N°N° 1111 DécembreDécembred'informationd'informationBulletinBulletin 20112011

Université Abou Bekr Belkaïd Tlemcen

L'année 2011 a été marquée par un grand et imprtant évenement d'enver- gure universelle puisque Tlemcen, Jérusalem du Maghreb a été choisie par l'ISESCO pour être durant une année entière:Tlemcen Capitale de la Culture Islamique 2011 L'université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen a été au centre de cet évenement dés ces préparatifs mais surtout depuis le mois de Février 2011, date officielle du lancement du programme scientifique de la manifestation, de multiples colloques, symposiums, journées d'études, expositions et autres activités se sont succédés tout au long des semaines et des mois. Ce nouveau numéro du bulletin info de l'UABT apporte et procure aux uns et aux autres au sein de la communauté universi- taire de Tlemcen et d'ailleurs un aperçu détaillé.

Pr. Boufeldja TABTI Doyen de la Faculté des Sciences

Formations Manifestations Tlemcen 2011 Relations 0(QB;Q&).("X$& 0(&JNQ&).("X$& Internationales Jean Jouzel ...... p 6 @.]%$XB 0"(X Q& )&0.'& B ;0. & ...... p2-3 Symposium sur l’évaluation des programmes scientifiques universitaires .... p4 PQ.& ?(S=Q& (0.U1 0(R H & 0N."YQ& 9X!C JR.L '.X#Q& ...... p5 L'handicap et les droits ..]!Q& 0B0.[R PN0W]& 0]H+R 0B...... p6 @.]%$C 0 R.= de l'enfant ...... p11 ...... p12 13 Siècles d'histoire partagée ...... p5 Développement durable ...... p7 ; B >.W"XH& 50" @.]%$C ?Q;S8& 6N"H L'hygiène alimentaire et la société ...... p7 Journée sur la didactique ...... p10-11 ? H & B =(C.H;Q& de l'Arabe...... p16 ...... p9 (.([$Q 0WT  .L8& 0WT...... p13 .(%(SNBNQ&...... p15 1 Colloque international L e savoir-faire ancestral est l’expression concrète du patrimoine culturel immatériel, Les savoir-faire ancestraux regroupant ainsi tout ce qui est d’invention ou de création humaine de Tlemcen et de sa région depuis quel’homme a commencé à utiliser ses membres et son intelligence 3R&=B  PQB;Q& B P&JNQ& UNX]& O$L @*Q& &. I8& B  J%L /W.&R ..ZU$ O$L (;L.].B 0"$ X& à la connaissance –fût-elle détaillée- et '.8&) /X#Q& B ).JN& 0L.&W B 0UN!Q& )&0.'& 0"(X Q& 0U;($"XQ& l’énumération des métiers anciens @!="Q& 0S.(Q& B D!& PN 0$% X]& ?1&N$Q& B :]&Q& B 0B.X#Q& PW Q& encore existants ou conservés dans la 0U;($"XQ& ;0. &  0B.X#Q& PN 0$% X]& )&B.8& B D!& <=J =#Q& mémoire collective ; elle nous interpelle ( aussi sur leurs fondements tant anthropo- .&N& B .&WQ& C (0.% Q& LN 0$% X]& .&N& B 0U;($"XQ& ;=&  0"(X Q& logiques, philosophiques 0"$ X& 0UB;(Q& )&0.'& B ;0. &  0(L&0>Q& )&0.'& B ;0. &  0$% X]& qu’économiques. En effet, l’artisanat 3(]S) 0!$X& ).R.& O$L 0UB;U >. I" PW Q& J(#XQ& @N&N 'B=.B d’aujourd’hui n’est autre que l’économie 2.[S +.E1  ;>G 0.\N  ;U;F  4NG /G0(INC B 1=J  ML&NS*B et la source de vie des générations ;0. & PW Q& /Q& B 0Q;(Q& .'C ! B O"(HN&  (KH0 ?WE passées, leur inspiration spirituelle et B )&..L 0(HN"Q& ).H0.%& B 0(Q.!XF & ;(Q."XQ& 0"(X Q& 0U;($"XQ& leurs croyances. Ces gestes oubliés nous ) rappellent qu’ils ont été à l’origine de (0.U1) 0(&U;Q& ) !& B K(H&=R B ;(Q."C( (.NNQ& (. NQ& @.X& +&B>Q& ;(Q."C notre civilisation, notre culture, notre DNW&Q& ;QN.B >.!XF & .U&B>Q& PN 0H0.%& 2N"Q&0NW"Q& B 0F=T8& développement et notre confort. LN0(Q>& )&.. Q& 0"(X Q& 0U;($"XQ& ;0. & IQ;P B ( =U.S &0NI.L Dans l’histoire du Maghreb en général et . ;]=.B 0"$ X& 0U;($"XQ& ;0. & 0SB+& :WQ& de l’Algérie en particulier, Tlemcen reste un nom réputé dont la riche histoire raconte le passage de plusieurs populations qui ont apporté chacune une part d’originalité. A côté des Imazighen, ses premiers habitants, Tlemcen et ses environs furent occupés par les Phéniciens, les Romains, les Vandales et les Byzantins, des siècles durant. Puis il y eut les musulmans qui se déclinent en plusieurs états notamment les Ziyanides, les plus influents d’entre eux et les plus significatifs dans tout le Grand Maghreb. Tlemcen connut, sous les Ziyanides et ceux qui leur succédèrent, un important prestige grâce à son commerce florissant sur toute la côte méditerranéenne jusqu’au plus profond de l’Afrique ; elle réalisa un grand nombre d’institutions culturelles rehaussées par la venue d’intellectuels de tous horizons qui se réfugiaient sur ses terres, fuyant l’inquisition. Elle se distingua aussi par son armée terrestre et sa flotte navale puisqu’elle a défendu les côtes ouest-algériennes durant l’époque ottomane. Elle contribua ainsi à la protection de la culture des habitants et de l’identité musulmane de la région. Ce rayonnement culturel et intellectuel fit de Tlemcen la qibla ou la direction favorite d’hommes de savoir et adeptes de la connaissance. Ceci favorisera la naissance en ses lieux de grands savants, .]S=N LR (>( 0(&JB B 0(QB. 0P0.R =+& ;'I scientifiques, créateurs et inventeurs dans différents domaines. : Cette succession de savoirs et de savants, portant chacune une culture sociale, des habitudes et des Jacques VIGNET ZUNZ – Marion KEMPA – Chafika DIB MAROUF – Florence pratiques, sur plusieurs siècles, engendra un patrimoine culturel à maintes facettes, savant ou ;B= R /Q.J 0'U>S  ;&'Q& LROLLIVRY – Arezki KHOUAS  Jaslee DHAMIJA classique et populaire ou folklorique et local ; il compte aussi plusieurs aspects (matériel, littéraire, LR PS. Q& ;%F" ;%[R 0%]B – .N%[R =P.I 2(Q D;(W Q&  .(P=C LR artistique et linguistique), aux genres riches et variés dans les différents domaines de la LR R" ;%[R  @&.N]Q& LR PL.W]Q& ;R.F @.%($H 2.WL <&= Q& connaissance. Ce patrimoine, exprimé dans la tradition populaire, représente aujourd’hui une unité culturelle et LR .R"  =R LR ..E O!R  @.&WQ LR P$C.]P C;T 0%H"  .(S.XU0NR civilisationnelle particulière dans ses trois dimensions « amazighe, arabe et musulmane » qui PM&0B" ;%F& ;(H  DNF0 ]F  DB.[$J ;%[R: 0(&JNQ& ). R.=& constitue la définition même de l’identité algérienne. 0&=M O$L &Q& 0%J.N /C&NQ <&1=Q& ;WL =($W$B Le patrimoine populaire, dans ses différentes branches, se présente en un tout culturel homogène B1B D>(C  (;( H 0%W. Q& =S&>=&  (=#]B 0U.ZB  0]WC @&=TB 0 R.E que l’homme a produit en pensant, en travaillant, en façonnant la matière, en influençant la ).L.&Q& B )&0.'& LL (=W & 0N$Q =(WP 5= R K(&XB MQ. I" 1'XS&B nature, en amassant des expériences et en contemplant ses propres résultats à travers les siècles. . Dans ce tout qui constitue sa philosophie et sa façon de voir la vie, il est difficile de séparer le . 0N."YQ& ="B C=W#Q& 50. & 0L.O PN 0"(X Q& 0U;($"XQ& cognitif du cultuel, du traditionnel, du littéraire ou du matériel. Cet ensemble de traditions qui caractérisent le patrimoine populaire a poussé les spécialistes en la matière, après en avoir défini les domaines et les concepts, à répartir le patrimoine en plusieurs disciplines qui se répartissent à leur tour en branches, pour en faciliter la compréhension, l’étude et la classification en vue de l’archivage. Ceci permet de distinguer l’étude du patrimoine en tant que tel de son étude par l’histoire, l’archéologie, la théologie, la linguistique et la sociologie. Ainsi, des universités et des départements universitaires ont été mis en place pour enseigner le patrimoine culturel -comportant les savoir-faire ancestraux - dans tous ses aspects en vue de le comprendre, le maîtriser, le sauvegarder, le développer et le rentabiliser. C’est aussi la préoccupation des instances internationales, puisque le patrimoine culturel et les savoir-faire ancestraux occupent un volet très important dans le dossier du patrimoine culturel immatériel défini et sauvegardé par la convention du 17 octobre 2003 de l’UNESCO, que l’Algérie a ratifiée avant tout autre Etat. transmission, de promulgation et d’encouragement juridique, financier et humain : Quelles Pour la définition, on entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, sont les mesures mises en place au niveau réglementaire, pédagogique et social pour expressions, connaissances et savoir-faire - ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces encourager les savoir-faire ? - Faut-il encourager toutes les pratiques ancestrales, ou se limiter culturels qui leur sont associés - que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus à celles qui s’adaptent à la vie moderne ? Quelles sont les spécificités tlemceniennes (et reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel algériennes) en matière de patrimoine et de savoir-faire ? Malgré la transversalité du sujet, des immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communau- axes indicatifs sont proposés pour couvrir les différents aspects et répondre au mieux à nos tés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et inquiétudes. leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine . Les axes du colloque : Ainsi, le «patrimoine culturel immatériel» ne se résume pas aux connaissances, c’est aussi des Savoir-faire, réglementations, économie sociale et formations : Les dispositions légales et productions et de l’innovation permanentes qui se manifestent dans les domaines suivants : réglementaires au niveau national et international ; Les programmes universitaires et ceux des les traditions et expressions orales, y compris la langue 1. comme vecteur du patrimoine culturel centres de formation professionnelle spécialisés dans l’enseignement et la formation au immatériel (contes, légendes, chants, poésie, proverbes) ; les arts du spectacle ; les pratiques patrimoine ; Les dispositions d’aides à l’emploi et la création d’activités spécifiques aux savoir sociales (rituels et événements festifs) ; les connaissances et pratiques concernant la nature et faire ; Les savoir-faire ancestraux, oraux et scripturaires : Les littératures populaires ; Conserva- l’univers ; les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. tion, écriture (matériels et ustensiles) ; Le Coran, ses outils et son apprentissage ; Les Quant à la sauvegarde de ce patrimoine, elle regroupe toutes les mesures visant à assurer la savoir-faire ancestraux, les métiers traditionnels et matières utilisées : Art de la construction viabilité du patrimoine culturel immatériel, y compris l’identification, la documentation, la (styles et matières utilisés) ; Les pratiques liées à l’agriculture ; Les pratiques liées à la guerre ; recherche, la préservation, la protection, la promotion, la mise en valeur, la transmission, essentiel- L’art populaire et décoration (sculpture, dinanderie, vannerie, bijouterie poterie, céramique, lement par l’éducation formelle et non formelle, ainsi que par la revitalisation des différents décoration murale, plâtrerie …) ; La musique et ses instruments ; La pharmacopée et aspects de ce patrimoine. Au même titre que toutes les contrées humaines, Tlemcen (ainsi que médecine traditionnelle ; 4- Les savoir-faire ancestraux : fêtes et pratiques rituelles : Le toute l’Algérie) possède un lot important de traditions et de savoir-faire. mariage, la circoncision, la naissance, le décès ; Traditions et fêtes religieuses : visite des Dans ce colloque, il sera certes question d’exposer des savoir-faire ancestraux tant folkloriques que mausolées, visite des tombes, pratiques dans les Zaouiyas, le Mouloud, Achoura, Yennayer, classiques dans la région de Tlemcen, en Algérie et dans le reste du monde, mais il faudra aussi Sebayba ; Magie, sorcellerie et exorcisme ; 5- Les savoir-faire ancestraux et traditions s’interroger sur les modalités d’investigation, d’identification, de classification, de protection, de domestiques : L’art culinaire et la réserve des aliments ; Les savoir-faire liés au corps ; 2 _YU MAT a7  KA7

