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HISTOIRE DHÈRODOTE

TOME SEPTIÈME.’

ln’ilzq

HISTOIRE D’ H É R O D O T E, TRADUITE DU GREC,

Av EC des Remarques Hifioriques 8c Critiques, un Efi’ai fur la Chronologie d’Hérqdote , 86 une Table Géographique; s PAR M. L’ARCHE’R, j De 1’ Académie Royale de: Infiriptions 6’ Belles-Lettres , - Honoraire de l’Acade’mic des S denses à Belles-Lettres de

Dijon.TOME SEPTIÈME I

en! 2p M U S Al E R ,PARIS, Libraire , quai des Augufiîns. N Y O N , l’aîné , Libraire , me du Jardiner. M. DCC. LXXXVl. 1 duc Approbation, 6’ Privilegc du Roi.

filari’ëâ’r’fi &à! «am 1L. harpait X

GÉOGRAPHPQUÈ L’HISTOIRE-i DHÉRODOTE A3 ANTE S , peuples qui occupoient autrefois la plus grande partie de l’ifie d’Eubée : fonds de Thraee , d’où il; étoient originaires, ils vinrent d’abord en Phocide, où il: bâtirent Abe ou Abes , 8: de là ils panèrent dans (Il. l’Eubée , qui prit d’eux le nom d’Abantis. Ils avoient été chili nommés d’Abas (a) . leur Roi, qui étoit fils de Neptune. il y en eut qui de l’Éubèe allerent en Ionie (3) , 8; (a mêleront avec l’es Habitans. Paufanias prétend que ce fut dans l’ifle de Chics (4).

au Smb. lib. x. p13. aux - (a) Schol. Hometi ad Iliad. il. vert. ne. , a) Herodot. l. 9. CXLVI. Paufan. lib. VIL «15.11. p33, hi (a) Pauran. Ach.(îv. Lib. V11. tu). 1V. gag. 5 je, P-Tom. VIL ;-

: Tanne GÉOGRAPHIQUE ABDERES , ville de Thrace , vers le bord ef’t de renté bouchure du (l) Neflus : c’était une ville très-puifl’ante. Elle fut fondée par (a) Abdéra ou Abthéra, fœur de Diomcdes, roi de Thraces ou par Abdérus, fils d’Erimus, mignon d’Hercules, que les chevaux (3) de Diomedes mirent en pieces. Philolirate (4) prétend que ce fut Hep. cules qui fonda Abderes, 8c qui lui donna le nom de (on ami. Hyginus détruit cette allertion, en avançant que cet Abdérus (5) étoit un efclave de Diomedes , qu’Her- cules rua avec fou maître. Quoi qu’il en fait, cette ville étant tombée en décadence , les Clazoméniens (6) s’en emparerent fous la conduite de Timéfias, un de leur; citoyens, 8: la releverent : mais les Thraces les en ayant chaires, les Téiens, opprimés par les (7) Perles, en ’cha’fferent à leur tour les Thraces, 8: s’y maintinrent

contreCetcç ville tousn’en pas laleurs même que efi’orrs. Maximianopolis, . comme l’a penfé (8) Niger; puifqu’enrre les Pares du Concile de Chalcédoine , on voir un Sérénus , Évêque de Maximianopolis , 8c un Jean, Évêque d’Abderes. Elle cil aétuellementdétruite , ou du moins l’onignore fan ’vtai nom. Cependant, le Pere Riccioli (9) la nomme Afirizza ouIAfperofa. Je penfe qu’il le trompe, 8c M. d’Anville me paroit avoir fait plus fagemenr, en ne lui donnant 4. point de nom. moderne. ,

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(a)(1)Herodor. Pompon. Mela. Lib. Lib.H. cap. HJ’om. VII. I. gag.ç. CIX.r50. Solini aPolylv’ll. cap. x. pag. se. (g) Steph. Byzant. voc. A”Chpa. Scymn. Chius. verf. «1x Philoflnk I Hercic. cap. HI. ç. I. pag. 696. ’ (4) Philoflr. Icon. Lib. Il. cap. JOCXV. pag. 859. 831, (5) Hygini Fabul. cap. XXX.pag. 86. ’ (5) Solini Polyhilt. cap. X. pag. ne. (7) Herodot. Lib. l. ç. CLXVIH. (8) Carolus à S. Paulo Geogr. pag. 315; a) fiction Geogr, reform. Lib. XI-

un L’ïHrs’rornn D’Hfinon’on: 3 Cette ville a produit de grands hommes, les Philo- fophes Démocrite, Protagore 85 Anaxarque , 8c l’Hiltorien Hécatée , furnommé de la ville ou il étoit né. Juvénal (r), néanmoins, l’a appellée la Patrie des Moutons, Be ne peuvant nier que Démocrite n’eût beaucoup d’efprit 8: de figelie , il prétend que les grands hommes peuvent naître dans le pays des fors. ABES , ville de la Phocide; elle avoit un riche temple, confacré à Apollon , 8c les oracles que les Prêtres y ren- doient au n’om de ce Dieu, étoient fort renommés dans la Grece. Le Géographe Étienne croit que cet oracle étoit plus ancien que celui de Delphes. I Dans la carte de Sanfon, Orchomene , Abes, Hymn- polis , Elatée , font placées de fuite du fud au nord-cit; 8: Orchomene , Abes 8c Hyampolis étant placées du fud au nord, un peu ouefi, Opunte cit au nord, un peu et! d’Abes 8: Hyampolis s de forte que par l’infpeâion de cette carte , vous concevez, r°. qu’en vient du nord au iud, un peu cit d’Elatée, à. Macs 8c à Hyampoliss 1°. qu’en allant d’Orchomene (du fud au nord-dt ) à Opunte , on palle à Abes 8: à Hyampolis , en tournant un peu fur la gauche ’, comme le dit (a) Paufanias. Dans la carte de ,M. d’Anville , on ne peut venir d’Elatée à Abes qu’en s’éloignant beaucoup d’Hyampolis. 3°. En allant d’Or- chomene à Opunte , on ne peut palier par Abes qu’on ’ ne le détourne , 8: qu’on ne faire deux tiers plus de chemin qu’il n’y en a d’OrchomeneàHyampolis , 8: d’Orchomene à Opunte. ’ ABYDOS , ville limée dans l’Hellefpont , fur la côte de l’Mie , au nord (3) , 8: près de Dardanus, dans l’endroit ou le détroit CR le plus refleuri, 8c ou Xerxès fit faire(4)un pont.

(x) Juvenal. Satyr. X. vert: 4,7 a: feq. (z) Peur. Phocie. five Lib. I. cap. 111V. pep "z. (a) Herodot. Lib. V11. ç. xuu. le) 1d. Lib. VIL ÈXXXIV.

a.Elle étoitTante vis-à-vis de GioonarnronnSelle, ville de la Cherl’onel’e de Thrace. l1 et! bon d’obferver cependant qu’Abydos n’était pas direé’tement de l’eltà l’ouelt, vis-à-vis de Selle , mais du fud au nord-ouelt: on s’y cit trompé. Ainli ces deux villes n’étoient pas où font aujourd’hui les Dardanelles; 8: Abydos, ville aujourd’hui détruite, n’occupoit pas la , place qu’occupe le village nommé Avec ou lido: , 8: lime près des Dardanelles: on en voit les ruines fur une pointeACANTHE nommée , ancienne ville Nagara. de Macédoine, i j felon (t) Pline: ville de Thrace, félon le Géographe Étienne. Elle étoit limée fur le golfe Strymonique, dans la partie nord- oueli: de l’Ilthme de la prefqu’llle , dans laquelle cit le mon: lAthos: c’étoit un port (a) de mer. Le Géographe Étienne dit quelaville d’Acanthe étoit entourée d’une haie d’épi- nes, d’où lui vint fon nom, du mot Grec and", pour. Mais en même temps il cite Mnaféas , qui vouloit que ce nom lui eût été donné à caufe d’un certain Acanthos. En: febe dit qu’elle fut bâtie par lArgée, Roi des Macédoniens. On montroit (3) près de cette ville un canal de fept llades , que l’on difoit avoir été creufé par Xerxès. ACARNANIE, contrée de l’lpire , limée entre le golfe d’Ambracie (aujourd’hui golfe de Larta), nord-oud! ,- 8: l’Achéloiis fud-elt, fleuve qui la feparoit de l’Etolie. L’ancien nom de ce pays a fait place à celui de Carnia. l ACARNANIENS, habitans de l’Acarnanie; ce nom qui lignifie non rafe’: , leur fut donné par les (4) Curetes.x Ceux-ci l’e coupoient les cheveux du devant dola tête, de peut que dans les combats, les ennemisïne les l’ailill’ent par-là. Ils appelerent non-rafiîr leurs voilins qui n’avoient

1.) sur... Lib. tv. cap. x. m. m. lin. u.Scylacir Perîpl.pag.a7: - (a) Herod. Lib. V1. 5. ILlV. Lib. Vil. 9. cm. Scymni Chu orbi: defcripe. vert. 64;. I I (a) Scymni Chii orbi: defcript. "tr. en; , r7. w. me X! riz. à

on L’Hrsroru n’l-iinonorr; y parle même ufage. Paufanias donne (1) une autre origine de ce nom , 8: croit qu’il vient ad’un Héros nommé- Acar- a. nan. Les Acarnaniens étoiênt excellens frondeurs 8: pri- moient dans les cinq exercices des jeux publics. ACÈS , (l’) fleuve. Il y a dans l’Alie , dit Hérodote , une plaine environnée de toutes parts d’une montagne, 8c la montagne qui environne cette plaine a cinq ouvertures s cette plaine appartenoit autrefois aux Chorafmiens qui étoient dans les montagnes , aux Hyreaniens, aux Par- thes, aux Sarangéens, aux Thamanéens a mais depuis que les Perfes ont la puili’ance fouveraine , elle appartient au Roi. De cette montagne , qui environne la plaine de tous côtés , coule un grand fleuve nommé Acès. Ce fleuve rouloit autrefois par chacune des cinq ouvertures , 8c ar- tofoit les terres des cinq Peuples à. qui appartenoit la plaine: mais depuis qu’ils l’ont devenus fujets du Perle , le Roi a fait fermer, par des éclufcs, les ouvertures de la montagne; de forte que l’eau ne trouvant plus d’ill’ue , la plaine qui enferme les montagnes devint une mer. Hefychius parle d’un fleuve d’Alie , nommé Acis,’4xu; c’elt peut-être le même que l’Acès d’Hérodote. ACHÆENS (les) (ont les defcendans d’Achzus ,. fils de Xuthus a: petit-fils d’Hellen. Ces Peuples habitoient douze Villes dans lePeloponnefe; favoir de l’eltà. l’oueltâc outil-lite! , Pellene , Ægire , Æges, Bure, Helice,Ægium, Rhypes , Pattes, Phares, Olénos, Dyme, Tritæa. Ils occupoient, avant le retour des Héraclides , le pays d’Argos a. mais en ayant été chali’és par les Héraclides , quatre-vingts ans après la prife de Troie , ils fe-réfugierent chez. les Ioniens , qui étoient les maîtres des Villes ci- delius. nommées; peu après ils s’emparerent de ce paye û: s’y maintinrent. Les habitans de Pattes, de Dyme 8: de Phares jettetent k B) Paulin. Atrad. five Lib. Vil]. cap. 7(le. nib 64e. A a;

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6 TABLE GÉOGRIPEI’QUEi les fondemens de cette ligue célèbre qui affranchît li Grece de la domination des Macédoniens. Cette ligue t commença deux cens quatre-vingt-quatre ans avant notre ere , 8: finit cent quarante-fix ans avantla même etc. ACHAIE (l’-) étoit un pays du Peloponnefe , fitué au nord de l’Elide , fur le golfe Corinthiaque, le terminant à la Sicyonie. Ce pays s’appeloit auparavant Ægialée ,- du mot Grec Notarial: , limu- , ora maritima , à caufede fa fituations elle fut enfaîte nommée Ionie, par les Ioniens - qui vinrent s’y établir: ce nom fut enfin changé en celui d’Achaïe par les Achæens. ’ Il y avoit deux Achaïes: l’Achaïe du Peloponnefe, 8:

rAchaïeACHAIE, petitPhthiotide. pays de la Phthiotide , , allez près du golfe Maliaque. Alos en étoit la ville principale. v ACHARNES , bourgade de l’Attique , de la tribu Œncide, éloignée (1) de 60 Rades de la Ville d’Arhenes. ACHARNIENS, habitans d’Acharnes. J’ai rétabli ce nom dans Hérodote , au lieu d’Acarnaniens , qu’on ylisoit auparavant. V. me: remarque: fin Hérod. Liv. I. 5. LXII. ACHÉENS, peuple de la Phthiotide. Alos (z) étoit une de leurs villes. Hérodote les nomme (3) Achéens de la Phthiotide, afin de les diflinguer des Achzens du Pélo-

« ACHELOUS, fleuve d’Etolie; il prend (4) (a foute: ponnefe.dans le mont Pindus en Thellalie, 4 traverfe k la Dolopie , puis coulant vers le fud’ un peu oueft, il palle à quelque diflance d’Argos Amphilochium , longe l’Acarnanie 8c la fépare de l’Etolies 8: enfin fe jette dans la mer vis-à- vis des ifles Echinades s on l’appelloit anciennementThoas. Il porte aujourd’hui le nom d’Afpro-Potamo, ou fleuve Blanc, ânpn lignifiant blanc chez les Grecs modernes. (x) Thucydid. Lib. Il. 5. XXI. pag. llh (a) Stephan. Byzant. voc. Ans. (a) Hetodot. Lib. V11. S. CXXXH. je) Strab. Lib. X. p35. 69e.

un L’Hrsrornn D’Hünonoæn: 7 ’ACHÉMÉNIDES, Tribu ou famille particuliere de Perle, de laquelle étoient les Rois Perféides; c’en-à- dire, defcendus de Perfès (r) ou.Perfée. Cette Famille devint non-feulement très-illullre par les Rois qu’elle donnaïaux Perles, mais encore très-nombreufe s de forte qu’elle occupoit une bonne partie du pays des Palat- gades. Ex.Indiâ,, dit (a) Solin , revenante: ab «lyric Cam mania flumine [apeurions primùm vident. lainent:- nide: in hoc graal; [Erin fanant. Voyez aufli Étienne de Byzance. ACHÉRON, riviereide la Thefprotîe, petit pays de I’Epire. Elle cit dans le (5) voifinage du Cocyte, 8:. . toutes deux fe jettent dans le lac ou marais Achérufia (4), 8: de’-là. dans la mer. Homere (5) ayant vu dans les Voyages ces deux fleuves , dont l’eau n’efi nullement belle, fur-tout celle du Cocyte , les a mis dans fa dei- A cription des Enfers; les autres Poëres l’ont fuivi en cela, comme en unetinfinité d’autres choies: ce qu’un certain Peintre, nommé Galaton, avoit parfaitement exprimé (quoique d’une façon un peu dégoûtante) en repréfen- tant Homere qui vomilfoit , 8c: les autres Poëtes qui avaloient ce qu’il avoit vomi. l ACHILLEIUM, ville fituée près (6) du tombeau d’Achilles , à une petite difiance du promontoire Sigée. Ce fut a la vue , 8c près (7) de ce tombeau , qu’Alexandre le Grand verfa des pleurs en faifant réflexion qu’Achilles avoit eu le bonheur de trouver un Homere pour immoro talifer fes exploits. Cette ville avoir été bâtie par les

(l) Herodot. I. 5. CXXV. (z) Salin. cap. ClV. pag. urf (3) Paufan. Attîe. five lib. I. cap. XVll. 1,3540; (a) Strab. Lib. VIL pag. 4.99. (s) l’aurai: loco laudato. (6) Plin. Lib. v. cap. XXX. pag. au. (7) (litera pro Archiâ PoeLâ. 9. X. le

8 Tunis déconnant!!! Mytiléniens (Il , auxquels elle fervoit de place d’armes; elle fut détruite 8: rebâtie enfuite par les Athéniens fur 18 hâvre , où les vailleaux d’Achilles avoient abordé. Cellarius dit qu’on doute que la ville d’Achilleium fût différente de celle de Sigée. Il me femble qu’on n’en doit point douter; car Achilleium, dit (a) Hérodote, fer- l.voit de plaCe d’armes aux Mytile’niens pour faire la guerre aux Athéniens , qui s’étoient emparés de Sigée. ACRÆPHIA , ville de Béotie, limée (3) fur le mont Ptoon, vers le bord cil-nord du lac Copaïs, entre ce bord 8C Anthe’don. Elle fut fondée (4) ou par Athamas, ou par Acræpheus , fils d’Apollon. Paufanias la nomme (x) Âcræphnium. ACRAGAS , ville de Sicile. Voyez Agrigente. . - ACROTHOON , ou Acrothoos , ville limée vers le par ,montoire de la ptefqu’ille du mont Athos. Elle étoit (6) i fur une des cimes de la montagne. Pline Se Pomponius (7), ’Méla difent que les Habitans vivoient plus long-temps de m’oitié qu’on ne vivoit ailleurs; ce qui faifoit que les ÎGrecs les appelloient Macrobiens, 85 les Latins Longœvi. èCette Ville n’exifloit plus du temps de Pomponius Méla , ni de celui de Pline. ACROTHOON , promontoire de la prefqu’iile du Inont Athos, qui étoit à fa pointe cit. Il s’appelloit ainfi, parce que c’étoit l’extrémité , ou la pointe la plus orientale 8c la plus haute de la prefqu’ifle du montArhos, a l’oppofite de l’iile de Lemnos. Acroathos cit compolé d’ange: , qui lignifie ficmmuJ, 8c d’A’àan, le nom de la montagne. , (I) Plin. loco laudaro. Herod. Lib. V. 5. XCIV. (a) Herodot. Lib. V. 5. XCIV. (a) Paufan. Bigot. five Lib. 1X. cap.XXIII. 1:25.755. (4) Steph. Byzanr. (s) Paufan. loco laudato. (6) Plin. Lib. VIH. cap. X. pag. ana. (7) Pumpon. Mcla. Lib. Il. cap. Il. p15. tu!

un L’Hrs’rornn D’Hiionorx. j ’ ADRAMYTTIUM , Vqu Atramyttiurn. J’ai toujours mis Atramyttium , parce qu’on trouve ce mot écrit de la forte, non-feulement dans la nouvelle édition d’Hé- radote , mais encore dans (r) 8: fou Scho- liafie, 8: en plufieurs palfages de Strabon , qu’on pourra trouver au moyen de l’index de cet Auteur. ÀDRIAS, ou Adria, étoit une ville d’Italie, fituée dans le pays que nous appelions aujourd’hui le Poléfin de Revigo. Les Latins l’appelloient Atria. Elle étoit fur le Tartarus ou Atrianus , riviere qui cit entre l’Athéfis (aujourd’hui l’Adige) 85 le bras nord de l’Eridan ou le Pô. On dit qu’elle a donné fou nom à tout le bras de mer, que l’on a appelle mer ou golfe Adriatique , ou fimplement Adrias. Il n’ya plus que quelques telles de cette grande ville: elle aété fi ravagée par les inonda- rions , qu’elle n’ait plus guèrehabitée que par des Pêcheurs. ADRIATIQUE (la mer) cil le bras de mer qui baigne cette partie de l’ltalie, qui s’étend du nord au fud-efi: c’efl: aujourd’hui le golfe de Venife. Cette mer s’appelloit. anciennement mer Cronicnne, c’efi-à-dire, mer de Cronos, " ou Saturne, parce que Saturne en avoit habité les côtes. ADYRMACHIDES , Peuple de Libye, qui s’étend depuis l’Egypte jufqu’au port de Plunos, à l’ouefi: des villes deMarea 8c d’Apis. Herodot. Lib. IV. 5’. CLXVIII. :ÆA, ville de la Colchide, fituée fur le Phafe, vers les (z) embouchures de l’Hippos 8c du Cyanéos, deux grandes riyieres quiviennent de difiérens côtés , -( l’Hippos du nord, 8c le Cyanéos du ’fud) 8: qui fe déchargent dans le Phafe. Pline place cette ville à quinze milles de la mer , &le Géographe Étienne de Byzance , à. trois cens fiades. Le récit d’Apollonius de Rhodes (3) prouve que Pline a raifon. Cette ville étoit fi célèbre qu’elle donnoit

(1) Thucyd. Lib. v. s. I. (a) Pu... Lib. v1. cap. 1v. (g) Apollon. Rhod. Lib. HI. verf. au."

(0’ Tutu uiioonarnr’qun fou nom à toute la Colchide. Son territoire abondoit en mines d’or , d’argem 8: d’autres métaux s ce qui donna occafion au voyage que fit Phrixus en Colchide , 8c enfuit: àl’expédition de Jafon. V . ÆGA, ville delapre.’qu’ifle de Pallene, la derniere des places qui font fur le golfe Toronéen, 8c peu éloignée du promontoire Canaihum. Herod. Lib. 711.5. CXXIII. . ÆGALEOS, montagne (x) de l’Artique, fur la côte, vis-à-vis de Salamiue. C’était du pied de cette montagne que Xerxès, anis fur un trône dont (a) les pieds étoient d’argent, regardoit le combat naval de Salamine. Ce trône fut furnommé le Prifonnier; car les ’Arhé- miens s’en faifirent, à: on le mit dans le Parthénon, ou temple de Minerve; c’eft aujourd’hui Mante de San Nicole. . ÆGÉES , ( A173." ). ville de l’Eolie , limée dans le terri- toire de Myrine, au-deii’us de Cyme 85 au milieu des terres.ÆGES, ville de4 l’Achaîe dans le Péloponnefe, fituée fur le golfe de Corinthe, à. l’embouchure du Crathis. Du temps de Paufania’s (3) ce n’était plus qu’une bour- gade défertes elle l’étoit déjà du temps de Strabon (4) s les lehéens en avoient tranfporté les Habitans à (5) Ægire., . ÆGESTÆENS , Habitans d’Ægefie. - ÆGESTE étoit une ville fituée à l’eft très-peu nord d’Eryx, fur la petite riviere du Scamandre, dans les terres. Elle avoit néanmoins un port que Ptolémée (6) appelle Emporium Segejlanorum. Strabon (7) en parle

(ml-lérodot. Lib. VIH. 5. XC. (a) .Harpocr. voc. Agyugâruç N"... (a) Paufan. Arcadie. five Lib. VIH. cap. KV. pag. 63:. (4.) Strab. Lib. VIH. pag. 593. A. (s) Id. ibid. pag. 59:..A. (6) Ptolem. Lib. HI. cap. 1V. pag. 73. (7) Strab. Lib. V1. p33. au. A.

on" L’Hrsrornn b’Hfiaonor’L a! suffi: Thucydides (r) 85(1) Diodore de Sicile regardent cette ville comme une ville maritime , puifqu’ils parlent d’une navigation à Ægefie. En effet , quoique fituée dans les terres , elle n’était pas éloignée de. la mer , avec laquelle elle avoit une communication par le moyen de fa petite riviere. Le nom d’Ægefte fut donné à cette ville par Ægel’tus , qui , felon Strabon ,- pailoit pour un de fes Fondateurs. Cicéron dit (3) qu’elle fut bâtie par Énée , 8: F efius (4) ajoute que ce Héros en donna le gou- vernement à Ægeflus , de qui elle prit le nom d’Ægefla: cependant Virgile (5) dit qu’Enée trouva en Sicile Aceltes , qui étoit Dardanien d’origine , 8: que ce fut-cet Acelies qui fonda la ville d’Acefle, qui cit la même qu’Ægefie. .V oyez fur ce panage de Virgile l’ExcurjI r du favantôc ingénieux M. Heyne. I Les Latins ajouterent une S devantle mot Egefla , afin que ce nom ne fût pas de mauvais augure, ne (6) obficno flamine appellaretur. Cette ville n’exifle plus. ’ ÆGILIA, petite iile que le Géographe (7) Étienne met entre l’iile de Crete 8: celle de Cythere, à difiance prefqu’égale de l’une 8: de l’autre. Mais Pline qui la nomme Æglia , ou, félon une autre leçon , Ægila, la rapproche (8) plus de l’ille de Cythere , que de celle de Crete, puifqu’il la met à quinze milles de la premiere , 8e " à vingt-cinq de la féconde. Elle appartenoit autrefois aux Styréens; on la nomme aujourd’hui Cérigotto. ÆGILIES. C’efi: un lieu du territoire d’Erétrie, dans rifle d’Eubée, fur la côte. Herod. Lib. V1. 5. CI.

(r) Thucyd. Lib. VI. 5. XLVI. pag. 407. (1.) DiodenSicul. Lib. X11 I. S. V1. pag. 545.. (3) Citer. in Vert. 1V. ç. XXXIII. (4.) Feilus, vote. Segefia. pag. 499. (5) Virgil. Æneid. Lib. V. verf. 7x8. (6)1’eliur, voc. Segefla. pag. soc. (7) Steph. Byzant. voc. (I) Pliu. Lib. IV. cap. KIL 13.3. au:

a: d’un! chourinons ÆGIPODES , ou Hommes aux pieds de chevres , hao’ bitoient au-defius des Argippéens, des montagnes inac- combles. KM. Lib. 1V. 5. XXV. Voyez ma note 44

ÆGIRE , ville de l’Achaîe , dans le Peloponnefe , [un lafil: côte du golfe ce Corinthiaque livre. , au nordcouefi de Pellene,j à l’efi du fleuve Crathis. ÆGIROUSA , ville d’Eolie,’dont on ne fait pas la fituation. ÆGIUM , villede l’Achaïe dans le Peloponnefe , fur le golfe de Corinthe, à foixante Rades (t) du port Erinéen [du figuier fauvage) en côtoyant le rivage, mais à quarante feulement par terre-5’ à. quarante Rades des ruines (z) deRhypes , 8c a la même diliance d’Hélice (3)5 le (4) Phœnix 8c le Méganitas, qui fe jettent dans la mer, traverfent (on territoire. Ily avoit dans cette ville plufieurs (5) temples 8: autres lieux confacre’s aux Dieux, avec de très-bellesflatues en marbre 8: en bronze. Parmi , ces temples, on remarquoit celui de (6; Jupiter Ho,- magyrien (qui raflernble); il fut ainii’ nommé, parce que ce fut en ce lieu qu’Agamemnon afl’embla les prias icipaux de la Grece , afin de délibérer avec eux fur la maniere dont il falloit attaquer Priam. Les Etats Géuéc taux des Achéens s’ail’embloient encore du temps de Palh’ fanias (7) en cette ville, ou plutôt à. Ænariurn (8» lieu confacré à Jupiter dans fou territoire , de même que le .Coufeil des Amphiâyons fe tenoit aux Thermopyles 8: à

(r) Paufau. Acbaîc. five Lib. VIL cap. un. pag. su. (a) Id. ibid. cap. XXIII. pag. 58:. (a) Id. ibid. cap. XXIV. pag. 5:5. 14.) Id. ibid. cap. XXIII. p. su. . (s) Id. ibid. cap. XXlII. pag. in. 5:1, 6:64 (6) Id. ibid. cap. XXIV. pag. 584,. (7) Id. ibid. pag. sis. mg P.

ou L’Hrsroutx n’Hinono’ru. si Delphes. Elle devoit être confidérable , puifqu’elle étoit formée de fept (r ) bourgades qu’on y avoit réunies. M. d’Auville penfe que c’efi Vofiitza. ÆGLES. Si ces Peuples font les mêmes que ceux que le Géographe Étienne nomme Ægeles , il faut les placet fur les frontieres de la Médie du côté du pays des Baflriens. EGOS-POTAMOS , petit fleuve , avec (a) une ville 8c une rade de même nom , vers le milieu de la côte de la Cherfonefe de Thrace fur l’Hellefpont , entre Selle (ad, 8c Callipolis nord. Ce font deux mots grecs qui fignifient riviere de la chevre, à? , 1173:, capræ , In’apdt. fluvius. Ce lieu (3) devint fameux par le combat des Athé- niens 8c des Lacédémoniens , ou la déroute des Athê-Z niens fut fi grande qu’il leur en coûta leurs biens 8: , leur liberté. L’Abbé Gédoyu l’appelle EgepOtarne (4), 8e il ajoute en note, que c’en une ville de l’Hellei’pont, contrée de Myfie, dans l’Afie mineure. Voilà bien des

”abfurdités ÆNIA , ville dela enCroilæa, peu contrée de de mots. la Macédoine": ’ elle étoit fituée fur le bord nord-cil: du golfe Therméen, dans un terroir fertile , à quinze milles cit-fud (5) de Therme, 8: àgl’oppofite de Pydna. Herorl. Lib. VIL Ç. CXXIII. ÆNIANES , Peuples qui habitoientla partie de la Theiï I 1I’aliotide la plus méridionale , qui s’enfonce dans la Grece, entre les oueit 8c la Trachinie en. Ils étoient entre le mont Othrys nord 8: le mont Œta fud , autour du Sperchius qui traverfe leur pays pour aller le jetter dans le golfe Maliaque. Ils étoient autrefois limés vers le W (I) Strab. Lib. VIH. p. 119. B.

(a) l’aurait. Stephan. Eliacor. poil. five Lib. 8711m. V1. cap. HI. p13. ,460i X (a) Paufanias traduit par Gédoyn. Tom. Il. p33. ne, In Tir. Un Lib. 31H. un x.

1:4 TABLE GÉOGRAPHIQUE Dation (r) se le mont Oifa,aVec les Perrhæbes criqua eaux , d’où ayant été chafiés fans doute par les Lapithes dans le même temps qu’ils (a) chailerent les Perrhæbes, ils allerent habiter différens cantons; par exemple dans ’ le voifinagc des Etoliens ’en Epire , au nord des Etoliens &autour du Sperchius. Il paroit que ces Peuples n’étoient point compris dans la Thellalie du temps d’Hérodote, , puifqu’il les dil’tinguedes ThelIaliens. . ÆNOS, Ville de Thrace, fituée au bord cil de l’em- bouchurevde’ l’Hebre , fur un petit golfe de la mer Egée. Cu a dit mal à propos qu’elle avoit été bâtie par Énée, pluifqu’on lit dans Homere qu’elle envoya (3) des troupes auxiliaires à Troie , fous la conduite de Piros , fils dîmbrafos. Elle exiltoit même des leftemps d’Hercules; par , felou.(4) Apollodore , ce Héros alla de Troie à I flues, ou il fut reçu par Poltys , frere de Sarpédon , Loi de Thrace. Elle avoit été appellée Poltyrnbria , ou Plutôt Poltyobria, comme le dit (5).Apollodore , delta r à-dire , ville dePoltys: brio (6) dans l’ancienne langue des T htaces fignifioit ville. Callimaque 8: Eupho- arion difent (7)-qu’elle prit fou nom d’un des compa. gnons d’Ulyil’e qui .y fut; enterré. Prêssd’Ænos étoit le ftombeau de Polydore, qui avoit été tuépar Polymeflor,

Les Grecs ont diitingué Ænos d’avec Æneia ou Ænea; lesRoi Latins au de contraire ce les ont pays. confondues. . t l Cette vill’evs’appelle aujourd’hui Eno , 8: le« petit golfe fur lequel elle eli bâtie, golfe d’Eno. Ce golfe fait partie du golfe Mélas. h i (r) Strab. Lib. I... pag. les. y (a) Id. Lib. 1X. pag. 67x. (a) Homeri Iliad. Lib. 1V. yerf. ne; (4) Apollodor. Lib. Il. cap. V. 5. 1X. pag. tu. (5) Stéphan. Bizanr. voc.A’mr. ’ . (6) Strab. Lib. VIL. pag. 491. C. (7) 8min Comment. in Virg. En. Lib. m. vert tu a. , I

on L’HISTOIR! n’Hgtnono’rn. a; ’ÆNYRES , canton ou lieu de l’ifle de Thafos , qu’Hén fychius (r) nomme Ænnyres avec deux n, 8c non Amvpu, comme le prétend la Martiniere, dans l’on Diétionnairo Géographique. Le même Aureur nomme aufli ce lieu Enrrien: , dont il fait un Peuple, qui s’empara de l’iile de , Thafos. Ily avoit des ruines très-riches entre ce lieu 8a , Çœnyres. V ÆOLIDE, Voyez Eolide. ’AGATHYRSES. (les) CesPeuples habitoient au nord-. outil des Scythes; c’étaient du côté de l’ouefl; les pre-t miers Peuples qui bornoient la Scythie vers le nord. Ils» avoient pris. vraifemblablemeut leur nom (a) d’Agathyrd

fus’ AGBATANES, , fils Ville d’Hercules. capitale de la Médie, fondée * par Déjocês , premier Roi des Medés. Les Rois de Perfe y faifoient leur réfidence pendant l’été , à caufe de la frai; cireur de l’air. Diodore de Sicile (3) la met à douze Rade: du mont Oronte , dans une plaine , .8: Ptolémée la place. à peu près de même. M. d’Auville prétend qu’on l’appelle aétuellement Hamedan: on écrit aufiî ce nom Amadan. Il y avoit deux Agbatanes dans l’Afie: l’une dans la. Syrie, 8c l’autre dans la Médie. On la nomme commua nément Ecbatanes. ,-AGBATANES de Syrie. Cette Ville, ainfi nommée; pour la dillinguerde l’Agbatanes de Médie , étoit limée (4). au pied du Mont-.Carmel, du côté de Ptolémaîs. Ce fut en cette ville que mourut Cambyfes, en allant de I’Egypte à Sufes. , , ü , Ç ’ , ’ ’ ’Etienne de Byzance dit que c’était une petite ville de. Syrie. Ce GÉÊgra be l’écrit Agbatanes, ainfi qu’Hérodote. AGLAU . ( ieu confacré à) Il était dans l’enceinte. même de la citadelle d’Athenes , 8c derriere l’endroit par "(1)Hei’ych. voc. a. and... un. v " ’ i la) Herod. Lib. 1V.) 9. X. (a) Diodot. Sicul. Lib. u. ç. au". p.3. une». max. m. un hi Lib. Yo F12: fixe 88;. lib I

ne Tant. a ctoenkrnrqu’n où l’on y montoir. Ce lieu étoit très-efcarpé. Ce En: cependant par-là que les Perfes monterent à l’Acropolis, ou Citadelle. r AGORA. Cette Ville devoit être entre Cardîa a: Paélye , mais au-deffous 8c plus à l’efl , comme le: prouve (1) la marche de l’armée de Xerxès. Je ne vois pas ce qui a pu déterminer M, d’Anville à placer dans fa carte de l’Afie mineure cette ville dans la Cherfo- nefe. Il cil: certain qu’Agora n’éroit pas dans la Cher,- lbnefe , car Démofihenes dit (a) (a Les limites de la Cher- t a foncfe ne (ont pas Agora; mais l’autel de Jupiter n Orios (proreâeur des limites) entre Leucé Aâé 8c a Ptèlée ». Si Agora eut été en dedans de la Cherfonefe,’ Il performe n’aurait pu dire que cette ville fervoit de horneà la Cherfonefe; 8: fi performe ne l’avoit avancé, Démoflhenes n’auroit pas fait cette réflexion. l . . AGRIANÈS, (1’) riviera de Thrace , qui coule d’abord du nord au fud; puis tournant vers l’ouell après avoir reçu le Contadefdus , il va de l’en à l’oueft fe jetter dans* l’Hebre, un peu au-deifous du coude que fait l’Hebre pour couler du nord au fud. On le nomme à préfen: Ergcne.AGRIANÈS (les) I étoient ’ l des. I Peuples de Thrace , qui habitoient vraifemblable’meht vers le fleuve appellê EAgrianès. ny a apparence , ou que le fleuve avoit pris’ fion nom de ce Peuple, ou que ce Peuple avoit pris [on

AGRIGENTE , Ville de Sicile , fur le mont Acragas, ànom dix-huit (3) Radesdu de lafleuve. mer. Elle cil arrofée -au fuelA par l’Acragas , qui dorme fou nom à la Ville; car c’efi’ ainfi qu’elle et! appellée par les Grecs; à l’ouefi par

(I) HerodOt. Lib. VIL f. LV111. ,0) Demoflh. de Halonefo. pu. sa. regm. 4.5” 13) Polyb.v mtptl l’Hypfasc à Lib. Il, la]. "a. 4

on L’Hrsrornn D’HÉRODOTE. r7 l’liypfas. Sa Citadelle el’t à l’orient d’été. Strabon dit (r) que c’était une colonie Ioniene. Il me paroit qu’il fe trompes car on parloit Doricn en cette Ville; d’ailleurs Thucydides, Auteur exaôt , allure (z) qu’elle fut fondée parles Habitans de Géla, qui avoient été eux-mêmes fondés par Antiphémus de Rhodes 85 Entimus de Crete. Cc témoignage cil confirmé par (3) Polybe, qui nous apprend que c’étoit une colonie des Rhodiens. Cette Ville étoit de la plus grande magnificence, 8: indépen- dament de ce qu’en difent Polybe 85(4) Diodore de Sicile , fes ruines l’atteflent encore (5) à préfent. On la nommeAGYLLEENS, GirHabitants enti. d’Agylle », Ville - der Tyrrhénie. Ce nomlui fut donné par lesPélafges (6) fes fondateurs. Elle s’appelloit aufii Cére’ St Cérété , 8c elle donna fan nom à la petite riviere Cérétane , fur le bord occidental de laquelle elle étoit limée, près de la côte fud du lac Sabaius ou Sabatinus , aujourd’hui lac de Bracciano , à l’oueil un peu fud des fept montagnes de Rome, i l’oueft 8: peu loin de l’embouchure du Tibre. Du temps de Strabon elle étoit déjà fortdéchue de fort ancienne fplendeur. Elle conferve encore aujourd’hui le nom de Géré dans celui de Cctvetere,( nOm abrégé de Cere vetere , qui veut dire la vieille Géré , l’ancienne Géré. ALABANDES , Ville de Carie , fituée à l’eft très-peu .nord de Milet, dans le milieu des terres, entre des cô- tcaux où l’on voit une prodigieufe quantité de fcorpionss ce qui donna lieu à (7) Apollonius Malacus de la comparer

(x) Strab. Lib. V1. pas. 447. C.’ (a) Thucyd. Lib. V1. 5.1V.

(a) Diodore Polyb. Sicul. Lib. loco X111. 5.laudnro. DIX!!! 6c feq. pag. I 301 8c Ibq. (S) Dorvillîi Sicula. pas. 9: - toi. (6) Dionyf. Halle. Ann Rem. Lib. 1.- v5. XI. pag. t6. StrabJJb. V. (7) Strab. Lib. 11V. pep 975 a: 916. . - PIS-Tom. 337. VIL " .3

’18 Tutti: otocnarnroun à un âne chargé de feerpions. Elle porte le nom de (on fondateur (1) Alabandos, fils de Car 8: de Callirrhoé. On croiroit qu’il y a eu en Carie deux Villes de ce nom 5 mais voyez (a) Holflénius. y , ALALIE , Ville de l’iile de Cyrne ou Corfe, fondée (3) par les Phocéens vingt ans avant qu’ils abandonnai-en: leur Ville, c’èfl-à-dire , environ l’an 4152. de la Pér. Jul. 562. ans avant l’Ere vulgaire. Elle e11 limée vers le milieu de la côte cil (4.) près de l’embouchure du fleuve Rho- tanus , à quarante milles de (5) Mariana. Diodore de Si- cile (6)1a nomme Calaris 5 mais cette Ville n’exifie qu’en Sardaigne. C’efl fûrement une faute de Copine , qu’on ne doit "pas imputer à. cet Hii’corie’n. Il faut lire Kari... avec (7) Cluvier. Les Auteurs Latins l’appellent toujours Aléria , 8C Ptolémée (8) AÀIPIIE. KIÀOH’Co CetteVille fut détruite (9) par L. Cornel. Scipion , dans la premiere guerre Punique. Sylla y envoya une Colonie 85 la rétablit. Civirà’telr (ne) huée: (Corfiea) XXXIII de r .Calanias: Marianam; à Gaïa Mario dedaâ’am, Aleriam Il Diamant Jylla. De-là vient quePtolémée lui donne (r l) de nom d’Aléria Colonia. Cette Ville cil aâuellement clé- truite , 8e il n’en relie plus que quelques maifons avec l’Eglii’e. Le Rhoranus, fur le bord duquel nous avons remarqué qu’elle cit limée, s’appelle aujourd’hui Tavi- guano. La Martinicre a eu tort d’avancer , au mot Rho-

(a)(r) Holllenîi Stephan.Byzant. net: in Stephan. Byzant. - pag. u. col. a. , (;) Hetod. Lib. I. Ç. CLXV. (4.) Ptolem. Lib. Il]. cap. Il. pag. 7;. (f) Verera Romanorum itinéra. pag. 8:. (a) Diodor. Sicul. Lib. V. 9. Xlll. p33. 340. (7) Çluver. Il. Sicil. Antiq. pas. 397. . (B) Ptolem. loco landau). è (je)(a) Plin. Florin. Hifi. natur. Lib. Lib. 1H. Il. cap. gap. V1. p35. Il. m. lin.r l et; T ï (Il) Ptolcm. Gcograph. lute landau. A

ne L’Htsrotnn D’Hrlnooore. r, tannin , que Ptolémée nommoit cette Ville Valeria Colonia. ALARODIENS, (les) Peuples de l’Afie qui habitoient vers le (r) Pont-Enfin , entre les Sapires 8: les Matie’niens fuel-cil , 8c les Colchidiens nord. Hérodote les fuppofe Voiiîns. ALAZONS. (les) Ils étoient au-dellus des Callipides. La fontaine amere, Exampée (a), qui communique l’amertume de fes eaux à l’Hypanis, cil: vers leurs fron- tieres 8: celles des Callipides. ’ ALEA, Ville d’Arcadie, ou (3) Minerve avoit un

ALÉIENE , (la plaine) plaine de la Cilicie, limée vers leTemple. fleuve Pyramus, qui la coupe en- deux , au nord de Malins, entre le mont Taurus nord 8: la côte de la Méditerranée , plus près de la côte que du mont Taurus . entre le Cydnos 8e le Sinaros, deux fleuves de laCilicie. On fumommoit cette plaine , Ale’ïene , ou du mot Grec tu»... , ferre), parce que Bellérophon y erra long-temps; ou de l’alpha privatif, 85 de min. , grain , marlin: , parce qu’elle ne produiroit point de moflions; ou d’une Ville appellée Alé. La premiere étymologie le prouve par le vers 2.01 du V1. Livre de l’Iliade , fur lequel on peut confulter le Scholiafie. ’ i ALOPECES, (les) bourg de l’Attiqtre , près de Cy- nofarges , à onze (4) ou douze ilades d’Athenes. On voyoit en ce lieu, près du Temple d’Hercules ’ cil: dans le Cynofatges, le tombeau (5) d’Anchimolius , que les Lacédémoniens avoient envoyé pour délivrer Athenes de la tyrannie des Pifillratides. Ce bourg (6)

(r) Stephen. 8mm. (a) Solini Polyh. cap. 11V. pag. ne. ’ (a) Paufan. Arcad. live Lib. V111. cap. HUI. pag. 64.2.. (4,) Æfthin. contra Timarcb. pas. :75. B. ex édit. W015i. m Helrodor. Lib. v. ç. thv. I - 16’) Herychius au me; A)...» Il Exportation ne me: Annuel, p. t r;

no Tanne 6306349111an étoit de la tribu Antiochide. Il étoit remarquable par la naiifance d’Ariflides 8: de Socrates. Je croirois qu’il. étoit un peu au-delà de l’lliifus, par rapport à Athenes. Le commencement de l’Axiochus, attribué à Efchincs le. Socratique, me le perfuade. a Etant (r) forti, fait-il dire a à Socrates, pour me rendre à. Cynofarges, lorfque je a fus fur les bords de l’lliiTus , j’entendis , n 8re. Or Cy-- nofargcs étoitiprès des Alopeces. ALOS, Ville d’Achaïe, à l’extrémité (a) du mon: Othrys, éloignée de foixante liardes d’Itone , de (3) cent dix de Ptéléum , vers la côte du golfe Maliaque. ALPENES , ou Alpcne , Métropole des Locriens Epic- némidiens , fur le bord fud du Phœnix , à l’efl: de Tra- chis 8c au-deilus des Thermopyles 8: d’Anrhele. Le. panage des Thermopyles cil en ces lieux fi étroit (qu’il ne peuty palier qu’une voiture de front.’Herod. Lib. VIL 5.CLXXVI, CLXXVII, CCXVI G CCXXIXZ ALPIS , riviere au-deil’us des Ombriques, coule vers. . le nord 8: fe jette dans l’Ifi:er.. AMATHONTE, Ville de Cypre , fituée vers le milieu de la (4.) côte fud, ou vers la partie fud-efi de l’Iile. Ama- thonte étoit eoni’acrée à Vénus , ainii que plufieurs autres Villes de la même Ille. Plufieurs Géographes croient qu’Amathonte étoit dans l’endroit où cil aujourd’hui Limiii’o; d’autres affurent que les ruines de cette Ville font éloignées de Limiil’o de plus de fept milles. M. d’An- ville (5) prétend que fan emplacement répond à Lin- mefon antica. AMAZONES , nation de Femmes qui habitoient aux

(l) 5M!" [tu i6 militants ni 7m,uirp [au Ilfà fil Bâti-tir, 45E! ÇUÙ Drink TU, 6:6. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 66h (3) 1d. ibid. p35. 661.. (4) Ptolem. Lib. V. cap. XIV. pag. 157. (5) Géogr. abrép. Tom. Il. pas. in.

on L’Hrsro’rax D’Haaonorrt. en environs du (r) Thermodon , fleuve ’de Cappadoce; elles étoient (r) fort adonnées à la guerre , 8c aux exer- cices du corps; elles vivoient fans hommes; 8c pour avoir des enfans , elles époufoient pour un moment, ou tout au plus pour quelques jours des étrangers. Lorf- qu’elles accouchoient d’un enfant mâle , elles l’envoyoient à [on pere. Si elles accouchoient’d’une fille , elles lui brûloient la mammelle droite, afin qu’elleîfût plus propre à lancer le javelot 8: à fe fervir de l’arc. 8c que for! bras droit devînt plus robufie en profitant de la nour- riture deftinée à accroître la partie retranchée: c’efi pour cela qu’on les appelloit Amazones , mot Grec , qui lignifie 12m: mammelle. Elles fonderent un empire dans l’Afie mineure , autour du Thermodon 8C le long de la côte fud du Pont-Euxin. Vaincues par les. Grecs fur le Thermodon , pluiieurs d’entr’elles allerent s’établir au- delà du Tanaïs. Thémifcyre ,. Ville fituée dans la Cap- padoce près du Thermodon, étoit la Capitale de leur État ; leurs autres places étoient Lycafiia 8c Calybia: ces trois Villes étoient fituées vers la. plaine de Doias ou Docas. Smyrne , Thyatire, Magnéfiev, pai’fent pour avoir été fondées par ces Héroïnes. . Il y avoit des Amazones en Mie, non-feulement fur le Thermodon , mais encore entre lerPont-Euxin 8c la mer Cafpiene, vers le Caucafesnily en avoit ,auili en Afrique ou Libye, qui étoient plus anciennes que celles de l’Afie , felon- (3) Diodore de Sicile. Entre les Anciens, Strabon nie (4) quîilyvait jamais eu des Amazones; d’autres veulent qu’il y en ait en: Diodore de Sicile cil (5) de ce fentiment; Penthéfilée,

" (x) Herod.’ Lib. Il. 9. XXVH. (a) Strah. Lib. X1. pag. 769 St 77.. (a) Diodor. Sicul. Lib. 111.5- L11. pag. no. (4) Strab. loco laudato. tu Diodorâicul. locoiaudato,’ar Lib.II.9.XI.V,XLVJ. p. r 56,157. r sa. B 3

a: TABLE GÉOGRAPHIQUE dit-il , Reine des Amazones , alla au fec’ours des Troyens alliégéss elle fut tuée par Achilles , St depuis ce temps-là la nation des Amazones diminua , 8c peu-à-peu s’étei- gnit; c’eil ce qui fait que dans les derniers temps quel- ques Auteurs ont cru que tout ce qu’on en avoit dit anciennement n’étoit qu’une fable. Les Amazones de (r) Libye fubfiiioient long-temps avant la guerre de Troie, 85 cette nation s’éteignit pluiieurs générations avant Cette guerre I: celles de l’Afie près du Thermodon le difiinguerent quelques générations avant la guerre de Troie, 8c on leur attribua une partie des exploits des Amazones Libyques qu’on avoit , pour ainfi dire , oubliées. Entre les Modernes, M. Dacier dit dans l’es notes (a) fur Plutarque, qu’il n’y a rien de plus fabuleux que l’hifioire des Amazones. AMMON , Ville de,Libye , à douze. journées (3) de Memphis, célèbre par un Temple 8c un oracle de Ju- piter. Le territoire de cette Ville étoit d’autant plus agréable, qu’on ne voyoit au»delà que des plaines fa- bloneufes.Abulfeda (4) la nommeVach, ou avec l’article Alvach. Il dit qu’on y voit des rivietes, des eaux chaudes d’une odeur puante, des palmiers, des camv’ pagnes bien cultivées 8: beaucoup de chofes admirables. AMPÉ , ou Ampis , Ville lituée fur la mer Erythrée , à l’endroit ou le Tigre fe jette dans cette mer. lierai.

AMPELOS , Promontçire du golfe Toronéen , ou Lib.Toronaïque. Il cit à Vl’extrémité I. de la prefqu’lfle5. ,XX. à l’en- , . trée du golfe Singitique. Il s’appelle aujourd’hui Capo Xacro. Hervdor. Lib. VIL 5. CXXII.

l ,4 (UDlodor. Sicul. pag. ne. ’ "(2) Tradua. de Plutarque. Tom. I. pag. 78. Edit. d’Hollande. (3) Plie. Lib. V. cap. 1X. pag. :54. l (4) Abulfed: Deftript. Ægypti, Goettingæ. inti. ire”.

x

X on L’Hurornn D’Hhonora. 23’ .mrmctE , Ville de la Phocide, au nord du Cé- phife 8e de Delphes , au fud un peu ouell de Lilza, dont elle étoit éloignée (r) de foixante. Rades. Elle étoit à (a) quinze fiades de Téthronium 8: à’quatreq vingts de Drymos. Il y avoit dans cette Ville un Temple de Bacchus. Ce Dieu enfeignoit en fouge aux malades les remedes qui pouvoient les guérir. Le Prêtre qui delTervoit le Temple avoit le don de prédire l’avenir. Paufanias la nomme Amphiclée; on lui (3) donna aulii le nom d’Ophiteia, dont on raconte aiufi l’origine. Un homme riche 8e paillant, qui craignoit que les ennemis ne dreITaIl’ent des embûches à fou fils qui étoit encore enfant, le mit dans une corbeille, 8c le cacha dans un endroit du territoire d’Amphicée, ou il croyoit qu’il feroit genlfûreté. Il vint un loup pour dévorer l’enfant. mais un fort ferpent s’entortillant autour de la corbeille, le défendit. Le pete arriva dans ce mo- ment. 8c croyant que. le ferpent en vouloit à [on fils, il lança un dard, qui du même coup tua le ferpent 8c l’enfant. Les Bergers de ce canton lui ayant dit que le ferpent, qu’il venoit de tuer, étoit le bienfaiâeur 8c le gardien de [on fils, il alluma un bûcher 8: y brûla. V le ferpent 8.: l’enfant, Cette Ville fut donc nommée Ophiteia , du mot Grec le", qui lignifie ferpent. AMPHIPOLIS , Ville limée fur le Strymon, entre la Macédoine 8c la Thrace, 8c bâtie en un lieu ou étoit. auparavant la ville des Neuf-Voies (a). La plupart des anciens Auteurs la mettent dans (5) l’Edonie , 8: quelques -uns en (6) Thrace.

(r) Paul’an. Phocie. five Lib. X. cap. XXXHI. p35. tu. (a) Id. ibid. pag. 884.. (a) Id. me». (a) Audroriou apud Harpocrationem voc. diminue. p. la. (s) Hérod. Lib. V. s. CXXVI. Lib. V11. 9. (3.1V. (5l Harpoçrar. loco hurlante. B 4

’24 Tante escorta-nu que Les Athéniens envoyerent (I) une colonie fous. la. conduite d’Agnon, fils de Nicias, qui en chalfa les Edoniens , 48e y bâtit la ville d’Amphipolis. Ce. mot lignifie ville entourée de tous côtés , d’âpoa’, autour, 8c ’0’Àlf, Ville. Elle futp ainli nommée , parce que le fleuve Strymon l’environnoit prefque de tous côtés. On la nomma aufli (z) Acra, 8c ville de Mars. Son nom moderne e11 Iambolz’. . AMPHISSA étoit limée au-dell’us de la plaine de Cril’a , dans le pays des Locriens Ozoles , environ à cent vingt JIi’ades nord-oueii de( 3) Delphes. C’eli aujourd’hui Salona : elle n’eli pas immédiatement fur le golfe de Lépante, mais dans les terres à l’efl: du golfe , fur une petite rio viere qu’on nomme aujourd’hui Potamo Salonitico. On lui avoit donné le nom (4) d’Amphill’a, parce qu’elle étoit environnée de montagnes; il vient, fuivant (5) Paufanias; d’Amphill’a, fille de Macareus, petite-fille d’Eole , qui fut aimée d’Apollon. AMPRACIATES, (les) étoient les habitans d’Am- n pracie 8c de l’on territoire. Ils étoient originaires de Corinthe. 1’qu Ampracie. AMPRACIE, ou Ambracie, Ville d’Epire , lituée près d’un golfe qu’on appelloit Ambracien. Les Anciens va- rient fur le nom de la contrée où étoit cette Ville. Le Géographe Étienne 8: (6) Paufanias la placent dans la Thefprotic, d’autres dans la Molollie. Ils la mettent tous à-peu-prês dans la même lituation 8:. dans le même lieu, ou la même contrée: mais les uns attri- buent cette contrée à la Thel’protie, les autres à la Mololiie, parce que l’étendue de ces deux pays ou

(r) Thucyd. Lib. 1v. s. C11. (a) Harpocrat. a) Paulina Phoeic. live Lib. X. cap. XXXVIII. pag. 895. (a) Stephen. Byzanr. (S) Paufan. pag. l96. (6) Paufan. Eliac. I. live Lib. V. cap. XXIII. pag. en. .

1m ’L’Hrs-rornu ’n’HÉuonoru. a; petites Provinces a été différente en différens temps. Ambracie étoit (1) à l’ell de l’embouchure de l’Arachthus , petit fleuve qui le jette" dans le golfe Ambraciens car p Ptolémée avançant de l’ouell à l’eii, place en premier lieu l’embouchure de ce fleuve près la Ville. Tite-Live , Lib. XXXVIII. cap. 1V, dit qu’elle cil: au pied d’une colline allez roide, nommée Perrauthès; elle a à l’oueli l’Aréthon: fa Citadelle eli à l’eli fur la colline; elle avoit un port que les Latins ont nommé Ambmciœ parias. Ambracie (a) étoit une colonie des Corinthiens. Elle avoit pris l’on (3) nom d’Ambrax, fils de Thefn protos , 8c petit-fils de Lycaon; ou d’Ambracia , fils d’Augeas , ou Augias, &c. Le ’fieuve Aréthon a donné le nom d’Arta a une Ville limée un peu plus haut que l’ancienne lville d’Ampracie. Le golfe d’Ambracie a trois cens llades de la mer a l’on extrémité, félon (a) Polybe. Il n’a pas tout-à-fait cinq liades de largeur à fou embouchure; mais lorfqu’il avance dans les terres, il en a cent: on l’appelle aujourd’hui golfe d’Arta. ANACTORIENS, habitans d’Anaélorium 85’ de l’on

ANACTORIUM , Ville (5) d’Epire , lituée fur le bord territoire.fini 8c (6)- vers l’embouchure du golfe d’Ampracie, a t dans (7) une péninfule, 8: dans la partie nord-outil de l’Acarnanie. C’ étoit une colonie (8) des Corinthiens. (l) Ptolem. Lib. 111. cap. XlV. pag. 9;. l j (a) Paulin. loco laudato. Strab. Lib. X. pap. on. Scymni Chii Orbis deltripr. verf. 452.. - . (a) Paufan. loco laudato. (4) Polyb. Lib. 1v. ç. mon. 1,19445." (s) Plin. Lib. 1V. cap. 1. pag. 189. lin. 7. (s) Thucyd. Lib. 1. 9. LV. (7.1 Strab. Lib. X. pag. 69) , 69 3. (a) Eibid. pag. 6’). Paufan.Eliacor prior, live Lib. V. cap. 1111111. PS- 43 7-

:6 TABLE ciloena’nrroon" Augulie en tranl’porta les (r) habitans à Nioopolis. On croit que c’eli aujourd’hui Voniïïa. . ANAGYRASIENS , habitans d’Auagyronte, Voyez vAnagyronte. ANAG’YRONTE, Bourgade de l’Attique de la (a) tribu Erechthéide , fur la côte fud , entre Phalere 8e le Promontoire Sunium, à l’ell: du bourg d’Æxone. Elle avoit pris fou nom du Héros Anagyrus, qui renverl’a (3) les mailons de ce bourg , parce que les habituas avoient profané fa chapelle. De-l’a étoit venu le proverbe : J’ébranlerai. Anagyronte, proverbe dont fait mention (4.) ’Ariliophanes; d’autres prétendent qu’il croît dans le ter- ritoire de ce bourg une plante (5) d’une odeur forte 8e défagréable , que l’on nomme Anagyrus (bois puant ), 8c que de cette plante cil: venu le proverbe qui fe dit de ceux qui, en remuant quelque choie, le font beaus coup de mal à eux-mêmes. ’ ANAPHLYSTE, Ville de l’Attique, lituée près de la mer, vers le Promontoire Sunium; elle étoit de la (6) tribu Antiochide; elle avoit un port. Elle a pris l’on nom (7) d’Anaphlyllos, fils de Trœzen , qui vint s’éta. blir dans l’Attique avec Sphettos, l’on frere. Cet ancien bourg s’appelle (8) aujourd’hui Elimos. ANAUA, Ville de Phrygie, limée entre le Marl’yas 8c le Méandre , plus près des fources de ces deux fleuves que de leur confluent, a l’ell: direôt de leur confluent,

(r) Paufan. loco laudato. (z) Harpocrat. voc. Amyvpa’wot, pag. r a. . (a) Zeuobii Adag. Ceut.’11. Proverb. LV.pa;. 4I.Diogeniani Ami . Cent. I. Proverb. XXV. pag. r7l. (4) Arilioph. Lylillr. verl’. 68. (s) Zenobii a: Diogeniani Adag. lotis laudatir. (6) Harpocrat. Steph. Byzant. ’ j (7) Paulin. Coriuth. live Libl Il. cap. lampas. un 8: tu; (a) Méta. de l’Acad. des Inferipr. Tom. V11. Kill- pàg. ne.

ne L’Hrs’rarnu a’HrtnanoTx. 27 fur le chemin de Célénes à Cololl’es, de forte que C5, lénes , Anaua , 8e Cololles font fur la même ligne de l’eli à l’ouelt un peu fud d’Anaua. Il y avoit dans le voiv finage de cette derniere , à l’ouell: un peu fud, un matais Talant. fierai]. Lib. VIL 5. XXX- . ANDROPHAGES, ou Mangeurs d’Hommes. Ces peu- ples habitaient au-delà d’un défert d’une vrille étendue, qui étoit au nord des Scythes Agricoles. C’était une nation particulier: 8c qui n’était nullement Scythe.

Hérodot.. ANDROS, une desLib. Cyclades IV. entre S. l’Eubée XVIII. &Naxos, . éloignée (r) de Gérælle de dix milles 8c détienne-neuf milles de Céos. Elle s’appelloittaulli Cauros, Lalia;, Nonagria , Hydrull’a , 8c .Epagris. Le Géographe Étienne dit qu’elle fut appellée Andros, d’Andras , frere d’Eurymachus, ou frere d’Anius , qui fut pere des Œnotrapes: 8c l’élan (a) Paufanias , ce nom lui fut donné par Andreus , un des (3) Généraux que Rhadao- V manthe rétablit dans cette Ille qui s’était donnée à lui. C’eli: aujourd’hui Andra. " . ,. ANGITAS , riviera qui vient du nord ou nard-en, f jette dans le Strymon par le bord eli de ce fleuve, plus au-deli’us d’Amphipalis ou Neuf-Voies, que cette .Ville n’eli au-dell’us de l’embouchure du Strymon. ANGRUS , (1’) riviere qui fart du pays des Illyriens, coule vers le nord oit nord-cil, palle. par la plaine Tri-v

balliqueANOPÉE, montagne 8c le dejette la Mélide. dans L’Afopus le Brangus. coule . par une ouverture de cette montagne. Hérodor. Lib. V 11’.

ANOPÈE , c’eli le nom d’un l’entier qui s’étendait par 5.le haut d’une CCXVI. montagne de même nom. Il commençoit 4

(r) Plîn. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. (a) Paulin. Phoc. five Lib. X. cap. X111. peg. ne. (3) Diodor. Sicul. Lib. V. S. LXXIX. pas. 395,.

28 TABLE ’GËGGR’APHIQ’U! au fleuve Afope , qui coule par l’ouverture d’une man- tagne entre deux rochers, 8c il linill’oit vers la ville d’Alpenes, qui el’t la premiere Ville de la Lacride, 8e vers les loges des Cercopes. Herod. Lib. VIL pag. 216. ANTANDROS , Ville de la Troade, lituée-aunord- outil d’Adramyttium , fur la côte nord du golfe Adra- zmytténien , au pied (r) d’un mont . nommé Alexandreia , ou l’on dit que Paris, au Alexandre , jugea les trois Déelfes. Alexandreia était une partie dumont Ida, vers :l’oueli. Antandros (a) fut aulli. - nommée ’ Edonis, puis Cime métis , a calife des Cimmériens qui la polléderent environ un liecle. -ANTHELE, Ville ou Bourg près duquel palle l’Afope pour aller le jetter dans la mer , entre le fleuve Phoenix 8c les, Thermopyles , qui l’e trouvent éloignés l’un de l’autre de quinze Rades. Aux environs d’Anthele il y a une plaine allez vafie , oùl’on voit un Temple de Cérès Amphiâyonide , St un autre d’Amphiâyan. Herodor. Lib. VIL 5. CLXXVI à CC. ANTHÉMONTE , c’était un pays qui étoit. dans l’Amphaxitis.-C’ell auliî le nom de laVille capitale de ce canton, laquelle étoit limée fur le Rhéchius , riviere qui vient du nord 8: le jette au fud dans le golfe Ther- .méen. Démolihenes dit que (3) Philippe céda aux Olyn- ithiens cette Ville , que tous les Rois, les prédécell’eurs, avaient confervée . précieul’ement. ANTHÉNÉ, Ville de l’Argolide, dans la Cynurie. ANTHYLLE , Ville d’Egypte , limée près 8c à l’ouel! . du bras Canopique , dans la (4) plaine, au nord un peu

r (r) Strab. Lib. X111. pag. se; a: 904.. (z) Stephau. Byzanr. Plin. Lib. V. cap. IXX.pag. tu. (a) Demolih. Ont. 11. adverl’. Philipp. pag. 46. l’egm.,a4h’ (4) Hercd. Lib. 11. i. XCVH. r

un L’Htsroun n’HÉnonon.’ 29 buelt de Naucratis. Athénéedit (x) que les Égyptiens 8c les Rois de Perle en donnoient le revenu à leur: femmes pour leurs ceintures , in (du: s mais Hérodote dit que c’était pour leur chauflurc, il: 1:70J’fi’l41’ra. ANTICYRE. C’efl: la premiere Ville qu’on trouve fur le golfe Maliaque , en allant de l’Achaïe dans la Mé- lide. Elle cil fituée airez près du mont (En fur le bord nord du fleuve Sperchius, 8: près de fon embouchure; Strabon (a) dit qu’elle étoit furnommée Maüaque , parce qu’elle étoit bâtie fur le golfe de ce nom; il ajoute qu’elle produiroit de l’hellébore beaucoup meilleur que . celui d’Anticyre , Ville de Phocide , &e. Il y avoit en Phocide (3) une ville d’Anticyre , an- ciennement nommée Cyparilfus , aâuellement Afpro- Spitia. Elle étoit fur les bords nord du golfe de Corinthe ,, & une autre Anticyre dans le pays des (4) Louiens

Il y avoit auffi trois ifles de "ce nom. Epizéphytiens.ANTICYRÉENS , habitans d’Anticyre. I ANYSISv, ville d’Egypte dont le nome s’appelloit lnytien: fa fituation efl: inconnue. Je crois que c’en la ville dont il cil: parlé dans (5) Ifaïe fous le nom, de Planes ,1, en négligeant l’afpirale. APARYTES. Ils compofoieut une Satrapie (6) avec les Sattagydes, les Gandariens 8: les Dadices. Ils payoient au Roi de Perle 30° talens. On ne fait ou les placer, parce qu’il n’en cit fait mention dans nul autre Auteur, mais il paraît qu’ils devoient être voifins des Gandariena . 8c des Dadices. Vqu Gandatiens.

(x) Atheu. Deipnofoph. Lib. I. cap. UV. (z) Strab. Lib. 1X. pag. 640. B. (a) Strab. loco laudato. Paul; Phocic. five Lib. X. ICI).XXXVI. 113;. t’a (ç) Strab. Lib. 1X. pag. 663. . (s) Ira. cap. XXX. i. 4. » (6) Hemdot- Lib. m. i. ICI.

goAPHETES Tarn: , (les) cfiocnarnernétoient un lieu fur le (r) golfe de la Magnéfie, nommé Pagafique ou de Pagafes , ou les Ar- gonautes laiilcrent Hercules. Ce lieu étoit près de Pa- gafes, fuivanr (a) Strabon. Mais ce Géographe prétend que ce nom lui fut donné parce que les Argonautes par- tirent de ce lieu pour aller àla conquête de la Toifon d’or. 4 Je ne puis m’empêcher de remarquer une faute lingu- liere du Diâionnaire de la Martiniere. La verfion latine, de Strabon ayant trèsabien rendu ce mot grec 89:14,." par tarare! , qui fignifie chez les Latins la barriere , d’où l’on part aux jeux publics; la Martiniere a dit que Strabon expliquoit ce mot par celui de pnfim. Cette faute a été confervée par le dernier Éditeur, parce que les Libraires ne confidéranr que le lucre , ne s’adreflent prefque tou- jours qu’à des ignorans. . l - Apolloniusdc Rhodes place (3) au contraire les Aphetes dans la Magnéfie , près du tombeau de Dolops , entre le promontoire Sépias 8: Mélibée. On lui donna ce nom, parce que les Argonautes y ayant relâché par un vent eontraire, yféjoumerent deux jours, 82 en partirent le troifieme pour continuer leur navigation. -. Si Apollonius de Rhodes met les Apheres à une grande diflance du lieu où les a placés Hérodote, il s’éloigne encore plus de cet Morien, loquu’il dit qu’Hercules fut abandonné dans (4) la Myfie , près du mont Argari- thonius 8e de l’embouchure du Ciels. . Apollodore (5) s’accorde avec Apollonius, puifqu’il raconte que les Argonautes aborderent en Myfies 8e qu’ils y abandonnerenr Hercules 8: Polyphcme. Mais ilorfqu’il ajoute qu’Hérodote dit (6) quÎHercules ne navigua point

(i) Hcrodot. Lib. VIL 9. CXCIH. (z) Strab. Lib. 1X. pag; e66. A. ’ il) Apollon. Rhod. Lib. I. verf. sas-59:. (a) la. Lib. I. vert: un, un. (ç) Apollod. Lib. l. cap. 1X. ç. XVlll 6: 11X. p35. gr; (6) Id. ibid. s. me pag. sa.

on L’Hrsrornn D’Hûnono’rx. 31 a. tout, 8: qu’il fervir auprès d’Omphale, il cl! évident qu’il le trompe, ou qu’il faut lire Hérodote en la place d’Hérodote. Cet Hérodore avoit écrit un ouvrage en vers , ou en profe fur le voyage des Argonautes , que le Scholiafie d’Apollonius de Rhodes cite fur les vers 7: du premier Livre, 903 du fecond Livre, 5’94 du traie lierne Livre 8c ailleurs. Quant aux Aphetes , Apollodore le contente de dire que c’en un lieu de Theffalie , 8: que Phérécydes rapporte que ce fut en cet endroit qu’Hercules fit abandonné. Il paroit par-là. qu’Hérodote fuit le récit de Phérécydes. Il y avoit deux Auteurs de ce nom; l’un de l’ifle de Syros , 8C l’autre d’Athenes , ou peut-être de fille de Léros , tous deux plus anciens que notre Hilbrien. APHIDNÉENS , Habitans d’Aphidnes. ’ APHIDNES , Ville ou Bourgade de l’Attique , dont on ne fait pas précifément la pofiion , quoique les Géo- aphes modernes larmettent ordinairement vers la côte fud de l’Attique , peu avant dans les terres, à moitié chemin entre Athenes ouefi8t le promontoire Sunium efi. On efl partagé fur la tribu dont elle étoitk Les uns la mettent avec Etienne de Byzance de la Léontide, d’autres avec Harpocration (1) de l’Ægéide. Héfychius la met de la Ptolémaïde , 8: enfin un marbre de Spon de l’Ha- drianide. Elle fut originairement de la tribu Æantide; car Plutarque (a) rapporte qu’Harmodius 8: Arifiogiton , qui étoient de cette tribu, étoient Aphidnéens. Le nombre des tribus ayant varié en différens temps, elle peut avoir pallié fucceflivement en difl’érentes tribus. r APHRODISIAS , (Fille) cit une ifle à l’extrémité du pays des Giligammes. Elle ne doit pas être fort éloignée

duAPHTHIS port de, nome Ménélas. d’Egypte, qu’Hérodore » paroit (3)

(x) Harpocr. voc. emmura. (a) Plutarch. in Syrppof. Lib. I. Quefi. X. pas. en. (a) Herod. Lib. Il. 9. CLXVI. q -

’33 Tunn- GÉOGlRAPEIQU! placer entre les nomes de Bubaftis 8: de Tamis. Sans cette efpece d’autorité, je croirois que ce nome cit le même que le Phthenotès (r) de Ptolémée, dont on a retranché l’article , 8.: que ce Géographe place entre les nomes Métélitès 85 Cabafirês. M. d’Anville lui donne uneAPHYTIS pofition , ville de la. prchu’ifledifférente. de Pallene, fituée . . fur le golfe Toronéen , entre les villes (a) de Pallene 8e de Poridée. Il y avoit (3) à Aphytis un temple de Ju- piter Ammon. Le Géographe Etienne la nomme dphyrl. . Hcrod. Lib. VIL Ç. CXXIII. APIDANOS, riviere de Theffalie dans l’Achaie ou" Phthiotide, fort de la. partie nord du mont 0thrys , au .nord d’Alos. On la rencontre en allant de Gonnos à. Ales; elle coule du fud-efl au nord-oueft , palle près de .Pharfale à l’efi , reçoit-enfuite l’Enipée 8: va (e jetter dans le Pénée, au-deffus de Larilîe. Son nom moderne

J’ai dit qu’elle étoit à l’en de Pharfale , quoique M. d’An- villeefi: l’ait mife àEpideno. l’ouefi, parce que dans cette pofition 1 l’armée de Xerxès l’aurait rencontrée fur fa route. Il cil certain que cette armée trouva fur fa route l’Onochonos ,8: non l’Enipée. Hamel. Lib. VII. 5. CXXIX, CXCV I. APIS, ville d’Egy-pte , limée au fud dire&8t peu loin - de Marée, fur le lac Maréotis. Ce lac communiquoit (4) par unicanal avec la bouche Canopique. L’on ne doit donc pas être furpris que (5) Ptolémée la nomme une i ville maritime. On comptoit (6) d’Apis à Parætoniutn foixante-deux milles, 8: de Parætonium a Alexandrie

deux(r) Prolem. Lib. cens IV. cap. V. pag. milles. m. A (a) Thucyd. Lib. I. 9. LXIV. pag. 4.3. v , (ultrafin. Leçon. five Lib. 1H. cap. XVIII. pas. 1.53 a; a," (4) Plin. Lib. V. cap. X. p25. tss. (5) Ptolem. Geograph. Lib. 1V. cap. V. ’ q (6) Plin. Lib. V. cap. V1. pag. est. - V , , , APOLLONIATES .

ne L’Hrsrornn D’Hfinooorn. 33- ’APOLLONIATES , habitans d’Apollonie 8.: de fou territoire. APOLLQNIE, ville fur le golfe d’lonie, premiere ville d’lllyrîe près d’Epidamne 8: peu éloignée du port d’Oricum. Elle étoit fituée (r) près du pays des Taulan- tiens. J’obferve que le texte d’Arifiote efl altéré 8c qu’il fautlire TauAnufl’av, en la place de Annuler, comme on peut s’en convaincre, en jettant les yeux fur lapage 1163. On l’appelle à préfent Polina. Hemdor- Lib. 1X. .5. X011. Jupfian. Byîanr. . i APOLLONIE , ville de Thrace fur le Pont-Euxin , au nord du Téare , à deux journées de chemin au nord des (butées du Téare. C’étoit (z) une colonie des Miléfiens. La plusgrande partie de la ville cit limée dans une pe- rite ifle, où il y a un temple d’Apollon , d’où Lucullus enleva le coloiTe d’Apollon, qu’il mit dans le Capitole. Il étoit de trente (3) coudées de haut 8c avoit coûté

500M. d’Anville talens. prétend . (4) que cette ville prit dans un ltcmps poflé’rieür le nom de Sozopolis , que l’on prononce aétuellemeut. Sizeboli. I APSINTHIENS, peuples qui habitoient la partie fud de la Thrace, vers les côtes , entre le fleuve Mélas, en, 8c l’Hebre , ouefi. Ils étoient ainfi appellés du fleuve Apfinthus qui traverfoit leur pays. Euflazlz. in Dionyj: Prrieg. pag. 107,601. z. lin. 6. âfine. ARABIE , vafic contrée de l’Afie, qui forme une pé- ninfule , renfermée entre le golfe Arabique d’un côté 8: le golfe Periique de l’autre. .Elle fe partage en trois parties, l’Arabie pétrée, l’Arabie déferre 8c l’Arabie’ heureufe.

(x) Ariflot. de Mirabil. Aul’cult. pas. un. A. (a) Strab. Lib. VIL pag. 49m (a) Plin. Lib. XXXIV. cap. VIL pag. 64,6. (4) Géographie abrégée, Tom. Il. pas. au. Tome V Il. I C

34. TABLE" oéocrmrurqun ARABIQUE (golfe) (communique à la merErythrée, 8: s’étend au nord vers la Syrie. Il a quarante jours. de navigation dans fa longueur, 8: feulement une demi- journée dans fa plus grande largeur. On l’appelle Bahr Aimez , ou plus communément Mer Rouge. ARADOS , ille de la Méditerranée , fituée fur les côtes de Phénicie , vis-à-vis d’Antarados , qui étoit une ville de la terre ferme , 8c qui prenoit fon nom de la lima- tion relative à Fille d’Arados , devant laquelle elle étoit , 8; vis-à-vis la riviere d’Elcuthere, qui fe jette dans la Méditerranée. Elle a fept (r) liardes de tour, 8: cil éloi- gnée de deux cens pas du continent, felon (a) Pline, 8c de vingt flades de Mararhus , felon (3) Strabon. Pline dit qu’elle s’appelloir aufii l’aria. Il y avoir dans cette ifle une ville de même nom I, qui, avec Tyr 8: Sidon , avoit bâti 8c peuplé Tripolis, ville Phéniciene ( aujourd’hui Tripoli de Syrie ) com- pofée des colonies des trois villes , Sidon, Tyr8e Aradoss’ i on la nomme aâuellemcnt Ruad. - , ARARUS , fleuve. de Scythie , à l’ell: du Tiarante; il fe jette dans l’Ifier, en coulant du nord au fud. (Tell

ARAXES, fleuve d’Arménîe, prend fa fource aux monts (4.) Matiéniens, rraverfe la partie principale de lece pays, dirigeSiret. fonceurs à l’ell, 8L fe jette7 dans la mer Cafpiene, après avoir reçu le Cyrus, qui porte aâuellement le nom de Kur. Armcniæ (5) terrant alluunr duoflumina celebria ; nempe flumen Rofi à flumeh Corr; umbo ex, occafu ad ornai-i: labarum, &c.... Flumerr Rofi- cf! magnum veld: , candie!»

.n-(r) Strab. Lib. XVl. pag. ion. C. (a) Plin. Lib. V. cap. XX. pag. 264. (j) Stuab. loco laudato. (4.) Herodot. Lib. I. s. CClI. M. d’Anville. Géographie ancienne;

Ions.(5) Geographia Il. Nubienfir. pag. Clim. 98 V. Part., roc, V11. 6re. v

ne L’Hrsrornn D’HËRODOTR. 3; Que ex panifia: Afin: minorât... Le nom d’Araxes vient de l’ancien Rofs, 8c l’on en voit des traces en celui d’Aras, qu’il porte aéiuellcment , fuivant M. d’Anville. Xenophon l’appelle (r) Phafis, fans doute parce qu’il traverfe la partie de l’Arménie, connue dans les auteurs Byzantins fous le nom de Phafiane. Conflantin Porphy- rogéncte (a) en fait auflî mention, 8: il paroit qu’il a porté aufli celui d’Erax, ce qui le rapproche encore davantageARAXES , fleuve d’Europe, de l’Araxes. qui prend fa fource . en Rame , dans un lac vers les frontieres de la Lithuanie. Il le jette dans la mer Cafpiene par un grand nombre d’embouchures. C’efl le Rha de Ptolémée s on l’appelle aâuellement Volga. Hérodote a confondu ces deux fleuves. Il parle du premier, Liv. 17.5. XL; mais ce qu’il dit, Liv. L 5.62711, convient en partie au premier 85 en partie au. fécond s ce qu’il’ajoute des Mallagctes , ibid. 5. 6’07, ne peut s’accorder qu’avec le feeond. L’afliniré du nom en a impofé à cet Hiflorien. Voyez les Difi’ertations fun Hérodote par le Préf. Bouhier. drap. XVIII. ARCADIE (1’) cil fituée au milieu du Péloponnefe, 8: éloignée de la mer de tous côtés. Elle fut originaire- ment appellée (3) Drymodès, à caufe des .foréts dont elle étoit couverte. Elle fut enfuite nommée Pélafgis, du nom de (4) Pélafgus , qui y régna. Les Arcadiens- Pélafges envoyerent (5) une colonie qui fe joignit à celleOn peut desdivifer l’ArcadieIoniens. en trois ’ parties - : la premier:

il) Xenoph. Cyri Expedit. Lib. 1V. cap. V1.9. 111. pag. en. (1.) lmper. Orientale , cap. XLV. (a) Plin. Lib. 1V. cap. V1. pag. r96. (a) Voyez mon Effai de Chronologie , chap. 1X. S. I. (s) Herodot. Lib. 1. 5. CXLVI. , C a

36 TABLE oioeaarnrqv’a cil: au fud de l’Alphées la.feconde, au nord de ce fleuves la troifieme, à l’efl: de l’Eurotas. Dans la premiere partie on trouve le mont Lycée , au fud vers les frontieres de la Mefl’énie a: dans la Mell’énie. Jupiter avoit pris de cette montagne le furnom de Lycéen, 8: il y avoit en Libye une colline , qu’on appelloit la colline de Jupiter Lycéen. Cette mon- tagne étoit (r) nommée par quelques-uns Olympe , 85 I par quelques, autres Mont Sacré. Le mont Céraufius (a)

enLa fécondefaifoit partie de partie. l’Arcadie cil: arrofée. par deux rivieres , qui, coulant du nord vers le fud, fe jettent dans l’Alphée. Ces rivieres (ont l’Erymanthe 8c le Laddn. ARCHANDRE , ou Archandropolis, ville d’Egypte , fituée dans’la même plaine qu’Anthylle 8c près du même bras du Nil, plus au fud qu’Anthylle , mais plus au nord que Naucratis. I ARDERICCA, village ou bourg de l’Afi’yrie, au; demis de Babylone, fur l’Euphrates. Hérodor. Lib. I. S. CLXXXÎ’. ’ . ARDERICCA étoit une bourgade avec un fiathme dans la Cifiie , à deux cens dix fiades de Sufes, vers le nord très-peu ouefl. Cette bourgade cit différente de la ’ précédente , qui étoit dans la Babylonie. Voyez mes notes fur Hérodote. Liv. V1. note 181. ARÉOPAGE, en Grec A’pvim 14’on , ou Apm’n’etyu , étoit une colline fituée dans la ville d’Athencs, prefqu’au milieu de la ville, près 8: vissa-vis de la . citadelle- Elle cil; aujourd’hui hors de la ville , 5: égale en hauteur le château d’Athencs moderne. C’étoit dans ce lieu que les Aréopagires s’all’embloient anciennement: pour rendre la juftice. Ce mot cit compofé de deux mots grecs , qui fignifient Colline de Mars, parce

(r) Paufan. Arcadie. five Lib. VIII.cap. .XXXVHI. pas. 678. (a) 1d. ibid. cap, w, 933. est.

m; L’HISTOIRE D’Hénouorn. 37 que (r) Mars y fur jugé pour le meurtre d’Halirrhotius, fils de Neptune. ’ On voit (a) encore des relies de l’Aréopage dans des fondemens qui forment un grand demi-cercle avec des carreaux de pierre taillés en pointe de diamans 8: d’une grandeur prodigieufe. Ces fondemens foutiennent une retraire ou plate-forme, qui étoit proprement la falle ou fe tenoit cet augulie Sénat. On y jugeoit a découvert, afin que tout le monde pût. être témoin de la jufiice des jugemens. Au milieu on. voit un tribunal taillé dans le roc, 8: des deux côtés des fiéges cifclés aufli dans la pierre , où les Sénateurs étoient ailis. Près delà on voit quelques cavernes , creufées dans le roc, ou apparemment on tenoit les Prifonniers qui devoient comparoître devant les Juges. On dit. que les Aréopa- gîtes prononçoient leurs jugemens pendant la nuit, afin que la vue des perfonnes qui parloientlôc fe défen- doient, ne les touchât point. ARGIENS , nom des Habitans de l’Argolide , 86 par- ticuliéremenr de ceux d’Argos 8c de fou territoire. ARGILE , ville Grecque dans la Thrace ; limée vers le rivage de la mer, à l’ouefi un peu fud du fleuve Stry- mon. Thucydides (g) dit que les Argiliens étoient une colonie des Andricns , établie dans le voifinage d’Ala- phipolis. Herodot. Lib. V11. 5. CXV. t ARGIOPIUS. Ce lieu étoit en Béotie- fur les bords du Moloéis. Il y avoit là un temple de Cérès Eleufi- . niene. C’efl; fans doute le même dont parle (4.) Paula-i nias , 8c qu’il place dans le territoire de Platées.

(Il Paufan. Attic. five Lib. I. cap. XXVHI. gag. et. Apollodor. Lib. III. cap. Xlll. 9. Il. pag. 213. (a) Voyages,de Spon 8c Whéler, Tom. Il. pag. 116.

(3)(4.) Paufim. Thucyd; Baron five Lib. 1X.Lib. cap. 1V. 1v. pag. 713.s. Voyez.cru. aufli 4 Hê-; rodore, Liv. 13. 5. LV1. LXI , LXIV à: C. C3

38 TABLE GÉOGRAPHIQUE ARGIPPÉENS’, (les) peuples qui font au nord-cit des Scythes qui fe font féparés des Scythes Royaux (r). Ils habitent au pied de hautes montagnes, 8c ils ont entr’eux St ces Scythes une grande étendue de terres pierreufes 86 rudes. Ils font chauves de naill’ance 86 ont le nez applati. Ils font habillés à. la Scythe, mais ils parlent une langue particuliere. On les trouve délignés encore fous les noms d’Arimphæens, Aremphæens , Arym- phæens 8: Ariphæens. Voyez Pline, Lib. V1. cap. V II. pag. 307. .S’olini Palyh. cap. XVII. pag. 2.7. Pomp. Mela, Lib; I. cap. XIX. pag. 117. ARGOLIDE, contrée du Péloponnefe, au fud de I’illhme de Corinthe, entre le golfe Saronique à l’efi, 8c le golfe Argolique à l’ouel’c. p ARGOS, ville du Péloponnefe, à deux milles de la Amer, qui porte le nom de golfe Argolique, ou Her- mionique. Elle étoit bâtie pour la plus grande partie fur un terrain plat 8: uni. Près d’Argos couloit le fleuve Inachus , qui palle par des ravins, 8: dont les fources font au Lyrcios ou Lyrcion (2.) , montagne près de la Cy- nourie, dans l’Arcadie. Cette ville étoit autrefois la principale de toutes les villes de l’l-lellade ou Grece. Homere l’appelle Argos Hippoboton , parce qu’on nour- riifoit des haras dans les pâturages des environs , pour la dillinguer d’Argos Amphilochium, ville d’Epire , 85 de plufieurs autres places du même nom. On appelloit Argos , non-feulement la ville capitale, .mais encore toute l’Argolidc, 8c même tout le Pélo-

Les murs en avoient été bâtis par les Cyclopes, . pounefe.comme on le voit (3) dans Y Euripides. Ces Cyclope: n’étoient pas les mêmes que les compagnons de Vulcain.

m Herodor. Lib. tv. ç. xxur. (a) Strab. Lib. VIH. pag. S69- 63) Euripid. Iphig. in Aulide. v. [si a 531w i ’

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 39 Ils étoient (x) fcpr , 8c étoient venus de Lycie. On les ap- pelloit Gafirocheires , de manip , ventre , 8c de 7529 , main, parce qu’ils gagnoient leur vie du travail de leur. mains. ARGOS. (le bois d’) Ce bois ou fe réfugieront les Argiens, vaincus par Cléomenes à Sépia, étorr vrai; femblablement entre Sépia 8: Argos. Il étoit contacté à Argos , qu’on croyoit (a) fils de Jupiter 8: de Niché, fille de Phoronée. Il donna (3) fon nom à la ville d’Argos. Argus, furnommé Panoptès, à caufc de fa vue perçante, étoit fou arriere-petit-fils. , ARIENS. Ces peuples étoient difiingués des Medes, qui avoient autrefois porté le même nom Ils habitoient un pays appellé Aria , fitué à l’eii de la Parthie, felon (4) Pline; à. l’oucfi du mont Paropamife, au fud de la Mar- giane 8c d’une partie de la Baâriane, félon Ptolémée (5) 8C Strabon. Pline parle d’un pays nommé Anana Regio, mais il lui donne beaucoup plus d’étendue que n’en avoit l’Arie dont nous parlons , car il l’étend à l’eft jufqu’a l’Indus, 85 au fud jufqu’a la mer. Il en efi de même de (6) Strabon. L’Arie des anciens cit le Khorafan d’aujourd’hui. ARIMASPES. (les) Voici ce qu’on lit dans Hérodote à l’égard de ces Peuples. a Quant aux pays qui font in au-deffus des Iflédons, les Iliédons les difent (7) ha- » bités par des hommes qui n’ont qu’un œil 8: qu’on a) appelle Arimafpes n. Ils habitent au nord de l’Euro’pe. Les anciens connoilloient peu les Arimafpes, qui font nommés par-tout pïvo’QIaApn , c’efl-à-dire , gens qui n’ont

QI) Strab. Lib. VIH. pag. s71. B. (z) Pauf. Corinth. five Lib. Il. cap. XXXIV.’ pag. 19:. (a) Id. ibid. cap. XVI. pag. 14;. (4) Plin. Lib. Vl. cap. XXV. pag. 330. (5) Prolem. Lib. V1. cap. XVII. pag. us. Strab. Lib. XI. p. 73s. (6) Strab. Lib. XV. pag. rosa. (7) Hérodot. Lib. 1V. â. Jill! 8c XXVII. C 4

40 TABLE GÉOGRAPHIQUE qu’un oeil. Hérodote a raifon (1) de ne point ajouter foi à cette particularité. Eufiathe en donne une explication toute naturelle: (z) le pays des Atimafpes , dit-il, n’efl: pas propre pour l’agriculture, il efi: rempli de bêtes fauvages; ces peuples ne vivant que de chaire 8: de pêche , s’exetçoient à bien tirer une fieche , c’étoit là leur art, c’étoit leur occupation journaliere; pour vifer plus jufie, ils fermoient un œil, peut-être même le ca- choient-ils tout-à-fait , confervant cette habitude 8: cette attitude même dans les momens où ils ne chauloient point ; ce fut ce qui donna lieu aux peuples voifins ,’ qui ne les voyoient que de loin, 8: ptefque toujours dans l’attitude de chaileurs, & qui n’avoient nul-com- merce avec eux, de dite qu’ils n’avoient qu’un oeil, ’ parce qu’en effet ils ne leur en voyoient qu’un. Quelques Auteurs modernes difent que le pays où les anciens les ont placés, répond à-pcu-prês à celui qu’ha- bitent les Samoyédes: mais c’eft les placer trop loin au nord. Il vaut mieux fuivre.Pline (3) 8: les mettre en- deçà des monts Riphées. I ARISBA , ou Arilbe , "ville de l’ille de Lelbos, vers la côte fud.oueft.Les Méthymnéens (4) s’en emparerent. Elle fut depuis détruite (5) par un tremblement de terre; mais l’on ignore en quel temps. Pline (6) 8: Étienne de By- «zance (7) l’appellent Arifbe , 8: (8) Strabon Arifba. Étienne de Byzance remarque au mot Mina, que quoique Hé- rodote fe ferve du dialeéte Ionien , il la nomme cepen-j

m la: Lib. 11L ç. cxv’r. (a) Eufiath. ad Dionyf. Petieg. verf. 3:. pag. 8. col. t. (3) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. 218. (4) Hetodot. Lib. 1. ç. CLI. (s) Plin. Hifi. Nu. Lib. V. cap. XXXI. Vol. I. pag. 188. lima; (a) la. ibid. (7) Au mot A’pl’an. (l) Strab. Lib. X111. pas. "a. a.

on L’HISTOIRE D’HÉaODOTE. 4.! dam Arilba. H’fo’JLo’ru «N and laiton ’Apt’rCau Kami,- Û naira; Ce que Thomas de Pinédo traduit, G 141m: Arijlzam vacant, comme fi l’aiÇm étoit le nom d’un Ecri- vain. Cette fauten’a point été corrigée, ni dans les notes d’Holfiénius , ni dans la nouvelle édition de Berkélius. Il ne faut pas confondre cette ville avec une autre de même nom, qui ei’t dans la Troade. Homere en fait men- tian au fecond Livre de l’Iliade (t). Elle étoit arrofée par le Selléeis. Comme il y avoit long-temps que cette ville étoit détruite, on ignoroit du temps de Strabon I fa polirions les Hifioriens ne s’accordant point à ce fujet. Cet Auteur (a) penfe qu’elle ne devoit pas être fort éloignée d’Abydos, de Lampfaque 86 de Parium. ARIZANTES, peuples de la Médie , fitués au nord des Budiens, près 8: au nord un peu ouefi de la foute: desARMÉNIE, Choafpes. grande contrée de l’Afiq, Les* anciens - varient beaucoup fur les bornes: on la’ divife commu- nément en petite Arménie 8: en grande Arménie. La petite cit à l’oueft de l’Euphrates, ayant la Cappadoce au nord 8l une montagne d’où coule l’Halys. La grande efi à l’ell de l’Euphrates , au nord-oueft de l’Anyrie , vers les fources de l’Euphrates , s’étendant de- puis ces fources nord jufqu’au mont Taurus ou mont

NiphatesARMÉNIEN. (le fud mont )8: Hérodote ait-delà. parle (Liv. I I. 5. LXXII.) d’un mont Arménius, 8c Denys le Férié- gete, vers 694, d’un autre mont Arménius, où le Phafe prend fa fource. Mais je ne crois pas qu’il s’agill’e dans l’un 8: l’autre pafi’age d’une montagne particuliere, mais d’une branche du Taurus , 8: je penfe qu’il faut les traduire tous deux par montagne d’Arménie , car Arme- niu: fignifie un Arménien ou d’Arménie. 1

(i) Verf. 836 a: Bat. (z) Strab. Lib. X111. pag. "a. A.

42 TABLE GËO’GnA’pntQUB ARTACÉ , ville 8c port de l’Afie mineure fur la Pro. pontide, près de Cyzique, dont elle étoit un faubourg, félon (r) Procopo. Aufli Strabon dito.) qu’il y avoit dans l’ille de Cyzique deux villes, Cyzique 8c Artacé. Il y a grande apparence que Cyzique en s’aggrandiffant (e trouva dans la proximité d’Artacé 8C le confondit avec elle. Cette ville fut dans la fuite (3) détruite , 8c du temps de Pline le Naturalifie, il n’en relioit plus que le port. M. d’Anville obferve qu’encore aâuelle- ment (4) il y a dans le voifinage de Cyziqne un lieu qui porte le nom d’Artaki. k . ’ Il y avoit près de cette ville une fontaine appellée (51 Artacie , ou plutôt fontaine Artacienes car apraxie: eft un adjeâif. Alcée 8: Callimaque (6) parlent de cette fontaine dans leurs poéfies; Ptolémée met (7) en Bithynie, 8: près du promon- toire de Bithynie , un château, qui avoit nom Artacé. Le récit d’Hérodote prouve que (8) cet Hifiorien a voulu ’ ’ parler d’Artacé près de Cyzique. ARTANÈS , riviere qui coule par le pays des Thraces Crobyziens, 8c fe jette dans l’lfier. Hercdoz. Lib. 1V. 5. ’XLIX.’ ARTÉENS,’ c’était le nom que les peuples voifins de la Petfe donnoient aux Perles. Les Perfes le prenoient aufli quelquefois eux-mêmes. Hardi. Lib. 711.5" LXI. ARTÉMISIUM. Diane s’appelloit en Grec Artémis, 8c le Temple de cette Déelïe, Artémifium. Par rapport

(i) Procop. de Belle Perfido. Lib. l. cap. XXV. pag. 78. B. (a) Strab. Lib. XI". pag. 87;. Lib. XIV.pag. 94.1. D. (a) Plin. Lib. V. cap. XXXII. pag. 2.88. t (4.) Géograph. abrég. Tom. Il. pag. x s. (s) Apoll. Rhod. Lib. I. verf. 957. (6) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. I. verF. 957., (7) Ptolem. Lib. V. cap. l. pag. in. (8; Hcrod. Lib. 1V. 9. XlV.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 4.3 à l’ifle d’Eube’e, le nom d’Artémifium appartenoit, 1°. à un Temple de Diane; 2°.à une côte de cette me; 3°. à une1°. L’Artémifium, mer ou Temple voifine. de Diane , étoit à l’ouefl- 7 a . nord de l’embouchure du Callas 8C à l’ouefbnord d’Hif- tiée vers l’Ellopie. Peut-être même faut-il le placer plus au nord vers la côte nord-ouefi de l’Ellopie, entre l’Ellopie 8c le promontoire Cénée. 2°. Ce Temple avoit donnéle nom d’Artémifium à toute la côte nord-nord-efi de l’Eubée. 3°. On appelloit encore de ce nom la mer qui s’étend depuis l’Eubée jufqu’au-delà de l’ifle Sciathos , Se peut- étre jufqu’au golfe Therméen. ARTISCUS. (1’) Darius dans fou expédition contre les Scythes étant parti des fources du Téare-pout aller à l’Ifler, arriva à l’Artifcus, fleuve qui coule par le pays des Odryfes. ( Herod. Lié. I V. 5. XCII.) Je penl’e que cette riviere e11 celle qu’Héfiode (1) nomme Ardel’cus, 8c que fou Scholiafle dit (a) être une riviere de Scythie. M. d’An- ville (3) l’appelle Ardifcus 8c croit que c’efl l’Arda. ASBYSTES. Ils font voifins 8: à l’ouell: des Giligammes, au-defi’us 8: au fud de Cyrene , 8: ne s’étendent pas jufqu’à. la mer; car les Cyrénéens habitent la côte maritime. Les Ammoniens n’en étoient pas fort éloignés , 8: c”eli: probablement par cette raifort que Nonnus (4) donne à Jupiter Ammon le furnom d’Albyfiien. Mais Ptolé- mée (y) les difiingue très-bien , 8c l’on ne peut rien con-- clure du paifage de Denys (6) le Périégete 8c d’Euflathe , [on commentateur, en faveur de l’identité de ces deux peuples.

(I) Hefiod. Theog. vetf. 34S. (z) Schol. Hefiod. pag. CXXXVII. (a) Géograph. abrég. Tom. I. pag. 295. (4) Nonn. Dionyf’. Lib. X111. pag. 572.”verf. 27. (5) Prolem. Lib. 1V. cap. H1. 8c 1V. pag. na , tu. (6) Dionyf’. Perieg. verf. au , à: ibi Euitath.

44. TABLE GÉOGRAPHIQUE’ ASCALON, ville de syrie, limée entre Azoth 86’ Gaza, fur le bord de la Méditerranée, à cinq cens vingt flades «(1) de Jérufalem. Elle appartenoit aux Phi- liflins. Les anciens ont (a) parlé avec éloge des oignons d’Afcalon, cæpa Afcalont’ca. A On lit dans le Géographe Étienne, que Tantalos 8: ’Afcalos furent fils d’Hyménée; qu’Afcalos, ayant été nommé Général d’armée parAciamus, Roi des Lydiens , fit une campagne en’Syrie , 8c qu’il y bâtit une ville de fou nom. Cette ville, quoique ruinée , conferve encore [on ana

escaASINE. nom. Il y avoit .dans le Péloponnefe trois villes de ce nom; la premiere dans l’Argolide , la feconde dans la Laconie , 8c la troifieme dans la Meffénie. La pre- miete étoit à l’oueft d’Hermione St fur le golfe Atgoli- que. Les Dryopes en (3) ayant été chaIIés par les Ar- giens , ils bâtirent une ville dans une partie de la Mefl’é- nie dont leur firent préfent les (4.) Lacédémoniens, 8c lui donnerent le nom d’Afine. L’index latin d’Hérodote fait entendre que cet Auteur parle de la premiere s mais ce qu’ajoute notre Hiflorien, qu’elle étoit vers Garda- myle , indique allez qu’il eû queflion de la troifieme- La feconde étoit fur la côte cil de la langue de terre qui avance vers le fud SI qui fait le cap de Ténare. Elle doit, être entre Gythium (5) 8c ce cap , 8c non Gy- thium , entre le cap 8: Aline, commel’a placé M. d’An- ville dans fa Carte de la Grece. La troilietne étoit en MeEénie fur la côte du golfe

(r) Jofeph. de Belle Jud. Lib. 111. cap. Il. (z) Theophrafl. Hill. Plantar. Lib. V11. cap. 1V. (a) Paufan. Mefl’en. five Lib. 1V. cap. XXXIV. pag. 366., (a) La Mefl’énie appartenoit autrefois aux Lacédémonicns. Strab.’ Lib. V111. pag. s49. C. pag. 55°. A. - (5) Strab. Géograph. Lib. V111. pag. 559. A.

ne L’Hrsrornn n’Hfinonoæn. 4;. Mell’éniaque , au fud direâ d’lthome, 8c à l’ouefl un peu fud de Cardamyle. Elle étoit dans un canton que les Lacédémoniens (1) donnerent aux Afinéens ou Dryopes chalfés de l’Argolide. Hérodote , qui craignoit qu’on ne la prît pour Afine en Argolide, en fait mention en ces termes , Aviva ri and; Kapd’aptiAgl 75 Aaxmcxî. Aline (2.) V1.5. à-vis de Cardamyle en Laconie. Cardamyle étoit en La- conie, comme on le verra à l’article Cardamyle; mais ,Afine étoit en Mefi’énie’vers les frontieres de la Laco- nie, à (3) quarante flades de Colonides (4), bourg de la Mefl’énie, 8: à quarante flades de l’Acritas , pro- montoire méridional (5) de la Mefl’énie. ASINÉENS étoient (6) autrefois voifins des Lycorid tes , 8c habitoient autour du Parnail’e. Ils s’appelloient alors Dryopes, nom qu’ils avoient pris du chef de leur " colonie, 8c qu’ils conferverent après s’être établis dans le Péloponnefe. Trois générations après, fous lb regne de Phylas , ils furent vaincus par Hercules , qui les mena à Delphes 8c les offrit à. Apollon; mais fur la réponfe du Dieu, le même Hercules les conduifit dans le Pé- loponneië, 8c les mit en polfeflion d’Afine près d’Her- mione. Chalïés de-là par les Argiens, ils habiterent un canton de la Mefïénie, que leur G7) donnerent les lacédémoniens... Les Afinéens avouent qu’Hercules les vainquit , 8: que leur ville , fituée fur le Parnalïe , fut prife; mais ils ne conviennent pas qu’Hercules les ait

(l) Paufan. loco fuperius laudato. (z) Hercdor. Lib. V111. 5. LXXIU. , (a) Paulin. Mefl’en. five Lib. 1V. cap. XXXIV. pag. 367. (a) Il faut écrire Colonides au plutiet, ou Colonne, avec Ptolémée. M. Gédoyn s’y e11 trompé dans l’on Paufanias, Tom. 1.[pag.:4.ot , a; M. d’Anville dans fa Ca’rte de la Grece. (5) Paufan. Mell’enic. five Lib. 1V. cap. XXXIV. pag. 367. (6) Paul’an. ibid. pag. 36; 6c 366. (7) Un pallia: de Strab. me. ses. (7.8: ne. A. éclaircit ce: endroit de Paufanias. v

46 TABLE GÉOGRAPHIQUE menés prifonniers a Apollon.a Ils prétendent qu’après que ce Héros fe fut emparé de leur ville, ils fe fauve- rent fur le fommet du Parnafl’e, 8: le retirerent rie-là. par mer dans le Péloponnefe. Ils ajoutent qu’ils im- plotetent la proteétion d’Euryllhée, 8: que ce Prince leur donna , par haine pour Hercules, Mine en Argolide. Les Afinéens étoient le’s feuls des Dryopes qui fiifent gloire de porter ce dernier nom. ASMACH. Voyez; Automoles. ASOPE, (l’) riviere de Thefi’alie dans la Mélide , avoit deux fources vers les ftontietes cil du pays des Dryopes dans la partie ouefi: du mont Œta, qui eft contigue au mont Plnde: 8: coulant vers l’efi dans un lit airez pa. rallele au Sperchius , elle fe jette dans le golfe Maliaquc au nord des Thermopyles. Les Peuples qui habitoient vers fes deux fources s’appelloient Œtéens, 8e on appelloit (i) Parafopiens ceux qui habitoient entre l’Afope 85 le Sperchius à l’ouefi d’Héraclée. ASOPE , (1’) fleuve de Béotie, avoit fa fource près de Platées , par où il palloit , de-la par la plaine de Thebes , 85 alloit fe jetter dans l’Euripe à l’ouefl d’Oropus, entre la ville d’Aulis ouelt , 8c le promontoire Delphinium e11. Il fépare (a) le territoire des Platéens d’avec celui des ’ Thébains. On l’appelle aujourd’hui Afopo. ASOPIENS. On appelloit ainfi ceux qui habitoient fut les bords du fleuve Afope en Béolie : ils font (3) aufli nommés Parafopiens. Ces peuples étoient divifés en plu- iieurs bourgs ou villages, tous de la dépendance des Thébains. i ASSA , ville fituée à l’extrémité du golfe Singitiqne, à l’oueft du canal que Xerxès fit creufer dans l’Ifthmc du mont Athos. Hcrodot. Lib. VIL 9. CXXII.

(r) Strab. Lib. V111. pag. 517. . ; (z) Paufim. Bœotic. five Lib. 1X. cap. 1V. pag. 718. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 61.7. 13.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 47 ASSÉSOS , ville ou bourgade de la Milélie. On n’en fait pas la lituation; Il y avoit à Alfésos un temple de Minerve, furnornmée Alléliene. Herod. Lib. I. ç .XIX. ASSYRIE, (1’) contrée de l’Alie dont la Babylonie faifoit partie: elle e11 fituée au nord du golfe Perlique. Elle avoit pris fou nom d’AlTur, fils de Sem. : ASSYRIENS , peuples de l’Alfyrie. Leur Empire palle pour le plus ancien de l’Orient. On en attribue la fondation à. Allur, ou à Bélus, ou à Ninus. Long- temps avant Bélus, ou Ninus, Nembrod avoit déjà fondé un Empire en Alfyrie , mais les Auteurs anciens n’ont pas connu cette premiere fondation; ils n’ont parlé que de la feconde fondation ou de fou aggrand dill’ement. Dans les anciens Auteurs les Alfyriens font quelquefois appellés Syriens , 8: les Syriens appellés All’yriens. L’Ally- rie le peut donc prendre, ou dans un feus plus étendu, ou dans un fens moins étendu. Dans un feus plus étendu , elle comprenoit plulieurs grandes Provinces qui dépen- doient des Rois d’Allyrie, outre cela les Syriens de Cap- padoce 8c les Syriens de Palefline. Dans un fens moins étendu , c’étoit une Province allez bornée, dont Ninos ou Ninive étoit la Capitale. L’AlÏyrie avoitpout bornes , fuivant (1) Ptolémée, une partie de la grande Arménie 8c la mouragne de Niphates au nord , la Méfopotamie , ou le fleuve du Tigre à l’oueli, la Suliane.au fud, une partie de la Médie , avec le mont Chaboras ou Choathras à l’eli. ASTRÆUS , riviere de Thrace, qui (a) coule entre Beroë 8: Therme , ou Thell’alonique. Je crois qu’il faut fubltituer dans Hérodote ce nom à celui d’Haliacmon- Voyer Haliacmon. ATARANTES (les) font à dix journées des Gara-

(r) Ptolem. Geogr. Lib. V11. cap. 1. (a) (îlien. Hilt. Animal. Lib. KV. cap. l. pag. 317,

.43 TABLE GÉOGRAPHIQUE mantes. On trouve dans leur pays une colline de fei avec une fontaine d’eau douce. Les individus de cette nation ne fe dillinguent point les uns des autres par des noms particuliers. Hercdor. Liv. 1V. 5. CLXXXIV. ATARBÉCHIS , ville de l’ifle Profopitis, dans le Delta. Hérodote remarque (1) qu’il y avoit dans cette ville un Temple de Vénus. Strabon (a) met dans l’ille Profopitis Aphroditefpolis, ou ville de Vénus. La ville dont parle Strabon e11 certainement celle d’Ararbéchis; car feu M. Jablonski obferve (3) que la Divinité que les Egyptiens adoroient fous le nom d’Athur, étoit la .Vénus des Grecs. ATARNÉE, canton de la Mylie, vis-à-vis de l’ille de (4.) Lelbos i Pline (5) le place dans l’Eolidcs mais cela revient au même. Il étoit habité par des peuples de l’ille (6) de Chios.kll étoit fertile (7) en bled. Ce canton s’appelloit aulli Atarnéitis (8). ATARNËE , petite (9) ville de ce canton, lituée vis- à-vis de l’ille de Lelbos, près de Pitane. Pline allure que de l’on temps (to) elle étoit détruite, cependant il en (11) parle dans un autre endroit , comme li elle eut encore exillé. Mais il prétend que ce n’étoit plus qu’un village. Ceponides (12.) in Æolidi: Anime , nunc pago , guindant oppido, najèuntur. (1) ’Herodor. Lib. 11. 5. XLI. L (a) Strab. Lib. XVlI. pag. 1134. C. (3) Jablonski, Panth. Ægypt. Lib. I. cap. 1. (4) Herodbt. Lib. I. s. CLx. Lib. v111.s. cv1. Paufan. Lib. 1v. cap. XXXV. pag. 370. (3) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXX. vol.1. pag. 2:1. (6) Hercdor. Lib. V111. 5.ÆVI. (7) 1a. Lib. v1. ç. xxvn1. (3) 1d. Lib. VI. 5. XXVlII a: XXIX. (9) Paufan. Lib. 1V. cap. XXXV. pag. 37°. - (10) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXX. vol. 1. pag. tu. (11) 1d. Lib. XXXVII. cap. X. vol. 11. pag. 789. (1 a) On lit dans l’édition d’ElzevitI: Ccpionidu; mais le P. Hardauin a rétabli , d’après les mentirait: , la véritable leçon. - ’ ATHÈNES ,

on L’HISTOIRE D’Hùaonort; 49 ATHENES , ville de l’Attique , lituée peu avant dans les terres, entre le Céphilfe oueft, 85 l’Ililfus cit. Elle fut d’abord appellée Cécropis , du n0m de Cécrops , l’on premier Roi. Elle prit le nom d’Athenes, rem, lors qu’Amphiéiyon , fou troiliernc Roi, l’eut confacrée à Mi- nerve , nommée en Grec Aenvâ’. Cette ville a été célébra dans l’antiquité par l’aménité de fes habitans a par les Orateurs , les Poètes tragiques se comiques, les Savans en tout genre 8c les grands Capitaines qu’elle a produits. Cette ville n’étoit pas moins célèbre par la magnifia cence de l’es bâtimens. Elle conferve l’on nom d’Athéné, mais on le pro- nonce Athéni. M. d’Anville remarque (1) avec raifon , qu’elle n’ell appellée Sétines que par des gens peu inflruits , qui joignent à fun nom une prépolition de lieu. ATHÉNIENS. On donnoit ce nom, non-feulement aux habitans d’Athenes, mais encore à tous ceux de fou territoire.& de l’Attique. On regardoit les Athée niens comme les plus l’ages de tous les Grecs. Ils fe vantoient d’être une des plus anciennes nations de la Grece , 85 la feule qui n’eut jamais changé de demeure. Sous les Pélafges , ils occupoient le’pays , qui du’temps .d’Hérodote étoit appellé Hellade , 85 alors ils étoient Pélafges 85 s’appelloient Cranéens: fous le Roi Cécrops ils furent appellés Céctopides: fous le Roi Erechthée ils changerent de nom, 8: s’appellerent Athéniens: enfuite Ion, fils de Xuthus, étant devenu le chef de leurs armées , ils prirent le nom d’Ioniens , mais ils ne le conferverent pas longdtcmps.’Hcmd. Lib. VIII. 5. XLI V1 ATHOS (la sprefqu’ille du mont) e11 mif’e parles uns en Macédoine, St par les autres en Thrace. Elle s’étend en longueur de l’oueli-nord à l’efi-fud, 86 le mont Athos y régné d’un bout à l’autre. Ce mont cit . allez confidérable pour faire ombre à l’ifle de Lemnos ,

Il) Géograpb. abrég. Ton. I. pag. aco. ’ ’ ’ "” Tome VIL ’ D.

50 TABLE GÉOGRAPHIQUE quoiqu’il en fait éloigné, dit (1) Pline, de quatre-vingt-

Bélon, qui (a) prétend que la dillancc n’elt que de huitfept lieues de milles.France , confirme ce témoignage. . des an- ciens fur l’ombre du mont Athos. 11- s’appelle aujour- d’hui Monte Santo , parce qu’il e11 rempli de monafieres de l’Ordre de S. Bafile. ATHRlBlS , ville d’Egypte, dont le territoire s’ap- pelloit nome Athribitès: il paroit qu’elle n’étoit pas éloignée de Bufitis. On. l’appelle à préfent Atrib. Elle cil.ATHRYS dans , riviere le qui, Sharkié. felon Hérodote, coule . . par le pays des Thraces Crobyziens , 8c va fe jette: dans rifler. Hcmrl. Lib. 1V. ç. XLIX. ATLANTES (les) habitent à dix journées des Ata- tantes. Leur pays confine au mont Atlas, d’où ils ont emprunté leur nom. On trouve chez eux une colline de (cl avec une fontaine. Hcrod. Lib. 1V. 5. CLXXXIV. -.. ATLAS , (il!) grande riviere qui fort des fommets du mont Hæmus, coule vers le nordôc le décharge dansATRAMYTTIUM l’Ilier. , ville maritime.. avec un pOtt , lituée dans cette partie de la Myfie, qui cil vers le Caïque, au nordde l’Atarnée , fut la pointe cil: d’un golfe , appellé du nom’de cette ville le golfe Atramytténien. C’étoit’(3) "une colpnie’des’ Athéniens, éloignée de (4.) Thebes de foi-xante-dix liardes. Cette ville s’appelle au- jourd’hui. Adramitti. . . . ATTIQUE , (1’) contrée de la Grece, avoit pour bornes le golfe Saroniqne au fud", l’Euripe à l’ell, la Béotie au nord, la Mégaridc avec le mont Cithéron à k (1) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. -k (a) Bélgjn”. ,Obfervat. Liv. 1. chap. X311". q (a) Srrabfl Lib. X111. pag. 904. .J(g 1d. ibid. pag. .-91°..

DE L’HISTOIRE D’HÉxODo-ra.’ j! l’outil. C’était un pays inégal, moitié plaines 8: moitié montagnes, dans lefquelles il y avoit des mines d’or 8c d’argent, 8: des carrieres de marbres très-renommés. L’air y étoit très-bon 8c très-pur. L’Attique étoit fi peuplée qu’on y comptoit anciennement cent l’oixante- quatorze bourgs dont quelques-uns valoient des villes. Athénée (r) rapporte qu’en la 116e Olympiade, fous Démétrius de Phalere , il fut fait un dénombrement des habitans de l’Attique, par lequel on trouva vingt-un mille citoyens, dix mille habitans n’ayant pas le droit de cité ou.Métoeques , 8c quatre cens mille efclaves. L’Attique a des ports commodes; ce qui fait qu’elle le palle plus aifément de rivietes: car elle en a peu. L’llilfus n’ell qu’un torrent prefque toujours à fec; 8: l’Eridan 8E le Céphilfe ne font que des ruilfeaux plus connus par le bruit qu’ils font dans les livres des an- ciens,.que par celui qu’ils font dans leurs lits. L’Artique portoit (a) anciennement le nom d’Aâé, d’Aâæa 8c d’Atthis; elle avoit été divifée en treize tribus qui étoient 1°. l’Acamantide , 2°. l’Æantide, 3°. l’Antiochide, 4°. l’Attalide , 5°. l’Egeïde , 6°. l’Erech- theïde , 7°. l’Hadtianide, 8°. l’Hippothoontide, 9°. laf Cécropide, 10°. la Léontide, 11°. l’Œneïde, 12°. la’ Ptolémaide , 13°. la Pandionide. Les dix plus anciennes tiroient leur nom de Héros du pays. ’ ’ Hérodote nomme les quatre plus anciennes tribus, Géléon , Ægicores , Argades 8c Hoples, lefquelles Clil’-’* cherres partagea en dix. Mais Hérodote ne dit pas les noms de ces dix tribus. k i ’ * r AUCHATES. Voyez Scythes Auchatcs. AUGILES , canton de Libye à dix journées d’Ammon 8c à vingt de Thebes, ou l’on voit une colline de fel, avec une fontaine. Il y a des palmiers dans ce canton , (r) Athen. Deipnofoph. Lib. V1. pag. 172.. C. ,. (a) Plin. H111. Nat. Lib. 1V. cap. V11. pag. 196. Paul’an. huit. 11v! Lib. 1. cap. 11. p35. 7. Pompon. Mela. Lib» 11.. cap.-111..pag. 164. a: 1C1. - D z.

je TABLE GÉOGRAPHIQUE a: c’efl-là que les Nafamons alloient en Automne re« cueillir les dattes. Ce lieu porte encore aujourd’hui le même nom. Herod. Lib. 17. 5. CLXXXII. AURAS , ( l’) riviere qui fort du fommet du mont Han-i . mus , 8: qui coulant vers le nord , fe décharge dans l’lfier. AUSCHISES (les) confinent aux Afbyfics à l’efl; il: habitent au-dellus de Borée 8c s’étendent jufqu’à la mer près des Evefpérides. Leur pays cil borné à l’ouefl par celui des Nafarnons. Herod. Lib. I V . 5. CLXXI 6’ C LXXII. AUSÈENS (les) étoient à l’ouefi du fleuve Triton qui les féparoit des Machlyes. Herodor. Lib. 1V. ç.c1.XXX. ’ AUTOMOLES , peuple Egyptien d’origine, qui palfa Tous Pfammirichus en Éthiopie, 8: à qui le Roi de ce pays aligna un canton à quarante journées de Méroë 85 par conféquent à quatre-vingts journées de l’ille Ta- . chompfo. Automoles efi un mot grec , compofé de deux mors, qui lignifient transfuges. AXIUS, (1’) riviere de Macédoine qui a fa fource au mont Scardus, au "nord, 8: le jette dans le golfe Therméen , aujourd’hui golfe de Saloniki. Près de l’Axius, il y a un marais, à côté duquel fe décharge l’Echidore. L’Axius ,1 vers (on embouchure, féparoit (i) la Mygdo- nie de la Bottiéïde 8: de (z) l’Amphaxitis. On l’appelle

à AXUS,préfent ville capitale Vardari. d’un petit ’ Royaume de Crete. Elle étoit firuée vers le milieu de l’ille , plus nord que fud, peu loin d’Eleuthe’ra. Elle avoit pris (on nom de fa. fituation, parce qu’elle étoit en”un lieu efcarpé 8: plein. de précipices; car, dit le Géographe Étienne, les Cré- tois appellent fixons ces lieux efcarpés que les Grecs nomment limeur, c’efi-à-dire , lieux rompus 8: efcarpés , du verbe âyma fut. la», rompre. Cette ville s’appelloit .aufli Oaxus, comme il le paroit par Étienne de Byzance, amender. in. vu. ç; cxxur. (a) Strab. Lib. VIL p13. ses. col. a.

n-

DE L’HISTOIRE D’Hfi’nooorz. 53 par Apollonius (1) de Rhodes , & par un fragmentde la traduâion de cet Auteur cité par (a) Varron: Quos magno Anchiale pattus adduâa dolore, Br geminis carpiens rellurem Guida palmis , Fundere diaa. Elle portoit aufii le nom de Saxius. Voyeï Chishull ,

Antiquit.AZANIE, ou Azénie, Afiat. (1’) étoit pag. une contrée r25". de l’Ar- l cadie dans le Peloponnefe. Elle fut ainfi nommée d’Azan , fils d’Arcas ,’ lequel Arcas (3) dans le partage qu’il fit de fes Etats à fes trois fils , donna cette contrée à celui dont elle porte le nom. Il y avoit dans l’Azanie une fontaine qu’Ovide (4) appelle Forts Clitorius, qui donnoit du dé- goût pour le vin à ceux qui buvoient de fes eaux, de forte qu’ils n’en pouvoient pas même foanrir l’odeur. Vitruve rapporte (5) une ini’cription , qui étoit auprès de

cetteAZIRIS, fontaine. canton de la Libye, ’ très-agréable, envi- ronné de deux côtés par des collines couvertes d’arbres 8: arrofé d’un autre par une riviere. Ce canton cil vis- à-vis l’ille de Platé’e. Hermiot. Lib. I7. 5. CLVII. Voyez ma note 242.. Battus y bâtit une ville; M. d’Anville la nomme Axylis dans fa carte. de la partie orientale de rEmpire Romain 8: l’éloigne trop du port de Ménélas. AZOTUS , grande ville de Syrie , fit-née fut la Médi- terranée , entre ’Afc’alon 85 Accaron , ou entreJamnia 8c Afcalon, comme on le voit dans (G) Judith , ou entre Gaza 8: Janinia, félon (7) Jofeph... Ces contradiâions

(t) Apollonius Rhod. Lib. I. verf. un. (a) Serviusad VirgilîirEclog. l. 66. (a) Pauf’an. Arcad. five Lib. VIH. cap. 1V. pas. «4. (4) Ovid. Metamorph. Lib. XV. verl’. au. (s) Vitruv. Lib. Vin. cap. HI. (a) Judith. cap. l1. in au. felon la ver-fion grecque. (z) lofeph. Antiq. Jud. Lib. X111. cap. KV. 9. 1V. pag. 614. . D s

54. .TABLE Grâce-nantiront ’ ne font qu’apparentes; Azotus étant entre toutes ces villes. Elle avoit un port 8c fut long-temps polie’dée par les Phililiins; Jofué dans la fuite (r) l’amgna à la tribu de Juda. Pfammitichus , Roi d’Egypte, qui en fit le liège , i fut vingt-neuf ans devant cette place. l BABYLONE, ville d’AKyrie fur l’Euphrates. Elle de- vint la capitale de l’Empire des Afiyriens , après la def- truâion de la ville de Ninive. Babylone étoit fitue’e dans eune grande plaine 5 c’était une ville quarrée , qui avoit de chaque côté cent vingt fiades, ce qui faifoit en tout quatre cens quatre-vingts Ratios de circuit, entartrée d’un foiré profond 8c rempli d’eau, 8c d’une muraille épaifl’e de cinquante coudées de Roi, &ihaute de deux cens. Elle avoit cent portes toutes d’airain avec des gonds 8c des linteaux de même métal. L’Euphrates féparoit la ville de Babylone par le milieu , en partie orientale 8: en partie occidentale. Les maifons de cette. ville étoient à trois St quatre étages. C’étoit la capitale de la Babylonie, qui .faifoit un Royaume particulier.BABYLONIE (la) fe prend -» tantôt pour tout le pays qui elt entre la Méfopotamie, le Tigrer8c le golfe Fer»- fiques 86 en ce feus-là. ce golfe efl: la même chofe que le golfe des Chaldéens. Tantôt elle fe prend pour la haute partie qui cil vers le lit de l’Euphrates 8: autour de la ville de Babylone. Ce pays 5 ayant fecoué le joug des Afiyriens,ldevint un Empire très-puiliant. Il fut conquis

BACTRES , ville d’Afie , capitale de la Baâriane , parfur le fleuve Cyrus.(a) Zariafpa. Elle portoit j (3) pauiIi’ I,le même . t

(I)(z) Strab. Jof. Lib. Xi. cap. pag. 786. A.XV. Plin. Lib. fi. VI..cap. 47. XVl. pag.- . 314. (a) Strab. ibid. pag. 781.3. 786. A. Plin.l.ibrYI.(ap, XV.pag. au. cap. XVI. pag. 314.. l p

DE L’Hr-srornn D’Hfinonorr. 5; nom que le fleuve. M. d’Anville croit que c’efi la ville aâuelle de Balck. BACTRIANE , Baârie ou Baâres, contrée de l’Alie, qui a la Margiane à l’oueit, tortus au nord, les monts Paropamifes au fud. C’elt un grand 8c riche pays arrofé de plufieurs-flcuv’es qui coulent du fud au nord 8: vont f: jetter dans l’Oxus. Sa capitale cil: Baffles. a Le nomde Baétres 8: de Baâriane vient du mot Baal", qui-lignifie en général l’Orientrfelon d’Herbelot, dans fa Bibliorheque orientale. w - BARCÉ v, bourg de la Ba&riane, ou furent relégués (il les Barcéens , faits prifonniets par les Perles fous le rogne de Darius. On ne fait en quel endroit il étoit fitué. BARCÉ, ville de" la .Pentapole de Libyes-àlcent (a) flades de la mer, 8c près de Ptolémaïs , qui en étoit le port. Ptolémée (g) a donc eu raifon de placer cette ville dans lesteras. Mais. cela n’autorifoit point la MartinieÎre à. mettre deux villes de ce nom dans. la Rentapole.’ll fc fonde fur ce que, du temps de Stra- bon (4.), Barcé s’appelloit Ptolémaïs , 85 que Ptolémais étant fur leïbord de la mer, il devoit yvavoir une ville de Barcé a l’endroit ou étoit Ptolémais. Cet Auteur n’a, pas voulu ivoirhque Barcé n’était éloignée que de ceux flades de la mer , ic’efi-à-dire, d’un peu plus de trois lieues, que tout le commerce le faifoit à. Ptolémais, 8c que tous l’eshabitans s’emichiiïoient. Les Barcéens , vou- lant avoit partaà’ ce commerce,abandonnerent peu à. peu leur ville ,3: enfin elle devint prefque déferre. (Tell ce qui a faiïs dire à Strabon queéBarcé s’appelloit de ion temps Ptolémais; Barce’ fut. fondée par les freres d’Arcéfilas HI, Roi’de Cyrene; vers l’an 4199 de la

(l) HerodOt. LibJV. iuCClV. (z) Scylac. Peripl. pag. 4.6. (a) Prolem. Lib. lV. cap. 1V. pag. ne; (q) Suab. Lib..XVlI. pag. luit I

f6 TABLE Gnoonnrnrqvn Per. Jul. 515 ans avant notre ere. Elle conferve le nom

WBELBINE, petite ifle du golfe Saronique, près (r) ded’Egine , mais plusBarca. avancée dans le golfe. C’cfi au-w I , jourd’hui-’BELBIN1TES , habitans Lavoufa. de l’iile de Belbine. Il. paroit . que ces peuples n’éroient pas fort chimés: car un cer- tain Timodeme Aphidnéen ayant dit à Thémiiiocles que , fi les Lacédémoniens lui avoient rendu degrands hon» neurs , ce n’étoit pas pour l’amour de lui, mais à caufe. dola ville d’Athenes 3 Thémifiocles répondit: vous avez raifon,’fi j’étoîs Belbinite, je n’aurois pas reçu tant. d’honneurs des Spartiates; &vous, Timodorne , vous n’en recevriez pas tant , quand même vous feriez .Athénien.

