UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

Mention : Information Géographique et Aménagement du Territoire

Parcours : Géomètre-Topographe

Mémoire de fin d’études en d’obtention du diplôme d’ingénieur Géomètre topographe et de grade MASTER II

Présenté par : ANDRIANARISAINA Herry Radonandrasana

Encadreur Pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire et Enseignant à l’ESPA

Encadreur professionnel : Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Géodésien et Enseignant à l’ESPA.

Promotion 2017 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

Mention : Information Géographique et Aménagement du Territoire

Parcours : Géomètre-Topographe

Mémoire de fin d’études en d’obtention du diplôme d’ingénieur Géomètre topographe et de grade MASTER II

Présenté par : ANDRIANARISAINA Herry Radonandrasana

Encadreur Pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire et Enseignant Chercheur à l’ESPA

Encadreur professionnel : Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Géodésien et Enseignant à l’ESPA.

Président du Jury: Monsieur RABARIMANANA Mamy Herisoa, Professeur et Enseignant à l’ESPA

Examinateurs :- Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte, Urbaniste et Enseignant Chercheur à l’ESPA

- Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Géomètre Expert et Enseignant à l’ESPA

Date de soutenance : 06 Décembre 2018

Promotion 2017

"The best way to predict your future is to create it" _ABRAHAM LINCON_

REMERCIEMENTS

Nous voici, finalement, arrivé à la fin de ce mémoire…Il est grand temps de penser à vous remercier, vous qui m’ont aidé durant ces longues années d’étude. Je tien remercier spécialement aux les personnels suivants qui ont impliqué à la réalisation de ce travail.

- A Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur Titulaire et Responsable des domaines de fonction des ingénieurs d’Antananarivo (ESPA) qui nous a permis de suivre la formation d’ingénieur Géomètre-Topographe au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo.

- A Monsieur RABARIMANANA Mamy Herisoa, Professeur et Responsable de la mention Information Géographique et Aménagement de Territoire (IGAT) pour l’honneur qu’il m’a fait en acceptant de présider le jury de la soutenance.

- A Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire et Enseignant Chercheur à l’ESPA et à Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Géodésien et Enseignant à l’ESPA qui m’ont bien aidé à mener ce mémoire à terme.

- A Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architect, Urbaniste et Enseignant Chercheur à l’ESPA et à Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Géomètre Expert et Enseignant à l’ESPA d’avoir accepté d’être membre de jury en tant qu’examinateurs.

- A Tous les enseignants de l’ESPA, particulièrement ceux de la Mention Information Géographique et Aménagement du Territoire de partager leur savoir et expérience durant nos cursus universitaire.

- A Tout le personnel de l’Ecole Supérieur Polytechnique

- A Ma famille, Mes amis, Mes collègues, qui m’ont toujours soutenu tout au long de mes études.

- A Toutes les personnes de bonne volonté sans exception qui ont contribué à élaboration de ce mémoire.

Merci infiniment !!!

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ...... ii SOMMAIRE ...... iii LISTE DES ABREVIATIONS ...... vi LISTE DES TABLEAUX ...... viii LISTE DES FIGURES ...... x LISTE DES CARTES ...... x LISTE DES PLANS ...... x LISTE DES FORMULES ...... xi LISTE DES ANNEXES ...... xii ACRONYME/GLOSSAIRE ...... xiii INTRODUCTION ...... 1 PARTIE I : GENERALITES ...... 2 Chapitre I : GENERALITE SUR L’AMENAGEMENT ...... 3 A- Définitions ...... 3 B- Condition technique de l’aménagement ...... 4 C- Opération d’aménagement ...... 4 Chapitre II : GENERALITE SUR L’URBANISME...... 5 A- Définition ...... 5 B- Objectif ...... 6 C- Structure d’un plan d’urbanisme ...... 6 D- Plan et schéma d’urbanisme ...... 7 Chapitre III : GENERALITE SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ...... 10 A- Définition ...... 10 B- Usage de l’ortho-photographie dans le projet d’urbanisme ...... 10 C- Précision de l’Ortho-Photographie ...... 11 D- Organigramme d’établissement d’un ortho-photographie ...... 11 Chapitre IV : GENERALITE SUR ...... 12 A- Historique ...... 12 B- Localisation générale de la commune ...... 12 PARTIE II : SITUATION DE L’URBANISATION DANS LA COMMUNE A AMENAGER ...... 17 Chapitre I : PRESENTATION ET SITUATION DU PROJET ...... 18 A- Localisation géographique de la commune...... 18 B- Population et social de la commune ...... 19 Chapitre II : ETUDE DE LA ZONE D’ACTIVITES EXISTANTES ...... 23

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A- Activités économiques ...... 23 B- Infrastructures et données sociales ...... 25 C- Les acteurs de développement de la commune ...... 26 D- Zone résidentielle et zone viaire ...... 27 E- Zone d’activité cultuelle ...... 27 F- Zone d’activité sportive...... 27 Chapitre III : DIAGNOSTIC ET ANALYSE DE SITUATION ...... 28 A- Analyse du milieu ...... 28 B- Analyse des acteurs de développement ...... 30 C- Identification des forces-faiblesse-opportunité-menace ...... 30 Chapitre IV : BASE DES DONNEES NECESSAIRE A L’ELABORATION DU PROJET ...... 32 A- L’Information géographique ...... 32 B- Le Système d’information géographique ...... 32 C- Les Bases des données concernant les communes et les localités ...... 34 D- L’utilité des bases des données ...... 34 E- Présentation de logiciels ...... 34 PARTIE III : JUSTIFICATION DU PROJET ...... 36 Chapitre I : PROBLEMATIQUE ...... 37 A- Problèmes principaux de Manakambahiny ...... 37 B- Problème dans le chef-lieu de district ...... 38 Chapitre II : SOLUTIONS PROPOSEES ...... 40 A- Objectifs ...... 40 B- L’emplacement des infrastructures manquantes ...... 40 C- L’adaptation du droit de l’urbanisme ...... 41 D- L’amélioration des réseaux d’assainissement et des structures existantes ...... 42 E- La création d’nouveau quartier ...... 42 Chapitre III : AMENAGEMENT D’UN NOUVEAU QUARTIER ...... 44 A- Choix du site à aménager ...... 44 B- Etude topographique ...... 44 C- Etude hydraulique ...... 60 D- Etude hydrologique...... 67 E- Zonage et plan d’aménagement du nouveau quartier ...... 76 Chapitre IV : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET COÛT DU PROJET...... 86 A- L’impact environnemental ...... 86 B- Coût du projet ...... 92 CONCLUSION ...... 95

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ANNEXES ...... 96 BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ...... XVI TABLE DES MATIERES ...... XVIII

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LISTE DES ABREVIATIONS

AN: Application Numérique BD: Base des données BEPC: Brevet d’Etude de Premier Cycle. BV: Bassin Versant CD: Cercle à Droite CG: Cercle à Gauche C.C: Commune contigüe CR: Commune Rurale CSB I:Centre de santé de base niveau I CSB II: Centre de santé de base niveau II Dh: Distance Horizontale Dp: Distance suivant le Pente EIE: Etude d’Impact Environnemental ESPA: Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo EKAR: Eglizy Katolika Apôstolika Rômana (ECAR : Eglise catholique Apostolique Romaine) FFKM: Fiombonan’ny Fiangonana Kiristianina eto Madagasikara FJKM: Fiangonan’i Jesoa kristy eto Madagasikara (Eglise Reformé à ) FLM: Fiangonana Loterianina Malagasy (Eglise Luthérienne Malagasy) GPS: Global Positioning System EP: Eau pluvial EU: Eaux usées HLM: Habitation à Loyer Modéré Hz: Angle Horizontal IGAT: Information Géographique et Aménagement du Territoire INSTAT: Institut National de la Statistique JIRAMA: JIro sy RAno Malagasy MECIE : Mise en Compatibilité de l’Investissement avec l’Environnement MNT: Modèle Numérique du terrain ONG: Organisation Non gouvernementale. PUDi: Plan d’urbanisme Directeur PUDé: Plan d’Urbanisme d Détail

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PLU: Plan Local de l’Urbanisme POS: Plan d’Occupation du Sol PREE: Programme d’Enseignement Environnemental PSDR: Projet de Soutiens pour les Développements Ruraux RN: Route Nationale SDAU: Schéma d’Aménagement et d’Urbanisme SBV: Sous Bassin Versant SIG: Système d’Information Géographique TCBM: Travaux de Construction de Bâtiment Mendrika. V: Angle Verticale VRD: Voirie et Réseaux Divers. ZAP: Zone Administrative Pédagogique

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1:NOMBRE DE LA POPULATION PAR FOKONTANY ...... 19 TABLEAU 2: TYPES DE CULTURE ET LE RENDEMENT DE PRODUCTION DANS LA COMMUNE ...... 23 TABLEAU 3: LES VARIETES EN MATIERE ELEVAGE DANS LA COMMUNE ...... 24 TABLEAU 4: DONNEES SUR LA SANTE ...... 25 TABLEAU 5: SITUATION ACTUELLE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ...... 26 TABLEAU 6 : INFRASTRUCTURE CULTUELLE EXISTANTE ...... 27 TABLEAU 7: INFRASTRUCTURES DE SPORT ET DE LOISIR ...... 27 TABLEAU 8: POINT D'APPUIS ...... 45 TABLEAU 9 : DONNEES DE POLYGONATION ...... 46 TABLEAU 10: COORDONNEES DES STATIONS DETERMINEES PAR GPS ...... 47 TABLEAU 11: VALEURS DE HZ, HZ (COMPENSE), V, DI ET DH ...... 49 TABLEAU 12: COORDONNEES PLANIMETRIQUE DES 9 POINTS DE LA POLYGONATION ...... 51 TABLEAU 13: LE RESULTAT DE CALCUL DES ALTITUDES...... 53 TABLEAU 14: COORDONNEES DES STATIONS ...... 53 TABLEAU 15: TABLEAU RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES DU BV ...... 67 TABLEAU 16: COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT ...... 68 TABLEAU 17:NUMERO DE COURBE ...... 70 TABLEAU 18: TABLEAU RECAPITULATIF DE L'ETUDE HYDROLOGIQUE ...... 72 TABLEAU 19:ELEMENTS GEOMETRIQUES POUR CHAQUE SECTION DE CANAL 74 TABLEAU 20: REPARTITION DU ZONAGE L’AVANT-PROJET ...... 76 TABLEAU 21: IMPACT ENVIRONNEMENTAUX DANS LE MILIEU PHYSIQUE ...... 89 TABLEAU 22: IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DANS LE MILIEU HUMAIN ...... 90 TABLEAU 23: IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET MESURES D'ATTENTION ...... 91 TABLEAU 24: RECAPITULATION DES COUTS DES RESSOURCES HUMAIN ...... 92 TABLEAU 25: ESTIMATION DES COUTS DES MATERIELS ET MATERIAUX UTILISES ...... 92 TABLEAU 26: QUELQUES VALEURS DE "PRIX DON" PAR HECTARE ...... 93 TABLEAU 27: COUT DE BASE DES DONNEES ...... 93 TABLEAU 28: ESTIMATION DE COUT DES RESSOURCES HUMAINES DURANT LA CONCEPTION ...... 93

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TABLEAU 29: ESTIMATION DE PRIX DES REPAS DE PERSONNEL DURANT LE TEMPS D'EXECUTION...... 94 TABLEAU 30: RECAPITULATION ESTIMANT LE COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET ...... 94 TABLEAU 31: VALEUR DE COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT EN FONCTION DE LA NATURE DE LA SURFACE ...... IV

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LISTE DES FIGURES

FIGURE 1: ORGANIGRAMME D'ETABLISSEMENT D'ORTHO-PHOTO ...... 11 FIGURE 2: PRESENTATION DE DONNEES VECTRICES ...... 33 FIGURE 3: PRESENTATION DES DONNEES MAILLEES GENERIQUE RASTER ...... 33 FIGURE 4: PRESENTATION DE L'ARCGIS9.2 ...... 35 FIGURE 5: PRESENTATION DE BASSIN VERSANT ...... 62 FIGURE 6: SCHEMA SIMPLIFIER DU BASSIN VERSANT ...... 62 FIGURE 7: TYPE DE RESEAUX HYDROGRAPHIQUES ...... 63 FIGURE 8: DISTINCTION ENTRE BASSIN VERSANT REEL ET BASSIN VERSANT TOPOGRAPHIQUE ...... 64 FIGURE 9: PLUIE PRECIPITEE ET PLUIE NETTE ...... 67 FIGURE 10: LONGUEUR ET PENTE LONGITUDINALE DU BV ...... 69 FIGURE 11:NOMOGRAMME DE MOCKUS ...... 71 FIGURE 12: ELEMENTS GEOMETRIQUES D'UN CANAL ...... 73 FIGURE 13: GISEMENT DE S1S2 ...... II

LISTE DES CARTES

CARTE 1: LOCALISATION DE LA COMMUNE RURALE MANAKAMBAHINY OUEST ...... 13 CARTE 2: OCCUPATION DU SOL DE MANAKAMBAHINY OUEST ...... 16 CARTE 3:DELIMITATION DU BASSIN VERSANT ...... 65

LISTE DES PLANS

PLAN 1: PLAN D'ETAT ACTUEL DE LA ZONE A AMENAGER .... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. PLAN 2: MODELE NUMERIQUE DU TERRAIN ...... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. PLAN 3: COURBE DE NIVEAU ...... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. PLAN 4: PLAN DE ZONAGE (PUDI) ...... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. PLAN 5: PLAN D'AMENAGEMENT DE LA ZONE ... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

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LISTE DES FORMULES

(1) : Précision planimétrique……………………………………………………………….11 (2) : Précision altimétrique…………………………………………………………………11 (3) : Formule de l’angle horizontal…………………………………………………………46 (4) : Fermeture angulaire……………………………………………………………………47 (5), (6) : Somme théorique des angles extérieures…………………………………………..47 (7) : Tolérance angulaire…………………………………………………………………….48 (8) : Compensation angulaire………………………………………………………………..48 (9) : Correction angulaire……………………………………………………………………48 (10) : Moyenne d’angles verticales…………………………………………………………48 (11) : Distance horizontale…………………………………………………………………..48 (12) : transmission des gisements…………………………………………………………..50 (13) : Calcul de coordonnée X……………………………………………………………..50 (14) : Calcul de coordonnée Y………………………………………………………………50 (15) : Fermeture planimétrique………………………………………………………………50 (16) : Tolérance planimétrique………………………………………………………………50

(17), (18) : Correction de (Xi, Yi)……………………………………………………………50 (19)-(22) : Calcul des altitudes………………………………………………………………52 (23) : Calcul de dénivelée……………………………………………………………………52 (24) : Fermeture altimétrique…………………………………………………………………52 (25) : Tolérance altimétrique………………………………………………………………….53 (26) : Formule de vérification du volume de remblais………………………………………..60 (27) : Indice de capacité de GRAVELIUS…………………………………………………..66 (28) : Longueur du rectangle de GRAVELIUS……………………………………………...66 (29) : Largeur du rectangle de GRAVELIUS………………………………………………..66 (30) : Pente de BV……………………………………………………………………………66 (31) : Débit de crue…………………………………………………………………………...67 (32) : Temps de concentration……………………………………………………………..…69 (33) : Temps de concentration par Méthode de KIPRICH…………………………………..69 (34) : Temps de concentration par Méthode de MOCKUS………………………………….70 (35) : Formule de MONTANA………………………………………………………………72 (36) : Profondeur hydraulique………………………………………………………………..73 (37) : Rayon hydraulique……………………………………………………………………..73

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(38) : Formule de MANNING-STRICKLER………………………………………………..74 (39) : Vitesse d’écoulement…………………………………………………………………74

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Calcul de gisement

Annexe 2 : tracer des courbes de niveau sous COVADIS 2007

Annexe 3 : valeur du coefficient de ruissellement en fonction de la nature de la surface

Annexe 4 : L’expropriation

Annexe 5 : loi de l’urbanisme (loi n° 62-253 du 31 juillet 1962 relative aux plans d'urbanisme. ANNEXE 6 : la règlementation de l’urbanisme (Loi n° 62-253 du 31 juillet 1962 relative aux plans d'urbanisme.)

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ACRONYME/GLOSSAIRE

1° Altimétrie : Exécution et exploitation des observations relatives à la détermination des altitudes dans un levé topographique. Représentation du relief sur un plan ou une carte.

2° Bourgs : Agglomération de plus de 200 constructions constituée par des zones résidentielles, administratives, pédagogiques, culturelles, commerciales, cultuelles, de sports et de loisirs incluant les parcs publics et les espaces vertes aménagé.

3° Cheminement : Procédé topographique très courant dans lequel on parcourt des droites afin de faire le levé topographique. Si le chemin suivi forme une figure fermée, on parle d’un cheminement fermé mais si c’est une ligne qui comporte un point de départ et un point d’arrivé, on dirait cheminement ouvert.

4° Dénivelée : Différence Altitude entre deux points

5°. Gisement : Angle formé par le Nord du plan et une direction.

6°. Nappe : Grosse couche d’un fluide à la surface ou à l’intérieur du sol. Nappe d’eau, de brume, de gaz.

7° Niveau : Instrument topographique permettant de mesurer la dénivelée entre deux points avec utilisation de deux mires parlantes (graduées).

8° Nivellement direct : Procédé topographique plus précise pour les mesures de dénivelées. Pour cela, on utilise un Niveau et une Mire.

9° Planimétrie : Exécution et exploitation des observations conduisant à la représentation plane de celles-ci. Représentation de ces ensembles.

10° Rayonnement planimétrique : Procédé topographique qui consiste à faire des mesures de distance et d’angle à partir d’un point connu pour déterminer les coordonner planimétrique du point à lever.

11° SIG : Base de données spatiales dont le cœur est constitué d’une base topographique qui a une certaine étendue de territoire. Sa réalisation fait appel à la cartographie, complétée par une recherche d’information propre au type du SIG.

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12° Station totale : Théodolite électronique coupé à un IMEL (Instrument de Mesure Electronique des Longueurs) et possédant un système d’enregistrement et/ou transfert des informations (données brutes).

13° Système de projection Laborde : Système de projection locale adopté dans tout Madagascar. C’est une projection uniforme qui utilise l’ellipsoïde Hay Ford1909entériné en 1924 par la réunion des UGGI et devenu ellipsoïde international en 1924. Le centre de cette projection est 푴0(휑0 = −21푔푟; 휆0 = 49푔푟 퐸푠푡/푃푎푟𝑖푠)

14° Théodolite : Instrument géodésique et de topographie, destiné à la mesure des distances zénithales, des azimuts des angles réduits à l’horizon. Appareil de mesures d’angles. Il peut donner la distance entre deux points en lisant sur une mire parlante.

15° Topographie : Technique de présentation sur un plan des formes d’un terrain assez étendu avec les détails naturels et artificiels permanents qu’il porte.

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INTRODUCTION

En ce moment, la répartition démographique à Madagascar est déséquilibrée à cause de multiples raisons comme le chômage au niveau des localités, l’insécurité dans la plupart des campagnes, etc… La concentration des habitants dans les milieux urbains est devenue un problème majeur et trop ennuyant pour les gens.

Face à ces problèmes, cette étude contribue à assurer le développement durable en créant des zones d’activités, des zones d’habitations où toutes les personnes puissent vivre en paix, s’installer, travailler, apprendre et se distraire harmonieusement tout en respectant l’environnement. Ce respect de l’environnement passe préalablement par la mise en place de normes de planification. Il est à noter que cette création des zones d’activités, un domaine de compétence de la science et technique de l’aménagement des agglomérations, des villes et des villages qui n’est autre que l’urbanisme.

Ce dernier constitue un art de construire, de transformer, d’aménager les villes au mieux de la commodité, suivant les règles de L'esthétique et de l'hygiène. Les résultats attendus de cela sont alors de gérer et de maîtriser le développement rural en tous domaines, puis de mettre en place les équipements urbains, en plus d’affirmer l’adaptation de l’urbanisme dans le territoire, de répondre à la crise de logement et équipements, d’adopter l’économie dans la commune, ainsi que de l’insertion de la qualité de l’environnement dans ce projet et de la mise en place de la valeur du terrain public.

Vu que la situation dans les villes ainsi que dans les campagnes du district d’ se dégrade progressivement sur le plan social à cause de l’insécurité, du manque d’emploi et puis de la croissance démographique. Le présent mémoire se propose donc de faire une étude sur un « ELABORATION DU PLAN D’AMENAGEMENT D’UN SITE DANS LA COMMUNE DE MANAKAMBAHINY OUEST DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA » qui va simuler un modèle exemple conduisant au développement durable. Dans cet ouvrage, on va présenter une création d’un nouveau quartier qui assure le bien être, la tranquillité des habitants. Cette étude comprend trois parties. La première partie présentera les généralités. La deuxième partie concernera l’étude de la situation actuelle de la zone à étudier. Et la troisième et dernière partie sera axée sur la justification du projet, le coût du projet et ainsi que l’analyse de l’impact environnementaux.

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PARTIE I : GENERALITES

Chapitre I : GENERALITES SUR L’AMENAGEMENT

L’aménagement du territoire est apparu comme un domaine d’action autonome, identifié dans les politiques globales des Etats développés au cours des années 1950 et il s’est généralisé dans les années 1950. C’est par leurs politiques d’aménagement du territoire que les acteurs agissent pour corriger le déséquilibre et orienter les développements spatiaux à partir d’une appréhension d’ensemble et d’un projet global et prospectif. [16]

En 1930, les motivations étaient les suivantes : En Union Soviétique, après le rejet par Staline des thèses des « désurbaniste », la recherche d’un équilibre entre les fractions européennes (où était concentrée l’industrie) et asiatique (où se trouvent essentiellement des ressources naturelles) ; En Italie, pour réduire les disparités entre le Nord du Pays et le Mezzogiorno ; en Grande-Bretagne, pour faire face aux premières difficultés d’ancienne industrialisation…

A- Définitions

L’aménagement du territoire « se propose de substituer un nouvel ordre à l’ordre ancien, de créer une meilleure disposition, une meilleur répartition dans l’espace de ce qui les éléments d’une société, meilleurs par rapport aux buts, c’est-à-dire non seulement à des fins économiques mais davantage encore le bien-être et l’épanouissement de la population ; termes vagues mais qui définissent néanmoins clairement la finalité sociale, humaine, de l’aménagement de territoire. » [18]

C’est une action géographique au sens du terme, c’est-à-dire qui contribue à modifier la géographie d’un certain territoire en agissant sur une ou plusieurs des composantes-comme les réseaux de communication, les zones de développement urbain ou les localités industrielles. Mais toute action géographique est une action d’aménagement. [18]

L'aménagement "est un mode d'action volontaire pour développer ou transformer les territoires ; son champ de définition croise celui de l'urbanisme". C'est aussi "l'ensemble d'actions concertées visant à disposer avec ordre dans l'espace les habitants, les activités, les équipements et les moyens de communication". [18]

L’aménagement d’un lieu repose sur un diagnostic mettant en évidence les points à améliorer.

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B- Condition technique de l’aménagement

Durant la réalisation du projet d’aménagement, la précision choisie doit être respectée durant toutes les étapes techniques. Cette précision dépend de la surface de la zone à aménager. Si la surface est grande, l’échelle du plan doit être diminuée, pour qu’on puisse voir l’ensemble de tous les éléments existants sur le terrain. Par contre, on peut agrandir l’échelle du plan pour une surface relativement petite en vue de distinction des détails du terrain.

C- Opération d’aménagement

1. Préalable de la maitrise foncière

La question foncière doit toujours être préalablement réglée aux opérations d’aménagement. Il s’agit, en effet, pour les collectivités publiques d’une part de rechercher des terrains disponibles et d’autre part d’en maîtriser les prix pour éviter les problèmes de spéculation foncière.

2. Les réserves foncières

Elles peuvent être constituées pour permettre la réalisation d’une opération d’aménagement global.

