En bavardant avec LE NOËL DE NOS LECTRICES NE COUPEZ PAS! Rigoulot a souffert STIMANT superflu un long article de CORINNE LUCHAIRE polémique, mon rédacteur en chef, 2 heures pour un rôle E M. Pierre Heusé, m'a fait l'honneur de me demander dans ma rubrique Serez-vous Anne de Salbris ? CORDON BLEU l'hospitalité de quelques lignes qui lui suf- firont amplement pour répondre à la con- ORINNE LUCHAIRE n'est pas seu- qu'il ne tournera pas tre-offensive de M. Lucien Rebattet dit Vin- lement orne vedette au talent neuU. émouvant et spontané. Elle PRÈS Carpentier, Despeaux et T'ai d'autant plus de plaisir à lui céder C cultive deux spécialités impré- Ladouniègue, Rigoulot a été pi- la place qu'en ce qui concerne ledit Reba- vues: une tendresse passionnée pour qué de la tarentule cinéma- tet dit Vinneuil, «on opinion est exactement les félins (elle va faire revenir de A tographique... la mienne. Mégève sa chatte Alice et dorlote à 11 devait jouer un brigand grec et Paris' un délicieux chaton gris, Ga- son bon visage et ses cheveux châ- Je me bornerai à dire que j'avais écrit vroche, qui dort sur sa gorge) et un tain clair ne se prêtaient guère au que M. Rebatet n'attaquait que par der- goût très vif pour l'art culinaire, scénario... rière. Je ne m'attendais pas à une confir- servi par de véritables talents de Aussi ce furent des heures de séan- mation aussi rapide de sa part. En effet, cordon bleu. ce de maquillage, de pose de per- dans sa chronique, il me menace, dans le Nous lui avons demandé de vou- ruque, de collage de moustaches... sti/le vulgaire dont il a le secret, de coups loir bien nous confier quelques-unes Mais quand Rigoulot frisé au petit de pied... quelque part. de ses recettes favorites. Les voici : fer, bruni, doué d'avantageux crocs Par derrière, toujours par derrière... Flan aux champignons. - Foncez retroussés se sentait l'âme du « Ro< C'est bien ce que Je disais... un cercle a flan, beurré, avec de la des montagnes » on lui annonça que Pierre HEUZÉ. pâte à foncer. Le garnir avec des le film ne se faisait pas et qu'il charrtpignons bien nais et émincés, I tournerait dans l'Aventure est au coin Cette petite querelle de plume me remet sa'utés au beurre, assaisonnés de sel de la rue... en civil ! en mémoire un petit quatrain qu'avait Lucien Baroux i Gabrlell* Oorxiat : et de poivre, auxquels on ajoute une r commis mon rédacteur «n chef après, avoir Odette Joyaux t George» Marchai : cuillerée d'oignons finement hachés La Rancune. Mme de Malntenon. (Photo Giono.) | lu le livre d» Rebatet, « Les Décombres ». Jeannette d« Plncre. ; HauMoy de Vllle/ort. et légèrement blondis au beurre, liés MMieMBM paru l'an dernier. aussitôt avec une béchamel réduite à m&miaKMW®ïïmmxmASim^tjjMfc' Nous nou* 4tions fort divertis de ce qua- la crème et refroidis. Mouiller les train tri» dix-huitième, qui fut une époque bords du flan, le couvrir avec de ou i on savait manier la sabre tout «n restant spirituel et... poli. minces bandes de pâte croisées, en procédant comme pour un flan de Se livrant à ses humeurs sombres, pommes. Dorer la grille, cuire t Rebatet, un beau Jour, écrivit t Les Décombres ». • four bien chaud; servir aussitôt sorti Sous son esprit dévastateur, du four. Tout fut rasé, hélas /.., y compris le lecteur...
DREDI. — Marais, i 110. - Tino Rossi 85. - Claveau i SS. - Raimu : 80. • J.-L. BarraUlt : 45 • Ledoux r 40. Tels, saut les derniers cours de la bourse aux photos dédicacées qui se tient sous les arcades du Palais-Royal les jeudis en fin d'après-midi. A toutes fins utiles, je vous signale que Tino Rossi. ayant eu ces derniers temps, la dédicace un peu. trop facile, a baissé dje cinq points en clôture. Claveau est en hausse. Raimu se maintient et le cours de Marais se justifie par « L'Etemel retour » et par sa dédicace toujours assez paresseuse. Coté dames : Edwige Feuille», Micheline Presle toujours très cotées. Gaby Jacqueline Perrière Jacquet Varennei : Andreu bien soutenue. On prévoit un boom sur Viviane Romance à la sortie Madeleine Routset t Catherine Morgata > la duc de « Carmen ». Adrlenna Lecouvreur. Geneviève Mlle d'Aumale. de Rlcquevllle. de Montfobert. SAMEDI. — Nous avons déjà des Tinorossistes qui ne ratent pas. un film du célèbre chanteur cors*. Nous avons aussi des Claveaudiens qui ne ratent pas, une émission de ce Ce sont de belles ètrennes... chanteur de charme et qui brûlent de le voir à l'écran comme prévu. OËL... Vous avez fait un beau rêve, mademoi- Ce concours sera dos le 27 décembre... SI votre Mais le ténor Jacques Jansen n'a pas dit son dernier mot et nous le verrons selle... Vous vouliez faire du cinéma... Dans successivement dans deux films i « La Mallbran s et < Bonsoir mesdames, trois jours, votre plus secret espoir sera peut- photo ne nous est pas encore parvenue, hâtez-vous... Vous n'avez plus que trois jours I bonsoir messieurs », ce qui lui vaudra certainement un fort contingent d'admi- N être exaucé. En effet, ainsi que nous vous rateurs et d'admiratrices. Après une première sélection opérée par le jury, l'avons annoncé dans nos derniers numéros, d'accord les éliminatoires auront lieu le jeudi 30 décembre, Nous allons donc avoir des « Jansénistes »... avec la Société Universelle de Films, Ctoé-Mo-ndtal s Surtout, pas un mot à Sa Sainteté... organisé un grand concours réservé a-ses lectrices. .