des jeunesde16à25ansenformationscolaireou liée àlaprogressiondutauxdescolarité.Laproportion Tout d’abord,cettebaissedel’activitédesjeunesest Pourquoi cettebaisse? à 25ans,comptetenudel’allongementlascolarité. industrialisés, ilestdevenumoinsfréquentd’êtreactif particulier àlaFrance.Danstouslespays nous l’avonsvutoutàl’heure,cephénomènen’estpas %. Comme dernières annéesetatteindredésormais24 et 1996,pourremonterlégèrementaucoursdescinq le tauxd’activitéaconsidérablementchutéentre1975 particulièrement ceuxquiontentre16et20ans,dont Cette réductiondel’activitédesjeunestouche tendance àunlégerredressementdepuis1997. soit 66,3 % à45,6 % en2001, importante dutauxd’activitédesjeunesde16 à 25 25 ans. Eneffet,entre1975et2001,onobserveunebaisse l’emploi. Cepassages’estprofondémenttransformédepuis fortement avecl’âge,aufuretàmesuredeleuraccès Lede lascolaritéàl’activité. La jeunesseestl’âgeauquelonpasseprogressivement retardée Massification delascolarité,accèsàl’activité conséquences etlesréponsesdespolitiquespubliques. la scolarité,précarisationdel’emploi,ses : lamassificationde Je développeraiiciquatrepoints Conférences d’ouverture-JulianeBir taux d’activitédesjeunescroît avec néanmoinsune partiel, petits boulots aujourd’hui à ans, expression : « Et pouremployerunmotàlamode,ouplutôt,une personnes quiattendentderrière! » De toutefaçon,jen’aipasintérêtàlelâcher,ilyadix pis pourlesalaireetcontrat,aumoinsj’aiunemploi! Super! J’aiuntravail!Quellechance!!! Tant : « un droit souvent perçucommeunprivilègeetnonplus Aujourd’hui, letravailstableetdequalitéestbien à 25ans. parents etilssontencoreun tiersdanscettesituation 2000, 50 % desjeunesde23 ansrésidentchezleurs depuis lemilieudesannées 1975s’estpoursuivie.En tendance àl’allongementde lacohabitationengagée Par ailleurs,aucoursdeladernièredécennie, Une décohabitationdéfinitiveretardée plus tard… ils s’installentencoupleetontdesenfantsbeaucoup quelle quesoitleursituation.Etdecefaitégalement, les jeunesdépendentdavantagedeleursparentsetce, chômage ouinactifnonscolaire.Ainsi,aujourd’hui, sur troisdontl’undesmembresestenemploi,au profite àneufétudiantssurdixetconcerneunménage sont pasaidésparleursparents.Cetteaidefamiliale de référenceaentre19et25ans,12 % seulementne ne résidentpluschezleursparentsetdontlapersonne que vis-à-visdel’État.Parmilesjeunesménagesqui financière desjeunes,tantvis-à-visdeleursfamilles, mettre enévidencel’importancedeladépendance Une étuderécemmentmenéepermetégalementde Dépendance financièrerenforcée le marchédutravail. même âge,traduisantenpartieleretardàl’entréesur jeunes parrapportauxgénérationsantérieuresau est deconstaterunedégradationduniveauviedes Dans lecontextedebaissel’activitédesjeunes,force constitution d’unefamille. choix devie,enparticulierlamisecoupleet familles, d’accéderàunlogementetdemaîtriserleurs individus des’affranchirfinancièrementleurs de l’accèsàl’autonomieindividuelle.Ellepermetaux condition importante,mêmesiellen’estpassuffisante, L’acquisition del’indépendancefinancièreestune Baisse relativeduniveaudeviedesjeunes Conséquences : conditionnée parunemploiqu’iln’aurapasouqu’àmoitié! l’autonomie passeparuneindépendancefinancière vous qu’unjeunesoitautonomelorsqu’onsaitque l’autonomie des jeunes »… l’autonomie desjeunes Comment voulez- 23 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 24 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 activités d’utilitésociale. pallier l’insuffisanced’emploisendéveloppantles Ces emploisconstituentdesréponsesdestinéesà Emplois aidésdusecteurnonmarchand Dans lecadreouencomplémentdesétudes Stages deformationprofessionnelle d’orientation. les contratsdequalification,d’adaptationou BEP) etautrescontratsdetravailenalternance,soit Revalorisation delafilièrel’apprentissage(CAP/ Alternance commemoded’insertionprofessionnelle de laville. recrutements localisésdansleszonesdelapolitique d’un premiersalarié,ainsiquedanslecadrede salaires, pouremploisàtempspartiel,l’embauche divers titres.Parexemple : exonérationpourbas cotisations socialesdontbénéficientlesentreprisesà Ces aidessontconstituéesdesexonérationsde Aides àl’emploidanslesecteurmarchand d’emploi, soit : aidés etdesdispositifsgénérauxdelapolitique plus de1,1millionjeunes,bénéficientd’emplois professionnelle : 40 % des16à25ansenemploi,soit scolaire, paraumoinsundesdispositifsd’insertion dans lesannéesquisuiventlasortiedusystème De manièregénérale,plusd’unjeunesurdeuxpasse, différentes politiquespubliquesenmatièred’emploi. exposé concernantlasituationfrançaise,àsavoirles Je vaismaintenantaborderladernièrepartiedemon Réponses despolitiquespubliques de liensétroitsaveclesparents. départ, maisaussi,résidenceexterneavecmaintien : doublerésidence,retouraprèsunpremier autonome intermédiaires entrelogementparentalet On assisteparailleursaudéveloppementdesituations partir. raison premièrelefaitqu’ilsn’ontpaslesmoyensde sociale : 86 % desjeunesFrançaisévoquentcomme avant toutimposéeparlasituationéconomiqueet Rester chezsesparentsapparaîtcommeunedécision Conférences d’ouverture-JulianeBir toute saplace. ensemble unmondeplusjuste oùlajeunesseaetaura nos expériences,réussites, pourconstruire vivre aujourd’hui.Partager nosvécus,problèmes, de solidaritéàtraverslacoopérationquenouspouvons J’aimerais, parcetteimage,vouspasserunmessage ça, c’esttrèsfort,çarésiste. plusieurs brindillesensemble,çadonneunfagot,et marché dutravail,unpeucommeunebrindille.Mais parler. Parfois,onsesentfragilefaceauxforcesdu une imagedontvousavezpeut-êtredéjàentendu J’aimerais terminercetteinterventionenemployant ce colloque. et chaleureusementtoutel’équipedepréparation pendant cesdeuxjours,jetiensàremerciervivement à votredispositionpourrépondrevosquestions Avant decloremonintervention,etsachezquejesuis Conclusion vie àmoyenoulongterme. jeunesse alorsincapabledeconstruiredesprojets précaires, véritablespassagesobligéspourune solutions provisoiresdeviennentdessasd’emplois précaires etinstables.Ilnefaudraitpasqueces ça! ». Deplus,laplupartdescontratscitésrestent d’avoir aumoinstrouvé heureusement tropcontente« disponible, bonmarché,àmoindrecoûtetmal- l’occasion defournirunemain-d’œuvrejeune, l’articulation detouscesdispositifs.Elleestaussi toujours despluspertinentesetposelaquestionde Néanmoins, cettemultiplicationdemesuresn’estpas à l’heureentémoignent. monde dutravail.Leschiffresquejementionnaistout professionnelle etaidentàunpremiercontactavecle Elles favorisentunecertaineexpérience sur l’insertiondesjeuneslemarchédel’emploi. Bien évidemment,cesmesuresonteudeseffetspositifs d’accéder àunemploi. dans unparcoursdontl’objectifestdeleurpermettre qualification etdeproblèmespersonnelsfamiliaux, éloignés del’emploi,dufaitleurabsence dispositif visantàaccompagnerlesjeunesplus Emplois Consolidés(CEC),ouencoreTRACE,un Contrats EmploisSolidarité(CES)etles que « Nouveaux Services–Emploisjeunes », les Il existeégalementplusieursautresprogrammestels Autres programmes peut yavoirdesdifficultés entrelesgénérations. de s’unirpourunecausecommune, mêmesiparfoisil positions duCPJetCFEdémontrentlapossibilité souligne qu’enlamatière,lesconvergencesentre environnement propiceauxjeunes.MmeBoily recommandations duCFEenvuedecréerun atypiques; laprécaritéfinancièredesfamillesetles transformé notresociété;lepiègedesemplois points suivants : leschangementsmajeursquiont de sonexposé.MmeBoilyaretenulesprincipaux principalement desimpactsdelaprécarité,d’oùletitre Ainsi, l’avissurladémographieetfamilletraite jeunes, aupremierchef. » elle, degaspilleruntelpotentield’avenirquesontles On n’apaslesmoyens,mentionne-t- concerne tous.« son ensemblepourfairefaceàcettesituationquinous ce faire,ilestnécessairedemobiliserlasociétédans d’assurer lapérennitédesociétéquébécoise.Pour particulièrement lesjeunes–leprincipalétant de concilieremploietfamille–enjeuxquitouchent enfants ». Plusieursenjeuxémergentlorsqu’onparle Le CFEcroitqu’ilest« encore possibled’avoirdes ce colloque. l’organisation dutravail,d’oùlelienavecl’objectifde les acteurssocio-économiques,particulièrementdans récemment, ladémographie.LeConseilinterpelletous lutte àlapauvretéetl’exclusionsocialeet,plus touchent notammentlaconciliationfamille-travail, le cadredesonmandat,ilaémisplusieursavisqui préoccupation majeureetdelonguedateduCFE.Dans La situationéconomiquedesjeunesfamillesestune milieu. s’inscrire danslacommunautéetinteragiravecle familiale. ElleestimeégalementqueleCFEdoit elle, deconseillerlegouvernementenmatière famille etdel’enfance(CFE),dontlamissionest,dit- En introduction,MmeBoilyprésenteleConseildela PRÉSENTATION Animatrice : MmeLisaRoy Mme Bloc 1-Atelier Présidente duConseildelafamilleetl’enfance PIÈGE POURLESJEUNES,LAFAMILLEETSOCIÉTÉ » « LORSQUE L’EMPLOIDÉSIRÉETDÉSIRABLEDEVIENTUN FAMILLE ETDÉMOGRAPHIE :