Les personnes habilitées à procurer des terrains destinés à constituer des réserves foncières sont énumérées à la limite : Etat, Collectivité, Syndicats mixtes, Etablissements publics d’aménagement.

3. Expropriation

C’est une procédure ayant pour objet de réaliser le transfert forcé de la propriété d’un bien ou d’un droit réel immobilier dans un but d’utilité publique moyennant le payement d’une juste et préalable indemnité.

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Chapitre II : GENERALITES SUR L’URBANISME

Le terme « Urbanisme » est une création récente, il est apparu dans la langue française au cours des années 1910 pour désigner un champ d’action pluridisciplinaire nouveau, né des exigences spécifiques de la société industrielle. Développant une pensé une méthode de pensé sur la ville, l’urbanisme se présent comme une science de l’organisation spatiale et comporte une double face théorique et appliquée. [18]

A- Définition

En tant que champ disciplinaire, les théories de l’urbanisme sont en étroite filiation avec les sciences sociales tels que l’économie, la géographie, le droit, la sociologie, le linguistique, la sémiologie ; et aussi naturelles qui sont l’environnement, l’écologie, la géologie, l’hydrologie, la climatologie,… Ce champ intègre aussi bon nombre de disciplines dites techniques comme l’ingénierie des transports, le génie civil pour les infrastructures, le paysage, la sauvegarde et la mise en œuvre des sites et du patrimoine,…. [18]

En tant que champ professionnel, les pratiques et techniques découlent de la mise en œuvre des politiques urbaines à différentes échelles comme le projet urbains, la rénovation et la réhabilitation de quartier, le logement, l’environnement, les zones d’activités économique et l’équipement commerciaux. Cette deuxième dimension recoupe la planification urbaine et la gestion géographique en maximisant son potentiel afin d’obtenir l’harmonie des usagers et d’améliorer le bien-être des utilisateurs que ce soit résident, actif, touriste. L’urbanisme se présente sous deux types qui sont l’Urbanisme curatif et l’urbanisme préventif.

L’Urbanisme curatif consiste à réparer ce qui a été détruit toujours selon les règles de l’esthétique en vue de la prévention et aménagement de la salubrité tandis que l’urbanisme préventif concerne les constructions nouvelles. Théoriquement, il doit résoudre les problèmes de l’esthétique, de la circulation et de l’espace régénérateur, prévoir les problèmes socio- économiques. [18]

Bref, l’urbanisme est l’ensemble des sciences et des techniques agissant à l’aménagement des espaces urbains en vue d’assurer le bien-être de l’homme et d’améliorer les rapports sociaux en préservant l’environnement.

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B- Objectif

L’urbanisme, défini comme la science qui étudie l’organisation de l’espace urbain, est un œuvre du maître de la société qui affirme non seulement le triomphe mais aussi le goût. Mais pourtant il présente aussi l’image de la société et de ses aspirations.

Il a pour buts suivants. Expression de la volonté d’être et paraître d’une société. L’exécution des mesures techniques, puis administratives, économique et aussi sociale. Garantir le développement durable du territoire grâce à un tissu économique, dynamique et responsable. L’urbanisme facilite l’implantation de services et d’activités de proximité aux cœurs de ses villes et de ses quartiers. Il permet à chaque ménage de bénéficier d’un logement confortable, économe en énergie et adapté aux besoins. La favorisation de la mixité sociale et intergénérationnelle. La mise en place d’une offre de déplacement efficace, peu polluant et accessible à tout….

C- Structure d’un plan d’urbanisme

Le plan d’urbanisme constitue le principal document de référence de la Ville en matière d’aménagement et de développement du territoire. En tant qu’outil d’analyse, il présente les enjeux environnementaux, sociaux et économiques, auxquels est confrontée la communauté. En tant qu’outil d’aide à la prise de décision, le plan d’urbanisme précise la vision d’aménagement et de développement de cette Ville, les grandes orientations prises pour en permettre la réalisation et les moyens d’action proposés pour y répondre. Enfin, en tant qu’outil de gestion, il fixe les politiques, programmes et mesures d’interventions à privilégier et présente les intentions en matière réglementaire.

Le plan d’urbanisme directeur contient, en général, les différentes zones qui sont les suivantes. Les zones résidentielles contenant des habitations collectives ou individuelles, les zones d’activités commerciales et artisanales, les milieux naturel, les zones industrielles, les zones de divertissement et en fin les zones viaires qui ne sont autres que les rues, les allées piétonnes, les circulations,… Il faut noter que ces zones peuvent se modifier selon la conception et la destination de la ville ou du quartier à créer.

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D- Plan et schéma d’urbanisme

1. Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) [14]

Le plan d'urbanisme directeur est un plan directeur au sens classique du terme. Il est, à la fois un guide de gestion et de prévision, pour les décideurs locaux, un programme d'équipements et d'infrastructures, pour la ville ou l'agglomération, et un zonage du territoire.

Il est un document qui marque le cadre général et présente les éléments important de l’aménagement communal ou intercommunal qui est le Zonage et le tracé des principales voies. Il est représenté à l’échelle 5000è ou 2000è dans le cas général.

Le Zonage définit les modes d’occupation du sol selon les activités des habitants qui vient dans le territoire. On peut mentionner dans ces activités les zones résidentielles, les zones d’activités administratives, les zones d’activités pédagogiques, les zones d’activités sociales, les zones d’activités sociales, les zones d’activités sportives, les zones d’activités industrielles, les zones vertes,…

Les principales voies de grande circulation tracées dans le PUDi assurent les échanges entre les différents secteurs et permet la pénétration ou évidement de la Cité.

2. Plan d’Urbanisme de détails (PUDé) [14]

C’est un plan qui s’applique à un secteur bien déterminé faisant partie du territoire traité par le Plan Directeur d’Urbanisme (PUDi). Il spécifie les arrangements des éléments qui n’apparaissent pas dans ce dernier ou bien qui ont été inclus de façon générale (comme un secteur de rénovation, par exemple). Le Plan d’Urbanisme de Détails fixe tous les modes d’utilisations du sol d’un quartier ou un îlot. Il s’agit alors d’un cadre restreint.

. En cas général, le PUDé est représenté à l’échelle 1/1000 et il contient des composants plus en détail dans les zones. Il va indiquer les voies urbaines, l’emplacement des services publics (Bureaux des Postes, Ecoles, CSB, etc…), les Parkings, les constructions à envisager sur les zones d’activités, les zones vertes ainsi que des Avant-Projets annexés en matière d’eau et d’assainissement.

3. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) [14]

Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) est un document d'urbanisme qui, à l'échelle du groupement de communes ou de la commune, traduit un projet global d'aménagement et

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d'urbanisme et fixe en conséquence les règles d'aménagement et d'utilisation des sols. Ils sont sous forme de rapports ayant pour objet d’expliciter que des Projets d’aménagement sont logiques et bien fondés.

En aménagement du territoire, le PLU souscrira non seulement la limitation de l’étalement des espaces urbains pour protéger les espaces agricoles et naturels mais aussi la favorisation du renouvellement des espaces déjà urbanisés pour y amener plus d’intensité. C’est-à-dire une meilleure conformité entre l’habitat, les services et les commerces offert aux habitants. Le PLU incite aussi au développement des actions de rénovation du bâti existant et maîtrise d’avantage les opérations de construction sur les zones à urbaniser.

4. Plan Sommaire d’Urbanisme (PSU) [14]

C’est un document ayant pour objet d’organiser le développement de la construction autours des Bourgs (cf. Glossaire) ou au long des sorties des villes pour éviter d’éventuel désordres ou l’absence d’harmonie et d’esthétique.

5. Plan d’occupation des sols (P.O.S)

Selon Wikipédia, l’occupation du sol désigne pour la FAO (1998) « la couverture (bio)-physique de la surface des terres émergées » et donc le type d’usage (ou de non-usage) fait des terres par l’Homme. La mosaïque paysagère est cartographié en identifient les types homogènes du milieu par exemple les zones artificialisées, les zones agricoles, les forêts ou les landes, les zones humides, etc.… [16]

La connaissance précise de cette occupation de sol est un enjeu crucial pour beaucoup de travaux de recherche et pour nombreuses applications opérationnelles. Une connaissance précise demande une mise à jour fréquente de ces informations, mais peut aussi nécessiter de remonter dans le temps pour faire une analyse des tendances et proposer des scénarios d’évolution. [14]

Le plan d’occupation de sol est un document établissant les règles générales et servitudes d’utilisation des sols dans une commune, partie d’une commune ou un ensemble de communes formé en groupement d’urbanisme. Ce Plan délimite le contour de chaque zone d’affectation et dicte pour chacune d’entre elle les règles, les restrictions et les servitudes particulières d’occupation de sol. [14]

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Ce plan concerne les Agglomérations de plus de 10000 habitants sous les communes détruites en totalité ou en grande partie après le passage d’une catastrophe naturelle ou d’une éventuelle guerre. [14]

Le coefficient d’Occupation des sols est donné par le rapport de la surface des Planchers (m2) et de la surface du Terrain (m2). C’est un chiffre donné par l’Administration pour toute Construction existante dans une commune. [14]

6. Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU)

Il s’agit d’un ensemble de documents ayant l’objectif de fixer à long terme les orientations fondamentales de l’aménagement d’un territoire déterminé. Le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) concerne, spécialement l’extension de la (des agglomération(s) intéressée(s). [14]

7. Schéma de secteur

C’est un dossier complémentaire du SDAU et qui permet son exécution afin d’en détailler et préciser le contenue. Pour donner l’autorisation au bon fonctionnement de ces divers plans, leur élaboration demande beaucoup d’attention et de précision. On utilise l’ortho-photographie pour faciliter les travaux d’élaboration parce que la précision est meilleure, elle donne une vision globale et réelle de la situation infrastructurelle de la commune en un instant déterminé. [14]

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Chapitre III : GENERALITE SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE

Les ortho-photographies ou ortho-images sont des images aériennes ou satellites de la surface de la terre rectifiées géométriquement et égalisés radio métriquement. Ils se présentent sous forme de quadrilles couvrant une zone de la Terre qui peuvent être géo-référencées dans différents systèmes de coordonnées.

A- Définition

L’ortho photographie, communément appelé ortho-photo est une image obtenue par traitement d’un cliché aérien numérique ou argentique dont la géométrie a été redressée de sorte que chaque point soit superposable sur une carte plane qui lui correspond. En d’autres termes, une ortho-photographie semble être prise à la verticale de tous les points qu’elle figure, ces points étant situés sur un terrain parfaitement plat. [18]

On considère trois opérations lors d’un calcul d’ortho-photographie à partir d’un cliché aérien stéréoscopique. Ce sont la correction de la prise de vue, l’aplanissement du terrain, c’est-à-dire rectification de l’inclinaison des objets due aux pentes (relief), et la correction de l’erreur de parallaxe commise à la visé, ainsi que les déformations optiques des objectifs et appareils utilisés. [24]

Certains outils de traitement d’image permettent de redresser la photographie numérique d’un objet plan. Ce type de redressement génère une projection orthogonale dont l’échelle est constante sur un seul plan. [24]

B- Usage de l’ortho-photographie dans le projet d’urbanisme

L’ortho-photographie est utilisée dans divers domaines et pour des nombreuses applications. Elle permet d’identifier des objets et de faire une mesure planimétrique.

Dans le domaine de l’Urbanisme, l’utilisation de l’ortho-photographie réduit des travaux sur terrain comme l’élaboration de P.O.S, l’aménagement des quartiers, l’évolution et extension urbaine puis l’analyse de la structure urbaine. Son usage permet aussi de vérifier et de compléter sur le terrain toutes les informations nécessaires pendant la réalisation du tel projet. En plus, il est applicable à l’inventaire d’états de lieu des zones d’activités existantes dans le quartier vue que tous les éléments dans l’ortho-photo sont tous réels.

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L’ortho-photo est un outil permettant la localisation, repérage de la zone de travail ainsi que l’amélioration des techniques de recueils des informations d’une ou plusieurs zones. Puis, celle-ci est aussi utile pour des domaines variés dans lesquels l’aménagement du territoire, l’agriculture, l’environnement, la communication ainsi que l’urbanisme et pour de nombreuses application comme l’étude d’impact, la révision du P.O.S et l’analyse de paysage.

C- Précision de l’Ortho-Photographie

Elle dépend de plusieurs paramètres tels que l’échelle de la photographie brute du terrain, l’échelle de l’ortho-photographie, la précision de scannage, la résolution de l’échantillonnage du M.N.T et le calage des points. L’échelle de l’ortho-photographie dépend de la précision du plan de travail. Plus l’échelle est grande, plus la précision est bonnes c'est- à-dire les objets à représenter sur le terrain sont identifiables sur la photo.

La précision de la prise de vue varie en fonction des trois paramètres qui sont l’échelle

d’un cliché퐸푐, la base 푏 et les hauteurs ℎ de la prise de vue. On a les formules suivant :

0.015 La précision planimétrique est donné par 퐸푝 = (1) ; [3] et la précision altimétrique par 퐸푐 0.015 푏 퐸푎 = + (2) ; [3] 퐸푐 ℎ

D- Organigramme d’établissement d’un ortho-photographie

Prise de vue aérienne Trajectoire rectiligne, parallèle, altitude constante et recouvrement (couple de cliché)

Géodésie

Photo aériennes Point de calage Stéréo-préparation X Y Z

Canevas de restitution en Xi Yi Zi Aérotriangulation (Mesure sur photo : calage de cliché) MNT

Ortho-Photographie Image correcte

Figure 1: Organigramme d'établissement d'ortho-photo

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Chapitre IV : GENERALITES SUR MANAKAMBAHINY OUEST

Selon le Décret n°2015-592 du 1er Avril 2015 Manakambahiny Ouest est une commune rurale de deuxième catégorie. Elle est encore dans la sous-préfecture de ce District d’Ambatondrazaka et couvre une surface de 371km2. Elle est généralement à vocation agricole.

A- Historique

Avant la sortie du village de Manakambahiny, il faut passer par une rivière au Nord de ce village pour rejoindre le district d’Ambatondrazaka. Cette rivière renferme des crocodiles qui haïssaient les étrangers parait-il. Ainsi, les visiteurs qui voulaient traverser la rivière devaient consulter les habitants du village, notamment le « Tangalamena » afin de faciliter le passage dans cette rivière. Autrement dit, les visiteurs devaient attendre au bord de la rivière pour être accompagnés par le « Tangalamena ». C’est la raison pour laquelle, le nom du village est baptisé Manakambahiny. [1]

B- Localisation générale de la commune

En suivant la voie ferroviaire, la gare de Manakambahiny Ouest se trouve à 129.900km de celle de et à une altitude environ de 773m. La commune est, traversée par la route nationale n°44.

Cette commune rurale se localise à 20km du chef-lieu de la Région Alaotra Mangoro et comprend quatorze (14) « Fokontany » dont le plus éloigné se trouve à 15km du chef-lieu de Commune il s’agit de fokontany de Tanambao. Elle est délimitée à l’Est par la Commune rurale , au Nord par la commune rurale Ambatondrazaka II, à l’Ouest par la commune rurale de et au Sud par la commune rurale d’. Cette commune se distingue des autres en raison du fait qu’elle se trouve non loin du chef-lieu de région.

La commune est délimitée par les coordonnées Laborde suivants :

X minimum : 592539 m Y minimum : 904501 m

X maximum : 604049 m Y maximum : 926726 m

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Carte 1: Localisation de la commune rurale Manakambahiny Ouest

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C- Milieu Physique

1. Climat

La commune Manakambahiny Ouest est caractérisée par un climat tropical chaud et humide, avec l’influence d l’Alizé toute l’année et de température moyenne entre 18 et 20°c. Puisqu’elle fait partie de la cuvette de lac Alaotra, la pluviométrie est de 1092mm à 1200mm et 100 jours de pluie par an. [1]

2. Géologie

Elle fait partie du Lac Alaotra qui est un fossé limité par deux failles au milieu du socle cristallin. Les roches mères des sols sont donc des gneiss et quelques granites des roches mélano Crates basique (doloristes et gabbros intrusifs, amphibolite), des roches volcaniques (basaltiques) et des alluvions lacustres. [1]

3. Hydrologie

La commune est desservie par de nombreux cours d’eau. Le débit des eaux est fortement lié à la pluviométrie et les rivières réagissent vite à celle-ci. Les crues sont soudaines et violent pendant la saison de pluies. La plupart de ces cours d’eau tarit pendant la saison sèche. [1]

4. Sols

Les latérites s’observent dans les collines et montagnes. En aval, on trouve des alluvions fluviales ou latérite qui constitue le « Baiboho ». Ces sols sont de formation récente et paraissent résulter d’un déboisement intensif des collines, ce qui a pour conséquence la formation des Lavakas et une intensification de l’érosion. Ils ont parfois une faible épaisseur et repose sur d’anciens sols de marais et même sur les alluvions lacustre assez récentes entre Manakambahiny et . [1]

5. Relief et paysage

Le relief de la partie Ouest, Nord et Sud de la commune de caractérisé par des cuvettes faisant partie de l’Alaotra qui sont de vastes plateaux avec une altitude moyenne de 700m. Des massifs latéritiques très faibles, sièges d’important phénomène d’érosion avec formation de « lavaka » forment les bassins versant, situer sur la partie Est et Sud-Est. [1]

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6. Formation végétale

Pour la couverture végétale de la commune Manakambahiny Ouest, elle est caractérisée par la prairie ou savane herbeuse sur la plus grande partie des bassins versants et colline. Les vastes plateaux destinés à l’agriculture sont des rizières couvertes par des plantes annuelles cultivées selon la saison. [1]

7. Occupation du sol

La carte ci-après montre les éléments ainsi mentionné dans les paragraphes précédents. Elle montre aussi les voies principales de communication dans la commune. Elle est conçue à partir de la base de données è échelle 100000è de FTM (BD100FTM) et est traitée sous le logiciel ArcGIS.

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Carte 2: Occupation du sol de Manakambahiny Ouest

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PARTIE II : SITUATION DE L’URBANISATION DANS LA COMMUNE A AMENAGER

Chapitre I : PRESENTATION ET SITUATION DU PROJET

A- Localisation géographique de la commune

1. Rappel

La commune de Manakambahiny Ouest se localise à 20km d’Ambatondrazaka et couvre une superficie de 371km2 ; elle fait partie des communes qui constituent le district d’Ambatondrazaka et comprend quatorze fokontany dont le plus éloigné se situe à 15km du chef-lieu de commune, il s’agit de fokontany Tanambao. Elle est délimitée par des communes suivantes : - A l’Est par la commune rurale d’Ilafy - Au Nord par la commune rurale d’Ambatondrazaka Suburbaine - A l’Ouest par la commune rurale de Bejofo - Au sud par la commune rurale d’Andilanatoby

La commune Manakambahiny Ouest est constituée par les quatorze fokontany suivantes: Tanambao, Ambohidehilahy, Antanimena, Andilanomby, Miaramanjaka, Ambaiboho, Anjirobaka, Manakambahiny Nord, Manakambahiny Sud, Ambodivoara, Ambongabe, Manaratsandy et Vohidiala. On peut identifier ces fokontany parmi les localités marquées sur la carte d’Occupation du sol (carte2, page16).

Source : Commune rurale de Manakambahiny Ouest

2. Emplacement par Système des coordonnées

Dans le système de coordonnée géographique, la commune se situe à 17°48’00’’ Sud et à 48°20’00’’Est et avec une altitude moyenne de 791m.

Elle est délimitée par la grille fermée de coordonnées Laborde suivante : - X minimum : 592539 m - Y minimum : 904501 m - X maximum : 604049 m - Y maximum : 926726 m

3. Carte de localisation de la commune

(cf. Carte N°1 Partie I, Chapitre IV, §B- ; page 13)

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B- Population et social de la commune

1. Répartition de la population

La commune rurale de Manakambahiny Ouest dispose une potentielle démographique dans l’effectif mentionné par le tableau ci-dessous.

Tableau 1:Nombre de la population par fokontany

FOKONTANY NOMBRE DE LA POPULATION MANAKAMBAHINY ATSIMO 1721 TANAMBAO 1350 ANTANIMENA 4300 AMBOHIDEHILAHY 2890 ANDILANOMBY 2400 AMBAIBOHO 1316 ANJIROBAKA 1512 AMBALAVATO 3726 MANAKAMBAHINY AVARATRA 3175 MIARAMANJAKA 1512 AMBODIVOARA 890 VOHIDIALA 3406 AMBONGABE 2679 MANARATSANDRY 982

Source : Commune rurale de Manakambahiny Ouest (2017)

2. Diagramme de répartition de la population

Le graphe ci-dessous montre la répartition de la population par sexe de chaque fokontany de la commune Manakambahiny Ouest, La distribution par sexe montre que le sexe féminin occupe 51% de la population locale…

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2500

2000

1500

1000

500 Homme 0 Femme

Diagramme N° 1: Répartition par sexe de la population (Source INSTAT) On observe que le diagramme possède trois piques, ceux-ci montre que la population se concentre principalement dans ces trois zone qui sont Antanimena, Ambalavato et Vohidiala …

3. Composition ethnique

La population de la commune rurale de Manakambahiny Ouest est essentiellement composée d’un amalgame de groupes ethniques dont le SIHANAKA est le plus dominant. Les groupes suivant constituent aussi les éléments de la population locale : Merina, Bezanozano, Betsileo, Antesaka, Antandroy et Betsimisaraka. [1]

4. Principaux responsables au niveau de la commune

Trois organes principaux interviennent dans la gestion de la commune. Il s’agit, d’abord d’un organe exécutif dont la mission est dirigée par le maire, ensuite d’un organe consultatif et délibérant composé de conseillers communaux et enfin les délégations administratives. Cette commune travaille donc en toute collaboration avec des agents locaux nommés par le pouvoir central représenté par une délégation administrative tels que, le Chef d’Arrondissement Administratif, le Chef de fokontany, ainsi que les Quartiers Mobiles. [1]

4.1 : L’organe exécutif

Le bureau exécutif représente par le Maire est chargé de l’exécution des délibérations prises au niveau de Conseil Communal.

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Il joue également un grand rôle dans l’élaboration des projets et de prévisions budgétaire de la Commune. [1]

Le Chef de l’Exécutif Communal dispose des attributions multiples. Il représente, d’abord, la Commune auprès de toutes institutions et partenaire de développement, de plus c’est un ordonnateur de crédit. Il prend aussi les importantes intéressant le développement de la commune, puis il est un représentant des affaires concernant les ventes, les achats, les baux, les marchés ainsi que les instances judiciaires au sein de la commun. C’est encore lui qui nomme les employer de sa circonscription, joue un rôle d’Officier d’Etat Civil et enfin il veille à la sécurité, à la salubrité publique et aux conditions d’hygiène social. (On verra en Annexe l’organigramme de l’exécutif de la commune de Manakambahiny Ouest). [1]

4.2 : Le Conseil Communal

Le conseil communal, élu pour quatre ans de mandats, est composé de sept (7) membres au total, dont un Président et six (6) conseillers. Le conseil est chargé de la délibération des propositions. Les projets sont soumis à la compétence du bureau exécutif, ainsi que les grandes questions intéressant les programmes d’activité au sein de la commune.

4.3 : Le Chef d’Arrondissement administratif

Un agent d’Etat, nommé par le pouvoir centrale au niveau de la commune. Il a pour mission de veiller le respect de la légalité des actes et des délibérations prise au niveau de circonscription communale. Les Chefs de fokontany sont nommés par arrêté du Chef de District sur proposition de la Commune et sont chargés de l’administration de collectivité de base. Ils travaillent en collaboration avec des autres Quartiers Mobiles chargés de la sécurité au niveau de fokontany.