à 14 h. 30, h Ciné-Mondial. Le résultat définitif sera Celle qui sera élue par le Jury composé de sept proclamé le mardi 4 janvier, au studio Photdsonor DIMANCHE. — Tandis qu'il tournait « L'Aventure est au coin de la rue », personnes appartenant à la société éditrice du film où commencent les prises de vues a'Echec au Roy: NAISSANCES JOYEUSES le metteur en scène J.-D. Norman, aux prises avec une petite difficulté s'écria et à la rédaction de notre revue, se verra confier le La première obtiendra le rôle d'Anne de Salbris. brusquement i « Quel est l'imbécile qui a écrit ce scénario 7 » ;rôle d'Anne de Salbris, demoiselle de Saint-Cyr, dans Les trois suivantes seront admises dans la figura- Machinalement, la script-girl feuilleta ledit scénario et lut en première page : 'le film Echec au Roy, dont J.-P. Paulin va commen- tion de Echec au Roy. Les sept candidates sui- ONIQUE POWELL, pour fê- rer son berceau, en plus de la « Scénario de J.-D. Norman ». « cer la réalisation dans les premiers jours de la nou- vantes, dont les photographies auront été retenues, ter la naissance de Ma- marraine et du parrain, de C'est comme ça, voyes-vous. qu'on apprend à s» connaître vraiment... passeront une journée au studio. velle année- M ric-Josèphe, a choisi la nombreuses vedettes, dont Al- LUNDI. — Je me demande, m'a dit rêveusement une de mes consœurs, (Photos Carlet aîné - Horcourt.) plus charmante des bert Préjean et Lysiane Rey. pourquoi les machinistes qui travaillent avec Carné et son entourage dans, marraines, nous voulons Un autre cocktail a été don- « Les Enfants du paradis » ont baptisé le film Baccara-Club », que viennent de rier en est à son qua- G fonder Lucien Gallas et Ginette Leclerc, ceci : P trième aujourd'hui. vert à tous les artistes de| a Article 9. — La but principal du club est de recevoir ses membres dons Le plus grand plaisir que théâtre et de cinéma. Il est aux un cadre élégant où il leur sera possible, dans une atmosphère confraternelle. lui confère son titre de ve- arts ce que peut être le cercle Eu- « d'y » trouver le boire et 1* manger à toute heure du four et d* la nuit. » dette, c'est le courrier. Son ropéen à la politique. Et non seulement le boire et le manger, mais une faute d* français par courrier est abondant : 30 let- ires par jour en moyenne. La Plusieurs acteurs dès le premier dessus le marché... sans supplément. plupart de ses admirateurs soir ont souscrit, y compris le pré- JEUDI. — Savez-vous qui a fait l'adaptation et le dialogue de < Vautrin » ? sont de petits jeunes gens qui sident lui-même Lucien Gallas et C'est M. Marc-Gilbert Sauvajon. se déclarent amoureux d'elle. ls présidente Ginette Leclerc. Cha- Savez-vous qui a fait l'adaptation et le dialogue de « Voyage sans espoir » ? Ils lui envoient des vers, mais que membre reçoit une carte qui C'est encore Mare-Gilbert Sauvajon. Suzy qui a une culture litté- Savez-vous qui est l'auteur de « Rêves à forfait ». la pièce en trois actes raire assez approfondie, re- doit être signée par le président. qui se joue actuellement au Théâtre Daunou ? C'est toujours Marc-Gilbert marque avec stupéfaction que Lorsque Lucien Gallas reçut la car- Sauvajon. ces poètes enflammés ont le te' n" 1, il dut, pour être régulier, Quant aux adaptations et aux dialogues de la prochaine production Nova- « culot » de recopier et de si- la faire signer par la présidente. Film et du « Cavalier de Riauclare » que va commencer Christian-Jaque, figurez- gner purement et simplement vous qu'Us seront de... Mare-Gilbert Sauvajon. des poésies (souvent des plus Le seul privilège des deux fonda- Alors, quoi, les trusts, ça continue 1 JEANDER. connues) de Verlaine ou de teurs est de n'avoir pas de parrains. Victor Hugo à moins que ce ne soit le sonnet d'Arvers... SUIS avec t
Une histoire d'amoiiii en cinq chapitres