*B0NR K(]"XB @N%X'U B ?.U8& L%T @.]%$C 0&U;R M( C P&N B PN."D NE PN (.B;[R ?.]O" OQ$ 'N Q& 0%W.L @.]%$C (=T.C .'&Xb PXQ& 0(N."YQ& E(B.H8& .'&R JP K]"&U .; Q& ;U."$B =#B PB" 0 R.E 1%S  2011 0(R H & 0N."YQ& 0(L=N ?.]O" OQ$ A0B;B JWO .R 0NL PN *N[W$Q P&JNQ& >P=& ER H(]&XQ.B B G(&XQ& J(']C ;;'B PQB;Q& O"X$& ).(Q. N :U0.XQ& B @.]S & K$L :U0.XQ& $ 1](Q 1](Q 0H&0;Q& 0L."B .'(F&NS B @.]%$XB 0"(X Q& )&0.'& B ;0. & B .'!(&C B .'"(DNC . 0R.R$ 0N."YQ& ="B C=W#Q& )&=+& @" ; B IQ/ B .'XH&0. PN << 0"(X Q& 0U;($"XQ& ;0. & >> (0.WL J%b PN LR>Q& LR .F.0 &N$ I ";B @" <&R 0U=WQ& 8&=XG.B JXU .R JP .'RN'!R  ).H&0;Q& A.% XH& PN @.]S & LR .T=(M LL .T>(( B @N&N B )&..L B )&;"X R B 0 Q LR ML;XB& .R B  MS.L" B P&(Z(CO](LLB / .." K$L B  :U0.XQ.P  LU..(& >.(E8& =WL ;0. R LR @.]S & & M(Q$ JWNC .R B  )&B." B O"X$&?(S0 0(%H=Q& @.U.8& ?N$L B 0.D& O$L /$ XQ& B MS."B O$L 7.!& LR L#%X(Q  0WO. X& .T=(M B 8.%XE & B  0 $Q& B  LR IQ/ HN&=U .R B  A.NEB .;'C PXQ& 0 (WQ& CNO B 5&=R8& O$L 0.XS & B  /L.& *0 & &<'Q 1VS" ;O B. .; Q& PN B 0N= & PN C"N =[&U ?N'!& &&>C PXQ& )&0.'& B ;=& LR O DP&=R B  ). R.E P&JNQ& B P. Q& 0U..XO & .'X!(K B /S.E OQ$ P!]$!Q& B PENQNBB=YS8& .T&> R =&0.$ OQ$ ?N'!& IQ/ . M&(%YC B A=UNC B MXS.(W B M!F ;;'B B QB8& )&;"X R LR /S&N= 0]P.L (0NW CNH PT .R .S=L PN ;=& AB;Q& A.WXS& 1W"XH& @" ; WN PN."YQ& *&=XQ&  4.G J#B =S&>=& PN B ?.L J#B PB= Q& '= & :U0.C PN ;Q.& KH &  @.]%$C @$ ?N'!R .'(N ).;F 0(QB. 0(O.!C& 2003 =BNXP" 17 PN N#](SN(Q& );L"  0B0.T 0NL > G (S>(WQ& B @.RB=Q& B "(&(!Q& 0B=R (0B.& .'"J.&R B PT 1N=L <..U ;$B >B" =S&>=& 1S.P B  A=UNS B MXS.(W OQ$ 1L. B D..R Q& *&=XQ& . B OQ$ ? H & >NWB ; B B. ($W8& .'S.#H =B=WQ& .NE B /S.E OQ$ PT.& <.%L" PN B ) Y%XQ& B ).H0.%&>> D..R Q& PN."YQ& *&=XQ.B ;"U . .T.&WXU B .'($L PXQ& (=D+& >B;Q& ).U=WP 0(S.U>Q& 0QB;Q& .T1=B"  ) UB. (;L .'($L 1WO. C  =(W#Q& '= & B 0(L.&W & .(I8& B )&B.8& B ) & &

Q& LR (=XN P"U=N & >.%Q& )..H &/$  ).LN%& B ).L.%=& .'B ;=X C PXQ& B .'B 0WC=& 0(N."YQ& )& .!Q& .T;%XH& 0 H&B 0%]B  KT; B .E LR B (S.U>Q& JK PN @.]%$C 0"&R 1 X ;"Q PN."YQ& *&=XQ& &E .T0.WXL.B.&=N8& >.& OXO& ).L.%=& JWO LR ;U;E LR MY B E"U B  J(E OQ$ J(E LR J"X&U D..R Q& NT B K'\U0.C ERB 0 (WQ& ER K'$L.!C B K'XV(WQ ."WJ ).LN%&B 8N&XQ& ?&=XF& =UNC PN KT.]U . 0U0&=%XH & B 0UN'Q.B 0N Q& K'( U ?(Q  (0NQ& A<'B D..R Q& PN."YQ& *&=XQ.N.<< PS.]S & 8&;B & B PN."YQ& 0W.G O$ZXU =%X]R ;U;c B +.XS& NT JB  /][N )&=WG B ;0. R .=ZR .T0.WXL.B 0 $Q& .'(N . 0(T.!Q& =(B. XQ& B ;(Q."XQ& : 0(Q.XQ& LU..(& PN >.YR"  = I  .&M PW I AO =(J.H") D..R Q& PN."YQ& *&=X$Q 0$R.F ).WH.&R B 2N"J) 0(L.%XE & ).H0.%&  4= Q& @N&N B(..1. Q"  ;0. &  C(& KQ. Q& B 0 (WQ.B 0"$ X& ).H0.%& B ;0. &  (0(Q.!XF& .0U;($"XQ& ;=.B 0$Q& )&/ )&0.'& B