5. Sécurité

La commune est pourvue d’un (1) poste avancé de gendarmerie mais quelques problèmes subsistent encore comme ceux de logement, de l’électricité et d’un manque de moyen de déplacement pour les interventions urgentes. En outre, la commune ne dispose pas encore le DINA homologue pour préserver la sécurité et la bonne harmonisation dans la société. [1]

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6. Transport

Le transport n’est pas encore très développé dans la commune, les moyens le plus pratiques dans la commune sont les taxi-bicyclette, taxi-moto et le taxi-brousse. [1]

7. Communications

Un poste de télécommunication fonctionnel se localise au niveau du Chef-lieu de cette commune. Par ailleurs, la couverture des réseaux téléphoniques existe dans cette commune depuis l’année 2010 dans laquelle la TELMA, l’Airtel et l’Orange. [1]

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Chapitre II : ETUDE DE LA ZONE D’ACTIVITES EXISTANTES

Dans ce chapitre, on va parler des activités existantes dans la commune ainsi que les infrastructures correspondantes puis on évoque la qualité et la quantité selon les données existantes de la commune.

A- Activités économiques

Les principales sources de revenus de la population locale dans cette Commune sont basées sur l’Agriculture et le commerce. L’homme joue un rôle important dans les activités agricoles à cause de sa capacité physique, tandis que les femmes assurent les activités domestiques et aident les hommes pour la réalisation des activités agricoles spécifiques comme le repiquage et le jardinage.

1. Agriculture

Le secteur primaire représente la quasi-totalité des activités de la population, la production agricole connait un faible rendement à cause de l’attachement à la technique de culture traditionnelle, on peut citer également la dégradation de l’environnement qui constitue des facteurs néfastes ainsi que la vétusté des infrastructures agricoles.

A noter que l’agriculture reste la principale activité de la population de la Commune. La surface cultivable est composée de 10200ha de rizière, 1902ha de tanety, 800ha de Baiboho. La riziculture assure une source important de revenu pour les paysans. D’autres cultures fournissent également des revenus supplémentaires.

Tableau 2: Types de culture et le rendement de production dans la commune

Superficie cultivée Production Rendement Nature (ha) (tonne) (T/ha) Riz irrigué 6565 13032,2 1.985 Riz pluvial 1573 1584 1.006 Maïs 238 1512,7 6.355 Manioc 264 3284,3 12.440 Haricot 171 3758 21.977 Patate douce 156 570 3.653 Autre culture 143 158,1 1.106

Source : Commune de Manakambahiny Ouest en 2017

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2. Elevage

Dans la Commune de Manakambahiny Ouest, l’élevage bovin a aussi une place importante car il fournit des travaux à la réalisation des activités agricole pour les paysans. L’aviculture et l’élevage ovin sont aussi pratiqués par plusieurs ménages de la Commune. Quant à l’élevage porcin, il existe aussi dans la zone dont les paysans le pratiquent comme un mode d’économie.

Le tableau ci-dessous résume le nombre de cheptels dans cette commune.

Tableau 3: Les variétés en matière élevage dans la commune

Espèces Effectif (Tète) Bovine 5281 Porcine 644 Ovine 761 Volaille 8782

Source : Commune rurale de Manakambahiny Ouest, en 2017

3. Commerce

Puisque la Commune est traversée par la partie goudronnée de la Route Nationale 44 (RN44) qui relie le chef-lieu de la région Alaotra Mangoro avec tous les autres districts. Le commerce tient alors un rôle important dans quelques fokontany comme Vohidiala, Ambalavato et Manakambahiny Ouest. Des motels se sont installés à Vohidiala tandis que le marché quotidien d’Ambalavato assure l’approvisionnement des besoins en produit de première nécessité de la population et le Débouché des produits agricoles des paysans environnants. [1]

Les marchés hebdomadaires se déroulent tous les Jeudi dans le fokontany d’Ambohidehilahy, d’Ambalavato et tous les Samedi au chef-lieu de la Commune. Les activités Commerciales sont constituées par 112 Commerçants de détails des produits de première nécessité, 51 établissements de vente des boissons hygiéniques et alcooliques et 01 pavillon. La commune ne dispose d’aucun commerce de gros. [1]

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B- Infrastructures et données sociales

1. Adduction d’eau et électrification

En ce qui concerne l’alimentation en eau potable, on peut remarquer que cette commune souffre d’une insuffisance des infrastructures pouvant améliorer les conditions sanitaires de la population locale. La majorité de la population utilise des puits comme source d’eau. [1]

Quant à l’électrification, le chef-lieu de cette commune et le fokontany d’Ambalavato connait beaucoup d’avantage par rapport aux autres fokontany. Les autres fokontany se contentent de l’utilisation de pétrole lampant ou d’autres sources d’énergie comme les panneaux solaires. [1]

2. Santé

La commune de Manakambahiny dispose d’un centre de santé niveau II (CSB II) et d’un CSB I. Il existe aussi un dépôt de médicament et une pharmacie.

Tableau 4: Données sur la santé

Formation Nombre Nombre de paramédicaux Nombre sanitaire Nombre Service de de de Aide de lits maternité Type Nombre médecin SF Infirmière chambre sanitaire CSB II 01 01 01 00 02 09 09 01 CSB I 01 00 01 00 01 03 04 01

Source : Commune de Manakambahiny Ouest en 2017

3. Education

La commune rurale de Manakambahiny Ouest dispose de seize (16) établissements primaires publics (EPP) et deux (02) écoles privées non confessionnelles, ainsi que deux (02) écoles privées confessionnelles. De plus, la Commune possède deux (02) collèges d’Enseignement général (CEG) sis au chef-lieu de Commune et au fokontany de Vohidiala. Les établissements sont encore fonctionnels, malgré la vétusté des bâtiments et le manque d’équipements. Son fonctionnement est assuré par 143 enseignants. [1] Le tableau ci-après résume la situation actuelle des établissements scolaires existant dans la commune.

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Tableau 5: Situation actuelle des établissements scolaires

Etat d'infrastructure Type d'établissement Nombre (1:Bon, 2: Moyen, 3: Mauvais) Centre préscolaire privé 02 02 Ecole primaire publique 14 02 Ecole primaire privée 02 02 École secondaire du 1° cycle publique (CEG) 02 02 Ecole secondaire de 1° cycle privée 03 02 Lycée secondaire 01 01

Source : Commune de Manakambahiny Ouest en 2017

4. Equipements sportifs et culturels

Quant à la promotion et développement de la jeunesse et des sports, des terrains de sport, notamment terrain de football, sont à la disposition des jeunes de quatorze (14) fokontany. Il est à noter que ces terrains ne suivent principalement pas la norme internationale.

C- Les acteurs de développement de la commune

1. Les services techniques

Il existe un certain nombre de services techniques qui sont importants au niveau de la Commune. La majorité des services qui interviennent dans la commune est basée au chef-lieu de district. Pourtant quelques services techniques ont leurs bureaux et sont présents en permanence dans la commune à savoir le service de la santé dirigé par un Médecin chef (CSB II), le service d’enseignement sous la direction de chef ZAP (Zone Administrative Pédagogique), le service de sécurité assuré par la Gendarmerie et le service d’administration de l’arrondissement représenté par le Délégué de l’arrondissement.

2. Les ONG, Association et Projet de développement

Plusieurs associations de paysans existent dans cette commune, il y a aussi des associations à vocation religieuse.

Quant aux ONG et Projet de développement, la commune a eu différents partenaires à savoir le projet AF RICE, le PSDR, le BVPi,…

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D- Zone résidentielle et zone viaire

En ce qui concerne l’habitation des gens dans la commune, les règles de l’urbanisme ne s’appliquent pas. Les formes des bâtiments qui se placent côte à côte sont parfois très différentes et provoquent une discrimination raciale entre les paysans. On peut dire que les logements au sein de quelques fokontany de la commune ne respectent pas les règles exigées et inscrites dans le Code de l’Urbanisme du point de vue esthétique, fonctionnel et structurel.

En ce qui concerne la zone viaire, la Commune est traversée par la route nationale 44 et les fokontany sont desservis par des pistes rurales qui constituent une artère économique pour le développement.

E- Zone d’activité cultuelle

Le tableau suivant résume les infrastructures cultuelles existantes dans la commune rurale de Manakambahiny Ouest.

Tableau 6 : Infrastructure cultuelle existante

EKAR 2 Eglise anglicane 0 FJKM 6 FLM 1 Eglise Adventiste 1 Jesosy Mamonjy 1 autres 1

Source : Monographie d’Alaotra Mangoro en 2009

F- Zone d’activité sportive

Le tableau n°7 suivant donne le nombre des terrains de sport et les salles de spectacle existants dans la commune rurale de Manakambahiny Ouest.

Tableau 7: Infrastructures de sport et de loisir Infrastructures Nombre terrain de sport public 7 terrain de sport privé 0 salle de spectacle public 1 salle de spectacle privé 0 Source : Monographie d’Alaotra Mangoro 2009

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Chapitre III : DIAGNOSTIC ET ANALYSE DE SITUATION

A- Analyse du milieu

1. Les Facteurs de progrès

La commune possède plusieurs atouts pour pouvoir envisager des projets de développement durable.

1.1 : L’environnement Le milieu bénéficie d’une certaine production des bassins versants. Cette opération concerne le reboisement intensif des jeunes plantes à croissance rapide et la promotion de l’agroforesterie entreprise par le projet AFRICE. [1]

1.2 : Le social Il est indéniable que cette commune possède une forte potentialité en matière de ressources humaines, un atout favorable au développement local. Cela peut constituer un facteur de réussite pour le développement économique de la commune. La densité qui compose la population serait un élément nécessaire à la mise en œuvre de mécanisme de l’organisation sociale. Cette cohésion sociale devrait aussi enrichir et renforcer les capacités du groupe et de créer une synergie favorable au développement locale de la Commune. [1]

1.3 : L’économie La commune rurale de Manakambahiny Ouest dispose d’une grande étendue de surface cultivable qui permet d’atteindre un volume considérable de productions agricoles. Deux grandes sociétés comme TIKO et SILAC existent au sein de la Commune. Ces organismes emploient un effectif suffisant de personnel issu de cette circonscription. Des institutions micro-finances telles que l’OTIV et CECAM sont implantées dans la commune. Elle donne des crédits agricoles aux producteurs remplissant les conditions requises. [1]

1.4 : Les infrastructures existantes Dans la commune, Quelques infrastructures de base ont été mises en place en vue d’assurer le développement économique local. On note la présence d’un système d’adduction d’eau potable dans le chef-lieu de la commune et des réseaux hydro-agricoles nécessaire aux activités agricoles comme les canaux d’irrigation avec 05 km de longueur à Miaramanjaka.

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En ce qui concerne les infrastructures routières, la Commune est traversé par la route nationale 44 et les fokontany sont desservi par des pistes rurales qui constituent une artère économique pour le développement. [1]

2. Les Facteurs de blocage

En parlant toujours de la commune rurale de Manakambahiny Ouest, il existe des facteurs qui bloquent son développement malgré le nombre des atouts précédemment cités.

2.1 : Environnement Le secteur environnemental est menacé par une série de problèmes dus à la dégradation massive du milieu forestier et à l’existence de feux de brousse qui engendre une conséquence néfaste sur l’activité économique de la population. La dégradation des bassins versants marquée par la formation de « Lavaka » est aussi un problème majeur qui menace les zones agricoles. [1]

2.2 : Social

Le manque d’infrastructures scolaires et de centre culturel comme les bibliothèques réduit le niveau d’éducation, puisque même les enseignants ont de la difficulté à faire des recherches pour développer leur travail très fondamental à la culture des jeunes. En ce qui concerne la santé, on constate que malgré l’existence d’un CSB II et d’un CSB I, la qualité de la santé de cette localité est encore précaire puisqu’il y a encore des fokontany qui souffrent de l’éloignement de ces centres de santé de base et dont les habitants sont accoutumés à la pratique de soin traditionnel. [1]

2.3 : Economie Le secteur économique est entièrement dominé par les activités agricoles, il souffre de multiples problèmes parmi lesquels, on peut citer l’insuffisance et la vétusté des infrastructures, des moyens financiers et de la bonne gestion. Les paysans se contentent toujours de la simple utilisation des ouvrages. D’ailleurs, les activités connaissent une perturbation notamment pour le calendrier agricole à cause du changement climatique. [1]

2.4 : Infrastructure Les pistes, ponts et routes qui relient les fokontany ne bénéficient d’aucun entretient.

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B- Analyse des acteurs de développement

Quatre acteurs principaux interviennent dans le processus de développement, ils se distinguent les uns des autres par leurs domaines de compétence et d’intervention au niveau de la Commune. Ils sont munis d’un statut d’organisme professionnel ou à caractère associatif. Ils peuvent également être issus d’une Agence d’Etat ou privé ayant une envergure nationale ou internationale. On citera ici, en premier lieu, les autorités locales élues et représentant de l’Etat au niveau de la commune à savoir l’équipe Communale représentée par le conseil communal et le bureau exécutif dirigé par la Maire, les chefs de fokontany sises dans les différents fokontany. Ensuite, les responsables des services techniques intervenant dans la Commune et représentent les différents ministères concernés comme le chef d’arrondissement Administratif, le médecin responsable du CSB II et les responsables des établissements scolaires. Ces agents déconcentrés rencontrent des difficultés financières et matérielles qui constituent un facteur de blocage dans l’accomplissement de leurs tâches. En troisième position, il t a des ONG et les secteurs associatifs et le « Programme de Développement » qui soutiennent la réalisation des projets. Et en fin, et non les moindres des opérateurs économiques locaux qui tiennent aussi une place importante dans la commune, des commerçants et collecteurs de produits agricoles assurent en effet des revenus non négligeables pour un bon nombre de la population. [1]

C- Identification des forces-faiblesse-opportunité-menace

Cette rubrique consiste à identifier et à analyser les forces, les faiblesses de la Commune toute en tenant compte des réalités économiques et sociales observées sur le terrain y comprise les opportunités et les menaces.

1. Force

Les qualités de la population suivantes sont considérées comme des atouts pour le développement de la Commue. D’abord, la population est jeune et peut produire en toute circonstance et elle est favorable à toutes les activités économiques. Après, la solidarité ethnique de la population qui fortifie la chance au développement de la commune. Et ainsi, la population possède une vocation de réaliser les progrès. [1]

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2. Faiblesse

Il s’agit des obstacles concernant les réalités telles que la difficulté des voies de communication inter-fokontany, les techniciens chargés de l’administration sont dépourvus des moyens nécessaires, pour faire face aux différents problèmes tel que système d’irrigation pour les rizicultures, l’alimentation insuffisante en eau potable ainsi que le manque de loisir et des activités socio-sportives. [1]

3. Opportunité

La commune doit tirer profit non seulement de l’effectif dominant de la population active mais aussi de l’étendue de la surface cultivable dans la commune. [1]

4. Menace

L’obstacle majeur limitant le développement économique dans cette Commune s’explique par la dégradation de l’environnement entrainant l’érosion du sol sur les bassins versants. Il y a également le changement climatique provoquant une perturbation du calendrier agricole et ainsi que l’insécurité qui règne ces derniers temps et qui menace l’élevage bovin et constitue une contrainte majeure pour les opérateurs économiques [1]

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Chapitre IV : BASE DES DONNEES NECESSAIRE A L’ELABORATION DU PROJET

A- L’Information géographique

1. Définition

L’information géographique concerne toute les informations visibles et invisibles que l’on peut rattacher à une localisation statique ou dynamique, exhaustive, statistique. Généralement, elle se présente sous forme d’une correspondance entre un objet ou phénomène décrit plus ou moins complètement par ses attributs ou bien sa localisation sur la surface de la terre décrit par le système de coordonnées géographiques ou rectangulaires.[18]

Exemple : Une commune peut se définir par son Nom, sa surface,… et peut avoir une relation d’inclusion avec un district…

2. Caractéristiques

L’information géographique possède au moins trois aspects qui sont l’aspect géométrique, aspect descriptif et l’aspect topologique.

L’aspect géométrique est représenté par les deux types des données qui sont les données vecteurs (sous forme des points, Courbes, surfaces) et les données maillées ou raster (fondé par des pixels). L’aspect descriptif concerne les champs ou les attributs qui identifient et complètent les informations en aspects géométriques. L’aspect topologique se présent par la relation qui existe entre un objet et un autre par exemple (Contiguïté entre deux communes, inclusion d’une parcelle dans une commune, adjacence entre les différents nœuds des tronçons constituant des parcelles cadastrales, etc…)

B- Le Système d’information géographique

D’une manière générale, le SIG rassemble les données qui sont localisées géographiquement, les matériels informatiques ainsi que les logiciels permettant la saisie, la gestion, la manipulation, l’analyse et la représentation des données à référence spatiale. Il existe deux types de SIG : Le SIG vecteur et le SIG raster.

Le SIG vecteur traite les formes géométriques élémentaires telles les points, les courbes et les polygones. Un point est défini par ses coordonnées (X, Y) en deux dimensions (2D) ou (X, Y, Z) en trois dimensions (3D) tandis que une courbe est définie par une ANDRIANARSISAINA Herry Radonandrasana Page 32

succession continue des points de coordonnées (X, Y) ou (X, Y, Z). En ce qui concerne le polygone, il est constitué par des lignes qui se ferment.

NB : Il faut noter que les coordonnés d’un point peut varier selon le système de coordonnées utilisées. La courbe est l’ensemble constitué par des lignes ou des arcs.

Figure 2: Présentation de données vectrices Le SIG Raster ou appelé aussi mode maillé, est une représentation des informations géographiques sous forme des quadrillages réguliers et des triangles et qui est structuré en lignes et en colonnes et ces quadrillages réguliers peuvent s’appeler aussi des pixels.

Figure 3: Présentation des données maillées générique RASTER NB : Dans une surface présentée par les données raster, Plus le nombre de pixels est élevé, plus l’information est précise.

On va citer quelques exemples des données RASTER : Images satellites, photo- aériennes, images ou photo scannée, l’ortho-photos,… ANDRIANARSISAINA Herry Radonandrasana Page 33

C- Les Bases des données concernant les communes et les localités

Il est nécessaire d’obtenir une base des données pour la commune et les localités (fokontany) pour faciliter l’élaboration du projet. Ces BD permettent de manipuler et gérer le document de base (toutes les données topographiques, le P.O.S, l’ortho-photo pour choisir le site à aménager et de compléter le levé topographique manquant sur le terrain, le BD500 ou BD100 pour la localisation de la commune ainsi que la zone d’étude, etc…). Elles sont utilisées pour envisager des solutions à des problèmes de la commune ou même pour la région et ainsi enrichir le Plan de Développement Communal.

D- L’utilité des bases des données

Les bases de données servent à analyser les situations actuelles de la commune. Elles sont nécessaires aussi à réaliser la cartographie de la zone pour l’occupation du sol, la localisation du projet par exemple. C’est un outil indispensable à tous les projets ou bien des programmes de développement durable des Communes ou des Régions.

E- Présentation de logiciels

Dans la réalisation de ce projet, les logiciels utilisés sont des logiciels de SIG pour manipuler les BD géo-spatiales et un logiciel topographique pour faire les calculs ainsi que pour dessiner les plans d’urbanisme à établir proposé. On va présenter les logiciels ARCGIS9.2 et le COVADIS2007.

L’ARCGIS9.2, est un logiciel de la firme l’ESRI leader mondial du SIG. La figure 3 donne un aperçu de l’organisation de l’ensemble des produits ESRI. En rouge, sont entourées les composantes qu’on utilise au cours de réalisation des travaux. La version la plus simple du logiciel « ArcGIS desktop », « ArcView », comprenant les applications « ArcCatalog », « ArcMap » et « ArcToolbox » ainsi que l’extension « Spatial Analyst » pour estimer une surface par exemple. On pourrait aussi utiliser des fichiers de données géographiques, notamment celles se trouvant sur un serveur internet de type « ArcIMS ».

La figure suivant explique brièvement qu’est-ce que l’ARCGIS9.2.

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Figure 4: Présentation de l'ARCGIS9.2

On peut faire aussi une délimitation des Bassin Versant sous ARCGIS ainsi que d’évaluer sa surface au cours de la réalisation du projet.

Le COVADIS est un logiciel de topographie, il permet d’introduire les données brutes sur le terrain puis les calculs topographiques et de générer les points obtenus sur le terrain. Ce logiciel permet de générer le plan topographique, le modèle numérique du terrain (MNT), les courbes de niveau,… puis on peut faire le calcul de cubature.

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PARTIE III : JUSTIFICATION DU PROJET

Chapitre I : PROBLEMATIQUE

La partie précédente a évoqué des divers problèmes rencontrés dans la Commune, mais dans cette partie, on va parler des problèmes les plus essentiels vus non seulement dans la Commune Manakambahiny Ouest mais aussi dans le chef-lieu de district c’est è dire Ambatondrazaka.

A- Problèmes principaux de Manakambahiny

1. Environnement

Dans la Commune de Manakambahiny Ouest, l’environnement rencontre des problèmes suivants. D’abord, les feux de brousses sont devenus presque une habitude des personnes qui viennent dans les milieux périphériques de la commune. Puis, l’ensablement des terrains, les rizières et les canaux d’irrigation qui provoque le rendement bas de la production agricole dans la commune. De plus, l’érosion des sols qui est source des formations des lavaka dans les bassins versant et provoque cet ensablement précédemment parlé. Et enfin la baisse de la pluviométrie qui a pour origine les feux de brousse. [1]

2. Economie

Quelques problèmes ayant une répercussion sur l’économie ont été observés tels que la dégradation de l’environnement, la mauvaise gestion de l’eau et le manque de diversification de production. [1]

3. Social

Parmi les enjeux sociaux à soulever, on peut constater les problèmes tels que le manque d’équipement socio-éducatif puis la vétusté et insuffisance des infrastructures scolaire et sanitaire. [1]

4. Infrastructures

Les problèmes liés aux infrastructures comprennent la vétusté des ouvrages publics existants qui concernent les barrages hydro-agricole, les canaux de drainage ainsi que les pistes inter-fokontany… , l’absence de maîtrise de l’eau dans la Commune, l’absence de la sécurisation foncière, l’inexistence de couloirs de vaccination pour les bestiaux, le manque de débit d’eau pour alimenter les châteaux d’eau, le manque de moyen matériels pour les

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préparations des infrastructures et aussi l’irrégularité du paiement des salaires des maitre FRAM par les parents d’élèves. [1]

B- Problème dans le chef-lieu de district

1. La croissance de la population

La croissance de la population provoque la saturation dans le chef-lieu de district qui est devenue considérable depuis une décennie. En effet, à part l’accroissement naturel de la population par sa fécondité, les Communes voisines d’Ambatondrazaka ne possèdent pas assez d’activités autres que l’agriculture et élevage. En outre, l’insécurité rend aussi ces habitants assez de leurs angoisse du jour et du jour, alors ils préfèrent alors de migrer vers le chef-lieu de district pour assurer un peu plus leur sécurité.

2. Manque d’emplois et d’activités

La variété d’activités n’existe pas dans le district. A notre époque, quand le district n’est pas en période de culture ou récolte du riz, les jeunes pratiquent le transport (le taxi- moto) qui bouche la circulation dans la ville d’Ambatondrazaka et devient origine des accidents. D’autres, à cause du manque d’emplois, sont devenue des délinquants qui perturbent la vie de la population par le vol, braquage de la maison, même le meurtre…

3. Insuffisance de la scolarisation

La scolarisation est insuffisante pour les jeunes la commune puisqu’ils sont non seulement loin de l’Université provincial mais aussi démotivé par sa situation économique. Alors, la plupart des étudiants s’arrêtent trop tôt sans avoir des diplômes (Bepc, Baccalauréat) puis ils travaillent au sein de l’association des parents des étudiants dit FRAM en tant qu’enseignants. Par conséquent, la qualité d’éducation dans la commune se dégrade progressivement. C’est-à-dire la création d’centres de formation pédagogique est nécessaire dans le district pour réparer ce dégât.