r Havre, sur le pont d'un transatlantique, FRANÇOIS. — Tout est contre nous ! François La Ferrlère fait, à sa femme Eli- ELISABETH. — Quand Je voudrais rester contre A sabeth, de tendres et déchirants adieux : toi. Mais nous avons eu peut-être trop de chance ELISABETH. — Pendant que j'y pense, tu jusqu'ici. trouveras tes boutons de chemise de smoking FRANÇOIS. — Quelle chance ? Nous nous ai- dans le coffret à gauche, dans le chiffonnier. mons. C'est un bonheur crue nous ne devons qu'à nous. FRANÇOIS. — Pendant ton absence, je n'aurai pas envie de sortir ! ELISABETH. — François, il faut être juste. Nous avons vécu dix ans sans nous quitter. C'est la ELISABETH. — Pour les tentures qui sont chez première fois q>ae quelque chose nous sépare. le tapissier... Dl CK.IITI lif"M- ce t u devait à FRANÇOIS. — Oui, mais c'est l'Atlantique 1 C'est ^' ' ' ••"•'Iver arrive... Irène et François rentrent FRANÇOIS. — Mais ne te préoccupe pas de ces trop poatr la première fols. r LE INI I UUC l'hôtel où ils ont deux chambres... Ce sera une de trop. SEPARATION Elisabeth va partir. C'est dur, l'absence après dix ans de présence. détails. Tu n'as donc pas de peine ? ELISABETH. —i Tu penseras à mot 1 ELISABETH. ,— Mon chéri, j'essaie justement de la perdre dans les détails. Nous ne nous étions FRANÇOIS. — Je vais régler ma montre sur jamais quittés depuis... New-York. Ton heure sera la mienne. ELISABETH. FRANÇOIS. —i Depuis quie nous nous aimons. — Je te câblerai. Depuis toujours... FRANÇOIS. — Je te répondrai tous les jours. ELISABETH. — Je suis avec toi, François. ELISABETH. — Je suis avec toi... FRANÇOIS. — Je suis avec toi, Elisabeth. Là-dessus, le bateau s'en va emportant l'in- ELISABETH. — Et aujourd'hui, on nous sépare. consolable Elisabeth et laissant sur le quai le non moins inconsolable François qui, dégoûté FRANÇOIS. '— Tu reviendras vite. de son home où le souvenir de l'absente est ELISABETH. —■ Mais c'est si loin... Je m'étais encore trop brûlant, décide de s'installer dans dît, pour me donner d'U courage, que je pense- un grand hôtel des Champs-Elysées. rais à toi chaque heure du Jour. Et savez-vous qui il rencontre dans cet hôtel ? FRANÇOIS. — Et tu ne le feras pas. Elisabeth 1 ELISABETH. — Mon chéri, l'heure, à New-York, Non : Irène. Mais une Irène qui est tout le por- n'est pas la même qu'ici. trait d'Elisabeth à un cil près.
Yvonne Printemps Pierre Fresnay joue le double est dans " Je suis rôle d'Elisabeth avec toi " le et Irène avec le mari volage, pas même charme. si volage que ça... ni le lendemain, la situation apparaît tragique., elle s'arrangera, soyez sans crainte. RENCONTRE Est-ce Elisabeth ? Non, c'est Irène, une Bruxelloise de passage. ^t*V* EXPLICATION
François ne veut pas croire à une res- gance, c'est le talent, c'est le charme, la semblance aussi parfaite et pourtant cette fantaisie et l'esprit ; c'est tout ce qui fait Irène a des papiers en règle : c'est une de Paris ce qu'il fut, ce qu'il reste malgré Bruxelloise de passage à Paris. tout et ce qu'il entend demeurer. Alors ? Et c'est parce que précisément on trouve Alors, que voulez-vous, le mari d'Elisa- dans ce couple étonnant ce qui est parfai- beth tombera amoureux de la Bruxelloise tement inimitable à l'étranger que no'iis Irène et l'inévitable se produira... l'aimons et que nous nous sentons avec lui plus que solidaires : complices- Mais avant qu'il se produise, il y aura forcément toute une série d'aventures, de Ce film, où Decoin a retrouvé en le tour- gags, bref, de scènes d'une verve étourdis- nant la « patte » de son délicieux Capri- sante qui constitue réellement toute l'arma- ces, a tout pour réussir puisqu'il comporte ture de cette fantaisie musicale filmée. dans sa distribution les noms de Bernard Blier, Louvigny, Jean Meyer, Paillette Du- La verve ? Elle est non seulement dans le bost, Luce Fabiole, Palau, Denise Benoit, scénario originaL-de Fernand Crommelynck, Annette Poivre, etc., qui tous ont réussi les l'adaptation de Marcel Rivet et l'éblouis- rôles qui leur avaient été confiés. sant dialogue de Pierre Bénard, niais elle est également dans la mise en scène d'Henri La seule faiblesse du film, c'est qu'il m- Decoin, les images lumineuses de Nicolas comporte que deux valses. Hayer, la musique de Sylvlano et enfin ■— et surtout — dans le jeu du couple qui a Deux valses au lieu de trois... laissé à l'écran le souvenir le plus exquis Mais comme ces deux valses en \alent au depuis leurs célèbres Trois Valses : Pierre moins six, c'est donc le double du succès de Fresnay et Yvonne Printemps. Trois Valses que le film devra logiquement Le couple Fresnay-Printemps, c'est l'élé- obtenir. (Photos Pathi-Cinêmo.) PROGRES Fatalement, François devait tomber amoureux d'Irène. LA VALSE BLANCHE RANÇOIS CAMPAUX, auteur du « Voile bleu » et de « La Valse blanche », a déci- dément la faculté de nous amener la larme à l'œil. Son nouveau scénario est assez Inégal. Il contient pas mal de fadaises, de maladresses, de banalités et son dialo- F gue n'a pas grande valeur. Mais la fin nous fait oublier tout cela. Elle n'est pas d'une qualité rare, mais on est baigné par son émotion toute simple, toute pure, tourte blanche comme ces pentes neigeuses où se déroule l'action. La mise en scène de lean Stelh es,t, elle aussi, un curieux mélangée de bon «t de mauvais. Ses extérieurs ont quelque mérite, mais il réussit moins bien l'intimité. Il n'a pas su meubler et animer tous ses décors. La révélation du film, celle qui lui