H004.» BÉOTIE, (la) contréerentreLib. laVIH. Phocide oud! 5. 8: nord . ,-. il 8: la Mégaride 8c l’Attique-fud. Ce pays (a) touche à trois mers, 8c a quantité déports. Il .fu.t d’abord occupé’ par .desrpeuples baibares , les Aones , les Temmices , les Léléges, 8c les Hyantes: enfuite par des Phéniciens que Cadmus y amena. Ce chef bâtit 8: entoura de murailles la ville de Cadmée qui porta fou nom. Cette "ville s’étant (3) aggrandie fous fes defcendans, elle fut ap« pelléesT-hobes, 8a la Cadmée en fut la Citadelle. Ils en. furent chalïés par des Thraces 8c des Pélafgcs, 85 s’établix- rent en ThelTalie , d’où ils revinrent en Béotie. Ces Thra- ces donnerent leur nom à quelques parties de la Béotie ,’ 8: ce nom fubfifloit encore du temps de Strabon. Voyez mon EiTai de Chronologie , Chap. XÏII. SIL A . q BÉOTIENS, habitans de la Béotie. Ils étoient greffiers a: pefans. La Béotie néanmoins n’a pas lainé de pro- duire de grands hommesidans les armes, dans la politi- que . dans l’hiRoire 8c même dans la poéfie. (r) Strab. Lib. VIH. pas. s76. ’ (a) Strsb. Lib. 1X. pag. 61;. . in Sima. ibid. Fanfare. Butor. five Lib. 1X. cap. V. pis-1156

DE L’H’rsT’ornn D’HÉRODOTE. ;7 BERMlON, montagne de la Macédoine proprement dites, vers la Bottiéïde. C’était (r) au pied de cette mon- tagne qu’étoit fituée la ville de Bérœë. Il y avoit (a) dans cette montagne des mines d’où Midas tiroit l’es tréfors. Au fud de cette montagne étoient les jardins de (3) Midas, fils de Gordius , fameux par fes rofes à foixante pétales 8: d’une odeur très-agréable. - BESSES, (les ) peuples de Thrace, étoient au nord- oueit des Pieres-& habitoient le long a: fur le bord en: du Neiius , depuis fa fouroe jufqu’au territoire des Satres. ils étoient même en partie confondus 8c pêlemêle avec I les Satres, puifqu’ils (4) étoient les interpretes des ora- cles de Bacchus. Il y avoittaufli des Belles fur le. (5j mont Hzmus. Les Beil’es étoient furnommés Lejlæ , c’eû- à-dire , Brigands. Pline (6) dit que la nation en général s’appelloit les Belles, mais qu’elle contenoit pluiieurs peuples, dont chacun avoit fou nom particulier. Les Sarres faifoient peut-être partie des Befies , puii’que c’étoient des Belles qui interprétoient (7) chez les sartes les oracles deABacchus. ’ * I * BIENHEUREUX, (ille des) petit canton de la Libye, environné d’un vafle pays aride 8c l’abloneux , qui a’fait donner à ce canton le nom d’ifle. Celui des Bienheureux vient de ce que ce pays", quoiqu’au milieu des fables, cil bien (8)’arrofé , fort abondant en excellent vin, 8c nemanque d’aucune autre chofe.;néccfl’aite. Ce canton, comparé avec la flérilité du pays qui l’environnoit, mé-

(r) Strab. Lib. VU. pag. ne. col; r. (z) Id. Lib. XIVn Pfig. ’9’, L (a) Herofi. Lib. VIH. 5. CXXXVIH. (a) Hercd. Lib. V11. 5. CXI. (s) Strab. Lib. Vil. pag. 490.3. , ç (a) Plin. LibqlV. cap. XI. pas, 2.0!. . . (7) Hérod. loco laudato. sbnbt P387 IlSto,

,58 .TABLE GÉOGRAPHIQUE riroit le nom que les Grecs lui donnoient , 8c je ne vois pas qu’il foit néceIIaite de regarder avec (1) M. d’Anville cette dénomination comme un trait de l’imagination des

. BISALTES, peuples de la Bifaltie. . BISALTIE (la) cil: une contrée de la Macédoine aux confins de la Thrace, dontles peuples s’appelloient Bi». [41m.Grecs. Étant toute à l’ouefi du fleuve Srrymon, il femble. qu’elle devroit être mile. confiamment au nombre des k contrées-sou provinces de Macédoine; mais comme cette rivicre’n’a-zpas toujours été la borne des deux Royauc mes , la Bifaltie a été cornprife tantôt dans l’un 8c tantôt dansrl’autre; Elle étoitwau-defius des villes d’Argile 8c des Neuf-Voies ou Amphipolis , 8c c’efl: par cette raifon qu’Athénée (z) nommelcetteiderniere ville avec la Bi- (airiez Voyez Hérodote , 4.Liwe V11. 6. C’X V. Pline , Livre 1V. Chap.iX.,p4g.. 203. , - BISANTHE , ville de Thrace fin la Propdntide, à la fortich près du détroit’del’Hellefpont, ce qui fait qu’Hév rodote (3) la met fur l’Hellefpont. Elle fuc’bâti’e (4) par les sartriens. Elle eut dansla fuite le nom.dev(5)IRhæ- iridium , qu’on reconnoit:encore dans celui de Rhodofio . quÏlleporte aujourd’hui; t - . v . . . BISTONIENS ,-peuples de Thrace-qui habitoient au nord de Dicée, à l’efi 8: au’nord du lac Biitonis. Ils avoient pris leur nom de Bifion, fils de Cicon; félon (6)

Philofiéphanus.Il .y’ avoit dans leur I territoire. 1*. - une p.3 ville * nomméç 7 w - .

(r) Mémoires fur l’Egypte ana. 8c and. p25. in. (z) Athen. Lib. III. cap. IV. 77. (a) Hetodot. Lib. VIL Ç. CXXXVII. (4.) Pompon. Mela. Lib. II. cap. Il. pag. 141. (s) Ptolem. Lib. lIl. cap. XI. pag. 89. Procop. de Æ’dificiis J intitulai j

lib.(6) Schol.IV. cap.Apollonii 1X. Rhod. pag. ad Lib. 87. Il. verl’.- n 706.’ u i l

un L’HISTOIRE D’Hfi’nonorn. :9 Billonia , 8.: un lac nommé’lellac Billonis. On l’appelle aujourd’hui lac de Bouron. - BISTONIS. (le lac) Il cl! dans la Thrace , &c. 8c formé par plulieurs rivieres qui font de l’ell à l’oueli le Trave , le Compfate 8c le Collinite. Ce lac» a pris l’on nom des Billoniens , peuples de ce canton. On l’appelle à préfent lac de Bouron. vHerodotgLiô.» VIL r5. 01X; Ælian. Anim. Lib. KV. rap. XXÎ’. ’ BITHYNIE (la) cil-bornée ài’ouefl par le Bofphore de Thrace 8c la Propontide; au l’ud 85 l’ud-ouell par le mont Olympe 8c par le Rhyndacusl, fleuve qui la (épate de la Mylîe , fort du pays des Olympiéniens 8è a l’on em- bouchure dans la Propontide au nordQeli 8: près de Cyzi- que. Au nord elle cil bornée par le Pont-Euxin. Ces bor- nes font allez bien marquées par les anciens Géographes. Quant à la partie ell, Arrien (r) l’étend jufqu’au fleuVe ap- pelle’ Parthénius; Ptolémée l’étend encore plus loin , aux dépens de la’Pap’hlagonie. On comprenoit même dans cette province les Mariandyniens 8c les Caucons. l -- Cc pays s’appelloit anciennement ’Bébrycie, 85 l’es ha» bitans Bébryces ou Bébryciens. v 3 ’ I * BŒBÉ , petite ville de la Magnélie, lituée, fur l’eïlac Bœbéis. Elle fut ainfi nommée’d’e Bœbos, filsî’d’e Glai- phyros, qui bâtit Glaphyres. Strab.’ Lié. 1X. fig. 666. Homen’ IliaJ.-Lib.I11. ver]: 711.. quzhan. Byïant. ’vot. sur... ’ a W . v ’ BŒBÉÏS’, ce l’ont des adjeé’tifs féminins l’e’jo’i- . ou BŒBIA ,’ I gnent à N’y." lacî’Le lac Bœbéis’qétoit ou BŒBIAS , dans la partie oueli de la Magnélie , voie fin (z) de Phere’sæ des extrémités occidentales amants .Oll’a &Pélion: delà vient queutait: (3) appelle coloc Oll’æa Bœbeïs. . l . (r) Arrîan. Peripl. Ponti Euxini. pag. i4. I (a) strab. Lib. 1X. pag. 666. B. et C. (a) Lucau. Lib. VIL tuf. 116. . 4.,iï...--.,i

Go TABLE encannrnrovn’ . ’BOLBITINE ,- ville d’Egypte, qui a donné l’on nom à un canal 85 à une bouche du Nil. Ce-canal étoit entre le Canopique 8c le Satirique. Il étoit creul’é de main d’homme. . , BORYSTHENES , (le) grand fleuve de Scythie , qui le décharge dans le Pont-Euxin. Il cit plus au nord que I’Hypanis. On l’appelle aujourd’hui Niéper ou Dniépert ce mot n’ell pas nouveau; il cl! formé de Danapris, nom fous lequel il a été connu. a Le Borylthenes , que . au l’on (r) appelle aâuellement Danapris a, dit l’Au- .teur anonyme du Périple du Pont-Euxin. Sa fource étoit inconnue aux anciens, on fait aujourd’hui qu’elle cl! dans la Rulfie Mofcovite , entre Wolock 8c Oleschno. BORYSTHENES , ville bâtie fur le bord du Boryf- .thenes , à l’embouchure de l’Hypanis. Elle étoit commet.- gante 8: habitée par des Grecs; c’étoit une colonie (a) I de Milet. Scylès , Roi des Scythes, dit (3) Hérodote, (alloit de temps en temps à la ville des Boryfihénites, ou il s’étoit fait bâtir un palais , il, y vivoit, 8c s’ha- billoit à la Grecque. On l’appelloit aulli (4) Olbia Savie-

BORYSTHÉNITES. Hérodote appelle ainli les peli- ples1’qu qui. habitoient Olbia. fur les bords du Borylihenes . , vers Ion embouchure. C’étoient des Grecs, Miléliens (5) d’origine. Leur principale ville étoit Borylihenes. BOSPHORE CIMMERIEN , (le) détroit qui joint le pralin Mzotisavec le Pont-Enfin. Il s’appelloit Cimmé- .rien à caufe des Cimmériens qui avoient habité l’es côtes occidentales. On le nomme aujourd’hui. canal de Gaffe. p8: plus communément détroit de Zabache.

h

(i) Fragm. Perîpli Ponti Euxinî, pag. s, 9, ace; a (:rScymni Cbii Frigmrvtff’rfilr (3)-Hérodot. Lib. 1V.. ,5. LXXVIII. (4) Fmgm. Peripli Ponti Eux. pag. I. (s) Scymni Chii Engin. verl’. il.

ne L’HIST’OIR’E D’Hénonorf. 61 BOSPI-IORE un T HRACE, (le) détroit qui établit une communibation entre la Propontide St le Pont-Euxin. L’Europe 8: l’Alie, dit (1) Pline, n’étant féparées que par ces détroits, le voilinage de ces deux parties du monde l’ert beaucoup à entretenir l’amitié entre les ha- bitans de l’une 8c ceux de l’autre; car on entend les coqs chanter 8c les chiens aboyer d’un rivage à l’autre , 8: même on peut le parler d’un bord à l’autre , pourvu que le temps fait calme 8: que le vent n’emporte point la. voix. Les Grecs donnerent à ce détroit le nom de Bol:- phore, c’ell-à-dire, paliage ou trajet d’un bœuf, parce qu’un bœuf palle aifément d’un bord à l’autre. Le Bof- phore de Thrace s’appelle encore limplement Bofphore. On l’appelle aujourd’hui canal. de la Mer noire. BOTTIÉENS étoieht Athéniens (z) d’origine a: def- cendoient de ces enfans que les Athéniens envoyoient en Crete par forme de tribut. Les Crétois , voulant s’ac- quitter d’un voeu, envoyerent à Delphes les prémices- deleurs citoyens, auxquels le joignirent ces defcendans des Athéniens. ’ Comme ils ne pouvoient vivre en ce lieu, ils allerent d’abord en Italie 8x: s’établirent aux en- virons de l’Iapygie. Ils palIerent enfuite en Thrace, ou ils prirent le nom de Bottiéens. i BOTTIÉIDE, province ou contrée de Macédoine , bornée au nord-ouelî par l’Erigon, 8c au nord-en par l’Axius; à l’eli par le golfe Themréen, au l’ud par la Piérie, 8: à l’oueli par l’Emathie ou Macédoine pro. prement dite. Herodat. Lib. VIL 5. CXXIII. BRANCHIDES. Voyez Miléfie. BRAURON , petite ville de l’Attique, à une (3) petite diliance de Marathon. Elle fut (4) autrefois célébré par

(a)(l) Plutarch. Plin. in Lib. Thel’eo, VI. pag. cap.a. F. 7. I.A. lpag. aco. . i (3) Paufan. Attic. live Lib. I. cap. m1". pag. 89. (a) and). Lib. 1X. pas. 6: h

62 TABLE GÉOGRAPHIQUE l’on temple de Diane, 8c par la fête qu’on y célébroit en l’honneur de cette Divinité. On (1) appelloit cette fête Bpavpœvt’at. On y immoloit une chevre , 8c les Rhapfodes y chantoient l’Iliade. Xerxès enleva (z) la liarue de Diane Brauroniene , 8c les Pélal’ges (3) long-temps au- paravant y avoient enlevé les femmes des Athéniens. M. Spon dit,(4.) qu’elle s’appelle aujourd’hui Urana , 85 que ce n’eli plus qu’un hameau ou un méchant village de dix ou douze métairies d’Albanois. BRENTESIUM , ville très-célébre de l’Iapygie , avec un (5) beau port. La ville (6) 8: fou port relfembloient à une tête de cerf. C’ell ce qui lui avoit fait donner le nom de Brentélium, qui, en langue Melfapiene, lignifioit une tête de cerf; les Latins l’appelloient Brundulium 3 les Italiens la nomment Brindili , 85 nous Brindes. . BRIANTIQUE, pays de Thrace , qui portoit ce nom du temps d’Hérodote 8: qu’on appelloit auparavant Gaa laïque. Voyer Galaique. BRIGES (les) font les mêmes peuples que les Bryges. Il n’y a dans ces deux noms d’autre différence que celle du dialeâe. Voyez; Bryges. BRONGUS , ( le) riviete de la Mœlîe , qui le décharge dans l’Ilier , après avoir reçu l’Angrus. Peucer conjeCture que c’el’t la Save. . BRYGES , peuples de Thrace. Ils étoient peu éloi« gués (7) de la Macédoine. Une partie de ce peuple s’étoit tranfportée en Alie 8c avoit peuplé la Phrygie , à laquelle

(i) Meurl’. Grzc. feriata. Lib.II. (s) Paufan. Arcad. live Lib. VIlI. cap. XLVI. pag. 694. . (a). Herodot. Lib. 1V. 5. CXLV. (a) Voyage de Grece , par Spon et Wheler. Tom. Il. pag. "3. en Hercdor. Lib. 1V. 5. XÇIX. Flot. Lib. I. cap. XX. pag. :87. (s) Strah. Lib. VI. p15. est. B. (7) HerodOt. Lib. V1. 5.. XLV. 4 N 5

DE L’HISTOIRE D’HÉnonort. 63 ils avoient (r) donné leur nom , en changeant (a) le B. en Ph. Ils habitoientprès du mont Bermius. BUBASTIS , ville d’Egypte , capitale d’un nome de même nom ,’ n’était pas fort éloignée de la pointe du Delta , fuivant (3) Strabon. Il y avoit en cette ville un temple d’Artémis ( Diane) appellée aulli Buballis s Cum qua latrator Anubis, Sanaaque Buballis . variul’que coloribus Apis. Ovid. Met. 1X. 689. I Les Chats étoient révérés à Bubaliis comme des Di- vinités, on les embaumoit, 8c on leur donnoit une fé- pulture honorable. Elle en: appellée dans (4.) Ézéchiel Phi-Befeth , que les Septante rendent par Bouballos , 8c S. Jérôme par Pubalios. Pococke (5) croit en avoir trouvé les relies. BUCOLIQUE, canal du Nil, entre le Sébennytique &leMcnde’lien. Il paroit que c’ell: le canal que Strabon (6) nomme Phatnitique. M. d’Anville (7) confondgce canal

avecV BUDIENS le étoientSébennytique. des peuples de la Médie. . On ne fait pas précifément quel canton ils habitoient. Je con- jeâure qu’ils étoient limés au nord des Mages , à l’ouelt de la fource du Choal’pcs. . BUDINS (les) habitoient au-deli’us 8: au nord des (8) Sauromates. Cette nation étoit grande 8c nombreul’e; Il y avoit dans leur pays une ville bâtie de bois, ap- pellée (9) Gélonus. Cette ville ne leur appartenoit pas;

(t) Strab. Lib. VIL pag. 4.53. (z) Photii. Biblioth. cod. CLXXXVI. pag. 42.4.. (3) Strab. Lib. XVII. pag. un. B. (4) Ezech. cap. XXX. i. r7. r ’ (il Del’ctiprion of thé EalI, Ire. vol. I. pag. sa. s (6) Strab. Lib. XVII. pag. 1153. (7) Mémoires l’ur l’Egypte anc. a moderne, pag. 4l

’ (ml-1ms.(8) Herod. Lib. IV. ç. cvuI. Lib. W. 5. XXI. I

64. TABLE GIÉOGRAPHIQUE’. ils étoient Nomades, 8: les feuls habitans du pays qui mangement de la vermine. Comme la ville de Gélonus 8: fon territoire étoient dans leur pays, les Grecs (1) leur donnoient le nom de Gélons. Mais Hérodote obferve que c’était à tort qu’ils les appelloient ainfi. I BURE , ville de llAchaïe dans le Péloponnefe, à l’ouefi du fleuve Ctathis, fur une montagne, 8c à une très-petite diflance de la côte du golfe Corinthiaque. Elle avoit été (2.) ainfi nommée de Bura , fille d’Ion, (fils de Xuthus) 85 d’He’lice. Cette ville (3) a été engloutie dans la mer. BUSES, (les) peuples de la Médie, limés vers les côtes fuel de la mer Cafpiene’, au nord direéi: des Atizan- tes z au nord un peu cit des Struchates. » BUSIRIS , ville d’Egypte , lituée au milieu du Delta s il y avoit un grand temple d’IIîs. Son nom aâuel cl! Bufir. Le territoire de cette ville s’appelloit le nome Bulle ritès. Il y»avoit aufli dans ce nome la ville de (4) Cy- nofpolis. BUTO , ville d’Egypte, lituée dans la partie nord de I’ifle Profopitis , vers l’embouchure Sébennytique. Il y avoit en cette ville un temple célèbre de Latone. 1’qu Chemmis, ille. EUTO , ou’ BOUTO , ville d’Egypte, hors du Delta, 85 près de (5) l’Arabie. Elle étoit donc très-différente de la ville de même nom , qui étoit proche de l’embou- ch’ure Sébennytique. Il n’en cit parlé dans auCun autre Auteur, mais l’Ecriture en fait mention. Lorfque les Iftaëlites fouirent (6) de l’Egypte , ils allerent d’abord

(l) Id. ibid. (z) l’aurai. Achaic. five Lib. VIL cap. XXV. p15. 59°. (a) Stob. Serin. [9]. pag. 1’64. lin. no: 13. Plin. Hill. Nu. Lib. Hi cap. XClI. pag. us. (4.) Strab. Lib. XVII. pag. I154. 3.. (S) Herodot. Lib. Il. ç. LXXV. L (5) Numer. cap. XXXIII. in .3 , s. f 8: 7 de la verfion des Septantei . de l

ou L’Hrs’romn D’HÉRODOTB. ’65: de Rameiïès à Socchoth , de Socchoth à Boutan , qui fait partie du défert; 8e dans (r) l’Exode cette ville cil: nommée Othoms mais il eii évident que c’efl: la même ville. Car c’efi ainfi que s’exprime l’Auteur facré. ct Les » fils d’Ifraël étant partis de Socchoth, camperont à n Othom près du défert u. Dans l’un 8c l’autre panage , c’ell la premiere ville ou camperent les Ifiaélites au fouit deSocchoth , 8: dans les deux’palïages , cette ville cit près du défert 5 ce qui confirme le récit d’Hérodote. Il ql’t à pto- pos d’obfetver que dans la verfion latine, ce mot cil écrit dans ces deux endroits Etham. Il n’eli point alors étonnant que ceux qui n’ont lu la Bible que dans le la.- tin, n’aient point reconnu dans ce nom celui de Bute. BYBASSIE , petit pays de l’AIîe , qui touche à la pé- ninfule de Cnidie. BYZANCE, ville lituée fur le Bofphore de Thrace, 8c cependant mile au nombre des villes (z) de l’Hellef- pont. Cette ville fut fondée par une colonie (3) de Mé- gariens qui avoit (4.) pour chefofas. Si l’on peut ajouter foi au récit de Diodore de Sicile, ce Bizas (5) étoit con- temporain de Jafon, 8c il reçut les Argonautes dans ce pays qu’il gouvernoit. Velleius Paterculus (6) attribue la fondation de cette ville aux Miléfiens, Jufiin (7) aux Lacédémoniens,i8c Ammien Marcellin (8) aux Athéniens. Ces contradiâions’ ne font qu’apparentes, 8: ces divers récits prouvent réellement que ces peuples y ont envoyé des colonies en difierens temps. L’Empereut Confiantin aggrandit cette ville 8: lui donna fou nom. On continue

(l) Exod. cap. X111. fi. :0. (1) Hetod. Lib. VIL 5. XXXIII. (i) Scymni Ch. orbis defcript. vetf. 71;. (4.) Eufiath. ad Dionyf. Petieg. verf. 80;. p33. un. col. a. (5) Diodor. Sicul. Lib. 1V. 5. XLIX. p33. 2.92. (6) Vell. Patercul. Lib. Il. cap. XV. I (7) Jufiin. Lib. 1X. cap. l. (8) Ammian. Marcell. Lib. XXII. cap. VIH. pag. 238. Tome VIL 5;

66 TABLE’GÉOGRAPHIQUB cependant’à l’appeller Byzance, 8: on lit à la fin d’un manufcrit de la retraite des Dix-Mille , qui cil à la Bi- bliothéque du Roi, écrit par Apollolius, après la prife de Confiantinople par les Turcs , qu’il étoit de Byzance; On l’appelle actuellement Stamboul. Ce mot vient, comme l’a très-bien obfetve’ (1) M. d’Anville, de l’exi- preflion Grecque eis tèn Polin, où le terme générique de Polis efi précédé de la prépofition de lieus comme on diroit , à la ville par excellence. CABALES , nation Libyene peu nombreufe, qui ha- bite vers le milieu du pays des Aufchifes St s’étend fur les côtes de la mer vers Tauchires. Herodot. Lib. IV. 5. CLXXI. "CABANE, (la) petit pays de l’Afie mineure, entre la Pamphylie, la Lycie 8: laIPifidie. Il paroit qu’elle a été (z) par la fuite confondue, partie avec la Lycie , partie avec la Pamphylie. Du temps d’He’rodote, elle faifoit partie du fecond département chez les Perles , 8c la Lycie 8c la Pamphylie étoient dans le premier. CABALIENS-MEONIENS. (les) Ils habitoient la Ca- balie. 1’qu ce mot. Car il paroit que les Cabaliens font les habitans de la ville de Cabalis , lituée près de Cibyra au fud du Méandre. Hérodote dit que ces Caba- liens-Méoniens étoient armés 85 équippés à la maniere des Ciliciens. C’eli qu’ils étoient voifins ou peu éloignés des Ciliciens à l’ouell, au nord de la Lycie 8c de la Pamphylie. Je n’ai rien trouvé qui m’apprenne pourquoi on les appelloit Lafoniens. Mai: voyez mon Hérodote , Livre VIL" 5. LXXVII. note no. CADMËENS. (les) me ainfi qu’on nommoit les Phé- niciens qui fuivitent Cadmus en Grece. Ils chailerent de

(x) Geogr. abreg. Tom. I. pag. :93. (z) Plin. Lib. V. cap. XXVII. pag. 373. lin. rs.cap. XXXll. p. :90; lin. I Je

DE L’Hrsrornu D’HÊRODOTE. 61 I’Hifiiizotide une partie de la nation Pélafgique qui s’y étoit établie. Les habitans de Thebes, ville de Béotie, font ap- pelles Cadméens. Il y en eut qui fe joignirent a la co- lonie des Ioniens (r) de qui pafferent dans l’Afiemineure fous la conduite de Philotas, defcendant de Pénéle’e, où ils fonderent Ptiene (a). CADYTIS. On ne fait point au julie quelle eIi cette ville. Quelques favans , 86 M. d’Anville (3) entr’autres, penfent que c’eli Jérufalem. Mais Cadyti’s ne devoit pas être fort éloignée de la met , comme il le paroir par (4.) Hérodote, 86 Jérufalem étoit loin de la mer 8: bâtie fur une montagne. Je fais qu’on a prétendu que Cadytis fignifioit Saint. Mais quand les Juifs auroient donné le nom de Sainte à leur Métropole, cit-il à préfumer que les Phililiins 8c les autres peuples voifins, qui avoient en horreur les Juifs, l’eulfent appellée de ce nom! Il faut néceiiairement faire violence à ce mot pour lui faire fignifier Saint 8c: le changer en Cadyfis. C’efl aulIi cc qu’a-fait le favant Dr. Hyde (y). M. Defvignoles (6) penfe que c’efl: la ville de (7) Cédes de la tribu de Nephtali, ville facerdotale’8c de refuge dans la Galilée fupérieure. Jofeph la nomme (8) Cédafa 8: la place dans le voifinage de Tyr. La grande raifon de M. Defvignoles, c’eIi que S. Jérôme met cette ville (9)

(i) Hérode: Lib. 1.5. CXLVI. Paulina. Achaic. five Lib. VIL cap. Il.

pag.(a) Pauli 524.. Lib. VIL . cap. Il. pag. 5:6. (3) Géograph. anc. abrégée. Tom. Il. pag. 16°. (4) Herodor. Lib. III. 9. V. (5) Hyde ad itinera mundi Abt. Perirzol. pag. 19. . (6) Chrono]. de l’Hifioire Sainte. Liv. 1V. chap. HI. pag. un (7) Jofuë , cap. XXl. y. 3:. (8) Jofephi Antiq. Jud. Lib. XlII. cap. V. 9. V1. pag. 64.7. De Belle lud. Lib. Il. cap. XVIII. I. pag. 197. (7) Hieronym. de Locis Ebtæor. E:

’68 TABLE GÉOGRAPHIQUE fur la montagne de Nephtalim, 8c qu’Hérodote dit, felon ce favant , depuis (1)1es Phéniciens jufqu’aux man- rague: de Cadytis. C’efi une méprife de M. Defvignoles. Le Grec d’He’rodote porte: depuis la Phénicie jufqu’aux confins de la ville de Cadytis. Henri Étienne. avoit vu le premier que ’o’upuv étoit un ionifme pour gym, 8c Gro- novius après lui, quoique ce dernier ait lailié fubfifler dans fa verfion ufque ad monte: Cadytis rubis. D’ailleurs Cédès ne peut être une ville des Phililiins , quoiqu’Héro- dote le dife pofitivement de la ville de Cadytis. Feu M. Ifaac Toulfaint, jeune homme qui donnoit de grandes efpérances 8: qui a été enlevé à la fleur de fou âge, penfoit que c’eli la ville de Gaza, dans une dilfet- tation intitulée de Cadyti Hérodozeâ , imprimée à F rané- ker. Mais le nom de Gaza cil un peu trop éloigné de celui de Cadytis. ’ 1°. Il faut faire attention qu’après la bataille de Ma- geddo, Nécos n’alla pas plus avant 8c qu’il retourna. dans fes États. Cadytis étoit donc entre Mageddo 8c Azot, ville (a) conquife par Pfammitichus, pere de

’ 1°.Nécos. Hérodote dit ’(3) que Cadytis étoit fur les fron- tieres de la Syrie de la Palefline, 8c qu’après cette ville on trouvoit les places de commerce qui appartenoient. aux Arabes. Cette pofition ne peut convenir qu’à Gath. n On aura changé ce nom en Cadtis , 8c enfuite en Ca- dytis. C’était l’opinion d’Adrien Relanfld. Cependant il. ne la propofe (4.) que comme une conjeéture, fur la. quelle même il n’infilie pas beaucoup. CAIQUE, (le) fleuve de la Myfie , ce qui l’a fait ap- peller par (5) Virgile, Myfus Caïcus. Il coule au nord (r) Herodot. Lib. HI. si. V. (a) Herodot. Lib. Il. 5. CLVlI. (a) Id. Lib. HI. ç. V. (4.) Relandi Palefl. pag. 669. (il Virgil. Georg. Lib. 1V. vert. ne.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. "69 de l’Hermus, 8: Pline met fa fource dans (i) la Teu- thranie.. Ovide le nomme (a) par cette raifon Teuthran- teus Caïcus. Il fe jette dans la mer près de la ville d’EIæa , vis-à-vis l’ifle de Lelbos. Les plaines qu’il arto- foit étoient (3) très-fertiles en bled. CALACTÉ (beau rivage) étoit un territoire fut les côtes de la Sicile, dans cette partie de l’ifle qui regarde la Tyrthénie, Il y avoit en cet endroit une ville du même nom, lituée à l’ouefl: de l’embouchure d’une ri- viere qu’on appelle aujourd’hui Furiano. Cluvier dit que la ville cit entièrement détruite, 8: que fes ruines que l’on montre encore , font à près de trente milles de San- Marco 5 il le prouve par les diliances marquées dans les anciens itinéraires, d’où il réfulte que Caronia, ville détruite, avoit fuccédé àCalaéié , 8: que les ruines de ces deux villes font très-proches les unes des autres. Cette ville a été nommée par les Grecs Kami Ait-ni; ce- pendant Ptolémée l’appelle (4) Calaéta, d’où les Latins ont fait (9) Calaéte. On lifoit dans de mauvaifes éditions de l’Itinéraire d’Antonin , Caleate a: Galeatei mais on. trouve dans la derniere (6) Calaâe. CALAMES. Ce lieu, fuivant ce qu’en dit (7) Héro- dote , étoit peu loin de l’Héræum , ou temple de Junon, 85’ devoit être vers l’oueû-fud de la ville de Samos. Si l’on fait attention à l’étymologie de ce mot, ce doit être un endroit’marécageux 8: plein de, rofeaux. Cc pouvoit être l’égoût de la niontagne Ampélos , qui por-l toit (8) le» même nom que le. promontoire qui en: vis-

(r) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 28;. lin. 3, (2.) ’vaid. Metamorph. Lib. Il. veti’. 24;. ’ (a) Hetodot. Lib. VI. 5. XXVIII. (4.: Ptolem. Lib. III. cap. W. pag. 73. (si Cie. in Verr. HL 5. XLIll. Silius I111. Lib. XIV. urf. un (6) Antonini Itin. pag. 91.. (7) Herodor. Lib. 1X. 5. XCV. (8) Strab. Lib. XIV. pag. 94.4. C. I: ’ 3

7o TABLE GÉOGRAPHIQUE à-vis la ville 8: le promontoire de (1) Drépanum , dans l’ifle d’Icarie 8c. qui rendoit toute cette ifle montueufe. (Les Géographes anciens ne parlent point de cet erré droit, 8c je doute qu’il en foit fait mention dans aucun autre Auteur. Voici cependant un paffage d’Athénée qui me paroit y avoir rapport 8c qui confirme ce que je iriens d’en dire. a Alexis de Samos (a) écrit dans fou ’ a) fecond Livre des limites de Samos, que les Courti- a) fanes qui fuivirent Périclès lorfqu’il affiégea Samos , a bâtirent , de l’argent que leur beauté leur fit gagner, a) le temple de la Vénus de Samos, que quelques-uns a) appellent la Vénus dans le: Calame: (c’eû-à-dire, a dans les rofeaux) 8c d’autres la Vénus dans les Ele’ati. D que: ( c’eli-à-dire dans les marais )». . On lit dans toutes les éditions d’Hérodote, Calamifes; mais j’ai cru devoir changer ce nom en celui de Ca- lames d’après le paifagepd’Athénée. 1’qu ma traduc- tion, Livre 1X. 5. XCV. Tom. VI. page 7o. 6’ note 17.1. pag. 14.0. Confultez aufii ce que j’en ai dit dans mon Mémoire fut Vénus, page: 146 ê 147. CALATIES, peuple de l’Inde fujet de Darius. Ils habitoient donc dans la partie cit au nord de l’Inde; car la partie du midi (3) ne fut jamais foumife à ce prince. Quand leurs peres étoient morts, ils mangeoient leurs corps. Hérod. Liv. III. 5. XXXVIII. 6’ XC’VII. On ne fait où les placer. ’ . CALLATËBOS, ville de Lydie , fituée vers les fron- tieres de la Phrygie 85 de la Lydie, fur le chemin de Cydrara à Sardes , au-delà du Méandre, par rapport à. ceux qui vont de Cydrara à Sardes. Herodot. Lib. VIL 5. XXXLA (r) C’eli la même ville que Dtacanon qu’on trouve plus bas , page 94.7, lig. r. mais en ce: endroit il ei’t écrit doriquement. Voyez Étienne de Byzance , au mot Apèmm, 6c la note de Berkélius. (a) Athen. Deipnofoph. Lib. XllI. cap. 1V. pag. 572.. F. (a) Herodot. Lib. III. 5. Cl.

na L’Hrsmoraa D’Hr’snonorz. 71 CALLIPIDES. (les) Ce font des Greco-Scythes. C’étoient les premiers peuples qu’on rencontroit après la ville des Borylihénites. CALLIPOLIS , ville de Sicile, entre le mont Etna Se Naxos, mais plus près du mont Ætna. Elle avoit été fondée par (t) les Naxiens. Ce n’était plus une ville du temps de (a) Strabon. On l’appelle à préfent Gallipoli. CALLIPOLITES , habitans de Callipolis 8c de fou territoire. CALLIRRHOÉ, fontaine près d’Athenes , au pied du mont Hymette. On en conduifit les eaux dans la ville d’Athenes, 85 elles furent difiribuées en différens quartiers par neuf tuyaux. Elle prit de-là le nom d’Ennéacrounos. Voyeï ce mot. CALLISTE. Voyer Théra. ’ CALYDNES. C”étoit une ille près de Nil’yros 8e de C05 , félon (3) Homere, à l’oueii de l’ille de Rhodes, vers le fud de Cnide, vers l’eû-fud de l’ifle de Cos 8c de l’ifle de Nifyros , vers l’endroit du M. Deliile place les petites ifles de Macria 8c de Chalcis. Calydnes apc partenoit à Artémife , Reine d’HalicarnaIie. Elle étoit voiIine (4) de l’ille de Calymne , ce qui a donné occafion à. plufieurs perfonnes 86 entr’autres a Eullathe , de prendre ces illes l’une pour l’autre : car cet Écrivain dit fur (5) ’l’Iliade, que quelques-uns écrivent Calymnes pour Calydnes s mais Pline, à l’endroit cité, les difiingue très-bien. Elle avoit une ville qui portoit le nom de Cos , 8c qu’il ne faut-confondre, ni avec l’ille de ce nom, ni avec la capitale de cette iIle qui s’ap-

(r) Strab. Lib. VI. pag. 419. Scymni Chii orbi: defctipt. vetf. 28s. le texte cit altéré. (a) Strab. ibid. pag. 418. (a) Horn. Iliad. Lib. Il. vcrf. 677. (4.) Plin. Lib. IV. cap. XII. pag. au. (S) Euflath. in lliad. pag. au, E 4

72 TABLE GÉOGRAPHIQUE pelloit aufli Cos. Le miel de Calydnes (1) étoit renommé 8: fur-tout celui (a) de Cos fa ville. Il eli vrai qu; l’Auteur des Géoponiques dit que c’eli l’ille Calymne qui produit d’excellent miel; mais comme il ajointe que le meilleur miel de cette ille ell celui de Cos, 8c que Pline affure que cette ville eli de l’ille Calydnes , il faut croire qu’il y a erreur dans cet Auteur , 8c qu’il faut lire -ro’ au" 1.6 KaÀv’Jviu , en la place de ces mots 117 K68 14

KaÀiipmv.CALYNDE , ou Calynda, ville. ’maritime (3) de l’Afie mineure , lituée fur les confins de la Lycie 8c de la Carie. C’elt par cette raifon que Ptolémée la met en Lycie , 8c qu’Etienne de Byzance St (4.) Pline la placent en Carie. Cette ville avoit un Roi particulier. Elle cil appellée Calymne dans,(5) Strabon, ce qui tell peut-être une faute de copifie. V oyez la note de Cafaubon. CAMARINE , ville méridionale de Sicile, lituée entre les embouchures de deux fleuves, dont l’un étoit à (on oueli 8c s’appelloit autrefois (6) Hipparis, mais avec le temps il a pris le nom de la ville 8c s’appelle aujour- d’hui Camaranas l’autre étoit à l’elt de cette ville 8: s’appelloit autrefois (7) Oanus , aujourd’hui Frafcolani ou Frafcolari. A l’oueli de Camarine il y avoit un ,ma- rais qui portoit le même nom. Il étoit traverfé par la petite riviere d’Hipparis. Comme ce marais incommo- doit les Camarinéens 8: leur caufoit des maladies; il leur prit envie de le delfécher. Ils confulterent à ce fujet l’oracle d’Apollon qui leur répondit en ces termes : ne

(r) Eufiath. in Homeri lliad. Lib. Il. pag. 319. lin. 5. (a) quponic. Lib. XV. cap. V11. pag. 4.13. (3) Ptolern. Lib. V. cap. III. (4) Plin. Hifl. Nut. Lib. V. cap. XXVIH. pag. 274. (s) Strab. Lib. XlV. pag. 96;. B. . (s) Pindar. Olymp. V. vetf. a, a: 1.9. Nonnus »Diony(iac.1îb. XI". pag. 37°. vetIZ 6 a: 7. ’ ’ (7) Pindar. loco laudato.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 73’ remuez point Camarine. Cette réponf’e ne les arrêta point; ils dell’écherent le marais qui faifoit leur fureté, 8c ouvrirent par-là un chemin aux Syracufains , qui les fubjuguerent. La ville de Camarine ne fubfifie plus, il y a long- temps qu’elle cil détruite. A fa place on a bâti une tout quartée , pour fervir de corps»de-garde fur cette côte t on la nomme Torte di Camarana. Voyer fur la fon- dation 8e la deliruétion de cette ville, mon Eliai de Chronologie, chap. XIV. 5. IV. fur la fin. CAMARINÉENS , habitans de Camarine. CAMICOS, ville de Sicile, dans la contrée qu’on appelle aujourd’hui vallée de Mazara, fur une montagne qui cil fur la rive droite du fleuve Camicos, aujour- d’hui (1) Fiume delle Canne. M. d’Anville le nomme Fiume di Platani. Cette ville, qui étoit placée entre ’Agrigente 8c Héracléa ou Minoa , étoit déja détruite du temps de (a) Strabon. C’efl à Camicos (3) que fut tué Minos , Roi de Crete. Elle étoit habitée du temps d’Hé- radote (4) par des Agrigentins. v CAMIROS, ville de l’iile de Rhodes, lituée vers le milieu de la partie oueli. Elle (5) fut bâtie par Camiros, fils de Cercaphus , 8c petit-fils du Soleil. Pifandre , Poëte célèbre , étoit de cette ville. Ses habitans furent tranf- portés à Rhodes. Voyez Ialyil’os. Camiro el’c encore à préfent’ un nom connu dans cette ille. 4 CAMPS (les) des Ioniens 8c des Cariens étoient les habitations que Pfammitichus avoit données aux Cariens 8c aux Ioniens, qui lui avoient aidé à détrôner les onze Rois l’es collegues. Elles étoient limées fur les bords du

(l) Cluvier Sicil. Antiq. Lib. I. cap. XVII. pag. ne. (a) Strab. Lib. V1. pag. 4.19. (3) Id. ibid. Hercdor. Lib. VII. 5. CLXIX. (4.) Herodot. Lib. VII. ç. CLXX. (s) Stephan. Byzant.

74. TABLE Gfiocuarnrqon Nil, en face l’une de l’autre, un peu au-defl’us de Bu- baflis. Hérodote, Liv. II. 5. CLlV. Ces étrangers furent dans la fuite tranfportés à Memphis. CAMPSA , ville de la Crofl’æa, fur le golfe Ther- méen, entre Gigonos 8c Smila. Elle efl: vraifemblable- ment la même ville que celle que le Géographe Étienne nomme Capfa 8: qu’il met dans la Chalcidique, fur le golfe Therméen, vers Pallene. Hemdot. Lib. VIL 5. CXXIII. CANASTRUM. (le promontoire) C’efi l’endroit le plus avancé 8c le plus haut de toute la Pallene, à l’en- trée du golfe Toronéen. Il étoit de la Paraxie, c’eû- à-dire , de cette contrée de Macédoine , qui en près 8c à l’elt du fleuve Axius. On l’appelle aujourd’hui Paillouri Be aqui Canouilito. , CANÉ, montagne lituée près du Caïque, vers la. mer, avec une petite ville nommée Carres , lituée , fui- vant (i) Strabon, visa-vis de la pointe (ud de l’ille de Lelbos , avec un petit fleuve ou ruifi’eau que Pline ap- pelle (z) Canaius amnis. Quoique Cellarius ait placé dans fa carte de l’Afie mineure Carré au fud du Caique, il paroit qu’Hérodote la place au nord ou nord-oueli: de ce fleuve. CANOPE , ville d’Egypte, lituée à l’oueli: 8: près de . la bouche Canopique, à cent vingt liardes d’Alexandrie, félon (3) Strabon s ce qui s’accorde très-bien avec les douze milles (4) que donne Ammien Marcellin à cette diliance 5 car on comptoit alors dix Rades par mille. If y a aâueliement à l’endroit où étoit cette ville un châ- teau qu’on n’omme Aboukir. CAPHAREE , promontoire célébré de l’iIle d’Eubée ,

(x) Strab. Lib. XllI. pag. 914. (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. au. (j) Strab. Lib. XVII. pag. un. (4) Animian. Marcell. Lib. XXII. «k XVI. pag. un.

DE L’HISTOIRE n’HËaono-rr. 7; flrr la côte l’ud-eli. Ce cap étoit dangereux par l’es écueils; les Grecs , en revenant de Troie , y firent naufrage 8: perdirent un grand nombre de vailleaux. Ut (r) mihi l’élite: (in: illi fzpe vocati. Quo: communia hiems, impotrunifque Capbareus, Merfit aquis. ’ ’ CAPPADOCE , contrée de l’Afie mineure , qui s’éten- doit de l’oueli àl’eli, entre l’Halys 85 l’Euphratcs, 8c du l’ud au nord , entre la fource de l’Halys 8: les côtes du Pont-Euxin. 4 Les Cappadociens étoient appellés Syriens 8: Leuco- Syriens parles (a) Grecs. Ils avoient l’ame balle 8c étoient parfaitement propres à la fervitudes ainli la Cappadoce fournill’oit beaucoup d’efclaves. Ce pays étoit pauvre, 8: l’on Roi, riche en efclaves , manquoit d’argent.

Mancipiis locuples , age: æris Cappadocum Rex. Hor. Epifl. Lib. I. Epifi. V1, vcrfi 39. C’eli pourquoi les Cappadociens payoient leur tiibut au grand Roi des Perles , en chevaux 8: en mulets. CAPPADOCIENS , habitans de la Cappadoce. On les appelloit Leuco-Syriens ou Syriens blancs, parce qu’ils étoient blancs 8c que le teint des Syriens de la Palelline 8: de l’AITyrie étoit bafanné. Voyer; l’art. Syriens. CARCINITIS, ville de Scythie très-peu éloignée de l’Hypaciris 8: de la Taurique ou Cherfonefe Cimmétiene , avoit donné l’on nom au golfe Carcinites , ’qui fut dans la fuite appelle’ Necro-Pyla. CARDAMYLE , ville de Laconie , dans les Pélopon- nefe , à l’oueli du mont Taygete , 8c à l’ell: du golfe Meliéniaque , à huit liades (3) de la mer, 8c à foixante de Leuâres.

(1)0vid. Metamorph. Lib. XIV. verl’. 4.80. (1.) Strab. Lib. Xll. pag. sur. B. (a) Paufau. Laconie. live Lib. III. cap. XXVI. pag. 177.

l 33 TanneofiocaAPr-rroox L’Abbé Gédoyn (1) la met à l’oixante liades de la mer contre l’autorité de Paul’anias. Elle faifoit, du temps d’Hérodote, (a) partie de la Laconie; dans la fuite elle fut de la Mellénie , mais Augulie (3) la rendit aux Lace- démoniens. Elle n’a pas changé de nom. CARDIA , ville lituée dans la partie oueli de l’Ilihme , qui joint la prefqu’ille ou Chetl’onefe de Thrace au conti- nent , au fond du golfe Cardiaque ou Mélas. Cette ville étoit ainli nommée à caul’e de la reliemblance de l’a. ligure avec celle d’un cœur, [me (4) ex finie loci na- ruine accepta, ou parce qu’Hermocharès , qui en fut le fondateur, faifant un facrifice, un corbeau (5) fondit fur le cœur de la viétime , l’enleva 5c le porta dans l’en; droit ou elle fut enfuite bâtie. . ’ ’ Lylimachus, l’un des l’uccelfeurs d’Alexandre, - la (6) détruifit , 8c depuis ce temps-la ce n’ell plus qu’un village. CARENE , ville de Mylie, lituée au nord de l’Atarv à née, entre cette ville fud 8: Adramyttium nord-ouefl. Pline obl’erve que cette ville ne l’ubfilioit plus de l’on temps. Herorl. Lib. VIL 5. XLI I. Plin. Lié. V. cap. XXX, rag. 2.81. » CARIE, (la) pays de l’Afie mineure. Il cl! difficile , 8: peut-être impollible de marquer précifément l’es li- mites, l’on étendue , 8c de fixer les villes qui lui appar- tenoient : car les anciens varient beaucoup fur ce fujet. En général la Carie étoit bornée à l’ell par la grande Phrygie 8c par la Lycie, au l’ud 8.: à l’oueli par la mer Icariene, 85 au nord par l’Ionie. Ce pays a porté , pendant quelques liécles , le nom (7)

(r) Paul’anias trad. par Gedbyn. Tom. I. page 319. (a) Herodot. Utan. live Lib. VIII. 5. LXXIII. (g) Paufan. loco laudato. (4) Plin. Lib. IV. cap. XI. pag. 2.06.

(6)(s) PauIan. Stéphan. Attic. five Lib.Byzant. I. cap. 1X. rpag. . 14. cap. X. pag. :6, (7) Athcn. Deipnol’. Lib. 1V. cap. XXIII. pag. :74.

l

a DE L’Hrsrorns D’Hùnonorn. 77 dePhénice ou Phénicie. On fait que les Phéniciens avoient fait des établiffemens confidérables dans différens pays. Elle a été appellée Carie , du nom de Car. La Carie comprenoit une autre petite province ap- pellée Doride, lituée à fon fud 8c habitée par des Do- riens, qui confiftoit prefque toute dans la péninfule qui cil entre le golfe Céramique 8c le golfe de la Doride. Il y avoit auffi quelques villes Ionienes , qui étoient un démembrement de la Carie. Le Montes-Hi comprend aâuellement , non-feulement la Carie, mais encore la Lycie. CARIENS , habitans de la Carie. Les Cariens le pré. tendoient nés dans la Carie même, 8: defcendus de Car , frere de Lydus 8: de Myfus; généalogie dont ils confirmoient (I) la vérité par l’ancienneté du temple de Jupiter Carien, bâti à Mylaifes, où de temps immé- morial ils s’aflèmbloienr conjointement avec les Ly- diens 8c les Myfiens. Un ufage fi conflamment obfervé prouvoit invinciblement , felon eux, que leurs ancêtres 8c ceux de ces peuples étoient venus de la même tige. Ce Car étoit petit-fils de Manês, 8c bien différent de (1.) Car, Crétois d’origine, 8c de Car, fils de Phoronée. Les pays, qui dans la fuite compoferenr le royaume de Carie, lui échurent en partage. Il bâtit à MylaiTes le temple de Jupiter Gatien, 8c les habitans de Soua- gela fe faifoient gloire de conferver fon tombeau dans leur ville. Strabon ( 3) parle de cette ville; mais fou nom a été altéré par les copiiles, 8c il faut le réta- blir par le texte d’Etienne de Byzance (4), qui nous apprend que Soua fignifie en Carien tombeau , 8: Géla , Roi. Sous le gouvernement des defcendans de Car,

(l) Hetodot. Lib. I. ç. CLXXI. . (z) Panfan. Artic. five Lib. I. up. XI. gag. ,1. (3) Strab. Lib. Xlll. pas. 909. C. M) Steph. Byz. vos. 5min)...

78 TABLE GÉOGRAPHIQUE les Cariens fe multiplierent extrêmement; de forte qu”ils furent obligés de il: répandre dans les ifles voifines du continent, la Carie, quoique fertile, ne pouvant pas fournir aux befoins d’un peuple fi nombreux. Ces peu- plades précéderent de plufieurs années le regne de Minos, Roi de Crete, qui réduifit fous fon obéiiTance les Ca- riens infulaires , mais qui les lama néanmoins en paf- feflion des illes 8C exempts de tout tribut. . Ils s’appelloient alors Léléges, dit Hérodote. Jufque-là les étrangers avoient médiocrement troublé la tran- quillité des Cariens. Cent quarante ans après le liège de Troie, Nélée, fils de Codrus, fe met en mer avec une jeunelïe florilïante , prend terre en Carie vers Milet, 8: en chaire les Cariens 8: les defcendans de Milétus: il en fait malfacrer une partie , &les foldats épaulent (1) - leurs femmes. Ce n’eût pas que les Cariens ne fuirent une nation brave 85 courageufe, mais ils étoient acca- blés de tous côtés, 8; parles Ioniens , 85 par les Do- riens, 8: par d’autres colonies Grecques qui remplilloient prefque tout le continent de la Carie. Ainli relièrrés dans des bornes étroites , ils le fortifierent fur les montagnes. Un terrein li fiérile les jetta dans la pauvreté , 8c la pau- Vreté réveilla leur courage, 8: excita leur indullrie. Ils Conflruifirent des vailïeaux , coururent les mers, 8c leur puilfance.s’accrut à. un tel point que quelques Écrivains les mettent au nombre de ceux qui ont en l’empire de la mer, Ils s’engagerent aufli au fervice des étrangers; ils Voloient au fecours de celui qui payoit le mieux, 85 c’efl: à caufe de cette efpece d’avidité du gain que les Hiltoriens Grecs parlent d’eux avec le dernier mépris. Cependant il cil à croire que des peuples qui avoient toujours les armes à la main , acquirent des lumieres 8; de l’habileté, 8; on voit dans Hérodote qu’ils contri-’

(l) Herod. Lib. I. 5. CXLVI».

DE L’Hrsrornn D’HÉRO’DOTE. 79 buetent beaucoup a perfeâionner l’art militaire par des inventions utiles 8: ingénieufes. CARPATHIENE. (mer) C’eft une partie de la mer Égée, qui a pris fou nom de l’ille Cârpathos. Elle cl! entre l’ifle de Rhodes 8c celle de Crere. Elle touche à la mer (r) Icariene vers le midi. On l’appelle aujour-

d’huiCARPATHOS mer , ifle lituéede entreScarpanro. l’ifle de Crete qu’elle i a au l’ud-ouell: 8: celle de Rhodes qu’elle a àl’efl-nord. Elle cil haute (a) 85 a deux cents Rades de tout. Elle fut d’abord habitée (3) par quelques foldats de Minos, qui le premier des Grecs polféda l’empire de la mer. Plufieurs générations après , Ioclos, fils de Démoléon , Argien d’origine, y amena une colonie, fuivant les or- dres d’un Oracle. Homere , qui parle de cette ille, la. nomme (4) Crapathos , par métathefe. Elle s’appelloit (5) aufli Tetrapolis, c’efi-à-dire , illeà quatre villes, à calife des quatre principales places qu’elle contenoit ancien- nement: quelques-uns veulent qu’elle ait aufli été ap- pellée Heprapolis , ou ille à fept villes , prétendant qu’elle a eu autrefois fept villes. Elle fut aulli nommée Pallénie , d’un fils de Titan , qui fut le premier poffefi’eur’ de l’iile , ou de Pallas , qu’on tient y avoir été nourrie, ou de Pallene , ville de Macédoine 8c patrie de Protée, qu’on dit avoir régné à Carpathos. C’elt aujourd’hui Scarpanto. CARPIS , (le) riviere qui vient du pays qui cit au- dellus des Ombriques, ou de la régionlfupérieure des Ombriques, 8: qui, coulant vers le nord, va le jetter dans l’Ifier. M. d’Anville l’appelle Vicegrad , je ne fais fur

(r) Strab. Lib. X. pag. 74.7. (z) Strab. Lib. X. pag. 74.9. (a) Diodor.’Sicul.’Lib. V. Ç. UV. pag- 374. (4) Horn. Iliad. Lib. Il. verf. 676. (s) Varinus Phlvorinus.

V80 TABLE GÉOGRAPHIQUE. quelle autorité. Il me paroîpque Vicegrad cit une ville de la baffe Hongrie 8: non point une riviere. CARTHAGE, ville célèbre de Libye 8: l’émule de Rome, étoit lituée à l’ouefi 8: alibi loin de la petite Syrte, près d’Utique, fur le bord de la mer, dans un illhme formé par un promontoire, qui regarde la Sicile 8c qui cil le plus avancé vers le nord de la côte nord deCARTHAGINOIS la Libye. , peuple de Libyeq , colonie des Phéniciens. Ils s’étaient répandus dans plufieurs illes

CARYANDE , ifle St ville de Carie , près de la ville d’Italie.de Mynde, mais entre cette ville l (1)I 8: celle de Bargy-

Le célébre (a) Géographe Scylax, que Darius en- voya pour découvrir l’embouchure de l’lndus , étoit de .Caryande.» Le Périple, que nous avons aujourd’hui, fous le nom de Scylax de Caryande, ne paroit point de cet ancien Scylax dont parle Hérodote. Voyeï ma tra- duétion,lia. Liv. IV. nous 84. On l’appelle . aéiuellement Caracoion. CARYSTE , ville de l’ifle d’Eubée, lituée (3) au pied du mont Ocha ou Oché , où il y avoit des carrieres de marbre d’un beau verd, dans un endroit appellé Mar- marium , 85 un temple d’Apollon Marmarinos. Cette ville (4) avoit pris (on nom de Carylios , fils de Chiron; on l’appelloit aufii Chironia. On trouvoit (5) dans cette ville une efpece de pierre pliable 8: propre à. être tili’ue ,’ dont on faifoit des nappes; pour les blanchir,

a. (r) Strab. Lib. XIV. pag. 972. B. Stéphan. Byzant. (a) Herod. Lib. 1V. ç. XLIV. (3) Strab. Lib. X. pag. au. (4.) Stephan. Byunt. (r) Strab. loco laudato.

on L’Hrsromn n’HÉnono’rn. 8: on les jettoit dans lepfeu, qui lesknettoyoit parfaitement. On appelloit Amiante cette pierre incombultible 8c fa- cile à filer: elle s’appelloit aufli Éclats-or, c’elt-à-dire, inextinguible, parce qu’elle ne fe confume point au feu, 8c que mire aux lampes au lieu de mèche, elle ne s’éreint’point tant qu’il y a de l’huile. 17qu auffi fur l’Amiante, Diofcorides ,- Livre V. chap. CLVIpag. 387. Carylie s’appelle encore à préfent Carilio. CARYSTIE. (la) ces ainii qu’on appelloit’le terria toire de CaryIie. - ’ CARYSTIENS, (les) habitans de la .Caryiiie 8c de la ville de Car-ylle. CASIUS. (le mont) Il y avoit en Afie deux monta- gnes de ce nom , qui étoient aux deux extrémités de la n Syrie ou Paleltine qu’elles bornoient , l’une au nord a; l’autre au fud. Le terme Cafius, qui étoit commun à ces deux montagnes, femble venir d’un mot Hébreu qui lignifie terme , bout, extrémité, limite. Voici ce que Pline (r) dit de la premiere: Ait-demis de la ville de Séleucie, il y a une montagne qu’on ap- pelle. Cafius, qui cil aufli le nom d’une autre montagne. Elle cit li haute qu’en pleine nuit elle voit le l’oleil trois heures avant qu’il fe leve, 8c que dans le petit circuit de (a maire elle préfente également 8c le jour 8c la nuit , c’ell-à-dire , qu’il cil: déja jour pour la partie du fommet qui cit vis-à-vis du foleil , randil’que la partie qui off der. titre 8: le bas de la montagne, font encore dans l’oblîo entité de la nuit. A fuivre le grand chemin, il y a bien dix-neuf milles jufqu’à la cimes mais en prenant les fen- tiers, il n’y a que quatre milles. Pline n’efl pas le feul qui rapporte ce fait. p . . 2 ’ ’ - L’autre mont Cafius, qui cil: celui dont parle Héro- dote, étoit une montagne Îd’hrahie , ( de Syrie )’ entre

(t). Plin. Lib. v. cap. xxn. m. ’2’6’5.’ Tome VIL F.

.82 Titans otorraatnrqun la Syrie 8: l’Egypte, éloignée (r) de trois cens llades de .Pélufe. Elle tellemble à des monceaux de fable , dit (a) Strabon , 8c avance dans la mer: fur cette montagne ;repol’oit le corps du grand Pompée , 8c on y voyoit un temple de Jupiter [innommé Cafius: ce fut près delà que Pompée, ayant été trompé par les Égyptiens, fut égorgé. Ce mont forme un promontoire qu’on nomme cap d’El-Cas. CASMENE, ville ancienne de Sicile. On ne fait pas précifémenr fa fituation. Les uns la mettent près de la fource de l’Hipparis , d’autres entre Acræ 8: Camarine, à peu de diliance du rivage; mais M. de l’Ille la place entre Motyca.(aujourd’hui ModiCa) 8c Néæturn , (au- jourd’hui Noto) à diliance prefqu’égale de ces deux villes; M. d’Anville l’a omil’e dans la carre de la Sicile 8: n’en a point parlé dans fa Géographie. ’Cafmene fut bâtie (3) par les Syracufains, quatre-vingt-dix ans après Syra- cul’es , vers la vingt-huitieme Olympiade , c’eli-à-dire , à-peu-près fix cens foixante-huit ans avant l’ere vulgaire. CASPATYRE. Hérodote dit (4) que c’en: une ville de la Paéiyice; mais oùplacer la Paâyice? J’ai donné ace ’pays , à l’article Paétyice, des bornes peut-être trop étendues. La Paétyice me paroit lvoilinedes Gandariens. Car Caipatyre, quàHérodorc afligne à la Paâyice, cil. au rapport (5) d’Hécatée , de la Gan’darie 5 car c’ell: de Cafpatyre dont a voulu parler Etienne de Byzance, quoi. qu’on life Cafpapyre. Les Gandatiens étoient voilins (6)] des Sogdiens 8c des Baâriens. Cafpatyre n’était donc pas fort éloignée de: l’Indus, (t) Strab. Lib. XVI. pag. une. C. , (1.) Strab. Lib. XVI. pag. "et. a: n03. , (a) Thucyd. Lib. V1. s. V. 71’qu nuai mon Kim rie-Chronologie. drap. 31V. 5. 1V. ’ 14) Hérodot. Lib. III. Ç. CIL Lib. W. f. XllV’. . (5) Sœph- Byt. vos. Karlùuflsr ,- - . (5) Helodot. Lib. Vll. 5. LXVI.

un L’Hrsronn o’HÈnonou. 83 ou» plutôt, elle étoit fur ce fleuve , comme le dit (r) Hérodote. Dodwell n’ cil: donc point amiable d’avoir placé cette ville (a) fur le Gange 8: d’avoir confondu cette riviere avec l’Indus. l CASPIENS, peuples qui habitoient aux environs de la mer Cafpiene; il y en avoit à l’ouell &s à Tell du fleuve Cambyl’es , entre les Sapires 8c la mef’Calpienes’ il y en avoit vers la côte ’ouefi de la mer Cafpienerôc vers l’es côtes nord; il y en avoit même à l’elt du Tigre , entre la Parthie 85 la Médie. ’ . " CASSITÉRIDES, (les illes) étoient ainli appellées du mot Grec Karfl’flpn , qui lignifie Etaim ,’ parce qu’elles en produifoient beaucoup. Hérodote avoue de bonne foi qu’il ne fait pas ou elles étoient’placées, 8c il n’ell point étonnant qu’il l’ignorât. Les Phénitiens; qui faifoient le commerce de ces illes, 8c qui craignoient de partager leurs profits avec d’autres nations, gardoient-fur ces iflesv un profond lectec. Lorfqu’ils eurent perdu l’empir’el’de’ la mer, ils celi’erent d’y alleu, Selle fecret fe perdit , parce: qu’il n’étoit probable’ment’cortnu que d’un petit nombre de commerçans. De-là les Iconjeéhires des anciens’Turï- la polition de ces illes.»’ V . 5 «Je fuis perfuadé que ce ioni- les illes’ Britanniques .3 qui en produifenr encore beaucoup , 8: d’où. l’onitire le’ plus lin 8c le plus beau.- Voyez d’Anville’, Géographie abrégée, Tom. I. pag. ’ro * r 7: *’ 3 , CASTALIE. (fontaine’de’) Elle l’or’t’ de l’entre-deux des femmets du ’Parnall’e ,e lus-’prêsîg) de la croupe Hyam- Fée que de la- lcroupelïT’i’thdréeE L’eau (4) de cette fon- taine célébre’faifoit deve’nirToëte’ 8:. infpiroit de l’en- r .sn 1,. ." I- k ...’. * 1 r. * ’ .n) tu. mail. mon "a.-- a .- (a) Dodwell. Diliertat. Il. 9. I. pag. 4:. (3) Hérodot. Lib..VIII. ç. H31L. - . --, l (4,) Voyages de Spon ’ac’ Wbélpru’l’om. 11.4pag. I 37, Voyez anti Pufanian Phoaie. live Lib. X. cap. V111. pag. 8:7. ’ F a

84 TABLE GÉOGRAPHIQUE: thoulial’me à ceux qui en buvoient. M. Spon, dans-lot! voyage de Grece, dit que la fontaine Callalie coule environ cent pas dans la pente d’un rocher ou elle fait de belles cafcades , 85 que fou eau cil excellente, le , foleil pouvant à peine y donnernn quart-d’heure en tout le. ’our acaule de la hauteur de la-roche qui cil derriere Satan); deux côtés. Cette fontaine palïoit près de Del- phes, 8: c’ell par cette raifort que Phavorin dit Katc’rth’q’ 395’514 s’y. mesa , ou il faut lite mas". 1’qu Phavorin au mot Kar’raÀl’d. 7’ ’ q ÇASTHANÉE ,, ville de la Magnélie, au pied du mont Pélion , fur lapât: Sépias. Strabon (r) n’en parle que comme d’un bourg. CATARRACTÈS, Ce fleuve (que M. la Martiniere ap- pelle Catarreétæ ou Catarraétæ, d’après la verlion latine . d’Hérodote) paroit être le même que le Marfyas. Kamp’q’ fiait-m , lignifie l’impétueux, c’eli une épithete qui femble convenir au Marfyas , car ce fleuve eli réellement impé- tueux 85 coule de la citadelle de Célenes avec rapidité à: grand bruit. Fam- ajut. dit (a) Quinte-Came , a: filtrante [Mir cacumine excavent, in fubjdlam parant magna impetu aquarum audit. Hérodorcgluj-mé’me infi- nue allez parnl’on récitque le Catarraétèseli le même que le .Marfyas, Ils arriverent, dit-il, Lib. VIL 5. XXVI. à, Célenes, ou. font les fources du Méandre , 8c celles d” une autre riviere qui n’ell: pas moins grande, que le Méandre, &Jque l’on appelleÇatarraa-ès. Le Catarraflês prend fa fource dans la place»,fpublique-même de Cée igues , 8: fe jette dans le Méandre. Tite-Live dit aulli. que le Méandrea fats) fourcç à -Çélenes.,1vi11e capitale de’Phrygie , St le Marfyas, qui a fa fource peu loin de celle dr-Méandre, le jettrda’ns le :M’éandre.

(r) Strab. Lib. IX. pag. 615. ’ I v’ ’ ’ r. r (a) Quint. Curt. Lib. III. cap. 1.16. III.; pag. sa. Î a; Tir. Liv, Lib. mua. cap. sur.

on L’HISTOIRE D’HÈRODOTE. 8; Il ne faut pas confondre ce Catarraâès ou Marl’yas, fleuve de Phrygie , avec le Catarraôiês , riviere de Pamphylie , dont Ptolémée met l’embouchure auprès

CATIARES , peuple Scythe, qui tiroit fan origine d’Arpoxaïs.d’Antalia. On ignore fa. pofition. - CAUCASE, (le) montagne, ou plutôt chaîne de montagnes qui peut être confidérée comme une coati-- nuation du mont Taurus: elle ferme, comme feroit un r mur. l’illhme qui fépare le Pont-Enfin la mer Caf- piene; elle le ferme principalement au nord. C’en la plus haute montagne de toute l’Alie l’eptentrionale; elle cl! habitée par un grand nombre de nations (r) qui vivent de fruits fauvages. Les anciens fuppofoient 8: croyoient que Prométhée y étoit attaché. Elle cil: pleine de rochers 8: de précipices affreux , 8: vers fa partie cl! il y a deux portes appellées portes Caucalienes, qui fervent de pall’age aux nations barbares du feptentrion, pour entrer fur les terres des Perfes. Le Cancale. eli cou- vert (z) de neiges en plulieurs. endroits: il porte une grande quantité de fapins; on y trouve du miel, du bled , des vignes , qui craillent autour des arbres 8: dont" le vin eli excellent 8c à bon marché. Ses habitans, dit encore Chardin , 8: les. peuples qui font entre la mer- Cafpiene 8: le Pont-Euxin , ne fe fervent point de mon-r noie , 8c quoique Strabon (3) ait dit que les rivieres y charioient des paillettes d’or &qu’on les ramalïair dans des peaux de mouton, aujourd’hui il ne leur-relie rien de ces richelfes, ni même aucune mémoire qu’il y en ait enCAUCASE’. autrefois Il n’el! faitdans mention le nulle pays. part ailleurs s de cet endroit. On ignore par conféquent li c’était un

n) Hérodat. I. s. com. (t) Voyages de Chardîn. Tom. I. png. tss. (3) 85ml). Lib. XI. pag. 763. F s

86 TABLE GÉOGRAPHIQUE port de l’ille. de Chics ou une rade. On trouve dans Arillides (r) l’ille de Cancale , mais il faut lire de Cafe (suiv). Quelques perfonnes ont l’oupçonue’ qu’il s’agili’oit- de cette ille dans ce paillage d’Hérodote; mais elle elb- trop éloignée de celle de Chics; D’ailleurs , on ne peut aller de cette ifleà Naxos par un vent de nord. On ne cannoit dans l’ille de Chics que trois ports, Delphi- nium , Phanæ 8: le part "des Gérontes. ( des Vieillards ). Herodot. Lib. V. 5. XXXIII. ’ ’ Î v .CAUCONS, (les) au Caucones, anciens peuples (2)1 de la Paphlagonie, qui habitoient la côte dulPçnt-Euxin , depuis les Mariandyniens, jufqu’au fleuve Parthénius. Quelques-uns prétendent qu’ils étoient lattis de l’Arcadie, de même que les Pélafges, 8c qu’ils ont été errans de même" que ces derniers (3) peuples; d’autres allurentqu’ils étoient: Scythes , 8c il y a des Auteurs qui les font Macédoniens , 8C. d’autres qui veulent qu’ils faient Pélafges (4.). Une par- tie de cette nation étoit palliée en Grece , près de Dyme , V dans les campagnes de Bupralium 8c dans la balle Elide, ou Elide creufe (5’). Une autre partie occupa le terri-4 toire des Lépréates St des Cyparilfiens 8c la ville de Macille, dans le Triphylie (6). - ; C’eli de ces derniers dont parle (7) Hérodote. Il leur donne le nom de Pyliens , pour les difiinguer de ceux de la balle Elide, près de Dyme, dans le territoire de Buprafium. Homere fait mention (8) de ces Caucons , Be non de ceux qui habitoient la Triphylie Be qui étoient

(t) ’Atlllîd. Rhodiac. pag. 77. lin. i6. (a) Strab. Lib. X11. pag. a r7. A. (a) Strab. Lib. VIH. pag. 531. A. (4) Strab. Lib. XII. pag. 817. B. (5) Id. ibid. pag. 831. B. (6) Id.vLib. VIH. pag. 531. B. (7’) HCI’OdOl- Ï. 9o IVO L u) Odyll’. Lib. III. verf. 366. ’ r

ne L’HISTOIRE ri’Hfirt’on on. 87” fajets de Nelior , quoique Mde Dacier ait croit) le-cone traire. On en peut voir la preuve dans Strabon (a). Ces Çaucons avoient probablement donné leur nom à une riviere qui le jettoit dans le Teuthéas (3) 8c non dans le Pirus, comme le prétend M. d’Anville dans l’a carte de la Grece. Les Çaucons quivinrent au recours des Troyens, 8e dont Homere parle dans. l’Iliade (4), étoient Paphla- goniens (5). On peut aulii confulter Strabon (6), qui rapporte deux vers qu’ajoutoit Callillhenes au dénom- brement des alliés de Troie. CAUNE , ville de Carie dans la Doride. Elle appar- tenoit aux Rhodiens. C’était (7) la patrie du célébré Peintre Protogenes. L’air (8) n’y étoit pas fort bon. Strato- micas , joueur de Cithare , difait qu’Homete avoit penlé aux Habitans de Canne , lorfqu’il avoit écrit que les hommes nailient femblables aux feuilles , 3’... trip ÇtiÀMu 7c"; , fait: uni ivd’pô’v , Iliad. Lib. VI. 1&5]: 146 , caufe de leur extrême pâleur: 8: quelques perfannes ayant re- proche à ce plail’ant, qu’il faifoir palier la ville de Canne pour une ville mal-faine: a Je n’ai garde , répondit-il , de a) vouloir faire palier pour mal-faine une ville où l’an x) vair même marcher les morts n. VElle étoit lituée (9). près d’un lac , au pied du mont Tarbélu’s. On croit que c’ell: le lieu , nommé aétuellement Kaiguez. CAYSTRE, fleuve qui a l’a fource dans la Lydie aux monts (to)’Cilbiens ; il l’erpente (beaucoup moins ce-

(I) Odylïée. Tom. I. pag. 258. (a) Strab. Lib. VIH. pag. sax. C. 8: in. A a: B. (3) Strab. Lib. VIH. pag. sas. D. a: 51.6. A. (4) Horn. Iliad. X. v. 4:9. XX. v. 32.9. (s) Enllath. in Homer. pag. 1472.. lin. 39 8c de. . (6) Strab. Lib. XlI. pag. 317. B. (7) Plin. Lib. XXXV. cap. XVIII. pag. 699. (a) Strab. Lib. XIV. pag. 96;. (9) Quin. Calab. Lib. VIII. verl’. 79 8: to. (la) Plin. Lib.. V. cap. XXIX.F pag. 279. 4

88 TABLE GÉOGRAPHIQUE. pendant que le, Méandre) dans les plaines qu’on appelle de fou nom plaines Cayllrienes, Be le perd dans la mer-r près 8e au nord d’Ephefe. Les anciens Poètes ont mis fur ce fleuve le tendez-vous des cygnes 8: des oies fau- . vages; mais les Voyageurs modernes difent qu’on n’y en voit point. C’eli un fleuve très-rapide. Les Turcs l’appellent Kitchik-Meinder ,7 ou le petit Méandre. CÉLENES, grande ville de Phrygie dont elle étoit au- trefois (1) la capitale. C’eli dans (a) cette ville que Cyrus le jeune avoit un palais 8: un parc rempli de bêtes. fauvages où il s’exerçoit à. la chalfe. Le Méandre prend fa fource dans le palais, traverfe le parc par le milieu 8c la ville de Célenes. Le grand Roi avoit pareillement en cette ville un palais fortifié fur les bords de la fource du Marfyas ou Catarraâès, comme le nomme Héra-- date , Liv. VIL 5. XXV I. On prétend que Xerxès avoit fait bâtir ce palais, ainfi que la citadelle, à fon retour de Grece, où il avoit été battu. (3) On croyoit que Célenes étoit le lieu ou Marfyas - avait olé difputer à Apollon la gloire de bien jouer de la liure. Les habitans de cette ville (4) furent dans la fuite transférés par Antiochus Sorer à Apamée , nouvelle ville qu’on bâtit près delà , vers la jonâion du Marfyas avec le Méandre. Les Turcs lui ont donné le nom d’Aphiom-Karahifar , qui lignifie, felon M. d’Anville , château noir d’Opium. CELTES (les) occupoient un pays immenfe. Les Gaulois 8c les Germains étoient Celtes. Ils étaient paillés de la Gaule dans me d’Albion (la Grande Bretagne ). Strabon (5) en met dans l’Ibérie près du Bœtis( Gua-

(Il Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. X1". a.) Xénoph. Cyri Exped. Lib. I. cap. Il. 5. V11 6: VIH. (a) Xenoph. loco laudaro. (4) Strab. Lib. X11. pag. 866. (s) Strab. Lib. III. pag. me.

I

on L’HISTOIRE D’HËRODOTE. 89v dalquivir ) , de l’Anas ou Guadiana , du Tage , &c. be Ephore allure (r) qu’ils occupoient la plus grande partie de l’Ibérie jufqu’à Gades. Ceux qui habitoient entre. l’Anas 8: le Tage, étoient dans la partie méridionale de la Luliranie. Près de Sétubal, il y avoit un lieu nommé Ceto Briga. Ce mot Briga , qui lignifie un pont , in-’ dique qu’il y avoit en cet endroit des Celtes. Les Cel- tiberes étoient Celtes d’origine. Leur nom en cil une preuve fuflifante. Plutarque (a) rapporte qu’il y a des Auteurs qui commencent la Celtique à l’Océan 8c l’éten- dent jufqu’au Palus Mæotis. Ce nom cellapeu à peu 8c chaque peuple en prit un qui lui étoit particulier. Il le conferva cependant dansles Gaules , 8; du temps de Céfar les Gaulois étoient partagés en Belges, en Aquif tains 8e en Celtes. CÉNÉE. (promontoire) C’el’t la pointe la plus ouell de l’ille d’Eubée, fur le golfe Maliaque, vis-à-vis leï pays des Lacriens Epicnémidiens. C’elt aujourd’hui Cuba

CEOS, ifle de la mer Égée 8e l’une des Cyclades. ElleLitar, ell: près du promontoire au Sunium Canaia. 85 s’appelle à pré; . leur Zia. Une partie de cette ille (3) fut autrefois en-I gloutie par la mer avec tous fes habitans. Elle fut la patrie de (4.) Simonides de Céos 8: (5) de Prodicus , Philofophe 8: Rhéteur, que les Athéniens firent mourir, comme corru tout de la jeuneli’e. CEPHALL NIE, ille que Strabon place devant le golfe de Corinthe. On l’appelle aujourd’hui Céphalonia: elle cl! fertile en huile , en vins rouges , en mufcats ex-

(i) Strab. Lib. 1V. pag. 304. (a) Plutarch. in Mario. pag. en. (a) Plin. Lib. II. cap. XCII. pag. [Ut (4.) Herod. Lib. V. f. CII. V (5) Suidar. voc. mais... Tom. III. pas. r78.

9o TAn’Ln-ofiocrupnrqun cellens, 8: en raifins de la nature de ceux que nous nommons raifins de Corinthe. Elle étoit (r) partagée en quatre parties ou peuples, les Paléens, les Craniens , les Samæens 8: les Pronæens. ’ ’ CEPHENES. C’efl le nom que les Grecs donnoient anciennement aux Perles. Herodot. Lib. VIL 5. LXI. CÉPHISSE , grande riviere de la Phocide, qui prend fa fource (a) à Lilza , ville de la Phocide , d’où coulant par la Phocide au nord de Delphes 85 du Mont-Parnaiïe, elle entre dans la Béotie 8c fe perd dans le lac Copaïs-n avec beaucoup d’autres rivieres 8c ruilïeaux. . CÉPHISSE, petit fleuve de l’Atrique, qui a le port de Pirée à fou embouchure. , CÉRAMIQUE, (golfe) au nord de la Cherfonefe de Cnidie. On l’appelle aujourd’hui Golfo di Caflel Mar- mara. Il y a beaucoup d’apparence qu’il prenoit for: nom de Céramus, ville lituée fur ce golfe 8: fur la côte nord de la péninfule. Il ne faut 4 pas dire Céramée , comme le Diâ. de la Martiniere. . . CERCASORE , ville d’Egypte , firuée fur la rive gauo cire du Nil, immédiatement au-deil’us de la pointe dui Delta. C’efi près de cette ville que le Nil fe partage en deux bras , qui (ont le Canopique ouefi 8c le Pélufien . cit, qui embralïent tout le Delta. Strabon (3) la nomme Cerce’fura 8: la. met du côté de la Libye , 8: c’efl ce qui m’a fait dire qu’elle étoit fur la rive gauche. . CERCOPES ( les) étoient des brigands qui habitoient’ à l’extrémité du fentier Anopée , près de la roche Mé-l lampyge , fur les confins de la Locride 8: de la Mélide. Herodot. Lib. VIL 5. CCXVI. (l) Thucyd. Lib. Il. 9. XXX. Paufan. Eliacor. Poilu. live Lib. V1. cap. KV. pag. 49°. (2.) Homeri Iliad.Lib. nantais, Strab. Lib. 1X. pas. 624. par». Mot. five Lib. 1X. cap. XXIV. pag. 756. Plin. Lib. 1V. cap. III. p. un lin. a a: 4. ’ (a) Strab. Lib. xvn. p25. "se.

ne L’Hrsrornn n’thonon. 9’: CHALCËDOINE , ville fituée fur le Bofphote de Thrace en Afie , vis-à-vis de Byzance. Elle fut bâtie dix; fept ans’avant Byzance , 8: on la nomma par dérifion ville (r) des Aveugles , parce qu’elle étoit très-mal lituée, & qu’il falloir que ceux qui la fonderent fuirent aveugles pour la bâtir dansun endroit fi peu commode , lori; qu’il ne tenoit qu’à eux de choifir un lieu plus avan- tageux. CHALCÉDOINE , cette ville autrefois fi célèbre, bâtie fur l’ifihme d’une petite prefqu’ifle , à chaque côté de laquelle elle avoit un port, n’en: plus aujourd’hui qu’un village de fept ou huit cens feux, felon (a) M. Tournefort. On l’appelle Kadi-Keni , fuivant M. d’An- villes mais les Chrétiens lui ont conferve fon ancien nom.. CHALCÉDONIE , (la) territoire de la ville de Chal- cédoine. CHALCIDIENS, peuple de l’ille d’Eubée , qui habi- toient Chalcis 8: le territoire de cette ville. CHALCIDIQUE, (la) contrée ou petite province de Macédoine. Elle comprenoit les deux prefqu’ifles qui font entre le golfe Toronaîque, le golfe Singitique. 8: le golfe Strymonique. Le mont Athos faifoit partie de la. Chalcidique. Cette contrée avoit un grand nombre de villes , 8: Suidas dit que Philippe y en prit trente-deux. CHALCIS, ville de l’ifle d’Eubée , lituée vers l’en- droit de l’ifle le plus avancé dans l’Euripe 8c le plus près de la Béotie. Elle étoit capitale de l’ifle: 8c à caufe de fa fitnation 8c de fa force, c’étoit une des trois villes que (3) Philippe, fils de Démétrius , appelloit les fers ou les entraves de la Grece. Strabon (4) dit qu’elle étoit (l) Herodor. Lib 1V. ç. CXLIV. Tacit. Annal. Lib. 2H1. cap. Lxm. Plin.. Lib. V. cap. XXXH. pag. apr. (a) Voyage du Levant. Tom. Il. pag. tu. (a) Polyb. Excerpra è Lib. XVll. 9. XI. Tom. Il. pag. 1045. (q) Strab. Lib. X. pas. 6S2. .

’92 TABLE (recenser-nova jointe au continent. Cela cil vrai , fi l’on entend par-là le pont de deux Plethres , fur lequel on paffoit de cette ville en Béotie. Pline croit que l’Eubée (I) avoit été autrefois jointe au continent de la BéOtie par cet endroit. L’Eu- ripe , prononcé par les Grecs modernes Evripo, a donné occaiion d’appeller , par corruption, cette ville Egripo. ’ Les anciens connoiifoient encore trois autres villes de I ce nom: une en (a) Thrace, une en Sicile , 8c une en Acarnanie, qui appartenoit aux Corinthiens. CHALDÉE. (la) C’efi ainfi qu’on appelloit autrefois une partie de ’l’Affyrie, la Babylonie, &c. Mais dans laJ faire ce nom fut reflreint au pays fitué vers le fud-oueff de Babylone , 8: vers le fud de l’Euphrates. CHALDÉENSypeuple de la Chaldée , en Mie. CHALDÉENS. C’ étoit ainfiiqu’on nommoit les Prêtres.- des Babyloniens. Voyez Clément d’Alexandrie (Stromat. Lib. I. pag. 359.) qui les appelle des Philofophes. CHALESTRE , ville de la Mygdonie , contrée de la Macédoine, fituée fur le bord ouefi de l’embouchure de l’Axius: car Strabon dit formellement’(;) que l’Axius fe décharge dans la mer, entre Chaleflzte 8c Therme; Hermlot. Lib. V11. 5. CXXIII. ’ CHALYBES (les) font une nation Scythe; ils tirent leur nom de Chalybs (4) , fils de Mars. Ils habitent entre l les Taochiens 85 les Scythiniens. Ce peuple cil brave. Les Dix-Mille l’épreuverent aient retour (5), 8c de tous les peuples qui s’y oppoferent , c’efl celui qui le fit avec

leCette plus nation s’étoit de auffi répanduefuccês. ailleurs , 8c . elle t

- (x) Plin. Lib. 1V. cap. XIl. pag. au. (a) Schol. Thucyd. ad Lib. I. 9. CVIII. pag. 7o. col. a. HIE a. (si Strab. Lib. VIL pag. 509. col. z. t (4) Schol. A-poll. Rhod. ad verf. 37s. Libti Il. (5) Cyti Exped. Lib. 1V. pas. 2.59,

on L’Hrsrornx D’HÉRODOTË. 9; oecupoit la partie du Pour (1) qui cil entre la petite Arménie, les Macrons , les Mofynœques 8c les Tibaré- iriens. Leur pays étoit montagneux (a) 8: nullement propre au labourage. Il abondoit en fer, qu’ils s’occu- paient a travailler, 8: dont ils faifoient un grand com- merce qui fuppléoit à leurs befoins. Cette partie des Chac lybes (3) , du temps de Xénophon, étoit bien diminuée, 8: les Mofynœques la tenoient en fujettion. Cette nation fubjugue’e , ou en partie détruite , avoit été autrefois très-confidérable. Nomfeulemeut elle avoit pofl’édé les pays dont je .viens de parler, mais encore (4) Amifus 8: Sinope, 8: elle occupoit un territoire confi- dérable en deçà de l’Halys. Ce furent ces derniers Cha« bees que Créfus fubjugua s car ce Prince, I fuivant la remarque (5) d’Hérodote, n’étendit point les conquêtes air-delà de ce fleuve. Cet Hillorien parle de cette partie de ce peuple, 8c ce n’eil qu’à cette occafion que j’ai cm devoir dire un mot des autres. Ephore (6) fait aufli mention de ces Chalybes-ci , ca: illes met dans la péninfule ou Mie mineure , c’eild-dire, en-deçà de l’Halys. Strabon (7) a eu tort, à ce qu’il me femble, de le reprendre a ce fujet. f Scymnus (8) de Chics s’exprime de même qu’Ephore: a Amifus, dit-il , colonie des Phocéens, fituée dans le. a pays des Leuco-Syriens , 8: bâtie quatre ans avant si Héraclée, a été fondée par les Ioniens. L’endroit le.

(r) Strab. Lib. X11. pag. us.- (r) Apoll. Rhod. Lib. Il. verf. s75 . au. me; , arc. (3) Cyrii Exped. Lib. V. pag. in. r a - .(4) Chalybet proximi clariiliruas labeur Amifon ce SinOPGD and Diogenis partiaux. Pompon. Mela. Lib. I. cap. EUX. - » ’ ..4 (5) HerodOt. Lib. I. ç. XXVIH. n (ofSr’rab. Lib. XlV. pag. 996. (7) Strab. Ibid. ’ a) Scymnî Chii fragmenta. mi, m. arc.

94 Tanne. caoonarnrqu’n’" n plus étroit de l’Afie s’étend prefque depuis cette ville. n jufqu’au golfe d’IiÎus 8: Alexandropolis, bâtie par a Alexandre, Roi de Macédoine... Quinze (r) nations ’ n habitent cette péninfule, dont’trbis-font Grecques, in les Eoliens ,’ les Ioniens 8x: les Doriens. Les autres in Provinces font occupées pargdes Barbares mêlés en: n femble. Les Ciliciens, les Lyciens, les Macariens’; n les Mariandyniens, les PaphlagonienSSt les Pamphy- du liens occupent les pays maritimes. Les Chalybes, les n Cappadociens leurs voifins, les Pifidiens, les Ly- i» diens , 8c près d’eux les Myfiens 8; les Phrygiens ha- n bitent le milieu des terres». I , ’ ’ CHAPELLE du Héros Altrabacus, étoit pies de la porte de la cour du palaisde l’un des deux Rois d Sparte. -Herodot. Lib. VI. 9’. LXIX. ’ v CHARADRA, ville de la Phocide, fur un lieu haut: &vefcarpé, près duquel coule le Charadros , petite ri- viere qui, à une très-petite diflance delà , fe jettetdans le Céphiffe; Paufanias (a) dit qu’elle étoitày vingt llades de Lilæa. Malgré le voifinage de ’vce torrent; leswhabitans, de cette petite ville étoient fujets à. manquer d’eau. CHÉLONATÈS, ou Chélonitès ,Apromontoire (3) de 1’ Elide, à l’extrémitéila plus-occidentale du Pélopon- nefe. On l’appelle aétuellement cap Tornefe. ’ " ï CHEMMIS , ille qui fe trouvoit dans un lac d’Egypte vafle 8: profond, près du temple de Latone, a Buto. Il y avoit dans cette ifleun temple d’Apollon..Les Egypq tiens prétendoient qu’elle étoit flottante. Herod. Lib. II. ç.CHEMMIS CLVI. , grande ville de.. la.v haute H Égypte, I lituée vers les frontieres nord de laThébaide. Elle étoit près de Néapolis (Ville-Neuve). - I -

(r)’Scymn. Chii Fragm. vert". 194., bec. ’ ’ p . (a) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. Km. 935. "a, (a) Strab. Lib. un. pag. ne. ’ ’ "

on L’Htsrornn D’HÉRODOTB. 9’; Dauaiis 8e Lyncée y avoient pris naifiance, 8: (le-la ils avoient palfé en Grece, felon la tradition des ha- i bitans de cette ’ville. Panopolis en: le nom de cette ville (r) interprété en Grec. On l’appelle afluellement

Ekmim.CHERSONESE. .1Hérodote ’ . entend’ . prefque toujourp par ce mot la Cherfonefe de Thrace. CHERSONESE de Thrace (la) avoit pour bornes à l’en du fud au nord l’Hellefpont 8: la partie fud de la Propontide; au nord le continent de la Thrace dont elle cit fé’pare’e par fou illhme; à l’ouefi le golfe Car- diaque , ou golfe Mélas , qui fait partie de la mer Ege’e; au fud. la mer Egée. ’ ’ . Cette Cherfonefe cil appellée par Hérodote la Cher. fonefe qui cit dans l’Hellefpont , ou fur l’Hellefpont, ’ ou fimplement Cherfonefe. On la nOmme aujourd’hui prefqu’ifle de la Romanies elle a quatre. cens vingt Rade: de longueur , depuis l’Iiihme jufqu’à fou extrémité. L’Ilthme, c’eil-àdire , l’intervalle. entre Cardia 85 PaÇtye, a trente-fix fiades. Herodor. Lib. XXXVI. CHERSONESE Taurique. (la) (fait une prefqu’îfle qui cil: au fud de la partie ouefi’du Palus Mæotis, entré le golfe Carcinites o’uefl, 8c le bofphote Cimmérien cit. C’efi aujourd’hui la Crimée, ou l’iilé ou, prefqu’ille de Cafa, dans la petite Tartarie, à: . L. ’ ’ CHERSONESElTrachée , c’eiï.iàdire ,I’ raboteufe , inon- tagneufe , ville délai z) Cheribuefe Taurique, fondée par les (3) Grecs d’Héraclée (4) fur le Pont-Euxin. Pline (5) l’appelle Cherronefe , villedes Héracléotes, 8e dans. un

a) Diodor. Sicul. Lib. r. s. xvrn. papy; (i) Steph. Byzant. Herodot. Lib. 1V. in. XCIX. (a) Anonymi Peripl. Pond Eux. png. 6a I . v à a l (4) Scynini Chii Pragm. pag. 47. Plin. Lib. U413. KIL Tom. 1. ne9’ Plin. ars. Un. [.1 ’ , ,

96 TABLB’GÈOGRAPBIQUBi autre (r) endroit , Cherronefe d’Héraclée’; les Romains ’lui accotderent la liberté. Elle étoit fituée fur les (a) bords du Eont-Euxin, a vingt journées de la (3) ville a de Bofporus. Elle fut connue dans le bas Empire fous le nom de (4) Cherfon, CHIOS (l’iile de) étoit dans la mer Egée 8c fituée entre les ifles de Samos fud-efl 8c de Lelbos nord, à l’ouefi 8c près de la prefqu’il’le de Clazomenes 8c d’Ery- thres. Il falloit que cette ille fût extrêmement peuplée 85 fort puilïante pour équiper cent vaifieaux. Elle en: très-célébré par fou excellent vin ( y) dont les anciens l ’faifoient grand cas 8: qu’on.eflime encore. . On tiroit du beau marbre de cette ille, du (6) mon , Pelléneus. Pline dit (7) qu’elle avoit pris fou nom, ou de la NympheHChion , fille del’Océan , ou dela neige qui ’s’y trouve en abondance 8e que les Grecs appellent XIO’V- Elle fut encore nommée (8)1Ethalia , Macris &ÀPityufa. ” CHIOS. (la ville de) Elle étoit lituée fur la côte cil: de l’ifle de même nom, vis-à-vis de l’Ionie , vers le ’milieu de cette côte. Elle avoit un grand St beau port, capable (9) de contenir quatre-vingts vaiil’eaux, 8c étoit habitée par des Ioniens. ’Il y avoit dans cette ville un temple (to) de Minerve ’Poliouchos, c’eû-à-dire, Minerve, Proteétrice de la v- CHOASPES citadelle. , (le )- fleuve I qui , paire ’ qpar lay ville , de Sufes, 14:) Id. ibid. pag. ne. lin. 6. "1(1) HeÏod. Lib. 1V. Ç. XCIX. , 7(3) Procop. de;Bello.Perf. Lib. I. cap. Il]. pag. sa. D. j. I4) Procop. GotthibflVacap. V. pas. s76. C. et de Belle Fert;

LibÎI.(g) Strab. Lib. cap. XIV. pas. III.-pag. 955. B. n. D. . i

(7) Plin. Hifi. Nat. Lib. V. cap. XXXI. pag. 2:7. c7 (a)(t) Stephan. Id. Byzanr. ibid. voc. me... Plin. " locoi laudato., (9) Strab. Lib. 11V. pag. ’55. A. (la) Herodot. Lib. I. 9. CLX.

puer-’-

ba L’Hrsroran D’Hfi’nooo’rn. 97, 1 l’en 8c airez loin du Tigre. Il coule du nord au fud, traverfe la Cifiie , 8c le jette comme le Tigre dans cette partie de la mer Erythrée , qu’on nomme golfe Perfique. Hérodote dit que les Rois de Perfe ne buvoient poins d’autre eau que de celle de ce fleuve , St qu’ils en por- toient une provifion avec eux par-tout ou ils alloient, après l’avoir fait bouillir. L’Eulée arrofoit la citadelle de Suf’es , felon (r) Pline, a qui ajoute que les Rois de Perfe ne buvoient pas d’autre eau. Cela prouve que le Choafpes 8: l’Eulée font un feu] 8: même fleuve. M. d’Anville en a apporté des preuves fans réplique, auxquelles je crois devoir ren- voyer le leé’tcur. Payez les Mémoires de l’Académie des Belles-Lettres , Tom. XXX. pag. 178. CHŒRÉES. C’ell un lieu du territoire d’Etétrie dans rifle d’Eubée. ’ CHORASMIENS (les) habitoient au nord cil: 8: à ’eil de la Parthies ils s’étendoient même jufqu’à (a) la Sogdiane. Dans cette fituation, ils étoient voifins de l’Acès 8c de la plaine ou couloit ce fleuve , 8: habitoient dans des montagnes. Il paroit par un paifage de (3) Strabon qu’ils n’étoient pas éloignés des Baé’triens se des Sogdiens. CHYTRES , c’en un endroit du palfage des Thermo- pyles où l’on prenoit les bains. Ce mot lignifie chau- dieres. On appelloit aufli ce lieu les (4). Chytres desi femmes. Près de ces bains étoit un autel confacré à Hercules. Herod. Lib. VIL 5. CLXXVI. CICONIENS , peUples de la Thrace qui habitoient au nord des Samothraces , mais du côté du (y) Lifl’us , à

m Plin. Lib. VI. cap. XXVII. (a) Ptolem. Lib. VI. cap. X11. pag. tu. (a) Strab. Lib. XI. pag. 781 8c 7h. ’ (a) Paufan. Meffen. (ive Lib. 1V. cap. XXXV. 171:. 189. (ç) Herodot. Lib. VIL 5. CVIII. x N Tom: VIL - G

98 TABLE GÉOGRAPHIQUE l’oueli duquel ils s’étendoient; Il paroit (r) qu’autrefois ils occupoient une partie des villes Samothracienes, puifque le promontoire Serrhium 8e le territoire voifin v leur avoient appartenu , 85 que dans la fuite ils furent re- poufl’és plus au nord vers l’oued par les Samothraces. Ils s’étendoient même encore autrefois non-feulement du côté du LiEus , mais aufii du côté de l’Hebre 8: jufqu’à l’Hebre; car les Ciconienes jetterent la tête d’Orphée dans l’Hebre. Virgil. Georg. 1V. ver]: 52.0 ë 52.4.. CILICIE , (la) province de l’Afie mineure , lituée fur les côtes de la mer, dans laquelle ell l’ifle de Cypre. Elle s’étendoit non-feulement au nord de la Méditer- ranée , mais encore vers la partie nord de la côte cil de cette mer , jufqu’à Poiidéium , qui cil: une ville fituée fur les frontieres des Cilicieus 8c des Syriens. La Cilicie avoit à fou nord le mont Taurus , 8c à l’efl: l’Euphrates. On la divifoit en deux parties; favoir, la partie occi- dentale, qu’Hérodote appelle Cilicie montueufe ou Tra- chée, 8c la partie orientale, nommée Cilicie plate 8c unie. La Cilicie Trachée fut depuis appellée Ifaurie. La Cilicie fait aâuellement partie de la Catamanie. CILICIENS , habitans de la Cilicie. V. Hypachéens. CILLA , ville de l’Eolide , au nord du Caïque ’, dans laquelle il y avoit un temple d’Apollon (a) qui de-là fut furnommé Cilléen. Le Scholiafte d’Homere (3) dit que ’ Pélops, fils de Tantale, allantà Pife dans le Pélopon- nefe pour époufer Hippodamie, quand il fut vers Leibos, Cillus fou cocher mourut , quehPélops fit purifier (brûler) fou corps par le feu, enterra l’es cendres, érigea fur l’on tombeau un temple d’Apollon Cilléen , 8c bâtit une ville qu’il appella Cilla. Il paroit que (4) Cilla étoit m la. ibid. s. tu. (a) Strab. Lib. XIII. pag. 9re. C.’ ’ J3) Schol. Homeri ad Iliad. 1. verf. si. (9) Strab. loco laudato a: psy. au. A.

n.

ne L’HIsTOIRB n’HÉnooore. 99 (non-feulement une ville, mais aufli une montagne, au pied de laquelle étoit fituée la ville. - CILLICYRIENS. C’était le nom que portoient les efclaves des Syracufains. On le leur avoit donné, dit (r) Zénobius, parce qu’ils accouroient en grand nombre au même endroit pour attaquer leurs maîtres. Herodot. Lib. V11. 5. CLV. Voyez la note de M. Valckenaer , ou le panage de Zénobius cil corrigé. CIMMERIENS, peuples qui habitoient aux environs du Palus Matotis 85 du Bofphore Cimmérien , dans la Sumatie Afiatique, 85 aufli en partie dans la Cherfonefe T aurique en Europe. Ils avoient pris ce nom de la ville de Cimmérium qui étoit, non dans la Cherfonefe Tau- rique , mais par-delà. le (a) Bofphore Cimmérien , dans l’endroit ou ce détroit n’a que deux milles 8c demi de

CIMMÉRIUM, ville de la (g) Scythie Afiatique, fur le Bofphore Cimmérien , dans la Sindique 85 la (4) pre- micro ville qui fe préfente , lorfqu’onia palié la bouche largeur.du détroit ou Bofphore Cimme’rien. - CINDYS’, ville de Carie , dans le voifinage d’Iafi’us 8c de Bargylies. Il n’en cil fait mention dans aucun autre Auteur. Mais l’on ne doit pas par cette raifon con- teiier l’exiilence de cette ville ,.puifque Polybe (5) ra- conte que Diane Cindyas y étoit adorée. Strabon dit auflî (6) qu’il y avoit près de Bargylies un temple de Diane Cindyas , 85 qu’il y avoit un bourg appellé Cin- dyé: car c’efl: ainfi qu’il faut lire, comme Cafaubon a trouvé dans fou manufcrit8c comme le prouve le panage de Polybe ci-defïus rapporté. Le nom de Maufole , que (r) Zenob. Adag Centur. 1V. 54.. . I (a) Plin. Hifl. Nat. Lib. IV. cap. aux. pag. au. lin. u. (g) Plin. Lib. VI. cap. V1. pag. 306. (4.) Engin. Peripli Ponti Euxini, pag. a le s. (a) Polyb. Lib. XVI. Tom. Il. pag. son.

(5) Strab. Lib. XIV. pas. "a.G p à

:100 TABLE GÉOGRAPHIQUI? i portoit un habitant (r) de Cindys , prouve que cetta ville étoit en Carie. CINYPS, petit (a) fleuve de Libye, qui prend fa fource à la colline des Graces, traverfe le pays des Maces 85 le jette dans la mer. Son cours cil de dent cens ilades. On l’appelle aujourd’hui (3) Wadi-Quaham. CINYPS, petit pays de Libye, exrrêmement fertile , arrofé par le Cinyps 85 plufieurs petites fontaines. Henri. Lib. 1V. S. CXCVIII. CIOS , (le) riviere qui prend fa fource dans la partie oucIl du mont (4) Rhodope , vers l’extrémité du mont: Pangée, dans le pays des Pæoniens 5 il palle par le mont Hæmus , à-peu-près vers le milieu de la chaîne de ce mont , enfuite par la partie occidentale de’la plaine .Triballique ,. 85 de-là il va fe décharger dans l’Iller, loin au-delIus de la riviere Tiarante. Il paroit par cette dei;- cription que le Cios cil la riviera d’Esker , que quelques Auteurs appellent Ifcha, qui en: l’Œfcus de (5) Pline. Le Diétionnaire de la Martiniere confond cette riviere avec une autre de même nom qui étoit dans l’Afie mi- neure. Cette faute n’a point été corrigée dans la nou-

velleCIOS, ville édition. (6 ) maritime ’ de Myfie, lituée fur un q petit (7) golfe, vers le milieu de la côte efl (8) de la Propontide , entre Apamée fiid 85 Nicomédie nord. Philippe ( 9) , fils de Démétrius 8c pere de Perfée , v l’ayant détruite , en abandonna le terrain a Prufias, (r) Herodot. Lib. V. 5. CXVIII. - I (a) Herodor. Lib. IV. 5. CLXXV.. (a) Géogr. abrég. Tom. III. page 7:. (4.) Hérod. Lib. 1v. ç. xux. (5) Plin. Hifl. Nat. Lib. 11L cap. XXVI. Tom. I. pag. ne; (6) Herodot. Lib. V. s. CXXII. (7) Pomponius Mela. Lib. l. cap. XIX. Eullath. ad DionyI. Paie]. pag. un. I. col. Plin. Lib. V. cap. XXXII. Tom. l. pag. au. (s) Scholiall. TheoEriti ad Idyll. XIII. -vetf. 30. (9) Strab. Lib. XII. pag. 84... A. 85-833: A.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODO’TE. rot Roi de Bithynie , qui la releva 85 lui donna l’on nom. Elle s’appelloit encore Prul’a du temps du Scholialle de (1) Théocrite, mais je peule qu’il faut lire Prufias , comme ,on le voit dans Strabon 485 dans Etienne de Byzance , au mot mitan. Au relie , il faut bien fe garder de confondre cette ville avec Prufe, près du mont. Olympe, 85 Prul’e ou Prulias , fur la riviere d’Hypius , qui le jette dans le Pont-Euxin. Ces trois villes font,

I La ville de Cios fut bâtie par Cios , qui y conduilit. dansune colonie de Milet,la comme Bithynie. nous l’apprend Arillote , fur le gouvernement des Cianiens (a). Eufiathe (3) veut que Cios ait été un compagnon d’Hercules, 85 qu’il fonda cette ville à. l’on retour de la Colchide. Le Scho- lialle de Théocrite allure a l’endroit ci-delfus cité , que Cios étoit fils d’Olyrnpus , qui donna fou nom au mon:

Olympe- Le P. Hardouin (4)en prétend Bithynie. que la ville de Cios . .cil ap- pellée aujourd’hui par les habitans Choralie , 85 Cheris par les Turcs , à caufe de la grande quantité de cerifiers que porte fou territoire. Mai’s le célébra M. d’Anville (y) nous apprend que cette ville s’appelle aujourd’hui Ghio , 85 que les Turcs la nomment Kemlik. V , q ’ h . CISSIE, (la) contrée de l’Afie, qui, vers le. nord un peu ouell, tenoit au pays des Matiéniens 85 avoit pour capitale Sufes. La Ciliie s’étendait des deux côtés du Choafpes , plus à l’ouell nord qu’au fud-eli , plus au nord qu’au fud de Sufes. V A La Cime, 85 la Suliane , qui faifoi’t partie de la Cillie, s’appellent aujourd’hui Khozillan. ’ CITHERON , montagne de Béotie" dans le territoire

(r) Ad Idyll. XlIl. verl’. go. (a) Scholiali. Apollonii Rhodii ad Lib. I. verl’. un. (i) Ad Dionyl’. Perieg. pag. r43. I. col. (9 Dans les nous fur Plin. Tom. I. pag. 2.89. (5) Géographie ancienne . Tom. II. gag. zr. l z a G:

102 Tanne etoanarnjrova ’ de Thebcs , au l’ud de l’Afope qui en arrofe le (r) pied. Du côté de l’ouell cette montagne s’abaill’e peu-à-peu- 85 fait un détour au-delfus de la mer ou golfe de Crilfa: elle commence du côté de l’ell aux montagnes-de l’At- tique, 85 du côté du fud à celles du territoire de Mégares , auxquelles elle tell contigue; de-là s’étendant de côté 85 d’autre, elle va prefque jufqu’à Thèbes. Elle étoit cons facrée à Jupiter Cithéronien , felan (a) Paufanias, 85 célébré (3) par les pieces de Théâtre 85 les écrits des Poëtes. Elle fut d’abord nommée (4.) Allérius ou Alle’rion. CLAZOMENES , une des lix villes Ionienes, limées" Idans’la Lydie. ’Elle étoit , felon (5) Strabon, vers le milieu de la côte nord de l’Ilihme de la prefqu’ifle qui peli vis-à-vis de l’ifle de Samos, 85 qu’on appelloit de fan nom prefqu’ifle de Clazomenes: on prétend,’ajoute ce Géographe, qu’autrefois Pharos d’Egypte étoit en- vironnée de la mer , 85 c’efl préfentement une prefqu’ifle; il en ell de même de Tyr 85 de Clazomenes. CLEIDES ou Clefs de Cypre, en Grec KALI"; C’étaient deux petites illes , felon (6) Strabon ,85 quatre, l’ulvant (7) Pline , près de la partie orientale de l’ifle de Cypre , éloignée de fept cens liardes du fleuve Pyrame. Il paraît par (8) Hérodote que le promontoire près de ces illes portoit aufli ce nom. Strabon (9) l’appelle Bu’cwpz 85 (la) Ptolémée c’upè Brin , queue de bœuf; mais on lit dans le manufait Palatin traînier, comme dans Héro-

(r) Strab. Lib. IX. pag. 627. B. (a) Paulina. Bœot. live Lib. 1X. cap. Il. pag. 715. . (3) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. III. pag. 1C5. (4) ,Plutarch. de Fluviis, pag. H48. ’(s) Strab. Lib. I. pag. ICI. B. (6) Strab. Lib. XlV. pag. mon. C. (7) Plin. Lib. v. cap. XXXI. pag. ars. lin. 3. (s) Herndor. Lib. V. 5. CVIII. , (si Strab. Lib. XIV. pag. xooz. (le) Ptolem. Lib. V. pag. 157.

DE L’Hisrornrz D’Hénooorz. 103 dote. Pline le nomme (r) Dinaretum. On l’appelle ace ruellement cap de Saint-André. GLEONES , ville de la prefqu’ille du mont Athos, lut le golfe Singitiqu-e. C’était (a) une colonie des Chal-

CLEONES , ville de la Phocide , près d’Hyampolis. Plutarque (3) l’appelle Cleanes d’Hyampolis , pour la cidiens.diflinguer des autres villes de même nom. h,Je crois qu’il faut fubllituer cette ville a celle de Néon, dans Héro- dote, Livre VIII. 5. XXXIII. Voyez Néon , n°. a 85 ma note 35 , fur le Livre VIII. d’Hérodote. CNIDE, (la ville de) étoit dans une péninfule fur un promontoire qu’on appelloit cap de Cnide , ou cap de Triopium. La ville s’appelloit aulli Triopia , felon (4) Pline ,, 85 Triopium , felon le Géographe Étienne. L’Hillorien Ctélias étoit de Cnide. CNIDIE, (la) cil (5) une péninl’ule. bornée au nord par le. golfe Céramique , au midi par la mer de Syme 85 de Rhodes, 85 ne tient à. la Byballie que par une langue de terre de cinq llades. . CNOSSE , ville de Crete, lituée vers (6) la côte nord de Fille , à vingt-cinq Rades de la mer. Son port fe nommoit Héracléum. Elle était à cent vingt llades de Lyâos. Il y avoit en cette ville un (7) labyrinthe. Minos , un des anciens Rois de Crete , avoit bâti cette ville, 85 y falloit fa réfidence. Aulli Hérodote furnomme-t-il Minos le Cnollien. Cnolfe (8 ) fut autrefois nommée Caratus , du nom de la riviere qui l’arrofoit. Il ne relia

(i) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. 284. lin. ,. (z) Hetaclit. de Polir. pag. V535. ’ (a) Plutarch. de Via. Mulier. pag. 24.4. D. à (4) Plin. Lib. V. cap. XXVIII. pag. 2.74.. (il Herodor. Lib. I. 5. CLXXIV. (6) Strab. Lib. X. pag. 7:9 85’ 73a. . (7) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. XXVII. pag. 67. (8) Strab. loco laudato. G4

104. TABLE GÉOGRAPHIQUE. plus aujourd’hui le moindre veltige de cette ville. Vqu’ la Géographie abrégée de M. d’Anville. Tom. I. pag. 2.79.. CŒLE , lieu de l’Attique, près (r) des portes Méli- tides , ou étoit le tombeau de Cimon. On y voyoit auflî lestombeaux d’Hérodote 85 de Thucydides. q CŒLES , lieu aétuellement ignoré de l’ifle de Chiots, mais qui ne devoit pas être loin de la capitale. Ce lieu étoit creux, comme l’indique l’on nom. Herod. Lib. FI. S. XXVI. ’ ÇŒNYRES, lieu de l’ille de Thal’os , que la Marti« niera nomme Céniriens. Voyer Ænyres. ’ COLCHIDE, pays à l’eli du Pont-Euxin. Les an- ciens s’accordent peu entr’eux fur l’es bornes. Elle cl! connue aujourd’hui fous le nom de Mingrelie. La Col- chide n’était pas éloignée de la Médie. Il n’y avoit entre ces deux pays que celui (a) des Sapires. COLCHIDIENS, peuples de la Colchide. C’étaient des Égyptiens del’cendans de quelques, troupes de l’ar- mée de (3) Séfollris. Leurs terres produil’oient entr’autres chofes de très-bon lin. a ’ ’ ’ COLIAS, ou Coliade., promontoire 85 côte de l’Atti- ’ que à l’efl: 85 près de Phalere, dans le golfe Saronique, à l’ell d’Athenes , à vingt llades (4) de Phalere. Ce pro- montoire 85 cette côte ont (5) la ligure d’un pied d’homme. On y faifoit (6) des vafes de terre, qui avoient de la réputation. On voyoit dans ce lieu unitemple (7) de Vénus , l’urnommée Coliade. ’ " COLONNES BLANCHES , lieu près 85 au fud du

(r) Marcellin. in vira Thucyd. pag. a. (a) Herod. I j. CIV.

(4)(3) Paufan. Id. Attic.Il. ç.live CIVLib. I. cap. 85 I. pag.CV. 4. 85 L 5j. (s) Hefych. voc. Kume’t. . i l ’ l (6) Plutarch. de Audit. pag. 42. (7) Paul’an. loco landau).

l

un L’Hisroun n’HÉnonoriE. ’ lof fleuve Marfyas qui fe jette’ldans le Méandre , fur les frontieres nord-cf: de la Carie, 85 ne les frontieres fud ou fud-ouefi de la Phrygie, à l’efl de colofles. Herod.

..Lib. COLONNES V. D’HERCU-LE s. CXVIII. (les) étoient, - felon l les anciens, les montagnes qui bordent de part 8: d’autre le détroit: de Gibraltar, par lequel la met *Méditetranée communique avec l’Oce’an. L’une s’appelloitCalpé, 8: étoit, en Ibérie; c’efi celle que les Maures appellent Gébel T airik. 8c que nous nommons Gibraltar: l’autre nommée îAbylayétoit en Libye ou Afrique. On remarque en effet que ces deux montagnes paroiflent de loin comme deux colonnes à ceux qui naviguent vers le détroit de Gi- abraltar. COLOPHON , ville ’ des’ Ioniens, lituée à. quelque dif- tanœ du bord de la mer, atrofée (I) parle petit fleuve Haléfils; que Paufanias (z) nomme Halès. Elle fut bâtie par Mopfus, fils de Mante 8: de Rhacius, 8: parton- fe’quent petit-fils de Tiréfias. Dans la (3) fuite Dama- -fichthon 8: Promethos , fils de Codrus , y menercnt une colonie; Mais on ne fait pas bien d’où elle a pris l’on nom. C’était une des (4) villes qui difputoient entt’elles la gloire d’aimir été la patrie dflomere. Pline (j) re- marque qu’il crouloit dans le territoire de cette ville une .1éfine jaune-touffe; qui étant broyée , devenoit blan- che , 8e avoit une odeur forte, ce quivfaifoit’ que les Parfumeurs ne s’en fanoient pas. La’colophone ou colophane, dont les joueurs d’infirumens font ufage’, n’eft autre choie que de la. térébenthine cuite.

(i) Plin. Hifl. Natur. Lib. V. cap. XXIX. pag. 279. (z) Paufan. Achaic. five Lib. V". cap. V. pag. 53;. (3) Id]. ibid. cap. lll.pag. 527 8: 51.8. Pompon. Meld. Lib. x. cap. XVH;

(ç) Auaot Cirîs. vert. 65. pas.55) Plin. Rift. 94e Net. Lib. 1V. i cap. XXI. pag. 716..

106 TABLE GÉOGRAPHÏQUE COLOSSES, ville de Phrygie, grande, riche (1)8: bien peuplée , à huit parafanges, ou lieues du Méandre, huée à l’endroit où le fleuve Lycus fe perd fous terre , pour ne reparaître qu’à cinq Raides dans: fe jetter bientôt après dans le Méandre. Le gouvernement de cette ville étoit démocratique; a: fon premier Magilirar porte le titre d’Archonte fur une médaille (a). de M..Pellerin,.8: celui de Preteur, rfa-rnyér, fur un médaillon duRoi. Cette ville parla des Perles aux Maçédoniens, 8c aux Rois Sé- lepeides de Syrie. Après la défaite d’Antiochus HI, à lia bataille de Magnéfie,lelle fut foumife à. Euménês, Roi de Pergame. Lorfqu’Attalus , le dernier de (es fuccefieurs», légua [es États aux Romains, Cololïes avec toutc.la Phrygie, fit partie de la province proconfulaire, d’Afie, laquelle fubfifia jufqu’au temps de Confiantin. Après le regne de ce Prince, la Phrygie fut partagée en deux provinces, la Phrygie Pacatiane 8c la SalutairehLao-t dicée fut la métropole de la premiçre ’, 8: Coloifes (a) lahfixieme ville. Du temps d’Héraclius ces provinces fu- mentpartagées en différens départemens militaires Œpcrg. pelures (4.) fut la douzieme ville de celui des Thracéfieas. pu peut voir dans Conflantin Porphyrogénete la raifon ,qui fit donner ce nom à «département. Cette ville fut enfuir: appellée (5) Chaires, 8c c’en fous cette dénomi- nationquel’Evêque Dofithée foufcrivit au feptieme Cou. cilegéuégal. Elle el’c déchue de (on. ancienne fplendeur. ldepuis qu’elle ripaillé fous la. domination des Turcs. Cc ,n’eitplus aujourd’hui qu’une bourgade , qui conferve le nom de Konos. Une partie de fes habitans embratïa

(t) Xenoph. Cyri expedîr. Lib. I. cap. Il. ç. VI. Herod. Vil. se. (z) Recueil de médailles de peuplesat de villes. Tom. Il. pag. 4o.

(a) Hierocl. Synecd. pag. 666. .fl-(a) Conflantini 41v Porphyrog. . ’ de IThematib. r, .Lib. . I. Therna HL. (1) Id. ibid. p .

on L’Hinornn D’Hfinonorn. :07 le Chrifiianil’me du temps de S. Paul , 8: on a une Epître que cet Apôtre leur adreffa de Rome. r . COMBREA , ville de la Croll’za fur le golfe Ther- méen, entre Lipaxos 8c Lifes. Heîod. Lib. VII. 5.CXXIII. COMPSATE, riviere de Thrace, qui coule du nord au fud , entre le Trave 8: le Collinitus , 8: fe jette dans le lac Biflonis , de même que le Trave 8: le (1) com nitus. Hemdor. Lib? V II. Ç. 01X À .1 La Martiniere a fait une faute finguliere à l’article Compfatus. Il change le lac Biflonis en ville 8: y fait entrer, CONIÉEN», le habitantCoinpfate ou originaire 8c de Conium.le Trave. Vqu’ I 1

CONIUM, ville de la (a) Phrygie Pacatiane , d’où il paro’itqueConium. Cinéas , Roi de Theflalie L ,1 étoit .originaire. v I I Voyez Hirodote; Lib. V. S. LXIII. note 13;. , . CONTADESDUS , (le) petite riviere de Thrace , qui coule du nord au fud très-peu oueii, 8: qui, groflî des eaux du Téare , va fe décharger dans l’Agrianês. . 3 . COPAIS. (le lac) Il cil: en Béotie 8: prend fou nom «le-la ville de Capes, qui efl: fur l’on bord nord-cil. Strabon remarque (3) qu’anciennement il n’avoir pas de nom particulier , qu’on l’appelloit de celui des villes voie fines , qu’on l’avoir nommé Haliartius , d’Haliarte , a: ainfi des autres; mais que l’ufage avoit prévalu de l’apo peller Copais. Ce lac étoit renommé pour [es anguilles, Il en en parlé en cent endroits d’Arifiophanes. Par.exem- ple, dans la Piece intitulée Lyfifirara: cette femme ayant dit (4) qu’il vaudroit mieux que tous-les Béotiens pé- rifienr: non pas tous, répond Calonice, exceptez-en les anguilles. La Martiniere allure qu’on le nomme aé’tuelle-

(r) ÆIiani de Nu. Animal. Lib. XVJCIP, XXV. pag. tu. (1)’Hieroclîs Syneedemus. pag. G66. ’ (a) Strabx Lib. 1X. pag. 639. ’ (q) Ariibph. Lyfiflr. verf. 55.

a.

108 TABLE GÉOGRAPHIQUE ment Anna a. moulu, lac ’de Livadie, 8e plus parti-- culiérement Lago di Topoglia. - ’ CORCYRE, iile (t) fituée vis-à-vis de la Thefprow tic, dans la mer loniene , à douze milles de Buthrote. Elle fut d’abord appellée Drépané, enfuite Schéria 8: Phæacia , puis Kim". en Grec, en Latin Coreyra. Après avoir appartenu long-temps aux Phéaciens, des Corin- thiens, chailés de leur patrie, vinrent a Corcyre fous la (z) conduite de Cherficrates 8: s’y établirent. Voyeï fur la fondation de cette ille mon Effai de Chronolo- gie , chap. XIV. 5. 1V. C’eil aujourd’hui Corfou. CORESSE , montagne à. (3) quarante (tacles d’Ephefe, aupied de laquelle étoit fur (4.) le bord de la mer une ville de même nom. ’ i CORINTHE (l’iflhme de) joint le Péloponnefe (auœ iourd’hui la Marée) au relie de la Grece. Il cil: fitué entre le golfe Corinthiaque ouefi (aujourd’hui golfe de II.-épante) 8c le golfe Saronique (aujourd’hui golfe d’En- gia) efi-fiid. ’ ’ I V ’ ’CORINTHE, capitale d’un petit Etat dans le Pélo- ponnefe. Elle’efil’fituée vers le milieu de l’ifihme , futé la croupe d’une colline: de forte qu’il peut y avoir femme liardes d’un côté 8e de l’autre , depuis (y) cette villeï-jufqu’aux (deux’mers. Anciennement elle a porté le norrrd’Ephyre.ïPrêsde Corinthe 8: au fud étoit l’Acro- corinthe’,’ ou lacltadelle de Corinthe fur une (6) colline dont la montée étoit de trente Rades. Il n’y a plus, fur l’emplacement qu’elle occupoit, que quelques habita- .tions que les gens du pays appellent Corito.

’(l) Plin. Lib. 1V. cap. KIL pag. 207. (a) Strab. Lib. VE’pa’g’. au: I (a) Diodorgsiculs’slzîb. 11V. 5. XCIX. p35; "7:8.Ï (4) Herodor. Lib. V. 5. C. l f (5) Plin. Hifl. Nat. Lib. Iy. cap. IV. pag. in. (6) Strab. Lib. VH1. pag. sir. B. . .

on L’Hisrotnn D’HÉRODOTE. me; I CORONÉE , ville de Béotie , fituée fur une (r) hau- teur a: près du mont Hélicon, entre ce mont St le lac Copaïs, plus près du lac que du mont, environ aqua- rante (bides (a) de Libéthrium, montagne confacrée aux Mufes 8: aux Nymphes , 85 à vingt indes du mon: Laphyilius. Ce n’eii: plus aujourd’hui qu’un village. CORONÉENS, habitans de Coronée. y CORYCIE; ( antre de) cet antre étoit dans le mon: Parnafl’e. Paufanias (3) dit qu’en allant de Delphes aux fammets du Parnalle, on rencontre àrfaixante ilades de cette ville une (lame de bronze : que de cet endroit à l’antre de Corycie , le chemin devient plus facile. Mais il n’ajoute pas quelle étoit la diffame qu’il y avoit de cette flatueal’antre. Voyez ma naze 4o , fur le VIHe Livre d’He’rodote. . CORYS , fleuve d’Arabie, qui fe jettoit dans la mec Erythrée. Il couloit à douze journées des déferts par où l’armée de’Cambyfes devoit palier pour fe rendre en Égypte. On ignore quel cil: ce fleuve, 8: aucun autre Géographe n’en a parlé. C08; ( l’iile de) C’était la principale-des ifles que les anciens nommoient Calydnes , 8c felon quelques-uns elle étoit une des Cyclades. Elle étoit lituée vers les côtes de la Doride Afiatique, à l’entrée du golfe Céramique, à l’ouefi; ou orteil un peu fuel d’HalicarnalTe, à quinze mille pas (4) de cette ville. Cette ille , qu’on nommoit aufli (5) Céos, étoit abondante en excellent vin. C’était la. patrie d’Hippocrates 85 d’Apelles. , , Elle conferve fan nom fous la forme de Stem-Co , ou l’on reconnaît l’article la prépofitian de lieu abrégée.