Nicole Boily, de parents. d’abord réussirleurviede coupleetensuite,leurvie qu’il yademeilleurauxenfants. Lesjeunesveulent famille : onveutréussirsaviede coupleetdonnerce mariage etsurleplanmême delaconception changement desvaleursjeunesauregarddu étaient issuesd’unionsdefait).Onobserveaussiun % desnaissances d’unions defait(en2000,plus58 monoparentales, moinsdemariagesetdavantage familles recomposées,prèsde25 % defamilles augmentation desménagesàunepersonne,10 % de constater unetransformationdesménages : changements subisnouspermetparailleursde Un regardsurlescomposantesdelapopulationet considérable. pour 10jeunes,etquiaurontunimpactéconomique rapport à1996,oùl’oncomptait6personnesâgées pour 10jeunesen2051.Desproportionsinverséespar se maintient,leQuébeccomptera23personnesâgées de lapopulation,quiferaensorteque,sitendance Autre phénomèneobservable:celuiduvieillissement les enquêtesdémontrentleurdésird’avoirdesenfants. naissances netraduitpaslesaspirationsdesjeunes; Québec estrévolu.Cependant,lachutedutauxdes occidentaux. Letempsdesfamillesnombreusesau s’accroît defaçoncomparableàlamoyennedespays facteurs àretenir.Eneffet,l’âgedelamaternité précarité del’emploinesontcependantpaslesseuls dans leGrandNord.Laprécaritéfinancièreetla socioéconomique desrégionsetletauxdenatalité,sauf On observed’ailleursplusieursliensentrelasituation enregistre égalementdesvariationsselonlesrégions. actuellement de1,47enfantparfamilleauQuébec.On que l’onn’avaitpasenregistrédepuis1910.Cetauxest historique delacourbedesnaissancesavecuntaux combler cetécart.L’an2000marqueuncreux générations etl’immigrationàelleseulenepeut qu’il devraitêtrepourassurerleremplacementdes Actuellement, l’indicedeféconditéestinférieuràce plan démographiqueetsurlesocial. Le Québecchangeàunrythmeaccéléré,surtoutsurle 1. Leschangementsmajeurs 25 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 26 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 les deuxbouts. ailleurs travaillerdeplusen plusd’heurespourjoindre travaillent àtempsplein. Cesderniersdoiventpar s’appauvrissent, mêmelorsque lesdeuxconjoints les emploisoccupés,deplusenjeunesfamilles la populationlesplusendifficulté.Quelsquesoient %. Lesjeunesfamillesformentl’une destranchesde 5 moins de2 %, lesdépenses,elles,sesontaccruesde : alors qu’ilaaugmentéde constants estenstagnation De 1989à1998,lerevenudesfamillesendollars 3. Laprécaritéfinancièredesfamilles ce quiadesconséquencespourlesjeunesfamilles. considérablement détérioréedepuislesannées1970, une familleetavoirdesenfants.Lasituations’estdonc celui dequitterledomicileleursparentspourfonder sociale. Ilsdoiventreporterleursprojetsd’avenir,dont salaires etuneabsenced’avancementdeprotection d’études accumulées,desemploisprécaires,bas tard. Lesjeunessontalorsauxprisesavecdesdettes un avantagedurantlesétudesdevientpiègeplus représente laflexibilitédeshoraires.Maiscequiest désirables, entreautresàcausedespossibilitésque Pour lesétudiants,cesemploissontdésiréset aux enfantsdanscecontextedeprécarité. d’avoir desenfants.Beaucoupd’entreeuxrenoncent particulièrement desjeunesmèresoudeenâge atypiques sontplutôtlefaitdesjeunesetfemmes, salaires etpeudeprotectionsociale,lesemplois emplois typiquesd’ici2017.Caractériséspardefaibles actuel, cesemploisserontplusnombreuxqueles une proliférationdesemploisatypiques.Aurythme allait coûterchersurleplandel’emploietentraîner main-d’œuvre; laflexibilité,devenantlemotd’ordre, production, ons’estdotédepolitiquesgestionla marché dutravail.Afinderéduirelescoûts technologiques, quiontaussicontribuéàmodifierle marchés etàlaproliférationdesmoyens majeure. Onaensuiteassistéàlamondialisationdes pétrolier desannées1970aengendréunecrise s’ajoutent auxfacteursmentionnésci-dessus.Lechoc Les changementssurvenussurleplanéconomique 2. Lorsquelesemploisdeviennentunpiège quelques-uns, quiconduisentàdeschangements. divorce sontautantdefacteurs,pourn’enciterque du travail,unecontraceptioncontrôléeetlaLoisurle plus, laparticipationactivedesfemmessurlemarché chez lesfilles,aunimpactsurlasociétéentière.De Sur leplansocial,lascolarisationpluslongue,surtout générations. mobilisation sefassedeconcertavectoutesles des pontsentrelesgénérationsdefaçonquela et del’enfance(CFE),démontrentlanécessitéd’établir orientations, privilégiéesparleConseildelafamille également toucherledomainedutravail.Ces soutien économiqueadéquat.Cettepolitiquedoit globale etcohérente,dontl’élémentmajeurestun Le Québecdoitsedoterd’unepolitiquefamiliale et desservicessociaux,aumondedel’éducation,etc. On penseiciauxmunicipalités,auréseaudelasanté LNT –ainsiquetouslesacteurssocioéconomiques. également intervenir–parexempleenmodifiantla fait qu’unequalitédevieestnécessaire.L’Étatdoit que lasociétédoitsemobiliseretêtreconscientedu Compte tenudecettesituation,MmeBoilysoutient créer unenvironnementpropiceauxjeunes 4. LesrecommandationsduCFEenvuede parents. provoquent uneaccumulationdestresschezles actuellement encours.Cesdifférentessituations révision delaLoisurlesnormesdutravail(LNT) réalité n’estpasnonpluspriseencomptedansla travail nesontpasadaptéesaucontexte.Cettenouvelle ignore toujourslerôledupèreetlesconditionsde contribution despersonnesquiontenfants.On compter lafaiblereconnaissancedesociétépour sociaux. Leurvieestdeplusenlaborieuse,sans difficilement avoiraccèsàcertainsprogrammes Par ailleurs,lesfamillesàrevenusmoyenspeuvent des décenniespassées. nouvelle réalité,alorsqu’ilsmaintiennentlesschèmes Les syndicatsdoiventégalements’adapteràcette entraîner deschangementsdanslemondedutravail. besoins économiquesetlesnouvellesréalitésdoivent le pèreestpourvoyeuretlamère,àmaison.Or,les fondée suruneconceptiondelafamilleselonlaquelle toujours plusdeflexibilité,toutenétantpourtant réalité sociétale.L’organisationdutravailimplique monde dutravailnes’estpasadaptéàlanouvelle est laconciliationfamille-travail.SelonMmeBoily,le Une autredifficultérencontréeparlejeuneménage Bloc 1-Atelier:NicoleBoily intéressées. d’entreprise etuneimplicationdetouteslesparties existent, sontpeunombreusessansunepolitique règle ducasparcas.Lesavancées,pourautantqu’elles exemple, depolitiquesd’entreprise;onappliquela mais peudemesuressontadoptées.Onn’apas,par manquent desouplesse.Ilyadoncsensibilisation, que cemouvementlesconduiseàdespolitiquesqui de flexibilité.Eneffet,certainesentreprisescraignent le pouvoir(ducôtédesemployeurs)etunproblème fait. Onnoteunmanqued’outils,unecraintedeperdre de lafamilleetconciliationtravail-famillen’estpas manière générale,levirageenmatièredeconception cela estsurtoutlefaitdesjeunesentrepreneurs.De en traindesedévelopperdanslemilieudutravail,mais mesures. Ilaobservéqu’unecertainesensibilitéétait afin d’établirlescoûtsengendréspardifférentes analyse actuellementlasituationdanssixentreprises difficile detrouverdesexemplesprobants.LeCFE la conciliationfamille-travail,maisqu’ildemeure Mme Boilysoulignequel’onparledeplusen pourrait tirerduconcours? » participants. Ya-t-ildesexemplesintéressantsquel’on On acréélePrixISOfamille,faitremarquerl’undes – peuvent pas. enfants; maintenant,mèreetpèreensemblenele ans, unpèredefamillepouvaitseulfairevivresix revenus etlesdépenses,répondMmeBoily.Ilya50 Oui, danslesdeuxcas,lorsqu’onmet enrelationles – femmes surlemarchédutravail? individuels, quisontencoreplusbas,etl’arrivéedes Si oui,ya-t-ilunecorrélationàfaireentrelesrevenus Est-il vraidedirequelesrevenusglobauxstagnent? « La questionsuivanteestposéeparunparticipant : abordés. participants sontinvitésàdiscuteravecelledesthèmes À lasuitedeprésentationMmeBoily,les DISCUSSION Bloc 1-Atelier:NicoleBoily Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires Solidarité sociale, àlaF Solidarité sociale, àlaF Solidarité sociale, àlaF Solidarité sociale, àlaF Solidarité sociale, àlaF Mme LindaGoupil,ministre d’Étatàla Mme LindaGoupil,ministre d’Étatàla Mme LindaGoupil,ministre d’Étatàla Mme LindaGoupil,ministre d’Étatàla Mme LindaGoupil,ministre d’Étatàla familles. » immédiate etdonc,del’isolementdesjeunes importantes àcausedel’éloignementlafamille favorables. Lesdifficultéssontégalementplus complètement enraisondeconditionsmoins la venued’enfantsoumême,enyrenonçant famille, répondMmeBoily,notammentenretardant – La mobilitéenemploiaunimpactcertainsurla participant. modèle delafamillequébécoise,demandeun – Quel estl’impactdelamobilitéenemploisurle fiscalité etlesservicesenplaceactuellement. Mme Boily,maisnoussommeségalementàrevoirla Il nefautpasdéresponsabiliserlesparents,souligne – pour lesjeunesfamilles? gouvernement prévoit-ilmettreenplacedesmesures nécessaire defaireunchoixsociété.Le parfois dominéparuncapitalismesauvage?Ilest nous pasnégligénotrequalitédeviedanscemonde situation, sedemandeunautreparticipant.N’avons- – Le systèmen’est-ilpaslacausepremièredecette de travail. Il doityavoiruneadaptationdeshorairesenmilieu Boily : ilestnécessaired’arrêterdetravaillerensolo. C’est vraiqu’ilfautdelaconcertation,acquiesceMme « est misenplaceparlegouvernementdanscesens. réalité familiale,ceparticipants’interrogesurqui enseignants, quitiennentdavantagecomptedeleur et autres.Prenantcommeexempleleshorairesdes aucune lignedirectriceenmatièredesantéfamiliale conduit àunehaussedeproductivité,maisqu’iln’ya l’entreprise oùelletravaille,l’absencedesyndicata L’une despersonnesprésentesmentionneque,dans amille etàl’Enfance amille etàl’Enfance amille etàl’Enfance amille etàl’Enfance amille etàl’Enfance 27 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 28 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 les épreuves? : commenttraverser La questionquidemeureestdonc Mais ilsrefusentdeseconsidérercommedesvictimes. réinventer, surleplandutravail,coupleetautres… la précaritéetdeperformance,ilsdoiventtout mésadaptés sociaux;ilssontcréatifs.Vivantàl’èrede pour prendresaplace.Maislesjeunesnesontpasdes actuelle estendeuil.Elleperpétuellenégociation responsabilités quededroits.Lajeunegénération Les jeunesadultesd’aujourd’huiontdavantagede vers lapériodederetraite. vingtaine, suivied’unebaisse,puisremontée marquée parunepérioded’anxiétéintenseprèsdela courbe deladétressepsychologiqueauQuébecest difficile pourcertainsjeunesqued’autres.La d’améliorer sonbien-être.Toutefois,celaestplus Selon MmePéloquin,ilesttoujourspossible capacités dujeuneàfairefacelasituation,etc. social, lapossibilitéd’interveniretdeparticiper,les jeunes etsurleurbien-être,notammentlesoutien multitude dedéterminantsinfluentsurladétressedes d’élaborer unnouveaumodèle.Onaétabliqu’une multidisciplinaire, adécidéaprèsdenombreuxdébats de ladétressedesjeunes.L’équipechercheurs, de donnéesétaientdisponiblespourfaireleportrait Au momentoùleCSMQaentreprissontétude,peu et desanté1987,1992-19931998. (CSMQ) etsurlesstatistiquesissuesdel’Enquêtesociale recherche faiteparleComitédelasantémentaleduQuébec Madame Péloquinbasesonexposésurlesrésultatsd’une PRÉSENTATION Animateur : M.FélixTurgeon Regroupement desorganismescommunautairesdeQuébec(ROC) Mme SuzannePéloquin SOCIOPROFESSIONNELLE DESJEUNES LA DÉTRESSEPSYCHOLOGIQUEETL’INSERTION pourquoi ilsneréussissentpas. encore fairefaceàlaperformanceetsedemandent doivent évaluercequ’ilspeuventoffrir.Ils terme. Ilsviventplusieursrupturesamoureuseset Les jeunesenvisagentpeud’investissementàlong La vieamoureuseentraîneégalementsonlotdestress. invalidés dansleurschoixscolaires. lequel ilsétaientpassionnés;d’autressesentent le deuild’undomainequ’ilsauraientaiméetpour placement selonlesformations.Plusieursdoiventfaire pense parexempleauxstatistiquessurlestauxde que l’environnementsocialcréedesstress.Quel’on fréquemment d’errerdanslesystèmescolaire,alors aussi àl’originedestress.« On » lesaccuse Les nombreuxchoixquelesjeunesdoiventfairesont étant donnélesnombreuxfraisindirects. De plus,lagratuitéscolaireestplusoumoinsréelle de stress,carelleneposeaucunegarantiepourlefutur. l’école devraitlesalimenter,elleestplutôtunfacteur pour pouvoirserecentrersurquiilssont.Alorsque spécialisée, elleleurlaissedemoinsend’espace prépare demanièrelinéaire.Deplusen formation qu’ilsontreçue.Ilsconstatentqu’elleles parents. Lesjeunessontsévèresauregarddela fait, atendanceàdemeurerpluslongtempsavecses Le jeuneconstatesonendettementscolaireetdece se rapprochedelafinducyclescolaire,plusilcalcule. croit quesaformationvalemeneràbonport.Plusil Le jeuneacquiertunecertaineexpérienceàl’école.Il ( qu’ils peuventchangerleurvie 1. Lesgensenbonnesantémentalesavent empowerment ). Bloc 1-Atelier2 vivent beaucoupdedétresse. confrontées àcellesdumilieusocialdominant.Ils Chez eux,lesvaleursdumilieud’originesont 3. Lesjeunesautochtones. circonstances. tourner versleréseauofficielencertaines ressources. C’estleurstratégie.Ilsdoiventaussise primaire estceluioùcesjeunespuisentd’abordleurs Ceux-ci fontfaceaumêmeparcoursdevie.Leréseau mentale. 2. Lesjeunesayantdestroublesdesanté d’eux sansavoiràmenerdesactionscollectives. à desactionscollectives.Ilsontdéjàassezs’occuper drogues, etc.Cependant,aucund’euxnefaitréférence continuer àcroireleursprojets,consommerdes plusieurs stratégiesindividuellescommesortir, rester enbonnesantémentale,leursréponsesdénotent Lorsqu’on demandeauxjeunescommentilsfontpour collective danscesens. doit pouvoiragirsursavie,cequiimpliqueuneaction en bonnesantémentaledenepasvivredétresse.Il Il estpresqueimpossiblepourunjeuned’aujourd’hui adaptée auxbesoins. est chronométré.L’organisationdesservicesn’estpas de difficultéàobtenirl’aidepsychosociale.L’accueil à dusoutienlorsqu’ils’agitd’emploi,lesjeunesontplus ». Or,s’ilsontaisément accès car ilsn’enpeuventplus « stress. Lesjeunesconsultentdeplusenlemédecin, La droguepeutleursemblerunefaçondegérer deux. projet numérounréussit,ilspeuventpasserau nombreux deuilsetsonttoujoursenattente : sile enfants demeureéloignée.Lesjeunesviventde autonomie àlabaisse.Laperspectived’avoirdes situation implique.Ilsrevoientsanscesseleur de l’aidesociale,avectouslespréjugésquecette revenir chezleursparents.Ilsespèrentnejamaisvivre certain tempsavecunconjointoudescolocataires,puis Par exemple,ilspeuventdemeurerenappartementun amènent àrevoirsanscesseleurrapportl’autonomie. Les jeunesviventplusieursexpériencesquiles Bloc 1-Atelier2:SuzannePéloquin pouvoir d’agirsurleurvie. responsabilité d’agirpourredonnerauxjeunesle Mme Péloquinrappellequetoutelacollectivitéa également surleplancollectif. par lesjeunessesituentsurleplanindividuel,mais aussi êtredesadultes.Lessolutionsàladétressevécue veulent êtredescitoyensàpartentière.Ils bouleversées etilscherchentunsensàleurvie.Ils Les jeunessontdansunesociétéoùlesvaleurs Conclusion précaire. quittent leurrégionseretrouvent souventensituation situation desjeunesenrégion etobservequeceuxqui Une intervenanteenmilieuscolaires’interrogesurla pourquoi lesjeunesdoiventêtreregroupés. et lepouvoirestlimitédanscertainessphèresc’est de groupes.Biensûr,l’agircollectifneréglerapastout que danslesCLSC,ilnesefaitpasoupeud’approche également êtrefaitesàl’école.Ellenoteparailleurs pas seulementunSommet.Desactionspeuvent Mme Péloquinallègueque« l’agir collectif » cen’est contrer ladétressepsychologique. première intervention,sontaussidéterminantspour individuels, desfacteursexternes,notammentla Un intervenantmentionneque,audelàdesfacteurs système d’éducationàcesjeunesdéfavorisés. mois suivant!Selonelle,leMEQdoitadapterson parmi eux,certainsrêventsimplementdemangerle travail avecdesjeunesmarginalisés.Ellerappelleque Mme Péloquinfaitréférenceàsonexpériencede système scolairen’estpasfaitpourtoutlemonde. confiance eneux.Ellesouligneégalementquele défavorisés quin’ontplusderêveset Une intervenantefaitréférenceàdesjeunes mentale doivents’occuperdesautres. mentionne-t-elle, ceuxquisontenbonnesanté également unrôlesurleurbien-être.Aussi, connaissent pasladétresse.L’environnementjoue Selon MmePéloquin,deuxjeunessurtroisne responsabilité individuelle. jeunes neviventpastousdesdeuils.Ils’agitplutôtde Un jeuneutilisesonproprecaspouravancerqueles DISCUSSION 29 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 30 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 femmes àseréorienteretdélaisserleurpassion? » Doit-on encouragerles soutenir lesfemmesartistes.« une dépression.Elles’interrogesurlamanièrede expérience. Elleaffirmequ’unefemmesurtroisafait Une intervenanteauprèsdesfemmestémoignedeson Il estpossibledetravaillerautrement. jeune artisteetunquiveuts’initierauxaffaires. Mais lesjeunespeuventseregrouper,parexempleun monde desartsetceluiaffairessontfortdifférents. aujourd’hui davantageaxésurlaproductivité.Le transformation. Autrefoispluspolitisé,ilest La conférencièreaffirmequecemilieuaussiesten artistes ontdeladifficultéàprendreleurplace. Une intervenantetémoignedufaitquelesjeunes nécessaire. milieu, « trop petit », nepeutoffrirlaconfidentialité L’accès auxressourcesestaussitrèsdifficile,carle que leurcapacitéàréorganiserréseaudesoutien. l’isolement caractériselasituationdecesjeunesainsi nombreux. Lesrésultatsdémontrenttoutefoisque région danslecadredeleurenquêteétaientpeu Mme Péloquinprécisequelesjeunesrencontrésen M. F M. F M. F M. F M. F Le Conseilpermanentdelajeunesseremercie sespartenaires rançois Legault,ministre d’ÉtatàlaSantéetauxSer rançois Legault,ministre d’ÉtatàlaSantéetauxSer rançois Legault,ministre d’ÉtatàlaSantéetauxSer rançois Legault,ministre d’ÉtatàlaSantéetauxSer rançois Legault,ministre d’ÉtatàlaSantéetauxSer jeunes. L’important estdenepasprovoquerl’exclusiondes transformation ous’ildoitlesameneràs’adapter. positionner etévaluersilesjeunessontdesagentsde Selon laconférencière,l’intervenantdoitse même ». cela nemarchepasde se fairedireplusieurschoses,« se prennentenmain? » Commeintervenantonpeut en sortequelesjeunesaientconfianceeuxetqu’ils collectif d’individualisme,deproductivité,etc.,etfaire Comment renverserlediscours ». « l’agir collectif de « Un autreintervenantmanifestesoninquiétudeausujet L’intervenant doitavoirletempsd’agir. en leurcapacitédefairechangerleschoses. jeunes quisontdémotivésetleurredonnerconfiance affirme quel’onpeutaussisepenchersurlecasdes Mme Péloquinfavoriseuneapprocheglobale.Elle son actionsurlescausesousolutions. à proposd’unjeune«quiseraccroche»,s’ilfautaxer Un intervenanteninsertionprofessionnelledemande, deuils. à lacarrière,etc.Ilfautvoirquellessontlescausesdes », je Parfois, lechoixn’estpasuniquementassociéau« femmes est-elleunchoixouuneabsencedechoix? et seréfèreauxvaleursdesgens.L’orientationdeces que l’intervenantesedemandepourquielletravaille Les solutionssontcomplexes.MmePéloquinsuggère Bloc 1-Atelier2:SuzannePéloquin vices sociaux, vices sociaux, vices sociaux, vices sociaux, vices sociaux, davantage. précarité surlemarché del’emploilestouche l’université queleshommes, maislapauvretéet hommes. Ellesobtiennent demeilleursrésultatsà scolarisation etdefréquentation del’universitéqueles les femmesontmaintenant unplushauttauxde : diplôme. Autreobservation surleplandel’éducation on assisteparadoxalementàladéqualificationdu société quidemandebeaucoupdeformation,maisoù secondaire. Cephénomèneestinquiétantpourune l’on sefieaunombredediplômesobtenus taux dedécrochagequiesttoujoursàplus25 % si haut pourcentagedefréquentationscolaire,maisun sont égalementsurvenus.Ainsi,onenregistreunplus Sur leplandel’éducation,nombreuxchangements tendance actuelleseradifficileàrenverser. non endentsdescie,cequipeutindiquerquela ». AuQuébec,lacourbeestconstante,et génération X de viedepuislesannées1940,aveccellela première générationàvivreunebaissedelaqualité Nous constituonsdoncla la courbeestdécroissante.« qualité devieestàlahausse,maisque19902000 la révolutiontranquillejusqu’en1990,l’indicede socioéconomique duQuébec,onobservequedepuis les générations.Lorsqu’onsepenchesurl’évolution économique, entreautres,influesurlerapport les années1940,1950ou1960…Lasituation Québec aujourd’huiestdifférentdecequec’étaitdans D’entrée dejeu,M.Théoretposequ’êtrejeuneau des pistesd’action. ont puêtrefixées,maisilestplusdifficiledetrouver jeunes etdusyndicalisme.C’estainsiquedeslimites population entretientplusieurspréjugésàl’égarddes syndicalisme. Ilestnotammentressortiquela affectent lesjeunesenrelationavecaspectsdu d’effectuer uneétudesurlesdifférentesréalitésqui ». M.Théoretaeucommepremiermandat orphelins « de laréalitéjeuneàpartirdudossierdesclauses le syndicalisme.Lemilieusyndicalaprisconscience » pour claque ». Cedébat,dit-il,estune« orphelins « instances àlasuitedudébatsurlesclauses syndical pours’occuperdesdossiersdedifférentes travailleuses duQuébec(FTQ)commeconseiller a étéembauchéparlaFédérationdestravailleurset M. Théoretamorcesaprésentationenexpliquantqu’il PRÉSENTATION Animateur :M.FrançoisFréchette Conseiller syndicalàlaFédérationdestravailleursettravailleusesduQuébec M. JacquesThéoret, Bloc 1-Atelier3 LE SYNDICALISMEETLESJEUNES sont pasrespectéessans compter qu’ilssontsous- avec l’employeur.Lesnormes minimalesdutravailn’y première expériencenepermet aucunrapportdeforce favorisant l’expérienceet l’autonomie.Maiscette valorisée partoutlemonde, estinterprétéecomme temps partielpendantleurs études.Cettetendance, plus entard.Lamajoritéd’entreeuxtravaillentà tôt, maisobtiennentleurpremieremploirégulierde Par ailleurs,lesjeunessontenemploideplus peu ladisparitiondeclassemoyenne. la précaritéaffectentl’économieetentraînentpeuà Il estàcraindrequ’àlongterme,leseffetsperversde de tempsàêtreproductifetfaireroulerl’économie. sur l’économieauQuébec.Eneffet,unjeunemetplus dettes. Cettesituationaégalementunimpactmajeur l’absence desécuritéd’emploietl’accumulationdes l’insertion surlemarchédutravail,laprécarité, comprennent paslesdifficultésquereprésentent compte descontraintes.Lesbaby-boomersne Les décideursactuelsauQuébecneserendentpas boomers », leurtrajectoireestdifférente. tardivement. Comparativementaux« baby- de famille : ilsontmoinsd’enfants,etlesplus précarité, lesjeunesretardentleurentréedanslavie générations précédentes.Souvent,àcausedela longtemps chezleursparentsquenelefaisaientles de viedesjeunes.Ainsi,cesderniersrestentplus des étudesontégalementuneincidencesurlemode La situationéconomiqueetl’allongementdelapériode sens. véritable fossédivisel’éducationetl’emploidansce préparation adéquatepourlemarchédel’emploi.Un ni deleurplacement,savoirs’ilsontreçuune ne préparepasefficacementlesjeunes.Ils’assure du travail.Actuellement,lemilieudel’enseignement que lebagagescolairesoitun« plus » surlemarché adéquatement àentrersurlemarchédutravail.Ilfaut » lesgens,de les préparer équiper l’université, afind’« de changementsencoredoiventêtreapportésà professionnelle doitêtredéveloppéedavantage.Plus moyen d’yarriver.C’estpourquoilaformation d’obtenir unbonemploi,ildemeureencorelemeilleur Si leniveaudescolaritén’emportepaslagarantie longtemps auxétudesquelesgénérationsprécédentes. On noteégalementquelesjeunesrestentplus 31 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 32 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 d’attentes, maisilsdéchantent rapidement. sur lemarchédel’emploi, ils entretiennentbeaucoup qu’ils ontétudiépluslongtemps.Aussi,avantd’arriver que lestravailleursdesgénérationsprécédentesparce pensent avoiratteintlemêmeniveaudeconnaissance 25 à29ans.Lesjeunesveulenttout,toutdesuite,et désenchantement parrapportausyndicalismechezles opinion dusyndicalisme.Parcontre,onobserveun les 45à49ansetcesonteuxquiontlamoinsbonne syndicats. Paradoxalement,lesmieuxreprésentéssont les faits,cegroupeestlemoinsbienreprésentépar syndicat sontencoreunefoisles18à24ans.Maisdans de travailetobtenirunmeilleuremploigrâceà noté queceuxquipensentaméliorerleursconditions situent danslatranchedes18à24ans.Onaégalement la FTQ.Lesgensquiveulentleplusêtresyndiquésse voici quelquesconstatstirésdel’enquêteconduitepar En cequiatraitaurapportdesjeunessyndicalisme, plus âgéequ’euxpourunemêmetâche. qu’il n’estpasnormaldegagnermoinsqu’unepersonne la plusgrandedifficultéaétédeconvaincrelesjeunes » parexemple, orphelins Dans ledébatsurlesclauses« « chanceux » lorsqu’ils ontun« emploi dequalité ». devenue lanorme,lesjeunessetrouventdéjà améliorer leursconditions.Parcequelaprécaritéest précaires etsebattentdemoinsenpour Les jeunesacceptentdoncdeplusendesemplois de l’emploi. on nelesrenseignepassurleursdroitslemarché aux jeunescommentfaireduprofit,maisd’autrepart, : d’unepartonveutenseigner scolaire nes’yprêtepas normes minimalesdutravail.Laculturemilieu percer lemilieudel’éducationpourleurexpliquerles droits dansledomainedutravail.Ilestdifficilede d’éducation resteàfaire.Ilsneconnaissentpasleurs Déjà, aveclesjeunesdusecondaire,beaucoup sociales. pression àlabaissesurlessalairesetconditions convaincre dedemanderplus. » Ilsecréedoncune « Comme syndicaliste,ilm’estdifficile deles l’employeur etunmanquedeconfianceeneux-mêmes. développent unedépendanceparrapportà jeunes changenttrèssouventd’entreprise.Ils de travailpeuenviables.Durantcettepériode,les peu dequalificationetquisontassortisconditions plus enélevéespourdesemploisquidemandent Paradoxalement, lesexigencesàl’embauchesontde fait pastonaffaire,tupeuxchercherailleurs. » payés. « Marche oucrève.Neteplainspas;siçane les représenteactuellement! ils nesereconnaissentpas dans lemilieusyndicalqui les jeunes.Ilsnesouhaitent pasladésyndicalisation : organiser descampagnesde recrutementquiincluent rejoindre envuedelasyndicalisation. Ilfautégalement Web parexemple.Lesjeunes sontlespremiersà chercher lesjeunespard’autresmoyens,sites qui estlesiendepuisplusde25ans.Ilfautaller l’information, lemilieusyndicaldoitmodifiermode des organisations.Neserait-cequesurleplande défendus malgrélefaitqu’ilssontminoritairesausein immigrants, etc.,afinqueleursintérêtssoient postes dedirectionpourdesjeunes,femmes, important quelesdifférentesstructuresincluentdes en placedesformationsàcetégard.Ilestégalement non plusleursdroits.Ilestdoncimportantdemettre éducation parexemple.Lesjeunesneconnaissentpas l’emploi etdelasociétéengénéral,santé historiques quisous-tendentlesacquisdumarchéde commente-t-il, ontuneméconnaissancedesraisons présente quelquespistesd’action.Lesjeunes, Après avoirbrosséletableaudelasituation,M.Théoret celle quiestmajoritaire. vieux. Lagénérationdesbaby-boomersrestetoujours leur poidsdémographiquepour« tasser » lesplus contrairement àceuxdesannées1970,comptersur Les jeunesd’aujourd’huinepeuventpas, de contratspluslonguedurée. monétaires àpluscourtterme,parexemplelanégociation d’un côtédesplansderetraiteetl’autre,besoins : doivent permettrederépondreàdesbesoinsdifférents secouent parfoislesorganisations.Lesnégociations syndicales entrelesplusjeunesetvieuxenemploi sous-traitants vontlestirerverslebas.Descrises entreprises doiventhausserleursconditions,sinonles impact surlesconditionsdetravail.Lesgrandes sont stables,d’autresenrégression,cequiaun Autre phénomène : alorsquecertainssecteursd’emploi direction. » donc quedesjeunesoccupentégalementpostesde situation créeunetensionentrelesgénérations.Ilfaut perception desprioritésqu’unjeunede25ans.Cette entendu qu’unepersonnede50ansn’apaslamême Il estbien phénomène observabledanstoutelasociété.