4. Autres problèmes

Depuis les années 2010, sans parler la destruction environnementale, l’exploitation de saphir (qui n’est pas encore légalisée) dans la Commune rurale de ne fait qu’aggraver la situation. Le taux de chômage augmente presque dans tous les Communes du district. On

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remarque que ce n’est pas tous les participants de cette exploitation qui ont obtenu des bons récoltes mais seulement ceux qui sont chanceux parce qu’il n’y a pas d’organisation précise

Beaucoup sont alors des étrangers venant des autres régions, comme Diana, SAVA, Anosy,…, qui tentent leurs chances au creusement de la pierre précieuse pour avoir de l’argent. La plupart de ces gens-là ne possède pas de logement, ils sont alors obligés de s’héberger avec des quelconques familles puisque les hôtels, le chambres d’accueils sont insuffisants dans la commune. A ce propos, des contrats doivent alors être signés entre eux et la famille qui les héberge. Mais quand ils obligent de prolonger leurs contrats, la famille commence à avoir des ennuis majeurs. Ils ont donc besoin des logements privés pour éviter ce perturbation familiale.

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Chapitre II : SOLUTIONS PROPOSEES

Le but de ce chapitre est d’expliquer les solutions qu’on va proposer pour résoudre les problèmes précédemment détaillés.

A- Objectifs

Toutes les solutions proposées doivent correspondre à ces objets tels que l’amélioration des conditions de vie de la population ; innovation et rétablissement des infrastructures existants , rapprochement des centres sanitaires et éducatifs , augmentation de nombre des infrastructures (sociaux, sportives, culturel et culturelles) , amélioration de l’infrastructure agricole ainsi que l’infrastructure d’élevage et enfin création de zones d’activité puis des infrastructures relatives à la sécurité, ainsi que l’économies et sociale de la commune. L’objectif principale, ici, est de trouver des solutions pour réduire la concentration de la population dans les villes de district d’Ambatondrazaka, puis pour diminuer le taux de chômage en créant des activités dans une zone donnée afin conduire la commune (Manakambahiny Ouest) ainsi que le district (Ambatondrazaka) au développement durable.

B- L’emplacement des infrastructures manquantes

Conformément toujours au Code de l’Urbanisme, toutes personnes qui vient dans une société devront profiter de leurs propre droit, c’est-à-dire se loger confortablement, s’approvisionner, étudier, travailler, se divertir circuler librement. Dans le quartier, quelques infrastructures manquantes seront essentielles et obligatoires.

On peut énumérer les infrastructures à créer suivant :

- Pour les zones résidentielles, il y a les maisons d’habitation individuelles (Villas) et des logements collectifs (HLM) puis des parkings, etc…

- La zone d’activités pédagogiques et culturelles : les écoles publiques telles que le CEG, le lycée technique professionnel, ayant chacun une cantine scolaire, une salle des professeurs, des laboratoires, des cours de récréation, clôtures, parkings, terrain de basket, etc…

- La zone d’activités sportives : terrain de Basket-ball, tennis, football et bâtiment pour, bureau de responsable, etc.

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- La zone d’activités sanitaires et culturelles : dispensaire et pharmacie, édifice religieux, voie d’accès, parking, etc.

- Pour la zone d’activités commerciales : pavillons pour les boutiques, pour les marchandises générales, les boucheries et les charcuteries, le marché en plein air, bureau pour les responsables du marché, post de garde, borne fontaine, bacs à ordures, etc.

- Les zones réservées pour les voies d’accès et les espaces verts : des arbres, gazons, végétations décoratives, arbustes et des voies revêtues en pavés, etc.

- La zone d’activités industrielles : divers salles pour les activités nécessaire dans la section industrielle.

NB : L’emplacement des infrastructures manquantes doit suivre la norme de planification.

C- L’adaptation du droit de l’urbanisme

L’Objet du droit de l’urbanisme constitue la réglementation, l’autorisation de l’utilisation du sol et la planification de l’aménagement de l’espace, et offre donc la possibilité de produire des logements selon la norme de planification. Toutefois il appréhende difficilement l’occupation qui est faite d’un logement, la matière ayant pour but de mettre en place des obligations réelles attachées au sol (Terrains pour la construction, aménagements particuliers de certains quartiers,…).

Possédant des objectifs précis, l’adaptation du droit de l’urbanisme peut néanmoins favoriser la construction de logement. Puis il permet l’institution d’une nouvelle servitude de logement locatif, qui consiste à imposer aux constructeurs la réalisation de certains types de ce logement, ainsi que la possibilité dans certains secteurs de majorer le coefficient d’occupation des sols (COS) pour les programmes comportant au moins une moitié de logements locatifs sociaux. Et aussi, il semble ainsi franchir une nouvelle étape en essayant d’influer sur l’occupation des logements d’habitation, prenant le relais des politiques publiques de financement du logement.

L’instruction de l’autorisation de construire se base sur des règles et servitude fixées par les plans d’urbanisme applicables à l’emplacement considéré, en particulier celles qui concernent le respect, le coefficient d’occupation du sol, la hauteur, la location, la nature, le volume, l’aspect architectural des constructions et leur intégration dans l’environnement.

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Ensuite, elle se fonde aussi sur des normes, en vigueur, en matière d’espace verts, de parkings, d’équipements collectifs privés ou publics. Et ainsi, elle possède des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, en matière de sécurité, de santé, d’hygiène et d’environnement.

D- L’amélioration des réseaux d’assainissement et des structures existantes

L’amélioration des réseaux d’assainissements de la commune se regroupe les trois indexes complémentaire et indépendant suivants : le Collecte des déchets pour éviter le bouchement des canaux d’évacuation ainsi que ceux de l’irrigation. Ensuite, l’élimination ou traitement des produits évacués pour conserver l’harmonie du village. Ainsi que l’évacuation des Eaux Usées (EU) et des Eaux pluviales (EP) pour éviter des épidémies ainsi que l’inondation.

La rénovation en milieu rural est nécessaire puisqu’elle est une opération qui développe la production agricole de la commune. Cette rénovation est une opération qui consiste non seulement en l’aménagement d’anciens quartiers dégradés, vétustes ou insalubres, et construction anarchique mais aussi en la restauration un site présentant un intérêt d’ordre historique et esthétique pour sauvegarder sa valeur et son authenticité.

E- La création d’un nouveau quartier

Cette création du nouveau quartier contribue d’abord à la diminution de chômage non seulement dans la commune de Manakambahiny mais aussi dans tout le district d’Ambatondrazaka. Grâce aux activités à créer dans chaque zone du nouveau quartier, on pourra offrir des emplois pour les jeunes chômeurs de la commune ainsi que du district. Deuxièmement, cette idée participe à la réduction de concentration de population dans les villes, puis à la création d’une nouvelle société moderne plus paisible qui attirera le District à créer d’autres projets du même genre en vue d’atteindre le développement durable. Et enfin, elle prend une part à la protection et à la valorisation du territoire publique Malagasy qui est déjà face à des problèmes territoriales majeurs depuis quelque temps (Ventes illégales des terrains aux Indiens, Chinois,…).

L’élaboration d’un PUDé est un des processus essentiels dans le cadre de la création d’un quartier. En parlant du PUDé, c’est un plan qui s’applique à un quartier ou secteur déterminé faisant partie du territoire traité par le Plan Directeur d’Urbanisme. D’où la création

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d’un quartier ayant un aspect social favorisant l’impact des activités sur le milieu naturel et un aspect économique encourageant le dynamisme du groupe. L’élaboration d’un PUDé détermine, particulièrement en fonction des spécifications des quartiers ou secteurs intéressées, les modes particuliers d’utilisation du sol ; le tracé des voies de circulation, les espacements réservés aux services publics, les installations d’intérêt général et aux espaces libres, les règles et les servitudes de construction justifiées par le caractère des lieux et les conditions d’occupation du sol de façon précise et nécessaire. L’investissement local ou/et extérieur joue un grand rôle dans la bonne réalisation en temps et norme des projets d’aménagement. Le rôle de l’Etat étant de définir un Projet d’intérêt Général donnant le droit aux expropriations et acquisitions foncieres.

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Chapitre III : AMENAGEMENT D’UN NOUVEAU QUARTIER

On présente dans ce chapitre les études et les techniques nécessaires pour l’aménagement du nouveau quartier. Rappelons que le nouveau quartier qu’on va aménager a pour but de créer des activités pour la population afin d’améliorer leur situation économiquement et socialement. Il pourra constituer aussi un patrimoine pour la commune en préservant l’environnement.

A- Choix du site à aménager

Pour le choix de notre site d’aménagement, les plaines, les plateaux de culture sont interdits. Les collines sont alors disponibles pour recevoir notre nouvel aménagement. D’ailleurs, le but de notre aménagement est aussi de renforcer la production agricole de la commune. La zone doit être ni très loin, ni très proche de l’accès principal (RN44) pour que les habitants ne soient pas trop isolé et aussi pour qu’ils ne tendent pas à faire des marcher aux bords de la route national. Pour la surface du site, on délimite surface de 0,2Km² (20ha) environ pour notre projet de création du quartier. Pour cela, la commune peut aider à trouver de l’investissement pour la réalisation du projet. Avant l’aménagement, il faut penser au terrassement de cette zone choisie. Pour réaliser le projet, quelques techniques sont alors adaptées. La topographie : A part le lever du terrain à aménager, elle consiste à obtenir le modèle numérique du Terrain, les coordonnées des différents points existants ainsi que les courbes de niveau de la zone à aménager etc…Son but est d’estimer les volumes de terre nécessaire pour terrassement de la zone afin d’évaluer le coût. L’élaboration des plans nécessaires c’est-à-dire le plan de l’état actuel de la zone d’étude, le PUDi et le PUDé. Ces plans doivent suivre la norme surtout pour toutes les infrastructures manquantes à aménager dans la zone choisie. Il faut noter que autres technique comme l’étude hydraulique, la géotechnique et d’autres interviennent dans notre projet d’aménagement Urbain.

B- Etude topographique

1. Reconnaissance du terrain à aménager La première étape est de rechercher des points de références. Normalement, on utilise des points géodésiques d’ordre plus précis comme point de référence relatif au levé topographique nécessaire. Mais la situation est un peu compliqué puisque le point le plus

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proche du site est très loin (ordre de18km) et invisible sur le lieu à cause des collines. On a donc choisi d’utiliser un point connue en coordonnées (X, Y) sur la basse plaine d’altitude environ 800m. Ce point est vérifiable sur l’ortho-photo.

NB : Normalement, pour avoir une bonne précision, il faut procéder géodésiquement pour déterminer les coordonnées du point d’appui qui est beaucoup plus précis que celle-ci.

Tableau 8: Point d'appuis

Point X (m) Y (m) Z (m)

A0 601925.00 916910.00 800.00

Le second, c’est la matérialisation des points polygonaux à l’aide des piquets. C’est-à- dire le maximum de visées possibles pour minimiser les erreurs commises au cours des observations. On a choisi 9 points de stations sur lesquels on peut lever le maximum des points sur la zone. Ces neuf points exigent une distance d’inter-visibilité d’au moins 50m pour que l’erreur soit minimisée. Puis que le but de notre levé est d’avoir le MNT de terrain, le croquis n’est pas obligatoirement nécessaire. Il suffit de codifier les éléments sur le terrain topographique (arbre, haut talus,…).

2. Levé planimétrique et altimétrique

1.1 : Matériels utilisés

On utilise le GPS de poche (précision de 5m dans un voisinage de 14km du point de calage) calé sur le point A0 (tabneau8) pour piquer les coordonnées des deux premières stations. Ces stations sont approximativement en Laborde Madagascar.

Un appareil de mesure d’angle et distance est nécessaire puisqu’il s’agit d’un levé topographique. On a utilisé la Station Totale TC1610, un appareil qui fonctionne le plus souvent par émission d’une onde électromagnétique permettant de mesurer le déphasage de l’écho de cette onde renvoyée par le réflecteur (prisme). L’appareil a pour écart-type suivant :

Ecart-type angulaire : 휎푎 = 2푚푔표푛

Ecart-type de distance : 휎퐿 = 2푐푚

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1.2 : Les méthodes de levé

L’ossature du levé qu’on a réalisé est le cheminement polygonal fermé. C’est un cheminement qui revient sur le point de départ qui est déjà connu. On rattachera le cheminement dans le système de coordonnée Laborde Madagascar.

Pour le cheminement, il est nécessaire de faire plusieurs visées pour avoir une bonne précision de l’emplacement de chaque point de station ainsi que l’amélioration de l’orientation du cheminement (Calcul de V0 de station).

Trois mesures sont fait à chaque station dans lesquels l’Angle Horizontal (Hz), l’Angle Vertical (V) et la Distance suivant la Pente (Dp). La distance horizontale (Dh) est déduite de la valeur de l’angle zénithal V et la distance Dp. Il y a des appareils qui donnent directement la valeur de Dh, mais les valeurs de Dp et V doivent être conservées parce qu’elles interviendront dans le calcul des tolérances ainsi que les dénivelées du parcours.

Le tableau9 suivant présente des valeurs mesurées sur le terrain de la polygonation.

Tableau 9 : Données de polygonation

Angle horizontal (gon) Angle vertical (gon) Distance suivant Station point visé CG CD CG CD la Pente S9 0,0003 200,0021 98,2719 301,5272 131,537 S1 S2 306,2597 106,2611 102,8030 297,2343 141,785 S1 0,0002 200,0015 97,7364 302,2641 141,959 S2 S3 164,9822 364,9835 99,6235 300,3735 125,167 S2 0,0005 199,9987 100,3764 299,6275 125,167 S3 S4 267,6995 67,6978 99,4381 300,2664 236,986 S3 0,0004 200,0009 100,5619 299,4364 236,776 S4 S5 243,0365 43,0316 99,6473 300,3542 180,325 S4 0,0005 200,0011 100,3527 299,6463 180,497 S5 S6 280,9619 80,9702 101,3709 298,6301 194,126 S5 0,0006 200,0027 98,9569 301,0467 194,017 S6 S7 281,4546 81,4398 98,1814 301,8638 180,942 S6 0,0005 200,0013 101,8186 298,1714 181,279 S7 S8 199,3443 399,3821 98,9799 301,1233 117,348 S7 0,0002 199,9994 101,0201 298,9780 117,267 S8 S9 185,6548 385,6524 98,9767 301,0241 118,716 S8 0,0003 200,0031 101,0233 298,9784 118,884 S9 S1 270,5947 70,5936 101,7280 298,4593 131,768

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Les coordonnées (X, Y, Z) des stations S1 et S2 obtenues par GPS calé sur le point A0 (Tableau7) est données par le tableau suivant.

Tableau 10: Coordonnées des stations déterminées par GPS

Stations X (m) Y (m) Z(m) S1 602838 917980 848 S2 602922 917865 843

1.3 : Calcul des angles au sommet

La moyenne des Angles Horizontaux se fait en Cercle è Gauche (CG) et en Cercle à Droite (CD). On obtient les valeurs des angles horizontaux par la formule suivante.

푯풛(푪푮)+푯풛(푪푫) 푯풛 = (3) [3] ퟐ

Avec Hz : angle horizontal en gon

Hz(CG) : angle au sommet en cercle gauche.

Hz(CD) : angle au sommet en cercle droite.

1.4 : Fermeture et tolérance angulaire

Puisque le polygone est fermé, la formule de la Fermeture Angulaire est la suivante :

풇푎 = ∑ 퐻푧푐푎푙푐 − ∑ 퐻푧푇ℎé표푟푖푞푢푒 (4) [2]

Pour la valeur théorique, la somme des angles extérieurs d’un polygone est donnée par :

∑ 퐴푛푔푙푒 푒푥푡 = (푛 + 2) ∗ 200푔표푛 (5) [2]

Alors, ∑ 퐻푧푇ℎé푚푟푖푞푢푒 = (푛 + 2) ∗ 200푔표푛 (6) [2]

On a le nombre de côté 푛 = 9, la valeur théorique de la somme des Hz est donc :

∑ 퐻푧푇ℎé표푟푖푞푢푒 = 2200푔표푛

Puis, la valeur calculée des angles extérieurs est ∑ 퐻푧푐푎푙푐 = 2199,9930푔표푛

Alors la fermeture angulaire est 푓푎 = 0.00070푔표푛 = 7"

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la tolérance angulaire est donnée par la formule ci-dessous :

푻풂 = ퟐ. ퟕ ∗ 흈풂 ∗ √풏 (7) [2]

Avec l’Ecart-type angulaire de l’appareil est 휎푎 = 20" ;

푇푎 = 160"

1.5 : Compensation angulaire

D’après le calcul ci-dessus 푓푎 < 푇푎, la mesure est tolérable, on peut passer à la compensation angulaire.

푪풂 = −풇풂 (8) [2]

푪 푪 = 풂 (9) [2] 풂풊 풏

AN : 푪풂풊 = −ퟖ"

1.6 : Calcul des coordonnées (X, Y) des stations

Les coordonnées de S1 et S2 sont déjà connues (Cf. Tableau 9), les mesures interviennent dans les calculs des autres coordonnées.

On calcul d’abord les angles verticaux par la formule :

푽 +(ퟒퟎퟎ−푽 ) 푽 = 푪푮 푪푫 (10) [3] ퟐ

Avec V : angle vertical (en gon)

VCG : Angle vertical en Cercle à Gauche (en gon)

VCD : Angle verticale en Cercle à Droite (en gon)

Ensuite, On calcule les distances horizontales (Dh) par la formule :

푫풉 = 푫풑 ∗ 풔풊풏푽 (11) [2]

푫풑 : étant la distance suivant la pente obtenue par la moyenne ses mesures.

Le tableau 11 suivant montre les valeurs de Hz, V, Di et Dh après les calculs.

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Tableau 11: Valeurs de Hz, Hz (compensé), V, Di et Dh

Hz (comp) Station point visé Hz [gon] V[gon] Dp[m] Dh[m] [gon] S9 98,3724 S1 306,259 306,26 S2 102,7844 141,872 141,759 S1 97,7362 S2 164,982 164,983 S3 99,625 125,167 125,165 S2 100,3745 S3 267,699 267,7 S4 99,5858 236,881 236,874 S3 100,5628 S4 243,033 243,034 S5 99,6466 180,411 180,408 S4 100,3532 S5 280,965 280,966 S6 101,3704 194,072 194,036 S5 98,9551 S6 281,446 281,446 S7 98,1588 181,111 181,035 S6 101,8236 S7 199,362 199,363 S8 98,9283 117,307 117,291 S7 101,0211 S8 185,654 185,655 S9 98,9763 118,8 118,785 S8 101,0225 S9 270,592 270,593 S1 101,6344 131,653 131,609

Après cela, on calcul les gisements de chaque direction pour obtenir les coordonnées des stations.

Le gisement de la direction de la première station vers la deuxième (SIS2) est obtenu à partir des coordonnées de ces points. On obtient la valeur 퐺푆1푆2 = 159,8944푔표푛. (Calcul Cf. Annexe 1).

Pour les restes, on fait la transmission de gisement en appliquant la formule :

푮풊+ퟏ = 푮풊 + 휶 ± ퟐퟎퟎ품풐풏 (12) [2]

Avec 푮풊+ퟏ : le gisement à calculer,

푮풊 : Le gisement de la direction précédent

Et 휶 : L’angle au sommet (Hz).

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Dès qu’on obtient les valeurs des gisements ainsi que les distances horizontaux, on peut calculer les coordonnées (X, Y) des stations. Pour cela on applique la formule de rayonnement.

La formule peut l’écrire de façon suivant :

푋푖 = 푋푗 + ∆푋푖푗 (ퟏퟑ) { [2] 푌푖 = 푌푗 + ∆푌푖푗 (ퟏퟒ)

Pour les fermetures en X et en Y : Puisqu’on revient à l’origine, les sommes ∑ ∆푋푖푗 et l’autre ∑ ∆푌푖푗 doivent être nulles. Pourtant, on a les valeurs suivantes :

푓푥 = ∑ ∆푋푖푗 = −0,088푚

푓푦 = ∑ ∆푋푖푗 = 0,107푚

Alors on a la formule planimétrique donnée par la formule :

2 2 푓푝 = √푓푥 + 푓푦 (15) [2]

AN: 푓푝 = 13.8푐푚

La tolérance théorique est calculée à partir de la formule suivant :

푻풑 = ퟐ, ퟕ ∗ 흈푳 ∗ √풏 (16) [2]

AN : 푇푝 = 16,2푐푚 et pour l’ortho-photo, 푇푝 = 25푐푚

Puisque la fermeture est plus petite que la tolérance théorique, les résultats sont tolérables, on accède à la compensation en utilisant les formules suivantes :

푓 푓 Pour les valeurs de ∆X, 퐶 = − 푥 (17) [2] et pour celles de ∆Y, 퐶 = − 푦 (18) [2]. 푥푖 푛 푦푖 푛

AN: 퐶푥푖 = 1푐푚

퐶푦푖 = −1,2푐푚 .

Le tableau suivant, résume tous les résultats de calculs planimétriques qu’on vient de parler ci-dessus.

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Tableau 12: Coordonnées planimétrique des 9 points de la polygonation

Gisement Station point visé Dp[m] Dh[m] DX[m] DY[m] DX'[m] DY'[m] X[m] Y[m] [gon] S9 S1 602839.00 917981.00 S2 141,872 141,759 159,8944 83,514 -114,54 83,50 -114,53 S1 S2 602922.00 917866.00 S3 125,167 125,165 124,8772 115,729 -47,67 115,72 -47,66 S2 S3 603038,03 917818,30 S4 236,881 236,874 192,577 27,557 -235,26 27,54 -235,25 S3 S4 603065,57 917583,05 S5 180,411 180,408 235,6112 -95,735 -152,91 -95,74 -152,89 S4 S5 602969,83 917430,15 S6 194,072 194,036 316,5772 -187,495 49,95 -187,50 49,96 S5 S6 602782,32 917480,12 S7 181,111 181,035 398,0235 -5,62 180,94 -5,62 180,96 S6 S7 602776,69 917661,08 S8 117,307 117,291 397,3866 -4,814 117,19 -4,823 117,20 S7 S8 602771,87 917778,28 S9 118,8 118,785 383,0412 -31,27 114,59 -31,28 114,60 S8 S9 602740,59 917892,89 S1 131,653 131,609 53,6344 98,22 87,60 98,21 87,61 602839.00 917981.00

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1.7 : Calculs des altitudes des points de polygonation

Les altitudes des stations sont obtenues par nivellement indirect. Cette technique est basée par la mesure d’angle vertical (V) et la distance suivant la pente (Dp). Dans cette méthode, il faut considérer les hauteurs de l’appareil à chaque station (ha) et les hauteurs de prisme (hp) à chaque mesure.

Sur le terrain, le nivellement indirect reste dans son principe général identique au nivellement direct. Les parcours effectués sont des cheminements mixtes encadrés ou fermés sur lesquels on calcule les erreurs de fermetures altimétriques qui sont ensuite réparties sur les dénivelées du parcours.

Il est possible de monter un Instrument de Mesure Electrique des Longueurs (IMEL) sur en théodolite classique. Comme dans notre cas, l’instrument de mesure est la Station Totale T1610. Pour l’éliminer l’erreur de collimation, il faut faire la moyenne des altitudes.

Calcul des altitudes :

De S1 vers S2 : 푍푆2 = 푍푠1 + 퐷푛 + (ℎ푎 − ℎ푝) (19) [2]

De S2 vers S1 :푍푆2 = 푍푆1 − 퐷푛 − (ℎ푎 − ℎ푝) (20) [2]

Avec 푍푠1; 푍푠2 : Altitude respectivement des points S1 et S2. 퐷푛 : Dénivelé entre les deux points S1 et S2 (m).

ℎ푎; ℎ푝 : Hauteurs de la station et du prisme (m).

Pour faciliter les calculs, on a choisi les points de station qu’on peut mettre égaliser la hauteur d’appareil avec la hauteur du prisme (ha=hp).