donne la plus grande part d'intérêt, c'est Ariane Borg, petite fille frêle et pâle comme un rêve romanesque, qui possède une sensibilité, un frémissement qui peuvent la mener loin. La voilà bien partie pour prendre la succession de Michèle Morgan et., peut-être, faire mieux si elle cesse de se laisser influencer par Michèle Alfa. Elle est la perle de cette distribution qui réunit Lise Delamafe, Jîulien Bertheau, Alerme, Clariond, Marcelle Géniat, Raymond Cordy, Marcelle Monthil dont ii n'y a rien à dire de particulier. Signalons simplement, puisqu'ils ont moins souvent l'occasion de manifester leur talent, l'amusante Annette Poivre et le jeune Micheï de Bonnuy, La musique de René Syîviano, qui a une importance dramatique, est fort agréable à écouter,
VOYAGE SANS ESPOIR et Simone Re- U Christian-Jaque a-t-il été chercher l'envie de tourner cette histoire ? nant, le couple Cinq auteurs, presque six, pour un pareil résultat, c'est traqué de «Voya- O beaucoup trop... ou ce n'est pas assez... quelques colla- ge sans espoir». borateurs de plus eussent permis peut-être un meilleur rendement. Car, en dehors de la scène finale qui rappelle, en mieux et à l'envers, celle de « Pépé le Moko » et, à la rigueur, en dehors des toutes, premières images, il n'y a vraiment rien à retenir de ce scé- nario. C'est une suite d'aventures conventionnelles, de scènes ahu- rissantes', 'de péripéties rocambolesques, d'enquêtes pseuâo policiè- res qui, nées de rien, n'aboutissent nulle part. Du sang, de l'amour et de la mort... Et, surtout, des enfantillages ! Christian-Jaque a mis cela en scène avec une facilité de virtuose. Mais peut-être a t-i! un peu trop abusé des jeux de lumière ou, et Jean Mercan- plus exactement, des jeux d'ombres. Tout le film se déroule en une ton, les amants nuit, c'est entendu. Mais de temps en temps les lampes sont allu- mées. Le procédé est un peu lassant. Et puis pourquoi nous cacher impossibles de si souvent le radieux visage de Simone Renant ? Car elle est « Lucrèce ». exquise, Simone Renant, et dépense un bien joli talent dans un rôie bien difficile. Paul Bernard est remarquable chaque fois que cela lui est pos- sible. Le cinéma français avait bien besoin de lui. Enfin, voici un jeune premier capable de mettre tout le monde d'accord, en Michèle Lahaye, la coquette Dona Flor et étant le meilleur indiscutablement. Mais pourquoi rte lui faire jouer que des rôles de tueurs. Il a mieux à faire sur l'écran. ci-dessous Katia Lova dans le rôle de Génista. Bravo aussi pour Louis Salou, qui d'ailleurs a le me'lleur rôle (Photos Burgus.) du film, pour Lucien Coëdel, Jean Broohard, Ky Duyen.,. sans oublier Jean Marais qui reste Jean Marais avec sa petite voix et Julien Ber.- étonnée et sa maladresse charmante. theau, les ro- Didier DAIX. mantiques de la Michel Vitold sous les traits de Charles-Quint. «Valse blanche.» Robert Favard, le brigand gentilhomme.
LUCRÈCE L y a de jolies choses dans ce film. Mais ce n'est pas du vrai. C'est du clinquant. On y trouve des idées, mais des idées de bazar, des trouvailles mais ramassées dans la sciure et beaucoup de verroterie. Le manque de psychologie est le grand I défaut du film. Les personnages agissent en dépit de toute vraisemblance, je dirais même, de tout bon sens. Solange Terrac joue de leurs sentiments à sa fantaisie sans se soucier jamais de leur caractère, de leur tempérament, de leur âge. L'éclat qu'elle y met ne fait pas oublier ce que cela à de gênant. Ainsi les réactions de la grande vedette Lucrèce lorsqu'elle apprend qu'un collégien se fait passer pour son fils sont purement gratuites. L'attitude du directeur de la pension ne l'est pas moins. Ce journal qui insère en première page une photo qui risque de le mener en correctionnelle n'a rien de commun avec la réahté, et les agissements de toï i ces jeunes gens inconscients qui agissent vis-à-vis de Lucrèce comme de petits voyous, sont absolument inadmissibles. Tout est faux dans ce scénario, faux les sentiments, tausses les réactions, faux le dialogue en dépit d'une certaine' verve. L'artifice se décèle scus chaque mot, sous chaque image, sous chaque séquence. .Léo Joannon a mis cela en scène avec goût, recherche et adresse. On sent le réalisateur en pleine possession de ses moyens. Toutefois les scènes du collège ne sont pas réussies. Est-ce le texte ou la situation ? Ses jeunes interprètes étaient-ils trop dénués de possi- bilités ou n'a-t il "pas su les faire jouer ? Toujours est-il que toute cette partie est ratée et donr.e l impressicn du plus mauvais théâtre.,, (J'aillais écrire « du meilleur théâtne »J) Cela n'empêche pas l'ensemble d'avoir de la classe et du brio. Interprétation remarquable. Edwige Feuillère s'est transformée, elle est exquise... autre- ment. Elle est.,, comment dirais-je ?... « descendue de sa carte postale ». La princesse lointaine s'est animée. Elle a pris