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Correction de l’activité sur la Résistance :

1 ) Le mouvement Libération-Sud a lancé la publication d’un journal, Libération, pour lutter contre la propagande active. D’un autre côté, il se regroupent aussi pour mener des attaques armées et faire du sabotage contre l’ennemi. 2) La Une de Libération dénonce la conscription des jeunes français pour aller travailler en Allemagne dans le cadre du Service Travail Obligatoire (STO). 3) Les sont des groupes de résistance à la collaboration entre le régime de Vichy et l’Allemagne. On les retrouve souvent dans des zones isolées, à la campagne, où les jeunes réfractaires au STO peuvent aller se cacher. Ils reçoivent l’aide des Anglais qui leur fournissent des armes. 4) Les résistants sont pourchassés par la Gestapo et par la française. Une fois arrêtés, ils risquent de subir la torture dans des cachots. Certains sont assassinés tandis que d’autres sont envoyés dans les camps de concentration allemands pour actes de résistance.

5) Développement construit : Alors que la Collaboration entre le régime de Vichy et l’Allemagne nazie démarre dès 1940, elle prend de plus en plus de place dans le quotidien des Français. Cependant, certains se soulèvent et s’organisent dans la Résistance pour lutter contre le pouvoir en place. Nous nous demanderons ainsi comment elle s’organise.

Dans un premier temps, la résistance a besoin de bras. Ses rangs se composent ainsi en grande partie de jeunes Français qui refusent le STO et s’enfuient. Ils se réfugient au sein de mouvements de résistance comme Libération ou Combat et « prennent le maquis ». Leurs activités prennent alors plusieurs formes : ils luttent tout d’abord contre la propagande officielle en publiant et en distribuant leurs propres journaux de résistance. La lutte armée est aussi nécessaire pour bloquer l’ennemi : ils mènent des actions de sabotage aussi bien dans les usines que sur les axes de communication. De plus, ils se battent parfois contre les et les soldats allemands grâce aux armes que leur fournissent les Anglais ou le général De Gaulle par avions. Enfin, ces actes ne sont pas sans risques. Les résistants doivent faire preuve de courage car ils sont nombreux à mourir au combat (20.000). Les dénonciations et les arrestations sont aussi nombreuses et les représailles sont terribles : quand certains sont torturés et laissés pour morts ou directement fusillés, d’autres sont déportés vers les camps de concentration allemands (30.000).

La lutte dans la Résistance peut ainsi recouvrir plusieurs formes, elle n’en reste pas moins dangereuse au vu des nombreuses condamnations et arrestations. En comme à l’étranger, les engagés n’hésitent donc pas à payer de leur vie pour lutter contre le totalitarisme et la dictature.