Pays Patriote
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LES PRÉMICES DE LA RÉVOLTE LES BATAILLES DE 1837 AVANT 1838 : LA PLANIFICATION CIRCUIT 1 CIRCUIT 2 CIRCUIT 3 La réforme des institutions politiques est au cœur des revendications patriotes. Dans les années 1830, À l’automne 1837, des mandats d’arrêt sont émis contre les chefs patriotes qui trouvent refuge dans les Au printemps 1838, 501 Patriotes croupissent dans les prisons de la Chambre d’assemblée guidée par son président, Louis-Joseph Papineau, accentue la pression sur le régions de Deux-Montagnes et de la vallée du Richelieu. C’est en voulant empêcher l’arrestation de leurs Montréal, mais d’autres, qui ont évité l’arrestation, ont trouvé refuge gouvernement britannique en refusant notamment de voter les subsides, puis adresse en 1834 les 92 chefs que les Patriotes arontent la puissante armée britannique. En provenance du Fort William-Henry de l’autre côté de la frontière. Les Patriotes en exil se réunissent et de Sorel-Tracy, c’est d’abord vers Saint-Denis que les troupes du lieutenant-colonel Charles Stephen Gore Résolutions au Roi Guillaume IV. La réponse, reçue en avril 1837 et connue sous le nom des 10 Résolutions se dirigent. Les Patriotes y sont sommairement organisés, mais sont prêts à braver l’armée venue arrêter forment l’association secrète des Frères Chasseurs. Initié par Robert Russell, est très mal accueillie. La population, déjà échaudée par les privations, la maladie et les dicultés Louis-Joseph Papineau et Wolfred Nelson. Après une lutte de près de 7 heures, le jeudi 23 novembre 1837, Nelson, frère de Wolfred, leur plan est simple : marcher sur l’Empire économiques, décide de tenir des assemblées anticoercitives dans tout le Bas-Canada : on y encourage les tuniques rouges sont mises en déroute. Il s’agit de l’unique victoire remportée par les Patriotes. Deux britannique et déclarer l’Indépendance de la République du Bas-Canada. notamment le boycott des produits britanniques. L’Assemblée des Six-Comtés, qui a lieu les 23 et 24 octobre jours plus tard, les Patriotes de Saint-Charles sont écrasés par les soldats du lieutenant-colonel George L’insurrection armée est prévue pour la première semaine de novembre 1837, est la dernière à être tenue par les Patriotes. Plus de 5000 personnes y assistent, malgré qu’il soit Augustus Wetherall en provenance du Fort Chambly. Puis, le 14 décembre, le Général John Colborne et 1838. interdit de tenir de tels rassemblements depuis la proclamation émise par le gouverneur Gosford le les troupes britanniques déferlent du côté du comté de Deux-Montagnes. Les Patriotes et leur chef Jean- 15 juin 1837. Olivier Chénier sont vaincus, et Saint-Benoît, drapeau blanc levé, est détruit. 1 2 3 PAYS PATRIOTE 1 - SAINT-OURSÕ3 7 - SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU 3 1 - SOREL-TRACY Õ3 Site de la bataille du 23 novembre 1837 aucours Église Saint-Charles et cimetière (1924) À l’automne 1837, une vague de charivaris est 1 - NOYAN Õ Maison de François-Georges LePailleur, père En 1791, l’Acte constitutionnel trace Importante seigneurie patriote, c’est à Saint-Ours D’importants Patriotes, tels que Pierre-Paul Dans la décennie 1830, Sorel-Tracy est un petit de laquelle douze Patriotes perdent la vie. (L-5), 406, chemin des Patriotes entreprise par les Patriotes contre des Loyalis- Le 28 février 1838, le Dr Robert Nelson, en du Patriote François-Maurice, exilé en Aus- et définit les frontières de la colonie -qu’a lieu la première assemblée anticoercitive. Desmaray et le Dr Joseph-François Davignon, bourg anglais. Un fort britannique loge un con- ٘Église Saint-Denis et cimetière (1792) (L-3), Le curé de Saint-Charles, l’abbé Augustin- tes. En octobre, les charivaristes se tournent visite éclair à Caldwell’s Manor, fait la lecture tralie. Il est le maître-notaire, puis s’associe anglaise du Bas-Canada. Des institu Magloire Blanchet, est l’un des rares curés vers la mission protestante Odin-Feller. à Joseph-Narcisse Cardinal. La maison est tions politiques sont mises en place Maison de Jacques Dorion (non datée) viennent de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, tingent de soldats, et le gouverneur de la colo- 636, chemin des Patriotes publique de la Déclaration d’indépendance théâtre d’escarmouches, de plans d’attaque et nie y possède une résidence d’été. Surnommée Le matin de la bataille du 23 novembre à soutenir la cause patriote. De nombreux du Bas-Canada. Les Miliciens loyalistes de occupée par l’armée britannique, puis par et sont contrôlées par un gouverneur, (L-1), 2568, rue de l’Immaculée-Conception gestes lui sont reprochés par le clergé. 