« plus cequisepasseàlabase. » C’est,selonlui,un Ils n’ontpluslesmêmesintérêts.nevoientpasnon « vouloir changerleschoses », commenteM. Théoret. Or, ilsontperdulafrénésiedejeunesseetledésir en situationdepouvoirdanstouteslesorganisations. plus devingtans.C’estcettemêmegénérationquiest Ils occupentdesemploisdedirectiondepuis boomers. « plupart desgensenposteactuellementsontbaby- Sur leplansyndical,lasituationestsuivante : la Bloc 1-Atelier3 : JacquesThéoret beaucoup de changements positifs. l’an 2003seraforméede jeunes,cequiapportera jeunes. ÀlaCSQ,précise-t-il, lamoitiéducongrèsde mondialisation etdelapolitique etyreprésenterles pourra s’adapterauxnouvelles réalitésdela jeunes. Ilsedemandecomment lemilieusyndical de l’informationl’organisation syndicaleversles syndicalisme etleslacunesenmatièredetransmission Québec (CSQ)commentel’absencedeformationau Un représentantdelaCentraledessyndicatsdu lorsque lesjeunesprendrontlecontrôle. code) pourraitaussilesconvaincre.Leschoseschangeront concernés. Unallégementdesprocédures(procès-verbal, d’âge. Lesjeunesvonts’impliquerlorsqu’ilssesentir observe plusd’individualismedanstouteslestranches jeunes s’impliquent.Lasociétéestenchangementetl’on aider, maisquel’appuidoitvenirdelabasepourles demander cequelemilieunationalpeutfairepourles M. Théoretsoutientquelesjeunesnedoiventpasse un sipetitnombre? » demande-t-elle, commentfairechangerleschosesavec Mais, jeunes »composé decinqinfirmières.« comité « infirmières etinfirmiersduQuébec(FIIQ)créeraun lors desonprochainconseilfédéral,laFédérationdes prendre laparole.Lesjeunesenpayentleprix.Aussi, jeunes des’impliquerdanslemilieusyndicaletd’y infirmiers affirmequ’ilestdifficiledeconvaincreles Une représentantedel’Ordredesinfirmièreset emplois occupésparlesjeunes. temps partiel(35 %), danslesemploisprécaireset progrès sontencoreplusimportantsdanslesemploisà moyenne d’environ30 % aprèslasyndicalisation.Les syndiqués permetdeconstaterqu’elless’améliorenten de travailassociéesauxemploissyndiquésetnon CSN etprécisequ’unecomparaisonentrelesconditions M. Théoretcommentelesproposdureprésentantdela mondialisation desmarchésparexemple. axer sesformationssurdespréoccupationsjeunes,la tradition militante.Finalement,lemilieusyndicaldoit de jeunes.Cesderniersdoiventrenoueravecla communes etdecréerunesolidaritéentrelesgroupes de lesregrouper,unirpourmenerdesluttes du milieusyndical.L’unedesavenuesencesensest également defaireplaceauxjeunesàl’intérieurmême toute l’entreprisedelarestauration.Ledéfiest syndicaux, parexemple : Sobbeys,McDonald’s,et milieux oùilssetrouventetquisontfortementanti- la syndicalisationdesjeunes,particulièrementdansles : d’abord,favoriser nationaux (CSN),ledéfiestdouble représentant delaConfédérationdessyndicats Pour lemouvementsyndical,commenteun DISCUSSION Bloc 1-Atelier3 : JacquesThéoret syndicalisme localaudépart. ne sontpasnécessairement etdirectementreliéesau les intéresserpardessujetsetcausessocialesqui corporatistes. Lesjeunesformentlarelève.Ils’agitde Le syndicatnedoitpasdéfendrequesesintérêts des logementsaugmenteouencore,contrel’inflation. battre surd’autresfronts,parexemplelorsquelecoût collective, maisqu’ilaaussiunrôlesocial.Ildoitse outil pournégocierouappliqueruneconvention comprendre qu’unsyndicatn’estpasseulementun solutions mentionnéesestlanécessitédefaire jeunes àl’intérieurdessyndicats.L’unepistesde se sontpenchéssurlaquestiondeparticipationdes Montréal mentionnequelesmembresdeceConseil Un représentantduConseilcentraldelaCSN choix. Lesyndicatn’imposerien. » des décisions.C’estletravailleurquidécideetfaitles Théoret. C’estunemajoritédepersonnesquiprend « Un syndicat,cen’estpasunepersonne,répondM. un syndicatcommeça? », questionne-t-il. Comment peut-onconvaincrelesjeunesdevoterpour L’entreprise aperdubeaucoupdecontratsparlasuite. « le syndicatavotéàl’unanimitéungeldessalaires. L’un desparticipantsfaitétatd’uncasparticulieroù population. et s’éloignentdesintérêtspréoccupationsdela M. Théoret. Lespartisseradicalisentdeplusen moins. C’estunequestiondeculture,affirme mondiaux, alorsquelesmilieuxsyndicauxlefont organismes patronauxsepréoccupentdesenjeux rapport auxenjeuxdelamondialisation.Les solutions. Maislesyndicalismeestenretardpar critiquer lestendancesetapporterdespistesde peuvent s’organiserentreeux,fairedevraisdébats, un exempleflagrantquedesgroupesprogressistes sens surleplanmondial.LeSommetdespeuplesest l’aspect social.Plusieursforcessontorientéesdansce de réaliserunemondialisationquitiennecompte tendance verslenéolibéralismesauvage.Or,ilimporte Pour cequiestdelamondialisation,onreconnaîtune représentation proportionnelle. difficulté danslesdeuxcas,note-il,estd’avoirune nombre dejeunesauseinleursinstances.La nombreux départsàlaretraiteontfaitaugmenterle représente davantagelesecteurprivé.ÀlaCSQ,les tiers desmembresontmoinsde35anspuisquelaFTQ syndicats visentdessecteursdifférents.ÀlaFTQ,le Sur cedernierpoint,M. Théoret précisequelesdeux 33 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 34 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 charte applicableauxmilieux delarestaurationrapide. En Belgique,lesmilieuxsyndicauxdiscutentd’une misère quiguettelesjeunes,audelàdelaprécarité». doivent êtreinterpellés,sinon,soutient-il,« c’est la de sebattrepourpréservercesacquis.Lesjeunes acquis desgénérationsantérieures.Ilfautcontinuer de problème.Laformationporteégalementsurles Les jeunesconsultentlesinstancessyndicalesencas de services,passeulementdéfensedestravailleurs. affirme-t-il, maislessyndicatsyontaussidesmissions d’origine. Lesréalitésoutre-Atlantiquesontsimilaires, au QuébecaveccellequiprévautenBelgique,sonpays Un desparticipantsaucolloquecomparelasituation réduire lesembûchesàleurparticipation. tiennent compteetmettentdesmesuresenplacepour militer. Ilfautquelesorganisationssyndicalesen famille etquivitdansdessituationsprécairesde difficile pourunjeunedemoins30ansquiaune également desfemmesetjeuneshommes.Ilest Maintenant, danslesconseilscentraux,oncompte un milieud’hommes.Lesréunionssefaisaientlesoir. syndicalisme, rappelle-t-il,lastructuresyndicaleétait phénomène degénération.Autoutdébutdu M. Théoret acquiesceetmentionnequec’estun entreprises àlafois. partiel occupentsouventdesemploisdansplusieurs syndical puisque,parexemple,lestravailleursàtemps entreprises, cettesituationn’aidepasaumilitantisme et lederniertiersestsurlalistederappel.Auseindes de travailleursàtempsplein,untierspartiel effectifs syndicauxcomptent, Un représentantdelaCSNabordelefaitqueleurs doit devenirunepriorité. maintient-il, ilyatroppeudeformation;cettedernière véhiculer desavantagesàpluslongtermemais, M. Théoret. Lesnégociationspeuventégalement du syndicat,quiestunoutildémocratique,répond Il fautquelesjeunescomprennentlefonctionnement entreprises? » ces dernierssontminoritairesauseindecertaines Mais commentfaireressortirlesenjeuxjeuneslorsque forces, ilspeuventprendreleurplaceetsontécoutés. « orphelins».Ilsontmaintenantétabliunrapportde moitié desjeunessonttouchésparlesclauses les clauses« orphelins ». « Aujourd’hui, dit-elle,la jeunes policiersdeMontréaletleurcombatcontre La présidentedeForceJeunesseparledudossierdes grosso modo , untiers travail, onespèrequelasituation s’améliorera. cause delacompétitivité.AvecréformeduCode batailles sontdanscesensdeplusendifficilesà d’emploi avantquel’accréditationsoitprononcée.Les travailleurs. Souvent,lesjeunesaurontchangé problème estlehauttauxderoulementdes processus nécessitesixàneufmois.DanslesPME,le travailleurs souhaiteobteniruneaccréditation,le travail sontprécaires.Mêmesilamajoritédes est similairedanslesmilieuxoùconditionsde particulièrement àcausedeslois.Laproblématique difficile derejoindrelestravailleursdesPME, PME, mentionneM. Théoret. Ilestvraiqu’il À laFTQ,moitiédesmembrestravaillentdansles jeunes etcestravailleurs. comment lesyndicalismevapouvoirrejoindreces grandes entreprises.Ondoitalorssedemander les petitesetmoyennesentreprises(PME)quesur Selon lui,l’économieduQuébecreposedavantagesur syndicalisation, d’autantplusqu’ilsviventlaprécarité. Montérégie, lesjeunessontfavorablesàla De l’avisd’unreprésentantduForumjeunessedela jeunes devrontlefaireàleurtour. plus vieuxsesontbattuspourobtenirdesgains.Les ce sens.Lesyndicalismeestuneluttecoûteuse.Les les yamener,ilfaudraleurfourniruneéducationen Les jeunesnes’impliquentpasdanslessyndicats.Pour seulement 13 % environdeseffectifsdel’organisme. fonction publiqueprécisequelesjeunesconstituent Un représentantduComiténationaldesjeunesdela de connaissancesentrelesgénérations. prévenir, plutôtquepourréagir,etassureruntransfert sauvage. Ilimporteraitdeconcevoirdesoutilspour davantage lapressioncrééeparmondialisation que leursaînés.Levéritableproblème,selonlui,est ne croitpasquelesjeunessoientplusindividualistes battant, ilestpossibledefairedesgains.M. Théoret que lesjeunesdoiventcomprendre,c’estqu’ense sera toujoursd’actualité.Ilyadesleadersjeunes.Ce Selon M. Théoret, lamaxime« l’union faitlaforce » jeunes, va-t-onfaireentendreleursvoix ? » dénatalité, comment,mêmeencréantdescomitésde montée del’individualisme?Parailleurs,avecla basé surlasolidarité,n’a-t-ilpaspourpireennemi jeunesse (CPJ)s’interroge : « Le syndicalismeétant L’un desreprésentantsduConseilpermanentdela Bloc 1-Atelier3 : JacquesThéoret conjoint », toutcommecellesqui quittentlarégion. invoquent Les personnesquifontunretour dansleurrégion s’installer àl’intérieurdela région. migrants quiquittentleur localitéd’originepour aux lienssociaux,commec’estaussilefaitpourles au deuxième.Lesmotifssontfréquemmentassociés vivre làoùdemeurentlesparentsetamissesitue d’origine, l’emploisesitueaupremierrangtandisque raisons invoquéespourleretourdanslarégion statistiques surlamigrationinterrégionale.Parmiles Gauthier présentedes Afin d’illustrersonpropos,Mme qu’ils n’yreviennentques’ilsytrouventunemploi. régions àcausedumanqued’emploi,ilestvraidedire créé lemytheselonlequellesjeunesquittent première àexpliquerlamigration.Parcontre,sil’ona parallèlement àleurâge,maiscetteraisonn’estpasla seulement desrépondants.Cepourcentageaugmente L’emploi resteuneraisoninvoquéepar13à17 % expériences » puis,« pour suivreleconjoint ». raisons mentionnées,signalons« pour vivredes formation àl’enseignementsupérieur.Parmilesautres la région,particulièrementpourpoursuivresa nécessaire des’instruire.Souvent,celasignifiequitter véhiculé l’idéequepourréussirdanslavie,ilétait jeunes était« pour allerétudier ». Lesparentsont est apparuquelapremièreraisondemigrationdes toutes lesrégionsduQuébec.Autermedel’enquête,il échantillon aléatoirede5000jeunesprovenant Ainsi, uneenquêteaétéréaliséeauprèsd’un expliquer lephénomèneettententdel’expliquer. postulent queplusieursautresraisonspeuvent régions atraitaumanqued’emplois.Leschercheurs évoquée pourjustifierlamigrationdesjeunes que leurpopulationjeunediminuait. 1960, lesrégionsontcommencéàprendreconscience ne cachepluslesréalitésdesrégions. particularité qu’aujourd’hui,lefaibletauxdenatalité question estressurgieàtouteslesépoques, en région, chercheurs sesontintéressésà Mme Gauthier posed’entréedejeuqueplusieurs PRÉSENTATION Animatrice: MmeMarie-EveProulx INRS Cultureetsociété Directrice, Observatoirejeunesetsociété, Mme MadeleineGauthier, LES JEUNESENRÉGION 4 Bloc 2-Atelier particulièrement à particulièrement à comme secondmotiflefait de« suivre le l’aspect migration. la question Depuis lesannées L’explication des d’origine avec la jeunes Cette n’ont pasencore l’âged’avoirunemploià tempspartiel. responsabilité financièredes 15et16ans,puisqu’ils la moinsbonne.Defait, lafamilleapremière principalement. Leursituation financièreestégalement faire desétudessecondaires, enmilieurural Fait surprenant,8%desjeunes quittentlarégionpour 2- Lamigration,àsavoirsielleaétéprofitableauplan sur lemarchédutravail; devraient poursuivreleursétudespourmieuxréussir l’âge. Parailleurs,plusde40 % considèrentqu’ils conditions detravail.Cepourcentageaugmenteavec avoir unemploiàleurgoûtetdebonnes périphériques indiquentqueplusde70 % estiment Les donnéessurlesmigrantsderetourdansrégions 1- Lerapportautravaildesjeunesquiontconnula chercheurs sesontinterrogéssur : solution àlaquestiondel’emploienrégion? », les la questiongénérale : « La migrationest-elleune Ainsi, pourtenterdecernerlesélémentsréponseà motiver pourqu’ilsyrestentoureviennent? inciteraient plutôtànousdemandercommentles en région,lesraisonsquimotiventleurdépartnous changé : alorsqu’onparlaitde« retenir » lesjeunes permettre demieuxréagir.Levocabulairemêmea expliquer lephénomènemigratoiredesjeuneset Ces élémentstirésdelarecherchepeuventmieux invoquées onttraitàunmauvaisrapportlafamille. également observéque,souvent,lesraisons du foyer.Chezceuxquipartentleplustôt,ona plus importantequelesrépondantssontpartistôt montrent quelaprécaritédesituationestd’autant selon l’âgeaudépartdufoyerfamilialdesrépondants sur lasituationfinancièredepremièremigration de l’emploietdurevenupourcesjeunes.Lesdonnées situation surlemarchédel’emploi. poursuivre leursétudespouraméliorerleur 24 ans interrogésestimentqu’ilsdevraient des énoncésnégatifs.Faitintéressant,18%18- bonnes conditionsdetravail.Peuvontdanslesens % estimentavoir de emploi àleurgoûtetprèsde50 médiaires, démontreque46 % d’entreeuxontun qui proviennentdesrégionspériphériquesetinter- du travaildesmigrantsinterrégionaux,c’est-à-dire migration interrégionale.L’expériencesurlemarché 35 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 36 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 d’attirer différemmentlaclientèle jeune. sont valorisésenrégionseulement. Ilsuggèredonc dans lesgrandscentres.Par exemple,certainsemplois d’emplois sontperçusdifférement danslesrégionset L’un desparticipantsaffirme quelesdiverstypes Si oui,est-cesuffisant? l’organisme Placeauxjeunesfaitvraimentunedifférence. profit desgrands participante, lesjeunesvontquitterrégionsau Si latendancesemaintient,s’inquièteune et àl’évaluationqu’ilsenfont,selonlarégiond’origine. sés àlaperceptiondel’avenirprofessionnelqu’ontlesjeunes Dans lamêmeétude,leschercheurssesontaussiintéres- changements importantsontmarquélesgénérations. S’il resteencorebeaucoupàfaire,onpeutdirequedes et techniqueaégalementconnuunchangementfulgurant. l’éducation desannées1960.Laformationprofessionnelle s’est grandementamélioréedepuislaréformede population rurale,notammentcellereçueàl’université, Mme Gauthierrépondqu’effectivement,lascolaritéde différente decellequ’ontconnued’autresgénérations? l’éducation. Laréalitédécriteaujourd’huiest-elletrès de migrationinterrégionalepourdesraisonsliéesà réponse. D’autresgénérationsontconnucephénomène collèges privéspeutégalementconstituerunélémentde régionale decomté(MRC).Lechoixfréquenterdes retrouver àl’uneoul’autreextrémitédelamunicipalité les jeunesd’unemêmecommissionscolairepeuventse En région,ajouteunautreparticipant,lesfusionsfontque combinaisons desniveauxd’enseignement. de laqualitél’enseignementetlespossibilités souligne qu’ilfautfaireladifférenceentrerecherche réponse baséssurleurexpérience.L’und’entreeux Quelques participantssuggèrentdesélémentsde qui quittentpourfairedesétudessecondaires. chercheurs n’avaientpasabordélaquestiondesjeunes recueillir plusdedonnéessurlesujet,puisqueles formation professionnelle.Ilseranécessairede parmi eux,desjeunesquiveulents’orienterversla d’un mauvaisrapportàlafamille.Peut-êtreya-t-il, pourrait égalements’agirdejeunesquiquittentàcause chercheurs vonttenterd’approfondirlaquestion.Il Mme Gauthierenprendnoteetprécisequeles étudier ausecondaireenanglais. régions doiventserendreàQuébecouMontréalpour complément, quebeaucoupdejeunesanglophonesdes Un représentantd’AllianceQuébecexplique,en DISCUSSION centres. Unautresedemandesi mêmes régionsquisonten déficitdecepointvue. en tête,suiviedelaMontérégie. Cesonttoujoursles population active,c’estlaCapitale-Nationale quiarrive proportion d’emploisoccupés parrapportàla Pour cequiestdutauxd’emploiréel,c’est-à-direla d’activité leplusélevésesituedanslesLaurentides. le mêmetauxdechômage.Parailleurs, du Bas-Saint-LaurentetcelledeMontréalenregistrent taux dechômageestplusélevéenMauricie.Larégion administrative pourles15-29ans,onremarquequele indicateurs classiquesdumarchétravailparrégion Par ailleurs,note-t-elle,lorsqu’onobserveles Québec, puisdesrégionsintermédiaires. où ilsefaitleplusdeRetD,suivilarégion scolarisés. MontréaletlaMontérégiesontlesrégions métropolitaines, oùsontconcentréslesjeunesplus en RetDsontprincipalementsituéesdanslesrégions effectivement quelesentreprisesdelasociétédusavoir question, MmeGauthierprécisequel’onremarque Tout enreconnaissantqu’ellenepeutrépondreàcette en région? » les entreprisesdetransformations’établissentplutôt si lesprofessionnelssontsurtoutinstallésenvilleet établies parsecteurd’activité.« Sait-on, parexemple, On sedemandeégalementsidesstatistiquesontété Cette représentationorienteleursdécisions. représentation quesefontlesjeunesdelasituation. importantes, carellesontunimpactsurla Mme Gauthierreconnaîtquecesinitiativessont des partenaires12-18,danslarégiondeLotbinière. l’organisme PlaceauxjeunesouencoreàlaCorporation pour dynamiserlemilieu.Que l outils intéressantssontmisaupointpourlesjeunes, Un desparticipantssoulignequ’enmilieurural, ou desrégionsrurales. selon quelesrépondantssontissusdescentresurbains du typederégiond’origine.Onobservedesdifférences professionnel quesefontlesjeunes,ilenvaautrement n’influe passurlareprésentationdel’avenir leur situationéconomiquefuture.Siletypedemobilité métropolitaines sontlesplusoptimistesparrapportà l’emploi; ceuxquisontoriginairesdesrégions optimistes parrapportàleuravenirsurlemarchéde originaires desrégionsintermédiairessontlesplus professionnel. Plusprécisément,lestravailleurs perçoivent leplusfavorablementleuravenir métropolitaines etétablisenrégionsontceuxqui sondage indiquentquelestravailleursissusdesrégions Gauthier rappellequelesrésultatsdu À cesujet,Mme Bloc 2-Atelier4:MadeleineGauthier ’on penseparexempleà professionnelle enrégion. emploi etlasurvalorisationdeformation jeunes selonlaquellelesétudesmènentàunmeilleur L’un desparticipantsmetenrelationlaperception « plutôt d’accord » avecceténoncédusondage. de 75 % lorsqu’on yadditionneceuxquisedisent le marchédutravail.Cetteproportiongrimpeàplus des étudesleurdonneraitdavantagedepossibilitéssur % deceuxquisontrestésestimentquelapoursuite 60 situation enemploiqueceuxquil’ontquittée.Deplus, migrants, ontuneperceptionplusnégativedeleur qui n’ontpasquittélarégion,appeléslesnon- de l’étudemenéeparl’Observatoiremontrentqueceux importante, commenteMme Gauthier. Lesrésultats L’information surl’emploiesteffectivementtrès « Accro desrégions » aégalementeuunimpactimportant. facteur derétentionmain-d’œuvre.Leprogramme carrière. Cetteformationajouéunrôleimportantcomme leur estdispenséeavantqu’ilsaientarrêtéchoixde miques delarégion.Onadoncconçuuneformationqui connaissaient peulespossibilitésetréalitésécono- menée danssarégionavaitdémontréquelesjeunes À cepropos,undesparticipantsmentionnequ’uneétude des possibilitésd’emploiseposelorsqu’ilsveulentyrevenir. est unmythe,maisilvraiparailleursquelaquestion prétendre qu’ilsquittentlesrégionspourtrouverdel’emploi vations desjeunesàquitterouresterenrégion. les facettesdelaréalitépourcomprendremoti- Gauthier répond qu’ilestimportantdeconnaître Mme que lesjeunessevoient« en action » enrégion. Un desparticipantssedemandecommentfairepour certains secteursd’emploin’exigentquepeudeformation. scolarisation, maismêmedansuneéconomiedusavoir, la courbeduniveauderevenuaugmenteenfonction réguliers (maistoujoursfaiblementrémunérés). marché dutravailetobtiennentdesemploisstables quelle mesurelesjeunessansdiplômeréussissentsurle 55 ans. Deschercheursévaluentprésentementdans problème, soitceluiduretourenemploidesgensde50à le faitdegensplusâgés,cequiconstitueunautre terminé leursétudessecondaires.Majoritairement,c’est au Québecsontoccupéspardespersonnesquin’ontpas formation particulière.Ainsi,uncinquièmedesemplois certains segmentsdumarchétravailn’exigentpasde lachercheure,uneautreobservations’impose Selon : Bloc 2-Atelier4:MadeleineGauthier Certes, Ainsi, a pasd’avenirenrégiondécoule dufaitqu’onaffirme perception véhiculéeparles jeunesselonlaquelleiln’y le milieudel’emploià celui del’éducation.La Mais onconstateégalement qu’ilestdifficiled’arrimer marché del’emploi,commente l’undesparticipants. Il estimportantquelesjeunes connaissentbienle région d’origine. estiment qu’iln’yaniavancementemploidansla les statistiques,jeunesdesrégionsintermédiaires qu’il manqued’activitésculturellesenrégion.Selon des gensplusâgés.D’autrepart,lesmigrantsjugent perçoivent queles« bons postes » sontoccupéspar florissant. Autredonnéeimportante,lesnon-migrants ce quin’estpaslecasdanslesrégionsoùl’emploiest les jeunestrouventquedécideurssonttroplents, leur profildemigration,ilsobserventqu’àl’unanimité, des répondantsauregarddeleurlieud’origine,selon Ainsi, lorsqueleschercheurssepenchentsurl’opinion Elle poursuitetprésentedesdonnéesissuesdel’étude. cas parexemplepourlemétierd’infirmière. et situationsnepeuventêtreprévusàl’avance,c’estle nuance cesproposensoulignantquecertainsbesoins Gauthier afin demieuxrelierl’offreetlademande.Mme conseillers d’orientationdanslescommissionsscolaires formation. Un de liensentrelesbesoinsmain-d’œuvreetla toutes lesrégionsdelaprovince,onfassedavantage Il estnécessaire,affirmeunparticipant,quedans combiner lesdeuxréalitésdemeureencoresansréponse. études supérieures. La des de cégépiensenformationgénéraleetunevalorisation Gauthier, onremarqueunplusgrandnombre commente Mme devaient formeressentiellementdestechniciens, Depuis lacréationdescégeps,établissementsqui exigent peudequalification. trouve plusdejeunespourremplirdespostesqui nombre deprofessionnels,maisdanslesfaits,on employeurs enrégionseplaignentdutropgrand baccalauréat, ilsnesontrien.Parailleurs,les chez lesjeunesestques’ilsn’ontpasunDECou participant. L’unedesperceptionslesplusrépandues », demandeun valoriser laformationprofessionnelle? « Une despistesdesolutionneserait-ellepas demandaient enmoinsgrandnombreuneformationultérieure. que lesjeunesquin’avaientpasterminéunsecondaire résultats relatifsàl’importancederéaliserd’autresétudes, chercheurs sesontrenducompte,lorsdel’analysedes un diplômeouacquériruneformation » peutvouloirdireplusieurschosescommeterminer études que lesjeunesquisontenemploi. La Mme Gauthierprécisequelesstatistiquesneconcernent important travailresteàfaireauprèsdes question desavoircomment rubrique « autres ad hoc . Les 37 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 38 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 retourner. value rattachéeaufaitde resterenrégionoud’y chose àdécouvrirenrégion. Ilfautqu’ilyaituneplus- uniquement surl’emploi,mais surlefaitqu’ilyaautre sur laqualitédevie.Ilfaut mettrel’accent,nonpas faut aussitoucherlesjeunesparargumentsportant pour développerdespolitiquesderetourenrégion.Il continuera decompteruniquementsurlesemplois vie ».Onnepourradéveloppercediscourstantqu’on famille, lanature,l’environnementetqualitéde contexte quiressortent,commelaprésencede que cesontprincipalementdesélémentsliésau retourner enrégion,souligne-t-elle,onserendcompte demande auxjeunespourquoiilschoisissentde Mme Gauthierabondedanscesens.« Lorsqu’on discours. » De belleschosess’ypassent.Ilfautchangernotre avantages àrevenirenrégion,soutientuntroisième. peut commencerpardireauxjeunesqu’ilyades ressources deleursrégions.« Sans nierlaréalité,on gens dediversmilieuxetmieuxconnaîtreles constituer desréseaux,deprendrecontactavec jeunes lachancedeprendrel’initiative, (CJS), poursuitledeuxième».Cesprojetsdonnentaux développe poursapartplusieurscoopérativesjeunesse facilement danslesgrandscentres».« La Côte-Nord le premierd’entreeux,etl’aidefinancièreparvientplus surtout auxentreprisesdesgrandesrégions,soutient commentaires divers.« Les subventionssontversées À lasuitedecetteintervention,lesjeunesyvont instances décisionnelles. également leurlaisserplusdeplaceaucœurdes y aégalementdebellesinitiativesàsouligner.Ilfaut certes sepréoccuperdelasituationenrégion,maisil de jeunesquicouvrentdesdomainesvariés.Ilfaut exemple, touslesvillagesdel’Abitibiontdescomités initiative etdedonnerleurcouleuràlocalité.Par la possibilitédedévelopperleurautonomieet répondent àleursbesoins.Laformulelaisseauxjeunes concevoir etdemettreaupointdesprojetsqui 17 ans pourleurpermettredeprendreplace, Ainsi, « Pari jeunesse » s’adresseauxjeunesde12à programme particuliermisenplacedanssarégion. Un participantoriginairedel’Estrieévoqueun poursuivre danscetteoptique. jeunes » estuneinitiativeintéressantequ’ilfaudrait moins endeservicespoureux.« Place aux Comme ilyademoinsenjeunes, plan dedéveloppementuniformedanslesrégions. perceptions estdifficile.Parailleurs,Iln’yapasde valorisé : « les meilleurss’envont ». Changerles continuellement quedemeurerenrégionn’estpas Bloc 2 -Atelier 4:MadeleineGauthier Bloc 2-Atelier structures qui leurpermettentd’agir ». à l’avant-garde duchangement,ont besoinde du changement.Maiscertaines générations,pourêtre années. Lesjeunesnesont pastoujourslesmoteurs de cespratiquessesontdéveloppées danslesdernières emploi, « Place auxjeunes », lesCLD,etc.Beaucoup la solidaritédanssociété : lescarrefours jeunesse aujourd’hui plusquejamais, deslieuxdepratique En conclusion,MmeGauthierajoute« qu’il ya, Montréal. de cetterégionvontpresqueautomatiquementallerà réalité, celledeLanaudièreparexemple.Lesjeunes proximité desgrandscentresetquiviventuneautre problématique desjeunesrégionssituéesà Finalement, unparticipantposeautreaspectdela Blanc Sablon. que plusieursprojetsjeunesexistentdanscesensà à lavitalitéderégion.Ilsignale,titred’exemple, l’organisation d’activitésculturellesetlaparticipation engagement danstouslessecteurscomme miser surlesemploisdisponibles,maisaussileur d’avis quepourretenirlesjeunesenrégion,ilfaut à partirdethèmesdivers.L’undesparticipantsest attirent sontdenaturesociale.Unerégionsedéveloppe aspects desrégionsquiretiennentlesjeunesou a étémissurlacroissancedesentreprises,maisles Nous avonsbesoindedévelopperlesrégions.L’accent du territoire. intégrer dessolutionsplusrespectueusesdel’ensemble concurrentielles. Maislemodèlequébécoispourrait l’accent surlesmétropolespourqu’ellesdeviennent que latendancesurleplanmondialestdemettre physique entrelesgensestimportant.Ilcertain prometteuse, onserendcomptequelecontact pensait queletélétravailconstitueraitunesolution concerne lescommunicationsvirtuelles.Alorsqu’on On noteaussiunedéceptionparrapportàtoutcequi moins danslesentreprisesdel’économiedusavoir. rural parexempleesttrèsbienbranché.Maisill’est s’adapte sibienqu’ilesttrèsindustrialisé.Lemilieu Mme Gauthier affirmequ’enfait,lemilieurural là unecarteàjouer,sedemandeunautre ». conjoncture delamondialisation?Est-cequ’iln’yapas régions s’adaptentmoinsbienquelesvillesdansla qu’il yapeud’activitésenrégion».