Alors(ℎ푎 − ℎ푝) = 0, d’où on a les formules suivantes :

De S1 vers S2 : 푍푆2 = 푍푠1 + 퐷푛 (21)

De S2 vers S1 :푍푆2 = 푍푆1 − 퐷푛 (22) Avec 퐷푛 = 퐷𝑖 ∗ 푐표푠푉 (23) [2] Dans les mesures, la précision des mesures de distances est en mm tandis que celle des mesures d’angle est en dmgon. La fermeture en altitude est définie par :

푓푧 = ∑ ∆푍 (24) [2]

AN: 푓푧 = −7.2푐푚 ANDRIANARSISAINA Herry Radonandrasana Page 52

Et la tolérance en altitude par :

푇푧 = 2,7 ∗ 휎푎 ∗ √∑ 퐷𝑖푖푗 (25) [3]

AN: 푇푧 = 20.4푐푚 푓 퐶 = − 푧 = 8푚푚 : Correction des altitudes. 푖푗 푛 Le tableau 13 suivant donne le résultat de nivellement indirect qu’on a exposés ci-dessus. Tableau 13: Le résultat de calcul des altitudes.

Station V[gon] DZ[m] DZ'[m] Z[m]

S1 848,57 102,524 -5,624 -5,61 S2 842,95 99,625 0,737 0,74 S3 843,69 99,512 1,818 1,82 S4 845,52 99,647 1,001 1,00 S5 846,53 101,208 -3,681 -3,67 S6 842,86 98,168 5,212 5,22 S7 848,08 98,954 1,928 1,93 S8 850,01 98,977 1,909 1,91 S9 851,93 101,631 -3,373 -3,36 S1 848,57

Voici les résultats de calculs de polygonation. Tableau 14: Coordonnées des stations Station X (m) Y (m) Z (m) S1 602839,00 917981,00 848,00 S2 602922,00 917866,00 842,95 S3 603038,03 917818,30 843,69 S4 603065,57 917583,05 845,52 S5 602969,83 917430,15 846,53 S6 602782,32 917480,12 842,86 S7 602776,69 917661,08 848,08 S8 602771,87 917778,28 850,01 S9 602740,59 917892,89 851,93

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3. Levé de détails

Le choix de détails dépend de l’utilisation du plan, les caractéristiques de ces plans tels que le type et la taille. Ici, l’objectif est de comparer le levé de détails avec l’ortho-photo, ce qui signifie donc qu’on doit avoir plus de détails précis et bien défini sur l’image. En cas de complexité, les points levés doivent être figurés sur le croquis pour faciliter la réalisation du plan définitif. Le croquis doit être bien lisible et contenir la nature de chaque point. L’échelle est le rapport de la dimension mesurée sur le plan par la dimension prise sur le terrain. Elle doit permettre la lecture et l’exploitation du plan topographique, et notamment des éléments indispensables aux études basées sur le plan. L’échelle utilisée est fonction de la surface du terrain pour assurer la lisibilité du plan. On a choisi l’échelle 1/1000 de levé de comparaison avec une précision de 10cm. L’échelle de l’ortho-photo est deux fois plus grande que celle-ci. En agrandissant l’échelle du levé de comparaison avec cette ortho-photo, on obtiendrait une précision maximum. Le plan ainsi obtenu sera un plan de référence.

4. Traitement des données topographiques

4.1 : Etat actuel de la zone On mentionne dans une carte les éléments géographiques existants sur la zone d’étude. On y met en évidence le zones déjà aménagé, les végétations, les talus, la zone qu’on va aménager,… Beaucoup de logiciels SIG peuvent être utilisé pour la réalisation du plan de l’Etat actuel de cette zone. En principe, on utilise les bases des données cartographiques pour concevoir ces cartes. Mais si la base des données ne contient pas des éléments précis, il faut faire une vectorisation des données raster (ortho-photo) pour avoir une nouvelle base de données vecteur alors de cartographier la zone. On verra dans l’annexe la démarche à suivre pour la réalisation de ce plan qu’on va voir dans la page suivant.

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Plan 1 Plan d'état actuel de la zone à aménager Page.55

4.2 : Modèle numérique du terrain (MNT) Le MNT est la base indispensable pour les calculs des projets ou les cubatures. C’est une représentation en 3D du terrain (ou d’un projet) qui est appelé aussi TRIANGULATION, car il est constitué de faces 3D triangulaires. Beaucoup de logiciel topographique peut générer le MNT comme le COVADIS, le MENSURA,…, mais dans ce projet, on utilise le COVADIS. Le calcul de MNT marche seulement avec des points topographique en 3D (ou bien avec Z). Quand les points topographiques sont transformés en 3D, on passe à l’étape indiqué suivante : COV3D/Calcul de MNT/Calcul et dessin du MNT. On obtient une fenêtre de configuration de notre MNT. Dès qu’on a introduit les paramètres on génère le MNT. On utilise en général le triangle par la Méthode de Delaunay. On présente dans la page suivante le MNT du terrain étudié .

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Plan 2: Modèle numérique du terrain Page.57

4.3 : Courbe de niveau

La courbe de niveau est l’intersection du relief du terrain topographique avec un plan horizontal d’altitude donnée en cote ronde. Les courbes de niveau donnent sur une carte un aperçu du relief réel. Ils sont équidistants en altitude puis, leur emplacement dépende de la déclivité du terrain à représenter et de l’échelle du plan de représentation.

Le COVADIS trace automatiquement (démarche Cf. ; Annexe2) les courbes de niveau (de notre choix) après avoir fait le calcul de MNT. Il existe trois types de courbe de niveau : les Courbes maîtresses, les Courbes normales et les courbes intermédiaires. Pour ne pas saturer notre représentation, on a choisi de générer seulement les Coubes maîtresses et les courbes intercalaires.

C’est à partir de l’observation et étude des courbes de niveau qu’on a choisi la hauteur de la plateforme pour l’implantation du projet qui est égale 851m. Cette plateforme est délimitée par la limite du site à aménager (voir plan3 suivant, page 59) et surfacée de 0,2km² (20ha).

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Page.59 Plan 3: Courbe de niveau

4.4 : Calcul de cubature

Ce calcul permet d’évaluer les volumes de terre à déplacer pour l’exécution du projet. Le calcul de cubature est très important pour l’aménagement urbain surtout pour les terrains marécageux. Il y a deux méthodes pour faire le calcul : calcul à partir des profils du terrain (cas des projets Routiers) et utilisation du MNT (création d’une plateforme de terrain). Le calcul de cubature peu se faire sur le logiciel Covadis (Cf. : Annexe II)

Autre méthode : Vérification du remblai

A partir de la superposition des deux MNT, on calcule la surface en 2D puis, on cote la hauteur entre les deux modèles et enfin on déduit le volume de terre à déplacer à partir de la formule suivant.

퐕 = 퐒 ∗ 퐇 (15) [4]

Avec V : Volume (m3) S : Surface 2D (m²) H : La hauteur entre les deux MNT (m)

Remblayage et déblayage de la zone

Le remblayage et le déblayage dépendent de la plateforme du projet. Pour Le cas idéal, le volume des remblais est égal au volume des déblais. On essai alors le volume de remblais le plus proche possible du volume des déblais Notre projet sera implanter sur une plateforme de 851m de hauteur Pour y parvenir, le volume totale de remblais est de 430000m3 puis le volume totale de déblais est de 3300m3 c’est-à-dire, il faut avoir un volume de terre environ de 427000m3. On doit donc végétaliser la plateforme pour lutter contre l’érosion et sauvegarder sa topographie. D’après les calculs, 12000m3 de terrain doit être végétaliser.

C- Etude hydraulique

1. But

Le but principal de l’étude est de déterminer les différentes dimensions des réseaux d’assainissement à mettre en œuvre dans le nouveau quartier afin de les sécuriser et d’éviter

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toutes sortes d’accidents possibles causés par la surélévation du niveau d’eau au droit de l’ouvrage (Exemple : inondation, éboulement, etc.). En effet, l’étude conduit au dimensionnement des réservoirs proportionnel à un débit de crue maximale pour les périodes de retour de 10ans, 30ans, 100ans caractérisé par l’écoulement à surface libre et à ciel ouvert des eaux. Pour atteindre ce résultat, on se propose de calculer les débits ruisselés du bassin versant sur la zone d’étude. Il s’agit ainsi d’un petit bassin versant.

2. Pluviométrie

La pluviométrie est l'évaluation quantitative des précipitations, de leur nature, de leur quantité et de leur répartition dans le temps et dans l’espace. La hauteur de précipitation correspond à l'épaisseur d'eau qui aurait recouvert une surface horizontale et bien dégagée si l'eau tombée n'avait subi ni infiltration, ni ruissellement, ni évaporation. Elle s'exprime en millimètres ou en litres périmètre carré en notant qu’un millimètre est considéré comme équivalent à un litre par mètre carré. [23] La partie Sud, zone des districts de Moramanga et d’Anosibe An’Ala, est marquée par l’abondance de pluies. Par contre, la partie Nord subit souvent des sécheresses et les besoins en eau pour les cultures ne sont pas satisfaits, que lors des passages des dépressions tropicales. La pluviométrie moyenne de la cuvette du lac Alaotra est de 1 092 mm à 1 200 mm et 100 jours de pluie par an. Toutefois, les premières pluies du mois d’octobre sont souvent suivies d’une période sèche de 20 à 30 jours, préjudiciables aux cultures et entraînant une forte pression sur le lac par de pêches exagérées. Pour le haut Mangoro, les précipitations moyennes annuelles sont de 1 500 à 2 000 mm, avec moins de 2 mois de saison sèche. L’on y assiste à des brumes toute l’année et un hiver à pluies fies et fréquentes. Cette zone est ainsi caractérisée par déformations denses de ligneux. [Source : Monographie d’Alaotra Mangoro 2010] Puisque notre zone d’étude fait partie de la cuvette du Lac Alaotra, la pluviométrie correspond à 1 092 mm à 1 200 mm et 100 jours de pluie par an.

3. Etude du bassin versant 3.1 : Définition C’est un territoire bien défini : il correspond à la surface recevant les eaux qui circulent naturellement vers un même cours d’eau ou vers une Nappe d’eau souterraine.

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Figure 5: Présentation de bassin versant Un bassin versant se délimite par des lignes de partage des eaux entre les différents bassins. Ces lignes sont des frontières naturelles dessinées par le relief : elles correspondent aux lignes de crête. Les gouttes de pluie tombant d’un côté ou de l’autre de cette ligne de partage des eaux alimenteront deux bassins versants situés côtes à côtes. A l’image des poupées gigognes, le bassin versant d’un fleuve est composé par l’assemblage des sous- bassins versants de ses affluents. [Source : ONEMA France]

Ligne de crête

BV1 BV2 Réseaux hydrauliques

Exutoire

Figure 6: Schéma simplifier du bassin versant

- Ligne de partage des eaux : C’est une ligne de divergence de pentes. Elle correspond souvent aux lignes de crête mais pas toujours. La ligne de partage des eaux sépare effectivement deux bassins versants.

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- Exutoire C’est l'ensemble des eaux qui tombent dans cet espace convergent vers un même point de sortie appelé exutoire. L’exutoire d’un bassin versant est donc le point le plus en aval du réseau hydrographique par lequel passent toutes les eaux de ruissellement drainées dans le bassin. [21] - Réseau hydrographique : C’est l'ensemble des chenaux qui drainent les eaux de surface vers l'exutoire du bassin versant. C’est donc l'ensemble des cours d'eau, affluents et sous-affluents d'une source. On peut distinguer 3 types de réseau hydraulique. D’abord le type chêne qui est la ramification est bien développé avec un espacement régulier des confluences. Ensuite, le type peuplier concernant le bassin versant nettement plus long que large, présente de nombreux affluents parallèles. Et enfin, le type pin défini par le bassin se caractérise par une concentration des confluences dans le secteur amont d'où sort un tronc qui ne reçoit plus d'affluents importants. [23]

Type pin pignon ou Type chêne Type peuplier ou entonnoir couloir Figure 7: Type de réseaux hydrographiques 3.2 : Type de bassin versant On peut distinguer trois (3) types de bassin versant qui sont le bassin versant topographique, le bassin versant hydrogéologique ou bassin versant réel et le bassin versant hydraulique.

Le bassin versant topographique est déterminé par le relief c'est-à-dire les lignes de partage des eaux. C'est le bassin versant des ruissellements. Le bassin versant hydrogéologique ou bassin versant réel concerne le bassin versant des eaux souterraines qui n'est pas toujours le même que le bassin topographique conditionné par la perméabilité du sol. Le bassin versant hydraulique qui prend en compte l’anthropisation du relief (les routes, les mises en canalisation, etc.)

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Figure 8: Difference entre bassin versant réel et bassin versant topographique

3.3 : Caractéristiques d’un bassin versant

Chaque bassin versant se caractérise par différents paramètres.

- Paramètres géométriques : surface, pente - Paramètres pédologiques : nature et capacité d’infiltration des eaux - Paramètres urbanistiques : présence de bâtiments, etc. - Paramètres biologiques : type et répartition de la couverture végétale Dans notre étude, on se contentera de déterminer les paramètres géométriques puisque on va voir au fur et mesure les autres paramètres dans les paragraphes qui suivent. 3.4 : Délimitation du bassin versant La délimitation du bassin versant peut se fait sous un logiciel SIG. Plusieurs types de donnée peuvent utiliser pour y faire. Dans notre cas, on utilise l’ortho-photo comme données de traitement. Les autres données (données vecteurs) peuvent être utilisées aussi surtout pour les bassins versant réel. La carte suivante montre la délimitation du bassin versant.

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Exutoire

Carte 3:Délimitation du bassin versant

La Surface S : appelée aussi « aire », est la portion de réception des précipitations et d'alimentation des cours délimitée par la ligne de partage des eaux. Elle est toujours exprimée en Km2. [22] D’après la délimitation, on obtient la valeur de S, tel que S=0,03km² Le périmètre P : C’est la longueur totale des lignes de partage des eaux contournant le bassin versant. Il est toujours exprimé en Km. [26] On a P=0,7km

L’altitude maximale Zmax , l’altitude minimale Zmin et le dénivelé  Les altitudes maximale et minimale sont obtenues directement à partir de cartes topographiques. L'altitude maximale représente le point le plus élevé du bassin tandis que l'altitude minimale considère le point le plus bas, généralement à l'exutoire.

Zmax =843 m

Zmin =806 m Alors, le dénivelé est la distance verticale entre les deux points. ΔZ = 37m ANDRIANARISAINA Herry Radonandrasana Page 65

La forme La forme d'un bassin versant influence l'allure de l'hydrogramme à l’exutoire. Par exemple, une forme allongée favorise, pour une même pluie, les faibles débits de pointe de crue, ceci en raison des temps d'acheminement de l'eau à l'exutoire plus importants. En revanche, les bassins en forme d'éventail présentant un temps de concentration plus court auront les plus forts débits de point. Cependant, elle est caractérisée par l'indice de compacité de Gravelius, défini comme le rapport du périmètre du bassin au périmètre du cercle ayant la même surface, donné par la formule : 푃 푃 푲 = ≈ 0.28 (16) [13] 퐺 2.√휋.푆 √푆

Avec : KG : est l’indice de compacité de Gravelius S est la surface du bassin versant (km²) P est le périmètre du bassin versant (km) Il est proche de 1 pour un bassin versant de forme quasiment circulaire et supérieur à 1 lorsque le bassin est de forme allongé.

푲퐺 = 1.13 : Le bassin versant est donc de forme allongé. Dimensions de la surface rectangulaire équivalente Un bassin versant peut être assimilé à une surface rectangulaire de même superficie, de même périmètre et aussi de même coefficient de Gravelius appelée rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius . Ses dimensions équivalentes à savoir la longueur L et la largeur l peuvent être déterminées à l'aide des formules suivantes.

퐾 .√푆 1.12 퐿 = 퐺 [1 + √1 + ( )²] [Km] (28) [13] et 1.12 퐾퐺

퐾 .√푆 1.12 푙 = 퐺 [1 − √1 − ( )²] [Km] (29) [13] 1.12 퐾퐺 L=0.42km ; l=0.15km La pente moyenne du bassin versant La pente moyenne est une caractéristique importante qui renseigne sur la topographie du bassin. Elle est considérée comme une variable indépendante. Elle donne une bonne indication sur le temps de parcours du ruissellement direct c’est-à-dire sur le temps de concentration et influence directement le débit de pointe lors d’une averse. 0,95.∆푍 Cette pente est obtenue par la formule : 퐼 = [m/Km] (30) [13] 푚 퐿

Avec ∆푍 = 푍푚푎푥 − 푍푚푖푛, Où 푍푚푎푥 est Altitude maximale au niveau de la source et 푍푚푖푛 est Altitude minimale au niveau de l’exutoire.

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L : longueur du rectangle équivalent [Km]

Im : 83,69m/Km Voici le tableau qui récapitule les caractéristiques de notre bassin versant. Tableau 15: tableau récapitulatif des caractéristiques du BV

Surface S Périmètre P Altitude maximale Zmax Altitude maximale Dénivelé

[Km²] [Km] [m] Zmin [m] ∆Z [m] 0,03 0,7 843 806 37 Indice de compacité Forme Longueur L du rectangle Largeur l du rectangle Pente moyenne Im

de Gravelius KG de Gravelius [Km] de Gravelius [Km] [m/Km] 1,13 Allongé 0,42 0,15 83,69

D- Etude hydrologique L’étude hydrologique a pour objectif d’évaluer les débits de crue générés par les bassins afin de dimensionner les ouvrages d’évacuation appropriés à l’assainissement du projet d’aménagement urbain. 1. Estimation de débit de crues Le débit de crues est le débit maximal d’un bassin versant pour une précipitation donnée. Il peut être évalué en utilisant plusieurs méthodes.

Le débit de crues d’occurrence QT peut être étudié à l’aide de la formule dite

«rationnelle» : 푸푻 = ퟎ, ퟐퟕퟖ. 푺. 풊푻. 푪풓 (31) [13] 3 Avec QT est débit de crue de période de retour T en m /s S est la surface totale du bassin versant en Km²

𝑖푇 : est l’intensité maximal en mm/h pour la période de retour T

퐶푟 : est le coefficient pondéré pour la période T

Celle-ci est bien adaptée aux bassins versants de l’ordre de 2 à 10 km2 essentiellement et dont la pente longitudinale moyenne est supérieure à 0,5 %

1.1 : Coefficient de ruissellement Cr: Le coefficient de ruissellement d’un bassin versant est un coefficient volumétrique mesurant l’importance des pertes à l’écoulement des eaux dans le bassin. Il en résulte la notion de pluie nette déduite de la pluie précipitée après abattement des pertes. [24]

Pluie précipitée Perte Pluie nette

Figure 9: Pluie précipitée et pluie nette

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Les pertes sont dues à : -l’évaporation : qui est généralement négligeable en hydrologie urbaine. En effet l’évaporation survient pour l’essentiel dans l’atmosphère au cours du trajet des gouttes de pluie entre le nuage et le sol. -l’interception par la végétation -l’infiltration Le coefficient est fortement influencé par la couverture du sol. Le tableau suivant montre les valeurs dans lequel les quelques valeurs du coefficient de ruissellement selon la nature superficielle du bassin versant. Ces valeurs reflètent la capacité des sols à ruisseler en fonction uniquement de la couverture du sol. Tableau 16: Coefficient de ruissellement Nature superficielle de BV Coefficient de ruissellement Forêt 0,1 Champs cultivés 0,2 Terrains nus 0,5 Rochers ; Routes sans revêtement 0,7 Route avec revêtement ; Villages ; toitures 0,9 Source : normes suisses SNV 640 351 Ce tableau 16 nous montre le très fort taux du coefficient de ruissellement donné pour les routes et toitures. Comme on l'a vu, cela s'explique par le fait que ces surfaces sont pratiquement imperméables. L’imperméable des surfaces jouent un très grand rôle en hydrologie urbaine. Elles augmentent l'écoulement de surface, réduisent les infiltrations et la recharge des nappes, ainsi que diminuent le temps de concentration.

1.2 : Temps de concentration TC

Le Temps de concentration TC est la durée maximale d’écoulement des eaux sur un bassin versant se définit comme le maximum de durée nécessaire à une goutte d'eau pour parcourir le chemin hydrologique entre un point du bassin et l'exutoire de ce dernier. [15]

Il est composé par trois termes qui sont: le temps d'humectation (TH), le temps de ruissellement ou d'écoulement (TR) et le temps d'acheminement (TA). D’abord, le temps d’humectation est le temps nécessaire à l'imbibition du sol par l'eau qui tombe avant qu'elle ne ruisselle. Ensuite, Le temps de ruissellement ou d’écoulement est le temps qui correspond à la durée d'écoulement de l'eau à la surface ou dans les premiers

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horizons de sol jusqu'à un système de collecte (cours d'eau naturel, collecteur). Et en fin, le temps d’acheminement qui est le temps mis par l'eau pour se déplacer dans le système de collecte jusqu'à l'exutoire. Alors, le temps de concentration est alors le maximal de la somme de ces trois termes.

On est donc obtenu la formule : 푇푐 = 푀푎푥 ∑(푇퐻 + 푇푅 + 푇퐻) (32) [13] Théoriquement, on estime que le temps de concentration est la durée comprise entre la fin de la pluie nette et la fin du ruissellement. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour estimer le temps de concentration sur le bassin versant : la méthode de Kirpich, la méthode de Mockus - Méthode de KIRPICH

Soit la figure suivant présente la longueur et la pente longitudinale d’un bassin versant :

Figure 10: Longueur et pente longitudinale du BV

La méthode de KIPRICH est adaptée aux bassins versants dont la superficie varie entre 0,4 ha et 81 ha, les sols sont argileux et la pente moyenne est comprise entre 3% et 10%.

Le temps de concentration (TC) est alors donné par la formule : 0.000325.퐿0.77 푇 = (33) [13] 퐶 푆0,385 Où L : est la longueur maximale du parcours de l’eau dans le bassin versant [en m] c’est- à-dire la distance entre les points 1 et 4 de la figure 10. S : La pente longitudinale moyenne du bassin versant, en suivant l’écoulement de l’eau. Elle est calculée entre les points qui se trouvent à 10 % et à 85 % de la distance totale entre le point le plus éloigné de l’exutoire du bassin versant et l’exutoire du bassin versant c’est-à-dire entre les points 2 et 3 de la figure. Elle doit être exprimée en mètres par mètre dont une pente de 1% équivaut à 0,01 m/m).

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- Méthode de MOCKUS Cette méthode est adaptée aux bassins versants de superficie variant entre 4 ha et 1000 et qui sont caractérisés par une pente longitudinale moyenne inférieure à 1% et par des sols limoneux ou argileux.

Le temps de concentration TC est donné par la formule :

100 1,67 퐿0.8[ −9] 푇 = 푁퐶 (34) [13] 퐶 20830.√푆 Avec L : Longueur maximale du parcours de l’eau dans le bassin versant [en m] NC : Numéro de courbe (pas d’unités) représentant l’effet des conditions de surface du bassin versant sur le ruissellement. Il prend en compte l’ensemble des caractéristiques physiques et l’utilisation du sol de l’ensemble du bassin versant donnée par le tableau ci- après. S : Pente longitudinale moyenne du bassin versant, ensuivant l’écoulement de l’eau. Tableau 17:Numéro de courbe

. Source : normes suisses SNV 640 351

i) Conditions hydrologiques

Pauvre : Faible couvert végétal et conditions limitant l’infiltration

Bonne : Bon couvert végétal et conditions favorisant l’infiltration

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ii) Classe de sol

A : Graviers et sables grossiers (infiltration élevée) B : Sables moyens et fins (infiltration moyenne) C : Sables fins mal drainés, sols limoneux et argiles perméables (infiltration passable) D : Argiles lourdes et sols minces (infiltration faible) En outre du calcul, on peut aussi utiliser le nomogramme de MOCKUS suivant pour estimer le temps de concentration.