goût au plaisir d'être belle et heureuse et elle s'est rapprochée. Voici une nouvelle Edwige Feuillère, vive, enjouée, souriante, fraîche, claire, aimante, qui nous ravit le cœur et les yeux. Elle a décidément bien du talent. Jean Mercanton, dans son rôle écrasant, est excellent lui aussi, jeune, ardent, plein de fcugue et d'amour. Comme on le comprend d'aimer Lucrèce ! Mais tout le monde participe à la qualité de l'interprétation et Jean Tissier, Pierre Jourdan, Louis Seigner, Marcellle Monthil, Sinoël, Charles Lemontier et tous les autres sont parfaits. OEL, c'est la nais- — Un mariage... une grande œuvre... ît la petite .bonne sance de l'Etoile, Carmen sans doute. femme aux épaules étroi- N la marche à l'étoi- A la troisième, nouvelle crainte, même style. tes et carrées disparut le des Mages. II y — Oh !... Ah !... Un grand avenir s'ouvre ici... Elle fera vers la cuisine. a plus de mots qu'il n'en de magnifiques débuts... et vous en entendrez parler. On l'entendit charger faut pour jeter un pont Il s'agissait de Pierre Blanchar. son poêle et puis elle re- d'une idée à l'autre et Sur Madeleine Sologne, Mme Noémie se débattit dans vint. parvenir sans fatigue à le noir... Elle ne put que lever une main de noyée vers —• Un monsieur ou l'étoile de cinéma, . à le ciel. Mais elle se rattrapa sur Jean Marais. Tout de une dame ? sa naissance et aux suite, elle exigea le prénom. Devant notre silence, elle découvre carrément cartomanciennes, mages —i Jean. modernes. la photographie de Vi- — J'allais le dire... un homme magnifique, que l'on viane. Nous avons donc cou- ignore encore... beaucoup de caractère... aimé des fem- ru les voyantes pour —■ Beaucoup de fleurs mes... Qu'il prenne garde de ce côté-là 1 autour d'elle. Bon dé- connaître l'avenir de nos Au même instant, le chat s'est mis à miauler. vedettes. part, elle « plafonne > Micheline Presle se soumit, après, à la iCaresse des puis elle repart... Je ne La première demeure doigts crasseux. À quelque cent mètres la vols pas à Paris. Elle de l'Etoile. Elle n'a pas pour autant des tapis luxueux — Ici... je vois une volonté terrible... Mais sur ce habiterait plutôt un pays dans son escalier et des ors sur ses boiseries. Ce qui visage apparaît un canon... Le prénom ? Micheline... accidenté. échappe le plus chez elle à la poussière et à la vieillesse, Tiens? Cela m'étonne. Pas eu de chance, jusqu'à ce On sait en effet que Viviane habite Cannes. Quant à c'est son chat... jour... Elle est secrétaire, n'est-ce pas? Micheline Presle, elle est appelée à prendre le bateau Mme Noémie a le menton étoilé de trois grains de — Non, Micheline Presle. pour gagner une grande ville... C'est une Joséphine Baker beauté autour desquels rayonnent une demi-douzaine de La plaisanterie coûta deux cents francs. en plus sérieux. longs poils de barbe. Sorti de chez elle, nous nous assîmes devant le tapis Mme Covet, comme Mme Noémie, hésite sur Madeleine La vue des photos à l'envers l'embarrassa terriblement. vert de Mme Covet. . , Sologne. Elle se met à tousser... Et pour nous décourager elle dit : Comme nous voulions la photographier, tout d'abord, — Tiens, pourquoi je tousse ? s'étonne-t-elle. — Cela fera six consultations ! elle gémit : Elle toussait depuis notre arrivée ; sans s'en rendre — Mais je ne suis pas belle... non, Il ne faut pas. •compte sans doute... Et elle commença, faisant de temps à autre de l'œil à Sur la photographie de Pierre Blanchar, la brave danie son chat pour le prendre à témoin de l'Insultante provo- Puis elle ferma les yeux, la jjialn en contact avec une se mit à rire. cation. photographie. m — Je suis gaie... 11 est drôle, très amusant... Il Sa voix grinçait comme un essieu. —■ Si je ne parle pas bien leifrançais, dit-elle, vous me m'amuse... — Je me concentre... Je vois une roue... elle tourne. pardonnerez... Je dis ce que m vols.,. A vous de tra- Elle le prend probablement pour Fernandel. Vous voyez ce que cela veut , dire ?... Donnez-moi son duire... A Sur lean iMarals enfin, une scène pitoyable. prénom. —■ C'est un homme ? demanB-t-elIe. — Je prends de la peine sur ce garçon (elle regardait f — Yvette (mentalement je disais Lebon). C'est Yvette Lebon et je gaUle un silence glacial. les photos, mais fermait les yeux). Pourquoi ? Jie le vols MADELEINE SOLOGNE Les deux voyantes se sont heurtées VIVIANE ROMANCE : « Diplomate, dit Mme Noémie... —• Un grand saut dans l'espace. -— Je vois des envolées... et... des larmes qui ne cor- grimper au cordage... Un marin? C'est sombre autour à un mur infranchissable devant l'avenir de Madeleine Bientôt mariage. » « N'est pas de Paris, dit Mme Covet... — Mais elle n'est pas équillbrlste... respondent pas à une peine, réelle... Je vois un canot... de lui... Je le vols semer en chantant... Mais j'ai une Sologne. Seule Mme Covet l'a associée à Jean Marais. mais elle va monter très haut dans sa profession. » — Elle va changer de situation, en tout icas... et sera Elle regarde affectueusement une bague et un médaillon... impression triste, comme devant la petite de tout à décorée... Encore des larmes... l'heure (Madeleine Sologne). A la suivante, la devineresse hésita. Un homme ou une Yvette Lebon est-elle destinée aux rôles dramatiques?... Pour finir, on l'obligea à se laisser photographier. femme. Le fluide n'opérait pas... ■ \i Et Viviane Romance ? Nous pouvions bien nous venger de tout ce que les voyantes ne savent pas dire. -wi&.Viii — Je vois : diplomatie, habileté... le prénom ? — C'est tout brouillé... Oh I mais excusez-moi, mon Jean RENAUX — Viviane (Romance). café est sur le feu... -