« Est-ce queles non passeulementàcausedel’emploi,maisaussiparce Beaucoup dejeunesquittent,rappelleunparticipant, « entreprises etlemilieudel’éducation. initiative pourfaireunlienentrelesétudiants, trouve. ÀSherbrooke,lesentreprisesontlancéune est retournéenrégionpourlaqualitédeviequ’ily Montréal oùlesemploissontplusnombreux,maisil Un jeuneyvadesonexemplepersonnel.Ilaétudiéà rien quifasselepontentrelesdeux ». a desloissocialespours’occuperdureste,maisiln’y a desloisdutravailpourcontrercetteprécaritéetily il y : « de laréalitécesjeunes.Unconstatsedégage violence, latoxicomanieetdépressionfontpartie « handicapés » physiques,intellectuelsetsociaux.La fait, ilqualifielittéralementcesjeunesde plus sujetsàlaprécaritéenemploiquelesautres.En jeunes ditsmarginaux–lesdécrocheurssontencore ni àlongterme.M. Larose soulignelefaitqueles inférieurs etn’ontaucuneprotection,niàcourtterme, Or, cettecatégoriedetravailleurstouchentdessalaires croissant d’entreeuxétantdestravailleursautonomes. secteurs quinesontpassyndiqués,unnombre de l’emploi.Lesjeunessetournentsouventversdes qui entraîneuneprécaritébeaucoupplusimportante et bienlespetitesmoyennesentreprises(PME),ce les grossesentreprisesquicréentdel’emploi,maisbel scolarisés, formésdansleurdomaine.Cenesontplus physiques. Ainsi,lesemployeursontbesoindegens l’on sollicitedeplusensescapacités,autresque transformations quitouchentlamain-d’œuvreestque les jeunesenparticulier?L’unedesplusgrandes la réalitéactuelle.Quelleest-elleengénéral?etpour Le deuxièmepointabordéparM. Larose estceluide travailleuses. menées parlessyndicats,travailleurset reconnue, c’estparcequedesluttesencesensontété de grèveaétéadoptée,silaformuleRand une loisurl’équitésalariale,sila«anti-briseur » existe entreleurcontenuetlaréalité.Sil’onaobtenu travailleuses etenconséquence,uncertaindécalage le refletdesluttespasséestravailleurset travail sontlefaitd’uneévolutionhistorique.Ils qui régissentlemondedutravailainsiqueCode M. Laroseexposeenpremierlieulefaitqueleslois PRÉSENTATION Animatrice :MmeClairandréeCauchy auDépartementdetravailsociall’UQÀM Professeur M. GéraldLarose LE CODEDUTRAVAIL : L’ADAPTERAUXNOUVELLESRÉALITÉS Bloc 2-Atelier5 reconnaître leurdroitdegrève. employés etdesemployées dusecteurpublicetde donc impératifdepermettrelasyndicalisationdes croissance importantedelafonctionpublique.Ilest années delarévolutiontranquille,onassisteàune québécois survienten1964.Aucoursdecespremières La premièremodificationapportéeauCodedutravail nouveau contratsocial. Code dutravailestl’unedespiècesmaîtressesdece populaire surl’États’accroîtdefaçonspectaculaire.Le de l’Étatprovidencesontjetées.Lepouvoirlabase tayloriste Si l’onajouteàcesavancéeslégislativesladivision négociation desconventions. industrielle durantlespériodesquiséparentla pour lesemployeurs.Onassureainsiunecertainepaix les employésetemployéesainsiqueledroitdegérance Le législateurreconnaîtalorsledroitdegrèvepour américain ontinspirél’élaborationduCodetravail. Au Canada,certainesdispositionsdu la conventioncollectiveentreenvigueur. une périodedepaixindustrielle.C’estàcemomentque on obligelesemployeursànégocierets’engagedans Roosevelt, onreconnaîtledroitdeformerdessyndicats, Après le«crash » etl’avènementdu syndicalisation avaitétéjusque-làsynonymedecrime. découle del’écheclasociétélibérale1929.La corporatiste. L’idéedeproduireuncodedutravail de travail,cequifavoriseuncourant« affairiste »et moyennes. Parailleurs,ilpolariselesdroitsparsecteur manufacturier etgardelesilencesurlespetites grandes entreprisesdumondeindustrielet d’avant lesannées1980.Ilrégitprincipalement demeure sanscontredittaillésurmesurepourlasociété significatives etleCodedutravailaujourd’huienvigueur 2001. Lesmodificationsapportéesnesontpasdesplus : en1964,1978et transformations àtroisreprises adopté en1944.Depuiscetemps,ilasubides Le CodedutravailQuébecestassezjeune,ilaété Comment peut-onexpliquerledécalage? dutravail,onpeutalorsdirequelesbases New Deal Wagner Act de 39 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 40 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 développement etl’avenirdesentreprises. bénéficier dudroitàl’informationconcernantle considération l’aspectéthiquedesinvestissementset pouvoir auxsalariésetsalariées,prendreen l’effort pourresituerlesentreprises,redonnerle pourquoi lesprincipalesrevendicationsconcernent différente, dansl’espaceetletemps.C’est logique dumarchétravailestradicalement phénomènes. Depuisunequinzained’années,la Le Codedutravailactuelnetientpascomptedeces verticale dedominationentreemployeursetemployés. privilégie letravaild’équipel’emportesurlahiérarchie collaboration, d’équipe.Lepouvoirhorizontalqui domination, onserangeducôtétravailde intellectuelle; derapports« machos » baséssurla valorisation delaforcemusculaire,onpasseàl’agilité rapports autravails’entrouventmodifiés : d’une essentiellement masculine,elletendàseféminiser.Les que lasociétéindustrielleétaitauparavant les filiationsquiunissentcertainesd’entreelles.Alors permettre derelierlesentreprisesetmettreàjour autonome ». LeCodedutravaildevraitégalement apparaître certainsphénomènescomme«lefauxtravail Dans ledéveloppementdelanouvelleéconomie,onvoit et detravailleuses,cequin’estpaslecas. possible decréerdesunitésregroupéestravailleurs l’employeur etlesemployés.Ensuite,ildevraitêtre actuelle desentreprisesfavoriselapertedulienentre d’un certainpointdevue.D’abord,l’organisation Actuellement, leCodedutravailestdysfonctionnel, social. Ceschangementssontdéjàbienenclenchés. et modifiés,bienqu’ilssoientàlabased’unprojet le Codedutravailetlesloissocialesdoiventêtrerevus créer, desedévelopper.Aujourd’huionpeutdireque miser surl’intelligencedesgens,leurcapacitéde : ondoit favoriser l’instaurationdenouveauxrapports En conclusion,M.Laroseindiquequelasociétédoit collective etsyndicalepourlesjeunes. pas oublierl’importancedel’initiationàl’action stage enmilieuprofessionnel faudrait penseràcréerdesemploisformateurs,detype passerelles entrel’écoleetlemilieudutravail.Il collégiales (DEC).Ilconvientaussidecréerdes professionnelles (DEP)etauxdiplômesd’études formation quimèneauxdiplômesd’études dans leCodedutravail.Ilimportededévelopperla de laformationcontinueetdispositionsencesens une formationparticulière.Onvoitalorslanécessité cinq emploisaucoursdesavieactive,chacunexigeant estime qu’unepersonneoccuperaenvironquatreou permanents «àvie » n’existentplus.Maintenant,on spécialisée queparlesannéespassées.Lesemplois années exigentuneformationbeaucoupplus nécessités sociales.Lesemploiscréésdepuisquelques Le Codedutravaildoitêtreadaptéauxnouvelles Bloc 2-Atelier5:GéraldLarose . Parailleurs,ilnefaut mouvement syndical entend-il modifier la situation? » mouvement syndicalentend-ilmodifierlasituation? précarité d’emploipourlesjeunes.«Commentle syndical lui-même,ilexisteunecertaineformede Un participantfaitremarquerquedanslemouvement serait d’ailleursunpremierpasencesens. développement. Lacréationd’uninstitutderecherche de formationcontinueetvaloriserlarecherchele devrait aussiobligerlesentreprisesàsedoterdeplans y inviterdesreprésentantsmilieuxsociaux.On leur croissanceetfonctionnement,ellesdevraient puisque lesentreprisesutilisentbienspublicspour décisions parrapportàsondéveloppement.D’ailleurs, constitués auseindecesentreprisesetprennentdes comités formésdereprésentantsdesemployéssont dans lagestiondeleurentreprise.Ilprécisequedes se faitenFrance,c’est-à-direimpliquerlesemployés M. Larose estd’avisqu’ondevraits’inspirerdecequi employés etdesemployées. » mécanismes pouvantfavoriserl’apprentissagedes Une autrepersonnesedemande«s’ilexistedes infrastructures, etc. éducation delamain-d’œuvre,utilisationdes : les livresdecalculpourtenircomptedescoûtssociaux Il faudraitajouterunecolonnesupplémentairedans processus decomptabilitécomplèteauxentreprises. Par ailleurs,ilseraitintéressantd’imposerun sociaux etlessyndicats,unliendesolidaritéassezfort. serait nécessaired’établir,entrelesmouvements sommes loind’obtenirdusuccèsdanscedomaine.Il doivent êtreprisenconsidération.Pourl’instant,nous actuellement. Lesaspectssociauxquiendécoulent dans uncadredifférentdeceluiquiprévaut se battrepourquel’ouverturedesmarchésfasse ne seposepas.Lecombatdoitêtrepluslarge : ilfaut aussi ouvertesqueleCanadaetQuébec,laquestion Selon M. Larose, ilestévidentquedansdessociétés », questionneunparticipant. telle mesureauQuébec? beaucoup deprofits.«Est-ilpossibled’envisagerune des employéesestlimitépourlesentreprisesquifont En Europe,ledroitdelicenciementdesemployéset DISCUSSION Bloc 2-Atelier5:GéraldLarose main-d’œuvre danscesecteur. » années. Ilyauravraisemblablementunepénuriede personnes quitterontleurspostesdanslesprochaines publique estvieillissantedesortequebonnombre monde vieillit,rétorqueM. Larose. Lafonction « Lesjeunesontunavantageindéniable,maistoutle publique ? », questionneunautre. « Quepensez-vousdurajeunissementdelafonction travail. » devrait assisteràuneaméliorationdesconditionsde Normalement, lessalairesdevraientaugmentereton employés parrapportàleursemployeurs. qui vacréerunrapportdeforcesintéressantpourles pénurie demain-d’œuvredansplusieurssecteurs,ce : «Onobserveradansseptansenvironune M. Larose vouloir retenirlesemployés? » « Quepensez-vousdelatendancedesemployeursà de laproduction. des salariés,maisquiviseréellementl’amélioration « vraie » sous-traitancequinesefassepassurledos pas àuneabrogation.Lasous-traitancedoitêtre M. Larose seditfavorableàdesmodifications,mais l’abolition del’article45duCodetravail? » : «Vousprononcez-vousenfaveur oucontre Larose M. Un autreparticipantinterpelledirectement syndicalisation. Il faudraitaussipenseràdenouvellesformes rangs etdelanécessitécombattrecephénomène. conscient desformesdeprécaritéquiexistentdansses la précarité.Lemouvementsyndicalestdeplusen gain quelessyndicatsdoiventviserestdefairereculer corporatistes, iln’endemeurepasmoinsquelepremier « orphelins » danscertainesunitéssyndicalesplus s’il yaparfoisdesdérivescommelesclauses syndiquées quepourcellesquinelesontpas.Même est beaucoupmoinsgrandepourlespersonnes de lasociété.Ilestévidenttoutefoisqueprécarité corporatistes, d’autrespluspolitiques,etc,àl’image Larose. Certainsysontplus monolithique, répliqueM. Le mouvementsyndicaln’estpasunbloc 41 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 42 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 les choses. répartir lepouvoir…Maisilestdifficiledefairechanger qui donnentetceuxreçoiventlesservices Il faudraitétablirunrapportdeproximitéentreceux services pourqu’ilssoientplusprèsdelacommunauté. décentraliser lesdécisionsetdedémocratiser M. Larose répondqu’ilseraitpourcelanécessairede d’embauche? » s’attendre àplusdesouplessedansleprocessus services, faitobserverunparticipant.Est-cequ’onpeut « L’Étatfaitdeplusencompressionsdansles bureaucratisé »,commente-t-il. rigide pourcegenred’expérimentation,trop travail horizontal.Lesecteurpublicestsouventtrop l’organisation dutravailouàl’expérimentation innovations. Quel’onpenseparexempleà dans cesecteurquel’ontrouvelesplusgrandes le secteurprivédanslamêlée.Ilreconnaîtque«c’est M. Larose estimequ’ilestparfoispossibled’amener précarité? » forcer lesecteurprivéàprendrepositionsurla note unparticipant.Yaurait-ildesstratégiespour « Lesecteurprivéestlegrandabsentdecesdébats, postes quiserontvacants. » renouveler lebassindemain-d’œuvreetcomblerles gestion desinstitutions,ilvadesoiqu’ilfaudra vivons actuellement.Toutefois,afind’avoirunesaine : «Vousavezraisonpourlapériodequenous M. Larose ainsi untravail… » retraite. Ilyapeudechancesquelesjeunesobtiennent publique nesontpascombléslorsdesdépartsàla semble queplusieurspostesauseindelafonction disponibles danslesannéesàvenir.Cependant,il le domainedel’éducation,beaucoupd’emploisseront Un autreparticipantenchaîne : «Ilestvraiquedans Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires responsable de larégiondeCapitale-Nationale responsable de larégiondeCapitale-Nationale responsable de larégiondeCapitale-Nationale responsable de larégiondeCapitale-Nationale responsable de larégiondeCapitale-Nationale M. RosaireBertrand,ministre délégué M. RosaireBertrand,ministre délégué M. RosaireBertrand,ministre délégué M. RosaireBertrand,ministre délégué M. RosaireBertrand,ministre délégué de lesfairevivre. mouvements sociauxetonsedoitdelesalimenter tirer parti.Leschangementsdoiventvenirdes de développeruneactioncollectiveetsocialed’en En conclusion,M.Larosesoulignequ’ilestimportant d’après cequevousdites,celasemble bizarre. » – Je nesuispasaucourantdecejugement,mais pensez-vous ? syndiquée nepeutfaireuneplainteindividuelle.Qu’en en sebasantsurlaChartepuisqu’unepersonne « Seloncejugement,ilsnepeuventdéposeruneplainte personne duQuébec. du travailetàlaChartedesdroitslibertésde et policiersquiatraitauCodedutravail,auxnormes jugement récentdansledossierdesjeunesmédecins Finalement, undernierparticipantévoque autonomes ausenspremierduterme. » démontrer qu’ils’agitbeletbiendetravailleurs réalité, cedevraitplutôtêtreauxentreprisesde démontrer qu’ilestunfauxtravailleurautonome.En Code dutravailquidonneraitledroitautravailleurde que celasoitpossible,ilfaudraitunemodificationau reconnaître cesemployéscommesalariés,maispour l’employé. Lemilieusyndicalatentédefaire l’employeur auplanfiscal,maisellenel’estpaspour autre entreprise.Lasituationestintéressantepour dans lesfaits,iln’apasledroitdetravaillerpourune camionneur quidevienttravailleurautonome.Mais employés. Parexemple,onvendlecamionau donner lestatutdetravailleurautonomeàdes nouvelle tendancedanslesecteurdutravailquiestde – Effectivement, répondM. Larose. Onobserveune travail autonome?Devrait-onl’encadrer? Un participantpoursuit : «Quepensez-vousdufaux Bloc 2-Atelier5:GéraldLarose eux etsedisentplusstressés. impacts surlasanté.Lesgensontmoinsdetempspour précarité etlesheuressupplémentairesaaussides la viefamiliale.Lecontextemarquéparlechômage, études ontdemultiplesrépercussions,notammentsur Les difficultésàconcilierletravail,lafamilleetles un allongementdelapériodescolarisation. les étudesestparticulièrementimportantetentraîne Amérique duNord,lephénomènetravailpendant variables etleurtempsdetravailestréduit.En sur unepluslonguepériode.Leurshorairessont L’insertion desjeunessurlemarchédutravailsefait études etlafamille : lestempsserecoupent. moins dedivisionsentrelavieprofessionnelle,les deviennent desvasescommunicants.Ilyadefait famille, auxétudesetautravailsontintercalées de lafamille.Lespériodestempsconsacréesà charge despersonnesâgées,maladesouhandicapées des responsabilitésentrelesconjointsetpriseen massive desfemmessurlemarchédel’emploi,partage D’autres changementsconcernentlafamille : entrée les hommes. polarisation dutempsdetravail,quitouchesurtout horaires detravailirréguliersetvariablesainsiquela employés, ladéstandardisationdesemplois, l’insertion d’exigencesdeformationcontinuepourles : en premierlieudeschangementssurleplandutravail accrues aucoursdesdernièresdécennies.Onconstate pour concilierletravailetlaviefamilialesesont Le phénomènen’estpasnouveau,maislesdifficultés travail-famille-études Première partie:Lesdifficilesconciliations PRÉSENTATION Animatrice : MmeMarie-ÉlisabethLebrun Professeure, directricedelarechercheàTélé-Universitél’UniversitéduQuébec Mme Diane-GabrielleTremblay, SONT-ILS DESSOLUTIONS? LE TÉLÉTRAVAILETTRAVAILAUTONOME LES DIFFICILESCONCILIATIONSTRAVAIL-FAMILLE-ÉTUDES: Bloc 2-Atelier6 pour desraisonspersonnelles. mesure lapluspopulairerestel’utilisationdescongés peu d’ouvertureencesens.Aussi,danslesfaits,la répondants. Cependant,lesentreprisesmanifestent les solutionsplussouventretenuespar réduction delasemainetravailàquatrejourssont conciliation. L’aménagementdeshorairesetla peuvent s’avérerunesolutionauxproblèmesde lorsqu’ils sontimposésparlesemployeurs,mais Les horairesvariablesconstituentunproblème travail sontaussidesfacteursàconsidérer. Le niveaudescolarité,l’âgedesenfantsetladuréedu et descollèguesl’absencedemesuresconciliation. conjoint, l’absencedesoutiendusupérieurimmédiat mentionnés setrouvent : l’absencedesoutiendu par laprécaritéqueleshommes.Parmifacteurs de déterminerquelesfemmessontpluspréoccupées travail-famille desparents.Lesrésultatsontpermis et demieuxcomprendrelesdifficultésd’intégration les mesuresdeconciliationoffertesenmilieutravail Une rechercheaétéréaliséeafindemieuxconnaître des entreprises,etmêmesensibiliserlesparents. ce sens;ilfautadapterlesystèmescolaire,milieu question desociétéetl’Étataaussiunrôleàjoueren de mesuresconciliationemploi-famille.C’estune à s’yintéresser.Pourtant,lesemployeursoffrentpeu temps personnel.Celadevraitamenerlesentreprises difficile harmonisationentreletempsdetravailet des servicesressourceshumainesprovientdela de motivation,etc.Unepartimportantedesproblèmes traduisent parunabsentéismeplusélevé,manque de leursemployésetletravail,difficultésquise des difficultésd’articulationentrelaviepersonnelle Les entreprisesdoiventprendredavantageconscience 43 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 44 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 travail parexemple. » conciliation travail-famille,laréductiondutempsde une évolutiondelamiseenplacemesures aux jeunessurlemarchédutravail,onpeutprévoir de labaissedémographiquequifaitperdredupoids L’un desparticipantssedemandesi,« compte tenu DISCUSSION mesures diversifiées,adaptéesetévolutives. jeunes pères.Defaçonglobale,lesgensveulentdes dont ilfautdébattreestlalégitimitédesdemandes leurs pressionsdanscesens.Unautreenjeumajeur de travail.Lessyndicatsdevraientpeut-êtrecontinuer mesures quipermettraientlaréductiondesemaine L’intérêt desrépondantsesttrèsmarquépour détriment delaflexibilité? reconnaissance officielledecespratiquesseferaitau soutien dusupérieurestimportant,est-cequela formaliser davantagecespratiques.Sachantquele l’employeur. Onpeutdoncsedemanders’ilfaut davantage d’ententesinformellesentrelesalariéet pratiques deconciliationtravail-famillerelèvent En conclusion,onobservequ’enmilieudetravail,les écarts hommes-femmess’accentuentavecl’âge. bénéficient davantagedesmesurescollectives.Ces le plandelacarrièreparrapportauxhommesquieux, avantages personnels,maisquilesdésavantagentsur syndiquées onttendanceànégocierdesmesureset pour lesplusjeunesetprofessionnels.Lesfemmes préoccupation importantepourlessyndiqués,sauf La conciliationtravail-famillen’estpasune des chancesdepromotion,etc.). de fairemêmeparcraintepréjudices(diminution leurs responsabilitésfamiliales.Leshommescraignent et àdesloisirsalorsquelesfemmesconsacreront en profiterontpours’adonneràdesactivitéssociales : leshommes utilisent lesmesuresdefaçondifférente On remarqueaussiqueleshommesetfemmes Bloc 2-Atelier6 : Diane-GabrielleTremblay mes cinqjours. » plusieurs diront : « Tout compte fait,jefinisparfaire sont pasréellementimplantées,desorteque,comme et lesrendreplusaccessibles : danslesfaits,ellesne permanents, etc.L’Étatdoitgénéralisercesmesures les employéssoientsyndiqués,qu’ils profiter etàquellesconditions?Souvent,onexigeque matière. Certainesmesuresexistent,maisquipeuten pénalisations. L’Étatdoitaussidonnerl’exempleenla régime deretraite.Autrementdit,éviterles permettre deshorairesréduitssansmodificationsau permettre etfaciliterleschoses.Parexemple, Elle précise : avoirunrôleincitatifestavanttout où lechômageestencoreélevé ». Mme Tremblay,surtoutdansuncontexteéconomique – On devraitpeut-êtrefavoriserl’incitation,répond participant. législation oulaprévention?demandeunautre « L’approche del’Étatdevrait-ellesefaireparla pas nécessairementplusconciliantes. Par exemple,onobservequelesuniversitésnesont nécessairement cequ’onauraitpucroireaudépart. L’influence desdifférentsmilieuxnerévèlepas résultats estplusouverteàl’égarddesemployés. sens. Parcontre,lagestionaxéesurl’atteintedes gestion àvuedonnedemoinsbonsrésultatsdansce de difficultéàadopterdesmesuresconciliation.La davantage axéessurlaréductiondescoûtsetontplus à jouerdesmomentsprécis.Lesentreprisessont du supérieurestimportant.L’Étataégalementunrôle donnée estintéressantepuisquel’onsaitquelesoutien cadres etmèresétaientpluscompréhensives.Cette les entrevuesqualitativesontrévéléquefemmes conciliation travail-famille,précise-t-elle.Parcontre, aucun lienentrelefaitd’êtreunefemmecadreetla Les donnéesdel’enquêtepostalen’ontfaitressortir les résultatsdel’étudeencequiconcernecadres. Mme Tremblayrépondégalementauxquestionssur des différentstempsdelavie. sociaux sontpossibles.Ilfautréfléchirauxarticulations plus grandesouplesseetdesadaptationsauxavantages le débutetlafindecarrièresontdespériodes parce qu’ilsysontentrésplustard.Defaçongénérale, voudront quantàeuxrestersurlemarchédutravail les prochainesannées.Ceuxdumilieudelapériode présentement l’âgedelaretraiteoul’atteindrontdans première périodedubaby-boomatteignent Mme Tremblayprécisequelespersonnesdela situation familiale. appréciation estdavantageliéeausalairequ’àla volontaires etdonctrèssatisfaitsdesrésultats.Cette des participantsauxexpériencespilotessont Le travailn’estpastoujoursfaitàlamaison.Laplupart L’employeur fournitl’équipementdans52 % descas. bureau. qui ontgoûtéautélétravailneveulentplusrevenir de retournerenarrièreparcequesouvent,lesemployés démontré qu’autermedecesexpériences,ilestdifficile expériences pilotesréaliséesdanscertainsmilieuxont seulement 26 % ontdesententesofficielles.Les Sur leplandesconditionsdetravail,danslesfaits, les secteursd’activité. bureau. Onnotedesdifférencesselonlesexeet 35 % deprofessionnelsetbeaucoup personnelde masculins danslamajoritédescas.Ontrouveaussi par catégorie,dans26 % descasils’agitdecadres, Lorsqu’on regardelarépartitiondestélétravailleurs à cetteformedetravail. syndiqués. C’estpourquoilessyndicatss’opposenttant travailleurs autonomesdontlaplupartnesontpas croissance rapide.Danslamajoritédescas,ils’agitde type detravailàdomicile,cequiconstitueune % ce % detélétravail.StatistiquesCanadaestimeà8 4 semaine. Seloncettedéfinition,ilyauraitmoinsde travailler àlamaisonaumoinsunejournéepar lequel, grâceauxordinateurs,unepersonnepeut nouveau télétravailetdetravailautonomepar CEFRIO estplusrestreinteetinclutlesnotionsde l’aide del’ordinateur.Ladéfinitionretenueparle fait parunepersonne,salariéeounon,àdistance définition large,onentendpartélétravailceluiquiest personnes (travailleurs salariésouautres).Selonune bureaux satellitesdécentralisés,etc.)oulestatutdes selon letemps,leslieux (centres detravailvirtuels, Le télétravailadoptedifférentesformesetpeutvarier possible? ». « Est-ce journaux : de conciliationetposélaquestionsuivantedansles testé l’opinionpubliqueausujetdedifférentesmesures des organisations(CEFRIO).L’équipederecherchea effectuée avecleCentrefrancophoned’informatisation Les résultatsprésentésiciproviennentd’unerecherche autonome sont-ils des solutions? Deuxièmepartie : Letélétravailetletravail PRÉSENTATION Bloc 2-Atelier6 : Diane-GabrielleTremblay peut-être créerdescommunautés virtuelles. au seindeleurquartier,avec leursvoisins,etc.Ilfaudra que lesgensdécouvrentune autreformedesociabilité intègre unminimumdeviesociale.Onserendcompte L’accroissement dutélétravailexigeraaussiquel’ony innovatrices. contradictions aveccertainespratiquesdegestion nécessaire quelesgenss’ycôtoient.Ilyadoncdes pour une« entreprise apprenante » puisqu’ilyest L’implantation dutélétravailpeutêtreplusdifficile progressive surlemarchédutravail. télétravail peutégalementêtreunoutilderéinsertion important delesintégreraumarchétraditionnel.Le handicapés, desblessés,etc.,mêmes’ilestégalement également contribueraumaintienenemploides différence. Cettenouvelleformedetravailpourrait assez importantpourquel’onpuissenoterune Actuellement, lebassindetélétravailleursn’estpas la pollutionetcelledesbesoinseninfrastructures. société, notammentlaréductiondestransportsetde Le télétravailpourraitpermettreplusieursgainsde travail. carrière etpourraientêtrefavorablesàcetteformede plus de55ans,souvent,ontmoinsd’aspirations norme; ilssepréoccupentmoinsdelavisibilité.Les dans ledomainedelatechnologie,celasemble trois quartslesouhaiteraient.Chezlesjeunesquisont 29 %,queletravailpourraitsefaireàlamaisonetles Les travailleursestiment,dansuneproportionde domestiques àleurtravail). femmes ontd’ailleurstendanceàjuxtaposerdestâches sur leplandomestiqueenverslestélétravailleuses(les notamment dufaitqueleshommesontplusd’attentes conflits aveclafamille.Cesrésultent un systèmeinformatiquemoinsperformantetles propension àtroptravailler,ladifficultésemotiver, avoir decollèguesetl’isolementquienrésulte,la inconvénients autélétravailcommelefaitdenepas En contrepartie,lestravailleursmentionnentquelques plein ouàtempspartiel. le sexe,maisdavantageselonquel’emploiestàtemps On observepeudedifférencesentrelesréponsesselon travail, latranquillitéetmeilleurequalitédetravail. concilier travailetfamille,lefaitdefuirmilieu le sentimentd’êtreplusproductifs,lapossibilitéde centres d’appels),lefaitdelimiterlesdéplacements, notons leshorairesplussouples(saufdanslecasdes Parmi lesavantagesquiressortentdutélétravail, 45 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 46 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 d’inciter lesgensàlacollaboration. gestionnaires, quidoiventréfléchiràlamanière solide. Selonelle,ledéfiestdavantageducôtédes présence surleslieuxdetravail,celan’estpastrès le sentimentd’appartenancereposeseulementsurla l’appartenance etaudéfiorganisationnel,maisquesi en effetbeaucoupd’importanceàlaloyauté, Mme Tremblayrépondquelemilieudetravailaccorde autonomes? » deviennent ousesententcommedestravailleurs a-t-il pasunrisquequ’aprèscertaintemps,lesgens organisationnelle dansunepratiquedetélétravail?N’y « Qu’en est-ildudéveloppementd’uneculture Une autrepersonnedemande : plutôt dansdesformulesmixtes. » – Non, répondlaconférencière,solutionréside «Y a-t-ilunesolutionuniverselle,demandequelqu’un. DISCUSSION de nombreuxenjeuxindividuels. démontré l’exempledestraducteurs.Ilyafinalement un risqued’effritementdustatutd’emploi,commel’a en milieudetravailetlestélétravailleurs.Ilyaaussi pas nécessairementéquitableentreceuxquirestent d’exemple, notonslarépartitiondestâchesquin’est par ailleurs,comportedesélémentsderisque.