Figure 11:Nomogramme de MOCKUS

Le nomogramme est utilisé de la façon suivante : - Sur l’abscisse du haut, on cherche L et on descend à la verticale jusqu’à l’intersection avec la droite indiquant la pente moyenne. - On poursuit à l’horizontale jusqu’à l’intersection avec la droite de NC du bassin versant. - On descend à la verticale jusqu’à l’abscisse du bas et on lit L’échelle utilisée dans le nomogramme est logarithmique.

Le temps de concentration est 푇퐶 = 1,8ℎ 1.3 : Intensité de précipitation maximale

L’intensité de précipitations est considérée comme des variables aléatoires. Elle se déduit par la relation « intensité - durée - fréquence » ou relation IDF qui traduit l’évolution

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de l’intensité moyenne maximale iM en fonction du temps de concentration TC et de la fréquence F dont la formulation analytique correspond à la formule de MONTANA :

푃(24,10) 𝑖 (푇 , 퐹) = . 푇 −푏10 (35) [13] 푇 퐶 24푏 퐶10

Avec : iM: Intensité moyenne en mm/h de période retour.

T P(24,10) : intensité de pluie de durée de 24h pendant une période décennale. Elle est égale à 167mm/h pour Manakambahiny Ouest (source monographie de

Manakambahiny Ouest 2007) : Temps de concentration de période décennale en mn 푇퐶10 푏 : Paramètre régional de MONTANA qui est égale à 0,14.

On a donc la valeur 𝑖푀 = 55,54푚푚/ℎ pour Manakambahiny Ouest. 3 D’où 푄푇 = 0,05푚 /푠

Tableau 18: Tableau récapitulatif de l'étude hydrologique Intensité de Coefficient de Temps de concentration TC Débit de crue QT en précipitation maximale 3 ruissèlement Cr en [h] [m /s] i en [mm/h] 0,1 1,8 55,54 0.05

2. Canalisation d’assainissement Une canalisation est une voie d’acheminement de matière liquide en vue d’un assainissement bien organisé.

2.1 : Géométrie des canaux Il existe 4 types de section d’ouvrage éventuel tel que le canal à section rectangulaire, le canal à section trapézoïdale, le canal à section triangulaire et le canal à section circulaire. La figure suivant montre leurs éléments géométriques.

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Figure 12: Eléments géométriques d'un canal - La largeur au miroir B : C’est la largeur de la section d'écoulement au niveau de la surface libre, exprimée en [m]. - Le Périmètre mouillé P : C’est la longueur de la surface d'écoulement en contact avec le liquide, exprimée en [m]. - La Surface mouillée S, appelée aussi section d’écoulement ou section mouillée: C’est la partie de la section du canal limitée par les parois et la surface libre, exprimée en [m2]. - Le tirant d'eau h: C’est la profondeur maximale de la section d’écoulement, exprimée en [m].

- Le Profondeur hydraulique DH : C’est le rapport de la surface mouillée « S » sur la largeur au miroir « B », exprimée en [m] et obtenu par la relation DH=S/B (36) [13]

- Le rayon hydraulique «RH» :C’est le rapport de la surface mouillée « S » sur le périmètre mouillé « P », exprimée en [m], RH=S/P (37) [13] Le tableau 19 suivant montre les éléments géométriques de chaque section de canal.

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Tableau 19:Eléments géométriques pour chaque section de canal

2.2 : Calage hydraulique Le calage hydraulique concerne l’étude des débits de ruissellement provenant du BV dans un canal pendant la période de crue.

i) Débit du canal La formule de MANNING-STRICKLER permet de calculer le débit tout en tenant compte des caractéristiques géométriques du canal (conduite) tels que la pente, la rugosité et surtout la 2 1 géométrie. D’après la formule : 푄푐 = 퐾. 푆. 푅ℎ3. 퐼2 (38) [13] Avec : 3 QC : est le débit capable de l’ouvrage exprimé en [m ] S : est la section mouillée de l’ouvrage exprimée en [m2]

RH : est le rayon hydraulique de l’ouvrage exprimé en [m] I : est la pente longitudinale de l’ouvrage exprimée en m/m

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K : est le coefficient de Strickler, déterminé empiriquement suivant les propriétés du canal, qui représente la rugosité des parois de l’ouvrage de freiner les écoulements,

1 exprimée en 푚3/푠. Le coefficient de Strickler dépend du type de la couverture de l’ouvrage. Pour le canal bétonné, très lisse, 퐾휖 [75 − 100] Pour le canal bétonné, état moyen, 퐾휖 [50 − 75] Pour le canal en terre, non enherbé 퐾 = 60 Pour le canal en terre, enherbé, 퐾 = 50 ii) Vitesse d’écoulement La mesure de l'efficacité d'un canal est sa capacité à déplacer l'eau c’est-à-dire sa vitesse d’écoulement. Elle dépend de la géométrie de la section et la nature du canal. Elle est 푄 donnée par la formule : 푣 = 퐶 (39) [13] 푆 푣 : étant la vitesse d’écoulement exprimée en [m2/s]. Elle doit respecter les limites admissibles relatives à sa nature suivantes pour éviter les différents risques. Pour 푣 ≤ 1푚2/푠 ,le canal doit être en terre Pour 1푚2/푠 < 푣 ≤ 2,5푚2/푠 , le canal doit être en maçonnerie de moellon Pour 푣 ≥ 2,5푚2/푠 , le canal doit être bétonné

iii) Contrainte de calage des réseaux Le calage expose des contraintes pour l’eau pluviale. Ces contraintes sont les suivants. - Diamètre minimum : 300 mm pour éviter les risques d’obstruction. - pente minimum : 0,003 m/m - couverture minimale de la canalisation : 80 cm - vitesse maximum : 4 m/s afin d’éviter la destruction des ouvrages. [15]

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E- Zonage et plan d’aménagement du nouveau quartier

1. Zonage

Dans cette partie, on va parler du zonage de l’avant-projet. C’est une étape qui consiste à diviser le nouveau quartier et de créer plusieurs zones d’activités. Celui-ci indique le cadre général, indique les éléments essentiels d’aménagement et localise les divers secteurs et les emplacements où s’appliquent les règles du plan d’occupation des sols.

Il est certain que plus la superficie est grande plus on peut y installer diverses zones d’activités. Rappelons qu’on travaille sur une surface 20ha (0.2km²) pour la réalisation de ce présent projet de création d’un nouveau quartier. Le zonage mettra en place les infrastructures manquantes et primordiales pour le développement de la commune rurale de Manakambahiny Ouest. Le tableau 15 suivant donne les différentes zones d’activités à créer et ses répartitions sur la zone choisie.

Tableau 20: Répartition du zonage l’avant-projet

Répartition Surface Surface

Zones (en%) (en ha) en m² 1 Zones viaires 2 0,400 4000 2 Zones Résidentielles 59 11,800 118000 3 Zones d'activités commerciales 6 1,200 12000 4 Zones d'activités administratives 1 0,200 2000 5 Zone industrielles 6 1,200 12000 6 Zone d'activité sportives et loisirs 8 1,600 16000 7 Espace vert 4 0,800 8000 8 Zone d'activité sociale 6 1,200 12000 9 Zone d’activité pédagogique 8 1,600 16000 Total 100 20 200000

1.1 : Zones viaires Les zones viaires sont composées par les voies principales conduisant vers les différentes zones d’activités et l’accès d’entrée et sortie du nouveau quartier pour qu’il ne soit pas isolé. Ces voies principales relient la zone à la Route Nationale 44 (RN44). Elle est composée par des rues et des parkings à la réalisation du projet. Sur le PUDi, il suffit de présenter les accès principaux du projet.

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1.2 : Zone résidentielle La zone résidentielle est destinée généralement pour les habitants qui vivent dans le nouveau quartier. Ces gens doivent avoir une vie confortablement et harmonieusement dans ce dernier. Cette zone occupe, alors, plus de surface par rapport aux autres. L’espacement, la forme choisie, les couleurs, les autres aspects des habitations à construire dans cette zone doivent être respectés pour que les habitants soient à l’aise dans leurs appartements ainsi que dans leur société. Dans cette zone, on construira des habitats individuels (villas,…) et des habitations collectives (HLM).

1.3 : Zone d’activités commerciales L’activité commerciale joue un rôle important dans la vie de la population du quartier. Cette zone est destinée pour les marchés et les lieux des échanges de produits entre les habitants du quartier et(ou) avec ceux des extérieurs. Alors, Les habitants peuvent s’approvisionner et(ou) expose leurs produits dans le marché afin de développer leur niveau de vie. On a choisi de mettre cette zone à la sortie du quartier pour éviter des saturations à l’intérieur de la zone et pour réduire l’impédance de la circulation à l’intérieur de ce nouveau quartier.

1.4 : Zone d’activités administratives Puisque ce nouveau quartier est assez éloigné des autres villages, la première contrainte pour les habitants est donc la sécurité. Alors cette zone est créée pour les responsables de sécurité (Polices, gendarme, annexe de la mairie,…) du village ainsi que l’administrateur civil et territorial de ce nouveau quartier. En cas de nécessité, on peut placer d’un poste avancé de police à l’extérieur de la zone auprès de RN44 pour contrôler l’entrée et la sortie de personnes du nouveau quartier.

1.5 : Zone industrielle

L’industrialisation de la commune fait partie de la raison principale de cette création du nouveau quartier pour que les habitants puissent avoir du travail. Cette zone est destinée pour les infrastructures industrielles de ce village (les salles de formation des employés, des administrateurs, des usines,…). Il s’agit de la transformation des produits agricoles de la région (mise en boite de conserve des haricots, maïs,…). Cette industrie crée donc beaucoup d’activités pour la population donc elle participera à la réduction du chômage dans la commune. Les employés de cette industrie seraient alors logés dans les appartements situés à l’intérieur des zones résidentielles du nouveau quartier.

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1.6 : Zone d’activités sportives et loisirS Pour éviter la toxicomanie et les délinquances juvéniles chez les jeunes, les sports et les loisirs doivent être considéré dans le concept du nouveau quartier puisqu’ils constituent des moyens stratégiques plus efficaces pour la distraction et l’évolution mentale des jeunes. Cette zone apporte alors beaucoup de biens dans la vie de la population du quartier. C’est une zone réservée pour les terrains de sport (football, Basketball, Volleyball,…) et aussi une zone destinée pour les éventuels spectacles et des cinémas… A cause de cela, cette est installé zone loin de la zone d’activité pédagogique et la zone d’activité sociale qui ont besoin de plus de silence.

1.7 : Espaces verts

La végétation tient un rôle très important pour l’environnement d’une zone. Les végétations chlorophylliennes purifient l’air par le phénomène appelé photosynthèse. Plus les plantes vertes sont nombreuses, plus l’air est sain. On signale que chaque zone possède des espèces végétales vertes non seulement pour améliorer l’environnement de la zone mais aussi pour offrir un cadre attrayante et décoratif du nouveau quartier. Cette zone est aussi conçue pour protéger une zone contre les bruits provenant de l’extérieur qui perturbe la concentration des personnes à l’intérieur des zones sensibles (par exemple zone d’activités pédagogiques, sociales…).

1.8 : Zone d’activités sociales

Après la sécurité de la société, la santé publique est un critère très important pour la vie humaine. Pour cela, on a créé une zone d’activités sociales en vue d’anticiper les éventuelles maladies qui pourront atteindre les habitants de ce nouveau quartier. Dans cette zone, on va mettre un dispensaire, une Pharmacie, CSB2 ainsi qu’un hôpital… pour la vaccination, l’analyse et le traitement médical des habitants du quartier. On a choisi de placer cette zone quasiment au centre du quartier, près de l’accès principal pour faciliter sa localisation (c’est-à-dire la place le plus facile à la trouver).

1.9 : Zone d’activités pédagogiques Pour diminuer la dépendance du quartier avec les autres à extérieur, sur le plan scolarisation, on a choisi de mettre une zone pédagogique pour garantir l'éducation des jeunes afin de rassurer le bien-être de l’humanité dans ce nouveau quartier.

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On va construire une EPP et une annexe du CEG dans cette zone pour que les élèves ne quittent pas leurs parents qu’après avoir eu le BEPC. A ce moment, ils peuvent directement être engagés à l’industrie de transformation déjà mentionner au paragraphe $1.5 : (CHAP III : E-/ 1.). Son emplacement a été choisi avant les autres zones et on a mis une couverture verte pour minimiser les bruits propagés qui puissent troubler la concentration dans le voisinage (Autres zones d’activités).

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2. Plan d’Urbanisme de Détails (PUDé)

Le PUDé est un plan qui montre les détails de chaque zone d’activité évoqué dans le Plan d’Urbanisme directeur (PUDi), autrement dit, un plan conformément au Plan de Zonage et qui montre les petits détails (infrastructures à créer : Bâtiments, Rues, Clôtures, Parkings, Plantations,…). Détaillons maintenant les zones d’activités à créer dans ce nouveau quartier.

1.1 : Zones résidentielles Les infrastructures à aménager dans ces zones résidentielles sont généralement des bâtiments pour l’hébergement des habitants. Ces bâtiments sont distants de 10m près pour éviter l’encombrement de la zone. Par conséquent, il est plus facile de conserver la sécurité dans le quartier et que la forme du village soit attirante. Des logements seront implantés dans cette zone. Il y a des villas, des HLM et des habitats individuels. Ces bâtiments sont destinés pour l’hébergement des populations. Ils sont conçus pour garantir le confort des usagers et leurs offrir des multiples choix. Chaque type de maison est composé au moins d’une cuisine, chambre à coucher, une salle à manger et une toilette (pour le cas de l’habitation à 2 pièces qui sont le plus petits dans le plan). Mais ils peuvent contenir aussi des salles de séjours, des débarras, des salles d’eau (pour les autres type de logement). Pour échapper aux éventuelles complexités morales entre les habitants du quartier, on a décidé d’équilibrer le nombre de chaque type du bâtiment à aménager pour l’instant. Pour le stationnement des véhicules, les utilisateurs peuvent entrer gratuitement dans les parkings publics qu’on a mis dans ces zones résidentielles ainsi que celle de la commerciale. Cette décision est prise aussi pour que la circulation dans le quartier ne soit pas gênante. En totale, notre zone résidentielle peut contenir au moins 200 différents familles.

1.2 : Zone d’activités commerciales Pour éviter la convergence de direction de la population qui puisse gêne la circulation interne du nouveau quartier. On a placé le marché à la sortie du quartier. Dans cette zone d’activité, on aménagera les infrastructures suivantes : le pavillon pour les marchandises importées ; le marché couvert et le marché en plein air pour ceux des approvisionnements des habitants. Il y a aussi des parkings, bacs à ordure et des toilettes publiques dans cette zone. Pour éviter des éventuelles insécurités, le marché est clôturé puis il est muni des salles pour héberger les bureaux des responsables de la sécurité du marché. En minimum, 80 vendeurs pourront utiliser ce marché. Donc il contribuera au développement économique du quartier.

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1.3 : Zone d’activités administratives Cette zone est constituée d’un bâtiment public dont l’usage est réservé aux responsables de la sécurité publiques à l’intérieur du nouveau quartier (police nationale). Il y a aussi de salle pour faire les rassemblements publics, pour héberger les bureaux de la collectivité décentralisée, du chef de quartiers, de l’annexe d’Etat civil et du BIF... Cette zone est clôturée en dur pour éviter les vandalismes et autres aspects de violences qui puissent exister,… La cour de cette enceinte administrative peut accumuler huit voitures administratives sans gêner l’entrée et sortie de la zone.

1.4 : Zone industrielle Cette zone est spécifique pour notre projet d’aménagement. Il s’agit non seulement de créer des nouvelles activités pour les habitants mais aussi d’inciter la population à produire encore meilleur afin d’améliorer leurs propres sources de revenus. L’industrie à créer est destinée pour collecter les produits agricoles venant de la région ainsi que des autres régions extérieurs en vue de les transformer en produits conservables. « Cette industrie produira, par exemple, des céréales en boite de conserve. » Celui-ci contribuera alors, non seulement à la valorisation des produits de la région mais aussi à l’amélioration du rendent de production de la commune, le district ainsi que la région. En fin, les produits finis seront distribués d’abord dans cette commune, ensuite dans les autres communes du district d’Ambatondrazaka, dans toute la région et même dans toutes les régions de Madagascar. ‘Voici les infrastructures nécessaires à implanter dans cette zone : Un grand bâtiment qui est constitué par des salles réservées pour le machine et le laboratoire et le stockage des produits (collecté et finis). Pour la distribution des produits, il y a des parkings de chargement pour les camions. Cette industrie pourra utiliser au minimum 130 personnes.

1.5 : Zone d’activité sportives et loisirs Cette zone est créée pour la fréquentation des jeunes du nouveau quartier puis ceux qui sont venus de l’extérieur pour développer ses cultures et ses capacités physiques. L’existence de celle-ci contribuera à la lutte contre la toxicomanie et la délinquance juvénile qui détruisent l’avenir des jeunes ainsi que la société du quartier. Cette zone comporte, par défaut un terrain de football et un gymnase couvert pour les terrains de basket-ball. On peut utiliser ce gymnase couvert pour les autres disciplines (volley-ball, Tennis, Handball,…). Pour cela, il suffit de tracer et installer les éléments

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nécessaires correspondants (par exemple, les filets pour le volley-ball et le Tennis, les cadres de but pour le Handball, les lignes de touches, etc....

1.6 : Espace verte Pour acquérir l’appellation de « QUARTIER VERT », on installe particulièrement cette zone. Elle est constituée principalement par des jardins publics et de grands arbres qui décorent aussi le quartier. On rappelle que les végétations vertes jouent des rôles plus importants dans la vie des êtres vivants surtouts nous les humains. Cette zone possède aussi un rôle de protection contre les bruits venant de l’extérieur qui perturbent la concentration des gens situés dans zones sensibles (écoles dispensaires, hôpitaux,…). RQ : Les jardins sont faits aussi pour attirer les touristes pour visiter le lieu et pour mieux développer l’économie de ceci.

1.7 : Zone d’activités sociales Cette zone est constituée par des infrastructures sanitaires pour que les habitants ne soient pas obligés de se déplacer vers le chef-lieu de district pour recevoir des soins et traitements médicaux surtout pour d’hospitalisation immédiate. On propose d’implanter un dispensaire multiservice pour la santé et hygiène du publique. Il comprenant deux bâtiments dont l’un est pour le médecin généraliste qui traite les maladies à bas degré et l’autre pour le gynécologue qui suit la santé des femmes enceintes. Une pharmacie sera introduite dans l’enceinte de ce dispensaire multiservice pour que les consultants ne se déplacent pas loin pour trouver les médicaments prescrit par leur médecin. Cette pharmacie est munie d’une salle de stockage des médicaments et d’un laboratoire de contrôle pour assurer la qualité des médicaments qu’elle distribue. .Et le plus important, c’est l’hôpital. Il est constitué par une clinique, un bloc hospitalier et une maternité pour l’usage des publics du quartier ainsi que de la commune. A l’intérieur celui-ci, à part les multiples chambres des malades, on mettra des salles pour installer les appareils et/ou outils éventuels (comme les scanners, radiographie,…) relatifs aux analyses et observations médicaux sans oublier les salles des responsable de ces services. L’hôpital peut contenir environ 80 lits pour les malades.

1.8 : Zone d’activités pédagogiques Puisque d’éducation est un base indispensable pour la construction de l’avenir des jeunes, les deux enceintes (EPP et CEG) seront implanter dans la zone. Ces dernières seront

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alors clôturés en dur pour garantir la concentration des élèves qui étudient dans ces écoles ainsi que assurer la sécurité. Des salles de classe contenant 21 élèves seront implantées pour éviter l’encombrement, puis il y aura aussi des cours de récréation et un terrain de Basketball (pour les secondaires) pour que les étudiants puissent se distraire après les cours.

Remarque : Autres zones d’activités pourront créer lors de l’extension de ce quartier, par exemple, les zones d’activités cultuels réservé pour les mosquées et les églises, l’espace pour aménager les stations d’essences, l’espaces destinés pour les salles de cinéma en 3D, etc… En effet, ces zones ne sont pas directement nécessaires à la vie de la population de ce nouveau quartier.

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Chapitre IV : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET COÛT DU PROJET

A- L’impact environnemental

On sait que la dégradation de l’environnement est due à l’action de l’homme. En plus, les travaux de Génie Civil provoquent aussi des dégâts sur celui-ci. C’est pour cette raison alors qu’on doit analyser l’impact environnemental du projet. Signalons que la préservation de l’environnement est mise en valeur par la loi malgache puisque Madagascar est maintenant dans un grand défi qui répond à la question : « Comment réduire la pauvreté toute en préservant l’environnement ? ». D’où l’adoption de la loi portant Charte environnement Malgache et la promulgation du décret relatif à la Mise En Compatibilité des Investissement avec l’Environnement (MECIE), plus précisément du décret 99-954, ce qui implique une obligation pour les projets d’investissement d’être maniable soit à une Etude d’Impact Environnementale (EIE), soit à un Programme d’Enseignement Environnemental (PREE), selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la sensibilité de leurs milieux d’implantation.

1. Généralités sur les impacts environnementaux

L’impact sur l’environnement constitue un critère de validation de la convenance du projet ainsi que le choix de son site d’implantation. C’est donc une forme d’étude d’impact du projet qui est à réaliser. A cette analyse, il est préférable de marquer les contraintes majeures susceptibles d’être rencontrées en phase de la réalisation.

Les concepteurs de projet devront prévoir les nouvelles précautions ou exigences environnementales durant la phase de conception. Les études préalables menées en amont lors de la phase de l’élaboration de l’opération comporteront donc les investigations nécessaires pour que ces exigences soient adaptées en fonction du site du projet.

2. Evaluation des contraintes

2.2 : Pour la réalisation Avant la réalisation du projet, il faut bien tenir compte et envisager les différentes contraintes aux voisinages du site du projet. Cette évaluation peut porter sur l’identification des caractéristiques du voisinage pour estimer à priori la sensibilisation aux futures nuisances qui peuvent être causé par ce projet. Il s’agit de sensibiliser les utilisateurs de la Routes Nationale (RN44) et autres routes voisines pour les probables fréquentations des engins qui

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pourraient nuire la circulation au voisinage du site d’aménagement. Puisque notre site est assez loin du village, il ne causera pas des bruits pour la population mais il faut les prévenir quand même qu’il y aura des activités un peu sensibles durant la réalisation du travail (le terrassement). Il y a possibilité de pollution du sol, de nappe par la future infrastructure et ainsi les risques liés à l’achèvement des travaux. Il faut porter aussi cette évaluation sur l’interface de la réalisation avec le domaine public. Elle est à intégrer à l’étude de sol qui doit être réalisée. La gestion des déchets du futur chantier de construction ne nécessite pas l’étude particulière à ce stade.

2.3 : Les éléments essentiels lors de l’impact environnemental Dans les objectifs généraux de l’opération, le maître d’ouvrage doit annoncer sa volonté à ce que le projet respecte l’environnement et ait le souci de réduire les nuisances. Les contraintes majeures de la mise en évidence lors de l’étude préalable doivent être précisées par la description du site. L’expression des exigences doit indiquer les différents points qui devront faire l’objet d’un traitement particulier, par exemple la gestion des déchets de chantier ou les communications avec les riverains. Concernant la gestion des déchets, le maître d’ouvrage doit indiquer son engagement à faire respecter les priorités du respect de l’environnement, c’est-à-dire prévenir ou réduire la production des déchets. Pendant la conception, le maître de l’œuvre préférera, à performance égales, les solutions techniques favorables à la réduction des nuisances et à la réduction de volume de déchets produits. Puis, inciter à la valorisation des déchets et à l’élimination des autres déchets, après leur tri, dans des centres de stockage adaptés. Concernant la communication, le maître d’ouvrage doit indiquer, si le contexte du voisinage le nécessite, son intention à mettre en place une action d’information des riverains. Il doit alors préciser que le maître d’œuvre et les entreprises devront participer à ces actions d’information dont la forme, le contenu et calendrier seront définis ultérieurement. Enfin, le programme doit comporter toute exigence nécessitant un investissement de chantier important et spécifique.