JEAN MARAIS t Un danger le menace. « Les femmes » dit Mme Noémie. « Je ne sais pas quoi » pense Mme Cove#;
YVETTE LEBON ; PIERRE BLANCHAR : ; Mme Noémie la « Un débutant qui voit changer de a dé l'avenir », situation et Mme déclare Mme Noé- Covet voit sur ses mie, tandis que yeux des larmes... Mme Covet le d'artiste drama- confond avec Fer-^ tique sans doute.;. nandel. UN CADAVRE A LA FERME AUX LOUPS, CELUI DU ,« MOUJIK »... REVÊTU DE SON HABIT, LE CADAVRE DE BOULINOFF REPOSE. LES GENDARMES SAISISSENT BRUTALEMENT LE SOURD-MUET.
Pendant ce. temps. Furet suis allé le voir. Il 'porte à est allé à la morgue pour la tête une étrange bles- voir si le corps de l'assas- sure. siné de la zone y était tou- Elle aurait pu être faite jours. Il n'y est plus. A-t-il par le fameux nerf de bœuf. été transporté à la Ferme aux Loups ? On dit qu'on 11 y aurait donc eu ba- l'a donné à la Faculté de garre entre le Moujik et lui, IA FERME AUX LOE à la suite de laquelle le Médecine. Moujik aurait été étranglé. Dans l'après-midi, départ Mais comment le prouver ? OTE d'un journallste"au cours de Elle est même fermée à clé. A côté avec les agents pour la Wladimir, que j'ai vu en l'enquête criminelle sur ta Ferme se trouve une autre porte. C'est ferme. I>ès que nous arri- vons, nous découvrons dans cachette, m'a avoué que le N aux Loups. moi qui entre le premier cette fois. sourd-muet entretenait une Et nous voyons avec surprise, la cour le corps du domes- haine mortelle pour la fa- Samedi. — Ce matin, petit étendu sur le sol, le cadavre de la tique "Wladimir. Tl n'est pas mille Boulinoff et vivait crime de la Jalousie, trots morts. zone. Même visage à la Tolstoï, mort; nous le transportons constamment dans un esprit Kentrés au journal, mon photogra- impossible de se tromper. Mickie dans son lit. Tendant ce temps-là. nous montons de vengeance. S* phe et mol demandons à Mickle, la s'évanouit. Furet la prend dans ses Pour parvenir à le démas- secrétaire du patron, de bien vou- bras, nous descendons ainsi. Au dans la chambre où fut dé- loir passer le week-end avec nous. couvert le cadavre : 11 n'y quer, j'invente une mise en rez-de-chaussée, un homme, le scène. Mais je ne suis lias Kl le accepte. crâne rasé, apparaît, il nous me- est plus. L'affaire s'em- brouille. Mais nous finissons afir de toucher à la vérité. A quatre heures, le secrétaire de nace de son revolver et nous fait reculer jusque dans la cave où il par retrouver la victime, en la rédaction Latripe a flairé notre habit, étendue sur un lit. Mardi. — J'arrive, nu bout projet de week-end et nous envoie nous enferme. de mon enquête. Le juge d'instruction arri- en reportage sur la zone. Mickie Mickle, qui ne s'est rendu compte Ce soir, à minuit... attendra. de rien, se réveille. On lui cache ve. Il interroge Wladimir. la vérité, mais elle insiste pour Celui-ci est incapable de ré- Dans une vieille cabane en bois, pondre. Les soupçons du Le jeune reporter, gui n'est on a découvert le cadavre d'un fuir. (Je crois bien que je suis autre que François Périer, as- amoureux.) Nous décidons de nous juge se portent sur lui. 11 homme de 55 ans. avec une grande va vite en besogne. sisté de son photographe Paul barbe blanche à la Tolstoï. II s'agit enfuir. A tour de rôle, Furet et Meurlsse, pris par l'action et d'un Russe. Le médecin légiste dé- moi attaquons à coups de pioche Moi, je fouille dans les convaincu de l Importance de clare que la mort remonte à trois les barreaux du soupirail. Vingt papiers de famille. Une let- son rôle, a cessé là ses notes. FURET, LE REPORTER PHOTOGRAPHE DE «L'ÉCHO DU JOUR » (PAUL heures... On constate qu'il a les on- minutes après, nous sommes sfir la tre me révèle que le pro- Mais on sait qu'il est arrivé MEURISSE) QUI FAIT EQUIPE AVEC BASTIEN (FRANÇOIS PÉRIER). gles des pieds et des mains bien route du retour. priétaire de la ferme avait à découvrir le véritable assas- propres pour un clochard. un frère ivimeau qui avait sin et a fini par épouser Mickle. * (Photo Continental-Films). mal tourflé. Us se détes- Le chauffeur de taxi qui nous Dimanche. — Latripe rigole de taient... et portaient une attendait nous apprend qu'il a mon histoire. Le patron