Àtitre Les gensdécouvrentdesavantagesautélétravail,qui, le virageambulatoire. La situationestd’ailleursplusproblématiquedepuis il faudracontinuerdedévelopperdesservicesgarde. solution àlaconciliationtravail-famille.Danscesens, Malgré sesaspectspositifs,letélétravailn’estpasune Mme LucieP Mme LucieP Mme LucieP Mme LucieP Mme LucieP Le Conseilpermanentdelajeunesseremercie sespartenaires apineau, ministredéléguée àl’Industrieetaucommerce apineau, ministredéléguée àl’Industrieetaucommerce apineau, ministredéléguée àl’Industrieetaucommerce apineau, ministredéléguée àl’Industrieetaucommerce apineau, ministredéléguée àl’Industrieetaucommerce Bloc 2-Atelier6 : Diane-GabrielleTremblay les protégercontrerisques. protection sociale.Lerôledel’Étatdanscesensest travail autonome.Voilàunevoied’avenirpourla pourquoi ilimportederépartirlesrisquesassociésau faudrait quecelaserépercutesurlesemployés.C’est Par ailleurs,sil’entrepriseenregistredesgains,il mais l’entreprisen’ygagnepasenproductiviténette. mesurent souventparunemeilleurequalitédetravail, dos » desemployeurs.Lesgainspourl’employeurse travail autonomeetletélétravailsefassent« sur le Mme Tremblayrépondqu’ilnefaudraitpasquele du vraietfauxtravailautonome. ce quiestdutravailautonome,notammentausujet la Loisurlesnormesdutravaildevraitadopterpour participant demandeaussiqueltyped’encadrement sur lescoûtsassumésparemployeurs.Un On s’interrogeégalementsurl’impactdutélétravail nouvelles valeursémergentgraduellement. » on saitquelessalairessonttrèsfaibles,maisde les subalternes.Pourcequiestdutravailautonome, coûte pluscher.Ilyadoncdesélémentsderisquepour certains employeursparailleurs,letélétravailleur positive, enautantqu’elleestfaitecorrectement.Pour plus enloinparexemple,ladiversificationest la conférencière.Pourlescouplesquisedéplacentde – Il estdifficilederépondreàcettequestion , estime participant. télétravail oudutravailautonome,demandeunautre « Mais est-ceunetendancesouhaitableque celledu concilier travail-famille-études. effectivement êtreuneavenueintéressantepour Mme Tremblayrépondquelatéléformationpeut décernés? » s’enquiertunparticipant. distance etquelleestlavaleurdesdiplômes « Quelle importancedonne-t-onàlaformation LA TRANSITIONÉCOLEETMARCHÉDUTRAVAIL sortie dusystème éducatif. situation enemploidesdiplômés, cinqansaprèsleur Les résultatspermettent de tracerl’évolutionla constituait letroisièmeobjectif visé. à unerelativestabilité professionnelle, cequi devait permettredeconnaîtrelesprincipalesembûches contribuent àlesenéloigner.Decettefaçon,l’étude précarité professionnelleetpersonnelleouencorequi maintien desjeunesdiplômésdanssituationsde comprendre lesdifférentsfacteursquiparticipentau mentionnés précédemment.Lesecondétaitde d’insertion socioprofessionnelledesgroupesdediplômés premier étantdeconstruiredestypesd’itinéraires La recherchecomptaittroisobjectifsprincipaux,le autres selonlesexeetniveaudescolarité. travail. Elleaobservéquelesrésultatsvariaiententre du marchétravailetdeleurpouvoird’actionau tation qu’ilssefontdeleurinsertionprofessionnelle, structurées, lachercheures’estintéresséeàreprésen- plusieurs années.Au étudiants ontétéinterviewésàdifférentesreprises,sur technique etdu1 diplômés dusecondaireprofessionnel,collégial durant unepériodededixans.Cetteétudevisaitles constituent lasynthèsed’uneétudequalitativemenée Les résultatsprésentésicisontpréliminaires.Ils services quileurssontofferts. l’assurance-emploi. Larecherchetraitaitaussides demeurer enemploietéviterl’assistance-emploi marché dutravailetlescompromisàfairepour Elle anotammentétudiélesobstaclesrencontréssurle leurs motivationsàpersévérerdanslesystèmescolaire. qu’ils occupentunefoissurlemarchédutravailet et del’université.Elles’estpenchéesurlesemplois s’intéresser auxdiplômésdusecondaire,collégial l’insertion desnon-diplômésquil’ontamenéeà Ce sontlestravauxquelachercheureamenéssur sont, enprincipe,mieuxpositionnésquecesderniers. moins connuequecelledesnon-diplôméspuisqu’ils professionnelle desjeunesdiplômés.Leursituationest longitudinale qu’elleafaitesurl’insertionsocialeet Mme Fournierprésentelesrésultatsd’uneétude PRÉSENTATION Animateur :M.YouriChassin et lavieautravail(CRIEVAT)del’UniversitéLavalchercheuserégulière Directrice ducentrederechercheinteruniversitairesurl’éducation Mme GenevièveFournier Bloc 3-Atelier7 er cycleàl’université.Environ150 moyen d’entrevuessemi- pour lesdiplômés ducollégial. absorbe plus que 21 %. Lamêmebaisse estconstatée universitaires alorsque dans lesecond,ellen’en cas, lagrandeentrepriseabsorbe 58 % desdiplômés mois etcinqansaprèslafin desétudes.Danslepremier d’entreprise. Descomparaisons ontétéétabliessix l’évolution dutauxdeplacement enfonctiondutype 5. Lachercheures’estégalementintéresséeà sont précaires. sphères deleurvie,d’autantplusqueleursemplois projets deviedesjeunesetlesfragilisentdansplusieurs d’études. Cesobligationscontrecarrentlesautres ont encoreentre10 000 $ et15 000 $ dedettes marché del’emploi,28%desétudiantsuniversitaires universitaires, lesplusendettés.Aprèscinqanssurle secondaire sontlesmoinsendettésetétudiants l’interprétation précédente.Lesdiplômésdu l’endettement selonlascolaritéviennentnuancer 4. Parcontre,lesdonnéessurl’évolutionde progressive évolution,selonleniveaudescolarité. l’insertion enemploifaitressortirunelentemais de scolarité,dix-huitmois,troisansetcinqaprès 3. Lamesuredel’évolutiondurevenuselonleniveau un emploidansleurdomainedeformation. C’est pourquoicertainsabandonnentl’idéedetrouver l’université, malgréunefaibleprogressionenregistrée. Cette situationtendàserépétertantaucollégialqu’à en plusobsolète. Il yadoncdangerqueleurformationdeviennedeplus temps, notammentpourlesdiplômésdusecondaire. n’indiquent pasdeprogressionsignificativedansle la formationreçue.Lesdonnéessurcesdeuxvariables des répondantsoccupentunemploisansrelationavec plus alarmante.Sixmoisaprèslafindesétudes,letiers formation selonleniveaudescolarité,lasituationest 2. Lorsqu’ons’attardeaulienentrel’emploietla marché dutravail. de difficultéaucoursduprocessusd’insertionsurle diplômés ducollégialsontceuxquiéprouventleplus considérés, onparvientàunimportantconstat : les ans aprèsl’obtentiondudiplômepourlestroisordres de l’emploi,sixmois,dix-huittroisansetcinq En observantlesrésultatsdel’insertionsurlemarché 1. 47 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 48 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 ajoutent : « Cela ne m’a pas aidé, mais je suis satisfait ». Cela nem’apasaidé,maisjesuissatisfait : « ajoutent ajoute dusérieuxauxyeux del’employeuret10 % le marchédel’emploi. même proportionquelediplôme n’aaucunevaleursur qu’ils ontobtenuleuremploi, ilsconsidèrentdansune tiers d’entreeuxestiment que c’estgrâceaudiplôme de lavaleurdudiplômeparlesjeunes.Alorsquele 8. Unautrevoletdel’étudeportaitsurlaperception fini. sécurité d’emploiet8 % estiment quecen’estjamais l’insertion estréussielorsqu’unepersonneaatteintla à lastabilité.Finalement,9 % répondentque % àl’accès de leurscompétencesdansleurmilieuet10 dans ledomained’emploi,10 % àlareconnaissance % larelientàmaîtrisedescompétences tandis que10 a traitaulienquiexisteentrel’emploietlaformation que lapersonneseréalise.Pour23%d’entreeux,elle que, peuimportelestatutd’emploi,elletientaufait estiment êtreuneinsertionréussie,30 % répondent Finalement, lorsqu’ondemandeauxjeunescequ’ils loyauté. diplômés, d’êtredesexploiteursetdemanquer les employeursdemettreencompétitionjeunes apprentissages faitsàl’école.Ilsaccusentégalement peu deresponsabilités.Plusieursjugentinutilesles l’impression d’êtrepeureconnusetqu’onleurdonne emplois qu’ilsoccupentouontoccupés,ils font surleplandesrêvesetaspirations.Dansles les difficultésd’insertionenemploi;compromisse La viepersonnelleestpeuabordéedanslesétudessur leurs commentaires. niveau destressetd’inquiétudeestperceptibledans bien-être psychologiqueetleurqualitédevie.Le années detravail,cequin’estpassansinfluersurleur péril parlaprécaritédel’emploi,mêmeaprèsquatre bénéficient. Leurautonomiefinancièreestmiseen de l’emploietlemanqueprotectiondontils certains thèmessontrécurrents,dontlepeudestabilité attentes parrapportautravailetmarchédutravail, 7. Lorsque,aprèsquatreans,onlesinterrogesurleurs la chercheure. devenaient plusréalistesaprèscinqans », commente chez lesdiplômésdusecondaire.« C’est commes’ils qui survientaprèstroisans.Latendanceestlamême importante decettecapacitésionlacompareàcelle après troisans.Aprèscinqans,onenregistreunechute Chez lesuniversitairesletauxplusélevéestobtenu l’emploi. huit mois,troisansetcinqsurlemarchéde travailleurs defairedesprojetsàlongtermeaprèsdix- 6. Onaégalementcomparélacapacitédesjeunes Un certainnombretrouvequ’il nombre deconstats : En conclusion,l’étudeapermisd’effectueruncertain « essoufflante». l’insertion » etlesfemmesdans réussie souvent dansl’insertion« manière générale,queleshommesseplacentplus « essoufflante » sontplus affectés.Onremarque,de secondaire, ceuxquisontdansuneinsertion itinéraire « réussi ». Parcontre,chezlesdiplômés du 46 et52 % desrépondantsquis’inscriventdansun secondaire etdel’universitésontcomparables,avec dans uneproportionde21 %. Lesdiplômésdu Les diplômésducollégialsontretournésauxétudes « scolaire » puisqu’ilssontretournésauxétudes. L’insertion des10 % restantsaétéqualifiéede difficile surleplandel’emploi,desfinances,etc. ne sontpascontentsdutout,quiviventunesituation % qui » pourles16 chaotique leur situation.Elleest« est « essoufflante » : ilsnesontpastrèscontentsde %, elle sur lemarchédutravail,maiscontents.Pour18 des répondants,c’est-à-direqu’ilssedisentinstables % » pour15 sinueuse emploi etlaformation.Elleest« maintien duchoixinitialetlelienentrepremier rapport àl’emploietlasituationfinancière,le l’acquisition d’unemploistable,lasatisfactionpar « réussie ». Onentendparinsertion« réussie » d’insertion. Aprèsquatreans,40 % lajugent leur itinérairesurlemarchédel’emploietleurstypes 9. Finalement,onademandéauxjeunesdequalifier uniquement aux besoinsdel’entreprise. système scolairedoits’adapter. Ilnedoitpasrépondre employeurs? » Onpeutd’oresetdéjà direquele responsabilité dugouvernement, dessyndicats, démobilisation desjeunes diplômés?Quelleestla demander : « Quels sontlescoûtssociauxdecette Compte tenudecesconstats, ilimportedese insertion; ilssesententpeusupportésetrésignent. • l’emploi; • • est lahaussedesexigencesemployeurs; • • • diplômés; • • • • Bloc 3-Atelier7:GenevièveFournier les jeunesdiplômésportentseulslepoidsdeleur il yaruptured’équilibreentrelaformationet le diplômen’estplusunegarantie; l’un deseffetsperversdelahaussescolarisation les diplômésn’ontpasl’impressiond’êtrereconnus; le diplômeaunefaiblevaleurmarchande; le marchédutravailn’arrivepasàabsorberles la grandeentreprisesedéresponsabilise; projets personnels; 40 % desdiplômésnepeuventréaliserleurs les diplôméss’appauvrissent; sont maintenant “autorisées” à utiliser la flexibilité... » sont maintenant“autorisées”àutiliserlaflexibilité... déréglementation dumarchétravail,lesentreprises – Oui, toutàfait,répondlachercheure. Avecla demande uneautrepersonne. – Peut-on faireunlienaveclamondialisation? » Fournier. après cinqanssurlemarchédel’emploi,préciseMme encore qu’ilstravaillenttoujoursausalaireminimum qu’ils netravaillentpasdemanièrerécurrenteou Nous avonsconcluàunappauvrissementdufait – diplômés, demandeunparticipant. « Comment a-t-oncalculél’appauvrissementdes n’a pasétéétudiée. répond parlanégativeenprécisantquecettevariable sont davantagetouchésparlechômage.MmeFournier représentation desanglophonesdefaçonàvérifiers’ils L’un d’euxdemandesil’étudetientcomptedela participants sontinvitésàdiscuterdelaquestion. À lasuitedeprésentationchercheure,les DISCUSSION Bloc 3-Atelier7:GenevièveFournier de plusenjeunesnondiplômés. les « mauvais » diplômes.Deplus,ilyaurapeut-être va secreuserentrelesdiplômés,« bons » et le typedediplôme.Cequiestcertain,c’estqu’unécart également yavoirdesécartsentrelesdiplômésselon et 2000desproblèmesimportantsontsurgi.Ilpeut depuis 1982,uneprécarisationdel’emploi.Entre1980 en fonctionduprofildémographique,onobserve, tente dedéfinirl’avenirl’insertionprofessionnelle d’autres perspectives.Ainsi,elleaffirmequelorsqu’on La réponsedeMmeFournier,enconclusion,ouvre est laresponsabilitédessyndicatsàcesujet. l’emploi estparfoisundanger.Ilsedemandequelle Un desparticipantsestd’avisquelaprotectionde social danslepartagedesresponsabilités. Mme Fourniermetl’accentsurl’importanceduréseau participant. responsabilité duchercheurd’emploi? » demandeun « Quelle estlaresponsabilitédel’entrepriseet 49 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 50 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 RÉALITÉS DUMARCHÉDEL’EMPLOI LES NORMESDUTRAVAIL : LESADAPTER AUXNOUVELLES régulier ETn’assurepasde revenussuffisants ». précarisation comme« ce quin’est pas untravail précarisation dutravail. L’organismedéfinitla commente-t-elle. Concrètement,celasignifieune déréglementer, aunomdelacompétitivité », nous ditquec’estpournotrebienqu’ilfaut On pressions àlabaissesurlesconditionsdetravail.« déréglementation desmarchés,etc.,quicréent mondialisation, àlalibrecirculationdescapitaux, le contexteachangé.Quel’onpenseàla contrôlables. Or,22 ans aprèssonentréeenvigueur, employeur, surleslieuxdel’entrepriseetàdesheures plein, àduréeindéterminée,effectuépourunseul La Loiaétéconçuepourletravailrégulier,àtemps sans toutefoisqu’uneréformemajeurenesoiteffectuée. » etletravaildesenfants, orphelins concerne lesclauses« modifications yontétéapportées,notammentencequi parentaux etdel’article41.1.Depuis,certaines importante aétéfaiteen1990ausujetdescongés subi diversesmodificationsparlasuite.Unerévision Adoptée en1979,elleestentréevigueur1980eta l’application. soustraire, mêmevolontairement,nienréduire une loid’ordrepublic,c’est-à-direqu’onnepeutnis’y qu’on yapportelesaffectentaussi.Finalement,c’est touche aussilessyndiquéspuisqueaméliorations 60 % destravailleursnesontpassyndiqués.Elle donc uneLoiquiagrandeimportancepuisque syndiqués desabusemployeurs,d’autrepart.C’est patronal, d’unepart,etnotammentàprotégerlesnon- vise àlimiterl’arbitraireetcontrebalancerlepouvoir est méconnue.ElledoitêtreuneLoideréparationqui prioritaire pourladéfensedesnon-syndiqués,maiselle La Loisurlesnormesdutravail(LNT)estunoutil prioritaires pourl’organisme. sens. Parmiles80revendicationsénoncées,sixsont souhaite obtenirl’appuidel’opinionpubliquedansce campagne pourladéfensedesnon-syndiquéset L’organisme PRÉSENTATION Animatrice :MmeClairandréeCauchy Organisme Mme EstherPaquet, Bloc 3-Atelier8 Au basdel’échelle Au basdel’échelle mèneactuellementune des traducteursestégalement trèsconnu. deviennent destravailleuses autonomes.L’exemple été faitespourqueles serveusesdebrasserie les produitsdusalon.Certaines tentativesontaussi », maisnepeutchoisirsonhoraireetdoitvendre chaise louer sa autonomes. Parexemple,unecoiffeusedoit« est detransformerlessalariésentravailleurs sociales. L’unedesnouvellespratiquesemployeurs travail, pasplusd’ailleursquelepaiementdescharges Le travailautonomen’estpascouvertparlesloisdu Letravailautonomeinclusdansle champ d’applicationdutravailsalarié 2. mais l’organisme Rochon apromislaconstitutiond’uncomitéd’experts, donc d’unerevendicationtrèsimportante.Leministre comparables. L’actuelarticle41.1estincomplet.Ils’agit à chacunl’accèsauxavantagessociauxetdessalaires principe del’égalitétraitementassureraitàtouset agences deplacementtemporaire.L’introductiondu grandes entreprisesquébécoisesontrecoursàdes et n’offrentquetrèspeud’avantagessociaux.De On saitquelesemploisprécairessontmoinsbienpayés L’égalitédetraitementparuneLoiqui aurait véritablementuncaractèreuniversel 1. création d’emploisdequalité. démontrant quedesavantagespeuventêtretirésdela principe del’égalitétraitementdanslaLoieten la précarisationdemain-d’œuvreenintroduisantle L’organisme étaient atypiques. des salariésàtempsplein;touslesautresemplois emplois ontétécréés,dont27 % étaientoccupéspar statistiques, de1976à1995,670 000 nouveaux etc. Onestloindusalariattypique.Selonles temporaire, àlapige,domicile,surappel,autonome, les statutsd’emplois : àtempspartiel,contractuel, de plusenfréquemmentdifférentsnomspourtous particulièrement lescoûtsdemain-d’œuvre.Ontrouve Il permetdediminuerlescoûtsproductionet Le travailprécaireestavantageuxpourlesentreprises. Au basdel’échelle Au basdel’échelle veutmettreunfreinà restesceptique. 51 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 52 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 par mois. droit àuncongédemaladieunedemi-journéepayée « fractionnables » etles travailleursdevraientavoir responsabilités familialesdevraientêtre de 36heuresconsécutives.Lescinqjourspayéspour de huitheuresconsécutivesetunreposhebdomadaire semaine. Ilrevendiqueégalementunreposquotidien même journéeetaprès45heuresdansune s’appliquerait aprèsneufheuresdetravaildansune de refusd’effectuerdesheuressupplémentaires,qui permanent delajeunesse,etl’instaurationd’undroit normale dehuitheures,toutcommeleConseil pause santé. Actuellement, laLoineprévoitnireposminimum, Laconciliationtravail-famille etlavie personnelle 4. stabiliser l’emploietdelimiterl’arbitraire. Cette périodedoitêtreramenéeàunanafinde syndiqués ontmoinsdetroisansservicecontinu. beaucoup troplongue.Eneffet,52 % des non- protection contrelecongédiementsanscauseest de troisansservicecontinupouravoirdroitàla Dans lecontextedelaprécaritél’emploi,période un an Lapériodedonnantdroitaurecours contre lecongédiementsanscauseramenéeà 3. en statutdetravailleurautonome. pratique quiconsisteàtransformerlestatutdesalarié le travailleurautonomeetd’interdirelanouvelle d’inscrire danslaLoiuneprésomptiondesalariatpour La premièredemandede Au basdel’échelle Au basdel’échelle revendiqueunejournée estdonc L’organisme Pourcontrerleharcèlement psychologique autravail 5. familles àfaiblerevenusoientprévuesdanscesens. emploi-service, etquedesmesuresdesoutienaux des gardiennesdelaLoi,incluantceluiauchèque Au basdel’échelle semaine detravailetl’obtentiondusalaireminimum. La demandedel’organismevisel’ajustementleur vulnérables. Plusieurscasd’abussurviennent. du salaireminimum.Ellessontisoléesettrès $, soitsousleseuil semaine àunsalairehorairede5,70 protection, ellestravaillentenmoyenne49heurespar les domestiquesrésidentesbénéficientd’unecertaine actuellement parlaLoisurlesnormesdutravail.Si malades, âgéesouhandicapéesnesontpascouvertes Les gardiennesquis’occupentd’enfants,depersonnes Pouruneinclusioncomplètedes gardiennes etdesdomestiquesdanslaLoi 6. Loi surlesnormesdutravail. recours contreleharcèlementpsychologiquedansla L’organisme revendiquedoncl’inscriptiond’un les casdediscriminationqu’ellesprévoient. ce quiestdeschartes,ellespermettentunrecoursdans du travail(CSST)entreenjeucasdemaladie.Pour tandis quelaCommissiondesantéetsécurité Les recoursprévusauCodecivilsontpeuaccessibles Loi surlesnormesdutravail. meilleur véhiculepourcontrerlephénomènerestela du travailprécaire.Del’avisdesexpertsconsultés,le traités en2001-2002.Cettehausseestparallèleàcelle travail; ellesconstituentprèsde40 % desdossiers plus deplaintesharcèlementpsychologiqueau Bloc 3-Atelier8:EstherPaquet Au basdel’Échelle veutégalementabolirl’exclusion enregistredeplusen pas dedistinction.» – Oui , répondMmePaquet,puisquelaloineprévoit demande unautre. travailleurs àtempspartielqueceuxplein, « Cette mesurepourra-t-elletoucherautantles cela seraitassezmalvenupourl’employeur. » MmePaquetestimeque congédiement avantunan? avoir commeeffetperversdesouleverunrisque concernant lecongédiement : « Cela nepeut-ilpas Un participants’inquièteausujetdelamesure d’emploi. […]. » L’organismen’adoncpasprécisélesstatuts travaille actuellementmoinsd’heuresparsemaine pour lamêmeentrepriselemotifquecesalarié autres salariésquiaccomplissentuntravailéquivalent à unsalariésalaireinférieurceluiconsentiaux Un employeurnepeutaccorder : « l’organisme suggère La conférencièreénoncelelibellédel’articleque » statuts d’emploiavez-vousinclusdansl’article41.1? Quels : « Un autreparticipantdemandeàMmePaquet années, maisqu’ilsvontentenircompte. sur l’égalitédetraitementestprévudepuisplusieurs Mme Paquetprécisequelelibellédeleurrevendication l’échelle que lerestedel’année.Elledemandesi étudiants soientaussibienrémunéréspendantl’été travail faitpourunmêmeemployeur,lessalariés occupent desemploisd’été,afinque,pourunmême inclure uneclausesurlestatutdesétudiantsqui normes dutravail.Forcejeunessesouhaiteaussi traitement etquitouchel’applicationdelaLoisurles intégré unerevendicationconcernantl’égalitéde Force jeunesse.Ellerappellequesonorganismea La premièreinterventionestfaiteparlaprésidentede DISCUSSION Bloc 3-Atelier8:EstherPaquet compte appuyercetterevendication. Au basde connaître cetteLoi. » du travailquedevraitrevenirlaresponsabilitédefaire nos moyenslimités.C’estàlaCommissiondesnormes formations danstouteslesrégionsduQuébec,malgré davantage connue.Nousorganisonsaussides toutes lescommissionsscolaires,pourqu’ellesoit un affichageobligatoiredelaLoi,parexempledans d’autres organismesaussi,demandonsauminimum – Oui , répondMmePaquet,nous,etc’estlecas plusieurs laméconnaissent? demandes particulièrescomptetenudufaitque Mais pourcequiestdesonapplication,ya-t-ildes des modificationsàlaLoisurlesnormesdutravail. De façongénérale,ilesttrèsintéressantdeproposer « Une participantecommente : Cela sembletoutefoisdifficileenmilieunonsyndiqué. ce dernierdoitadopterdespolitiquesdetolérancezéro. donc qu’ilfautrendrel’employeurresponsableetque mériterait d’êtredavantagedocumentée. souvent lefaitdecollègues.Maiscettesituation cas. Danslesmilieuxsyndiqués,leharcèlementestplus harcèlement provientdessupérieursdans80 % des Mme Paquetprécisequ’enmilieunonsyndiqué,le demande quefairedevantcettesituation. harcèlement vientfréquemmentdespairs.Ellese Une participanteciteuneétudequimontrequele Paquet. » l’employé yseraégalementsoumis,répondMme Il devraêtredelaresponsabilitél’employeur,mais – un participant. – À quiincomberalefardeaudelapreuve,interroge harcèlement peutprendredifférentesformes. qui lesubissentdansleurmilieudetravail.Le Elles ostracisentetprovoquentl’isolementdesgens mais qui,autotal,vontrendreletravailinsupportable. qui, prisesisolément,peuventavoirl’airinsignifiant, « Le harcèlementestunensembledepetiteschoses à donnerauharcèlement,cequoiellerépond : Un participantinterrogeMmePaquetsurladéfinition Elle estime 53 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 54 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 la Loi. derniers puissentêtreassimilésauxdomestiquesdans les campsdevacances.LaFédérationsuggèrequeces de travaildesdomestiquesetcellesmoniteursdans Au basdel’échelle collégiale demandeàlaconférencièresil’organisme Une représentantedelaFédérationétudiante de travail. l’employeur devraitêtretenud’afficherlesconditions marché dutravail.Aumomentdel’embauche, citoyenneté pourpréparerlesjeunesàentrersurle ce senssoitajoutéeaucoursd’éducationàla D’autres participantssuggèrentqu’uneformationen aétabliunlienentrelesconditions être précisé. » devraity à lasemaine semaine d’unsalariéengagé« travail. Parexemple,lenombred’heuresdetravailpar uniformes, danslerespectdesnormesminimalesde comporterait uncertainnombrederubriques demande aumoinsuncontratdetravailqui Mme Paquetrépond,enconclusion,quel’organisme liste d’exceptions,etc. ? » un peulaformed’unbailouformulaire,avecune à uncontratdetravailunique,quipourraitprendre de fairemieuxconnaîtrelaLoi,est-ilpossiblepenser Uneautrepersonnesemande:« Lorsque vousparlez de l’échelle Mme Paquetrépondque,defaçongénérale, Bloc 3-Atelier8:EstherPaquet réclameuneabolitiondel’exclusion. Au bas LE RÔLESOCIALDESENTREPRISES d’investir. compte decertainscritèresnaturesocialeavant entreprises. Lesindividustiennentmaintenant la formationd’unereprésentationplusexactedes nouvelles technologiesdel’informationcontribueà élevées. L’éclairagefourniparlesmédiaset à lamondialisationsontégalementdeplusen l’environnement. Lesattentesdescitoyensparrapport que desinquiétudesgénéraliséesausujetde auraient doncavantageàentenircomptedemême profondément dansnotresociété.Lesentreprises d’une idéequis’enracinedeplusen consensus quigagneduterraindanslapopulation, ont uner 72 % desCanadiensconsidèren comptes àrendrequ’àleursactionnaires.Cependant, cette question,plusieursrépondentqu’ellesn’ontde sociale? profitent. banques, fournisseurs,gouvernementsetautresen Actionnaires, Les entreprisescréentdelarichesse. développement sontfaitspardesentreprises. des investissementsfaitsdanslespaysenvoiede le quartdesactivitéséconomiquesmondiales;80 % des entreprises.Deplus,200entreprisescontrôlent plus grandesentitéséconomiquesmondiales,50sont comme jamaisauparavant.Parexemple,surles100 qu’elles exercentdansnotresociétéuneinfluence occupent uneplacedeplusenimportanteet question estd’autantpluslégitimequelesentreprises sociale? », demandeM.Audetted’entréedejeu.La « Les entreprisesont-ellesuneresponsabilité PRÉSENTATION M. Animateur : Fonds desolidaritéFTQ desServicesrelationsaveclestravailleursdansentreprises, Directeur M. GillesAudette, Atelier 9 - Bloc 3 Agissent-elles selonlesrèglesdel’éthique? À esponsabilité sociale.Ils’agitdoncd’un Mais qu’enest-ildeleurresponsabilité Dominic Mailloux t quelesentreprises touche auxdroitsdelapersonne. l’auto-réglementation représenteunrisque,carelle Parlement modifielesloisenconséquence.Mais d’éthique peuventfairedespressionspourquele compétitive enraisondel’applicationrègles entreprises quiseplacentdansunepositionmoins règles devraientportersurdespointsprécis. Dans l’ensemble,ladémarcheestpositivemaisles l’on penseautravaildesenfantsparexemple. silence auprofitderéclamationsplusévidentes.Que importants pourlestravailleurssontpasséssous ailleurs, audelàdel’éthique,beaucoupd’autresdroits contrôle gouvernementaln’esteffectuéencesens.Par imposée pourl’établissementdesrèglesetaucun aussi limités.Ainsi,aucunerègleformellen’est Cependant, œuvre detellesrègles. les mesuresconcrètesetpratiquesvisantlamiseen contrôle. Lebalancieroscilleentrelesvœuxpieuxet et mettentaupointdesmécanismesappropriésde entreprise oubienilspartagentcetteresponsabilité ou bienilsdécidentseulsdel’éthiqueleur : dirigeants d’entreprisesquiadoptentcertainesrègles Deux tendancesprédominentactuellementchezles des fondshabituels. rendements sontégauxouparfoissupérieursàceux 3,374 milliardsdedollarsauxÉtats-Unisetleurs critères respectentl’éthiquetotalisentactuellement environnante. Ainsi, règles d’éthiquedépendaussicelledelapopulation de labonnesantédesentreprisesquiadoptent qui peuvents’approvisionnercheznous.Finalement, d’aider l’ouverturedumarchéàd’autresentreprises parfois d’obtenirdescapitauxgouvernementset reconnaissance qu’ellesseprocurentainsipermet remplir leursresponsabilitéssociales.La Par ailleurs,lesentreprisestirentdesavantagesà