(l) Strab. Lib. 1X. pag. 63°. (a) Paufan. Bœot. live Lib. lX. cap. XXXIV. pag. 7.7l. . (a) Paufan. Phocic. [ive Lib. X. cap. XXXH. pag. :77. (4) Plin. Hifl. un. Lib. v. cap. mon. pag. ne. ’ (s) Stephm. Byz.

ne TABLE eûoenarnrqun C08. (la villetde) C’était la capitale de l’ille de Cas. Elle étoit très-ancienne , St lituée près de la mer avec un port de bon abri, vis-ï-vis la ville d’Halicarnafi’e. Hamac, qui en fait (r) mention, l’appelle Cas, ville d’Eurypyle , parce qu’Eurypyle , fils d’Hercules (a) 8c de Chalciope, y avoit régné. Elle s’appelloit (3) ancienne- ment’Aiiypalea. Une l’édition ayant fait abandonner cette ville, fes’habitans en confiruifirent une autre au pro- montoire Scandalium 8c lui donnerent le nom de me. Elle s’appelle Stan-Co. COURSE D’ACHILLES, (la) ptefqu’iile lituée im- médiatement aprês le bord cil de l’embouchure du Bo- ryflhenes, entre cette embouchure 8:: le golfe Carci- nites; a vingt-cinq milles de l’ifle Leucé , qui étoit (4) le féjour de l’ame d’Achilles 8: de celles de quelques au- A tres Héros. Jupiter leur en avoit fait don pour les ré- compenfer de leur valeur. Pomponius Méla 8c Pline comparent cette péninfule, pour la figure, à une (j) épée couchée. Elle fut ainfi nommée , [clan ces mêmes (6) Auteurs, parce qu’Achilles s’y exerça à la courfe. Ce fut fans doute lorfqu’il alla chercher Iphigénie fan époufe, qui étoitcn Tauride. Voyez l’obfcur Lycophran. ver]: 186 6: fuivantx. Cette (7) péninfule a mille fiades de langueur, deux Rades dans fa plus grande largeur, 8c quatre plethres

dansCRANON fa , villerdeplus Theil’alie petite. dans (8)’ la. Pélafgiotide

(t) Homer. Iliad. Lib. Il. verf. 677. (a) Schol. Homeri ad vetf. laudat. (g) Strab. Lib. XIV. pag. 97:. B.- . (4.) Dionyf. Perieg. verf. 54-5. (5) Pompon. Meh. Lib. Il. cap. I. 4.8. Plin. Hiil. Nat. Lideo’ . cap. X11. Tom. l. pag. :17. lin. u. (a) tu. ibid. (7) Strab. Lib. VIL pag. 473. A. (l) Stephen. Bynnt.

on L’Hrsrornx- D’Hnnonorn. tu 8C dans le canton de Tempé , à l’entrée 8c à l’outil: du dé. licieux vallon de Tempé, au fud du Pénée, à l’efi de Pharfale , entre Pharfale ouefl: 8: le lac Boebéis cil , à cent [indes fud-oueii: de Gyrtone, qui étoit fur le bord nord du Pénée & fur le côté auefl de l’embouchure du Titarélîus dans le Pénée. Les Scopades, qui étoient de Cranon , étoient de la plus illuflre maifon de T heEalie. Hérodote veut doncparler de cette ville 8c non de celle que l’on voyoit dans l’Athamanie. Pinède a donc eu tort de croire que cet Iliflorien vouloit parler de celle-ci. Il y avoit une autre Cranon, vers la fource de l’Aché- loiis, dans l’Athamanie, laquelle a pris fan nom de Cranon, fils de Pélafgus. A ’ CRATHIS , (le) petit fleuve de l’Achaïe , dans le Péloa pannefe; il prend fa fource au pied du mont (1) Crathis. u Dans le pays même des Phéneates , dit Paufanias (a) , p n après le temple d’Apollon Pythius , en avançant un a peu, vous vous trouverez dans le chemin qui conduit a: au mont Crathis. Le fleuve Crathis prend fa fource b dans cette montagne. Il le jette dans la mer auprès D d’Æges, bourgade déferre aujourd’hui, mais qui au- » tréfois étoit une ville des Achéens. Le Crathis , fleuve n d’ltalie , dans le pays des Brutiens,,a pris fan nom (g) D du Crathis d’Achaïe ». Ce fleuve (4) n’en jamais à. fer:3 CRATHIS , petit fleuve qui ( 5) arrofoit la ville de SYbaris. Hérodote (6) le furnomme le Sec, probable- ment parce qu’en été il n’avoir prefque pas d’eau, 8c fans doute par la même raifon que Virgile appelle le (7)

(I) Herodot. Lib. I. 5. CXLV. (z) Paufan. Arcadie. five Lib. VIH. cap. XV. pag. 634. (a) Hérodote dit aufli la même choie, Liv. I. 5. CXLV. Voyez aufi l’article fuivant. (a) id. ibid. (Il Strab. Lib. VI. pag. 404.. A. (6) Hercdor. Lib. V. 5. XLV. (7) Virgil. Géorgie. Lib. tu. vert. un

112 TABLE GËaG’nArHrQUn .Tanagre (ce , Sicci ripa Tanagri. Servius remarque fur cet endroit qu’en hiver cette riviere cil un torrent, mais qu’elleCe fleuve (r)eii a prisà fec.fan nom en du Crathisété. ld’Achaïe; il doit donc s’écrire de même. On a donc eu tort dans toutes les éditions d’Hérodote d’écrire (a) Craflis. On l’appelle aujourd’hui Crati ou le Crate. Il fort du mont Apen- nin, palle à Cofenza, à Befignano , à-San-Marco, 8: le jette dans le golfe de Tarente , à trois lieues nord-oud! de Rofl’ano’. Près du Crathis , 8c peu loin de fan embouchure , il y avoit un temple de Minerve, furnommée Crathiene, du nom de ce fleuve. Doriée le bâtit après avoir pris , conjointement avec les Crotaniates, la ville de Sy- CREMNES , (la. ville de) ville de commerce fur le baris.Palus Mæotis , à l’oueli de’ l’embouchure . du Tanaïs. La ville de Cremnifcos, dont parle ( 3) Pline, ne peut être celle de Cremnes. Elle n’était (4) éloignée du Tyras que de deux cens quarante flades, ou de quatre cens quatre-vingts, felon (5) Artémidore. . ’ CRESTONE , ou Crelion, ville de Thrace, 8c peut-- être la capitale de la Creflonie, province de Thrace. Denys d’Halicarnafl’e, 8: la plûpart des traduâeurs 8c des commentateurs d’Hérodote confondent cette ville avec Cortone, ville de l’Umbrie. Mais il paraît qu’ils n’ont point entendu ce dernier Hiflorien. Voyez ma tra- .du6tion, Livre l. 5. LVII, 8: mes remarques fur cet eus droit. Cette ville , fituée au-deilus des Tyrrhéniens , autres peuples de la Thrace , étoit occupée par des Pélafges,

’ (i) Herodar. Lib. I. ç. CXLV. Paufan’. Lib. VIH. ca’p. XV. pag, on. (a) Herodor. Lib. V. 9. XLV. (g) Plin. Lib. 1V. cap. Xll. pag. 1.17. (4.) Fragm. Peripli l’ami Euxini , pag. to. (j) Ibid. qui

on. L’Hrsrornn D’HÉRODOTE. ne qui , du temps d’Hérodote, parlaient encore la même langue que les anciens Pélafges. Cet Auteur le conjec- ture, parce qu’à. Placie 8: a Scylacé , qui étoient des co- lonies de Pélafges , on (Herodot. Lib. 1. 5. LVII. Pomp. MeIa Lib. I, Cap. .XIX. )parloit la même langue qu’à Crefione , autre colonie de Pélafges , quoiqu-e cette der- niere fût très-éloignée des deux premieres , Se que la lan- gue de ces peuples n’eût aucune conformité avec celle de leurs voifins. Ce que l’an dit ici fuflit pour réfuter ce qu’avance M. le Préfident Bouhier dans fes Recherche: à DMfinat. fin He’rod. Chap. 1X. Harod. Lib. 1. 5. LVII. CRESTONIATES. Les Crefloniatesôc les Crefloniens étoient le même peuple. Il y a grande apparence que l’un de ces noms étoit affeâé aux habitans de la ville, 8c l’autre ’a ceux de fan territoire. Paye; Crefione. He- mdot. Lié. 1. 5. LVII. CRESTONIE. Hérodote l’appelle Crelianique 8: Gref- « touée, parce qu’il fous-entend 7:. Ce pays cil fitué dans la Thrace. L’Echidore, petite riviere, y prend fa fource. 7’qu leodotc, Livre VIL 5. CXXJV ê CXXVIÏ. Liv.VIII.5.CXVI. ÏfiucydideJ, Livre IV. S. CIX. CRETE , (ille de ) grande ille,fituée entre la mer Egée nord 8e la mer de Libye fud: elle étoit autrefois fort peuplée 85 avoit jufqu’à. cent villes. Les Crétois préten- doient avoir) dans leur ifle le tombeau. de Jupiter. Calli- maque (r) les traite à cette occaiion de menteurs. Elle s’appellait autrefois Aëria, c’efi: aujourd’hui Candie. «CRÉTOIS , ou Crêtes , peuples de l’iile de Crete, la- quelle fut d’abord habitée par des Autochthones, ap- pellés Etéocrétes ou» Etéacrétois , c’eft-à-dire , vrais Cré- tois, qu’on croyoit être nés dans le pays. Dans la fuite il y vint de l’Ida, montagne de Phrygie, des Daâyles ldéens; puis des Pélafges , des Doriens , des Achéens 5 ’ (I) Callim. Hymn. in Jov.verr. 8. l p Tom: VIL H

1x4. TABLE GÉOGRAPHIQUE ’ enfaîte un mélange de Barbares, qui apprirent peu-à-pert la langue des Grecs qu’ils y trouverent établis , 8: enfin» une colonie d’Argiens 8c de Lacédémoniens après le te- - tout des Héraclides. Les Crétois paffoient pour de grands menteurs, de forte qu’on avoit inventé le verbe xpnæiÇuv,’ pour dire mentir 8: tromper. Hejjlclziur. CRISA , ou Criifa , ville des Locriens Ozoles fur le golfe Corinthiaque, aujourd’hui golfe de Lépante. Elle donnoit le nom de golfe Criféen à une partie du golfe Corinthiaque, 8c le nom de plaine Criféenne, à la vafic plaine qui étoit annotai de la partie et! du golfe. Cette: ville ne fubfiitoit plus du temps de (i) Strabon. Il paroit pourtant qu’on l’avoir rebâtie avant le temps oùvivoit (a) Pline , puifqu’il en fait mention. I I CRISÉEN. (golfe) Il donne dans celui de. Corinthe 8c prend fon nom de la ville de Crifa, qui étoit à fort

extrémité.CRISÉENNE. (plaine) ’ V Voyez; Crifa. CRITALES , ville fituée dans la partie fud de la Cap- padoce, près 8c à l’elt du fleuve Hal’ys. Hérodote efi le feul auteur que je fache qui ait parlé de cette ville.- Herodoz. Lib. VIL 5. XXVI. " CROBYZIENS. Voyez Thraces Crobyziens. CROCODILES , (la ville des) KpoxorNAMn du: , Circé. codilopolis, étoit rès du fameux labyrinthe l8: du lac Mœris , un peu lom du Nil, au-deiïus de Memphis , au- fud d’Acanthe. Les crocodiles yétoient particulièrement honorés. Strabon dit (3) qu’on en no’urriifoitidans des étangs, ou ils étoient apprivoifés a: venoient prendre’ ide la main de ceux qui les nourriifoient de la viande. 8c du pain; ils fe laiifoient même ouvrir la gueule, afin

(i) Strab. Lib. DE. pag. 640. (a) Plin. Lib. 1V. cap. III. pag. ’91. a) Strab. Lib. XVH. pas. 1165 a: nu.

ne L’HISTOIRE D’HÉnonorn; ne1 que l’on y versât un breuvage préparé. C’efl de-là qu’elle a pris fan nom de Crocodilopolis , ou ville des Cro- codiles. Elle fut dans la fuite nommée (I) Arfinoé , 8e maintenant on l’appelle Feium. Crocodilopolis cil: le nom Grec de cette ville. Celui que lui donnoient les Égyptiens venoit fans doute de Champfes , ou de Souchos, qui font les termes Egyp- tiens , fous lefquels le Crocodile étoit connu, felon Héroq dote, Lib. II. 5. LXIX,& Strabon , Lib. XVII.pag. I 16:. CROPHI, montagne entre Eléphantine 8: Syene. Il y avoit au’fli entre ces deux villes une autre montagne, . qui s’appelloit Mophi. Les fources du Nil étoient entre ces deux montagnes , fuivant le Garde des tréfors (actés de Minerve à Sais. Herozlor. Lib. II. 5. XXVIII. CROSSÆA, pays qui a fait partie de la Thrace 8: de la Macédoine , airez près de la prefqu’iile de Pallene, bornéà l’ouefi par le golfe Therme’en. On y voyoit les villes de Lipaxos , de Combréa , de Lifes , de Gigonos , de Campfa , de Smila 8: d’Ænia. Étienne de Byzance (a). l’appelle Croufis , 8c dit qu’elle faifoit partie de la Myg- donie. Thucydides (3) la nomme de même , 8: Denys d’Halicarnaife appelle (4) les Crouféens barbares. On ne conçoit pas après cela comment la Martiniere (5) a pu dire que c’était une contrée de la Grece , aux confins de la Thrace 8c de la Macédoine. Il a défiguré aufii les noms de quelques-unes des villes de ce pays. De Lifes il a fait Lifas , de Gigonos, Gigonum, de Campfa,’ Camptfa. CROTONE étoit une ville fituée fur le golfe de Ta- rente, à (6)dei1x cens Rades de Sybaris, felon Strabon. Î) Strnb. ibid. (a; Steph. Byunt. voc. Kpâum. (J) Thucyd. Lib. Il. 9. LXXIX. (q) Dîonyf. Halicarn. Antîq. Rem. Lib. l. QÎKLIX. pag. 39.. (s) Diaion. Géogr. au m0: Croifza. (6) Strab. Lib. VI. pag. 403. H t,

fins TABLE GÉOGRAPHIQUE Elle conferve encore fan ancien nom. Elle n’était d’abord fortifiée que par la nature 8: par l’avantage de fa litua- tion: mais dans la fuite on l’environna d’une muraille, qui avoit , felon (1) Tite-Live , douze mille pas de cir- cuit avant l’atrivée de Pyrrhus en Italie. Mais les ra- vages de la guerre diminuerent de plus de moitié le nomé bre de fes habitans. CROTONIATES , habitans de Ctotone. Ils étoient forts 8c robuftes, témoin Milan le Crotoniate, dont ’ proutCURIUM, le mondeville de l’ifle fait de Cypre, l’hifioire. fituée (a) fur ’ la ’ côte fud vers ouefi, proche du cap Curias. Pline la (3) nomme Curias. C’était (4) une colonie d’Argiens. On l’appelle aujourd’hui Pifcapia, 8: le cap Gavati, ou capa delle Gatte. CYANÉES , deux petites illes , ou écueils , dont l’une cil du côté de l’ Europe, 8: l’autre du côté de l’Afie, à vingt (5) Rades l’une de l’autre, au nord un peu cil: de Chalcèdoine dans le Pont-Euxin, dans la partie ouefl: des côtes fud, près de l’embouchure nord du Bofphore de Thrace. V On les appelloit aufi’i Symplégades, parce qu’elles pacifioient de loin jointes enfemble. Les anciens s’imaginoient que c’étaient plufieurs écueils qui flotoient fur l’eau, qui fe promenoient le long des côtes, 8c qui fe heurtoient les uns contre les autres. Tout cela étoit fondé fur ce que leurs pointes pareilloient ou difparoifl’oient, à mefure qu’on s’en éloignoit au qu’on s’en approchoit , ou à mefure que la mer les couvrois dans le gros temps ou les lamoit voir dans le calme:

(x) Tir. Liv. Lib. XXIV. s. III. (a) Prol. Lib. V. cap. XIV.pag. in. (3) Plin. Lib. V. cap. X-XXI. pas. au. lin. Il» (a) Hetodot. Lib. V. 5. CXlII. li) Smb.Lib. V11. pas. «a. ’

on L’Hrsromn D’HÉXODOTE. 117 c’eii pour cela qu’on les appelloit aufli (r) Planeur , c’eû- â-dire, errantes. On ne fut certain, 8c on ne publia que ces illes s’étaient fixées, qu’après le voyage de Jafon pour la conquête de la Toifon d’or. On" les res. connut alors de fi près , qu’il ne fut plus permis d’igno- rer qu’elles n’étaient ni mobiles ni flottantes. Mais , comme la plupart des hommes font plus agréablement frappéspar les fables que par la vérité, on eut de la peine à revenir de l’ancien préjugé- CYCLADES, (les) illes de la mer Egée , dont les principales étoient Céos, Naxos, Paros, 8: Andros; ces quatre illes avoient un refpeéi: particulier pour celle de Délos, autour de laquelle elles étoient fituées , 8: d’ail elles prenoient (a) le nom de Cyclades. Ces Cyclades avoient dans l’ille de Délos leurs (a) fallès, où leurs habitans s’all’embloient 8e faifoient leurs feflins , du moins ceuxCYDONJA de Céos,. ville de enCrete avoient ,. bâtie (4.) parune. Minos , 8: fondée depuis par les (5)8amiens; elle cil lituée (6) fur la côte nord de l’ifle, vis-à-vis le Péloponnefe. On la nommoit encore Cydon , Cydanéa (7) , 8: on en faifoit une Métropole. Le Géographe Étienne dit que dans les premiers tems on la nommoit Apollonie. Elle avoit un port fur la côte fcptentrionalc de l’ifle , 8c à (8) huit cens Rades de Gnofl’e 8c de Gortyne deux autres villes de Crete. ’efi aujourd’hui la Camée.

(i) Plin. Lib. VI. cap. XIL pag. ses. (a) Ammian. Marcel]. Lib. XXII. cap. VIH. pag. 2.37. (a) Herodnt. Lib. 1V. 6. XXXV. (4.) Diodor. Sicul. Lib. V. ç. LXXVIII. pag. 394. (s) Hercdot. Lib. III. S. XLIV. (6) Diodor. Sîcul. Lib. V. 9. LXXVIII. pag. 394. Stylacîs Peripl. pag. 13. Strab. Lib. X. pag. 734. A. (7) Plat. Epit. Rer. Roman. Lib. III. cap. VIL ç. 1V. pag. 907. (l) Strab. Lib. x. pag. 734.. A. H 3

’118 .TABLE GÉOGRAPHIQUE CYDRARA , ville fituée fur les frontieres de la Phrygie 8c de la Lydie, à l’ouelt de Cololfes, près 8c au fud du Méandre, puifqu’en allant de-là à.Sardes , il falloit palier le Méandre. Harodot. Lib. VIL 5. XXX. CYME , ville ( r) d’Eolie. On l’appelloit encore (a) Phriconis, ou (3) Phriconitis. Ce nom lui venoit (4) du mont Phricius , fitué dans la Lacride , au-defl’us des Thermopyles, où Cleuas 8c Malaüs’, tous deux de la race d’Agamemnon , firent un long féjour avant que de palier en Afie 85 que d’y fonder Cyme. Cette ville étoit fituée fur le bord d’un golfe au nord eli de Phocée. C’était la plus grande 8: la plus belle ville de l’Eolie , felon (5) Strabon. Dius, pere (6) d’Héfiode, quitta cette ville pour (7) s’établir a Afcra, bourg près de l’l-Iélicon. La Martiniete appelle cette ville Cume; mais les Au. teurs Latins s’accordent avec les Grecs fur le nom de Cyme. On peut voir Pline, H57L Nar. Lib. V. cap. XXX.- pag. 2.80. Pomponius Méla , Lib. I. cap. XVIII. à: mille autres Auteurs qu’il feroit trop long de nommer. On (8) a trouvé des vefiiges de cette ville dans un lieu appellé Nernourt.

(i) Herodot. Lib. l. ç. CXLIX, CLV11. Lib. V. 5. CXXIII. Lib. V11. 5. CXCIV. Lib. VIH. 5. CXXX. (a) Id. Lib. 1. 5. CXLIX. (37’ Steph. Byzant. voc. Kim. Cet Auteur la difiingue de Cyme, ville aïoli: , mais les témoignages d’Hérodote a: de Strabon prouvent qu’il te(4) trompe. Strab. Lib. X111. h pag. 873. A a: B. pas. au. A. (s) Id. Lib. X111. pag. 92;. C. (6) Hefiodi Open a: Dier. verf. 199. on lit dans les édition: fin 75m, îivinum germa; mais M. Ruhnlten prouve dans res actes (a: Velleiu: Paterculus . page 16,.qu’il faut lite Nov 75m, fils de Dius. M. Brunch a admis avec raifon cette cotreétion dans (on édition des Griomiquea Grecs. C’en le 274° vers. (7) Hefiodi Opera a: Dies verr. ne. au. ou 597. del’éditionde . M. Brunck. (8) Géogr. abrég. Tome Il. pag. 42..

ne L’HISTOIRE D’HÈRODOTE. 119 y CYNÉSIENS. C’étaient les peuples (r) les plus occi- dentaux de l’Europe s ce qui doit s’entendre de ceux qui (ont le long des côtes de la Méditerranée 8c de l’Efpagne. Ils occupoient les bords (a) de l’Anas au Guadania. 4 CYNOSARGES, bourgade de l’Attique, près des Nopeces , dont on ignore la tribu; mais je conjeâure qu’elle étoit (3) de l’Ægéide , de même que la bourgade Diomia , dont elle n’était peut-être pas différente. On, y voyoit un temple (4) d’Hercules 8c un (5) Gymnafe , c’efl-à-dire , un lieu d’exercices. On entendoit fauvent fous le nom de Cynofarges le Gymnafe. Les Philofoo phes Cyniques y avoient établi leur école. Cette bout- gade s’appelloit ainfi , parce que Diomus (6) facrifiant à Hercules , un chien blanc enleva les cuifl’es de la vié’time 8: les porta en ce lieu; au bien il fut ainfi appelle à. caufe de la vîtelle de ce chien. Le mot tipi. lignifioit en Grec blanc 8: vite à la courfe. CYNOSURE , promontoire de l’Attique au nord de Brauran 8c au fud de Marathon. Herodot. Lib. VIH.

CYNOURIE, petit pays entre l’Argolide, l’Arcadie 5.8: la Laconie.LXXV 1 ’ I. l CYNOURIENS , (les) peuples qui habitoient la Cy- nourie. Ils étoient Autochtbones. Hercdot. Lib. VIH. s. LXXIIr. ’ v CYPRE (l’ifle de) cit lituée dans le coin eft de la Méditerranée,sentre (7) la Cilicie fud 8: la Syrie ouelt. Elle étoit autrefois jointe à la Syrie, dit (8) Pline, mais

(i) Stephan. Byzant. voc. Kiwi. , ex edit. Berkelii. (1.) Aviani Or: Marit. verf. zoo. (a) Stephan Byzant. ad Atépuc 6c Italiennes. (4.) Hemdot. Lib. V. 5. LXllI. Lib. VI. 5. CXVI. (5) Stephan. Byunt. Id Kvlévnpyle. ’ (6) Ibid. conf. Hefychium ad Kuànnn. (7) Plin. .Hifi’. Nat. Lib. V. cap. KIKI. pag. :84. (8) 1d. Lib. Il. cap. LXXXVHI. pag. tu. H4

ne TABLE GÉOGRAPHIQUE la mer l’en a fépatée, de même qu’elle a réparé la Siâ. cile d’avec l’Italie , l’ille d’Eubée d’avec la Béotie, le! illes d’Atalanta 8: de Macris d’avec l’illc d’Eubée. Cy- pre (r) a été très-célèbre dans l’antiquité, 8c elle coni- tenoit neuf Royaumes. Les noms différais qu’elle a portés autrefois font, Acamantis , Céraliis, Afpélie, Amathulie, Macarie, Cryptos , Colinia , ou Colonia , 8c (a) Sphécia. La longueur de cette ille fa compte depuis les Cléides jufqu’au cap d’Acamas , 8: Strabon dit qu’elle cl! de qua- torze cens Rades. Des tyrans particuliers en furent les pre- miers Souverains , les Rois d’Egypte y établirent enfaîte leur domination, les Perfes s’en emparerent. Elle fut enlevée par les Grecs, fur qui les Romains la prirent. Elle cl! aujourd’hui fous la domination des Turcs. Les peuples de Cypre, dit (3) Tacite, avoient trois temples célèbres dans lentille , dont le plus ancien avoit été bâti par Aérias à Vénus Paphiene, un autre par fan fils Amathus à Vénus Amathufiene, 8c un troifieme à. Jupiter Salaminien ,. ouvrage de Teucer, qui fuyait le

courroux1 CYRAUNIS , depetite Télamon ille de Libye , fanprès des pere. Gyzantes . , abondante en vignes 8c en oliviers. On voit dans cette ille un lac, d’où l’on tire des paillettes d’or. Elle cil: près du continent. Hercdor. Lib. IV. 5. CXCV. CYRÉ , fontaine (4) confacrée âApollan , qui a donné [on nom à la ville de Cyrene. Hérodote en parle, Liv. 1V. 5. CLVIII, fans la nommer. CYRÉNAIQUE (la) cit un pays très-étendu de la Libye, de l’eli à l’ouefl 8: du nord au fud. Elle aco cape, felon Ptolémée. de l’eli à l’ouefl, tout l’efpacc qui eli depuis la Cherfonefe jufqu’au golfe de la grande

(I) 1d. ibid. pag. 284. (a) Lchphr. Caflandrdveri’. 44.7 a: ibi Schol. (5) Tanit. Annal. Lib. 111. 5. LXlI. Hifl. Lib.11. 5. tu. (4) Callim. Hymn. in Apoll. veri’. 88.

ne L’HISTOIRE D’HËRODOTB. ut Syrte. Pline (r) lui donne encore plus d’étendue. Il lui alligne pour limites à l’eli le mont Catabathmus, 8c à l’ouefl: la petite Syrte. Il ajoute qu’elle a mille faixante milles de longueur 8: huit cens de largeur. On la nomme Pentapole , à. caufe de les cinq villes principales. CYRENE , ville de Libye , capitale de la Cyrénaïque, à onze milles (a) de la mer, vis-à-vis Criu-Métopon , promontoire de l’ille de Crate. C’eli une (3) grande ville de la forme d’un rrapeze. Elle eli dans une plaine fertile en grains 8: abondante en fruits. Elle aproduit de grands hommes , Arifiippe , chef de la l’eéie Cyrénaïque , fa fille Arété , qui lui fuCCéda, Ariliippe , fils d’Arété, furnommé Métrodidaâos, parce qu’il avait été difciple de fa mere , Annicéris , Callimaque , Eratofihenes , Carneades, Bac. CYRNE. (ille de) C’ell une ille de l’Italie , dans la Mé- diterranée, voifine de la Sardaigne. Son premier nom fur celui (4) de Thérapné: elle fut enfuira nommée Cyr- nus, de Cyrnos, fils d’Hercules, 8e enfuira (il Corfis St Corfica; elle efi encore connue fous les noms de (6) «Cernéatis 8: de Tyros; mais ce dernier nom, qui ne le trouve que dans le Scholiafle de Callimaque fur le Vers 19 de l’hymne fut Délos. me paraît corrompu. L’air de cette ille cil mauvais 8e mal-fain, le terroir pierreux, plein de forêts 8: peu propre à être cultivé r rien n’y vient qu’à force de foins: il y croît du froment dans les vallées, des vins allez délicats 8c des fruits. C’efi aétuellement l’ifle de Corfe. CYRNE , lieu de l’Eubée dans la Caryliie, où fe donna une bataille entre. les Caryfiiens 8c les Eubéens. Herorl. Lib. 1X. 5. CIV. de l’Édit. de Gron. CV. de celle de 147.1022]. (x) Plin. Lib. V. cap. V. pag. 24.9. (a) Plin. Lib. V cap. V. pag. 2.49. lin. n. (a) Strab. Lib. XVll. pag. n94. (a) Servius ad Vitgil. Eclog. 1X. verf. go. (s) Dionyf. Petieget. verf. 459. ô: ibi Eullath. (si Lycaph. Alexandra. ver!) 1034.

ne TABLE ofioenumquu. CYTHERE, ille lituée près des côtes de la Laconie: 8: confacrée ’a Vénus. Elle appartenoit (r) aux Argiens. Les Phéniciens y avoient (a) bâti un temple à Vénus. C’eli aujourd’hui Cérigo s ille montagneufe , dit M. Spon , Voyag. Tom. I. pag. 96. terroir fec , qui n’a rien de fart charmant, abondante en lievres , cailles 8c tout; terelles , qui étoient les oifeaux de Vénus. . CYTHNOS , ille lituée près de l’Attique , au fud très- peu cit del’ifle de Céos, entre cette derniere ifle 8e: celle de Sériphos. Le Géographe Etienne dit qu’on la nommoit auili Ophioufa 8c Dryopis , que c’ell une des Cyclades, que le fromage Cythnien était eflimé, 8c qu’elle avoit produit un célèbre Peintre s c’efi celui qu’Eufiathe comme Cydias , dans fan Commentaire fur Denys’le Periegete, page 98 , colonne a, ligne 2.5. Voyez cependant Junius , in Caralogo Architeâ’orum . âc.pag. 60. Selon les interpretes de Ptolémée, cette ille s’appelle au- jourd’hui Cythno ou Cauro. Mais M. d’Anville (3) allure qu’elle a changé fou nom en celui de Thermia. CYZIQUE, ille de la Prapontide , ayant cinq cens Rades (4) de circonférence. Elle cit jointe au continent par deux ponts. Ce fut (y) Alexandre qui les fit conf? truite. Elle devint dans la fuite un (6) illhme. CYZIQUE, ville fituée (7) dans une ille de la Pro- pontide 8: portant le même nom. Elle cil bâtie auprès des ponts , qui joignent l’ille au continent. Elle a deux ports que l’on ferme, 8c plus (8) de deux cens chantiers.

(r) Herodot. Lib. I. ç. XCII. I (1) 1d. ibid. 5. CV. (a) Géograpb. abrégée. Tom. I. page 1.83. (4.) Strab. Lib. X11. pag. 861. (5) Plin. Lib. V. cap. XXXII pag. :89. (a) Diodor. Sicul. Lib. XVlll. 5. LI. Tom. H. pag. :96. Schol. Apoll. Rhod. ad Argonaut. Lib. I. vert. ’35. (7) Strab. Lib. XlLtpag. 861. (8) 1d. pag. "a.

ne L’HISTOIRE D’Hùnonore. x23. L’un de ces ports (r) s’appelloit Panorme, l’autre (a) Chytus. Le premier étoit l’ouvrage de la nature, le l’es cond paroîrcelui de l’art , comme l’indique fan nom, xim’. lignifie qui fidiendo eruitur. Une partie de la ville cil dans la plaine , une autre vers le mont (3) Arétos , qui cil lui-même dominé par le mont Dindymus , où il y avoit un temple-bâti par les Argonautes à Cybele. Il n’efl guere vraifemblable que , dans le court féjaur que firent en ces lieux les Argonautes , ils ayant pu bâtir un temple. J’aime’mieux croire avec (4) Apollonius de Rhodes qu’ils fe contehterent d’élever à Cybele un autel 8e une flatue grolliétement travaillée. ’ Cette ville (y) pouvoit aller de pair avec les premieres villes de l’Afie , tant par fa grandeur , 8c la beauté de- fes édifices, que par l’excellence de fan gouvernement, où tout étoit parfaitement réglé, fait pendant la paix, fait pendant la guerre. On peut voir aulIi le bel éloge que fait Florus de cette ville, Liv. III. chap. V. 5. XV.- pag. 477. Elle cil: aéiuellement ruinée , 8c il n’en exilie prefque plus que des débris, qui portent encore le même nom. DADICES, peuples voifins de la Sogdiane, Herodot. Lib. VIL 5. LXVI. Ils compofoient bu département avec les Gandarien-s, les Aparytes 8c les Sattagydes. Peut-être font-ils Indiens. Voyer Gandariens. t DAENS, ou DAES , peuples nomades de la Perfe. Htrador. Lib. I. 5. CXXV. DAPHNES de Pélufe, ville d’Egypte qui étoit à (6) feize milles de Pélufe, fur la route de Memphis, près du canal Pélufien du Nil.

(t) Scholiall. Apoll. Rhodii ad Lib. 1. veri’. 954. (a) Id. ad Lib. 1. pag. 987. (a) Strab. ibid. Apollon. Rhod. Lib. I. verf. par. (4) Apoll. Rhod. Lib. 1. verll tizr- a: feq. (5) Strab. loco laudaro. (6) Antonini Itinerar. pag. tôt.

Les Tanne GÉOGRAPHIQUE DARDANÉENS; peuples de l’Afie , qui font au l’ud les Sapires, des deux côtés du Gyndes, au-dellous , mais peu loin de fa fource. Herod. Lib. I. 5. CLXXXIX’. DARDANUS, ville de la Troade, lituée fur la côte de l’I-Iellefpont 85 vers l’endroit ou ce détroit fe joint à la mer Egée , environ à faixante-dix Rades (1) d’Aby- das , 8: à égale diflance (a) de Rhaetium. Elle n’exilic plus; mais il cil certain qu’elle a donné fan nom aux Dardanelles. DARITES. Il paraît , fuivant Hérodote , que ces peu- ples qui payoient tribut aux Perfes, étoient fitués au- près des Cafpiens. Ptolémée , qui dit que leur pays s’ap- pelloit Daritis, les met (3) au nombre des contrées de la Médie , 8c fa carte dans le voifinage de la Parthie. Ils faifoient un même département avec les Paufices.

1’quDASCYLIUM Paufices. , ville maritime ’ de Bithynie fur la Pro- pontide, lituée entre Cios eli-nord, 8c Cyzique ouefl: fud, près d’un lac qu’on appelloit le lac Dafcylitique. Cette ville s’appelle aujourd’hui Diaskillo. DATOS, ou DATON , ville (5) voifine de la Thrace, allez près du mont Pangée , 8: fous l’obéillance des Ma- cédoniens. Elle cit fur une colline efcatpée , aufli grande que la colline cil large, ayant des bois au nard, Se au fud un lac ou marais qui n’en cl! pas éloigné, 8c après ce lac en: la mer; vers l’efi font les cols ou pas des Sapéens 85 des Turpiles, 8c à, l’ouefi en: une plaine qui s’étend jufqu’à; Myrcine, Drabifcus 8c jufqu’au Stry- mon , plaine d’environ trois cens cinquante liades , très-

(l) Strab. Lib. X111.’pag. tu. K (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. au. lin. ra. (3) Ptolem. Geogr. Lib. V1. cap. 11. pag. :71. (a) Strab. Lib. XII. pag. 86 i. Steph. Byzant. Plin. Lib. V. cap. XXXH. pag. :89. (S) Appian. de Bell. eivilib. Lib. 1V. pag. [04° a; sur.

Dit L’HISTOIRE D’HÉnono’rx. 12; fertilebl très-agréable, ou l’on dit que fut enlevée Fred, terpine lorfqu’elle y cueillait des fleurs. C’était une ville fi riche (1) 85 fi abondante en toutes fortes de biens , à caufe des mines d’or qui étoient dans fan territoire, qu’on difoit en proverbe une Data: de bien: , pour lignifier une abondance de bien; Cette ville s’appelloit d’abord Crénides , parce qu’il y avait beaucoup de fontaines autour de la colline fur laquelle elle étoit lituée. On l’appella enfaîte Datos: 8c il y a apparence que ce fut Callilirate l’Athénien qui lui donna le nom de Datos, en l’aggrandifi’ant ou en la rebâtifi’ant, 8c qui mit en vogue le proverbe (a) une Datos de biens, de même que c’était lui qui avoit in- Venté cet autre proverbe une Thafos de biens. Philippe, Roi de Macédoine, s’étant (3) emparé de Dates, 8c voyant que cette place étoit très-propre à tenir les Thraces en bride , la fortifia 8c l’appella Philippes. Elle fut célébré par la bataille qui fe donna dans fan territoire , où Caflius 86 Brutus perdirent la vie, 8c par l’Epître que S. Paul adrella a fes habitans , après (4.). leur avoir prêché l’Evangile, vers l’an 52. de l’Ere com- mune. Le territoire au l’on voit les ruines de Philippes clic appellé aujourd’hui par les Grecs Philippi-gi (amine 7;) c’eli-a-dire , la terre de Philippe. p I DAULIA (5), petit pays de la Phocide, qui en terra fermoit lui-même un autre nommé Tronis. w DAULIENS , habitans de la Daulie, ou de la ville de Daulis. DAULIS , ville de la Phocide, au nord e11 du Mont-

Il) Zenab. Adag. pag. s7. (a) Suidas. Zenob. Adag. pag. 57. (ç) Appian. loco laudato. Le) ne. Apoii. cap. XVI. (5) Paulin. Plane. (ive Lib. X. cap. 1V. pag. 807.

126 TABLE GÉOGRAPHIQUE Parnall’e, 8e de Delphes, de laquelle elle étoit peu éloi". guée. Paufanias dit (r) qu’elle étoit à. fept Rades de Panopées, 8c que les habitans de cette ville étoient en- core de fan temps les hommes les plus grands 8c les plus robulles qu’il y eut dans toute la Phocide. Elle a a pris fan nom de Daulon , qui lignifie un canton cou- vert 8c fourré. Elle cit à préfent détruite , on n’y voit plus qu’un village de quarante ou cinquante maifons; 8: dans le village même fort d’entre les rochers du Par- nalle une riviere que ceux du pays appellent Mauroneri, c’eli-à-dire, eau noire; on croit que c’eil: celle que les anciens nommoient Min: , mot Grec quiîfignifie noir. Cette ville s’appelloit anciennementAnacris , 8c l’an- cien Scholialie de Sophocle (z) apporte en preuve ce vers d’Homere. Kpicvcv rl (afin, x41 Arnaque , and Unvnrih: . mais dans toutes les éditions aéiuelles on lit AMIM’d’a. DÉCÉLÉE , ville ou bourgade de l’Attique , lituée au .nord un peu e11 d’Athenes, fur une colline près de la. fource de l’Ilillus, environ (3) à cent vingt Rades d’Athe- nes , Se à pareille diflance des frontieres de la Béotie. Elle étoit (4) de la tribu Hippothoantide. Paufanias (5) met un château à Décélée. Elle étoit l’une des douze villes (6) , fondées par Cécraps. Elle s’appelle aéiuelle- ment Biala-Calito. DÉLIUM , ville qui appartenoit aux Thébains de Béatie. Elle étoit très-peu au fud d’Aulis, ou Aulide , à trente flades du (7) port d’Aulis, fur la côte. 8c près

(r) Paufan. Phocic. live Lib. X. cap. 1V. pag. 807. (a) Saphocl. vetu: Schol. ad (Ed. Tyr. vert: 73;. pag. si, ex edit. Bruncltii.(a) ThuCyd. Lib. vu. ç. me, q ’ (4)(n’Paufan. Steplian. Laconie. five Lib. 111. Byzant. cap. V111. pag. :23. . (6) Strab. Lib. 1X. pag. 609. A. (7) Strab. Lib. 1x. pag. 613c

ne L’Hrsa’ornn D’HÉRODOTE. 127 de la mer, vis-â-vis de Chalcis , dans le territoire (t) de Tanagre, au nord de l’Afope. Il y avoit à Délium un temple dédié à Apollon: 8c même ce lieu n’était d’abord autre chofe qu’un temple bâti fur le madele (a) de celui de Délos, St non de Delphes , comme le dit M. de la Martiniete. DÈLOS , une des Cyclades au nord de Naxas , entre Rhénæa oueli, 8c Myconos cil. Dans les plus anciens temps elle s’appelloit (3) Lagia, du mot Grec mais, lievre , parce qu’il y avoit beaucoup de lievres 8c de lapins 3 Ortygia , c’eli-à-dire , ille des cailles, parce que c’était-la que les premietes cailles avoient été vues; elle eli encore délignée fous les noms d’Aliéria , de Pélaf- gia (4) , de Chlamydia , de Cynæthus, de Pyrpylé, parce qu’on’y trouva premièrement le feu , 7’69 , 8e de Cynthos , ou Cynthus , félon le Géog. Etienne; mais ce mat étoit plutôt le nom du mont qui eli au-dellus de la ville de Délos que de l’ille même. Cette ille a été très-célèbre parmi les Grecs , par la nailiance d’Apollon 85 de Diane. Toutes les illes 85 toutes les nations voifines y envoyoient des hommes pour affilier aux folemnités 8c aux facti- fices qui s’y fail’oient, 85 des filles pour y chanter de danlèr; de forte que Délos avoit. fur les autres illes une efpece de primauté d’honneur , 8c cela de droit divin, à caufe d’Apollon qui y étoit né 8: qui en étoit le Dieu tutélaire. Elle étoit autrefois fertile en palmiers , "il n’y en a pas un feul aujourd’hui. Ariliote, 8c après lui Pline , difent qu’elle fut nommée Délos, Mm; parce qu’elle parut tout d’un coup au milieu des eaux: ce qui n’eli pas incroyable, puifqu’on fait que les tremblemens de

(l) Paulin. Bœot. live Lib. 1X. cap. V1. pag. 7:4. Thucyd. Lib. 1V, (a) Strab. loco laudato. Thucyd. loco land. . , s.(a) Plin. Steph. Bill.Lxxvr. Nat. Lib. Byzant. 1V. cap. X11. pas. ’ au.Ïp .

128 TABLE GÉOGRAPHIQUE terre ont l’auvent élevé des montagnes dans des plaines. 8: poullé hors de la mer des illes qu’on n’y avoit: point encore vues. Mais Délos n’ell pas la feule ille qui ait ainli paru tourna coup , car Pline en compte treize. Il y avoit a Délos un Artémilium ou temple de Diane; Cette ille s’appelle aujourd’hui Sdili. DELPHÉS. Voyer Pytho. DELPHIENS , habitans de Delphes. Voyer Pytho. DELTA , ou Égypte inférieure , commence à l’endroit . ou le Nil fe partage en plulieurs branches. Il cl! renfermé entre les bras qu’on nomme Canopique 8c Péluliaque 8c la Méditerranée. Sa forme ell: triangulaire, 8c c’eli ce qui lui a fait donner ce nom. ’ DÉRSÆENS , ( les ) peuples de Thrace, qui habi- toient au nord d’Abderes, entre le lac Bifianis 8c le Neliule y en avoit aulli au-delà (r) du Strymon. ’ DÉRUSIÉENS, peuples de Perfe. On ne fait pas pré- cifément où ils étoient firués. Quelques Géographes ce- pendant les placent entre le Tigre ouefi 8e le Choafpes e11, au nord du golfe Perlique 8c des embouchures de Cesdeux fleuves î DICÉÉ, ancienne ville de Thrace dans le territoire (a) des Bilioniens, fur le bard efi-l’ud du lac Bilionis. Il ne faut pas confondre cette ville avec une autre de même nom, qui étoit (3) fur le golfe Thermaique. Hérodote parle de la premiere, Lib. V11. 5. 01X. Il paraît qu’elle fe nommoit aulli Dicæopalis. Voyez Harpocration. DIDYMES. Voyez Milélie. DIPÆA , ville d’Arcadie dans la Ménalie. Paufizn. Laconie. five Lib. III. cap. XI. pag. 233. Amati. five Lib. V III. cap. XXVII. pag. 654. ’ DIP’ÆENS , habitans de Dipæa , petite ville d’Arcadie ,

a) Thucyd. Lib. n. s. cr. (a) Plin. Lib. 1V. cap. X1. pag. zob. (a) 1d. Lib. 1V. cap. X. pag. aoa. dans

DE L’HISTOIRE D’HËRODOTE. 129 dans le Péloponnefe, lituée dans la Ménalie, c’efi-à- dire, dans la contrée qui cit vers le mont Ménale. Herod. Lib. IX. 5. XXXIV. DIUM, ville de la péninfule du mont Athos , fur le golfe Strymonien. Herozlot. Lib. VIL 5. XXII. DOBERES , (les) peuples de Paronie, vers le mont Pangée, au nord. Il y avoit dans la Pæonie une ville nommée Dobéros , dont parle Thucydides, Livre II.

5.DODONE XCVIII , ville de ô l’Epire, XCIX. dans la (1) ’ Thefprotie. Il y (voit en cette ville un oracle très-célèbre , qui pafloit pour le plus ancien de tous ceux qu’il y eut chez les Grecs. Les Pélafges , defceudans de Pélafgus , fils de Lycaon St petit-n15 de l’ancien Pélal’gus, font les fon- dateurs de Dodone. Ils ne confacrerent d’abordce lieu qu’au culte de la Divinité en général; les noms des Dieux n’étant pas encore connus dans la Grece. Ces noms n’y furent apportés que très-tard; st ce fut alors qu’on établit à Dodone le culte de Jupiter. Quant à l’étymologie de Dodone, ce lieu fut ainfi nommé, ou de Dodon , fils de Jupiter 85 d’Europes ou de Dodoné, une des Nymphes Océanides, ou , felon le Géographe Etienne, d’une fontaine voifine du temple de Jupiter 8: d’une petite riviere que formoit cette fou: taine : l’on eau étoit très-froide; elle éteignoit (a) les flam- beaux allumés qu’on y plongeoit, 8c rallumoit les flam- beaux éteints qu’on en approchoit; elle étoit à [ce à midi, elle croifïoibenfuite jufqu’à minuit, puis elle re- commençoit à décroître jufqu’au midi fuivant. Paulmiet de Grentemefnil cil perfuadé que le nom (3) de Dodone vient du fou que rendoit le chaudron fameux, lorfqu’il étoit frappé par les chaînes que le vent agitoit, 8: il

(u) Herodot. Lib. Il. 9. LV1. (z) Plin. Hifl. Nu. Lib. Il. cap. CI". pag. ne. (g) Palmerîi à’Grentemefnil 61’de dcfcriptio, pas. 3:7. Tome VIL

130 TABLE GÉOGRAPHIQUE prétend que ce fou reIfembloit à celui de cette l’yllabe redoublée Do , Do, comme nous dirions Don, Don, pour imiter le l’on de nos cloches. La ville de Dodone cit détruite, il n’en telle aucun vefiige.DOLONCES (les) Ipeuples de Thrace qui étoient I autrefois maîtres de la Cherfonefe 8: l’habitoient. Hcrod. Lib. VI. 5. XXXIV. DOLOPES (les) étoient une nation Thelfalique qui habitoit vers le mont Pinde une contrée à laquelle ils donnerent le nom de Dolopie.,lls étoient (1) maîtres de l’ifle de Scyros, lorfque Cimon s’en empara. C’étoient des peuples peu entendus à cultiver la terre , mais grands corfaires. DOLOPIE (la) étoit un pays de la Grece, iitué dans le mont Pinde , partie au nord de cette montagne , ce qui faifoit que les Theffaliens fe l’attribuoienrs partie au fud-ouefi du Pinde , près de l’Epire, au-deiTus des Caillo- péens, felon (2.) Ptolémée, au nord de l’Etolie 8c de l’Acarnanie; car le fleuve (3) Acheloüs traverfoit la Dolopie. DORIDE (la) avoit à l’ouefi les Perrhæbess au fud l’Etolie 8: les Locriens Ozoles; à l’efl: la Phocide 8C les Locriens Epicnémidiens; au nord-cit le mont Œta, St au nord-ouefi le mont Pinde. Ces deux montagnes la féparent de la ThclTalie. Le Céphife y avoit fa fource. Quelques Auteurs prétendent qu’elle a pris l’on nom de Dorus , fils d’Hellen, ou fils de-Deucalion , felon d’autres, lequel vint habiter vers le Mont-Parnaffe. La Doride cit un pays tout bêtifié de montagnes : mais les "Doriens n’avoient rien de la rudefl’e ordinaire aux mon- tagnards 5 ils parloient très-élégamment 8c étoient belli-

(l) Plurarch. in Cimone, pag.’483. C. (a) Ptolem. Lib. III. cap. XIV. pag. 95. (a) Thucyd. Lib. Il. 9. CH.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 13r queux. La Doride fut (r) nommée Tétrapole, parce qu’elle avoit quatre villes , Pinde, que quelques-uns nomment Cyphante, Erine’e, Cytinium, Boium , ou Bœum. Tzetzès y ajoute Liléum 8c Scarphia. Aufli l’ap- pelle-t-il Hexapole. V oyez fou Commentaire fur le verf. 980 de Lycophron ,llllge 108. col. 2.. lin. 3. Ægimius , Roi de (2) ce petit pays , ayant été chafi’é de l’es Etats par les Lapithes (3) , y fut rétabli par Her- cules. Ce Prince adopta par reconnoiffance Hyllus , fils aîné de fou bienfaiéleur , 8c lui laiila fa Principauté après fa mort. Hyllus 8c fes enfans y régnerent, & ce fut de ce pays-là qu’ils partirent (4) pour entrer à main armée dans le Péloponnefe. Ce pays s’appelloit anciennement (5) Dryopide. DORIDE , pays de l’Afie mineure, où des Doriens établirent des colonies. Elle cil près de la Cherfonefe Byble’fiene. Elle comprenoit d’abord fix villes 8: elle s’appelloit alors Hexapole 5 mais Halicarnaile ayant i été exclue, elle fut nommée Pentapolc. Herod. Lib. I.

DORIENS. Les Hellenes changerent plufieurs fois de pays.5. Sous CXLI le Roi Deucalion V. , ils habiterent ’ la Phthio- tide. Sous Dorus, fils d’Hellen, ils demeurerent dans l’Hilliæotide , pays fitué vers les monts Offa 8c Olympe: ils en furent chaffés parles Cadme’ens , 8c vinrent ha- biter la ville de Pinde 8c fon territoire, où ils prirent le nom de Macednes. De-là ils palierent dans la Dryo- pide , St de la Dryopide dans le Péloponnel’e , 86 furent appellés Doriens , nation Dorique, Aœptxëv ’z’ôm. 110011.1-

(r) Strab. Lib. 1X. pag. 654. A. (z) Id. ibid. (a) Apollodori Biblioth. Lib. Il. cap. W1. 5. VlI. (a) Scholiafl. AtilloPh. ad Plutum , pag. us, ex édit. Hemilerhulii. 56.(5) Herod. Lib. VIH. 5. XXXL. I 1

132 TABLE GÉOGRAPHIQUE Les Doriens établirent un fi grand nombre de colo- nies , que divers pays porterent le nom de Doride , 8: que divers peuples furent appellés Doriens , quoiqu’ils ha- bitaffent des cantons fort éloignés les uns des autres. DORISQUE , rivage (r) de Thrace 8: grande plaine au travers de laquelle coule l’Hebre, 8: qui s’étendait jufqu’au promontoire Serrhium. La plainede Dorifque s’étendait des deux côtés de l’Hebre, mais beaucoup plus à l’ouell. DORISQUE, château ou ville forte de la plaine de même nom en Thrace, peu éloigné de la mer 85 de l’embouchure de l’Hebre. Herodoz. Lib. VIL 5. LIX, CV. DROPIQUES, (les) peuples de Perle, étoient No- ruades. DRYMOS, ville de la Phocide , fut les bords du Céphife 8e au nord cil du Mont-Parnafl’e. On la nom- moit .aufli (a) Drymæa & Drymia. Ses habitans s’appel- loient anciennement Nauboléens. Son territoire fe nom- moit Drymæa. Elle (3) étoit éloignée de vingt (taries de Téthtonium 86 de trente-cinq d’Amphicées mais fi l’on prenoit fur la gauche , Amphicée en étoit à quatre-vingts liardes. DRYOPES, peuples de la Grece , ainli appellés de Dryops , fils d’Arcadus un de leurs chefs. Ils occupoient un petit pays fitué au long du mont Œta , 8c aux envi- rons du Sperchius (4), d’où ils palTerent dans le Pélo- ponnefe ( 5). Ils y avoient deux villes , Afine 8: Her- mione, toutes deux dans l’Argolide. Homere en parle dans le fecond Livre de l’Iliade, vers ’60. Ayant été chaires par les Argiens de (6) la premier: de ces deux (t) Herodor. Lib. VIL 6. LIX. (a) Paufan. Phocic. (ive Lib. X. cap. XXXIII. p13. 884.. ils. (3) 1d. ibid. (4) Euflath. in Homer. pag. :87. lin. 8. (s) Herodot. Lib. VIH. 5. XXXL (a) Paufau. Lib. 1V, cap. XXXIV. pag. au. q

La»

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. r3; villes , les Lacédémoniens leur donnerent un canton de la Mefl’énie fur le golfe Melféniaque avec une ville qu’ils appellerent aufli Mine. C’ell de cette derniere dont parle Hérodote, Lib. V III. 5. LXXIII. Ils conferverent le nom de Dryopes, 8: le fail’oient un (r) honneur de le porter. Il y a grande apparence que les Dryopes, qui le joignirent aux Ioniens lorfqu’ils allerent s’établir dans l’Afie mineure (a) , étoient de l’Argolide. DRYOPIS , ou Dryopide , pays litué au bas du mont Œta. Sa pofition cil cependant allez incertaine. Pline le met fur les confins de l’Epire entre les Molofi’es , les Selles St les Calliopéens.Les Hellenes,chalïés de l’HilIiæo- tide par les Cadméens , l’occuperent quelque temps; ils pallerent de-là dans le Péloponnefe, où ils prirent le nom de Doriens. Il faifoit partie de la Phthiotide, can- ton de la Theflî’alie. Herodot.’I. 56. DYME , ville de l’Achaïe dans le Péloponnefe , au fud-ouell d’Olénus , fur la mer Ioniene, mais fans port. Le fleuve Larifus, qui coule d’une montagne , fépare ( 3) l’Achaie de l’Elide. C’eft la derniere ville d’Achaïe du côté de l’Occident s ce qui lui a fait donner le nom de Dyme, c’eli-à-dire , Occidentale , car elle s’appelloit d’abord Strates. Thévet croit que c’efl Cla- rauza. Voyez le Dié’tionnaire de la Martiniete. DYRAS , (le) fleuve qui prend fa fource au mont Œta 8c fe jette dans le golfe Maliaque, entre Anti- cyre 8a Anthele. Il cit éloigné de vingt flades du Sper- thius. Herodoa. Lib. VIL 5. ÇXCVIII. DYSORUM. (lament) Il cil à l’ouelI du lac Prufias, après la mine d’argent qui en ell voifine. Quand on a Pallé ce mont, on cil en Macédoine, en venant. de la Thrace. Herodor. Lib. V. S. XVII.

(r) Id. ibid. (z) Hérodot. Lib. I. S. CXLVI. l3) SIRE. Lib. VIH. pag. 3 51.. A. la

"134 TABLE GÉOGRAPHIQUE ECHAUGUETTE DE PERSÉE. (une... m"; Perfei fiecula) C’étoit un lieu élevé, ou une tout, ou un donjon , une efpece de guérite; c’eli pourquoi je me fuis fervi du mot Echauguette,’ qui lignifie un lieu élevé 8c couvert, où l’on place une fentinelle pour découvrir de loin. ’ Elle étoit fituée près du (r) promontoire fabloneux 8: peu élevé , appellée Agni cornu , à une petite dillance de la bouche Bolbitique d’un côté , 8c de l’autre, aune moindre dillance du château des Miléfiens. ECHIDORE , (1’) fleuve qui a fa fource dans le pays des Crefionéens, coule par la Mygdonie , 85 va le jetter dans le golfe Therméen, près du marais. qui cil: fur l’Axius. On trouve feulement dans Hérodote qu’il le dé- charge près du marais qui ell au-delÏus de l’Axius, 8c il ne dit point li c’ell dans la mer ou dans l’Axius. Son exprefiion me paroît cependant défigner allez clairement qu’il ne le décharge , ni dans le fleuve , ni dans le ma- rais, qu’il coule à côté du marais, qu’il s’échappe à côté de’ce marais pour ne le jetter , ni dans ce marais, ni dans l’Axius. Cependant M. d’Anville le fait tomber dans ce marais, 8: ne lui donne point d’autre bouche que celle de l’Axius. S’ilipouvoit yavoir quelque difficulté fur cet endroit d’Hérodote , Ptolémée fufliroir pour l’éclaircir, puifqu’il dillingue (2) très-bien dans l’Amaxi- tide l’embouchure de l’Echidore de celle de l’Axius. ECHINADES. (les) On appelle ainfi plulieurs ifles placées entre l’ille de Céphallénie , l’ille de Leucade , 85 le golfe de Corinthe, à l’embouchure de l’Achéloüs. Pline dit (3) qu’elles ont été formées par les inonda- tions 8: le limon ou les fables du fleuve Acheloiis , de que la moitié de ces illes ont été enfuite jointesau con-

(r) Strab. Lib. XVll. pag. "sa. (z) Claud. Prolem. Geograph. Lib. III. pag. 92.; ’ (a) Plin. Lib. Il. cap. LXXXV. pag. U3.

DE L’HISTOIRE D’Hr’znon’ors. 1357 riment par les fables que les fleuves y ont amafl’és. Elles (ont aujourd’hui connues fous le nom de Curzolari. EDONIDE, contrée qui étoit fur les frontieres de la. v Thrace 85 de la Macédoine, (épatée de l’Odomantice par le Strymon. Ce pays fut d’abord de la (l) Thrace, mais les Macédoniens s’en rendirent maîtres : ce qui fait que quelques Géographes la mettent dans la Thrace 8c d’autres dans la (a) Macédoine. Le Géographe Étienne dit que ce nom lui vient d’Edonus, frere de Mygdon; EDONIENS , peuples qui habitoient l’Edonide, ils étoient fort adonnés au vin: Non ego funins bacchabor Edonz’r, dit Horace, Liv. II. 0d. 7. EGËE. (la mer) C’ell: cette partie de la Méditerranée qui ell entre le promontoire (3) Sunium , en remontant vers le nord jufqu’au golfe Thermaique , 8c depuis le golfe Strymonique jufqu’à l’ille Icaria, où commence la mer Icariene , dans laquelle font les Sporades; ainli les Cyclades n’étaient pas routes de la mer Égée. Le même Strabon en attribue (4.) quelques-unes à la mer Myrtoum. Elle cil ainli nommée , ou d’Ege’e (5) , pere de Théfée , qui s’y précipita, ou d’Ai’w, des chevres, nom que les Grecs (6) donnent aux vagues lorfqu’elles font cour- roucées , 8c tout le monde fait que l’Archipel eft rou- jours fort agité; ou fnivant Feftus (7), de la multitude d’illes dont cette mer ell: pleine 85 qui paroifl’ent de loin comme des chevres, Air-m , ou d’Ægéa (8) , ville de l’Eu- bée, qui fut depuis appellée Carylle , ou du Géant (9)

(l) Hérod. lib. VIL 5. CX. 8: CXIV. Plin. Lib. IV. cap. XI.p.zo;. (z) Prolem. Lib. III. cap. XIII. pag. 91.. (a) Strab. Lib. VIL pag. 4.98. Lib. XIV. pag. 946.

(4.)(s) Suidas Id. , voc. AîyimLib. HiAzyos. Il. pag. 186. I (6) Suidas, voc. A77". (7) Poilus. Lib. I. pag. 1;. . (8) Scholiall. Apollonii Rhodii ad Argon. Lib. I. verf. "du (9) Stepban. Byzant. voc. dewfls. 14

’136 TABLE ’GËOGRAPHIQUE Ægéon ou Ægon, qui donna pareillement fou nom à. Ægéa , autrement Carylle. Il paroit d’abord, contre toutes les régies, de faire venir la mer Egée du mot Ægon s mais c’ell ainfi que Stace appelle cette mer Spumifèrnu Ægon, Theb. Lib. V. ver]: 56. Pline le Naturalille dérive (r) ce nom d’un rocher entre les ifles de Ténos 8c de Chics, qui s’appelle Æx. en Grec Airs. Ægeo mari nomen dediz faopulu: inter Tenon Ô Chium varias quàm infida , Æx nomine à fpecie capræ , quæ ira Gravis appellatur , repente in media mari exilienJ. Strabon (’pag. 592.) fait venir ce nom d’Æges, ville d’Eubée. On nomme aujourd’hui cette mer Archipel, par une cor« ruption d’Egio Pelago , commele prétend (z) M. d’Anville. EGINE , ou ÆGINE , ille lituée dans le golfe Sarc- nique, vers la côte nord de l’Argolide. Elle s’appelloit autrefois Œnoné , 8e (3) Œnopia; mais Æacus, le l’exil des Rois de cette ille dont l’hifloire nous ait confer-vé le nom , lui donna celui de la mere Ægine. Les Poètes ont feint que les habitans d’Egine furent nommés Myr- midons , parce que les fourmis de cette ille furent chan- gées en hommes à la priere d’Æacus. Mais , felon toute vrail’emblance, ce nom leur fut donné parce que fouillant la terre comme des fourmis , ils y mettoient leurs grains , 8c parce que n’ayant point de briques pour bâtir des mai- fons, i s fe logeoient, comme les fOurmis, dans des trous qu’ils creufoient en terre. Egine fut fucceliivement halai? zée par les Argiens, les Crétois, les Epidauriens. Nos Mariniers appellent l’ille d’Egine Engia. Les Grecs néan- moins, dit Whéler, l’appellent encore de fou ancien nom , Egina. ’

x (r) Plin. Hil’t Nat. Lib. IV. cap. XI. Tom. I. pag. 207. (a) Géographie ancienne, Tom. I. pag. 181. (a) Pindar. un. 0d. VIH. verf. 4s. Ovid. Metaurorpb. Lib. VIL urf. 47:. ’

l DE L’Hrsrornn D’HËRODOTE. 137 EGINETES , habitans de l’ifle d’Egine. EGYPTE (1’) eli une valle plaine, ou plutôt une longue 85 large vallée , qui s’étend du fud au nord , de- puis le tropique du cancer jul’qu’à la mer Méditerranée; la largeur fe prend entre deux montagnes ou deux chaî- nes de montagnes qui la bornent, l’une du côté de l’Arabie, 8: l’autre du côté de la Libye ou Afrique. Mais cette largeur n’ell pas toujours égale: car à l’ex- trémité nord, le long de la mer Méditerranée, la dif- tance cil d’environ cent vingt lieues: au-dellus de l’en- droit ou étoit autrefois lituée Héliopolis 8e de celui où cil maintenant le Caire, environ à cinquante lieues de la mer, l’Egypte diminue beaucoup en largeur, dans l’efpace d’environ foixante-dix lieues où les deux monta- gnes qui la bornent à l’ell: 85 à l’ouell: ne (ont quelquefois pas éloignées l’une de l’autre de plus de fix ou fept lieues 5 au-dellus de cet efpace les deux montagnes s’éloi- gnent un peu plus 86 le pays va toujours en s’élar- gifi’ant jul’qu’à l’extrémité fud. On divife l’Egypte en deux. parties , qui font la baffe Égypte 8c la haute Égypte: ou en trois, qui font, la balle , la moyenne 8e la haute, ou le Delta, l’Heptano- mide 85 laThébaïde. La baffe Egypte commence à la divifion du Nil en plu- fieurs branches 85 va jufqu’à la mer. Cette partie étoit laLa moyenneplus Egyptepeuplée. , que quelques-uns - comprennent dans la haute, commençoit à la divifion du Nil, à la pointe du Delta , vers la ville de Cercafore 8c remontoit vers Thebes. Cette partie étoit beaucoup plus étroite que les deux autres. On y trouvoit la ville de Memphis, près de la montagne occidentale fur laquelle il y avoit plulieurs belles pyramides. La haute Égypte proprement dite s’étendoit depuis les frontieres nord de la Thébaïde jufque fous la zone tor- ride, un peu au-delà du tropique du Cancer.

x

1138 TABLE GÉOGRAPHIQUE Autrefois l’Egypte étoit fi cultivée’ôz fi peuplée qu’on y comptoit vingt mille villes. A L’Egypte étoit anciennement appellée Aéria: en Hé- breu elle s’appelloit Mezor, Mezraim , ou Mizraim. Les Grecs la nommoient Ægyptos, 85 les Latins Ægyptus. EION , ville de Thrace , fituée (r) fur la rive gauche du Strymon , près de (a) l’embouchure de ce fleuve, à vingt-cinq fiades d’Amphipolis, à laquelle elle fervoit. de port. C’étoit (3) une colonie des Mendéens; elle donnoit au Strymon le nom de fleuve Eionien. Il paroit que c’ell la même ville qu’Etienne de Byzance nomme (4.) Æ ialus. n l’appelle aujourd’hui. Rendina, felon Ferrarius , 8e Pondino, fuivant M. d’Anville. ELATÉE , ville de la Phocide , en defcendanr le long i du Céphife du nord à l’ell-fud , près de ce fleuve. Elle cil éloignée (5) de cent quatre-vingts liardes d’Amphicée; ce qui fait environ fix lieues. Cette ville, la plus grande de la Phocide, étoit r6) dans une fituation avantageul’c 8: propre à arrêter les incurlions des Thelialiens. Sa fort- dation cil pollérieure au liecle ou vivoit Homere. ELBO. Voyez Helbo. ELÉENS , habitans de la ville d’EIis , 8c de fou terri- toire, 8c de la province d’Elide. ELÉON , ou ELÉONE. Il y avoit dans la Phocide au Mont-Parnalle une petite ville nommée Eléon , ou Eléone. Mais Strabon (7) , qui rapporte cela , ajoute quelques lignes plus bas d’après Sceptius, qu’il n’y avoit point en ces lieux de ville d’Eléon , mais une ville nomméeNéon.

(r) Thucyd. Lib. 1. ç. xcvru. Lib. 1v. ç. L. z (z) Id. Lib. IV. 5. CIL a; Id. Lib. 1v. ç. vu. (a) Steph. Byzant. voc. Ægialus. (s) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIV. pag. 88;. (6) Strab. Lib. 1X. pag. 64.9. (7) StraL. Lib. 1X. pag. 67a.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 139 ELËON (r) , ville ou bourgade dans la Béotie , ainlî appellée, ou d’Eléon , fils d’Eléone , ou des marais qui étoient aux environs , dard .3..’;.."... Elle étoit lituée dans la partie nord de la Tanagtique , vers Aulis. ELÉONIENS, habitans d’Eléon ou Eléone, &c. ELÉONTE, ville de la (z) Cherl’onel’e de Thrace,’ l’urla côte ell-l’ud à l’entrée de l’Hellel’pont. Il y avoit (3) àEléonte une chapelle de Protéfilas , avec le tombeau de ce Héros. Il étoit fils d’Iphiclus; il régnoit à Phthie 8c épaula Laodamie, fille d’Acalle. On lui prédit qu’il périroit à la guerre de Troie, s’il y alloit; il y alla néanmoins, 8c étant l’orti (4) le premier des navires des Grecs, il rencontra Heétor qui le tua. . L’Abbé Gédoyn (5) 1°. a changé le nom de cette ville en celui d’Eleul’e , quoique l’on nominatif fût Elæus 8c l’on génitif Elæontos. 2°. Il l’a placée dans une pé- ninl’ule de la. Troade , 8c dans une note , il s’autoril’e de Strabon, qui.dit le contraire. C’elt aujourd’hui le nouveau château d’Europe l’ur le détroit des Dardanelles. ELÉPHANTINE , ville de la Thébaide, lituée fur le Nil, à mille huit cens liardes de Thebes, à un demi- Rade (6) de Syene. Pline (7) la met cependant a feize milles; mais il paroît qu’il l’e trompe. Cette ville le trouvoit dans une petite ille de même nom. On appelle cette ille aôtuellement (8) Géziret El-Sag, ille fleurie. «

(r) Id. ibid. pag. 62.0. ’ l (z) Herod. Lib. VII. 5. XXI. Lib. 1X. 5. CXV. (3) Id. Lib. 1X. 5. CXV. (4) Paufan. Mefl’en. live Lib. 1V. cap. II. pag. 2.84.. Homeri Hindi Lib. Il. verf. 698 8: l’eq. (s) l’auran. traduit par Gédoyn. pag. nô. (6) Strab. Lib. XVII. pag. sur. (7) Plin. Lib. V. cap. 1X. pag. 257. (I) Mémoires fur l’Egypte ancienne 8c moderne, pag. au.

n40 TABLE oiloenstnrqus ELEUSIS , de la tribu Hippothoantide , felon Étienne de Byzance, ville très-ancienne de l’Attique, a douze ou quinze milles ouell: de la ville d’Athenes, 8c à pareille dillance cil: de celle de Mégaress dont une partie étoit: proche du golfe Saronique , 8: l’autre partie plus au nord fur une colline au pied de laquelle étoit un (r) temple de Cérès, l’urnommée Eleuliniene. Nulle fête n’égaloic la pompe de celle qu’on célébroit à Eleulis en l’honneur de Cérès. Tous les Grecs y étoient admis. Les Athé- niens s’y rendoient en procellion par une chauffée pavée, qu’on appelloit pour cette raifon la Voie Sacrée , à. tra- vers une grande plaine. Ils l’e donnoient le titre d’in- venteurs de l’agriculture. Ils difoient que l’hol’pitalité qu’ils avoient exercée envers Cérès , dans le temps qu’elle cherchoit Proferpine l’a fille , engagea la mere à leur apprendre par reconnoill’ance l’art de cultiver la terre , 8: que de leur part ils éternil’erent le l’ouvenir de ce bienfait par l’inflitution d’une fête l’olemnelle à la gloire de cette Déclic; aufli , dit-on, que la ville d’Eleufis fut ainfi nommée à caufe de l’arrivée de Cérès , and nir’éMw-m Ce temple n’ell plus aujourd’hui qu’un amas informe de; colonnes, de frifes, 8e de corniches de marbre. La ville d’Eleufis ell: extrêmement déchue, on n’y voit prefque plus que des ruines. Elle conferve encore- une partie de l’on ancien nom dans celui d’Eleflin , l’elon la maniere des Grecs modernes qui prononcent l’Uplîç Ion , comme notre F. ELIDE , pays du Péloponncl’e, le long de la mer loniene jufqu’aux fronticres de l’Acha’ie, touche à l’Arcadie vers l’orient, 85 àla Mell’énie vers le midi. Il ell divifé par l’Alphée, (qui le traverl’e de l’ell: à l’ouell) en partie l’ud 8c en partie nord. Paufanias néanmoins femblc at- tribuer à la Melïénic tout ce qui cil: au l’ud de l’embou- chure de l’Alphée, puilque, felon lui, la frontiere de

(r) strab. Lib. 1X. pas. des.

DE L’HISTOIRE D’HÉEODOTE. 14! YEIide du côté de la Mefl’énie cil vers Olympie 8: vers les bouches de l’Alphée. Sa partie fud, qui ell entre le Néda l’ud 8c l’Alphée nord, cil arrol’ée par plulieurs fleuves , le Pyrgos , l’Amathus , &c. V La partie l’eptentrionale cil arrol’ée par le Selléi’s , pe- tite riviere , 8c par le Pénée, qui cil un peu plus grolle. Elle cil: bornée au nord par le (r) promontoire Araxus, du côté de Dyme , 8c au l’ud par le (a) promontoire Ché- lonatès , qui ell l’extrémité la plus occidentale du Pé- loponnel’e. Ce dernier promontoire s’appelle aétuellement capELIS , ville Torncl’e.de l’Elide dans le Péloponnefe , lituéep l’ur-i le Pénée, allez près de Pylos. Elle étoit autrefois peu confidérable , 8c les Eléens étoient difperl’és dans un grand nombre de petites villes; mais la l’econde année de la l’oixante-dix-l’eptieme Olympiade, ils fe raffemblerent dans la ville d’Elis, qui fut confidérablement aggrandie. Diodor. Sic. Lib. XI. 5. LIV. Tom. I. pag. 4.4.4.. On croit que cette ville s’appelle aâuellement Gallouni. ELORUS, riviere de Sicile, fur la côte orientale de l’ille , dans la partie l’ud de cette côte. Elle prend l’a fource près du lieu ou étoit lituée Acræ; de-là elle coule au l’ud, comme li elle devoit palier àCafmenc; mais elle le recourbe vers l’elt-l’ud , 8c l’e jette dans la mer de Sicile, ayant près 8c au nord de l’on embou- chure une ville appellée aufli Elorus. Le nom moderne de la riviere d’Elorus ell Atellari. Le chemin qui va du promontoire Pachyn à l’embouchure de l’Elorus, s’ap. pelloit (3) la Voie Elorine. Entre Cafmene 8: cette em- bouchure il y a un canton délicieux (4) qu’on appelloit Eloria nmpe. La ville d’Elorus prenoit l’on nom du

(t) Strab. Lib. VIH. pag. sac. (7) 1d. ibid. (a) Thucyd. Lib. VIL 5. LXXX. (A) Ovid. l’ail. Lib. 1V. verf. 4.77,

142 TABLE GÉOGRAPHIQUE fleuve, 8c entre cette ville 8c l’embouchure de la riv viere il y avoit un château appellé Elorum , ou Helorum

cafiellum.ENCHELÉENS. Ces peuples I fail’oient.. partie de l’Illy- rie, comme on le voit dans Pline. Arfiæ (r) gens Li- burnorum jungitur, ufque ad flumen Titium. Par: eju: fane Mentons, H’ymani, Encheleæ, Buni , êquor Calli- maclius Peucetia: appellat: nunc totum une nombre Illy- ricum vocazur generarim. Étienne de Byzance (a) 85 Scy- lax (3) les appellent de même , nation Illyrienne. Ainli lorfque Paul’anias (4) dit que Laodamas le retira chez les Illyriens, il ne contredit point Hérodote, qui ra- conte que Laodamas (5) le réfugia chez les Encheléens. Ces peuples étoient entre le N aro 85 le Drilum ( le Drin.) ENIPÉE , riviere de T hellalie , qui prend l’a fource au pied du mont (6) Othrys , vers le pays des Æniancs, ou même plus à l’ell, vis-à-vis 8c au nord de Trachis. Il coule du l’ud au nord, palle près 8.: à quelque dif- Itance ouell de Pharl’ale, 8c au nord de cette ville il il: jette à l’ouel’t dans l’Apidanos. V oyez Apidanos. Herod.

Lib.ENNEACROUNOS VIL CXXIX , ( neuf fontaines) i fontaine près (7) d’Athenes ’8c au pied du mont Hymette , qu’on fit palier dans la ville 85 dont les eaux l’e diliribuerent dans plu- lieurs quartiers de la ville par neuf tuyaux que (7) Pi- lillrate y fit faire. Elle eut même jul’qu’à douze tuyaux , 8c on l’appelloit alors (8) Aod’txaixpvm, les douze fon- taines. Dans le temps qu’on voyoit l’es eaux l’ortir de

(r) Plin. Bill. Nat. Lib. III. cap. XXI. Tom. I. pag. 173. (z) Au mot E’yznîq. 4 (3) Scylacis Periplus. pag.’ 9. (4.) Paufan. Bœot. live Lib. 1X. cap. V. pag. 71.2. (s) Herod. Lib. V. 9. LXI. (6) Strab. Lib. VIH. pag. 546. (7) Thucyd. Lib. II. 9. X7. (a) Suidas , voc. dichroïques.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 143 terre, 8: avant que les ’Tyrans y enlient fait faire des tuyaux, elle l’e nommoit Callirhoé, c’cll-à-dire, fon-’ raine qui coule agréablement. Il paroit que du temps des Pélal’ges cette fontaine étoit hors de la ville, puil’que ces peuples qui habitoient au pied du mont Hymette, firent violence aux filles des Athéniens qui alloient cher- cher de l’eau à cette fontaine; ce qu’ils n’auroient pas fait, li elle eut été dans l’enceinte des murailles d’Athenes. Elle cil bien déchue de ce qu’elle étoit autrefois, car au lieu de neuf tuyaux, elle n’a pour tout baflin que le l’eul gazon de la prairie. EOLIDE. (1’) C’étoit le nom que portoit ancienne- ment la Thell’alie. Diodore de Sicile dit (r) que Bœotus, fils de Neptune 8: d’Arné, étant venu dans le pays qui portoit alors le nom d’Eolide, 8e que l’on appelle ac- tuellement Theli’alie, nomma Béotiens ceux qui l’avoient accompagné. En voici une autre preuve. Æolus régna a.) dans la Thell’alie 8.: donna aux peuples qui l’habitoient le nom d’Eoliens. Le Traduâeur Latin a mal rendu 78’. 199i niv GrecaÀi’œv 70,7!!!" , par lacis qua: circa Tirefl’alianz faire: il falloit traduire ipfam Theflàliam. C’ell un idio- til’me de la langue grecque, fur lequel on peut confulter Hoogeven , dans les notes l’ur les Idiotil’mes du P. Vigier. EOLIDE, pays litué au nord de l’lonie, 8: qui lui étoit contigu, prefque tout entier entre l’Hermus 8c le Caique. Les Eoliens occupoient encore la Myfie, la Troade , quelques places de l’Hellel’pont, des illes, &c. EOLIDES. (la ville des) Suivant le récit d’Hérodote, cette ville étoit à-peu-près entre Delphes 85 la ville des Dauliens. Il n’ell fait mention de cette ville dans aucun Auteur moderne ou ancien. Meilleurs Well’eling 85 Val- ckenaer croient ce mot corrompu, se qu’il faut lire la

(r) Diodor. Sicul. Lib. 1V. 5. LXVII. pag. au. (a) Apollodori Biblioth. Lib. 1. cap. VII. 9. III. pag. 24..

1

:44. TABLE GÉOGRAPHIQUE ville des Liléens. Cette conjeéture cil très-vraifembla- blé. Mais je prie le le&eur [de recourir à ma note 39 , fur le Livre VIII. 5o XXXV. ’ E0LIENES. (les villes ) Les Eoliens poflédoient dans l’Afie onze villes; Cyme , qu’on mammoir auffi Phrico-. nis, LarilTes , Neon-Tichos , Temnos , Cilla , Noriurn , Ægiroufa, Pitane, Ægées, Myrine, Grynia; ils en avoient une douzieme qui étoit Smyrne; mais elle leur fut enlevée par les Ioniens. Telles font les onze villes L des Eoliens, qui étoient en terre ferme, fans compter ni les places qu’ils avoient dans le mont Ida, ni les cinq, villes qu’ils occupoient dans l’ifle de Leibos , ni celle de l’ifle de Ténédos, ni une autre qui étoit dans les ifles appellées Hécatonnefes. Ils occupoient outre cela la ville de Selle. Ænos en Thrace étoit aufli une ville Eoliene. Herod. Lib. I. S. CXLIX. EORDES ( les ) étoient les habitans de l’Eordie. Stra- bon détermine leur pofition. De (r) Pylon, dit-il , on paire près de Barnonte par Héraclée , les Lyncefies, les Eordes , Edeffe , Pella, 8: l’on arrive à Thelïalonique. M. d’Anville a donc eu torr de mettre dans fa carte de la Grece les Eordes avant les Lyncefies. L’auteur de la carte qui efl dans le Thucydides de Duker , les a mieux placés. Les Rois de Macédoine (2.) les chaffercnr. La plupart de ces peuples périrent. Il y en eut quelques-uns qui dlcreritshqabircr aux environs de Phyfca. Je foup- çonne que èche ville efi celle que Ptolémée (3) met dans !a Mygdonie, entre Barres 8: Terpillus. EPHESE , une des douze villes des Ioniens, fituée dans la Lydie : elle étoit maritime 8: placée au fud du fleuve .Cayftre. .Certe ville étoit ornée d’un célèbre 8c magnifique

(n Strab. Lib. V11. pag. 497. (z) Thucyd. Lib. Il. 5. XCIX. (3) Prolem. Lib. HI. cap. X111. pag. 94. temple

ne L’HrsTornn D’HÉRODOTE. 14.; temple de Diane, bâti entre la ville 8: le port par toute: les villes d’Afie , à fept Raides de la vieille ville que Créfus afiiégea. - Pline dit (r) que la mer battoit anciennement le temple de Diane. Pline a mal faifi la penfée d’Hérodote, qui affure (a) que le territoire d’Ephefe étoit autrefois une mer ou un golfe qui a été comblé. Le temple de Diane (3) qui étoit déja célèbre du temps de Servius Tullius , Roi des Romains, fut brûlé, comme on fait, par un fou le jour de la naiiïance d’Alexandre

Ephefe fut la patrie du philofophe Héraclite , fi conn lepar fo’n chagrinGrand. mifanthrope , 8: par l’abondance » de larmes qu’il verfoit continuellement , en confidérant les miferes de cette vie: ce qui fait dire à Juvénal : n Je (4) a ne conçois pas une fource aiTez féconde pour fuffire à la des larmes continuelles n.

Mirandum et! undê ille oculi: fufl’ecerit humer. Sait. X. verf. sa. C’était aufli la patrie du fameux peintre Parrhafius , qu’Horace appelle, a Liquidls ille coloribu: Solen nunc hominem ponete, nunc nenni. Lib. 1V. 0d. VIH. verf. 7. On y voit encore des ruines confidérabless mais ce n’efi point le village connu aujourd’hui fous le nom d’Aiafo- luck, comme le croit (5) M. d’Anville. Ce village a été une ville confidérable fous les Mahométans , 85 fi elle

(r) Plin. Hifl. Net. Lib. Il. cap. LXXXV. pag. 114. (z) Hercdor. Lib. Il. s. X. l (J) Tiv. Liv. Lib. I. s. XLV. (4.) Traduaion de M. Dufilulx. (5) GÉOSK. lbquo To13, Il. Put Çcl l Tome VIL K

14.6 TABLE GÉOGRAPHIQUE exifloit avant qu’ils fe fuirent rendus maîtres du pays, elle étoit alors peu de choie , 8: les anciens n’en ont point parlé. On fe rend d’Aialofuck à Ephefe. 1’qu .Travels , in Mia minot. chap. XXXI V. p. I 18. and fol-. lowing , chap. XXXV.pag. ne. and follow. Cependant M. le Comte de Choifeul dit dans fon Voyage pittoref- que de la Grece, page 19:. , que les ruines de cette ville font au village d’Aja-Soluck. Ne pourroit-on point ac- corder ces deux voyageurs? Ephefe étoit une ville im- menfe. Aja-Soluck en a occupé 8: en occupe encore une partie. De-l’a à l’endroit où font les plus précieux relies Id’Ephefè, il peut y avoir quelque diftance , qui a fait juger au voyageur Anglois que ce n’était pas la même ville. EPHÉSIE , territoire d’Ephefe. I EPIDAMNE , ville d’Illyrie, fituée fur le golfe Ionien. prefque vis-à-vis de Brundufe ou Brindcs , an nord du pays des Taulantiens 8c au nord d’Apollonie, dans une péninfule. Cette ville fut ( r ) bâtie par les Corcyréens. Elle étoit (a) à cent quatorze milles de Theifalonique. Les Romains, regardant le nom de cette ville comme (3) I étant de mauvais augure, quia velu: in damnum inuit ’omen vifum e11, le changerent en celui de Dyrrhachium. C’eft aujourd’hui Durazzo. EPIDAURE , ville de l’Argolide, fur la côte nord, au fud direét d’Athenes, fur le golfe Saronique. Les Doriens en ayant été chafi’és par (4.) Déiphon 8e les Argiens , ils s’unirent aux Ioniens 8c allerent habiter avec eux les illes de Samos 8c de Chics. C’efl: d’eux dont parle Hérodote «dans (5) fou premier Livre. On la nomme aâuellernen:

(Il) Strab. Lib. VIL pag. 486. Pidaura.(5) Plin. Lib. 1V. cap. X. pag. zou. lin. a. , (a) Pomp. Melu. Lib. Il. cap. HI. pag. 180. Plin. Lib. HLCIp. XXlH.’ pag. :79. lin. l3. Dia. car. Lib. XLI. 9. XLlX. pag. au. (a) Paufan. Achaic. five Lib. VIL cep. 1V. pag. ne. I (5) Herodot. Lib. I. 5. CILNI.

on L’Hrsromn D’HÉRODOTE. 14.7 EPIDAURE , ville de Dalmatie , aujourd’hui la vieille Ragufe , Ragufi Vecchio. EPlDAURE LIMERA, fur. la côte cil de la Laconie ’ à l’eft très-peu fud de Sparte , au nord du promontoire Malée. C’efi à préfent Malvafia Vecchia. AEPIDAURIE , territoire d’Epidaure. EPIDAURIENS , habitans d’Epidaure 8: de l’Epidaurie. Il y eut des DOriens Epidauriens qui pail’erent dans les ifles de Samos 8: de Chics. Voyer Epidaure, en Ar’golide. EPIUM, ville. de la Triphylie dans le Péloponnefe, bâtie par les Minyens, entre (r) Pyrgos 8: Nudium , ou plutôt entre Macifie (z) 8: Héræa , vers les frontieres d’Arcadie , un peu au nord 8c pas loin de la fource de l’Amathus. ERASINUS , petit fleuve de l’Argolide dans le Pélo- ponnefe. Il fort (3) du lac de Stymphaleen Arcadie , f: précipite dans un gaufre , d’où il fort deux cens fiades (4) plus loin dans (5) l’Argolide, près (6) d’Argos. C’efl-là qu’il prend le nom d’Erafinus. ERECHTHÉE ( temple tr) étoit dans la citadelle d’Athenes. Hermine. Lib. VIH. 5. LV. ERÉTRIE , ville de l’iile d’Eubée, fituée fur l’Euripe, visa-vis du portde l’Attique , nommé Delphinium. Dans le territoire d’Erétrie fur la côte, il y avoit un temple avec un bois facré. q Cette ville, qu’on connaîtroit avant la .guerre de Troie , avoit été autrefois appellée Mélaneïs 8: Arotria. Hérodote nous apprend que les Perles la ruinerent, 8c Strabon dit que de fou temps on en voyoit encore les

(l) Herodot. Lib. 1V. 5. CXLVIH. . (1., Xenoph. Hellen. Lib. lu. cap. l1. 5. XXlI. pag. U4. - (a) Herodot. Lib. VI. 5. LXXVI. (4) Diodot. Sicul. Lib. KV. 5. XLlX. Tom. Il. pag. 4x. (s) Herodot. loco laudato. (6) Diodor. loco laudam, K z

148 TABLE GÉOGRAPHIQUE fondemens (r) au lieu nommé Erétrie l’ancienne. Erétrie avoit pris [on nom d’Erétrieus , fils de Phaëthon , fi l’on en croit le Pfeudo-Didyme fur le vers 537 du fecond livre de l’Iliade; mais Eufiathe n’en dit rien dans (on commentaire fur ce vers. M. d’Anville (a) penfe , qu’un lieu, que les Grecs modernes appellent Gavalinais , pour- roit y répondre. ERIDAN , (1’) grand fleuve d’Italie que Virgile ap- pelle le Roi des fleuves, Fluviarum Rex Eridamu. Il le jette dans la mer Adriatique (aujourd’hui golfe de Venife ) par plufieurs embouchures. Son nom aâuel cit le Pô. Hérodote parle d’un autre Eridan , Liv. III. 5.’CXV. 1’qu Rhodaune. a ERINÉE, ville de la Doride, fituée près du Pinde, in (3) Daride Pindu: à [usera firum . Strabon (4.) dit que Pinde étoit au-defl’us de cette ville , 8: que celle-ci étoit arrofée par le Pinde. ’ EROCHOS , ville de la Phocide, dans le voifinage de Charadra , entre Charadra 8c Téthroninm. Cette ville, peu connue d’ailleurs , acquit (5) quelque célébrité par le malheur qu’elle eut d’être brûlée par l’armée de Xerxès. ERYTHIE , ou Erythéia , ifle’de mais, dans-l’océan, lituée tau-delà des colonnes d’Hercules , entre l’Ibérie 8: Gades. Elle étoit feparée felon (6) Strabon, de la terre ferme par un détroit d’un (inde , 8: , felon (7) Pline, de cent pas. Ce nom lui fut donné à caufe des Phéniciens de Tyr , qui avoient autrefois habité les côtes de la mer Erythrée (ou mer rouge) 8: qui vinrent, s’établir

(i) Strab. Lib. X. pag. 687. B. (a) Géograph. abrég. Tom. I. pag. 2.63. (5) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. III. pas. :61. (4.) Strab. Lib. -1X. pag. 654. (s) Herod.Lib. VIH. ç. XXXIlIÆnfan. Phoeie. five Lib. X. cap. III. pas. sa; . 804. ’ (a) Strab. Lib. III. pag. :57. (7) Plin. Lib. KV. cap. xxrr. pag. :30.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE- 14.9 dans l’ifle de Gades 8: dans celle d’Erythie. Elle fut auffi nommée Aphrodiiias (ou ille de Vénus.) 8: ifle de Ju- non. Mariana (r) croit qu’elle a été engloutie par la mer, Ç: qu’il n’en telle plus aucun vefiige s mais Sa- Iazar, autre hifiorien d’Efpagne, 8: né à Cadix, pré- tend (z) qu’elle fubfifie encore 8: qu’elle s’appelle [fla deLeon. Les Grecs croyoient que c’étoit dans cette ille que demeuroit Géryon à qui Hercules enleva fes trou- peaux de bœufs. ERYTHRÉBOLOS , ville d’Egypte , dont on ne fait pas la pofition. Diodore de Sicile (3) l’appelle Hiéré- bolas; mais eut-être cil-ce une faute des copifies. ERYTHR E (la mer) s’étendait depuis le golfe Ara- . bique, jufqu’à l’ille de Taprobane , aujourd’hui l’ifle de Ceylan. Elle faifoit deux golfes , le golfe Perfique 8: le golfe Arabique. Ces deux golfes faifoient partie de la. mer Erythrée; mais ils n’étoient pas proprement la mer Erythrée , ils n’en étoient qu’une partie. Voyez Plin. Lib.ERYTHRÉENS, VI. habitans cap. d’ErythresSz XIII. de fou .terri- A toire. ERYTHRES , ville de Béotie ,; au milieu des terres ,. près 8c au nord du mont Cithéron, à. l’ouefl: un peu nord de Platées , entre (4) Mégares 8c Thebes. Il ne faut pas la confondre avec Erythres , ville ’d’Ionie. ERYTHRES , une des douze villes des Ioniens, fituée vers le milieu de la côte me de la péninfule de Clazo-. menes, qui efi vis-à-vis de l’ifle de Samos ,iunpeu plus au nord que le milieu de cette côte. I C’eft de cette ville que la Sibylle Erythréene avoit (5)

(r) Mariana Hiilor. Hifpan. Lib. l. cap. XXI. (t) Salamr. Antiq. Gadit. Lib. I. cap. IV. (a) Diodor. Sicul. Lib. I. 5- LUI. (a Plin. Lib. 1V. cap. VIL pag. r97. lin. ultima a: pag. r98. lin. r. (s) Strab. Lib. XW. pag. 954. C. K s

1:0 TABLE GÉOGRAPHIQUE. pris l’on nom. Elle fut bâtie par (r) Néle’e, fils de Codrus. Ce n’elt aujourd’hui qu’un village , qui fe nomme Eréthri. Il ne faut pas confondre cette ville avec Erythres, ville de Béotie , ni avec une ville de Libye , ni avec une de la Locride , qui portoient le même nom. ’ ERYX , nom d’une haute montagne de la Sicanie, vers le fommet de laquelle étoit une ville du même nom. Cette montagne étoit près du promontoire de Drépane. Elle s’appelle aujourd’hui Monte-San-Juliano , ou Monte di Trapani. On abordoit difficilement àla ville , qui étoit confacrée à Vénus, ainfi que la montagne. Cette ville étoit célèbre par un temple de Vénus, qui prit de-là le furnom d’Erycine. Il étoit tout au fommet dans une plaine. Du temps de Strabon (a) la ville étoit déja bien déchue de fa fplendeur, ainfi que ion temple. On la. nomme aujourd’hui Trapani del monte, pour la diliin- guer de Trapani , qui cit fur le rivage de la mer. 1 Ce fur (3) Eryx, fils de Vénus, qui donna l’on nom au pays 8: à la montagne. Il régnoit dans cette partie de la Sicanie , 8: fut vaincu par Hercules , qu’il provo:

ETHIOPIE ( 1’) efi un vafle pays d’Afrique , au l’ud dequa l’Egypte. auElle borde combat. le golfe Arabique 8c la Imer Erythrée, 8: s’étend fort avant dans les terres. Elle com- prenoit une partie des Troglodytes; je dis une partie, parce qu’il y avoit des Troglodytes, qui étoient Egypc tiens. Elle renfermoit aufli ce qui répond à peu près à la Nubie 85 à l’Abyflînie, Méroë avec l’es dépen« dances , 85 tout ce qui cit au midi du fleuve Niger. Les anciens (4) partageoient (les Ethiopiens en deux, en Orientaux St en Occidentaux. Les Occidentaux habi-

(r) Harpocrat. au mot Epulgzîu. (t) Strab. Lib. VI. pag. 418. B. (a) Apollodor. Lib. Il. cap. IV. 9. X. pag. "6. j (4) Hornet. Odyll’. Lib. I. verf. a). Plin. Lib. V. cap. VIH. pag. 2.5:.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 1;! toient (r) la ville de Méroë 8c la plaine qu’on appelle Ethiopique. Ce font les plus jufies des hommes. Les Orientaux demeuroient vers les’Maures 8c s’étendoient jufqu’aux Naf’amo’ns. Il y avoit encore des Ethiopiens beaucoup au-delà 8: au midi de Meroë: ceux-ci. étoient anthropophages. ’ l I ’ Les anciens ont très-peu connu "ce pays , 8: il ne l’eib guere plus aâuellement. Il cit donc impoflible d’en donner une idée claire 8e nette.- ETHIOPIENS Afiatiques. C’étoient les Colchidiens , je veux dire ces Égyptiens tranfplantés en Colchide 8: qui tellembloient aux Egyptiens par leur teint noir 8c leurs cheveux crépus. V oyat; Hérodote, Livre III. 5.XCIV.’

noteETHIOPIENS-MACROBIENS 14.7”. i , font ceux à qui Cam- byfes envoya une ambafi’ade 86 à. qui ce Prince voulut

faireIl paroit qu’ils la étoient guerre. 31(2) l’en 8: à l’eû-fud Ide Méroë.V Ils étoient les plus juiies des hommes. Homere (3) leur donne l’épithere d’irréprochables 8c les place près de» la mer. Car l’Océan , dont parle dans ce vers le prince des l Poëtes , n’efi point la mer que nous connoilfons fous ce nom. C’eii aufli la pofition que leur donne (4) Hé- rodote. Les Macrobiens vivoient communément cent vingt ans , 8: c’eli probablement par cette raifon qu’Hé- rodote les appelle ( 5) Macrobiens , afin de les diI’tin- guer des autres Ethiopiens. ETHIOPIENS Orientaux. Il cil très-vraifemblable que ces Ethiopiens étoient des Indiens plus bafane’s que les autres, 8c ils ne me paroifi’ent pas les mêmes que les

(r) Paufan. Attîc. five Lib. I. cap. XXXIII. pag. a: 8c h. (1.) Solini Polyb. cap. XXX. pag. 40. (3) Homcri Iliad. Lib. I. verf. 42,. (4) Hcrod. Lib. m. ç. XVII. (j) Id. ibid. 5. XXLII. 14

r52 TAnLn GÉOGRAPHIQUE Ethiopiens Afiatiques. Vqu ce qu’en dit Strabon Liv. I.- pag. 58. Hemdot. Lib. VIL 5. LXX. ETOLIDE , pays de la Grece, au nord du golfe Co- rinthiaque 8c de l’Achaïe du Péloponnel’e, fuccede à l’Acarnanie 8: s’enfonce du bord de la mer dans les montagnes jufqu’aux confins de la Thell’alie. L’Etolie a pris l’on nom (r) d’Ætolos , fils d’Endymion. Des Va- laques tranl’portés (a) dans ce pays par des Empereurs Grecs, l’habitent encore aujourd’hui, 8c lui ont donné le nom de Vlakia. ETOLIENS , habitans de l’Etolie. - EUBÉE (1’) elt une grande ille (épatée de la Grece par un bras de mer ou détroit appellé Euripe. Elle s’étend. , le long de la Béotie , depuis l’Attique jul’qu’à la Thell’a- lie: c’ell cequi lui fit donner autrefois le nom de (3) Macris, qui fignifie longue. On l’appelloit aulIi Oché, du nom de la plus haute de fes montagnes, 8c Ello- pia , à caul’e d’Ellops , fils de Jupiter. On l’appelle vals" gairement Negrepont. EUBÉE. (écueils de l’) Vers le milieu de la côte ouel’i,’ l’Eubée. a un cap ou une langue de terre qui avance dans l’Euripe , 8c ne lailfe qu’un pafl’age très-étroit entre Lille 8: la Béotie. Sa partie [ad-cil retrécie en plulieurs endroits du côté de l’ouel’t par l’Euripe, 8c du côté de l’el’t par la mer Égée. Ce l’ont ces enfoncemens qu’on appelle les creux de l’Eubée, «inane rît Euflu’nt. Ils font entre (4 ) Aulis, ville de Béotie , 8: Gérælie , ville de

I’Eubée.EUBŒA, ville jdeSieile ,1 fondée (5) par les Léontins, allez près de la petite Hybla. EUBŒENS. Ils habitoient une ville nommée Euboea ,

(r) Schol. Homeri ad Lib. x11]. Iliud. verl’. au. (a) Géogr. abrég. Tom. I. pag. a". (3) Strab. Lib. x. pag. sa: a: 683. (4.) Strab. Lib. X. pag. en. I5) 3min Lib. V1; pas. 419.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 1;; lituée au milieu des terres, à l’ouell de la petite Hy- bla , près 86 au nord de l’Achates, près a; au fud de la fource de 1’Eryces. Il y a long-temps qu’elle cil: ruinée , 8c Fazel croit qu’elle a été remplacée par - une forterelIe nommée Callellazio. Hemdot. Lib. VII. s. CLVI. EVESPÉRIDES (les) font fur la-côte de la grande Syrte 8c (r) touchent aux Aul’chifes. Leur pays étoit très-fertile, 8: c’ell par cette raifon que quelques au- teurs y ont placé (a) ces fameux jardins ou l’on voyoit les pommes d’or. Il y avoit une ville, qui s’appelloit d’abord Hefpéris, mais qui (3) prit enfuit: le nom de Bérénice , à caufe de Bérénice, femme de Ptolémée. Elle (4) étoit à trois cens l’oixante-quinze milles (de Lep- tis , 8: à quarante-trois milles de Tauchires. I EUPHRATES , fleuve profond , grand 8c rapide, qui coule du pays des Arméniens , traverfe Babylone par le milieu , du nord au fud-elt , 8c fe jette dans le golfe Per- lique. Il prend fa fource en Arménie. EURIPE, (1’) bras de mer , ou détroit qui lépare l’Eubée d’avec la Béotie. Il éprouve un flux 8: un reflux bien merveilleux, puil’qu’il cil réglé pendant dix-huit ou dix-neuf jours de chaque mois , 8c que les autres jours il cl! très-déréglé. On peut à ce fujet confulter le Voyage de Spon, Tome II. page 193 à fuiv. EUROPOS. Il y avoit plulieurs villes de ce nom. Celle dont étoit Mys , député de Mardonius , dont parle Hérodore, étoit en Carie. Il paroit que c’en: la même ville que d’autres appellent Euromos. Voyez. la note de Berkélius fur Étienne de Byzance, au mot Europos.

’ - (r) Herodot. Lib. IV. 5. CLXXI. a: CXCVIII. (a) Apoll. Rhod. Lib. W. verll rage. (3) Steph. Byzant. au mat Dermite. (4) Plin. Lib. V.-cap. V. pag. 1.4.9,

1M TABLE oéoenspnrqvn EXAMPÉE , petite fontaine de la Scythie , lituée fur les frontieres des Scythes Aroteres , 8: des Alazons, entre l’Hypanis 8c le Boryllhenes. Cette fontaine, ainli que le lieu d’où elle coule , s’appelle Exampée , en langue Scythe , 8: en Grec, Voies facrées, lpal 3M. Les eaux de cette fontaine font li ameres qu’elles communiquent leur amertume à celles du fleuve Hypanis’. FONTAINE DU SOLEIL cli dans le pays des Am« . moniens. Son eau cit tiéde au point du jour , fraîche ’a l’heure du marché , 8: très-froide à midi. A mel’ure que 1e jour baille , elle devient moins froide jufqu’au coucher du foleil, qu’elle cit tiède. Elle s’échauffe enfuite de plus en plus , 8: bout enfin à gros bouillons au milieu de la nuit. Herod. Lib. 1V. 5. CLXXXI. GADES étoit une ille 8: une ville ainli nommée par les Phéniciens, 8: par les Carthaginois, leur colonie, d’un mot punique (r), qui en leur langue lignifie une haie ou cloifon. Elle étoit fituée au-delà des colonnes d’Hercules , un peu au fud des embouchures du Buis, ou Guadalquivir, vers un détroit auquel elle donne le nom de Fretum Gaditanum, à vingt-cinq mille pas de l’entrée de ce détroit, à la tête de la Bétique. Elle cl! éloignée de la terre ferme d’environ l’ept cens pieds. Du côté qui regarde l’El’pagne , à la dillance d’environ cent pas , il y avoit une autre ille nommée Erythie. Les an- ciens connoill’oient deux illes dans cet endroit. Peut- étre les appelloient-ils toutes deux Gades en Grecs 85 c’ell peut-être aulfi pour cette raifort qu’ils fe fervoient du pluriel. La plus grande des deux eli: celle qu’on ap- pelle aujourd’hui Cadix. On la nommoit aufii Tartellus, felon (a) Pline. Mais il fe trompe. Voyer; Tartellus .8: Erythie.GÆSON , (le) riviere voiline de Mycale, . qui le jet- (x) Plin. Lib. IV. cap. XXII. pag. ne. (a) Id. ibid.

DE L’Hrsrornx D’HÉRODOTE. 1;; toit (r) dans un étang appellé Gæfonis , 8: (le-là dans la mer. Elle n’était pas’loin de Milet , 8c couloit entre cette ville 8c Ptiene. Ce n’ell point dans Hérodote un nom de lieu, comme le dit la Martiniere, mais celui d’une riviere. V oyez He’rodorc, Livre 1X. S. XC’VI. t GALAIQUE. (la) On appelloit ainfi un pays de la Thrace , ou font lituées les villes de Sala, de Zona , de Méfambrie 8c de Stryma. Mais du temps d’Hérodote il fe nommoit Briantique. Ce pays appartenoit aux Ci- coniens. Hcrod. Lib. V II. 5. CVIII. GALEPSUS , ville de la Sithonie , fur le golfe Toro- néen , entre Sermyle nord, 8c Torone fud-ell. C’étoit (a) une colonie des Thaliens. Elle fut ainfi nommée (3) de Galepl’os, fils de Thafos 8c de Téléphé. GANDARIENS étoient voifins de la Sogdiane 8c de l’Inde, peut-être même font-ils (4) Indiens. GARAMANTES , peuple de Libye allez peu connu, demeuroit au fud des Nafamons. Cependant on peut voir ce qu’en dit M. d’Anville, dans fa Géographie ancienne. Tom. III. pag. 74. 8: 7;. Il paroit, par (5) Hérodote, qu’ils habitoient à dix journées d’Augiles , à vingt des Ammoniens, 8: à trente de Thebes. GARGAPHIE. C’ell le nom d’une vallée en Béotie, Vers la ville de Platées , où Aâéon (6) fut dévoré par

C’cft aulli le nom (7) d’une fontaine qu’on voyoit dansles cette vallée. chiens. v , (l) Athen. Deipnol’oph. Lib. VII. pag. au. E. l (a) Thucyd. Lib. 1V. 5. CV". On trouve ce nom écrit Gapl’elus. On a vu depuis long-temps qu’il falloit l’écrire Galepl’us. Voyer Strab. Lib. VII. pag. sir. col. t. (a) Stephan. Byzant. (4) Strab. Lib. XV. pag. "au. (s) Herodor. Lib. 1V. ç. CLXXXI , CLXXXII a: CLXXXIII. (6) Ovid. Metamorph. Lib. III. verl’. r55 a: 156. v (7) Paufan. BŒOt. live Lib. 1X. cap. IV. pag. 7:8. Plin. Lib. 1V. cap. VIL pag. r97. lin. r a. ’

M6 Tanne GÉOGRAPHIQUE GÉLA, ville méridionale de Sicile, lituée à l’ouefl , 8: peu loin de l’embouchure du fleuve Gélas. Strabon (1), Pline (a), 8: Diodore de Sicile (3) prét’endent qu’elle. avance un peu dans les terres. Ptolémée (4.) la place à dix milles de la mer. Cluvier (;) prouve par plulieurs palfages de Diodore de Sicile qu’elle n’en étoit pas li éloignée. Le l’avant M. d’Orville l’a démontré. ( fac. Philip. d’OrviÆe Sicula. Par: I. pag. 12;. ) Elle fut ’ bâtie par Antiphémus de Rhodes 8: Entimus de Crete , la quatrieme année de la feizieme Olympiade, l’ept cens treize ans avant notre etc; ainfi elle l’ublillza quatre cens quatre ans. Diodore de Sicile raconte, (Lib. XXIÏ. Vol. II. pag. 49; ) que Phintias, Tyran d’Agrigente , - en lit palIer les habitans à Phintiade , ville qu’il avoit bâtie, 8: a laquelle il avoit donne l’on nom , 8: qu’ayant détruit les murs 8: les mail’ons de Géla , il en fit tranf- porter les pierres à la nouvelle ville , qui fervirent à la conflruâion de l’es murs , de la place, 8: des temples desChiaranda Dieux. prétend ( Tire]: Antiq. ’ ’ Ital. Vol. X11. p. 37) qu’à la mort du Tyran , un grand nombre d’habitant de Phintiade retournerent àfGéla, 8: que l’une 8: l’autre ville prit ces deux noms. Je m’arrête d’autant moins à cette opinion, qu’elle n’eli: appuyée fur aucune auto- rité , 8: je la mets au nombre des autres chimeres qu’a. enfanté la folle imagination de cet Auteur. Strabon , qui vivoit fous Augulle, dit politivement ( Lib. VI. vag. 418.) que Géla n’étoit point habitée. Pline n’en fait [point mention parmi les villes qui payoient un cer- tain rribut , quoiqu’il parle d’Himéra , de Callipolis , de

(r) Strab. Lib. VI. pag. 4.1!. (a) Plin. Lib. VII. cap. VIH. (a) Diodor. Sic. Lib. XIII. Tom. I. pag. tu. (a) Ptolcm. Lib. III. cap. 1V. (s) Pas. 199.

on L’Hrsrorna D’HÉRODOTE. 157 Sélinunte 8c d’Euboea , qui étoient prefque abandonnées du tems de Strabon. Pline a vécu fous Titus. On pré- tend cependant que cette ville fublifloit encore du tems de Cicéron, 8: l’on apporte en preuve deux pallages de cet illuftre Romain, ou il cil fait mention de les habitans. Dans le premier (Verr. III, 4.3.) Cicéron dit qu’il fera Connoître ce qu’ont eu àlouffrir de Verres les habitans de Géla, Gelenfes. Dans le l’econd, (Van. 1V , 3;.) il raconte les obligations , qu’eurent à P. Scipion les habi- tans de Géla, Gelenjès. Ces paillages ne me paroilfent point du tout concluans. 1°. Il e11 difiicile de l’uppol’er que , depuis le tems de Cicéron , jul’qu’à Strabon, cette ville ait pu être dé- truite, fans :qu’il s’en trouve la plus légere indication dans les auteurs 8: fur les monumens anciens. 2°. Il y a grande apparence qu’il s’agit dans ces deux endroits de Cicéron de Phintiade, ville fituée à l’ouell de Géla, l’ur le fleuve Himéra. Cette ville ou Phintias avoit tranl’porté les habitans de Géla , l’e fail’oit hon- neur de ce nom , 8: le mettoit louvent l’ur l’es médailles 8: fur l’es autres monumens. Les Grecs difent toujours rIÀIOl. Virgile, Campique Gdoi. Æneid. Lib. III, 701. en parlant des anciens habitans de Géla 8: des plaines de Géla. Ainli il paroit que Geloi ne lignifie autre chol’e que l’es anciens habitans, 8: Gelenjè: les habitans de Géla , qui pallerent à Phintias, 8: leur poltérité. Je dois cette conjeéture, aulfi bien que la plus grande partie de cet article, au l’avant M. d’Orville. (Vqu l’on excel- lent ouvrage , intitulé Sicula , depuis la page 111 , jaf- qu’à la page 13:.) D’ailleurs on trouve dans le Trél’or des Antiquités Sicilienes ( Vol. VIII. Planck. CII â CLIV’. N. XXX.) une médaille , fur un côté de laquelle efl reprél’enté un minotaure, 8: fur le revers un l’an’glier. x Perfonne n’ignore que le minotaure cl! le caraétérilii- que des habitans de Géla, 8: que le l’anglier l’e remar- que fur toutes les médailles de Phintias. Havercampe

1;8 TABL a GÉOGRAPHIQUE peul’c avec raifon (loco laudato) que cette médaille un garde Phintiade plutôt que Géla; 8: quoiqu’il n’y ait- point de nom , il paroit hors de doute. que les habitant de Phintiade , en mettant l’ur leur monnoie un mino- taure , vouloient indiquer par-là. qu’ils étoient origi- nairesLe fleuve Gélas s’appelle de aujourd’huiGéla. Fiume di. Terra nuova, d’une petite ville , nommée Terra nuova , qui au dans le voifinage de l’endroit ou étoit l’ancienne Géla. Voyeï d’Orvill: Sicula, pag. 12.7 ë 12.8. Hérodote parle de cette ville. Liv. V I. 5. XXIII. V I1. S. CLIII. G- CLVI. GÉLONS (les) font Grecs d’origine , 8: l’e l’ont éta- blis dans le pays des Budins. Ils cultivent la terre, quoique les Budins l’aient Nomades. Leur langue el’t un mélange de Grec 8: de Scythe. Ils ont une ville bâtie en bois qu’ils appellent Gélonus. Herodat. Lib. 1V. S.GÉLONUS CV , IIIville dans ë le01X pays des Budins,. qui ap- partient aux Gélons. Herod. Lib. 1V. 5. CV III. GÉPHYRÉENS (les) étoient probablement originab res de Géphyra , ville à (r) vingt-deux milles d’Antio- che. Ils pallerent (2.) avec Cadmus en Béotie, ou ils occuperent le territoire de Tanagre; mais en ayant été chafl’és par les Béotiens, ils le réfugierent dans l’At-

GÉRÆSTE , ville 8: port (3) de l’ille d’Eubée fur la côte l’ud-eli , environ à quinze milles de Caryfie. C’en aujourd’hui Gérefio. I tique.GERGITHE , ville lituée (4) dans la 7Troade, a res

(1) Tabul- Peutinger. (a) Herod. Lib. V. 9. LVII. m Homeri Odyl’l’. Lib. III. vetl’. 177&îbi8cllol. Scholiaû. Thucyd. ad Lib. III. 5. III. pag. 17g. ont. 55. (4) Herod. Lib. V. 5. CXXII. Lib. VIL ç. XLIII. .-

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 1m de Rhoetium , d’Ophrynium 8: de Dardanus, dans le voilinage du lieu ou avoit été autrefois la ville de Troie ou d’Ilium, près du mont Ida. Xerxès , l’e rendant (1) du Scamandre 8: du Pergame de Priam à Abydos , ferroit àl’a gauche Rhœrium , Ophry- nium 8: Dardanus, 8: à l’a droite les Gergithes-Teu- criens. La Martiniete (2.) s’efl: grolliérement trompé , en prenant ces Gergithes pour ceux de Lampl’aque , dont parle (3) Strabon. Car il étoit impoll’ible que Xerxès ren- contrât ces peuples l’ur l’a route , en allant de l’ancienne ville de Troie à Abydos. Au l’urplus cet article du Dic-. tionnaire de la Martiniere fourmille d’erreurs. Cette ville étoit habitée par des peuples nommés Ger- githes, qui étoient un relie des anciens Teucriens. GERMANIENS (les) étoient des peuples laboureurs de la Perfe. Cluvier les place près 8: à l’ail de l’entrée du golfe Perfique , dans le pays qu’on appelle aujour- d’hui Kermans les Germaniens d’Hérodote , ajoute-t-il , l’ont appellés Karmaniens, 8: leur pays Karmania , par Diodore, Strabon , Pline, Ptolémée , 8:c. Agatharchides appelle leur pays Germania; ceux-là l’e trompent , qui prétendent que les noms de Germaui 8: deïGermania, (Allemands, Allemagne)viennent des Germaniens d’Hé- radote. GERRI-IES , canton de la Scythie , à quatorze journées de la mer. C’efi dans ce canton que l’e trouve la fépul- turc des Rois Scythes , 8: que le Borylihenes commence à être navigable. Hc’rod. Lib. IV. 5. LXXI. GERRHES, (les) peuples qui habitoient l’extrémité des pays fournis aux Scythes (4.). Chez eux étoient les tombeaux des Rois des Scythes , vers l’endroit jul’qu’ou l’on pouvoit remonter en’bateau le Boryflhenes.’

- (x) 1d. ibid. (a) Diâîonn. géograph. au’mot Geigerhe. (il Strab. Lib. X111. pag. ne. (4) Herodot. Lib. IV. 5. LXXI.

166 TABLE otocnsrnrovn 4 GERRHUS. (le) C’eli: (1) le l’eptieme fleuve après l’Iller. Il coule entre le pays (2.) des Scythes Nomades 8: celui des Scythes Royaux , 8: l’e jette enfuite dans I’Hypacyris. Il prend l’on nom d’un lieu appellé Gerrhus, par ou il palle. M. d’Anville prétend que l’on nom aâuel e11 Molol’znija-wodi. GÉTES (les) habitoient près de l’Il’ter, comme le prouve la marche (3) de Darius. Ils le dil’oient immortels. GIGONOS, ville de la Croll’ara, contrée de la Ma- cédoine, fur le golfe Therméen, immédiatement après Campl’a , entre cette ville 8: Lifes. Le Géographe Étienne dit que c’étoit une ville de Thrace; ce qui ne doit pas étonner , puil’que la partie orientale de la Ma- cédoine étoit autrefois de la Thrace. GILIGAMMES , peuples de Libye, qui l’ont à l’ouell des Adyrmachides 8: touchent à cette nation. Ils s’éten- dent jul’qu’à l’ille Aphrodifias. La Martiniete les nomme Giligamba, 8: il cite Etienne de Byzance. Du moins auroit-il dû écrire Giligambes. Quant au relie, il ne fait que copier la note de Berkélius , qui avoit fans doute fous les yeux l’édition d’Hérodote d’Alde ,, ou on lit rflzflnfilüv pour rlAryaPIbllli. Hérodot. Lib. 1V. 5. 61m. , GINDANES , peuples de Libye , à l’ouell des Maces , s’étend vers la mer. Hcmdot. Lib. 1V. 5. CLXXVI à CLXXVII. GLISANTE ,. ville de Béotie , lituée vers le bord nord du Thermodon. plus voiline des côtes que de Thebes, au fud 8: au pied du mont Hypatos, fur le haut duquel il y avoit un temple 8: une flatue de Ju- piter Hypatos fitpremur. Paufan. Bæot. [in Lib. 1X1 cap.GOLFE V DE III.THRACE. pag. Il paroit 727. que c’ell ’cet . enfon-

(1) Herodot. Lib. 1V. ç. LV1. (a) Herod. Lib. 1V. 5. XIX 8: XX. Plin. Lib. 1V. cap. X11. p. :17. (a) Hercdor. Lib. 1V. 9. XC , XÇI , XCII. 8: XCIII. cernent

on L’HISTOIRE D’Hfinono-rrz. 161 renient où le trouvoit la ville de Tomi , où fut relégué Ovide. La Scythie commençoit (r) en cet endroit; car rifler ou Danube" en traverfoit une partie. GONNOS, ville de Theil’alie , dans la partie cil de la Perrhæbie, près du Pénée au nord, vers l’endroit où l’Olympe 8c l’Ofi’a, s’approchant l’un de l’autre, ne lainent au Pénée que l’étroit vallon de Tempe’ pour aller fe jetter dans la mer, près de l’endroit ou le Ti- taréfius fe jette dans le Pénée , au nord direâ de la pointe ouefi du lac Bœbéïs 8c de la pointe ouefl du golfe Pé- lafgique, à l’entrée du délicieux vallon de Tempe, à l’ait de Larifl’e, dont (a) elle cit éloignée de vingt milles , 85 à. l’entrée du bois appelle’ Tempé. On l’appelle en. cote Gonos (3) la Perrhæbique, Gonni (4) au pluriel, Gonoufa s mais l’on peut douter que ce dernier nom fait celui de la même ville, quoique (5) Eufiathe dife que ce fait une ville de la Perthæbie. GRACES ( colline des) eft en Libye à deux cens fiades de la mer 8: paroit appartenir aux Maces. Le Cinyps y prend fa fource. Elle en couverte d’une épaifi’e forêt. Herod. Lib. 1V. CLXXV. GRECE, (la) partie méridionale de l’Eùrope , qui cil entre l’Italie ouefi, 8c l’Aiie cil. Les auteurs Papa pellent plus fouvent Hellade , E’Maés. Ce dernier nom , qui a. (accédé au premier, venoit de Hellen , fils de Deu- calion 85 de Pyrrha. Il régna dans la T beffalie ,’ qu’on appelle aufli Hæmonie , 8: qui en: nommée par Homere Argos Pelafgicum. Il y bâtit une ville qui fut appellée Hellas, 8c donna le nom de Hellas , ou Hellade , à tout le pays de fa domination, 8: à tous (es fujets le nom

(l) Herofi Lib. 1V. Ç. XCIX. 4 Tir. Liv. Lib. XXXVI. cap. X. (3, Lycophr. Alexandra. verf. gos 8c 906. (4l) Tir. Liv. loco laudato. (S) Eulhth.Comrnen:. in Homer.Lib.XI. pag. 1.9!. lin. s à fine. Tome VIL q I:

162 TABLE GÉOGRAPHIQUE d’Hellenes. C’étoir-là, dit Solin , la. véritable Hellade , ou la Grece, proprement dite; dans la fuite on com- prit fous ce nom le Péloponnefe 8: tout le pays qui s’étend depuis l’illhme de Corinthe au nord, à l’ell 8c

àLa l’ouefl. Grece comprenoit ’dans la terre ferme , 1°. le Pé- loponnefe , 1°. l’Attique , 3°. la Béotie. Ces trois parties faifoient la Grece propre, dont les peuples s’appelloient Grecs , Doriens, Achéens, Argiens , Danaëns, Pélafges , Hellenes, Athéniens , Béotiens; 4°. l’Epire, 5°. la Thefl’alic. Elle comprenoit aufli un très-grand nombre d’ifles , qu’il feroit trop long de nommer ici, 8c qu’on trouvera chacune en fou lieu. GRECS , (les) l’pauxn’l . Græci , s’appelloient ainfi dans les temps les plus reculés; ils prirent enflure le nom d’Hellenes. h Les Latins f: [ont fervis du premier nom Græci; pré- - férablement à celui d’Hellenes. Ce dernier’nom fe trouve prefque toujours dans les auteurs Grecs. Græcus, dit Étienne de Byzance , étoit fils de Thefi’alus. Les peuples, appellés depuis Hellenes , ont emprunté de lui leur nom. Arillote (r) dit, en parlant du fiecle de Deucalion, on appelloit alors Grecs ceux qu’on nomme aé’tuellement Hellenes. Apollodore dit (a) auflî ËÀÀM pe’v a: ÉQ’ givra, qui: xanpl’nvr nantir , Ipu’n)!’psur" ÉÀÀIVÆI. La verfion latine porte, Hellcn quidem (le je Hellena: , qui pofleâ Græci vocatifum, nominavit. J ’étois étonné qu’on ait pu faire un pareil contrefens; mais ma furprife a ceflé, en lifant parmi les correétions d’Ægius, qu’il fuivoit la leçon du manufcrit d’Honorius, ou il y aVOIt "il: Unrpor ngpt’row. GRYNlA , ou Grynium , petite villeffituée à’quarante

(r) Arillot. Meteorol. Lib. I. cap. XlV. pag. 548. C. (1.) Apollodot. Lib. l. cap. VIL pag. 24..

DE L’Hrsrorpa n’HÉnonorrs. r63 harles nord de (1) Myrine , au fud du Caique, fur le même petit golfe ou étoit Myrine. Il y avoit (2.) à Grynia, ou près de Grynia , un temple 85 un oracle d’Apollon, furnommé Grynéen. Il paroit que du temps de Pline cette ville ne fubfifloit (3) plus, 86 qu’il n’en rafloit que le

port.- GRYPHONS. . Il paroit que dans les endroits ou (4) Hérodote en fait mention , ce font plutôt des hommes que des animaux. Cependant Pline , qui n’en parle que d’après Hérodote, dit que (5) ce (ont des bêtes féroces de l’efpece des oifeaux. Hérodote ne paroit pas ajouter foi à l’exifienee de ces Gryphons. Quoi qu’il en foi: , ils habitoient au nord des Ifiédons 86 dans le voifinage des Arimafpes. GYGËE, (le lac) Lucas Gygæur, Alun une". , étoit fitué près du tombeau d’Alya’ttes , environ à (6) quarante (lardes cil un peu nord de Sardes, pas loin du Cayilre , près du mont Tmolus 8c des monts Cilbiens où étoit la fource du Cayilre. Ce lac fut ainfi appellé, ou de Gygês , fils de Can- daules , ou de quelque héros du pays du même nom. Il fur dans la fuite (7) nommé Coloé, 8c il y avoit auprès un temple de Diane Coloéne’. ’ GYNDES , (le) fleuve qui a fa fouree vers la partie fud des monts Matiéniens ,ncoule dquOI’d au ’fudpa’r le pays des Darnéens, 8c fe jette dans le Tigre. C’eü fans aucune raifon que M. d’Anville (8) prétend que le Gyndes d’Hérodote cil le même que le Gindes de Tacite.

(l) Strab. Lib. XI". pag. 92.5. Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 2.80. (a) Stephan. Byant. voc. rfhor" (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 280. lin. ult. (4) Herodor. Lib. 1V. 5. Il". XXVIl. Lib. HI. 5. CXVI. (ç) Plin. Lib. Vll. cap. Il. pag. 37°. (a) Strab. Lib. XIll. pag. 929. A. (7) Id. ibid. (B) Géograph. me. abrég. Tom. Il. pag. 261. ’La

164 Tanne GÉOGRAPHIQUB M. l’Abbé Brotier a rétabli dans ce dernier hiflorien le véritable nom Sindes. 1’qu les Emendau’one: in Ta- ;itum de ce Savant. Tome II. de fon Tacite , page 337. GYZANTES, peuple de Libye, voifins des Zaueces à l’eil. lls recueillent beaucoup de miel 8: fe nourrifi’ent de Singes , animal très-commun dans leur pays. Hcmd. Lib. 1V. s. CXCIV. Apozzanü Dyjèoli Hifloria com- mentitia , cap. XXXI’III. pag. 37. HÆMUS (le mont) commence à-peu-près autant â l’onefl que le mont Rhodope, 8: s’étend par tout le nord de la Thrace jufqu’au Pont-Euxin. On l’appelle, aétuellement Emineh-dag. HALIACMON , riviere de Macédoine, qui fe jette, [nitrant (r) Hérodote, dans le Lydias , mais qui a fan embouchure dans le golfe Therméen , felon Ptolémée & (z) l’abbréviateur de Strabon. Meflicurs Samfon, de l’lfle 8: d’Anville ont fuivi ces deux Géographes, fans expliquer les motifs qui les ont déterminés. Tant qu’on n’aura pas de connoilfances plus exaé’tes du local, il fera impoffible de fe décider en faveur d’Hérodote , ou des Géographes qui font venus après lui. Mais en at- tendant on peut voir les conjeétures de M. l’Abbé Bellan- ger, page 376 6 fuiv. de fes Effais de Critique, ou ma note 156 fur le Livre V11 , qui en cil un extrait. La conjeéture de M. Bellanger ne me fatisfaifant point, en voici une autre que je foumets au jugement des leâeurs. L’Haliacmon 8: le Lydias , venant à mêler leurs eaux (3) dans le même lit, fervent de bornes à la. Bottiéide 8c à la Macédoine. 1°. Suivant Strabon (4)., 1’Haliacmon ne fe jette pas dans le Lydias , mais dans le golfe Therméen, 8: Ptolémée (5) met l’embouchure

(a) Hérodot. Lib. V11. ç. CXXVII. (a) Strab. Lib. V11. pag. ses. coL a. tub fluera. (a) Herod. loco laudaro. (4) Strab. loco laudato. (s) Promu. Lib. 111. cap. X111. pag. 9:.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 16; de cette riviere entre Dium 8: Pydna , ce qui s’accorde avec Strabon. 2°. Selon (r) Strabon , l’Haliacmon borne la Piérie. Il n’eli donc pas le même que le fleuve de ce nom, qui féparoit la Bottiéide de la Macédoine. Deux auteurs, tels que Strabon 85 Ptolémée, doivent faire pencher la balance en leur faveur. D’un autre côté, on ne peut conteller qu’l-Iérodote ne fait l’écrivain le plus cxaét de toute l’antiquité. Mais on n’en peut dire autant de fes copifles. Je foupçonne fou texte d’avoir été altéré. Il y avoit dans ce pays une riviere , nommée Afiræus. Ælien cit, je crois, le feu! auteur qui en parle. Elle couloit , dit cet (2.) écrivain , entre Béroë 8c Therme ou Thelfalonique. Elle doit fe jetter dans le Lydias. Dans ce cas elle répond parfaitement à ce qu’Hérodote dit de l’Haliacmon, puifqu’elle fépare la Bottiéide de la Macédoine. Je crois donc que les copifies d’Hérodote ont fubfiitué l’Haliacmon, qui étoit une riviere très- connue à. l’Afiræus , qui l’étoit fi peu , qu’Ælien efl le fcul auteur qui en ait parlé. Je lirois donc dans le paffage d’Hérodote, Livre VIL 5-. CXXVII, jufqu’au Lydias 8: à l’Aliræus , &c. ’ HALICARNASSE , ville de Carie, fituée vers la pointe du golfe Céramique , au nord de l’ifihme de la péninfule (le Cnidie. Elle avoit un port, d’entcellentes fortifica- tions 8c de grandes richefl’es. Le lieu où elle étoit fituée s’appelle aujourd’hui Tabia, felon quelques Géographes, 8: Boudron , félon d’autres. ’ La ville d’Halicarnafi’e étoit la capitale de la Carie, 85 les Rois de Carie y faifoient ordinairement leur réiio dence. C’étoit autrefois une des fix villes de l’Hexapole des Doriens, du nombre defquelles elle (s) fut exclue. Du temps de l’expédition des Perfes contre la Grece,

(I) Strab. loco laudato. (a) Ælian. Bill. Animal. Lib. XV. cap. Lpag. 817. (a) Hercdot. Lib. I. pag. 144. L s

166 TABLE GÉOGRAPHIQUE les Etats d’Artémil’e , Reine d’Halicarnalfe , étoient ren- fermés dans des bornes fort étroites: Halicarnali’e , les ifles derCos , de Nifyros 8c les Calydnes, faifoient tout fon royaume, 8c il s’en falloit beaucoup qu’Halicarnafi’e , dans ce temps-là , fut parvenue à ce haut point de gran- deur 8c de magnificence où les Rois de Carie la por- terent depuis. Hécatomnus, Roi de Carie, qu’on croit avoir fuc- cédé immédiatement à Lygdamis , faifoir fa réfidence à Mylafi’es , qui étoit alors la capitale de la Carie. Mau- fole , fon fuccelieur, immédiat 85 * le plus puiifant des Rois, qui jufqu’alors. fuffent montés fur le trône de Carie, établit fa réfidence à Halicarnaffe. Il n’y avoit guere de villes dans fes Etats qui égalafl’ent cette an-

Bientôt elle les fui-pana toutes , par la magnificence descienne palais 8c des divers capitale. monumens publics dont r Mau- fole eut foin de l’embellir; il y transféra aufii de nou- veaux habitans. Malgré cet accroilfement 8: ces em- bellifiemens, la ville de Mylaiies avoit encore le nom de capitale. Maufole étoit continuellement occupé du foin de remplir fes coffres; il ne négligeoit aucun des expédiens qui pouvoient lui procurer de l’argent; il An’cfl point d’extorfions qu’il n’imaginât. Il ne fe contentoit pas de demander par lui-même , fes minil’tres le fervoient à cet égard au gré de fes défirs. Ce fut ainfi qu’il devint le Prince de fon fiecle le plus opulent, 8: Maxime de Tyr ( 1) ne fait aucune difficulté de mettre fes richeffes en parallele avec celles de Créfus. Il confacra une partie de fes tréfors à la conflruétion de ces fuperbes édifices dont on trouve la defcription dans Vitruve. a En la ville d’Halicarnall’e, dit ce célèbre Archi- n teâe, dans la traduéiion de Perrault, le palais du

(x) Martin). Tyr. Difl’ert. XXXV. 933- 4-130.