est incré- barbe Identique. conduit Ici, il y a trois heures et dule. Mais soudain, en ma présen- demie, un ancien officier russe ce, Mickie lut téléphone. Elle est Il y a donc un rapport venant de Montmorency. Grosse malade (il y avait de quoi): le très étroit entre le crime de affaire en perspective. patron a une Intuition malheu- la zone et celui de la Ferme reuse, 11 me demande aven qui je aux Loups. Au journal, Latripe décrète suis allé à la Ferme aux Loups. qu'elle né vaut pas plus de cinq Lundi. — Toujours dans lignes. — Avec Minkie. les archives de la maison, je Départ avec Mickle et Furet. — Je vous fiche à la porte, découvre une nhoto d'Alexis dit-il. Eoulinoff. il tient à la main Je les conduis en douce à Mont- un nerf de bœuf coiffé d'une morency. En sortant, j'en profite pour en- boule de métal, le même que gueuler Latripe. Je suis dans de j'ai retrouvé sur son bu- Un orage violent nous surprend beaux draps. en pleine forêt. La Citron s'enlise, reau; il s'en servait donc on doit chercher un abri. L'envie me prend de sonner toujours. chez Mickie. Le patron sort de A deux cents mètres, nous dé- Je suppose qu'Alexis Eou- couvrons une maison qui semble chez elle. Elle veut que je conti- linoff est allé voir son frère nue mon reportage et m'assure le moujik sur la zone. Le abandonnée. Nous entrons. Au rez- que le patron ne m'a pas mis à de-chaussée, rien. Au premier Moujik l'a tué, lui a pris ses la porte. D'ailleurs, il paraît qu'il vêtements et a tenté de se étage, une lumière souligne le bas m'attend chez une grande coutu- (l ime porte. La chambre est vide. substituer à lui à la Ferme rière de la rue de la Paix. Pour- aux Loups. Sur le bureau de travail, une tasse quoi ? de thé chitml : le sucre n'a pas Le juge d'instruction na- encore eu le temps de fondre. Il y est effectivement, mais il ge. Il accuse toujours Wla- Il y a sûrement quelqu'un dans me reçoit comme un chien. Puis, dimir qui se défend d'avoir il. me commande de poursuivre tué le Moujik. la maison. On se sent épié, une mion enquête. crainte Insinuante s'allume en L'assassin ne serait-il pas nous. Je ne fais plus partie du —i v.y. ce sourd-muet qui, la nuit, Nous montons au second étage. journal, lui dis-je. dans la forêt, m'a refusé si Furet prend ta tête et frappe à — Dépêchez-vous, ou je vous violemment de nous aider à une porte, personne ne répond. flanque à la porte. débourber la voiture ? Je MICKIE ÉTAIT ] MICKIE ET BAS- COURTISÉE PAR | TIEN ENFERMÉS LES DEUX INSÉ- DANS LA CAVE. PARABLES : BAS- Malib
SACHA GUITRY est un auteur M fort exigeant. « Donne-moi tes yeux », vient- il de demander à Mme Gene- viève Guitry dans un film où, entre pa- renthèses, certains critiques se sont montrés beaucoup plus aveugles que lui. Dans un autre film qui sort ces jours- ci, M. Sacha Guitry a exigé plus encore : il a demandé à Mme Geori Boué de nous donner sa voix et Mme Geori Boué nous l'a. donnée dans sa pleine et chaude pureté dans « La Malibran ». Depuis la voix de Lily Pons que l'Amérique avait su nous escamoter pour nous la louer ensuite au gré de ses films, nous attendions en France un so- prano qui pût lui être opposé. LA MALIBRAN VA ENTRER EN SCENE ET DÉJÀ SON SOURIRE S'ALLUME... M. Sacha Guitry l'a découvert en Mme Geori Boué qui fait courir le Tout- Paris mélomane tantôt à l'Opéra, tantôt à l'OpéraTComique depuis un an- et demi. L apprentissage douloureux de Marie, son mariage malheureux, sa gloire, son Pour présenter cette voix exception- grand amour pour le violonistes Charles \ nelle à l'écran, Sacha Guitry ne pouvait de Bériot et la mort admirable de cette faire revivre qu'une artiste de génie qui LA MALIBRAN VA MOURIR... LA VOIX chanteuse qui se sacrifia pour son art et LA PLUS RARE DU MONDE VA SE TAIRE. enchanta, au sens exact du mot, le siè- que Musset sut pleurer pour toujours, cle dernier : Marie Malibran. sont des épisodes d'une perfection et Il l'a fait avec un tact et une virtuosité d'une grandeur que Sacha Guitry était qui transparaît à chaque page du scé- M. MALIBRAN A SU seul à pouvoir atteindre. A VENISE. C'EST LAI CAPTER LA CONFIANCE nario. Et puisque ce film était un hommage GLOIRE, LA MALIBRAN DE MARIE GARCIA, EST RECONDU ITE A SON MAIS QUI N'AURAIT à la Malibran.et à la musique, M. Sa- HOTEL PAR LES GONDO- PAS CONFIANCE EN M. cha Guitry s'est effacé devant la voix de LIERS QUE SA VOIX MALIBRAN QUAND CE- Mme Geori Boué et la musique dei A' E NT H OU S IASMÉS . LUI-CI S'APPELLE SACHA GUITRY. M. Louis Beydts qui a résolu, dans ce film, le problème de lier des partitions déjà célèbres aux siennes propres qui ne tarderont pas à l'être. La musique et' la voix de Mme Geori Boué seront évidemment les pivots de cette production qui réunit en outre,, dans sa distribution, les noms de Suzy Prim, Geneviève Guitry, Jacques Jansen,- Denis d'Inès, Debucourt, Mona Goya, Jacques Varennes et Marcel Levesque.