les

fonds quirespectentl’éthique

les fondsdesentreprisesdont

sont Les 55 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 56 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 avec laprécaritéchezlesjeunes. social desentreprises,ilest aussipossibled’enfinir S’il estpossibledeconcilier larentabilitéetlerôle permanent delajeunesse sur cesujet. les recommandationscontenues dansl’avisduConseil précarité chezlesjeunesenreprenant,notamment, réflexion etnotredébatsurletravailatypiquela Il importedonc,selonM.Audette,depoursuivrenotre Conclusion que demaigresprogrès. ses règles,maisengénéral,lesentreprisesn’ontfait Carterpillar questions delaprécaritéenemploi.L’entreprise conduite ourèglesd’éthiquenecouvrentpasles Au regarddesjeunesenparticulier,lescodesde Responsabilités socialesetprécarité information ausujetdesentreprises. aux agencesdeplacementetdiffuserunemeilleure les loisirs.Ilestaussinécessairedelimiterlerecours équilibre doitêtreatteintentreletravail,lafamilleet long desavie,etenfaciliterl’accès.Unmeilleur aux conditionsdetravailchaqueindividu,toutau On devraitparailleursinclurelaformationrelative les entreprisesàfaireconnaîtreleursrèglesd’éthique. instaurer desmécanismesdesurveillanceetobliger responsabilités sociales.Ildoitdéfinirlesnormes, d’inciter lesentreprisesàconsidérerleurs Le gouvernementaunrôleimportantàjouerafin d’éthique des entreprisesdansladéfinitionderègles Quelques pistespouraméliorerladémarche bien-être delapopulation. démontrent quelalégislationauneincidencesurle associée auxdroitsdestravailleurs.Lesstatistiques provinces canadiennesenmatièredeprévention le Québecestenretardparrapportauxautres intégrée àuneloi.Certainesrecherchesontrévéléque exemple, l’augmentationdusalaireminimumaété des travailleurssoientinclusdanslalégislation.Par important decontinueràsebattrepourquelesdroits être vuecommeunsubstitutaurôledel’État.Ilest La responsabilitésocialedesentreprisesnedoitpas regard durôlegouvernement La responsabilitésocialedesentreprisesau ainclusunprincipesurlaprécaritédans faire qu’àlongterme. » socialement responsableoupas.Maiscelanepeutse l’investisseur d’évaluersiuneentrepriseest Autrement, ilestextrêmementdifficilepour des mécanismesdevérificationquisoientcrédibles. une vraieresponsabilitésocialedesentreprises,avec d’autres acteursconcernés,lesrèglesquibaliseraient gouvernement dedéterminer,encollaborationavec – Je pensequ’effectivement,c’estlerôledu les gouvernements,etc. ? elle-même établiesencollaborationaveclessyndicats, produire unbilansocialassortiderèglesqu’elleaurait des fondséthiquesnedevraitpasobligatoirement dit, est-cequ’uneentreprisequivoudraitfairepartie seraient adoptéessurunebasevolontaire?Autrement établirait desrèglesdecomptabilitésocialequi Est-ce qu’onnepourraitpascréerunorganismequi « Un autreparticipantdemande: le portefeuilledesdiversfonds. doit yallerdesonproprejugementlorsqu’ilconsidère que teloufondsestéthiquepas.L’investisseur de règlementsnicritèresquipermettentdire Un autreparticipantcommentelefaitqu’iln’yapas conditions quis’yrattachent. » doivent avoiradoptéuncodedeconduiteetles questions. Lesentreprisesquifabriquentàl’étranger donc desélémentsdenotrepolitiquequitouchentces des lois,normesdetravail,santéetsécurité,etc.Ilya politiques degestiondesressourceshumaines,respect automatiquement unbilansocialdel’entreprise : MRC. PourcequiestdesPME,nousfaisons national, desfondsrégionauxetdansles développement. OndoitaussitenircompteduFonds bénéficier d’investissementspourleur de solidarité,1 400 entreprisesquébécoisesvont – Actuellement, répondM.Audette,grâceauFonds « Le Fondsdesolidaritéest-ilunéthique? DISCUSSION Bloc 3-Atelier9:GillesAudette de stages,demandeuneparticipante. Qu’en est-ildel’embauche d’étudiantsetdecréation – négociations. les genspuissents’engagerdansderéelles pour arriveràunvéritablechangementetque prise deconscience.Ilfaudraaussiqu’ilsoitmodifié etc. LeprésentCodedutravailnefavorisepascette à laconditiondesjeunessurlemarchédel’emploi, l’amélioration dustatutprécaire,àlasous-traitance, les employeursportentuneattentionparticulièreà certainement unepressionsupplémentairepourque des entreprisesrègletout,maisellecréera précarité. Jenepensepasquelaresponsabilitésociale dirigeants d’entreprisesremettentenquestionla – Ilestdifficiled’interpréterlestendances.Plusieurs la responsabilitésocialedesentreprises? précarité etdecesnouvellesapprochesparrapportà du marchédel’emploiaveccequevoussavezla – Quellelecturefaites-vousdestendancesactuelles politiques deformation. s’assure aussiquelesentreprisessedotentde et del’utilisationdestravailleursd’agences.On produit danslecasdelaprécarité,sous-traitance politique encesens,contrairementàquis’est faite surlesentreprisespourqu’ellessedotentde financier quiysoitrattaché.Aucunepressionn’aété à moinsqu’ilyaitunesubventionouunincitatif M. Audette.Peud’entreellesfavorisentcettepratique, ne sontpasdifférentesdesautresàcetégard,répond Les entreprisesquifontpartieduFondsdesolidarité « suivre uneformation. marché dutravailenleurdonnantlapossibilitéde » desjeunesquisontsurle raccrochage favoriser le« des entreprises,lefaitqu’ellespuissents’engagerà reconnaît, commeindicateurderesponsabilitésociale Un participantdemandeàM.AudettesileFonds Bloc 3-Atelier9:GillesAudette F F F F F onds deSolidaritélaF onds deSolidaritélaF onds deSolidaritélaF onds deSolidaritélaF onds deSolidaritélaF Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires et desT et desT et desT et desT et desT ravailleuses du Québec ravailleuses du Québec ravailleuses du Québec ravailleuses du Québec ravailleuses du Québec édération desT édération desT édération desT édération desT édération desT actuellement. n’ont pasl’informationsurlesentreprises M. Audette croitlecontraireetsoutientquelesgens telle oufaçon,ellesvontfaireplusd’argent. » davantage sionleurdémontrequeellesagissentde socialement responsables.Ellesleserontbien comptable responsablequel’onvalesrendre ce n’estpasenexigeantdesentreprisesunbilan – Lesgensontdéjàtoutel’informationvoulueetque acceptable. soient clairespourdéterminercequiestsocialement basé surl’information.Ilfautdoncquelesrègles choix duconsommateur,quialederniermot,doitêtre choix enmatièredeproduitconsommation.Le de l’environnementoudestravailleurs,pourfaire qui utilisentdescritèressociaux,commelerespect faut avoirl’information.Ilyaactuellementdesgens « Pour faireunchoixéclairé,répondM.Audette,il responsabilité dansleschoixqu’ilsfont. sociale. Lesindividusontaussiunepartde profits etn’ontpasàsedonneruneresponsabilité appliquer… Ellessontlàavanttoutpourréaliserdes peuvent sedoterdesrèglesqu’ellesveulentbien Un autreparticipantsoulignequelesentreprises demande liéesauxbesoinsdemain-d’œuvre. » : c’estlàaussiunequestiond’offreetde pas seleurrer d’embaucher cesétudiantsparlasuite.Maisilnefaut entreprises serontouvertesauxstagesenvue d’entreprise; parexemple,danscertainsmilieux,les d’expérience. C’estaussiunequestiondeculture spécifiques, maisnedemandepasnécessairement désirant s’implanteraitdesexigencesdeformation arrive deplusenfréquemmentqu’uneentreprise – Onobservecertainestendancesencedomaine.Il ravailleurs ravailleurs ravailleurs ravailleurs ravailleurs 57 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 58 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 nmtu M. Animateur : Fédération canadiennedel’entrepriseindépendante(FCEI) Vice-président (sectionQuébec)dela M. RichardFahey, LA PRÉCARITÉENEMPLOICHEZLESJEUNES? LES PME : DESVOIESD’AVENIRPOURCONTRER d’œuvre etlefardeaudeladettepublique. surplus del’assurance-emploi,lapénuriemain- concernent lespolitiquesgouvernementalescommele gouvernementale. Lesautrespréoccupations » paperasse par semaineemployépourremplirla« une PMEdecinqemployés,ilfautcomptertroisheures fiscal etaufardeauadministratifréglementaire.Pour Les prioritésdegestiondesPMEonttraitaufardeau les PME. % desnouveauxemploissontcréésdans Québec et80 PME danspresquechacunedesmunicipalitésdu et danstouslessecteursdel’économie.Oncompteune comptent moinsde10employéssontsituéesenrégion On remarqueparailleursque82 % decellesqui constituées engrossesentreprises,maisPME. employés. Lesnouvellesentreprisesnesontplus moins decinqemployésetplus90 %, moinsde50 % desPMEont leurs employés.AuQuébec,prèsde75 sondage menéauprèsdesmembresdelaFCEIet conférence proviennenttoutesdesrésultatsd’un Canada. Lespositionsprésentéesdanslecadredecette La FCEIregroupequelques22 000 membresau autonomes etmettresurpiedleurproprePME. jeunes peuventêtreentrepreneursoutravailleurs l’embauche parlesPME.Audelàdutravailsalarié, précarité enemploichezlesjeunesrésidedans peut doncaffirmerqu’unepartiedelasolutionà de précarité,voirel’améliorationleursituation.On Selon M.Fahey,leurnombreélevéexpliquel’absence occupent uneplacetrèsimportantedanslesPME. moyennes entreprises(PME)duQuébec.Lesjeunes indépendante (FCEI)regroupeplusieurspetiteset La Fédérationcanadiennedel’entreprise PRÉSENTATION Patrick Kearney nombre decongés. dans lesPMEetàuneaugmentation de40 % du assiste àuneaugmentationdelaflexibilitédeshoraires officieuse et16 % defaçonofficielle.Depuis1998,on conciliation travail-famille,soit75 % defaçon % desPMEont despratiquesvisantàlafavoriser 91 assez grandeaubien-êtredeleursemployéstandisque % desdirigeantsdePMEaccordentuneimportance 95 En matièredegestiondesressourceshumaines,72à leurs emplois. raisons quiexpliquentleursatisfactionparrapportà puisqu’il tombeencinquièmeplacepourcequiestdes Le salairenesemblepasêtreunélémentdéterminant relationnel. existe entrel’employeuretl’employésurleplan travail plusflexiblesetenfin,pourlaproximitéqui personnels, ensuite,parcequ’ilsontdeshorairesde souplesse desemployeursparrapportàleursbesoins satisfaits pourlesraisonssuivantes.D’abord,la leur travail?Selonlesondage,ilssontmajoritairement Mais commentlesemployésdesPMEperçoivent-ils marché dutravail. d’études sontunebonnefaçond’intégrerlesjeunesau formation àleursemployés.Onobservequelesstages % etoffrirtoutdemêmela préfèrent payerlataxede1 sur laformationdemain-d’œuvre,plusieursPME » gouvernementale paperasse obligées deremplirla« professionnelle deleursemployés.Pournepasêtre à l’interne.LesPMEinvestissentdanslaformation force cesentreprisesàoffrirunepartiedelaformation qui représenteunproblèmemajeur.Cettesituation ne sontpascomblésdepuisplusdequatremois,ce emplois disponiblesdanslesPMEauQuébec,31 000 diplôme d’étudescollégiales(DEC).Surles46 000 diplôme d’étudesprofessionnelles(DEP)ouun chômage. Cesemploisdemandentgénéralementun qualifiée. Celacorrespondàenviron3 % du tauxde comblés auseindesPMEfautedemain-d’œuvre Au Québec,prèsde50 000 emploisnesont pas Bloc 3 -Atelier10 serez respectésparvospairs. employés. Sivousêtesdejeunesentrepreneurs, Les PMEontbesoindesjeunes.Ellestraitentbienleurs leurs entreprisespendantplusieursmois. ne peuventpasprofiterducongéparentaletlaisser système. Àtitred’exemple,lestravailleursautonomes et enréduisantleslourdeursadministrativesdu leur accèsaufiletsocial,enfavorisantlibrechoix davantage enréduisantleursimpôts,améliorant entrepreneurs. Legouvernementdevraitlesaider travailleurs autonomesseconsidèrentcommedes avoir deshorairesplussouples.Plusde82 % des Ensuite, pouraméliorersasituationfinancièreet être sonproprepatronetpourcréeremploi. Pourquoi devenirtravailleurautonome?D’abord,pour de surcroîtvaloriserletravailautonome. et dufardeauqu’imposentlesrèglements.Ilfaudrait de lalourdeuradministrative,lenteurdusystème aussi êtreréduitpuisque69 % desPMEseplaignent de l’information.Lenombreprogrammesdevrait endroits. Unguichetuniquefavoriseraitlacirculation s’engager dansplusieursdémarchesendifférents complète surledémarraged’entreprise,ilfaut l’heure actuelle,pourobtenirdel’information création d’unguichetgouvernementalunique.À d’amélioration delagestiondesPME.D’abord, Malgré cela,onpeutsuggérerlespistessuivantes d’emplois. développement denouvellesPMEetàlacréation incubateurs d’entreprisesquiinvitentau affaires. IlfautsoulignerqueleQuébeccomptedebons perçoit favorablementlapersonnequiselanceen par lamisesurpiedd’entreprisespuisquesociété Au Canada,lesjeunesenparticuliersontavantagés ne ressententdoncpaslebesoindesesyndiquer. Fahey estimequ’ilssontsatisfaitsdeleurtravailet M. À peine8 % desemployésPMEsontsyndiqués. Bloc 3 -Atelier10:RichardFahey pour lestravailleurs. de parentaletl’accèsvolontaire auxmesuressociales social, pourlaFCEI,signifie améliorerl’accèsaucongé – Non, répliqueM.Fahey. Améliorer l’accèsaufilet pas làunecontradictioncertaine? d’impôt, toutenaugmentantlefiletsocial.N’ya-t-il PME, vousditesqu’ilfaudraitfavoriserleurbaisse Lorsque vousparlezdesfacteursd’amélioration « : Fahey L’un desparticipantsinterpelledirectementM. n’avoir personne« dans leursjambes ». question. Lesgensveulentêtreleurproprepatronet contexte avaitétéfaiteavantdeposerunetelle M. Fahey répondparl’affirmative.Unemiseen l’assurance-emploi, etc.? » salariés, ilspourraientêtreadmissiblesàlaCSST, demande-t-il. Leura-t-onmentionnéqu’endevenant « Comment laquestionleura-t-elleétéposée?, travailleurs salariés. qu’ils nevoulaientpasêtreconsidéréscommedes autonomes aientmentionnéensigrandemajorité Un desparticipantsseditsurprisquelestravailleurs questions auprèsdesgouvernements. faudrait lesaideràtrouverdesréponsesleurs que lesPMEfavorisentlacréationd’emplois,maisil qui concerneledémarraged’entreprises.Ellesouhaite Elle offredesservicesàsesmembresycomprisence 000 travailleursautonomes, auQuébecseulement. et 3 M. Fahey précisequelaFCEIreprésenteentre2 500 démarches, interrogeuntroisième. » – Est-ce quelaFCEIpeutaiderlesjeunesdansleurs groupes d’âgeparlefiletsocial. moins préoccupésquelestravailleursdesautres – En effet,répondM. Fahey, lesjeunessemblent différents groupesd’âge,demandeunautre. «Y a-t-ildesaspectsimportantsquimarquentles comme dessalariés. travailleurs autonomesneveulentpasêtreconsidérés M. Fahey mentionneàceproposque69 % desjeunes travailleurs autonomesetlesdesPME. la catégoried’âgedanslaquellesesituentles intéressant, danslessondagesfuturs,dedéterminer Un participantaucolloqueestd’avisqu’ilserait DISCUSSION 59 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 60 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 précarité enemploi. psychologique desgensqui doiventfairefaceàla conditions detravaildans lesPMEetladétresse Finalement, ilaimeraitque M. Fahey commenteles à 20moisdesalaireminimum sansaugmentation. » femmes etquel’augmentationde20sousfaisaitsuite minimum aétéhausséàlasuitedemarchedes sur lesemployés.Rappelons-nousquelesalaire syndicales puisquelepatronexerceungrandcontrôle d’une PMEestpeupropiceàlaformationd’unités de main-d’œuvre?Onpeutplusavancerquelecadre est siélevée,commentpeut-onexpliquerlapénurie Si lasatisfactiondesemployés sondage enquestion.« de l’emploietlasituationdanslesPMEremetle Un participantintervientsurlesliensentrelaprécarité payer cela,alorsquesacompétitivitéestfaible. Il fautsedemandersilaprovincealesmoyensde Canada, lesalaireminimumestplusélevéauQuébec. compare lasituationduQuébecaveccellereste entraîne doncunebaissedelacompétitivité.Sil’on des services.Unehaussedusalairedecespersonnes proviennent surtoutdel’industriel’alimentationet sujet. Lesgensquitravaillentausalaireminimum demande silegouvernementesttrop« positif » àce croissance del’économiesesituaità2 %. LaFCEIse hausse dusalaireminimumaétéde4 %, alorsquela où l’ontientcomptedel’économie.Cetteannée,la l’augmentation dusalaireminimumdanslamesure pas opposéeàlaréformedesnormesdutravailet à lagestiondesressourceshumaines.LaFCEIn’est dirigeants desPMEaccordentunegrandeimportance considéré commeunemesuredeconciliation.Les M. Fahey expliquequeletélétravailesteffectivement patronat s’oppose-t-ilàcesmesures? » de lapartdupatronatdernièrement.Pourquoile hausse dusalaireminimumontsuscitédesréactions humaines? Laréformedesnormesdutravailetla est l’importancedelagestiondesressources famille, est-cequevousincluezletélétravail?Quelle suivante : « Dans lesmesuresdeconciliationtravail- La discussionsepoursuitàlasuitedequestion informations. doit serendrepourobtenirl’ensembledes d’un desendroitsparmitantd’autresoùl’entrepreneur gens quiveulentdémarrerleurentreprise,maisils’agit » quiviseàrépondreauxquestionsdes entrepreneurs M. Fahey précisequ’ilyacertesleservice« info- questionne quelqu’un. existe déjà.N’ya-t-ilpaslàundédoublement? », gouvernemental unique,maiscegenredeguichet Dans lespistesdesolutions,vousparlezd’unguichet – de l’expansion.» de diminuer,alorsquelesPMEcontinuentprendre importantes auQuébec.Maiscesdernièresnecessent ne peutnierquelesgrandesentreprisessont avec unemultitudedePME,commenteM.Fahey.On – Les grandesentreprisessonteffectivementenréseau fréquemment autourd’ellesquegravitentlesPME. particulièrement enrégion,puisquecesont « Les grandesentreprisesrestentimportantes, Un participantfaitunedernièreintervention : travailleurs. reconnaissance descompétencesappartientaux remplir la« paperasse » quis’yrapporte.Defait,la à leursemployés,mais77 % affirmentnepasaimer Effectivement, 96 % desPME offrentdelaformation adopter unenouvellepolitiquedeformationcontinue. M. Fahey estimequ’ilestclairqueleQuébecdoit de lareconnaissancedesacquis? les PME,malgréchiffresofficiels.Or,qu’enest-il résultats dusondagedémontrentqu’elleexistedans Pour cequiestdelaformationenentreprise,les etc. Bref,desgensquiontuneformationspécialisée. minimum, maisaussilesmécaniciens,soudeurs, gens dusecteurdesservicesquisontpayésausalaire spécifier qu’enrégion,cenesontpasseulementles au moyendesalairesplusélevés? » Ilfaudraitaussi à lapénuriedemain-d’œuvreenattirantlesemployés employés, pourquoilesPMEtentent-ellesderépondre salaire nesemblepasêtreuneprioritépourles L’un desparticipantscommente:«S’ilestvraiquele importantes. salaire minimumadoncsubideshaussestrop augmentations défavoriselesalaireindustriel; industriel moyen.Àl’heureactuelle,lepourcentagedes doit, selonlui,correspondreàlahaussedusalaire pour cequiestdelahaussedusalaireminimum,elle ne peutexpliquerlapénuriedemain-d’œuvre.Ensuite, dire quecen’estpasuneprioritépoureuxetcela l’appréciation deleursconditionstravail.C’estdonc élément considéréparlesemployésdesPMEdans M. Fahey précisequelesalaireestcinquième Bloc 3 -Atelier10:RichardFahey ALLOCUTION DEM.JEANROCHON relations d’emploi. profondément modifiéles conditions detravailetles résultée sonttousdes phénomènesquiont mondialisation etlaconcurrence accruequienest technologies, l’explosiondes télécommunications,la axée surlesservices, l’évolution rapidedes Le passaged’uneéconomieindustrielleàune vingtième siècle. économiques quiontmarquéladeuxièmemoitiédu successives dechangementstechnologiquesetsocio- multipliés etcomplexifiés,sousl’effetdevagues n’est plusaussisimple.Lesliensd’emploisesont au coursdecettejournée,laréalitédumondetravail Aujourd’hui, commecelaaétéabondammentillustré formule consacréeparYvonDeschamps. trouver « un bonbossetunejobsteady », selonla vie. Doncl’ambitiondebeaucoupgens,c’étaitse cette époque-là,quandonavaitunejob,c’étaitpourla d’employabilité àpeuprèsillimitéedansletemps.À de lafabricationetsurtoutuneperspective permanent àtempsplein,généralementdanslesecteur la main-d’œuvre,leliend’emploiétaitclair:unposte Il n’yapassilongtemps,pourlatrèsvastemajoritéde qui changerapidement. dernières années,donnetoutelamesured’unmonde La croissancedelaprécaritél’emploi,aucoursdes L’évolution dumarchétravail du travail. la consultationsurrévisiondeLoilesnormes colloque, demêmequedumémoireprésentélors chez lesjeunes de l’avispubliéen2001, À cetégard,j’apprécielapertinenceetprofondeur qualité desontravailetengagement. l’ensemble desonœuvre », etenparticulierpourla colloque, maisaussi,sij’oseainsim’exprimer,« pour jeunesse, nonseulementpourl’organisationdece féliciter etremercierleConseilpermanentdela Je voudraiségalementprofiterdel’occasionpour vous diremajoiedemetrouverparmivous. Je veuxd’abordvousremercierdevotreinvitationet Ministre duTravail Ministre d’ÉtatauxRessourceshumainesetauTravail, , danslafouléeduquelsetientce Emploi atypiqueetprécarité être particulièrement cibléeautourdece fait. sommes conscients etc’estpourquoinotre actiondoit une largemesure,associée auxjeunes.Nousen la main-d’œuvremoinsqualifiée. Cetteréalitéest,dans de qualitéetdesconditions deprécaritéquitouchent hautement spécialisésbénéficiant d’emploisstableset des avantagesimportants accordésauxtravailleurs les pluspauvress’estaccru, engrandepartieàcause équitable desrevenus.L’écartentrelesplusricheset est celuidelarépartitionrichesseetdupartage Le premier–etsûrementleplusvitaldecesenjeux l’ensemble delasociétéquébécoise. rejoint deuxgrandsenjeuxquidoiventinterpeller aussi beaucoupdefemmestouslesgroupesd’âge– touche unelargeportiondejeunesduQuébec,mais Cette situationnouvelle,multiformeetcomplexe–qui Deux grandsenjeux : équitéetqualitédevie d’insécurité profonde. d’assurance etderetraite,doncd’unesituation protection sociale,d’exclusiondesrégimescollectifs congédiements arbitrairesfréquents,d’absencede Nous parlonsnotammentdesalairesréduits, précarité. généralement déréglementésetgénérateursde le reconnaître–sontparnatureténus,transitoires, histoire. Carcesnouveauxliensdetravail–ilfautbien d’activité, ilestbienévidentquec’estuneautre Mais pourceuxquin’ontpaschoisicetteforme ou parsoucid’autonomie. familiales, pourfaciliterlapoursuitedeleursétudes de relationsd’emploi,quesesoitpourdesraisons cette multipliciténouvelledeconditionstravailet Il estcertainqueplusieurstrouventleurcomptedans y auneagencedeplacemententreeuxetunemployeur. engagés dansunerelationd’emploitriangulaireoùil contrat, télétravailleursainsiquebeaucoupdegens employés temporairesetàtempspartiel, employés permanents,travailleursautonomes, plusieurs appellent« à risque » –oùsecôtoient On seretrouvedoncdansunenouvellesociété–que d’un certaincaractèredepermanence. moitié destravailleursoccupentunemploiuniquedoté Si bienqu’aujourd’hui,onestimequ’àpeineplusdela 61 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 62 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 le salaireminimum. – nousavonsaugmentérécemmentde30centsl’heure préoccupations duConseilpermanentdelajeunesse Deuxièmement –etcelas’inscritdirectementdansles 21 ans. jeunesse quis’adressespécifiquementauxmoinsde d’intégration autravail,dontleprogrammeSolidarité Il existeégalementdesservicesdeformationet d’apprentissage, deformationetd’insertionenemploi. initiatives decréationd’emplois,desstages marché dutravail,placementenligne,des l’emploi, dontplusieurssourcesd’informationsurle Québec, offrentunegammevariéedeservicesd’aideà centres locauxd’emploisdanslesdix-septrégionsdu par Emploi-Québec.Cesmesures,géréesles mesures destabilisationl’emploimisesenœuvre Je pense,dansunpremiertemps,auxnombreuses économique quiendécoulesouvent. travail atypique,etenparticulieràl’insécurité être apportésauxproblèmesliésàlacroissancedu Toutefois, desélémentsdesolutionontcommencéà cadre d’unpostepermanent. prestation detravailenéchanged’unsalairedansle qui unissentunemployéetemployeurpourune conçues essentiellementenfonctiondesliensdetravail régissent actuellementlemondedutravailontété Les dispositionslégislativesetréglementairesqui Des élémentsdesolution plus faiblesdumonde. l’égard denotretauxféconditéquiestdéjàl’undes société québécoisesonténormes,enparticulierà Les problèmesquiendécoulentpourl’ensembledela famille, quandellesnel’empêchentpascomplètement. compliquent considérablementlaconciliationtravail- jeunesse, lesproblèmesassociésàl’emploiatypique de pertinencel’avisduConseilpermanentla de vie.Commelesoulignaitl’andernieravecbeaucoup ce quirejointaufondlanotionplusglobaledequalité vie professionnelleaveclafamilialeetpersonnelle, croissante, touchelanécessitédemieuxconcilier Le deuxièmeenjeu,quiprendaussiuneimportance Quatrièmement, j’aiannoncé,le1 par desreprésentantsjeunes. les contournementspossiblesquinousontétésignalés vigilants quantàl’applicationdelaloi,surveiller différents. Nouscomprenonsl’importanced’être disparité detraitementsentretravailleursd’âges la duréedesemainetravaileten1999sur Troisièmement, legouvernementalégiféréen1997sur dont legouvernementdisposepourrépartirlarichesse. demeure, aveclafiscalité,l’undesoutilsimportants importante, danslamesureoùlesalaireminimum l’incitation autravail.Ils’agitlàd’uneinitiative compétitivité desentreprises,l’impactsurl’emploiet le pouvoird’achatdestravailleursettravailleuses,la socioéconomiques, regroupésautourdequatreaxes : annuelle fondésuronzeindicateurs De plus,nousavonsinstauréunmécanismederévision notamment. femmes etlastratégiedeluttecontrepauvreté, la politiquefamille,lepland’actionàl’égarddes avec desobjectifssimilaires,soitlapolitiquejeunesse, principales politiquesgouvernementalesenrelation La révisionproposéetientcompteégalementdes dans l’avisduConseilsurletravailatypique. s’inspirent notammentdesrecommandationsfigurant contenues dansledocumentdeconsultation Je souligned’ailleursquecertainesdespropositions amélioré etefficaceauxrecoursdontilsdisposent. nombre detravailleursettravailleusesunaccès des conditionsminimalesdetravailàunplusgrand meilleure conciliationtravail-famille,l’élargissement : une consultation s’articuleautourdetroisgrandsaxes La révisionquenousproposonsdansledocumentde et l’exclusion. le filetdesécuritésocialeetluttercontrelapauvreté davantage d’équitéentrelestravailleurs,d’améliorer nombre depropositionsquiontpourobjectifsd’établir Internet duministèreTravail,contientuncertain consultation, quiestd’ailleursaccessiblesurlesite législation l’automneprochain.Ledocumentde du travail consultation surlarévisionde Allocution deM.JeanRochon , quimèneraaudépôtd’unenouvelle Loi surlesnormes er maidernier,une défense desintérêtstravailleurs, enparticulier formules derechangepour lareprésentationet Enfin, nousallonschercher àélaborerdifférentes régimes deretraiteetauxassurancescollectives. nouvelles réalités,c’est-à-direélargirl’accèsaux possible, adapterlesmesuresdeprotectionsocialeaux De plus,nousvoulons,danstoutelamesuredu salariés régisparle préserver, commenousavonspulefairepourles qui ontunliend’emploipuissentàtoutlemoins voulons doncprendredesdispositionspourqueceux une meilleureprotectionduliend’emploi.Nous les moyensde« stopper l’hémorragie », enassurant du travail Dans lecadredelarévision atypiques. travailleurs ettravailleusesquioccupentdesemplois besoins dereprésentationetprotectiondes Ce comitéaprécisémentpourmandatd’identifierles et auxautressituationsdetravailatypiques. travailleurs autonomes,auxentrepreneursdépendants Conseil permanentdelajeunesserelativesaux Ses travauxrejoignentplusieursrecommandationsdu les travailleursetemployeurs. multiples, deseseffetsvariésetdesobjectifsviséspar de lacomplexitécetteréalité,sescauses en situationdetravailnontraditionnelle,comptetenu spécifiquement surlesbesoinsdespersonnesvivant d’un comitéd’expertschargésdesepencher atypique, j’aiannoncéenmarsdernierlamisesurpied Enfin, pourtouteslesquestionsliéesautravail de laconsultationquisedérouleactuellement. représentant lesjeunesnousontexpriméesaucours Conseil permanentdelajeunesseetlesorganismes soigneusement lessuggestionsetpropositionsquele puis vousassurerquenousexaminerons dans ledocumentdeconsultationsontperfectibles.Je Je signaleaussiquelespropositionsmisesdel’avant maintenir lesavantagessociauxdontellebénéficie. protéger leliend’emploidelapersonnesalariéeetà qu’avec la parentale les normesdutravail et decongésparentaux,nousharmoniseronsla accordée auxjeunesparentslorsdecongématernité Par exemple,afinderenforcerlaprotectionsociale Allocution deM.JeanRochon , quidécouledelapolitiquefamiliale,ainsi , etaudelàbesoin,nousvoulonstrouver Loi surl’assurance-emploi Code dutravail avecla Loi surl’assurance Loi surlesnormes . , defaçonà Loi sur des recettestoutesfaites. des solutionsinnovatrices.Nousdevonsnousméfier Nous faisonsfaceàunenouvelleréalitéquiappelle évidemment, lestravailleurseux-mêmes. mais aussilesemployeurs,syndicatset,bien détient unepartiedelaclé : l’État,sansaucundoute, nous sommesenfaced’undéficollectifdontchacun Le gouvernementpeutfairesonboutdechemin,mais solution. gouvernement nedétientpas,àluiseul,lacléde Ce quejeveuxdire,plusclairement,c’estle univoque auxproblèmesposésparletravailatypique. La réalité,c’estqu’iln’existepasdesolutionglobaleet La nécessairesolidarité durables. les pluscriantsetdeposerjalonssolutions il mesemble,leméritedes’attaquerauxproblèmes elles seulesréglertouteslesquestions.Maisont, Mais jeneprétendspas,biensûr,qu’ellespuissentà s’inscrivent danslecadredel’actiongouvernementale. Ces actions,quejeviensd’évoquerbrièvement, ressources humainesenentreprise. développement ducapitalhumainetdelagestiondes politique dutravailaxéesurunestratégiede cet égard,nousprojetonsl’élaborationd’unenouvelle de prospectivesurl’évolutiondumarchétravail.À outil intégrateurquivanouspermettred’avoirunpeu Cela vanousmenerassezrapidementàdoterd’un adapter auxnouvellesréalitésdumondetravail. Nous avonsdoncentreprisunvastechantierpournous Travail. accessible àpartirdusiteInternetministère sur lessituationsdetravailnontraditionnelles,quiest activités ducomitéenrépondantàunquestionnaire Encore là,jevousinviteinstammentàparticiperaux bases sectorielles,régionalesouassociatives. formules pourraients’appliquer,parexemple,surdes pour lespersonnesensituationdetravailatypique.Ces 63 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 64 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 développement. groupes quilacomposentdecontribueràson nécessairement parsacapacitédepermettreàtousles prospérité, saqualitédevieetsonharmoniepassent Cette voie,c’estcelled’unesociétéconscientequesa groupes sociaux. employeurs ettravailleursentrelesdifférents la solidarité.Solidaritéentrelesgénérations, des chancesdesuccès : c’estcelledel’inclusionet En fait,iln’yaqu’uneseulevoiequim’apparaisseavoir un groupecontreautre. fondée surlesvieuxschèmescorporatistesouenjouant à laproblématiquedel’emploiatypiquequiserait façon, jenecroispasqu’onpuissearticuleruneréponse particulier celuidela« job pourlavie ». Delamême intérêt àreproduirelesmodèlesantérieurs,en Par exemple,jenesuispascertainquenousayons Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires aux Ressources humainesetauT aux Ressources humainesetauT aux Ressources humainesetauT aux Ressources humainesetauT aux Ressources humainesetauT M. JeanRochon,ministred’État M. JeanRochon,ministred’État M. JeanRochon,ministred’État M. JeanRochon,ministred’État M. JeanRochon,ministred’État Je vousremercie. consultations quisontencours. engagement etàparticiperdefaçondynamiqueaux je vousinviteplusquejamaisàpoursuivrevotre collectif auquelchacundoitcontribuer.C’estpourquoi Mais commejeviensdelerappeler,c’estunchantier accrus deprotectionsocialequ’ellesimposent. monde dutravail,etenparticulierparlesbesoins profondément interpellésparlesnouvellesréalitésdu l’ensemble dugouvernement,noussommes En somme,àl’échelledemonMinistèremaisaussi situations nouvellesetenconstanteévolution. qui nouspermettrontdemieuxrépondreàces mènera, assezrapidement,àdenouvellesinitiatives l’heure, l’élaborationd’unepolitiquedutravailnous sur lesnormesdutravail Et nousironsbiensûrau-delàdelarévision les nouvellesréalitésquifontl’objetdececolloque. révision desnormesdutravailquiprendraencompte l’Assemblée nationaleunprojetdeloiintégré Nous présenteronsdoncl’automneprochainà solidaire auxnouveauxdéfisdumondetravail. viennent, afinderépondrefaçonéquitableet guider notreaction,danslesmoisetannéesqui démocrate fondéesurlasolidaritéquivacontinuerde Or c’estprécisémentcetteinspirationsociale- amplement. initiatives dontjeviensdeparlerentémoignent gouvernement social-démocrate.Lesmultiples Ai-je besoindelerappeler?Jefaispartied’un Conclusion Allocution deM.JeanRochon ravail ravail ravail ravail ravail . Commejel’aiévoquétoutà Loi travailleurs. fiscales etl’accès àl’assuranceparentale pources développement dutravailautonome pardesmesures une certaineprospérité. Ilfaudraitaiderle télétravail constitueuneautre possibilitépourassurer durant lespériodesderalentissement économique.Le autonome. Cephénomène esttoujoursencroissance Un emploisurcinqestoccupéparuntravailleur combler denombreuxpostesavecdesjeunes. Un emploisurcinqdépenddel’ÉtatauQuébec.Ilfaut la main-d’œuvreestaussiunecontraintedumarché. lorsqu’elle estbonne.Finalement,levieillissementde économique estmauvaise;àl’inverse,ildiminue travail autonome.Ilaugmentequandlasituation moins traditionnels.Autreexemple : l’explosiondu de productiondansdessecteursquisontmoinsen besoins deflexibilité.Ilfauttransformerleprocessus Letroisièmedéfiestdetransformerles contraintes dumarchéenpossibilités,parexempleles 3. techniques pourcomblercettelacune. gens àsedirigerdanslesdomainesprofessionnelset de certainssecteurspointe.Ilfautencouragerles Leseconddéfitoucheladisponibilité delamain- d’œuvre etdel’emploi.Lamain-estabsente 2. l’investissement auQuébec,commenteM.Taillon. les investissements.Ilfautaméliorerlasituationde lourde etleconservatismeéconomiquenefavorisepas intéressante pourlesentreprises,labureaucratieest bonne main-d’œuvre,maislafiscalitén’estpasassez publics. Lecapitalderisqueestdisponible,ainsiqu’une rang encequiconcernelesinvestissementsprivéset entreprises quedanslesPME.LeQuébecestaudernier que l’onfaitactuellement,tantdanslesgrandes manquants auQuébec.Ilfautdoncfairemieuxquece Un retardde2 % représenteprèsde150 000 emplois chômage. Ondoitaméliorerlasituationdel’emploi. Lepremierestdecréerl’emploi. Lapremière forme deprécaritél’emploiestbienévidemmentle 1. trois grandsdéfis : Pour contrerlaprécaritéenemploi,ilya CONSEIL DUPATRONATQUÉBEC : GILLES TAILLON, CONTRER LAPRÉCARITÉENEMPLOICHEZLESJEUNES DÉBAT SURLESSOLUTIONSPRÉCONISÉESPOUR Mme NancyNeamtan, M. GillesTaillon, M. HenriMassé, Conférenciers etconférencières : président delaFédérationdesTravailleursetTravailleusesduQuébec président duConseilpatronatQuébec présidente duChantierdel’économiesociale « précarisé » l’emploi. « précarisé» connues. Maisenmêmetemps,onn’ajamaisautant économique commeleQuébecn’enavaitjamais On vientdetraverserdouzeannéescroissance l’entreprise. pas ledéveloppementdeliensfidélitéenvers en plusprécairesetàtempspartiel.Celanefavorise l’entreprise… C’estnormal : lesemploissontdeplus plus deliensfidélitéentrelesemployéset de laprécarité.Lesemployeursseplaignentqu’iln’ya maintenant unstatutprécaire.Onentredanslaspirale Dans lesecteurpublic,lamajoritédesemployésont sont devenuesunmodedegestionpourlesentreprises. roulement del’économie.Laflexibilitéetlaprécarité en bonnepartiecetteprécaritéquiempêchelebon de lapremièremaison,auto,etc.C’est Les dettesd’étudesretardentchezlesjeunesl’achat la précaritédel’emploiavaitfaitunbond136 %. précaires. Toutefois,aucoursdesannéesantérieures, nouveaux emploiscréésetunediminutiondes de ladernièreannée,onanotéuneaméliorationdes s’intéressent ets’investissentdanscedossier.Aucours en emploi.Jesuiscontentdevoirquelesjeunes Je nesuispasspécialistedelaquestionprécarité ET DESTRAVAILLEUSESDUQUÉBEC : FÉDÉRATION DESTRAVAILLEURS HENRI MASSÉ, Taillon. qui peutveniràboutdelaprécarité,commenteM. puissent veniràboutdelaprécarité.Cen’estpasl’État celui decroirequelespolitiquesgouvernementales Il yacependantcertainsécueilsàéviter,notamment plus, ilfautfairemieux. entre lavieprofessionnelleetpersonnelle.Ilfautfaire Dans lesentreprises,ilfautdévelopperlaconciliation 65 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 66 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 entreprises communautaires, iln’yauraitpas autres, unmoyendesauver lesrégions.Sans est enpleineexpansion.L’économie socialeest,entre de milliersd’emplois.Lemarché del’économiesociale d’entreprises sansbutlucratif quigénèreunecentaine production. Ellereprésente actuellementunensemble sociale renvoieàunethéoriecollectivedesmoyensde aspirations parrapportauchangement.L’économie Dans ledomainedel’économiesociale,nousavonsdes des projetsetdevivreunecitoyennetéactive. aspirations personnelles.J’aifaitlechoixdepartager source derevenus,maiségalementuneréponseàdes considérer montravailcommen’étantpasqu’une meilleure etplusdémocratique,j’aifaitlechoixde décidant decontribueràl’élaborationd’unesociété eu d’emploiàtempspleinnidepermanence.En toujours occupédesemploisprécaires;jamaisjen’ai sujet delaprécaritéenemploi!Effectivement,j’ai Il estironiquepourmoideprendrelaparolesurle CHANTIER DEL’ÉCONOMIESOCIALE: NANCY NEAMTAN, on estendroitdes’attendreàcequeçarapporteici. tout, sionfinancedescompagniesetentreprises, qu’on arriveraàcréerdebonsemploischeznous.Après caisses deretraite.C’estparl’investissementéthique Finalement, ilfautrepensernotrefaçondegérernos employés àtempspartieletdestemporaires. autonome. Ilfautaussis’occuperdelaprécaritédes problème actuelestl’expansiondufauxtravail autonome. Cedernierexistedepuisdeslunes,maisle la législationpermettraitd’encadrerletravail faire reculerlentementlaprécaritédutravail.Ensuite, qui permetd’améliorerlesconditionsdetravailet pour contrerlaprécarité?D’abord,syndicalisation Maintenant, quellessolutionsdoit-onmettredel’avant le tissusocialnord-américain. » dans trous plus agressifsetilyauraitencorede« vaincre laconcurrence,lesÉtats-Unisseraientencore cela risqueraitdebouleverserl’ordreétabli.Pour et « faire d’aussigrostrousdansletissusocial » car » dansle libéralisme aussi loin qu’il nefallaitpasaller« des financessousBillClintonaaffirméauxEuropéens de mesuressociales.Àcepropos,unancienministre ici qu’auxÉtats-Unis,cequis’expliqueparl’existence mais onpeuttoutefoisdirequ’ilyamoinsdeviolence de lapopulation?Nous!Letissusocialestencorefaible, entreprises. D’accord,maisquis’occupedelasécurité de syndicalisationetlefaibletauxd’impositiondes croissance économiquesontlaflexibilité,lefaibletaux Selon RaymondChrétien,lesfacteursassurantla Débat -M.HenriMassé,GillesTaillonetMmeNancyNeamtan plus solidaire,démocratiqueetéquitable. les façonsdefaireactuellesetallerversuneéconomie matière dedéveloppementéconomique.Ilfautrevoir de fairepourrépondreauxaspirationsdesjeunesen en travaillant.Ilfautrevoirlesfaçonstraditionnelles une façondeparticiperconcrètementàlasociété,tout sement professionneletsocialdestravailleurs.C’est Le Chantierdel’économiesocialepermetl’épanouis- améliorées danscesecteuréconomique. conditions detravaildesfemmessontégalement positivement àlahaussedusalaireminimum.Les Les différentssecteursdel’économiesocialeontréagi aux personnesenestunexemple. d’emplois habituels.Lesecteurdelarelationd’aide Il s’agitsouventdegensquisontexclusdeschamps besoins d’intégrationdesjeunesetmoinsjeunes. Les entreprisesd’économiesocialerépondentaux probablement « au noir ». entreprises del’économiesocialefonctionneraient travail estaussitrèsimportante.Autrement,plusieurs est de7 $ l’heure.L’expériencedeladémocratieau alors quedanslesgarderiesprivées,lesalairemoyen employés touchentunsalairemoyende15 $ l’heure, centres delapetiteenfance(CPE)parexemple,les l’organisation destravailleursyestmeilleure.Dansles sur dixdanslesecteurdel’économiesociale.Deplus, survivent aprèscinqans;leratioestdeseptentreprises PME, onconstatequeseulementtroisPMEsurdix celui desentreprisesprivées.Lorsqu’onlecompareaux d’économie socialeyestpresqueaussidiversifiéque beaucoup d’informationsquicirculeraient.Leréseau possible d’obtenirdel’aide. » de travailoùcesproblèmes sontreconnusetoùilest : Mme Neamtan M. Massé : « Je penselamêmechose. » l’avis despanélistesàcesujet. » dramatiques surlaviedesindividus.J’aimeraisavoir emploi etquecelaadesrépercussionsassez détresse estsouventlerésultatdelaprécaritéen l’ampleur chezlesjeunes.Nousavonsvuquecette psychologique estunfléauquinecessedeprendre un atelier,nousavonspuconstaterqueladétresse Dans : « Un participantsoumetunepremièrequestion des différentssecteursdel’économie. colloque sontinvitésàdiscuteraveclesreprésentants À lasuitedeprésentation,lesparticipantsau DISCUSSION