B P"U=N8& -J.Q& O$L& 0ZS&=Q& .'C0.c B (.; X& 0(N."YQ& .T;T. R B .T;E.]R LR )='XI& B. ?Q;S8.B 0(S.WH & @(X!XQ& KP.[R LR LU0.!$Q .'Q.W"XH& LR B  MBN&E @.B$ 0(B= Q& 0U=S&>=& -J&NQ& LL .'B 1 N&. PXQ& 0U=[WQ& B 0U=WQ& .'CN"B IQ/ ; B 0(R H & 0UN'Q& B (0.& O$L 7.!& PN KD LR 1%T.]N  0(S.%Y Q& (=X!Q& > G @.]%$C .'C;'I PXQ& D=#!Q& 3. XS & B PN."YQ& 0.T.1 & .N' Q @.P B . 0"&%$Q .%$ Q& 1ZXS" ;"N 0N= & PWQ.J B .%$ Q& 0$WO OQ$ .'$UNb PN FQ.B =D"  (;U;L @B=O B D0.& /O. XQ& IQ/ LL 3XS M&R B . LU..(& G$X\R PN L;W& B LU=#!& 1Wa" B   PW I B P#(H P  =(WP D0.F *0$ 0N Q& =WL PL.%XE & B PN."YQ& +&>XR & ) .ZR G$X\R PN 0(& Q& ;0. & LR .L&NS" B. DN $Q& B P&!Q& B PB.8& B D..& J%U J%b PXQ& B (>(%& .'C.%H .'Q 0U0.F B 0(N."D (;FB ?N(Q& *0 & &=& 0UN'$Q 0D YQ& .. B8& .'C.(J PN .  D..R Q& PN."YQ& *&=XQ& '0. ;(W C L%C @" .'S*I LR PXQ& )& &=E & PW Q& *&=XQ& J#U .A0&=H" B MXQ.W" LR =(Y#Q.B D!X[U >&>U .R PW Q& M"I PN K($ XQ& =WL "$XQ& B J"&Q& B =UNXQ& B 2[WQ& B H(DNXQ& B A(\XQ& .'(N M(\U0.C =WL @.]S & M$#I G&;XR .(N."D P 0W X& MLB=N B MR.]O" 8N%Z 0&=M O$L. *&=XQ& &=& B  0W.G 0!B C=G8& PT @.]%$C =G>C  (0N% & 8."W" PO.B  D;S."L B" PN= R NT .R B J!Q& / U *0 & &.ZR JR.#XR JP >N"Q& HWH .%P N'N  D..R NT .R B B (..L B" PB." B" . :U0.XQ& H%L PN 0B0.Q& .M(N JP LR 0"U=L 0(W I 0U;($"C ;0. R O"X$& &#.]XQ& /ZU  M]!S EU0.& A(!b )& &=E$ PENM&;(WQ& B P%(&XQ& B PSNS."Q& ;( Q& O$L (=]& )&0&="Q& PT.%N: /ZU JT 0"(X Q& 0U;($"XQ& ;0. & >(!b B E(ZC ;;'B PL.%XE & B PXQ& I$XB C"N .!XP & ?" 0"(X Q& )&0.'& B ).H0.%& JP E(ZC .%(N 0U=S&>=& B 0(S.]%$XQ& ).(WN& PT.R = Q& ER K$O*XC @" .'&#  0"(X Q& )&0.'& B ;0. & B PN."YQ& *&=XQ& A\U O"X$& &.Y& J(WH O$L A

L 'université Abou-Bekr-Belkaïd de Tlemcen a abrité, durant 2 jours, un 0(%$ Q& 3R&=WQ& K(("C- >NF .(QB. C;X&R @.]%$C 0 R.E 1&XF& symposium international sur "L’évaluation des programmes OQ$ 20 LR -0(&JNQ& ).UNQB8&B ).(E.& ER .'!((#CB 0( R.=& ).]H+%$Q scientifiques des établissements universitaires et leur adaptation aux ER H(]&XQ.B ;U."$B =#B PB" 0 R.E ;=J LR K&&  =W%XWH 0U.M besoins et aux priorités nationaux", organisé à l'initiative de l'Organisation 2011 22 islamique pour l'éducation, des sciences et de la culture (ISESCO) et la 0(&JNQ& 0&Z$Q&B  N#](]U" 0N."YQ&B ?N$ Q&B 0(B=X$Q 0(R H & 0%&& Commission algérienne à l'UNESCO. A l'ouverture des travaux de cette .'F.XXN& PNB.N#(]SN(Q& 0N."YQ&B ?N$ Q&B 0(B=X$Q (;[X& 8& 0%& 0U=S&>=& rencontre, la représentante du directeur général de l'ISESCO, Dr Aïcha @" @N 0S.L (0NXP;Q& N#](]U& 0%& ?. Q& =U;& 0$Y )=P/ ."$Q& &<'Q Bammoun, a souligné que l'économie nouvelle repose sur le savoir et la O$L A0NC PN ;%X UB .(ENQN&#XQ&B K$ Q& O$L CNH ?N"U ;U;=& ..XO & technologie et s'appuie 0(%$ Q& )& .::::::!#Q& pour son développement sur les compétences @" IQ/ 0::::::\X& scientifiques spécialisées. PQ. Q& K($ XQ& =UNC Elle a ajouté que "le 0'E&N .L8& .&QB;B développement de D..XO & ETNQ& &(P=XQ.B locutrice a appelé à mettre 0RN&R , W (;U;=& l'accent, dans la réforme du 2[WQ&B PQ. Q& K($ XQ& système de l'enseignement (0B=T O$L P%$ Q& supérieur et de la recherche scientifique, sur la ?N$ Q&B 0N= & '.]XP& nécessité d'acquérir le savoir et les sciences, "car la nouvelle économie ne PN 0L.a 1L" PXQ& @&;$WQ&B ).]H+.B $ ;=X U ;U;=& ..XO & @8 reconnaît que les entreprises et les pays qui ont fait preuve d'efficacité (*!#Q& 0$R. Q& ;(Q& (=NB @" 1[TB" .%P.0N= & > XH&B =SB J(b dans l'acquisition, la diffusion et l'exploitation du savoir", a-t-elle souligné. >; .'B ;ENC /$ .(ENQN&#XQ&B ?N$ Q& >.ZR PN &;E 0!( T .L8& @&;$WQ.B Elle a également expliqué que la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée dans les pays membres de l'ISESCO est" très faible" dans les domaines des )=P/ >Z Q& &(Q. (;" && 0(R H & >B;Q& 0%O .'B 1E=G PXQ& ).(WNXQ.B @N (0NXP;Q& )& .!#Q& LR 0S..B 14 0W]S JO8& O$L =(NNC OQ$ NL;C PXQ&B 2003 0&H ;P" MX'E LRB.0%]S @N($R JP PN .(%$L .YF.B 1440 PQ&NF LUN#CB 0(. Q& N#(]SN($Q 0U=S&>=& 0(&JNQ& 0&Z$Q ?. Q& R8& ;%[R D;(H @.%YL K(T&=B$ 0 R.=& / $C PP >N$& ,&=XO&B &0&B )&=W& >..WXQ 0WH.&R O"X$& &NF ).O.&& )0N[ 2(F =RB @&.N]Q&B ?SNCB 0(Q&2-. 1&%E.&RB J( CB M(ENCB LUN#C :0("("F 0]H+R 0 R.=& 0R&;X]& 0(%&X$Q ==[R JR.L PQ. Q& K($ XQ& . J Q&B 0 R.=& B 0(Q..WXQ& @NP0.& 5= XH&B.PQ. Q& K($ XQ& 0RN&R ][XQ (;U;E )&0NC +.R.$ . savants et ingénieurs pour 10.000 ouvriers", a-t-elle estimé. Pour pallier =S&>=& JYR @&;$WQ& B WB PQ. Q& K($ X$Q 0R. Q& 0( TNQ& ."$Q& & G cette insuffisance, Dr Bammoun a cité les recommandations du sommet des pays islamiques en 2003 en Malaisie, qui prônent un taux de 14% de 0Z'X&& )&=(( XQ&B ).F W & G$X\R O$L 8 J &B @&.N]Q&B '= &B =RB compétences scientifiques et la formation d'environ 1.440 chercheurs pour A=UNC PN KT.]CB PE0.& KQ. Q& O$L 9X!XC @*B 0 R.Z$Q ,.%]$Q .'B un million d'habitants. De son côté, M. Brahim Otmane Didi Mohamed, . 0R&;X]& 0(%&XQ& H"bB secrétaire général de la Commission algérienne à l'UNESCO, a souligné que ce colloque est une opportunité pour l'échange d'expériences et d'idées, et pour proposer des solutions, afin que l'université joue son rôle économique, social et scientifique, tout en soulignant que "la société a besoin de l'expérience des enseignants et des chercheurs". Ce symposium international de trois jours connaît la participation d'experts et d’enseignants universitaires d'Algérie, du Maroc, de Tunisie, du Soudan et d'Egypte. Les participants auront à dresser un bilan sur la situation générale de l'enseignement supérieur dans un nombre de pays comme l'Algérie, l'Egypte, le Maroc et le Soudan, et les différentes réformes adoptées, afin de permettre à l'université de s'ouvrir sur le monde extérieur et de contribuer à son développement et au développement durable, selon Dr Abdesselam Bendi, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université de Tlemcen, instance organisatrice de cette rencontre