8 - SAINT-ARMAND Õ des Loyaux durant plusieurs mois. Les pan- représentant de la monarchie britan- Sur le terrain de cette propriété appartenant d’assemblées patriotes. le « bourg pourri », cette ville aux traditions loy- 1837, malgré les protestations du curé Missisquoi, informés de la présence du chef alistes voit grandir deux Patriotes parmi les plus François-Xavier Demers, le bedeau Édouard C’est à cet endroit qu’a lieu l’escarmouche de patriote, se rassemblent et obligent les neaux patrimoniaux et l’exposition perma- nique et nommé par Londres, qui règne au Patriote et médecin Jacques Dorion a lieu ٘ Musée du Haut-Richelieu (K-9), 4 - MONT-SAINT-HILAIRE Õ Moore’s Corner, le 6 décembre 1837. La maison nente abordent l’histoire des Patriotes. en maître dans la colonie et qui partage la première assemblée anticoercitive. 182, rue Jacques-Cartier Nord, 450 347-0649 radicaux, les frères Wolfred et Robert Nelson. Lussier sonne le tocsin pour prévenir les Patriotes à se replier vers les États-Unis. Le site Le 24 novembre 1837, les troupes du lieu- de Hiram Moore est utilisée comme lieu de Maison Lang (vers 1780) (D-8), le pouvoir avec le Conseil exécutif. .Maison de Louis Mogé (non datée) (M-2), ٘ Maison des Gouverneurs (1781) (M-1), Patriotes de l’imminence du combat. Cette exact demeure inconnu 8 - VAUDREUIL-DORIONÕ3 cloche, nommée Marguerite-Michel, est tenant-colonel George Augustus Wetherall, en détention des Patriotes arrêtés. 64, boulevard Salaberry Nord 2583, rue de l’Immaculée-Conception 92, chemin des Patriotes, 450 780-5600 route vers le camp patriote de Saint-Charles, Õ3 Fief de l’intrépide Patriote Charles-Ovide Perrault, Résidence d’été des Gouverneurs britanniques. située dans le clocher droit de l’église de Maison de Hiram Moore (vers 1800) (M-12), 2 - SAINT-MATHIEU Le Patriote Joseph-Narcisse Cardinal y passe Inspirés par le siècle des Lumières et les Au cours de l’assemblée du 7 mai 1837, les qui organise, entre autres, de nombreuses font halte sur les terres du seigneur Hertel, site 854, chemin Saint-Henri sa jeunesse dans les années 1820. Patriotes de Saint-Ours plantent un Mai Saint-Denis. Appelé La Tortue en 1838, ce lieu est le point di¯érentes révolutions qui modèlent assemblées patriotes durant la décennie 1830. 2 - SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEUÕ3 L’Église catholique, sous les commande- actuel du manoir Rouville-Campbell. Plusieurs Église méthodiste de Philipsburg (1819) de convergence des Patriotes venus des États- Ferme des ancêtres (1814) (D-9), le monde, Louis-Joseph Papineau et le en l’honneur de Louis Mogé. Le 23 novembre Patriotes hilairemontais participent à la bataille Un Comité de correspondance avec le Comité En 1837, Saint-Denis-sur-Richelieu est un bourg ments de Monseigneur Jean-Jacques Lartigue, (M-12), À l’intersection de la route 133 et de Unis, de Napierville et de Saint-Constant. 126, boulevard Salaberry Sud Parti patriote souhaitent rendre à la suivant, ce dernier assure la garde de central et permanent de Montréal y est créé en de Saint-Charles, le 25 novembre 1837. prisonniers à la Bataille de Saint-Denis. important de la région, une véritable petite ville s’oppose vivement aux mouvements de la rue Montgomery (Secteur Phillipsburg) Site des Barricades du 4 novembre 1838 La ferme des Dumouchel-Reid est incendiée population du Bas-Canada le pouvoir 1836. où se côtoient de nombreux corps de métiers, rébellion. Ainsi, de nombreux Patriotes, qui Site du Bivouac du 24 novembre 1837 (K-6), L’église est utilisée par les Loyalistes qui (H-10), 309, rue Principale (coin Saint-Édouard) durant les événements de 1838. qui lui revient de droit : celui de voter 2 - CONTRECŒURÕ3 Maison de Joseph Racette (1830) (A-5), des artisans avec leurs boutiques, des médecins meurent les armes à la main, sont enterrés Sur le terrain du manoir Rouville-Campbell, barricadent les fenêtres et s’en servent com- En 1838, alors que les Patriotes des États- Église Saint-Joachim (1775) (D-9), ses lois et de décider de son avenir. Une partie des 92 Résolutions a été écrite 425, avenue Saint-Charles et des notaires, un petit port fort achalandé, des hors du cimetière. En 1987, à l’occasion du situé au 125, chemin des Patriotes. me entrepôt d’armes et de munitions. Unis se font attendre, les Frères Chasseurs 1, boulevard D’Youville L’histoire des Patriotes, c’est l’histoire 150e anniversaire des événements patriotes de tout un peuple qui avait soif de dans la maison d’Alexis-Carme Lenoblet du Capturé lors de la bataille de Saint-Eustache, agriculteurs et des auberges. 5 - CHAMBLYÕ3 dressent une barricade sur ce carrefour À l’intérieur, la voûte du chœur est ornée de Plessis. sa maison aurait servi aux Patriotes de lieu Suite à la victoire des Patriotes le 23 novembre, de 1837, huit croix blanches sont plantées 9 - ROSEMÈRE Õ qui relie La Prairie à Napierville. Une courte deux grandes huiles de Joseph Légaré, pein- démocratie. Après les batailles de 1837, l’abbé Mignault, .Maison Lenoblet-du-Plessis (1794) (K-1), de rencontre.