« Il esttrèsimportantd’avoir unlieu « ce phénomène. » les yeux,nousavonsmaintenantuneloiquiencadre grâce auxjeunesquinousontmiscesclausesdevant ont faitpreuvedecorporatismegénérationnel,mais ». Ilestvraiquecertainesunitéssyndicales orphelins « que laFTQaappuyéloiconcernantlesclauses « Onn’ensigneplus!répondM.Massé.C’estpourça Pourquoi? » collectives comportantdesclauses“orphelins”. jeunes, maislessyndicatssignentdesconventions parlez decombattrelaprécaritéenemploichezles « M. Massé,interpelleuntroisièmeparticipant,vous syndicalisation, moinsilyadeprécarité. » plus enêtresyndiquésetqueilyade d’autres pas.Ilfautretenirquelesjeunesveulentde société : ilyadesgensquitravaillentvraimentdur, : M. Massé » employés etlessalairesaugmententgraduellement. compétition féroce.Ondemandelemaximumaux M. Taillon : « Les entreprisesfontfaceàune l’abus? » syndicats soientutilisésàoutranceetqu’ilyaitde même sens? ». « M. Massé,est-ilpossiblequeles scolarité, maisquelessalairesnevontpasdansle plus enleursexigencespourcequiestdela comment expliquerquelesentreprisesaugmententde M. Taillon, : « questions àl’intentiondesconférenciers la précarisationdessalaires.Iladresseplusieurs majeures delaprécaritésocialeestbienévidemment Un autreparticipantnotequel’unedescauses Débat -M.HenriMassé,GillesTaillonetMmeNancyNeamtan Le Conseilpermanentdelajeunesse remerciesespartenaires Confédération desassociations d’étudiantset Confédération desassociations d’étudiantset Confédération desassociations d’étudiantset Confédération desassociations d’étudiantset Confédération desassociations d’étudiantset

« Le mouvementsyndicalestlerefletdela « étudiantes de l’UniversitéL étudiantes de l’UniversitéL étudiantes de l’UniversitéL étudiantes de l’UniversitéL étudiantes de l’UniversitéL revendications. » présentement beaucouptroploindansleurs travailleurs. Safaiblesseestquelessyndicatsvont d’avoir faitréaliserdesprogrèsimportantspourles M. Taillon : « La force dumouvementsyndicalest positifs aumouvementsyndicalselonvous? » M. Taillon,ya-t-ildespoints : « Une dernièrequestion concerne. » travail seraaccueilliefavorablementencequinous Mme Neamtan : « Toute améliorationdesnormesdu » goût, maisils’agitd’unpasdanslabonnedirection. Le projetdeloinevapasassezloinànotre : « M. Massé plus grandnombredecongés. » les coûts,notammentencequiconcernel’octroid’un mesures quel’onveutinstaurer.Ilfaudraitenvérifier M. Taillon : « Il yades pointspositifsàcertaines des représentantsprésents. travail? », demandealorsunparticipantàl’ensemble « Que pensez-vousdelaréformedesnormesdu c’est cequenousdéplorons. » empêche l’implantationdenouvellesentrepriseset pour créerdesemplois.Lalégislationtroprestrictive suffisamment d’entreprisesenbonnesantéfinancière M. Taillon : « Ce qu’onsouhaite,c’estqu’ilyait faire diminuerlaprécaritéenemploi. » qu’on nepeutsefieràlacroissanceéconomiquepour d’après l’interventiondeM.Massé,ilsembleclair voie législativepourcontrerlaprécaritéenemploi.Or, fort importante.Vousnousinvitiezplustôtàéviterla vivre, aucoursdesdernièresannées,unecroissance M. Massé arappelépoursapartquel’onvenaitde Taillon, vousavezparlédecroissanceéconomique. Une autreinterventionvadanslesenssuivant : « M. aval aval aval aval aval 67 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 68 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 le gouvernementduQuébec. Consultation publiquesur lapolitiquefamilialepour femmes duQuébecetde commissairelorsdela Montréal, dedirectricegénéralelaFédérationdes d’éducation desadultesdel’UniversitéduQuébecà d’éducation desadultes,dedirectriceservices la villedeMontréal,directricel’Institutcanadien Service dessports,loisirsetdéveloppementsocialde Famille etdel’Enfance,d’assistante-directriceau postes desous-ministreadjointeauministèrela gouvernement duQuébec,M présidente duConseildelafamilleetl’enfance,au au mieux-êtredesfamillesquébécoises.Actuellement femmes. Elletravaillemaintenantàlapromotionet jeunes etdesadultes,puisauprèsdumouvement manifestée parsonengagementdansl’éducationdes de lacarrière M Le développementsocialreprésentelalignedirectrice Nicole Boily 1992. a étémembreduconseilgénéraldelaFTQ1987à International duTravailàGenève,en1991et1992 PME. IlareprésentéleCTCetlaFTQ,auBureau Seal, Sheraton,Hiltonainsiquedenombreusesautres Hawker- Siddeley,ContinentalCan,Crown,Corkand travailleurs dessociétéstellesqueStelco,Alcan, nombreux mandatspourlesMétallosavec syndicat desMétallos,de1979à1992.Ilaréalisé permanent puisdirecteurdelarégionMontréaldu joindre auFondsdeSolidaritéen1992,ilaété dans ledomainedesrelationsdetravail.Avantse Monsieur Audetteaplusde30annéesd’expérience situations particulièresouderedressement. formation économiqueetd’intervenirdansdes d’investissement, demettresurpiedleprogramme entreprises quiontfaitdesdemandes syndicaux, d’effectuerl’évaluationsocialedes continues aveclesdiversresponsablespatronauxet de développement,chargésmaintenirdesrelations Audette estresponsabled’uneéquipedehuitagents FTQ, laplusgrandecentralesyndicalequébécoise.M. est uneinstitutionfinancièrecrééeetcontrôléeparla Fonds desolidaritédestravailleursduQuébec(FTQ) F avec lestravailleursdu Monsieur Audetteestdirecteurduservicedesrelations Gilles Audette NOTES BIOGRAPHIQUES Annexe me Boily. Elles’estd’abord ONDS me