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5 Conférence prestige du Pr Jean Jouzel lauréat du prix nobel de la paix Le réchauffement climatique : causes ,conséquences et solutions 06 Octobre 2011

L’université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen , d’amplification à défaut de compensation (vapeur d’eau due à l’effet de serre, en partenariat avec le CCF et l’association El surfaces absorbantes non réfléchissantes). Le réchauffement est contrecarré Habbakia , a organisé, jeudi 06 octobre 2011, d’une autre façon (à hauteur de 20%) par la pollution due aux aérosols. au sein de l’auditorium du centre-ville, une S’agissant de la relation de cause à effet, ce spécialiste soulignera qu’il est conférence prestige intitulée "Le réchauffe- légitime de se poser si l’effet de serre est d’origine naturelle ou ment climatique : causes, conséquences et bien dû à l’activité humaine (anthropique). En tout cas, le diagnostic est clair solutions".elle fut animée par le Pr. Jean pour lui puisque la décennie 2000 a été celle du réchauffement climatique. Jouzel, climatologue et glaciologue français, "Nous sommes dans un monde dont nous avons déjà modifié le climat mais directeur au CEA de l’Institut Pierre Simon celui de la fin du siècle dépend de nous ", fera-t-il savoir. Aussi, pour limiter le Laplace, prix Nobel 2007. En guise d’entrée en réchauffement à 2°, il faut qu’en 2050, les quantités de gaz à effet de serre matière, le modérateur, le Pr. Boudjemaâ soient divisées par 2 ou 3. Dans ce cadre, le GIC (Copenhague) escompte une Moussa, directeur du LAMAABE (se) posera diminution de 20 à 40% d’ici 2020,en tenant compte du caractère spécifique trois questions : l’homme a-t-il une influence sur le réchauffement ? Y a-t-il un des pays émergents. A ce titre, il a souligné l’importance des politiques locales réchauffement sur la terre et à quelle vitesse ? A quoi le climat ressemblera- et régionales. "Il faut aller vers une société sobre en carbone via les énergies t-il demain ? Quant au conférencier, il fera d’emblée part de trois certitudes à renouvelables", plaide le lauréat du prix Nobel. Dans ce contexte, l’Algérie ce sujet, à savoir que les activités humaines sont en cause du fait qu’elles compte utiliser 40 % de ces dernières et 60% d’hydrocarbures (pétrole et gaz), modifient la composition de l’atmosphère en gaz à effet de serre (Co2 :+39% nous apprendra le Pr. Boumédiene Benyoucef, directeur du laboratoire LMER ; méthane :+16% ; oxyde d’azote :+20%), que le réchauffement est sans (UABT). équivoque (plus de 1° C en 100 ans, 15 à 20 cm pour le niveau des mers) et Les conséquences des changements climatiques sont multiples selon lui : qu’il va se poursuivre Considérant là le processus comme inéluctable, il plus de vagues de chaleur, plus de régions affectées par la sécheresse ou par estime qu’"on va limiter l’amplitude, mais c’est un défi pour notre société les inondations, plus d’événements de précipitations, plus de cyclones industrielle". Avant de s’interroger : avant de s’interroger sur l’influence tropicaux, élévation du niveau de la mer, acidification des eaux océaniques Il humaine sur le climat. Dans ce sillage, l’effet de serre et l’action des aérosols faut savoir que le Conseil de sécurité, et c’est une première dans les annales relèvent des activités humaines tandis que l’activité solaire et celle des de l’ONU, s’est réuni en juillet dernier pour discuter de l’impact du réchauffe- volcans participent a des forçages naturels. L’essentiel de l’accroissement ment climatique sur la observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du 20 è siècle sécurité et la paix est très vraisemblablement dû à l’augmentation observée des gaz à effet de mondiales. Quant aux serre anthropiques, fera-t-il remarquer. point soulevés lors du Il précisera que l’effet de serre en lui-même est bénéfique, mais que c’est son débat, ils se rapporte- augmentation qui constitue un problème. d’où la nécessité de mécanismes ront, entre autres, à l’éducation environne- mentale, l’action de résilience de la nature, les techniques d’enfouissement, le projet Desertec,et la théorie de Melankovitch Pr. Jean Jouzel Pr. Moussa BOUDJEMAA

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6 UABT – Faculté des Sciences de la nature et de la vie Journée d'étude sur l’alimentation et l'hygiène Hygiène Alimentaire et société l’occasion de la journée mondiale de production d’avis pertinents et motivés à obligation de tout un chacun . Al’alimentation célébrée le 16 octobre de l’adresse des autorités chargées de la prise de L’existence d’un système national de manage- chaque année , le Laboratoire de Microbiologie discision .L’évaluation du risque « risk ment ,des risques comportant des représenta- appliquée à l’agroalimentaire au biomédical et assessment » doit donc être séparée de la tions relevant d’autorités différentes .Ce à l’environnement (LAMAABE) et la faculté des gestion de ce risque « risk management » système constituera un cadre de concertation sciences de la nature et de la vie et des sciences .L’évaluation du risque ne doit dépendre et de réflexion qui permet aux autorités de la terre et de l’univers (SNV/STU) ont politique ni des acteurs économique . compétentes de prendre les décisions organisé : une table pertinentes en rapport avec les risques ronde sur le thème encourus .L’existence d’un organe :(l’hygiène alimentaire indépendant pour assurer le travail et la société ) . d’expertise en vue de la production Des aliments d’avis pertinents et motivés à l’adresse insalubres entraînent des autorités chargées de la prise de des maladies aigues décision .L’évaluation du risque « risk ou chroniques allant assessment » est donc séparée de la des diarrhées à gestion de ce risque « risk management plusieurs formes » .Cette distinction fonctionnelle de cancer. Ces maladies l’appréciation des risque de leur gestion sont un véritable est fondamentale.Il faut que problème majeur de l’appréciation des risque puisse porter santé publique. Les son jugement en tout indépendance en coûts associés aux faisant abstraction de tout préoccupa- intoxications alimen- tion quant aux retombées des décision taires sont substan- qui seront prises en conséquence tiels et représentent .L’évaluation du risque ne doit dépendre chaque année ni du pouvoir politique ni des acteurs plusieurs milliards de économiques. dinars .L’état doit donc Une communication claire et cohérente renforcer les efforts afin de rassurer les citoyens ,les profes- pour améliorer la sécurité des aliments. - Une communication claire et cohérente afin sionnels et même les partenaires étrangers sur Plusieurs éléments sont indispensables pour de rassurer les citoyens ;les professionnels et l’ampleur des risques ,leur criticité ,les mesures assurer la sécurité des aliments. même les partenaires étrangers sur l’ampleur - avant tout , le renforcement et le respect des du risque alimentaire et les mesures de préven- lois et autres textes réglementaires qui fixent tion à mettre en œuvre ,les recommandations, les alertes etc… - La table ronde sur le thème « Hygiène alimen- taire et la société « entre dans ce cadre et se veut une occasion de rassembler les représen- tants de la société civil ,des pouvoirs publics, de la communication et des experts en vue de discuter des moyens pour rassurer le consom- mateur et lui donner confiance sur tout ce qui a un rapport avec son alimentation . Des aliments insalubres entraînent des maladies aigues ou chroniques allant des diarrhées à plusieurs formes de cancer .L’OMS de prévention a mettre en œuvre les recom- estime que les diarrhées dues aux aliments et à mandations , les alertes etc… l’eau tuent environ 2.2 millions de personnes La table ronde sur le thème « Hygiène alimen- par an ;dont 1.9 millions d’enfants . Ces taire et la société » entre dans ce cadre et se maladies sont un véritable problème majeur de veut une occasion de rassembler les représen- santé publique .Les coûts associés aux intoxica- tants de la société civile , des pouvoirs publics tions alimentaires sont substantiels et ,de la communication et des experts pour représentation chaque année plusieurs discuter des moyens et rassurer le consomma- milliards de dinars . teur et lui donner confiance sur tout ce qui a un les droits et obligations de tout un chacun . L’Etat doit donc renforcer les efforts pour rapport avec son alimentation. - L’existence d’un système national de manage- améliorer la sécurité des aliments . L’égalité de la prise de parole nous permettra ment des risques comportant des représen- Plusieurs éléments sont indispensables pour d’avoir un débat citoyen .Nous espérons sortir tants relevant d’autorités différentes . assurer la sécurité des aliments .Avant tout ,le avec des recommandations qui seront - L’existence d’un organe indépendant pour renforcement et le respect des lois et autres adressées à toutes les autorités compétentes. assurer le travail d’expertise en vue de la textes réglementaires qui fixent les droits et _]HVX\   a _YU Dalil Saci