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3. Impact environnemental du projet

3.1 : Analyse des impacts Chaque activité qu’on a proposée auparavant génère l’impact respectif sur un milieu considéré. Les impacts étudiés concernent non seulement la création des infrastructures mais aussi l’exploitation de celles existantes.

3.2 : Les sources d’impact

Les sources de l’impact se présentent dans toutes phases du projet. Dans la phase préparatoire, l’Occupation des terrains, préparation du site et l’aménagement portent déjà des divers impacts sur l’environnement du site. En suite à la phase de réalisation, Terrassement puis construction des bâtiments et les infrastructures accentuent ces impact surtout sur la géographie et le milieu physique du projet. Enfin, pour l’exploitation, la présence des nouvelles infrastructures donnent des impacts positifs dans le domaine socio-économique de la commune concernée (Manakambahiny Ouest).

3.2 : Les récepteurs d’impact

De toute évidence, toutes les phases du projet donnent des impacts sur l’environnement. Alors on peut citer que les récepteurs d’impact qui sont les suivant :

- La population qui est la principale source du projet.

- Les zones sensibles (s’ils sont proches du chantier)

- Le milieu physique puisqu’il devra être touché et modifier géographiquement.

- Les espace naturels, les biodiversités (faune et flore) puisque le milieu physique est touché.

Il faut noter aussi que le projet provoquera des impacts sur le plan économique, social et culturel de la population bénéficière.

4. Les impacts environnementaux

Dans ce paragraphe, pour être clair, on va présenter tous les impacts qu’on a prévus sous forme de tableau.

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4.1 : Dans le milieu physique

Tableau 21: Impact environnementaux dans le milieu physique

Sol Eau Impact Impact Impacts négatifs positifs Impact négatifs positifs

- Pollution des eaux superficielles et - Destruction du sol souterraines ou le remblai et déblai

- Chargement de la qualité d'eau par les - Erosion des sols polluants chimiques, dans les zones rejet des terres de empreintes déblayage dans l'eau

- Tassement du sol du à la circulation des personnes et des véhicules

Impact - Empiétement sur le remblai et le déblai

Faune et flore paysages

- Destruction et dégradation de la végétation en raison - Modification du de la présence du paysage c.-à-d. il y a chantier insertion paysagère

- Destruction des arbres qui sont utile à la construction

- Destruction des faunes ainsi que ses habitats

Perte de diversité

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4.2 : Milieu humain

Tableau 22: Impacts environnementaux dans le milieu humain

Impacts Négatif Positif - Maladie lié à l'eau i.e. à la stagnation des eaux laissées par le chantier

SANTE - MST (maladie sexuellement transmissible) due à la présence des employés non résident dans la région - Diminution de taux de scolarisation pour l'école privée - Création d'emplois

- Diminution de la rentabilité pour - Augmentation de taux de l'activité sportive privée scolarisation

- Pérennisation des acquis Diminution du terrain éventuellement pour sociaux (scolarité, sécurité Socio- construire ou pour cultiver sociale,...) économique - Changement de comportement de société (délinquance, prostitution, etc…)

- Amélioration de la qualité de vie riveraine

- Développement de la culture des habitants

5. Mesure de précaution

En général, les mesures de précaution sont en fonction des impacts négatifs du projet. On ne peut ni éviter ni annuler ces impact, mais les mesures prises peuvent minimiser ou atténuer les éventuelles pertes. Ces mesures doivent être prises pour que le projet soit réalisable. Le tableau 18 suivant présente la mesure de précaution par rapport à impact du projet.

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Tableau 23: Impacts environnementaux et mesures d'attention

Source d'impact Impacts Environnemental Mesure de précaution A- AVANT LES TRAVAUX - Consultation de population - Aménagement de toilettes en nombre suffisant - Conflits sociaux pour l'ouvrier à 50m d'un puits ou du passage des rivières - Aménagement de l'enceinte d'installation sur - Vandalisme les terrains incultes ou non utilisé comme Installation de champ de culture Chantier Base-Vie - Implantation d'un panneau préventif bien vu - Pollution et destruction de sur le RN (danger particulier, sortie de camion, l'environnement physique limitation de vitesse). Accidents pouvant venir à la sortie - Visite de courtoisie à faire avec l'équipe de l'enceinte - Mésentente avec la population - Aménagement des endroits spécialement destinés pour stocker les produits de décapage, de terrassement et de forage (terrain inculte, B- PENDANT LES TRAVAUX terrain de déblai venant de la fouille de fondation et du forage, à munir de fossé de protection débouchant à un vallonnement loin Travaux sur le des cours d'eau et des puits de consommation remblayage et - Port obligatoire de gants et du casque pour les déblayage du - Encombrement des voies publiques nouveau quartier à ouvriers (surtout pour le forage) aménager - Destruction esthétique du - Installer des dispositifs nécessaires pour éviter paysage/% gêne sur l'activité des les éboulements et glissements de terrains et paysans limiter l'érosion

- Pollution des eaux

- Protection des ouvriers

- Envolé de poussière: affection - Humidification des matériaux dès leur respiratoire chargement et en cours d'épandage Sol d'emprunte peut - Eviter de traveler de décharges pendant les consolider Camion et - Bruits poussière au niveau des jours de marché et les heurs d'entrée et sortie décharge des villages scolaires matériaux - Placer en présence des agents de surveillance pour écarter les attroupements et organiser le - Accidents camion Renforcer et maintenir correctement la visibilité C- APRES LES TRAVAUX avant l'entrée au rond pont (mise en place des Vitesse excessive/ panneaux et des marges sur les chaussées) Installation de la - Accidents Vitesse contrôlé dans la traversée du pont chantier/Base-Vie/ Suppression de toutes les installations plateforme de provisoires et cession au profit des collectivités stockage de - Pollution de l'environnement décentralisées des constructions bâties (bureau matériaux des chantiers) Remise en état des abords de chantier

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B- Coût du projet

Le coût de la réalisation du projet ne concerne que les tâches relatives aux travaux topographiques, les traitements des données et la conception du zonage ainsi que des infrastructures envisagées.

1. Coût des ressources humaines durant les travaux sur terrain

Le coût des travaux topographiques effectués est fonction des ressources humaines et des matériels utilisés.

Tableau 24: Récapitulation des coûts des ressources humaines

Prix unitaire Temps Montant Désignation Quantité (Ar) d'exécution (Ar) Ingénieur 1 30 000 5 150 000 topographe Ingénieur 1 30 000 5 150 000 hydraulicien Ingénieur d'étude 1 50 000 5 250 000 Technicien 3 10 000 5 150 000 topographe Manœuvre 5 5 000 5 125 000 TOTAL 825 000 (Source : Entreprise TCBM 2010)

Tableau 25: Estimation des coûts des matériels et matériaux utilisés

temps Désignation Quantité Prix unitaire Montant d'exécution Matériaux: Clous 0,5 2 000 1 000 Matériel: GPS de poche 1 30 000 5 jours 150 000 Station totale 1 600 000 5jours 3 000 000 Ordinateur 2 20 000 5lours 200 000 Autres: Déplacement 12 20 000 5jours 1 200 000 Total 4.551.000 (Source : Entreprise TCBM 2010)

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2. Coût de l’ortho-photo

Pour l’ortho-photo à l’échelle 1 :2500, Le cout unitaire est déterminé par relation suivante :

Montant Numérique=Prix don+ X*Surface en ha (selon l’échelle) avec X est le coefficient tel que X=0.42

Tableau 26: Quelques valeurs de "Prix don" par hectare

Format Prix en(Ariary) A4 22 000 A3 44 000 A2 66.000 A1 88 000 A0 110 000 (Source : FTM 2015)

Tableau 27: Coût de base des données

Désignation Unité Quantité Prix unitaire (Ar) Mentant(Ar) Ortho-photo ha 30 45.000 1.350.000 Carte100 tranche 1 15.000 15.000 Total 1.365.000 (Source : FTM 2018)

3. Coût des ressources humaines durant les traitements des données et conception du projet

Tableau 28: Estimation de coût des ressources humaines durant la conception

Temps d'exécution Montant Désignation Quantité Prix unitaire (jr) (Ar) SIG-iste 1 30.000 30 900 000 Ingénieur topographe 1 30.000 30 900 000 Ingénieur hydraulicien 1 40.000 15 450 000 Dessinateur 2 5.000 30 300 000 Secrétaire 2 10.000 15 300 000 Total 2 850 000 (Source : TCBM 2009)

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4. Indemnité du personnel

Tableau 29: Estimation de prix des repas de personnel durant le temps d'exécution

Temps d’exécution Montant Désignation Quantité prix unitaire (jrs) (Ar) Personnels 11 5.000 120 6.600.000

RECAPITULATION :

Tableau 30: Récapitulation estimant le cout de la conception du projet

Désignation Montant (Ar) Coût de ressources humaines 825 000,00 Coût des matériels utilisés 4 551 000,00 Coût de base des données 13 655 000,00 Coût des RH durant la conception 5 550 000,00 Repas du personnel durant le temps d'exécution 2 850 000,00 Total 27 431 000,00 Marge de 5% pour les imprévus 0,05 Coût TOTAL DU PROJET 28 802 550,00

Le coût de la conception du ce projet est estimé à Vingt-Huit Million Huit-Cent Deux Mille Cinque Cent Cinquante Ariary (28 802 550,00Ar) Hors Taxe.

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CONCLUSION

L’aspect harmonieux et paisible de la vie de population constitue un signe de qualification du développement pour une région (Commune, district, Etat…). A part des idées proposées face aux problèmes généralement liés à la vétusté des infrastructures de la Commune, ce mémoire de fin d’étude présente aussi une solution plus applicable que faisable pour aider le district à résoudre les problèmes du chômage et de la concentration de population dans ces villes en créant des zones d’activités dans la commune de Manakambahiny Ouest. Au long de cet ouvrage, toutes les étapes du projet d’Aménagement Urbain ont été exposées afin d’obtenir le résultat final qui est le plan d’aménagement (PUDé).

Malgré certains les conséquences néfastes sur l’environnement, la réalisation du projet de création du nouveau quartier apporte des avantages aussi bien pour la commune rurale de Manakambahiny Ouest que pour le district d’Ambatondrazaka tout entier. En effet, 130 personnes, au minimum, peuvent avoir du travail grâce à l’activité relative au zonage du projet. Le nouveau quartier peut héberger au moins 200 familles dans des logements plus confortables dans ses zones résidentielles. Avec la zone d’activités sportives et loisirs puis celle des activités pédagogiques et cultures, avenir des jeunes sera aussi amélioré sur le plan physique que morale. Le niveau économique de la population du district sera amélioré grâce à l’existence de l’industrie. Un nouvel environnement sera créé à partir du moment où les arbres aménagées dans ce quartier surtout qui seront à l’âge d’adulte. Le territoire à aménager sera alors réservé pour les Malagasy non pas pour les étrangers et des parcelles à intérieurs pourront devenir des propriétés privés titrés aux les personnes qui les occupent.

Pour conclure, ce projet d’urbanisation apportera des avantages économiques, sociaux et culturels dans la Commune de Manakambahiny Andrefana ainsi que dans tout le district d’Ambatondrazaka. Il contribue aussi à la protection et valorisation du territoire pour le profit des Malagasy. La réalisation de ce mémoire m’a permis de ressaisir l’importance de la topographie dans le domaine de l’urbanisme et aussi sa participation à l’obtention du développement durable. Et cela constitue déjà un acquis et une expérience pour notre futur métier en tant qu’ingénieur géomètre topographe. Le problème lié à notre point d’appuis peut se résoudre à partir d’une détermination géodésique de ce point qui constitue un autre projet plus important avant l’étude proprement dit.

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ANNEXES

ANNEXE 1 : Calcul de gisement

On a les coordonnées de stations suivantes :

푋 = 602839푚 푋 = 602922푚 푆1 { 푆2 { 푌 = 917981푚 푌 = 917966푚

Y

G

∆X S1(X1 ; Y1) X ∆Y

S2(X2; Y2)

Figure 13: Gisement de S1S2

푋푆2−푋푆1 Soit 퐺, le gisement d’une direction. On pose 푔 = |퐴푟푐푡푎푛 | 푌푆2−푌푆1

Le gisement est obtenu en fonction des valeurs de ∆푋 = 푋1 − 푋2 et ∆푌 = 푌1 − 푌2

Pour ∆푋 > 0, Si ∆푌 > 0 on a 퐺 = 푔 si non, 퐺 = 200 − 푔

Et pour ∆푋 < 0, si ∆푌 > 0 le gisement est 퐺 = 400 − 푔 si non, 퐺 = 200 + 푔

∆푋 = 84푚 > 0 Dans notre cas, { , 푔 = 40,1056푔표푛 ∆푌 = −115푚 < 0

D’où 퐺 = 200 − 4056 = 159,8944푔표푛

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ANNEXE 2 : Tracer des courbes de niveau et calcul de cubature sous COVADIS 2007

Tercer des courbes de niveau sous COVADIS Cliquer sur l'onglet COVADIS 3D. Choisi Courbe de niveau parmi les listes de menu qui apparait. On utilise AUTOMATIQUE_MNT puis on clique sur oui pour la fenêtre qui apparait. On peut choisir un ou plusieurs types de ligne de niveau mais pour notre cas c’est seulement deux (Courbe maîtresse et courbe intercalaire). On peut varier les couleurs selon nos veux. Dès que toutes est finies, on clique sur OK pour générer les courbes de niveau. De même façon, les cotations apparaissent en suivant cette instruction suivante : COVADIS 3D/ COURBES DE NIVEAU/ COTATION. On configure les cotations sur la fenêtre obtenu (son type, son hauteur). Remarquant que le type de cotation se fait manuellement soit par sélection d’axe soit par intervalle.

Calcul de cubature Cette calcul est déjà automatisé dans le logiciel COVADIS : Etant donné le MNT de la zone à aménager, on trace un polygone qui délimite notre plateforme et on le sélectionne. Après on entre dans la menu Covadis VRD/ Plateforme intérieur. On obtient en fenêtre « Nouvelle plateforme », Dans celle-ci, on saisit le Nom et description de la plateforme à créer. Dans l’onglet géométrie, on introduit l’altitude Z de notre plateforme. On clique sur listing ainsi calculé pour avoir une table Excel qui donne les valeurs de remblais, déblais et végétalisation nécessaire pour la plateforme ainsi que les autres valeurs du calcul de cubature.

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ANNEXE 3 : VALEUR DU COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT EN FONCTION DE LA NATURE DE LA SURFACE

Tableau 31: Valeur de coefficient de ruissellement en fonction de la nature de la surface

Nature de surface Coefficient de ruissellement Imperméable (toiture, chaussée, trottoir moderne) 0,9 Pavage en large joint 0,6 Voie en macadam 0,35 Allé en gravier 0,2 Surface boisée 0,05 Suquare, Jardin, prairie 0,25 à 0,20 (Source : APIPA, 2018)

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ANNEXE 4 : L’expropriation

L’expropriation peut être évoquée pour les opérations ou taux à entreprendre suivant entre autre. - Construction des routes - Taux d’urbanisme - Construction d’ensemble immobilier à usage d’habitation ainsi que leurs installations annexes. - Création de lotissement destiné à l’habitat - Aménagement ou remembrements fonciers urbains - Travaux d’assainissement etc.

Les procédures d’expropriation : Il y a plusieurs étapes : - La délibération du Conseil Municipal à propos de l’expropriation. - La délibération transmis au ministère chargé des domaines pour la réalisation de l’enquête commode et incommode, c'est-à-dire détermination des parcelles touchées par le projet et leurs propriétaires susceptible de prétendre à une indemnisation. La publication du journal Officiel de l’avis d’enquête de commode et incommode. - L’envoi au Sous-préfet pour affichage de l’avis d’enquête.

La commission administrative d’évaluation : Elle assure l’indemnisation d’expropriation. Dans cette commission, il y a : - Le Chef de la Circonscription Domaniale, ou le Sous-préfet. - Le Maire de la Commune. - Un représentant du Ministères et des Finances. - Un représentant du Ministère de l’Aménagement du Territoire (cas d’un terrain urbain). - Un représentant du Ministère de l’agriculture (cas du terrain rural). - Un représentant de la collectivité expropriante. - Un opérateur topographique.

Consignation des indemnités : Le montant des indemnités consigné dans le procès-verbal d’évaluation, est versé à la caisse de dépôts et consignation du Trésor. Cette consignation doit comprendre de la somme principe plus l’intérêt aux taux civil légal pour 2 ans.

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Les indemnités sont notifiées aux intéressés qui disposent d’un délai de 15 jours pour faire connaître s’ils acceptent les proportions de l’expropriant. Ordonnance de l’expropriation : A l’expiration des délais de 15 jours, un dossier est adressé au Président du Tribunal de situation dans lieux. Ce dossier est composé de : - Décret déclaratif d’utilité publique - Procès-verbal de la commission d’évaluation - Certificat de consignation des indemnités au trésor Celui-ci après examen du dossier, prononce par ordonnance d’expropriation globale et l’envoi en possession immédiate de l’expropriant (la Commune), sous réserve des droits des expropriés, à défaut d’accord amiable, de faire fixer judiciairement les indemnités d’expropriations. Publication au Journal Officiel de l’Ordonnance d’expropriation et notification aux propriétaires connus qui n’ont pas acceptés l’offre de l’expropriant. Indemnité d’expropriation : Si le propriétaire accepte les indemnités proposées, les indemnités sont prépayées. Dans le cas contraire, elles sont fixées par les autorités judiciaires. Le montant d’indemnisation des parcelles expropriées est estimé à l’aide des formules suivantes : Cas des parcelles Indemnisation=Surface totale des bâtiments à exproprier* Cout unitaire de construction Indemnisation=Surface totale des bâtiments à exproprier* Cout unitaire de construction

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ANNEXE 5 : LOI DE L’URBANISME (LOI N° 62-253 DU 31 JUILLET 1962 RELATIVE AUX PLANS D'URBANISME.) TITRE I De l’urbanisme CHAPITRE PREMIER Les plans d’urbanisme SECTION UNIQUE Règles générales Art. 10 - Le plan d’urbanisme directeur trace le cadre général de l’aménagement et en fixe les éléments essentiels. IL peut être complété au fur et à mesure des besoins par des plans d’urbanisme de détail portant sur certains secteurs ou quartiers. Les plans sommaires d’urbanisme comportent la répartition du sol en zones suivant le mode d’utilisation. Les plans d’urbanisme directeurs ou de détail s’appliquent soit à des communes, soit à des parties de communes, soit à des ensembles de communes, ou des parties de communes que réunissent des intérêts communs. Lorsqu’ils s’appliquent à des ensembles de commune ou de parties de commune, ces ensembles sont constitués en groupements d’urbanisme dans les conditions fixées à l’article 11 ci-après. Art. 11 - Conformément à l’article 2 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960, le plan d’urbanisme directeur comporte : d’une part, - la répartition du sol en zones suivant leur affectation ; - le tracé des principales voies de grande circulation à conserver, à modifier ou à créer avec leur largeur et leurs caractéristiques ; - les emplacements réservés aux principales installations d’intérêt général et aux espaces libres ; - l’indication des espaces à maintenir ou à créer ; - les avant-projets directeurs d’alimentation en eau et d’assainissement d’autre part, - un règlement qui fixe les règles et servitudes relatives à l’utilisation du sol justifiées par le caractère de la région ou de l’agglomération ou les nécessités générales ou locales, ainsi que par les nécessités de la protection civile ou du fonctionnement des services publics. Ces servitudes peuvent ; le cas échéant, comporter l’interdiction de construire. Le règlement peut, dans certaines zones, interdire ou réglementer l’installation ou l’exploitation de nouveaux établissements industriels et l’extension des établissements existants. Il contient l’indication

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de celles de ses dispositions auxquelles il peut être dérogé par le Ministre des travaux publics après avis de la commission préfectorale de l’urbanisme. Le plan d’urbanisme directeur peut contenir l’indication des parties du territoire dans lesquelles seront établis des plans d’urbanisme de détail. Art. 12 - Le plan d’urbanisme de détail détermine, en fonction des nécessités propres aux secteurs ou quartiers intéressés : - les modes particuliers d’utilisation du sol ; - le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies ne devant servir qu’à la desserte des immeubles ; - les emplacements réservés aux secteurs publics, aux installations d’intérêt général aux espaces libres et aux espaces verts ; - les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère des lieux ou les nécessités du fonctionnement des services publics. Il comprend : - un avant-projet d’alimentation en eau potable et d’assainissement du quartier et du secteur intéressé ; - s’il y a lieu d’ordre d’urgence des opérations prévues audit plan. Il peut, le cas échéant, comporter les dispositions qui modifient celles du plan d’urbanisme directeur lorsque ces dispositions n’affectent que les secteurs ou quartiers considérés. Le plan de détail peut déterminer les conditions d’occupation du sol de façon aussi précise, que cela est nécessaire, en particulier pour les quartiers à rénover. Art. 13 - Les plans d’urbanisme directeurs ou de détail peuvent contenir l’indication : - des périmètres à l’intérieur desquels les nécessités de l’urbanisation ou la rénovation exigent que l’implantation et le volume des constructions soient fixés sur la base d’un plan déterminé; - des périmètres à l’intérieur desquels un remembrement obligatoire peut être prescrit ; - des périmètres à l’intérieur desquels une association syndicale des propriétaires établira, préalablement à tous travaux, le plan masse qui devra être agréé par l’administration ; - des secteurs dans lesquels les collectivités publiques et établissements publics, seront autorisés à acquérir et à défaut d’accord amiable, à exproprier des immeubles en vue ; 1° de la construction d’ensembles immobiliers, à usage d’habitation avec leurs prolongements ou de la création de lotissements destinés à l’habitation ou à l’industrie ; 2° de l’aménagement progressif suivant des plans d’ensemble des zones affectées à l’habitation ou à l’industrie. Art. 14 - Le plan sommaire d’urbanisme, le ou les périmètres à l’extérieur du ou desquels sont interdits les lotissements à usage d’habitation et les constructions autres que celles nécessaires à l’exploitation agricole ou à l’exploitation d’industries sont admises à

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l’intérieur du périmètre ou qui constitueront des équipements d’intérêt général. Il fixe la règle et servitude relatives à l’utilisation du sol à l’intérieur du périmètre, ainsi que les conditions dans lesquelles il peut y être abrogé.

CHAPITRE II Instructions des plans d’urbanisme SECTION PREMIERE I Généralités Art. 19 - Le Ministre des travaux publics décide l’établissement ou la révision des plans d’urbanisme par arrêté. Il en prononce dans les mêmes conditions la prise en considération après avis des conseils municipaux ou communaux intéressés. Par délégation du Ministre des travaux publics, les préfets peuvent prononcer la prise en considération des plans sommaires d’urbanisme après avis de la commission préfectorale d’urbanisme. Art. 20 - Conformément à l’article 3 de l’Ordonnance 60.167, l’élaboration ou la révision d’un plan d’urbanisme est précédée d’une enquête monographique ouverte par arrêté du Ministre des travaux publics et portée à la connaissance du public par affichage dans les agglomérations considérées et insertion au journal officiel. Cette enquête est effectuée par le service de l’architecture, de l’urbanisme et de l’habitat ou par l’homme de l’art désigné dans l’arrêté. Les services publics, les représentants des collectivités publiques ou rurales sont tenus de mettre à la disposition de l’enquêteur tous les documents et renseignements nécessaires à l’élaboration du rapport d’enquête. Art. 21 - L’enquête établit un inventaire précis de l’état actuel du territoire à aménager. Art. 22 - Les plans d’urbanisme seront mis en élaboration immédiatement après établissement du rapport d’enquête soit par le service compétent, soit par les hommes de l’art désignés à cet effet. Ils sont élaborés en liaison avec les maires et les services publics intéressés; ceux-ci expriment leurs programmes et leurs besoins ainsi que les dispositions techniques qu’ils proposent d’inscrire dans les plans.

