Sursis Pour Artur Jorgep.13
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MC ALGER À PROPOS DU DRAME INTERVENU À LA MECQUE Mohamed Aïssa : “L’Algérie Sursis ne politisera pas l’accident pour Artur de Mina” P.9 P.13 Zehani/Liberté Jorge LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER IL EST DÉTENU DEPUIS BÉJAÏA L’ÉCLATEMENT DES ÉVÉNEMENTS Marche DU M’ZAB des étudiants L’ancien maire de la faculté RCD de Berriane des scienceses entame une grève de la faim P.2 exactes P.166 LIBERTE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7043 MARDI 6 OCTOBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 INITIATIVE DU FLN POUR 247 KIDNAPPINGS, DONT 23 CAS SUIVIS D’ASSASSINATS, LA CRÉATION D’UN “FRONT ONT ÉTÉ ENREGISTRÉS DEPUIS 2014 NATIONAL” Le RND, le MPA Enlèvement et viol d'enfants et Taj préfèrent attendre… P.3 LE FFS BROSSE UN TABLEAU La cote d'alerte NOIR DE LA SITUATION DU PAYS P.4 “Beaucoup de similitudes entre la situation actuelle et l’avant- Octobre 88” P.2 RASSEMBLEMENT PACIFIQUE DU RAJ HIER À ALGER “Non à l’oubli des sacrifices de la génération de 1988 !” P.2 REPORTAGE LE RELOGEMENT DES HABITANTS DU MÉGA-BIDONVILLE DE LA CAPITALE EST DONNÉ POUR IMMINENT Espoir et anxiété au quartier Erramli P.10 RÉALISÉ PAR HANAFI HATTOU D. R. Publicité AF Mardi 6 octobre 2015 LIBERTE 2 L’actualité en question RASSEMBLEMENT PACIFIQUE DU RAJ HIER À ALGER “Non à l’oubli des sacrifices de la génération de 1988 !” La forte présence policière n’a pas dissuadé les militants du RAJ, des représentants de la Laddh et de l’association SOS Familles des disparus et un représentant du parti Jil Djadid de tenir un rassemblement sur la placette face au TNA. omme chaque année, depuis la teuses. Outre les slogans et les discours, les mi- (Ghardaïa), depuis quelques années, et devant célébration du 5 Octobre est même “un devoir création de l’association en litants du RAJ ont également brandi plu- laquelle, regrette-t-il, “le pouvoir a brillé par de mémoire”. La halte pacifique du RAJ s’est 1993, le Rassemblement action sieurs banderoles sur lesquelles on pouvait lire, son… échec”. poursuivie pendant quelques dizaines de mi- jeunesse (RAJ) a tenu un ras- entre autres, “5 Octobre ; journée nationale pour Le représentant de Jil Jadid, Lakhdar Amokra- nutes avant que les militants ne se dispersent semblement, hier à Alger, pour la démocratie”, “Pour le respect des libertés dé- ne, secrétaire national chargé des relations avec dans le calme. e célébrer à sa manière le 27 an- mocratiques”, ou encore : “Non à la loi 12/06”, les syndicats et les associations, estime que la FARID ABDELADIM Cniversaire des événements sanglants du 5 Oc- allusion à la loi sur les associations promulguée tobre 1988. L’action du RAJ a, néanmoins, par le gouvernement en 2012. Pour le RAJ, cet- LE FFS BROSSE UN TABLEAU NOIR DE LA SITUATION DU PAYS drainé plus de policiers, en uniforme ou en ci- te loi serait conçue pour “étouffer et asphyxier” vil, que de citoyens. Arrivés vers midi, les mi- la vie politique et associative. litants du RAJ, épaulés par des représentants Dans son discours, le président du RAJ, Mo- “Beaucoup de similitudes d’autres associations des droits de l’Homme hamed Kadi, n’a pas mâché ses mots pour dé- dont la Laddh et le mouvement SOS familles noncer le despotisme imposé par le pouvoir ac- des disparus, ainsi qu’un représentant d’un seul tuel, regrettant que “les ingrédients d’un octobre entre la situation actuelle parti politique, en l’occurrence Jil Djadid, 1988 bis sont malheureusement tous réunis au- ont convergé vers la placette sise en face du jourd’hui”. Le chef de file du RAJ n’a pas omis Théâtre national algérien (TNA), où ils ont or- de rappeler que “27 ans après les événements et l’avant-Octobre 88” ganisé une prise de parole et délivré des mes- d’Octobre 1988, qui ont donné lieu à l’ouver- sages hostiles au pouvoir. “Non à l’oubli”, “Pour ture d’une brèche mais vite refermée par le pou- e Front des forces socia- 88”. Loin s’en faut, pour le FFS culer dans l’inconnu, si les une Algérie libre et démocratique”, “Liberté, jus- voir, le peuple vit toujours les mêmes problèmes listes a estimé, hier, dans la situation “est encore plus in- choses restent en l’état et si des tice sociale et démocratie” sont les slogans politiques et sociaux”. Lune déclaration rendue quiétante qu’elle ne l’était en changements nécessaires, tant phares scandés à tue-tête par les militants de- Si M. Kadi est plutôt partisan d’un “change- publique à l’occasion de la 1988”. “Sur le plan politique, sur le plan politique qu’écono- e vant le regard indifférent, sinon interrogatif