7 l'Université de Tlemcen accueille le colloque international:

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à Byzance et à l’Islamisation des siècles brillants 2.01 - l’histoire et ses sources qui ont participé à la synthèse originale que 2.02 - les foyers d’arts, d’urbanisme et surent réaliser dès le haut Moyen Age les terres de d’architecture et leurs échanges l’actuelle Algérie. Si le Centre et l’Est ont suscité 2.03 - aménagement, développement et histoire maints projets de recherche, il va de soi que des sciences l’Ouest devrait bénéficier — sans doute dans le cadre d’un SIG d’inventaire archéologique 3. Maghreb et Méditerranée confrontés aux nouveau — de très utiles projets. La première mutations des siècles modernes et « contempo- Tlemcen 2011 sera l’affirmation du rôle de demi-journée serait consacrée à l’ouverture du rains » (XVIe – XIXe siècles) métropole de la ville et de sa région dans le colloque et à ce thème 1. La période de domination ottomane pose la contexte méditerranéen. 2. Essor médiéval de Tlemcen et du Maghreb question du devenir des échanges culturels ou Dans cette perspective, il convient sans doute de central (histoire, archéologie, sciences et économiques aux rives de la Méditerranée. considérer 2011 non pas seulement comme un techniques) Certains sont au reste encore liés à la Péninsule rituel conventionnel mais comme un tremplin ibérique comme il en va de l’expulsion des pour le développement de la ville et des Morisques. Mais on doit s’interroger aussi sur échanges méditerranéens qui firent sa gloire. l’évolution du pays et sur les échanges nord-sud Mais capitale culturelle islamique, elle se doit sans qui ont trop peu été explorés à ce jour. doute d’étendre la réflexion qu’elle propose à l’un 4. Economie, développement et prospective pour des apports clé nés du dar al-islam qui apparut à le monde méditerranéen après treize siècles la fois dès le haut Moyen Age comme l’héritier de d’histoire partagées l’Empire d’Alexandre et le créateur d’une nouvelle Comme on le disait, 2011 ne peut être un anniver- zone d’échanges de culture et de science de l’Asie saire stérile. Si bien que notre réflexion conçue centrale à l’Atlantique. dans une perspective diachronique doit déboucher sur des perspectives d’avenir maitrisées. Quelle part faire au patrimoine dans un développement où économie et aménage- ment ont une part prépondérante ? Le XXIe siècle De la fondation d’Agadir à la dynastie ziyanide, saura-t-il réaliser les synthèses audacieuses dont Tlemcen connut — chacun le sait — une des treize siècles d’histoire lui ont légué le concept ? périodes d’essor et de culture les plus brillantes Les communications dureront 20 minutes ; dix de son histoire. Elle fut de siècle en siècle base minutes seront en outre prévues pour la d’expansion, qu’il s’agisse d’actions visant aussi discussion de chaque contribution (après commu- Dans cette perspective historique, il faut aussi que bien l’Occident ou l’Orient méditerranéen. Elle eut nication ou en fin de séance : à décider) 2011 marque le treizième centenaire du franchis- parallèlement un rôle économique exceptionnel sement du Détroit de Gibraltar, djibal lié au nom au carrefour des routes qui liaient le monde de Tariq qui avait Tlemcen pour base comme nous sub-saharien à la Méditerranée et là encore aux le rappelle par exemple Ibn Al-Hakam dans son échanges est-ouest. Participant enfin au monde histoire de la conquête de culturel ibéro-maghrébin, elle sut développer l’Occident musulman. Il nous paraît ainsi utile de avec d’étonnants échanges transméditerranéens réunir des personnalités issues de pays riverains un foyer de culture et d’art les plus brillants dont de la méditerranée pour trois jours de réflexion le bas Moyen Age semble marquer l’apogée. sur le thème : «2011, treize siècles d’histoire De récentes recherches ont marqué que si des partagée. Essais de bilan et perspectives d’avenir.» émirs voisins sont intervenus dans la commande et le développement de l’agglomération, les architectures sont dues à des ateliers tlemcéniens dont on a même démontré l’intervention hors des frontières de l’émirat. La période suggère ainsi trois thèmes liés consacrés à

Ce colloque prévu pour trois journées complétées comme il est d’usage par une visite : celle de l’agglomération tlemcénienne paraît s’imposer. Chaque séance correspondrait à un des thèmes ou sous-thèmes décrits ci-dessous avec en milieu de demi-journée une pause café à prévoir. 1. Maghreb central et Méditerranée occidentale avant l’Islam L’Algérie connut de la Préhistoire et de l’Antiquité Au centre: M. Michel Terrasse 8 5 TAH^ OM!UP _YUAXYUAT ^X [  ;2 T

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où a régné la cohabitation entre différentes langues, cultures, et religions. La tenue de notre colloque en ces temps où s’exacerbent l’exclusion et les discrimina- tions, sera une occasion d’affirmer l’attachement à la culture, à la rationalité et à l’éthique telles qu’elles prévalaient dans l’Andalousie d’avant la Reconquista.

a formation de la communauté morisque au Axes du colloque : L Qiyas shukurov début du XVI° siècle, après la chute de Historique et politique : 1. Bozok University - Turquie Grenade en 1492 et l’imposition de la souveraineté Chute de Grenade : évènements et des rois catholiques sur la pé¬ninsule ibérique, ont WÏSJUÏTt constitué le prélude à un changement radical de la vie des musul¬mans d’Andalousie, devenue L’acte de reddition : conditions et difficile, voire insupportable, et ce en dépit des QSPNFTTFTt accords établis avec les autorités chrétiennes, Situation des Andalous avant et après la accords par lesquels devait être assurée la sécurité SFEEJUJPOt de leurs biens et de leurs droits naturels. -FT.VEÏKBSTTJUVBUJPOFUTPVòSBODFt Les engagements contenus dans cet accord ne Relations entre l’Andalousie et Tlemcen furent pas respectés longtemps: peu à peu l’étau ËDFQSPQPTt se resserra autour des musulmans andalous restés Luis Cardaillac Tribunaux de l’inquisition et évangélisa- Prof. El Colegio de Jalisco (Mexique) sur leur terre natale. Ils furent dépossédés de leurs UJPOGPSDÏFEFT.PSJTRVFTt biens, puis contraints de subir l’évangélisation. L’une des conséquences de cet état de choses fut L’exil forcé et ses conséquences : 2. que beaucoup d’entre eux fuirent leur pays, vers -ÏWÒOFNFOUEFMFYJMt Tlemcen et vers d’autres régions de l’Ouest et de 3ÙMFEFM&NQJSFPUUPNBOt l’Est du Maghreb. D’autres défièrent leur destin et Lieux d’accueil des Andalous et leur résistèrent aux tribunaux de l’Inquisition, souffrant JOTUBMMBUJPOt mille maux, jusqu’en 1609, où, commence leur exil forcé. Le Maghreb central et l’aide apportée BVYFYJMÏTt L’Espagne déchirée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur voyait en cette communauté d’origine Les Morisques dans la cité de Tlemcen : 3. PHN&]BPDN Q&;%[RD;(H .. @.]%$C 0 R.E musulmane un ennemi potentiel qu’il fallait à tout $PIBCJUBUJPOFUMJFVYEJOTUBMMBUJPOt prix contrôler et dominer et ainsi s’ensuivirent des Rôle des Andalous dans l’organisation mesures, édits et lois interdisant toute pratique EFMBEZOBTUJF[JBOJEFt culturelle et religieuse . Les vaincus sont convertis Le soufisme andalou et son rôle dans de force au christianisme, pourchas¬sés par MPSJFOUBUJPOEFMFYQÏSJFODFTPVöTUFËt l’Eglise inquisitoriale, déportés à l’intérieur spoliés Tlemcen de leurs biens, puis soumis finalement à l’exil définitif en dehors de la péninsule. Le cynique -FTSFTUFTNPSJTRVFTEBOT5MFNDFOt décret de Philippe III de 1609 accélère l’émigration - Dans l’architecture et l’exil forcé vers le Maghreb Central. - Dans l’agriculture Cette émigration de nombreux andalous vers le - Dans l’astrologie5 José Luis Pellin Payá Maghreb n’a pas manqué d’avoir sur les cités et les - Dans la médecine et la pharmacie Archiviste, Novelda. Alicante – Espagne contrées dans lesquelles ils se sont installés des - Dans les sciences humaines et sociales effets positifs ; leurs apports dans des domaines aussi variés que ceux du savoir et des arts - Dans les coutumes et les traditions musicaux, archi¬tecturaux et culinaires, des (langue, vêtement, cuisine…) techniques agricoles, horticoles, hydrauliques, etc. - Dans la littérature et la musique ont été, comme on sait, fort importants. (mouwachahat et zegels) Ils ont été ainsi les vecteurs de certains des aspects Etudes et expressions : 4. les plus brillants de la civilisa¬tion andalouse qui Que peut-on retenir à travers les produc- s’était épanouie dans la péninsule ibérique tions de la civilisation musulmane pendant de nombreux siècles. anda¬louse qui pourrait aider à la ;%F"'.'I0$'S.." Cette rencontre scientifique qui portera sur construction d’une société humaine <&= Q& - JWN&0 R.E l’émigration andalouse et morisque vers l’Algérie mature ? et vers Tlemcen et sa région nous permettra d’évoquer avec toute la pré¬cision possible, les circonstances historiques et les causes du drame que fut l’exode des Andalous et aussi d’évoquer la très grande richesse et le caractère exemplaire de la ci¬vilisation andalouse. L’Andalousie, c’est tout à la fois sciences, savoir- faire, littérature, philoso- phie, musique, mode de vie, poésie etc. L’Andalousie a été des siècles durant, une société =%;(%F .. 0(B= &0#$%& - 2.N 0 R.E 10 _@@@@@@Y@@@@@@@@U@@@@@@@@2 T<\ ;M