DE L’HrsTornz D’HÉRODOTE. r67 » puifi’anr Roi Maufole a des murailles de briques , quoi- » qu’il fait par-tout orné de marbre de Proconnefe , 8.: a on voit encore aujourd’hui ces murailles fort belles in 8c fort entieres couvertes d’un enduit fi poli qu’il n reliemble à du verre. Cependant on ne peut pas dire » que ce Roi n’ait eu le moyen de faire des murailles n d’une matiere plus riche , lui qui étoit fi puifl’ant 8: » qui commandoit à. toute la Carie. On ne peut pas n dire aufli que ce fait faute de connoifl’ance de la belle n architeôiure, fi on confidere les bâtimens qu’il a faits. u Car ce Roi, quoiqu’il fût né à. Mylaifes, fe réfolut n d’aller demeurer à Halicarnaife, voyant que c’était n une place d’une affrette fort avantageufe 8c très-con- » fidérable pour le commerce, ayant un fort bon port. n Ce lieu étoit courbé en forme de théâtre. Il en deliina a le bas qui approchoit du port, pour faire la place a publique. Au milieu de la pente de cette colline, il; a fit une grande Be large rue, où fut bâti cet excellent n ouvrage, qu’on nomme Maufolée, 8c qui cit l’une n des fept merveilles du monde. Au haut du château , a qui étoit au milieu de la ville, il édifia le temple de D Mars, ou étoit une (lame colofl’ale nommée Acroli- n bas , qui fut faire par l’excellent ouvrier Télocharès, 8: comme quelques-uns elliment, par Timothée. En la pointe étroite de la colline il bâtit le temple de Vénus 8: de Mercure, auprès de la fontaine de Sal- macis, qu’on dit rendre malades d’amourneveu ceux qui boivent de fon eau...... De même qu’au côté il y a » le temple de Vénus 8: la fontaine dont nous avons n parlé; il y a auifi à l’autre coin, qui cit à. gauche, n le palais que le Roi avoit difpofé comme il avoit jugé ’ n à propos. Ce palais cit difpofé en forte qu’il a vue a) vers la droite fur la place publique , 86 fur le port , n 84 généralement fur tous les remparts de la ville. Le n Roi feul, de fan palais , peut donner les ordres aux n foldats 85 aux matelots , fans qu’on en fache rien fl- L 4

168 TABLE Gnoonsrnrqun La plupart de ces monumens, qui fubfiitoient encore; du temps de Pline , montrent jufqu’à quel degré Maufole avoit porté la magnificence. Cependant ce Prince ne fe fit pas tant d’honneur par fes fuperbes édifices , que par la bonté avec laquelle il reçut les favans qui fe retirerent à fa Cour. Artémife, fa foeur 8: fa femme, lui fuccéda. Livrée au feul defir d’immortalifer 85 fes regrets 8c la mémoire de Maufole, elle fit jetter les fondemens de ce fuperbe tombeau ,”qui du nom de Maufole, fut appellé Maufo- lée : mais elle ne jouit pas du plaifir de le voir conduit à fa perfeétion. Idriéus eut probablement la gloire de l’achever. Ce monument, l’une des fept merveilles du monde , faifoit le plus bel ornement d’Halicarnafle ; les Grecs 85 les Romains ne fe laffoient point de l’admirer. Il fubfiflza plufieurs fiecles , 8: Pline en a donné une déf- cription dont la vérité ne fautoit être contefiée. Halicarnaife , célébré par le palais , les beaux édifices, 8: le tombeau de Maufole, l’efi encore plus pour avoir .donné la naiffance à deux célébres billoriens, Hérœ dote, le pere de l’hifioire, 8: Denys, qui a donné les Antiquités Romaines. La ville , fes magnifiques bâtimens, le maufolée ne fubfifient plus, au lieu que l’hifioire d’Hérodote St celle de Denys d’HalicarnaIfelubfifient en; corés celle-ci en partie , celledà toute entiere: tant il cil vrai que les ouvrages d’efprit font infiniment fupéo rieurs à tous les autres. Lygdamis , qui perfécuta Héro- dote , Hecatomnus , Maufole , Artémife , Halicarnalfe , Xerxès, Bec. feroient-ils connus aujourd’hui fi Hérodote n’avoir point écrit? HALYS , fleuve qui, fuivant (1) Strabon, a fes four« ces dans la grande Cappadoce, près de la Pontique: il roule une abondance d’eaux vers l’ouefl, enfuite le tournant vers le nord, il prend fon cours par le pays

il) Strab. Lib. X11. pag.’ m. B. C.

ne L’HISTOIRE n’HÉnono-re. 1’69 des Galates 8c des Paphlagoniens , qu’il (épate des Leu- cofyriens , 8c fe jette dans le Pont-Euxin. Voyez; ma traduétion , Liv. I. note r8. Ce fleuve s’appelloit Halys , du mot Grec au. , génitif Nt, fel, parce qu’il contraâe une falure qui tire fur l’amertume , les terres par où il palle étant’pleines de le! fofiîle. Son nom moderne efi: Kifil-ermak. Voyeï la Géographie de M. d’Anville. HEBRE , (1’) grand fleuve de Thrace, qui prend fa fource dans le pays des Odryfes. De-là il coule vers l’eil: un peu fud en ferpentant beaucoup; il fe replie enfuite vers le fud un peu oueft, 8c en ferpentant encore plus, il fe jette dans le golfe Mélas , entre Salé ouefi 8: Ænos en, par deux embouchures , au nord de l’ifle de Samothrace. Pline le (a) nomme entre les fleuves qui v rouloient des paillettes d’or. Il croit (3) , dans l’Hebre , une herbe femblable à l’Otigan; les Thraces en cueillent les fommités 8c les brûlent après le repas s ils en refpi- rent la fumée qui les enivre 8c leur caufe un profond fommeil. On appelle aujourd’hui ce fleuve le Mariza. HECATONNESES, amas de petites illes fituées au fud du golfe Adramytténien, entre l’iile de Leibos 8: l’Afie, ou le canton de Myfie , appellé Atarnée. Strabon dit qu’elles ont pris leur nom d’Ëxam , un des furnoms d’Apollon , 8: de vînt , ifles , parce qu’elles émier!P (4) confacrées à ce Dieu qui étoit honoré dans toute cette partie de l’Afie mineure jufqu’à Ténédos, fous les noms de Sminthéus, de Cilléus , de Grynéus , &c. Ainfi Ëxarm’à’m eii la même chofe qu’A’aoMuî’m, ifles d’Apollon: E’xaflvviia’u veut dire, ifles du Dieu qui lance fes traits fort loin. " (t) Plin. Lib. 1V. cap. X1. pag. zosîlin. r4. (a) Plin. Lib. XXXIII. cap. III. pag. 616. (a) Plutarch. de Fluv. inter Geograpb. min. pag. 7, (q) Strab. Lib. X111. pag. ,19.

ne Tsar: GÉOGRAPHIQUE Ne peut-on pas dire aufli que ce nom cil compofé d’une, cent , 8: de Je" , iflesP’Dans le texte d’Héro- dote , manufcrit 8c imprimé, s’xaL-n’v cil féparé de du": , 8: l’auteur de l’index Latin a mis à la lettre C, dans l’ordre alphabétique, centum apellaræ infulæ , 8c à la lettre H. Heratonnefi. D’ailleurs, Diodore (1) de Sicile dit qu’on appelloit ces ifles les lunch, les cent; elles étoient au nombre de vingt , felon (z) Strabon. Quoiqu’il n’y en eût pas cent , on pouvoit néanmoins les appeller les cent, nombre déterminé pour un nombre indéfini, parce que c’était un amas confus de petites ifles. Voyeï la note de Cafaubon , fur le paillage de Strabon ci- dcflus cité. On les nomme a&ucllement Mulco-nifi, c’efl-à-dire, ifles des Souris. HELBO , ou ELBO. (ille d’ ) Il paroit certain qu’elle étoit dans la baffe Égypte 8: dans les marais. Pline dit qu’il y avoit plufieurs ifles (3) dans le lac Maréotis , 8: Strabon en compte (4) huit. Je ne puis me perfuader que Pille d’Helbo fût dans ce lac. 1°. Parce que Pline ,i Strabon, 8: tous les auteurs qui parlent du lac Maréotis, difenr exprefl’ément que c’était un lac 8c non un marais. 2°. Parce qu’Hérodote dit qu’Anyfis fe réfugia dans l’ifle d’Helbo , au milieu des marais. Je crois , par cette raifon, devoir placer cette ille dans l’Eléarchie. ’ La Martiniete s’efl trompé grofiiérement au mo lbo, lorfqu’il avance qu’Hérodote 8: Etienne de Byza ce ne difent point en quelle mer étoit cette ille. Ce n’étoit point une ille de la mer. Pinédo, qui a commenté Etienue de Byzance, place cette ille près de l’Ethiopie , ce qui cil au moins aufli ridicule. Anyfis , qui vouloit fe fouf-

(l) Diodor. Sicul. Lib. X111. 5. LXXVII. pag. des. (z) Strab. loco landato. l (3) Plin. Lib. V. cap. X. pag. us. (q) Strab. Lib. XV11. pag. usa.

on L’Hrs’romn D’HÉRODOTE. r71 traire aux recherches de Sabacos , roi d’Ethiopie , au- roit-il cherché un afyle près des Etats de ce Prince? Il cil plus vraifemblable qu’il fe retira à l’autre extrémité de l’Egypte , 8C dans un lieu que les marais rendoient prefque inacceflible. H LICE , ville de l’AchaÏe dans le Péloponnefe , à l’ouell de Bure, à une très-petite dillance de la côte du golfe C6rinthiaque. Les Ioniens y avoient autrefois un temple de Neptune Héliconien qu’ils avoient en très- grande vénération. Du temps de Paufanias , cette ville n’était plus qu’un village fur le golfe Corinthiaque , à quarante Rades d’Ægium. Hélice 8: Bure, dit (r) Pline. furent autrefois abymées dans le golfe de Corinthe, où l’on voit encore aujourd’hui quelques apparences ou telles de ces deux villes. Si qnæras Helicen 8c Burin, Achaïdas urbes; lunules fub aquis. Ovid. Meram. Lib. XV. v. 19;. HELIOPOLIS. Il y avoit deux villes de ce nom, l’une hors du Delta, 3(er près de Babylone. C’étoit un petit endroit peu connu, 8C qui a été confondu la plupart du temps avec la ville célébré de même nom. Héro- dote n’en parle point, 8c peut-être n’exiitoitvelle pas en- core de fou temps. L’autre ville de ce nom, dont il cil quefiion dans notre hiflorien, 85 qui avoit acquis une grande célé- brité , étoit dans le Delta , comme on peut l’inférer de ce que dit Hérodote , Lib. II. 5..VIII, entre le canal Sébennytique 8C le Canopique , affez près (2) de la pointe du Delta. Elle cil appellée dans l’écriture On 8c Tzoan, ou Zoan. La prononciation de ce dernier nom l’a fait

m au... Hilt. N... Lib. n. cap. XCII.pag. us.Stob. Serm.C11I. pag. 364. (z) Strab. Geograph. Lib. XVII. pag. rus. 8.

’17: TABLE déconnexion! ’eonfondre avec Sais 8c même avec Tanis. M. d’ÂnvilIe a placé cette ville-ci au lieu qu’occupoit la premier: , contre ce qu’en dit Hérodote , 8c il confond Tanis avec Tzoan. Ceci auroit befoin d’être appuyé de preuves , mais comme cela exigeroit une difi’ertation fort longue, je le ferai probablement dans un Mémoire à part. Cette ville, célébré par le temple (r) du Soleil, 8c le bœuf Mnévis , qu’on y adoroit, de même que le boeuf Apis l’était à Memphis, étoit tout-à-fait déferre (z) du temps de Strabon. On y voyoit de (3) grandes maifons dellinées aux Prêtres: ils s’appliquaient à la philofo- phieâe à l’afironomie. Mais lorfque Strabon voyageoit en Égypte, ils ne s’occupoient plus de ces fciences, 8.: ne vaquoient qu’au fervice des autels. On montroit (41 dans ces maifons les appartemens qu’avaient occupé’Pl’a- ton 8: Eudoxe , fou difciple. Ils y demeurerent treize ans avec les Prêtres; mais l’Epitome (y) de Strabon ne parle que de trois ans , ce qui cil plus vraifemblable. L’auteur de cet Epitome prétend aqui que ce fut aux environs de Thebes que ces philofophes féjournerent, 8: appri- rent la géométrie, l’afironomie 8: la philofophie. Un peu au-defl’us d’Héliopolis étoit l’obfervatoire d’Eudoxe (6 ). Les Grecs, qui étoient le peuple le plus vain qu’il y ait jamais eu , ne voulant céder en rien aux Égyptiens , imaginerent qu’ACtis , fils du Soleil (7) , fonda cette ville, à laquelle il donna le nom de fon pere, 8c que ce fut de lui que les Égyptiens apprirent l’aurologie. Cette ville cil entièrement détruites j’ignore fi l’on

(r) Strab. Lib. XVII. pag. "sa. B.

(3)(z) Id. Id. pag. ibid. un. B. C. C. ’ (4) Id. ibid. C. D. (s) Id. pag. un. A. (6) Id. pag. :160. B. (7) Diodor. Sicul. Lib. V. 9. LVII. Tom. I. pag. 37C.

DE L’HrsTorna D’HËRODOTB. 17g a élevé fui fes ruines une ville nouvelle ou un village; mais ce ne peut être Mataréa, qui efl: hors du Delta 8c près de la ville d’Héliopolis , dont j’ai parlé en premier lieu. HÉLISYCES , peuple Ligyen . comme nous l’apprend. Hécate’e, cité par Etienne de Byzance. J’étois tenté de les placer avec les Ligyens , qui ’habitent près de la Tyrrhénies mais un paIIage de Ruf. Feflus Aviénus m’en empêche. Ce Géographe (1) les met allez près de Nar- bonne. Or nous favoris que toute cette côte étoit habii tee par les Ligyens. Voyez; Ligyens. HELLAS , ou HELLADE. Voyez GRECE. HELLÉ. (tombeau d’) Il étoit dans la Cherfonefe de Thrace , vis-à-vis de Cardia 8c près de Paâyes car Hellanicus (a) dit qu’Hellé mourut près de cette ville. Hellé, fille d’Athamas , Roi de Thebes , pour fe mettre à l’abri des embûches de fa belle-mere, s’enfuit accom- pagnée de Phrixus, fou frerc, pour fe retirer en Col- chide. Elle tomba dans la mer, qui de [on nom s’apa pella Hellefpont , c’efl-à-dire , mer d’Hellé , 8: s’y noya. Phrixus rendit à fa (beur les derniers devoirs fur la côte. HELLENES. Voyez Grecs. HELLESPONT (1’) cit un détroit par lequel on entre de- la mer Égée , ou Archipel, dans la Propontide, ou mer deMarmora. Il fut appelle’ Hellefpont, HIAÀiinov’lor, du me: qu’v’lu , mer , 8: de fan, gén. E’Mur, Helle’ , fille d’Athamas, qui paffanr ce bras de mer pour fe retirer, dans la Colchide avec Phrixus, (on frere, y tomba 8.: y périt. On le nomme aujourd’hui détroit des Darda- nelles. Il n’a pas plus de dix à. douze lieues de long. On appelloit Hellefpont , non-feulement ce détroit, mais encore fes côtes, tant à droite qu’à gauche, tant

(r) Ruf. Felli Avieni ora maritima. verf. 585. (a) Schol. Apollonii Rhod. ad Lib. Il. vetf. n",

r74. TABLE GÉOGRAPHXQU en Europe qu’en’Afie. On donnoit aufli le nom d’Hclvî lefpont à une partie des côtes de la Propontide , même jufqu’à Byzance & à Chalcédoine. I HELLOPIE. (1’) Hellops (1) , ou Ellops , fils d’Ion, avoit fondé une ville , ou bourgade , qui donnoit le nom d’Hellopie , ou Ellopie, à une contrée particuliere de l’Eubée, 85 même à toute l’Eube’e, félon Strabon. La ville ou Bourgade d’Ellopie étoit dans le territoire de l’Hifliæotide, près du mont Téléthrion , à l’ouefl ou cadi-nord du Callas , vers les côtes de la partie la plus nord de l’Eubée. Il y avoit dans cette contrée des (a) eaux chaudes , qu’on nommoit Ellopienes. HÉLOS, ville de la Laconie , à une petite diflaneew du golfe Laconique , à quatre-vingts Rades (3) de Tri- nafus. Cette ville (4) fut détruite fous le regne d’Agis, fils d’Eurylihenes. Cependant on en voyoit encore des ruines du temps de Paufanias. Les habitans de cette ville s’appelloient Hilotes, Eléens, ou Eléates. Voyer Hilotes. HÉPHÆSTIA, ville capitale de l’ifle de Lemnos. fituée vers la côte cil-nord. Ce nom vient daman-.5, Héphæl’tos, qui cit le nom de Vulcain, Dieu du feu, à qui cette ille étoit confacrée. Quelques-uns croyent, dit la. Martiniete, que c’eft aujourd’hui Cocino. HERACLÉE. Plus de quarante villes ont porté ce nom, tant en Europe, qu’en Afie, 8c en Afrique. Ce nom vient d’Héraclès , le demi-Dieu que les Latins ont appellé Hercules , 8c dont le culte étoit fort étendu. ’ Comme ce héros avoit couru prefque tous les pays du

(r) Strab. Lib. X. pag. 68;. (z) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. I (3) Paulin. Laconie. five Lib. III. cap. XXII. pag. 2.66. (4) Strab. lib. VIH. pag. 561. Plutarch. in Lycurgo , page 4.0, dît que ce fut fous le regne de Sous; mais cela revient auimême , puifquc ce Prince étoit contemporain d’AgÎs.’

ne L’HISTOIRE D’HÉaoDore. 17; t monde , du lui avoit confacré un grand nombre de temples 86 de villes qui portoient (on nom. L’Hénncuân, dont parle Hérodote, étoit une des plus anciennes villes de Sicile. Elle étoit dans le terri- toire des Agrigentins, 8c fituée vers l’embouchure ell: du fleuve Halycus, vers l’endroit qu’on appelle aujour- d’hui Capo Bianco. Son plus ancien nom étoit (1) Ma. cara. Dans la fuite Minos, Roi de Crete, cherchant ’ Dédale qui s’était réfugié en Sicile, s’empara de cette place, lui donna le nom de Minoa 8c y établit les loi: de Crete. Enfin Hercules ayant remporté une viéioire fur Eryx , s’empara de la ville de Minoa. Ce nom , dans la fuite fut changé en celui de Ion vainqueur, par Eury- léon, un des Héraclides, qui vint s’y établir. Herodor.

Lib.HERÆUM V. ,S. temple XLVI. de Junon I , entre le bois confacré àArgos 8.: la ville d’Argos, comme on le voit par la marche de Cléomenes. Herodot. Lib. V I. 5. LXXXI. Ce ne peut être celui dont il a été parlé, Livre]. 5.’XXX11 parce que dansce dernier, c’étoit une Prêtrelïe qui le delïervoit , 8c que dans celui-ci c”e’toit un Prêtre. HERÆUM , c’el’t-à-dife, temple de Junon. Ce temple étoit entre Argos 8c Mycenes, à quarante Rades (2.) de la premiere 8c à dix de la feeonde. M. d’Anville a donc en tort de l’éloigner davantage de celle-là, 8c: de le rap- piocher un peu trop de celle-ci. Paufanias (3) le met à. quinze Itades de Mycenes. C’efl vraifemblablement à ce temple de Junon, que Cléobis 8: B’ on conduifirent leur mere fur un char. Mais Hérodote 4.) le place en cet endroit à. quarante-cinq fiades d’Argos. Hérodote (5) 8::

(l) Heraclides de Politiis, pag. 53:. (z) Strab. Lib. VH1. pag. 566. B. (g) Paufan. Corinth. (ive Lib. Il. cap. XVH. pag. 147. (4) Herorlor. Lib. I. 9. XXXI.

1;) lé. loto cime.a.

176 TABLE GÉOGRAPHIQUE .Thucydides (1), parlant de ce temple de Junon , diferw qu’il étoit deffervi par une Erêtrefi’e. Ceux qui font curieux d’en voir la defcription, peu- vent confulter Paufanias, Livre 1I, chap. XVII. Ce mot vient de H"pu, qui cit le nom que les Grec. donnoient à la Déclic que les Latins appelloient Junon. HÉRÆUM, ou temple de Junon , étoit (2.) devant la ville des Platéens , à vingt ftades ouefi: de la fon- taine de Gargaphie , entre cette fontaine et! 8: Platées ouefi. HÉRÆUM , temple de Junon dans l’ifle de Samos. C’ étoit le plus grand temple de la Grece. Rhœcus en fut l’architeâe. Henri. Lib. III. 5. LX. HÉRÆUM, ville de Thrace, bâtie(3) par lesSamiens, 8: lituée près 8c à côté de Périnrhe. Cette ville (4.) étoit autant éloignée des fources du Téare que la ville d’Apollonie, lituée fur le Pont-Euxin , étant l’une 8: l’autre à deux journées de ces fources. On l’appelloic Héræum Tichos , ville de Junon. HERMIONE , ville des Dryopes , dans l’Argolide , partie du Péloponnefe, peu éloignée d’Afine , autre ville des Dryopes. Elle étoit dans un iflhme qui faifoit partie du territoire de Trézen. Cet iflhme en; bien marqué, dans la carte de M. Delifle , qui cependant place Her- mione à l’oueft de l’ilihme, 8: non pas dans l’iflhme. Cette ville (5) eut pour fondateur Hermion , fils d’Eu- tops. Dans la fuite les Doriens d’Argos allerent s’y éta- I blir. Elle étoit particuliérement (6) confacrée à Cérès 8c à Proferpine. Gérés ayant été appellée Chthonia, on

’(l)’ThuCYd. Lib. Il. 9.11. pag. 98. (a) Herod. Lib. 1X. ç. 1.11, LX. (a) Etymolog. magn. col. 436. lin. se. (4) Hcl’OdOt. Lib. 1V. é. XC. (s) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. XXXIV. pag. un. (6) 1d. ibid. rap. XXXIV a: XXXV. pag. 193, m a: feq. établit

ne L’HrsTorrtn D’HÉRODOTE. 177. établit en (on honneur une fête qu’on célébroit tous les ans en été Br qui portoit le même nom. M. l’Abbé Gédoyn fait dire à Paufania’s que Chthonia(r) fut elle-même honorée comme une Divinité. Le texte Grec cit extrêmement clair; mais cet Abbé ne jettoit» les yeux que fur le Latin. Le temple (z) de Cérès 8: de Proferpine fervoit d’afyle à ceux qui s’y retiroient. Photius dit la même choie, dans fou Lexique manufcrit’, au mot E’ppt’om. Il fe trouve à la bibliotheque du Roi. Le temple de Proferpine (3) fut brûlé par les pirates qui défolerent une partie de l’Empire Romain , se que Pompée détruifit l’an de Rome 687, 8: foixante-fept ans avant notre ere. Le culte de ces Déefi’es pafi’a à Syras. cufes avec la colonie que les Doriens envoyerent en Si- cile , 8c Cérès 8c Proferpine étoient particulièrement ho- norées des Syracufains fous le nom d’Hermione , comme nous l’apprend Héfychius au mot Hermione. Dans le territoire de cette ville on defcendoit (4) en enfer par le chemin le plus court. On ne mettoit point par cette raifon de piece d’argent dans la bouche des morts. Le territoire d’Hermione s’appelle Hermionide. Elle a. donné fou nom au golfe d’Argos. A HERMOPOLIS. Il y avoit en Égypte trois villes de ce nom. 1°. Une dans le Delta, de laquelle parle Hé: radote, au-deffous de Sébennyte, dont elle étoit plus près que de la mer, à l’efl de Buto. I 2°. Une hors du Delta, dans le nome d’Alexandrîe, à l’oueii du bras occidental du Nil. Ptolémée (5) la fait

(l) Paufan. traduit par Gédoyn. Tom. I. pag. 2:6. vers la fin. v (a) Zenob. Centur. Il. pag. sa. ’ (a) Plutarch. in Pompeio, pag. 631. C. (4.) Strab. Lib. V111. pas. "a. A. Euflath. in Homeri Iliad. pag. 38K lin. autepenulrimâk (ç) Ptolein. Lib. 1V. cap. V. pag. 12’. . Tome VIL A M.

p78 .TanLn GÉOGRAPHIQUE métropole du nome Alexandrin. On l’appelloit la petite Hermopolis. M. d’Anville (r) croit, avec le P. Sicard, que c’efl la ville de Demenhur; mais il vaut mien): s’en (z) rapporter à M. Michaelis. qui penfe que c’eIE la ville de Ménélas. 3°. Une appellée la grande Hermopolis, dans l’Hep- tanom-is’ 8c dans le nome qui en prenoit le nom d’Her- mopolites nomos, à l’ouefi 8c à quelque diliance du Nil, 8c à cinquante-neuf milles de (g) Lyconpolis. Elle on appellée par Pline (4) Mercurii oppidum. Les Notices Eccléfiafiiques la mettent entre les villes Epifcopales de la Thébaïde. 8c Ammian Marcellin la (y) place parmi les plus célébres villes de la Thébaïde , avec Coptos, 8re. Toutes ces villes prenoient le nom de Mercure, ap- pellé par les Grecs Hermès: Hermopolis lignifie ville de

HERMUS , fleuve de l’Eolide, qui palle au nord 8: prèsMercure. de la ville de Sardes. Il reçoit entr’autres- fleuves le Paflole 8: l’Hyllus, Coule d’une montagne confa- ctée à la mere Dindymene , 8c fe décharge dans la mer , près 85 au fud de Phocée. Pline met (6) fa fource près de Doryle’e, ville de Phrygie, 8c dit qu’il donne à des plaines par où il palle le nom d’Hermi campi .- 8: ces plaines font (7) celles de Smyrne à. Sardes. Le golfe ou il fe jette , fe nommoit autrefois golfe Herméen, du nom de ce fleuves il fut enfuira appellé golfe de Smyrne, lorfqu’on eut bâti cette ville: les habitans de Cyme , dit! l’auteur de la vie d’Homere, bêtifioient alors dans le fond du golfe Herméen une ville à laquelle

(r) Mémoires fur l’Egypte, pag. 74. (1.) Abulfedz defcripr. Ægypti , pag. 4,3. (a) Anton. lriner. pag. 157. r- (4) Plin. Lib. V. cap. 1X. pag. :57. (5) Ammian. Marcellin. Lib. XXII. cap. XVI. pag. 25;. (g) Plin. nm. un. Lib. v. cap. xxrx. pag. ne, (7) Strab. Lib. Jim. plu. 919.1.

in: L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. r79 Théfée , homme de difiinâion en Thefi’alie , 8: defcenAV dant d’Eumélus, fils d’Admete, donna (r) le nom de Smyrne , qui étoit le nom de fa femme , dont il vouloit perpétuer la mémoire. i I ’ Ce fleuve (2)1 s’appelle aujourd’hui Sarabat, ou Ké- dous , ville de ce nom, près de fa. fosurce. HEXAPOLE , c’efii-à-dire’, communauté ou’ pays de fix-villes. Les fix villes qui formoient l’Hexapole. des Doriens étoient Linde, Ialylfos’, Camiros, Cos, Guide 8c Haücarnaife. Dans la fuite cette derniere fut retran- chée de la communauté , qui vs’appella alors Pentapole. Herodot. Lib. I. 5. CXLIV. V . * v r - HILOTES, habitans de la ville d’Hélos, dans la Lad conies n’ayant pas voulu payer le tribut que leur avoit impofé Agis , leur ville fut alliégée, emportée d’emblée 8: fes habitans réduits à l’efclavage le plus dur. Quelque temps après les Lacédémoniens détruifirent Meifene 8C firent efclaves les ’Meiféniens. Les uns 8c les autres ne furent connus que fous le nom d’Hilotes; en un mot, tous les efclaves des Lacédémoniens, quelle que fut leur: origine, portoient ce nom. ’ ’, ’ HIMERE , ville de la Sicanie , fituée fur la côte l’ép- tentrionale de l’ille , à l’ouei’t de l’embouchure de la ri- viere d’Himéra , qui fe décharge dans la mer Tyrrhé- p niene. Elle fut fondée par (3) Euclides , Simus , Sacon, 8c la plupart des Chalcidiens vinrent s’y établir avec ceux des Syracufains, qui avoient été chaffés de leur ville. .Himere, qui fut autrefois très-floriffante, fut faccagée’ par les (4) Carthaginois. Quelques-uns ont placé mal- à-propos cette ville fur la côte méridionale: puifque Diodore de Sicile dit que les vaifl’eaux de Syracuiès , qui

(t) Auâor vitæ Homeri Herodoto tributz. 5. II. (a) D’Anville Géogr. abrégée, Tom. Il. pag. 8. (a) Thucyd. Lib. V1. 5. V. (1.) Diodor. Sicul. Lib. un. 5. LXH. pas. 59°. Ma

a. l 180 TABLE GÉOGRAPHIQUE faifoient route vers Himere, étoient obligés de palier devant le port de Mefi’ane ou Mefiine. Des bains d’eau chaude , qu’elle avoit dans fou voifinage, la font ap- peller aujourd’hui Termini. HIPPOBOTES. C’ étoit le nom qu’on donnoit aux plus riches habitans de l’Eubée, parce qu’ils étoient en état de nourrir des chevaux. Les Hippobotes (r) gou-- vernoient autrefois ariflocratiquement la République des Chalcidiens, 8c on élifoit pour Magil’trats les plus riches citoyens qui étoient en état de nourrir des haras pour le fervice de la République s ce qui s’obfervoit non-feule- ment parmi les Chalcidiens, mais encore parmi plu- fieuts autres anciennes Républiques, comme nous l’ap- prend (a) Arifiote. Les Athéniens , après avoir vaincu les Chalcidiens dans un combat, établirent quatre mille hommes en colonie dans les terres des Hippobotes. HIPPOLAUS , promontoire. C’efl ainfi qu’on appelle une langue de terre formée par le Boryfihenes 8: l’Hypa« nis, 8c qui relfemble (3) à l’éperon d’un vailTeau. On (4) a bâti fur cette langue de terre un temple à Cérès. HISTIÆOTIDE, (1’) contrée de la Thefl’alie, fituée fous le mont Ofla 8c le mont Olympe , c’efi-à-dire, près du mont Olympe au fud , 8z près du mont Olfa à l’ouefi. L’Hifliæotide cil prefque toute au fud du Pamifos, 8: elle’a le mont Pinde au fud. Cette contrée fut au- trefois nommée Doride . de Dorus, fils de Deucalion , Tous le régné duquel elle étoit habitée par. la nation Pélafgique, qui en fut chaulée par les Cadméens. Mais dans larfuite les Perrhæbes (5) l’ayant occupée, après avoit détruit la ville d’Efiiée dans l’ille d’Eubée 8: fait

(r) Strab. Lib. X. pag. sur. A. (a) Armot. de Republ. Lib.’IV. cap. [11. pag. 16;. A. a: 3. (a) Dio. Chryfoflom. Orat. XXXVI. pag. 4.37. (a) Herodot. Lib. 1V. 5 L111. (5) Strab. Lib. 1X. pag. 668. A. B.

DE L’HISTOIRE D’HÊRODOTB. 18! pafl’er fes habitans en terre ferme, ils lui donnerent le nom d’Eftiæotide, à caufe de; la multitude d’Efliéens g qui s’y établirent. Strabon , comme on le voir , écrit ’ Efiiæotide 8: non Hifliæotide. HISTIÆOTIS , (l’) ou l’Hifiiæotide, petit pays de l’ifle d’Eubée, dont Hifiiée étoit la capitale, q8c qui s’étendoit jufqu’à Artémifium, vers le promontoire de Cénée, 8c à peu de diflance du pas des Thermopyles. Il ne faut pas confondre cette Hifiiæotide de l’Eubée avec celle de Thell’alie. HISTIÉE , ville de l’ille d’Eubée, capitale de l’HiPtiæo- ride , vers le promontoire Cénée, près du (r) Callas, 8c au pied du mont Téléthrius. Elle s’appelloit (z) an- ciennement Talantia. Elle prit enfuite le nom d’Hiftie’e de Hiflæa, fille d’Hyriéus, 85 le changea pour celui (3), d’Oréos ou. Oréum. On l’appelle à préfent Orio. HYAMPÉE , l’un des fommets du Parnaffe , les Delc phiens (4.) étoient dans l’ufage de précipiter les crimi- nels du haut de ce rocher. Mais ayant fait périr injul’te- ment Efope , ce rocher ne fervit plus à cet ufage , mais celui qu’on appelloit Nauplia. .HYAMPOLIS , ville de la Phocide , fituée fur le Cé- phife , au fud un peu cit d’Elatée , dans le défilé (5) par ou l’on paffoit de la Thefi’alie 8c la Locridé Epic-

”fpémidiene Les (6) Hyantes , peuples dans barbares la , Phocide.chail’és par Cad- À mus 8z fes troupes, fe retirerent dans le lieu ou fut bâtie Hyampolis. Les peuples voifins la nommetent

(r) Strab. Lib. X. pag. 6:3. (a) Scholiaflz. Homeri ad lliad. Lib. II. verf. 537. (j) Strab. loco laudaro. Arifioph. in Pac. verf. :047 , &ibî Scholiafl. (4) Plutarch. de hit qui fera à numine puniuntut. pas. 55.7- (6) Herodot. Lib. VIH. S.XXV111. (a) Pauün. Phocîc. five Lib. X. cap. XXXV. pag. est. Scholiall. Homeri ad Iliad. Lib. Il. vert; su. Ms

U :182 TABLE GÉOGRAPHIQUE d’abord Hyantonpolis, c’eIi-à-dire , ville des Hyantes , nom qui dans la fuite fut changé en celui d’Hyampolis. Eufiathe ell: d’un autre avis dans fou (r) Commentaire furHomere. Maisvoyez Paulmier de Grentemefnil. Gracia Antiqua. Lib. VL cap. XV. pag. 658 Ô fig. HYBLA. Il y avoit (a) en Sicile trois villes de ce nom 5 la grande, la moyenne 8: la petite. La grande Hybla étoit près 8c au fud du mont Etna: elle formoit un triangle avec Catane 8c Murgentium , étant fituée dans les terres vers l’endroit ou efi aujour- ’ d’hui la Baronie, nommée la Motta di Saura Anafiafia, félon M.Delille. Il y a long-temps qu’elle ne fubfifie plus. La moyenne Hybla , appellée aufli Héræa , étoit dans ’ la partie méridionale de la Sicile, dans les terres, fur (3) la route d’Agrigente à Syracufes. Cluvier la met où cit Ragufe. En comparant les deux Siciles de M. Delille , les ruines de cette ville doivent fe trouver entre Vitto- ria Se Chiaramonte. La petite Hybla étoit une ville maritime fur la côte orientale, au nord 8c peu loin de Syracufes. Elle e11: nommée auiii (4) Galéotis, 8c plus fouvent Mégara , d’où le golfe, au midi duquel elle étoit fituée, prenoit le nom de Megarenfir Sinus. Ses ruines font entre deux ruifi’eaux , l’Alabus ( aujourd’hui Io Cataro ) au lud , 8l le Fiume San Cofmano. Il paroit que ce fut devant la moyenne que mourut Hippocrates. Herodot. Lib. VIL 5., CLV. . HYDRÉE, petite ille de l’Argolide , vis-à-vis Her- mione, dépendante des Hermionéens. . HYELE , ville de l’Œnotrie , qui fut bâtie (5) par les

(r) Eullath. comment. ad Iliad. Lib, Il. pag. :75. lin. a 6c feq. (a) Stephan. Byunt. 1;) Antonini ltinerar. pag. 89. (a) Stephan Byzant. Servius ad Virgilii Eclog. I. verf. 5;. (j) Hérodot. Lib. I. 5. CLXVII. Strab. Lib. VI. pag. 387. Plin. Lib. III. cap. V. pag. r57.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 18; Phocéens. Elle a porté autrefois les noms de Vélia , d’Hélia 8: d’Eléa: c’eii aujourd’hui Cafiel à. mare della Brucca. HYGENNIENS. Ce peuple n’en connu que par un feul pafiage d’Hérodote, que M. Welfeling foupçonue d’altération. 1’qu ’Obigenes. - HYLËE, petit pays de la Scythie, au-delà du (r) Bœ l ryfihenes à l’elt, près de la (a) Courfe d’Achilles, au midi des Scythes agricoles , bordé à droite (3) par l’Hy- pataris. Ce pays eli couvert de bois , fuivant la re- marque (4) d’Hérodote, 85 comme l’indique fon nom. HYLLUS , riviere qui vient du fud 8c fe jette (5) dans l’Hermus, airez près de Philadelphie. Elle eii appellée Phryx par (6) Tite-Live : Pline (7) diflingue le Phryx de l’Hyllus. Homere furnomme (8) cette petite riviere la poilionneufe.HYMETTE (le mont) étoit fitué ’à l’efl un peu fud ’Athenes 85 de l’IliIfus , vers les côtes du golfe Saro- nique. Il n’en: (9) qu’à une petite lieue d’Athenes , 8c n’a guere moins denfept à huit lieues de tout. Il eft fameux - dans les ouvrages des anciens, à calife de l’excellent miel qu’on y recueilloit 8c qu’on y recueille encore. Les herbes 8c les fleurs odoriférantes qui croilient fur cette montagne ne contribuent pas peu à. la bonté de ce miel, qui cil d’une bonne confiitance & d’une belle couleur d’or. Les anciens croyoient que les premieres abeilles 8c le premier miel tiroient leur origine du mont Hymette.

(r) Fragm. Peripli Ponti Euxini, pas. 3. (a) HerodOt. Lib. 1V. 5. LXXVl. (a) Id. Lib. 1v. ç. Lv. (4.) Id. ibid. 5. LXXVI. (5) Hérodot. Lib. I. 5. CLXXX. (6) Tir. Liv. Lib. XXXVII. cap. xxxvm. (7) Plin. Hili. Nat. Lib. V. cap. XXIX. pag. ne. (s) Homeri lliad. Lib. XX. v. 392. (9) Voyages de Spon 6c Whélet , Tom. Il. pag. :29. D14. .;

18.1. TABLE GiocnarHrQUx’ On y trouve aulli du côté d’Athenes , Br près de cette ville (r) , des carrieres d’un très-beau marbre. ’ HYPACHÉENS. C’eft ainfi qu’on appelloit les an- ciens habitans de la Cilicie. Ils furent enfuite nommés ,Ciliciens , de Cilix, fils d’Agénor , qui étoit Phénicien. Hemdot. Lib. VIL 5. XCI. - HYPACYRIS , (1’) fleuve de la Scythie. Il fort d’un lac, palle par le milieu du pays des Scythes nomades 8c fe déchatg; dans le Pont-Euxin , près de la ville de Carcinitis, enfermant à droite l’Hylée 8c la Courfe d’Achilles. Hercd. Lib. IV. 5. LV. Quoi qu’en dife la Martiniete , au mot Hypacaris , Hérodote nous fait mieux connoître ce fleuve que Pom- ponius Méla, dont le texte eft altéré. On peut cepen-ë dant confulter ce dernier écrivain , Livre II. chap. I. page: 12.4. à rag. HYPANIS , fleuve de la Scythie«en Europe. Il fort (a) d’un grand lac: on le nomme mere de l’Hypanis, parce que ce fleuve en fort. Autour de ce lac paiifent des chevaux fauvages qui ont le poil blanc. Le lac ou dans le pays des (3) Scythes Auchates. Au fortir (4) de ce lac ’l’Hypanis n’efi qu’un petit fleuve. Il conferve (es eaux douces environ cinq journées de navigations mais en- fuite à quatre journées de navigation , avant que de fe jetter dans le Boryfihenes , quoiqu’il foit dèja un des plus-grands fleuves, il contraâe une grande amertume par le mélange des eaux d’une petite fontaine appellée en Scythe Exampée. C’ell: aujourd’hui le Bog. Il a fa fource dans la Po- dolie , qu’il fépare de la Volhinie.

(r) Strab. Lib. 1X. pag. au. Plin. Lib. XVII. cap. I. pag. 4.8. Id.’ Lib. XXXVI cap. III. pag. 714. (a) HerodOt. Lib. 1V. 9. L11. (a) Solini l’olyh. cap. XIV. tu) Herodot. Lib. 1V. 5. L11. 6c LXXXI.

DE L’HISTOIRE D’HËRODOTE. 18; - HYPERBORËENS , peuple qui demeuroit aquelà du vent Borée, 8c qui par conféquent n’y étoit jamais ex- pofé. Les anciens regardoient la Thrace , comme le pays d’où venoit Borée. Les Hyperboréens étoient’donc’par- delà, mais n’en devoient pas être fort éloignés. Quand les anciens eurent acquis plus de connoifïance en Géo- graphie, ils reconnurent que Borée venoit encore de plus loin, 8c il fallut reculer les Hyperboréens. Enfin, on parvint à ne lavoir plus ou les placet. Les Hyper- boréens n’étoient pas cependant un peuple imaginaire; mais on débita bien des fables fur le pays qu’ils habi- toient; 8c le nom qu’on lui avoit d’abord donné , fur la faufl’e idée qu’il étoit au-delà du pays d’où venoit Bo- rée, ne contribua pas peu à. les augmenter 8c à déranger toutes les idées fur leur véritable pays. Ils étoient voi- fins (1) des Scythes. Ils remettoient leurs offrandes aux Scythes. Ceux-ci les faifoient palier de peuples en peu- ples jufqu’à la mer Adriatique. De-là on les envoyoit du côté du midi. Les Dodonéens étoient les premiers Grecs qui les recevoient. Elles étoient enfin tranfmifes de main en main, jufqu’à ce qu’elles arrivafl’ent dans l’ifle de Délos. ” » l HYRCANIE, grand pays d’Afie , fitué au fud de la partie eû de la côte fud de la mer Cafpiene , dont la partie cil s’appelle mer Hyrcaniene , a: la partie oueli, mer Cafpiene; à l’eii de la Médie , au nord de la Par- thie , dont elle eli fé arée par le mont Corone , à l’ouei’i de la Margiane. Pt lémée (a) l’étend vers l’efi-nord jufqu’à l’Oxus. C’eli un pays montagneux, couvert de forêts 8c impraticable à la cavalerie. HYRGIS, (1’) riviere qui fe jette dans le Tanais , la même que le Syrgis. Voyer ce dernier mot. HYRIA, ville bâtie par les Crétois, qui prirent le

a) fuma. Lib. IV. ç. xxxur. x (a) Ptolem. Lib. VI. cap. 1X. pag. tu. q

186 Taux GÉOGRAPHIQUE nom d’Iapyges-Mefi’apiens. Elle étoit fituée au milieu des terres , entre Tarente (r) 85 Brentéfium, ou Brun- dufium. Strabon la nomme Ouria , 8: les Latins (a) Uria. C’efl aujourd’hui Oria. Herod. Lib. VII. 5. CLXX. HYSIES, bourgade (3) de la Béotie, dans la Para- fopie, c’eli-à-dire, le pays arrofé par l’Afop’e , au pied du mont Cithéron. Elle ne fubfifloit plus du temps de Paufanias , qui dit (4) qu’on en voyoit les ruines 8c celles d’Erythres , au pied du mont Cithéron, en venant de la Platéide 8: en fe détournant un peu du droit chemin pour aller à droite. Strabon (5) dit que c’étoit une colonie des Hyriens, ou habitans d’Hyria , fondée par Nyé’téus, pere d’Antiopc. Cette métropole (6) étoit une petite place fur l’Euripe, dont le territoire voifin de l’Aulide portoit le même nom. Elle fut peuplée (7) , ou par Hyriéus , fils de Nep- tune ôc d’Alcyone, ou par Bœotus, fils d’Orion. On feroit tenté de croire qu’Hyfies étoit autrefois de l’At- tique 5 mais voyez Hérodote, Livre V. 5. LXXII’. note 171. Tome 1V. page 303. IALYSSOS , ville de l’ifle de Rhodes , lituée dans fa partie nord-onefi. Les habitans (8) de cette ville furent tranfportés à Rhodes, ainfi que ceux de Linde 8: de Camiros , la premiere année de la 93° Olympiade. IAPYGIE, (1’) contrée de la grande Grece, qui (9) comprenoit anciennement la Mefl’apie , la Peucétie 8: la Daunie. Elle s’étendoit par conféquent du nord au fud-

(i) Strab. Lib. VI. pag. 43;. (a) Plin. Lib. III. cap. X. pag. 167. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 620. A. (4) Paufan. Butor. five Lib. 1X. cap. Il. pag. 714. (s) Strab. Lib. 1X. pag. 6:0. A. (6) Stéphan. Byzant. voc. Tpia. (7) Homeri Scholiait. ad lliad. Libï Il. verl’. 496. k(l) Diodor. Sicul. Lib.U X111. ç. LXXV. pag. 60°. (9) Antonin. Liberal. Meumorph. cap. XXXI. pag. ut.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 381 e11: , depuis le fleuve Fronto , jufqu’au promontoire Iapygium , qui e11: à l’extrémité du talon de la botte. Mais depuis elle ne renferma: que la Mefi’apie, c’eû- à-dire , en tirant une ligne-de Brentéfium à Tarente, tout le pays compris entre cette ligne 8c le promon- toire Iapygium. Strabon paroit lui donner aufli la Peu- cétie, puifqu’il dit (r) qu’elle s’étend jufqu’à la Daunie. Ifaac Tzetzès dit (a) fur Lycophron, que la Méfa- pyge 8: l’Iapyge ont été nommées depuis Salentia, ou Salantia d’après un manufcrit, 8: enfuite Calabria. IAPYGIE. (promontoire d’) Il e11 à l’extrémité de l’Iapygie. On appelloit auili ce promontoire Salenu’num , ou de Salente. l’zwvyia. Ëxpct (3): irai Saumur. C’en au- jourd’hui le Finiiierre de l’Italie. IBÉRIE, (1’) où les Phocéens fe frayeront une route, comprenoit ce que nous connoifi’ons aujourd’hui fous les noms d’Efpagne 8c de Portugal. Elle étoit aiufi ap- pellée du nom d’un de les fleuves, nommé Iber, ou Iberur, en François Ebre, qui la féparoit en deux par- ties. Il ne faut pas confondre ce pays avec l’Ibérie , contrée de l’Afie. Quelques Géo raphes, pour les dif- tinguer, appellent la premiere Européenne, 86 l’autre Afiatique. L’Ibérie Européenne fut aufii nommée Bif- pania, ou de Pan , lieutenant de Bacchus, qui lui donna d’abord le nom de Pania, auquel on ajouta en- fuite la fyllabe hi: , quien langue Teutonique lignifie l’Occident: ou plutôt du mot Phénicien , Sphanija , ou Spanija, qui fignifie abondant en lapins. En effet, les auteurs Grecs 8: Latins s’accordentà dire que l’Efpagne fourmilloit de lapins , 8: que ces animaux multipliés y faifoient d’affreux dégâts, jufqu’à renverfer des villes

(I) Strab. Lib. VI. pag. 427. B. (a) Ifaac Tact. in Lycophronis Alexandram. verf’. 603. pag. 69. col. I. . lin. 21. (a) Ptolem. Lib. III. cap. 1. pag. 69. Pompon. Mela. Lib. 11. cap.IV- pag. 150. ’

’18à Tanne céconarnrqux entieres , à force de creufer leurs trous. Bochart , Geagraph. Sacra. pag. r68. Elle fut aufli appellée Hefpé- ria , ou à caufe d’Hefpéros , qui e11: l’étoile du fait , ou a eaufe d’un frere d’Atlas, qui donna le même nom à. i’Italie: 8: pour diflinguer les deux Hefpéries, on ap- pella l’Efpagne Hçfinria ultima. IBÉRES , ou Ibériens , peuples de l’Ibérie, ou Efpa- grue. Voyer Ibérie. ICARIENE. (mer) On appelle ainfi cette partie de la mer Egée , qui eli aux environs de l’ifle d’Icare. Elle fait aujourd’hui partie de l’Archipel. ICHNES , ville de la Bottiéide , dans la partie étroite . de ce pays qui borde la. mer , près d’un canal qui vient duLoudias. Eratoflhenes, dit le Géographe Etienne, la nomme Achnes. Herodot. Lib. VIL 5. CXXIII. ICHTHYOPHAGES (les) n’étoient pas proprement Egyptiens.115.habitoient (r) au-defi’us de Syeue , le long du golfeArabique. Paufanias le dit pofitivement. M. d’An- ville me paroit avoir eu tort de les placer dans fa carte de I’Egypte , à la hauteur de Tentyra, 8c de les étendre moins que la hauteur de Latopolis. i lchthyophages e11 un mot Grec, compofé de deux mots, qui fignifient mangeurs de poifl’on. Hérodote s’eit contenté probablement de traduire en fa langue le nom que donnoient à ce peuple les Egyptiens dans la leur. IDA, montagne de la Troade , la plus haute de toutes celles qui font vers les côtes du détroit de 1’Hel- 1efpont. Ce n’efi pas une feule montagne, mais un amas , au plutôt une chaîne de montagnes, dont la principale partie e11: à. l’efi 85 près du lieu où étoit la ville de Troie. De-là. elle s’étend au nord-oud! , à l’oueft 8c au fud-oueil: , jufqu’à la mer; de forte qu’elle avoit jufqu’à. quatre parties qui aboutifloient à quatre promontoires , vers Cyzique nord-oueii , vers Antandros 8c vers le golfe

(r) Paufan. Attic. live Lib. I. cap. XXXIll.”pag. St.

DE L’HISTOIRE D’HÉB’ODOTE. 189’ d’Adramyttium au fud-oueii, 8c vers le promontoire Leét’um , à l’ouefi un peu fud: elle avoi’t par confer quem plufieurs fommetss de-là vient qu’I-lomere l’appelle montagnes d’Ida , ou monts Idéens; fes fommets avoient difi’érens noms, comme Gargara, Phalacra, 8tc. Il y avoit au mont Ida un antre qui fembloit fait exprès pour des Divinités, 8c ou l’on dit que Paris jugea le différent des trois Déeiïes qui fe difputoient le prix de la beaiité. Cette montagne, dans toute l’on éten- due, e11 un grand réfervoir d’eaux, d’où fortent plu- fleurs fleuves , l’Æfépus 8: le Granique, qui fe jettent dans la Propontide; le Simois 8: le Scamandre, ou- Xanthe, qui fe déchargent dans l’Hellefpont s le Satnioéis 8c le Cilée , qui tombent dans le golfe d’Adramyttium; ce qui fait qu’Horace l’appelle (r) aquafa Ida. A Ida e11 un. nom appellatif qui vient d’e’t’æa , je vois s- on donnoit ce nom à toutes les hautes montagnes, parce que du haut de ces montagnes on voyoit tout à l’entour. Ce mot devint par l’ufage le nom propre, 8c de cette montagne de la Troade, 8: d’une montagne deIDRIAS Crete, , canton de Phrygie,&c. fur ’ les , confins de la Carie , à l’efi: des Lent-æ flelæ, ou colonnes blanches , d’Anaua 8c de Célenes. Ce pays e11: traverfé par le Mar- fyas. Herodot. Lib. V. 5. CXVIII. h Il y avoit aufii une ville de ce nom, qui s’appelloit d’abord Chryfaoris 8c Hécatéfia , comme nous l’apprend Étienne de Byzance aux mots Idrias 8: Hécatéfia. Elle prit enfuite le nom d’Idrias’, de celui du pays ou. elle étoit fituée. l i JENYSUS , ville de la Syrie de Paleliine , fituée au nord 8: un peu loin du mont Cafius. Cette ville étoit frontiere de l’Arabie 8c de la Syrie, un peu éloignée de frontieres de l’Egypte. C’ell: aujourd’hui Kan-lunés.

(t) Horat. Lib. 111. 0d. Il.

190 TABLE- GÉOGRAPHIQUE ILION, ou ILIOS , étoit le nom de la ville de Troie, avant qu’elle eût été détruite par les Grecs. Elle étoit bâtie en partie dans une plaine, 8: en partie fur une Colline; ce qui lui a fait donner par (t) Homere l’épi- thete de haute. Elle étoit éloignée de la mer, 8c c’eli cet éloignement qui donna occafion à Homere de faire une (a) mauvaife plaifanterie fur Cébrionès , fils naturel de Priam. Elle étoit à trente fiades (3) plus loin de la mer, 8: plus près du mont Ida que la nouvelle ville. Quoiqu’Hérodote ne parle guere que de l’ancienne ville, c’eil-à-dire, d’llion, cependant je l’ai toujours traduit par Troie , parce qu’on entend dans notre langue par ce mot 8: l’ancienne 8: la nouvelle ville , 8: qu’Ilion e11 réfervé à la poéfie. 1’qu Troie. V * ILISSUS , (1’) petite riviere fur le chemin (4) d’Athe- ries, à Cynofarges , qui avoit à l’oueii un petit fleuve appellé (5) Eridanus. Les Athéniens (6) bâtirent fur le bord de cette riviere une chapelle à Borée, qui enleva Orithyie 8: l’époufa. Cette riviere étoit (7) confacrée aux Mufes 8c à d’autres Divinités. Il y avoit fur les bords de l’IliIl’us un autel confacré aux Mufes Ilifiiades. On fe (8) purifioit fur fes bords dans les petits mylieres. Meflieurs Spon (9)’8( Whe’ler difent que l’Ilifi’us n’efi qu’un torrent prefque toujours à. fec. ’, ILLYRIE (1’ ) étoit proprement le pays contenu entre . la Narenta 8c le Drilo ou Drin. Les Illyriens étoient ventre les Labéates , les Endérodunes, les Saiïéens , les

(1)-Homeri Iliad. Lib. X111. verf’. 773. , a) Id. ibid. Lib. xvr. verf. m a: feq. (a) Strab. Lib. X111. pag. 886. B. (a) Æfchinis Socratici Dialog. III. pag. in. (s) Paul’anq Attic. five Lib. I. pag. 45. (6) Herod. Lib. V11. 5. CLXXXIX. « (7) Paufan. loco laudato. (a) Polyarti Strategem. Lib. V. cap. KV". 5. I. pag. 499. 4 (9) Voyagee’de Spon. Tom. Il. page 7o.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 191 Grabéens , d’un côté, 8: les Taulantiens 8: les Pyréens de l’autre. Quelques-uns étendent davantage ce pays 8e- y comprennent la Liburnie 85 la Dalmatie. Hérodote y comprenoit aufii les Encres, ou une partie des Encres ,’ car il femble en diiiinguer de deux fortes , les uns fur la côte oueii de la mer Adriatique , les autres plus au. nord ou nord-e11, qu’il met au nombre des Illyriens. .ILLYRIENS. (les) Ces peuples étoient au nord de la Grece 8c de la Thrace. Ils s’étendeient de l’outil- nord à l’efi-fud, depuis de compris le pays des Enetes ou Vénetes , le long des côtes nord de la mer Adria- tique, jufqu’au pays des Taulantiens , vers Apollonie, ville fituée fur la mer Ioniene. Ils s’étendoient aufii le long de l’lfier, au fud 8c au nord de ce fleuve; de forte qu’ils habitoient les pays qu’on appelle aujour- d’huila Croatie, l’Illrie , le Windifchmarck, la Dalmatie, la Servie , l’Efclavonie, une partie de l’Auttiche, la Stirie, la. Carniole , la Bofnie , 8: partie de la Hongrie. L’Illyrie a été dans la fuite refrénée dans des bornes plus étroites. IMBROS, ille de la mer Égée, près 8c au fud un peu ouefi: de celle de Samothrace, avec une petite ri- viere 8c une ville du même nom. De cette ille à (r ) celle de Samothrace , il y a trente-deux milles , 8c vingt- deux milles 82 demi a celle de Lemnos. Elle étoit en: cote habitée par des Pélafges, lorfqu’Otanes en (a) fit la conquête , c’eli-à-dire , vers l’an :07 avant notre ere. On l’appelle aujourd’hui Imbro. w INDE (1’) e11 le pays le plus vafie 8: le plus célébre de l’Afie. Les Perfes n’en avoient fubjugué qu’une pe- rite partie. On trouvera dans des articles féparés tous les peuples de l’Inde dont Hérodote fait mention. INDIENS , peuples de l’Inde.

(r) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au" (a) Herod. Lib. Y. 5. XXVI.

192 TABLE GÉOGRAPHIQUE INDUS, grand fleuve d’Afie, donne le nom d’lnde au pays dans lequel il coule. On l’appelle (1) aufli Sin- dus, felon Pline , qui dit (z) qu’il a fa fource dans une w partie du mont Caucafe, nommée Paropamifus. Il coule du nord vers le fud-ouefl, fait un coude vers le fud-efi 8c fe jette dans la mer Erythrée. Arrien (3) ne lui donne que deux embouchures, 8c il ajoute que l’lndus forme par fes deux bras une ille affez femblable au Delta d’Egypte , qui s’appelle dans la langue du pays Patala. Pline affure qu’il (4) forme deux ifies, une grande, appellée Prafiana, du nom des Prafiens , qui habitoient les bords de l’Indus, 8: une petite nommée Patale. Le P. Hardouin imagine, on ne fait par quelle raifon, que l’ifle Prafiane cil: celle qui- reflemblé au Delta d’Egypte ,i quoique Arrien 8: Euftathe (5) ayent dit le contraire. Quoi qu’il en foir , la reflemblance de .l’ille Fatale au Delta d’Egypte, lui a donné occafion d’expliquer ces vers du quatrieme Livre des Géorgiques

Quaque Plut-errata vicinia Petfidis urger, deEt viridcm Virgile Ægyprum aigri fecundat auné. (6) i 85 de les entendre de cette ille; 8: peut-être n’a-t-il rup- pofé que c’était l’iile Prafiane qui tellembloit au Delta, que parce que le mot Hpaim: fignifie verd , 8: qu’il a cru irrouver dans ce mot une preuve de plus , à caufe de l’épithete viridi: donnée à l’Egypre. Mais ce n’en point » ici le lieu de réfuter cette opinion bifarre. INYCUM , ville méridionale de Sicile, lituée fur l’em- bouchure efl: de la’riviere d’Hypfa, aujourd’hui Bélici, laquelle reçoit le Crimife, à préfent Calta-bellorta.

. (r) Plin. Lib. VI. cap. XX. pag. 319 a: ne. (1.) Id. loco laudato. Atrium. de Exp. Alex. Lib. V. cap. III. pag. 345. (a) Arrian. loco landau). (q) Plin. loco land. pag. ne. (5) Euflarh. ad Dionyf. Parieg. vert. zou. pag. :86. colJ 8C Un (a) Virgil. Georg. Lib. 1V. vert) aga

. Le m: L’H [s’rornn D’HÉ nono’r a. 1937 Le territoire d’Inycum étoit fertile en vin. Hejjwlz. voc.-

IvvllxtvosIOLCOS, ville deJus. la (r) lMagnéfie, L à fept [fades au- defl’us de (z) Démétrias 8c de la mer. Les vailïeaux, qui abordoient à la côte la plus proche, étoient cenfés aborder à IolcOs. De-là vient qu’on voit dans (3) Tite- Live des flottes arriver à cette ville. Pline (4.) remarque que ce fut à Iolcos , qu’Acafle inventa les jeux funèbres. Cet Acafie étoit fils de Pélias , 8c ces jeux, dont parle Pline , font ceux qu’il célébra après la mort de l’on pere, jeux ou Pelée fut (5) vaincu à la lutte par Atalante. Je ne vois pas ce qui a pu engager le. P. Hardouin à dire dans fa note, fur le dernier palfage de Pline, qu’Acafie étoit fils de Pelée , 85 à citer en preuve Hygin , quoique cet Auteur (6) dife pofitivement qu’il étoit fils de Pélias. Homere la nomme Iaolcos, (Iliad. II. v. 712..) 8c je ne fais pas ce qui a pu donner occafion à la Martiniete de dire que ce Poète l’appelloit Idolcos , à moins que ce ne foit une faute d’impreflion. t IONIE, province maritime de l’Afie mineure, fur la côte occidentale. L’air yeti toujours pur, 8: aucun pays ne peut lui être comparé pour la température des Tai- fons. Milet e11 la premiere ville du côté du midi; on trouve enfuite Myonte 8c Ptiene. Ces trois villes font en Carie. Ephefe, Colophon , Lébédos , Téos, Cla- zomenes , Phocée, font en Lydie. Phocée cit la dernier: L ville vers le nord. Erythres cil de l’lonie, ainfi que les ifles de Samos 8: de Chics. Smyrne fut enlevée aux

(x) Plin. Lib. 1V. cap. 1X. pag. zoo. (1) Strab. Lib. 1X. pas. 666. B. (j) Tir. Liv. Lib. XLIV. cap. X11 8c XIII. (4) Plin. Lib. VIL cap. LV1. pag. 4.17. (5) Apollodor. Lib. III. cap. 1X. 9. 11.pag. ryz.cap.XII. vel potin!

31H.(6) Hygîn. F313.Ç. XIV.III. pas. si.pag. 2.16. l Tome VIL . N

194.. TABLE GÉOGRAPHIQUE Eoliens par les habitans de Colophon. Il y avoit encore d’autres villes dont Hérodote ne parle pas. IONIENE. ( mer ) C’en: cette mer ou ce golfe qui baigne la partie ouefl 8: ouefl-fud de la Grece. Héro- dote l’appelle 175m mimons , Ionium mare , 8: l’âne; ruban, Ienlus finus: on la trouve encore défignée chez les anciens fous le nom d’Adria , d’Adria: , 8c de mer Adriav tique , Adriazicum mare. Il ne faut cependant pas con- fondre la mer Ioniene, dont nous parlons ,,avec la mer des Ioniens (OŒMt’rrn; 7;; faim) qui fait partie de la mer Égée 8c qui baigne la côte dejl’Aiie, ou habitoient les

La mer Ioniene a (r) pris fon nom d’Io , qui - métac morphofée en geniife , la traverfa à la nage: ou d’Iaon, ioniens.Italien , ou d’un certain Illyrien , nommé Ionios. - Le Scholiafle d’Apollonius s’exprime ainfi fur le vers 308 du 1V. Livre des Argonautiques : la mer Ioniene efi une mer d’Italie, avec laquelle communique l’AzIn’ar, 8: même quelques-uns l’appellent Adria: , donnant ré- ciproquement le nom de l’une à l’autre. IONIENS , habitans de l’Ionie. Ion conduifit une co- lonie d’Athenes dans le Péloponnefe. Les Achéens les en chalferent peu après le retour des Héraclides. Les Ioniens retournetent à Athenes 8c pafferent de-là dans l’Afie mi- neure , où ils fonderent différentes villes. V qu mon Effai de Chronologie, chap. XIV. 8:11. II. 5. HI à IV. IPNES , Rami, c’eil-à--dire , les .fours, ou les gueules de fours. C’étaient des antres du mont Pélion , lefquels reliembloient à des fours ou à des gueules de fours. Strabon (a) nomme ce lieu Hypnounte, flâna, à l’ac- cufatif fingulier, dont le nominatif doit être rancît. Ca- faubon, l’un des plus favans hommes qui ait jamais été , croit que cette différence a été occafionnée par la

(i) Euflarh. in Dionyl’. Perîegdverf. 91.. pag. l8. coi. Il. (a) Strab. Lib. 1X. pas. 675.

me L’HISTOIRE D’HÈeono’rn. 19; négligence des copiltes. Je penferois plutôt que ce nom a été altéré avec le temps,-8: que d’I’mds, accufatif platier , on a fait avec le temps furoîr, nominatif fin- gulier , dont le génitif cil revît-m. Le temps amene fou- vent de plus grands changemens: 8: celui-ci en d’au- tant moins furprenant, qu’il y avoit plufieurs lieux de ce nom, entr’autres un (x) fort dans l’ifle de Samos, que l’on appelloit 1’116: , Ipnus, avec un temple de Junon Hipnuntide. IRASA, ou plutôt Irafes, car c’efi un plurier, canton très-agréable de la Libye, ou les Libyens conduifirent la colonie Grecque qui s’étoit établie à Aziris. Il étoit entre Aziris 8: la ville de Cyrene. Ce fut en ce lieu que les Cyrénéens battirent les Égyptiens. Hcrod. Lib. 1V. 5. CLVIII ê CLIX. ’ IS, petite riviere qui fe jette dans l’Euphrates. Elle roule beaucoup de bitume parmi fes eaux , 8: ce fut avec ce bitume qu’on bâtit les murs de Babylone. Herodor. Lili. I. 5. CLXXIX: IS , petite ville de la Babylonie , à huit journées de Babylone , fur une riviere de même nom. Herod. Lib. I. 5. CLXXIX. . ISMARIS’. (le lac) Il étoit dans la Ciconie en Thrace , entre (a) Stryma efl 8c Maronée oueft. Il y avoit dans le même canton une montagne cé- lèbre 8c une ville de même nom. Héfychius, ainii que plufieurs autres grammairiens, cité par fes commentateurs , difent (3) que Maronée 85 Ifmaros font une feule 8c même ville. Ils fe trompent; car Pline les difiingue très-clairement, 8: après (4.) avoir nommé Ifmaros 8c, quelques autres villes, il parle de Maronée. (r) Steph. Byzant voc. nuas. la) Hercdor. Lib. VIL f. CIX. (a) Hefych. voc. IIUpugoh (4) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag. au. N a.

196 TABLE sécenarnrqurt La ville, ou peut-être la montagne, a pris fou mon! d’Ifmaros, fils de Mars 85 de ThreiIa. ISMÉNUS , riviere de Béotie qui pafi’oit à Thebes. On l’appelle à préfent Ifméno. ISSÉDONS, peuples qui habitoient à l’ait des Argip- péens, au nord ou nord-cil de la partie eit du Pont- Euxin, vers la partie ouefi de la mer Cafpiene , au nord des Colchidiens. Les Iifédons, ou Eiiédons , doivent être placés, felon le P. Hardouin, dans la Mofcovie méridionale. ISTER, ou Danube. Ce fleuve prend fa fource, fè- lon (r) Hérodote, près de la ville de Pyrene, dans le pays des Celtes. Ceux qui ont imaginé que cet Billo- rien vouloit parler des monts Pyrénées, fe font groflié-ï rement trompés. Le Danube fort du mont Abnoba , qu’on appelle ac- tuellement Brenncr. Ce dernier mot lignifie en Allemand la même chofe que Pyrene en’Grec. Il traverfe une étendue immenfe de pays. Les Grecs lui donnoient le nom d’Iiier, depuis fa fource jufqu’à. fes embouchures. Mais les Romains l’appelloient Danubius, depuis fa. fource, jufque vers le milieu de fou. cours; 8c Hier jufqu’à fes embouchures, fur le nombre defquelles les ’ anciens ne font pas d’accord. Les uns lui en donnoient fept , d’autres fix 8c Hérodote cinq. Il n’y en, a plus que deux aujourd’hui. Il fe jette dans le Pont-Euxin. ISTRIE, ou ISTROS , ville fur’l’Ifler ou le Danube, colonie de Milet. 1’qu Illriens. ’ , ISTRIENS, ou ISTRIANS. C’étaient les habitans d’une ville que Pline (a) appelle Iflropolis. Elle étoit fituée fur le Pont-Euxin , au fud de l’embouchure mé- ridionale du Danube , nommée Peucé. Cette ville, que

(I) Herod. Lib. Il. s. XXXIII. (1) Plin.VLib. 1V. cap. II. pag. au a: ses. a: cap. III. pas. au e: ne. . ’

DE L’Hrsro’rnx D’HÈaooorrz. 197 Ptolémée (r) nomme litres , avoit été bâtie (a) par les Mile’fiens, dans le temps que l’armée ( 3) des Scythes paifa en Mie en pourfuivant les habitans du Bofphore Cimmérien. Elle étoit à trois cens (tacles de (4) Tomi, ou Tomes, ou fut exilé le poète Ovide. ITALIE (1’) cit un grand pays de l’Europe, fitué entre les Alpes à l’ouefi, St deux mers, dont l’une,cqui cit au nord , s’appelle mer fupérieure , ou mer Adriatique, l’autre, qui cit au fud, s’appelle mer inférieure , 8: fait partie de la mer méditerranée. Une partie de fes habi-. tans s’appelloient autrefois Italiotes. ITALIOTES. Il y avoit dans l’Italie deux fortes d’ha- bitans. Les uns fe difoient Autochthones ou Indigenes , c’eft-à-dire’, naturels du pays: on les appelloit ordinai- rement Italiens. C’étoit ceux qui étoient originaires du pays même, ou qu’on en croyoit originaires, parce qu’on ignoroit leur premier établiffement. Les autres, qu’on nommoit ltaliotes, étoient des étrangers, qui, attirés par la bonté de la terre, de l’air 8c des eaux, étoient venus s’établir en Italie. La plupart de ces.étran- gers étoient Grecs. Ils y firent tant d’établiifemens, que la partie méridionale de ce pays prit le nom de grande Grece. I ITANOS, ville de Crete, lituée fiir ou vers la côte cit de l’ifle, vers la partie nord de cette côte 8: vers un promontoire (5) , appellé promontoire d’Itanos , qui cit vraifemblablement celui que les Mariniers appellent aujourd’hui Cabo Xacro. Le Géographe Etienneidit que cette ville avoit pris fou nom, ou d’un certain Itanos, Phénicien, ou d’Itanos, un des Curetes. c

(r) Ptolem. Geog. Lib. V. cap. X.

(1.) Plin. Bill. Nat. Lib. IV. cap. Il. pag. 10;. x (a) Pragm. Peripli Pond Euxini. pag. u. (4) .Arrian. Perip. P. Eux. pag. 14.. Fragm. Fer. P. Eux. pag. la. (s) Plin. Lib. 1V. cap. XII, pag. no. ’

. N 3 198 nm GÉOGRAPHIQUE ITHOME , ville de la Meifénie dans le Péloponnel’e. Herod. Lib. 1X. 5. XXXIV. Voyez la note s5. Tome VI.

. JUPITER LYCÉEN. ( colline de) Cette colline étoit pagedans la Cyrénaïque 85 prèstu. de la ville de wCyrene. Herod. Lib. 1145. CCIII. Voyez la note go; fur ce Livre. IYRQUES. (les) Ces peuples habitoient (r) à peu près le même pays que les Thyifagetes, auxquels ils étoient con- tigus , 85 comme eux ils vivoient de leur chaire. (2.) Pline 8:: (3) Pomponius Méla mettent les Turcs tout de fuite après les Mafiagetes. Mais les manufcrits d’Hérodote ne varient pas fur le nom d’Iyrques. Je ne doute pas, avec Pontianus fur Méla , qu’il ne faille lire dans cet Auteur, ainfi que dans Pline, Eurcæ au lieu de Turcæ , d’autant plus que les Turcs habitoient anciennement les environs du Caucafe. V LABRANDA, bourg de Carie, dans lequel (4) il y avoit un bois de planes avec un temple de Jupiter Stra- tius, ou fe réfugierent les Cariens, après avoir été battus par les Perfes fur le fleuve Marfyas. Plutarque (5) nomme ce bourg Labrada. 1’qu ma traduâion d’Héro« dote, Liv. V. note 25;. LACÉDÉMONE. Voyer Sparte. Ce mot fe dit arum de la Laconie. Herorlot. Lib. VIL ç. CCXXXIV. LACÉDÉMONIENS. On comprenoit fous ce nous les habitans de Lacédémone 8: ceux de la Laconie. Les Spartiates étoient par conféquent Lacédémoniens; mais ’ tous les Lacédémoniens n’étaient pas Spartiates, parce qu’on n’appelloit ainfi que les citoyens de Sparte. Herod. Lib. 1711.5. CCXXXIV.

(l) Herod. Lib. 1V. 9. XXII. (a) Plin. Lib. VI. cap. VII. pag. ses. (n Pomp. Mela. Lib. I. cap. XIX. pag. r16. (a) Herodot. Lib. V. Ç. CXIX. (5) Plutarch. Quart. Crac. pag. au. A.

ou L’HISTOIRE D’HÉnonorn. 199 LACMON (le mont) faifoit partie du mont Pinde: c’était deolà que couloit l’Aous , aujourd’hui Lao , fleuve qui paifoit par le territoire d’Apollonie , à préfent Po- Iina , 8c alloit fe jetter dans la mer près 8c à côté d’Ori- cum. Hcrorlot. Lib. un! 5. XCII. ’ l * LACONIE (la) cil cette partie fud-eil: du Pélopon- nefe, dont Lacédémone étoit la capitale. Elle avoit deux promontoires fameux ,* Ténare 8: Malée. On l’ap- pelloit auffi Lacédémone. LADA, petite ille fituée à une-(r) médiocre diltance de Milet 8c (z) vis-à-vis de cette ville. Quelques parties de cette ille s’en font détachées (3) 8c ont formé d’autres petites iiles. Ce font probablement celles que Pline (4) appelle Camélides. Le même Auteur prétend ( ibid. ) qu’elle portoit anciennement le nom de Laté. Elle cil: aâuellement (5) jointe au continent. LAMPONIUM , ville de la Troade , vers la côte nord du golfe Adramytténien, entre Antandros 8c Gargara. C’était une ville Eoliene. Le Géographe Étienne la nomme Lamponeia, 8c (6 ) Strabon, Lamponia. La Martiniete a eu tort d’avancer que ce dernier AuteurË l’appelloit Lamponea. Il a eu tort aufli d’en faire une ville différente de celle dont parle Hérodote. . LAMPSAQUE, ville célèbre de l’Hellefpont, fituée fur la mer, vis-à-vis 8: à. quarante Rades de (7) Calli- polis , ville de la Cherfonefe de Thrace , à l’entrée fud de la Propontide, àcent foixante-dix [bides nord d’Abydos. On l’appelloit anciennement Pityufa. Onyadoroit, plus

(r) Thucyd. Lib. VIII. cap. XVII. pag. :16. (1.) Strab. Lib. XIV. pag.94.z. C. (a) Paul’an. Arric. five Lib. I. cap. XXXV. pag. 87. (4.) Plin. Hifi. Nar. Lib. V. cap. 1XXI. pag. 1.56. lin. u. (j) Thé Dçfcriprion of rhe Troad. by M. Wood. pas. un. (6) Strab. Lib. XIII. pag. 909. A. (7) Strab. Lib. XIII. pag. 88h N 4

zoo TABLE GÉOGRAPHIQUE particuliérement que par-tout ailleurs , Priape, Dieu des ’ jardins. Elle fut accrue des ruines de la ville de Pæfos, dont les habitans s’y établirent. Son territoire étoit (r) fertile en vignes; aufli fut-elle aifignée à Thémiflocles

parOn l’appelleArtaxerxès aujourd’hui Lampfacopour oufou Lampfaki vin. 5 elle- en: peu confidérable , n’ayant pas plus de deux cens maifons 8c n’étant habitée que par un petit nombre de .Turcs 8: de Grecs. On cultive encore quelques vignes fur les collines qui l’environnent. LACS étoit une ville de la Laconie. Elle prenoit (z) fort nom d’un petit fleuve appellé Laos, en Grec, 8: Laüs (3) en Latin, vers l’embouchure (4) duquel elle étoit fituée. Elle étoit fur un golfe (5) nommé m1113 Laos, 8: éloignée de quatre cens itades de la ville d’Hyele. .C’étoit, ainfi que Scidros, une colonie des Sybarites. La petite ville de Laos s’appelle aujourd’hui Laïno, 8c la riviere de Laos porte le même nom. LAPHYSTIUS , montagne de Béorie, à. vingt fla« des (6) de Coronée. Sur cette montagne étoit un lieu confacté à Jupiter, futnommé Laphyitius. Le Scho- Iiafie d’Apollonius (7) met un autre temple de ce. Dieu en Bithynie. Mais il paroit squ’Hérodote ne parle ni de l’un, ni de l’autre; mais d’un troifieme , qui étoit en ’Achaïe, puifque Xerxès palTa dans la Mélide après l’avoir vu. Herodot. Lib. VIL 5. CXCVIIÔ CXCVIIÏ. LAPITHES (les) étoient un peuple (8) de Thefl’alie ,

(n Strab. ibid. pag. 879. Plutarch. in Therniliocle, pag. r27. As (a) Stephan. Byzanr. (a) Plin. Lib. III. cap. V. pag. r58.

(a)(s) Strab. Stephan. Lib. VI. pag. 338. B. Byzant. I . (6) Paufan. Butor. five Lib. 1X. cap. XXXIV. pag. 778. (7) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. Il. verf. 635. .(C) Strab. Lib. 1X. pag. 671. - - . ” I

DE L’Hrsrorna D’HËRODOTE. 20! qui occupoit la partie maritime de la ThelIalie, vers l’embouchure du Pénée dont ilsi’avoient chaIIé les Per- thæbes. Ils s’emparerent aufli du mont Pélion ou demeuæ roieqt auparavant les Centaures. LARISSE , ville de Theiïalie, fur la rive droite du Pénée , à dix milles au-delTous d’Atrax, au-deiIous 8c à l’efi: de l’embouchure de l’Apidanos dans le Pénée a quarante-quatre milles (r) de Démétrias, sa à. vingt- quarre de Dium. . Ce fut dans cette ville que le retira (a) Acrifius , pour éviter la mort, dont l’Oracle l’avoir menacé. Mais Teu- tamias, Roi du pays , étant mort fur ces entrefaites, Perfée vint pour combattre aux jeux , qui fe célébre- rent , felon l’ufage, après les funérailles de ce Prince. Acrifius , qui affilioit à ces jeux , fut tué d’un coup de difque par Perfée. Cette mort fait le fujet d’une tragé- die de Sophocles, intitulée Acrifius , ou les Larifiéens, dont il ne relie plus que quelques fragmens qu’on trouve épars dans Stobée, dans Étienne de Byzance, au mot Ao’mv, 8c dans Athénée , Lib. XI. cap. III. pag. 466. B. LariiIe avoit toujours tenu un rang diflingué entre les villes de Thefialieî mais elle étoit fort déchue du temps de (3) Lucain. Elle fubfifie encore aujourd’hui, ’8t conferve fon nom fans aucune (4.) altération. Elle cil: avantageufement fituée dans une plaine fertile, fut une terre un peu élevée , près du Pénée, que les Grecs ap- pellent à préfent Salembria. . ’ LARISSES , ville d’Eolie, lituée entre Phocée 8c Cyme s vers les frontieres cil de l’Eolie, 8: vers les frontieres ouefl de la Méonie, à foixante-dix Rades de (5) Cyme.

(r) Antonini Itinérar. pag. 32.8. (r) Apollodor. Lib. Il. cap. IV. ç. IV. pag. sa. (3) Lucani Pharfalia. Lib. VI. verf. 655. l (4.) D’Anville, Géograph. abrégée. Tom. I. pag. 24.7. (j) Strab. Lib. XIII. pag. 92.2.1

:02 TABLE céoonarxrqux près 85 au nord de l’Hermus. Strabon 8c Pline la nom« ment Lariiia; mais il ne faut pas la confondre avec LarilIe, ville de la Troade , ni avec une autre Lariiie, qui étoit dans le territoire d’Ephefe. Pour la diflinguet de ces deux places, Strabon (r) lui donne le nom ou fumom Ide Phriconis, on l’appelle Lariife près de Cyme. Xénophon (a) la nomme LariiIe l’Egyptienne, parce que c’e’roit une des villes que Cyrus l’ancien donna (3) à des Égyptiens qui avoient abandonné le Roi d’Ainrie, pour palier à fou fervice. Hérodote dorme le même fur. nom de Phriconis à Cyme , parce que le canton ou ces deux villes étoient fituées s’appelloit Phriconis, nom qui lui venoit de quelques Grecs , qui paiiant du mont Phricius , montagne des Locriens au-defl’us des Thermo- pyles, s’établirent dans cecanton. Cette ville ne fubfifle plus. LASONIENS , peuples qui habitoient des deux côtés du fleuve Halys, au-deifus de fou embouchure, entre les Mariandyniens 8c les Amazones. LAURiUM, montagne de l’Attique, que Paufanias place entre le promontoire Sunium 85 le Pirée. Voici comme il s’exprime (4); quand on a doublé le pro- montoire Sunium, on trouve un port 8: un temple de Minerve Suniade fur le haut du promontoire; en avan- gant plus loin, on trouve Laurium 8: l’ille de Patrocle. Il y avoit dans cette montagne des mines d’argent , qui appartenoient aux Athéniens. Il y a encore dans ce cari- ton, dit (5) M. Spon , des vieillards qui fe fouviennen’t d’une mine de plomb, que les gens du pays ont laillc’ perdre , de peut que les Turcs y voulant faire travailler,

(r) Id. ibid. (1.) Xeuoph. Hellcn. Lib. III. cap. I. ç. V. (a) Xenoph. Cvrîpæcl. Lib. VII. cap. I. 5.XXI. (4) Paui’an. Attic. live Lib. I. cap. I. pag. 2.. (t) Voyag. de Spon 6c Whéler. Tom. II. pag. in.

DE L’Hisrornn D’HÉBODOTB. 203 ne leur fulIent à charge. On apporte même des villages voifins du plomb qui a quelque qualité plus parfaite que l’ordinaire , puifque les Orfevres voulant le rafinet, y trouvent un peu d’argent. LEBADIE, ville de Béotie, fituée au nord de l’Héo licon , voifine à l’oueii de Chéronée. Ce lieu n’a pref- que point changé de ,nom. Il s’appelle encore aujour- d’hui Livadia, nom qu’il a donné à la Livadie d’au- jourd’hui, laquelle comprend tout le pays que les an- ciens comprenoient fo’us le nom de Grece propre, ou.

La ville de Lébadie fut autrefois célébre par l’oracle 8c l’antre de Trophonius. v Hellade.LEBÆA étoit la capitale de l’ancien royaume de- Ma- , cédoine s les Rois y faifoient leur réfidence. Il ci! diffi- cile de déterminer précifément la fituation de cette ville. En fuivanr le récit d’Hérodote, il paroir qu’il faut la mettre dans la haute Macédoine. Herodor. Lib. VIII. 5. CXXXVII. LÉBÉDOS, ville des Ioniens , fituée dans la Lydie, (de même qu’Ephefe, Colophon , Téos , Clazomenes , Phocée) dans un iiihme, au nord de Colophon 8: (1) à cent vingt [tacles de cette ville , placée entre Smyrne 8c Colophon. Lyfimachus (a) la renverfa , 8: en tranf- porta les habitans à Ephefe : depuis ce temps-là elle ne. . put fe relever , 8c fut moins une ville ou un bourg qu’un. village , ....Lebedus.... Gabiis defertiot arque w I Fidenis vicus. Hot. Lib. I. Epifi. XI. v. 7. On fait par Strabon , dit Dacier , fur cet endroit d’Ho- race , que Lébédos étoit un lieu 31er défert , plus des

(r) Strab. Lib. XIVÇ pag. 95:. D. (r) ’Paufan. Arric. five Lib. I. cap. 1X. pag. :3.

104 TABLE etcc-narnrqun’ trois quarts de l’année, 8c qu’il n’étoit fréquenté que pendant que les Comédiens y féjournoient pour jouer leurs pièces 8c célébrer les fêtes de Bacchus s c’eli pour- quoi les Lébédiens les recevoient avec tant de joie. LECTUM, promontoire fitué entre l’ille de Leibos fud , 8: celle de Ténédos nord, mais plus près de la premiere, a l’extrémité ouelt du mont Ida: il termine au nord le golfe d’Adramyttium. On l’appelle aujour- d’hui cap Baba, félon M. d’Anville. Herodor. Lib. 1X. 5’.LÉLEGES. CXIII. Cenom vient de ahan, . j’alIemble, V je ra- maii’e. Les Léleges étoient’des gens ramalTés de plu- lieurs nations , ainfi que les Eoliens. Les Léleges!étoient des Cariens , 8c leur ville étoit la métropole de la Carie. Il ne faut pourtant pas les confondre entièrement avec les Cariens. Les Léleges habitoient anciennement dans le voifinage de ceux qu’Homete appelle Cilices ou Cili- ciens. Achilles ayant ravagé leur pays , ils paiferent de-là en Carie 8: s’emparerent des environs d’HalicarnaiIe. C’ étoient des brigands, des peuples errans 8: vaga- bonds, qui s’étoient établis avec les Ciliciens 8c qui fe plaifoient avec eux par la conformité de leurs mœurs a: de leurs inclinations. ’ LEMNOS , ille de la mer Égée, lituée près (r) de la Thrace. Pline (a) lui donne cent douze milles de cir- conférence. Il y avoit dans cette ille un (3) labyrinthe célèbre , 8: une vache de bronze , fur laquelle (4.) par- venoit l’ombre du mont Athos. Sophocles en parle dans ce vers qui cit certainement de la Tragédie, intitulée les Lemnienes , dont il nous telle à peine deux ou trois vers que nous ont confervés l’Auteur de l’Etymologicum

,(r) Steph. Byzant. p (a) Plin. Lib. 1V. cap. XII. pag. au. a) Id. Lib. xxxvr. cap. xm. pag. 739. a: 7.6. (a) Etymolog. magn. voc. AM- pag. :6.

ne L’HISTOIRE D’HÉBODOTB. 20; magnum , au mot un, Br Etienne de Byzance au mot Au’mv. On peut confulter fur ces derniers Adr. Heringa Obfervat. pag. 2.35. Ce fut dans cette ille que fut précipité (r) Vulcain. L’endroit , ou ce Dieu tomba , étoit remarquable (a) par une efpece de terre, qui avoit la vertu de guérir de la morfure des ferpens. Philoétetes en refleurit les heureux effets. On l’appelloit Terra Lemm’a, ou terre Sigillée. Il fe fit dans cette ille deux horribles malfacres, qui donnerent occafion à. deux proverbes: le premier, où les Lemnienes (3) tuerent tous les hommes qui étoient dans l’ifle : le fecond , ou les (4) Lemniens, qui étoient alors des Pélafges , tuerent tous les enfans qu’ils avoient eus des Athénienes, qu’ils avoient enlevées. Les Grecs appelloient aéiions Lemnienes , toutes les alitions atro- ces, à caufe de ces deux mafl’acres. Les premiers habitans de Lemnos furent , félon le (5) Scholiafle d’Apollonius de Rhodes , des Pélafges , qu’on appelloit Sintiens , c’eû-à-dire , mal-faifans , parce qu’ils furent les premiers qui forgerent des armes pour la l guerre. Ce Scholiafle fe trompe. Les Sintiens n’étaient pas des Pélafges , mais des (6) Thraces. Ceux-ci ayant été mafiacrés par leurs femmes , les fils des Argonautes occuperent l’ille 8c y refierent jufqu’à ce que leurs del:- cendans (7) en enlient été chaiIés par les Pélafges, environ onze cens foixante ans avant l’ere vulgaire. Cette ille conferve le nom de Lemno; mais les gens de mer (8) l’appellent communément Stalimene,

(a)(r) Philoiirat. Homeri Heroic. Iliad. cap. V. Lib. 9. II. pag. I. 70;.verf. 593. . (a) Apollon. Rhod. Lib. I. verf. 609. ’(4) Hérodot. Lib. VI. ç. CXXXVII. &c. (ç) Scholiafl. Apoll. Rhod. ad Lib. I. vetf. 60:. (6) Strab. Lib. VII. pag. 511.101. 1. lin. ultimâ.col. Il. lin. x. (7) Hérodot. Lib. IV. 5. CXLV. (a) Géograph. abrég. Tome Il. page a.

’206 TABLE encourraient avec la prépolition de lieu, pour in "à. Aï)..." à LemnoJ. LÉONTINS (les) habitoient une ville orientale de Sicile , nommée (r) Leomini ou (a) Leanriunz. Elle étoit lituée allez avant dans les terres, dans une vallée , entre deux rivieres, qui après s’être jointes, vont le jetter dans la partie fud du golfe de Catane: l’une cil le (5) Lilfus (aujourd’hui Liflb) qui cil: au fud, 8c l’autre le Térias (aujourd’hui Fiume di San Leonardo ) qui cil au ’ nord. Cette ville qui fubfille encore , 8: s’appelle (4.) au- jourd’hui Lentini, avoir été bâtie par des ( 5) Chalci- diens de Naxos en Sicile. Les (6) campagnes qui l’en- vironnoient étoient très-fertiles; on les nommoit Campi Leonrini , 8: même (7) Læjlrygonii campi, parce que les Lzflrygons les avoient autrefois habitées. Les anciens appelloient aulIi Sinus Lamina: la partie fud du golfe de Catane , comme étant a l’ell de la ville des Léon- tins 8c peu éloigné de cette ville. LÊPRÉATES , habitans de Léprée 8c de l’on territoire. LÉPRÉE , ville de l’Elide dans le Péloponnefe, lituée vers la côte, entre la Néda 8c le Pyrgos , dans cette partie de l’Elide, nommée Triphylie; elle fut bâtie par les Minyens. Herod. Lib. IV. 5. CXLV. LEROS 8: LERIA, aujourd’hui Lero , ille lituée fur les (8) côtes de la Carie , 8: l’une (9) des Sporades. Ses

(I) Plin. Lib. III. cap. VIII. pag. in. lin. 4. Pompon. Mela. Lib". cap. VII. pas. 334.. (z) Ptolem. Lib. III. cap. IV. pag. 79. (5) Excetpt. è Polybii. Lib. VII. pag. 698 8c 699. (4) D’Anville Geograph. abreg. Tom. I. pag. ne. (5) Thucyd. Lib. V1.5. III. Voyer mon Ell’ai de Chronologie. chap. XIV. 5. IV. (6) Cicero in Vert. Lib. III. 5. XVIII. Prudent. contra Symrmdl- Lib. II. vetf. 959. (7) Strab. Lib. 1. pag. sa. (a) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. au. Q; Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. 21!-

un L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 207 habitans qui étoient une (1) colonie de Milet, avoiera: mauvaife réputation (a) du côté de la probité. LESBOS, grande ille de la mer Égée, firuée vis-à-vis de cette partie de l’Afie mineure qu’on appelloit Eolie. Leibos étoit d’abord déferre: les premiers (3) qui s’y établirent furent les Pélafges , fous la conduite de Xan- thus , fils de Triopus, Roi des Pélafges fortis d’Argos, lequel s’empara d’abord d’une partie de la L’ycie avec les Pélafges, 8: paifa de-là dans l’iflc de Leibos, qui s’appelloit alors IiTa, 8: qu’il nomma Pelafgia , du nom de fes nouveaux habitans. Sept générations après arriva le déluge de Deucalion, tous les habitans de l’ifle pé- rirent 8: l’ifle redevint déferre. Enfuire y vint Macao reus , fils de Crinacos , 8c petit-fils de Jupiter , qui ha- bitoit à Olénus , dans le pays alors appellé Iade ( lonie) 8c (4) aujourd’hui Achaïe. Il y amena des Ioniens 8: d’autres peuples de différentes nations; enfuite y vint Lxsnus, fils de Lapithas , petit-fils d’Eole , 8: arriere- petit-fils d’Hippotès , lequel époufa’Méthymna, fille de Macareus, 8: donna l’on nom de Leibos à l’ifle. Leibos a produit ( Strab. pag. 919. ), de grands Mufi- I ciens , tels qu’Arion , Terpandre, qui mit le premier fept cordes à la lyre, Sappho , furnommée la dixieme Mure. Ses vins étoient excellens 8c n’ont rien perdu de leur an- cienne réputation. Cette ille, qui s’appelle aujourd’hui Mételin, cil beaucoup moins peuplée qu’autrefois. LEUCADE , prefqu’ifle de l’Epire , qui tenoit à l’Acar- manie par un iflhme étroit , qui avoit cinq cens pas de longueur fur fix vingts de largeur , conferve fou an- cien nom. Dans ce défilé étoit lituée la ville de Leu- cade , fur le penchant d’une colline qui regardoit l’eil- nord 8c l’Acarnanie.

(I) Strab. Lib. XlV. pag. 94x. D. (z) Phocylid. Epîgr. vide Analecta Brunckii. Tom. Il. pag. 342.. (a) Diodot. Sicul. Lib. V. à. LXXXI. pas. 396 6; 597. Q) C’en toujours Diodore de Sicile qui parle.

208 TABLE oâoarmprrrqvn On voit (I) dans l’hiiloire, que les Leucadiens cou- perent l’ifihme qui les joignoit au continent. La mer y porta (cuvent des fables qui comblerent le folié; on le vuida à différentes reprifes 8c en différentes occafions. Mais on a tant de fois creufé le canal qu’il s’eil élargi 8: a fubiifié. Leucada (z) continuam veteres habiter: coloni: Nunc fiera circuëunt. LEUCADIENS , habitans de la prefqu’ifle Leucade. Ils étoient originaires de Corinthe. Herodor. Li5.LVIII. ç. XLV. LEUCÉ ACTÉ, rivage ou bourg de Thrace, vers l’ifihme de la Cherfonefe, fur la Propontide. Il y avoit près de Cardia une plaine appellée «un»: vao’v , la plaine blanche: Leucé Aâé étoit vraifemblablement l’extré- mité maritime de cette plaine, fur la Propontide, 8C Ptélée étoit à l’autre extrémité. Entre ces deux villes, on avoit élevé un autel à Jupiter (3) qui préfidoit aux limites , parce que cet autel fervoit de bornes à leur ter- ritoire. Lyfias en parle aufii dans une de l’es harangues (4) contre Alcibiades, 8: Démérrius de Magnéfie dit (5) , au rapport d’Harpocration , qu’y ayant plufieurs endroits connus fous le nom de Leucé Aété, Lyfias fait en ce pafl’age mention de celui qui étoit fur la Propontide. LEUCON, petit canton appartenant aux Libyens Orientaux, peu éloigné de Barcé, ou Arcéfilas , Roi . de Cyrene, fut battu par fes freres 85 par les Libyens.

Herodot.LEUCO-SYRIENS. Lib. 1V. [’qu Cappadociens,S. CLX. ’ Cappadoce 8:: fur-tout l’article Syrien.

(x) Dodwell. de Peripli Scylacis une. pag. 53. (a) Ovid. Meumorpb. Lib. XV. verf. 189. a) Demain]. de Halonei’o. pag. 52. reg. 45. (4; Lyfias contra Alcibiadem defetri ordinis. pag. r41. lin. la, (s) Harpocr. voc. Ami un; LIBYE

DE L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 209 LIBYE. (la) C’ell ainfi que les anciens nommoient latroifieme partie du monde , que nous appellons Afri- que. On fait que c’ell une grande prefqu’ille , qui ne tient à-l’Afie que par un ifihme, qu’on appelle aujour- d’hui l’iilhme de Suèz. , Nécos, Roi d’Egypre , dit (1) Hérodote , fut le pre- mier qui envoya des Phéniciens à la découverte des côtes de la Libye. Ces Phéniciens partirent de la mer Erye thrée ou mer rouge, naviguerent vers la mer du fud, firent le tout de la Libye, 85 la troifieme année,»dou- i blant les colonnes d’Hercules , ils revinrent en Égypte s ainfi fut connue la Libye. On dit qu’on en fit aulii le tour du temps des Ptolémées, Rois d’Egypte. Quoi qu’il en fait, il cil: certain que l’Afrique n’a jamais été bien connue des anciens: ils n’en parloient que par conjeé’ture ou par oui-dire. Tout ce qui cil: au-delà des fources du Nil, 8: des montagnes de la Lune, leur étoit abfolument inconnu: on ne l’a décou- vert que depuis deux fiecles. Ils étoient perfuadés que l’excellive chaleur du foleil ne permettoit point qu’on habitât les pays limés dans la zone torride, 8: ce pré- jugé les a toujours empêchés de travailler à la décou- verte de l’intérieur de cette grande prefqu’ille, qui cil: habitée par-tout, à la réferve de quelques déferts fa- blonneux. Entre les Européens, les Portugais font les premiers qui ayent découvert les côtes de l’Afrique fur l’Océan.Les parties de la. LibyeI ou Afrique, felon l’opinion la plus commune, font l’Egypte, la Marmarique, la Cyrénaique , la Syrtique, la Libye propre, la Numidie , la Mauritanie, la Libye , ou Afrique intérieure, l’Ethio- pie , &c. Elle a pour bornes au nord la mer interne , ou mer Méditerranée; à l’eil l’illhme de Suèz, la mer rouge ou letgolfe Arabique, 8.: l’Océan oriental; au

(l) Herod. Lib. W. S. XLH. Tome VII. . O.

210 TABLE GÉOGRAPHIQUË fud la mer d’Ethiopie; à l’ouelt la met Atlantique. LIDA , montagne qui paroit avoir été Voifine de la ville de Pédafes , à l’oued-nord de cette ville , entre

LIGYENS , peuple d’Italie, voilin des Tyrrhéniens. Étienneelle de Byzance 8c les Milet. appelle (r) Ligures. Ce- qui prouve que c’ell le même peuple, c’efl qu’Euilathe (a) dit que les Ligyens habitent près des Tyrrhéniens. Ce- pendant il y en avoit près de (3) Marfeille, 8c je croi- rois volontiers que c’ell de ce dernier peuple que parle (4.), Hérodote, puifqu’il nomme tout de fuite les Hélifyces. LIGYENS, (les) peuples d’Afie, habitoient principa- lement la Colchide, au nord du Phafe , entre le Phare 85 le mont Cancale, mais plus près du Phal’e que du Cancale. Ces peuples étoient, félon (5) Eufiathe , une colonie des Ligyens de l’Europe. Il paroit par les an- ciennes hilloires que les Ligyens étoient des peuples fort anciens 8: très-répandus. LIMENÉION , lieu de la Miléfie. Hérodote étant le feul auteur qui en faire mention , on ne fait ou le placer. LINDE , ville de l’ille de Rhodes, lituée dans la partie fud-ell. Elle fut bâtie par (6) Cercaphus, fils du So- leil, 8: de Cydippe, fille d’Ochimus, fur une monta- gne, vers le fud 8c vis-à-vis d’Alexa’ndrie. Il y avoit (7) dans cette ville un temple de Minerve Lindiene , bâti par les Danaides. Euflathe dit (8) que de fon temps Linde avoit encore de la répufiition. C’étoit , félon (9)

(r) Stéphan. Byunt. voc. Alun. (2.) Bulletin. ad Dionyf. Perieg. pag. 16. col. r. (a) Id. ibid. pag. 1;. col. z. . (4) Hercdot. Lib. Vil. 9. CLXV. (5) Eufiath. ad Dionyl’. Petieg. pag. [6. col. r. (6) Steph. Byzant. (7) Strab. Lib. XIV. pag. 967. C. (a) Eullalh. in Dionyf. Perieg. verl’. ses. pag. 93. col. r. lin. au (9) Strab. loco fuperius laudato.

tu: L’Hrsrotnn D’HÉBODOTE. au Strabon , la patrie de Cléobule, un des fept Sages de la Grece. Ses habitans, appellés Lindiens, bâtirent (r) dans la fuite la ville de Géla en Sicile. Le fameux co- . lolfe de Rhodes avoit été commencé par (2.) Charês de Linde , 8e achevé par Lachès (3) de la même ville. M. de Voltaire (4) affure qu’il avoit été jetté en fonte par un Indien. La relfemblance des mots Linda: 8: Indus a donné occalion à la méprife de ce célèbre écrivain. LIPAXOS ,, ville de la Crollæa , fur le golfe Ther- méen , à l’ouefl d’Olynthe 8c au nord de Potidée. Herod. Lib. VII. 5. CXXIII. LIPSYDRION, bourg de l’Attique, au-delius de Pato- nia, au nord 8: près du mont Parnethe. Lipfydtion étoit ainfi nommée de Ait" , f. Midas 8C 34...: (Athlawlpt’z, defèflu: aquæ ou panuria agace) parce qu’il n’y avoit point d’eau. Voyeï Hérodote, Liv. V. ç. LXII. n01: 11.6. LISES, ville de la Crollæa, fut le golfe Therméen, entre Combréa 8c Gigonos. Herod. Lib. V II. 5. CXXIII. LISSUS, (le) petit fleuve de Thrace, qui coule du nord au fud un peu ouefl , 8: fe déchargedans la mer entre Stryma ouell, 84’ Méfambrie cil, à l’ell du lac Ifmaris. Il fut mis à fec par l’armée de Xerxès. Herodot. Lib. VII. 5. CVIII. LOCRIDE , (la) pays de Grece , qui s’étend du fut! à l’ell-nord, depuis le golfe Crilféen, jufqu’au golfe" Maliaque 8: au golfe Opuntien. Ce pays comprend trois petits peuples, qui font les Locriens Ozoles, les Lo- criens Epicnémidiens , les Locriens Opuntiens. LOCRIENS EPICNEMIDIENS, peuple de la Phocide, à Tell-nord des Locriens Ozoles , dont il étoit féparé par la partie nord de la Phocide. Il étoit borné à. l’ell par

(r) Hetodot. Lib. VII. 5. CLIN. (z) Plin. Hili. Net. Lib. XXXIV. cap. Vil. Tom. Il. pag. 64.7. (a) Sextus Empyric. adverf. Mathematic. Lib. VII. pag. 391. (a) Œuvtes de Voltaire. Tome 1X. page 1.14. de l’édit. 131.4. 02.

x "212 TABLE GÉOGnArHrQUfi le golfe Maliaque , au nord par le mont Œta ; leur pays étoit visoà-vis l’extrémité de l’ille d’Eube’e. Ces Locriens l’ont appellés Epicnémidiens , parce qu’à l’ell-fud ils habi- tent au pied du mont’Cnémis. Strab. Lib. 1X. pag. 638. LOCRIENS EPlZEPHYRIENS , c’ell-à-dire, Locriens qui habitent (i) au-delius du promontoire Zéphyrium, à trois cens trois milles du Silarus. Leur ville s’appelloit Locres , Locri. Elle étoit lituée au nord du promontoire Zéphytium, aujourd’hui Capo Burzano. Ce promon- toire étoit ainli appelle, parce qu’il avoit un portà (a) l’ouell , que les Grecs nomment Zéphyrus. Elle fut bâtie par les Locriens Ozoles, felon (3) Strabon; mais j’aime mieux croire, avec (4) Ephore , que ce fut par les Lo- criens Opuntiens 5 car Virgile dit ( s) qu’elle le fut par les Locriens Naryciens. Or il cil certain que Naryx ou Narycum étoit une ville des (6, Locriens Opuntiens, vis-à-vis de l’Eubée. L’Abbé Desfontaines dit dans la (7) traduction de Virgile: a Ces Locres font appellés Na- » rù’ii, parce que Narice étoit la ville des Locres dans n l’Atrique. Ils vinrent s’établir fur cette côte d’Ita- n lie, ou ils furent appellés Epizéphyriens , c’en-à- » dire , Orientaux n. Les Locriens 8: Narycum n’ont jamais été dans l’Attique. Epizéphyriens lignifie Occi- dentaux. Fiez-vous après cela à ces traduéteurs fi vantés! Locres n’étoit point fondée au temps dont parle Vir- gile. Elle le fut, felon (8) Fréculphe, dans le même temps que Cyzique 8c fous le regne de Tullus Hollilius.

(r) Plin. Lib. III. cap. V. pag. tss. lin. n. (i) Strab. Lib. VI. pag. 397. B. (3) id. ibid. - (a) Id. ibid. (g) Virgil. Æneid. Lib. III. verl’. ’99. (6) Plin. Li ». 1V.cap. VII. pag. 198. (7) Virgile traduit par ï esfontaines. Tome Il. page :70. note ,6. (a) Frcculph. Chrome. Lin tu. cap. XlV.

un L’Hrsrornn n’HÉnonoTE. 213 Mais il vaut mieux s’en rapporter à Strabon, qui (r) place cette fondation tout de fuite après celles de Cro- tone 8e de Syracul’es , c’ellz-à-dire , vers l’an 757 avant notre ere. Rome fut fondée quatre ans après cette ville, 8l Tullus Hollilius régna quatre-vingt-fept ans après la

LOCRlENS OPUNTIENS, peuple de la Locride, limé fur les côtes de l’Euripe, 8: limitrophe (aides Phocidiensfondation. 8c des Béotiens. Ils étoient ainli nommés de l la ville d’Opunte , leur capitale. 3 LOCRIENS OZOLES , (les) peuple de Locride; vers le golfe de Corinthe, à l’ell de l’Etolie vers la plaine Criféene. V oyez; Homere Iliade , Livre Il. un. 5:7. 6 leinZ’udodidyme fur ce vers. On leur avoit donné le nom d’OZoles , ou puants , parce qu’ils! étoient vêtus de peaux de chevres qui n’étoient pas tannées. LOTOPHAGES, peuple de Libye, voilin des Gin- danes à l’ell 8c des Machlyes à l’ouell. Il vit du fruit .du Lotos , arbrilTeau. Ce fruit ell à peu près de la grof- leur du lentifque 8e doux comme la datte; l’on en fait aulli du vin. Herod. Lib. Il”. 5. CLXXVII. LYCIE , pays de l’Alie mineure ,I litué entre la Carie 8: la Pamphylie. Le petit fleuve Xanthus la. di-’ Ulfolt en partie cit 8c en partie ouell. Ce pays s’ap- pelloit anciennement Myliade. Herod. Lib. 1: S. CLXXIIIZ LYCIENS, (les) habitans de la Lycie. Ils étoient originaires de Crate. Ayant été challés de, cettpillc,.ils vinrent en Mie , dans une contrée appellée Milyas. Les Milyens , alors appellés Solymes, céderent leur pays aux nouveaux venus. Ils furent enfuira. appellés Termiles 5 8: du temps d’Hérodote les peuples voilins leur don- noient encore ce nom. Mais Lycus étant venu s’établir dans le pays des Termiles, avec le tempslils furent

(r) Strab. loto laudaro. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 63-8. A. . , 0 3

M4. TABLE ctocnarnrqun appellés Lyciens , du nom de Lycus, fils de Pandion. LYCUS , riviere de Phrygie , qui le précipite’dans un goufre à Cololles , puis reparaît environ à cinq Rades de-là 8c le décharge dans le Méandre.

Sic. ubi terreno Lycus en eporus hiatu, Exlillit prorul hinc, alioque renafcirur 0re. n Ovid. Metam. Lib. KV. men; Herod. Lib. 1711.5. XXX. Voyez aulii Strabon , Lib. XII.

pag.LYCUS 867. , fleuve (r)B. qui vient’ - du pays des Thylfao getes, peuples de la Sarmatie; il palle par le pays de Méotes , St le décharge dans le Palus Mæotis , vraifem- blablement entre l’illhme de] la Cherfonefe Taurique 8: le Tanaïs. Ptolémée (z) fait palier ce fleuve près d’une ville nommée Hygris. Le Lycus s’appelle aujourd’hui Berda. LYDlAS , fleuve de Macédoine , coule d’un grand (3) marais qui étoit devant la ville de Pella. Il reçoit l’Erigon au dellous du marais, d’où il fort, 8: fe jette enfuit: dans la mer entre Chalellre 8: Therme. Je ne vois pas d’après cet énoncé , ce qui a pu engager M. d’Anville ’à faire entrer l’Erigon dans la partie fupérieure du marais de Pella. C’ell à préfent Cafioro, li l’on en croit la Martiniete.LYDIE. La Lydie, proprement I dite , commençoit au- dellous de la ville de Sardes , St s’étendoit jufqu’à la mer. La partie fupérieure s’appelloit Méonie. L’lonie étoit un démembrement de la Lydie. Les Rois de Sardes étendi- rent leurs conquêtes dans la Méonie, 8c .donnerent à ce pays le nom de Lydie. Les derniers Rois conquirent

(l) Hemdor. Lib. IV. 5. CXXlll. (z) Ptolem. Lib. III. cap. V. pag. Il. (a) Strab. Lib. VII. pag. 599. col. l. B. a: col. z. A.

à

on L’HISTOIRE D’Hrinono’rs. 21; aulfi l’Ionie. Enfin ce pays ne reconnut plus d’autres bornes que la mer Égée 8: le fleuve Halys. Vqu 1100-. dote, Livre I. 5. XXVIII. note 67. MACEDNES, peuple Dorien d’origine. Il habita la Phrhiotide fous Deucalion , l’Hillizotide fous Dorus, fils d’Hellen: en ayant été challé par les Cadméens , il pall’a . dans le Pinde, où il prit le nom de Macedne. Delà il vint dans la Dryopide, 8c de la Dryopide dans le Pé- loponnefe. Herodot. Lib. 1. 5. LV1. Lib. VIII. 5.XLIU. .V oyez aulli Saumail’e, de Linguâ Hellenifl. pag. 2.72.. Il paroit que les Macednes font les mêmes que les Macetes de Stace. Voyez cet auteur Achilleid. Lib. II. ver]: 417. MACÉDOINE (la) étoit un Royaume héréditaire, litué entre la Grece fud 85 la Thrace nord-cil. Ses li- mites n’ont pas toujours été les mêmes. Sous les pre- miers Rois elles étoient fort étroites. Elle ne commença à s’aggrandir confidérablement que fous Philippe qui y joignit la Thelialie , enfuite une partie de l’Epire 86 une partiede la Thrace: ce qui fait qu’elle cil quelquefois confondue avec la Thellalie , de forteque louvent fous le nom de Macédoine cil comprife la Thellalie. Avant ce temps-là elle étoit renfermée dans une province pat- ticuliere; bornée au nord par la Pélagonie 8c la Myg- donie , à. l’ell: par la Bottiéide 8c la Piérie , au fud par les montagnes de Thefl’alie , 8: à l’ouell par le pays des Lyncelles. MACES (les) font à l’ell: des Nafamons , Be près de la mer. Ptolémée les appelle (rj Syrtites, parce qu’ils habitoient vers la grande Syrte. Le (a) Cinyps arro- foi: leur pays, 8: c’ell pal cette raifon que Silius Ita- liens (a) leur donne l’épithete de Cinyplrii Mat-æ; Je ne

(r) Ptolem. Lib. 1V. cap. III. pag. tu. (z) Herodot. Lib. 1V. ç. CLXXV. (a) Silius lui. Lib. 111. vetf. 275. 04

I 216 TABLE .GÊOGRAPHIQUB l’ais comment il a pu venir à l’efprit à la (1) Martiniete de croire que ces peuples (ont les mêmes que les Macetes de Stace. Voyez Macednes. MACHLYES , (les) peuples de Libye , confinent vers le bord de la mer aux Lotophages 8: s’étendent juf- qu’au fleuve Triton. Herozl. Lib IV. 5. CLXXVIII. Il ne faut point les confondre avec les Machlyes, dont - parle (a) Lucien , peuple Scythe , qui habitoit près du Palus Mæotis , 8c encore moins avec les Machlæens, I peuple Indien, dont il ell aulli fait mention dans (3) le même auteur. MAClSTE , ville d’Elide , bâtie par les (4) Minyens , lituée entre le Pyrgos fud , 8: l’Alphée nord. Pline la (5) met en Arcadie; ce qui prouve qu’elle étoit vers les frontieres ell de l’Elide 85 orteil de l’Arcadie. Elle a été aufli appellée (6) Platanillous. Je ne vois pas ce qui a pu donner occafion à la Martiniete de dire (7) que cette ville avoit été bâtie par les Eléens. MACROBIENS. Voyeï Ethiopiens-Macrobiens. MACRONS , peuples litués près du Pont-Euxin,’ entre le mont Théchès , le territoire de Trébil’onte 8c la Col- chide. Voyez Xenoplz. Cyii Expedir. Lib. 1V. cap. VII â VIII. pag. 2.41 Ôfiq. » MACTORIUM , ville de Sicile, lituée au nord-ouell de Géla. Voyer Etienne de Byzance; mais l’article de cet Auteur ell altéré. Herodor. Lib. VII. 5. CLIII. MADYTE, ville de la Cherfonefe de Thrace fur I’Hellefpont, au fud-ouell ’de Selle. Hercdot. Lib. VII.

5.(r) Diflionn. XXXIII. géogr. au mot Magnat. - a) Lucian. Toxaris. 5. XLV. Tom. Il. pag. 551.. (5) Id. Bacchus. ç. VI. Tom. III. pag. 80. (4) Hercdor. Lib. IV. Ç. CXLVIII. (s) Plin. Lib. 1V. cap. VI. pag. r95. (6) Strab. Lib. VIH. pag. rat. A. (7) Diaionn. Géograph. au mot Magillns.

DE L’HISTOIRE D’HÉnonorr. 217 MAGDOLE , ville lituée vers le milieu des frontieres cil: de la balle Égypte. Il en ell parlé dans Jérémie, cap. XLVI. v. r4, ou elle ell appellée Magdale, ainli que dans l’Exode , cap. XIV. il; a. Mais la verlion (r) des Septante la nomme toujours Magdole. Elle étoit peu éloignée de la mer, 8c n’avoir que Phihahiroth (a) enrr’elle 85 la mer. La verfion des Septante traduit le mot Phihahitoth , par celui d’i’va: , qui lignifie une métairie. Etienne de Byzance fait aufl’i mention de Magdole. 86 dit que c’ell une ville d’Egypte. L’Itinéraire d’Anto- nin (3) femble la placer aux environs du Delta, à l’ell un peu fud du Delta, à douze milles de Pélufe. Ce ne fut point près de cette ville que Nécos battit Jofias, Roi de Judée , mais près de Mageddo. La tef- femblance des noms a donné occafion à la méptife d’Hé- radote. Voyer Mageddo. MAGEDDO , ville de la tribu (4.) deManall’e’ , près de celles d’IlIachar 85 d’Afer.’ Elle le trouvoit fur la route que devoit prendre Nécos pour entrer en Allyrie. Ce fut dans la plaine de cette ville, très-commode pour livrer un combat, que Nécos (5) défit 8c tua le Roi Jolîas. Hérodote, trompé par la reli’emblance des noms, a confondu Mageddo avec Magdole. 17qu mon Ellai de Chronologie , chap. I. 5. X11. pag. 240 ê 2.41. MAGES (les ) étoient un peuple de la Médie , qu’on peut placer immédiatement au nord des Cilliens. Pline dit qu’ils (6) avoient une forterelle nommée Pafargades, lituée dans la Médie , 85 ou étoit le tom- beau de Cyrus. ’ ’ (r) Dans cette verfion, c’ell le XXV° chap. de Jérémie. (z) Exod. cap. XIV. i. 2. (a) Antonini Itinérar. pag. r7r. (a) Jud. cap. Li. 2.7. Joli cap. XVII. i. il. (s) Reg. IV. cap. XXlll. in 19. (6) Plin. Bill. Nat. Lib. VI. cap. XXVI. pag. 339.

:18 TABLE GÉOGRAPHIQUE Les Mages , qui s’emparerent de la Perle fous Cambyfes, étoient Médes. Il n’ell pas certain qu’il y eut en Perle un peuple de Mages, originaire du pays; ils y étoient peut-être venus de Médie. Mais on ne peut douter, après ce qu’en dit Hérodote, qu’ils ne filfent en Médie un peuple particulier. - MAGNESE , ville capitale de la Magnélie, lituée vers la mer, dans la partie la plus orientale de cette con- trée , dans un lieu découverr 8: en bel air. Dolops, fils d’Hermès , ou Mercure , mourut en cette ville 8c fut en- terré fur le rivage. Voyez le Scholialle d’Apollonius de Rhodes, fur les vers 584.8: 587 du premier Livre des Argonautiques. Varinus Phavorinus, au mot Magnelia, appelle ainfi la capitale de ce pays. MAGNÈSIE, ville lituée fur le bord nord du Méandre, 11ans le milieu des terres 8c loin de la mer, à l’ell de Ptiene, éloignée (r) d’Ephefe de quinze mille pas vers l’ell , un peu fud. On la nommoit ordinairement Ma- gnefia ad Mæamirum , pour la dillinguer de Mâgnefia ad Sipylum, ville de Lydie, au pied du mont Sipyle; c’étoit une colonie (a) des Magnetes de Thelialie , à la- quelle s’étaient joints des Crétois. Elle ell appellée par les Turcs Guzel-Hifar , ou le beau château. MAGNÉSIE (la) étoit une province de Macédoine annexée à la Thellalie, felon (3) Pline; Strabon paroit aufli la placer (4.) hors de la Thellalie , à laquelle elle fut louvent jointe. Elle étoit ( 5) vers la mer avec la lville de Magnélie. Dans les terres vers le nord-ouell, telle avoit pour voilîns les Petrhæbes, nation Grecque. c

(r) Plin. Lib. V. cap. XXIX. pag. 2.78. (z) Strab. Lib. XIV. pag. 94.3. a: Plin. loco laudato. Vqu aufi Phararin. (a) Plin. Lib. IV. cap. 1X. pag. zoo. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 661. - (5) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. I. verl’. 587.

DE L’HISTOIREI D’HÉnonon-r. 219 Elle étoit bornée au nord par le mont: 06a 8c par le vallon de Tempé , à l’ouell par la Pélafgiotide, au fud par la Phthioride 8: par le golfe Pélafgique, à l’efi par la mer Ege’e. Elle s’appelloit aufli .Æmonia 8c Magne: Campus. Hérodote l’appelle Continent , ou Terre-ferme. MAGNÉSIE , promontoire (r) de la Magnéfie , au fud de Mélibée , 8: à l’ouefi-nord de l’ifle de Sciathos , vers la Macédoine fur le golfe Therméen. Je le crois le même que le promontoire Sépiassx MAGNETES D’ASIE. Ce font les habitans de Ma- gnéfie fur le Méandre , 8c de Magnéfie près du Sipyle, dans l’Afie mineure. . MAGNETES , habitans de la Magnéfie, près du mont Pélion 8: du golfe Therméen. Hérodote les dif- ringue des ThelTaliens. Liv. VII. 5. CXXXII. MALEA, promontoire de Lelbos, au nord vers eh de Mytilene. Thucyd. Lib. IIL 5. IV. MALÉE , ou MALÉES, (promontoire de) cil la partie la plus méridionale de la côte en: du Péloponnefe. Ce promontoire s’appelloir aufli Malia. On le nomme aâuellement Malio 8c quelquefois Sam-Angelo. MALENE étoit un lieu fitué dans l’Atarnée. Ce fur là qu’Hifiiée , Tyran de Milet , fut’ fait prifonnier par les Perfes. Herodor. Lib. V I. 5. XXI’X. MALIAQUE. (le golfe) G’éroit un golfe de la mer Égée , vis-à-vis l’extrémité occidentale de l’Eubée. Paufanias (z) le nomme golfe’Lamiaque , de Lamia , »ville fituée vers la partie oueft de fa côte nord. On l’appelle aujourd’hui (3) golfe de Zeiton. Quelques-uns s l’ont confondu avec le golfe de Volo qui cil: le Siam Ptlafgiqu, ou golfe Pélafgique des anciens.

(I) Hercdor. Lib. VII. 5. CXClll. ’ (r) Paufan. Attic. five Lib. I. cap. 1V. pag. il. (5) D’Anville Géograpl). ahi-6g. Tom. l. pas. ne.

l :210 TABLE GÉOGRAPHIQUE Ce golfe prend fou nom.i de ala plaine voifine; ap- pellée Malide ou Maliade. MANTINÉE , ville d’Arcadie dans le Péloponnefe. Elle fur prife par Aratus 85 Antigonus, 8c porte depuis ce temps le nom (1) d’Antigonia. Elle eft à (z) plus de deux lieues à l’occident de Mégalopolis. MARAPHIENS , peuples de Perfe. Porphyre 3) dans fes Quefiions Homériques, dit que Ménélas 8: Hélene eurent entr’autres enfans , Diæthus 8: Morraphios , duquel. defcend la race des Morraphiens, qui cil une race il- lufire parmi les Perfes. Ce nom, en paffant de Grece en Perfe , fut changé en Maraphiens. Ce paffage de Por- phyre devroit fe trouver à la treizieme Queflion. Mais aâuellement, on ne le voit ni en cet endroit, ni ailleurs. MARATHON, bourg de l’Attique’, fitué environ à dix milles nord-cit d’Athenes , à égale" difiance d’Athenes , fud un peu ouefl , 86 de Caryflze , fille d’Eu- bée efi très-peu iud, pas loin de Brauron aquud, à foixante Raides fud un peu ouefi de Rhamnus , 8c à trois milles de la mer. Il fut d’abord de la tribu Léontide s le nombre des tribus ayant augmenté , il paiïa dans (4) l’Æanride. Ce lieu devint fameux par l’aâion de Théfée , qui y prit le (5) taureau qui avoit fait beaucoup de mal à la Tétrapole d’Atrique, 8: qu’il facrifia au temple de Delphes. l1 devint encore plus célèbre par la viâoire fignale’e queles Athéniens! fous la conduite deMiltiades , y repaporterent fur les Perfes, la troifieme année de la

71°La plaine Olympiade. de Marathon, ou.l fe donna cette fameufe

(r) Plutarch. in Auto. pag. 1048,. (z) Mém. de l’Acad. des Belles-Lettres. Mill. page 356. (a) Schol. Homeri ad lliad. HL ver-f. r75. (4) Corfini Faüi Atrici. Tom. I. pag. 23.7. (5,) Plutarch. in Thefeo. pag. 6. A. 8: B.

un L’Htsrornz D’Hfiaonora. 221 Bataille, s’appelle encore aujourd’hui de ce nom 8c a environ douze milles de tour. On y voyoit (1) les tom- beaux des Athéniens qui avoient été tués dans le com- bat , avec des colonnes fur lefquelles étoient écrits leurs noms 8: ceux de leurs tribus. Les anciens Auteurs parlent (z) encore d’un lac, 8c d’une petite riviere de même nom. Le bourg de Marathon, ainfi que la plaine voifine, a pris fou nom d’un héros appellé Marathon. Ce bourg a conferve fon ancien nom; mais ce n’eü plus qu’un amas (3) de quinze ou vingt Zeugaria ou métairies, ou il y a environ cent cinquante habitans Albanois. Ce mot vient de 257", qui lignifie le joug , 8c les bœufs qui font fous le joug. On ne laboure dans ce pays qu’avec des bœufs. MARDES , (les) peuples de la Perfe qui habitoient vers les frontieres (4).de la-Médie. Pline les met (5) dans la partie cil: de la Margiane 8c les étend jufqu’au psys des Baâres. Si Strabon 8c Pline ne fe font pas trompés, le pays des Mardes comprenoit l’Hyrcanie, le pays entre l’Hyrcanie 8: la Margiane, 85 la Mar- giane elle-même jufqu’à la Baâriane. Varinus Phavo-i rinus (6) dit que c’étoit une nation nombreufe qui habitoit, un pays rude 8: pauvre. MAREE , ville d’Egypte , lituée au fud du golfe Plin- thinetes , hors du Delta, vers la Libye. C’était la ca- pitale du nome Maréotîqne, auquel elle (7) donnoit fon nom, ainfi qu’au lac Maréotique qui étoit à fan nord.

(x) Paulin. Attic. five Lib. I. cap. XXXII. pag. 79. (a) Id. ibid. (a) Voyages de Spon. Tom. Il. pas. 18;. y (et Strab. Lib. XI. pag. 795. - (5) Plin. Hilt. Nat. Lib. VI. cap. XVI. pag. ,13. (6) Au mot Mm... (7) Adieu. Deipnofoph. Lib. I. cap. XXV. pag. n. D.

222 TABLE GÉOGRAPHIQUE Le vin qui croifl’oit dans les environs de ce lac étoit: appellé Maréotique. La ville de (r) Marée avoit pris fon nom de Matou , un de ceux qui accompagnerent dans les guerres de Li- bye Dionyfus ou Bacchus. Athénée (a) dit que c’étoit autrefois une grande ville, mais que de (on temps ce n’étoit plus qu’un village. Ptolémée place ( Lib. 17. cap. 17.pag. in. ) dans la Ma- réotique un village qu’il appelle Palæmaria, c’efl-à-dire , l’ancienne Marea c’eil fans doute le même que celui dont parle Athénée. MAREOTIS , ou MAREOTI QUE , lac près d’Alexan- drie , féparé de la mer par une bande de terre que Pto- lémée (3) appelle Tamia, va du couchant au midi. Il a un peu moins (4.) de trois cens itades de longueur , fur un peu plus de cent cinquante de largeur. Le Nil l’aug- mente dans fes (y) crues , au moyen des canaux qui joi- gnent ce lac au fleuve. MARES, (les) peuples de l’Afie, qui étoient vai- fernblablement dans le voifinage des Mofches , des Ti- baréniens, des Macrons, 8C des Mofynœques d’un côté, & des Alarodiens 8: des Sapires d’un autre, 85 voi-fins des Colchidiens. Herodot. Lib. VII. 5. LXXIX. MARIANDYNIENS , (les) peuples fitue’s dans la par- tie cil de la Bithynie , entre la Bithynie 8: la Paphla- gonie. Les Mariandyniens s’étendoient depuis le golfe * Sangarius jufqu’au-delà du Parthénius , au fuel des Cau- cons. Strabon croit (6) qu’ils étoient Thraces d’origine, ainfi que les Bithyniens.

m la. ibid. (1.) Id. ibid. (a) Ptolem. Lib. 1V. cap. V. pag. tu. (4 Strab. Lib. XVH. pap. use. C. (S) 1d. ibid. pag. 1141.. C. (a) Strab. Lib. X11. pag. ne. C.

’nn L’HISTOIRE n’HÉnono’ra. 223 Les Mariandyniens furent ainfi appellés , ou de Ma- tiandynus , fils de (1) Cimmérius , ou de Mariandynus, fils de (a) Phinée. MARIS , (le) riviere de Scythie, qui vient du pays des Agathyrfes 8c fe jette dans l’Ifler, bien loin au.- defi’us du Tiarante. La Martiniete croit que cette ri- ’ viere cit appellée Maris par Hérodote, Marifos par Strabon, Marus par Tacite 85 par Pline, 8: que c’cft le Marifch , ou Merifch , ou Mares d’aujourd’hui, ri- viere de la Tranfilvanie, qui feu jette dans la TeyHe. Cette derniere riviera n’a aucun rapport avec le Maris d’Hérodote, puifque celle-ci fe jette (3) dans le Da- nube. On ne fait ou la placer. MARONEA , ou MARONEIA, ville de la Ciconie , en Thrace, près du lac Ifmaris, à l’oueii du fleuve LiITus 85 de ce lac. Pomponius Méla (4) 8c le Géographe Etienne ne s’accordent pas fur cette fituation. Il vaut mieux s’en rapporter à Hérodote. Pline ( 5) dit qu’elle s’appelloit anciennement Ortagurea. Elle reconnoifi’oit le Dieu Bacchus pour fon proteéteur, à caufe de l’ex- cellence du vin (6) que produifoit fou territoire. Il étoit en grande réputation, 8c avoit, dit (7) Nonnus , une odeur de NeCtar. Cette ville s’appelle aujourd’hui Marogna. MARSYAS , rivicre de Phrygie , qui a fa fource près de (8) celle du Méandre, fe jette dans cette riviere,

(r) Schol. Apollonii Rhod. ad Lib. Il. vert. 71.5. (2.) Id. ad Lib. Il. verf. x46. (a) Herod. Lib. 1V. Ç. XI.IX. (4) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. Il. pag. 149. (s) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag. 2.04. (6) Id. Lib. XIV. cap. 1V. pag. 714.. (7) Nonnus Dionyfiac. Lib. I. pag. to. verf. n. Lib. XVU. 1:15.564. urf. 6. Lib. XIX. pag. sa. un. n. (l) Tir. Liv. Lib. XXXVIII, cap. KIKI.

224. TABLE GÉOGRAPHIQUE après avoir traverfe’ le territoire (r) d’Idrias. Selon Pline, il (a) arrofe les murs de la ville d’Apamée , fr: perd près de-là, au lieu même où l’on prétend que le Silene Marfyas difpura le prix à Apollon , mais il reffort en une vallée qu’on appelle Aulocrénis , 8: qui efi à. dix milles d’Apamée; puis continuant fou cours, il fe jette dans le Méandre. Apamée étoit une ville voiiine de Célenes, où l’on avoit tranfporté les habitans de cetteMaxime dederniere Tyr , qui avoit été villefur les lieux, (3). pré- - tend (4) que le Marfyas 8c le Méandre fartent de la même fource , 8: qu’ils ne fe partagent qu’après avoir traverfé la ville de Célenes. 1’qu Catarraétès. MASPIENS, peuples de Perfe. Hérodote 8: Étienne de Byzance n’en dilant pas davantage , il efi difficile de [avoir leur pofition. Cependant ils devoient être confi- dérables, puifqu’ils avoient une très-grande influence fur le relie de la nation. Herodm. Lib. l. 5. CXXV. MASSAGÉTES (les) étoient fitués dans une plaine fpatieufe qui cil immédiatement à l’efl de la mer Caf- piene , à l’aurore 8c au foleil levant au-delà de l’Araxes, a: vis-à-vis des Iliédons. Les Maflagetes vivoient des poif- fous de ce fleuve. V oyez; les Recherches 8c DiiTertarions fur Hérodote , par M. le Préfident Bouhier. Chap. XVJII.

