Accidents De La Route : Casablanca Dans Le Top 10 Des Villes Les Plus Meurtrières
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2 MEMORISATION - TEXTE 1 – Boycott des carburants: Des investisseurs s’inquiètent. Zéro communication de crise, bourdes, improvisation, black-out total… Alors que la fronde populaire s’amplifie et l’appel au boycott persiste, ni le gouvernement, ni Afriquia, ni le Groupement des pétroliers du Maroc (GPM), présidé d’ailleurs par Afriquia, ne réagissent officiellement. Les entreprises restent prudentes aussi. Après la mésaventure du responsable de Centrale Danone, peu osent s’aventurer sur un terrain glissant et donner des déclarations. Face à ce mutisme, ce phénomène lancé à grande échelle le 20 avril dernier pour «dénoncer la cherté des carburants, du lait et de l’eau», prend de l’ampleur. Après les sorties des ministres Akhannouch et Boussaid qui ont attisé la colère de la population, Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, tente de rassurer dans une réaction tardive mais bienvenue. Dans une déclaration à la version arabophone de notre confrère TelQuel, le ministre a souligné que de «nombreux investisseurs étrangers ont partagé leurs craintes suite à la campagne de boycott». Le 7 mai, l’opposition a pris pour cible Lahcen Daoudi et le gouvernement les critiquant sur la manière de gérer cette crise. Répondant aux questions orales à la Chambre des représentants, le ministre était clair: «Il n’y aura pas de retour sur la compensation. Toutefois, nous menons depuis 6 mois une étude de benchmark pour les modèles qui marchent. Nous allons bientôt présenter aux élus le cas de la Belgique qui a réussi le challenge de la libéralisation». Et d’ajouter: «Nous devons trouver une solution urgente car il n’est pas exclu que le prix du baril dépasse les 100 dollars». L’inquiétude est générale. Valeur aujourd’hui, aucune information ne filtre sur les pertes essuyées par Afriquia dont les stations-service sont quasiment désertées par les clients. Hormis quelques clients «fidèles», la majorité de la population suit le mouvement de boycott qui a choisi de s’attaquer au leader du secteur. Là, l’argument prix ne tient pas sachant que Afriquia propose actuellement des tarifs moins chers. A titre de comparaison, le gasoil est commercialisé à 9,83 DH par Afriquia et Winxo et à 9,84 par Shell et Petrom. Concernant le sans plomb, il est vendu à 11,13 par Afriquia, à 11,15 par Shell et Winxo et à 11,19 DH par Petrom. La marge de manoeuvre des pétroliers, accusés d’entente sur les prix, étant réduite tout ce joue donc sur les volumes. Du côté des concurrents, c’est silence radio. Toutefois, ces opérateurs profitent de cette «désaffection» pour la filiale du groupe Akwa présidée par Aziz Akhannouch, actuel ministre de l’Agriculture. «Depuis le début du boycott, nos ventes ont augmenté», confie un responsable. Les distributeurs ne crient pas pour autant victoire. Ils s’inquiètent plutôt vu la tournure des choses. «Il est inadmissible que le gouvernement ne réagisse pas et qu’aucune communication de crise n’est mise en place», s’indigne un opérateur qui a requis l’anonymat. «Nous attendons des mesures fortes de la part du gouvernement pour sortir de cette crise loin des récupérations politiques. La libéralisation c’est bien mais il fallait dès le départ mettre des règles pour mieux organiser le secteur», souligne un professionnel. Autre préoccupation majeure des entreprises, c’est l’élargissement de ce mouvement à d’autres enseignes suite à la hausse continue des prix du pétrole dont le baril a franchi les 75 dollars. «Il faut une grande campagne de communication et de sensibilisation sur la structure des prix du carburant qui est fortement lié au prix à la pompe», fait valoir un autre professionnel. Pour le moment, les opérateurs sont dans l’expectative et se posent beaucoup de questions : est-ce que le fait de tuer une entreprise résoudrait-il le problème de la cherté des prix? A qui sera le tour ?... Les investisseurs, même étrangers, ne cachent pas leurs inquiétudes face à la montée du boycott craignant des mouvements virtuels qui se transforment en actions. « Nous espérons une issue favorable qui soit durable », souhaite un professionnel. L’ECONOMISTE, DU 10/05/2018. TAFEMPREP 2018/2019 - TEXTE 2 – Accidents de la route : Casablanca dans le top 10 des villes les plus meurtrières. Najib Boulif décentralise sa stratégie de sécurité routière. Le ministre délégué chargé du Transport a signé, vendredi 8 juin, une convention liant son département à la commune urbaine de Casablanca. Objectif: impliquer les élus locaux dans la Stratégie nationale visant à réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2026. La convention, valable