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Le Mali, officielle- ment République du Mali, est un pays d'Afrique de l'Ouest, frontalier de la Mauritanie et de l'Algérie au nord, du Niger à l'est, du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire au sud, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l'ouest. Ancienne colonie française du Soudan français, le Mali est devenu indépendant le 22 septembre 1960, après l'éclatement de la Fédération du Mali regroupant le Sénégal et le Soudan français. Sa devise est « un peuple, un but, une foi » et son drapeau est constitué de trois bandes verticales verte, jaune et rouge. La république du Mali a conservé les frontières héritées de la colonisation. Antérieurement, plusieurs royaumes et empires se sont succédé, englobant une partie plus ou moins importante du Mali actuel et des pays limitrophes. Avec 14 517 176 habitants en 2009, la population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Minianka, les Peuls, les Sénoufos les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touareg, les Toucou- leurs. Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritaire- ment les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée. Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 49 pays les moins avancés (PMA) en termes de développement socio-économique3. Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine. Bamako, ville située au sud-ouest et qui compte plus de 1 809 106 habitants, est la capitale du pays PN 0($F.H =(M 0QB. PQ.R 0U0N'%E B" PQ.R .O=I =Z(&Q&B .%I =S&>=& .T;b ..("U=N$ '=M .(&(MB 'N&=& PN +. 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N 2011-10-29 ?NU @.]%$C 0 R.= 0&U;& "DON D’ORGANES,DON DE VIE" : PQB;Q& O"X$& @.]%$C 0 R.= 0(%$ Q& 0S Q 0%XC A;"L PC*U B 0(R H & 0N."YQ& 0%W.L @.]%$C (=T.C L%T :U0.C 2011 =U&=(N ='I <&R 1"$S& PXQ& 2011 3R.S=B OQ$ ;.U NT B  (=T.X$Q 0(%$ Q& 0O S & JL 1!#L PXQ& 0(QB;Q& B 0(&JNQ& )&B;&Q& B ).("X$& P%$ Q& =([XQ& LL B .;U."$B =#B PB" 0 R.E .T=(b 0N](NB=WQ& B 0N&R LB 0N](NB=WQ& A NC ;"N O"X$%$Q 0N](NB=WQ& B PL=Q& /(WQ& 1U..HB" ;%Q& ;WL ?U0.B 0(]S=!Q& 0%W. Q.B A="R E"U B PHNXRB=N8& ;(]Q& @;Q LR (;S.]R B .%L. P"Q .%P P&"R >&NP La greffe d’organes est une thérapeutique 0(RNU (0&.$ ?$ZR ?(S0 LU;Q& =T1 PC.%H PR L & B  PS.!XH & >P=& (=U;R (;(]Q& B  0 R.=& ?(S0 efficace et constitue la seule chance de D=S&>=& 0N'%=& ;&L 0(SB=".B Ob PXQ& 0U=S&>=& =W& =B.& LR 0LN%ZR B  @.]%$C 0&U; P R.=& survie d’un nombre croissant de malades,de 0[$R ?(S0 ?B;T ;U=N 0N](NB=WQ& B . BU= Q& BAXTER - PFIZER - NOVARTIS - =W\R : 0(S ;(Q& tout age .Elle représente ainsi un formidable B 0%W. Q& =S&>=.B D&. ]F O!X] .(ENQB=!(&Q& . HIKMA - ROCHER espoir dans la mesure ou les personnes .L8& 801 0[$R 6NQ.WI ;%F" 0N](NB=WQ& greffées parlent d’une seconde naissance . 0(B= Q& 0#$%& 5.U=Q& 0&B; J(N I$& O!X] Cette pratique médicale , en constants - progrès ,crée un besoin social lié au don >P=& LR > L +.F .&+N 0N](NB=WQ& B -0U.N ]Q& d’organes qui soulève nécessairement des FOURY 0NXP;Q& B @.]%$C 0&U; P R.=& PS.!XH & interrogations d’ordre religieux, éthique 0N"Q& OT= 0U=S&>=& 0( %=& ?(S0 NT B MONGI ,juridique ,médical … ;WL 0N](NB=WQ& HWH8& 0[Q& =U1B B (A.A.I.R) DN$#Q& Le coran nous enseigne que la vie a un LB 0.X\S 0N](NB=WQ& B @&NT0 LB ;%[R B @.P=B" ;(%& caractère sacré,que la vie et la mort sont B P.M ;%[R B  PSNT01 ;%F" B P&"R >&NO B 6.!$O liées ,l’une venant de l’autre et l’y condui- sant immuablement .Dans la réalité /(]S 0N](NB=WQ& @.]%$C 0 R.ZB /Q& 0($P ;(%L P&"R >&NP 0N](NB=WQ& ,comment concilier la quête d’une vie ;%Q& ;WL 0N](NB=WQ& PL=Q& /(WQ& B 0.B=B meilleure pour les uns et les représentation . 1U..HB" sociales ,culturelles du corps ,de son intégrité ,de la mort pour les autres? La méconnaissance ,pour la majeure partie O$L MX(Q.#I$ ,=J O$L 4=F O"X$& @" =&$Q 1!$& de la société ,des conditions du don D" P&U;Q& ; WQ& B P%$ Q& ; WQ& B E%c 0B0."R NT d’organes (consentement ,greffe propre- 0(%$ Q& MC.]$E PN ==I" B 0 U=Q& 0N&R LR ment dite ,prélèvement d’organe ).\XQ& G$X\R LR /Q& PN YF.B B (. I8& 1[XXN& ;O B . 0(R H & B témoignage du lieu social . /.XH8& ;"C LR -KEY LECTURE-0(F.X!R (=T.[R Peut-on instaurer , dans la société O$L & PR H & ?$& LR =T.O GU=I ;%[R 0NXP;Q& algérienne , la culture du don d’organes? =T.O GU=I ;%[R .. 0O0NQ& B  .L8& 0L&01 PN 8=Q& K#F 1QB.&C Probablement oui ! mais alors de quelle manière? c’est là que réside la probléma- O$L8& PR H & ?$& LL ?(S0 NT B G(WN$B <..W 0N](NB=W$Q 0(%$ Q& tique de ce colloque. B  .]S=!B BOBIGNY O!X] =U;\XQ& 0[$R JE" LR 0QB;Q& ?$ZR L%T J% Q& 0LN%ZR NL G(WN$B <..W 0NXP;Q&: O"X$%$Q 0(%$ Q& ANENQ& .]S=N LR P$L D0.W LU;Q& +.F PCN Q& 0NXP;Q& B  B /Q& 0&'R ).(O G*B 0"$ X& S&N"Q& 0 E&=R .%P .]S=!B 0(WJN(WQ& 0Q.PN$Q M(ENXQ& ?$ZR ?(S0 .U0N]B HR. 0 R.E LR 9Q.W 1&NN 0NX#Q&  . 0(B= Q& 0#$%& LR 6N$WI ;%F" 0NXP;Q& @NS."Q& K]O LR 9Q.W 1&NN 0NXP;Q& /.XH8& ;.T" .U0N]B HR. 0 R.ZB (%& 0N& O"X$& >(R .R  ).(!X]& , W& B 0[Q& (0&1NQ ?. Q& R8& (0&.$ ?$ZR ?(S0 PC.%H LU;Q& =T1 PR L & BB 0(B0. & B 0(B0B8& >B;Q& G$X\R LR &NR;O 8NTN& 0[$Q HB.]Q& =U1NQ& B  0(RN(Q& =W& (;U=E B" =S&>=& LR 0(&JNQ& )& .!#Q& LL N 0(O=& (0&1NQ ?. Q& R & <.&INB D. G 0NXP;Q& >.YR" +0..B LR ;U=N ?B;F 0NXP;Q&  @.P=B" ;(%& ;WL 0NXP;Q& @.P=B" ;(%& ;WL 0N](NB=WQ& 6N$WI ;%F" 0N](NB=WQ& LR > L +.F .&+N 0NXP;Q& D&. ]F O!X]R 0N](NB=WQ& B  ).(!X]& , W$ B @.#]Q& B 0[Q& LJ&N& ;W=R LR P$L D0.W LU;Q& +.F PCNM HB.H =U1B 5.U=Q.B J(N I$& O!X]R .@.]%$C O!X]R