.MATIENE. (la) C’efl ainfi qu’on nommoit le pays pag.habité par les Matiéniens. 198. Les montagnes ü de ce pays s’étendent du fud au nord un peu ouefi, particulière- ment depuis les fources du Gyndes, jufqu’à celles de l’Araxes, puifque ces deux fleuves ferrent de ces mon- tagnes qu’Hérodote appelle monts Matiéniens. Vqu l’article fuivant.

(r) Herodot. Lib. V. 5. CXVIII. (a) Plin. Lib. V. cap. XXIX. pag. 27s. (a) Tir. Liv. loco laudato. . (a) Maxim. Tyr. DiIrerr. VIII. (olim XXXVIll.) 5. VIII. pag. 87. MATlENlENS.

on rît-luron: D’Hùnonorx. en; MATIÉNIENS. Ces peuples étoient 1°. à la droite de l’Halys, loin au-defl’us de fou embouchure, 8: un peu au-defl’ous de fa fource , à l’eii des Phrygiens: c’eft de ceux-là que parle (r) Hérodote. 2°. Les Matiéniens étoient au fud des fources (a) de l’Araxes , 8c au nord de l’AiÏyrie , à l’efi des Arméniens , 8: s’étendoient vers le fud-eit , jufqu’aux frontieres de la Cime. De leur pays fortbit un des quatre fleuves qu’on rencontroit en allant de la Lydie à Sufes, après avoir paifé l’Euphrates. De ce pays fortoit aufli l’Araxes, dont la fource étoit vers leur nord, 8: le Gyndes dont la fource étoit beaucoup plus au fud. MAXYES, ( les) peuples de Libye, fitués à l’oueft des Attiéens. Ils cultivent la terre. Léur pays-eii mon- tagneux 8c couvert de bois. On’y’voit beaucoup de bêtes féroces. Herodot. Lib. 1V . 5. CXCI. . MÉANDRE, fleuve de l’Alie mineure, qui a fes four- ces à Célenes , ville de Phrygie. Tite-Live dit (.3) qu’il fort de la haute forterefi’e de Célenes; 8c qu’ayant traverfé cette ville par le milieu, il coule dans la Carie, puis dans l’Ionie, 8c fe perd dans un golfe entre Milet fud, 8: Ptiene nord, baignant quantité de villes 8: recevant les fieu« ’ ves Marfyas , Eudon, Lycus , Léthæus , &c... . Ce fleu- ve, dit (4) Paufanias, coulant par le pays des Phrygiens 8c par celui des Cariens, ou les terres font bonnes 8c bien cultivées, a en peu de temps converti en terre- ferme la mer qui étoit entre Priene 8: Milet. , Les anciens ont décrit ce fleuve comme faifant mille détours, 8c revenant en quelque façon fur lui-même: M. de Tournefort dit dans fes Voyages , qu’il s’en faut bien que les tours 8c retours du Méandre (5) approchent

(x) Herod. Lib. l. ç.’LXXlI. (a) Id. Lib. I. 5- CLXXXIX. CCII. a: alibi. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. X111. u (a) Paufan. Arcad. five Lib. VIII. cap. XXIV. pag. en. (s) Voyages de Tournefort. Tom. Il. page in. Tom: VII.

226; .TanLn GÉOGRAPHIQUE de ceux que fait la Seine au-deifous de Paris. Cepena dan: M. le Comte de Choifeul qui l’a vu , affure dans fou Voyage Pittorefque , qu’il fe plie 8c replie beaucoup fur lui-même. Ce fleuve s’appelle aujourd’hui le Madre: les habitans du pays le nomment Meinder, les Turcs Boiouc-Mein- der ,I c’efi-à-dire, Grand-Méandre, pour le difiinguer du .Cayflre , qu’ils appellent Petit-Méandre. Voyer encore fur la fource du Méandre l’article Marfyas. p r MECYBERNE, ville Grecque dans la péninfule des T oronéens, ou Sithonie, fur le golfe Toronéen , que l’on appelle aufii (r) golfepMécybernæen , aujourd’hui golfe d’Agiomama, à vingt fiades (a) cit-fuel d’Olyn- thé. C’était, dit ( 3) Strabon, le port ou le havre d’Olynthe. Scylax la met (4.) entre Sermyle 8c Olynthe , 86 Scymnus de Chics (5) la premiere fur le golfe To-

MÉDIE, (la) contrée de l’Afie. C’ efl un pays plat, exceptéronéen. cette partie qui s’étend . vers’ le. nord, depuis Agbatanes vers les Sapires 86 vers le Pont-Euxin, qui eft un pays haut, montagneux , couvert de bois. Me» dia , dit (6) Pline , ab oecafu rranj’verj’a oblique Partlu’æ occurrent... baba: ab ortu Cajjn’os ê Purifier, à mais ’ die Sittacenen à Sufianen ë Perjz’da. ab aco-afin Allia- 6mm , à feptenm’one flrmeniam. . Ce pays en (7) nommé Madaï , dans l’Ecriture. Les Grecs dérivent le nom de Médie , de Médus , fils de

’ (1) Plin. Lib. 1V. cap. X. pag. 101.» r (a) Suidas voe. MxxéCipm. Tom. II. pag. un I (a) Strab. Excerpt. ê Lib. VII. pag. 107. inter Geogt. Scripte": minores. (4) SCylacislPeripl. pag. 26. (sfScymni Chii Orbis Defcript. vctf. 64e. (6) Plin.-Bill. Nu. Lib. v1. cap. XXVI. pag. ne. 57) Bflhet. I. i. a. 14. ’

ne L’HISTOIRE D’HËROD’OTE. 227 Médée. Médée , dit (r) Paufanias , étant venue a Athe- nes, épouia Egée; ayant été dans la fuite obligée de s’enfuir d’Athenes , parce qu’on avoit découvert les em- , bûches qu’elle drefioit à Théféé, elle fe retira dans le pays qu’on appelloit dans ce temps-là Aria , où elle donna le nom de Medes aux habitans: on dit que fou fils, qu’elle mena avec elle dans le pays des Ariens, s’ap- pelloit Médus, 85 qu’elle l’avoit eu d’Egée. Le nom d’Irak-Aiami convient à une grande partie de la Médie. MÊGARES, ville de la Mégaride, fituée près du golfe Saronique, à une diliance prefque égale de Co- rinthe oueit, 85 .d’Athenes cit, entre le Péloponnefe , l’Attique 8: la Béotie. Elle étoit bâtie fur deux rochers , s’étendant au. fud fud-e’li ,.& à l’ouelt nordeoueit, en- viron à une lieue de la côte du golfeWSaroriique. On apperçoit encore fes anciennes .bornes, qui compren- nent ces deux rochers 86 une partie de la plaine, au fud. Mais il n’y ’a plus préfentemenr (a) qu’un bourg fur un de. ces rochers , compofé d’environ trois ou quatre cens maifons airez chétives 8c qui n’ont qu’un étage. Elle conferve le nom, de Mégara. 1’qu fur la fondation de cette ville , mon Eiïai -de-.Chronologie. C’bap. .XIV. Jeëï. II.. S. I. Î », . . . ’ V- - MÉGARES , ville de Sicile, fondée fept’cents vingt..- huit- ans avantnotre etc, par, des Mégariens fortis de Mégares fur les frontieres de .l’Attique. Elle fut détruite par Gélon, Roi de Syracufes, quatre cents quati’cevingt- deux ans. avant notre .erezeifoyeï là-deflÎus, Effai de Chronologie, chap. XIV. Saï. IIn 5.1V. Elle étoit fur le bord de la mer 8c dans le voifinage de Synaeulës’. Elle portoit 5 avant fa fondation par les. Mégariens’lg) le nom d’Hybla. M. d’Auvillepeufe que c’eit Penifola delli Manghifi. q -- l (1) Paulin. Corinth. five Lib. Il. cap. III. pag. us. (2) Voyages de Spon. Tom. II. pag. 167. (Il Strab. Lib. VI. pag. 4m. B. P a,

228 Tanne GÉOGRAPHIQUE ’ MÉGARIDE , petit pays borné au fud par l’iilhme de Corinthe, au nord par la Béotie, à l’oueli par le golfe de Corinthe, à l’ell: par le golfe Saronique 8c par l’Ato tique. Elle faifoit autrefois partie de l’Attique; mais , dans la fuite ce fut une province particuliere 85 féparée de l’Attique par deux montagnes appellées xlpan,’c’elts à-dire, les Cornes. Sa capitale étoit Mégares. MÉGARIENS , habitans de Mégares. Ils (t) fe van- toient que les Nymphes Sithnides étoient de leur pays, 8c qu’une de ces Nymphes avoit en de Jupiter un fils nommé Mégares , qui, s’étant fauvé au temps du dé- luge de Deucalion, fur la montagne de Géranie, li: porter fou nom à toute la contrée voiline. MÉGARIENS , habitans de Mégares en Sicile. MÉLAMPYGE. (roche) C’en: un rocher de la mon- tagne Anopée , fur les frontieres de la Mélide 8c de la Locride. Herodot. Lib. VII. 5. CCXVI. MELANCHLIENES. Ces peuples habitoient au-del’i fus (2.) des Scythes Royaux, dont il y en a une partie ’ qui s’étend (3) jufqu’au Tanaîs. Au-delà des Mélanchq hues, il n’y a que, des marais 8: des terres défet-tes. Scylax. (a) les place entre la Colique 8c, les Gélons. 8c il fait les Gélons voilins des Colchidiens. Mais je doute fort de cette polirion. Le nom de Mélanchlznes e11 Grec, a: lignifie les noirs manteaux. Ce ne pouvoit être le vrai nom de ce peuple.” - MÉLAS , golfe de Thrace, qui renferme une partie de la Cherfonefe. On le nomme aâuellement golfe de

,Mégarill’e.-MÉLAS. C’elt le nom d’unI ’ fleuve . de Thrace, vers

(t) Paulin. Attie. live Lib. I. cap. Un lut. si. a) Herod. Lib. ’rv. ç. xx. (n-Id. ibid. (a) styla. Peripl. pas. si 8 sa.

ne L’HISTOIRE D’HÈRODOTB. 229 l’iilhme ouel! de la Cherfonefe de Thrace , qui donne (t) fan nom à un golfe de la mer Egée , dans lequel (a) il a jette; l’on nom moderne eli: Sulduth. ’ MÉLAS, (le) fleuve qui clic (3) environ à vingt liardes fud du Dyras. Cette petite riviete de Thell’alie, dans la Trachinie, coule entre le Sperchius nord 8: l’Afopus fud. Tite-Live (4) l’appelle Amniculur, petite riviere. Il pall’oit près d’Hétaclée, 8: l’ancienne Tra- chis , qui donnoit le nom de Trachinie a. ce canton- là, étoit à cinq (5) liades de cette riviere, 8c à près de lix (6) d’Héraciée. l minima , ou MÉLIDE , ou MALIADE , petite con- trée de la Grece, lituée fur le golfe Maliaque , au fud de la Theli’alie 8: au nord du mont Œta. MÉLIBEE , ville lituée fur les côtes ell: de la Magnélie , au pied du mont Oli’a, 8c du côté qui regarde la Thell’a- lie; elle commande la ville de Démétrias (7). Sita a]! in radicibu: Oie marais, qui! parte in Theflhliam vagit, opportune imminen: faper Demerriarlem. Étienne de Byzance, 8c le Scholialie (8) d’ApoIlonius de Rhodes. mettent cette ville en Thelfalie; mais comme la Ma-a gnélie touchoit à la Thell’alie, Thefl’aliæ (9) annexacjl Magnefia, il n’eli pas douteux qu’ils ne l’ayent placée dans’ce pays. Strabon (to) la met fur un golfe. MELIDE , petit pays qui touche à la Phthiotide, près du golfe Maliaque, 8: qui fait partie de la Trachinie.

(1) Plin. Lib. N. cap. XI. pag. :04. lin. 1:. (a) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. I. verl’. en. (ï) Herodot. Lib. VII. 5. CXCVIII. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVI. cap. XXlIs (ç) Herodot. loro lancina. (a) Strab. Lib. 1X. pag. 65’553. (7) Tir. Liv. Lib. XLIV. cap. XI". (l) Scholialt. Apollod. Rhod. ad’Lib. I. vert. un. (a) Plin. Lib. IV. cap. IX. pag. zoo. ne) Strab. Lib. 1X. pag. 676. A. P:

230 jTantn GÉOGRAPHIQUE d MÉLIENS , ou MALIENS , habitans de la Mélide ou. Maliade. Ils étoient litués vers un golfe de la mer Égée. Les Maliens fe fubdivil’oient en trois petits peuples, les (r) Paraliens, les Hiériens , 85 les Trachiniens. Scy- lax (a) paroit en faire deux nations différentes, dont l’une eli celle des Méliens 85 l’autre celle des Maliens. Les Méliens font fur le golfe de ce nom. Leurs villes font? Erinos , Boion , ACitinium , les Thermopyles , Trac chis , Œta, Héraclée. La premiere ville des Maliens cil: Lamia , la derniere Echinus. Ils s’étendenr jufqu’aux

MÉLOS, ille de la mer Égée , au nord de Crete, 8c auÆnianes. nord oueli de Théra. Elle s’appelle .aujourd’hui Milo,- 8c les habitans Miliotes. Cette ille ell prefque rondes elle a environ foixante milles de tout 85 cl’t bien cul- rivée. Elle fut fondée par (3) des Laconiens 8c quel- ques Spartiates,onze cents feize ans avant l’ere vulgaire. Voyeï mon Ell’ai de Chronologie, ChapiXIV. 3:47. II.

5.MEMNON. 1V. ’ (palais royal de) C’étoit le palais des Rois à Sufes &ila citadelle. On l’appelloit aulli Mem- nonium. Strab. Lib. XV. pag. 105’8. C. i MEMNON. (ville de) Voyez palais royal de Memnon. MEMPHIS , ville célèbre d’Egypte , lituée (4) à trois fchenes au-delfus du Delta , fur la rive gauche du Nil. Il y avoit dans cette ville plulieurs temples magnifiques , entr’autres celui du Dieu Apis, qui y étoit honoré d’une 4 maniere particuliere. On croit ordinairement en Égypte que Gizé en bâtie fur les ruines de l’ancienne Memphis: opinion qui n’eli fondée que fur ce que cette ancienne 85 fuperbe ville étoit lituée fur le bord oueii du Nil,

(t) Thucydid. Lib. Il. 5. XCII. (a) Sçylacis Peripl. pag. a4. (a) Canon. Narrat. XXXVI. (1.) Strab. Lib. XVII. pag. :160. C.

ne L’HISTOIRE D’HÈBODOTE. 231 du côté des pyramides, comme’ l’efl: aujourd’huiI la ville de Gizé; mais comme l’on ne remarque à Gizé aucun monument de l’antiquité, cette opinion n’efi pas ap- puyée fut d’allez fortes preuves, 8c on doit regarder Gize’ comme une villeitrès-moderne en comparaifon de l’ancienne Memphis. Depuis la deltruétion de cette ville, les matériaux en ont été portés à Alexandrie 8: à d’autres villes qu’on a bâties dans les environs de Memphisu . Il y avoit près de Memphis , au nord 8: au fud , une montagne de pierre entourée 85 couverte de fable, où étoient les pyramides. A l’ail de Memphis , de l’autre côté du Nil ,i étoient les carrieres d’où l’on avoit tiré des pierres pour bâtir ces pyramides. I . MENDA , ville de la péninfule de Pallene, proche de Sana , dans la partie ou la péninfule s’élargit entre Sana 8: Scione’. C’étoit (I) une colonie des Erétriens. Son territoire étoit renommé (2.) pour fes excellens vins. Hamel. Lib. VII. 5. CXXIII. I MENDÈS, ville d’Egypte , lituée entre le canal Bu- V colique ouefi 85 le Mendéfien cit. On adoroit à Mendês le Dieu Pan 8c le Bouc , pour la même raifort qui a fait refpeâer ailleurs le Dieu Priape. Elle donnoit le nom de nome Mendéfi’en à (on territoire 8: à une des em- touchures du Nil, appellée aétuellement Dibé , 8: par les Francs Pefchiéra. Le nom moderne de Mendès cil Ashmun-Tanafih. MÉNÉLAS , (port de) dans la Libye, à. l’ouefl 8: près de Plunos, à l’ouell: du promontoire Ardanis. Il tire fou nom de Ménélas, qui y aborda (3) au fouir de l’Egypte. v v MEONIE.r C’eft ainfi que l’on appelloit autrefois cette

(l) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. Il. pag. :56. Suidas. me; Mîyh.

(a) Athen. Lib. I. cap. XXIH. pag. 29. Stephan. Byunt. pag.(3) Strab. Lib. I. pag. 531. 68. Herod. Lib. Il. 5.. CXlX.

. P 4 "232 Tanne GÉOGRAPHIQUE. patrie de la Lydie qui cil à l’en: vers le mont Tmolus , 8E ou prenoit (a foutce le Paitole , fleuve de Lydie. a MÉOTES, (les) peuples qui habitoient le long de ala côte du Palus Mæotis,N au nord de Cimmérium. MER ATLANTIDE. ( la) Tous les Géographes s’ac- cordent à placer la met Atlantide ou Atlantique à l’ouelt de notre continent: mais ils ne conviennent pas de l’es bornes. Suivant quelques-uns, c’el’t cettepartie de l’Océan qui eft à. l’ouefl de l’Afrique, depuis le détroit de Gi- braltar, en defcendant vers le fud, fans s’étendre ce-. pendant iufqu’à l’équateur. D’autres étendent cette mer, non-feulement le long de l’Afrique, mais encore le long des côtes d’Efpagne , de Portugal, de France , 8: même des ifles Britanniques. Il y en a qui appellent Océan Atlantique toute l’étendue de met qui e11 entre l’Amé- tique d’un côté , 8: l’Eutope , 8: l’Afrique de l’autre , depuis la mer glaciale , jufqu’à la ligne équinoxiale, air-delà de laquelle cit l’Océan méridional ou Ethiopi- que. On peut dire néanmoins que le nom de mer Atlan- tique ne convient proprement qu’à cette partie de l’Océan p qui cil vis-à-vis des Atlas , chaîne de montagnes en Afri- que, d’où cette met a pris l’on nom, 8c qu’ini’enfible- jutent elle l’a communiqué à d’autres parties de l’Océan de proche en proche, tant aux feptentrionales qu’au* méridionales.MER AUSTRALE. HérodOte ne défigne ’ jamais fous ce nom une mer particuliere , mais une mer qui cit au fud relativement à une autre. Cependant il entend, livre IV. 5. XLII. par ce mot, la mer qui baigne la partie cit 8c fud de la Libye 8c la mer Atlantique. MER CASPlENE (la) en: bornée àl’oueft parle Cau- cafe, à l’eft par une vafle plaine, dont les Mafiagetes occupent une partie. Sa longueut’eü de quinze jours de chemin , pour un vailleau qui va i la rame, 8e. fa lar- geur de huit jours. Suivant les cartes qui fe trou- vent dans la Géographie de Ptolémée, fa longueureit

on L’Hrs’rornn n’Hfinono’rn. 23; Hoccident en orient. Cellarius (r) cil aulfi de cet avis. a: il allure qu’Hérodote peule de même. Cependant cet Hiltorien ne dit rien de pareil. Dans la carre drellée par ordre du Czar Pierre le Grand, la longueur va du midi

Strabon (a) , Pomponius Méla (3), Pline (4.), Denys le Pétiégete (5) , 8re. prétendent que cette mer commu- nique avec l’Océan feptentrional. Mais Hérodote , beau-t aucoup plus ancien qu’euxnord. tous, allure que c’efi’une mer r par elle-même , 8c qu’elle ne communique avec aucune autre. Ptolémée (6) 8: Diodore de Sicile (7) penfent de même , 8: la carte , dreliée par ordre du Czar , lev: toute diflîculté à ce fujet. MER DU NORD. Ce que j’ai dit au mot mer aul- traie convient à celle-ci. Hérodote indique fous ce nom le Pont-Euxin. Livre 117.5. XXXVII. MER DE THRACE. Elle s’étendoit depuis le golfe .Therméen , jufqu’à l’ill.e de Samothrace 8: le golfe de Cardia, ou golfe Mélas. Herod. Lib. 711.5. CLXXVI. MERE DE L’HYPANIS , grand lac de la Scythie , au- tour duquel paillent des chevaux blancs fauvages. on .A lui a donné ce nom, parce que l’Hypanis y prend l’a fource. Herodot. Lib. 1V. 5. LII. . MEROÉ, ville capitale d’Ethiopie, dans une pref- qu’ille formée par le Nil 8: l’Altaboras , à quarante jour- nées deîl’ille Tachompfo. Je n’en dirai pas davantage, puifque malgré les recherches de MM. de l’Ille &t d’An-

(t) Noritia orbi: antiqui. Tom. Il. pag. 674.. f. III. (a) Strab. Lib. X1. pag. 773. A. (a) 170m1:î ela. Lib. III. cap. V. pag. :66. (4) Plin. in. Nat. Lib. VI. cap. Xill. pag. ne. lin. y. (s) Dîonyi Perieg. vert; 48 , &c. vetf. 719 , au. (5) Euflath. ad Dionyl’. Perieg. vetl’. 48. pag. u. col. a. confer. pas.(7) Diodor. Sicul. 1:8. Lib. XVlll. f. coi.VE Tom. Il. pag. l. un. A

234. TABLE GÉOGRAPHIQUE- ville, on cit fort embarrallé pour déterminer l’a poli! trou. MESAMBRIA, ville de Thrace fur le’ Pont-Euxin , près de l’extrémité du mont Hæmus , au nord d’Apollo- nie, entre cette ville 8: l’embouchure du Panylhs. Cette ville fut fondée par des habitans de Byzance 8e de Chal- cédoine,- qui aimerent mieux s’expatrier que de tom- ber (1) fous la puillance de Darius. Elle efl différente de Méfambrie, ville Samothraciene, à l’embouchure du Lill’us, Be c’en: pour les diliinguer , que j’appelle la pre- miere Méfambria, 8c la feconde Méfambrie. Son nom aétuel cit, félon la prononciation moderne, Mifévria. MÉSAMBRIE (a). C’el’t la derniere des villes. Samo-a thracienes, dans le continent de Thrace , du côté de l’ouefi. Elle cit proche de Stryma, ville des Thafiens, 8: entre ces deux villes coule le Lillus , fleuve qui fut mis à l’ec par l’armée de Xerxès. ’Méfambrie étoit vers le bord cit de l’embouchure de.ce fleuve. Elle cil diffé- rente de Méfambria. Son nom moderne cit Mifévria. MESSANE , ville de Sicile. C’elt aujourd’hui Melline. Elle portoit anciennement le nom de Zancle. 1’qu Zancle. Herodot. Lib. VII. 5. CLXIV. MESSAPIE (la) faifoit partie de l’Iapygie. C’en: une efpece de péninfule qui avance dans la mer Ioniene; (on illhme ell: entre Brentélium ou Brundilium &,Tarente. Les Grecs avoient nommé cette contrée Mellapie , du nom de Mell’apos, un de leurs chefs. Les Auteurs latins la nomment ordinairement Calabre , Calabria (g), Le pays des Salentins en occupe une partie. qui 63:13 partie fud ou intérieure du talon , ce qui a fait encore appeller la Mellapie, Salenzina. Voyeï lapygie. MESSENE , ville capitale de la Meliénie, détruite

(x) Herodot. Lib. VI. ç. XXXlll. (z) Herodot. Lib. VII. Ç. CVIH. (3) Strab. Lib. Vl. pag. 4.3:. 1

ne L’HISTOIRE D’Hfinono’rœ. 23;» parles Lacédémoniens. La nouvelle ville n’exil’toit pas encore du temps d’Hérodote. Strabon dit politive- ment: ( r) ce pays s’appelloit Mell’eneà la ville qui porte aâuellement ce nom , n’étoit point encore bâtie. Elle fut conflruite après la batailler de Leuétres. MESSÉNIE , pays confidérable du Péloponnefe, fé- paré de la Laconie par le Nédon , 8: de la Triphylie par le Néda , borné à l’oueli: , 8c au midi par la mer8: le golfe de MelTene. Son premier Roi fut (z) Lélex , qui régnoit aulli dans la Laconie. Polycaon l’on fils lui fuc- céda. Sa race étant éteinte , les Melléniens choilirent (3) pour Roi Périérès , fils d’Æole. Aphareus lui fuccéda, Il reçut dans fes états fon neveu Nélée, à qui il alligna la partie maritime. Les enfans d’Aphareus (4.) ayant été tués à la guerre, la Mellénie appartint à. Nefior , li l’on excepte une partie qu’eut Ménélas. Voyeï Strabon , Lib. VIII. pag. ne. La pollérité de Nellor’ l’eut erra tiere 8c la conferva jufqu’au retour des Héraclides , qui chall’erent Mélanthus. Crefphontes l’eut en partage. Les Lacédémoniens s’en emparerent dans la fuite 8: rédui- firent en efclaves ceux de les habitans qui ne prirent pas la fuite. Mais enfin après (5) la bataille de Leuco tres, Epaminondas rappella leurs defcendans, 8: l’on bâtit alors la ville de Mellene. l ’ MÉTAPONTE, ville de Lucanie, lituée fur le golfe de Tarente, entre Tarente nord-dl 8: la ville de Siris fud , très-peu ouell, prefqu’à égale dillance de ces deux villes , à cent. quarante liades (6) d’Héraclée , près de (7) l’embouchure du Cafuentum, aujourd’hui Baliento ,

(r) Strab. Lib. VIII. pag. 55°. ’ (a) Paufan. MeŒen. live Lib. 1V. cap. l. pag. ne , &c. (a) Id. ibid. cap. Il; pag. zzz , ôte. (4) Id. ibid. cap. Ill. pag. 2.84., au. (5) Id. ibid. cap. XXVl. pag. 342. , ôte. , (6) Strab. Lib. V1. pag. 406. A. (7) Cluvier lral. Ant. Lib. 1V. pag. :277.

:36 ,TABL! eéoannnrqun’ à l’endroit ou cil Terre di mare.Métaponte eut pour (t) fondateur Èpéus, qui avoit été au fiége de Troie, fous le commandement de Nellor. Pythagore s’y retira ’ a: y (a) périt dans une (édition qui s’éleva coutre lui 8c contre les difciples. MÉTAPONTINS, habitans de Métaponte. Ils étoient ltaliotes , 8: avoient érigé dans la place publique de leur ville une fiatueà Apollon, 8: une àArillée de Proconnefe. MÉTHYMNE , ville de Fille de Lelbos , lituée dans la. partie orteil de la côte nord, à. l’ouell de Mytilene. Ptolémée la (3) met entre le promontoire d’Argénum 8: la ville d’Antille. Elle exilloit à l’endroit nommé ac- tuellement Porto-Pétéra. Le Mulicien Arion (4) étoit de cette ville. MILÉSIE. C’était le nom du territoire de Milet , ou habitoient les Branchides, Prênes d’un temple 8: d’un oracle. Ce temple étoit confacré à Apollon 8: Diane ; comme ils font jumeaux , le lieu où ils rendoient leurs oracles fut appellé Didymes , du mot Grec MM", jumeaux: dans la fuite il prit le nom de Branchides. Voyer; H60 iodate, Livre VI. note 16. MILET , ville d’Ionie , que Pline met à dix llades l’ud de l’embouchure du Méandre. C’était la premiere ville d’lonie en allant du fud au nord; c’étoit aulli la pre. miere en dignité 8c en ancienneté , puifque Nélée y éta- blit fa colonie, 8c qu’elle fut la capitale de cette contrée. Elle fut d’abord (f) appellée Lélégeïs, du nom des Léléges, qui l’habiterents enfuit: Pityufa, à caufe de la quantité de pins que produifoit fon territoire s pua

(l) Vell. Patereul. Lib. 1.5.1. a. ibi notam Ruhnkenîi viti celeberrimi. (a) Potphyr. de vit: Pythag. pag. si a: si. (a) Ptolem. Geograph. Lib. V. cap. Il. (q) Herodot. Lib. I. 9. XXlIl 6c XXIV. (S) Plin. Bill. Nat. Lib. V. cap. XXlX. pag. 17.8 a: ibi Harduin.

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ne L’HISTOIRE n”Hénonorx. 237, Ænaâoria, puis Milet. Elle a donné naill’ance à Cad- mus (r), le premier qui écrivit l’hifloire en profe: il vivoit vers le temps de Darius , li l’on en croit (a) Jofeph , dans fa réponfe à Apion. Ce fut aulli la patrie de Thalès , l’un des fept Sages , 8c du Philofophc Anaximandre. Le grand nombre de colonies que Milet envoya en divers pays, ne contribuerent pas peu à la rendre il- lullre. On l’appelle aétuellement Palatfa. M. d’Anville (g) prétend qu’on ignore fa polition 8: qu’on le trompe en" croyant que Palatl’a y répond. Cependant M. Chandler, le dernier éditeur des Marbres de Paros, a vu (4.) les ruines de cette ville dans un lieu- appellé Palat ou Pa- ’ latia , 8c fur le côté du théâtre qui avoiline la riviere, une infcription en caraéteres groliiérement taillés, dans laquelle le nom de la ville de Milet,efl: répété fept fois. MILYADE. 7’qu les articles Lycie, Lyciens, So-

Iymes,MINOA , colonie 8: de Sélinunte.Termiles. 7’qu Hétaclée. n MINOA. ville du cap Malée , entre Délium a: Epin’ dartre Liméra. MINYENS, habitans d’Orehomene a. de fou terri- toire. Voyeï Orchomene. Ils prirent le nom de Minyens, de Minyas, un de leur Roi. Ce Minyas eut un fils nommé Orchomene, dont la ville prit le nom , 8c les habitans celui d’Orchoméniens. Le l’urnom de Minyens leur demeura cependant pour les diliinguer des (901"- choméniens d’Arcadie. Quelques Minyens (6) mencrenc

(I) Plin. ibid. a: Lib. VII. cap. LV1. pag. 411. (a) Jofeph contra Apionem. Lib. I. 5. Il. pag. lm. (a) Géographie ancienne , Tom. Il. pag. 7;. (a) Travels in Ali: minot by Ricb. Chaudler. chap. XLII. papi 156,

(54). Paulan. Bcoric. live Lib. III. cap. XXXVI. pag. 71;. (6) Strab. Lib. 1X. pag. au. A. Enlhthe dit la même chofe. maie kle le foupçonne r d’avoir 7. copié Sanaa. v Conf. ad flouai Odyfi’. pognoit. lin. se. ’

k. 238 TABLE Gtoenurrronrr une colonie d’Orchomene à Iolcos, 8: c’eli pour cela que les Argonautes furent appellés Minyens. Il pourroit le faire aulli qu’on leur donnât ce nom à caufe que la plupart 8: les plus confidérables d’entr’eux defcendoient des filles de Minyas, C’elt le fentiment d’Apollonius Rhodius (r). Jafon étoit fils d’Alcimede , fille de ce Roi, .fuivant quelques Auteurs, 8c fa petite-fille, fuivant d’autres (a). Iphiclus étoit fils de Phylacus 8c de Gly- ’ mene, fille du même Prince (3). . Une partie des Minyens Orchoméniens le joignit à la colonie que les fils de Codrus (4) conduilirent en Ionie. Ils s’établirent a Téos (5’) fous la conduite d’Athamas. C’ell par cette raifon qu’Hérodote dit (6 ) qu’ils font mêlés avec les Ioniens d’Alie. Car il faut lire en ce: endroit, avec Paulmier de Grentemenil , 8c M. Welle- .ling , Minier: Il O’PXOFJ’HM Èvaprfu’xantl. L MINYENS étoient les defcendans des Argonautes. Ils habiterent d’abord l’ille de Lemnos ,’ ou ils étoient -nés s mais en ayant été challés par, les Pélafges, ils vina rent en Laconie 8c allerent enfuite en partie fonder l’ille Callilie avec Thoas 86 des Laconiens. Herod. Lib. Il”. 5. CXLV e» fig. MŒRIS (lac) ell: compofé d’un canal 8e du lac pro- prement dit. Il a trois mille lix cens Rades de tour, c’ell-à-dire , un peu plus de foixante-treize lieues. 1°. Il -va du fud au nord, c’elt la partie qui a été creufée :de main d’homme 8: qui cil le canal. On l’appelle ac-

(r) Apollon. Rhod. Argonaut. Lib. I. verll un a: au. Voyer dam Hyginus, p. SI. (z) Voyez le Scholîalte d’Apollonius Rhodiua, fut le premier Livre des Argonautiques , verl’. 2.30. pag. as. (3) Schol. Apoll. Rhod. ad Atgonaut. Lib. I. verl’. 4.5. (4) Paufan. Bœotic. live Lib. 1X. cap. XXVII. pag. 786. (s) Id. Achaic. live Lib. VII. cap. III. pag. sa. (6) Herod. Lib. l. 5. ÇXLVI. l

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DE L’ Huron! D’HÉRODOTE. 239 tuellement le Bahr-Jufcf. z°. Il le porte "à l’oueli vers le milieu des terres, le long de la montagne .au-dellus de Memphis. C’ell le lac proprement dit, on le nomme maintenant lac de Kern. 3°. Le canal ou Bain-Julef commence à Hermopolis , ou Melavi, court environ quatre lieues versl’ouell, 8x: le retournant enfuite , con- tinue (a route du fud au nord jufqu’au Feium. C’elt cette premiere partie de. ce canal, cette partie qui va à l’ouelt, que décrit (r) Diodore fous le nom de canal " de communication , 8c à qui il donne quatre-vingts Rades, qui font un peu plus de trois lieues. 1’qu l note 481. fur le 5. CXLIX du [and Livre. ’ MOLOÉIS , riviere de Béotie peu éloignée de Pla- tées , fur les bords de laquelle étoit un temple de Cérès Eleuliniene. La Martiniete ne met pas en article Mo- loeis , mais Moloeuntem ,- ce qui cl]: une double faute que n’a pas corrigée le nouvel Editeur. 1°. Il énonce cette riviere par fon accufatif 8: non pas par fou nomi- natif,.qui cil: Moloeis. 2°. Il l’énonce par un accufatif qu’il n’eut jamais; Moloeis faifant à l’accufatif Mo- loentem, 8: non Moloeuntem. MOLOSSIE, contrée de l’Epire, bornée au lad par le golfe d’Ambracie, au nord par l’Hellopie, 8c àl’elt par les Perrhæbes 8c l’Apérantie. Paye; Étienne de Bi- tance. Plin. Lib. 1V. cap. I. pag. 188 (à! r89. Strab. Lib. VII. pag. 4.98. MOLOSSES, peuples de la Mololli’e. Ils envoyerent une colonie qui le joignit aux Ioniens (a). l MOMEMPHIS , ville d’Egypte, lituée fur le bord oueli du bras ouelt du Nil, entre ce bras Se le lac Maréotis, au fud d’Anthylle, 8c d’Archandropolis. Ce fut près de cette ville que le donna la bataille qui décida du fort d’Apriès. Herodor. Lib. II. 5. CLXIII.

- (l) Diodor. Sicul. Lib. I. ç. LII. Tom. l. pag. 6x. (a) Herodor. Lib. l. 5. CXLVI.

aco TABLE GÉOGRAPHIQUE Quand on va, dit (r) Strabon , de Schédia à Men!d phis, en remontant le Nil, on rencontre à fa droite plulieuts bourgs, qui s’étendent jul’qu’au lac Maréctique. De ce nombre eli le bourg de Chabrias: fur le fleuve cil: Hermopolis ( la petite ), enfuite Gynécopolis , a: le nome Gynécopolires, enfuite Momemphis 8c le nomeM. d’Anville Momemphites. (a) s’elt donc trompé, lorfqu’il A a placé Momemphis près du lac Maréotique. MOPHI, montagne d’Egypte. Voyeï Crophi. MOSCHES , peuples de l’Alie qui habitoient au nord de l’Euphrates, entre ce fleuve 86 la Colchide , 8C les côtes fud-eli du Pont-Euxin. Ils avoient l’Euphrates 8: l’Arménie au fud, la Cappadoce à l’ouelt, la Colchide au nord, les Tibaréniens v8: l’Ibérie à. Tell-nord. MOSCHIQUE , (la) pays qu’habitoient les Mofches, 8c qui le divifoit (3) en trois parties, dont une, la partie nord, étoit habitée par des Colchidiens, une autre , la partie cl! , par des Iberes , ou Ibériens , 8: la troilieme , la partie fud, par des Arméniens. On nomme mont Mofchique la partie (4.) du mont Taurus , qui elt vers le Pont-Euxin. MOSYNŒQUES, peuples litués près ( 5’) du Pour. Euxin , voilins des Chalybes, petit peuple, qui les fé- paroit des (6) Tibaréniens , felon Xénophon. Cepen- dant (7) Apollonius de Rhodes St Denys le Periegete pla- cent les Tibaréniens tout de fuite après les Mofynœques

’(I) Strab. Lib. XVlI. pag. un. (a) Mémoires fur l’Egypte. pag. 7:. , (a) Strab. Lib. XI. pag. 76;. ’ (4) Plin. Lib. V. cap. XXVII. pag. :72. lin. 19. (ç) Dionyf. Petieg. verlL 766. (a) Xenoph. Exped. Cyri. Lib. V. cap. V. pag. au 8: au. (7) Apoll. Rhod. Lib. Il, vert. me! , tore. tari. Dionyl’. PGtieg. yeti. 766 , 767, 763.. V Va:

DE L’Hrsrornn D’HÈRODOTE. 2413 8: les Chalybes après les Tibaréniens. Mais je penfe qu’il faut plutôt s’en rapporter à Xénophon , qui avoit par- couru ce pays, qu’à un Poète, qui ne l’a connu que par des relations. Ce pays (t) avoit huit jours de marche pour une armée. Mais ces journées devoient être fort petites , parce qu’il cit montagneux a: parce que ces troupes furent obligées de combattre en marchant. Si l’on veut connoître les mœurs 8c les ufages de ce peuple , il faut lire ce que’n dit Xénophon dans la Retraite des Dix-mille , depuis la page 2.73. , jufqu’à la page 2.81. page 29, jufqu’à la page 41 du Tome Il. de ma traduétion , 8: Pomponius Méla, Lib. I. cap. XIX. pag. 109. MUNYCHIE, port d’Athenes à l’embouchure d’une riviere nommée IliiTus. Ce port étoit accompagné d’un (a). bourg du même nom , enfermé par de longues murailles , qui s’étendoient jufqu’au Pirée. Il avoit (3) pris fou nom d’un certain Roi nommé Mounychos, fils de Pantaclès. Strabon (4) fait entendre que de fou temps Munychie n’étoit plus qu’une élévation ,en forme de péninfule. Memèurs Spon (5) 8c Wheler, qui ont été fur les lieux, difent que le port de Munychie étoit petit , très-bon 8c bien fermé , mais que préfentement il n’a prefque pas de fond 8C qu’il efl abandonné. MYCALE, montagne de Carie, avec un promon- toire vis-à-vis de l’ille de Samos, entre l’embouchure du Méandre fud, 8: celle du Cayfire nord. C’eft la mon- tagne la plus élevée de cette côte. Ce canton cit un beau pays de chaire, couvert de bois 8c plein de bêtes fauves. Si l’on en croit Étienne de Byzance, il y avoit aufiî

(r) Xenophon. ibid. (z) Thucyd. Lib. il. 5. X111. Paufan. Attîc. five Lib. I. cap. 1.12454, Strab. Lib. 1X. pag. 606. ’ (a) Harpocrat. (4.) Surah. loco laudato. . (5) Voyages de Spon , Tom. Il. pas. tu. Tome VIL l . Q

242 TABLE GÉOGRAPHIQUE une ville de ce nom. On voyoit près de Mycale le tem- ple (I) des Potnies, c’efl-à-dire, des vénérables, des redoutables, des terribles: on entendoit par ce mot les Euménides ou Furies. MYCENES , ville de l’Atgolide , dans le Péloponnefe, fituée au nord un peu cit d’Argos , fur une petite riviere qui cit à l’eft de l’Inachus, à cinquante flades environ d’Argos. Car on compte quarante [Eudes (1.) d’Argos à l’He’ræum ou temple de Junon , 8c de ce temple à My- cenes (3) dix liardes. Cette ville , où régnoit Agamemnon, fut (4) ainfi nommée de Mycene , Nymphe Laconique. Elle a été entièrement détruite par les Argiens: du temps de Strabon (5) on n’en voyoit déja plus le moin- dre vefiige. MYCIENS , ( les) peuples foumis au Roi de Perfe , ne doivent pas être fort éloignés des Outiens 85 des Satan- géens’, puifqu’ils étoient compris fous un [en] 8: même gouvernement. Herodot. Lib. HI. 5. XIII. Etienne de By- zance cite un paffage d’He’catée, qui malheureufemen: dl trop court pour fixer la pofition de ce peuple. MYCONE, une (6) des Cyclades , voifine de Délos, vers l’eit. Strabon (7) dit que les Myconiens étoient fujets à devenir chauves; remarque bien fondée, puif- que même encore aujourd’hui (comme nous (8) l’ap- prennent les voyageurs) la plupart des habitans de cette ifle perdent leurs cheveux à l’âge de vingt ou vingt- cinq ans. Mais Pline (9) exagere, lorfqu’il affure que

(1) Hercdor. Lib. 1X. 9. XCVII. (2) Strab. Lib. VllI. pag. 566. (3) Id. iLid. pag. 566, 571. ’ (4.) Schol. Homeri ad Iliad. Lib. Il. vetl’. 569. (5) Strab. Lib. VIH. pag. s71 8: 579. (6) Thucyd. Lib. HL 5. XXIX. Strab. Lib. x. pag. 745, (7) Strab. ibid. (a) Voyages de Tourneforr, Tome I. pag. au. g) Min. Lib. X1. cap. XXXVH. pag. du.

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ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 243 les enfans y maillent fans cheveux. L’iile de Mycone (l) étoit pauvre , 8x: fes habitans avoient la réputation d’être fort avares. Archiloque reprochoit à. Périclès d’être venu à un feflin, à la maniere des Myconiens, fans y avoir été invité. On l’appelle aujourd’hui Myconi. . Cette ifle fut ainfi nommée de Myconos, fils d’Enée , petit-fils de Caryftos 8c de Rhyo , fille de Zarex. ’Elle donna lieu au proverbe, Tout cit fous Mycone , qui lignifie faire entrer des matieres toutes différentes dans un même difcours. Cette application venoit des derniers Géans enfevelis fous cette ifle. Ceux qui par- loient des Géans, frappés de l’idée de leur derniere dé- faite , ne manquoient pas de dire, ils font enfevelis fous Mycone, comme s’il n’y en avoit pas d’enfevelis fous d’autres montagnes. MYECPHORIS, ville d’Egypte , dans (a) une ifle lituée vis-à-vis de Bubafiis. Elle donnoit Ion nom au nomeMYGDONIE, Myecphorites. (la) petite province de . Macédoine, qui eii à l’efl-nord de la Bottiéïde , de laquelle elle cil: féparée par l’Axius. v MYLASSES, ville fituée (g) dans une) riche campa- gne, près de la ville de Mynde , à l’eit un peu nord. .MylalTes avoit un port qui étoit à quatre-vingts flades de la ville, dans laquelle on voyoit un temple de Ju. piter Carien. Hécatomnus, un des Rois de la Carie , qui étoit né à Mylaffes , en fit la capitale de [on royaume. Deux choies l’y déterminerent, l’amour de la patrie, .8: la prodigieufe fertilité du terroir; d’ailleurs il n’y avoit point de ville dans toute la Carie qui fût plus décorée de temples , de portiques 86 autres édifices publics; 8c

a (n) Arhen. Deipnof. Lib. I. cap. V11. p33. 7. fub finaux, (z) Herodot. Lib. Il. 9. CLXVI. (a) Strab. Lib. XXV. 92;. 97; à: 974. ’ Q a

244 Tante efioeaanriqvn rien n’étoit plus facile que d’y faire de nouveaux em- bellilfemens , àl’aide d’une carriere de très-beau marbre blanc, fituée dans le voifinage. Elle ’n’étoit pourtant point enceinte de murailles. Elle porte encore le même nom, quoiqu’on l’appelle aufii Marmara, à caufe de fes carrieres de marbre. M’INDE , ville de Carie , fituée dans un ilihme au nord un peu ouefl d’Halicarnafi’e. La ville étoit très- petite, 8c fes portes étoient fort grandes : ce qui donna lieu à Diogene le Cynique de dire ce (r) mot; Myn- diens, fermez les portes, de peut que votre ville ne forte. Aétius, fils d’Anrhas, de Trézen, y avoit (2.) conduit une colonie. On l’appelle aâuellement Mindes , fuivant M. d’Anville, ou Mentefe’ , felon Lcunclavius, cité par la Martiniere. MYONTE, ville limée dans la Carie, 8: une des l douze villes des Ioniens, au fud 85 près du Méandre, dans les terres, 8c à trente Rades de l’embouchure du Méandre. La carte de M. de l’lfle, Græciæ par: meri- dionaliJ, met Myonte au nord du Méandre, 8c peu loin de l’embouchure de ce fleuve 85 de la mer. La carte de Cellarius la met au fud de ce fleuve, 85 à quelque, aimance de fou embouchure. Je crois cette pofition la feule vraie , fur l’autorité de Strabon , Liv. XIV.

pag.Cette ville 943. avoit été fondée , par les Ioniens. MYRCINE, canton des Edoniens (3) en Thrace, fur le Strymon , vers l’embouchure de ce fleuve. MYRCINE, ville (4) de Thrace dans le pays des Edoniens, bâtie par Hifliée de Milet fur le Strymon. MYRIANDRIQUE (golfe) appartient à la Cilicie 8c

(r) Diogen. Laert. Lib. VI. Segm. LVII. pas. 341. (z) Paulin. Corînrh. five Lib. Il. cap. XXX. p33. r83. (g) Hérodot. Lib. V. 6. XI. a) 1d. Lib. V. 5. XXlll.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 24.; cil très-reculé dans les terres. Il cit ainii nommé de la ville de Myriandrus. On l’appelle aufli golfe Ifiiques, de la ville d’lfl’us. Son nom aâuel cit golfe d’Aiaiïe. Herorl. Lib. Il”. s. XXXVIII. a MYRIANDRUS (r) , ville de Cilicie, qui donnoit fon nom à un golfe voifin. MYRINE, ville d’Eolie, fituée à quarante Rades (z) de Cyme , fur la pointe du golfe Elaïrus , avec un port. Elle étoit à l’embouchure (3) du fleuve Pythicus, qui vient de la Lydie 8c fe jette dans l’enfoncement de ce golfe. Pline (4.) dit qu’elle. s’appelloit aufli Sébaitopolis, , 8: même elle la porté le nom de Smyrne, fi l’on peut ajouter foi (5) au Syncelle. Pomponius Méla l’appelle (6) la premiere ville de l’Eolie, à caufe de fou ancienneté , 8: ajoute qu’elle fut bâtie par Myrinus. On la nomme aujourd’hui Marhani, felon Leunclavius. Elle a été la patrie (7) d’Ag-athias , .furnommé Scholafiicus , c’efi-à- . dire, Avocat. C’efi à préfent Sandarlie. 17qu la carte du Comte de Choifeul-Goufi-ier. MYRINE , ville de l’ifle de Lemnos, fi-tuée dans la partie ouefi-fud à l’extrémité de l’ille. Elle fut ainfi (8) appellée de Myrine, femme du Roi Thoas, qui étoit fille de Créthée. On l’appelle à préfet]: Palio Caflro , c’efi-à-dire , vieux château. MYRMEX , rocher ou écueil qu’on trouve entre l’i-ile de Sciathos 8: la Magnéfie. Ce fut fur ce rocher que trois vaifl’eaux des barbares (Perfes) érigerent une co-l

(i) Strab. Lib. XIV. pag. 994.. (z) Strab. Lib. XI". pag. 92.3. (3) Agathiæ Scholall. Hiflor. Lib. I. pag. s. D. (4) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 18°. (s) Syncelli Chronogr. pag. r81. A. (6) Pompon. Mela. Lib. I. cap. XVIH. pag. 90. (7) Agarhias loco laudaro. (a) Schol. Apollonii Rhod. ad LibJ. urf. ou. Q3

246 TABLE GÉOGRAPHIQUE loue de pierre. Héfychius dit au mot Mdpmuç, qu’il fignifie des fourmis 86 des rochers dans la mer. Herod.

Lib.MYSIE, (la)VIL contrée 5.ou province CLXXXIII. de l’Afie mineure’ I au nord de l’Eolie, 8: pour la plus grande partie au nord du Caique. Il y avoit deux Mylies , félon ( 1) Strabon , la petite 8c la grande. La grande Myfie étoit vers le Caïquea elle s’étendoit autrefois fort loin au fud du Caïques mais les Eoliens étant venus s’y éta- blir, la partie qu’ils occuperent au fud- du Caïque, avec une petite portion dont ils s’emparerent au nord de ce fleuve , fut appellée Eolie, ce qui diminua confidéra- blement la grande Mylie. ’La petite Myfie étoit plus au nord , elle étoit voifine de la Bithynie; elle s’étendait du fud au nord le long des côtes de l’Hellefpont 8c de la Propontide, 85 vers l’efi jufqn’au-delà du mont Olympe, de même quela grande Myiie s’étendoit à l’eft jufqu’à Teuthranie. Hé- rodote ne parle point de cette divifion de la Myiie , qui n’étoir peut-être pas encore en ufage de fou temps. MYTILENE , ville (z) de l’iile de Leibos , fituée vers la pointe cit de la côte nord. Il y avoit au nord de cette ville un cap (3) appellé Malea. La ville de My- tilene fut très-puifl’ante St très-peuplée. Les lettres y étoient en honneur, 8: Horace, Lib. I. 0d. VIL la met au rang des villes les plus célèbres de la Grece. . C’étoit la patrie du poëte Alcée 8c de Sappho , fur- . nommée la dixieme Mufe, de (4) Pittacus , d’Æfchines (5), furnommé le fléau des orateurs, &c. Il. y avoit tous

(z)(1) Herodor. Strab. Lib. Lib.I. CLX. XIL’paflim.a: paflim. l l (a) Thucyd. Lib. lll. 5. IV. Il en bien étonnant que les cartes de Meflieurs de l’ll’le a: d’Anville mettent ce promontoire au fud. (4.) Diog. Laert. in Pittaco. Lib. l. fegm. LXXIV. in’ÆICChc Il.

I

DE L’HISTOIRE D’HËRODOTE. 247 les ans dans cette ville (1) des combats , où les Poëtes difputoient le prix de la poéfie en récitant leurs ouvrages. La philofophie 8: l’éloquence y étoient également cul- tivées. Epicure (a) y enfeigna publiquement à l’âge de trente-deux ans , 8: Arillote y demeura (3) pendant deux ans. Il y vint fous l’Archontat d’Eubulus , la quatrieme année de la cent huitieme Olympiade , 8: il en partit. fous celui de Pythodotus , la feconde année de la cent neuvieme Olympiade, pour fe charger de l’éducation d’Alexandre. Je faifis cette occafion pour corriger le texte de Diogenes de Laerte. Il y a,*pag. 2.73 lin. 4 à fine, une tranfpofition. Après ces mots, fîfdxdld’ixil’rl cuwn’vrrat, il faut lire ceux-ci qui font deux lignes plus bas : UAnL’Tmos N, &c. jufqu’à ceux-ci inclufivement , mi au)... in 7piu. , 8c enfuite reprendre ces mots , qui fe trouvent un peu plus haut , uni si. 15 MnuMivm, 8re. Quoi qu’il en foit, Caliro , qui en aujourd’hui la ca- pitale de l’ifle , a été bâtie fur les ruines de Mytilene. C’eft du nom de cette ville que s’elt formé Mételin , n qui cit le nom moderne de l’iile de Leibos. L’orthographe du nom de cette ville varie beaucoup: Les Auteurs l’écrivent, tantôt Mytilene , 8: tantôt Mi- tylene. On trouve , félon la (4) remarque de M. Pellerin , ’MTTIAHNAIQN 8: MTTI, fur toutes les médailles qui nous relient de cette ville. Si elle tire fou nom de Myton , fils de Neptune, ou de Mytile , comme on le voit dans Étienne de Byzance , il cit évident qu’il cf: mieux d’écrire

Mytilene.NAPARIS , fleuve deg Scythie , qui coule entre l’Ara- rus St l’Ordefïus , 8c fe jette dans l’Iiter.

(1) Plutarch. in Pompeio, pag. 64.1. D. (2.) Diog. Lien. in Épicure. Lib. X. Segm. KV. (3) Id. in Arifiot. Lib. V. Segm. 1X. Dionyf. Halic. Epillolâ ad , Arumæum, ç. V ô: XI. l (4) Recueil de Médailles de Peuples a: de Villes. Tome HI. page :4.- Pl. Clll. n°8. 16 6: in, . ’ ’ Q s

:48 TABLE GÉOGRAPHIQUE Par l’infpeâion de la carte de Turquie de Sanfon , le Naparis paroit être la riviere que ce Géographe ap- pelle Ialonicza. M. d’Anville, excellent juge en cette matiere, prétend que c’efl le Proava. G(ogr. abrégée, .Tome I. page 317. Bayer cit de l’avis de Sanfon de firu Scythiæ : Commentar. dardent. Scient. Petropolit. Tom-I. adannum 172.6.pag. 409. NASAMONS, (les) peuple de Libye, qui habitoit la Syrte 8c le pays à l’efi de la Syrte; mais qui de ce r côté-là ne s’étendait pas loin. Ils étoient à l’ouefl des Aufchifes. Ptolémée (r) les place dans la partie nord de la Mar- marique, entre les Augiles 8c les Bacares, 8c dansle l voifinage des Aufchifes, ce qui convient affez à la litua- tion que leur donnent Hérodote 8c Strabon (a). -NATHO cil un nome d’Egypte, probablement le même que Ptolémée (3) nomme Neouth , entre les bou« ches Mendéfiene 8: Tanitique. Natho étoit certainement un nome. Hérodote le dit expreliément. Les nomes des Hermotybies , dit (4) cet Hiiiorien , font Bufiris , Sais, ,Chemmis , l’ifle Profopitis 8c la moitié de Natho. Ce- pendant M. d’Anville , qui a oublié ce nome dans fa defcription de l’Egypte , avance, probablement d’après du Ryer , que (5) Natho cit la moitié de l’iile Profopitis. NAUCRATIS , ville d’Egypte, fur le canal Campi- que , dans le Delta , dans le nome Saïtes , au-deffus de Métélis , ville voifine d’Alexandrie, 8c fituée fur la rive gauche du canal Canopique, par rapport à ceux qui r remontoient ce canal au fud-oueli de Sais, peu loin au-defi’us (de Schédia.

(r) Ptolem. Lib. IV. cap. V. , (1.) Strab. Lib. XVll. pag. 119; a: un. (a) Ptolem. Lib. 1V. cap. V. pag. 124. Remarquez que, la page et! malchifl’rée, a: que ce devroit être la page ne. (4) Herodot. Lib. Il. ç. CLXV. in Mémoires fut l’Egypte, pas. si.

ne L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 249 C’étoit la patrie d’Athénée. Il y avoit ordinairement à. Naucraris de très-belles courtifanes: Rhodopis fut très-célébré fous le regne d’Amafis , Roi d’Egypte. NAUPLIE, ville de l’Argolide, dans le Péloponnefe, à l’efi de Téménium qui étoit-fitué fur l’enfoncement du golfe Argolique. Paufanias (1) dit que Nauplie étoit à cinquante liades de Téménium. C’était un port fort commode, 8c on ne doute point qu’elle ne fut ou eli aujourd’hui Napoli di Romania. Elle ne fubfifioit déja plus du temps de Paufanias; à peine même en voyoit-on les ruines. On difoit qu’elle avait été bâtie par Nau- plius, fils de Neptune 8c de la Nymphe Amymone, fille du Roi Danaiis, 8c l’un des Argonautes. Mais Stra- bon (z) regarde cette opinion comme une fable , St la réfute très-bien. NAXIENS , habitans de l’ifle 8c de la ville de Naxos NAXIENS , habitans de Naxos en Sicile. ) NAXOS, la plus grande, la plus fertile 8a la plus agréable de toutes les Cyclades. Elle a près de trente- cinq lieues françoifes de circuit, 8: dix lieues de large. Les anciens (3) appelloient cette ifle Strongylé , &’ elle. étoit alors habitée par des Thraces. Comme ils n’avaient point de femmes, ils en enleverent en Thefi’alie, 8c entr’autres Iphimédie , femme d’Aloéus , 8c Pancratis fa fille. Aloéus envoya fes fils Otus 8: Ephialtes chercher fa femme. Ils vainquirent les Thraces, 8: s’étant rendus maîtres de l’ifle, ils la ,nommerent Dia. Des Cariens s’établirent enfuite dans cette ifle 8c lui donnerent le nom de Naxos , de celui de leur Roi. Quelques-uns l’ap- pellent aufli Dionyfiade , parce qu’on difoit que Bacchus

(1) Panian. Corinth. five Lib. Il. cap. XXXVlll. pag. zoo. (a) Strab. Lib. VIH. pag. 966 8c ç67. (a) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. L, L1 8c L11. pas. 371 .8: 57a.

2:0 Tarzan. GÉOGRAPHIQUE y avoit été nourris ce Dieu étoit nommé Dionyfos par les Grecs. Il efl: certain que Bacchus étoit particulière- ment adoré dans l’ifle de Naxos, appellée aujourd’hui Naxia. N AXOS , ville de l’ilie de Naxos , elle fut brûlée par les Perles avec fan temple. lierai-Lib. VI. pag. 96.’ NAXOS, ancienne (1) ville de Sicile, fituée Vers la côte orientale de l’ifle, fur un petit promontoire, à l’eli très-peu nord du mont Etna, au fud 8: près de l’embouchure d’un petit fleuve nommé Arfines. C’efl à préfent Caflel-Schiifo. Il ne faut pas confondre cette ville avec Tauromi- nium, qui a porté aulii autrefois le nom (a) de Naxos- Taurominium étoit fur le mont Taurus , 85 Naxos étoit au fud de ce mont , peu éloignée. 8: du côté de’Ca- tarie 8: de Syracufes , 8c à cinq milles de Taurominium. Ce qui a donné occafion à l’erreur ,1 c’ell que la ville de Naxos (3) ayant été détruite, fes habitans furent transférés fur le mont Taurus, ou ils bâtirent une ville, qui prit du nom de cette montagne celui de Taurami- nium , 8C que l’on appelle aétuellement Taormina. NEAPOLIS, au Ville-neuve, ville de la prefqu’iilc de Pallene, fur le golfe Toronéen , entre Aphytis 8c Æga. Hrrodot. Lib. VII. S. CXXIII. NEAPOLIS , ville d’Egypte, dans la Théba’ide,prés de Chemmis. M. d’Anville r4.) penfe que c’eft la ville que , Ptolémée nomme (5) Kænépalis. Cepnom, qui’fignifie Ville-nËuve, ainfi que Néapolis, favoflfe cette opinion. Mais Hérodote la détruit en difantf(6) que Chemmis

(1) Diodor. Sicul. Lib. Xi". 5. IV. pag.:sq.4. - q. l 1.) pu... nm. Nat.Lib. HI. cap. vu; pag. 151 a: un. ” N1. (a) Diadar. Sicul. Lib. XVI. ç. Vllz’ phg. ne. (4) Mémoires fur l’Egypte anc. pag. 196. (ç) Prolem. Geogr. Lib. 1V. cap. V. pag. in. (6) Hérodot. Lib. Il. s. 3C1.

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DE L’Hrs’rornrr D’HÉR’O-DOTE. 25’! ’e’toit dans la proximité de cette ville , au lieu que Chem- mis eii très-éloignée de Kænépolis, dans Ptolémée. NÉON , ville (r) de la Phocide, fur la cime du Par- nafÎe-, appellée Tithorée. Elle fut depuis nommée (a) Tithorée , 8c ne fut plus connue que fous ce nom. Elle n’était, à proprement parler, qu’un fort, 8: n’enjétoit encore qu’un, lorfque Sylla (3) prit la ville d’Athenes, quatre-vingt-fix ans avant notre etc. Mais du temps de Plutarque, c’eliyà-dire, environ deux fiecles après, cette ville (4) étoit confidérable. NÉON , ville de la Phocide, différente de celle qui étoit fur le Parnaiie, puifque les Phocidiens fe réfu- gierent dans celle-ci 8c que l’autre fut brûlée. Il peut fe faire qu’il y ait eu dans ce pays deux villes de ce nom. Cependant j’aime mieux croire que ce mot cit corrompu 8: qu’il faut lire Cleones. Voyez Livre V III. 5. XXXIII à ma note 35’. NÉON-TICHOS, ville d’Eolie, éloignée (5) de La- rifle de trente fiades vers l’eil , 8c près (6) de la plaine d’Hermus. Ce mot fignifie Ville-neuve. NESTUS , fleuve de la Thrace que Pline (7) fait venir du mont Pangée: mais il vient du mont Rhodopes il coule du nord au fud, fépare l’Edonide de la Thrace, paire (8) près d’Abderes 8c va fe jétter dans la mer Égée, près St à l’eft de l’ifle de Thafos. Zonare en (9) parle dans l’es Annales 8: le nomme Meflus. Je ne peule

(1) Herodot. Lib. VIH. ç. XXXII. (z) Paul’an. Phoc. five Lib. X. cap. XXXII. pag. 879. (a) Plutarch. in Syllâ. pag. 461. D. (a) Id. ibid. (5) Strab. Lib. XlII. pag. 922. B. (6) Homeri vira Herodoto tribun. S. 1X. pag. 7go. * (7) Plin. Lib. 1V. cap. XI. pag. 203. (s) Id. ibid. pag. 1.0.1. (p) Zouarz Anna]. Lib. 1X. 5. XXVIII. pag. 466.

2;: TABLE anioanhrrrrqvn , point, avec Ortélius, que ce fait une faute des Co- pilies. Le nom de ce fleuve s’était altéré avec le temps, & le nom de Mélia que lui donnent les Grecs aâuelle- ment en cil: la preuve. Les Turcs l’appellent Charafon, félon Bélon. Herozlat. Lib. VIL 5. CIX. NEURIDE. Ce pays eli féparé de la Scythie par le lac d’où fort le Tyras. Henri. Lib. 1V. 5. LI. NIL , grand fleuve d’Egypte dont la fource eiÏ encore aauellement inconnue. Il entre en Égypte au-defl’us des cataraâes ou catadoupes, 85 la divif’e en deux parties . jufqu’à la ville de Cercafore. Arrivé à cette ville, il fe partage en trois bras ou canaux 85 forme. le Delta 5- car tout ce qui efl compris dans l’efpace qu’il embrafl’e ref- femble à la lettre Grecque A, 85 c’ell ainfi que les anciens nomment cette partie de l’Egypte qui s’étend depuis la divifion du Nil en plufieurs canaux, jufqu’aux embouchures de ces mêmes canaux dans la mer. t Le Nil , à’la pointe du Delta , 8: vers la ville de Cer- cafore ,3 fe divife en plufieurs bras 8: fe décharge dans

laLe canalmer qui cil àpar l’eli s’appelle fept Pélufien ,bouches. 8c fe jette. dans la mer par une bouche appellée Pélufiene. ’ Le canal qui cil: à l’oueit s’appelle Canopique , 85 le décharge par une bouche du même nom. Le canal du milieu coupe le Delta environ par le milieu: il s’appelle Sébennytique 8c fe rend a la. mer par une bouche appellée Sébennytique , du nom de la ville de Sébennyte. Ce canal en forme deux autres: " celui qui eft à l’ouefl: s’appelle Saitique 8: fe décharge par une embouchure de même nom: celui qui cit à l’ell s’appelle Mendéfien 8: fe jette dans la mer par une bouche nommée Mendéfiene. Ces cinq canaux font na- turels, de même que leurs cinq bouches. 8: ont été formés par le Nil. ’ Il y a encore deux autres canaux 8c deux autres bouches, mais qui ont été crcufés de mains d’hommes.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 2;; Le canal Bolbitine qui fe décharge dans la met par une bouche appellée Bolbitine: il efl entre le Cana: pique 8c le Saïtique. Cette bouche prenoit fan nom d’une ville d’Egypte appellée Bolbitine. Le canal Bue colique, qui fe rend à la mer par une bouche appellée Bucolique: il eit entre le Sébennytique 8c le Mendéfien. Les feptbouches du Nil font donc de"l’ouefl à l’eft la Canopique , la Bolbitine , la Saitique, la Sébenny- tique , la Bucolique , la Mendéfiene, la Pélufiene. Pline (1) compte les fept principales bouches du Nil un peu autrement qu’Hérodote , 8: dans l’ordre que leur a afiignent Diodore de Sicile , Strabon 8c Ptolémée. Mais voyez ma nore je fur le Livre Il. d’Hérodote. NINIVE, ville d’Aliyrie, fituée fur la rive droite du Tigre. Elle étoit très-ancienne, très-puifi’ante , 8c très- grande, 8: fut fondée (a) par Ninus, fils de Sémiramis. Du temps du Prophete Jonas , elle avoit trois journées de chemin. Diodore de Sicile (3) , qui nous en a con-1 fervé les dimenfions , dit qu’elle avoit cent cinquante Rades de long , quatre-vingt-dix Raides de large , a: quatre cens quatre-vingts de tout. (Les cent cinquante (fades de longueur, que lui donne cet Hiflorien, font au compte ordinaire quinze milles; les quatre-vingt-dix flades de large , neuf mille pas; les quatre cens quatre- vingts Rades de tout , quarante-huit milles: cela fait à trois milles par lieue, cinq lieues de long, trois lieues de large , feize lieues de tour.) Il y a grande apparence que le flade étoit plus petit. Ses murs étoient hauts de cent pieds, 8c li larges que trois charriots y pouvoient palier de front. Ses tours, au nombre de quinze cens, étoient hautes de deux cens pieds chacune.

(i) Plin. Lib. V. cap. X. pag. au. (z) Diodor. Sicul. Lib. Il. 9. HI. pag. tu. (3) Id. ibid. -.

254. Tanne GÉOGRAPHIQUE Moi’ul, ou Moiiul, ville moderne, cil à peu près à la place où étoit Ninos, au NiniVe. NIPSÉENS , peuple de Thrace, qui habitoit au-deffus d’Apollonie 8c de Méiambrie. Étienne de Byzance donne à ce peuple une ville, qui s’appelloit Nipfa. Herodot. Lib. 1V. 5. XCIII. NISÉE, ville de la Mégaride, fituée au fud de Mé- Igares, dont (r) elle étoit le port, 86 à laquelle elle tenoit par une longue muraille. La mer, dit M. Spon , n’efl: qu’à deux (a) lieues de Mégares, 8c il y a un petit port qu’on appelloit anciennement Nifæa. ’ NISÉENE. (la plaine) C’était (3) une vafle plaine de la Médie, vers les (4) portes Cafpienes. Il y avoit de grands haras, 8: les chevaux qu’on en tiroit étoient beaux, grands 8: vigoureux. NISYROS , ifle qui efl: près 8c à l’oueli-nord de Télas , vis-à-vis de Cnide, 8c à l’ouefi de l’ifle de Rhodes. Pline r dit (5) qu’elle avoit été fépare’e de l’ifle de Cas , 8c qu’on la nommoit (6) autrefois Porphyris. Elle avoit , une ville qui s’appelloit aufii Nifyros. Cette ville cit connue aujourd’hui fous le nom de Nifaro ou Nifari. NOÈS, ( le ) riviere qui coule par le pays des Thraces Crobyziens, 86 le jette dans l’lfier. Peucer croit que c’efl: le Sithniz d’aujourd’hui. Hérodote 8c Valerius Flaccus font les feuls Auteurs qui en parlent. Voyez le premier, Livre 1V. 5. XLIX, 8c le fécond, Livre V1. ver]: tao. NONACRIS, ville d’Arcadie, près (7) de Phénée ,

(1) Diodor. Sicul. Lib. X11. 5. LXVI. Tom]. pas. 524. Plut. in nPhocione. pag. 748. C. tu) Voyag. de Spon. Tom. Il. pag. r70. (3) Euiiarb. in Dionyl’. Perieg. pag. r78. col. 1. lin. la. (4) Strab. Lib. XI. pag. 796. ’ (5) Plin. Lib. V. cap. XXXl. pag. 286. lin. ’rz. Apollodor. Lib. I. cap. V1. ç. Il. pag. 18. ’ (6) Plin. ibid. lin. 3. Stephan. Byzant. (7) Hetodot. Lib. V1. 5. LXXIV.

DE L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 1;; elle avoit pris fou nom de la (r) femme de Lycaon. Du temps de Paufanias on n’en voyoit plus que les ruines. On voyoit en cette ville la fontaine du Styx. M. d’Anville l’a trop éloignée de Phénée. NOTIUM, ville des Eolietis, limée au nord 8: près de Cayllre, fur le bord de la mer, 8c (a) environ à deux mille pas de l’ancienne Colophon. Thucydides dit (3) que les Colophoniens quitterent Colophon , leur ancienne ville , pour aller peupler Norium , parce qu’elle étoit plus près de la mer que Colophon. .Notium vient de vo’m, qui fignifie le vent du midi, le vent du fud; n’nu, veut dire méridional. Cette ville auroit-elle été ainfi nommée par rapport à Colophon, comme étant plus méridionale , &’ par conféqiient plus près de l’em-

bouchureNUDIUM , ville de ladu Triphylic Cayllre? dans le Péloponnefe . - , bâtie par les Minyena. On ne peut rien dire de certain fur cette ville, parce qu’il n’en elt fait mention nulle part ailleurs. Peut-être fon nom a-t-il été altéré parles

NYSE , ou NISSA , ville d’Erhiopie, au fud de l’Egypte. Bacchus y fut tranfporté auflitôt après fa naif- copifies.fance. Il v avoit en d’autres pays plufieurs villes dep ce nom. Étienne de Byzance en compte dix, du nombre defquelles en étoit une dans l’ifle d’Eubée 8: fur les bords de la mer. C’étoit dans le territoire de cette ville que v venoit cette vigne merveilleufe, qu’on plantoir au lever de l’aurore , qui portoit le même jour des fleurs , 8c des taifins qui mûriffoienr 8: que l’on vendangeoit le fait, comme on le voit dans des vers du Thyeiles , tragédie perdue de Sophocles , que le Scholiafie d’Euripides nous a confervés fur le vers 2.35 des Phénicienes , 8c fur lef-. quels on peut lire les notes de M. Valckenaer. .(r) Paufan. Arcad. five Lib. VIH. cap. XVH. pag. 634. a) Tir. Liv. Lib. xxxvn. 5.xxv1. m ThuCyd. Lib. in. s. xxxrv.

ayô TABLE GÉOGRAPHIQUE OARUS , (1’) fleuve qui vient du pays des Thyflage- tes , peuples de la Sarmatie, qui palïoit par le pays des Méotes, 8: alloit le décharger dans le Palns Mæotis , vraifemblablement entre l’iflhme de la Cherfonefe Tau- tique 8: le Tanaïs ( à l’eft.) Herod. Lib. IV. 5. CXXIII. OASIS de Libye , fituée dans le canton appellé l’ifle des Bienheureux, à fept (r) journées de Thebes. Strabon dit .(z) qu’elle étoit à fept journées d’Abyde 5 mais il paroit que la diflance cil moindre. Il y avoit trois Oafis. Celle dont parle Hérodote cit communément diilingue’e par le nom d’Oafis la grande. On écrit aufïi ce mot Auafis. [’qu ifle des Bienheureux , au mot Bienheureux. OBIGENE, petit pays de la Lycaonie. Actingit (3) Ga- lazia à Pamphyliæ Cabaliam à MilyaJ..... item Ly- caoniæ partent Obigencm. M. Welleling me paroit avoir d’autant plus de raifon de fubfiituer les Obigenes aux Hygenniens , qu’aucun Auteur n’a parlé de ceux-ci , 8: que les Obigenes font voifins des peuples qu’Hérodote place dans le fécond département. Voyez; cet Hifiorien, Liv.III. 5. XC. OCÉAN, immenfe étendue de mer , qui embrail’e les grands continens du globe que nous habitons. Hérodote en connoiiïoit quelques parties fous un autre nom. Ho- mere en parle; mais Hérodote regardoit le nom d’Océan, mme celui d’un fleuve dont il conteltoit l’exiflence, même il regardoit le nom d’Océan , comme étant de l’invention d’Homere, ou de quelqu’autre Poète plus ancien. ODOMANTES , peuples de Pæonîe , qui habitoient une contrée nommée Odomantice. ODOMANTICE (1’) étant prefque toute, ou pour ,la plus grande partie au nord-cit du Strymon, 8: au

(l) Heroclot. Lib. HI. S. XXVL (a) Strab. Lib. XVII. pag. H68. (il) Plin. Lib. v. cap. xxxll. pas. age. En. in aP - nord

ne L’HrsTomn D’HÉRODOTE. en nord de la Bifaltie 8c de l’Edonide 3 8: une grande partie de la Thrace ayant été conquife par Philippe, Roi de Macédoine , les uns l’attribuent à la Thrace , les autres àla Macédoine. Tire-Live en parle, Livre XLV. chap. 1V. ODRYSES, (les) peuples de Thrace dont le pays étoit très-étendu (1 ). D’Abderes à l’embouchure de l’Iiler , ily a quatre jours 8: quatre nuits de navigation par un bon vent. Par terre, de la même villeà l’Ifler, par le chemin le plus court , il faut onze jours de mar- che. Sa longueur de Byzance aux Léæens 8c au Stry- mon , cil de treize jours de marche pour un bon voyageur. M. d’Anville prétend que le nom moderne de ce pays cil Hédrine. ŒA , c’était un lieu de l’iile d’Egine , environ à vingt Rades de la ville d’Egine , au milieu des terres. Herod.

Lib.ŒNOÉ, bourgV. (2.)5. fitué LXXXIII. fur les frontieres de,l’Atti- l que 85 de la Béotie , vers (3) Eleurheres. Elle étoit de (4.) la tribu Hippothpontide. Elle ne fubfifloit plus du temps de Pline. Fuere (5) ê Œnoa, Prabalimlmr. ŒNOÉ, bourgade de l’Attique, près de Marathon , de la (6) tribu Æantide. Le nom de cette bourgade lui vient d’Œnoé (7), foeur d’Epochus. Hérodote ne parle point de cette feconde bourgade. La Martiniere dit qu’elle étoit de la tribu Hippothoontide , 8: la pre- miere de la tribu Æantide. On doit plutôt en croire Harpocration, qui dit le contraire au mot oivs’n.

(i) Thucydid Lib. Il. 5. XCVII. (2) Hemdor. Lib. V. 5. LXXlV. Thucydid. Lib. Il. 5. XVHL (g) Harpocrar. voc. 03:51. (4.)(s) Plin. Hifl. lbid. Nu. Lib. IV. - cap. VIL pag. r91. (6) Harpocrat. vos 03.6.. (7) Paufan. Anis. five Lib. I. cap. mm. p33. 8;. Tome VU.

2;8 TABLE (documentons; ŒNONE. C’ell (r) l’ancien nom de l’ille d’Egine.’ Ovide l’appelle aulli Œnopie.

Œnopiam (z) Minos petit, Æacide’r’a régna. Œnopiam veteres appellavere: (cd ipfe Æacus Æginan genetricis nomine dixit. ŒNOTRIE. Ce pays comprenoit le cou du pied de la botte de l’Italie , depuis Polidonie jul’qu’à Taranre s il s’étendoit encore plus loin à l’ouell vers la Tyrrhénie, 8c à l’ell-l’ud vers le bout du pied. Il a été par la fuitc’ nommé Lucanie. Le nom d’Œnotrie lui vint d’Œno- trus, qui, félon (3) Denys d’Halicarnalle, fut fils de Lycaon. Ce Lycaon étoit fils de Pélafgus 8: de Déjanire. Déjanire étoit fille d’un autre Lycaon , 8c celui-ci avoit pour pere Æzeus, frere de Phoronée. Œnotrus naquit dix-fept générations avant le liège de Troie. Il équippa une flotte 8c palTa la mer d’Ionie avec Peucétius , un de les fieres. Peucétius prit terre au .cap d’Iapygie 8: s’y établit. Œnotrus arriva à l’autre golfe qui baigne la côte occidentale de l’Italie, ( golfe nommé alors Auro- . mien, du nom des Aufoniens , peuples voilins) 8c y occupa une grande étendue de pays. Voyer mon Elfai de Chronologie, chap. X115. Saï. I. 5. I ô Il. ŒNUSSES , illes près de celle de Chics , qu’il ne faut pas confondre avec les illes de même nom près de Meliene. Thucydides (4) paroit en reconnoître plulieurs , puifqu’il ne le contente pas de mettre Œnuli’es au plurier, 85 qu’il ajoute les illes; mais Étienne de By- zance met Œnufles auiplurier, 8c dit tout de fuite il]: au lingulier. Pline (5) met Œnull’e au lingulier.

(r) Hercdor. Lib. VIH. 5. XLVI. (1.) Ovid. Métamorph. Lib. VIL verl’. 47:. (a) Dionyl’..Halicarn. Ant. Roux. Lib. L 5. Xi. plg. g. (4) Thucyd. Lib. VIH. 5. XXIV. (s) Plin. Lib. V. tu). XXXI. pag. a]. I I

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 2:9 . ŒNUSSES. ( les ifles ) Pline, qui en compte trois , les place (t) dans le golfe Mell’éniaque, devant Mell’ene. Selon Paufanias (a) 8: (3) Pomponius Méla , il n’y en aqu’une qui mérite le nom d’ifle, les autres n’étant que des écueils. M. d’Anville en nomme deux Sapienza 8c Cabréra.OÉROÉ. (l’ille d’) Elle étoit forméeV par le fleuve Afope,’qui, après être forti du mont Cithéron, au pied duquel il a la fource, coule par. une plaine, 8: le divife en deux bras, éloignés l’un de l’autre d’environ trois Rades , qui bientôt après le rejoignent. Herodor.

Lib.ŒTA (le 1X. mont) étoit 5. une L. chaîne l de montagnes, qui s’étendoit de l’ell à l’ouell, depuis les Thermopyles 8c le golfe Maliaque, jufqu’au mont Pinde , 8c de-là vers le fud-ouell jufqu’au golfe d’Ambracie. Cette chaîne de montagnes a à fon fud de l’ell a l’ouell les Locriens Epicnémidiens, puis la Doride. Vers le milieu de la partie nord de la Doride , elle remonte du fud au nord , puis continuant à s’étendre de l’eli à l’ouelt, elle a à fou fud le petit pays des Dryopes , enfaîte celui des Perrhæbes. A l’extrémité oueli-nord du pays des Dryopes , elle a une chaîne qui defcend vers le fud 8: qui traverfe l’Etolie jul’qu’auprès des illes Echiï nades: elle continue néanmoins à s’étendre de l’ell à l’ouelt , St à l’extrémité orteil-nord du pays des Perrhæ- bes , elle le joint au Pinde , «le-là. elle s’étend vers le fud-ouelt jufqu’au golfe d’Ambracie. Hérodote diltingue l’Œta, de la montagne des Ther- mopyles. La fable dit qu’Hercules le brûla fur le mont (lita: aulli les peuples qui habitoient au pied de cette montagne avoient-ils une vénération particuliere pour

(r) Plin. Hill. Nat. Lib. Il]. cap. X11. pag. ses. fi (a) Paul’an. Melfen. five Lib. 1V. cap. XXXIV. pag. 367. (a) Pompon. Mais. Lib. H. cap. V11. pas. 2-37,

r R l 260 TABLE GÉOGRAPHIQUE ce Héros. On appelle aujourd’hui cette chaîne de mon-

tagnesŒTA, ou ŒTÉ, villeBanina. près du mont Œta, l félon - (r) ’Antoninus Liberalis , qui dit qu’elle eut pour fondateur Amphill’us, fils de la nymphe Dryopc. ŒTÉENS , peuple qui habitoit aux environs du mont Œta. OLBIA , ville litue’e au confluent (z) de l’Hypanis a: du Boryllhenes , à deux cens quarante fiades de la mer, félon un (3) fragment du Périple du Pont-Euxin , à deux cens, fuivant (4) Strabon. Pline ( 5) ne la met qu’à quinze milles de la mer, qui font cent cinquante liardes. ’ Elle fut enfuite appellée (6) Boryllhenes. On la nom- moit encore (7) Milétopolis , parce qu’elle étoit (8) une colonie des Milélîens. Pomponius Méla (9)vfait deux villes d’Olbia 8: de Borylihenes , qu’il appelle Boryllhé- nis. Mais les témoignages ci-dclTus cités de Pline, de Strabon , 8c del’Auteur anonyme du Périple du Pont- Euxin’l’uflil’ent pour le réfuter. 1’qu Borylihenes. OLBIOPOLIS. Vqu Olbia. OLBIOPOLITES , c’eli-à-dire, habitans d’Olbiopolis. Voyer, Olbia. OLENUS, ville de l’Achaie, dans le Péloponnelè . près de la mer , entre Pattes"& Dyme. Hérodote dit que le grand fleuve Pirus étoit dans cette ville, 8c Paula a nias (to) que le même fleuve palle près des ruines d’Olé4 nus. Spon penfe que c’ell à préfcnt Caminitza.

(r) Antonin. Liber. cap. XXXII. pag. 2.11. (z) Engin. Pcripli Pond Euxini. p35. a a: 9. (a) un. (4.) Strab. Lib. V11. pag. 47°. 4 (5) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. 2:7: (6) Fragm. Puipli Ponti Buxini. pas. Ï. (7) Plin. loco laudato. (t) Strab. loco laudato. Pngm. Pcr. Pond auxini. p15. 9. (9) Pompon. Mcla. Lib. Il. cap. I. pagne. I j L39) Paula-i. Achaïc. live Lib. V11. cap. X1111. psy. 518.

[ou L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 2’61’- OLOPHYXOS , ville de la pé’nin-fule du mont Athos , fituée à l’elt de Sané , fur le golfe Strymonien. C’était (r) une des villes que Xerxès vouloit détacher du continent en coupant l’illzhme du mont Athos. T hucydides dit (a) qu’Ol’ophyxos Sales villes du voilinage étoient habitées par un ramas de peuples barbares qui parloient deux langues, parmi lefquels il y en avoit quelques-uns de la nation Chalcidique , mais que la plupart étoient des Pélafges , defcendans’de ces .Tyrrhéniens , qui avoient autrefois habité Lemnos 8: Athenes , de la nation Bi- faltique, de la Crefionique, 8: des Edoniens ,. peuples quiOLYMPE habitoient , montagne de de lapetites Macédoine villes. 8: de la Thef- ’ falie ,. entre la Piérie, contrée de Macédoine, 8: la Pé- lafgiotide, contrée de Thefi’alic. C’cli moins une mon-; rague qu’une chaîne de montagnes. Les Grecs ne con- noilfant point de montagne plus élevée. que l’Olympe , firentide cette montagne la demeure de leurs Dieux. Dans, la fuite leurs. Poètes, pour les placer plus haut, s’avil’erent d’imaginer, fur le modele de l’Olympe de Thelfalie, un. autre Olympe attaché par l’es baies à la voûte du ciel, 8c y placeront la demeure des Dieux: 8: enfin ce-fut le cicl’même. Son nom moderne cil: Lacha, félon la Martiniere. Il y a encore lix monta- gnes (3) de ce. nom 5 la premiere en Thelïalie, la fe- conde en Mylie , la troilieme en. Cilieie, la quatrieme en Elide, la cinquieme en Arcadie, 8c la lixiemc dans l’iile de Cypre; Nous parlerons dans l’article fuivant de l’Olympe Mylien , qui paroit le même que celui de Ci- licie , ainli que celui de Thellalie étoit le même que celui de Macédoine. Celui de l’ifle de’Cypre le nomme aâuellement Saura Crocc.

h) Herodot. Lib. V11. 5. xxu. m Thucyd. Lib. 1v. ç. ctx. (y schol. Apoll. Rhod. ad. Lib. I. verr. un. R x

262 TABLE GÉOGRAPHIQUE. OLYMPE MYSIEN, montagne, ou plutôt chaîne de montagnes , qui commençoit près 8: au nord de la fourcc de l’Hermus, 8: s’étendait du fud au nord juli- qu’en Bithynie. On l’appelloir Olympe Myfien, parce que fa partie la plus confidérable étoit dans la Mylie , à l’elt de l’Eolide 8: de la Troadc. Cette montagne cit encore aé’tucllement connue fous le même nom. OLYMPIE , ville d’Elide dans le Péloponnefc , près du fleuve Alphée. Cette ville a été très-célébre par les oracles qu’y rendoit Jupiter Olympien , dans un temple où l’on voyoit un Jupiter de bronze de la hauteur de dix coudées. Devant le temple étoit un bois d’oliviers, dans lequel étoit le Stade , c’eli-à-dirc, le lieu où l’on combattoit à la courre. Après que les oracles eurent cell’é, le temple ne laili’a pas de confervcr la gloire: il devint même plus célébré que jamais , par le concours des peuples qui s’afl’embloient pour voir les jeux 8: pour couronner ceux qui avoient remporté le prix. Tout le monde connoît les jeux Olympiques, qui le célébroient de quatre ans en quatre ans. , 8: que cette révolution, appellée Olympiade, étoit la maniere de Compter les années chez les Grecs. - Il paroit par les anciens Auteurs, qu’Olympic fuccéda a la ville de Pile , qu’elles n’étaient pas fur le même terrein , mais dans des lieux .très-voilins 8c à côté du même bois 5 qu’Olympie le forma des ruines de Pile. On prélhme que c’cli le lieu aétuellemenr nommé Rofeo , mais fans aucune autorité. La Martinierc prétend, je ne fais fur quel fondement, qu’on l’appelle Longanico. OLYMPIÉNIENS (les) étoient des Myliens qui ha- bitoient aux environs de l’Olympe Mylien. Herod. Lié. VII. Ç. LXXIV. OLYNTHE , ville de la Paraxic, contrée de la Ma- cédoine , entre la péninl’ule de Pallene& la Sithonic. ayant le golfe Toronéen au fud-cll , 8: le golfe Therc

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 263 méenà l’ouell. Elle étoit (r) pollédée par des Grecs, originaires de Chalcis , ville d’Eubée. Elle parvint à un haut point de grandeur, 8C eut de fréquentes querelles, tantôt avec Athenes , tantôt avec Lacédémonc, 8: tantôt avec les Rois. de Macédoine , particuliérement avec Philippe. Voyez; les Harangues de Démofihenes, 8: ma. note 152. fur le feptieme Livre d’Hérodote. On croit que c’elt aétuellement Agiomama. OMBRICES , ou OMBRIQUES. Les Auteurs Grecs les appellent quelquefois Ombres ou Ombriens , 8: les Au- teurs Latins prel’que toujours Uinbri. Ils habitoient l’Om- brie ouUmbrie, partie de l’Italie, qui e11 entre le Pô ouell: 8c le Picénum en, entre le Tibre fud 8c la mer Adriatique nord. Les Ombrices (a) étoient les plus an- .ciens peuples de l’Italie. Les Grecs croyoient que le nom .d’Ombres ou Ombriens leur avoit été donné parce qu’ils ,échapperent au déluge général qui inonda la terre: du ,rnot Grec ïpCpu, pluie, inondation , déluge. Arifiote rapporte (3) qu’on difoit que chez les Ombriques les bef- tiaux portoient trois fois par an, que la terre produi- ,foit abondamment, que les femmes y étoient li fécon- des, qu’elles accouchoient ordinairement de deux ou trois enfans à la fois, 8c rarement d’un feul. Ces peu- ples furent (4) chalfés de leur pays par les Pélal’ges; ceuxaci le furent par les Lydiens, qui prirent le nom de Tyrrhéniens, de Tyrrhénus , leur chef, fils du Roi

J’ai vu quelque part citer des illes Ombrices, ou Om- briques.de CetteLydie. erreur ne peut être , fondée r yque fur un palfage d’Ariliote , que cet Auteur, quel qu’il fait, n’aura lu que dans la traduâion Latine de ce Philofophe. Cette

(I) Herod. Lib. V111. S. CXXVII. . (a) Plin. Hili. Nu. Lib. 111. cap. XIV. pag. :71. (a) Arillot. de Mirabilib. Aufculrar. pag. usa. D. (a) Plin. Lib. 111. cap. V. pag. no. R 4

264 TABLE GÉOGRAPHIQUE infidelle traduâion rend (r) fripai "T; OpCptxaÎ;, in Om- brici: infulis. L’Auteur de cette verlion aura probable- ment été induit en erreur, parce qu’Ariliote parle im- médiatement auparavant de l’ille Diomede , 8c immé- diatement après des illes Eleârides. OMBRIE , pays habité par les Ombrices. 1’qu Orn- brices. OMBRIQUES’, peuple dans le voilinage de l’Illyrie; li le paillage d’Hérodote , Livre IV. 5. XLIX, n’elt pas altéré. ONOCHONOS , riviere de Thell’alie. Il paroit qu’elle le jette dans l’Apidanos, fort au-dcllous de l’embouchure de l’Enipée. Peut-être aulii le jutoit-elle dans le Pénée , au-dell’ous de l’embouchure de l’Apidanos. Ce qu’il y a de certain, c’cli qu’elle doit être à l’eli de cette der- niere riviere, 8c l’Enipée à. l’ouelt; car Xerxès le rend dant de Gonnos à Alos , rencontra l’Onochonos 8e l’Api- danos 8c ne trouva point fur la route l’Enipée. Pline (a) 8c Tzetzès (3) parlent de l’Onochonos; mais ils fe con- tentent de la nommer , 8: ne difent rien qui puil’l’e nous donner des lumieres fur fou cours. M. d’Anville ne l’a point indiquée fur fa carte. Herodot. Lib. VIL S. CXXIX,

CXCVI.ONOUPHI’S , ou ONUPHIS . , ville d’Egypte dans le Delta; fou nome elt appelle dans Hérodote nome Onou- phitès: on la trouvoit à l’eli , en remontant le canal Sé- bennytique. Il paroit par le Synecdémus d’Hiéroclès (4) qu’elle étoit limée entre Sébennyt 8c Taua. Le P. Sicard en rapporte la polition à un lieu nommé Banub. OPHRYNl-UM, ville de la T roadc , l’un la côte de l’Hellefpont , entre la ville de Rhœtium 8c celle de Dar-

(r) Arillor. loto hudarq. (a) Plin. Lib. 1V. cap. V111. pag. zoo. (a) Tzetz. Chiliad. 1X. vert: 706. (4,) Hierod. Syntcdem. 933. 73s.

DE L’HXSTOIR a D’Hénon ou. 26; danus. Près d’Ophrynium, étoit le (r) bois d’Heétor. C’eli aujourd’hui Renn-Keui. OPIS, ville limée fur le Tigre, entre Babylone 8: l’embouchure de ce fleuve. Xénophon (a) en parle dans la Retraite des Dix-Mille. Elle fut depuis appellée An- riochia. ORBÈ’LUS. (1’) C’elt une chaîne de montagnes au nord de la Macédoine , entre la Pæonie au fud 8c les Scordifques au nord, entre l’Axius ouell: 8c la fource du Strymon cil. Ces montagnes font pour la plus grande partie dans le pays qu’on appelle aujourd’hui Servie, ou fur les frontieres fud de ce pays. Les monts Scardus 8c Orbélus font appellés aujourd’hui monte Argentaro. ORCHOMENE, furnommée ( 3) Polymele, par H04 mere, c’efl-à-dire, riche en troupeaux, ville d’Arcadie dans le Péloponnefe, lituée au nord de Mantinée , à l’elt’ du Ladon , riviere qui fe jette dans l’Alphée , entre la ville de Phénée 8: le lac de même nom. p ORCHOMENE , ville de Béotie , à l’ouell du (4) lac Copaïs , fur le (5) Minyas. Elle elt à vingt flades d’Alï plédon. Le Mélas (6) palle entre ces deux villes. Elle s’appelloit (7) anciennement Minyéc. Les habitans de ce pays , qu’on nommoit Minyens-Orchoméniens (8) , fe mêlerent avec les Ioniens , 8: fonderent T éos avec les (9). fils de Codrus. Il y avoit à Orchomene la fontaine d’Aci- dalle, confacre’e aux Graces , filles de Vénus , d’où cette

(i) Strab. Lib. X111. pag. 88,. I (z) choph. Cyri Jun. Exped. Lib. 11. cap. 1V. 5. X111. pag. 106. (a) Homer. lliad. Lib. 11. verl’. 605. (4) Strab. Lib. 1X. pag. 62.4. (s) Schol. Homcri ad llind. Lib. Il. verdi su. (6) Strab. Lib. 1x. pag. 636. D. (7) Plin. Lib. 1V. cap. V111. pag. 199. (8) Hem-.1. Lib. 1. 5. CXLVI. l (a) Paula. Bœor. live Lib. 1X. cap, XXXVII, pag. 7:6.

Déclic:66 emprunta TABLE le fumom (r) etoenarnrqux d’Acidalicnc. Dans Martial, I Nodu: Acidaliu: cil le celte (a) ou ceinture de Vénus. V Hérodote ne parle que des MinyensOrchoméniens , établis en Ionie. Il ne faut pas confondre cette ville avec Orchomene d’Arcadie , ni avec Orchomcne de Theli’alic.ORCHOMÉNIENS , habitans ’ d’Orchomcne.t V oyez les articles Orchomene 8c Minyens. ORDESSUS, fleuve de Scythie, qui coule entre le Naparis 8c le Ponta, 8: va le jettet dans l’Ilier. Peucer croit que c’eli la riviere que les Hongrois nomment au- jourd’hui CralÏo en leur langue. Bayer la nomme Argil’o cira. De fitu Scythiæ , pag. 409. ORESTIUM , ville d’Arcadie dans le Péloponnefe , au nordoelt de Sparte, 8c a. la diliance de cinq ou fix lieues, fur la route de cette ville à l’ilihme. Cette ville e11 très-ancienne. Elle fut fondée par (g) Orel’rhcus , fils de Lycaon, 8c fut nommée Orellhalium. Elle changea. de nom avec le temps, 85 fut appellée Orellium, d’Ore-fles, fils d’Agamemnon. Apollon s’adtef- fan: à Orefles , dans (4) Euripides , lui dit: les defiins por- sent, Orefles, qu’après que vous ferez forti de ce pays, vous habiterez un au entier le Parrhalie, 8: qu’à caufe de votre exil ce lieu prendra votre nom 8: fera appellé Oreflium par les Azaniens 8c par les Arcadiens. ORICUM , ville 8c port de mer , fur les frontieres fud du pays des Taulanticns , du nombre des villes de Mao cédoine, à trois milles de l’ille (5) Safo , au nord de l’embouchure du Célydnus , 8C au fud de celle de l’Æas, ou Aous , 8re. M. d’Anville a donc eu tort de l’éloigner

(r) Virgil. Æneid. Lib. I. verl’. 7:0 , a: ibî Servius. (a) Martial. Lib. V1. Epigr. X111. verl’. 5. (a) Paulin. Arcadie. five Lib. V111. cap. V111. pag. cor a: 601..

(4»)(4) Plin. Eurip. Lib. 111. Oreli.cap. XXVI. verll pag. in. r669-1673. , l

DE L’Hrs’romn D’HÉBODOTE’. 267 d’Apollonie, de mettre l’Aous à une trop grande dif- . tance, 8c fur-tout de ne la pas placer vrs-à-vis de Fille Safo. ORNIÊATES, habitans d’Ornécs. ORNEES , ville de l’Argolide, dans le Péloponnel’e, ituée au nord un peu ouelt d’Argos , fur la rive droite (r) d’une riviere de même nom. Elle étoit (a) éloignée d’Ar- gos de cent vingt Rades , 85 Lyrcia , qui étoit entre ces deux villes , étoit à foixante Grades de l’une 8: de l’autre. Cette ville ( 3) a pris l’on nom d’Ornéus , fils d’Erechthée. OROPE, ville de Béctie , fituée fur les frontieres de l’Attique , près de l’Euripe , au fud de l’embouchure de l’Afopc, à vingt Rades (4) de Delphinium. Elle avoit pris l’on nom (5) d’Oropos , fils de Macédo , 8: petit-fils de Lycaon. Les Athéniens 8: les Béctiens furent (6) fou- vent en contellation pour la ville d’Orope, ce qui fait que les uns la placent en Béctie 8: les autres dans l’At- tique. Elle fut enfin (7) adjugée aux Athéniens par Phi- lippe. C’ell à préfent Oropo. ’ ORTHOCORYBANTIENS , peuples fous la domina- tion des Perfes, voilins des Paricaniens 8c des Medes. OSSA, montagne de Theli’alie, dans la Magnélie, au fud-cil: du Pénée 8: du vallon de Tempé. OTHRYS. (le mont) C’était une chaîne de monta- gnes de la Thelialie, qui commençoit versle coin nord- cil du pays des Dryopcs , près 8c au nord du Sperchius, 82: qui s’étendoit de l’oucfl: a l’ell; le long de ce fleuve,

(l) Strab. Lib. V111. pag. sur. (a) Paulin. Corinth. live Lib: 11. cap. XXV. pag. r61. (a) Paul’an. ibid. (4) Strab. Lib. 1X. pag. au. A. (s) Stephan. Byzanr. (8) Paufan. Attic. live Lib. I. cap. XXXIV. pag. u. Strab. Lib. I.

pag.(1) Paufan. H4.loco laudaro. lin. ’ ultima. 1 r

2’68 TABLE (ricanassions en s’en éloignant peu à peu , mais d’un éloignement prefqu’infenlible , 8: qui allant vers l’efi prefqu’au niveau de l’embouchure du même fleuve , un peu moins cil: que cette embouchure le replie vers le nord , ou elle s’étend du fud au nord très-peu e11, jufqu’au milieu de la côte outil: du golfe Pélal’giquc. Cette montagne s’étendant dans la Phthiotide du fud au nord un peu cit , la di- vife en partie ouell: 8: partie efi. L’Othrys fermoit la ThelÏalie du côté du midi. OUTIENS , ou UTIENS, peuples fournis au Roi de Perle. Hérodote dit ( r) qu’ils formoient une Satrapic avec les Sarangéens , les peuples des illes de la mer Bry- thrée. Il y a dans Strabon des (a) Uxiens, 8: le Choaf- pcs prend l’a fource dans leur pays. Ils l’ont voilins des (3) Elyméens , puifqu’ils leur font la guerre; enfin Ptolémée (4) met l’Uxic dans le voilinage de la mer rouge. Toutes ces circonflances réunies me font croire que les Ontiens, ou Uticns d’Hérodote l’ont les Uxiens de Stra- bon 8c de Ptolémée. ’ PACTOLE, (le) rivierc (3) qui prend fa faire: au mont Tmolus, arrol’e la ville de Sardes, puis le jette dans l’Hermus. On l’appelloit anciennement Chryl’orè rhoas (6), parce qu’il rouloir de l’or parmi fou fable. Pline (7) cit. je crois,le feul Auteur qui lui donne aulli le nom de Tmolus , mais je penfe qu’il faut lire in flu- ntinc P462010. Les Poètes ont feint que Midas, Roi de Phrygie, s’étant lavé dans ce fleuve, lui avoit com- muniqué le don qu’il avoit reçu de Bacchus, de charre

(r) Hérod. Lib. 111. 5. XCIII. (a) Strab. Lib. XV. pag. [059. (a) 1d. pag. 1064,. (4) mon... Lib. V1. cap. 1V. pag. tu; (S) Herodot. Lib. V. s. Cl. (6) Plnrçch. de fluviis. Tom. 11. pag. un. I (7) Plin. Lib. XXX111. cap. V111. (et. XLIIL Tom. 11. pag. 62C.

DE L’Hrsrornn D’HÉBODOTB. 26; ger en or tout ce qu’il toucheroit. Strabon (r) obl’erve que de fou temps cette rivicre ne rouloit plus d’or. PACTYICE, (la) contrée de l’Alie. Elle s’étendait vers l’eli jufqu’à Cafpatyrc , vers l’ouell: jufqu’à la’ Mé- die 8c la Perle; elle approchoit même du pays des At. méniens , puifqu’elle formoit une Satrapie (a) avec l’Ar- même. Cependant il ne faut pas infillcr fur cette preuve, puifqu’Hérodote dit (3) qu’on comprenoit dans un dé- partement des peuples très-éloignés les uns des autres. Elle pouvoit s’étendre aullî jufqu’au pays des Saga:- tiens , puifquc ces peuples (4) étoient armés 8c équippés en partie à la Perfique 8c en partie à la Paâyicc. La con- formité des habitsSc des armes entre deux nations étant ordinairement une marque 8c une preuve de leur proxi- mité. Je croirois plutôt que ce pays cil très-petit, qu’il étoit voifin des Gandariens, 8: que depuis il a été uni à la Gandarie. V0yeï Cafparyre.- v PACTYE, ville fituée dans la partie cil de l’illhrne de la Cherfonefe de Thrace , fur la Propontide. De Paétye (5) a Cardia il y a trente-lix Rades , ou qua- rante , felon l’Epitome (6) de Strabon. Miltiadcs (7) fit fermer d’un mur cet efpace , afin d’interdire aux Aplîn- thiens l’entrée de la Cherfonel’e. PADËENS (les) étoient Indiens , ils habitoient à l’elt 8: vivoient de chair crue. On ne fait où les placer. PÆANIA. Il y avoit deux bourgades de ce nom dans l’Attiquc, l’une nommée la l’upétieurc, l’autre l’infl- rieure. Elles étoient toutes deux de la tribu Pandionidè. Voyer; Harpocration.

(r) Strab. Lib. X111. pag. 92.8. (a) Hcrodot. Lib. 111. s. XCIII. a) 1d. Lib. HI. 9. LXXXIX. (4) 1d. Lib. V11. s. LXXXV. (n Herodor. Lib. V1. s. XXXVI. (6) Strab. Lib. V11. pag. su. Q (7) anodes. loco laudato.

:70 TABLE GÉOGRAPHLQUE PÆONIA , bourgade de l’Attiquc, au-dell’us de Lipfy- .drion 8c près du mont Parues. Elle étoit de la tribu . Léontide. Voyez; la traduétion d’Hérodote, Livre V. r 5. LXII. note 127. 8l Harpocration. PÆONIE , (la) contrée ou province de Macédoine, limée (r) au-dcla de l’Axius , à l’eli du lit de ce fleuve, au nord 8c au nord-cl! de fan embouchure , entre l’Axius oucll , 8c le Strymon, 8c fur les bords du Strymon. Pana. l’anis: dit (a) que cette contrée avoit pris fou nom de Paon , fils d’Endymion , qui ayant été vaincu à la courle par l’on frerc, en fut li affligé qu’il abandonna la pa- trie , 8c l’e retira vers l’Axius , fleuve célébre. Ce Piton n’clt pas le même que celui qui donna fou nom, aux onnides de l’Attique. Voyez; Livre V, note 11.7. PÆONIENS , peuples de la onnie. Ils occupoient un grand territoire vers le mont Rhodope , 8c fur le fleuve Strymon. Ils fe difoient colonie des ( 3) Tcucriens de Troie. Les onniens font cntiércmeut différens des Pan- nonicns, quoiqu’on ait l’auvent confondu ces deux na. tians , comme a fait du Ryer dans fa traduétion françoife d’Hérodotc. Dion Callius les difiingue très-bien. (r Les a Pannoniens(4), dit-il , habitent vers la Dalmatie , près I x de l’Ifler, depuis le Noricum jufqu’à la Mœlie Eu- » ropéenne... Quelques Grecs ignorant la vérité les ont n appellés Paonicns. Ce nom, vraiment ancien , n’ap- n partient pas à ces peuples, mais à ceux qui habi- a raient le Rhodope, vers la Macédoine aé’tucllc , 8: a qui s’étendent jul’qu’à la mer n. ’ PÆONIQUE. (la) C’ e11 une plaine au fud du pays on territoire d’Anthémonte, à l’ouell: 8: peu loin de Stagire 85 du golfe Strymonique , à l’ouefi très-peu fud

(r) Plin. Lib. 1V. cap. X. pag. aor- (z) Paulin. Eliacor. prior. live Lib. V. cap. 1. pas. 37s a: J75. (a) Herodot. Lib. V. 5. X111. I (4) Dia. Cam Lib. aulx. s. xxxvr. pas. tu.

in L’Hrs’roxnn D’thonorn. 27! de la plaine. de Sylée. Xerxès étant (1) parti d’Acan- the, fur le golfe Strymonique, traverfa la Pæonique, pour aller joindre fon armée navale qui étoit à Therme. PÆOPLES (les) faifoient partie des Paoniens, peu- ples de la Macédoine. Ils habitoient fur ou vers le mon: Pangée , au nord , ainfi que les Pæoniens 85 les Doberes, à l’efl du fleuve Strymon. PÆOS , ville de cette partie de l’Arcadie, qu’on api pelle Azanie, dans le Péloponnefe. On ne fait pas la polition de cette Ville. Cependant il paroir, par la delà cription de l’Azanie que nous ont laiiïée les anciens, que Pæos n’était pas éloignée du Ladon 8c de la fon- taine Clitor. Herod. Lib. V1. 5. CXXVII. Voyez aufiî Paufania: talmud. five Lib. VIII. cap. XXI. pag. 6;, à cap. XXIII. pag. 644.. . PÆSOS , ville de l’Hellefponr, firuée entre (z) Lamp- faque fud 8: Parium nord. Homere l’appelle (3) non- feulement Pæfos, mais encore Apzfos. Son Scholiafle dit qu’elle a pris fon nom d’Apzfos , un de [es Rois. Cette ville ayant été détruite , fes habitans pallerent à Lamp- faque 8: s’y établirent, felon (4)iStrabon , qui ajout: aufiî que ces deux villes étoient des colonies des Mi- léfiens. PÆTIENS, (les) peuples de Thrace , qui étoient au nord. Xerxès traverfa. leur pays avant que d’arriver fur les terres des Ciconiens 8: des Bilioniens. Herodor. Lib. VIL 5. 0X. PAGASES , ville de la Magnéfie , fur la côte du golfe Pélafgique. C’était autrefois le port (5) de la ville de Pheres, dont elle (6) étoit éloignée de quatre-vingt-dix

(l) Herodot. Lib. VU. ç. CXXIV. (a) Strab. Lib. XlII. pas. au. B. (a) Bonnet. lliad. Lib. Il. verf. 82.8. Lib. V. vert. m. (4.) Strab. loco laudato. a) Harpocrat. voc. Hc1ucî. SIIIb. 1x. PIS. ÜÜéo

272 TABLE GÉOGRAPHIQUE Rades , 8c de vingt d’Iolcos. Les Argonautes (r) s’em- barquerent dans ce port, pour aller à la conquête de la Toifon d’or. Properce le dit formellement, Namque ferant olim Pager: navalibus Argo EgreŒam longé Phafidos ille viarn. Lib. I. Eleg. XX. vert: r7. Pline (z) confond Pagaies avec Démétrias , mais Strao bon les diflingue 86 nous (3) apprend que Démétrias étoit entre Nélia 8: Pagafes, 8c que les habitans de cette derniere ville furent transférés à Démétrias avec tout le commerce qui fe faifoit auparavant dans la pre-L miere de ces deux villes. - PAGASES, promontoire de la Magnéfie , près de cette. ville. On l’avait ainfi nommé, parce qu’on y avoit (4.) conflruit le vailleau des Argonautes , du verbe rima", compingo’, cadi c0 , je conflruis; ou parce qu’il étoit arrofé de plufieurs fources; du Grec and , 8: felon le Dialeâe Dorien qui. - Pagaies a aufli donné-fon nom au golfe s mais ce golfe s’appelloit encore golfe Pélafgique , golfe d’Iolcos , golfe de Démétrias; il fe nomme aujourd’hui golfe de Vole. PALA, ou PALÉ, ville de l’ifle de Céphallénie, que le P. Brie: place près 8c à l’ouefl d’un golfe qui s’enfonce dane les terres de la côte fud de l’ifle. M. d’An- ville la place de même 8c la nomme Palle. Il cit en cela autorifé par quelques Auteurs. Polybe (5) l’appelle Palæa. PALÉENS étoient les habitans de Pala 8c de fon ter- ritoire. Ils faifoient (6) la quatrieme partie de l’ifle de

(r) Apollon. Rhod. Lib. I. vert. au , 31:, 52.4.. (a) Plin. Lib. 1V. cap. VIH. p33. 199. (3) Strab. loco laudaro. (4) Scholiafi. Apoll. Rhod. ad Lib. I. verf. 2.38. (ç) Polyb. V. 5. III.pag. 491. (a) Thucyd. Lib. Il. 5. XXX. Paufan. Eliacor. potier. (ive Lib. V1. cap. 1V. pas. ne. Céphallénie.

on L’HISTOIRE D’HËnonorr; 27g Céphallénie. On les appelloit anciennement (r) Duli- chiens. PALESTINE. Voyer Syrie de Paleliine. PALLÉNÆENS , habitans de la ptefqu’ifle de Pallene. PALLENE, bourg de l’Attique, de la tribu Antio- chide, ou. il’y avoit un temple de Minerve. Herodot. Lib. I, 5.LXII. t PALLENE , prefqu’ifle de Thrace , qui fut enfuite de la Macédoine. On la. nommoit autrefois Phlégra. Elle , s’avance dans la mer Égée , entre le golfe Therméen ouefi 8c le golfe Toronéen efl. Le Géographe Étienne dit qu’elle cil de figure triangulaire 8c qu’elle a fa baie du côté du fud , qu’elle étoit autrefois..habitée par les Géants, 8: que, félon la fable, le combat des Géants contre les’Dieux le donna dans cette péninfule. Pomponius (2.) Méla dit que la péninf’ule de Pallene en fort étendue 85 qu’elle a cinq villes; qu’elle cil étroite dans fou commencement , ou cil: filmée Potidée , 8c que Mende. 8c Scioné font dans l’endroit ou elle .eli plus

PALLENE, ville de Thrace, 8c dans la faire , de Macédoine , dans la prefqu’ille de ce nom. . large.PALLÉNÉENS; habitans de Pallene I,1» bourgade . de l’Attique.PALLÈNIENS, habitans de lau ville ide Pallene en TPALUS braco. MÆOTIS, mer V entre - l’EuroPe 8e l’Aiie, qui communique avec le Pont-Euxin par le Bofphore Cim- mérien. On l’appelle aujourd’hui mer de Zabache. -PAMlSOS , riviere de Thellalie ,À qui fe jette dans le Pénée vers le nord. Pline fe contente de la (3) nom- Iner, fans rien ajouter qui puille faire connaître (on

(t) Paulin. ibid. ’ (z) Pompon. Mela. Lib. Il. cap. IL p35. ne a: in. (a) Plin. Lib. 1v. cap. VIH. pas. mon ’ Tome VIL S

2.74. TABLE GÉOGRAPHIQUE cours 8: l’endroit ou elle prend fa fource. Herodor. Lib. VIL 5. CXXIX. PAMPHYLlE , (la) province de l’Afie mineure , bor- I née à l’elirpar la Cilicie, à l’ouefi: par la Lycie , au fud par la mer de Pamphylie , 8e au nord par la Pifidie. PANGEE. (le mont) Il régne le long 8: à l’ouell du fleuve Neflus , du fud au nord un peu ouefi. On le nom- moit anciennement Mon: Caramaniur. Il étoit habité par plufieurs peuples Pæoniens , au nombre de quatre, tous firués à l’eft de la Sintie: ce font, du fud au nord," les Siropæoniens , les Pæoples, les Agrianes , 8: les Do- beres. Ces peuples n’habitoient pas vers l’embouchure du Neflus , mais plus au nord, 8: au nord du lac Prafias. FANIONIUM, contrée 8: lieu facré , au pied du mont Mycale, vers le nord, fur le bord de la mer, près d’Ephefe. C’étoit-là que s’ailembloient les députés des douze villes Ionienes, qui font, Miler, Myonte, Priene, Ephefe, Colophon , Lébédos , Téos , Clazomenes , Phocée, Samos , Chics 8c Erythres. Ilauo’mv en com- pofé de deux mots Grecs, de 15v , tout, 86 d’un"; de forte qu’il lignifie route l’lonie, c’en-adire, un lieu facré on l’on s’allembloit de toute l’lonie, foit pour tenir confeil’fur les affaires d’état, fait pour célébrer des fêtes. En effet, on appelloit fêtes Panionienes, celles que l’on célébroit en ce lieu en l’honneur (r) de Neptune. PANOPÉES, ou PANOPÉE, ville de la Phocide, au fud un peu ell de Parapotamies, près du Céphilfe, entre cette derniere ville 8c Orchomene; car Strabon la (z) met au-dellus d’Orchomene. Paufanias la place (3) à fept llades de Daulis , 8: à (4) vingt de Chéronée. Homere lui donne ( 5) l’épithete d’agréable pour l’es

(r) Herodot. Lib. I. s. CXLVlll. (2.) Strab. Lib. 1X. pag. 617. (a) Paufan. Phoc. five Lib. x. cap. 1V. pas. un, (4) 1d. ibid. pag. ses. (5) Homeri Odylll Lib. XI. urf. ne.

on L’HISTOIRE n’HÉaono’rE. - 27g danl’es. Paufanias (t) en rapporte une bonne raifort. M. de Valois doute (a) fi c’en: la même ville que Pha- notée, parce que Strabon (3’) donne à celle-ci la même polition qu’Hérodore donne à Panopées. Je croirois v0. lontiers que c’eli la même ville; mais je ne ferois pas d’avis de changer dans (4) Sophocles ennui»; en natrum. Quoi qu’il en foit, Panopées doit être placée après Parapotamies, puifque les Perfes n’y arriverent qu’après avoir pallé par cette derniere place , comme le dit Hé- rodote, Livre Vil]. 5. XXXIV. Strabon, comme je l’ai remarqué, la met (5) après Parapotamies. ll a plu cependant à M. d’Anville de renverfer cet ordre dans fa carte de la Grece. PANORME, port de la Miléfie en Ionie, dans le territoire des Branchides. M. d’Anville le place ( dans fa carte de l’Afie mineure) entre Pofideium 8: Iallus , fur le golfe laflius. J’en fuis d’autant plus furpris que Strae bon s’explique fur fa polition de la maniere la plus claire. «I Lorfque (6) du détroit de Samos , qui efi vers My- » cale, on navigue du côté d’Ephefe, on trouve à fa n droite la côte d’Ephefe , 8c d’abord Panionium arrois n Rades au-dell’us de la côte, enfuite Néapolis , 8c après n la petite ville de Pygala , enfuire le port de Patronne u 8c la ville .d’Ephefe. . PANTHlALÉENS, ( les) peuples de la Perfe qui étoient laboureurs. Orrélius croit que ces peuples [ont les mêmes qu’Etienne de Bizance,au mot Anpowatî’u ap- pelle Penthiades. PANTICAPEE , ville de la Cherfonefe Taurique fur la

(r) Paufan. loco laudato. pag. 806. (1.) Valef. in notis ad Polyb. exempta. gag. 24. (a) Strab. Lib. 1X. pap. 62.4. I (4) Sophocl. me. verf. 4.5. (g) Strab. pag. 62.4. ’ (a) Strab. Lib. XIV. pas. 947.

176 TABLE GÉOGRAPHIQUE côte cit , 8c fur le Bofphore Cimmérien. Elle fe nomme à préfent Kerché. PANTICAPES , fleuve de la Scythie Européenne. Il fort (1) d’un lac qui cit vers le- nord , coule vers le fud- oueil , palle par l’Hylée , qui cil le premier pays où l’on entre après avoir traverfé le Boryflhenes près de la mer , 8c fe décharge enfuite dans le Boryi’thenes un peu au- defl’us de l’embouchure de ce grand fleuve. On elt bien fondé à croire qu’Hérodote s’efl trompé. Strabon ne parle point de riviere de ce nom, 8c fi Etiennede By-’ zance en fait mention, il la place près de Pantica- parum , dans la Cherfonefe Taurique. M. d’Anville , dont les connoiflances en Géographie font univerfellement connues , nie l’exilience de cette riviere. Il le fonde fur ce que les (a) Rufl’es, en allant du Dnieper dans la Crimée , n’ont point rencontré de riviere fur leur route. Mais ne pouvoit-il pas fe faire qu’Hérodote fe fait trompé feulemént fur le cours du Panticapes, 8: qu’il fe jette dans le Borylihenes, beaucoup au-defl’us de l’Hylée. Il pourra fe faire alors que ce foit la riviere connue aujourd’hui fous le nom de Samara, qui fe perd dans le Boryi’thénes au-deilus de Porowis. . PANTIMATHIENS , peuples fous la domination du Roi de Perfe, auquel ils payoient tribut. Ils ne de- . voient pas être éloignés des ’Paufices , avec lefquels ils faifoient un même gouvernement. « PAPHLAGONIE , contrée de l’Afie , «nommée par les Turcs Pendérachie. Voyeï Paphlagoniens. PAPHLAGONIENS, peuples de l’Afie mineure, limés à.l’oueil (3) du fleuve Halys. Ils s’érendoient depuis le Parthénius jufqu’à. l’Halys. LeParthénius les féparoit (a).

(a) Mémoires Herod. de l’Académie Lib. de: Infcripr. 1V. Tom. 9. XXXV. LIV. page 51:;I l (y) Herodor. Lib. I. ç. LXXII. (4) Cellarii Geogr. Lib. 11L pag. au. t

DE L’HISTOIRE ’D’HÉRODOTB. 277 des Bithyniens, 8c l’Halys des Syriens Cappadociens. Le Pont-Euxin les bornoit au nord, 8c ils avoient la I Phrygie à leur fud. ’ ’ Strabon dit (r) que les Hénétes ou Vénéres , peuples de l’Europe fur le golfe Adriatique , habitoient une partie du pays des Paphlagoniens. PAPHOS , ville de l’iile de Cypre, fituée vers le bas de la côte ouefl. Il y avoit (a) deux Paphos dans cette ille, la vieille, appellée Palæa-Paphos , 8: la nouvelle, nommée Paphos : elles étoient éloignées par terre l’une de l’autre de foixante Rades. La vieille Paphos étoit dans les terres , à dix Rades de la mers la non-z

velleIPAPRÉMIS , fur , ville le d’Egyptebord ,de capitale la dumer. nome Pa-’ I pre’mitês. Mars y étoit honoré d’un culte particulier, 8c l’Hippopotame y étoit regardé comme un animal lacté. La polition de cette ville 8: du nome auquel elle donnoit fon nom eii: très-incertaine, parce qu’Hérodote la nomme (3) avec des villes qui étoient dans le Delta 8c hors du Delta. Strabon 8c Ptolémée n’en parlent

PARALATES, peuple Scythe, qui tiroit fou origine depoint. Colaxais, qui fut’ Roi’ desv Scythes. Ce font proba- blement les Scythes qu’Hérodote nomme (4.) ailleurs Scy- thes Royaux. 1’qu Scythes Royaux. PARAPOTAMIENS, habitans de la ville de Para- poramies. PARAPOTAMIES ,, ville de la Phocide. Elle (y) étoit au fud-cil du Mont-Parnafl’e , au fud du fleuve Céphill’e, près du rivage, environ à quarante flades deChéronée,

le) Strab. Lib. 1V. pag. 2.98. A. (z) Strab. Lib. XIV.pag. 1002.. (a) Herodor. Lib. Il. ç. LIX. (4) Hercdor. Lib. 1V. 5. XX. ’(5) Strab. Lib. 1X. pag. 64.9. S 3

278 TABLE GÉOGRAPHIQUE 8c fur les confins du territoire des Ambryfe’ens, des Panopéens 8c des Dauliens. ’ Le territoire de cette ville cil le plus fertile de toute la Phocide ; on le cultive avec grand foin. Dès (I) le temps de Paufanias on ne trouvoit plus aucun veiiige de cette ancienne ville, 8c l’on ne (avoit pas préci- fément dans quel endroit elle avoit été fituée. PARETAC NIÉNS, peuples de la Médie , litués au nord de la Perfe, à l’eft des Mages de la Médie 8.: des Budiens. Ces peuples occupoient une grande étendue de pays. Leur pays s’appelloit Parétacene, 8c la ville de Parætaca , dont parle le ’Géographe Étienne, y étoit fans doute fituée vers les fronderes de la Médie. PARICANIÉNS, peuples qui habitoient une ville nommée Paricane , que le Géographe Étienne dit être une ville Perfique. Ces peuples faifoient partie du dixieme gouvernement (a). Hérodote en fait mention, Livre HI. 5. XCII. G Livre VIL 5. LXXXVL Ils étoient voilins des Medes. PARICANIENS , peuples voilins (a) des Ethiopiens ’Afiatiques. Ces Ethiopiens étoient les Colchidiens. Les Paricaniens ne devoient pas en être éloignés." Ils fai- l’aient partie de la dix-feprieme Satrapie. PARIENS , habitans de l’ifle de Paros. Ils ont tou- jours pailé pour gens de bon feus : les (4.) Miléfiens choi- firent autrefois quelques (ages de l’ifle de Paros, pour établir une forme de gouvernement dans leur ville rui- née par les féditionss’ 8c les Grecs des illes voifines les prennent (5) encore aujourd’hui pour arbitres de leurs dilférens. Il ne. faut pas confondre les Pariens ,lhabitans

(r) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIII. pag. au. (a) Herod. Lib. lll. 5. XClI. (a) Herodor. Lib. IIl. 6. XClV. (4) Herodot. Lib. V. 5. XXVIll à: XXIX. (s) Voyages de Touruefort. Tom. l. pag. :04.

un t’Hrsrornx D’HÉRODOTE. 279 de l’ifle de Paros, avec les Parianes, habitans de Pa- rium , ville de l’Hellefpont, comme a fait l’Abbé Gédoyn dans fon (I) Paufanias. ’ PARIUM, ville de l’l-Iellel’pont, limée au nord de Lampfaque 8: de Pæfos, 8c bâtie par (a) les Miléliens , des. Erythréens 8c les ParienS’ infulaires. Elle avoit un bon port. Pline (a) dit que cette ville a été une (:0qu nie Romaine, 8c qu’Homere la nomme (4) Adraftia. Ce célèbre Naturalille fe trompe quant à ce dernier point. Car Adraliia étoit (y) entre Parium 8: Priape. Ses ha- bitans s’appelloient Parianienss ce qui a occalionné une linguliere méprife de l’Abbé Gédoyn , dans la traduœ tion de (6) Paufanias , ou il donne aux Parianiens le nom d’habitat-15 de Paros. C’eli aujourd’hui Camanar. PARNASSE , (le) montagne de la Phocide. Elle en limée au fud-cil du golfe Crilléen, 8c au nord-ouelt du fleuve Céphille. On la nommoit anciennement (7) Lar- nall’os,,dit (8) le Scholialle d’Apollonius , du coffre ou vaif- l’eau (en Grec ÀGIPIGE) de Deucalion qui y aborda: il fur enfuite changé par corruption en Parnaflos. Selon Hellanicus , cité par le même (9) Scholialle , cettelmon- rague a pris l’on nom du Héros Parnall’os, fils de Nep- tune 8c de la Nymphe Cléodore. Le mont Parnafi’e étoit confacré aux Mufes, à Apollon 8c à. Bacchus. Il a des vallons 8c des bocages de pins, très-agréables 8e pro- pres à la folitude que demande la poélies du relie, c’efl un pays l’ec 8: flérile. Ce qui nous apprend que les an-

’ in) Traduer. de Paufan. Tome Il. page au. (a) Strab. Lib. Xlll. pag. no. B. (a) Plin. Lib. V. cap. XXXII. pag. 183. (4) Homeri lliad. Lib. Il. verf. 81.8. (s) Eulhth. Comm. ad lliad. Horn. pag. s55. (6) Paufan. trad. par Gédoyn. Tome Il. page au. (7) Stephan. Byzanr. (a) Schol. Apollon. Rhod. ad Lib. Il. verll 7re: (9) id. ibid. s se

:280 TABLE GÉOGnArHrQun ciens ne logeoient pas les Mufes dans des pays gras 83 fertiles, dont le féjour délicieux auroit corrompu leur aufiérité. Après ces vallons, en tirant vers le nord, on trouve une plaine de feptà huit milles de tout. Le Par- nalle cil une des plus hautes montagnes, non-feule- ment de la Grece; mais encore de l’Europe. On la dé- couvre aifément de la fortereli’e de comme, qui en efl: éloignée de plus de quatre-vingts milles : 8: li elle étoit détachée de toutes les montagnes voifines, comme le mont Athos , elle paroîtroir encore de plus loin. Elle a de tout une grande journée de chemin, 8c n’ell ha- bitée que vers le bas , parce que c’efl une montagne .fort’feche 8c fort froide. Quoique le Parnalle ait plulieurs croupes en divers endroits, les Poètes ne lui donnent ordinairement que deux fommets. Ces deux fommets , qui font les plus confidérables, 8c qui cachent la vue des autres, fe voyeur vers l’endroit ou étoit lituée la ville de Delphes, aujourd’hui Callri. L’un de ces Il’ommets s’appelloit Hyampée, 8: l’autre Tithorée. PARORÉATES , habitans de Paroréa , ville d’Arca- ’die dans le Péloponnefe. Elle étoit (à quelque diflance ouell de Tégée , à dix (r) liades de Zœtia, 8c à quinze de Thyrée. Paufanias dit qu’elle fur bâtie par Paroréus, fils cadet de Tricolonus. PARCS , l’une des illes Cyclades, fituée entre l’ille de Naxos cil: 8c celle d’Oliaros oueli. Pline en marque: allez clairement la grandeur , lorfqu’il dit (a) qu’elle n’eli que la moitié de celle de Naxos, à laquelle il donne foixante-quinze milles de tout. Elle cit bien cultivée, on y nourrit beaucoup de troupeaux: elle cil pleine de perdrix 8c de pigeons fauvages. Cette ifle produil’oit aulli de beau marbre. . I a) mura... Arcad. live Lib. vm. à... un. pag. en. (2.)- Plin. Lib. 1V. cap. XlI. pag. au. l

on L’Hrs’rornn D’HÊ’RODOTE. 281 I Le célébré poëte Arehiloque étoit né en cette ifle. PARTHÉNION. (mont) Il cil: dans le Péloponnel’e, au fud de la fource de l’lnachos , au nord de Tégée, partie dans l’Artadie, partie dans l’Argolide , un peu au-delïus du chemin (r) qui conduit de Tégée à Argos. PARTHÉNIUS , (le) fleuve de la Paphlagonie, qui répare (a) la Bithynie de la Paphlagonie. Les Syriens , c’eR-à-dire , les Leuco-Syriens , ou Cappadociens (3) habitoient fur fes bords. Hérodote donnoit donc à la t Cappadoce plus d’étendue qu’elle n’en a eu depuis. Ce fleuve fe jette dans la mer près de la ville de (4) Sé- l’aine. M. d’Anville a donc eu tort de placer cette ville à une allez grande dillance de l’embouchure de ce fleuve , ou plutôt il a eu tort de faire de Séfame 8c d’Amaflris deux villes diliérentes; car Pline dit (5) Sefamum 0p- pidum, quad nunc Amaflris. Selon Callillhenes (6) on l’appelloit Parrhénius, parce que la Déelloappellée Ar- témis par les Grecs, 8e Diane par les Latins , Déclic vierge , Hapflt’vu , s’y baignoit 5 ou felon d’autres, à caufe de la tranquillité de fou cours. Les Grecs, dit (7) ’M. Tournefort, ont confervé l’ancien nom de cette ri- viere, car ils l’appellent encore aujoutdîhui Parthéni: . mais les Turcs l’appellent Dolap. Ce n’eli pas un grand fieuVe , il coule parmi de belles prairies. PARTHIÉ (la) étoit bornée à l’oueli par la Paréta- cene, ou félon (8) Ptolémée , par la Médie , au nord par I’Hyrcanie, àl’eli par l’Arie, au fud par la Caramanie

(i) Paulin. Arcad. live Lib. VIII. cap. LlV. pag. 709 a: 7m. (a) Arriani Peripl. Ponti Euxini. pag. 14. de 15. (a) Herodot. Lib. il. s. CIV. (4.) Scholiafl. Apollonii Rhod. ad. Lib. Il. vetl’. sas. 1(5) Plin. Lib. V1. cap. Il. pag. sur. (6) Scholiaii. Apoll. Rhod. loco laudaro. (7) Voyages du Levant. Tome Il. page [95. (a) Prolem. Lib. V1. cap. V. la:v :74.