SECTION II Plans d’urbanisme directeur et le détail Art. 23 - Après élaboration, le plan d’urbanisme directeur ou de détail est présenté par le service responsable aux conseils municipaux ou communaux intéressés. Une délibération est prise à l’issue de cette présentation par les collectivités intéressées. Si la délibération n’est

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prise dans un délai de un mois à compter de la présentation du plan elle est censé être favorable. Art. 24 - Au vu de la délibération des collectivités intéressées, le Ministre des travaux publics prend un arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et incommodo du plan d’urbanisme. Cette enquête est faite suivant les textes réglementaires en vigueur. En application de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960 sa durée peut en cas d’urgence être ramenée à quinze jours. Art. 25 - Le plan d’urbanisme directeur ou de détail est approuvé par décret pris en conseil des Ministres après avis de la commission préfectorale d’urbanisme qui aura pris connaissance des procès-verbaux de l’enquête de commodo et incommodo. Les plans d’urbanisme directeurs des collectivités ou ensemble de collectivités de plus de 50.000 habitants, sont soumis, préalablement à leur approbation, pour avis au comité national d’urbanisme et d’habitat. Conformément à l’article 8 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960 le décret d’approbation vaut déclaration d’utilité publique avec toutes les conséquences de droit pour toutes les opérations prévues au projet y compris les annexés d’alimentation en eau potable et d’assainissement. En cas d’urgence le plan d’urbanisme directeur peut être approuvé par parties. Dans le même cas, le plan d’urbanisme de détail peut être approuvé quel que soit le stade de la procédure d’installation du plan d’urbanisme directeur qu’il complète. SECTION III Plan sommaire d’urbanisme Art. 26 - L’élaboration des plans sommaires sera poursuivie conformément aux stipulations des articles 19 à 21 ci-dessus. Après avis du conseil communal, le préfet par délégation du Ministre des travaux publics prendra l’arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et incommodo du plan sommaire d’urbanisme. Il sera approuvé par arrêté du Ministre des travaux publics après avis de la commission préfectorale d’urbanisme. La déclaration éventuelle d’utilité publique des plans sommaires d’urbanisme sera prise par décret.

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ANNEXE 6 : LA REGLEMENTATION DE L’URBANISME (LOI N° 62- 253 DU 31 JUILLET 1962 RELATIVE AUX PLANS D'URBANISME.) A/- La réglementation nationale I- Le règlement national d’Urbanisme (RNU) 1) Les règles relatives à la localisation et à la desserte des constructions. Cette catégorie de règles permet à l’autorité compétente de refuser une demande de construire ou de lotir, ou de ne l’accorder que sous réserve de prescriptions spéciales. * Les règles relatives à la salubrité et à la sécurité publiques Elles concernent les projets de construction générateurs de nuisance (bruits, odeurs, fumées) mettant en cause la santé publique, d’une part. D’autre part, il s’agit des projets de construction susceptibles de faire courir les risques naturels ou technologiques (incendie, obstacles à l’écoulement des eaux). * Les Règles de desserte Le terrain à destiné à recevoir la construction doit être convenablement équipé. Les voies publiques et privées doivent être libres pour la circulation et l’utilisation des véhicules et engins de lutte contre l’incendie et les cataclysmes naturels. * Les règles relatives à la protection du patrimoine écologique et naturel. Les constructions ne doivent pas nuire aux activités (économiques) agricoles et forestières dans les espaces naturels. Le respect de l’environnement et la conservation ou la mise en valeur d’un site ou de vestiges archéologiques ou historiques sont de mise. 2) Les règles relatives à l’implantation et au volume des constructions. Il s’agit de garantir l’ensoleillement et la vue par le respect d’un minimum de distance entre les constructions et d’une certaine proportionnalité entre leur hauteur et les limites séparatives des voies et propriétés voisines. 3) Les règles relatives à l’aspect des constructions Les constructions ne doivent pas porter atteint au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux Sites, aux paysages naturels ou urbains, par leur situation, leur architecture, leur dimension et leur aspect extérieur. II- Les lois et les directives fixant des prescriptions nationales pour certaines parties du territoire. 1) Les directives territoriales d’aménagement et les schémas de planification.

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• Les directives. Elles fixent : • les orientations fondamentales de l’Etat en matière d’aménagement et d’équilibre entre les perspectives de développement, de protection et de mise en valeur des territoires. • les principaux objectifs de l’Etat en matière de localisation des grandes infrastructures de transport et des grands équipements, ainsi qu’en matière de préservation des espaces naturels, des sites et des paysages. • Les schémas sont des documents de planification stratégique applicables à des territoires particuliers. 2) Les dispositions d’Urbanisme particulières aux zones de montagnes et au littoral ainsi qu’au voisinage des aérodromes. • Créer des hameaux nouveaux intégrés à l’environnement... • Respecter les dispositions relatives à la protection de l’agriculture et la préservation des espaces, des paysages et milieux montagnards face aux risques naturels. • Implanter des unités touristiques nouvelles. • Protéger les espaces littoraux sensibles, les espaces boisés les plus significatifs et l’implantation de certains équipements (nouvelles routes, terrains de camping). • Limiter les constructions aux alentours des aérodromes et élaborer les Plans d’exposition au bruit. III- Les règles de portée nationale à objet ponctuel. 1) Les servitudes d’Aménagement et d’Urbanisme. • Servitudes relatives à la conservation du patrimoine naturel, culturel et sportif. • Servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements. • Servitudes relatives à la défense nationale. Servitudes relatives à la salubrité et à la sécurité publique. 2) Les Projets d’Intérêt Général (PIG) Ils concernent des ouvrages d’utilité publique (autoroutes, barrages, installations destinées aux énergies renouvelables) qui doivent pouvoir être autorisés en dépit de l’opposition des collectivités locales concernées. 3) Les opérateurs d’intérêt national Il s’agit des vastes opérations inscrites dans la politique d’aménagement du territoire et dans la réalisation, en raison de l’importance des intérêts en cause, échappe au droit commun de l’utilisation des sols. Cela concerne : • Les agglomérations nouvelles. • L’Aménagement du quartier de la Défense. • L’Aménagement de certaines régions côtières.

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B/ La réglementation locale I- Le droit commun de la planification locale 1) Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) De 1967 à 1990, on les appelait encore Schéma directeur (Schéma Directeur d’Aménagement Urbain SDAU) • Objet du SCOT • Fixer les orientations générales de l’organisation de l’espace et de la restructuration des espaces urbanisées. • Déterminer les grandes équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers, orientations tournées vers l’environnement. • Définir des objectifs dans plusieurs domaines : équilibres social de l’habitat et construction de logement sociaux, équilibre entre l’urbanisation et la création de dessertes en transports collectifs, objectifs relatifs : à l’équipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces, à la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées des Villes et, à la prévention des risques. • La présentation du SCOT • Les documents écrits présentent les orientations fixées, déterminées et définies préalablement. • Les documents graphiques permettant de délimiter les sites et espaces à protéger. 2) Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) • Le rapport de présentation Il a pour objet de justifier et d’expliciter les choix d’aménagement retenus et leur cohérence. • Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) Objet : définir les orientations d’urbanisme et d’aménagement retenues par la Commune, préciser un certain nombre de mesures telles que : • Présentation, développement ou création de centre –Villes et de centre de Quartier ; • Restructuration ou réhabilitation d’îlots, de quartier ou de secteurs ; • Caractéristiques et traitements des pistes cyclables et des espaces et des ouvrages publics ; − Aménagements commerciaux ; − Entrées des Villes ; − Préservation des paysages. • Le Zonage du PLU

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Il s’agit de cartes et de tableaux ayant pour fonction de localiser les divers secteurs et les emplacements où s’appliquent les règles de Plan d’occupation des Sols. Ces documents graphiques déterminent, en particulier, des zones affectées à des destinations et à des usages différents selon la distinction en quatre grands types de zones : − Les zones urbaines (U) − Les zones à urbaniser (AU) − Les zones agricoles (A) − Les zones naturelles et forestières (N). • Les Annexes du PLU Il s’agit de règles concernant l’occupation du sol dans le territoire couvert par le PLU : − Secteurs sauvegardés, − Zones soumis au permis de démolir, − Servitudes d’utilité publique, − Divers éléments relatifs aux réseaux d’eau et d’assainissement et au système d’élimination des déchets, etc.… 3) Les Cartes Communales Ce sont des documents d’urbanisme simplifiés et adaptés aux besoins des petites Communes. Contenu : − délimiter les secteurs dans lesquels les constructions sont autorisées et les secteurs dans lesquels, au contraire, les constructions ne sont pas admises, sous forme de : − Documents écrits (rapport de présentation) et de documents graphiques qui constituent un DOSSIER. Dossier : - exposer les prévisions de développement en matière économique et démographique ; - expliquer les choix retenus pour la délimitation des secteurs ; - délimiter, graphiquement, les secteurs dans lesquels les constructions sont autorisées ou interdites. Effets : - sur les conditions d’occupation des sols, - sur la délivrance du Permis de Construire, - sur les autres autorisations d’occupation du sol. II- La réglementation propres à certains espaces 1) Les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) En principe, la protection du patrimoine architectural et urbain est traditionnellement une compétence de l’Etat. La Commune peut prendre en charge cette protection, conjointement avec l’Etat. Ce sont des documents d’Urbanismes spéciaux pour les abords des monuments historiques et pour les quartiers et sites à protéger pour des raisons d’ordre historique ou esthétique.

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2) Les Plans de préventions des risques naturels prévisibles (PPRNP). Les PLU peuvent, dans leur contenu même, poser des règles de protection contre les risques naturels tels que les inondations, érosions, affaissement, éboulement, avalanches, incendies de forêt, séisme, éruptions volcaniques, tempêtes ou cyclones etc.… Ils peuvent, en effet, délimiter des secteurs dans lesquels l’existence de tels risques justifie l’interdiction de construction ou d’installation ou leur soumission à des conditions spéciales.

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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

Ouvrage : [1] : Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, /préfecture d’Ambatondrazaka/district d’Ambatondrazaka «PLAN COMMUNAL DE DEVELOPPEMENS», Période 2017-2021. 44 pages. [2] : André Houssien-« Technologie de Topographie », édition1985, 211 pages. [3] : DUQUETTER-« Topographie Général », édition 1979, 125 pages. [4] : Michel Brabant- « Topographie Opérationnel », avec le concours de Béatrice Patizel, Armel Piègle et Hélène Müller. ©Groupe Eyrolles, 2012, ISBM : 978-2-212-12847-5. Sur www.Livre.tk 393 pages. [5] : LE CORBUSIER –« L’urbanisme des trois établissements humains », Edition de Minuit 1959. [6]: LE CORBUSIER –« Manière de penser l’urbanisme » Genève : Gonthier 1963. 201 pages. [7] : BLAIS, Pierre, Isabelle BOUCHER et Alain CARON (2012). L’urbanisme durable: Enjeux, pratiques et outils d’intervention, ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, coll. « Planification territoriale et développement durable », 93 pages. [www.mamrot.gouv.qc.ca] [8] : Eyrolles-« Lecture et exploitation des photographies aériennes », édition Paris, 213 pages. [10] : ESRI France-« «Arc GIS », Support de cours avec exercices pratiques et données. Copyright© ESRI France-2005. [11] : MEDDE, MELT, MAAF- « 8- Traitement des données Raster » Formation à distance Q-Gis 2.16. 69 pages. [12] : F.A.C- « Estimation des débits de crue à Madagascar », 164 pages. [13] : F.A.O- « Micro hydraulique », édition 1985, 56 pages. [14] : « Cours d’Urbanisme », M1 et M2 en Information Géographique et Aménagement de Territoire. [15] : KERLOC’H Bruno et MAELSTAF Damien « Le dimensionnement des réseaux d’assainissement des agglomérations », 67pages. [16] : Ministère de l’agriculture, « Monographie d’Alaotra Mangoro », 362pages Année 2010.

Site web :

ANDRIANARISAINA Herry Radonandrasana Page XVI

[17] :www.livre.tk/Topgraphie/ [18] :www.wikipédia.com/urbanisme [19] :www.passion_bassin.com/télé/urbanisme [20] :www.esrifrance.fr/ArcGIS [21] :www.mamrot.gouv.qc.ca [22] : www.amen.org document/urbanisme [23] : www.gralon.org/La_Pluviométrie_Guide_Pratique

[24] :http://medhycos.mpl.ird.fr/en/data/hyd/Drobot/Chapitre1.htm">

Cours [25] : Photogrammétrie I et II [26] : Initiation SIG M1 [27] : Levé à grande échelle

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TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS ...... ii

SOMMAIRE ...... iii

LISTE DES ABREVIATIONS ...... vi

LISTE DES TABLEAUX ...... viii

LISTE DES FIGURES ...... x

LISTE DES CARTES ...... x

LISTE DES PLANS ...... x

LISTE DES FORMULES ...... xi

LISTE DES ANNEXES ...... xii

ACRONYME/GLOSSAIRE ...... xiii

INTRODUCTION ...... 1

PARTIE I : GENERALITES ...... 2

Chapitre I : GENERALITE SUR L’AMENAGEMENT ...... 3

A- Définitions ...... 3

B- Condition technique de l’aménagement ...... 4

C- Opération d’aménagement ...... 4

1. Préalable de la maitrise foncière ...... 4

2. Les réserves foncières ...... 4

3. Expropriation ...... 4

Chapitre II : GENERALITE SUR L’URBANISME ...... 5

A- Définition ...... 5

B- Objectif ...... 6

C- Structure d’un plan d’urbanisme ...... 6

D- Plan et schéma d’urbanisme ...... 7

1. Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) ...... 7

2. Plan d’Urbanisme de détails (PUDé) ...... 7

3. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ...... 7

4. Plan Sommaire d’Urbanisme (PSU) ...... 8

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5. Plan d’occupation des sols (P.O.S) ...... 8

6. Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) ...... 9

7. Schéma de secteur ...... 9

Chapitre III : GENERALITE SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ...... 10

A- Définition ...... 10

B- Usage de l’ortho-photographie dans le projet d’urbanisme ...... 10

C- Précision de l’Ortho-Photographie ...... 11

D- Organigramme d’établissement d’un ortho-photographie ...... 11

Chapitre IV : GENERALITE SUR MANAKAMBAHINY OUEST ...... 12

A- Historique ...... 12

B- Localisation générale de la commune ...... 12

1. Climat ...... 14

2. Géologie ...... 14

3. Hydrologie ...... 14

4. Sols ...... 14

5. Relief et paysage ...... 14

6. Formation végétale ...... 15

7. Occupation du sol ...... 15

PARTIE II : SITUATION DE L’URBANISATION DANS LA COMMUNE A AMENAGER ...... 17

Chapitre I : PRESENTATION ET SITUATION DU PROJET ...... 18

A- Localisation géographique de la commune ...... 18

1. Rappel ...... 18

2. Emplacement par Système des coordonnées ...... 18

3. Carte de localisation de la commune ...... 18

B- Population et social de la commune ...... 19

1. Répartition de la population ...... 19

2. Diagramme de répartition de la population ...... 19

3. Composition ethnique ...... 20

4. Principaux responsables au niveau de la commune ...... 20

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4.1 : L’organe exécutif...... 20

4.2 : Le Conseil Communal ...... 21

4.3 : Le Chef d’Arrondissement administratif ...... 21

5. Sécurité ...... 21

6. Transport ...... 22

7. Communications ...... 22

Chapitre II : ETUDE DE LA ZONE D’ACTIVITES EXISTANTES ...... 23

A- Activités économiques ...... 23

1. Agriculture ...... 23

2. Elevage ...... 24

3. Commerce ...... 24

B- Infrastructures et données sociales ...... 25

1. Adduction d’eau et électrification ...... 25

2. Santé ...... 25

3. Education ...... 25

4. Equipements sportifs et culturels ...... 26

C- Les acteurs de développement de la commune ...... 26

1. Les services techniques ...... 26

2. Les ONG, Association et Projet de développement ...... 26

D- Zone résidentielle et zone viaire ...... 27

E- Zone d’activité cultuelle ...... 27

F- Zone d’activité sportive ...... 27

Chapitre III : DIAGNOSTIC ET ANALYSE DE SITUATION ...... 28

A- Analyse du milieu ...... 28

1. Les Facteurs de progrès...... 28

1.1 : L’environnement ...... 28

1.2 : Le social ...... 28

1.3 : L’économie ...... 28

1.4 : Les infrastructures existantes ...... 28

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2. Les Facteurs de blocage ...... 29

2.1 : Environnement ...... 29

2.2 : Social ...... 29

2.3 : Economie ...... 29

2.4 : Infrastructure ...... 29

B- Analyse des acteurs de développement ...... 30

C- Identification des forces-faiblesse-opportunité-menace ...... 30

1. Force ...... 30

2. Faiblesse ...... 31

3. Opportunité ...... 31

4. Menace ...... 31

Chapitre IV : BASE DES DONNEES NECESSAIRE A L’ELABORATION DU PROJET ...... 32

A- L’Information géographique...... 32

1. Définition ...... 32

2. Caractéristiques ...... 32

B- Le Système d’information géographique ...... 32

C- Les Bases des données concernant les communes et les localités ...... 34

D- L’utilité des bases des données ...... 34

E- Présentation de logiciels ...... 34

PARTIE III : JUSTIFICATION DU PROJET ...... 36

Chapitre I : PROBLEMATIQUE...... 37

A- Problèmes principaux de Manakambahiny ...... 37

1. Environnement ...... 37

2. Economie ...... 37

3. Social ...... 37

4. Infrastructures ...... 37

B- Problème dans le chef-lieu de district ...... 38

1. La croissance de la population ...... 38

2. Manque d’emplois et d’activités ...... 38

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3. Insuffisance de la scolarisation ...... 38

4. Autres problèmes ...... 38

Chapitre II : SOLUTIONS PROPOSEES ...... 40

A- Objectifs ...... 40

B- L’emplacement des infrastructures manquantes...... 40

C- L’adaptation du droit de l’urbanisme ...... 41

D- L’amélioration des réseaux d’assainissement et des structures existantes ...... 42

E- La création d’nouveau quartier ...... 42

Chapitre III : AMENAGEMENT D’UN NOUVEAU QUARTIER ...... 44

A- Choix du site à aménager ...... 44

B- Etude topographique ...... 44

1. Reconnaissance du terrain à aménager ...... 44

2. Levé planimétrique et altimétrique ...... 45

1.1 : Matériels utilisés ...... 45

1.2 : Les méthodes de levé ...... 46

1.3 : Calcul des angles au sommet ...... 47

1.4 : Fermeture et tolérance angulaire ...... 47

1.5 : Compensation angulaire ...... 48

1.6 : Calcul des coordonnées (X, Y) des stations ...... 48

1.7 : Calculs des altitudes des points de polygonation ...... 52

3. Levé de détails ...... 54

4. Traitement des données topographiques ...... 54

4.1 : Etat actuel de la zone ...... 54

4.2 : Modèle numérique du terrain (MNT) ...... 56

4.3 : Courbe de niveau ...... 58

4.4 : Calcul de cubature ...... 60

C- Etude hydraulique ...... 60

1. But ...... 60

2. Pluviométrie ...... 61

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3. Etude du bassin versant ...... 61

3.1 : Définition ...... 61

3.2 : Type de bassin versant ...... 63

3.3 : Caractéristiques d’un bassin versant ...... 64

3.4 : Délimitation du bassin versant ...... 64

D- Etude hydrologique ...... 67

1. Estimation de débit de crues ...... 67

1.1 : Coefficient de ruissellement Cr: ...... 67

1.2 : Temps de concentration TC ...... 68

1.3 : Intensité de précipitation maximale ...... 71

2. Canalisation d’assainissement ...... 72

2.1 : Géométrie des canaux ...... 72

2.2 : Calage hydraulique ...... 74

E- Zonage et plan d’aménagement du nouveau quartier ...... 76

1. Zonage ...... 76

1.1 : Zones viaires ...... 76

1.2 : Zone résidentielle ...... 77

1.3 : Zone d’activités commerciales ...... 77

1.4 : Zone d’activités administratives ...... 77

1.5 : Zone industrielle...... 77

1.6 : Zone d’activités sportives et loisir ...... 78

1.7 : Espaces vertes ...... 78

1.8 : Zone d’activités sociales ...... 78

1.9 : Zone d’activités pédagogiques ...... 78

2. Plan d’Urbanisme de Détails (PUDé) ...... 81

1.1 : Zones résidentielles ...... 81

1.2 : Zone d’activités commerciales ...... 81

1.3 : Zone d’activités administratives ...... 82

1.4 : Zone industrielle...... 82

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1.5 : Zone d’activité sportives et loisirs ...... 82

1.6 : Espace verte ...... 83

1.7 : Zone d’activités sociales ...... 83

1.8 : Zone d’activité pédagogique ...... 83

Chapitre IV : IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET COÛT DU PROJET ...... 86

A- L’impact environnemental ...... 86

1. Généralité sur l’impact environnemental ...... 86

2. Evaluation des contraintes...... 86

2.2 : Pour la réalisation ...... 86

2.3 : Les éléments essentiels lors de l’impact environnemental ...... 87

3. Impact environnemental du projet ...... 88

3.1 : Analyse des impacts ...... 88

3.2 : Les sources d’impact ...... 88

3.2 : Les récepteurs d’impact ...... 88

4. Les impacts environnementaux ...... 88

4.1 : Dans le milieu physique ...... 89

4.2 : Milieu humain ...... 90

Tableau 22: Impacts environnementaux dans le milieu humain ...... 90

5. Mesure de précaution ...... 90

B- Coût du projet ...... 92

1. Coût des ressources humaines durant les travaux sur terrain ...... 92

2. Coût de l’ortho-photo...... 93

3. Coût des ressources humaines durant les traitements des données et conception du projet . 93

4. Cout de repas du personnel ...... 94

CONCLUSION ...... 95

ANNEXES ...... 96

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ...... XVI

TABLE DES MATIERES ...... XVIII

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Auteur : ANDRIANARISAINA Herry Radonandrasana Adresse : 1931/3 67ha Nord Téléphone : (+264)0341095813 E-mail : [email protected]/ Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur et de grade master

Titre : « ELABORATION DU PLAN D’AMENAGEMENT D’UN SITE DANS LA COMMUNE RURALE DE MANAKAMBAHINY OUEST DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA »

Nombre des pages : 95 Nombre des figures : 13 Nombre des tableaux : 31 Nombre des Cartes : 03 Nombre des Plans : 05

Résumé :

Le long de cet Ouvrage, après avoir cité les raisons qui conduisent à la création d’un nouveau quartier, on a exposé toutes les grandes étapes d’un projet d’aménagement urbain afin d’aboutir à l’objectif final qui est le plan d’aménagement (PUDé). Malgré les impacts négatifs à sa réalisation, ce projet conduit la commune ainsi que le district au développement en réduisant le taux de chômage, et en diminuant la concentration de population qui concerne presque toutes les villes du district d’Ambatondrazaka.

Mots clés : Aménagement, Ortho-photo, SIG, Topographie, Plan d’Urbanisme, Impact environnemental

Abstract:

… Alongside this work, after having cited the reasons that led to the creation of a new town, all the major stages of an urban planning project were exposed in order to reach the final objective such as the layout plan. Despite the negative impacts for the realization, this project leads the municipality to development by reducing the unemployment rate and decreasing the population saturation that all of municipalities of Ambatondrazaka are nearly concerned.

Keywords: Landscaping, Ortho-photo, GIS, Topography, Urban Plan, Environmental Impact

Encadreurs : Pédagogique : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire et enseignant à l’ESPA Professionnel : Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Géodésien et enseignant à l’ESPA Promotion 2017