G(WN$B <..W 0NXP;Q& 0N&R LB 0N](NB=WQ& 0N](NB=WQ& PC.%H LU;Q& =T1 9Q.W 1&NN 0NXP;Q& .N$(R H.U 'B;ZR 0N](NB=WQ& =T.O GU=I ;%[R 0NXP;Q& (BOBIGNY) O!X]R /Q& 0($P P$L D0.W LU;Q& +.F PCNM 0(RNU (0&.$ ?$ZR ?(S0 =& O$L8& PR H & ?$& NL 0U=S&>=& =W& - .U0NH -HR. 0 R.E 13 UT _84 X  O Le Prix de mathématiques MAURICE AUDIN

P]S=!Q& -0+& /XP ;O B 0 R.E 1N.XH& Pierrre Vidal-Na- ;B= & ;U."$B =#B PB" La" '.XP /F.W quet ).(W.U=Q& PN 2F.WQ& Torture dans la Emmanuel TRELAT '.XP B " république ;' .B /.XH" B PN 0..Q& L’affaire Audin B P]S=!Q& P R.=& 0Q*]R @" 1958 0&H 0 WJ >B" D0.R B 0.(B 0 R.E @(=& .'Z]S PXQ& @&.B" 0&=N 0"N0 (6?U0.B) D=(P LR MS8 J([X]R =R" P]S=!Q& ;WL LU;RNB /.XH8& @N#U 0(\U0.XQ& 0"("& '.B 0 R.E LR DB Q& .R; B (.(& <0.N ;O @&.B" ?U0NR .%T B @.]%$C @&NE 21 ?NU /U< XQ& 1b JXO (>S.E O$L LU>S.& >B8& ?1 & ;U O$L 1957 @&.B" ?U0NR -Monique Lafont :Révélations sur l’affaire ).R XH & PN CB.T CHARBONNIER PXQ& ).(T.U=$Q Audin. le nouvel Observateur- 1Mars 2012 Jacques Massu >&=&=& =R&B" 1b J XU .'[& B .'%&C ;U; Q& )0.D"  =S&>=& 0P= R > G ;B= & Maurice 0]H+R -Sadeq Hadjerés :Maurice Audin ,la torture et 1957 B. @&.B" )NR B .!XG& 0(O ;S&==& B G[Q& LR =S&>=& LR ).(T.U=Q& PN 2F.WQ 0&H JP AUDIN les deux rives .in-l’Humanité-du27 Mai 2004 ;;'B "@&.B" @.=" .'($L H$J" @.= J(#C  0&H (=R >B8 (>S.=& 1[&RI ..]S=N LR =G! B Et aussi :Maurice Audin ,Cinquante ans de PN /U< XQ& OQ*]R O$L ?. Q& D"=Q& ?(]b LR )..L B 1963 0U.M OQ$ )=%XH& B 1957 Silence . in-le Monde diplomatique du 20Juin ;O B. @&.B" ?U0NR .!XG& 0"("F GP B =S&>=& .2000 0&H <&R ;U;E 2007. (;(]Q& MXEB1 1 N0 @" ; B PS.O H("b 9XN Maurice AUDIN @&.B" ?U0NR OQ$ (>S.=& /]&C 0($UNE 04 :U0.XB >N'ZR ;T 0(S.O CNL. @&.B" D=!(N PN 0(]SNXQ& 0E.B 0&U;R PN ;QB -Brigitte Vital-Darand :L’Affaire Audin , un OQ$ 0("Q& 1$"S .'(R.[R LR /$B B  14 mensonge d’état .in –Libération – 12 Juin 2001 1957 &/.XH" J I. 1957 @&NE 21 ?NU PNNC B 1932 PN 0(]S=!Q& Rennes 0&U;R .O ?$ZR ;N!W PN JT.S B =S&>=& 0 R.ZB ).(T.U=$Q - Du même auteur : je me suis résolu à la @" @B. 0U.M OQ$ )=%XH& B JU=N" 1962 1959 B 0(S.]S & M!O&N IQ

=& 0.](Q& torture ,in-le Monde-23 Novembre 2000 20.R 22 ?NH=R @" B 0W.G 0Z(XS 0U" H"b M!O&NR 0Z(XS B 0.% XH Q 0T.&& 0(Q.&Q& )&1B.ZXQ.B H$ X& B  ?. Q& N! Q& L%X& - Laurent SCHWARTZ : Commémoration de la 1962 9Q.R 1R.O 0U=S&>=& 0("$Q 0%L&;Q& A G 0W#C=& B MN.XG.B 0U0.% XH & 0(]S=!Q& ).R XH & <&R ).]$=& E"&C KQ B 0U=S&>=& 0(T.!XS & guerre d’algerie. . " " L%T C&U @&.B" @.P .M$XO KD (;B MWU< C 0N.[$Q ?U0.HB" >NB >&=&=& ;=XL& @" OQ$ =&/ 0W$$Q ?. Q& ..b .B IXF& B 0($G - Pierre Vidal-Naquet :l’affaire Audin par les @&N&L 1b (;U=E 0(]S=!Q& Langevin tracts . in- Revue de la bibliothèque nationale les" ( le Monde ) '"  M](H*C <&R UGEMA U=S&>=& %$]& je n’ai" MB.XP PN B "Aveux des généraux @&.B" >.(R MX&B$ K'&(B >.!J" 0D YQ de France n° 10.2002. ?1 & =R" DS.E 9& PXQ& 0"B.]& A<'B %L B MXEB1 1WQ.J .%P. @&.B" ?U0NR <.&XH.B >B8& Emmanuel LR JP (0.U1 1S.E ).(T.U=$Q AS.=& ..]S=N PN ?.HB O$L" NT B PN=Q& OQ$ M$"S  B  ($%$Q >B8& PW&E8& H$(!Q& JT.&& PQ&N& ?N(Q& PN J"X (Q >N'ZR @.#R 0 R.=& ?(S0 (0.U>B &N(F" 2(F  @.]%$C L]F8 0&H JP 9& PXQ& (>S.=& /S.E OQ$ B 3R.S=B PN &NP0.I B PQ&NM LU;Q& 0NS /.XH8& (;U=E =U;R ;B= & D0.](Q& .]S=N PN .%P =S&>=& PN ).(T.U=Q& PN 2[B '.XP GQ+R B ?;O 2(F ?N$ Q& 0($P CNX]R O$L )&=T.[R @&.B" ?U0NR P]S=!Q& JT.&& B JF&=Q& ,B=Q . =#C La » Alger Républicain : >NF .H0. Emmanuel Trelat LU.S DB.F F (.(& <0.N @&.B" « contrôle optimal 0O.&R 0&= ?.R" « espace Vectoriel MXR.O$ ="R LR M$"&C 1S.P PXQ& 0U=#] Q& Contrôle optimal et» : @&N& B (=T.[R B Laurent 1&%T B Jean Favard .'H"=C ..'XH& ;B=K ER 0=#C D0.% XH& ,=J  0U=W=& « applications en aéronautique René B Jacques Dixmier B Schwartz M%L1 /]F =[XS& D(C LR D=% R .NQNR 0 R.E YR .'&R 0!$X\R >.#I*B B (;L )&=R ?=P .%P @&N& B 0(%$L 0O0B @.&!Q& ;U O$L 0&H MB PF D=& I Méthode de simplexe et ses applica-» . 0.% XH & : @&N& B C=G" B « tion PT B "Hommage à Maurice Audin": @N&!$Q P&JNQ& G[X.B 1991 <&R 0KN![R Présentation d’une méthode de» =L.Q& KS .%P. 0%W. Q& =S&>=.B 0$(%=& résolution en programmation >a" B 0$UNJ B (;(E (;(O 0B.]R 0&N&$B D=S&>=& linéaire avec une application à un 0.]R" A.%H %L Ernest Pignon P]S=!Q& « problème de contrôle optimale ?(S0 H$J" ?U0.B 0%W. Q& PN B." @&.B" ?U0NR D.R 26 ?NU Bertrand Delanoé 0U;$WQ& KH$ 0]R.& 0 J."& 80&NI ;F" O$L 2004 ?U0NR 80.I 0(%]C 1 .%P. @&.B" ?U0NR 0F.H Vaulx-en-Velin 80&NI C;F$ O$L @&.B" . .%S&. .]S=!B O$L =(W#Q& 80.Q& P%H  0%W. Q& =S&>=& PN B +=\C J%F B @&.B" ?U0NR 80.B 0 R.=& >NJ =S&>=.B (0&.Q 0(&JNQ& 0H0;& 0W$Q 38 0 N;Q& LR B @&.B" ?U0NR KH$ 2005 @&NE PN 0%W. Q& =P.%L8& B 0%W. Q& =S&>=.B @&.B" ?U0NR 0F.H 14 a>\  _YUT XUA7 Z=\  AL7  MU+Q++/AXbY=]T#$M UXCX +ATEUTT A78%Y`0 B .(S>E B" .($P .R$ 0(C.RN$ & )."(WC ?;\X]B .(S>E B" .($P .R$ 0(C.RN$ & )."(WC ?;\X]U$?U 0N."YQ& 0%W.L @.]%$C (=T.C 0.J$ PN P N E(E(%E O$L O%E O$L O C 0(SB=X#Q & (.(& =T.R )C 0(SB=X#Q & (.(& =T.R )";B";B C=W#Q& )&=+& 0L.O 1&XF&C=W#Q& )&=+& 0L.O 1&XF& 0(R H &0(R H 00R. Q& (.(& =T.R . Q& (. & . 2011 . 16 B .R (;X%& (=X!Q& PN ;U."$B =#B PB" 0 R.= B ) .C & ).#WI =UNC 0(%T" )='K .%P P%$ Q& =+& ).(Q. N 2011=W%NNS 17 OQ$ EU0.& ANF PQB;Q& PN ).RN#& (;&E" O$L CNO 0UNQB" 0(C.RN$ & . .'(F&NS 0R. Q& ).R;& ?;"C .'S$ 2(F  KQ. Q& '."XH& 0(Z(C&=XH& ).RN$ & E%XZR /$XU EN. PN .(](S0 &0B. .'Q @$ JB /][N &J&N%$Q MC=%YXH& .R &U> C B  0(%&XQ& 0$ZL LR (0NXR 0#WI 1&B PXQ& 0R;"X& >B;Q& 0N= & E%XZR ..ZU$ B  P$& _.&Q& . PN&= =& EON& @N#U 2([B  ).RN$ & 0%S& >NF >B8& PQB;Q& O"X$& K(&C 0(Q.#I$ ,=J @$  0U..XO & ) C=G8& .. B Q .(H.H" G;R 0(%(SNBNJ 0H&0. : .'(F&NS B @.]%$C ": 8NTNR NT B( .T=(M B  0(\U0.XQ&  0(H.(]Q&  0(L.%XE & =UNC PN 0%T.]R " ).RN$ & KS NT PN  "PN&= =& ).RN$ & ?.S " :B M($L 9$U .R B 0(CNW#& Q& 0#WQ& O$L PB= Q& P%O=Q& CNX& C=G" 0(L=N 0%S" LR ?.&Q& &Z$Q 0(SB=X#Q & 0B&NWQ& .S 2.H" JG;R RNU 1R&. PXQ& MQ. I" PN O"X$& >(R ;O B B .T.& R B .'MNW 2(F LR LP.R8& .%H" ;L&NO OQ$ &NG;Q& N[S KQ. Q& ). %XZR B >B. LR DNO J & 0$ 4.G .;L PN O"X$& >.%L" EWJ C(\XQ& B .(N&= =& B .(ENQNBB=XS8& B  0.D& K$L P%O=Q& >..WXQ& M(N @N#U  ).RN$ & =L OQ$ K(&XQ&0(B= Q& 0 $Q 0(Q& 0=. & =W 0 B.XQ& 508& ?N$L B (.T=(M B  ?!&Q& K$L B  D=&  ).]H+& B .&=N8& B JR. X$Q .(H.H" .BN$H" ER O"X$& @&N&L O$L 0N.& B O"X$%$Q D0B;Q& ?N$L B ).(& K$L B 0(B=XQ& ?N$L B .(ENQN(=& ) B $ KQ. Q& PN 0QB. B" E%XZR =.&T ; U KQ 2([B B 0"F Q& MC. WJ PN 0(S>E LUB.& Q A(\C ?(U."& HNB P"(WXQ.B D=&Q& /S.=& CB0 ";WR 0R.."Q& ).("X$& P&WC  0YU;&B 0(%$ Q& O"X$ =W& P&WC  0BNX#& ).!(I08.B 0WQ.& PN P%(SNBNQ& 9$& ;(FNC O$L ?N"U PQB. ).H&0;Q.B 4.G .;L 0&;W&  PB= Q& LJNQ& 0(%$ Q& ).V('Q& ER JW&NXQ& (0B=T ER 0( O&N& 0(%(SNBNJ 0(%$L 0J0.G .&;L& 0$Q& )&/ (0B=T  0(CNW#& Q& 0#WQ.B .'B0 B (;FNR 0U=S&>=& EO&N%$Q 0"(O. B 0(S! CS&=G O$L >N& B G0+& ).!Q+R PN .'&R .E . .'XS0."R B O$L P%(SNBNJ 0%E=C ;(FNC (0B=T  K'WXP PN .(%(SNBNJ 2.("R ,&=XO& PB= Q& CNX]& B 0(& & 0(WNQ& ).'=& O$L 0( R.=& ).H&0;Q& . 0(]U0;XQ& ).'=& O$L P%(SNBNJ =(XH.R ,&=XO&