’28: Tannz’ GÉOGRAPHIQUE déferre. Sous les Rois de Perle, 8: même fous ceux’ de Syrie , de la race des Macédoniens , elle ne fit pas grande figure dans le monde, n’étant ordinairement qu’une pro-o vince tributaire: mais dans. la fuite elle devint le fiégc d’un grand empire , dont Arfaces fut le fondateur , 8c qui ferendit li puill’ant qu’il tint tête aux Romains. Il fut établi environ deux cens cinquante ans avant notre ere , 8: dura plus de quatre cens ans fous les fuc- celfeurs d’Arfaces, qui prirent le nom d’Arfacides. PASARGADES , (les) dont la tribu des Acheméni- des falloit partie, étoient les plus diliingués d’entre les Perfes. Harrapyaldlal, dit le Géographe Étienne, cil féminin .8: mafculin: féminin , quand il lignifie la ville de Paf- fargacles , 8: mafculin , quand il lignifie les habitant. 3 il cite a cette occafion Diotirne, qui diloit, d’après Anaximenem, que Cyrus avoit fondé la ville de Paf- fargades, dans l’endroit même où il avoit vaincu Af- tyages , en bataille rangée, 8c il ajoure que le nom de la ville de Pallargades lignifie camp des Perles , ou. armée des Perles. Plutarque dit (r) que Artoxcrxès le lit facrer dans cette ville par les Prêtres Perles: il y a , ajoute-t-il , dans cette ville , un temple de la Déefl’e qui prélideàla guerre, .8: on peut conjeéturer que cette Déclic cil la même que Pallas: il faut que le Prince qui doit le faire (acter , entre dans ce temple, que la il quitte la robe 8: qu’il prenne celle que Cyrus l’ancien portoit avant que d’être Roi, 8: qu’on y garde avec vénération. Vollius (a) croit que c’eli la ville qu’on appelle au- jourd’hui Xiras. Le P. Lubin dit que c’efi celle qu’on appelle Darabégerd, 8: que les Arabes appellent Va. lal’égerd.

(i) Plutartb. in Artoxerx. pag. rota. C. (a) Vollius in Melun. Lib. HI. cap. VIH. pag. la.

ne L’HrsTornn D’Hù’aonors. 283 PATARES , ville capitale (r) de la Lycie , fituée vers le bord ell de l’embouchure du Xanthus. Elle avoit un bon (a) port 8c un temple célébré (3) d’Apollon. De-la vient le furnom de (4) PatareuJ qu’Horacedonne à ce

PATRES , ville de l’Achaïe dans le Péloponnefe (y), lituée fur la côte ouefl du golfe Corinthiaque, environ à quarre-vingts flades nord du Pirus. On l’appellezau- Dieu.jourd’hui Patras. ’ . PATUMOS , ville du nome Arabique s ce mot paroit une corruption du Pithon des Hébreux 8: du Péthom des Coptes. Cette ville cil la même que celle de Héroopolis , qui a donné fon nom au golfe Héræopolitès , connu ac- tuellement fous celui de golfe de Suez. On ne peut en douter, puifque dans tous les endroits de l’Ecriture , ou il cil parlé de Pithon , on trouve dans la verlion des Septante Héroopolis. On ne voit le nom de Patumos que dans Hérodote 8c Étienne de Byzance. Ce dernier Auteur l’e contente de mettre cette ville en Arabie, fans rien dire de particulier fur fa pofition. Il faut donc exa- miner ce que les anciens rapportent de Hér00polis, qui cil la même ville fous un autre nom, comme je viens de le remarquer. Héroopolis cil: à l’extrémité du golfe Arabique. a Près d’Arlinoë , dit (6) Strabon , font la ville a des Héros8t Cléopatris dans l’enfoncement du golfe in Arabique , du côté de l’Égypte n. Pline’ell tout auliî précis. A (7) finuÆIanirico alter finus, quem Arabes Æant vacant, in quo Heroum oppidum Içfl.

(r) rit. Liv. Lib. XXXVIl. cap. KV. (a) Id. ibid. cap. XVII. (3) Pompon. Mela. Lib. I. cap. XV. pag. S7. (4.) Horar. Lib. Ill. 0d. 1V. verl’. LXIV. (s) Paufan. Athaïc. live Lib. Vil. cap. XVlll. pag. 568. I (6) Strab. Lib. XVII. pag. usa. A. (7) Plin. Hili. Nat. Lib. V1. rap. XXIX. Tout. I. pag. "a. lin. 3°.

284 TABLE GÉOGRAPHIQUEI ’ " a M. d’Anville prétend qu’il (r) y a des circonliance! n du genre pofirif qui démentent cet emplacement d’Hé- s roopolis » ,’comme li les autorités que je viens de rapporter n’étoient pas du genre politif. Jofeph, conti- nue-r-il, allant au-devant de fou pere, le- rencontra a Héroopolis -. or la route , qui conduit des environs de Gaza en Égypte, laili’e fort à l’écart un lieu peu (liftant de Suez. Mais qui a dit à, M. d’Anville que la ville de Hé- ’ roopolis , dont parle Jofeph , fut la même que celle dont il ell: quel’tion dans Strabon 8: Pline. Cet endroit étoit, fuivant (2)1’Ecriture , dans lepays de Goshen ou Cushan. On trouve dans ce nome une ville qu’Hérodote appelle Cercaforum , St Strabon Cercafoura. Ce nom, malgré les changemens qu’i’a éprouvés , paroit avoir été dans fou origine, Carr Cush Aur, ou la ville Arabe d’Aur. Ce dernier mot cil fou vrai nom; Carr, comme ou fait, lignifiant ville en Phénicien. Aur , que les Grecs appelloient Horus, y étoit adoré. Quelques Grecs , au lieu d’appeller cette ville vawoMr, comme ils l’auroient dû en tradu’ifant fou nom Égyptien, la nommeront par méprif’e Hpoim m’a... Les Coptes traduifant cet endroit des. Septante, 8: l’achant que Péthom étoit la même ville qu’Héroopolis , ont adopté Péthom , fans examiner au- paravant li les Septante avoient eu raifon de mettre dans leur traduéizion Héroopolis. Il peut le faire cepen- dant qu’il y ait eu deux villes de Pithom , 8c que les Grecs leur ayent donné à toutes deux le nom de Hé.- roopolis. Je trouve dans Strabon (3) , un peu au-dell’ous de Phacufa, une ville de Phithon. C’ell probablement , l’Héroopolis de Jofeph. Je crois prefque inutile de faire remarquer que M. d’Anville paroit s’être mépris en pla- çant Phacufa fort loin de la pofition que lui alligne Strabon. (r) Mémoires fur l’Égypte ancienne 6: moderne , pag. in. (a) Genel’. cap. XLVI. fi. 28. (a) Strab. Lib. XVII. pag. 1158.5.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 28; - Baudrand parle d’une ville de Héron , fur le golfe de Suez, il y a grande apparence que c’ell l’ancienne ville de Héroopolis ou Patumos. PAUSICES, peuples qui étoient fous l’obéill’ance du Roi de Perfe, auquel ils payoient tribut. Ce (ont, je crois , ceux que Pomponius Méla appelle Pæfices. Ils ha- bitoientenrrel’Oxus &l’Iaxartes. Voyez Voflius fur Porn- ponius Méla , Livre III. chap. V. pag. 801. PÉDASES, ville de Carie, ’firuée dans le milieu des terres au-delIus d’HalicarnalIe , au nord-cil 8c à l’eû- fud de Milet. PÉDIËES, ville de la Phocide , qu’Hérodote met auL nombre des places limées aux environs du Céphille. Cet Auteur cil, je crois, le feul qui en parle. Son nominatif plurier cil mania; au lingulier rhum). , qui n’était point en ufage. L’Auteur de l’Index d’Hérodote a donc en tort de mettre Pedieæ oppidum. Herodor. Lib. VIH. 5.PËLASGES XXXIII. (les) étoient les ancienst a habitans de la Grece. Ce peuple inconfiant ne pouvoit le fixer nulle part. Aulli s’ell-il répandu dans un grand nombre de pays.’ Ceux de cette nation qui s’établirent dans l’Attique, perdirent le caraéiere remuant de leurs compatriotes &- s’y fixerent. Herodor. Lib.’I. cap. LV1, LVII. Voyer ma note fur cetrendroir. PÉLASGÉS ÆGIALÉÉNS. C’eli le nom des anciens habitans de la partie du Péloponnefe , qu’on a appellée depuis Achaie. ’Avant l’arrivée de Xuthus dans le Pé-Î loponnefe, ils furent appellés Ioniens, d’lon, fils de Xa- tbus. Ils habitoient la côte maritime , ce qui leur fit dona. ne: le nom d’Ægialéens Lirrorales. Herodor. Lib. VIL

.PÉLASGIOTIDE , (la) ou la Pélafgide, .ou la Pé-. lafgie,cap. petit pays XCIV.de la Thel’falie , entre le Pénéei - fud 8: l’Aliacmon, fleuve de Macédoine nord, bornée à l’outil: par le mont Pæus , 8: au nord par le mont

286 Taux GÉOGRAPHIQUE Olympe, qui s’étend de l’ouefl à l’eil, depuis le mont Pæus jufqu’à la mer. Elle cil fort étendue de l’ouefi: à l’elt, beaucoup moins large que longue. Dans la fuite [a panic maritime fit une contrée particuliere fous le nom de Magnéfie. Elle a pris fon nom des Pélafges. Ces anciens peuples de la Grece habitoient d’abord dans- K l’Argolide, contrée du Péloponnefe. Ils avoient été nommés Pélafges , de leur Roi Pélafgus, fils de Jupiter 85 de Niché. Il fortit du Péloponnefe 8c fe tranfporta l’an 2.831 de la Per. Jul. I883 ans avant notre ere, dans l’Hémonie, qu’on appelle aujourd’hui Thelïalie. J’ai fixé cette époque dans un Mémoire lu à l’Académie , en 1783 , fur quelques Fêtes des Grecs, omifes par Meurfius 8: Caflellanus. Comme ces peuples furent fou- vent obligés de quitter leur demeure, plufîeurs pays ont porté le nom de Pélafgie. ’ La. Pélafgiotide contient trois parties qui font de l’ouefl à l’eft, la Pélafgiotide propre, dont HérodOte ne dit rien , la Perrhæbie , 8: l’agréable vallon de Tempé. , PÉLASGIQUE. (le golfe) Il cil entre la Magnéfie 8a la -Phthiotide. Pline l’appelle (r) golfe Pagafique , de la ville de Pagaies; d’autres le nomment golfe d’Iolcos 8: de Démétrias , de deux autres villes fituées fur fes côtes. Il cit connu aujourd’hui fous le nom de Volo , felon M. d’Anville , mais felon le P..Hardouin, fous celui de golfe d’Armiro. V PÉLION (le mont) cil (a) dans la Magnéfie. Il règne le long de la côte efi de cette contrée, 86 particuliè- rement de la péninfule que forme le golfe Pélafgique. Il s’étend suffi dans les terres vers l’ouelt, puifque, [clan (3) Strabon , le lac Bœbéis étoit voilin des extré-. mités occidentales de ce mont. Les Poètes ont feint que.

’(i) Plin. Hifi, Nu. Lib. 1V. cap. VIH. papi». (a) Strab. Lib. 1X. gag. 657. B. - (a) Id. ibid. p13. 666. C.

un L’HISTOIRE D’HÉnonorn. 287 le. mont 0H3. fut entaifé fur le mont Pélion par les Géans lorfqu’ils voulurent efcalader le ciel. On difoit auffi qu’ils faifoient leur demeure fur cette montagne, ainii que les- Centaures. On l’appelle aâuellernent Pétras, felon (x)

Tzetzês.PELLA, ville de la Bottiéide,, v ’ contrée ’ de la Macé- doine. Elle efi fituée vers la mer , près d’un (a) lac d’où fort le Loudias , à cent vingt fiadesïg) de l’embouchure de cette riviere. Elle devint la capitale du.Royaume de Macédoine, après que la ville d’EdeiIe eut ceil’é de ’être. Elle étoit à cent vingt flades de l’embouchure dp Loudias. Elle dut fa grandeur à Philippe , qui y avoit été élevé, 8c à Alexandre , qui y étoit né , 8;. que Ju- vénal appelle pour cette raifon Pellan: invertis. On en, Voir encore des refles qu’on appelle Palatifa’. Herodot.

Lib.PELLENE VIL , ancienne 5. CXXIII. ville de l’Achaïe, .v ’ dans le Pélo- ponnefe , à l’ouefi de Sicyon. Le fondateur: (4) de cette ville fut Pallas ou Pallante, un des Titans, ou Pellen, Argiènffils de Phorbas , 8: petit-fils de Triopas. La, Marriuiere remarque, que Gènifle la nomme. Cercobe , lelNoir Zaracha, 8c que les habitansîl’appellent Dia:

PÉLOPONNESE , (le) c’efl-à-dire, l’iile de Pélops. C’eli une prefqu’ifletqui forme la partie la plus méri. capron.dionale de la Grece. Elle fut ainfi nommée 4 de Pélo s , Phrygien , qui vint sÎétahlir en cette contrée. ,Elle s ap- pelle aujourd’hui la Moréel, du greeMopaÎor, ou: du mon; latin manu, qui fignifie mûrier , à caufe de la grande, , quantité de mûriers qu’elle produit. »

a) Tunes Chilîad. vu. ç. xcv. I If (a) Tir. Liv. Lib. xLIV. cap. XLVI. sinh. Lib. VILpag. son. col. r. E4

Z(a)("Tania Achaïc.Strab. five lbid. Lib. VIL col. cap. XXVI.r. A. p33. . .593.. A t” ’ ,

288 TABLE GÉOGRAPHIQUE Le Péloponnefe contenoit fix provinces principat: les: deux dans la partie fud; favoir, la Mefiénie à l’ouefi, 8c la Laconie à l’eii; deux dans fa partie du . milieu, (avoir, l’Elide à l’ouefi , 8c l’Arcadie à l’efi de l’Elide; deux dans fa partie nord, favoir, l’Achaïe à l’ouefi , & l’Argolide à l’ait. PÉLUSE, ville d’Egypte, fituée vers l’embouchure du canal , à plus de vingt itades de la mer. Elle cil en- vironnée (r) de lacs 8c de marais; elle étoit boueufe8c malpropre, ce qui fait qu’Ezéchjel (a) l’appelle Sin, mat Hébreu qui lignifie de la boue, 8c auquel répond le mot Grec HIIÂCliaIn, boueux, dérivé du mot un, boue. Cette étymologie efl plus vraifemblable que celle que donnent Denys le Periegete (3)85 Eufiathe , qui dii fent que Pélufe fut ainii nommée déniant, Pélée, qui rétablit (es foldats Phthiotes. - ’- Cette ville étoit comme la clef de l’Egypte du côté de laiPhénicie 8c de la Judée; aufii Ezéchiel (4.) ’l’ap- I pelle-t-il la force de l’Egypte. Elle étoit fouvent atta- quée parce qu’elle donnoitlà ceux qui en étoient les maîtres , l’entrée libre dans l’Egypte.rOn ne peut douter que la bouche Péluiîenne, à laquelle elle donnoit fou nom , ne fût la feptieme 8: la plus orientale: l I Divîdui pars maxima Nili la "(la decurrit Pelufia , réprimas amuïs. r . LUCAN. Lib. VIH. verf. 46:. ’ On n’yvvoir plus gueres aé’tuellement que des ruines connues fous le nom de’Tiueh. ALFarma ou Farameh en une ville’moderne, qui en cil peu éloignée. Voyez M. d’Anville fur l’Egypte , page 97.

(1) Strab. Lib. XVII. pag. n54. DL un. A. a) Ezech. cap. XXX. i. xs a: 16. ’ ’ ’(s) Dionyf- Petiesïicr’f- 26°. a: ibî Sultan, Bulletin: rapporte le! Beur(4) Ezeçhiel loco Opinions. landau). I ., . I r PENEE,

ne L’HISTOIRE n’HÈnonovrx. 289 PENÉE , (le) fleuve de Theil’alie qui prend fa fource au mont Pinde. Il coule de l’ouefi à l’efi en ferpentant, fe rend dans la vallée de Tempé , 8: fe jette enfaîte dans le golfe Therméen, entre le mont Olympe 8c le mont Oil’a. La Martiniere fe trompe en le’ faifant couler h d’orient en occident. Le Pénée (r) inondoit autrefois la Thefl’alie, ne pouvant! fe décharger dans la mer; mais un tremblement de terre fépara le mont Ofi’a d’avec le mont Olympe, 8: fit un paffage aux eaux du fleuve entre ces deux montagnes par l’agréable vallon de Tenrpé. A caufe’de cette ouverture entre ces deux mon- tagnes , ce fleuve (a) cil appellé Araxes , du verbe grec âpainœ , fiindo. Euflathe dit (3) que de fan temps on. l’appelloit Salabrias, 8c Tzetzès (4) Salambria , d’où s’eil formé le nom de Salampria, ou Sélampria , ou Sa- lambria, qu’il porte aujourd’hui. Ce nom lui fut auflï donné à caufe du pafl’age qu’il s’était ouvert entre les deux montagnes; en effet, Hefychius dit qu’on ap- pelloit raÀa’c’l 8: auAa’an , les ouvertures des portes: mais il paroir (5) que c’était un mot qui n’était connu que des Barbares. Les Poëtes ont rendu le Pénée célèbre par leurs fa- bles. Ils ont feint que Daphné , fille de Pénée , fut mé- tamorphofée en laurier: ce qu’ils ont inventé à caufe du nombre de lauriers , ( appellés en Grec Man ) qu’on voyoit fur fes bord? ou il y en a encore aujourd’hui

unePERCOTE grande , ville de l’Hellefpont,quantit fituée . « (6) entre Abydos fud, &Lampfaque nord. On ne fait pas bien fi

(r) Herodot. Lib. VIL ç. CXXIX. Strab. Lib; 1X. pag. 657 a: 63 i. (a) Steph. Byunt. voc. Araxes. (a) Eufiath. ad Dianyl’. Perieg. pag. l3]. col. r. lin. a. (4) Tzer. Chiliad. 1X. verf. 707. (s) Id. ibid. (a) Strab. Lib. un. pas. 8h. , les. Tome VIL l T

390 Turc: GÉOGRAPHIQUB.*- elle étoit précifément fur le bard de la mer; car la pluà part des anciennes places de ces quartiers-là font fi peu- connues , que ceux qui en veulent dire quelque choie ne s’accordent point. Il y a néanmoins beaucoup d’ap- parence qu’elle n’était pas loin de la mer , puifqu’Hé-r radote (r) 8: Pline la mettent de faire après Abydos, entre cette ville 8: Lampfaque. V Percote exifloit dès le temps de la guerre de Troie. Homere (z) en parle. Elle fut , felon (3).Plutarque, une des deux villes qu’Artaxerxès donna à Thémifiocles pour fan ameublement 8: pour fes habits. On trouve tuai fan nom écrit (4) Percape. PERGAME (le) de Priam. C’était la fortereife de la ville de Troie. Virgile en parle en plufieurs endroits de l’Ænéide. Elle étoit fituée dans le lieu le plus élevé de la ville , fur les bords du Scamandre. Xerxès y manta, dit (5) Hérodote, pour confidérer les lieux d’aleutour: fi du temps de ce Prince la citadelle ne fubfiiloit plus, il y en avoit peut-être encore quelques relies , du moins l’éminence ou elle avoit été bâtie fubfifioit encore, 8c. retenoit fans doute le nom de Pergame de Priam, ou peur-être avoit-on rebâti cette fortereiïe. Xerxès fut cu- rieux de le voir , non-feulement parce que la citadelle de Troie avoit été fort célèbre , 8: que le fiége 8t le fac de cette fameufe ville étoient connus jufque chez les Petfes , où le poëme de l’lliade avoit pénét ’ , mais encore parce que de deil’us cette éminence on d ouvroit une grande

étenduel Minerve ou Pallas de avoit pays. un temple V célèbre à. Ilion, ou Troie, d’où elle étoit furnommée Iliade; ce temple

(r) Herodot. Lib. V. 5. CXVII. Plin. Lib. V. cap.XXXII. pag. au. (1.) Hamer. Iliad. Lib. Il. verf. tu. (a) Plurareh. in Themiit. pag. :27. A. (4) Horner. lliad. Lib. XI. verf. un. Steph. Byzant. a: ibi Halileniu. (s) Herador. Lib. VIL 5. XLIII.

A

r-

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 2291 Pétoît dans la citadelle 8: on y gardoit le fameux Pal- -Iadium. PERGAME , ville des Pieres , en Thrace, à l’ouelt de Phagrès, près du golfe Strymanique. La Martiniere prétend qu’elle’porte aujourd’hui le nom de Pergamar. Herodat. Lib. VIL 5. CXII. PÉRINTHE , ville de Thrace fur la Propontide , fe- lon (x) Ptolémée 8c (a) Pline , 8: néanmoins de (3) l’Hel- lefpont; ce qui prouve que les villes peu éloignées de l’Hellefpont étoient regardées comme villes de l’Hellef- pont, quoiqu’elles fuirent fur la Propontide. Jean Tzetzês dit (4) qu’elle étoit anciennement appellée Périnthe Myg- doniene, 8c que Lycus la nomma Héraclée de Thrace , en l’honneur d’Hercules. L’Itinéraire d’Antonin ( 5) la place fur la route de Dyrrachium à Byzance , entre Ti- rallum 8: Cœnophrurium, à dix-huit milles de la pre- micre à égale difiance de la feconde. On la nomme aélue en: Erécli. PERRHÆBES , peuple de la Perrhæbie, contrée de Theffalie (6). Ils habitoient le long du Pénée vers la mer. Ils furent chaifés de cette contrée par divers peu- ples, fut-tout par les Lapithes , 8: reculerent dans les terres toujours le long du Pénée. Enfin ils furent telle- ment difperfés que les unsyfe retirerent vers le mont Olympe, les autres au fud du Pinde; quelques-uns fe mêlerent avec les Lapithes 85 avec les Pélafgiotes, 8c les Perrhzbiens 8c les Lapithes mêlés enfemble furent appellés Pélafgiotes. PERRHÆBIE , partie de la Thelïalie, fituée le long fi". v

&(r)(2.) Plin. Ptolem. Lib. 1V. cap. Lib. XI. pag. HI. 206. cap. XI. pag. se. a (g) Herodor. Lib. V1. ç. XXXIII. (4) Tzerz. Chiliad. III. n. tao. (5) Antonini Itinérar. pag. 31.3. (a) Strab. Lib. 1X. 13335671.

.292 TABLE GÉOGRAPHIQUE du Pénée vers la mer , entre l’embouchure du Pamifos dans le Pénée nord 8: la ville de Gonnos, ou le com- mencement ouel’t de la vallée de Tempe cil 8: le Ti- tarélius nord. Il y (t) avoit dans cette contrée une mon- tagne nommée le mont Perrhæbique. Strabon ajoute que les Perrhæbes y avoient aufli une habitation de même nom. ’ PERSE (la) proprement dite étoit plus à l’efi que la Médie, au nard 8c à l’eil de la partie eil du golfe Per- fique, le long des côtes de la mer Erythrée. On don- noit quelquefois ce nom à tous les pays fournis aux

PERSES, (les) proprement dits, fe divifoient en plufieuts peuples. Hérodote fait l’énumération de ceux Perfes.que Cyrus aliembla lorfqu’il réfolut (z) de fecouer. le joug d’Afiyages, Raides Medes , en cet ordre: les Pa- fargades , les Maraphiens , les Mafpiens; les plu diilin- gués . ajaute-t-il , font les Pafargades, 85 parfis Pa- fargades, la maifan ou race des Achéme’nides , d’où étoient fortis les Rois s les autres Perfes font les Panthia- léens , les Dérufiens , les Germaniens; tous ceux-là. font laboureurs: ceux qui fuivent font Nomades ou Pâtres; favoir, les Daens, les Mardes, les Dropiques , les Sa- gartiens. Voyez; chacun de ces mots à fan rang. PÉTRA. n y avoit (3) dans l’Elide, 8c près d’Elée, un bourg de ce nom. Mais il paraît par le récit (4.) d’Hérodote qu’il y en avoit un autre près de Corinthe. Il n’eli: fait mention de ce bourg dans aucun autre Auteur. PHAGRÈS , ville des Pieres, peuples de Thrace , à. l’eli de Pergame. La Martiniere l’appelle Niphagræ 8.: dit que c’était le nom d’une muraille chez les Pieres.

(I) Strab. Lib. 1X. pag. 67s. (a) Herodor. Lib. 1. 5. CXXV. (a) Paufan. Eliacor. Poil. live Lib. V1. cep. XXIV. pag. 5.15. (4.9 Herodot. Lib. V. s. XCII. " .

DE L’HISTOIRE D’Hfinono’rn. 293 Il a fuivi la traduâion de Laurent Valla, il auroit dû au moins écrire Niphagrès. D’ailleurs Phagrês n’en point un mur , mais un château , une place forte. Tri»: lignifie un château. Herodot. Lib. VIL 5. CXII. y PHALERE, port d’Athenes , fut un golfe ,à l’efl de I’Ilifl’us , avant que (t) Thémifiocles eut entrepris de fors rifler celui du Pirée. De-là. a Athenes (a) il n’y avait que vingt ilades , &tc’étoit de ce côté que la ville étoit plus près de la mer. Ce port (3) étoit joint à Athenes par de longues murailles, 8c étoit de la tribu (4.) Eau.- tide. Heinfius vouloit qu’on lût Av’rloxI’d’u, de la tribu Antiochide , parce que Harpocration 8c l’Auteur de l’Ety- mologique la mettent de cette tribu. Mais une infcrip- tian rapportée par (5) Spon prouve qu’Héfychius ne s’elï point trompé. Si ce port fut de la tribu Antiochide , ce fut fans doute lorfque le nombre des tribus eut été aug- menté. L’ancrage y cil (6) bon , 8: on y mouille à dix ou douze brades; le port fe nomme aujourd’hui fimplement Porto: on l’appelle aufli Tripyrgi ( les trois Tours). On y voit encore un petit port avec une partie des murailles qui le fermaient , mais il cil préfentement fi rempli de fable 8c de bancs qu’il n’y peut entrer que de petites barques. On voit tout proche les ruines d’une ville 8c d’une forterefi’e qui commandoit le port. PHALÆRÉENS , habitans de Phalere. ( PHARBÆTHIS , ville ’d’Egypte, capitale du naine Pharbærhitès. On l’appelle à préfent BoIbéis , ou Balbéis. PHARBÆTHITÈS. (le nome) M. d’Anville le place entre le canal de Trajan, 8: les nomes Athribirès 8c

(r) Paufan. Attïc. five Lib. I. cap. I. pag. a 8c 3. T(a) Id. Arcad. five Lib. VIH. cap. X. pag. ne. (a) ThuCyd. Lib. I. 5’. CVII. pag. 69. (4) Hefych. VOC. d’alaprl’t. ’ (j) Voyages de Spon , Tain. Il. gag. 13:. (a) Ibid. Tom. Il. pag. 133. T3

294 TABLE GÉOGRAPHIQUE. Bubafiitès.’Ptolémée le met loin du canal de Trajan; en dedans du canal Pélufien 8: entre les nomes Léon- topolitès 8: Bubafiitès. PHARES, ville (x) de l’Achaie dans le Péloponnefe. Elle étoit fituée au fud-cil de Pattes , dont elle étoit éloi- gnée (a) de cent cinquante fiades, près du fleuve que es peuples des côtes maritimes de ce canton appellent Pirus , environ à faixante-dix fiaæs de la mer. PHASE , (le) fleuve de’iaColchide qui a fa fource en Arménie, fuivant (3) Strabon; dans les montagnes des Mofches , félon (4) Pline. Ces Auteurs ne fe contre- difent pas; car Strabon affure que (5) le pays des Maf- ches cil partagé en trois parties, dont l’une appartient aux Colchidiens , l’autre aux Iberes , 8c la troifieme aux Arméniens. Le Phafe fe jette dans le Pont-Euxin. On met ce fleuve au nombre des plus grands de l’Afie. Vers l’embouchure du Phafe il y a beaucoup de fai- fans, plus gros, plus beaux, 8: d’un goût plus exquis qu’en aucun autre endroit. Quelques anciens Auteurs 8: entr’autres (6) Martial , difent que les Argonautes appor- terent de ces oifeaux en Grece , ou l’on n’en avoit jamais vu auparavant , 8c qu’on leur donna le nom de faifans, parce qu’on les avait pris fur le bard du Phafe. Il y a un grand nombre d’illes dans ce fleuve. On l’appelle à préfent Fafz 8: Rione. a PHASELIS , ville de Lycie , furies frontieres de cette province 85 de la Pamphylie, près d’une (7) montagne appellée Climax. C’était une ville très-confidérable qui

(r) Palyb. Lib. Il. 5. XLI. pag. r79. g. (a) Paufan. Achaïc. five Lib. VII. cap. un. pag. 57:. (a) Strîb. Lib. X. pag. Soi. C. (4) Plin. Lib. v1. cap. 1v. (5) Strab. Lib. XI. pag. 76;. A. (6) Martial. Epîgr. Lib. XIII. Ep. 1.x". (g) Strab. Lib. XIV. pag. 98; à: 98;.

on L’HISTOIRE D’Hénono-rn. 29; avoit trois ports 8: un lac. Elle fubiiltoit , fe foutenoit si. fe gouvernoit par elle-même. Les Ciliciens, qui étoient pirates, s’en (r) empareront, de-là vient que quelques Auteurs l’attribuent à la Cilicie. P. Servilius la recouvra. Elle fut d’abord appellée (a) Pityoufi’a, 8c enfuite Pharfalus. Le lieu nommé Fionda y répond-«au- jourd’hui; Cette ville étoit une colonie (3) Doriene. PHENEE, ville du Péloponnefe, dans cette contrée de l’Arcadie’qu’on appelloit’(4) Annie, à l’en un peu fud de Nonacris ; dont elle cil à une, moyenne diltance. Elle efl: proche d’ud lac de même-nom, d’où fort (y) le Ladon qui coule vers le fud 8c fe jette dans l’Alphée. Les Phénéates difoient (6) que leur ville avoit eu pour fondateur Phénéos, originaire du pays. On l’appelle à

préfenrPHÉNICIE , (la) Phonia. contrée de I’Afie, .dont ’ les limites n’ont pas toujours été les mêmes. Quelques-uns lui donnent d’étendue, du nord au fud, depuis Orthofie , jufqu’à Pélufeâ d’autres la bornent au fud par le mont Carmel 8c par Ptolémaide. Il eii’ certain que depuis la conquête de la Paleiline par les Hébreux elle étoit airez bornée 8c ne poiIédoit rien dans le pays des Philiflins, ’c’ell-àvdire , durs la Palelline, qui occupoit prefque tout ce qui s’étend depuis le mont Carmel , le long de la Méditerranée, jufqu’aux frontieres de l’Egypte. Elle avoit aufli très-peu d’étendue du côté des terres , parce que les Iliaélites , qui occupoient la Galilée , la relier- roient r les côtes de la Méditerranée. Ainli larfqu’il s’agit la Phénicie, il faut bien diiiinguer les temps.

(I) Florus. Lib. III. c:p. VI. pag. 49;. (z) Stephan. Byzant. - (si Hérodot. Lib. Il. 5. CLXXVIII. (4) Stephen. Byzant. ’ (i) Plin. Lib. IV. cap. VI. pag. r96. (6) Paufan. Arcad. (ive Lib. VIH. cap. XIV. pag. sis; T 4

596 TABLE GÉOGRAPHIQUE Avant que Jofué eut fait la conquête de la Palelline; tout ce pays étoit occupé par les fils de Cham, par. «tagés en onze familles, dont la plus puifl’ante étoit celle de .Chanaan, fondateur de Sidon 8: chef des- Chananéens proprement dits , auxquels les Grecs don- .nerent le nom de Phéniciens: ce furent les feuls qui le maintinrerit dans l’indépendance , non-feulement fous Üofué, mais encore fous David, fous Salomon, 8c l’ous les Rois leurs lucéelleurs s mais ils furent enfuite alfujettis par les Rois d’AlIyrie , par ceux de la Chal- dée, par les Perfes, les Grecs, Été. Les Phéniciens pollédoient anciennement quelques villes dans le Liban : quelquefois même les Auteurs Grecs comprennent toute la Judée fous le nom de Phénicie. On voit par-l’a com- bien alors étoit grande ’étendue de la Phénicie. PHÉNICIENS , peuples de la Phénicie. Ce nom vient ou du mot Grec «poing, qui lignifie palma, car les pal- miers font communs dans la Phénicie; ou d’un Ty- rien appellé Phoenix dont parle la fable; ou plutôt du nom de la mer Erythrée, ou mer rouge, des bords de la- quelle o’n dit qu’étaient venus les Phéniciens s’établir fur la côte maritime de la Syrie. Bachart a montré par un travail impayable que les Phéniciens 8c les Chananéens avoient envoyé des ca- lcules 8: laillé des veliiges de leur languedans prefque toutes les illes 8c fur toutes les côtes de la Méditerra- née s mais la plus fameufe de leurs colonies cil: celle de Carthage. On croit qu’à l’arrivée de Jofué plulieurs fe .Ictiterent en Afrique 8: en d’autres pays. Procdpe dit (r) que l’on trouva à Tigilis en Afrique deux colonnes de marbre blanc, drelIées près de la grande fontaine, où on lifoit en caraéteres Phéniciens, a Nous famines des » peuples qui avons pris la fuite devant Jéfus , le brigand , a fils de Navé ».

(l) Ptocop. Vandalic. Lib. Il. cap. X. pas. est.

on L’H ISTOIR-YE n’HÉnanoriz. ’297 On ’attribue aux a Phéniciens plulieurs belles inven- tions: par exemple, la connoill’ance des lettres, félon (r) Lucain , Phtenices primi, fama fi creditur, auli Manl’uraln rudibus vocem lignare figuris. la navigation, le commerce, les voyages de long cours. Ce fut à. caufe de leur habileté dans la naviga- tion que Nécos (a) , Roi d’Egypte, envoya des.Phé- niciens faire le tout de l’Afrique. PHÉNICIENS. Il y avoit aufli des Phéniciens établis en Sicile, fuivant Hérodote, Lib. V. 5. XLVI. Ces Phéniciens étoient des Carrhaginois. Je trouve fur la carte d’ltalie, de M. d’Anville , un port n’ommé Phænicur, fitué près d’Hélorum. ’ PHENIX (le) cil une petite riviere de la Mélidc, qui fe jette dans l’Afope , vers l’embouchure de l’Afope. Il palle près des Thermopyles, 8c ce panage cil très- étroit en ces lieux. De cette riviere auxThermopyles il y a quinze llades. Herodor. Lib. 711.5. CLXXVI. CC. Il ne faut pas confondre cette riviere avec une autre de même nom qui ell en Thelfalie, 8:) qui le jette (a):

-dans PHIGALIA, l’Apidanos. ville d’Arcadie, près 4 de laquelle (4, coule le fleuve Néda, qui prend fa fource au mont Lycée. Elle fut fondée par (5) Phigalus, fils de Lycaon. Mais elle (6) prit dans la fuite le nom de Phialia , de .Phialus, fils de Bucolion, Roi d’Arcadie. Ce nom ne l’a pas cependant emporté tout-à-fait fur l’autre. Les

(r) Lucani Pbarf. Lib. III. verf. un. (a) Herodor. Lib. IV. ç. XLII. (3) Vibius Séqueller . pag. 336. (a) Stül’. Lib. VIII. pag. 536. A. (s) Paufan. Arcad. live Lib. VIII. cap. XXXIX. pag. 680 a: au, (a) Paufin. Arcad. live Lib. VIII.Icap. V. pag. 608.

v.

l :98 TABLE Gnoesarnrqva Lacédémoniens en firent le liége dans le temps qu’ils attaquerent les Arcadiens. La ville étant fur le point d’être prife , les habitans firent avec les Lacédémoniene uq accord, en vertu duquel il leur fut. permis de fe re- tirer. Cela arriva la féconde année de la trentieme Olym- piade , 6 59 ans avant notre ere; Milriades étant Archontç à Athenes. Quelque temps après les Phigaléens retourne- Ient aPhigaléa avec cent hommes choilis d’Orellhafium. Ils défirent la garnifon Lacédémoniene; mais les Oref- thaliens y périrent. Cette ville elt lituée dans un lieu élevé 8c efcarpé, 8c la plus grande partie des murailles ell conflruite au pied des rochers. Au haut de la mon- tagne cil une plaine unie. Etienne de (r) Byzance ap- pelle les habitans de cette ville imam; au lingulier , 8c Paufanias (a) ÔtyaÀtÎs au platier. Hérodote (3) dit aulli OnaMtif. On lifoit dans les éditions précédentes Quand-4, "de-là on avoit fait un peuple qui n’exille nulle part. M.Welleling a rétabli la véritable leçon d’après quel- ques manufcrits. Laurent Valla avoit trouvé la même leçonPHLA, ille dans dans le lac le Tritonis lien. , où il croît’ beau- coup de palmiers , felon (4),Shaw. PHLEGRA. .C’eli: le nom fous lequel la prefqu’ille de Pallene était anciennement connue. Herod. Lib. VIII. 5. L’XXIII. 17qu Pallene. PHLIASIENS , habitans de Phliunte de de l’on terri- taire. PHLIUNTE, ville de l’Argolide, près de Nauplia. Ptolémée (j) la met entre Nauplia 8: Hermione. C’ell, je crois, de celle-l’a dont parle Hérodote, Livre 1X.

(t) Stéphan. Byzant. me. Ônaxéa. (a) Paufan. Eliacorum prier , live Lib. V. cap. V. pag. 38; l’ub lit-rem. la) Herodor. Lib. VI. ç. LXXXIII. ’ «(4) Voyages de Th. Shaw, Tome I. pag. :74. (5) Ptolem. Lib. III."cap. XVI. pag. r ce. v

on L’HISTOIRE n’HÉKaD’a’r’z. 199 il XXVIII. On la nomme aé’tucllement Drépano. Il y avoit aulii une ville de (r) même nom dans l’Elide 85’ une autre dans la Sicyonie. 17qu l’article fuivant. PHLIUNTE, ville fur les confins (a) de la Sicyonie ,’ dans le Péloponnefe. Elle cl! limée au fud, fur le fleuve Al’ope. Elle s’appellait anciennement ( 3) Aræthyrée. Elle le nommoit aulli Phliufa. On la nomme à préfent, avec l’article 8c la prépofition de lieu, Sta-Phliaca. PHOCÉE, ville des Ioniens, lituée dans la Lydie, près de l’embouchure de l’Hermus , 8C au fond d’un golfe. Elle avoit deux (4) ports , tous deux fort sûrs. Elle avait peut-être pris fan nom de Phoca ou Phocé ,- mot Grec 8c Latin, qui lignifie veau marin, parce qu’on (5) pêche de ces paillons près de-là 8c même dans tout le golfe" de Smyrne. Cette conjeé’ture ’l’emble être confirmée par un médaillon de l’Empereur Philippe, dont le revers a un chien qui eli aux prifes avec un veau marin. Peutà être tiret-elle fan nom de Phocus, chef d’une colonie qui s’y établit , ou de quelques habitans de la Phocide qui vinrent s’y établir fous le commandement de Phi-’ Iogenês 8c de Damon, Athéniens, non parvoie de conquête, mais du confenrement des Cyméens. Ils ne furent (6) admis dans l’aflemblée du Panionium, que larfqu’ils eurent pris des Rois de la race de Codrus. r Phocée n’eli aujourd’hui qu’un mil’érable village, qui le nomme aujourd’hui Phokia , dit M. l’Abbé Fourmont. PHOCÉENS, habitans de Phocée, ville d’Ionie (aunées). Il ne faut pas les confondre avec les habi- tans de la Phocide , qu’on nomme communément Phœ

(n Plin. Lib. IV. cap. V. pag. r92. (a) Schal. Apollon. Rhod. ad Lib. I. verl’. tu. t (a) Schol. Hameri ad Iliad. Liban. vetl’. s71. et Schol.Apollonii Rhod. loco laudato. (a) Tir. Liv. Lib. XXXVII. cap. XXXI.

(6)(t) Paufan. Stephan. Achaïc. live Byzant. Lib. VIL up. ’HI. pag. sa; a: ne.

300 TABL! ouaouarnraun. céens, 8c que j’appelle Phocidiens, pour lever l’équiv

PHOCIDE (la) en entre la Locride orteil 8c la Béatie cil. Elle étoit autrefois très-étendue , car elle allait d’une (r) mer à l’autre , c’ell-à-dire , depuis le golfe de vaque.Corinthe, jul’qu’à la mer d’Eubée; elle fe prolongeoit . même jufqu’au pallage (a) des Thermopyles : mais les Phocidiens furent dans la fuite relIerrés dans des bornes plus étroites. La Phocide eut (3) ce nom de Phocus, fils d’Ornytion , qui s’était établi dans ce pays. Ce Phocus étoit natif de Corinthe , 8c petit-fils de Sifyphe. Il y a apparence que fous le regne de ce Prince ilyn’y eut que le pays le plus proche de Tithorée 8: du Parnalle qui prit le nom de Phocide. Peu d’années après , Phoéus , fils d’Æacus, aborda avec des Eginetes dans ce pays a I’aggrandit 8c lui donna fon nom. La Phocide cil étroite dans fa partie fud vers le golfe Criell’en, qui cil la partie nord ou nord-oud! du golfe Co- rinthiaque. Ce pays étoit célébre par le temple de Delphes 8c par le mont Parnall’e. PHOCIDLENS , habitans de la Phocide. Il y eut des. Phocidiens qui le joignirent à la colonie Ioniene 8c qui (4) en firent partie. Paufanias (j) prétend qu’ils fanderent Phocée. Les Grecs appelloient dans leur langue les habitans de la Phocide rancît, 85 les Latins Phocenjês. Les pre-- miers nommoient les habitans de Phocée , ville Ianiene , quais’i’r, 8: les faconds Pljocæi. Ainfi il ne pouvoit y avoir d’équivoque dans ces deux langues; mais j’ai craint qu’un leâeur peu attentif ne confondît les Phocæens avec les Phocéens. Cette raifan m’a déterminé à défi-

’ (I) Strab. Lib. 1X. pag. 637. B. (a) Dionyl’. Pariez: vetl’. 4.38. (a) Paulin. Phacic. live Lib. X. cap. I. pag. 79s. (4) Herod. Lib. I. 5. CXLVI. (s) Paulin. Lib. VIL cap. [IL pag. 5:9, -

ne L’Hrsrornn D’Hùnonorx. 30m guet les habitans de la Phocide par le nom dePhocidietis. PHŒBEUM, lieu du Péloponnefe, prè’s de Sparte 8e à une moindre diflance de Thérapné. Tite-Live en fait (r). mention: Oued robori: in exercitu crut, trifàriam divi- fizm. Parte and à Phœbeo , aluni àDiflynneï, terril ab eo loco quem Heptagonia: appellant. Meflieurs Creviet 8: (z) Lallemand n’auroient pas dû foupçonner ce moi d’être corrompu. I Il y avoit en ce lieu un temple dédié à Caflor 8: Pollux, comme nous l’apprend (3) Paufanias. Héro- dote (4) parle d’un temple ou chapelle d’Hélene, fans faire mention de celui des Diofcutes. Cette chapelle étoit fans doute dans le temple même de Callot. Phœbeum étoit peut-être moins le nom d’un lieu que celui d’un temple confacré à Apollon , comme l’indique ce mot. Dans ce cas, la chapelle des Diofcures , dont parle Paufanias, 86 celle d’Hélene, dont fait mention Hérodote , auroient été dans le temple d’Apollon. 1’qu Thérapné. PHRICONIS. 1’qu Cyme. PHRIXES , ville de l’Elide dans la (5) Tryphalie, fur les frontietes de l’Arcadie , 8c dans le voilinage d’Epium. C’efl: une des fi): villes bâties par les Minyens. Herodot.

Lib.PHRYGIE, 1V. (la) 5.province CXLVIII. de l’Afie mineure, l qui étoit en partie à l’efl de la Lydie , 8c avoit la Cappaq doce à (on cil. Les anciens varient beaucoup fur les bornes de ce pays. Les uns les reflettent, les autres les étendent. Ils la divifoient en grande 8: en petite Phrygie , 85 ne s’accordoient nullement entre eux ni

(I) Tir. Liv. Lib. XXXIV. 6. XXXVIII. (2.) Dans l’lndex du volume V. de (on édition , imprimée chez Babou. (3) Paufan. Lacon. five Lib. HI. cap. XX. Pas. :59, (4) Herodot. Lib. VI. 5. 1X1. (î) Polyb. Lib. 1V. 5. .LXXVII. pas. 1.71.

302 TABLE GÉOGRAPHIQUE avec eux-mêmes fur les bornes de chacune. Quelques. uns même la divifoient en trois parties. La grande Phrygie, dit Strabon (r), étoit le royaume de Midas. PHRYGIENS , habitans de la Phrygie. Ils avoient autrefois habité en Europe dans le voilinage des Ma- cédoniens, où ils s’appelloient Briges, ses... Les Phrygiens ne faifoient point de fermons , 8: n’oblic geoient point les autres à en faire, comme nous l’ap- prend (z) Nicolas de Damas. PHTHIOTES, habitans de la Phthiotidef PHTHIOTIDE, (la) contrée ou petite province de la Thefïalie, dont les bornes font à l’ouelt la Thala- liotide , au nord la Pélafgiotide 8c la Magnéiie, à. l’cib deux golfes, favoir, le golfe Pélafgique, 8: le golfe Maliaque , au fud le mont Œta, ou le mont des Œtéens , a: les Locriens Epicnémidiens. Cette partie de la Thelfalie s’appelloit aufli Achaïe; Hétodore fait même de cette Achaie un pays différent de la Thelfalie. Paufanias nous apprend aufli que l’Em. pereur Augufie (3) ordonna que la.Phthiotide feroit mile au nombre des provinces de Theifalie. I . PHYLLIS, pays de Thrace aux environs du mont Pangée. Il s’étend à l’ouefl jufqu’à l’Angitas , petite ri- viere qui fe jette dans le Strymon , 8c vers le fud inf- qu’au Strymon. Herodot. Lib. VIL 5. CXIII. » FIBRES, fies) peuples de Thrace qui étoient au nord-ouefl des Satres. Leurs villes étoient Pergame 8c Phagtès. La Martiniere en a fait un article fous le nom de Pierorum mari, comme fi le terme Grec n’eut pas fignifié châteaux. Herodot. Lib. V11. 5. CXII. PIÉRIE , (la) contrée fud de la baffe Macédoine , fur le golfe Therméen, entre la Bottiéide 8c l’Haliac-l

(a)(r) Excerpta sinh. Valeliana Lib. ex X11. Nicolao Damafceno.pag. 855. 1:35. 517.D. r (a) Panna. PhOCîC. five: Lib. Kali. VIH. pas. 816-

DE L’HISTOIRE D’HÉnonorir. 303 mon. Remarquez que l’Haliacmon , dont je parle , n’efi point celui d’Hérodote, ou plutôt des copifies d’Héro-; dote, mais le fleuve dont parlent Strabon 8: Ptolémée, &dont l’embouchure étoit entre Dium 8: Pydna. Voyer; Haliacmon. Strabon lui donne plus d’étendue , puif- qu’elle (r) a, felon ce Géographe, pour bornes l’Ha- liacmon 8: l’Axius. PILORE , ville fituée fur le golfe Singitique à l’ouell- fud d’Aifa. On lifoit auparavant Pidore. M. Welïeling a rétabli la vraie leçon d’après les manufcrits. Cette leçon cil confirmée par Etienne de Byzance. M. d’Anville auroit dû écrire Pidorus, d’après l’ancienne leçon , 8c non Pi- daurus. Herodot. Lib. VIL 5. CXXII. ’ O APINDE , (le) montagne, ou plutôt chaîne de mon- tagnes , confacrée aux Mures, 8c habitée par difl’érens’ peuples de l’Epire 81 de la ThelTalie, entr’autres par les Athamanes , les Æthices , les Perrhæbes. Elle féparoit v la Macédoine , la Theflalie 8c l’Epire, ayant la Macé- doine au nord , les Petrhæbes à l’ouell, les Dolopes au. fud. o PINDE , que quelques perfonnes appellent aulli (z) Cyphas, une des quatre villes de la Doride ( 3 ). Elle- étoit arrofée par une riviete de même nom , qui le jette * dans le Céphilfe près de Lilæa. Quand Hérodote dit que les Hellenes , chaffés de l’Hillæotide par les Cadméens, allercnt s’établir dans le Pinde, il veut parler de cette ville 8: de fon territoire. Herodot. Lib. 1. 5. LV1. PIRÉE, (le) de la (4.) tribu Hippothoontide, C’étoit un des ports d’Athenes , à l’embouchure du Céphiife , attente-cinq fiades de (5) la ville d’Athenes. On l’ap-

(l) Strah. Lib. Vil. pag. ses. col. 1.. fub hmm. (2.) C’efl: ainli qu’il faut lire, a: non Acyphas. 1’qu la note de l’Edireut de Strabon. (3) Strab. Lib. 1X. p33. 654.. A. (4) Stephan. Byzant. ’ m Vatin. Phavor. me. Hormis.

304, TABLE GÉOGRAPHIQUE pelle aujourd’hui (t) Porto Draco 5 les Mariniers le nom-4 ment Porto Lione. - PIRENE. (fontaine de) Cette fontaine étoit (a) dans la citadelle de Corinthe, elle étoit célèbre & confacrée aux Mures. On dit (;) que. Pirene, inconfolable de la mort de fou fils Cenchrias, que Diane avoit tué par malheur, verl’a tant de larmes qu’elle fut changée en fontaine. Aufli a t-on pris grand foin d’embellir cette fontaine de marbre blanc; on y a pratiqué des enfon- cemens en forme de grottes, d’où l’eau fe répand dans un ballin ou canal qui n’eil point couvert. Cette eau cil fort bonne à boire , 81 quelques-uns difent qu’on y plongeoit le cuivre de Corinthe , pour lui donner une meilleure trempe; mais c’eil une erreur , car les Corin- thiens n’avaient pas même de cuivre chez eux. p PIRUS , ou PElRUS , fleuve de l’Achaie , dans le Pé- loponncfe , il palle à Teuthe’a, Phares, & fe jette dans la mer à (4) Olénus , environ (5) à quarante flades nord un peu cil de Dyme.. Strabon (6 ) appelle ce fleuve ’Mélas ,.aufli bien qu’Euflathe (7) qui ne fait après tout que copier ce Géographe. Cependant il portoit encore le nom de Pirus , ne... , du temps de Paufanias. (8) Trois lignes plus haut cet Auteur le nomme Pierus , Kiwis. Mais je crois que c’ell une erreur de copifie , qui s’efl: pet- pétuée jufqu’à nous. PISE , ville d’Elide , dans le Péloponnefe, fur l’Al- pliée , près d’Olympie, à mille quatre cens quatrevvingt-

(r) Voyag. de Spon. Tom. Il. p33. tu. (2.) Plin. Lib. 1V. cap. 1V. pag. 192.. Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. V. pag. un. (3) Paulin. Cor. five Lib. Il. cap. HI. pag. H7. (a) Herod. Lib. I. 5. CXLV. (s) Paufan. Achaïc. five Lib. V11. cap. XVIH. pag. 561. (o) Strab. Lib. V111. pag. 592. lin. i. (7) Eufiath. in Homerum, pag. 292.. lin. 3. v (a) Parrain. Achaïc. val Lib. V11. cap. XXIL p35. 57.8. lin. ult. l a -. Cinq

DE L’Hrsroru D’Hûnonoru. 30; cinq (lardes (r) d’Athenes. Cette ville ayant pris parti contre les Elèens fut détruite (a) fous le regne de Pyt- rhus, fils de Pantale’on. , PISTYRE , ville de Thrace, à l’ouell 8c près du fleuve Neflus , à quelque diflancejde l’on embouchure fur la terre ferme. il y avoit, dans le territoire de cette ville, dit Hérodote, un lac d’environ trente Rades de tout , &c. Heradar. Lib. V Il. 5. CIX. PITANE , ville d’Eolie, limée (si à trente liardes nord de l’embouchure du Caique , 8c fur les frontieres (4) fud de la Myfie. On y faifoit des briques qui, auqapport de (5) Strabon 8: (6) de Vitruve, nageoient fur l’eau. Elle étoit arrofée (7) par un petit fleuve nommé Evenus. PLAGE, ville de l’Hellefpont , colonie des Pélafges. Voici comme on doit cri-fixer la polition , fuivant (8) Pomponius Méla: a Sur la côte de l’l-lellefpont font(du a fud au nord 8c nord cit) les villes Grecques d’Abydos n 8c de Lampfaque, de Parium 8: de Priapus 5 enfuite a la mer de la Propontide s’élargit, le Granique s’y a décharge, 8: de-là (à un de ce fleuve) on trouve a Cyzique dans l’illhme d’une péninfule , ..... enfuira in vous trouvez (vers l’efl de Cyzique) Placie, puis a Scylacé , petites colonies des Pélafges , derriere lef- a quelles cit le mont Olympe Myfien, d’où fort le Rhyn-æ a dacus n. PLATÉE , ide attenante à la Libye , de la grandeur (9) de la ville de Cyrene , fur la côte des Giligammes, à (x) Herodot. Lib. Il. 5. V". (a) Paufan. Eliacor. palier. live Lib. VI. cap. natrum. se). (a: Strab. Lib. X111. pas. me. (4) Hefycb. me. (s) Strab. loco landau. (a) Vitruv. Lib. Il. cap. HL 17) Strab. loco landau). (a) Pompon. Mela. Lib. r. cap. aux. gag. ne et reg. Plin. nm. Net. Lib. V. cap. XXXIX. pag. up. (9) Herod. Lib. 1V. fi. CLVI. I Tome VIL ’ V

306 Tanne GÉOGRAPHIQUE moitié (r) chemin du commencement de cette côte à l’ifle Aphrodifias. PLATÉES , ou PLATÉE, ville de Béotie, fut me!» vers la fource de ce fleuve , fur les confins dela Mégaride 8c de l’Attique, au pied du mon: Cithéron, du côté du nord de ce mont, entre (a) ce mont 8c Thebes, fur le chemin qui menoit à Athenes 8: à Mégates. Ce fut près de cette ville que les Grecs défirent l’armée de Mardonius. Sur le champ de bataille on éleva un autel à Jupiter Eleuthétien, ou Libérateur. Les Platéens cé- lébroient tous les cinq ans auprès de cet autel des jeux appellés Eleuthériens. Ils fail’oient chaque année des factifices folemnels 8c des anniverfaires aux Grecs qui avoient perdu la vie dam leur pays pour la dé- fenfe de la liberté commune. M.nd’Anville prétend qu’on la nomme à préfent Cocla. V PLATÉENS , habitant de la ville de Platées en Béotie St de fou territoire. p PLINTHINE, ville que Ptolémée place dans la Mart- pratique fur la côte dulnome Maréotique. Elle donnoit le nom de Plinthinetes à. un golfe voifin dont parle Hérodote, que l’on appelle aujourd’hui le golfe des Arabes.. PLUNOS , port de Libye, a a l’extrémité du pays des ’Adyrmachides. Lycophron en parle dans (4)15. Cafl’an- dre , 8c fou Scholialle remarque fur ce panage qu’Atlas étoit de cette ville. POGON, port des Trézéniens (5) , fitué vis-Lvis de la petite ille de Calauria. no’w , en Grec , lignifie barbe. On avoit donné ce nom" au port , parce qu’il paroiiïoit m 1d. Lib. tv. s. crxnt. p , (a) ld- ibid-Strab. pas. 63 a. Paufan.Lib. Bœot. 1X. five Lib. pas. 1X. «p.11. en. pgqlic .

(4)(S) and» LycophronitLib. VH1. pag. 574. ’ ’ Alexàetf. [49. . .

ne L’HISTOIRE D’Hfiaona’rn, 307 avancer devant la ville de Trézen, comme une longue barbe avance du menton. Il y a apparence que c’efl le même qui cil nommé Paganus (x) par Pomponius Méla. POLICHNA , petite ville de l’iile de Chics. Vqu ma traduction, Livre VI. note a8. Tome 1191,43: 361. POLICHNA, ville de Crete , dont le nom cil un mat Grec , qui fignifie petite ville. Elle étoit (a) dans le vol- finage de Cydonia. POLICHNITES , habitans de Polichna 8c de fan terri- toire. Herodor. Lib. VIL 5. CLXX. t PONT , (le) fifi-m. Ce mot fut inventé parles Grecs, pour lignifier la mer Méditerranée, 8c les différentes parties de cette mer, 8: non pour lignifier le Pant- Euxin, au la mer Cafpiene, au le Pains Mæotis, ou l’Océan qu’ils ne cannoiifaient point dans les com- mencemens de leur établifl’ement en Grece. C’était un nom appellatif . qui lignifiait Pont ou Mer. Après qu’ils euren’l connu cette grande mer, qui et! entre la Pro- pontide 8c le Pains Mæatis , il: l’appellerent m’y-m 52mn, enfuite Iléon; gniards, &t enfin flirta: fimplement, de forte que le mot ne... devint peu à peu le nom propre de cette mer: mais ce mat ne perdit pas pour cela fa qualité de nom appellatif. Il la confervoit tout jours , fur-tout dans les mots compafés , par exemple, dans le mot E’Mn’nn’lu , qui lignifie la mer d’Hellés il la. confervoit même , lorfqu’il étoit joint avec fuguai. Si donc il lignifioit quelquefois telle ou telle mer en particulier , ce n’était pas comme nom propre , c’était feulement comme nom appellatif déterminé par quelque épithere ou par quelque circonfiance. PONT-EUXIN, (le) ou le Pont, en limé entre l’Afie 8c l’Eurape, à l’orient de la Colchide. On fur-

(l) Pompon. Mela.’ Lib. H. cap. 1H. m. r74. (a) Thucyd. Lib. Il. 9. MEN. V a

508 TABLE GÉOGRAPHIQUE nommoit autrefois cette mer ( Noms) alliant, c’ell-à-dire ,p Inhofpitalier , à caufe de la barbarie des peuples qui habi- toient fur fes bards: mais ce furnam fut changé en celui d’euxinu:,ïuger’vor, lorfque ces peuples furent devenus plus humains, par le commerce qu’ils eurent avec les autres nations. Quelques anciens l’appellent anal mer Cimmériene, à caufe des Cimmériens qui habitoient autrefois dans le voilinage de cette mer. Hérodote l’ap- pelle mer Boréiene , au mer feptentrionale, par rap- port à la mer Erythrée qui étoit au fud. Ses villes de commerce s’appelloient Forum; emporia. - I On appelle aujourd’hui cette mer, en Italien, mat Majore, en Français, mer Noire , quoiquecette mer n’ait rien de noir, que les vents n’y faufilent pas avec plus de furie, 85 que les orages n’y fuient guere plus fréquens que fur les autres mers. a o PORATA, fleuve de Scythie, que les Scythes nom- ment ainfi, 8c les Grecs Pyrétos , 8c qui cil vrÊifemd .blablement celui que Ptolémée (r) appelle Hiérafus, 8c Ammien Marcellin (2) Gérafus. Il fe jette au fud dans l’Illzer. C’efi, felon (3) Cluvier, le fleuve qu’on appelle aujourd’hui Pruth 8c qui a fa fource dans le plant Krapak , ou dans les montagnes de la Pokutie, traverfe une partie du Palatinat de Lembourg, en Rame, 8: enfuite toute la Moldavie, puis fe décharge dans le Da; nube un peu au-defi’aus d’Axiopali , après avoir reçu une petite riviere appellée la Scifia. PORTHMIES, bourgade de la Cimmérie, à l’entrée du Palus Marcus. Etienne de Byzance en parle au mat 11.96,4... De cette bourgade (4) à Myrmécium, autre bourgade fur le Bofphore Cimmérien , il y avoit faixante

(r) Ptolern. Lib. HI. cap. VIII. pag. la. (z) Ammian. Marcell. Lib. XXXI. cap HL pag. 419.

’ Ë (a) Clavier, Liv. HI. chap. XLI. (4) Fragment. Perlpli l’ami Eux. a: Paludis Maoridnol. l. page

on L’Hrs-roru D’HÉRODOTI. goy ihdes, fuivant un Auteur anonyme d’un Périple du Pont-Euxin 8c du Palus Munis. Il cil fait encore men- tion de cette même ville dans le même Périple , page 16. 1’qu Herodare , Livre IV. 5. XII à XLV. POSIDEIUM, ville bâtie par Amphilochus , fils d’Amc phiaraiis, fur les frantieres de la Cilicie 8: de la Syrie, viseà-vis l’ille de Cypre. . I POSIDONIA , ville de l’Œnotrie , pays qui appar- tint depuis en partie (r) aux Lucaniens. Elle. étoit en. core appellée Pæflus ou Pallium Les Latins l’ont au!!! nommée Neptunia. Elle donnait au golfe voilin le nom de golfe de Pæfius au de golfe Pofidoniate. Elle étoit fituée (a) au fond de ce golfe , à cinquante (lach du (g) temple de Junon, bâti par Jafon. Cc temple n’était pas éloigné de l’embouchure du Silarus , 8: probable- ment il étoit détruit du temps de Strabon 8: de Pline; car le premier (4) le met dans la Lucanie, entre l’em- bouchure du Silarus 8: Pofidonia, 8c’le fecand, de l’autre côté du Silatus , dans le pays des Picentins. Si ce temple eut exifié de leur temps, il ne fe feroit trouvé aucune contradiéiion- dans le récit de ces deux écrivains , puifque le Silarus féparoit le pays des Picco- tins de celui des Lucaniens. Pafidania étoitune colonie ( j) de Sybaris. Mais en ’ quel temps fut-elle fondée? C’elt ce qu’on ignare. Tout ce que je puis dire, c’elt’que cette ville ailloit déjà. en 4.179 de la Pot. Jul. 535 ans avant l’etc vulgaire. Car Hyele fut fondée en cette année par (6) des Pho- céens, fur l’avis que leur donna un habitant de P05.- donia. ’(l) Plin. Lib. HI. cap. V. pag. in. Strab. Lib. VI. pag. au. irait. n) Strab. Lib. v. pas. au. ’ (a) Id. Lib. VI. pas. au. (4) Strab. ibid. I’lin. Lib. III. cap. V. pag. 157.. lin. u. (5) Scymni Chii Orbis Defcript. vexa :45. (6) Herod. Lib. I. 1. CLXYIL Vs

310 TABLE atoca-aratoire Neptune y étoit particulièrement honoré , 8c lui" a donné fan noms ce Dieu étant connu des Grecs fous celui de mutilai? Les ruines de cette ville , publiées a Londres en 1768, donnent une haute idée de fa ma-. gnificencc. POSIDONIATE, habitant de Pofidonia. Herod. Lib. I-. 5. CLXVII. Voyez Pofidonia. . ’ . vannures , habitans de Potidée. POTIDÉE , ville de Macédoine , colonie (r) des Co. rinthiens , fituéo dans la prefqu’ifle de Pallene ,4 fur l’imam qui joignoit cette prefqu’ille à la Macédoine , environ (a) à faixante liardes d’Olynthe. Le Roi Canau- dre l’aggrandit ou la rebâtit a: lui donna fan nom, (Caflàndria ) ce qui a fait dire à (3) Tite-Live qu’elle fut bâtie par ce Prince. Philippe de Macédoine s’en rendit maître peu de jours après la prife de Pydna , 8: la céda (4) aux Olynthiens , pour les attacher plus titrai-- tement à fes intérêts. PRÆSOS, ville des Etéocreres, qui habitoient la partie méridionale de l’ifle de Crete. Præfos était donc vers la partie cit de la côte fud de l’ille, à-peu-près comme elle cil placée dans la carte de M. Delille.’ Il, y avoit (5) dans cette ville un temple de J upitet Diéiéen. PRASIAS. (le lac) Il étoit dans la Thrace, pas loin de la Macédoine , allez près du golfe Strymanien, préf- qu’à moitié chemin du fleuve Nellus au fleuve Strymon. A l’oueft du lac Ptafias, en avançant vers le Stry- mon, mais plus près du lac, il y. avoir une mine (6) d’argent, d’où Alexandre retira un grand revenu.

(r) Thucyd. Lib. I. S. LV1. (a) Id. ibid. ç. un".

(4)(a) Demollh. Tir. Liv. Olynth. Lib,XI.IV. Il. pag. ra. Segm. cap.to. Philipp. XI. Il. ’ pag. 4.6.

(s) Strab. Lib. X. pag. 7:8 dt 7:9. Segm.(6) Herodot. Lib. V. ç.2;. XVII. a -

l on -L’Hnroun n’I-Iânono’r 1’. 31x . PRIENE, une des doute villes des Ioniens, fituéq dans la Carie, au pied du mont Mycale, au nord du Méandre, près de fou embouchure, mais dans les me néanmoins. Elle avoit été bâtie en même temps que Myonte. C’étoit la patrie de Bias , un des fept Sages dePROCONNESE la Grece. , ifle de la Propontide r au nord-oud de l’ifle de (1) Cyzique. Elle portoit autfi le nom d’Ela- phonnefetôc de Neuris. Serin fait (a) de Proconnefc a: d’Elaphonnefe- deux illes diférentes. Strabon ( 3) paroit anflî de ce: avis. Mais il efi facile de les accon der: il y avoit autrefois deux ifles , elles s’appelloien! l’une a: l’autre Elaphonuefe ou Proconnefe, 8: n’étoient réparées que par un petit bras de mer , qui fut comblé avec le temps; les deux illes .furent’ réunies 8: n’en firent plus qu’une. On l’appelloit auifi (4) Névris , ou plu- tôt Nébris, de "Cpù, qui fignifie le faon d’une biche, ou un jeune cerf, 8: de am, ifle: me», veut dire auflî cerf s 8c le mot mg , génitif qui", fignifie encore cerf, ou plutôt une biche qui portoit pour la premiete fois.. On tiroit de cette ifle le beau marbre appellé marbre de Cyzique, 8: c’en: pour cette taifon qu’on donne aâuellement à cette ifle le nom de Marmara. PROPONTlDE , me: qui communique au Pont-Enfin par le Bofphote de Thrace, 8: à la mer Égée par l’Hel- lefpont. Elle a mille quatre cens Rade!» (y) de longueur, fur cinq cens de largeur. On l’appelle aâuellemeut me: de Marmara ou mer Blanche; - PROSOPITIS, ifle d’Egypte , qui étoit entre le canal Satirique orteil 8c le Sébennytique cit. Il paroit que fa î î 44 (I) Plin. Lib. V. cap, XXXII. pag, un. (A) Scylaci: Perîpl. p23. 35. (a) Smb. Lib. XI". pag. :80. (4) Plin. Lib. V. cap. XXXII. pas. :91. (5-) Herodot. Lib. 1V. s. LXXXV. V 4

312 TABLE efioonnpnronn capitale , qui s’appelloit Profopis , lui avoit donné l’on nom ainfi qu’au nome Profopitis. Elle avoit neuf fchenes de circonférence, c’étoit un nome ou préfeâure. Stra- bon le nomme (r) o’ Autrui-ru limon mais Cafaubon corrige avec raifon l npwœfl’ru Noms. PSYLLES ( les ) étoient voifins des Nafamons , au fud de la grande Syrte 8c au nord des Garamantes. Ils s’étendoient jufqu’à la Syrte , 8: le golfe Pfyllique (z) étoit probablement de leur dépendance. Les Pfylles n’avaient rien à craindre de la morfure venimeufe des ferpens , 8: ils avoient la vertu de guérir ceux qui en avoient été mordus. Beaucoup d’Auteurs ont parlé de cette vertu, vraie ou prétendue. On peut entr’autres confultet Ælien , Hifi. .Jnim. Lib. X71. cap. XXVIII. pag 90x. 8c Strabon. Lib. XVII. pag. "69. B. PSYTTALIE , petite iile fituée dans le golfe Sarc- uique , entre l’ifle de Salamine 8c la côte fud de l’At- tique. Ce fut dans cette ifle qu’Ariflides , fils de Lyfi- maque , palïa au fil de ’épée le détachement que les Perles y avoient envoyé. Herodor. Lib. VIII. 5. LXXI’I.

PTËRIA , ou Ptérie. capitale du pays de ce nom , qui fait partie de la Cappadoce. Elle ell près de Sinope, ville fituée fur le Pont-Euxin. Herodot. I. S. LXXVI. X07.PTOON , temple d’Apollon, fitué au-deflus* du lac Copaîs , 8c au pied du mont Ptoon, ou Ptous. Herodot. Lib. VIII. ç. CXXXV. PTOUS , montagne de Béotie , près d’Anthédon , 8c au-delïus du lac Copaïs. Hérodote ne dit pas le nom de cette montagne; mais il la défigne de maniere à ne pourrai; (e tromper. Herodn. Lib. VIII. 5. CXXÂPL PYDNA, ville de la Piérie, fur le bord oueit du . golfe Therméen, de forte que les vailïeaux qui par-

..-(r) .-.-sinh. Lib.. XVII. 17:5. un. (a) Stephan. Bynnt. k

ne L’Hrs’ror’ns D’Hnnonors. 313 toient de Therme, laiffoient Pydna à droite 8c Ænia à gauche. Pydna étoit plus au fud qu’Ænia, 8: ces deux villes étoient à-peu-près (r) vis-à-vis l’une de l’autre. Les extraits du Livre Vil de Strabon la nomment Citron. Paulmier de Grentemefnil balançoit s’il liroit en ce: endroit Citium , à. eaufe que Tite-Live parle de Citium. Livre XLII. cap. LI. Mais M. Weifeling (a) prouve que ces extraits font d’un Grec moderne. D’ailleurs Tite-Live parle de Citium 8c de Pydnas ce qui fait voir que ce font deux villes différentbs. PYLES. C’eit le nom que donnoient les habitans de la Trachinie au lieu que les Grecs appelloient Thermo- pyles. 17qu Thermopyles. Herodor. Lib. Vil. 5. CCI. PYLIENS , defcendans de Nelée , qui fonda Pylos de. .MelTénie. PYLOS. Ily avoit dans le Péloponnefe trois villes de ce nom. Une dans la Meiïénie , 8: les deux autres dans l’Elide. PYLOS de’MeIfénie étoit fîtuée fur la côte outil du Péloponnefe , près 8c vers l’ifle de Sphaâtérie , qui met- toit le port de cette ville à couvert du vent 8c des tem- pêtes. On l’appelloit nuai Coryphafion , du nom du pro-à montoire fur lequel elle étoit fitue’e. Pylos (3) avoit été bâtie par Pylos , fils de Cléfon , qui y amena une colonie des Léléges de la Mégaride: mais Pylos ne la pofféda pas long-temps; car il en futchaffé par Nélée 8c par les Pélafges, venus d’Iolcos, 8: il fe retira dans le pays voilin où il habita Pylos dans l’Elide. Son nom aâuel cil Zonchio , ou Avarino Vecchio, qui paroit dérivé du nom d’Erana , que cette ville a aufli porté. PYLOS de l’Elée, ou Elide , étoit (innée au nord du fleuve Alphée, entre le Pénée 8c le Selleïs , vis-à-vis de la partie nord de l’ifle de Zacynthe.

(r) Tir. Liv. Lib. XLIV. cap. X. (a) Wefeling. ad Antonini [finet psg. 32.8. col. s. (a) Pantin. MeilhiatÆrt Lib. 1V. cap. XXXVI. ps5. 37:.

3:4. Tian: transhumions PYLOS Triphyliaque étoit dans l’Elide, airez près de la mer St a-peu-pres à égale diflance de l’embou- chure de l’Alphée 8: de celle du Néda. Cette ville dif- putoit à celle de Melïénie l’honneur d’avoir eu Nellor

PYRENE , ville ou bourgade dans le pays des Celtes, - prèspour de laquelle Piller Roi. ou Danube prenoit 4 fa fource. Balé- champ remarque (t) que près de la fource du Danube, il fortoit deux petites rivieres,’ dontl’une s’appelloit die Bregen , 8: l’autre die Prigen , 8c que le pays voilin en a pris le nom. Or Brige cil un mot Celtique , qui lignifie brûlé 8c qui approche beaucoup de Pyrene, qui a la même fi nification. r PYRETUS. VqusPorata. PYRGOS , ville de l’Elide , dans le Péloponnefe, limée fur le fleuve Pyrgos , un peu au-deflbus de fa fource. Elle cil entre l’Elide St la Melïe’nie’, vers la partie fud. I des frontieres ouefi de l’Arcadie. C’ell une des fix villes bâties par les Minyens. . PYTHO, ou Delphes, ville de la Phocide, limée dans une vallée vers le pied fudouefl de la croupe du Parnaiïe , nommée Tithorée. Elle fut appellée Python, du mot Grec riboulai, pourrir, parce que le fetpent, tué d’un coup de flecbe par Apollon, y pourrit. Elle a été aufli nommée. Delphes , ou de Delphos , fils d’Apol- Ion, ou de Amen», dont on a fait Delphi: tel étoit le nom du (a), ferpent qui gardoit le lieu ou dans le fuite fe rendirent les oracles. Elle a encore porté ante. rieurement le nom de (3)Parnafia Napé , c’eil-à-dire, ville, bois, ou vallée du Parnafl’e..Cette ville étoit célèbre par le temple d’Apollon 8: par les oracles qui s’y rendirent en .verslpendant plufieurs fiecles- Le Dieu

m Plin. nm. Nat. Lib. 1v. cap. xrr. p13. au ex eau. Varier. (a) Apollon. Rhod. Lib.- Il. veriî 706. Voyez la note deM. Baud. (5) Sçhol. Homeri ad llisd. Il. un; sa». . . r

ne L’Hrsrorna D’Hfinono’rrz. 31; des. vers devoit-il répondre en proie? Ses Prêtrefles néanmoins revinrent enfin à la profe, pour fermer la bouche aux plaifans, qui difoient que le plus mauvais de tous les Poëtes étoit le Dieu de la; poéiie. Car les vers de la Pythie étoient ordinairement très-mauvais.Les Grecs enrichifl’oient,8ç ornoient à l’envi les uns des au- tres le. temple de Delphes. Les Phocidiens , qui en étoient comme les maîtres, parce qu’il étoitdans leur pays, avoient la prérogative de cbnfulter l’oracle avant tous les autres. Diodore de Sicile dit (r) que la premiere dé- couverte de cet oracle cil due à un Berger , que Plu. tarque nomme (a) Corétas. Les anciens croyoient que Delphes étoit le milieu de la Grece 8c même de toute la terre. Comme c’étoit le centre des oracles de la Grece, le peuple croyoit vo- lontiers que c’étoit aufli le centre du monde , 8: les per- fonnes plus éclairées parloient 85 écrivoient conformé- ment à. la crédulité du peuple. Cette, ville fe nomme aâuellement Callri. RHÉGIUM étoit une ville fituée au pied de la botte de l’Italie , vis-à-vis de Mefi’ane, un peu plus au fud, fur le détroit nommé aujourd’hui Far. de Mefline , qui fépare l’Italie de la Sicile: Cette ville fut d’abord nom- suée Rhegiums dans la fuite on l’appella Rhegium Ju- lian: , ce qui la dillinguoit de Rhegium Lepidi , ville de la Gaule Cifalpine dans le Modénois. On l’appelle au- iourd’huiÆeggio. On croit que cette ville fut appellée Ritegium , du verbe Grec flympn, je romps , 8: fan nom lignifie rupture, felon (3) Eûhyle, cité par Strabon, parce qu’elle cil fur le détroit que forme la. mer, 10:11 que la Sicile fut féparée de l’Italie.

m Diodor. Sicul. Lib. xvr. ç. xxvr: pag. un. (a) Plurarch. de DefeCtu Oracul. pas. 4.33. D. (1) Strab. Lib. VI. pag. ne. A.

316 Tanne otocnsrnroux’ Hz: lote vî quondam . se un: convoli’a ruina ( Tas-statu çvi longinqua valet murare ventilas) Difliluiil’e ferunt. quom processus attaque tellus Une foret: venir media vi pentus . a: undis Herperium Siculo larus abfcidir, atvaque a: urbes Liron diduaas anguilo interluir zilu. Æueid. 1H. veri’. 4.14;

. Quoi qu’il en fait, les tremblemens- de terre taniè- rent de fi affreux défailres à cette ville, qu’elle relia prefqu’abandonnée: mais Jules-Céfar, après avoit chaiié Pompée de la Sicile , la iit rebâtir. On travaille à Reggio , ainii qu’à Tarente 8: à Malte, la laine de poiil’on ( qui eit le coton, la foie , ou le duvet de certains coquillages) dont on fait des cami« foies, des gands, des chauffons , 8c autres hardes d’une légéreté admirable, fort chaudes St impénétrables au fioid, quelque violent qu’on fe le puiiïe imaginer. RHENÉE , iileyoiiine 8a à l’outil: de Délos. Strabon dit qu’elle étoit déferre 8: (I) le cimetiere des habitans de Délos, parce que cette file-d étant facrée , il n’étoit pas permis d’y enterrer les morts. Les’deux illes de Délos a: de Rhénée s’appellent aEtuellement SdiliÏ RHODAUNE , ou RODAUNE , petite riviere qui prend fa fource dans le Palatinat de Poméranie 8c le perd dans la Viilule à Dantzie. La Viiiule fe jette dans la mer Baltique, à une lieue de cette ville. On trou- voit fur fes côtes une prodigieufe quantité d’ambre , 8: celles de la. Pruiie en fourniiTent encore beaucoup. Les peuples qui habitoient ce pays s’appelloient ancienne. ment les Vénedes. De-là les anciens ont transformé les Vénedes en Vénetes 8: en Encres, 8: le Rhodaune en Eridanos, qui étoit un fleuve d’italie. On peut voir la diii’ertation de fendu. Gei’ner, fur l’Eleétrum, dans

(l) Strab. Lib. X. pag. 74.4.

ne L’Hrsrornn D’Hfinonora.’ 317’ les Mémoires de l’Aeadémie de Gottingue , Tome III. page 88, 8: la note de M. Weii’eling fur Hérodore , Livre Il]. 5. CXV. RHODES ,’ iile fituée au fud de l’Aiie mineure, au nord cil de l’iile de Crete. Elle a cent vingt-cinq milles de tour, félon (1) Pline, 8: cent trois, fuivant liidore. Strabon (a) lui donne neuf cens vingt, Rades de cir- conférence, ce qui fait cent quinze milles. Elle eil: éloi- gnée (3) d’Alexandrie de cinq cens foixante-dix-huit milles, 8: de cent fofxante-iix de l’iile de Cypre. Cette iile s’était élevée , ainii que beaucoup d’autres , du fond de la mer, où belle avoit été cachée. C’étoit la tradi- tion commune du temps de (4) Pindare, qui étoit né cinq cens dix-neuf ans avant notre ere. Mais en quel temps commença-t-elle à paraître? C’eil: ce que l’on ignore. Elle fut (5) d’abord appellée Ophiufa 8c Sta- dia, enfuite (6) Telchinis, parce que les Telchines, qui avoient paiie’ de l’iile de Crete dans celle de Cypre, s’y établirent. Les Héliades s’en emparerent après les Tclchines. Tlépoleme , iils d’Hercules , qui fe trouva au fiége de Troie, y pail’a avec des troupes apparte- nantes aux Héraclides, vers l’an 3432. de la Période Julienne, 12.82. ans avant notre etc, 8C y fonda (7) les villes de Lindh. Ialyii’os 8: Camiros. Les habitans de ces trois villes furent réunis (8) dans celle de Rhodes qui fut fondée la premiere année (9) de la XCllI. Olym- piade, 408 ans avant notre ere.

(r) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. 185. (z) Strab. Lib. XlV. pag. 967. (a) Plin. loco laudato. - (a) Pindar. Olymp. Vil. vert. zoo-in. in Strab. pag. 966. Plin. loco laudato. (6) Strab. ibid. (7) Voyez mon lirai de Chronologie. Chapl m. 5. I. (I) Strab. Lib. m. p33. 968. (a) Diodor. Sicul. Lib. Kilt. 5. LXXV. pas. 60°.

318 TABLE GÉOGRAPHIQUE RHODES , ville célébré , capitale de l’iile de même nom , cil: moderne en comparaifon des autres villes de la même iile. Elle fut (r) fondée 408 ans avant notre ere, 8c l’on y- transféra la plupart des habitans de Linde, Ialyilos 8: Camiros. . RHODIENE. (la mer) On appelloit ainii cette partie de la mer Egb, qui étoit aux environs de l’iile de

RHODOPE, (le mont) montagne de Thrace, qui duRhodes. côté de l’oueit commence au’moins ’vers’ la fource du Neiius , 8: même plus à l’oueil vers le mont Pan« gée, vers le pays des Pæoniens, 8: il s’étendoit de-lâ. de l’oueit à l’eil, prefque par toute la Thrace au fud du mont Hæmus, ou du moins jufqu’au-delà du coude que fait l’Hebre, lofqu’il tourne fou cours ver le fud. Elle fe nomme aujourd’hui Valiza, iî l’on en croit Ortélius, cité par la Martiniere, 8c Curiorowieza, 8e même Vaiiglufe, felon Lazius, cité par le même la Martiniere. . RHŒTIUM, ville de la Troade, fur la côte de l’Hel- lefpont, fut une (a) hauteur près du tombeau d’Ajax. On y voyoit aufli la ilatue de ce Héros.- Antoine l’avoir empattée en Égypte, mais Auguile la renvoya àRhœ- dum. Il y avoit auili vers le même endroit fur cette côte, un promontoire appellé Rhœteum , à quatre milles de dif- tance de celui de Sigée, felon Leunclavius, dans fes notes fur le commencement du premier Livre des Hellé- niques de Xénophon. M. Wood (3) appelle ce promon- toire’RHYPES, PU cap m , ville deBarbieri. l’Achaïe dans le Pélopon- p

(l) Diodot Sicul. Lib. Xlll. Ç. LXXV. pag. 60°. AriilirLRhodiIC. Tom. Il. pag. 36s. A. ex edii. Canteri. (a) Sir-ab. Lib. X111. pag. 39°. (il Defcription’of me Troadc. page 317.

ne L’HISTOIRB n’HÈnonoru. 319 fiefe, à l’oueil d’He’liCe, airez éloignée des côtes d

golfeSACES , (les) Corinthiaquc. peuples de l’Aiie, qui habitoient vers - l’eil de la Baâriane 8: de la Sogdiane , au fud de la Scythie Afiatique , au nord du mont Imaiis 8c du mont Paropamife , félon (r) Ptolémée. Les Saces étoient des Scythes Amyrgiens. Les Perfes donnoient le nom de Saces à. tous les Scythes en général, à caufe de la na- tion particuliere des Saces dont ils étoient voiiins. ’ SAGARTIENS, (les) peuples de Perfe; ils étoient

. SAIS, ville célèbre d’Egypte, fituée entre le canal Nomades.Canopique 8c le Sébennytique. Cette ville donnoitv le nous de bouche Saïtique à une des embouchuæs du n Nil 8: au nome Saïtique. Platon (a) place cette ville 82 fou nome très-loin àYa pointe du Delta. Je difcu- serai cette opinionaans une difi’crtation particuliere. SALA , ville de Thrace, fur la côte de la mer Egée, proche l’embouchure oueil de l’Hebre. Hérodote donne a cette ville l’épithetc de Samothraciene, non pas qu’elle fut fituée dans l’iile de Samothrace, mais parce qu’elle étoit dans un canton du continent habité ou- poEédé par les Samothraces. Herodot. Lib. VIL 5. LIX. La Martiniere dit que cette ville étoit à l’orient de l’Hebre. C’eil le contraire. L’Hebre étoit à l’orient de Sala, 8c Sala à l’occident de cette riviere. l SALAMINE , iilee iituée dans le golfe Saronique, vers les côtes fud de l’Attiquc , vis-à-vis d’Elcuiis. Il y avoit une ville 8c un port du même nom. C’étoit (3) la pa- trie d’Ajax 8c de Teuccr, tous deux (4) fils de Téla- mon , lequel y avoit conduit une (5) colonie d’Eginetes. (r) PtolmLib. VI.-cap. Il". pas. :87. (a) Plato in Timzo. Tom. 11l.»pag. 21.3. (a) Sophocl. in Ajue. vetf. 334 a: palier. (4) 1d. ibid. veri’. zoos. I x . A (5) Paulin. Artic. five LibJ. cap. XXXV. pu. 85.

320 TABLE câocnsrnronn Strabon nous (r) apprend qu’anciennement on appelloit cette iile Sciras 8: Cychria, du nom de deux Héros. sur la côte fud de Salamine il y avoit un temple de a.) Minerve Sciras. Cette iile s’appelle à prêtent Colourî. SALAMINE, ville de l’iile de Cypre, fituée dans fa partie cil , vers (3l l’endroit ou commence la pointe ou promontoire , qu’on appelle les Clefs de Cypre, cuida, nain. ni; Kim. Tcucer, dans ion exil, les fit bâtir: elle devint un petit Royaume , que les defcendans de Tcucer poil’éderent plus de huit cens ans. Ayant été ruinée par un tremblement de terre, elle fut rétablie (4) fous le nom de Confiantia, dans le quatricme iiecle, 8c quoiqu’elle ait été dépeuplée fur la fin du feptieme, par une tranilation de (es habitans, le nom de Coilanza lui cil: relié. SALMYDESSE, ville 8c port de Thrace, i’ur le Pont-Euxin , au nord-cil de ByzancÜ, à l’eii des fource: du Téare. Ptolémée la nomme (y) Almydiife, 8: (6) Pline, Halmydeilos. M. d’Anville la nomme Midjeh. Il y avoit auili en Thrace un fleuve appellé Salmy- défos, qui le déchargeoit dans le Pont-Enfin. 1’qu Phavorinus, au mot immun-ü. SAMOS , iile de l’Ionie dans la mer Égée, ou plutôt dans la mer (7) icarienne, iéparée par un canal étroit de Mycale, de Panicnium 8: de Priene.. Elle cil vis-à- vis de Milet (8), 8: a l’oueil de cette ville, dont elle cil très-peu éloignée. Elle avoit anciennement porté le

(n Strab. Lib. 1X. pag. 6er. (a) Strab. ibid. Herodot. Lib. V111. ç. ICIV. (a) Strab. Lib. XIV. pag. noor. (4) D’Anville. Geog. abrég. Tome Il. psy. ne le tu; (s) Ptolern. Lib. IlI. cap. XI. pag. sa. (6) Plin. Lib. 1V. cap. xi. pag. gos. lin. se. (7) Apul. Florid. KV. p13. 789, (r) Id. ibid. V nom

ne L’HISTOtnE D’Hânonorn. 3211 nom de (1) Parthénie. Elle étoit chérie de Junon, qui y étoit particulièrement (a) adorée. Cette Déclic y avoit un temple fuperbe (3) près du rivage, 8: à vingt ilades deLes Samiens’ la vîllé.pail’ent pour les .inventeurs . de la perce l rie , 8: il s’en faifoit (,4) autrefois d’excellente dans . Illeur ne faut pas iile. confondre cette, iile avec celle de saa r. mothrace , que l’on a auiiî appellée Samos, 8c fouvent Samos la Thraciene , afin. de la diilinguer. SAMOS , ville capitale de l’ifle deméme nom, iituée fur le bord de la mer, au commencement du détroit qui fépare l’iile de l’lonie. ’ SAMOTHRACE, iile fituée vis-à-vis l’embouchure de l’Hebre, dont elle eil éloignée (5) de trente-deux milles. Elle portoit d’abord le nom de Leucofia, comme le dit (6) Ariilzote dans fa République de Samothrace, 8! (7) Leucania. Elle fut enfuite appellée (8) Samos , parce qu’anciennement les Grecs nommoient ainii les lieux élevés , puis on la nomma Samothrace, c’eil-à- dire, Samos la Thraciene, 8: parce qu’elle étoit voi- fine de la Thrace, parce qu’elle fut habitée par des Thraces. Pat le -furnom de Thraciene, on la diilingua de Samos , iile des Ioniens. Ses premiers habitans fil". rcnt des Aborigenes. Elle fut auiii habitée par les Pé- lafges. C’eil: aujourd’hui Samandrachi. I b . (a) Strab. Lib. X. pag. 7o: Apoll. Rhod. Lib. I. veri’. in. Lib. 11. veri’. s72. Collimach. Hymn. in Delnm. verf. 49. ’ (a) Apollon.’Rhod. Lib. 1. veri’. 187. Virgil.Æneid. Lib. I. veri’. I6. (a) April. Florid. KV. pag. 790. (4.) Plin. Hiil. Nat. Lib. XXXV. cap. X11. pag. 71h

(5) Plin. Lib. 1V. cap. x11. pag. au. r (6) Scbol. Apollon. Rhod. ad Lib. 1. veri’. 9r7. (7) Heratlides de Politiis. pag. 526. ad caltent Cragii de Republ. Lacedàm. ’ (a) Strab. Lib. X. pag. 7er. ’ v Tome VIL X

322 TABLE GÉOGRAPHIQUE Cette iile cil célèbre par les mylleres des Calaires qu’on y célébroit. 1’qu fur ces myfieres la diffamation de Gutberleth, 8c fur-tout l’excellent ouvrage de M. le Baron de Sainte-Croix, intitulé Mémoires pour fervir à l’hifioire de la Religion fecrette des anciens peu- plesSAMOTHRACES. ,l &c. eCfétoient non-feulement les habi- tans de l’ifie de Samothrace, mais encore d’une partie du continent de la. Thrace , vers les côtes qui font près 8: au nord de l’ifle de" Samothrace, 8c à l’oueft de l’em- bouchure de l’Hebre. Hérodote (r) appelle villes des Samothraces, Méfambrie, Sala 8c Zona, qui [ont des villes du continent de la Thrace. ’ ” SANA, ville de la prefqu’ifle de Pallene , près du golfe Therméen , entre Potidée 8c Mende. Herodot. Lib. VIL

SANÉ, ville (a) Grecque , limée dans l’ifihme Acan- thien5. , ifihmeCXXIII.- de la prefqu’ifle du montAthos, . prèsr du. canal que fit creufer Xerxès , 8c fur le golfe Singitique. Elle étoit tournée (3) du côté de la mer qui regarde l’ifle d’Eube’e. C’était une colonie de l’ille d’Andros. SAPÆENS, (les) peuples de Thrace qui étoient entre la partie fud-ouefi du lac Bifionis 8: la mer. Le pays qu’ils habitoient s’appelloit Sapaïque , felonEtienne de Byzance. Hamada. Lib. VIL 5. CX. . SAPIRES , peuples qui habitoient à l’en du pays des Matiéniens , entre l’Araxes 8c lai-fource du Gyndès , en- vitôn autant éloignés de cette fource que de l’Araxes, à l’efl 8c à l’ouefl d’un fleuve nommé Cambyfes, qui va du fud au nord r: jetter dans la partie ouefl de la mer Cafpiene vers la fource de ce fleuve , entre la Médie fud-cil 8c la Colchide nord-cadi.

(x) Herodot. Lib. VIL f. CVIII 6: un (a) Herodot. Lib. VIL 5. XXIL (3) Thucydl Lib. 1V. Ç. CIX.

ne L’Hrsror’nn D’HÉBODOTE. 323 Le Scholiafie d’Apollonius (1) dit que. les Sapires ont été ainii nommés parce que leur pays produit une pierre précieufe appellée fapéiritès , ou faphir. C’efi une nation Scythe, felon le même Scholiafle. SARANGÉENS, (les) peuples fournis aux Rois de Perle; Hérodote dit qu’ils habitoient vers cette plaine de l’Afie, qui étoit voifine des montagnes d’où couloit

Pline fait mention des (a) Zaranges , des Dranges, ledans l’Afie, fleuve 8c Arrien (3) des Aces. Zarangéens. Ces peu-r ples, dit le ’1’. Hardouin, faifoient partie des Dranges ou Drangéens, car ce qu’Arrien dit des Zarange’ens, Strabon, Q. Curce,.& d’autres le difent des Dranges: il paroit que leur pays répondoit à-peu-près à cette partie de. l’empire de Perle, qu’on appelle aujourd’hui

SARDAIGNE , anciennement Sardo , efi une ifle firuée prèsSigiflan. 8: au fud de l’ifle de Cyme. Cette iileI fut ainiir ’ nommée (4) de Sardus , un des fils d’Hercules , qui vint de Libye s’y établir avec une nombreufe colonie. Pline remarque (5) que Timée’ la nommoit Sandalioris, ce qui fignifie qu’elle reflemble à une fandale , forte de chaufi’ure en ufage chez les anciens, laquelle n’étoit qu’une femelle qu’on attachoit fous le pied avec des courroies: il ajoute que Myrfile l’appelloit Ichnufa, parce qu’elle refi’emble à la trace que lailïe fin le fable le pied d’un homme, du Grec 7x": ,v yejligium, planta palis. . SARDAIGNE. (mer de) On appelloit ainfi cette partie de la mer Méditerranée , qui étoit aux environs de l’ifle de Sardaigne.

(r) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. Il. verf. 397. ’(a) Plin. Lib. VI. cap. XXIII. pag. au. lin. 7. (a) Arrian. Lib. HI. cap. XXV. pas. 2.4.1. (4) Solini Polüifl. cap. IV. (y) Plin. Lib. HI. up. Vil. pag. in. I X2.

324. TABLE GÉOGRAPHIQUI SARDES , habitans de Fille de Sardaigne. SARDES , ancienne ville capitale de la Lydie, limée entre le Cayftre fud a: l’Hermus nord, au pied du mont Tmolus, fur le Paâole, riviere qui venant de cette montagne pailloit par le milieu de la place publique de cette ville, 8: rouloit avec fes eaux (1) des paillettes 4 d’or. Sardes avoit au nord une grande plaine arrofe’e de plufieurs ruifl’eaux, qui ferroient en partie d’une colline voifine au fud-cf! de la ville, 85 en partie du mont Tmolus. La citadelle étoit au côté cit ou cil un peu fud de la ville , fur une montagne efcarpée 8: taillée en précipice dans quelques endroits. Lorfqu’on n’avoir pas encore l’ufage de la poudre. &Iqu’on ne connoifl’oit que les balifies 8: les béliers pour enfoncer les murailles, elle pouvoit palier pour une place imprenable. Cette ville, ou tout étoit riche 8c fuperbe, cit pré-Ï fentement réduite en un pauvre village nommé Sarr, qui n’a que de chétives cabanes , 8C n’efl: prefqu’habité que par des bergers qui menent leurs troupeaux dans les beaux pâturages de la plaine voifine. SARDONIENS, habitans de l’ifle de Sardaigne, an- ciennement appellée Sarde. SARPÉDON , promontoire de Thrace , entre le golfe Mélas 85 le fleuve Erginus. Herodor. Lib. VIL 5. LVIII. Il y avoit en Cilicie un promontoire de même nom, célèbre par le traité de paix entre les Romains 8: An- tiochus (a) , une navigua titra Calycadnum , nave Sar- pedonem , promonroria. Herodore ne parle point de ce dernier promontoire. SARTA, ville fituée fur le golfe Singitique , entre Singes 8c le promontoire Ampélos. Herodor. Lib. ÏII.

T m Herodot. Lib. v. ç. cr. Strab. in. xm. pas. sur. c. Plin. Lib. V.- 5.cap. XXIX. p33.CXXII. 277. . (Il Tir. Liv. Lib. XXXVIH. cap. mVlll.

un L’HISTOIRE D’HÉnooorz. 32; SATRES, (les) peuples de Thrace qui étoient un peu plus au nord que les Derl’æens , entre le Nellus ouell: 85 le Coflinires efi-fud. Ils n’avaient jamais été fubjugués, parce qu’outre qu’ils étoient bons l’oldats, ils habitoient fur de hautes montagnes couvertes d’ar- bres 8c de neige. Ils poll’édoient l’oracle de Bacchus, qui étoit fur les plus hautes montagnes; 8C entre les Satres c’étaient les Belles qui étoient les Interpretes de l’oracle; une .Pré’treli’e y rendoit les réponfes, comme à Delphes, 8c ces réponl’es n’étoient pas moins ambi-- gués que celles de la Pythie de Delphes. Herod. Lib. VIL

SATTAGYDES, peuples voilins de la Sogdiane. J les5. crois CXI. Indiens. Voyer. Gandariens. » SAUROMATES ,. (les) peuples de l’Eur’ope. Le pays qu’ils occupoient, appellé la Sauromatis, commençoit au coin eli ou cl! nord (1) du Palus Mæotis , 8: s’avan- çoit vers le nord dans l’étendue de quinze journées de chemin, pays ou il n’y avoit ni arbres fauvages, ni ar- bres cultivés. Mais plus au nord le pays qu’habitoient les Budins , étoit couvert de toutes fortes d’arbres 8: de forêts. Le Palus Mœotis» (a) [épatoit les Scythes royaux

SGAMANDRE , fleuve de la Troade, fameux dans l’hifioiredes du fiégeSauromates. de Troie. Il a les (3) fources au mont L I Ida, vers la partie cit de ce mont, 8: l’on (4) embou- chure près 8c au fud du promontoire Sigée. Il forme vers la mer des marais bourbeux , 8: reçoit à fou nord le Simois un peu au-delïus de la nouvelle ville. de Troie. Homere (5) dit que ce fleuve a deux noms, que les

(r) Herodor. Lib. IV. ç. XXI. (1.) Id. Lib. 1V. 5. LVII. .(g) Homer. Iliad. Lib. XXII. verl’. 14.7 8c 11.8. (a) Strab. Lib. Il". pag. 890. (s) Berner. lliad. Lib. 1X. veri’. 74. X3

’32’5’ TABLE GÉOGRAPHIQUE Dieux l’appellent Xanthus , 8c les hommes Scamandre, ’4’. Zaïre" antidatiez fini, ËIJ’pt! N rixa’pavdlpov. - ’ On le nomme encore aujourd’hui Scamandm , ou P46 ’ qucamandria , c’en-adire , l’ancien Scamandre. M. d’AnÀ ’ ville prétend que ce n’eli qu’un torr’ent , dont on ignore le nom. Mais l’on peut voir une defcription curieufe 8c intérell’ante de ce petit fleuve, dans la defcription de lajTroade, par M. Wood, page 32.3 G fuivantes. Cette defcription cil: à la fuite de fou ouvrage , intitulé An Eliay on the original Genius and Writings of Homer. SCAPTÉ-HYLE , a..." 3M, fora. , ou mine fiaille’e, petite ville de Thrace, lituée fur le bord de la mer, au nord 8c vis-à-vis l’ille. de Thafos. Il y avoit des mines d’or qui produifoient aux Thaliens un revenue confidérable. Hfrodore, Livre VI. 5. XLVI. t Ce mot vient du Grec sa"... , fouiller, 8: 3M, forêt , matiere. Son nom moderne eft Skiplilar. . SClATH-OS, iile lituée visaâ-vis de la Magnélie, contrée de Thelialie, visa-vis du mont Pélion’ 8: des Ipnes. Entre l’ille de Sciathos 8c les côtes de la Ma- gnélie, il y a un canal étroit qui cl! une continuation de la mer appellée,Artémifium. On l’appelle aujourd’hui- Sciatho , ou Sciathi, ou Sciatta. Elle ell lituée à deux lieues oueli de l’extrémité nord de l’ille de Scopélos , dont elle elt féparée par un canal ou trajet d’une pa-- teille largeur, à pareille diliance à l’eli de la Magnéfiel 8c du golfe Pelafgique ou de Volo, environ à quatre lieues nord de l’ifie d’Eubée ou Negrepont. C’elbà caufe de la proximité ou elle fe trouve de cette grande iile. que le Géographe Étienne l’appelle iile d’Eubée. SCIDROS étoit une ville d’Italie, dont on ne fait. pas sûrement la polition. Elle pouvoit être vers Laos, ou vers Sybaris, ou entre Laos 8c Sybaris; car Héro- dote dit que les Sybarites challés de leur ville allerent habiter Laos 8c Scidros. Herodor. Lib. VI. 5.XXI. - SCIONÉ, ville de la péninfule de Pallene, prêsÀu

on L’HrsTornn D’HÉRODOTE. 327 golfe Therméen. Elle fut bâtie (r J’ par des Grecs qui revenoient’du fiégc de Troie. SCION BENS, habitans de Scioné. On voyoit , dit (a) Paufanias , à Athenes , dans le Pœcile , des boucliers attachés à la muraille, avec une infcription , qui por- toit que c’étoient les boucliers des Scionéens 8c de quelques troupes auxiliaires qu’ils avoient avec eux. SCIRAS. C’étoit le nom que portoit anciennement (3) l’ifle de Salamine. Il y avoit dans cette ille un temple de Minerve , connu fous le nom de Minerve Sciras. SCIRON (le chemin de) prenoit depuis l’illhme de Corinthe, jul’qu’à Mégares, 8: conduifoit dans l’At- tique; il menoit aulli de l’Attique 8c de la Mégaride dans le Pélopon’nel’e. On l’avoir fait applanir pour la commodité des gens de pied; .enl’uite, par les ordres de l’Empereur Adrien , on l’élargit , 8c du temps de Pau- fanias (4) il pouvoit y palier deux chariors de front. Ce chemin, à l’endroit ou il forme une efpece de gorge, cil: borné par de grolles roches , dont une appellée Mo- louris cfl très-fameufc; car on dit que ce fut de delius cette roche qu’Ino le précipita dans la mer avec Mé- licerre, le plus jeune de les fils, après que le pere eut l tué Léarque, qui étoit l’aîné. Le rocher appelle Mo- louris étoit confacré à Leucothoé 8c à Palémon.’ Les rochers voilins étoient fameux par les brigandages 8o les cruautés de Sciron, qui habitoit autrefois vers cet endroit, fe l’ailill’oit des palfans 8c les jettoit dans la mer. Un de ces rochers s’appelloit le mont Scironide. SCOLOPOEIS. (le) Quoiqu’on ne trouve rien dans les anciens touchant le Scolopeëis , on peut affurer néan- moins que c’étoit un fleuve , 8: quÏil couloit vers Priene

(I) Pomp. Mela. Lib. Il. cap. Il. pag. 156. (a) Paufan. Attic. live Lib. I. cap. XV. pag. 38. (il Strab. Lib. 1X. pag. 69;. (4) Paufan. Attic. live Lib. I. dap. ultini. pag. r07 a: rot. X 4

M .328 TABLE efiotonarnrqun 8c vers Mycale , entre Priene à: Milet, au nord du Méandre ,.puifqu’Hérodote le joint avec ’le szon. Il y avoit auprès de ces deux rivieres, le Gæfon8c le Scolopoëis, un temple de Cérès Eleufiniene. Herodot.

Lib.q SCOLOS, 1X. ville ouÇ. bourgade X071. du territoire ’ des Thé- bains, vraifemblablement lituée entre Tanagre 8: The- bes, pas loin de Tanagre ouefl , vers (r) les côtes de

l’Euripe.SCOLOTES. C’était p le nom’ que les Scythes fe don- noient à eux-mêmes. Herodot. Lib. IV. 5. VI. SCOPELOS, petite ille de la mer Égée, lituée a deux lieues cil de Sciathos, 8c à lix lieues nord de l’ille d’Eubée. Elle conferve fou ancien nom. . SCYLACÉ , petite ville qui étoit une colonie des Pé- lafges s elle étoit vers l’elt ou cit-nord de Cyzique , entre - cette ville 8: le mon: Olympe, près (a) 8c à l’eli de Placie ou Placia. Elle s’appelle aujourd’hui Siki. SCYRMIADES , peuple de Thrace, qui habitoit au- delfus d’Apollonie 8c de Mefambria. ’ - SCYROS. A l’en-nord de l’Eubée on trouve l’ille de Scyros, une des Cyclades, ou Achilles , retiré (3) a la cour de Lycomedes, 8c déguifé en fille, eut Neopto- leme, de Déidamie, fille du Roi. Cette ille fur autre- fois habitée (4) par des Pélafges 86 par des Cariens. On la nomme aujourd’hui Sciro. SCYTHES AGRICOLES. (les) Ce font les Scythes que les Grecs, habitans des bords de l’Hypanis , ap- pelloient Borylihénites 8c qui le donnoient à eux-mê- mes le nom d’01biopolires. Ils habitoient entre le Bo- lrylthenes 8c le Panticapes une étendue de pays de trois

(il) Plin. Lib. 1V. rap. VIL pag. 1,8. lin. s. (a) ’Piin. Hili. Nu. Lib. V. cap. XXXII. pag. au. (s) Strab. Lib. 1X. pag. 667. ’ . a) Stéphan. Byunt. vos. 214m.

ou L’HISTOIRE D’HÉR’ODOÎE. 329 jours de chemin vers l’elt, 8c du côté du nord ils ha- bitoient un pays qui a d’étendue onze jours der-ravi- gation en remontant le Borylihenes. On les appelloit ainii parce qu’ils cultivoient la terre. SCYTHES AMYRGIENS. Il y a apparence que ces peuples habitoient en Alie, 8c non pas en Europe, puifqu’ils fervoient’ dans l’armée des Perfes. Ce l’urnorn leur venoit fans doute d’une plaine appellée Amyrgium , qui étoit dans le pays des Saces, 8c dont Hellanicus fait mention. Voyez; Saces. SCYTHES AROTERES , (les) c’eli-à-dire , labou- reurs. Ils habitoient au-delfus des Alazons. Dans leur. pays le Tyrasx8r l’Hypanis rapprochent leurs lits 8: laili’ent moins d’efpace entr’enx: c’elI vers la Podolie. SCYTHES AUCHATES. (les) Ils font fur l’Hypanis qui a fa fource dans leur pays , aujourd’hui l’Ukraine , qui ell la partie de la Pologne la plus orientale. SCYTHES LABOUREURS. Voyer Scythes Aroteres. SCYTHES NOMADES (les) habitoient. au-delà du Panticapes , à l’ell des Scythes Agricoles , un pays de quatorze journées de chemin jufqu’au fleuve

SCYTHES ROYAUX, (les) nation nombreufe qui habiteGerrhus. au-delà du fleuve Gerrhus. Elle’ s’étend vers le midi jufqu’à. la Taurique , vers l’elt jul’qu’au folié que firent les fils des Aveugles, 8: jul’qu’aux Cremnes , ville de commerce, lituée fur le Palus Maotis; quelques- uns d’eux s’étendent même jufqu’au Tanaïs. Ils regar- dent les autres Scythes comme leurs efclaves. SCYTHES féparés des Scythes Royaux. Ils habi- toient au-dell’us des Iyrques , dans le pays qui ell vers l’aurore: ils avoient été s’établir dans cette contrée, après s’être féparés des Scythes Royaux. Jufqu’au terri- toire de ces Scythes , c’eli un pays de plaines; mais air-delà on ne voit plus que des terres pierreufes 8c raboteufes.

330 TABLE arasant-uro’un SCYTHIE , (la) valle pays. Ellea deux parties, la partielud 8: la partie nord. La partie qui cl! vers le fud l’e prend immédiatement depuis l’Ilier’ou Danube, 8c s’étend le long du Pont- Euxin , jufqu’à la ville appellée Carcinitis, 8c jufqu’â l’Hypacyris: c’efl-à-dire, que la Scythie cil bornée au fud par la mer du Pont-Euxin , 8: à l’ell parle Palus Mzotis. C’en-là l’ancienne Scythie. SÉBENNYTE, ville d’Egypte , qui donnoit l’on nom à un des canaux du Nil, 8c a un nome: il paroit que ce nome étoit entre le canal Sébennytique 8c le Buco- lique. Ptolémée divil’e (r) ce nome en haut 8c bas; le premier avoit pour capitale Pachnamunis, 8c le fecond Sébennyte. Cette ville le nomme (a) aétuellement Sa- manud ou Séménud. ’ SËGESTE. Vqu Ægeae. SELINUNTE , ville de Sicile, lituée fui la côte mé- ridionale de l’ille, à l’ell du promontoire Lilybée. Elle cil bâtie fur l’embouchure efl: de la petite riviere de Sélinus, ainli nommée. du mot (3) Grec’n’Amv, perlil, ou ache , parce qu’il en croill’oi-t beaucoup fur l’es bords. C’ell le fleuve qui a donné l’on nom à la ville , à 134 quelle Virgile donne l’épithete de palmofa, parce que fou territoire produil’oit une grande quantité de pal- . miers. Ses habitans furent chalIés (4.) par les Carthagi- nois. Avant la deflruâion de leur ville , ils avoient con- facré à Jupiter Olympien un tréfor, ou l’on voyoit une Rame de Bacchus, dont le vifage, les mains 8: les pieds étoient d’ivoire. Il étoit près de celui des Mê tapontins. Sélinunté ne.l’ublilte plus: l’es ruines don-

(r) Prolem. Lib. 1V. cap. V. (a) Abulfedz defcrîpt. Ægyptî. pag. Go. Voyages de Niebuhr en

Arabie,(a) Servius in Virgil. Tome Æneid. Lib. III. I. verl’. page 705. Silius Iral.79. Lib. XIV. V verl’. zoo. , (4.) Paufan. Eliacor. pollerior. live Lib. VI. cap. XIX. pag. 499 a: soc. b

x

on L’Hrs’rornu D’HËRODOTE. 33L rient (r) une haute idée de la l’plendeur de cette ville. SELYBRI E , ville de l’Hellel’pont, ou, plutôt de ’ Thrace , fur la côte de la Propontide, entre Périnthe 8c l’embouchure du fleuve Athyras.’ On la trouve en- core délignée fous (a) le nom d’Olybria. Sélybria ligni- fie (3) la ville de Sélys. Car Bria cil un mot Thrace, qui lignifie ville. Geofl’roi de Ville-Hardouin (4) l’appelle Salembrie 8: la met à deux journées de Cdnflantinople. On la nomme aujourd’hui Sélivria. . SEPIA , lieu ou bourg de l’Argolide, qui, felon le récit d’Hérodote , devoit être l’ur le territoire de Tiryns , entre Nauplia 8c Tiryns , mais plus près de Tiryns que de Nauplia. Herodot. Lib. VI. 5. LXXVII. SÉPIAS , rivage St promontoire à la pointe ef’r de la ’ côte fud de la Magnélie, à l’entrée du golfe Pélal’gique.’ Cette côte s’appelloit aulli Iolcos. Selon Hérodote, on donnoit le nom de Sépias au cap , au rivage 85 au can- ton voilin : Strabon le donne aulIi à une petite ville (5), lituée fur ce promontoire , 85 il la compte au nombre de celles dont la ruine accrut la ville de Démétrias. Sé- pias (6) avoit pris l’on nom de Thétis, qui, pourl’uivie par Pélée , y fut métamorphofée en un poilTon qu’on appelle SeChe, en Grec canin. La Martiniere nomme ce promontoire cap Queatumo; mais M. d’Anville l’appelle cap SaintrGeorgen Herodot. Lib. .VII. 5. CLXXXIII,’ CLXXXVI, CLXXXVIII, 0X0, CXCI, CX’CV. SERBONIS. (le lac) Il étoit entre l’Egypte 8c la Pa- leliine, près du mont Calius: (le-là. vient que quel- ques-uns l’attribuent à l’Egypte, d’autres à la Syrie , du Palelline, ou Judée. v I (r) Géographie abrég. Tom. I. pag. au. (a)(3) Strab. Suidas, Lib. Vil. voc. pag. 491.Epiphanins. C. . f (4.) Hilioire de l’Empire de Confiant. par Ville-Hardouin.pag. tu. (s) Strab. Lib. IX. pag. 666. Il. (6) Scholiali. Apollonii Rh’od. ad Lib; I. verl’. 58:.

332 Taux GÉOGRAPHIQUE Plutarque veut (r) que ce l’oit un écoulement St un regorgement de la mer Rouge, ou golfè Arabique , qui ayant traverl’é l’ous terre le petit illhme qui le l’épare’ de la mer Méditerranée, fort dans cet endroit. Pline (a) dit que de fou temps il étoit bien diminué. Il avoit , felon cet Auteur, cent cinquante milles-de longueur. Strabon (3) lui donne deux cens Rades de longueur, 8: cinquante de largeur. Il communique à la mer Méditerranée. par une ouverture que l’on appelle - Ecregma , ouverture comblée du temps de Strabon. La Fable dit que àTyphon étoit couché au fond de ce lac. Aullî les Egyptiens appelloient-ils le lac Serbonis , ou du moins l’ouverture par laquelle il le déchargeoit dans la mer Méditerranée, le l’oupirail (4) de Typhon. Les Arabes appellent ce lac Sébaket Bardoil.’ SÉRIPHIENS, habitans de l’ille Sériphos. ’ SÉRIPHOS , ille que les uns (5) mettent au nombre des Cyclades , 8c les autres (6) au nombre des Sporades. Cette ille cil raboteul’e, pleine de montagnes, 8: toute couverte de pierres 8c de rochers, il l’emble même que Tacite n’en fait qu’un rocher , lorl’qu’il l’appelle (7) Saxum Scriphium. Les (8) Romains avoient coutume d’y reléguer les criminels. On tient (9) que les gre- ’ nouilles n’y crient point, 8c qu’étant rranl’portées ailleurs , elles reprennent leurs cris ordinaires: c’el’t de-l’a qu’en

(l) Plutareh. in Antonio. pag. 9r7. A. . (a) Plin. Lib. V. cap. Il". pag. aco. ’ (a) Strab. Lib. XVI. pag. un. (4) Plutarch. loco laudato. (s) Strab. Lib. X. pag. 74;. Scylacis Peripl. pag. n. (6) Steph. Byzanr. (7) Tacîti Annal. Lib. IV. 5. XXI. (a) Id. Ami. Lib. u. ç. Lxxxv. Lib. tv. s. xxt. (9) Ælîan. Bill. Animal. Lib. -IlI. cap. XXXVII. pag. r63. Plin. Lib. VIII. cap. LVIII. pas. 4.84. La.

on L’H’rsrotnu englobera. 333 venu le proverbe Rana Seriphia, Grénouille de Sé- , riphos, pour marquer un homme qui ne fait ni parler , ni chanter. Quoique cette ille fût toute couverte de pierres 8c de rochers , elle avoit néanmoins des habi- tans. On l’appelle actuellement Serpho. SÉRMYLE , ville lituée fur le golfe Toronéen , entre , Mecyberne nord, 8c Galepfus fud. Étienne de Byzance la nomme Sermylia, 8c la place vers le mont Athos. Le Scholialie de (r) Thucydides l’appelle Sermylis , 8: prétend que c’efi une ville de la Chalcidique. Thucydi- des (a) la nomme la ville des Sermyliens. SÉRRHIUM , célèbre promontoire l’ur la mer Égée, a l’ouell 8c peu loin de l’embouchure de l’Hebre, près de Zona. Ce lieu appartenoiteautrefois aux Ciconiens, peuples de Thrace. Serrhium, felon (3) Pline 8c (4) Appien, étoit une montagne, mon: Serrium; ce qui s’accorde avec ce que dit Hérodote; car cette monta-r gne avançoit dans lamer (5) 8: fail’oit un promon- toire, fur lequel étoit une ville ou bourgade nommée aulli Serrhium. C’était un château , felon (6) Tite-Live.

Hemdot.SESTE , ville de laLib. Cherl’onel’e VIL de’ Thrace, 5. LIX.fur l’Hel- 4 . lel’pont. La côte en cet endroit s’avance dans la mer vis-à-vis d’Abydos; de cette ville (7) à la côte il y a un trajet de l’ept ou huit llades au .v plus , 86 ce fut fur ce trajet. que Xerxès fit faire un pont pour palier en Eu- tope.

l

(t) Schol. Thucyd.’ad Lib. I. 5.’LXV.’ (a) Thucyd. Lib. I. 5. LXV. (3) Plin. Lib. Il]. cap. XI. pag. :04. (4) Appian. de Bell. Civil. Lib. 1V. pag. 1037. (5) Appien dit la même choie. ’

(7)(6) Xenoph. Tir. Hellen. Liv. Lib. Lib. Il]. cap. XXXI. VIII- 5. V. cap. pag. a;6.Plin.Lib. XVI. q1V; cap. Il. pag. 2.06. p . - b .

334. TABLE GÉOGRAPHIQUE A Selle cil célèbre par les amours d’Héro 8c de Léan- dre. Cette ville cil: ruinée. Le lieu ou elle étoit s’ap-a

pelleSICANIÉ. Zéménic. Cette ille s’appelloit ’ auparavant Trinacrie , à caule de l’es trois promontoires. Les Sicanicns s’y étant établis’u) lui donnerent le nom de Sicanic. Les Sicules ayant depuis chalI’é les Sicaniens, lui donnerent l nom de Sicile qu’elle porte aâuellement. " . SICANIENS. Les Sicaniens l’e difoient Autochtones, mais ils étoient Ibériens , 8c (a) habitoient en Ibérie fur les bords du Sicanus. Ayant été chalIés par les Ligyens , ils palferent dans la Trinacrie , 8c appellerent cette ille Sicanic. Cet événement .ell antérieur à la guerre de Troie. Mais l’on ne peut fixer l’époque de cette mi- gration. Ils furent chaliés par les Sicules vers l’an 1059 avant notre ere. Ils l’e retirerent dans’la partie occiden- tale de l’ille, ou ils fublilioient encore du temps de

Thucydides.SICILE. 1’qu Sicanic. ’ - SICULES (les) étoient des peuples d’ltalie. Leur pays (3) étant envahi par les Opiques, ils pall’erent - en Sicanie , vainquirent les Sicaniens, les obligerent. à le retirer dans les parties méridionales St occiden- tales de l’ille 8l s’emparerent de l’intérieur du pays 8: des terres les plus fertiles. Cet événement cil: à-peu- près de trois cens ans avant l’arrivée des premieres co- lonies Grecques. Cette premiere colonie cil celle’quî fonda (4.) la ville de Naxos , vers l’an 7p avant notre ere. L’invafion des Sicules ell donc de l’an 1059 avant notre ere. Voyez mon Efai de Chronol. Chap. XIV. Sali. II. 5. IV. page: 47g 8e 4.74..

(r) Thucydid. Lib. VI. 9.11. (z) Id. lbid. - (a) Id. ibid. (4) Id. ibid. 9. HI.

ou L’HISTOIRE D’Hanouorn. 33; SICYONÉ, ville de la Sicyonie, dans le Pélopon- nel’e, lituée près de Pellene. Ce fut la premier: de. meure des Rois du Péloponnel’e. Elle porte aujourd’hui le nom de Balilica. . SICYONIE , (la) petit pays du Péloponnel’e, fur le golfe Corinthiaque, entre l’Achaïe 8c la Corinthie. SICYONIENS , habitans de Sicyone, ou de la Sicyo- . nie.SIDON, Ils ville étoient de Phénicie, Doriens. dans la Syrie , àn vingt- quatre milles de Tyr, à cinquante milles de Damas, fur la Méditerranée, dans une belle plaine avec un fort bon port. Elle a été de tout temps fameul’e par fon commerce. Aujourd’hiii cette ville ell fort déchue; on l’appelle Zaïde ou Seide. . SIDONIENS , habitans de Sidon. Ils avoient beau- coup d’aptitude pour les arts. Les femmes (r) Sidonienes excelloient dans les ouvrages de broderie. SIGÉÉ, promontoire de la Troade. Il cil: près 8.! au nord de l’embouchure du Scamandre. Strabon l’appelle (z) le port des Achéens , parce que les Grecs y aborderenn en allant aiiiéger Troie. Il y avoit en ces lieux un grand lac qui avoit une ilfue dans la mer. Ce pro- montoire s’appelle a préfent cap Ieni-Hil’ari. SIGÉÉ , ville de la Troadc , peu éloignée de Troie, à foixanxe fiades (3) de la ville de Rhoetium , en cô- toyant le rivage, 8c a cent de Ténédos , félon le (4) ’ Géographe Agathémere. Leeryriléniens bâtirent cette ville. Bientôt après les Athéniens les en chall’erent, ce qui occafionna une allez longue guerre entre ces deux peuples. Mais enfin (5) ayant pris pour arbitre Périan-

(r) Homer. Iliad. Lib. V. verl’. 239.7 (a) Strab. Lib. XIII. pag. 89°. (5) Strab. Lib. XIII. pag. :90. (4) Agathemer. pag. u. (s) Herodot. Lib. V. 5. XCIV. 16V.