des ment pacifique” dont l’appel est lancé à cette commémoration du 27 anni- économique et social, tous les mique et social, ne sont pas passants. occasion, y compris aux tenants du pouvoir, versaire des événements san- indicateurs sont au rouge. La opérés”, prédit le FFS. Pour le À quelques pas de la manifestation “contre l’ou- il n’en demeure pas moins sceptique pour ju- glants d’Octobre 1988, qu’il situation est encore plus in- parti, en effet, “force est de bli des événements tragiques de 1988”, les légen- ger que “jamais l’unité nationale et la cohésion existait “beaucoup de simili- quiétante si l’on tient compte constater que le régime poli- daires cambistes de devises et les vendeurs à sociale n’ont été aussi menacées qu’aujourd’hui”. tudes” entre la situation que du télescopage entre les me- tique en place n’a pas tiré les le- la sauvette d’objets hétéroclites étaient plutôt Il en veut pour preuve, entre autres, la crise traverse aujourd’hui le pays naces extérieures et la fragili- çons du passé et tente, à nou- occupés par leurs transactions visiblement ju- profonde qui secoue la région du M’zab avec la période qui a précédé té interne, causée notamment veau, de structurer les aspira- la violente éruption d’Octobre par les crises institutionnelle et tions de la population par de Publicité 88. “Aujourd’hui, vingt-sept économique”, constate le par- pseudo-réformes dont le seul ans après ces événements, peut- ti. Le FFS, qui brosse un ta- but est d’assurer sa pérennité”. on parler d’avancées démo- bleau noir de la situation ac- Rendant hommage à “tous les cratiques décisives ? Sûrement tuelle de l’Algérie, se montre martyrs de la démocratie” pas”, tranche le parti qui mar- même pessimiste quant à d’Octobre 88, le FFS réitère tèle, à ce propos, que “beau- l’avenir du pays. “L’Algérie son appel à “un consensus na- coup de similitudes existent évolue sur des sables mou- tional impliquant tous les ac- entre la situation actuelle du vants. Les chances de voir le teurs dans la recherche de so- pays et la situation qui a pré- pays se ressaisir sont minimes lutions à la crise nationale”. cédé les événements d’Octobre face aux risques de le voir bas- H. SAIDANI IL EST DÉTENU DEPUIS L’ÉCLATEMENT DES ÉVÉNEMENTS DU M’ZAB L’ancien maire RCD de Berriane entame une grève de la faim Nacer-Eddine Hadjadj, cadre du Rassemblement pour la culture et de la démocratie (RCD), détenu depuis juillet dernier en tant que présumé meneur de la violence à Ghardaïa, a entamé, hier, une grève de la faim. Et ce, parce que le recours introduit auprès de la chambre d’accusation près de la cour de Ghardaïa, pour annuler les poursuites engagées à son encontre, a été rejeté. L’ancien maire de Berriane entend ainsi dénoncer ce qu’il qualifie, selon son avocat Me Debbouze joint hier par téléphone, d’“acharnement”. “Après un premier dossier fomenté en mai afin de le poursuivre pour tentative de meurtre — un dossier qui s’est avéré sans consistance parce que mon client assistait, au moment des faits qui lui ont été reprochés, aux travaux du conseil national du RCD —, une seconde procédure a été engagée sur la base d’une photo où il figure avec Kamel-Eddine Fekhar”, a-t-il indiqué, soulignant que “le fait d’être ami de Fekhar est devenu un crime par les temps qui courent”. Et de dénoncer les conditions de son arrestation : “Les policiers n’avaient aucun mandat les autorisant à l’arrêter. D’autant qu’il n’y a pas de flagrant délit. Mon client qui gère un bureau d’études allait inspecter un de ses chantiers quand les policiers ont braqué son véhicule et l’ont interpellé.” L. H. IL EST POURSUIVI POUR OUTRAGE À CORPS CONSTITUÉ Le journaliste Hassen Bouras arrêté et son domicile perquisitionné Le journaliste de la chaîne de télévision Al-Magharibia, Hassen Bouras, a été arrêté avant-hier par la police en son domicile à El-Bayadh qui a fait l’objet d’une perquisition donnant lieu à la saisie de son matériel informatique. Hassen Bouras, qui est également membre du comité directeur de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (Laddh), est poursuivi pour “outrage à corps constitué et incitation des citoyens à s’armer contre l’autorité de l’État”. La Laddh a diffusé, hier, un communiqué signé par son président, Me Noureddine Benissad, où elle a appelé à sa libération ainsi qu’à celle de tous les défenseurs des droits de l’Homme, considérant que cela relève du harcèlement contre le journaliste. “Un harcèlement lié à ses activités de militant des droits de l’Homme, a-t-on souligné dans le communiqué, et dont il fait l’objet depuis longtemps par des sphères occultes”.