DE Boilyadéjàoccupéles S OLIDARITÉ (FTQ).Le de Montréal.Ilestmariéetpèred’ungarçon. d’administration dontlaJeunechambredecommerce O’Donoughue etasiégésurplusieursconseils depuis 1990.IlprésidelaFondationGeorges Montréal. M.FaheyestmembreduBarreauQuébec a complétésonbaccalauréatendroitàl’Universitéde London SchoolofEconomicsandPoliticalScience,il et d’unemaîtriseendroitinternationaldesaffairesdu Détenteur d’unemaîtriseenadministrationpublique négociateur adjointauxaffairesautochtones. conseiller enpolitiquesénergétiquesetcomme conseiller juridiqueenaffairesconstitutionnelleset responsabilités augouvernementduQuébecàtitrede M. Faheyaexercédenombreusesautres gouvernementales del’entreprise.Entre1991et1996, il adirigéleservicedesaffairespubliqueset développement chezGazMétropolitain.Auparavant, Fahey occupaitlepostededirecteur,projets citoyens etcitoyennesduQuébec.Depuis1997,M. économiquement aubénéficedel’ensembledes des gouvernements,leurpermetdeprospérer entreprises d’icietqui,parsesreprésentationsauprès patronale quidéfendlespetitesetmoyennes plus de100000auCanada,laFCEIestl’association au Québec.Regroupant21000PMEQuébecet juin 2001,RichardFaheyestleporte-paroledelaPME canadienne del’entrepriseindépendantedepuisle11 À titredevice-présidentQuébeclaFédération Richard Fahey l’éducation etduSommetsocio-économique. 1996, ainsiqu’aumomentdesÉtatsgénérauxsur étudiantes contrelahaussedesfraisdescolaritéen 1994 et1997,notammentaumomentdesgrèves mouvement étudiantcollégialetuniversitaireentre jeunesse de1998à2001.Elles’estimpliquéedansle Elle aétéprésidenteduConseilpermanentdela en travaillantàlapigepourdifférentsmédiasécrits. journalisme àl’UniversitéduQuébecMontréal,tout Madame Cauchycomplèteactuellementsesétudesen Clairandrée Cauchy 69 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 70 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 à l’actioncommunautaire. Ildirige leGroupe un projetdepolitiquereconnaissance etdesoutien présidé àl’automne2000la consultationpubliquesur ministre delaCultureet des Communications.Ila l’industrie dulivreQuébec missurpiedparla dirigé auprintemps2000 les travauxd’uncomitésur du SommetQuébecetdelajeunesse.Ilaégalement a coprésidélechantier“ Pour unesociétééquitable ” Montréal. Àl’automne1999etl’hiver2000,M.Larose invité entravailsocialàl’UniversitéduQuébec sens delacommunication,ilestdepuis1999professeur humanisme, sesgrandstalentsdenégociateuretson de l’UniversitéMontréal.Reconnupourson maîtrise enservicesocialetd’unethéologie Nationaux (CSN), M. Larose esttitulaired’une à 1999,présidentdelaConfédérationdesSyndicats Surtout connupouravoirétépendant16ans,de1983 Gérald Larose d’Amérique duNord jeunes etl’emploidanslesvillesd’Europe 1999), codirigéavecLaurenceRoulleau-Berger : Définir lajeunesse? : IQRC, 1997),codirigéavecJean-FrançoisGuillaume migration desjeunesd’hieretd’aujourd’hui autres, dirigél’ouvrage : société sanslesjeunes? Elle estl’auteuredevolumesetd’articlesdont : et l’insertionprofessionnelledesjeunessansdiplôme. migration desjeunes,l’insertionjeunesenrégion responsable deprojetsrecherchequitouchentla qu’ils occupentdanslasociété.Elleestaussi rapport àl’espaceetpratiquesculturelles,delaplace transitions : insertionsocialeetprofessionnelle, s’oriente verslaconnaissancedesjeunesàl’âge La programmationscientifiquedel’Observatoire professeurs delaplupartdesuniversitésduQuébec. de l’ObservatoireJeunesetSociétéquiregroupedes Urbanisation, CultureetSociété.Elleestresponsable Madame Gauthierestprofesseureàl’INRS Madeleine Gauthier travailleuses plusâgés. parcours professionnelsdiscontinusdestravailleurset l’insertion socioprofessionnelledesjeunesetaux s’intéresse particulièrementauxquestionsliéesà pratiques enéducationàl’UniversitéLaval.Elle professeure auDépartementdesfondementset sur l’éducationetlavieautravail,sectionLaval est directriceduCentrederechercheinteruniversitaire Madame Fournier,Ph.D.ensciencesdel’éducation, Geneviève Fournier (éditionsdel’Aube,2001). (PUL-IQRCetl’Harmattan, (IQRC,1994).Ellea,entre Pourquoi partir?La (PUL- Une Les secteur publicde2002. coprésident syndicalpourlacampagneCentraide - Centraide duGrandMontréaldepuis1998,ainsique (CISL). IlestmembreduCabinetdecampagne Confédération internationaledessyndicatslibres Canada (CTC);ilsiègeaussiaucomitéexécutifdela conseil etducomitéexécutifCongrèstravail (CCTM) etdediverscomitéscetorganisme,du Conseil consultatifdutravailetdelamain-d’œuvre recherche ensantéetsécuritédutravail(IRSST), administratif, ducomitéexécutifdel’Institut sécurité dutravail(CSST)etdesoncomité du Québec,delaCommissionsantéet d’administration delaCaissedépôtetplacement Québec (FTQ).Ilestégalementmembreduconseil exécutif duFondsdesolidaritédestravailleurs président duconseild’administrationetcomité secrétaire généralpendantcinqans.M.Masséestaussi syndicale québécoise.Ilenaauparavantétéle travailleuses duQuébec(FTQ),laplusgrandecentrale président delaFédérationdestravailleurset Monsieur Masséest,depuisle27novembre1998, Henri Massé son rapportfinalle20août2001. l’avenir delalanguefrançaiseauQuébecquiaremis la CommissiondesÉtatsgénérauxsursituationet a présidéedu8au12octobre2001.M.Laroseprésidé Internationale surlaGlobalisationdeSolidaritéqu’il Augustin-de-Desmaures, deladeuxièmeRencontre d’Économie SolidaireduQuébecquifutl’hôte,àSaint- (ARUC-ÉS). Universités/Communautés enéconomiesociale codirige lestravauxde l’Alliance derecherche Réseau d’investissementsocialduQuébec(RISQ)et est aussiprésidenteduconseild’administration développement del’économiesocialeauQuébec.Elle stratégiques quiontcontribuéàl’expansionetau M direction généraleduChantierdel’économiesociale, 1989 à1998.Depuisqu’elleassumelaprésidenceet (RESO) aprèsenavoirétéladirectricegénéralede économique etsocialeduSud-OuestdeMontréal stratégique duRegroupementpourlarelance également vice-présidente-Développement sur l’économieetl’emploid’octobre1996.Elleest corporation autonomecrééedanslafouléeduSommet générale duChantierdel’économiesociale,une Madame Neamtanassumelaprésidenceetdirection Nancy Neamtan me Neamtanamenéàtermedenombreuxdossiers Annexe -Notesbiographiques relations industrielles. ès arts,d’unelicencelettres etd’undiplômeen du travail.M.Taillonestdétenteur d’unbaccalauréat travail etdelaCommission despartenairesdumarché sécurité dutravail,delaCommission desnormesdu d’administration delaCommission delasantéet Fonds JeunesseQuébec,membredesconseils Taillon estprésidentduconseild’administration Sherbrooke, de1990à1996.Àl’heureactuelle,M. directeur généraldelaCommissionscolaire de 1996à1998.Ilaégalementoccupéleposte de laFédérationdescommissionsscolairesduQuébec, du Québecdepuis1998.Ilaétévice-présidentexécutif Monsieur TaillonestprésidentduConseilpatronat Gilles Taillon à l’autodéterminationdesindividusetcollectivités. engagement solidaireparcequ’ellecroitfondamentale qu’elle poursuit,àtitrededirectricegénérale,son des organismescommunautairesdelarégion03 deux ans.C’estmaintenantauseinduRegroupement Animatrice d’uneémissionpourlesjeunespendant Un portraitcomplexeuneresponsabilitécollective : psychologique etinsertionsocialedesjeunesadultes communautaire. Coauteuredulivre“ publiques etgouvernementalesquedanslemilieu dans lemilieuscolaire,quelesinstitutions comités consultatifs,administratifs,derecherchetant s’est deplusimpliquéeactivementdanscent toxicomanies, santémentale,jeunesadultesetc.Elle grossesse àl’adolescence,préventiondes sociaux, décrochagescolaire,violenceconjugale, : défensedesdroits différents champsd’interventions de bénévole,militanteettravailleusedans service social.Depuis20ans,elles’estengagéeàtitre Madame Péloquinauneformationuniversitaireen Suzanne Péloquin social etdutravail. poursuit actuellementsesétudesdemaîtriseendroit travail changements importantsàla femmes enl’an2000,quirevendiquaitdes parole québécoisepourlaMarchemondialedes de la organisme pourobteniruneréformeenprofondeur coordonne lacampagnemenéeactuellementparcet de l’échelle responsable politiqueauseindel’organisme Elle occupelesfonctionsdeporte-paroleet dans lemilieucommunautairedepuisplusde20ans. Travailleuse socialedeformation,M Esther Paquet Annexe -Notesbiographiques Loi surlesnormesdutravail àl’égarddelaprécaritéenemploi.M depuis1996.C’estàcetitrequ’elle Loi surlesnormesdu . Ellefutporte- me Paquetœuvre Détresse me Paquet Au bas . ” Diane-Gabrielle Tremblay Québec àtitredevice-président. d’organismes jeunesses,dontleFondsJeunesse il siègesurdifférentsconseilsd’administration lors duSommetQuébecetdelajeunesse.Deplus, Monsieur Théoretaétéporte-parolejeunepourlaFTQ du travail. suite, ilaétéattachépolitiqueaucabinetduministre Fédération étudianteuniversitaireduQuébec.Parla ses études,ilétaitmembreducomitéexécutifdela relations industriellesdel’UniversitéLaval.Lors centrale. M.Théoretdétientunbaccalauréaten est égalementresponsabledesdossiersjeunesàla différentes campagnespourlecomptedelaFTQ.Il Québec à la Monsieur Théoretestactuellementconseillersyndical Jacques Théoret d’entreprises etlessystèmesd’innovation. de rechercheconcertée(CRSH)surlesréseaux téléapprentissage, ainsiquedecelledesgrandstravaux du Centred’excellenceTéléLearning,surle la culture.Elleestmembredel’équiperecherche CA duFondsquébécoisderecherchesurlasociétéet depuis janvier1994.Elleaéténomméemembredu présidente del’Associationd’économiepolitique Society fortheAdvancementofSocio-Economics,et l’Association internationaledessociologues,dela du comitéexécutifdesociologietravail technologie (CIRST)del’UQAM.Elleestaussimembre interuniversitaire derecherchesurlascienceet organisations (CEFRIO)etauCentre associée auCentrefrancophoned’informatisationdes Enap entechnologiesetorganisation,chercheure Québec. ElleestcotitulairedelaChaireBell-Téluq- recherche àlaTélé-Universitédel’Universitédu économie etgestion,ainsiquedirectricedela Madame Tremblayestprofesseureaudépartement Fédération destravailleursettravailleusesdu . Danssesfonctions,ilestappeléàcoordonner 71 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 72 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 LISTE DESPARTICIPANTSETPARTICIPANTES Québec Guillaume BEAULIEU Montréal Commission desdroitsde la jeunesse Rock BEAUDET Québec Forum JeunesseQuébec Mathieu BARIL Montréal Institut canadiend’éducationdesadultes Daniel BARIL Drummondville Refuge laPiaule Chad BADGER Québec Conseil delafamilleetl’enfance Danielle AUBERT Québec Commission desnormesdutravail Doris ARMSTRONG Mexique Directeur delarechercheIMJ José ANTONIO MEXIQUE Directeur àlajeunessedel’ÉtatYucatan Fidel ANTONIO Montréal Jeune ChambredecommerceMontréal Dominique ANGLADE Plessisville Place auxjeunesduQuébec Cindy ALLAIRE Québec Services d’orientationetd’intégrationautravail Danielle ALLAIN Saint-Jérôme CSN Laurentides Éric ALIVOJVODIC Annexe Québec Ministère delaJustice Michel BOUCHARD Sherbrooke Commission JeunesseEstrie Éric BOLDUC Québec Ministère duTravail Mathieu BOILY Montréal Force Jeunesse Karine BLONDIN Québec SAJE Julie BISSONNETTE France Représentante delaCoalitionForceOuvrière Juliane BIR Liège, Belgique Conseil delaJeunessed’ExpressionFrançaise Frédéric BIAR Longueuil Forum JeunesseMontérégie Mélanie BETTY Laval Commission scolaireLaval Mélanie BERNARD Québec Forum JeunesseQuébec Pascal BÉDARD Québec CADEUL Antoine BÉDARD Québec REFAEC Patrick BEAUMONT Sorel CJE Bas-Richelieu Martine BEAUMIER 73 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 74 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 Montréal Ville deMontréal Carole CHOUINARD Montréal Étudiant àlamaîtriseHEC Michaël CHAREST Montréal Étudiante Louise-Marie CÉLESTIN Montréal FECQ Jocelyn CARON Laval Forum JeunesseLaval Éric NormanCARMEL Montréal Mouvement d’étudiantchrétienduQuébec Michael BROPHY Québec Option Travail Lyne BRUNELLE Montréal FEUQ Nicolas BRISSON Victoriaville CJE Arthabaska Guylaine BOURQUE Montmagny CJE delaMRC Nathalie BOURGAULT Québec Forum JeunesseQuébec Tommy BOULÉ Saint-Jérôme CRD Laurentides Luc BOULANGER Montréal FECQ Karoline BOUCHER Montréal Comité Jeunessedel’Ordredesinfirmières Danielle BOUCHER Annexe -Listedesparticipantsetparticipantes Longueuil Forum JeunesseMontérégie Éric DIONNE Deux-Montagnes CJE, MRCdesDeuxMontagnes Mélanie DESORMIERS Saint-Jérôme CRD Laurentides Lyne DESCHAMPS Montréal CJE deMarquette Stéphan D’AMICO Montréal CUMAJ Fritzberg DALEUS Longueuil Forum JeunesseMontérégie Jean-François DAIGLE Québec Plate-Forme CPT Danny CYR Montréal Stagière àlaFTQ Sophie CUNNINGHAM Montréal CJE Viger/Jeanne-Mance Nathalie CROTEAU Montréal Marie-Hélène CROTEAU Sorel Comité AviseurJeunes Mélanie COUTU Montréal CJE deMarquette Annie COUTU Montréal Forum duBlocquébécois Sébastien CLOUTIER Boucherville CJE Marguerited’Youville Caroline CLARK Magog Association desCLDduQuébec Patrice GAGNON Sherbroooke FEUS Isabelle GAGNON Saint-Romuald CJE Desjardins Marie-Chantal GAGNÉ Drummondville CJE Arthabaska Isabelle FOURNIER Québec Ministère delaFamilleetl’Enfance Véronique FOREST Québec Secrétariat àlajeunesse Xavier FONTENEAU Montréal Collectif desentreprisesd’insertionduQuébec Charles FILLION Montréal Alliance Québec Steven ERDELYI Québec CADEUL Nicolas DUVAL-MACE Baie-Comeau CJE deManicouagan Nancy DUVAL Montréal Ville deMontréal Martin DUMONT Thetford Mines Comité Jeunessedel’Amiante Alexandre DUMAS Québec Collectif pouruneloisurl’éliminationdelapauvreté Christian DUBOIS Longueuil Forum JeunesseMontérégie Jacynthe DUBIEN Annexe -Listedesparticipantsetparticipantes Montréal L’Oréal Canada Jean-Sébastien GOULET Montréal Réseau desCJEduQuébec Michèle GLÉMAUD Alma CJE LaBivoie Mylène GIRARD Saint-André d’Avellin Maison desJeunesd’Avellin Annie GINGRAS Baie-Comeau Fédération desCOOPSenmilieuscolaire Karoline GILBERT Montréal citoyenneté Centre dedéveloppementpourl’exercicela Christian GIGUÈRE Québec Secrétariat àlajeunesse Marie-Pierre GIASSON Québec CADEUL David GENDRON Québec Renouveau municipaldeQuébec Jérôme GAUDREAULT Québec Forum JeunessedeQuébec Jeanne GAUDREAULT Montréal CJE Rivières-des-Prairies Chantale GASTON Montmagny CRCD Chaudière-Appalaches Evens GARANT Montréal Auberge CommunautaireduSud-Ouest Chantal-Elsa GALIPEAU Thetford Mines Centre RessourcesHumainesduCanada Cynthia GAGNON-OUELLET 75 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 76 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 Québec Forum JeunesseQuébec Marie-Anne JUTRAS Québec CLSC Ville-des-Rivières Mylène JETTÉ Montréal REFAEC Mathieu JEANNEAU Québec Fonds JeunesseduQuébec Natasha JEAN Montréal Chantier del’économiesociale Geneviève HUOT Montréal CJE Ouest-de-l’îledeMontréal Alexandra HUBERT Montréal REFAEC Stéphanie HÉBERT Québec Carolyne HÉBERT Québec CLD deSte-FOY Vincent HARVEY Montréal Jeune ConseildeMontréal Frédéric HAMELIN Baie-Comeau Forum JeunesseCôte-Nord Thomas GRAVEL Québec Forum JeunesseQuébec Pierre-Luc GRAVEL Saint-Jérôme CRD Laurentides Annie GRAND-MOURCEL Montréal Forum duBlocquébécois Sonia GOULET Annexe -Listedesparticipantsetparticipantes Montréal Comité AviseurJeuneEmploi-Québec Martin LAQUERRE Sorel Atelier duchômeur Nathalie LAPOINTE Montréal Association étudiantedel’ÉcoledesHEC Josée LANOUE Saint-Agapit CJE deLotbinière Sophie LANGLOIS Laval CRD LAVAL Rébecca LANGEVIN Québec Université Laval Pierre LEMAY Sept-Îles CJE deDuplessis Jennie LAFORGE Wendake d’amitié autochtonesduQuébec Regroupement descentres Amélie LAINÉ Longueuil Groupe Perspectives Marie-Claude LADOUCEUR Montréal Ville deMontréal Guy LACROIX Québec Place auxjeunes Suzanne LACHEVROTIÈRE Québec Forum JeunesseQuébec Martin LACASSE Montréal Comité Jeunessedel’Ordredesinfirmières Karine LABARRE Montréal FEUQ Farouk KARIM Longueuil Groupe Perspectives Yannick MACHABÉE Baie-Comeau CJE deManicouagan Nathalie LÉVESQUE Cap-Santé SADC Portneuf Nadia LÉVESQUE Laurier-Station Forum JeunesseChaudière-Appalaches Cindy LEVASSEUR Les Escoumins CJE Haute-Côte-Nord Cathie LEVASSEUR Montréal CJE deMarquette Karine LEPAGE Québec Conseil dustatutdelafemme Nicole LEGENDRE Aylmer Vallée Jeunesse Stéphanie LEGAULT Thetford Mines Comité JeunesseAmiante Nathalie LECOURS Québec Étudiante UniversitéLaval Sophie LECLERC Québec Association desJeunesdelafonctionpublique Richard LECLERC Québec Ministère duTravail Régis LEBLOND Sherbrooke Comité jeunerégionaleCSN Christine LEBEAU Baie-Comeau Forum JeunesseCôte-Nord Frédéric LAROUCHE Annexe -Listedesparticipantsetparticipantes Québec Université Laval Sylvie MORIN Montréal Force Jeunesse Richard MOREL Québec Ministère duTravail Nathalie MONTREUIL Longueuil Centrale dessyndicatsduQuébec Stéphane MOÏSAN Québec Secrétariat àlajeunesse Robert MILLETTE Katevale Entrepreneure Karyne MEUNIER Terrebonne CJE desMoulins Mylène MERCIER Loretteville Carrefour JeunacteRestaurantLePiolet Lucie MERCIER Saint-Hubert Centrale dessyndicatsduQuébec Nathalie McCARTHY Montréal Forum duBlocquébécois Siegfried MATHELET Montréal Auberge communautaireduSud-Ouest Karine MASSIE Québec Ministère duTravail Julie MASSÉ La Malbaie Forum JeunessedeQuébec Dominic MARIER Montréal CUMAJ Frantz MARS 77 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 78 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 Québec Forum JeunesseQuébec Christian ROBITAILLE La Pêche CLD desCollines-de-l’Outaouais Amélie ROBILLARD Saint-Valérien Atena GroupeConseil Hélène RHÉAUME Plessisville Place auxjeunesduQuébec Gino REEVES Montréal FAECUM Chrystine PYLON Saint-Romuald CJE desChutes-de-la-Chaudière Mélanie PROULX Saint-Agapit CJE deLotbinière Pascale PRIMEAU Alma CJE LaBivoie Sophie PLANTE Montréal Étudiant àl’ÉcolePolytechnique Philippe PINSSONEAULT Montréal Auberge communautaireduSud-Ouest Nathalie PÉRUSSE Sorel Comité AviseurJeunes Maude PÉLOQUIN Bruxelles, Belgique Conseil delaJeunessed’ExpressionFrançaise Domenico PARDO Québec Ministère duTravail Gaston NADEAU Charlesbourg CJE Charlesbourg-Chauveau Marie-Pascal MORIN Annexe -Listedesparticipantsetparticipantes Montréal CUMAJ Louise-Anne Ste-Marie Montréal CJE deMarquette Mélanie ST-CYR Montréal Forum JeunesseduBlocquébécois Éric SIMON Québec Forum JeunesseQuébec Jonathan SIMARD Québec Annie SIMARD Dolbeau CJE Roberval Nadine SCHMITT Chicoutimi Regroupement ActionJeunesse02 Stéphane SAUCIER Montréal ROCAJQ Patrick SAVARD Cabano Commission scolaireduFleuve-et-desLacs Louise ROY Québec CADEUL Jasmin ROY Montréal CSN Hugues RONDEAU Montréal CJE Viger/Jeanne-Mance Sylvie RODRIGUE Québec Ministère duTravail Claudine ROBITAILLE Québec Chambre decommerceduQuébecmétropolitain Marie-Annick ROBITAILLE Sainte-Foy Conseil supérieurdel’éducation Francine VALLÉE Québec CJE CapitaleNationale Sandra TURGEON Montréal Étudiant SciencespolitiquesUQAM Pierre-André TURGEON Québec Étudiante ENAP Emmanuelle TROTTIER Saint-Basile Les SentiersJeunEssor Sophie TRÉPANIER Québec Maison Dauphine Karine TREMBLAY Montréal Auberge ducommunautaireSud-Ouest Danny THERRIEN Montréal Groupe ConseilSt-Denis Marie-Claude THEROUX Sherbrooke Commission jeunessedel’Estrie Marie-Claude THÉRIAULT Montréal Comité nationaldesjeunesCSN Kathleen TAUPIER Québec Syndicat delafonctionpubliquequébécoise Jean-François SYLVESTRE Annexe -Listedesparticipantsetparticipantes Bruxelles, Belgique Conseil delaJeunessed’ExpressionFrançaise Thierry ZELLER Québec INRS –Urbanisation,cultureetsociété Mircea VULTUR Québec Plate FormeCPT Geneviève VILLENEUVE Montréal CJE deMarquette Cristian VIGUERA Montréal Force Jeunesse Nadine VIAU Montréal Centre desfemmesduPlateauMont-Royal Julie VÉZINA Québec Maison Dauphine Jocelyn VERMEULEN Mont-St-Hilaire CJE ValléeduRichelieu Daniel VERMEERSCH Montréal Conseil CentralCSN Éric VEILLEUX Montréal Conseil CentralCSN Julie VEER 79 Actes du colloque Vivre à l’ère précaire – Conseil permanent de la jeunesse – 1er et 2 juin 2002 Les membres du Conseil permanent de la jeunesse, février 2003

Geneviève Baril Sylvain Lévesque St-Boniface-de-Shawinigan Québec

Youri Chassin Claudie Lévesque Montréal Baie-Comeau

Sophie Cunningham Dominic Mailloux Montréal Sorel-Tracy

François Fréchette Suzanne Moore Sherbrooke La Sarre

Conel Tonatiu Garcia Ramirez Marie-Eve Proulx Québec Hull

Hugo Jolette Lisa Roy Témiscaming Thetford Mines

Patrick Kearney Félix Turgeon Saint-Jérôme Montréal

Patrick Lebel La Tuque