336 TABLE GÉOGRAPHIQUE dre, fils de’Cypfélus , ce Prince l’adjugea aux Athé- Iniens l’an 564 avant notre erez ou, fuivant Usher., l’an s89. Les. Athéniens la confetverent jufqu’à :Alexan-i dre. Sous fes fuccelïeurs elle fut détruite par les peuples voilins. Elle l’était du temps (r) de Strabon , 8: (a) Pline en parle comme d’une ville, qui ’n’cxifioit plus depuis long-temps , quondam signant oppidum. Elle fut rétablie fous les Empereurs Chrétiens , 8c même érigée en Evêché dépendant de Cizique. Ce n’ell plus main- tenant qu’un miférable village, que les Turcs ont d’abord appellé Ieni-Hifari 8: qu’ils nomment à préfent Gaurkioi. Il y a devant l’Eglife un marbre de neuf pieds de long , qui fctt de fiége aux Grecs. C’en: fut ce mar- bre que fe trouve cette infcription curieufe, écrite en lignes qui vont alternativement de la gauche à b. droite, 8c de la droite à la gauche , maniere d’écrire, que les Grecs appellent BEcvpoÇan. Chishull la rapporte dans l’es Antiquités Afiatiques; page 4. 1 SIGYNNES. Ce peuple (3) habitoit au-delà de 1’ me: ou Danube. Il cil: nécelfaire de le placer aufli en deçà, puifqu’Hérodote ajoute qu’il s’étendoit jufqu’aux Enetes, qui demeuroient au fond du golfe Adriatique. SILPHIUM, contrée de Libye, qui emprunte fou p nom de la plante appellée Silphium. Elle commence à; l’elt (4) vers Aziris 8c l’ifle de Platée , 8c s’étend vers l’ouell jufqu’à la Syrte. SlNDOS , ville de la. Mygdonie , contrée de la Ma- cédoine, à l’ouefi de Thermc , entre T berme r8: l’em- bouchure de l’Axius. Le Géograpbe Étienne l’appelle Sinthos. On ne fait .à laquelle.dé ces deux manieres d’écrire ce nom on doit donner la préférence, parce

(x) Strab. loco laudzto. Pompon. Mela. Lib. I. cap. XVIII. pag. 9g. (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. p13. a! (g) Herod. Lib. V. 9. 1X. l (4) Herodot. Lib. 1V. s. CLXIX. ’ que

un L’Hrsrornn D’HÉRODOTE. 337 que ce font les feuls Auteurs qui en ont parlé. Hermine

’ Lié.SINDES, VIL (les) CXXIII. habitans de la ISindique. i 1’qu ce

SINDIQUE (la) cit un pays de l’Afie, qui touche ’ aumot. Bofphore Cimmérien’ I 8c au Pont-Euxin. Herodor. Lib. 1V. S. XXVIII. SINGOS , ville lituée fut le golfe Singitique , auquel- ’elle a donné fou nom. On l’appelle aujourd’hui Porto Figuero. Herodot. Lib. VII. ç. CXXII. SINOPE , ville lituée fur le Pont-Euxîn , dans l’lllhme d’une péninfule ,(r), ou les Cimmériens s’établirent, lorfque chalfés de leur pays par les Scythes, ils vin- rent en Mie, vis-à-vis de l’embouchure de Piller ou Danube. Elle fut dans la faire aggrandie par une co- lonie (z) de Miléliens. Elle cil connue fous le nom de Sinub. Le fameux philofophe Diogene le Cynique, qui vi- voit dans un tonneau, étoit de cette ville: mais il (3) fut enterré à Corinthe, près d’une des portes de la ville, ou l’on voyoit fon tombeau avec un cippe, contre lequel étoit adofl’é un chien de marbre de Paros. SIPHNOS. C’efi une des Cyclades. Elle cil: lituée à l’oueft de Paros, ;& au nord de Mélos , 8c à l’en-fud de Sériphos. Cette. ille étoit-trèswriche à caufe de fes mines d’or. Apollon (4) demanda aux Siphniens la dîme du produit de ces mines: les Siphniens dépoferent cette dîme dans le temple de Delphes; mais dans la fuite ayant ceKé de la payer, ils en furent punis; la mer inonda leurs mines a: les lit difparoître , de forte qu’au-

(l) Herodot. Lib. 1V. ç. X". (a) Diodor. Sicul. Lib. XIV.’ LÀXXXI. pag. 666. Strab. Lib. X". p33. tu. Arriani Peripl. Ponti Eux. pas. :5. (a) Paufan. Corinth. five Lib. Il. cap. Il. p33. x u. (4) Paufan. Phoe. five Lib. x. cap. x1. pag. tu k tu. Tome V 1L Y

l 338 TAnEn GÉOGRAPHIQUE jourd’hui on fait à peine ou elles-étoient. L’air (r) de cette ille cil fort fain : il n’eil point rare d’y voir des vieillards de cent vingt ans: elle produit beaucoup de marbre a: de granit. Ses habitans font aujourd’hui de fort bonnes gens, bien différens de leurs ancêtres , dont les mœurs étoient fort décriées. Siphnos porte aujour- d’hui le nom de Siphanto. SIRIS, ville de la Lucanie, à l’embouchure du fleuve Siris , qu’on appelleà préfent Senne. Elle fut ainii nom- mée (a) du fleuve Siris, ou de Siris , fille de Morgès , Roi de Sicile. Strabon prétend ( 3) qu’elle fut fondée par des Troyens , 8l il en apporte pour preuve la flatue de Minerve Iliade; qui bailla les yeux ,’ lorfque les Ioniens, après s’être emparés de cette ville, arracherent les habitans qui s’étoient réfugiés auprès de cette lla- tue, où ils fe tenoient en pollute de fupplians. Les Ioniens (4) changerent fon nom en celui de Poliéium- Je prens de-là occafion de corriger ce paffage (5.) d’Arillote: c’v N fait n’ira xpr’ms 751 Iéruv’xa’rsxo’wm, HArïor’ :7: N s’xr’nhv icaque" 1:13 751 ripa-roi xararxe’vrar alunir, Eiyuu aluminai. Il faut lire mais»: 8: zip" , 8: traduire : cr Dans. a: les temps antérieurs les Ioniens s’en étant emparés, u elle fut nommée Poliéium; mais avant cette épo- » que, elle fut appellée Siris par ceux qui l’occupee x rent les premiers n. 4 Dans la fuite les Tarentins (6) chalferent les habi- tans de Siris , 8c ayant envoyé une colonie dans le pays, ils bâtirent, à une petite difiance de Siris , la ville d’Héraclée. Strabon (7) diflingue aufli ces deux

- (1) Voyages de Tournefort au Levant. Tome I. page in. (1) Étymolog. magn. voc. il". , (a) Strab. Lib. VI. p13. 405. A. Adieu. Lib. X". cap. V. pag. un (4.) Strah. ibid. B. (ç) Arilltot. de Mirabilib. Aufcult. pas. ll6l. A. et odi: Parifinl. (6) Diodor. Sicul. Lib. X11. 5. KXXVI. pag. son (7) Strab. loco laudato.

ne L’HI’SÎOLRB D’HÉRODOTB. 339 villes , 85 l’on ne voit pas par quelles railon Pline (r) veut qu’l-Iéraclée 8: Siris foient une feule 8: même ville. Je ne dois pas cependant diffimuler qu’Arifiote , à l’en- droit ci-dellus cité, cil: de même opinion; mais peut- étre Pline n’a-t-il confondu ces deux villes que d’après l’autorité du philofophe Grec. Elle reprit fans doute fan ancien nom de Siris , lorfque les Tarentins s’en furent rendus maîtres. Ce nom ne-fit pas cependant oublier celui de Poliéium, que lui avoient donné les Ioniens , lpuifqu’on lit dans (a) Etienne de Byzance que Poliéium tell une ville d’Italie, qui s’appelloit auparavant Siris. SlRIS, ville de la Paonie en Thrace. Elle apparte- noit probablement aux Siropæoniens. Herod. Lib. VIII.

SIROPÆONIENS , (les) peuple qui faifoit partie’de la Pæonie. Il s’étendoit jufqu’au lac Prafias. La Ville de :5.Siris étoit de leur dépendance.cXV. s SITHONIE. (la) on appelloit ainfi du temps d’Hé- radote , le pays où étoient les villes de tomme , de Ga- lepfus , de Sermyle, de Mécyberne , 85 d’Olynthe; "c’eû- »à-dire, ce pays qui cil fur le golfe Toronéen , dans la -prefqu’ifle qui fe trouvelentre celle de Pallene 8c celle du mont Athos. Herodot. Lib. 1711.15. CXXII. SIUPH, Ou SIOUPH , ville d’Egypte, du nome s’ai- tique, 8; aux environs de Sais. La Martiniere dit qu’elle étoit de la tribu Saitaine. C’en: ainii qu’il nomme le (nome Saïtique. ’ SMILA , ville de la Crofi’æa , lituée fur le golfe Ther- méen,’à l’en-fud 8c pas loin d’Ænia , entre cette ville 8: Campfa. Herodot. Lib. V Il. 5; CXXIII. SMYRNE, une des villes lonienes, lituée vers la partie nord de l’ifihme de la ptefqu’ille deIClazomenes,

(x) Plin. Lib. Ill. cap. X. pag. r65. (a) Stephg Byzant. vos. main".

34.0 TABLE GÉOGRAPHIQUE fur un golfe appellé , du nom de cette ville , golfe Smyr- néen. Cette ville cit très-ancienne. Elle a été détruite plulieurs fois 5 mais fa fituation 8: la bonté de fou port l’ont fait relever. Elle fut d’abord fondée par les Smyr- néens , qui habitoient (I) un quartier d’Ephefe , appellé . Smyrne, 8: qui lui donnerent le nom de ce quartier. Les Eoliens les en ayant chalfés, ils le tetirerent à Co- lophon; mais étant revenus avec les habitans de cette derniere ville, ils en chalferent à leur tout les Eoliens. ’On peut voir dans Hérodote (a) la maniere dont ils s’y prirent. Les Lydiens (3) s’en emparerent fous Ar- dys, 8: l’ayant détruite, les (4) habitans furent difper- fés en diliérentes bourgades. Quatre cens ans après, Alexandre (5) la rebâtir à vingt Rades de l’ancienne. Strabon attribue l’on rétablilfement à Antigonus Br à Lylimachus, fans faire mention d’Alexandte. Arrien , qui a écrit l’hifioire de ce prince, n’en fait pas men- tion. Il y a grande apparence qu’Alexandre forma feu- lement le projet de la rebâtir, ou du moins, qu’il ne l’exécuta qu’en partie, qu’Antigonus le continua, 8: qu’il fut achevé par Lylimachus. Cette ville fut dé- truite par un tremblement de terre l’an :80 de notre ere , felon Enfebe; mais, fuivant (6) Dion Cafi’ius, ce malheur arriva deux ou trois "ans plutôt , 8: le Chroni- con Pafchale (7) le met l’an r78 de notre ere. Marc

Aurelev Le Mélès (8) coulela rétablit.le long de les murailles. . Ara

(l) Strab. Lib. XIV. pas. 94°. B. C. (a) Herodot. Lib. I. 6. CXLIX. u) Id. ibid, ç. xvr. (4) Strab. Lib. xrv. pag. 956. A. v . (s) Paufan.Achaïc. five Lib. V11. cap. V. pag. in; Ariflid. fol. (sa in averti parte. (6) Dio. Cam Lib. LXXI. Tom. Il. p13. :196. B. (7) Chronic. Pafch. pag. :61. C. (8) Strab. Lib. XIV. pag. 956. B.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 341A fource cil un antre (1), où l’on prétend qu’Homete campofoit l’es poëmes. De-là vient que Tibulle ap- pelle (z) les poélies de ce Poëte Mekzeæ chartre. Car Smyrne (3) s’attribuoit la gloire de lui avoir donné naill’ance. Il y avoit 31(4) Smyrne un Homérium, c’en:- à-dire, un portique quadrangulaire , avec un temple d’Homere 8: fa llatue. Les Smyrnéens avoient aulli une nonnoie de bronze, qu’ils appelloient Homérium. La ville de Smyrne ( 5) étoit bâtie en partie fur le v penchant d’une montagne , a: en partie dans une plaine vers le port, le temple de la Mere des Dieux, par vers le Gymnafe. Les rues étoient pavées 8: coupées à angles droits , autant que l’avoir pu permettre le local. On y voyoit de grands portiques quarrés à plufieurs étages 8c une belle bibliotheque. p Cette ville cil encore aâuellement l’une des plus gran- des & des plus riches du Levant. Elle elt en quelque forte le rendez-vous des Marchands des quatre parties du monde, 8: l’entrepôt de leurs produaions. 37qu Tournefort, Voyages du Levant, Tome II. pag. 49; &fia’v. le Voyage de Whéler 8: Spon , Tome I. page r80, a: fur-tout, Trad: in Afin Miner. by Rich. Chandler. C1141). XVIII-XX pag. y8.anJfi)llowing. . SOGDIANE , (la) contrée de l’Afie , lituée (6) entre l’Oxus Se l’Iaxartes , vers les fources de ces deux fleuves, 8: vers la côte ell: de la mer Cafpiene ou mer Hyrca- niene. L’Iaxartes, que l’on appelle Sir ou Sflion , l’épa- noit au nord les Sogdiens des Scythes , .8: l’Oxus , que l’on nomme Gihon, les léparoit des Baâriens. Les Sogdiens étoient à l’elt de la Baé’triane.

(I) Paulin. Achaïc. live Lib. Vil. cap. V. pag. 535. (a) Tibull. Lib. 1V. Catin. I. verl’. zoo. (a) Cicero pro Areb. Poerâ. LV1". (4) Strab. Lib. XIV. pag. ’56. B. (5) Id. ibid. (6) Strab. Lib. XI. pag. 7.56. B.

34.2 TABLE GÈOGRAP’HlQUE SOLEIL. Vqu Fontaine du Soleil. SOLES , ville de l’ille de Cypre, bâtie, felon (r). Strabon ,par Acamas 8c Phalérus , tous deux Athéniens , 8c fuivant (z) Plutarque , par Démophon , fur les bords du. fleuve Clarius,. fur une hauteur, dont le terroir étoit llérile. Elle s’appelloit alors Æpéia, qui lignifie haute. Plufieurs fiecles après, Solon étant venu en Cy- pre , le lia d’amitié avec Philocyprus, l’un des Rois de: l’ille, 8c lui confeilla de tranfporter fa ville dans une belle plaine qui étoit voifine. Celui-ci le crut, la nonw velle ville fut bâtie dans la plaine 8c fur les bords; d’une riviere, avec (a) un port, vis-à-vis de la. Cilicie. La nouvelle ville fut appellée sa" , Soles , du nom de l’on fondateur. C’ell actuellement Solia. Il y avoit en Cilicie une ville de même nom; mais Pline (4) l’appelle Soloe Cilicii, pour la diltinguer. Elle fut depuis nommée Pompeiopolis., SOLOEIS , promontoire de Libye , qui me paroit être - l’extrémité de l’Atlas , ainii (5) a qu’à M. d’Anville , 8: qui s’appelle aujourd’hui le cap Cantin. J’ajoute aux raifons de ce l’avant, que (6) lorfqu’un vaill’eau , par-, tant d’Egypte, palle les colonnes d’Hercules pour aller de-là vers le fud, le premier promontoire qu’il double cil le Soloeis. Cette defcription me paroit convenir au

SOLYMES ( les) étoient les mêmes peuples que les Ml? caplyens. On les appelloitCantin. Solymes , dans le temps. ,que Sar- pédon vint s’établir dans cette partie de l’Afie mineure. qu’on nommoit alors Milyade, 86 qui depuis fut ap-

q(r) Strab. Lib. XIV. pag. rooz. (2.) Plutarch. in Solone. pag. sa. F. sa. A. (a) Strab. ibid. (4.) Plin. Lib. V. cap. XXVlI. pag. :70. lin. a. Strab. Lib. IN. pas. 979. C. (5) Géograph. Anc. Tom. In. pag. in. (6) Herod. Lib. 1V. 5. XLIll.

on L’HISTOIRE D’HÉBODOTE. 343 pellée Lycie. A l’arrivée de Sarpédon , ils abandonne; rent la côte maritime de la Milyade, 8: le retirerent plus avant dans les terres vers le nord; quelques-uns s’établirent en Pifidie, 8c occuperent le pays des mon-

SPARTE , ou Lacédémone, ville capitale de la La- conie, dans le Péloponnefe; elle étoit fur le fleuve En. rotas , 8c toute environnée de montagnes (du Taygete ). C’étoittagnes. pour. cette raifon que la ville n’étoit point en- - tourée de murailles , étant allez forte par fa propre litua- tion. Les loix devLycurgue lui fervoient aulli de rem- part. Minerve, qu’on appelle Chalciœcos, y avoit un temple d’airain. La place ou étoit l’ancienne Lacédé- moue s’appelle aujourd’hui Paleochori, mot corrompu de «and 30:91., vieille place. Mifitra ell environ à quatre milles des ruines de l’ancienne Sparte. Lacédémone , qui lignifie la Laconie, 8c qui n’était d’abord que le nom du territoire, fut enfuite donné à la ville capitale. Ce pays, dit Hérodote, étoit excellent. SPERCHIUS, (le ) fleuve qui vient du pays des Enianes , dans la partie la plus reculée du mont Œta, palle par Hypata,.& fe décharge dans le golfe Ma- liaque, auprès d’Anticyre. C’ell au Sperchius que Pélée V°u3 (1) la chevelure d’Achilles, li ce Héros revenoit du fiége de Troie dans fa patrie. Le Sperchius n’a ja- mais été furnommé Borus , comme le fait dire la Mar- tiniere à Apollodore. Le pallage de ce dernier Écrivain, qui le trouve, page 2.17 de l’édition’de Th. Gale, a été interpolé par Ægius, l’on premier éditeur. Il faut rétablir le palfage d’après les manufcrits cités par Gale, 8: fur-tout d’après Homerc , d’où il réfultera que Borus palfoit pour être le fils de Ménellhius, mais qu’il l’étoit’ véritablement du fleuve Sperchius.

(r) Horneri miel. Lib. X1111. verl’. r44.

au. TABLE et OGRA’PHJQUE SPHENDALÉENS , habitans de Sphendalées. SPHENDALÉES, bourg de l’Attique , de la, tribu Hippothoontide’ , felon Etienne de Byzance , Héfychius a; Phavorin. Il étoit entre Décélée 8c Tanagres , comme le prouve le récit d’Hérodote, Livre 1X. 5. KV. Etien’ne de Byzance le nomme Sphendalé. Il n’efi: fait mention de cette bourgade dans aucun autre Hiliorien ,- ni dans aucun autre Auteur que nous connoifiions. STAGIRE, Iville Grecque, fituée fut le golfe Strye -tnonique, entre Amphipolis nord 8a Acanthe fud, près r 8: au nord-oueli: du mont Athos. Le Géographe Étienne en fait, ainii que. (t) Strabon, la patrie d’Ariliote, qu’il furnomme Stagirites. Ptolémée (a) la nomme Stan- tira. Sa polition (3) répond à Stauros. STÉNICLARE , ville du PéIOponnel’e, dans la Mer- fénie , fur le chemin d’Ithome à Mégalopolis , ville d’Ar- cadi: , felon (4.) Paufanias. Strabon (y) dit qu’elle étoit au milieu de la Meli’énie. L’ancienne Sténiclare s’appelle aujourd’hui Nill’y, fuivant la relation (6) de M. l’Abbé Fourmont. C’eli aulli le nom d’une plaine dans la Melfénie.La carte de la Grece méridionale r de M. Delille n’ell: pas Conforme à cette polition. STENTORIS. (le lac) Il cil au nord 8e peu loin d’Ænos , ville de Thrace. Hemdot. Lib. V’II. 5. LVIII. STRUCHATES , (les) peuples de la Médie , fitués au nord-ouefl des Arizantes , à l’ell des Matiéniens 8: des Dardanéens , au fud un peu e11 des Sapires.

(t) Strab. Lib. VIL pag. ne. col. a. lin. ult. pag. su. col. r. (si Ptolem. Lib. III. cap. XI". pag. sa. (3) D’Anville, Géogr. abrég. Tom. I. pag. un (a) Paufan. Mell’en. live Lib. IV. cap. XXXIII. pag. 56: aux.

(a)(s) Mémoires Strab. de l’Académie Lib. des VIII. Belles-Lettres. pag. Tom. VII.595. un. . Page au. v i

DE filin-rouas D’HÉRODOTE. 34.; ,STRYMA, ville 8c (r) colonie des Thafiens dans la Thrace, lituée allez près du Lifius. C’était une place 4 de commerce. S’il elt vrai, comme le dit Harpocrœ tion , que ce. fut une ille, il falloit que cette ille fût bien proche du continent , à moins qu’il n’entend: une ille du lac Ift’naris, qui (épatoit Stryma de Maronée. Il y a apparence que les habitant de Maronée s’étaient acquis quelque droit fur Stryma, en qualité de r04 teâeurs ou de bienfaiâeurs; ce qui donna lieu de fréquentes contefiarions entr’eux St les Thafiens, fon- dateurs de Stryma. Elle conferve l’on ancien nom. STRYMON , fleuve de la Macédoine, qui prend l’a fource au mont Hæmus , felon (a) Pline , ou , felon (3) Thucydides , qui coule du mont Scomius, ou Scom- brus, felon une autre leçon. On l’appelle à préfent , Marmara Radini, ou Il’char , felon la Martiniere. Il arrofoit l’Odomantice , mouilloit (4) la ville d’Amphi- polis , a: celle (5) d’Eion , a: le déchargeoit enfuite dans un golfe de la mer Égée, auquel il donnoit le nom de (6)’Strymonien, Sinus Strymonius. Avant que les Rois de Macédoine enlient envahi la partie de la Thrace , qui cil à l’eli du Strymon , ce fleuve fervoit (7) de bornes à la Thrace a: à la Macédoine. Le nom moderne du golfe ell golfe de Contéi’é. . STRYMONIENS , peuples qui habitoient les bords

duSTYMPHALE. Strymon. (le lac de ) Il étoitt ’ vers’la partie nord des frontieres ell: de l’Arcadie, dans le Péloponnefe. L’Erafinus fort de ce lac.

u) Harpocrar. pag. 166. (a) Plin. Lib. IV. cap. X. pag. ac). (a) Thucyd. Lib. Il. 9. XCVI. (4) Stephan. Byzant. (s) Herodot. Lib. Vil. S. XXV a: alibi. (6) strah. Excerpta ê Libre Vil. pag. "qui. a. (7) Scylacis Peripl. pag. 27. Plin. loco landau).

346 TABLE GÉOGRAPHIQUE STYRÉENS , habitans de Styres , dans l’ille d’Eubée. Ils étoient (1) de la nation Dryopique. L’ille (a) Ægi- lia’ STYRES, leur ville de appartenoit.l’ifle d’Eubée, dans le voilinage ’ de Carylle. Il faut l’écrire Styres , 8c non Styra, parce que c’eli: un neutre. plurier , comme le prouve le cinq. cent trente-neuvieme vers du l’econd Livre de l’Iliade. Steph. Ennui. Strab. Lib. X. pag. 684. B. STYX , fontaine qui coule goutte à goutte d’un ro- cher près de Nonacris , 8: fe jette enfuire dans le Cra- this. Paufan.drcad.five Lib. V HI. cap. XVIII.pag. 63;. Si cette fontaine cil celle ’qu’a vue M. Fourmont, il n’y a rien de fi défagréable à la vue, 8c l’on ne doit plus être furpris que les Poètes en ayent fait un lieu-é ve des enfers. Voycî la del’cription qu’en a faire ce l’avant dans les Mémoires de l’Académie des Belles? Lettres. Vol. VIL Hifl. page 353 à fiziv. ’ SUNIUM , promontoire de l’Attique, ou aboutill’ent les côtes orientale 86 méridionale de ce pays. Il cit à qua-- tante-cinq milles (3) du Pirée. Il y avoit fur ce pro- montoire un port, ou plutôt une rade ou s’arrêtoient’ les vailfeaux 8c un (4) bourg de même nom, célèbre par (5) le be’au temple de Minerve Suniade , d’ordre Dorique. Ce bourg étoit (6) de la tribu Léontide. Ce promontoire l’e nomme aujourd’hui Capa Colonni , parce qu’il fubfilte encore dix-neuf colonnes Doriques, qu’on apperçoit de loin en mer, 8c qui l’ont fans doute des relies du temple de Minerve. Voyage: de Spon à lec’lcr. Il y avoit aufli dans ce bourg un temple de Neptune,

(r) ’Herodot. Lib. VIII. 5. XLVI. (a) Id. Lib. VI. ç. CVII. (a) Plin. Lib. IV. cap. V11. pag. r97. (4) Strab. Lib. 1X. pag. 6H. Stephan. Byzanr. (s) Paufan. Attic. five Lib. l. cap. I. init. a) Stephan. Byzant.

ne L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 347 qui avoit fait l’urnommer (r) ce Dieu inculpa-m , c’eû- à-dire, Neptune , à qui on adrelfe l’es [vœux a Sunium. SUSES, ville des Medes, étoit capitale de la Cime. en Afie , fur le bord ell du Choal’pes. La partie de la Cilfie, où cette capitale étoit fituée, s’appelloit la Sufiane , de sufan, qui cit le nom que l’Ecriture Sainte donne à cette ville , que Daniel appelle toujours le (a) château de Sufes, parce que les Rois y avoient leur palais. Depuis Cyrus, les Rois de Perfe y pali’oient l’hyver , l’été à Agbatanes, le printemps a Babylone , 8c l’automne à Perfépolis: l’hyver étoit mo- déré à Sufes , 8: les chaleurs de l’été exceflives. La Sufiane produil’oit des lys en abondance: Sufan (3) , en Hébreu, fignifie lys: de-là le nom de Sufes 84 de Sufiane. Le nom de Memnonia lui avoit été donné par Mem- non, Roi des Ethiopiens Afiatiques. Le palais 8c les tréfors des Rois de Perle étoient à Sufe’s, qu’on appelloit le palais Memnonien. Elle. l’e nomme aujourd’hui Soulier. SYBARIS, ville d’ltalie, dans la Lucanie, fur la côte du golfe de Tarente, à l’embouchure de la ri- viere de (4) Sybaris (riviere Connue aujourd’hui fous le nom de Cofcile ou de Sibari) qui arrol’oit le côté nord de cette place, de même que le Crathis , autre petite riviere, en arrol’oit le côté fud. Sybaris , qui fut fon- ’ déc par les Achéens , felon (y) Strabon, devint avec le temps très-puifi’ante. Ses habitans poll’éderent des ri- chelfes immenl’es: ils devinrent filefl’éminés, 8c fe li- vrerent tellement à leurs plaifirs , qu’on difoit en proa- verbe, plus mou qu’un Sybarite. i

(r) Arifloph. Eguît. vetl’. s57, vel 56°. ex edit. Brunckii. (a) Daniel. cap. VIII. yl. z. (a) En: , si Mîprc tapi OclnEI. Var. Pinter. , (4) Plin. Lib. 1H. cap. X. Pag. ms. (S) Strab. Lib. VI. pag. au a: ou.

348 ’I’ABLE GÉOGRAPHIQUE Ces peuples furent détruits trois ou quatre fois, 8e autant de fois rétablis. Les ( r) Athéniens enfin envoye- rent aux Sybarites dix vailfeaux avec des hommes, fous la conduite de Lampon 8: de Xénocrite. Mais les Grecs fonderent une nouvelle ville, près de Sybaris , dans un lieu où ils trouverent une fontaine. Cette nou« velle ville fut appellée Thurium, du nom de la fon- taine, nommée Thuria. Cette fontaine cl! connue au- jourd’hui fous le nom d’Aqua che Favella. Cette nou- velle fondation elt de (a) la premiere année de la qua- trc-vingt-quatrieme Olympiade, 4.4.4. ans avant notre ere. Hérodote, âgé de quarante ans, 8: l’Orateur Ly- fias, qui n’avoir encore que quinze ans, furent du nombre des colons. Diodore de Sicile place cette fon-

dationSYENE , ville deux de la Thébaîde ans plutôr., lituée vers les r’ con- fins de l’Ethiopie, fur la rive orteil du Nil. Elle étoit (3) li direâement fous le Tropique du Cancer , c’ell-à-dire , a vingt-trois degrés , trente minutes de latitude fepten- trionale , que durant le temps que le l’oleil étoit dans le Tropique du Cancer, il n’y avoit à Syene ni arbres ni animaux qui fillent de l’ombre. Il y avoit (4.) dans 1 cette ville un puits qui marquoit le folliice d’été , parce que quand le l’oleil étoit dans le figne du Cancer , on ne voyoit à midi aucune ombre dans ce puits. Juvénal fut exilé à Syene , fous le prétexte honora- ble de commander une cohorte. ’ Pline (5) dit qu’on donne un le nom de Syene à une péninl’ule de mille pas de circuit, fur les confins

il) Diodor. Sicul. Lib. XII. ç. X a: XI. pag. 4.84. 6c 4.1:. (t) Dionyl’. Halic. in Lyfiâ. pag. r go. Plin. Lib. X11. cap. IV. pag. 637. (a) Paufan. Arcad. five Lib. VIII. cap. XXXVIII. pag. 679. (a) Strab. Lib. XVII. pag. 1:72. Eufiath. in Dionyl’. Perieg.pag. n. col. z. lin. u. P l (5) Plin. Lib.’V. cap. 1X. pag. 2.56 8c 157.

DE L’HISTOIRE D’HÉRODOTB. 34.9 de l’Ethiopie, 85 du côté de l’Arabie , dans laquelle il y avoit une garnifon Romaine. Syene a pris le nom d’Afi’uan, en y joignant l’article. ’ SYLÉE. (la plaine de) Elle étoit vers le golfe Stry- monique , entre Argile 8e Stagire. Herolor. Lib. VIL. ç. CXV. SYME, petite ifle lituée dans la met de Rhodes , entre (1) Cnide 8c Rhodes. C’étoit (a) d’abord une ille déferre. Chthonios, fils de Neptune 86 de Symé, vint l’habiter 8: l’appella Syme. Après la guerre de Troie, les Cariens s’en emparerent. Enfuite ils l’abandonnerent s 8: quelque temps après il y vint une colonie de La- cédémoniens 8: ,d’Argiens. C’eli à préfent Symi. SYMCUSES étoit autrefois une ville très-grande 8c très-puili’ante, 8c capitale de l’ille de Sicile. Elle con- ferve encore fou ancien nom, un peu corrompu ce- pendant; car les Siciliens l’appellent aujourd’hui Sa- ragul’a ou Saragofa. Les François la nOmment Syra- cul’e. Elle cit fur la côte orientale, un peu fud , au nord du fleuve Anapus, aujourd’hui Anapo. Archias, Corinthien, un des Héraclides , forcé de quitter l’a patrie, pal’fa en Sicile, ou il fonda Syra- cul’es, la troifieme année de la cinquieme Olympiade , 75’8 ans avant notre ere. Les habitans de cette ville devinrent très-opulens 8c très-puillans; en, forte que , quoiqu’ils fuli’ent eux-mêmes fournis à des Tyrans, ils étoient les maîtres des autres peuples. On voit dans Cicéron , in Verrem. Ali. 4. une magnifique defcription de la ville 8: de l’es ports. On difoit communément que Syracul’es produil’oit les meilleurs hommes du mon- de, quand ils l’e portoient à la vertu, 8: les plus mé- chans, lotiqu’ils s’adonnoient au vice. A Syracufes il

(t) Plin. Lib. V. cap. XXXI. pag. 2.86. Strab. Lib. XIV. pas. 96,. (a) Diodor. Sicul. Lib. V. S. L111. pas. :73.

3go TABLE GÉOGRAPHIQUE étoit défendu aux femmes de porter de l’or 85 des robes riches 8c mêlées de pourpre, à moins qu’elles ne vouluiïent Te déclarericourtifanes. t Cette ville a donné naiHance au Poète Théocrite , 8: au célèbre Archimedes. Tout le monde fait qu’il étoit fi occupé à une démonflration de Géométrie, qu’il ne s’apperçut pas que Syracufes fût prife 8c qu’il fut tué par un foldat, qui, étant entré dans fa chambre, 8c lui ayant demandé fon nom , n’en put tirer d’autre ré- ponfe , finon qu’il le prioit de ne le point interrompre. SYRACUSAINS , habitans de Syracufes. SYRGIS , ( le ) fleuve qui vient du pays des Thyfl’a- getes, peuples de la Sarmatie Européepe 8: qui paifoit par le pays des Méores. Iliéroit vraifemblablement au fud du Tanaïs , il couloit du nord-ell au fud-ouefl: , 8e alloit fe décharger dans le Palus Mæotis par le bord cil de ce Palus. On l’appelle (1) le Seviersky. SYRIE, (la) contrée de l’Aiie. Dans l’Ecriture on ne comprend fous ce nom que la Méfopotamie 8c la .Cœléfyrie; mais fuivant les Auteurs anciens elle renferme la Phénicie , la Palefline , la Méfopotamie, le pays de Babylone 8c l’AITyri’e. Il y a des Auteurs qui préten- dent qu’elle s’étendait jufqu’à Sinope , ou le promon- toire Carambis fur le Pont-Euxins mais les plus célé- bres Auteurs, parmi les anciens, la bornent" au nord *’au golfe Iffus , 8: au midi à l’Egypte 8: à l’Arabie pétrée. Les Européens ne connoiifant pas particulièrement 1 l’Afie , donnerent le nom d’Aifyrie à cette vafle étendue de pays qu’occupoient les Ailyriens, 8c venant enfuit: à retrancher la premier: fyllabe ,I ils en firent le mot Syrie. Les Grecs fe fervirent de ce terme , 8: laifferent aux autres nations celui d’Afi’yrie. Hérodote (Lib. V Il. 5. LXlII.) dit, en parlant des habitans de ce pays:

(l) Comm. And. Petropol. Tom. I. p13. 4:4.

ne L’HISTOIRE. D’Hùnonoriz. 3:1 les Grecs les appellent Syriens, 8: les Barbares, AEy- riens. Jufiin dit à-peu-près de même (Lib. I. 5. II.) Hfljvii. qui pojled Syri (liai fun: imille trecenti: mini: ramera. Cicéron fe fert allez indifféremment des termes Syrie 85 Aflyrie. Ex quo Sardanapali opulentiflïmi Sy- Vriæ Regi: error agnofcitur. Cie. Tufc. V. 35. Non intel- ligo,cur Ariflotele: Sardanapali epigramma tantoperc d:- rideat in quo ille Rue Afiriæ glorietur. Id. de Fin. Lib. Il, 3a. Cet Auteur fait Sardanapale , dans le premier panage , Roi de Syrie , 8c dans le fecond , Roi d’Alïyrie. Le même Auteur place les Chaldéens parmi les AiTy- riens dans le premier Livre de la Divination , 5. I. Principio Afirii.... quâ in nation: Chalzlæi , 8: au 5. XLI du même Livre , il les met en Syrie. In Syrie Chaldæi cognition: aflrorum jàlertiaque ingeniorum antecellunt. Virgile entend par Afirium venenum , Georg. Il, . 465. la pourpre de Tyr. Tyr étoit cependant dans la. Phénicie. Séneque défigne de même la Syrie fous le nom d’Aifyrie. , I I a O magna vafiî Creta dominatrix fieri , Cuius pet omne lflirtas innumeræ rares Tenuere ponrum, quidquid Affyria tenus Teilure Nereus pervium rom-i: (un. I Senec. Hippolyt. me 85. I r SYRIE de Palefiine. (la) Hérodote eft le plus ancien écrivain que nous connoiiiions , qui parleide la Syrie de Palefline. Il (r) la place entre la Phénicie nord 8c l’Egypte fud-oueft. Elle faifoit partie de la grande Sy- rie, delà vient que (a) Ptolémée , après avoir traité de la Syrie, emploie le chapitre fuivant à traiter de la. Syrie de Paleüine. Elle avoit la Syrie au nord 8: l’Arabie au fud; de forte que fa longueur fe prenoit depuis la Syrie Antiochiene , jufqu’â l’Egypte 8: l’Arabie, 8: fa

(l) Herodor. Lib. Vil. 5. LXXXIX. (z) Ptolcm. Lib. V, cap. KV.

l

3572 TABLE GÉOGRAPHIQUE largeur , depuis la Méditerranée, jufqu’a la Cœléfyrie 8e l’Arabie pétrée. SYRIENS d’AEyrie Voyez All’yrie. SYRIENS. [Les Cappadociens (1) étoient connus fous ce nom. Strabon les (a) nomme Leuco-Syriens, ou Sy-g riens blancs , ainii que Marcianus d’Héraclée, dans fou (3) Périple. Procope (4) appelle les Arméniens de . la petite Arménie Leuco-Syriens. Euflathe, 8: le Scholiafie d’Apollonius de Rhodes (5) s’accordent avec ces Auteurs. Hérodote les nomme toujours Syriens 8c jamais Leuco-Syriens, 85 encore moins Mélano’Syre-s , comme le prétendent (6) les favans Auteurs de l’Art de vérifier les dates. a Les Mélano-Syriens habitoient, a) dit (7) Strabon , au-delà du Taurus. Je veux parler, n continue ce Géographe, du Taurus qui étend fan v nom jufqu’à l’Amanus n. C’elt, je crois, le feulAu- au: ancien qui parle des Mélano-Syriens. SYRTES. Ce font des écueils ou des bas-fonds, où les vailleaux font entraînés (8) par les vagues 8: où ils courent rifque de périr. Il y a deux Synes, la grande 85 la petite. La grande cil vers les côtfs de la Cyrénaï- que, 8: la petite vers la côte de la Byzacene. La grande forme un golfe que les marins appellent par corruption golfe de Sidra. Au fond de ce golfe font les autels des Philenes, Philanomm ara, i La petite Syrte s’appelle aujourd’hui le golfe de Gai bêss Cc golfe tire fan nom de l’ancienne ville de Ta-

. (l) Herodor. Lib. I. ç. LXXII. (1.) strab. Lib. X11. pag. 819. B. Lib. XVI. pag. son. A. (a) Marciani Heracleotæ Periplus. pag. 7;. (4.) Procop. Bell. Péril Lib. I. cap. XVlI. pas. 49. B. (5) Eufiath. ad Dionyf. Perieg. pag. 137. lin. to et feq. pag. ne. lin. r4. Scbol. Apoll. Rhod. ad Lib. Il. verf. "a le 966. (6) L’Art de vérifier les Dates , unifiera: édit. Tom l. pas. 410.

(7)(8) Plin. Strab. Lib. V. cap. Lib, IV. pag. XVI. 34.6 à: 34.7. pag. un. B. i i ’ cape

ne L’HISTOIRE D’Hûnooorn. 3;; cape , 8c par corruption Gabès. La petite Syrte n’étoîe pas éloignée (r) des LotOphages, ce qui lui avoit fait donner le nom de Syrte Lotophagitis. Ce golfe a (a); feize cens [tacles de circonférence. La longueur de fan embouchure efi de fix cens. , TACHOMPSO , ( iile de) à douze journées de na-i vigation au-dcilus d’Eléphantine, en fuivant le cours tortueux du Nil. Étienne de Byzance mer cette iile dans la proximité de Philé; mais Ptolémée (a) la plaçant à vingt-cinq minutes plus au midi que cette ville , il. réfulte qu’Hérodote ell d’accord avec Ptolémée, a: qu’il ne faut pas prendre à la rigueur l’exprcfiion d’Etienne de Byzance.’ Voyez Mémoires fur l’Egypte ancienne 8c moderne, par M. d’Anville , page 2.17. ’ La moitié de cette iile cil occupée par des Égyptiens, 85 l’autre moitié par des Ethiopiens. TAMYNES , ville (4) de l’ille d’Eubée , près de la mer, 8: dans le territoire d’Erétrie. On y voyoit un temple d’Apollon, que l’on croyoit avoir été confiruit par Admete. 1’qu ma traduâion d’Hérodote, Livre VI , note 143. TANAGRE, ville de Béotie lituée (5) près de l’Eu- ripe , vers le bord fud du Thermodon , entre le Ther-l modon nord 8c l’Afope fud , à cent Rades oueft un peu nord d’Orope, à deux cens fiades cil de Platées, à trente liardes fud très-peu cil d’Aulis. ’ Les Tanagréens (6) reconnoifl’oienttpour fondateur de leur ville Pœmandros , fils de Chæréfilas , petit-fils de Jafius, 8: arriere-petitvfils d’Eleuther. Pœmandros

(r) Strab. Lib. KV". pag. 119:. (z) 1d. ibid. (3) Ptolem. Geog. Lib. 1V. cap. v. pag. 12.2. (4.) Strab. Lib. X. pag. 687. B. (ç) Strab. Lib. 1X. pag. 615. Étymolog. Magmpag. 1:8 8c 2.29. (a) Paufan. Bcot. five Lib. 1X. cap. XX.pag. 748 , ace. Tome V Il.

354 TABLE GÉOGRAPHIQUE épaula Tanagra, fille d’Eole , ou fille d’Afope. Tanagra , vécut long-teins, de forte que les peuples voilins, changeant fon premier nom, l’appellerent Grza la Vieille. Ce nom fur aulii donné à la villes mais dans la fuite elle reprit l’on premier nom. Elle fut encore appellée Pœmandria. Steph. Byïam. Elle ell: connue à préfent fous le nom de Scamino. l TANAGRÉENS , habitans de T anagre. Voyez ce mot. TANAGRIQUE, le territoire de Tanagre. TANAIS , (le) grand fleuve qui coule d’abord de l’ouell à l’ell-fud , fait un coude qui fépare l’Europe de l’Mie , puis le repliant de l’ell: à l’ouell-fud, il vient enfin le jetter dans le Palus .Mæotis , grollî par un grand nombre de rivieres qu’il reçoit. Il prend fa fource dans la province de Rézan en Mofcovie. C’ell le Don. Les Hilloriens d’Alexandre ont confondu ce fleuve avec l’Iaxarte.’ Voyer le l’avant Ouvrage de M. le Baron de Sainte-Croix ,. intitulé Examen critique des Hilloriens t d’Alexandre, page r97, &c. TANIS , ville d’Egypte , lituée entre la bouche Men- déliene du Nil ouell, 8: la bouche Péluliene ouelt. Elle donn0it l’on nom à un nome 8c à la feconde bou- che du Nil après la Péluliaque. C’étoit une petite ville, comme Jofeph le dit (r) exprel’fément. Titus partit d’Alexandrie pour le rendre à Jérufalem. Il alla d’abord par terre à Nicopolis, ou il s’embarqua; Il aborda à la ville de Thmuis , 8: le , rendit par terre à. la petite ville de Tamis. Delà. il ar- riva la feconde journée à Héracléopolis , ( c’ell celle qu’on nomme Héracléopolis Parva , ) 8: le troilieme jour à Pélufe. C’ell l’ordre que fuit (a) l’Itinéraire d’Antonin.

(r) Jofeph. de Belle J ud. Lib. 1V. Icap. XI. pag. tu. (a) Antonini ltînerar, pag. isa.’

on L’HISTOIRE D’H’ànonorx. 35;” Pelujz’o Herculan- M. P. XXII. Tanis M. P. 1X1]: Thmuis M. P. XXII. Le pays, ou cette ville étoit lituée , étoit (r) maré- cageux, 8: fes habitans , bien loin de tirer aucune dou- ceur de leur territoire , manquoient même des matériaux propres à’la confirué’tion de leurs maifons. Il ell bien étonnant après cette delcription que Bochart (a) ait fait de Tanis une ville royale , 8c que le Pfalmille dife (3); que le Seigneur ait opéré fes merveilles dans les cam- pagnes. Ce font probablement les paroles du Pfalmille qui ont engagé le Syncelle à nous donner (4.) une Dy- naliie des Rois Tanites.’8c à appeller de ce nom les Rois Bergers. Il n’y a point de Prinqe qui ait jamais établi le liége de fon empire dans une place chétive. mal faine 8c manquant de tout. Car li elle ne pouvoit: rien le procurer que par mer , 8c fi c’étoit une petite z ville dans le temps que fou commerce étoit le plus florill’ant, dans quel état devoit-elle être avant que les Égyptiens fréquentallent la mer. Il ell: donc évident que la ville de Tanis , dont parle Hérodote , étoit très- diiférente de celle dont fait mention le Pfalmille, 8c ’ que celle-ci ne portoit pas même ce nom. Les bornes de cet Ouvrage m’empêchent de cdil’cuter ce point; mais je le traiterai a fond dans une dill’ertation particulieée. TARANTE, ou Tarente , ville de la Iapygie, lituée dans le coin intérieur du talon de la botte , fur un golfe auquel elle donnoit l’on nom, un peu au fud de l’em-.

(r) Thenefi Egyptî utbem appulimus , cujus îneolæita mari vel (allia lacubus cingunrur, ut pt: agroniin inopiâ commercium unice exero ceanr , marifque opportunitate ditefcant : gain etiam lolo, nili aliundo navibus adfportetur , tdibus ædificandis egeanc. Cqüani Collet. IL up. I. (a) Bochatt Geograpb. Sacr. Lib. IV. cap. XXIV. col. :61. lin. se. (a) Pfalm. LXXVII. v. tan-4.3. de la verlion des Septante. (4.) Syntelli Chronog. pag. ros. ’ Z:

3:6 TABLB GÉOGRAPHIQUE bouchure du fleuve Galél’us. Les Italiens l’appellent au- jourd’hui Taranto: elle cil: fort petite en comparail’on

deElle l’ancienne.a été fondée (r) par Phalanthe ’ de Lacédémone. Elle devint très-célèbre par fes richelles 85 par l’a puil’- lance; elle avoit un très-beau port, 8c entretenoit une nombreul’e flotte 85 une armée de terre. Son gouverne- ment fut tantôt démocratique , 85 tantôt monarchique; car , du temps de Darius, 8c du Médecin Démocé- des, qui époufa la fille de Milon le Crotoniate, elle étoit gouvernée par un Roi (a) nommé Arillophi- lides. Pythagore demeura long-temps à Tarente, ou il fut en grande confidération, ainli qu’Archytas qui y étoit né 85 qui la’ gouverna long-temps. Dans la fuite les Tarentins , privés de ces Philol’ophes qui leur avoient inl’piré l’amour de la vertu , firent leur unique occupa- tion des jeux 85 des plaifirs, de forte que les délice: de Tarente pallerent en proverbe , 85 que , peu-à-peu dé- chus de leur état florill’ant, ils l’e virent réduits aux dernieres extrémités. maroutes de Pélul’e. C’étoit moins le nom d’une ville que d’un lieu ou l’on confervoit les corps des hommes 8c des animaux embaumés à la maniere du » pays , qu’on appelloit polxtllz. Ce nom étoit commun » par cette raifon à plufieurs endroits de l’Egypte. Aufli Étienne de Byzance parle-’r-il des Tarichées Mendéfie- nes , des Tarichées Scéniques, qui l’ont peut- être les Tanitiques , (car ce mot cil: corrompu ) des Tarichées Canopiques. Hérodote fait pareillement mention des Tarichées Canopiques. Livre Il. 5. CXIII. TARTESSIENS, habitans de Tartell’us 8c de l’on territoire.

(n Strab. Lib. VI. pag. 4:6. C. Pauraa. Phoc. live Lib. X. cap. X. Pig- 821- l .(a) Herodot. Lib. HI. s. CXXXVI.

on L’Hrsroinn D’HÉRODOTE. 377 TARTESSUS, ville lituée entre les deux bras par lel’quels le fleuve Bœtis , aujourd’hui Guadalquibir , l’e rendoit à la mer. Strabon (r) 8c Paufanias (2.) s’expli- . quent ainii formellement fur la l’ituation de cette ville. Pomponius Méla n’eri parle point; mais il fait mention exprell’e des deux canaux par lel’quels le Buis l’e jettoit dans la mer (3). Ubi non longe à mari ’gmndem lavant finit, quafi ex une fonte gamina: moritur: quantufque fimplicr’ alerta venerat, rama: fingulir eflluit’. I De ces deux bras , l’un a tout-à-fait difparu; l’autre l’ublille encore 85 l’e jette dans la mer à San -Lucar de Barraméda , un peu au-dell’us de’Cepionis Turris , au- jourd’hui Chipiona. ” Sépulvéda 85 quelques autres Autqprs El’pagnols l’e l’ont élevés contre ceux qui ont cru que le Bœtis avoit perdu une de l’es embouchures. Cependant il titille en4. core maintenant une Schédule d’Alphonl’e XI , Roi de Callille, du fix Décembre 11.91 , par laquelle ce Prince exempte les. habitans de-Séville d’un droit que payoient les barques qui d’el’cendoient de cette ville à Xérès. Il faut donc convenir qu’indépendamment duecanal aétuel du Guadalquibir, il y avoit alors un autre canal qui palloit par Xérès. Avant que d’arriver a cette ville , il palloit à Nébrill’a’, aujourd’hui Lébrija , Alla, 85 l’e jet- toit dans la mer au - dell’ous du port de Sainte-Marie. C’elt donc entre Cadi: 8cSan-Lucat de Barraméda qu’il faut chercher l’ancienne Tartell’us. ’ Les Tyriens s’étant établis à Gadês , aujourd’hui Cadiz, Tarteli’us déchut peu après; cependant elle exilloit encore , lorl’que les Romains firent la conquête de l’Efpagne , li l’on peut ajouter foi à. une médaille

(r) Strab. Lib. III. pag. au. B. (a) Paufan. Eliacor. poiler. live Lib.I VI. cap. XIX. pag. 497. (a) Pompon. Mela de litu Orbis. Lib. m. cap. I. pag. 24.1..

3:8 Tanne GÉOGRAPHIQUE de cette ville, que rapporte M. Carter dans l’on Voyage de Calpé à Malaga, entrepris en 1772.. Ce qu’il y a de certain, c’ell: que du temps de Strabon la lituation de cette ville n’étoit plus connue , 85 qu’il n’en relioit plus que la mémoire. C’ell cette raifon qui a fait croire que Gadès (r) étoit-l’ancienne Tartell’us; mais je ne vois pas ce quia pu engager des Auteurs (a) à placer cette ville à Carreia près de Calpé. Le fleuve (3) Bætis a porté aulli le nom de Tartell’us. TAUCHIRES , ville de Libye , dans le (4.) territoire de Barcé. Elle s’eli appellée depuis Arlinoë. Elle (5) étoit à quarante-trois milles d’Hel’péris ou Berénice, 85 à. vingt-deux dnBarcé, qui fut depuis appellée Ptolé- mais. Cependant l’Itinéraire d’Antonin (6) la met à vingt- fix milles. M. WeTl’eling prétend qu’elle s’appelle à pré- :l’ent Tolométa , 85 M. d’Anville Teukéra. 7’qu la. note de M. Welfeling fur l’ltinéraire d’Anronin. TAURES , (les ) habitans de la Cherl’onel’e Taurique. C’était une nation particuliere. Ces peuples immo- loient (7) à Iphigénie , fille d’Agamemnon , 85 ceux qui fail’oient naufrage, 85 ceux d’entre les Grecs qui leur tomboient entre les mains; ils leur donnoient un coup de mall’ue fur la tête , la coupoient enfuite , 85 l’éle- VOient au bout d’un pieu fiché en terre: quant au corps , quelques-uns difent qu’ils le précipitoient d’une roche efcarpée , ( car le temple cil bâti l’ur une hauteur) 85 d’autres all’urent qu’ils l’enterroient. Denys le Periégete 85 Pline (8) difent que les Taures

(r) Sallull. fragm. Lib. Il. Hilloriar. rom. Il. pag. sa. (a) Pompon.- Mela. Lib. Il. cap. VI. pag. au. (3) Strab. Lib. HI. pag. au. ’ v (a) Herodot. Lib. 1V. ç. CLXXI. (s) Plin. Lib. V. cap. V. pag. :49. (6) Antonini Itinérar. pag. 67. (7) HerodOt. Lib. 1V. 5. Clll. (a) Dionyr. Perieg. verf. ses. Plin. Lib. 1V. cap. KIL pag. :r7.

on L’HISTOIRE D’HÉRODOTE. 3:9 habitoient la Courl’e d’Achilles. Cela lignifie feulement qu’il ,y avoit des Taures dans ces lieux , 85 ne veut point dire qu’il n’y en eût point ailleurs. TAURIQUE. Voyez Cherl’onefe Taurique. TAURIQUE (la) ou le pays des Taures. Il cil litué au nord du golfe Carcinitès , entre Carcinitis 85 le Palus Mæotis 3 il ell au no’rd du Pont-Euxin, 85 s’étend Vers l’ell: jul’qu’au Palus Mæotis. Il comprenoit aull’i la Courl’el’Achilles 85 la Cheri’onel’e Taurique. .TAURIQUES ( monts) ou Taurus, ou Taurus Scy- thicus. Ils étoient (r) près du Palus Mæotis , 85 ne doivent pas être confondus avec le.Taurus , montagne ’ d’Afie. Ces monts avoient fans doute pris leur nom des .Taures, qui habitoient la Tauride, qu’on appelle ac- tuellementTAURUS, (le) montagnela Crimée. d’Afie , lar plus grande qu’on connoill’e , fur-tout pour l’on étendue, 85 c’ell à caul’e de fa grandeur qu’on l’appelle Taurus s la cou- tume des Grecs étant d’appeller mari, Tagpu, ce qui étoit d’une grandeur démél’urée. Cette montagne com- mence à l’ouell dans la Carie , 85 s’étend non-feulement julqu’à l’extrémité orientale de l’Alie , mais encore vers le nord , ayant des branches tantôt plus hautes , tantôt plus larges , 85 tantôt moins grandes. On la nommoit diverl’ement , félon les dilférentes contrées 85 les divers peuples ou s’étendoient l’es branches. Elle s’appelloit Taurus dans la Cilicie, ou elle s’étend de l’ouell: à Tell jul’qu’à l’Euphrates s Àmanur depuis le golfe Iliique, ou golfe des Mariandyniens , du fud jul’qu’à l’Euphrates; Ami-Taurus depuis les frontieres oueli de la Cilicie ,I ( du fud au nord-cil ) jul’qu’à l’Arménie 85 à l’Euphrates: Tauru: 85 Nipharer ( de l’ouell: à l’ell-nordqj) jul’qu’à l’Arménie; mont: Mazz’enienr dans le pays’des Leuco-

(r) Herodor. Lib. IV. s. lll. Jornand. de Rebut Cet. cap. vu. Z 4

l 360 TABLE GÉOGRAPHIQUE Syriens vers les fources de l’Halys jul’qu’à celles de l’Araxes 85 du Phal’es monts des Mol’ches ou monts Mol’chiques au fud du Phafe , entre le Phal’e 85 la courbure de l’Eu- phrates où ce fleuveîl’e replie pour couler vers le fud s Amaranta au nord du Phafe , entre le Phal’e 85 le mont Caucal’e 3 Cancale , depuis la partie nord du Pont-Euxin , jul’qu’à la partie nord de la mer Cafpiene 5 monts Hyr- caniens , vers l’Hyrcanie, 85 plus à l’eli Paropamil’us, lmaüs, 85C. Dans quelques endroits le mofiTaurus laill’oit des ouvertures 85 des pallages. On donnoit à ces pallages le nom de portes, en grec miÀai , Pyles. Il y avoit les portes ou Pyles Arménienes , les portes ou Pyles Caf- pienes , les portes ou Pyles de Cilicie , &c..... On appelloit proprement Taurus la partie de ces mon- tagnes qui l’épare la Phrygie 85 la Pamphilie de la Cilicie. TAYGETE , montagne de la Laconie, dans le Pé- loponnel’e , fituée à. l’ouell du fleuve Eurotas. Elle commence au promontoire Ténare, 85 s’étend vers le nord jul’que vis-à-vis de Sparte, 85 l’e joint enfuite aux montagnes d’ Arcadie. Cette montagne cil aétuellement habitée par un peuple que l’on appelle Maïnores. Ce peuple tire l’on nom de Maina, château qui paroit fitué fur l’emplacement de l’ancienne ville de Mall’a près du golfe Melléniaque. TEARE , riviere de Thrace , qui coule de l’ell-nord à l’ouell. Elle a trente-huit fources qui fortent du même rocher. Les unes l’ont chaudes, les autres froides. Ses eaux l’ont excellentes contre la galle 85 contre plulieurs autres fortes de maux. Pline en parle aull’i Livre 1V. chap. X1. page 205. TÉGÉE, ville lituée fut les frontieres cil de l’Atca- die , dans le Péloponnel’e. Il y avoit en cette ville un temple de Minerve Aléa, ainli (r) appellée , parce qu’elle avoit un temple à Aléa,

(A) Paufan. Arcad. live Lib. VIII. cap. XXllI. pag. 61.1.

DE L’Hrsrorns o’Héaonorr. 361 ville d’Arcadie ou d’Argolide, peu éloignée du lac Stym- phale , 85 parce qu’AléuS’lui en avoit fait bâtir un à Tégée. Cet Aleus étoit un des del’cendans de Pélal’gus, qui le premier habita cette partie du Péloponnel’e qu’on appelle Arcadie. On conjeôture que Tégée exilloit dans l’endroit qu’on nomme Moklia. TÉGÉATES , habitans de Tégée. TÉLÉBOENS , peuple d’Acarnanie. Il y en avoit aulli dans l’ille de Taphos , l’une des Echinades. Amphitryon les vainquit. Voyez Apollodore, Livre Il. 6714p. Il”. 5. V â fitiv. TELMESSE , TELMISSE 85 TELMISE. Il y avoit ’ trois villes de ce nom , la premiere en Carie, la féconde . en Lycie , 85 la troilieme en Pilidie. . La premiere étoit à. l’oixante Rades d’Halicarnall’e (1). C’était un très-petit endroit, qui ne paroit point être celui que les Harul’pices avoient mis en vogue; La féconde étoit la derniere ville de la Lycie. Quo: (a) Lyciarn finit , urbs Telmefliu. Elle étoit près du promon- toire (3.) Telmiliis avec un port. C’ell cette ville, (4) dont les habitans s’étoient rendus célèbres par l’art de la Divination. Tout! le monde (5) y mailloit devin , les femmes même 85 les enfans. Cicéron la met en Carie: 7elmefl’ur (6) in. Caria 5j? : qua in ï excellir Haruj’picum dzfiiplina. Mais comme cette v1 étoit la premiere de la Lycie du côté de la Carie , il n’ell point étonnant qu’on l’ait mife quelquefois dans ce dernier pays. C’ell fans doute par cette raifon que Clément

(r) Suidas au mot roman. (z) Plin. Lib. V. cap. XXVII. rom. l. pag. 2.73. (3) Strab. Lib. XIV. pag. 98x. (4.) Suidas au mot Toxumîc, (5) Arrian. de Exped. Alex. Lib. Il. cap. llI. pag. 109. (6) Cie. de Divinat. Lib. l. s; XLl. ’

362 TABLE afiocnarnrouz d’Alexandrie (1) fait exercer à Telmifus la divination en Carie. La troifieme ville de ce nom étoit en Pifidie. On l’appelloit plus communément Terminus (z). TELOS, ille lituée devant 8: au fud du promontoire Triopium, à l’ouell: de l’ifle de Rhodes. Pline (3) dit qu’elle étoit célèbre par l’es parfums, a: il ajoure que Callimaque l’appelle Agathulfa. Elle avoit (4) pris fon nom de Télos fan fondateur. On la nomme aujour- d’hui Pifcopia. TEMNOS, ville d’-Eolie, lituée à l’embouchure (y) nord de l’Hermus. Hermagoras (6), qui a écrit fur la Rhétorique, étoit de cette ville. On lifoit auparavant Ténos; mais c’cfl le nom d’une des Cyclades. Pline (7), Strabon (8) , Etienne de Byzance (9) nomment toujours cette ville Temnus ou Temnos. J’ai cru devoir déférer à ces autorités , plutôt qu’à celle du manufcrit de Médi- cis, pour lequel Gronovius a eu tant de vénération, qu’il a fait palier dans le tenue de fon Auteur jui- qu’aux fautes les plus fenfibles de ce manufcrit. M. dlAnville la nomme Menimen. I ’ TEMPÉ, célébre vallon de la Thelïalie , par lequel coule le Pénée , entre le mont Olympe nord, 85 le mont Olla f ’Çette vallée (to) qui cil couverte de forêts, occupe nq milles de terrein en longueur , 8: prefqu’un

(l) Clem. Alex. Stromat. Lib. I. pag. 40°. lin. 6. (a) Strab. Lib. X111. pag. pas. Lib. XIV. pag. 982.. Dionyf. Perieg. urf. 859. Et Eulhuh. ibid. pag. tu. l" (n Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. lin. 5. (4.) Stephan. Byuut. (ç) Plin. Hill, Nar. Lib. V. cap. XXlX. vol. I. pag. 18°. (6) Strab. Lib. X111. pag. 91;. A. (7) Plin. loco fuperius allato. (a) Strab. loco fuperius laudaro. (9) Au mot Timin- (ro) Plin. Lib. 1V. cap. VIII. pag. zoo.

DE L’HISTOIRE D’Héaooo’rrs. 363 arpent 8c demi de largeur. Dans cet endroit les bords du,Pénée font couverts d’herbes toujours fraîches, 8c remplis d’oifeaux dont le gazouillement forme un agréa- ble concert. Tino: (r) en Eolien cil la même chofe que vélum, 8: fignifie un bois. Il paroit donc que cet agréable vallon a été appellé Tempé , en grec Tian» au pluriel, à caufe des bois qui le couvroient. TEMPLE (le) 8c l’oracle d’Amphiaraüs; on trouvoit ce temple à douze (tardes d’Orope , fur le chemin qui conduit de cette ville à Athenes, vers le bord de la mer. Il étoit limé dans l’endroit même où Amphiaraiis avoit été englouti. Amphiataüs étoit (a) fils d’0ïclês 8c l’un des capitaines qui allerent au fiége de Thebes. Comme il excelloit dans l’art de la Divination , il fut: que tous ceux qui partoient pour cette expédition y périroient, excepté Adrafie. Il y alla néanmoins, 8: y périt comme il l’avoir prévu. La terre s’ouvrit 8c l’en- gloutit; Jupiter lui accorda l’immortalité. Il y avoir dans la Grece plufieurs temples en (on honneur s mais celui qui étoit à douze flades (3) d’0- t tope , vers la mer, avoir le plus de célébrité. TEMPLE d’Apollon Ifménien 5 il étoit près de Thebes en Béotie , 8: fur (4) les bords de l’lfménus. Apollon (5) emprunta de cette fituation le furnom d’Ifménien. TEMPLE d’Helene à Thérapné, 8: allez près de Sparte. Herodot. Lib. VI. 5. LXI. v TEMPLE (le) du Héros Androcrates. Il étoit fitué près de laifontaine de Gargaphie, pas loin de Placées;

(r) Suidas. voc. Tipma. (a) Apollodor. Lib. III. cap.VI. 5. Il. pag. 17;. 5. V111. pag. r89. (3) l’aurait. Atric. five Lib. 1. cap. XXXIV. pag. 83. (4) Sophocl. Œdip. Tyran. verf. u. (s) Paufan. Bœot. live Lib. 1X. cap. X. pag. ne. Schol. Apoll, Rhod. ad Lib. I. vetf. 537.

364 TABLE GÉOGRAPHIQUE i fur la droite (r) du chemin qui conduit de Platées Thebcs. Androcrates avoit été un des chefs des Plan. téens. Herodor. Lib. 1X. 5. XXV. ’ TEMPLE DE MINERVE PRONÆA. Ce temple ou chapelle de Minerve étoit devant le temple de Delphes en Phocide, vers l’endroit de la ville qui cil vis-à«vis de l’entre-deux des deux grandes croupes du mont Par- nail’e. Minerve 8c Mercure, dit (a) Paufanias, étoient appellés Dieux Pronæens , en? Hpo’vmu , parce qu’on leur érigeoit des fiatues , 8c qu’on leur bêtifioit des chapelles devant les grands. temples , ou dans les vellibules des grands temples. TÉNARE, promontoire de la Laconie , dans le Pé- loponnefe, litué au milieu de la côte fud, entre le golfe de Meliene 8: le golfe Laconique. Sur la côte ouefl de ce cap étoit un temple de Diane. I Le cap de Ténare s’appelle aujourd’hui cap de Ma- tapan ou cap des Cailles , à caufe de la grande quantité de cailles qu’on y voit. La ville (3) de Ténare étoit à quarante fiades de de promontoire. TENEDOS (l’ille de) efi lituée vis-à-vis de la Troadc, hors de l’Hellefpont , à cinquante- fix milles nord de g l’ille de Lelbos , 85 à douze milles du cap Sigée. Diodore de Sicile (4) raconte que Tennès , homme illul’cre par fa vertu , 8: fils de Cycnus , Roi de Colone dans la Troadc, bâtit une ville dans l’ille de Leuco- phys , St lui donna le nom de Ténédos. Rien n’a rendu cette iile plus fameufe dansll’anriquité que le liège de Troie. Virgile dit qu’elle étoit à .la vue de cette ville , a: que les Grecs qui feignirent d’en lever le liège , fe

(r) Thucyd. Lib. 111. 5. XXIV. (1) Paufan. Bœot. five Lib. 1X. cap. X. pag. 7go. I (3) Paufan. Lacon. five Lib. 111. cap. XXV. pag. 276. (4.) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. LXXXI11. pag. 393.

DE L’Hrsrorms D’HÉRODOTE. 36;], cacherent dans un port ou une anfe de cette ille. Elle n’a pas changé de nom. TÉNÉDOS , ville qui adonné fon nom à l’ille de Ténédos. Elle avoit (r) deux ports 8: un temple d’A- pollon Smintheus ou Sminthien. Cette ville étoit :Eoliene. TENOS . ille de la mer Égée, que les uns (a) mettent au nombre des Cyclades; 8: les autres (3) au nombre des Sporadcs. Elle en: (4) à [quinze milles de Délos, 8C feulement à un mille d’Andros. On la nommoit aufii Hydrufl’a , parce qu’elle étoit arrofc’e de fontaines 8c de ruill’eaux s 8c Ophioulla. Le nom de (5) Tenos lui vient de Ténos , qui y établit une colonie. C’efl aujourd’hui Te’no. , TEOS , une des douze villes des Ioniens , lituée dans la Lydie, à l’oueli de Lébédos, vers le milieu de la côte fud de la péninfule, qui cit vis-à-vis de l’ille de Samos. Strabon lui donne (6) un port , 8c dit que c’étoit la patrie du Poëte Anacréon 8c: de l’Hiflorien Hécarée. Suidas 8: d’autres Écrivains affurent cependant que cet Hiflorien étoit de Milet. Téos étoit, felon (7) Pline, dans une ille de même nom; mais comme Strabon, à l’endroit ci-delfus cité, dit qu’elle étoit dans une pé- ninfule , il e11 à préfumer que cette péninfule avoit été anciennement une ille. Son port e11 maintenant connu fous le nom de Sigagik. TERMERE , ville de l’Afie mineure , fur les cdnfins de la Carie 8: de la Lycie. Le Géographe Étienne (8),

(i) Strab. Lib. X111. pag. soc. (t) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. tu. Harpocrat. (a) Eufiarh. in Dionyf. Perieg. verr. 52.9. pas. me. col. 1.1in. au; (4) Plin. loto laudato. (5) Stephan. Byzanr. (6) Strab. Lib. X1V. Apag. 95;. (7) Plin. Hifl. Nat. Lib. V. cap. XXXI. p.13. :87, (I) A11 me: Tintin.

l 366 TABLE GÉOGRAPHIQUE la place en Lycie, 8: Strabon en Carie (r), près du promontoire des Myndiens, qu’il appelle Termérion. Pline la met auflî en Carie. Heôitarur (a) ( Caria) in- ," duo; finu: , Ccramicum à ’Iafiwn. Inde Myndos , à ubifuir Palœmyndu: , Nariandus , Neapolij’ , Caryamia, Tumeur libera, ée. Hérodote e11 de même fentiment, puii’qu’il dit qu’Hifiiée de (3) Termere étoit (4) Gatien. Voyer; Herodare, Liv- V, 5. XXXVII, note 63. TERMILES (les) étoient originaires de Crete. ils vinrent fous la conduire de Sarpédon s’établir dans la Milyade; 8c dans la fuiteils furent appellés Lyciens , 8: leur pays, Lycie, de Lycus, fils de Pandion , Roi d’Arhenes. Les Lyciens ne perdirent pas entièrement leur ancien nom , car du temps d’Hérodote, ils étoient encore appellés Termiles par les peuples voilins. Hero- dor.TÊTES, Lib. (les trois) VIL ou TÊTESÇ. XCII. (les) de chêne. . Les illues du mont Cithéron, qui menoient au territoire des Plaréens , étoient appellées par les Béotiens les nui: me. , 8: par les Athéniens Tire: de Chine. Herodor. Lib. 1X 5. XXXVIII. Thucyd. Lib. III. 5. XXIV. Les Phlcgyens (5), peuple barbare de la Béotie, habitoient ce pays , 8c rendoient impraticables les chemins qui conduifoient au temple .de Delphes. Phor- bas , leur Roi, défioit les jeunes étrangers à la courfe, à la lutte , au difque 8: au pancrace , 8: après les avoir vaincus, il leur coupoir la tête, qu’il fufpendoit aux branches du- chêne qui lui fervoit de demeure. De-là le lieu ou fe pailloient ces horreurs s’appelloir Têtes de Chêne. Cet odieux tyran reçut enfin la punition de l’es

(r) Strab. Lib. XIV. pag. 97x. A & B. (1) Plin. Hill. Net. Lib. V. cap. XXIX. Tom. 1. pag. (il Herod.1.ib. V. 5. XXXVII. i un Herod. Lib. vu. s. xcxvm. m Philollrar. hon. Lib. 11. cap. XlX. pag. sa: , :41. , 34.3.

on L’HISTOIRE D’thonorn. 361 crimes. Le Dieu de Delphes , indigné de ce qu’il ôtoit l’accès de fon temple, fe préfenra à lui fous la forme d’un jeune homme , le vainquit au pugilat, 8: le tua i d’un coup qu’il lui porta à la tempe.

(r) Templa profanue Invia cum Phlegyis faciebanr Delphica Phorbas. TÉTHRONIUM, ville de la Phocide. Hérodote du qu’elle étoit voifine du Céphii’e , ce qui fait croire que c’ell la même que Tirhronium , que Paufanias met (a) a quinze Rades d’Amphicléia ou Amphiclée , dans une plaine: Herodot. Lib. VIL 5. XXXIII. Il ne faut pas confondre cette ville avec Thronium. 1’qu ce mot. TEUCRIDE, (la) petite contrée aux environs de Troie , qui s’étendoit vers lamer. Son nom lui vient de Teucer’, qui y régna. Il paroit que c311 le même

paysTEUTHRANIE que , ville la 8c petitTroadq. pays de Myfie in, dans les terres, fitués vers l’efi, 8c près de la fource du Caique , au-delfus ( 3) de l’Eolie 8: d’une partie de la Troadc , entre (4) Elæa , Pitane , l’Ararnée 8c Pergame, à plus de foixanre-dix frades de ces villes ou contréesa Hérodote dit que la Teuthranie étoit autrefois un golfe , 8c que le Caique le combla peu-a-peu. La mer , dit (5); Pline, couvroit autrefois Ilium , la Teuthranie 8c toute cette campagne qu’arrofe le Méandre. On en trouve encore la preuve dans le fait fuivanr. Augé , fille d’Aléus , Roi d’Arcadie, ayant eu un enfant d’Hercules,

(l) Ovid. Metamorph. Lib. X1. verf. 4,13. (t) Paufan. Phocic. five Lib. X. cap. XXXIII. p33. tu. il) Plin. Lib. V. cap. XXX. pag. 2.83. (4.) Strab. Lib. X111. pag. 9U. (5) Plin. Lib. Il. cap..LXXXV. pag. H4.

368 Tanne GÉOGRAPHIQUE Aléus enferma (r) la mere avec l’enfant dans un coffre , qui fut expofé fur mer. Le coffre arriva dans les Etats de Teuthras, Roi des Ciliciens 8: des Myfiens. Donc la Teuthranie étoit alors baignée de la mer. Ce pays a pris fou nom de Teuthras , Roi des Cili- ciens 8: des Myfiens , qui époufa Augé , 8c adopta Té- léphus. THAMANÉENS, (les) peuples de Perfe. Agathias met (a) une bourgade des Thamaniens dans le voilinage des monts Carduques. Cette habitation pourroit appar- tenir aux Thamanéens , d’antan; plus qu’ils faifoient ’ avec l’Arménie un même département. THASOS , petite ille fituée vers la côte de Thrace , vis-à-vis l’embouchure du Neilus , à vingt-deux milles (3) du port d’Abderes , ville de Thrace, à foixanre - deux milles du mont Athos, 8c à pareille dillïance de l’ifle de Samothrak. Cette ille étoit fertile en (4) excellent vin. Il y avoit aufii (5) de riches mines d’or 8.: d’argent tant dans Fille que dans la partie du continent qui en dépendoit. Les Phéniciens avoient trouvé celles’ qui étoient dansll’iflc , 8: on les appelloit pour cette tai- fon les mines Phénicienes de Thafos. Elles étoient entre un certain lieu nommé Ænyres, 8: un autre en- droit appellé Cœnyres. Il y avoit encore à Thafos des carrieres (6) de marbre qui étoit livide. ’ Cette ille a pris fou nom de Thafos, fils d’Agénor, Roi des Phéniciens, qui s’étant embarqué pour chercher

(r) Strab. loco laudato. Paufan. Arcad. five Lib. V111. cap. 1V. pag. 606. (a) Agarhias. Lib. 1V. pag. r40. B. (a) Plin. Lib. 1V. cap. X11. pag. au. (a) Plurarch. de Exfilio. pag. 604.. B.Plin. Lib. XIV. cap. V11.

pag.(s) Herodor. 717c Lib. V1.V 5. XLVII. (a) Plin. Lib. XXXVI. cap. V1. pag. 7st. a Europe ,

on L’Hisrornn D’Hénonorn. 36g Europe, aborda en cette ille; les Phéniciens , qui avoient I accompagné Thafos , y bâtirent une ville 8c lui donne- rent, ainfi qu’à ’l’ille le nom de leur chef. Les Thafiens étoient donc Phéniciens d’origine: mais dans la fuite cette ille fut peuplée d’une nouvelle colonie Grecque qu’on y amena de Paros; ce qui la rendit confidéraæ ble entre les illes de la mer Égée. Hérodote dit qu’il y. a vu un temple d’Hercules furnommé Thafien. C’ cil: au- jourd’hui Tbafiz. THASOS , ville dans l’iile de même nom. Voyez l’ar- ticle précédent. THEBAINS , habitans de Thebes en Béotie 8c de l’on territoire. Les Thébains , plutôt par fiupidité , que par modération , n’avaient point fu fe faire valoir. Leur nom étoit devenu une efpece de proverbe , 8c l’on difoit efprit, a: pourceau (r) de Thebes , pour fignifier un flupide , un homme épais (a). Crafl’um (calant) Tbcbir; itague pin-l gras Thebani à valenrn. T HEBE, ville lituée dans une plaine au fud de la Troadc 8: de la ville de Troie. Elle fut furnommée (3) Placia 8: Hypoplacia , parce qu’elle étoit bâtie au pied du mont Placium. Hornere en (4) parle. Elle avoit été fondée par (5) Hercules. Ce pays étoit occupé par des Ciliciens , qui étoient (6) partagés en deux petits états. Thebe étoit la capitale de l’un , St Lyrnelfus de l’autre. Adramyttium étoit à. foixante llades de Thebe 8c à qua-. tre-vingt de Lyrnelfus. THÈBÉENS. Ce font les habitans de la Thébaide, 8: de Thebes en Égypte. J’aurois dû les nommer Thé-n bains, puifqu’ils portent le même nom que les habi- (r) Pindar. Olymp. V1. verf. 152.

r(3) (2.) Homeri Cicero nias. Lib. V1. de verf. 397.Faro. Eufiath. 9. in Homeri 1V. lliad. n V1. . Tom. 11. pag. 64.9. lin. 4.7 6c 4.8. 4 i (4.) Homeri 1liad. Lib. 1. verf. 366. Lib. V1. verf. 397 86 alibi. (5) Eunarh. loco laudato. lin. 4.7. i (a) Strab. Lib. X111. pag’. 9m. Tome VIL A a

370 TABLE secouarnroun ’tans de Thebes en Béotie ; mais j’ai craint que le leâeui- ne confondît les uns avec les autres. THEBES, ville célébre de la haute Égypte, nommée Thébaidc. Elle étoit lituée à l’ell du Nil. Elle étoit très- ancienne. Ses cent portes, chantées par (r) Homere , font connues de tout le monde; elles lui firent donner le furnom d’Hécatompyle. On la nommoit aufii Diofpo- lis , c’eû-à-dire , ville de Jupiter. Apollonius de Rhodes (a) la furnomme T ritonis, parce qu’elle étoit arrofée par le Nil, qu’on appelloit aufli Triton. Luxor ou Akforfait aétuellemcnt partie de l’ancienne

Le nome, dont elle étoit la capitale, s’appelloit de [on nom Thébécn, ou Thébaique. ’ Thebes.THEBES , ville capitale de Béotie , lituée rfur le bord nord du fleuve Ifménus, avant dans les terres & loin des côtes, plus près de la fource de ce fleuve que de fou embouchure. Cadmus fonda cette ville à l’endroit que lui avoit indiqué l’oracle 3 mais il ne bâtit que la citadelle , qui s’appelloit la Cadmée. Amphion 8c Zé- thus (3) confituilirent la ville 8c lui donnerent le nom I de Thebes, à caufe de l’affinité qu’ils avoient avec Thébé, fille de Prométhée. Varron (4) prétend que cette ville fut fondée par Ogygès. Ce Prince régna en Béotie; mais l’on regne précede de deuxcent quarante-fept ans l’arrivée de Cadmus dans ce pays. Cette ville cil aujourd’hui réduire à ce qui n’éroit autre- fois que la forterell’e. Elle cil fur une éminence d’environ Une lieue de tour 8cfe nomme Thiva , les Grecs modernes prononçant l’êta comme uni 8c le bêta comme un v. THEMISCYRE,ville de Cappadoce , lituée fur la rive ouefl; de l’embouchure du Thermodon , à l’endroit où le (l) Homeri Iliad. Lib. 1X. vert; au. 6re. (a) Apollon. Rhod. Lib. 1V. verf. me. (3)’Paufan. Bœot. five Lib. 1X. cap. V. pag. 71.0. (4) Virto de Re Rufiicâ. Lib. 111. cap. 1.

on L’HISTOIRE o’HÉuonoær-z. 37m Pont-Euxin cil le plus large. Cette ville appartenoit (r): aux Amazones. C’elt aulli le nom du territoire de la ville de Thé- mifcyre, en Cappadoce. THERA , une des illes Sporades ,-dans la mer Egée , lituée entre l’il’le de Crete 8: les Cyclades. Elle fut d’abord nommée (a) Callille , c’efl-à-dire , très-belle. On prétend que cette ille, 8c quelques-autres du voilinage font ferries de la mer. Théra a pris fou nom de Théras, de la race de Cadmus , qui ne pouvant s’accommoder du féjour de Lacédémone , ou il menoit une vie privée, pafi’a dans cette ille qui étoit alors occupée par les def-i cendans de Membliarès. On (3) l’appelle aujourd’hui Sant-Erini , ou Santorin , ou Santurin. Il y a beaucoup d’apparence qu’elle a pris ce nom de Sainte Irene , pa- trone de l’ifle; Cetre’Sainte étoit de Thefialonique 8c y fut .martyrifée le premier jour d’Avril de l’an 304. , fous le neuvieme confulat de Dioclétien , 8c fous le huitieme de Maximien Hercule. Cette ille , dit M. de Tournefort , n’efi qu’une carriere de pierre ponce; les côtes font fi affreufes qu’on ne fait de quel côté les aborder. Strabon (4) ne donne à cette ille que douze llades de tour. Mais ou c’efi une faute, .ou cette ille a pris des accroill’emens par l’éruption des volcans. Pline dit (s). qu’elle parut la quatrieme année de la cent trente-cin- quieme Olympiade. Mais fi ce n’efl point une erreur de Pline, il faut entendre cela d’un accroilfemenr occa- lionné par l’éruption d’un volcan; car cette ille fut ha- bitée par Membliarèsj, quinze cens cinquante ans avant notre ere, c’efi-à-dire , treize cens treize ans avant l’époque allignée par Pline.r i (I) Schol. Apoll. Rhod. ad Lib. 11. ’verf. 37;. (a) Herodor. Lib. 1V. 9. CXLVJI. (a) Voyage de Tournefort. Tome 1. page un ne fuiv. (4.) Strab. Lib.1. pag. me.) - (S) Plin. Lib. Il. cap. LXXXV11. pas. .114. Aria;

372 TABLE GÉOGRAPHIQUE THERAMBUS, .ville de la prefqu’ifle de Pallene, fur le golfe Therméen. Herodor. Lib. V [I. 5. CXXIII. - THÉRAPNÉ , ville de Laconie, à l’ouell de l’Euro. tas 8: au fud un peu ouell: de Sparte. Pline en fait une ville (r) dilférente de Sparte 8c la nomme Théramné. Paufanias (a) la diilingue auili de Sparte , dont elle de- voit être peu éloignée, puifque la’nourrice (3) de la- femme d’Arillon portoit tous les jours cet enfant au. temple de Phœbéum, qui étoit près de Thérapné. M. d’An- ville l’a donc placée à. une trop grande dillance» de’ Sparte. Il YaVOlt près de Thérapné un temple d’Apol- Ion qu’on appelloit Phœbéum. Ce temple avoit fait don." net à. cette ville l’épithete d’Apollinea (4) Apollineafque-- TherapnaJ, 8c à. Apollon celle de (5) Thérapnéen. THERME , ville de l’Amphairis , contrée de la Macé- doine, lituée fur le golfe Therméen , à l’extrémité nord de ce golfe. Callandre ( 6) l’appella Thefi’aloniquevdu nom de fa femme. Elle. efi à. préfenr connue fous celui- de Salonique. THERMÉEN. (le golfe) C’efl: un golfe de la mer Egée vers la côte de Macédoine. Il avance beaucoup dans les terres, 8: mouille la prefqu’ifle de Pallene, la Paraxie, .la Creltonie , la Mygdonie , la Bottiéide ,» la Piérie, la Perrhatbie , 8.: la Magnélie; ce qui fait que Pline le nomme par excellence golfe de Macédoine, h Sima Maudonù’us. La ville de Thermc qui étoit lituée fur ce golfe lui donnoit le nom de Therméen. On l’appelle aujourd’hui golfe di Saloniki, ou golfe de Salonique. THERMODON, (le)-petite riviere (7) de Béotie, (t) Plin. Lib. 11V. cap. V. pag. 19;. lin’. 1;. I (11133111311. Lacon. five Lib. 111. cap. Xlx. pag. est. (a) Herodot. Lib. V1. 5. LXI. (a) Star. Theb. Lib. 111. verf. 4.2:. (s) Apollon: Rhod. Argonaut. Lib. Il. verf. 163.] (6) Strab. Lib. V11. pag. sep, col. a. pag. 5.10, col. r4 (7) Herod. Lib. 1X. 6. 111.11. - - - - r

DE L’HISTOIRE n’Héaoooru. 37-3 qui coule entre Tanagre 8a Glifante. Le mont Hypn- tos e11 (r) au-dellus deGlifante, 8c le Thermodon , qui n’en qu’un torrent, coule près de cette montagne. THERMODON, (le) fleuve de Cappadqce, qui fi: jette dans le Pont-Euxin auprès de Thémifcyre. Ce fleuve cil fort célèbre, fur-tout dans les Poëtes, à. caufe des Amazones qui (a) habitoient fur- fes bords. . Il ne faut pas le confondre avec la riviere de même nom , dont nous venons de parler. THERMOPYLES. (le pafiage des) C’étoir un défilé qui étoit fermé à l’ouelt par des montagnes, à l’elP par la mer , par des marais 8c par des terres-couvertes d’eau 8c de fange. Il menoit de la Thelfalie dans la Locride 8c la Phocide. C’ell vers Trachis que le pallage fe rétrécit 8c qu’il n’a plus qu’un demi-plethre ou demi« arpent: vers le bourg d’Alpenes ( fud) derriere les Ther- mopyles , il n’y a que pour palIer une voiture; 85 de- vant les Thermopyles (nord) vers la riviere du Phé-. nix, près de la ville d’Anthele , ce défilé n’a aufli de largeurHérodote nous que apprend pour lui-même une l’étymologie voiture. de ce é nom. Les Phocidiens, pour avoir une barriere,contre les Thefialiens leurs implacables ennemis, bâtirent une muraille dans ce pafiage, qui étoit l’unique voie par ou l’on pût palier de Thellalie en Phocide. Ils laill’erent quelques ouvertures dans cette muraille. Elles furent ap- pellées «du: , portess8c à caufe de quelques bains chauds qui le trouvoient aux environs on ajouta 0tppai,.& de ces deux mots on a fait celui de atypique. , Thermo- pyles , comme qui diroit portes des eaux chaudes. Herod. Lib. VIL 5. CLXXVI, CLXXVII. THESPIE, ou THESPIES, ville de-Béorie ,’ fituée(;)

(1.) Paufan. Bœor. five Lib. 1X. cap. V111. pag. 721. (1.) Herodor. Lib. 1X. Ç. XXV11. V (3) Paufan. Butor. five Lib. 1X. rap. XXVI. pag. 76 t. Au;

374 TABLE GÉOGRAPHIQUE au pied fud vers cil du mont Hélicon. Pline dit (r) que c’était une ville libre. Elle a été la patrie de Corinne ,4 femme célébre par fon talent pour la poélie. Son nom aétuel cil Neocorio. ’ THESPIENS , habitans de Thefpie. THESPROTIE (la) étoit une petite contrée de I’Epire. Elle avoit à l’efi Ampracia 8: le golfe Ampra4 cien, 8: la mer au «fud; mais dans la fuite les Caillo- péens ayant été féparés des Thefprotiens , la Théfprotié î eut des bornes plus étroites. Ce pays étoit arrofé par trois fleuves, qui font de l’ouefl à l’efi le Thiamis , lê Cocyte 8: l’Achéron. Ces deux derniers traverfent (a) 1e lac Achérufia 8: fe rendent enfuire à la mer. Homère payant vu (3) dans l’es voyages ces deux fleuves, dont l’eau n’ell: nullement belle , fur-tour celle du Cocyte ,3 ofa les placer dans fa defcription des enfers. Les autres Poëtes l’ont imité en cela , cOmme en une infinité d’autres chofes. THESPROTIENS, habitans de la Thefprotie. i THESSALIE, contrée de la Greée, qui du temps d’Hérodore avoit (4.) à l’eli la mer Egée , ou l’Archipel &les monts Péliori 8c Olla; au nord elle étoit bornée par le mont Olympe , qui commence vers la mer Egée 85 s’étend fort loin vers l’ouell; à l’ouefl-fud le Pinde: au fud , a: du côté du vent Notés , elle avoir pour bornes (de l’outil à Tell) le Pinde 8: l’Othrys. On di- vifoir la ThelIalie en quarre parties: l’avoir , la Thelfa- liotide, la Phrhioride, la Pélafgioride 8c l’Ifiiatotide, auxquelles on peut joindre une cinquieme partie, la Magnéfie. Ce pays (5) changea fouvent de nom, fui-

(r) Plin. Lib. 1V. cap. V11. pag. 197. (a) Strab. Lib. V11. pag. 499. (a) Paufan. Attic. five Lib. 1. cap. XVII. pag. 4.0. (4») Herodor. Lib. 1. s. LV1 a: LVII. Lib. V11. S. CXXVIII 6c CXXIX. ’(s) Plin. Lib. 1V. cap. V11. Pag. r91.

on LHISTOIRE oHÈnoinE. 37; van: les.différenst peuples s qui’I l’habiterent .. a les diifég rens Princes qui le gouvernerent. .On l’appella Æmo- nia , Pelafgicumv Argos , Hellas , Thefialia , Argeia ou Argia, Dryopis,’8cc.... du nom de fes Rois. ,. , THESSALIENS , habitans de la Thefialie. La cava; lerie Thellaliene étoit renommée , parce que leur pays abondoit en bons chevaux. Le fameux Encéphale étoit Thell’alien. Les Thelfaliens étoient [naturelle- ment perfides 8c n’ont jamais démenti leur carniers: une trahifon s’appelloit ordinairement un tout de Ther- faliens 8: pour faune monnoie, on difoit monnoie de T hefialie. Les Thellaliens pafioient pour être habiles en magie. THESSALIOTIDE (la) cil toute au fud du Pénée; fa partie ouell en: au fud de l’Hillizotide , bornée au fud par le Pinde. Cette partie e11 petite 8c rétrécie entre l’Hifliæotide nord 8: le Pinde fud s fa partie e11 s’élargit du fud au nord 8c s’enfonce vers le fuddans la Greee, entre les Dryopes ouell 8c la Trachinie e94: entailla-ornée . au fud par le mont Œta, qui cit une chaîne de mon- tagnes qui s’étendent de l’ouell à l’efl, jufqu’au golfe Maliaque, au fud du Sperchius, 8c même au fud de l’Afope a elle. cil bornée à l’ell par la Phthiotide. THESTÉ , fontaine de Libye, près d’Irafa , où les Égyptiens furent battus. par les Cyrénéens. Herodoe. Lib. Il”. 5. CLIX. ’ THMUIS, ville confidérable d’Egypre dans» le Delta, ’ fur le bordd’un des canaux qui entrecoupoient l’Egypteb y puil’qu’on s’y rendoit par mer, 8: que Titus s’étant (il) embarqué à Nicopolis y aborda. Elle étoit entre la) Tanis 8c Cyno ou Cynopolis, à foixanre-fix milles de Pélufe , quarante-quatre milles d’Héracléopolis parva, vingt-deux milles de Tanis &vvingt-cinq milles de Cyno. I

(r) Jofeph. de Belle Jud. Lib. 1V. cap. XI. pas. sa. (2.) Antonini1tiner. pas. un. a; 1,3. n ’ A a 4

316 TAlnLE Géoenarnroun Thmuis’,..gnifie en langue Egyptiene un bouc: C’elt ce que ous apprend S. Jérôme: Urbe: quoque ayant!x en: (Ægyprior) ex animalium vocabulis nuncupantur, Leonro , Cyno , Lyon , Bufiri: , Thmuis quad interprerarur luirais. Hieronym. adversûs Jovin. Lib. 11. cap. V1. Cette ville a donné fon nom au nome Thmuires. THORIQUE(1), ville ou bourg de l’Attique,’au .nord du promontoire Sunium , avec un promontoire de (même nom, fur la côte e11 de l’Attique, au fud de Pralies. Elle étoit de la tribu (a) Acamantide. Pline dit (3) que ce lieu étoit riche en émeraudes 8e en mines d’argent. Son nom aétuel cil Thorico. THORNAX , montagne de la Laconie, dans le Pé- loponnefe, au nord très-peu cil de Sparte. Paufanias dit (4) que, lorfque Jupiter fe fut métamorphofé en coucou fur cette montagne, elle prit le nom de Coc- cygion , du mot Grec Ko’xxvz, un coucou. On y voyoit un temple de Jupiter, 8e au bas un autre qu’on croyoit confacré à Apollon, 8: qui n’avoir ni toit, ni porte,

niTHRACE Rame. (la) cil unI grandIl; pays de l’Europe au fud de la Scythie; elle e11 bornée au nord par le mont Hæmuss à l’elt par le Pont-Euxin, par le Bol’phore de Thrace, par la Propontide. 8c par l’Hellefpont; au fud par la mer Egée , 8: de ce côté-là elle s’avance dans la mer par une pointe de terre qu’on appelle Cherfo- nefe de Thrace; à l’efl elle s’avance aufl’i dans la mer , par une autre pointe de terre , dans laquelle étoit lituée la") ville de Byzance. 4 ( lîlies Anciens, tant Hifloriens que Géographes, don- nent différentes bornesà ce vafie pays. Quelques-uns

(Il Stephan. Byzant. Strab. Lib. 1X. pag. du. (a) Hefych. Harpocr. Schol; Soph. ad (Ed. Col. vetl’. un. (a) Plin. Lib. XXXVII. cap. V. pag. 77s. lin. a). (4) Paufan. Corinth. five Lib. 11. cap. XXXVI. pas. 196 a: 197.

DE L’HISTOIRE .D’HÈnonorr-r. 377 1’ étendent vers le nord jufqu’à l’embouchure du Da- nube, 8c y Comprennent Iltropolis, Tomi 8c Calatis; d’autres au contraire mettent ces trois villes dans la Scythie cri-deçà du Danube. On peut divifer la Thrace en deux parties; favoir , la Cherfonefe de Thrace 8c le. continent. THRACE. ( continent de la ) On peut divifer le continent de la Thrace Européene en lix parties. La premiere ell bornée à l’ouell par lefleuve Mélas, au fud par la Cherfonefe 8c la Propontide. à l’ell par le Bofphore de Thrace ou Bofphore de Chalcédoine de par le Pont-Euxin, au nord par le Téare. La deuxieme cl! entre le Mélas ell a: l’Hebre ouell. La troilieme entre l’Hebre 8: le lac Billonis oueli. Cette partie de la Thrace peut être partagée .ven deux contrées 5 la premiere s’étend depuis l’Hebre jufqu’au Lilfus; la feconde depuis le LilIus jufqu’au lac Billonis. La quarrieme entre le lac Billonis ell 8: le fleuve NellusLa cinquieme au nordouell. du Téare 8c du .Conradel’dus, 4 ’ 85 qui comprend néanmoins les fources 8c une partie du cours de ces deux fleuves. . La fixieme au nord de cette partie de l’Hebre qui coule de l’ouell: à l’ell. ’ Cherfonefe de Thrace. 7’qu Cherfonefe. THRACES , (les) habitans de la Thrace. Ces peuples étoient robulles 8c pleins de valeur. Le premier qui les civilifa 85 qui leur donna des loix fur Zalmoxis, difciple de Pythagore. THRACES ASIATIQUES. Ce l’ont les Thyniens 8c les Bithynien’s. Voyeï ces deux mots. ’ THRACES CROBYzZIENS. (les) On ne fait pas la lituation précife de ces peuples. Le Géographe Etienne les place au fudde l’Iller ou Danube. THRIA , bourg de l’Attique, de la tribu (r) Œneïdea (r) Stephan. Byzanr. ’

378 TABLE GÉOGRAPHIQUE entre Arhenes 8: Eleulis’, mais plus près de cette der- niere ville. En effet, Galien (I) dit qu’étant parti de Corinthe avec un amipour l’e rendre à Athenes, il pall’a par Mégares, Eleulis 8c la plaine Thriafiene. M. d’Anville a donc eu tort de mettre Thtia fur la gauche de ceux qui vont d’Elculis à. Athenes ôta une trop grande dillzance de cette ville. THRIASIENS , habitans du bourg de Thria. Il ne faut pas les confondre avec les Thriafiens, habitans d’une ville d’Achaie, que Pline (a) appelle Thriafii. THRONIUM , ville de la Phocide, fituée à l’embou- chure du fleuve Boagrius , qui fe jette dans legolfe Mallaque. Locrorum (3) ora in qui Larymna, Thronium, juxta quad Boagriu: amnis- defèrrur in mare. Homere (4.) (la place aulli vers le même fleuve. THRONIUM, ville de l’Abantide , contrée de la Thefprotide , en Epire , vers les monts Cérauniens. Au rePour (5) de la guerre de Troie , les vaiffeaux des Grecs ayant été difperfés, les Locriens de Thronium 8: les Abantes de l’Eubée , furent jertés avec huit vailleaux vers les monts Cérauniens. Ils s’établirent en ce lieu, 8c bâtirent une ville qu’ils nommerent Thronium , 8e donnerenr à cette contrée le nom d’Abantide. Ils en furent challés par les Apolloniates. THYA, canton confacré à Thya, fille du Céphifl’e, ou l’on voyoit un bois facré 8: un autel élevé en fou ’honneur. Hérodote elt le feul Auteur , que je fache, qui en ait parlé, 8e ce qu’il en dit en li peu de chofe. qu’on ne fait ou le placer. Il ne doit pas être éloigné

(t) Galenus de dignotione arque medelâafi’eüuum in cujufque anima. Tom. 1. pag. 354. lin. 37 à 38. (a) Plin. Lib. 1V. cap. V1. pag. r96. V (a) Plin. Lib. 1V. cap. V11. pag. 198. lin. 1°. (a) Homer. lliad. Lib. Il. verl’. sa). u) Paufan. Eliacor. prier, five Lib. V. cap. XXII..pag. 4st.

DE L’HISTOIRE D’HÉROpOTF. 379 du Céphilfe 8c de Delphes , puifqu’il avoit pris fon nom de Thya , fille du Céphille , 8c que les Delphiens étoient à portée d’y élever un autel 8c d’y oftir des facrifices. Herod. Lib. VIL S. CLXXVIII. THYNIE. 1’qu Thyniens Se Bithynie. THYNIENS ( les) étoient Thraces d’origine. Ils habi. toient aux environs de Salmydefie 8: d’Apollonle, 8c encore aétuellement , dit (r) Strabon [il y a vers ces deux villes une côte qu’on appelle Thynias. Ils palle- rent en Alie 8e habiterent avec les Myfiens, qui pri- rent leur nom St s’appellerent Thyniens. Ils (a) occu- poient les bords de la mer 8c quelque peu détendue de terrain dans les terres. Les Bithyniens, autres peu- ples l’ortis de Thrace , étoient plus avant dans les ter- res. Ils touchoient à l’ell aux Mariandyniens. ’ Il paroit qu’ils avoient acquis de la célébrité dans l’art de graver les pierres précieufes; témoins ces vers de Mécene , fur la mort d’Horace, que nous a con- fervés Ifidore dans les Origines 1.9, sa. Nec pereandida margarira quarto Nec quo: Thynîca lima perpolivit Anellos , nec jafpios lapillos. THYRÉE , on THYRÉES , ville de l’Argolide. Herod. 1.

Thyrée 8: Anthéné étoient dans la Cynurie. La pre- 5.miere de LXXXII. ces places étoit de la derniere importance , pour les Argiens, parce qu’elle leur fervoit de com- munication pour le rendre par terre aux autres places qui leur appartenoient fur la même vcôte. Les Argiens redemanderent ce pays (3) dans la guerre du Pélopon- nefe.

(r) Strab. Lib. X11. pag. ars. (t) Plin. Lib. V. cap. XXX11. pag. 29:. lin. r9. (a) Thucyd. Lib. V. 5. XLI. pas. 34:.

380 TABLE GvÉOGBAPHIQUBi Thyrée 8c toute cette côte efl à l’eût mais elle cd à l’oueft relativement à l’Argolide qui cil: à l’eiL T HYSSAGETES. (les) Au-delfus (r ) des Budins, on trouve d’abord un pays déferr, dans ’e’tendue de fepr journées de marche". Après ce défert , en déclinant un peu vers l’eil on trouve les Thyiïagetes, nation nombreufe qui fe gouverne par fes propres loix. Pline (a) les place à-peu-près de même, 8: après (ou: les Turcs. Le P. Hardouin , dans une note fur cet endroit de Pline, dit qu’ils habitoient les bords du Tanaïs vers la courbure ou ce fleuve s’approche le plus du Volga 8: où en aujourd’hui le Royaume d’Aitracan, 8c que c’efl de-là que [ont venus les Turcs. Hérodote met dans le voilinage des Thyifagetes les Iyrques 8: non point les

Turcs.THYSSOS , villeVoyer de la prefqu’ifle Iyrques. du mont Athos - fur1 I le golfe Singitique. TIARANTE, fleuve de Scythie , quisvient du nord- ouell 8c fe jette dans rifler. C’en: l’Alaut. Bayer, (k jimTIBARÉNIENS, Scythiæ. peuples pag. qui habitoient 409. à. ’ l’en: du Thermodon, à l’efl 8: fud-cil: des Macrons, vers les côtes du Pont-Euxin , entre le Thermodon 85 la cour- bure que fait l’Euphrares, lorfqu’après avoir coulé de l’ell à l’oueil, il fe tourne 8: coule vers le fud. Ils étoient entre ( 3) les Chalybes 8: les Mofynœques. Ils (4.) faifoient eonfifler la véritable félicité à jouer 8: à rire. Ces peuples étoient tellement (5) attachés aux loix de l’équité qu’ils n’auraient pas voulu attaquer leurs ennemis , même. en guerre, fans les avoir avertis du lieu 8c de l’heure du combat. i (r) Herodor. Lib. 1V. 5. XXI a: XXII. (z) Plin. Lib. VI. cap. Vll."pag. 50’s. " (a) Xenoph; Exped. Cyri. Lib. V. cap. V. - (4) Steph. Byunt. Pomp. Mela. Lib. l. cap. XIX. pag. par à l (s) Schol. Apoll. Rhod. adula. il. vert: ion. .

ne L’Hrsrornn p’HÉnono’ra. 331» TlBlSIS , grande riviere qui fort du fommet du mont. Hzmus, 8c, qui coulant vers le nord,*fe décharge dans l’lller. La Martiniere a-tort de croire que c’eit le Tibifcus ou le Pathiifus de Pline. Herodat. Lib. 1V. 5.TIGRE XLUI. , un des plus grands ’ fleuves de l’Afie, qui prend fa fource en Arménie, Br fe rend dans le golfe Perfique. Aujourd’hui le Tigre 8c l’Euphrates tombent dans la mer par (1) un canal commun , mais autre- fois ils s’y déchargeoient (épatement, a: du temps de Pline on voyoit encore les veiliges de leurs anciens lits féparés. Cet Auteur (a) dit que la fource de ce fleuve cit au milieu d’une campagne de la grande Ar- ménie, qu’il entre dans le lac d’Aréthufe 8c palle au travers fans y mêler fes eaux. Enfuite il rencontre le mont Taurus, s’enfonce en terre , palle par-deffous la. montagne 8c va reparoitre de l’autre côté. La caverne où il entre s’appelle Zoroanda, 8: une preuve que c’efl: le même fleuve 8c non un autre qui fort au-delà de la montagne, c’elt qu’il rend à fa fortie. ce qu’on y a jette à l’entrée de la caverne. Ce fleuve à l’efl: 8c l’Euphrates à l’ouefl bordent la Méfopotamie qui eft entre ces deux fleuves. Il coule du nord au fud un peu cit, jufqu’à. ce qu’il foit arrivé’environ vis-à-vis de Baby- lone , 8C delà. il coule plus direétement au fud jufqu’à la mer. Strabon (3) paroir avoir pris pour la fource du Ti- gre fa fortie du mont ’Taurus ,-puifqu’il le met hors de l’Arménie. TIRYN S , ou TIRYNTHE , ville de l’Argolide dans le Péloponnefe , à l’efl d’Argos. Elle s’appelloit d’abord (4.) Halieis, c’efl-à-dire , ville des Pêcheurs; parce que plu.

(i) Plin. Lib. Yl. cap. xxvu. 93;. in. r. (z) Id. ibid. (a) Strab. Lib. Xi. pag. 72h (4.) Steph. Byzant.

382 TABLE GÉOGRAPHIQUE fleurs pêcheurs Hermionéens habitoient dans cet endroit : du Grec A’N’i’u, pêcheurs. Elle fut enfuite nommée Ti- ryns , de Tiryns , fille d’Alos, qui étoit fœur d’Amphi- tryon. Les murs de cette ville avoient été bâtis par les (1) Cyclopes. Tiryns (2.) n’exifioit déja plus du temps de’Paufanias, qui dit qu’il n’en relioit alors que les murs qu’on rapporte avoir été faits par des Cyclopes; ils étoient bâtis de pierres feches , fi grolles que deux mulets attelés ne pouvoient pas même remuer la plus petite. TIRYNTHIE , territoire de Tiryns dans l’Argolide. TlTHORÉE , l’un des fommets du Parnaile , fur le- quel étoit bâtie lawille de Néon. 1’qu Néon, art. I. Hamada. Lib. AVIII. 5. XXXII. TMOLUS , montagne de Lydie , ou le Paâole prenoit fa fource. Elle étoit fertile en excellent vin. Les Turcs 1’ appellent Bouz-Dag , ou montagne froide. Herod. Lib. I. . Ç. LXXXII’. TOMBEAU (le) .d’Alyattes , Roi de Lydie, 8c pere de Créfus, étoit entre Sardes 8; le lac Gygée. Herodoz. lib. I. 5. XCIII. , TORONE, ville fituée à l’entrée du golfe qui porte fion nom dans la Chalcidie, fuivant (3) Thucydides, dans la Paraxie , fuivant (4) Ptolémée. Le premier dit qu’il y avoit environ à trois [laides de la ville un tem- ple de Caflor 8c Pollux; 8c Etienne de Byzance , qu’elle prit l’on nom de Toroné, fille de Protée , ou de Poféi- don , qui eft le nom Grec de Neptune 8: de Phénicé. On 1’ appelle aujourd’hui Toron. . TORONËEN. (le promontoire)

(r) Strab. Lib. VIII. pag. 57:. Schol. Homeri ad lliad. Lib. Il. verl’.(a) Paufan. Corinth.559. five ’ Lib. . Il. eap.’XXV. pas. tu a: 15,.

(a)ce) Ptolem. Thucyd. Lib. 1H. cap.Lib. Kilt. 1V. pag. 92.. ç. CX. . zz

p ne L’HISTOIRE D’HÉ-BODOTB. 383. ,TORONÉEN. (le golfe) Torone donnoit fou nom au golfe voifin, qui. cil entre le promontoire de Canafirum 8c celui de Derris, qui efi au fud du promontoire d’Ampélos. Il s’appelloit promontoire Toronéen , de l’ancien nom dela principal: ville de la prefqu’ifle , 8c le golfe s’appelloit Toronéen ou Toronaïque. Pline (r) le nomme golfe Mécybernien. TRACHINIENES. ( roches) Sur le golfe MaIiaque on trouve une plaine , vafle dans quelques endroits, étroite dans d’autres; 8: cette plaine cil bordée de montagnes hautes 8c inacceflibles , qu’on appelle roches Trachi- nienes 8c qui environnent la Mélide de tous côtés. Herod.

Lib.TRACHINIENS, 711.5. habitans CXCVIII. de la Trachinie 0 l, vers le mont Œra 8c le golfe Maliaque. TRACHIS , ville capitale de la Trachinie , petit pays de la Mélide dans la Theifalie. Elle cil: fur le bord 8: vers l’embouchure de l’Afope, au pied (2.) du mon: Œta. Hercules en fut le fondateur. Elle fut ainii nomq. triée à caufe de l’inégalité de fon terrein qui étoit mon- tueux , du mot Grec Tpaxlir, afinr, falebrbfus. Ho- mere (3) en parle. Cette ville ayant été détruite, les La- cédémoniens la rebâtirent environ à. fix milles (4) de l’an- cienne ville, 8c lui donnerent le nom d’Héraclée. Voyez le Canon chronologique, année 42.88. - TRAPÉZUNTE , ville d’Arcadie dans le Péloponnefe , fituée près sa au fud de l’Alphée, à l’ouefi 8c un peu loin de Mégalopolis, à l’en un peu nord de la partie nord du mont Lycée. Cette ville (5) a pris fon nom de

(r) Plin. Lib. IV. cap. X. pag. son. (a) Steph. ByzantaThucyd. Lib. III. ç. XCII. (a) Homeri Iliad. Lib. Il. verf. 682.. ’ (4.) Strab. Lib. 1X. pag. 655. B. Thucyd. Lib. 1H. 9. X611. Diodor. Sicul. Lib. X11. 5. LIX. (s) Paulin. Arcad. five Lib.ViIL cap. m. pag. 6m,

384L TABLE G’ÉOGRAPHIQUE Trapézous, fils de Lycaon. C’ell aujourd’hui Mankup. TRASPIES , peuple Scythe, ill’u d’Arpoxàis. On ignore

TRAVE, riviere de Thrace , qui fe jette dans le la Biflonis.fa Herodot.polition. Lib. 711.5. CIX. ) v TRAUSES , peuple de Thrace , felon (r) Hérodote 8: (z) Tite-Live. Héfychius (3) prétend que c’efl une nation Scythe, 8: il paroit par les particularités qu’il en rapporte, qu’il vouloit parler des Traufes de notre Hiflorien. Étienne de Byzance dit que ce font les mêmes peuples , que les Grecs appellent Agathyrfes. Mais cela eli d’autant moins vraifemblable qu’Hérodote a’parlé précédemment de ces derniers, 8c qu’il n’aurait pas manqué d’en faire la remarque, fi cela eut eu quelque

TRÉZEN, ville de l’Atgolide , dans le Péloponnefc. fondement.Elle cil lituée fur la côte nord de l’extrémité cil ide la pointe de l’Argolide, au nord un peu ouell du pro- montoire Scyllæum , à. l’entrée du golfe Saronique. On voyoit dans (4.) la place publique de Trézen un portique orné de plufieurs Rames de femmes 85 d’enfans, toutes de marbre: ces flatues avoient été érigées aux femmes les plus dillinguées d’Athenes , qui s’y étoient réfugiées dans le temps que les Perfes faccagerent l’Attique. C’ell

à TRÉZÉNIDE.préfent C’efl Damala.ainii qu’on appelloit le’ territoire

’ TRÉZÉNIENS , habitans de Trézen. deTRIBALLES Trézen. (les) habitoient laV partie occidentale du pays que nous appellons aujourd’hui Bulgarie , entre Pilier nord 8: la partie ouefi de la Thrace fud. Les

(I) Herodot. Lib. V. 5. 11L (a) Tir. Liv. Lib. XXXVIII. cap. X11. (3) Hefych. voc. TfG-ECÛQp . (4) Paulin. Corinth. live Lib. Il. cap. XXXI 8c XXXII. fragmens

DE L’HISTOIRE D’HÈnonort. 38; fiagmens (r) de Géographie à la fuite de Denys le Pé- riégete les nomment Serviens. Hérodote ne fait point mention de ces peuples, mais il parle de la plaine

T RIOPIEN. (Apollon) Ce Dieu fut ainii nommé , parceTriballique. qu’il avoit un temple vers le promontoire Triopium i , - où il étoit adoré par les Cnidiens. Selon d’autres, Apollon fut ainii appellé à caufe des trépieds qu’on donnoit aux vainqueurs dans les jeux que les Doriens célébroient en fou honneur: ou parce qu’on lui attribuoit trois yeux, de 1T7", trois, 8c d’il, ge’nit. «fait, vue, à caufe de fa grandel T RIOPIUM , promontoire prudence. de la cherfonefe l de" Cui- die, fur lequel étoit lituée la ville de Cnide. Ce pro- montoire avoit pris ion nom de (a) Triopas, l’un des Héliades, qui étoient venus de Rhodes en Carie, 8: s’en étoit emparé. Héfychius, au mot Km? népers, ou: que Cnide s’appelloit autrefois A3»? xépas, que d’autres prétendent qu’A’yvê’ m’paî étoit fou promontoire. Ce nom s’efi confervé dans le nom moderne capa cria, ou cap du bélier; car le mot Grec mais, lignifie bélier. TRITÉENS , (les) habitans de Tritæa, ville de l’Achaïe , dans le Péloponnefe, lituée au milieu des (3) terres , à l’efi un peu fud de Dyme , au fud de Rhypes, vers les ftontieres d’Elide 85 d’Arcadie, à cent vingt fladesfud de Phares; On prétend que Celbidas, qui vint de Cyme dans’la terre Opique ou Campanie, en fut le fondateur. ’ TRITÉES , ville de la Phocide.- Elle étoit, fuivant Hérodote , aux environs du Céphifl’e. Je crois qu’il faut la placer vers l’eit de Delphes. a Pline (Liv. 1V. chap. IlI. pag. 191.) la nomme Tritéa.

(r) A’rorrarp. pag. 44. (1.) Diodor. Sicul. Lib. V. 5. LVII. pag. a76. (a) Paufan. Achaïc. five Lib. V11 cap. XXII. pag. ne.

T ont: VIL B bI

386 TABLE eûoenarnroun . TRITON , fleuve de Libye, fe jette dans le lac Trito- nis , felon (r) Hérodote. Shaw (a) croit que c’en le Gabs d’aujourd’hui; mais ce fleuve cil allez éloigné du lac Tritonis. Je n’oferois décider fi le voyageur anglois cil: lus inflruit du local de ce pays que le pere de l’hilloire. TRITON, fleuve (3) d’Egypre , plus connu fous le nom de Nil, avoit fait furnommet Tritonis (4) la ville de Thebes. TRITONIS , lac de Libye, autour (5) duquel habi- tent les Machlyes 8: les Auféens , n’eil pas fort éloigné de la petite Syrte, felon Hérodote; mais Strabon le met (6) près de la grande Syrte 8: du promontoire Pfeu- l dopénias. Le DE Shaw penfe que ce lac cil celui qu’on appelle aujourd’hui (7) F araauet, ou El low-deah , ou (8) lac des Marques- TROADE , (la) contrée de l’Aiie mineure , qui com- mençoit (9) au promontoire Leétum , 8e de-là s’étendait jufqu’à. la Propontide. Elle avoir pris fan nom de la fameufe ville de Troie , fa capitale. Si on prend la Troadc pour tout le pays qui était fournis aux Troyens , c’en-adire , pour tout le royaume de Priam , elle contenoit prefque toute l’étendue de ce que nous appellons les deux Myfies 8c de la petite Phrygie, &c. Si au contraire on la reflreint à la con- trée particuliere où était la ville de Troie , ce qui fait la Troadc propre , elle ne comprenoit que le pays qui

(r) Heradot. Lib. W. 5. CLXXVIII. (1.) Voyages de Shaw. Tom. I. pag. au. (3) Apollon. Rhad. Lib. 1V. vetf. 2.69. (4) Id. ibid. verf. 26°. (S) Herodor. Lib. 1V. 5. CLXXX. (a) Strab. Lib. XVII. pag. rias. C. ’(7) Voyages de Th. Shaw. Tarn. l. page 2.74 8: 27s. Voyez ainii à carre du Royaume de Tunis. (i) lbid. p15. 297. (a) Plin. Lib. V. cap. XXX. p13. tu.

un L’Hrsroraa D’Hâaono-rn. 387 cil entre la Dardanie nord 8c nord-cil , le pays des Léo leges efl-fud’,’ l’Hellefpont 8: la mer Egée oued. Pto- lémée (r) renferme la Troade dans la petite Phrygie. TROCHOIDE , lac de l’ifle de Délos , fur les bords (a) duquel Latone accoucha d’Apallon 8: de Diane. Il étoit près du temple d’Apollon. Spon en a donné (3) une defcriptian , 8c Tournefort a en, (4) tort de reprendre ce voyageur. Callimaque l’appelle dans (5) un endroit m- pari; Alma , 8c dans (6) un autre Tpcxésnz; mais Theognis le nomme ainii qu’Hérodote. Cela revient au même s puifque tous ces noms lignifient lac rand. Voyez ma traduâion d’Hérodate, Livre Il. note 51.7. TRŒZEN. Voyeï Trézen. TROGLODYTES. Ce nom convient à tous les peu- ples qui vivent dans des cavernes. Il efi compofé de 7967M, caverne, 8c de Nm fubeo. Il y avoit des Tra- glodytes le long du golfe Arabique. Mais il ne peut être queflion de ceux-là, puifque les Garamantes leur faifoient la chaffe. Il faut néceflairement qu’il y en eut de l’autre côté du Nil 8: dans le voilinage des Gara- mantes. Herodot. Lib. 1V. 5. CLÎXXIII. TROIE, ville de l’Afie mineure, lituée fur le fleuve Scamandre ou Xanthe. à trois milles de la mer Egée, entre la partie ell du mont Ida 8c le promontoire de Sigée ouefi, mais plus près de la partiq’ cil du mont Ida que du promontoire Sigéen. Elle a oit été bâtie par Dardanus, venu de Crete ou d’Italie, qui fut le premier Roi des Troyens. De Dardanus fan fondateur, elle fut appellée Dardania ,- de Tros un des fuccefleurs

(1) Prolem. Lib. V. cap. Il. (a) Theognidis Senteur. verf. s. (3) Voyager d’ltalie , de Dalmatie, de Grec: . Tous. l. pag. 106. (4.) Voyage du Levant. Tom. I. pag. :90 a: 291. (s) Callimachi Hymn. in Apoll. verf. :9. (6) Id. Hymn. in Del. verf. son. Bba

388 TABLE Géoennrrnqus de Dardanus, elle prit le nom de Troie; Br d’Ilus fue- ’ celleur de Tros, fa farterelle fut nommée Ilion, nom qui fut enfin donné aulli à la ville. Hérodote fe fertin- dilféremment des noms d’Ilion 8: de Troie. J’ai tau- jours traduit Troie, parce que chez nous Ilion ell un -mot réfervé à la poélie. Après la dellruâion de Troie ou Ilion , on bâtit une ville d’Ilion a trente Rades (r) des ruines de l’ancienne. Cette nouvelle ville ne fut pas d’abord li confidérable que l’ancienne. Ce n’était encore qu’une efpece de bour- gade, avec un temple de Minerve, lorfqu’Alexandre le Grand , après le pallage du Granique, s’y rendit pour facriliet à Minerve. Ce Prince .fit de riches préfens à cette bourgade , lui donna le titre de ville , 8: lailla des ordres pour l’aggrandir. On refpeâoit la nouvelle ville d’Ilion , parce qu’elle portoit le même nom que l’ancienne Troie , 8C que fan temple de Minerve tenoit lieu de celui de cette fameufe ville , oùl’on avoit li long- temps confervé le Palladium , c’ell-à dire, la flatue de Pallas ou Minerve: Du temps de Strabon elle étoit bien tombée. Elle fut enfuite rétablie 8: fermée de murs. Car Fimbria fut obligé de l’alliéger, parce que les habi- tans luien refufoient l’entrée. Sylla, qui délit Fimbria, confola les habitans d’Ilion 8: leur fit du bien. Jules- Céfar, qui fe regardoit comme un des defcendans d’Enée, leur en lit encore plus: on le faupçonna même, dit Suétone, d’avoir voulu quitter Rome pour s’y établir & y tranfporter le liège de l’empire. On eut à Rome la même frayeur fous l’empire d’Augulie, qui, en qua- lité d’héritier de J ules-Céfar , auroit pu exécuter ce pro- , jets 8: ce fut , dit-on , pour l’en détourner, qu’Horace compofa l’Ode Julium Cr renacem propofizi virum. Tel étoit le fentiment de Tanneguy le Febvre, 8.: il pa- raît que c’était aufli celui de feu M. Gefner.

(r) Strab. Lib. XI". pas. 886. B.

DE L’HISTOIRE D’Hanonorr. 389. TROPHONIUS , ou l’antre de Trophonius ( à Lé- badie, en Béotie.) C’était une ouverture qui s’était faire fous terre dans un rocher, où il fallait,defcendre pour confulter l’oracle: mais on n’y entrait qu’après bien des cérémonies 8c des préparations , fur lefquelles on peut confulter Suidas. Ce Trophonius étoit, dit-on , fils (r) d’Apollon s félon quelques-uns c’était un des premiers Architeéies Grecs, frere d’Agamedes , qui excelloit dans fan art, 8: étoit fils d’Erginus, Roi de Thebes: ces deux (Architeâes firent plufieurs ouvrages , entr’autres un temple de Nep- tune proche de Mantinée dans le Pélaponefe , 8: le fa- meux temple de Delphes. Quoi qu’ilen fait, on faifoir des jeux publics (z) un jour de l’année au Héros Tra- phonius à (3) Lébadie , où la jeunelfe de la Grece alloit: faire paraître fan adrell’e. v * TYR , ville de la Phénicie , lituée fur la mer au fud de Sidon. Elle étoit très-ancienne quoique bâtie depuis Sidon,;puifque félon Juliin , les Sidoniens en furent les . fondateurs. Quinte-Curce néanmoins veut que Tyr 8c Sidon foient de la même ancienneté 8c qu’elles aient été bâties par Agénor, fils de Cadmus. D’un autre côté Haie appelle (4) Sidon, la fille de Tyr , c’ell-à-dire, laIl y avoitcolonie deux villes de Tyr;de l’une Tyr. ancienne, ap-e pellée Palztyros; l’autre nouvelle, nommée limplement T yros: la premiere dans le continent à trente liadcs de la fecande 8: au fud, felon Strabon; le temple d’Her- cules, dont les Prêtres de Tyr vantoient l’ancienneté à Hérodote, étoit dans cette premiere ville. L’autre Tyr étoit dans une ille, vis-à-vis de l’ancienne, dont

(r) Paufan. Bœot. live Lib. 1X. cap. XXXVII. pag. 785. (a) Pollucis Onomali. Lib. I. l’egm. XXXVII. (a) Scholîâfi- Pindarî ad Olymp. VIL "Il: x 54. 1:23.87. cal. z.lin. s. (4,) liai. cap. XXlII. fi. sa.

390 TABLE GÉOGRAPHIQUE elle n’était l’éparée que par un bras de mer allez étroit. Le nom de Tyr cil Hébreu, felon Cellarius. On le prononce Zor, ou Sor, ou Syr, ou Sar, félon la di- verlité des points qu’on ajoute aux trois lettres Hébraï- ques qui le forment. De Sar s’ell formé d’une, d’ail vient l’adjeâif d’ananas; V Sarrana indarmiat alita. Virg. 8: de Syr , les Araméens, felon leur coutume de changer l’: en r , ont fait Tyr , d’oûles Grecs ont formé Tyros, 8c les latins Tyras. - TYRIENS , peuple de Tyr. Ils ont été fur-tout tel nommés dans l’hiftoire par leur indullrie. Ils faifoient un gain confidétable’fur la pourpre , dont ils pelloient pour être les inventeurs, de même que du commerce 8: de la navigation. TYRAS, (le) ou (1) Tyra, fleuve de Scythie, qui cil au nord de l’embouchure de l’Iller , 8c le jette dans le Pont-Euxin. Il prend fa fource dans un grand (a) lac qui fépare la Scythie de la Neuride. Jarnandês (3) l’appelle Danaller , 8C c’ell probablement de ce nom que lui vient celui de Dnieller, qu’il porte aâuellement. TYRITES. C’el’t ainii qu’on appelloit les Grecs qui habitoient fur les bords du Tyras , vers fan embouchure. Herod. Lib. 1V. 5. LI. TYRODIZE , ville de Thrace , fur la côte de la mer Égée, près (4.) du promontoire Serrhium. Hérodote l’appelle ville des Périnthiens , parce que ce canton apà partenoit à ces peuples; mais elle n’était pas lituée près de Périnthe, comme la Martiniere le fait dire à Héro- dore 5 elle en étoit au contraire fort éloignée. TYRRHÉNIE (la) dont parle Hérodote, eli un pays d’Italie, qui répandoit en partie à. ce que nous ap-

(r) Plin. Lib. 1V. cap. X". p13. au. (a) Herodor. Lib. 1V. ç. L1. ’ (si Jamand. de Rébus Ger. cap. V. (4) Steph. Byzanr. voc. Tyrediza.

«a

ne L’Hrsrornn D’HÉBODOTE.’ 391; pelions aujourd’hui Tofcane, mais qui étoit beaucoup plus étendu, fur-tout vers le nord 8c vers l’ell-fud. Ce pays a plulieurs fois changé d’habitans 85 de nom. Les Ombriques en furent chalfés par les Pélafges: ceux-ci le furent à leur tout par les Lydiens, fous la conduite de Tyrrhénus, fils du Raide Lydie, d’où lui vient le nom de Tyrrhénie. Il fut enfuira appellé Hétrurie ou’ Étrurie, a: Thufcie. Comme les Tyrrhéniens étoient fort.religieux 8c faifoient fouvent des facrifices, les Grecs leur donnerent le nom de Thufces , qui lignifie lâcrificateurs, du verbe Grec bien, je facrifie. TYRRHÉNIENS. Vqu Tyrrhénie. u y avait aulll des Tyrrhéniens en Thrace. Voyeï Creflone. VÉNETES (les) habitoient (r) anciennement dans la Paphlagonie. Ayant fait une expédition avec les Cimmériens, ils s’établirent au fond du golfe Adriati- que. Ces peuples faifoient partie de l’Illyrie. VOIES. (les neuf) Voyer Amphipolis. VOIE SACRÉE. (la ) Au fortit de Delphes on entroit dans un chemin qui conduifoit à Athenes par le pays des Phocidiens 8c par celui des’Béotiens. Ce chemin s’appelloit la Voie facrée hui fait. On l’appelloit ainii, parce que les Athéniens accompagnoient (a) par ce chemin la pampefacrée qu’ils conduifoient à Delphes. XANTHUS , ville de Lycie , fur le Xanthus, qui fé- pare la Lycie en deux , pas loin de l’embouchure de ce fleuve, environ à quinze milles de la mer. On l’appelle à préfent Ekfénidé. ZACYNTHE, ille que Strabon place (3) devant le golfe de Corinthe. Elle avoit appartenu à Ulylfe , 8c étoit (4.) à faixante llades fud de l’ille de ’Céphallénie, 8c avoit plus de cent faixante llades de tout. Il y avoit (r) Strab. Lib. XII. pag. sr9. Plin. Lib. VI. cap. Il. pag. son (a) Strab. Lib. 1X. pag. 64.6. C. (g) Strab. Lib. VIII. pag. 516. (4) Id. Lib. X. pas. pas. p

392 TABLE GÉOGRAPHIQUE, &c.’ dans cette ille un (r) lac d’où l’on tiroit de la paix. On en tire encore beaucoup aéluellement , 8c l’on peut: à ce fujet confulter le (a) Voyage de Grece de M. Chan-a dler. Elle étoit ainii appellée de Zacynthe , fils de Dar-Z danus. On la nomme aujourd’hui Zante. ZANCLE , ville ancienne 8c célébre de la Sicile, lituée fur le détroit qui fépare cette ille de l’Italie. Ce nom lui avoit été donné parce qu’elle a la forme d’une faux, que les Sicules (3) appelloient en leur langue. Zalyonv. Les Samiens s’en rendirent maîtres , après la prife de Milet, vers l’an 4.97 avant notre etc; mais Anaxilas, Tyran de Rhégium , qui étoit Melfénien, s’en empara quatre cens quatre-vingt-quatorze ans avant notre ere , St lui donna le nom de MelI’ana, de celui de fa patrie. Cette ville fublille encore aujourd’hui fous celui de Melline. Voyer mon Elfai de Chronologie, chap. X17. 342.11. ç. 1V. pag. 4.88. " ZAUECES, peuples de Libye, à l’ouell des Maxyes 8c à l’ell des Gyzantes , auxquels ils touchoient.Herod. Lib. IV. 5. CXCIII. ZONA , ville de Thrace , fur la mer Égée, proche le promontoire Serrhium. On voit encore fur le rivage, dit (4.) Apollonius , les chênes qu’Orphée y attira de Piérie , montagne de Thrace , par les charmes de fa lyre; ils y font plantés près les uns des autres 8: dans un bel ordre. Le Géographe Étienne dit que c’était une ville des Ciconiens. ZOSTER , promontoire de l’Attique , le premier (51’ qu’on rencontre après Æxone, en allant de Phalere au promontoire Sunium. Il cil vis-à-vis l’ille de Phaura.

(x) Herod. Lib. lv. ç. excv. (2.) Travels in Greece, cap. LXXIX. pag. au. (a) Steph. Byz. voc. un... (4.) Apollon. Rhod. Lib. I. verl’. a! , ôte. (s) suai). Lib. 1X. pag. 6re. B. Fin de la Table Gebgrapbi tu. a T A B L E

- ’ ’39;

TABLE GÉNÉRALE DES MATIERES " Contenues dans l’Hisroms n’HÉnonorn de dans les Notes.

Nota. Le premier chifre romain indique le tonic. Le fécond, en duÏfi’es arabes, la page du volume. Le troijieme, en chzfres romains, le paragraphe. Le quatrieme, en chifi’res arabes, la page des Notes relatives audit paragraphe.

I A.