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15 DIDACTIQUE DE L’ARABE ET ÉPIGRAPHIE ARABE thème de deux séminaires animés par le Professeur Frederic IMBERT 13 Novembre 2011 ans le cadre de l’accord inter - Universitaire: D Université de Tlemcen Université d'Aix-Mar- seille, la faculté des lettres et des langues a abrité un séminaire d’une semaine sur la didactique de l’arabe au département de traduction et celle de l’épigraphie arabe au département de langue et littérature arabes .Animé par le professeur IMBERT Frédéric , les séminaires ont mis exergue les recherches sur l’épigraphie arabe du début de l’ère islamique jusqu’à la période des Zianides au Maghreb,très riche en patrimoine épigraphique .

Abordant les théories sur l’enseignement de l’arabe ,l’orateur a essayé de définir le cadre théorique de l’enseignement de la langue arabe , langue étrangère : les situations et notions auxquelles on se réfère (situation ,compétence de communication ,…)les méthodes d’analyse utilisées pour décrire les discours authentiques ou la communication dans la classe de langue. Le Professeur IMBERT qui a la charge du département des langues moyen-orientales à Aix-en-Provence a fait des propositions concrètes pour l’élaboration de programmes communicatifs ainsi que pour une approche de l’oral interactionnel et une approche communication de l’écrit .Il s’agit donc de mises au point et de suggestions qui se veulent M. Sylvain Treuil constructives pour les enseignants de langues en général et de l’arabe Directeur du CCF Tlemcen langue étrangère on seconde en particulier . Si Abdelkader Hayet   U@-MT '@!'T&T Prix du meilleur doctorant de l’année Universitaire 2011 2011]Tc  PT 9L!/'T^!9 K]O LR 0.."Q& ;WL PH (.(F (;(]Q& 0YF.WQ& 0WQ.Q& 1"$C (NL. @.]%$C ;U."$B =#B PB" 0 R.= 0 B.XQ& ?N$ Q& 0($#B .U>(!Q& 2[W$Q 0R. Q& 0U=U;& B P%$ Q& 2[WQ& B PQ. Q& K($ XQ& (0&1B LR =UNC JE" LR 0(&JNQ& 0Q.PNQ& B PENQN&#XQ& =UNXQ& B P%$ Q& PN 0YF.B L]F*P .'!(&C ; B .'Q . =#C P R.=& 2[WQ& =b 0.."Q& ;WL PH (.(F (;(]Q& K$ $Q  2011 0&]Q A&0NXP;Q& .@NL=N C;T @. $ (/.XH8& ;&=I$ 1b .U>(!Q& PN A&0NXP. @Y  V  T BLXU@ 0B.(S CNX]R O$L >.C & B ? L & 0($G 1R.O *&;[XH.B 0(E0.& ).O $Q 0 R.=& 0H.S0 EONR O$L UABT info 0 R.=& 0$ '.]F B 0NW M(N =&C Facebook PL.%XE & JW&NXQ& 0(%$ Q& =B.& B 0 R.=& ).J.S ;W=C ).TNU;(N OGNXC B  0(H&0. ?.U" B 0(QB. B 0(&JB ).("X$R LR /.XH8& B /Q.Q& B JW&NXQ& CB0 OQ$ (0..W& AB8& ;;'Q& @" .%$L  P R.=& L][XH& 2(F  OQB8& 0E0;Q.B P%$L P$W&NXQ& ?(S0 /S.S O!R 0N! E 0NXP;Q& LR JP 0$& =U=b ?(S0 ;(& ;WL 0$ENB 0NXP;Q& B 0 R.=& 0 R.ZB D0.& B P\U0.XQ& *&=XQ& (=S&. ?(S0 B PN .R;O P.B .(WB" B .T.&%D B (=#!Q& @.]%$C J%b .%P 0(LNS 0N.T$ A&=WXL& B 0$& =UNC Bulletin d’information UABT KH& 0$& 0[!W . Bulletin d'information UABTinfo N° 11 Décembre 2011 Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen, 22,Rue Abi Ayad Abdelkrim, Fg Pasteur B.P 119 Tlemcen, Tel: 043.20.31.89 - 20.23.36 Fax :043.20.41.89 Télex: 18971-18034, e-mail: [email protected], site internet: www.univ-tlemcen.dz Directeur de la publication: M. GHOUALI Noureddine, Rédacteur en chef: M. BOUDJELLA Abdelmadjid, Comité de rédaction: M. BENGHEBRIT Toufik, M. BENSOUNA Lotfi, Ont participé à la réalisation de ce numéro: M. DJAFOUR Mustapha, M. BENKHENAFOU Rachid, M. BENGHEBRIT Toufik, M. TABET HELLAL Abdellatif, M. ZENDAGUI Djawad, M. DIB Amazigh, 16