( D'autre part, deux rôles ont été parti- culièrement bien choisis puisque nous verrons non seulement dans le rôle du père de la Malibran qui fut son profes- seur de chant, un authentique et remar- quable professeur de chant puisqu'il s'agit, de Mario Podestat; mais aussi, dans le rôle du poète Alfred de Musset un autre et authentique poète : Jean Cocteau. 15» Enfin, le seul rôle antipathique du film, c'est-à-dire le rôle du mari de la Malibran, est tenu par M. Sacha Guitry. C'est plus qu'un rôle difficile, c'est une véritable gageure. Mais si l'auteur, par son talent, par- vient à nous être antipathique dans son rôle, il nous reste heureusement en lui l'auteur et le metteur en scène qui, eux, ont depuis longtemps déjà notre sympa- thie que « La Malibran » ne pourra que renforcer.
(Photos Sirius.) 0iX ALLER ?0m LES FÉTÊS
Artistic Voltaire Monte-Cristo (1" partie) La Royale Aubert Palace L'Eternel retour. Valse blanche. Lord Byron Balzac Lucrèce. Un seul amour. Mac i.iahon La Maison des 7 jeunes filles. Berthier Adémaï bandit d'honneur. Madeleine . Biarritz Donne-moi tes yeux. Un seul amour. Majestic ... La Main du diablle. Bonaparte Mahlia la Métisse. Marbeuf .,. Cameo Le Corbeau. Colonel Chabert. Marivaux Cinécran J suis avec toi. Colonel Chabert. e Max Linder _-inéma Ch.-Elysées L'Inévitable M. Dubois. Mon amour est près de toi. Miramar . .. Domino. Ciné Michodière Ariette et l'amour. Moulin Rouge Le Val d'Enfe: Cmémonde Opéra La Cavalcade des heures Normandie L Ferme aux loups. Cine Opéra Mahlia la Métisse. a Photo Pathè-Cinimo Olympia Adrien. Cinéphone Ch.-Elysées Ariette et l'amour. YVONNE PRINTEMPS Paramount Voyage sans espoir Cinéphone Montmartre .... Le Dernier tournant. fait sa rentrée à l'écran au côté de Portiques .., La Valse blanche. Photo Roger Carlet Ciné Saint-Lazare ... " Lumière d'été. Pierre Fresnay, dans leur grand succès : Cacho Cité Bastille ...... Les Ailes blanches. ANDRE CLAVEAU ;chy Les Anges du péché. « JE SUIS AVEC TOI », qui passe en £J Radio Cité Montparnasse.. Chaînes invisibles vous souhaite une bonne fin d'année Clichy Palace Les Boqueviliard. première exclusivité au CINECRAN Radio Cité Opéra Le Brigand gentilhomme. ...et vous invite à chanter avec lui Club des Vedettes L'Eternel retour. (17, rue Caumartin. Opé. 81-50). Regent Caumartin Les Mystères de Paris son nouveau grand succès : "olisée ..- L'Etemel retour. Royal Haussmann La Valse blanche. « LA ROULOTTE DE L'AMOUR » EWsées Cinéma Le Brigand gentilhomme. La Scala Mermoz. Ermitage Je suis avec loi. St-L ***** ERMITAGE-IMPÉRIAL * * CINECRAN **f DAUNOU RÉVEILLONS * * * Lf COUPLE **, RÊVES A FORFAIT "* RÉGENT-CAUMARTIN, 4, rue Caumartin - OPE. 28-03 MATHURINS APOLLO LES MYSTÈRES DE PARIS Marcel HERRANO - Jean MARCHAT 1 . 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Pour le règlement, prière envoyer Samedis et dimanches une enveloppe timbrée avec vos COURS SPÉCIAUX URODONAL nom et adresse écrits lisiblement afin d'éviter tout retard dans la PROCHAINEMENT COURS DE correspondance. garde le sang pur, les articulations * - Professeur MEYEH, GEORGÉ souples, la santé parfaite. Bureau 240, dépt 21, 78. Champs-Elysées, Paris (S*) TOUR DE CHANT ET REVUE ttobl" DUlfUn. 107. H PQ j v^O 15. FAU R. MONTMARTRE Tel.Pg0.r9-28 RIVAL, PARFUMEUR, 35, RLE MARBEUF, PARIS (8e) &'r ,. CUR.AL-ARCHEREAO. Par,.. C.O.L. N° 30.0132 - Dépôt >é a. .943. 4Xrlm.tr. O N* d'autorisation 2Î io Càrmnt • Roh-rt MUZARD O SS. Avenue ou Champt-Êtyieti. Pin*. — R. C. Seine 24*.459 B O 2-1943. (mp. e tJ'obonnements à partir du l^ janvUr 1944. Cette mesure ne touche pas les abonnés avant cette date, aul pourront renouvefer leurs abonnements. CINÉ-MONDIAL ne prendra plus