pour 3 ans, vise à renforcer la coopération entre le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau avec la wilaya et la commune de Casablanca pour faire de la ville «un exemple à suivre en matière de sécurité routière», selon les termes du ministre de tutelle. «Nous avons choisi Casablanca car elle figure parmi le top 10 des villes les plus meurtrières au Maroc», explique Boulif. Avec plus d’un tiers du parc national, le quart des accidents de la route et 17% du nombre de morts sur les routes, la métropole cumule en effet les records en matière d’insécurité routière. Plus de 1,3 million de véhicules sillonnent chaque jour les artères de la ville, selon les statistiques 2017. Un parc composé essentiellement de véhicules particuliers (969.400), suivi par les véhicules utilitaires (330.561) et les motocycles (29.493). En 2015, les piétons et les motocyclistes constituaient la majorité des victimes d’accidents mortels ou occasionnant des blessures graves en milieu urbain (84%). L’approche participative, via des conventions régionales, est censée redonner un nouveau souffle à la stratégie en la déclinant sous forme de programmes triennaux et/ou quinquennaux exécuté par les conseils communaux. «Nous avons déjà signé 9 conventions régionales et le travail a déjà commencé au niveau de 5 ou 6 provinces et villes», a annoncé Boulif. Son département s’apprête d’ailleurs à conclure des partenariats similaires avec les villes de Rabat et Témara. Dès sa mise en service, l’Agence nationale de sécurité routière aura des filiales régionales au niveau des préfectures pour plus de proximité, promet Boulif. La création de l’Agence a pour objectif de regrouper et de coordonner toutes les missions relatives à la sécurité routière, notamment celles dévolues actuellement à la direction du transport et au Comité national de prévention des accidents de la circulation. Pour rappel, la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026 vise à réduire le nombre de morts causés par les accidents de la route à moins de 1.900 à l’horizon 2026, à ancrer un comportement citoyen et à mettre en place un système routier sécurisé. Ces objectifs sont aujourd’hui des voeux pieux, puisqu’on en est encore à plus de 3.500 morts/an environ. En 2017, première année de la stratégie, les accidents de la route ont été réduits de 2,7%. «Durant les 4 premiers mois de 2018, nous en sommes à moins de 1% et nous tablons sur moins de 4% d’ici la fin de l’année», espère Boulif. L’ECONOMISTE, DU 11/06/2018. QUESTIONS – TEXTE 1 – QUESTION 1. La GPM désigne : A. Groupe des pétroliers du Maroc B. Groupement des pétroliers du Maroc C. Guide des pétroliers du Maroc D. Guide des pétroliers du Maroc QUESTION 2. La GPM est présidé par : A. AFRIQUIA B. TOTAL C. SHELL D. WINXO QUESTION 3. Le boycott populaire a débuté le : A. 22 avril B. 20 mai C. 18 avril D. 20 avril QUESTION 4. LAHCEN DAOUDI était : A. Ministre de l’intérieur B. Ministre des Affaires générales et de la Gouvernance C. Secrétaire général du gouvernement D. Ministre de l'Economie et des Finances QUESTION 5. Le gouvernement présentera bientôt aux élus le cas d’un pays qui a réussi le challenge de la libéralisation. Lequel ? A. BELGIQUE B. NORVEGE C. FRANCE D. SUEDE QUESTION 6. Le gouvernement n’exclut pas la possibilité que le prix du baril dépasse les : A. 120 DOLLARS B. 110 DOLLARS C. 100 DOLLARS D. 108 DOLLARS QUESTION 7. Le gasoil est commercialisé par Afriquia à : A. 9.82 DHS B. 9.84 DHS C. 9.81 DHS D. 9.83 DHS QUESTION 8. La filiale du groupe Akwa est présidée par : A. Aziz Akhannouch B. Ahmed Toufiq C. Mohamed Boussaid D. Saïd Amzazi QUESTION 9. Le président d’AFRIQUIA (la filiale du groupe AKWA) est actuellement le: A. Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur B. Ministre de la Culture et de la Communication C. Ministre de la Santé D. Ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts QUESTION 10. Le titre du texte est : A. Boycott des carburants: le gouvernement s'inquiète B. Boycott populaire : Des investisseurs s'inquiètent C. Boycott des carburants: Des investisseurs s'inquiètent D. Boycott d’AFRIQUIA. -QUESTIONS TEXTE 2 – QUESTION 11. Najib Boulif est le : A. Ministre délégué chargé du Transport B. Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur C. Secrétaire d’Etat auprès du ministre du tourisme D. Ministre de la Culture et de la Communication QUESTION 12. Le ministre délégué chargé du Transport a signé une convention liant son département à la commune urbaine de Casablanca, le : A. 8 Avril B. 10 Juin C. 8 Juin D. 8 Mai QUESTION 13. L’objectif de la convention signée est de : A. impliquer les élus locaux dans la Stratégie nationale visant à réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2026.