ABARIS, Prêtre d’Apollon Hyperboréen, voyageoit fur. une flcche. III. 152.. xxxvr. 4.01. ABDÉRITES ( les). Xerxès fait amitié avec eux; leur fai- préfent d’un cimetere d’or de d’une tiare. V. 241. cxx. ABES , Oracle en Phocide. V. 2.51. cxxxrv. note: 17;;

ABROCOMUSr74. Voyez 84 HYPÉRANTHES, Tub. GéogT. Perles, fils . de Darius, freres de Xerxès, périflent fur le corps de Léaa. aidas. V. 15;. ccxxrv, ccxxv. ’ ABRONYCHUS, Athénien, fils de Lyficles , efpion auprès de Léonidas. V. 176. xxr. ABYDÊNIENS (les) élevent à Xerxès une elirade fur le bord de la mer , d’où il voit défiler fes troupes. V. ACANTl-IIENS- 38. ( les) xuv. reçoivent Xerxès . en hol’pitalitél ,’ il leur donne l’habit des Medcs. V. 76. cxvr. 32.6. Tome V11. Cc

.394. TAB LE GÉNÉRALE Accmzns repréfentés fui le lac de Sais. Il. 140. cuit;

AcépHAus, Camocémnns, hommes fans tête 8c à tête de Ichiens chxx. , au rapport des Lybiens. gos. III. a; 3. cxcr. noteh 2.81. ACÉRATUS , Oracle dans le temPle de Delphes. V. 18 y. xxxvu. ACHÆENS (les) , peuples de la Pthiotide, defcendans î d’Achæus , défont les Ioniens, I. tu. cxrv. 406. l’ont partie de l’armée de Xerxès. V. 119. crxxxv. Rempo rtent une viétoire fignalée fur ’Hyllus , fils d’Her- cules. VI. r 9. xxvr. Voyez Tub. Géogr. ACHÊMÉNÈS, fils de Darius, neveu de Xerxès , cil: fait Gouverneur de l’Egypte. V. 5. vu. Un des ancêtres de Cambyfes. V. 15. x1. Un des Généraux de l’ar- mée navale de Xerxès; réfute l’avis de Démarate. V. 64.. xcvn. V. x60. ccxxxvr. Tué par Imams. V. 6: V11. lACHÉMÉNIDES. v. x5; x1. :75. Engagés par Cambyfes à s’oppofer aux Medes. 1U. 5;. va. Voyez T46. Géogr. ÂCHRADUS. Plaifante erreur de plufieurs Savans fur ce mot. I. note 14.6, page 2.69. AÇRISIUS , pere de Danaë. 1V. 11.4. un. Aurons Lemniencs, c’eft-à-dirc atroces. Voyez Femmes - Lemnienes. 1V. x85. cxxvan. terrons mauvaifes 5 chacun trouve celles des autres plus mauvaifes que les fiennes. V. 10;. un. 348. ÀDICRAN , Roi des Lybîens , ehaffé de (es Etats avec [es Sujets par les Cyrénéens, le fourrier, à Apriès, Roi 5 d’Egypte. III. 13;. eux. 469. ’ADIMANTES, fils d’Ocytus , Général de la flotte des Corinthiens , s’emporte contre Thémillocles. V. 197. ux. 445. Veut [e fauver lâchement du combat ; y cit ramené par un urodige. V. au. xcrv. note ne. -

w

DES MATIÈRES. 39g ADIMANTES, perc d’Ariflias. V. 89. cxxxvu. 336. ADRASTE Phrygien, fils de Gordias, petit-fils de Midas, tue (on frere; purifié par Créfus. I. 2.6. xxxv. 2.36,; qui le charge de la garde de [on fils a la chafÎe d’un énorme fanglier. 19. xLI, xLlI. 2.38. Tue Atys, fils y p du Roi, en tirant fur l’animal. go. xm 1. 2.4.0. se tue X fur le tombeau d’Atys. 31. va. 2.4.0. ADRASTE , fils de Talaiis, Roi de Sicyone. Envies: jaloufé par Clifihenes. Honneurs 8C jours de fêtes infiitués en [on honneur. Avoir une chapelle qui lui avoit été confacrée. 1V. 4;. vau. 2.79. RACES, pere de Sylofon 8: de Polycrates. III. ne. cxxxrx. 36;. RACES, fils de Sylofon, Tyran de Samos , cil dépouillé de l’autorité par 4rifla goras. Engage les Samiens à quitter. , I l’alliance de leurs alliés. IV. 98. X111. Reconduit à Samos par les Phéniciens. 106. xxv. 361. ÆACIDES ( les) fecourent les Eginetes. 1V.. 55. LXXXÏ

ÆACUS, Héros. Temple en fou honneur. 1V. 61. Lxxxnr.’ ;Son ,3origine. 1V.10. tu. xxxv. 36;. Invoqué, L par le: Grecs. V. 2.01. Lx1v. .ÆGESTE (ville). Combat de (es habitans avec les Spartiates. 1V. 50. var. Voyez T46. Géogr. ÆGICORES,-fils d’Ion. IV. 4;. vax. 27;. ÆGINE 8c THÉBÉ, fœurs, filles d’Afopus. 1V. un. i Lxxx. 309. ÆNÉSIDÉMUS , fils de Pataïcus , Général de la Cavalerie. V. 10;. cuv. Pere de Théron. 114. chv. 364. r ABROPUS’, defcendant de Téménus. V. 1,4. cxxxVuo note 184., tu. cxxxtx. ÆSCHRÉAS, pere de Lycomede. V. x71. x1. ÆSCHRIONIENE, Tribu. 1H. a4. XXVI. 1.81.. Cc:

396 TABLE GÉNÉRALE ÆSCHYLE , X115. Archonte jufqu’à Ctéon Archoute annuel; Chronologie. VI. 3’41. , AGAEUS , pere d’Onomafius Eléen. 1V. 178. cxxvu. ’v A G A MEM NON , chef des Pélopides, pere d’Orefles; I. 4.8. va115V. 111. eux. 355. AGARISTE , fille de Clillhenes , deflinée au plus méritant des Grecs. Les gens les plus diliiugués fe mettent fur les rangs. 1V. 176. cxxvr , cxxvu. Epoufe Mégaclès, 180. cxxx. Les enfans qu’elle en a. 181. cxxxr. 436. ’AGARISTE, fille d’Hyppocrates 8c de la fille d’Agariüe; époufe Xantippe , fils d’Ariphron 5 vifion qu’elle eut en fouge. 1V. 181. cxxxx. 436. * AGASICLÈS d’HalicarnalTe viole la loi d’Apollon Triopien.’ 1V. 111. chrv. 406. AGASICLÈS, Roi de Lacédémone, I. 46.1.xv. 27s. AGATHOERGES, Chevaliers; qui ils étoient. I. 48. LXVII. 2.99. AGATHYRSES, (les) peuple de Scythie. III. 196 ou. Leurs mœurs , leurs coutumes. 197. c1v. Refufent l’entrée de leur pays aux Scythes. 2.10. cxxv. 45 5 . Voyez V T116. Cc’ogr. AGATl-IYRSUS , fils d’Hercules. llI. 136. x. AGBAL d’Arados , pere de Merbal. V. 6 5. xcvnI.’ AGÉNOR, pere de Cilix. V. 62.. xc1. AGÉSILAS , ancêtre de Léotychidem V. 2.4.9. cxxxx. AGÉSILAUS , ancêtre de Léonidas. V. 140. c131 v. AGÉTUS , fils d’Alcidas, trompé par la fourberie de fion ami Atiflon, lui cede (a femme. 1V. 12.9. un, Lxu.

AGLAURE, fille de Cécrops 5 fa chapelle. V. 19 5. 1.111. 4 3 9. A;GLOMACHUS,379- fa tout,n qui fervoit de refuge aux Cyrénéens, brûlée par Alazir. lII. 2.38. CLXIV. AGONOTHETES (les) préfidoient aux jeux Olympiques. 1V. 177. cxxyn. 430..

Drs Marrrnns. "397 lambinas (l’)méprifée chez les Thraces. 1V. 4. v1; AGRON, Roi de Lidye, chef des Héraclides. I. 6. v11. 174. 1&le , Héros. Sa généalogie: 1V. 4;. LXVI. 2.76. Conjuté’ par la flotte des LGrecs. V. 101.:LXIV- 4.47. Les Grecs lui confacrent un vailfeau à Salamine. V. 2.42.. cxx1. 1161.1: , ou quelqu’autre figure fervoit de cachet ou de pomme de canne aux Babyloniens. I. 148. eXcV. 494.. ÏAIMNESTUS , Spartiate, tue Mardonius. Sa mort hono- rable. VI. 49.- Lx111. 12.3. Amuse, (le droit d’) en vigueur chez les Lacédémoniens.’ 1V. 12.3. 1.11. AIRAIN , ou Connu, en abondance chez les Mallagetes. I. 161. ccxxv. Le plus rare 8c le plus précieux des métaux chez les Ethiopiens. III. 2.1. 1111111. N’efl: point on ufage chez les Scythes. 111. 174 Lxxr. ALARODIENS , (les) peuples d’Afie. III. 81. XCIV.’ V Combattent fous Xerxès; leurs armes 8: leur Comman- dant. V. 16. 1.xx1x. Voyez T45. Géogr. Amar-na 8: ALAnasrnr’ràssdeuxchofes différentes.

ALCAMENES,1H. 18. ancêtre de xx. Léonidas. 2.76.V. 153. CCIV. I ALCÉE, fils d’Hercules. I. 6. V11- uAL’CÉE , Poète, fuit honteufement d’un combat. Ses armes appendues dans le temple de Minerve à Sigée.

ALCÉNOR1V. a:72.. CHROMIUS xcv. , Argiens, ne. reliés (culs’ Vd’un combat. I. 62.. Lxxxn. ALCIBIADES , pere de Clinias. V. 17g. xvn. 418. ALCIDAS, pere d’Agétus. 1V. 1;o. LXI. v ALCIMACHUS, pere d’Euphorbe. 1V. 1; 9. c1. ALCMENES , mere d’Hetcules , originaire d’Egypte;

ALCMÊON,Il. 57. fils x1111.de Mégaclês, favorifc 2.4.8. les Lydiens. ’ Les récompenfes qu’il en reçoit jde Créfus enrichilfent fa Cc;

398 TABLE; GÉNÉRALE maifon. Efl: victorieux aux jeux Olympiques. 1V. 17j;

ALCMÉONIDESUes) fous l’anathème. l. 4;. 1.x1. 2.63.. cxxv.Quittent leur patrie à caufe des 427. Pififlratides, 8c cherchent . à .y rentrer. 1V. 41. 1.2111. 45. 1.x111. 2.58. Ennemis des Tyrans. Ibid. Soupçonnés d’avoir attiré les Perfes. IV. 170. cxv. 17; , cxxr. 42.0. 174. cxxm. ALCON, Mobile, un des prétendans à Agarifie. IVË 178. cxxvu. ’ ALEUADES (la maifon des) -Rois de Thelralie. V. 4; i v1. 169. Soumîs’a Xerxès. 85. cxxx. 552.. Envoienr preifer Xerxès , malgré les ThelTaliens, de marcher contre la Grece. 12.*o.lc1.xx11. 573. ALEXANDRE , fils de Priam , enleve Hélene, 81 fe rend à la cour de Protée. I. 3. 111. 11. 87. cx111-cxv11- . 589 8: fuiv. ALEXANDRE, fils d’Amyntas. IV. 11. x1x. 197. Venge l’infolence des Perfcs dans un feflin. 12.. xx. 197.. Second aux jeux Olympiques. 14. xxu. zoo. D’une ancienne origine Grecque. Ibid. Salgénéalogie. V. 2.15. oxxxvn. nous 135,455. Engage les Athéniens à traiter avec Mardonius. V. 2.55. cxI..notcs 188,9. Vient dans camp des Athéniens. VI. 35. 31.111; XLIv. 115; . Sa flatue d’or à Delphes. V. 2.42.. cxxr. Azure , Amafis en donne rooo talens aux Amphiétyons pour rebâtir le temple de Delphes. Il. 147. CLxxx. note 54;. 1.0 mines. données par les Grecs établis en Égypte. Ibid. ALl’l-lÉE 8c MARON, Lacédémouiens. Se difiinguent’ au combat des Thermopyles. V. 155. ccxxvn. ALYATTES; fuccede à Sadyattes , au Trône de Lidyc. Ses aérionsmérnorables 5 alfiége Milet 5 fait un traité avec Thrafybule; envoie des offrandes à Delphes. Sa mort. I. 11. xvx-xrx, xxr , xxv. 190 &rfuiv. Pantaléon [on fils. 72.. xcrr. 559. Son tombeau. Par

.1 121:3 Mir-narras. 399. - qui bâti. 7 3. xcrrr. 340. Aryénis fa fille mariée âAltyagcs. I. 56. 1.xx1v. AMASIS, Roi d’Egypte. Selon va à fa Cour. I. 19. xxx. Fait un traité avec Créfus- 58. Lxxvrr. Se révolte contre Apriès 8: le détrône. Il. 1;5.,c1.x11. 492. . 4.93» Couvert d’un cafque par un Egyptien. 156. 01x11. 492.. Se combattent a Momemphis. 139. czxrx. Méprifé d’abord par fes Sujets, regagne leur efiime par fa con- duite 8c fou intelligence. 141 . chxrr. 510. Ses richeilcs. Sa conduite. Comme il employoit fon teins. 142.. c1.xx111. 511. Monumcns qu’il fait ériger. Il. 12.5. CLxxrr , - ---CLxxv1. 510. Préfens qu’il fait aux temples célebres’; -- 14;. crxxvr. L’Egypte jamais plus heureufe que fous Ion regne. 145. crxxinr. note 540. Favorife les Grecs. ’146.chxv111. S’allle aux Cyrénéens; époufe Ladicé. 148. - CLxxxr. note 546. Envoie àCyrenne la flatue 8c le portrait .de Minerve &c. 142.. chxxrr. nous 549.5 5°. Efl le Prc’ mier qui ait rendu l’ifle de Cypre tributaire. Ibid. note 5 52.. Son expédition contre Cambyfes, il lui fait - épauler]: fille d’Apriès. III. 1. 1. Sa mort 8c fou tombeau. 8. x. Cambyfes infulte [on cadavre. 14. xvr. 0re à Poly« crates fou droit d’hofpitalité à caufe de fon trop grand bonheur. Sa lente. 55. xx.. 58. x1111. 295. AMASIS Muraphien, Général de l’Egypte contre les Bar- l ’ céens. HI. 2.39. Cvan. Son litatagême pour réduire Batcée. 2.61. ccr. AMATHONTE (fiége d’) par onéfilus. 1v. 78. en;g 79. cv.’81. cv111. Voyez Tué. Géogr. l AMAZONES (les) appellées par les Scythes naufra- d’hommes. HI. zoo. cx. Leur biliaire, leur guerre contre les Scythes. Reconnues pour femmes. S’allient avec les , jeunes Scythes. 2.00. cxr. 2.01 a: fuiv. cxrr-cxvr. Les filles ne pouvoient remarier qu’elles n’eufl’ent tué Cc 4

4oo TABLE-GÉNÉRALE I ennemi. 2.04. cxvu. 4go. Les Athéniens-[ç glorifioient de les avoit chailles de leur pays. VI. 1.x. xxvu. m4.. Aunnssanlnuns (les) des Ioniens conjurent la mort- de Srattis. V. :49. cxxxn. note 168. ’ Aune, d’où Pon prétend qu’il vient. HI. 93. cxv. g 3;. Ann (1’ ). Les Égyptiens (ont les premiers qui ont die. l’amc immortelle , 8: qui ont cru à la métempfycofe. Il. rot. cxxtxr..4oo. Plufieurs autres Grecs fe le font attribué. Ibid. 40:. Quand reconnue telle chez les Juifs. Ibid. Croît avec le corps. HI. :08.’cxxx1v. 361. ’ AMESTRIS , fille d’Otancs, femme de Xerxès. V. 49. 1x1; Superbe habillement qu’elle lui donne. VI. 8o. cvm. 14:3. Sa jaloulie contre Attaynte , femme de Malifies. 80. cvm. 8;. cxu. 144.. Plufieurs Savans la prennent pour ln Reine Eflher de l’Ecriture. Réfutation de cette opinion. VI. 1 4;. AMIANTUS , fils de Lycurgne de Trapezonte, un des prétendans à Agatifle. IV. 178. cxxvu. AMIIÆAR , fils de Hannon, Roi de Carthage. Ses aâions. V. 114. CLXV, CLXVI. 364.. Perdu après le combat; Sa mon racontée diverfement. 115. Cvau. I366. Sacri- fices inliitués en (on honneur par les Syracufains. 11;;

AMINIASCLXVII. de Pallene , brave366. Athénien; I . pourfuît le vaillent: d’Artémife. V. au. xcnr. note 1,17. AMINOCLÈS, fils de Crétinéus. S’enricbit au naufrage de la flotte des Perles. V. 132.. cxc. 38;. AMMON. Les Égyptiens donnent ce nom à Jupiter: II. 36. xnn. 2.46. Vqu Inn-ru. AMMONIENS , (les) colonie d’Egyptiens 8c d’Ethyopiens.’ Il. 36. xLu. Expédition malheureufe contre eux. HI. 16. xxv. :7. xxvx. 2.47. CLxxxt.

DIS Marrnnns.’ 4o: " ÂMOPHARETE; fils de Poliades, Capitaine des Pitanes.’ VI. 4.1. m. 117. Son courage.& (a valeur. 42. a: fuiv. un, LIV , IN. LV1. ne. fi. Lxx. Son tombeau. - 6a. Lxxxxv. :36. AMOUR. Les Grecs a: les Perles adonnés à un amour illégitime. I. 106. cxxxv. 389. AMPHIARAUS, Oracle. De quelle manier: on recevoit fcs oracles. I. 32.. vax. Reconnns véridiques par Créfus. 34. xnx. Qui lui envoie des offrandes. 36. Lu. Son temple. V. 2.;1. cxxxrv. note: 175 a 176- i AMPHlARAUS , pere d’Amphilochus. III. 79. XCI. 351.; AMPHICRATES , Roi des Samiens. HI. go. le. AMPHICTION. Son temple. V. I;9. cc. 389. AMPHICTYONS (les ).font rebâtir le temple de Delphes." Il. 147. CLXXX.VI.4I.I.XII. Détail fur (les). 26o.Etoient le confeil des Grecs. Leurs fiéges. 139. cc. Chargés des infctiptions pour les tombeaux de ceux qui furent . tués aux Thermopyles. 156. ccxxvur. AMPHILYTE , Devin d’Acharnes , infpiré par les Dieux. I. 44. mm. 2.69. AMPHILOCHUS, fils d’Arnphiraiis , célebre Devin. Il]. 79. xcr. 332.. Ceux qui étoient avec lui, difperfés au retour du liège de Troie. V. 62.. xcr. 317. AMPHIMNESTUS, fils d’Epiflrophus , un des prétendans à Agarilte. 1V. 177. cxxvn. AMPHION. Labda fa fille cil boiteufe. Oracle de Delphes qui la regarde. 1V. 6;. xcu. 318. q * AMPHITRION 8c ALCMENE, pere se mere d’Hercules; originaires d’Egypte. Il. 37. xun. 2.4.8. Trépied qu’il . met dans le temple d’Apollon Ifinénien à Thebes. 1V. AMYNTAS,4o. Roi LIx. de Macédoine. Dariusa; lui5. fait demander A la terre 8c l’eau. 1V. Io. xvu. Sa prudence avec les Envoyés des Perfes qui fe conduifent infolemraent. to.

4o: T1 a Le GÉNÉRAL": . xvur. xrx. 197- Pcre d’Alexandrc.V. tu. cnxxmâ. ’ 2.32.. cxxxvx. 2.55. cxxxrx. AMYRGIENS, Scythes. V. 50. Lxrv. 302.. AMYRTÉE, Roi d’Egypte. Il: 116. ch. 444. Fait beaucoup de mal aux Perles. III. 14. xv. ’ . AMYTHAON, pere de Mélampus. Il. 4;. xmx. ANACHARSIS le Sage. in. 159. xnvl. Surpris faifant la- veillée de la Mere des Dieux, cit tué par le Roi des * Scythes. x77. Lxxvr. 4.18. ’ANACRÉON de Téos. III. .98. cxlxr. 357. ANAPHÈS, fils d’Otanes, Commandant des Cyfli’ens dans» l’armée de Xerxès. V. 50. LxII- - t Amar-tînt. (Les Alcméonides palloient pour être fous l’ );

ANAXANDRE,I. 4;. un desLxr. ancêtres de Léonidas. 2.68. V. 14°. CCIV.’ . ANAXANDRIDES, fils de Léon, Roi de Sparte. I. 4s. LXVIIrSCS femmes. Se remarie à la [econde par l’ordre des Ephores. Ses enfans. 1V. 2.6. xxxrx-xmr. 2.14. . Un des ancêtres de Léonidas. 1V. 140. ccrv. 39!- ANAXILAS, ancêtre de Léotychides. 1V. 2.49. cxxxr. ANAXILAS, fils de Crétines, Tyran de Rhégium, confeille v aux Samiens de le rendre maîtres de Zancle. IV. 104. xxnl. 360. Epoufe la fille de Térille. V. 115. chV. ANCHIMOLIUS , fils d’AlÏer , envoyé pour chaire: de. Sparte les Pififiratides. Sa mort. 1V. 42.. Lxm. . ANDOCRATES , chef des Platéens. Temple dédié à ce héros. VI. 18. xxv. 99. l ANDRÉAS , grand-pue de Myton. 1V. r76. cxxvr. 42.8.: ANDROBULE, pete de Timon. V. 93. cxu. ANDRODAMAS , par: de Théomeftor. V. 2.16. Lxxxv. VI. 66. Lxxxut. ANDROMEDE, fille de Céphée, femme de Perfée, lui donne- un fils nommé Perfès , chef des Perfes. V. ’49. .LLXl. 102.. CL.

Des MATIÈRES. 403 îÀNDROPHAGES (les). III. 196. en. Leurs mœurs. 198. cVI. 445. Voyez Tab. Géogr. ANDROS, alfiégée par les Grecs. Refufe de l’argent * Thémiliocles. V. 2.35. cxr. Voyez Tab. Géogr. ANDROSPHINX. Comment on les repréfentoit. II. 144-;

ileÉRISTE CLxxv. , pere de Sperthiès. 512.. .V. 87. cxxxrv. g ANIS des Arméniens remportent les bateaux defcendus à * BabyIOne. I. 48. Cxc1v. Le froid les fait mourir en Scythie. HI. 147. xxvm. 3 92.. Les chevaux Scythes ne peuvent ni les voir ni les entendre. 21;. cxxrx. 45;. Efpece qui porte des cornes. au. cxc1. Autre qui

,ANGUILLB ne boit (1’), facrée point. chez les Egyptiens. 2.54. H. 5;.cxcn. 1.xxrr; .

ASXMAUXÇLes Mages les tuent. I. 108. CXL. 401. Les habitans du Caucafe en peignent fur leurs vêtemens. U4. com. Les Egyptiens vivent 8: mangent avec eux. Il. ’30. xxngr. Sacrés chez les Égyptiens. On tire à honneur300. d’être chargé de les nourrir. Comment on pour-- voit à leur nourriture. Les Indiens 54.. va. 134- n’en tuent pas. Il]. 84. c. 338. Plus forts 8c plus grands - chez eux que par-tout ailleurs. 88. cvr. Fécondité admirable de ceux qui fervent à la nourriture, au lieu , que les nuifibles rapportent peu. 89. CVII. 443. l ANNÉE. 7o années font le cours ordinaire de la vie. j. 2.2.. xxxn. 2. 3o. Les Égyptiens (ont les premiers qui l’aient divifée en douze parties. Il. 4. 1v. 154.. Année commune de la vie des Ethiopiens 8: des Perles. HI. 2.0. xxn, xxm. 2.79. ANTAGORAS, pere d’Hégétorides. VI. 57. Lxxv. .LANTICHARE , Eléonien , confeille à Dorié de fondez a ’He’raclée. 1V. 2.8. nm. 2.18.

2404.2 TABLE; GÉNÉRALE ANTIDORE de Lemnos quitte le parti des Barbares a? paire dans celui des Grecs, qui lui donnent des terres. en reconnoiflànce. V. 172.. xx. ANTIOCHUS , perc de Tîfamene. VI. 2.7. xxxu;

ANTIPATER , fils (forges, donne un repas à Xerxès; y dépenfc 400 talcns d’argent. V. 78. cxvm. 327. ANTIPHÉMUS, un des fondateurs de Géla. V. 104.; aux. 349. Voyez T46. Géogr. ANYSIS,x08. Roi d’Egypte, aveugle, fuecede à Anyfis. ChaflË- Rat Sabacos. Il. I 1;. cxxxvrr. Se cache pendant cinq ans, la; recouvre fou emPire. Sa retraite inconnue. 11;. CXL. 4.4.4.. APATURIES , Fête dont les Ephéfiens 5c les ’Colophoniens font exclus , à caufe d’un meurtre. I. 113. CXLVII. 4.2.0. APHIDNES (ville), livrée par Titacus , aux Tyndarides. VI. 55. Lxxn. 12.6. Voyez Tub. Géogr. APIS , Dieu des Égyptiens. Epaphus chez les Grecs. Se manifefle chez les Égyptiens. Sujet de f" s 8: de joie. lII. 2.4. xxvu.*2.82.. Sa defcription. 2.4. xxvm. 2.84; .Moqué 8c bielle par Cambyfes. Meurt de (a blefihre. lift enterré. 2;. xxrx. 2.8 5. singulicrc façon dont les femmes l’honorent. Il. 51. 1.x. 2.80. Pfammitichus lui avoit érigé un bâtiment. II. 12.8. cum 486. APOLLON, Dieu des Grecs a: Oracle. Invoqué par Créfus; le bûcher fur lequel il alloit périr s’éteint. I. 6 7 .Lxxxvnl.’ 332.. Créfus lui envoie faire des reproches. 69. xc. Juflifié par la Pythie. 7o. m. 33;. Dydiméen ou des Branchides. 1V. 2.4. xxxvx.’ 2.09. -- 102. x1x. 35;. Ifménien , à TheBes en Béotie. I. .3 6. Lu. 2. je; Préfens que lui fait Créfus. I. 7x. xcu. Confulté Par la flamme des viâimes. V. 2.51. cxxxrv. note 174.

pas MATIERES. 405 43----- Orus chez les Égyptiens , Roi d’Egypte , ôte la Couronne à Typhon , fils d’0fyris. Il. r 2.0. cxuv. 4.63. Ptous chez les Thébains. Son temple. V. 2. 5x. cxxv. note 178. Triopien, (on temple; loi’des jeux en fou honneur; I. tu. cx1.1v. 405. Sa flatue d’or au mont Tornax. I, gr. Lxrx. 303. ’APOLLOPHANES, pere de Bifaltes. IV. 106. xxvr. APRIÉS fuccedc à Pfammis. Efi long- tems heureux. Il; 134.. CLxr. 4.91.. Les Égyptiens 8c Amafis le révoltent contre lui a: le combattent à Momemphis. 2 3; , cuir, cucul. 494.. Voyez T46. Géogr. Défait 8: étranglé. Son tombeau. 139. crxrx. 498. Peu efiimé d’abord de fes fujets; gagne enfaîte leur affeéiion par fou halai.- leté. 141. chxu. 510. ARABES, fideles à leurs paroles 8c à leurs fermens. Un 6. VIH. Fer-mirent à Cambyfes l’entrée de I’Egypte. 7. 1x. 76. Lxxxvrn. N’ont pu être fournis par Darius. 16H. Se fervent de chameaux à la guerre. V. 59. LXXXVI; Leurs armes Be leur chef dans l’armée de Xerxès. V. si. 1.x1x. gozfi r ARBRE. dont le fruit a une odeur aulli enivrante que le vin. I. 152.. ccrr. Axe. L’art des Scythesâ s’en fervir. I. 3-4.. LxxxuisoG. ----.Dll-Icrcules. III. 135. x. ARCADIENS (les) ont coulervé les Thefmophoriesa Il. 14.1. CLXXI. Cléomenes les engage à fe déclarer contre Sparte. 1V. r39. Lxxrv. 385. ARCÉSILAS, fils de Battus. Ses dilïérends avec [es freres. III. 2.34. CLx. 469. Défait 85 étranglé par (on frere Léarque, vengé par fa femme Eryxo. Ibia’. ARCÉSILAS, fils de Battus le boiteux , excite des. troubles A au fujet des laird: Démonax 3 s’enfuit à Samos. 1H. 2.36. cum. De retour à Cyrene, oublie l’oracle, 8:

406- Tu; LB GÉNÉRAL! fe conduit d’une maniere cruelle. Sa mort. 2.37. c1x1v.- 471- ARCHÉLAUS, ancêtre de Léonidas. V. 14.0. cc1v. ÀRCHESTRATIDES , pere d’Athénagoras. v1. 66.1.xxx1x. ARCHIAS-ac LYCOPES, Spartiates. Leur bravoure à- . Samos. III. 47. Lv. 307. ARCHlAS , fils de Samius, qui avoit été ainii nommé à caufe de fa bravoure à Samos. HI. 4.7. Lv. ARCHIDAMUS , fils de Zeuydamus. IV. 137. Lxxr. ARCHIDICE, célebre Courtifane de Naucratis. Il. 111.

ARCHILOQUE de Paros, Poëte. I. 9. x11. 181.. ARCHITECTEcxxxv. du tréfor de Rhamplinite. 438. Il. 95. cxxr. 397;- Hilloire de fes freres après (a mort. nid. 96 8c fifiv. ARCHITECTES célebres. Eupalinusl, fils de Nauflrophus. i Rhœcus, fils de Phileus. III. 51. 1.x. 313. Mandroclès 1 de Samos , entrepreneur! du pour de Darius fur le Bof- , phare. HI. 187. Lxxxvm. 4.36. Axcuonxrs. Détail à. leur fujet; au fujet de liantel des d douze Dieux. Il. 6. vu. 173. Au fujet du meurtre d’Hip- parque. Leur éleélion. 1V. 37. LV. 2.2.9. ARCTAYCTÈS, fils de Chérafmis, Gouverneur de Sefle, un des Commandans de Xerxès.’V. 56. LxxV111.Méchant 8c impie. VI. 84.. cxv. Trompe Xerxès ’85 vole le tréfot h de Protéfilas. VI. 84.. cxv. 14.5. Mis en croix wpour avoir violé un temple. V. 31. xxxm. :91. Son fils ’ lapidé fous (es yeux. 87. cxxx. 14.7. ARDYS, fils de Gygès , pere de Sadyattes, Tyran de Sardes. Ses riflions. l. 11. xv. ÀRÉOPAGE. Ce qui compofoit ce tribunal. V. 194.111. 4.37. ARGADES, fils d’Ion, chef d’une tribu. IV.44.5. LXVI. ARGANTHONIUS , Roi des Tartellîens , veut engager les437- Phocéens à slétablir dans [on royaume. I. 12.. 3. CLX111. .

DES MATIÈRES. "407 . ÂRGE 8: OPIS , vierges Hyperboréenes. Leur tombeau; 8c hymne en leur’honneur. III. 151. xxxv. 400. l ARGENT. Ufage qu’en font les Malfagetes. I. 161. ccxv. N’efi pas en ufage chez les Scythes. HI. 174. L111. ARGEUS, fils de Perdiccas, perede Philippe. VI. 2.35.

.ARGIA , femme d’AriQodémus. On ne peut diliinguer l’aînéCXXXIX. de l’es deux enfans jumeaux. 1V. 12.2..er. 373. . .ARGIENS (les) fe donnent a prix d’argent a Pififlrate contre les Athéniens. I. 44. 1x1. 300 combattent 300 Lacédémoniens. Sont défaits. Marques de deuil qu’ils en portent 8c le ferment qu’ils font. 62.. rxxxn. 318. Pallbient pour les plus habiles Muficiens. de la Grecc. HI. 106. cxxxr. 361. Défaits par ’Cléomenes. lV.’14.2.. Lxx V111 , Lxx1x. Argos dépeuplée, les efclaves s’em- parent de la conduite de l’Etat. Chafés par les enfans des Citoyens. Une longue guerre s’enfuit. 145. 111an 390. f Refufent du fecours aux Eginetes. 1V. 152.. XCn. Font une treve avec les Lacédémoniens, a: de- mandent une moitié dans le commandement de l’armée des Grecs confédérés. V. 100. CXLVIII. 102.. CL. 347. Accufés d’avoir attiré les Perfes en Grece. 104.. cru, Envoient un courrier à Mardonius. VI. 8. 111. Tués à une expédition contre Thebes. Refiés fans fépulture 8c enterrés par les Athéniens. 21. xxvu. 102.. ARGIENNES enlevées par les Phéniciens. I. 2.. 1. 168. Deviennent folles 8: furieufes. VI. 2.8. xxxm. ARGO , navire de Iafon pour fon expédition; d’où lui vient ce nom. Ill. 2.45. CLxer. 478. ARGONAUTES, datte de leur expédition. VI. Chronolog’. 378.. Defcendans des Myniens. Chalfés de Lemnos,’ font reçus par les Lacédémoniens. IlI. au. env.

408 TABLE GÉNÉRALE 4 438. Veulent avoir part a la royauté. Condamnés à mort. Sont fauves par leurs femmes. 2.2.4.. cxnvr. ARGOS , gouvernée par des efclaves qui ont chalfé leurs maîtres. 1V. 145. crxxxm. 390. Xerxès cherche à l’attirer dans fon parti. V. 101.. CL. 347. Voyez T46. Géogr. Chronologie des Rois. VI. 344.. ARIABIGNÈS , fils de Darius , ftere de Xerxès , Com- mandant de l’armée navale des Petfes. V. 64. x0v11. Périt dans la bataille. 2.18. Lxxxrx. note 113. ARIANTES , Roi des Scythes. Sa finguliere façon de faire le dénombrement de fou peuple. HI. 18 3. Lxxxr. ARIAPITHÈS , Roi des Scythes. Sa mort. 1H. 179. Lxxvrn. ARIARAMNÈS, Perfe , principal auteur de la mort des Phéniciens, que Xerxès fait mourir après la perte du combat naval. V. 2.2.0. le. note 114. . .ARIDOLIS , Tyran d’Alabandes , pris par les Grecs avec fou vailfeau. V. 135. cxev. 387. ARIENS (les). III. 80. Xcm. Leurs armes 8c leurs chefs dans l’armée de Xerxès. V. 51. 11V. Ont pris le nom de Medes , de Médée de Colchos. V. 5o. 111.11. ARIMNES TES de. Platée ’regrette de mourir fans avoir combattu. VI. 54. Lxxr. ARIOMARDE , frere d’Artyphius, Général des Cafpiens. ’ V. 51. van.’ Fils de Darius 8c de Parmys, chef des Mofques 8: des Tybaréniens. 56. Lxxvur. ARION , joueur de cithare , auteur du dythyrambe , qu’il exécute a Corinthe, les Corinthiens voulant le jette: à. la mer, un dauphin le fauve. I. 15. xxm, xxrv. r94. ARIPHRON, pere de Xantippe.IV. 181. CXXXI- .184. cXXXVI. V. 2.49. CXXXI. note 167. ARISTAGORAS de Cyme , fils de Molpagoras, coufin 8c I gendre d’Hyliiée. Les exilés de Naxos lui demandent du fecours. 1V. 19. xxx. Se révolte contre Darius 8c lui fait tout le mal qu’il peut. 2. 5. xxxvu. Renverfe la Tyrannie

Tyrannie pasa: feint de Marrrnrs. ne la pouvoir fouffrir. 2.6. 409 xxxvur. 2.13. Tente d’engager Cléomenes dans fou parti. 35. 1.1. 2.24. Engage les Pœmiens à la défeâion de Darius. 75. xcv111. Son expédition contre Sardes. 76. x0131. c. 335. Trompe 30,000 Athéniens. 74.. XCVII. 333. Manque de fermeté après les troubles appaifés. 89. cxxrv. Sa mort en faifant le fiége d’une place dt: Thrace. 9o. cxxvr. 346. Il n’étoit pas Tyran de Milet; il n’en faifoit que les fonétions. 2.3. xxxv. 2.08. ARISTAGORAS, pere d’He’ge’fil’rrate. VI. 66. Lxxx1x.’ . ARISTAGORAS, Tyran de Cyzique. IIl. 2.19. cxxXVlu. ARISTÉAS, fils d’Adimantes, un des Ambalfadeurs des lacédémoniens que les Athéniens font mourir. V. 9o. cxxxvu. ARISTÉE de Proconéfe, fils de Caylh’obius, Po’éte. Ses ’ preliiges. Difoit avoir accompagné Apollon fous la forme d’un corbeau. Statue élevée en fou honneur. HI. 138.

ARISTIDES,x111. fils de Lyfimaque,382.. l’un des- dix Généraux des Grecs , cede à .Miltiades fou droit de commander. Son exemple fut fuivi des autres Généraux. V. 2.13. 1.x x-Ix. Banni par Ofiracifme, haï par’Thémiftocles , oublie cette injure pour le bien de laipatrie. V. 2.12.. Lxx1x. note 101. Allemble les Grecs à Salamines. 2.14.. Lxxxr. Défait une partie des Perfes. 2.2. 3. xcv. note .1 ao*. Député» des Athéniens vers les Lacédémoniens. VI. 4. 111.. 91.

ARISTOCRATES,xx. 97. 35. pere dexuv. Cafambus. 115. 1v. 138. ’ LXXIIÎ. ARISTODÉMUS , Roi de Lacédémone , pere d’Euryfthenes se de Proclês. Il]. 2.2.4. CXLVn. Sa mort. IV. 12.2.; tu. ARISTODÉMUS , Spartiate , renvoyé du combat par Léonidas. Noté ’ d’infâmie comme fuyard. V. 156. . ccxx1x-ccxxx1. Réparc fou honneur à Platée. VI. 54. IXX. Tome V11. i . Bd

410 Tan 1. 1: e in ÉRAL! , l ARISTODICUS , fils d’Héraclides. I. 12.0. CLVIII. [Cherche a tenter l’Oracle des Branchides. 12.1. eux. 427. ARISTOGITON a: HARMODIUS tuent Hipparque, Tyran d’Atheues. 1V. 38. Lv. Statues élevées en leur honneur. Poëme par Alcée. Leurs defcendans exempts des charges ’ publiques. 32.9. ARISTOLAÏDES, pere de Lycurgue. I. 41. 1.111. ARISTOMACHUS , petit-fils de Cléodéus. IV. 12.1.. 1.11. ARISTON , Roi de Sparte. Les Lacédémoniens gagnent de la fupériorité fous fou regne. I. 48. van. Malgré qu’il eût deux femmes, il prend encore celle d’Agétus fon ami. 1V. 12.9. 1x1 , 1x11. 380. Son mot fur la nailfance de fou fils Démarate. IV. 131. 1.11111. 380. qui fe trouve être le fils du héros Altrabacus. 13 5. 1.11111. IRISTON de Byzance , un des Tyrans de l’Hellefpont.

"ARISTONYMUS,llI. 219. pere decxxxvm. Cliflhenes, 1V. 176. cxxvr., ARISTOPHILIDES, Roi de Tarente , favorife Démocedes. Il]. 110. cxxvr. 363. ’ARISTE, pere de Gergis. V. 57. 1.xxx11. ARMÉE , ordre d’armée , par qui formé chez les Afiatiques. l. 80. 0111. Celle de Xerxès étoit de dix-fept cent mille hommes. Maniere dont s’en fit le dénombrement. V. 48. 1.x. 2.99. Ravagée par la famine, la pefle a: la dylfenterie. 2.38. cxy. nous 148,149*. Les Athéniens avoient le droit de commander l’aile droite des armées. VI. 18. xxvr. 99. L’armée des Grecs montoit à trente- huit mille fept cents hommes. 2.3. xxrx. 106. Armée des, Athéniens. 47. 1.x. 12.1. Perte que fait celle des . Grecs. VI. 53.1.xx. 12.1. Etoit chez les Perfes le plus grand don que l’on paille faire. 81. cvm. 144.

DES MATIÈRES. 411 ARMÊNIENS , Palleurs. IV. 33. xmx. Font partie de A llarmée de Xerxès 5 leurs armes 8: leur Commandant. ARMES.V. Sabre 54. confacré àLxqu- Mars, auquel on cil-toit à des facrifices. HI. 168. Lxu. 4.19. Les Scythes, lorfqu’ils font un traité , trempent leurs armes dans un ’vaîlTeau rempli de vin a: de leur fang. 17;. Lxx. 4.24. C’étoit chez les Anciens un honneur de les enlever aux ennemis, 8c on les appendoit aux temples. IV. 7;. xev. 331. I Xerxès jette à la mer (on labre Perfique V. 4.5. LIV. 2.97. Armes des différens peuples comparant l’armée de Xerxès. 49. Lxr-Lxxxvm. 301 8c fuiv. Armes apparues fubitement au temple de Delphes. 186. xxxvrr. 47.8. ARMÉs (gens) pefamment ou à la légere. 1V. ’74. xcvu. 332.. VI. 48. Lxr. 11.3. AROURE, mefure de longueur chez les Egyptiens. Il. us. cxu. Son évaluation. 4.4.6. ’ARPOXAÎS , Scythe , fils de Targitaiis. 1H. 132.. v. a Les Scythes Catiares &-Tra(pies defcendent de lui. HI: r32. VI. ARSAMÉNÈS , fils de Darius , Commandant des Outiens f8: des Myciens. V. 52.. vaIu. ARS AMES , pere d’Hyflafpes. I.’ 158. ccrx. Un des ancêtres de Darius. V. I6. x1. ARSAMÈS, fils de Darius 8: d’Artillone,rfille de Cyrus, Commandant des Arabes 8c des Erbiopiens. V. 52.. thx. ARTABANE , fils d’Hyflafpes, frere de Darius, oncle (le Xerxès. Dilruacle Darius de porter la guerre contre les Scythes. III. 184.. txxxux. Dilfuade Xerxès de faire la guerre aux Grecs. Son difcours au Roi. V. 11. si, x1. 2.72.. Apparition qu’il »a fur le trône du Roi. 21. xvn , xvm. 18;. Ses dilcours à Xerxès fur [es troupes 8: [on expédition. 39. XLvr , xtvxr. xux. ne. Ddz

41e TABLE GÉNÉRALE Renvoyé à Sufes par Xerxès, qui le met a la tète dt gouvernement. 44.. Lu, un. 1.97. l ARTABANES, pere dlArtyphius..V. si. LXVI. ARTABANES, pere de BalTaces. V. 5;. Lxxvr. ARTABATES, pere de Phamazathrès. V. 51. va. ARTABAZE , fils de Pharnaces, Commandant des Cho- rafmiens a: des Parthes. V. 51. LXVI. Accompagne le Roi jufqulà l’l-lellelfpont. 2.4.5. cx XVI. Alliége Potidée; prend Olinthe. 24.5. cxxvrr. Maltraité par le flux 8c reflux de la mer, à Potidé. 2.4.6. cxxtx. S’oppofe à ce qu’on lailfe Mardonius en Grece. Sa fuite après le le combat. VI. 49. va. Repaire dans l’Hellefpont. 8c enfaîte en Theffalie. 64.. Lxxxvm. 138. ARTABE, mefure de Babylone. Sa valeur. I. 14. 5. 626114.81. ARTACHÉE, pere d’Otafpès. V. 50. LXIII. ARTACHÉE, pere d’Artayntès. V. 2.4.8. cxxx. ARTACHÉÈS, fils d’Artée. V. 2.5. xxr. Chargé de faire exécuter le canal du mont Athos. Sa mort. Regrets du Roi. Ses funérailles. L’Oracle ordonne des factifices en (on honneur. V. 77. cxvu. 32.6. ARTAPHERNES , fils d’Hyllafpcs, frere de Darius; Commandant de Sardes. 1V. r6. xxv. 10;. Gouverneur des côtes maritimes dlAfie. 19. xxrx. aoy.Sollicite’ par Atiflagoras à rendre les Naxiens exilés. 2.0. xxxr. 2.06. Commandant des ioniens. Sa févériré contre un Capitaine de vaillent: , 8c fa réponfe à Ariilagoras, à ce fujet. 2.2.. xxxxu. 2.07. vARTAPHERNES, fils d’Artaphernes, collégue d’Atys, à Marathon. 1V. 154. xc1v.. Commandant des Lidyens a: des Myfiens dans l’armée de Xerxès. V. f4. LXXIx. ARTAYNTE , fille de Mafiftes, mariée au fils de Darius par Xerxès. VI. 80. cvu. Concubine de Xerxès, qui lui donne llhabit que (a femme lui avoit donné. 80. CVIII. 144..

Drs MATIE aux, 4:3. ARTAYNTÈS , fils d’Artachée, Commandant de la floue . de Xerxès. V. 2.4.8. cxxx. Sa fuite. VI. 76. CI. Infulté par Mamies , veut le tuer. 79. cvr. ARTÉE, pere d’Artachéès. V. 2.5. xxr. ARTÉE, pere d’Azanes. V. 51. var. ARTEMBARÈS, illullzre entre les Medes. Son fils maltraité par le jeune Cyrus, donne occafion de le reconnoître. I. 89. cxrv, cxv, cxv. VI. 88. cxxt. CARTÉMISE , Reine de Carie, fe met de l’expédition contre t les Grecs. Son courage ; fou gouvernement; d’un très- . bon confeil. V. 65. xcrx. 319. S’oppofe a l’expédition de Salamine. 2.04.. vam. Son aCtion dans le combat naval. Xerxès fait [on éloge. 2.17. vaxxvn , LXRXVIII. note 109. Pallénus la pourfuit. Comment elle fe fauve. On propofe un prix a celui qui la fera prifouniere. au; xcm. Confultée par Xerxès. 2.2.7. CI , ou. Emmcnc . les enfans du Roi. 2.2.9.v’cnl. - ARTOBARZANÈS’difpute la Couronne à Xerxès. V. 2..

*ARTOCHMÈS, gendre de Darius, Commandant des PhrygiensIl. 8c16;. des Arméniens. *V. 54.. Lxxm.: I ARTONTÈS, pere de Bagéus. HI. 10;. cxyxvrn. .ARTONTÈS , fils de Mardonius, récompenfe générenfe. ment ceux qui ont donné la fépulture à (on pere. VI. 62.. Lxxxm. ARTOXERXÈS , fils de Xerxès. Que lignifie fou noms - 1V. 157. xcvur. Envoyôit annuellement des préfens aux Gouverneurs de fes places. V. 71. CVI. Se déclare ami

ARTYBIUS,des Argiens. homme recommandable 103. entre lesen. Perfes. k 1V. 81. cvm. Son cheval de bataille drelié fingulié- rement 8;. 0x1. ARTYNTÈS, fils d’1d:aniatès, Commandant des mayens. V. 51. vau. Dd 3.

4r4. TABLE GÉNÉRALE ARTYPHIUS , fils d’Artabane ,V Commandant des Ganda- riens 8: des Dadices.,V. 51. var. ARTYSTONE, fille de Cyrus , femme de Darius. lII. * 76. Lxxxvm. Qui l’avait aimé plus que les autres , , 86 dont il avoir fait faire la Rame en or. V. 32.. 1.x1x. 30;. Anusrnu , mefure pour les liquides, en Égypte. Il. 129. CLXVIlI. 498. iARYANDÈS j Gouverneur d’Egypte , fait frapper de. la monnoie. Darius le fait mourir. HI. 2.39. Cvar. 472.. ASIAS , fils de Cotys , a donné [on nom a l’Afie , fuivant les Libyens. HI. 158. XLV. 408. ASIE, les Perfes en font partie. I. 4.. 1v. 172.. Les Afiyriens , maîtres de la haute Afie depuis 52.0 ans, à la révolte des Medes. 7;. xcvr 35;. Soumife par Phraorte’s. 80. cu. Les Medes en perdent l’Empire qui palle aux Scythes, ceux-ci le reprennent. 82.. cvr. 369. Son étendue. Il]. 152.. xxxvrr-xt. 40;. D’où lui vient nom. lys. xrv. 4.03. Voyez Tub. Géogr. ASIE , femme de Prométhée , a donné [on nom à. cette partie du monde. HI. U8. xr.v. 408. ASONIDES , commandant la Trireme d’Egine. V. 22.6.

ASOPE.crxxxr. VI. to. ’xv. 95, Pere d’Æroé.375. 4o. L. 116. è Voyez ASOPODORE,T45. Géogr. fils de Timandre p , Commandant de la Cavalerie des Thébains. Défait une partie des Barbares. VI. 51. vam. ASPATHINES, un des conjurés contre les Mages. HI. 6o. Lxx.Bleflé par un d’eux. 67. Lxxvru. , As samnite des Grecs pour la eaufe commune. V. 97. cxnv. 34.3. ASSYRIE , fertilité de ce pays. I. r46. cxcm. 48;. Chronologie de fes Rois. VI. 254.. Voyez T46. Géogr.

-Dns MATIÈRES. " 415- ASSYRIENS (les) étoient les maîtres de la haute Alie depuis 52.0, à l’époque de la révolte des Medes. I. 75. xcv. 35 5. Soumis par Phraortes. 80. ou. Par Cyaxates. 80. cru. Cyrus fe difpofe à les attaquer. 154. ctxxvn , CLXXVIII. Appellés Syriens par les Grecs. Font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes. V. 50. 1.21111. 3012 i 1’qu BABYLONIENS Voyez Tub. Géogr. ASTACUS, pere de Mélanippe. 1V. 46. vau. 2.85. ASTER, pere d’Anchimolius. 1V. 42... 1.21111. ASTIAGES, fils de Cyaxares , Roi des Medes. I. 52.’x1.v1. Beau-frac de Créfus. 54.. Lxxnr. Aïeul maternel de Cyrus, qui le tient prifonnier, après l’avoir détrôné, 56. Lxxv. Epoufe Aryennis, fille d’Alyattes. 56. Lxx’rv.’ Ses fouges. Comment il en agit avec Mandane fa fille. 83. cvu , Cv1n. 57;. Fait manger a Harpage fou fils. 9;. cxrx. Fait mettre en croix les Mages qui lui avoient confeillé de renvoyer Cyrus. 100. cxxvru. 379- Livre bataille aux Perfes 5 efl battu 8c fait prifonnier 101. cxxvnr. 380. ASTRABACUS, héros, pere de Démarate. IV. 136. 111x.

ASYCHIS,Son Roitemple. d’Egypte. Ses Iâid. actions. La 584. pyramide l qu’i » - fit élever. Il. 112.. cxxxvr. 4.59. Fit une loi pour défendre d’emprunter. 1H21. 4.4.0. ATARANTES (les) maudilfent le foleil a caufe de fa chaleur. 1H. 2.4.9. CLXXXIV. par: 484. ATHAMAS , fils d’Eole , confpire avec Ino la mort de Phrixus. Ses defcendans en font punis. V. 136. cxc’vrr. . ATHÉNADÈS,389. Trachin’ien v ’, .tue. » celui qui avoit découvert aux ennemis le pafiage des Thermopyles. V. 14.7. 00x111.

ATHÉNAGORAS , fils d’Arohèfiratidès , envoyé des Samiens vers399. la flotte des Grecs alliés.A VI. 66. -LXXXlx.- x Ï Dd4.

416 TABLE GÉNÉRAL]! ATHENES divifée en diverfes fadions, opprimée par les I Pifiliratides. I. 4.0. 11x , 1.x. 361. I. 110. chm. 405. Délivrée de la .Tyrannie. 1V. 57. 1v. 4.4. va. Prife par Xerxès. V. 193. 1.1. 4.57. Chronologie d’Athenes. VI. 315. Voyez T 226. Géagr. ’ ’ATHENIENS (les). Leurs loixldonnées par Selon. l. 19; xxrx. 2.18. Les plus pliillans des Grecs. 38. LV1. Les plus (ages des Grecs. 4a. 1.x. Ne veulent pas être appellés’ Ioniens. 111. 0111111. 4.05. Leur Prytanée. 11;. cxrvr. 415. Noms de leurs tribus changés par Clillhenes. IV. 48. LXIx. 2.87. Envoient à Sardes pour faire alliance avec les Perfes a: promettent la terre St l’eau. 5o.Lxx1u. Font la guerre aux Péloponnéfiens. 51. Lxxrv. 30;. Changent les habillemens de leurs femmes par punition de leur cruauté envers le .feul Athénien qui fe fût fauvé d’un combat. 6o. Lxxxvxr. 314. En guerre avcctleS’ Mytiléniens, 8c pourquoi. 72.. xcrv. 42.9. S’allient aux Ioniens contre les Perfes. Origine de malheurs pour la Grece 8; les Barbares. 74.. xovn. 352.. Qu’ils aban- donnent enfuite. 78. c111.’Accufés auprès de Darius , qui - envoie deux Généraux contre eux. 1V. 154.. XCIV. 4.00. Content ’a l’ennemi. Sont les premiers des Grecs qui: aient fait cette manœuvre. 168. cxu. 4.15.. Les Défont. 169. cxm. 4.17. Les enfans 8c les femmes des Athéniens enlevées a Brauron , égorgés avec leurs meres. 186. cxxxvm. 4.38. Envahilïent Sardes. V. 1. 1. 26;. Xerxès fie détermine à marcher contre eux. 6. Vin". son: les ’ libérateurs de la Grecc. 92.. cxxxrx. 166. m. Devenus marins par nécellité. 97. cxuv. Leur combat à Enbée. 174.. xvr; 4.18. Quittent leur ville. 188. x11. 451. Lesdifïérens noms qu’ils ont portés. 190. xva. 4.52.. lapident la femme 8c les enfans d’un Sénateur qui vouloit que l’on acceptât les propofitions del’Envoyé de Xerxès. VI.. 3.1V. Patient à Salamine. 4. v1. 91.- Envoient une

DES MATIÈRES. 417 ambaflade à Lacédémone. 5. vu. Leur bravoure. VI. x5: x’x. i6. xxn, xxur, xxrv. Qui leur vaut le droit de commander le premier rang des alliés. 2.0. xxVIr. 101.1311 guetté avec les Caryfliens. 77. cxv. Son: les plus habiles pour la guerre des fiéges. y z. Lxrx. Leur perte à la bataille de Plarée. 5 3. Lxrx. 12.4.. ATHÉNIENES enlevées dans le bourg de Brauron pen- dant la célébration des fêtesidc Diane. llI. 2.2.2.. cx[I.v. Triées avec leurs enfans. 1V. 186. CXXXVIII. 4.38. iATl-IOS, mont. La flotte de Xerxès éprouve en le dou-’ blanr une violente rempêre. 1V. 118. xLIV. Xerxès le fait percer Pour y former un canal. V. 2.4. xxr. Folie de cette entreprife. 2.6. xxiv. 28;. Salflorre y entre. l

lATOSSE , fille de Cyrus , femme de Cambyfes, de Darius; palle80. au Mage. cxxn. Il]. 58. varn. 76. Lxxxvm. t - Guérie d’un cancer par Démocedes. 107. cxxxm. Engage Darius à marcher contre la Grece. 108. cxxxrv. 362.. Fait déclarer par Darius Xerxès pour fou fuccef-« feur , par l’empire qu’elle avoit fur (on efpric. V. 3. m,

ATTAGINUS,2.66. *fils ’de Phrynon, donne à Thebes un grand repas à Mardonius. VI. Il. xv. 9;. Un Perle lui prédit la déroute de fa nation. u. XVI. Les Grecs vainqueurs allic’genr Thebes, 8c demandent qu’il leur foie livré. 6;. Lxxxv. Abandonné des Thébains , il Te fauve , 8c Paufanias a la générofiré de renvbycr (es V enfans. 64.. Lxxxvn. 136. I ATYS, fils de Créfus , menacé d’une mort violente. I. 2.5. xxxrv. 2.3 ;. Son pere , à la follicirarion des Myliens, lui permet d’aller challer un fanglier furieux. 2.7. xxxvn xxxvu à x14. 2.37. Il y périr malheureufcmcnr. 8o. un. 2.4.0.

4:8 TABLE GÉNÉRAL! ATYS , Roi de Lidye, fils du Roi Manes 8c pere de Lyaus ’ a; de Tyrrhénus. I. 6. vu. r74. 74. xcrv. V. s4. Lxxrv. AZANES , fils d’Artee, chef des Sogdiens. V. 5x. va13 Aux-n. des douze Dieux. Il. 6. vu, 17;. 1V. 164..

n cvm.à Delphes par 4r4. les habirans l dei Chio. Il. r11; cxxxv. 437. de Diane Orthozîene. 111. 187. LXXXVII. 435. ----à Hercules. V. 12.4. CLXXVI. ’ ------à Jupiter Agoréen. 1V. 31. XLVI. 32.2.. ------aux Vents. V. 12.5. CLxxvm. Aurus. Les Égyptiens font les premiers qui en aient élevé. Il. 4.. 1v. Les Perfes n’en éleveur yas. l. 102.. cxxxr.

AUTÉSION, fils de Tifamenes , pere de Theras. lll. 12.4. cxnvu. 462.. Pere d’Argîa, femme d’Arillzodé- 1 mus. 1V. 22.2.. Lu. 373. AUTODICUS, pare de Cléadas. VI. 6;. Lxxxrv. r57. AUTONOÜS a: PHYLACUS , héros Grecs. Terres qui leur38;. étoient confacrées. V. 187. xxrx. 4go.. y lAUXÉSIA 8c DAMIA étoient Cérès 8c Proferpine. leur: liernes érigéespar ordre de la Pyrhîe. 1V. 5 6. Lxxxu. a Io-

B. BABYLONE, (a defcriprion. I. 2 54. chleII-CLXXXI. 458. Voyez encore Tub. Géogr. Prife par Cyrus un jour que les habitans célébroient une fête, 8c qu’une partie de la ville l’ignoranr, r: livroit au plaifir. 144. cxcr. 48°. Les filles nubiles y font vendues à l’enchere par un crieur public. r49. cxcvr. 495. Prifc par Darius après un long fiége 8c par la rrahifon de Zopyre. IIl. 12.6. chn, eux. 369. Chronologie de fes Rois. VI. 2.76.

n’es MATIÈRES. 419 BABYLONIENS (les). Leurs loix, leurs coutumes. Loi hontcufe de la profiitution des femmes. l. 14.9. cxcvx à cxc1x. 49 5. Façon dont (ont faits leurs bateaux. 147. cxc1v. 493. Leurs habillemens. I. 148. cxcv. 493. Leurs foins pour les malades. Leurs fépultures. l. 150. cxcvn. cxcvm. 497. Leur combat contre Cyrus 8c leur fuite. l. 143. cxc. Trois tribus d’entre eux ne vivent que de poilions. I. 152.. cc. 504.. Talent Baby- ionien, monocle. HI. 77. Lxxx1x. 324.. Se révoltent contre Darius, fe préparent à la guerre , fouriennent un long fiége , étranglent leurs femmes 8: leurs enfans pour conferver les vivres. HI. 12.0. CI... ou, ont. 3,000 mis en croix par les vainqueurs. 12.7. eux. BABYLONIENES (les) fc profiituoient une fois en leur vie;

BABYLONIEI. 151. 3 (a prodigieufecxcrx. fertilité 498. fournilloit l la .table du Roi pour quarre mois 6c fou armée. I. 145. cxcu. 138 1 . Ce qu’en retiroit Tritantæchmês , Gouverneur nommé par Darius. L’Ibid. 481. Voyez Tub. Géogr. BACCHANALES (les) blâmées par les Scythes 8c pourquoi. III. 181. Lxx1x. 430. BACCHANTES , leurs Rois. Voyez IACCHUS. BACCHIADES (les) confervoient l’autorité dans Corinth.e, 8c ne s’allioienr que dans leur famille. 1V. 65. xcn. 316. BACCHUS. Fêtes en fon honneur célébrées par les Smyr- néens. I. 115. CL. 4.2.4.. Ofiris en Égypte. Cérémonies de fou culte 8c des Phalles. Il. 4.2.. x LV111 , x1.1x. 2.57. Ses cérémonies palfées des Égyptiens. chez les Grecs. Ibid. 2.60. Perc d’Orus. Il. 12.0. cxuv. 463 , 464.. Fils de Sémélée , fille de Cadmus, Dieu du troifieme rang chez les Egyptiens. Il. 12.0. chY. Invoqué par les Arabes , comme un Dieu, fous

42.01. TABLE GÉN ÉRAL-E le nom d’Urotal. HI. 7. V111. 270. Dieu chez les Thraces. 1V. 4. vu. 192.. Oracle en Thrace; les Beffes en [ont les Interpreres V. 74. cxr. 32.5. Sa chronologie. VI. 360. BAClS, Oracle. V. 176. xx. 419. Son oracle accompli. V. 22.4. xcvr. nous 12.1, 12.2.. BACTRIENS (les). Peuples d’Afie. I. 117. cum Ill.’ 80. xcu. Pour partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes. Leur Commandant. V. 5o. 1.x1v. Leur cavalerie. 59. Lxxxvr. BADRÈS , fils d’Hyflzanès, Commandant des Cabaliens Méonicns 8c des Ciliciens. V. 55. Lxxvn. BADRÊS , Pafargade , chef de l’armée navale contre les Barcéens. III.’ 2.39. c1.xv11. BAGÉE, pere de Mardontès. V. 56. Lxxx. B AGÆUS , fils d’Artontès, choifi pour ruer Orétès. m. 103. cxxvm. Encours données pour juger celui qui avoit méritéle prix au combat de Salamine. V. 1.43. cxxur. note 157. 1341111111112, foffe dans laquelle on jettoit à Arhenes les gens condamnés à mort. V. 86. cxxxùr. 333. humus. Signification de ce mot fuivant les Lacédémo- niens. VI. 8. 1x. 94. Hérodote le fort aulli de ce mot pour les Perfes , les Medcs 8c tous les ennemis des Grecs. N01. ibid. BARBE. Il en croît une épaille à une PrêtrelTé de Minerve, ce qui cil pris pour un mauvais augure. I. 13 3. CLXXVr

BARCÉ457. (ville de).V. 111. 2.2.9. 79. xcr. .34. en. CIV- Amégée i par les Perfes. 2.59. cc. Voyez T216. Géogr. BARCÉENS (les) le foumertent à Cambyfes. III. 11. Km. Tueur Arce’filas. 2.38. chrv. 2.4.0. Cvan. Alliégés

DES MATIÈRES. 42.1 ’ par les Perfcs, qui violent le traité. 2.61. cou. Phérétime le venge cruellement fur leurs femmes. 2.62.. 0011. note 302.. Tranfplantés par Darius. 2.63. cc1v. note 305. BARÈS, chef de l’armée navale des Perfes, veuf piller Cyrene. Amafis s’y oppofe. HI. 2.62.. ÇCHI. Bnms , forte de navire des Égyptiens. Il. 75. xcv1. 357. BASILIDES, pere d’un certain Hérodote. V. 2.49. cxxxu. I BASSA CÈS, fils d’Artabane, Commandant des Thraces Afiatiques. V. 5 5. Lxxvr. ’ 3111-211 U! des Babyloniens revêtus de peaux par dehors.- I. -147. cxc1v. 493. BAT TUS , fils de Polymncfle , de la race d’Euphémus . Minyen, pere d’Arcéfilas. 111.126. CL. 464.. Etoitl a bogue 3 d’où lui fut donné le nom de Battus. 2.30. ch. 466. Fondateur de Cyrene; années de fou regne. 2.33.

BATTUScL1x. , fils d’Arcéfîlas. 4.69. Il. 148. CLxxquzote. 546. BA’ÎI’US fumommé l’Heurcux. 111.133. eux. BATTUS le boiteux , fils de Battus premier , fuccefimr d’Arcéfilas. 111. 2.35. CLXI. BATAILLE entre Créfus &.Cyrus dans la .Ptérie, dans laquelle l’avantage fut indécis. I. 57. LXXVI. 315. .------de Platée , ou guerre du Péloponnefe. VI.. 55; Son époque. 12.7. I BEAU-ri , même dans les hommes 3 titre de recommam i dation chez les Grecs. 1V. 31. XLV11. 2.2.2.. Dicos. Mot qui lignifie pain en langage Phrygien, prononcé , par deux enfans auxquels on n’avoir jamais parlé. 11. a. 11. 150, 151. 13. xv. 191. l 8121.1115 3 (actés chez les Égyptiens 8c les Thébains , .8: 8c pourquoi ils repréfentent Jupiter avec une tête de

BÉLUSBélier. , grand-pue Il. de36. Ninus. un. l. 6. vu.2.46. I l BÉLUS, pere de Céphéc. V. 4.9.. 1.111.

422.. TABLE GÉNÉRALE BÉOTIE (origine de la). Il. 44. x1111. 265. Voyez T45. Géogr. BÉOTIENS (les) forcent les Géphyréens à fe retirer à Athenes. 1V. 4o. LXI. 2. 57. S’empareur d’Œnoé 8: d’Hy- fies, bourgade de l’Arriquc. 1V. 51. Lxxrv. 303. Se- courent les Chalcidiens contre les Athéniens, 86 fontbattus. 1V. 53. Lxxvl. 307. Quatre cents aux Thermopyles. V. 139. ccrr. 391. Se joignent aux Petfes. 184. xxx1v. Leur cavalerie protege la fuite de l’armée Perfc fous I Mardonius. V1. 5 1. vau , LxV111. Voyez T45. Géogr. RIAS de Priene dilTuade Créfus de (on expédition contre la Grece. 1. 18. xxv11. 2.09. Bon confeil qu’il donne aux Ioniens. 12.8. CLxx. RIAS , [ouche des Biantides , frere de Mélampus. Com- ment il obtint le tiers du royaume d’Argos. VI. 2.8. xxx111. 110. BIERRE, boiffon des Egyptiens qui n’ont point de vignes. Il. 63. 1.xxv11. 312.. BISALTES, fils d’Apollophanes, d’Abides. Chargé ,pat Hifliée de la garde de l’Hellefpont. 1v. 106. xxvr. BISALTES. Leur Roi fait crever les yeux à fix de les fils pour avoir porté les armes coutre les Grecs V. 2.3 9. cxvr. 476. BITON 6c CLÉOBIS traînent au temple le char de leur mere, Prêtrelfe de Junon. Leur récompenfe. I. u. xxxr. 2.2.7. Brume CHAUD ou ASPHALTE, dont on fe fervit pour la bêtifie des murs de Babylone. I. 135. CLxxIx. 462.. Extrait d’qn puits. 1V. 172.. cx1x. 42.5. BlTl-lYNIENS (les) fubjugués par Créfus. I. 19. xxvm; BLISSURES .que fe font à eux-mêmes Ulylles, Zopyrc. Pifiûrate 8c Denys. l. 41. L1x. 2.61.. Beurs. Examen qu’en fait un Prêtre Egyptien, pour voir s’ils font mondes. Il. 32. xxxvm. 241. Comment on les

pas MA-rr’snrs. 423 enterre 35. xn. 2.45. Chez les Garamantes, qui pailfenr « en allant a reculons à caufe de leurs cornes rabattues. 111. 2.49. CLxxxm. note 2.69. Sauvages qui ont de très- grandes cornes. V. 82.. cxxv1. l BOGÈS, Gouverneur d’Eïon , très-fidele a Xerxès, fe jette dans un bûcher avec route fa maifon , au fiége d’Eïon, ne pouvant plus la défendre. V. 72.. CVII. 32.3. BOIRE A 1.A serras, c’efi-à-dire démefutérnent. 1V. 146. Lxxxrv. Les Grecs ne buvoient qu’a la fin du repas.

BORÉE179. regardé parcxx1x. les Athéniens comme 433. leur gendre pary [on alliance avec Orithyie, invoqués par eux, 8: cha- pelle en leur honneur. V. r31. ctxxxrx. 382.. BOTTIÉENS (les) font partie de l’armée de Xerxès. V. 129. CLxxxv. 378. v111.. 245. cxxvu. Voyez T225.

A Bouc, [acté chez les Mendéfiens, lefquels honorent ceux quiGéog. en ont foin. Il. 41. XLVI. a 2.54.. Femme qui a publi- quement commerce avec un bouc. nid. Lédauon , ou Ladanon fe trouve fur la barbe des chevres ou des boucs. 111. 92.. CXII. 350. Urine de bouc; fremede fpécifique contre le fpafmc des enfans en Libye. 2.5 2.. CLxxxvxr. "note 2.78. Boucrrsns (les). Leur ufage pallé des Egyptiens aux Grecs. 111. 2.46. ctxxx. 4.80. Leur dilférencc pour les gens armés pefamment 8c ceux armés à la légere. 1V. 19. .xxx. 2.05. Montrer un bouclier, ligna! de trahifon. 1V. 170. cxv. 42.0. Les Perfes s’en. faifoient un rem- part. Vl. 47. 1.x. 12.2.. BOULIS , fils de Nicolaos fe Voue a la colere de Xerxès pour le meurtre des hérauts. V. 87. cxxxtv. BRANCHIDES (l’Oracle des) dans la Miléfie. I. 32.. 11mn. Temple que Créfus avoit enrichi de préfens 1V. x xxvr. Détail fur ce temple. 2.09. I

42.34 TABLE GÉNÉRAL: BUEARÈS , fils de Mégabaze , Perfe chargé de la recherche I des meurtriers des Perfes. Alexandre le gagne par argent, . a: lui fait époufer fa futur. 1V. 13. Ixxr. 198. Pré- fidoit au travail du canal du mont Athos. V. 2.5. 1111:1. Père d’Amyntas. 2.52. CXXXVI. BUBASTIS efl: Diane chez les Grecs. Il. 114. cxxxvtu. 441- BUBASTIS. Fête de Diane qui s’y célébre. Ce qui (e pra- tique en y allant 8c a la fête. Il. 50. 1.x. 2.79. Son temple. 113. cxxxvnr. fluctua. Cyrus y fait mettre Créfus a: de jeunes Lydiens pour y être facrifiés. I. 65. Lxxxvr. Ce faittellz-il vrai? 330. BUSIRIS. Fête qui fe célébre en l’honneur d’lfis. Il. 50. 1.111. 2.78. VoyezizTab. Géogr. 4 BUTIN , riche butin que font les Grecs après la bataille de Platée. La part-de Paufanias. VI. 59. 1.xx1x. 130. BUTO, ville d’Egypte ou étoit un Oracle de Latone, 8c oui fe célébroit une fête en fou honneur. Il. 5o. 1.1!. 52.. 1.x111. 282.. Son temple d’une feule pierre. 130. CLv. 486. Voyez T2251. Géogr. BYBLUS , Euros. Le papyrus. Sa nature. Sa defcription.’ Il. 71. xc11. 350. 1V. 39. LV111. 2.54.3 .C. CABIRES, Myflzeres des. Il. 45. 1.1. 2.67. V. 2.02.. va. 44.9. Cambyfes profane leur temple. 111. 33. xxirvn. 289. CACHET. Chaque Babylonien avoit le fieu propre. I. 148.

cxcv.de Polycrates. . IIl. 36. 111.1. 2.92..l --ou feeau du Grand-"Prêtre d’Egypte. Il. 33. xxxvm. 2.43. CADMÉENS.

DES MATIÈRES.’ 42; CADMÉENS. Leurs lettres. V. 39. LV111 , 11x. 2.45. Voyez T2161. Géogr. ’ , CADMUS , fils d’Agénor , cit venu en Béotie. Il. 14. varx. 2.64. III. 2.2.4. cx1.v11. Pere de Polydore. 1V. 4o. 11x. Sa chronologie; Efllzi: de Chronolog. VI. 360. CADMUS, Souverain de Cosi, fils de Scythès. Gélon l’envoye a Delphes avec des préfens confidérables pour obferver l’événement du combat et le conduire en con- féquence. Ami de la jullice. V. 113. cum, ctxrv.

CADRAN comme paffé des Babyloniens aux Grecs. ,11. 84. c1x..383. j CALASIRIES, nom d’un corps de Guerriers en Égypte.

CALCHASVI. 2.6., Devin , chefxxxr. des Pamphyliens 108. à leur ’ difper. fion356. après le fiége de Troie. V1. 62.. xCI. Sa fin mal-. heureufe. 318. CALLIADES , fous l’archontar duquel les Barbares fe rendirent maîtres d’Arh’enes. V. 193. LI. CALLIAS Eléen, Devin :110 la famille des Iamides. 1V. 29; x1.rv. 2.2.1. Les Crotoniates auprès dchuels il s’étoit retiré lui donnent des terres. 3o. xLV. 22.2.. CALLIAS , fils de Phénippe, pere d’Hipponicus, un des Députés deâ Athéniens a Sufes. V. 103. C11. A348. sa haine contre la Tyrannie. Achete les biens de Pififirate challe’ d’Athenes. 1V. 173. cxx1. 42.5. Vainqueur plu- fieurs fois. Sa magnificence 3 il donne à les filles les maris qu’elles ont choifis. 174. cxxu. 42.6. CALLICRATES, le plus bel homme des armées Grecques. VI. 54. LXXI. 12.5. CALLIMAQUE , Polémarque d’Athenœ. 1v. :55. ou, Se met à la tête de l’aile droite des Athéniens. 167. 0x1. 415. Sa valeur 8: fa mort. 169. cx1v. 4:7. Tome VIL a lie

426 TABLE GÉNÉRALE CAMARINE , donnée à Hippocrates par les Syracufaîfiï. 1V. ros. env. 350. Voyez Tub. Géogr. CAMBYSES , Roi de Perle, fils de Cyrus & de Caflhndanc. l. 31.. var Sa nailTance illufire. 83. cvu..374.. Mari de Mandane. Son fange. 8 3 . cvm. Défigné par Cyrus pour (on fuccelfeur. 157. ccvm. Succede au royaume de [on pere, L Marche contre les Égyptiens.. Il. 1. 1. HI. I. l. Caufes de la guerre qu’il déclare a Amafis. Il]. a. Il, Il! , tv. :67. Fait un traité avec le Roi d’Arabie. 6. vu. 7. 1x. Soumet les Égyptiens. Cruautés qu’il exerce envers les vaincus. ro. mu. Il. 11v. 2.73. ’Entrcprend de combattre trois nations, à la fois. 16. lel. Envoieldes préfens au Roi d’Ethiopie. 17. xx. :76. Son armée réduite à la derniere extrémité par; la famine 2.2.. xxv. 18x. Blelfe a mort Apis le Dieu des Égyptiens; fait fulliger fes Prêtres. 2.5. xxrx. 186. Fait mourir Smerdis (on frere. III. 2.6. x.x x. Sa [aï-ut. 2.6. xxx1. Tue fa femme. 2.8. xxxu. Atta- qué des fa uaiffance du mal fané. 2.8. xxxnI. 2,87. S’adonne au vin 5 [es folies , (es fureurs envers Créfus qulil veut tuer 5 envers le fils de Préxafpes, viole le temple de Vulcain. 2.9. xxxrv-xxxvru. Se blaire avec le four- , reau de fon cimeterre , en voulant marcher contre le Mage (le faux Smerdis) révolté. 54.. Lxxv. 315. Sa mort. fi. LXVI. 315. Ses femmes. 2.6. xxxr. 187. CAMPS des Tyriens. Il. 87. cxn. 388. Des Grecs à Platée. VI. 41. LI. Maniere dont les Grecs formoient leurs camps. 1:7. Voyez Tub]. FGe’ogr. CANAL que Nécos 8c Darius font tirer du Nil. Il. 131.. chm. 4.89. De peaux d’animaux coufues enfemble. HI. 7. xx.-- Et chemin dans une montagne de Samos. HI. gr. 1.x. 312.. De Darius au golfe Arabique du Nil. III. 15 3. xxxrx. De Xerxès, au travers du mont Athos. V. 2:. xxr. v -

rDEs Min-renias. 427 CANDAULES, Tyran de Sardes, fils de Myrfus. I. 6. vu. Gygès lui fait voir (a femme nue. 7. vu: , un, x. 178 . 8: fuiv. Efl tué par Gygês, du confentcmerit de fa femme;

CANDAULES8. xr, x11. de Carie, 181pere de Damafirhyme.8: fuiv. v. -65. xcvux. CANELLE; où 8c comment elle croît; comment on la recueille. III. 90. cx, en. 34;. CANo-rs DE CANNE , chez les Indiens. III. 84. xcvux. 3 37- CAR , frere de Lydus 86 de Myfus. I. 130. CLxxr. CAnAcrmu-zs écrits fur la tête d’un efclave. 1V. 2.3. xxxv. 2.08. CARÉNUS , pere d’Evénétus. V. r21. crxxnr. CARIENS, peuple célebre d’Ionie, fournis par Créfus. I. 19. xxvru. On leur idoit trois inventions. ChaiTés des illes, patient fur le continent. 12.9. chxr. 451-. Réduits en fervirude par Harpages. r ; 2. CLXXIV. Amafis les transfère àMemphisJI. 12.9. Cle.486. Méprifés pour avoir donné les premiers des troupes pour de l’argent. 1V. LXVI. 2.72.. Se révoltent contre les Perfes. 8;. CXVII .. CXVIII , cxrx. Déliberent de fe rendre aux Perfes, ou (le quitter l’Afie. 87. cxxx. 345. Voyez. T a6. Géogr. CARIENNES (les) ne mangent point avec leurs maris. f’ourquoi. I. 113. CXLVI. 419. CARNIES ( fête des) en l’honneur d’Apollon à Sparte. V. 14.2.. CCVI- 395. i CARRIERES des montagnes d’Arabie fouillées fous Chéops. Il. 102.. cxx1v. CARTHAGINOIS en guerre avec les Phocéens. I. r25. .chvr. 441. Cambyfes veut leur déclarer la guerre 5» il renonce a cette entreprife. HI. 16. XVII. I7. aux. Leur commerce alu-delà des colonnes d’Hercules. 111. Ee. 2. i

428 TABLE GÉNÉRALE 237. CXCVI- 495. OFFrent des facrîfices à Amilcar. V; 115. CvaII. 366. Voyez T216. Géogr. i CARYSTIENS forcés de le donner aux Perfes. 1V. 157.. xcrx. Donnent de l’argent à Thémiflocles. V. 2.; 6. cxn’ Leur pays rangé. 2.4.2. cxxr. En guerre avec les Athé- niens. VI. 77. cxv. 14.3. Voyez T216. Géogr. a CASAMBUS , fils d’Arifiocrares, donné en ôrage aux Athé- niens par les Eginetes. 1V. 139. Lxxru. CASPIENS (les) 1H. 80. xcrr. Leurs armes se leur cava- lerie dans l’armée de Xerxès. V. 51. varr. Voyez Tub. Géogr. CASPIRES (les), peuples confondus avec les Cafpienr V. 59. Lxxxvr. 31;. CAsqurs tifTus des Paphlagoniens. V. 53. Lxxu. 304. CASSADANE , femme de Cyrus, mcre de Cambyfes. Il. l. I. HL 2.. Il. CASTOR 8c POLLUX. Voyez Droscunns. Voyez Tm-

CAVALERIEDARIDES. ThelTalienne fortefiimée. IV.. 4.2.. . Lxur. 268. V.» 136. cxcvr. 387. Lacédémonîenne. 2.4.4.. cxxrv. 4.78. CAUNIENS (les). Leur origine 8c leurs mœurs. I. 130.

CAYSTROBIUS , pere d’Arifiée le poëte. IlI. 138. qu. CÉCROPS,CLxxrr. Roi d’Arhenes. V. 190. xuv. 432.., SaI chro- . nologie. Eflàis de Chrono]. VI. 318. CEINTURON d’Hercules, au-bas duquel pendoit une phiale d’or. IlI. 136. x. 1 CÉLÉÈS, compagnon de Dorié,’ fonde une colonie. KV.

.CÉPl-IÉE, go. XLVI. fils de Bélus, pere’ de Perfês. V. 4.9. par. CÉPHÉE, mere d’Andromedc. V. m2.. CL. CÉPHISSE, mere de Thyia. V. 12.). CLxxvm. 37;. Cars que Créfus envoie au Dieu des Grecs. I. 59. xc. d’or donnés à Démocedes. 111. ros. aux.

DES MATIÈRES. 429 tannins tranfpatens chez les Egyptiens. 111. 2.1. xxrv. 179- a Curcuma, vaillëau long. de l’invention des Cypriens. V. 64... xcv11. 519. CéRe’MONrrs des Prêtres Egyptiens. Il. ;r. xxxvrr. Leur conformité avec celle des Juifs. 2.35. 32.. xxxvm. 2.41. Préparatoires 39. xnv. au. , -’--- Orphiques , Bacchiques Be Pythagoriques. 64. LXXXI 32.1. des facrifices chez les Scythes. lII. 167. 1.x. 315. ufitées pour fonder une colonie. 1V. 2.8. 111.11. 2.17. CÉRÈS 8e BACCHUS , Souverains des Enfers chez les Egyptiens. Il. 101. cxxur. CÉRÈS , [fis chez les Égyptiens. Il. 131. CLvr. Son temple en Scythie. IlI. 16;. 1.111. 414.. . .- Achéenne 5 [on temple. 1V.-41. D’où lui vient ce Tefmophorenom. 2.àIParos. 57. 152.. v xct. ’ 2.64. 282..cxxxrv. Amphiflyonide. V. 128. cc. 389. Déclic aux Enfers avec Proferpine. V. 104. cum 349. Fête en leur honneur. V. 2.02.. va. ------Eleufiniennc; (on temple à Argiopius. VI. 44. LV1. 4.8. un. 71. xcvx 74. c. Bocage qui lui CR contacté à Thebes. 49. Lxxv. 12.4. CERFS , fangliers ; il n’y en n’a point en Libye. HI. 2.1]. cxcu. note 19h , CHALCÉDONIENS ,ltraités d’aveugles par Mégabize. HL 2.2.2.. CXLIV. 4.57. Soumis par Carres. 1V. 17. xxvr. 2.03. Voyez T116. Géogr. CHALCIDIENS (les) ravagent l’Attique. 1V. 91. Lxxrv. Pour partie de l’armée de Xerxès. V. 12.9. c1xxxv. Artabaze leur donne la ville d’OIynthe, après en avoir fait égorge: les habitans. 2.45. cxxvu. Voyez T45. Géogr. Ee3

430 TABLE GÉNÉRALE CHALDÉENS (les), peuples faifant partie des All’yrient 8: de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8c leur Comman- dant. V. 50. anr. s CHALDÉENS, nom des Prêtres de Jupiter Bélus à Baby- lone. I. r;6. CLXXXI.’ 46g. CHAMEAUX ; Cyrus les fait mettre a la tête de fun armée g les chevaux de l’armée de Créfus ne peuvent ni voir ni fentir ces animaux. I. 6o. LXXX. Leur defcription. lII. 86. cm. 5 39. Maniere dont les Indiens hâtent leur marche. 86. cri. Des lions dévorent ceux de l’armée dé Xerxès. V. 82.. cxxv. 32.8. CHANVRE; les Thraces s’en font des vêtemeus.III. r76. LXXIV. 4.2.6. La vapeur de [es graines jettées fur des pierres rougies au feu enivroit les Scythes. r77. Lxxv. 4.2. 8. (humeurs , dans le temple de Delphes , appartenantes à dilÎérentes villes ou Rois, dans lefquelles fe déparoient les offrandes faites au Dieu. I. to. xrv. 187. CHAR à quatre roues à quatre chevaux en bronze, con- facré par les Athéniens, de la dixieme partie de la rançon des Béotiens et des Chalcidiens. 1V. 54.. Lxxvu. 307. (acté de Jupiter attelé de dix chevaux blancs. V. 36. xL. 46. Lv. Laîlfé en Macédoine par Xerxès, a: perdu. V. 1.39. cxv. ’ CHARAXUS Mytile’nien , frere de Sappho, fils de Sca- mandronyme, achete à grand prix la liberté de la Cour- tifanne Rhodopis. II. ne. cxxxv. 436. I CHARILLUS , ancêtre de Léotychides. V. 2.49. cxxxr.

CHARIOTSnote 163. ide guerre l des Salaminiens. IV. 84. CXIn. 540. CHAROPI NUS, frcre d’Ariltagoras , Commandant des Myléfiens. 1V. 76h. XCIX. " CHARRUE, joug 8c phiale tombés du ciel dans une contrée de la Scythie. HI. 132.. V. i I

DES MATIÈRES. 43; CHATS 8C CHIENS. A la mort de ces animaux, les Egyp- tiens [e rafent la tête 8c le corps en ligne de deuil. Sont embaumés , enterrés à Babafiis. Il. 55. LXVI. x.xvu.

CHAussisn186. de Chéops ’ dix ans à conflrnire. Il. 102. cxxw.

CHAUSSURE de la Reine d’Egypte allîgnée fur la ville 404..d’Antylle. Il. 76. XCVIII.36*. ’ Voyez T45. Géogr. ------Des Babyloniens 5c des Béotiens. I. r48. cxcv. 494» Canons; il ne s’en trouve point en Égypte. III. Io. xu. De naifïance chez un peuple de Scythie. 144.. xxxu. Cl-lEMIN 8c aqueduc dans une montagne de Samos. III. 51. 1x. 312.. CHÉOPS , Roi d’Egypte , fuccelTeur de Rhampfinite. Il n’y eut pas de méchancetés auxquelles il ne fe portât. Il. 101.. cxxxv. 403. Ses aâions. Pyramides qu’il fit conf- truire , même aux dépens de l’honneur Ide fa fille.

CHÉPHREN,icxxxv-cxxw. frere 8c fuccelfeur de 404Chéops, Roi sa d’Egyptc. fuiv. - Sa Tyrannie 5 pyramides qu’il fit conflruire. Il. 10;. cxxvu, cxxvm. 406 8c fuiv. CHERSIS, pere d’Onéfilus. 1V. 78- cxv. Et de Gorgus, un des Commandàns de la flotte des Barbares. V. 6;. cxvm. CHERSONÉSE; l’es villes foumifes , prifes 8: détruites. Miltiades, fils de Cimon en en: le Tyran; comment il y parvint. 1V. no. xxxur, xxxrv, xxxv. 36;. CHERSONÉSITES (les). Les premiers d’entr’eux faits prifonniets par Miltiades. 1V. r la. xxxrx. 367. Ouvrent aux Athéniens les portes de Sefies. VI. 86. cxvu. CHEVAL , un des chevaux blancs dits facrés , de Cyrus, fe noie dans le Gynde. Menace du Écran fleuve. I. r43. crxxxrx. 478. Le hennifliement de celui de Darius Eie 4.

432. TABLE GÉNÉRALE lui procure la Couronne. HI. 74 , 76. Lxxxv,--’

Lxxxvm.D’Artibius fingulierement 32.2..drelfé pour la guerre. 3 Sa mort. 1V. 83. cxr. 340. Veaux de front de cheval avec la criniere 8c les oreilles; coëEure des Ethiopiens Orien- taux. V. 53. Lxx.. 303. De Pharnuchès tué pour l’avoir jetté à terre. VI. de. Lxxxvnr. 313. CHEVALIERS Spartiates, gens dyke. V. 2.44. cxxrv.’ 473- CHEVAUX de l’armée de Ctéfus dévorent des ferpens. 1’. 59. 1.x xvur. Ne peuvent voir ni fentir les chameaux. 6o. Lxxx. Tribut des Babyloniens en chevaux. 145. CXCIL Immolés au Soleil par les Mallagetes. r61. ccxvr. 512-. Les Ciliciens en donnoient chaque jour un blanc a Cyrus. III. 78. xc. Ceux des Indes beaucoup plus petits que par-tout ailleurs. 1H. 88. cvx. Des lyrques fingulierement drelTés pour la chaire. 143. mais; 87. RéliPtent au froid le plus rigoureux’en Scythie. 147. xxvnr. 391.. Blancs fau- vagcs autour de l’Hypanis , fleuve de Scythie. 163. 1.1!. Immolés chez les Scythes. 168. LXI. Cinquante 8c autant de cavaliers étranglés 8c pofés autour du tombeau du Roi des Scythes Royaux. r73. Lxxu. 42.4. Attelés quatre à un char , invention des Libyens. 253. CLXXXXX. Des Sigynnes, petits , à très -longs poils; ne peuvent porter, mais vont, très-vite attelés. IV. 5. 1x. Vivans de poiflbns chez les habitans du bord du lac Pralias. 9. xvr. 196. Quatre fois vainqueurs aux jeux Olirn- piques, enterrés avec honneur. 1V. 160. ont. 405. Niféeus (dix), blancs ou facrés ,i avec le char facré de Jupiter. V. 36. XL. 4.6. Lv. Blancs immolés fur les bords du Strymon. 73. cxm. 323. Carmaux 3 les Argiens les portoient longs, et fe les talent

pas MATIÈRES. 433 à la perte de Thyrée. Les Lacédémoniens qui les por-" toient courts, les laurent croître. I. 63. Lxxxu. 319. Les Babylonieps les billent croître. 148. cxcv. 494. Cérémonies des Égyptiens lorfqu’ils font rafer leurs enfans. Il. 35. va. 2.84. Les Déliens s’en coupent une boucle en honneur des Vierges Hyperboréennes. HI. 1 5o. xxxrv. Antiquité de cet ufage. 399. Les Maces n’en conferveut qu’un toupet. 144. CLxxv. Les Maxyes ne le tarent qu’un côté de la tête. III. 2.53. cxcr. Les Miléfiens fe raient la tête en ligne de douleur de la perte de Sybaris.

Cnevnrs1V. ; les103. Mandéfiens xxr. les 357.épargnent, ’ ainli4 que les béliers 8c les boucs. Immolcnt des moutons. II. 36. xLu. Ont les chevres 8; les boucs en grande vénération, 8: honorent ceux qui en prennent foin. Leur deuil lorfqu’il en meurt. 41. XLvr. 2. 54. Hommes a pieds de chevres , . ou Ægipodes. III. 14;. xxv. 390. CHIENS Indiens; quatre bourgs chargés de les nourrir, pour tout tribut. I. 146. cxcn. 482. A la mort d’un chien, les Égyptiens le talent la tête 8c le corps. Il. 56. LXVI. 2.87. Enfevelis dans des cailles facrées. 56. vau. CHILÉUS Tégéate ; le confeil qu’il donne aux Athéniens. VI. 6. 1x. CHILON Spartiate, homme très-lige. son confeil à Hip- pocrates. I. 4o. er. V. 16a. ccxxxv. CHIOS; fes habitans donnent des fecours aux Miléfiens. I. I3. xvm. Leur valeur dans le combat naval; ils y [ont maltraités. VI. 100. xV , XVI. 3 54. Conquis par Hil’tié. 106.”xxv1. Prodige qui leur étoit arrivé avant. 107. xxvu. Voyez Tué. Géogr. CHOEURS Tunerquns en l’honneur des Héros. 1V. 46.

CHOIROS,vau. pere2.85. de Micythus.-V. ’ 119. CLxx.

434. Tas-L a ossifiant]: CHOREGIS, Infpeélcurs ou Intendans des chœurs. 1V. ’37;

CHROMIUSx.xxxr’ir. Argien ; (on combat313. lingulier , pour" Thyrée. . ’I. 62.. Lxxxu. 317. CHRONIQUE (vieille). 1:12:11: de Chrono]. VI. x30. .Cunouoroers-rrs modernes. Efl’ai: de Chronol. VI. un. CILICIENS (les) donnoient par jour un cheval au Roi de Perle 8c 3oo talens. HI. 78. rc. V. 33. xux. Ce qu’ils fournillent de vaillëaux, 8e leurs armures. V. 62.. i x01. 317. Voyez Tub. Géogr. CILIX, fils d’Agénor, donne fou nom aux Ciliciens. V. 62.; » Ier. v Curcuma! de fer, fimulacre de Mars chez les Scythes. HI. 168. Lxu. 419. CIMMÉRIENS (les). Leur expédition contre l’Ionie. 1. 5. v1. 173. Challés de leur pays par les Scythes,, s’em- parent de Sardes. Il. xv. 190. Challés de l’Afie par Alyattes. Il. xvr. Challés de l’Europe par les Scythes. 111. 12.9.1. r36. XI. 137. x11. 382.. Voyez T46. Géogr. CIMONppere de Miltiades, vainqueur aux [jeux Olym- piques. 1V. 160. cm. 403. VI. 111. xxxrv. r14. IXXIX. i CIMON, pere de Stéfagoras, VI.iu3. xxxvm. o CIMON, fils de Miltiades , paye l’amende pour [on pere. 1V. 184. cxxxvr. 438. CINÉAS , Roi de Thelfalie, donne du fecours aux Pifif- tratides. 1V. 41. LXIII. 2.68. ’1 CINNAMOME. HI. 9x. 0x1. 346. ancoucrsrou chez les Égyptiens. Il. 3°. xxxvr ,’ wxxxvu. 128-2.; 1. Chez quelques autres peuples. 80. ’ crv. 372.. CISSIENS (les), VIl°. fatrapie des Perfes; Leur tribut. 41H. 79 xcr. Font partie de l’armée de Xerxès. V. 3°.

’DES MATIÈRES. 43; 1.211. Leur cavalerie. 59. LxxxvrÎ Voyez Tub. Géogr. CITADELLE; ce mot fouvent employé pour celui du palais des Rois. HI. 68. Lxxxxx. 319. Celle d’Athenes bâtie par les Pélafges. IV. 4.3. LXIV. 2.70. ’ CLÀZOMENES 3 Alyattcs entreprend une expédition contre cette ville 8e y reçoit un échec confide’rable. I. Il. xvr. l r91. Contribue à la conflruétion du temple Helléniori. Il. 14.6. CLXXVIII. tiare 543. Prife par Artaphernesôc Cranes. 1V. 89. cxxm. Voyez Tub. Géogr. CLÉADAS , fils d’Autodicus , fait confiruire la fépulture des Eginetes VI. 63. LXXXIV. r37. CLÉANDRE , Devin , confeille aux efclaves d’Argos de le révolter contre leurs maîtres. 1V. 14.5. Lxxxnl. 390. CLÉANDRE a: EUCLIDES , fils d’Hippocrates,rde’pouillés de l’autorité par la fourberie de Gélon leur tuteur. V. 106. ouf. 351. CLÉANDRE, fils de Palmarès , Tyran de Géla , pere de Cléandre 8c d’-Euelides. V. 105. CLIV. 350- CLÉOBIS 8: BITON traînent au temple le char de leur mere Prêtrelre de Junon, meurent dans le temple g on leur éleve des [tenues à Delphes. I. n. xxxr. 2.17- ’CLÉ0DÉUS, petit-fils d’Hyllus , ancêtre de Léotichides. IV. 11.1.. Lu. VI. 14°. ceur. 249. cxxxx. CLÉOMBROTE a: LÉONIDAS , fils d’Anaxandrides. 1v. 2.7. xu. V. 207. Lxxr. CLÉOMBROTE, pere de Paufanias. VI. 7. x. 22. CLÉOMENES , fils d’Anaxandrides, Roi de Sparte, refufe les préfens de Méandrius , 8: le fait fortir de Lacédémone. III. x 19. CXLvur. 366. Par-vient à la Couronne. IV. 2.7. x1. , xrr. De peu de jugement; 2.8. qu. Sa prudence avec Ariftagoras Tyran de Milet. 32. xLIx. I. , LI. 2.24.. Commande l’armée des Lacédémonîens contre les Athé- e niens. 4.3. LXN. 2.70. Chaire d’Arhenes Clilthenes 8c (cpt cents familles. 49. Lxxu. 30°. Forcé de le retirer

436 TABL n GÉNÉRALE de la citadelle diAthenes 8e du territoire de l’Attique; se. Lxxu. 301. Ses intrigues contre les Lacédémoniens. 139. LXle. 385. Devient furieux, cit gardé, a: le déchire le corps. Sa mort regardée comme une punition des Dieux. r 3 9. Lxxv. 386. Ses différentes aérions. 140.

CLIMAT;Lxxvr-Lxxxtv. Cyrus penfe que les pays les plus abondans , 8c les plus délicieux ne produifent que des hommes mols a: efféminés. VI. 88. cxx1. 14.7. CLINIAS Athénien, fils d’Alcibiades , équippe un vaillent à [es dépens, qui! commande. V. 17;. xvrt. 4.18. CLISTHENES, fils d’Arifionymus , petibfils de Myton; vainqueur a la courfe du char a quatre chevaux; comment il choifit un époux à (a fille Agarifle. 1V. 176. cxer. 4.2.8. CLISTHENES, neveu de Clifihenes de Sycione, de la race des Alcméonides , fuborna la Pythie. 1V. 44. LXVI. Ses faéiions 8: celle d’Ifagotas. 4.4. LXVI. 47. ’Lxrx. Change le nom des tribus , a: prend un afrendant fut le. parti qui lui étoit oppofé. 47. Lxxx. :87. Revient àAthenes avec [cpt cents familles exilées par Cléomenes. 4.9. rxxu. Cru l’auteur de la loi de l’Ofiracifme." se. Lxxiu. 300. CLISTHENES , Tyran de Sicyone, abolit les jeux. Sa conduite envers Adraflre. IV. 4.5. vau. 2.76. Change le nom des tribus. 4.7. LXVIII- 1.86. CLYTIADES, famille de Devins , branche des Jamides. VI. 2.7. xxxu. 108. CNIDIENS (les), colonie Lacédémonienne , tentent de faire une iile de leur territoire. Empêchés 8c fournis par Harpage. I. 132.. CLXXlV. Délivrents ceux qu’Arcéfilas vouloit faire mourir pour s’être révoltés contre lui. 1H. 2.37. CLXIV. Voyez Tub. Géogr. COBON , fils d’Arifl’ophantes , féduit la Prêtrefie d’Apollon contre Démarate. 1V. 133. LXVI. 382.. .

COCHONS 3 ilsDrs étoient enMarrrnrs. horreur chez les Égyptiens 437 , 8c nefervoienr que pour les factifices. I. 4o. XLV. 2. 54.. CODRUS , Roi d’Athenes, pere de Néléc , fils de Mé- lanthus. I. 113. cx1.v11. 419. 1V. 44. ny. 2.72.. 52.. Lxxvr; 305. V1; 71. xcvr. 140. COÈS, fils dlErxandre , Commandant des Mityléniens. III. 192.. xcvn. Nommé à la Tyrannie de Mitylenes. 1V. 6. xu. Pris par Itagoras. 1V. 2.5. xxxvu. Lapidé par les Mityléniens. 2.6. xxxvm. v COLAXAÏS , fils de Targitaiis; fes freres lui eédent la royauté. Origine des Scythes. III. 132.. v, v1. 375. COLÆUS, Patron d’un vaifTeau de Samos , aborde à Platée; origine de l’amitié entre les Cyrénéens 8c les Samiens. HI. 2.2.8. c111. COLCHIDIENS (les) font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leur Commandantsv. 56. 1.xx1x. Voyez .Taô. Géogr. COLOMBlîs; pourquoi les Égyptiens challent les pigeOns blancs. I. 107. cxxxvm. Noires de Dodone 8c d’imi- mon. Il. 48. Lv. 2.72.. COLONIES Grecques; leur chronologie. Ejfizis de Chron. VI. 4.3 8. Poflérieures a la priie de Troie. Leur chronologie. EflËzir de Chronologie, VI. 44.8. Communs d’Hercules (les). Il. 2.8. xxxm. 2.2.0. Les Car- thaginois portoient leur commerce au-delà. lll. 134. V111. 379. lll. 257. cxcvr. 49;. Voyez T45. Géogr. COLOPHONIENS (les) fondent une colonie à Smyrne. I. 11. xvl. 190. Exclus de la fête des Apaturies. 113. i. CXLvu. 41.0. Leurs transfuges s’emparent de Smyrne. COLOSSE114. de foixante-quinze CL. pieds42.4. de long, donné i par Amafis au temple de Vulcain, 8: deux autres fiatues co- lofiales à Memphis. Cololl’e à Sais. Il. 14;. CLxx v1.

438 TABLE GÉNÉRALE COMBAT particulier entre trois Argiens 8c trois Lacédé- moniens pour le lieu nommé Thyrée. I. 62.. Lxxxu. 317. Coma-r: qui parut lors de la défaite de la flotte des Perfes. V. 2.16. Lxxxvr. 108. COMMERCE des Carthaginois au-delà des colonnes d’Her- cules. Ill. 2.37. cchI. 493. Coma! , gomme d’Arabie. il. 67. Lxxxvx. 337. CONJURÉs 3 liifioire des fept contre les Mages. 1H. 61. 1.xx1-Lxx1x. 317. Leurs .fentimens fur les diverfes ’ formes de gouvernement. 69. Lxxx-Lxxxrr. 319. Commun une maifon, c’éroit en deliinet’uue pour le » Roi ou pour le Gouverneur qu’on envoyoit dans une ville. l. 12.4. CLxrv. 440. v Coquxrucrs 5 on en trouve fur les montagnes d’Egypte. il. to. x11. 182.. CORBEILLE à bled dans laquelle Labda cache Cypfélus. 1V. 67. xc11. 32.1. CORCYRE fondée par les Corinthiens. HI. 42.. Xle. 303. Voyez T226. Géogr. CORCYRÉENS, trois cents jeunes gens envoyés à Sardes pour être faits eunuques.’Sauvés par les Samiens. lII. 41. XLVllI. 300. Tucnt le fils de Pétiandre en haine de fou pere. 4.7. L111. 306. Se ménagent entre les Bar- bares 8c les Grecs une reficurce par une fourberie. V. 116. CvauI. 366. CORINTHE; forme de fou gouvernement fous les Bac- chiades. 1V. 65. xcu. 316. Chronologie de fes Rois. Eflàir Chronologiques. VI. 392.. Voyez Tub. Géogr. CORINTHIENNES (les) dépouillées de. leurs vêtemens par Périandrc,’ qui les fait brûler. 1V. 7o. xcu. 32.8. CORINTHIENS (les) eftiment beaucoup les Artilies. Il. 138. c1.xv11. Leur inimitié avec les Samiens. 1H. 41.

tors MATIÈRES. 439 xtvnl. 2.96. Avec les Corcyréens. 42.. erx. 3m. Alun. donnent les Péloponnéfiens. 1V. 52.. Lxxv. S’oppofent au retour d’Hippias a Athlenes. 71 xc11. 32.8. Vendeur très-bon marché aux Athéniens vingt vailleaux que la loi leur défendoit de leur donner. 151. LXXXIX. 397. Fuienr au combat de Salamine. Ramenés par une efpece de prodige. V. 2.2.2.. xctv. 4.63. Se difiinguent dans le combat contre les Perfes. VI. 7;. C1. COROBIUS , Teinturier en pourpre, conduit le commen- cement d’une colonie de Théréens a Platée. lll. 2.2.7. c L1. Cons MORTS 3 les Perfes les enduifent de cire avant de les enterrer. I. 108. CXL. 399. Des Ethiopiens , mis dans des cercueils de verre. llI. 2.1. 121V. 2.79. Indiens Pa- déens les mangent. 84. xcxx. 337. Les Scythes les meneur de maifons en maifons chez les amis pendant quarante jours, avant de les enterrer. 176. Lxxr’u. 41.5. CORSELET de lin , d’un travail précieux, donné par Amafis à Minerve, de la ville de Linde. Il. 149. chxxu.

CORYDALE519. d’Anticyre,llI. 4o. un de ceux x1v11. qui découvrirent . aux Perfes le paillage des Thermopyles. V. 14.7. cour-v. COTIS, pere dlAfias. Hi. 158. XLV. 4o8.. COTON , ou BYssus , fruit d’un arbre , confacré aux em- baumemens. Il. 67. Lxxxv1. 333. HI. 41. xLVII. 2.93. se. cvr. 34.0. V. 31. 1.xv. 302. 12.6. crxxxr. 376: COUPE pendante aux baudriers des Scythes. HI. 136. x. Cours ne revers; on en ufoit pour les Perfes qui per- çoienr le mont Athos. V. 2.3. xxr. 2.85. Xerxès fait . ainii défiler (on armée pendant (cpt jours 86 fept nuits. 4.6. LV1. 2.9 8. Courants en Perfe. Efpece de polies. V. 2.2.3. xcvpr. 469. COURONNE d’olivier prix des jeux Olympiques. V. 180. XXVL

.440 TABLE cÉNÉnALE CLACHER; Déjocès devenu Roi des Medes , défend de cracher 8c de rire devant lui. I. 78. xc1x. 338. Camus D’HOMMES 3 les Illédons les dorent 8c les font fervir comme desvafes précieux. Ill. 146. xxvr. 3 90’. Les Scythes s’en fervent pour boire. 170. va. 42.1. Sans future, 8c dents d’un feul os. VI. 61. Lxxxtr. 136. CRATERES3 fix d’or donnés par Gygès au temple de Delphes. l. 10. xiv. 186. Deux donnés par Créfus au temple de Delphes. I. 3 5. 1.1. Un donné par les Lacédémoniens à:.Créfus, 8c intercepté. I. 38. 1.1111. 303. III. 167. LXI. Confacré par Paufanias à l’embouchure du Pont-Euxin. Il]. 183. Lxxxr. 431. Un des Samiens. 2.2.8. c111. 466. -d’or---& vafes précieux trouvés dans le camp de Mar- donius. V1. 39. Lxxrx. CxAVAN , oifeau facré chez lesEgyptiens. II. 6c. 1.11111. 3oo. CRÉON devenu Régent de Thebes par la mort de Polynices 8c d’Etéoclets, ne fait pas enfevelir les Argiens morts.

CRETEVI. 3 les 2.1. Lyciens enxxvn. font originaires, 102. elle étoit Ioccu- pée très-anciennement par des Barbares. I. 131 . CLXXIII. 453. Voyez T46. Géogr. CRÉTINES, pere d’Anaxilas. V. 114. CLXV. CRÉTINÈS , pere d’Aminoclès. V. 13a. cxc. CRÉTOIS ( les). V. 118. Cerx. 369. Donnent du fecours à Ménélas, 8: font attaqués de la pefie. 119. crxxr. 373. Voyez T115. Géogrk CRESUS, Roi de Lidye, fils d’Alyartes , cil le premier qui, s’alliant avec une partie des Grecs , ait rendu l’autre tributaire. I. 5. VI. Comment il parvint à la fouve- ’ raine puilfance. I. 6. vu. 174. Attaque Ephefe 3 fait la guerre aux Ioniens , aux Eoliens 8: autres peuples. 17. xxvr. 108. Les foumet. 19. xxvn. 2.14. Fait alliance avec les Inflilaires. 19. xxvu. Accroît-[on royaume se ’ la

1211s MATIÈRES. . 441 la puillance des Lidyens. 19. xxvnr. xx1x. Tousles Sages de la Grcce’ le rendent à [a Cour. Entretiens qu’il a avec Solen. 19. xxrx-xxxrr. 2.19. 8c fuiv. S’eflime le plus heureux des hommes. La colere des Dieux s’appefantit fur lui. Son fouge. A un fils muet. I. 2. 3. xxxrv 233. Releve 8c purifie Athalie, qui avoit tué fou frere. 2.6. xxxV. :36. auquel il confie [on fils, qu’Adrafie tue a la’chafie. 2.9. XLI-XLV. 2.38. Sa douleur de cette mort. Confulte l’Oracle avant d’atta- quer Cyrus. Préfens qu’il fait aux Dieux. 32.. XLVI. --L111. 2.42. 8c fuiv. Réponfes qu’il reçoit; adore l’Oracle. 34. x1.v111. 2.46. Ses nombreux facrifices 8c [es im- menfcs préfens a Delphes. 34.. 1.. 2.46 8c fuiv. Négocie 8c obtient l’alliance des Lacédémoniens , qu’il avoit com- blés de bienfaits. 3o. thx, Lxx. 302.. Part, a la tête de fon armée, pour la Cappadoce. 34. LXXIII. 37. Lxxvr. 313. Défait, le retire a Sardes. 38. LxxVIt. ou il cl? fait ptifonnier. 39. 1.xxv111. 317. 64. LXXXV- 63. Lxxxvr. Son fils muet lui fauve la vie 8c recouvre l’orage de la parole. 63. Lxxxv. 32.8. Cyrus le fait monter fur un bûcher. Il implore lui-même Apollon 3 le feu s’éteint par une pluie abondante. 63. LXXXVI. 2.2.2.. 67. 1.xxxv11. 2.2.7. Traité avec égard par Cyrus, auquel il donne les meilleurs confeils. 68. 1.xxxv111. ..xc. 2.2.8. 117. c1.v. 42.3. 136. ccv11. Envoie les ceps qu’on lui avoit mis, à l’Oracle d’Apollon; reproches qu’il lui fait a: téponfe qu’il en reçoit. I. 69. xc , xcr. 33 3. Donne à Cambyfes de bons avis. HI. 2.9. xXXIV. qui manquent lui coûter la vie. 32.. xxer. Fait rendre la liberté a Miltiades, prifonnier des Lampfacéniens. 1V. 113. xxxv11.- 364. Sa générofité envers Alcméon , qui avoit rendu fervice aux Lidyens.r173. cxxv. Carex, oifeau. Il. 61. LXXVI. 303. Tome V11. ’ F f

44: .TABLE GÉNÉRALE 0mm: public vendoit les filles nubiles à Babylone. I. x49: CRINIPPE,cxcvr. pere de Tétine. 49 V. 114. 5. CLXV. l Clins des chevaux coupés. Cette coutume , comme marque de deuil, s’obfervoit également chez les Barbares 8c chu les Grecs. VI. r7. xxxv. 99. CRIOS, pet: de Polycryze. V. au. xcu. Fils de Polycryte d’Eginc, s’oppofc à Cléomenes. 1V. tu. L. Les Egineees le donnent en ôtage aux Athéniens. r58. Lxxm. Crus pnxçms étoient en ufage dans les temples de Minerve. Il]. en. ctxxxrx. note 280. Ufitéslpar les Barbares dans les combats. VI. 4.5. Lvm. m. CRITOBULE, citoyen dillingué de Cyrene. Sa fille femme d’Amafis. Il. 14.8. chxxr. CRITOBULE de Torone , Gouverneur d’Olynthe pour Atta- baze. V. 2.45. cxxvu. ’ CROCODILE , (a defcription , a: détail fur tout ce qui le I concerne. Il. ’55. vam à une. ego-2.98. CROCODILE uni, orné de bijoux. Il. 58. LXIx. Sacré a: privé; embaumé 8c enfeveli. Bid. Ville des Croco- diles. Il. in. chvm. 469. Voyez T 45. Glogr. CROTONIATES, leur guerre avec les Sybarites. 1V. 2.9. xuv, XLV. 2.19. Achéens d’extraâion. Donnent du recours aux Grecs. V. 191.. xnvu. 4.; 5. Voyez T45. Géogr. Cuuussæs de lin des Affyriens. V. 5o. nm. 50:. CUPHAGORAS, pet: d’Epizélus. 1V. 17°. cxvn. 41;. CYAXARES , fils de Phraortes , petit-fils de Déjocès, Roi des Medes, prend les Scythes en amitié , 8e leur confie (le jeunes Mules pour les élever. I. 54. Lxxur. 306. tu le premier qui donne un ordre aux troupes; fait la guerre aux Lidycns. 80. cm. Combat les Scythes 8c cf! vaincu. 81. cxv. Tue une grande yard: des Scythes , après les avoir enivrés. sa. CV].

pas MATIÈRES. 443 CY’BELLE, ou la Merc des Dieux; on portoit fut foi de I petites Rames de la’DéeiTe en célébrant fes fêtes. III. . 178. Lxxv-r. 4’29. Son temple brûlé à Sardes. 1V. 76..

CYBERNISQUE,cr, CIL 33fils de 5.Sicasede . Lycie, un des Comi- manclans de la flotte de Xerxès. V. 65. xcvnr. CYDIPPE, femme d’Anaxilas, fille de Térille. V. 114;

CYLON d’Athenes , viâorieux aux jeux Olympiques, tend q à la Tyrannie. Tué par les Alcméonides. IV. 49. Lxxr. 2.90. CYMÉENS; (les) ils renfiloient leurs Tyrans 5 8: les autres Cva.contrées de l’Ionie fuivcnt leur exemple. 1V. 1.6. xxxvm..

CYNÉAS,2.13. pere ded Philagrus. 1V. 13’9. ct. CYNÉGIRE , fils d’Euphorion , frere du Po’c’tc Efchyle g brave Athénicn , faifit , à la bataille de Marathon, un vailfeau ennemi; cil: tué. IV. 169. cxrv. 418. CYNISCUS- ou ZEUXIDAMUS, fucccdc à Ménarès. 1V..

CYNO:37. ou SPACO 1.x , femme de Mittadatesx1. , pâtreA d’Af- l ’ tyages. I. 85. cx. 575. Comment elle conferve la vie à Cyrus. I. 87. cxn , cxnr. 376. Cyrus parle fouvent - d’elle 8c s’en loue. I. 95. cxxn. CYNOcr’spr-nus 8c Acépnuns , hommes à tête de chiens; hommes fans tête. HI. 1.54. cxcr. 490. CYPRE, dans quelques endroits. de l’ifle de, les femmes s’y profiituent. I. 152.. cxcxx. 504. Amafis cf: le pre- - mier qui l’ait rendue tributaire. Il. 14.9. chxxn. 52.!; Voyez T46. Géogr. I ’ GYPRIENS (les), fe donnent aux Perfes. 1H. r7. xrx. Se - joignent à Onéfilus dans (a révolte contre le Roi. 1V. 79. c1v. Réduits en efclavage. 85. cxvx. Sont un mé- î lange de diverfes nations; fourniil’ent 15;) vaiiTeaux à 21

444 TABLE GÉNÉRALE l’armée Barbare. Leurs habillemens a: leurs armes. V. si;

CYPRIAQUESxc. 3:6. 3 ces. vers ne font pas d’quere. Il. 91; cxvu. 39:. CYPSÉLIDES (les) defcendans de cypfélus. IV. 6 8. xeu. 3 2.5. CYPSÉLUS , fils d’Eétion, Roi de Corinthe. IV. 68. xcn. 32.2.. Exile un grand nombre de Corinthiens. Ibid. 32.3. Pere de Périandre , qui lui fuccede. Iéid. 32.4. 32.5. Voyez Eflàir de Chronologie. VI. chap. xvr. 506. CYRÉNÉENS (les) défont une partie de l’armée d’Apriês. Il. r35. CLXI. Se donnent à Cambyfcs. HI. n. xm- 2.73. Leur amitié avec les Samiens. 2.2.8. cut. Batteur encore Apriès , ce qui occafionne une révolte contre lui. 2.34. Cle. Défaits par Arcéfilas. Ibid. crx. Confulrenr l’OracIe fur la forme du gouvernement qu’ils devoient établir. :35. cxxr. 470. Les femmes de Cyrene ne man- gent point de vache par refpeâ pour Ifis. 2.5 t . CLxxxVI.

CYRNUS, héros. La Pythie ordonne de lui élever un monument.( note I. 12.7. 175 chvtI. 4.45.v -. CYRUS , fils de Cambyfes a: deMandane, Roi de Perfe , défigné par l’Oracle fous le nom de mulet, à Çaufe de l’origine de fes pere 8c mere. I. 38. 1v. LV1. m livré par Aflyagcs pour être mis à mort. 84. cvm , crx. 374.. Sauvé 8L élevé par la femme d’un bouvier d’Afiyages. 86, 87. cx-cxm. 37 5. Pair voir dès l’enfance les inclinations d’un Roi. 89. cxtvo 376. Découvert par y p Mitradates. 89. cxv-cxIx. Renvoyé par Aflyages à Cambyfes se à Mandane. l. 95. cxxr, cxxu. Pair fou. llever les Perfes contre les Medes. 98. cxxv. 378- Cornbat Créfus; le fuccès relie indécis. 58. Lxxvt. 316. Prend Sardes, 8c fait Créfus prifonnier. 6 3. Lxxxrv. 324. 65. Lxxxv. Comment il en. agit avec Créfus. 65. Lxxxvr-xc. Se rend maître de l’Afie , &gatde auprès

Drs MATIÈRES. 443 de lui Altyages , fans lui faire aucun mal. 10:. cxxx. 381. Sa conduire envers les Lidyens révoltés. r r7. env, CLV’. Fait la guerre à Labynette, Roi d’Aifyrie; marche contre Babylone 5 fait couper le Gynde en trois cent foixante canaux. r42. a: fuiv. chxxym-Cxcr. 477. 8c fuiv. Combat Thomyris , Reine des Mafiageres. 152.. ccx- 504. 155. ccv. ccvt. 5o6 8c fuiv. Sa mort. :61. ccxxv. 508. CYTISSORE délivre des mains des Achæcns Athamas qu’ils alloient immoler. Ses defcendans en reffentent la ’ colcre de Jupiter Laphyftien. V. r37. cxcvn. CYTHNIENS (les) n’avoient qu’un feul vailfeau 8: un pentecontere au combat naval de Salamine. V. 191. Xva. 4 34. D. DÆDALE, chronologie de. Chrono]. VI. 373. DAMAS de I’Sîris , fils de Samyris , un des prétendans à Agariiie. 1V. r77. cxxvrr. DAMASlTHYME, fils de Candaules, Roi des Calyndiens, un des Généraux de la flotte de Xerxès. V. 65. xcvm. EH: coulé à fond par Arthémife , dans le Combat naval. V. 217. Lxxxvu. DAMÀSQUINURS inventée par .Glaucus de Chics. il. l7. xxv. 2.02.. DAMIA 8e AUXÉSIA. Des flatues élevées en leur hon- neur par les Epidautiens , font «(fer un fléau dont ils font affligés. 1V. 45 6. Lxxxu. Sont Cérès a: Proferpine. 31°. DANAÉ , fille d’Acrifius , mere de Perféc. 1V. 12.4. un.

DANAÜSV. 102.. a; LYNCÉE. CL. Jeux Gymniques347. ’inflitués en leur honneur. Il. 7o. xcr. DANAÜS , beau-pue d’Archandre. Il. 76. xcvnr. 361. Ff 3 ’

446 TABLE GÉNÉRAL]! Sa chronologie, Eflin’r Chrono]. VI. 352.. Ses filles éta- bliifent les fêtes de Cérès chez les Pélafges. Il. r40. chxl. 509. 5 10. Fondeur à Linde un temple à Minerve. Il. 149. crxxxn- 519- Dansr des Grecs , de deux forteszla Pyrrhique 8c l’Em- mélie. 1V. r79. cxx1x. 433. , DAPHNÉPHOIHE , fête en honneur d’Apollon Ifruénien. 1V.

DAPHNIS4o. d’Abydos. LIx. Son opinion 155. dans le confeil I des Grecs alliés. HI. au. cxxxvm. DARIUS, fils d’Hyflafpes, Roi de Perfe, forme le projet d’enlever la Rame d’or de Jupiter du temple de Babylone. I. 138. crxxxm. Viole inutilement le tombeau de Nitocris ou il comptoit trouver de l’argent. I. r41. CLxxxvu. 477. Songe de Cyrus qui lui prédit la grandeur future de Darius. I. 159. ccrx, ccx. Un des fepr conjurés contre les Mages. m. 6°. Lxx. Parvient à la royauté par le hennillement de fou cheval. Ill. 74. LXxxrv-Lxxirvrn. 31.2. 8: fuiv. Guéri par Démocedes d’une blelTute au pied. lll. 104. cxxx, cxxxr. 359. Récompenfe généreufemenz les fervices qu’on lui rend. Ihid. cxxxn. 11;. CIL- 365. W. 5. xi. 187. Lxxxvur. N’étoir d’abordquc gatde-du-corps de Cambyfes. HL tu. cxxxtx. Prend Samos. Ihid. Ailiége , prend 8: ruine Babylone. 1H. in. cu-cux. 367 8c fuiv. Ses conquêtes. 1V. r. 1. 189. Fait confiruire un pour fur le Bofphore. Ill. 186. Lxxxvu , Lxxxvm. Fait cônih-uire huit châteaux en Scythiexlll. 2.09. cxxrv. 452.. Faifoit battre monnaie de l’or le plus pur. Ill. 2.39. CLxVI. 472.. Fait demander aux Macédoniens la terre 8L l’eau. 1V. to. xvu. Déclare Xerxès pour [on fucceflcur. Sa mort. V. 3. 1v. 266. Ses enfans. Trois de la fille de Gobryas avant d’être Roi. Quatre d’AtolTe , fille de Cyrus. Artobarzanes. Xerxès. V. z. u. Hyflafpcs. V. 51. szv. Arfaméuès. V. st.

h

pas -MATIER!S. 44,7 vam. Arfamès. V. 52.. 1.x1x. Gobryas. V. 53. 1.111111. Ariomarde. V. 56. Lxxvm. Ariabignès. V. 64. chu. Achéménès. V. 64 xcvrr. Abtocomès. Hypéranthès. V. 154. cxxtv. Mamies. VI. 78. cvr. N DARIUS Il , fils de Xerxès, époufe Artayntes, fille de Mamies. Xerxès conçoit une violente pallion pour elle. VI. 80. cvrr. DASCYLUS, pere de Gygès. I. 7. vm. DA’I’IS , Mede envoyé par Darius contre les Athéniens. IV. 154. xcrv. 400. Ramene les Déliens qui fuioient , 81 leur promet de ne leur faire aucun mal. 1V..156. xcvu. 401. A une vifion. Pair remettre au Délium des Thébains une flatue d’Apollon qui avoir été prifc. 1V. 171. cxvm. Ses fils. V. 6o. 1.xxxv1u. - DAURISÈS, gendre de Darius , bat les Ioniens. 1V. 86. xcxvr, cxvrr. Défait 8C tué par les. Cariens dans une embufcade. 1V. 88. cxxr. 159. . DÉCÉLÉE. Les habitans de Décélée découvrent aux Tyn- darides Théféc , raviKeur d’Hélene, ce qui les exempte de toute contribution .81 leur acquiert la premier: place dans les airemblées.VI. 5 5. LXXII. 1 2.6. Voyez Tah. Géogr. DÉIOCÈS, Mode , fils de Phraorre, juge de fa bourgade, parvient a la fouveraine autorité. Réunit tous les Medes fous fou gouvernement. Integrc dans fa jufiice. Sa mort. Années de (on rcgne. I. 76. xcvr-crr. 355-358. DEIPHONUS, fils d’Evénius, Devin d’Apollonio. VI. 67. xcu. DÉLIENS, fuient de leur iile par la crainte des Perfcs 3 y font rappellés; on ne leur fait aucun mal. 1V. 156. xcvn. 401. DÉLOS (iile) purifiée par Pifiiiratc, par ordre de l’Oraclc. I. 46. Lin]. 2.76. Tremblement de terre dans cette iile. 1V. 156. xcvrrr. 402.. Tout ce qui étoit au-delà effrayoit Ff 4.

448 TABLE GÉNÉRALE les Grecs par le peu de oonnoilfance qu’ils noient titi pays. V. 2.5o. cxxxm. Voyez T115. Glogr. DELPHES 81 DELPHIENS, habitans de Delphes. 1’qu

DÉMARATE,PYTHO. fils d’Arilion, Roi de Sparte.3. Son nom fignifie,’ accordé aux prieres du peuple. IV. 132.. Lxru. Quitte Cléomenes à fun expédition contre les Athéniens. 52.. Lxxv. La haine 6: la jaloufie de Cléomenes lui fait difpurer la Couronne. IV. 13 3. LxV. 382.. Défavoué par fou pere à fa naifiance. 1V. 131. 1.xnr. 381. L’Oracle confulté à ce fujet. 133. var. 382.. Confulte fa mcre, qui lui dit qu’il cf! fils du héros Aflrabacus. 134. LleiI’, Lxrx. 383 8c fuiv. Se retire auprès de Darius. Avoir plufieurs fois été vainqueur anxieux Olympiques. 137. Litx. 385. Décide Darius en faveur de Xerxès. V. 3. m. Accompagne Xerxès.dans (on expédition contre la Greee. V. 6 6. cr. Ses avis à Xerxès fut les afaires de la Grece. V. 67. en. 32.1, 69. c1v. 143. ccxrx. 398. 2.59. ccxxxv. 409. ’Maniere finguliere dont il Et [avoir aux Lacédémonieus la marche de Xerxès contre eux. 163. ccxxxrx. DÉMOCEDE, médecin, fils de Calliphon, fuit Polycrates chez 01e’tès.llI. zoo. cxxv. Guérir Darius d’une entorfe. 104. cxxx. 359. Préfens qu’il reçoit du Roi. 152d. 106. cxxxn. Guérir Atofl’c, femme de Darius, d’un cancer, 8c la met dans (es intérêts. 107. cxxxrrr. en mis à la tête de plufîeurs Perles pour reconnaître une partie de la Grece 3 il leur échappe par le recours des Croto- niates. IlL 109. 8c fuiv. cxxxv-cxxxvn. 363. 8: fuiv. DÉMOCRATIE louée par Cranes. IlI. 69. Lxxx. 1V. 117.- x1.111. Improuvée par Mégabyze 8c Darius. lII. 7o. Lxxxr. 319.

DES MATIÈRES. 449- DÉMONAX de Mantinée tetablit chez les Mantinéens la paix 8: la concorde. HI. 2.35. CLXI. 4.70. DÉMONOÜS, pere de Penthyle. V. 135. cxcv. DÉMOPHYLE, fils de Diadromas ,l Commandant des Thefpiens aux Thermoyyles. V. 152.. ccxxu. DENT, d’Hippias Commandant des ennemis à Marathon; tombée; préfage qu’il en tire. 1V. x65. CVII. Dents d’unAfcul os. VI. 61. Lxxxu. 136. " DENYS , Commandant des Phocéens , nommé Comman- dant de la flotte des Ioniens , fait manœuvrer la flotte, ils l’abandonnent. 1V. 96. xx. x11. 34.9 8: fuiv. Prend trois vaifïeaux aux ennemis; fait le dégât fur leurs alliés, a: ménage les Grecs. IV. 101. xvn. Déror slinfidélité de Glaucus , fils d’Epycides, envers un Miléficn qui lui en avoit confié un , confulte l’Oraclc à ce fujet. 1V. 147. LXXXVI. 392.. Dépuris des Grecs confédérés à Argos. V. roc. chvm.

Dura-ris344- , les Rois de l’Orîent345- l’étaient. V. 4.., v. l2.68. DESSERT , les Perles en faifoient grand ufage. I. 104..

Der-uscxxxm. 5 honteux chez 388. les Perfes (Yen* avoir. I. 107. cxxxvnl. 395. Débiteurs en Égypte don’noient le corps de leurs peres. Les infolvables ne pouvoient être enfeo Vclîs. Il. tu. cxxxvr. 439. Toutes dettes, fait au Roi, foi: au tréfor public , étoient remifes à la mort des Rois de Sparte. 1V. 118. er. La même choie s’obfervoit en Perle. 16h]. t DEUCALION , Roi des Hellenes. I. 38. un. Chrono]. VI. 2.89. ç DE vms (les), conduâeurs des anciens Grecs. V1.. a7. xxxu. 108. Chez les Scythes, ils fe fervent de baguettes de faulc pour la divination. Il]. 171. van. 4.11. Manier: dont on punit les faux Devins. 171.. vam , max.

4.50 TABLE GÉNÉRAL]! Du (jeu de), inventé par les Lidyens. I. 74. xcrv. 34.4.2 --- de Cérès 8c de Rhampfinite. Il. zoo. cxxn. 40°. DIACTORIDES , pcre d’Eurydatné , femme de Léotychides.’ DIACTORIDES,1V. 138. Cranonien, de laLxxr. maifon des Scopades, r un des prétendus a Agatiflze. 1V. 178. cxxvn. 431. DIADROMAS, pere de Démophile. V. 151. ccxxn. DIANE; les Ephéfiens lui confacrent leur ville, étant attaquée par Créfus. l. 18. xxvr. 1.09. Son temple à. Bubafitis. Il. 114.. cxxxvnr. Sa defcription. 44.2.. Fille de Cérès, felon Æchyle. il. 131. CLvr. Son temple à Samos fauve trois cents jeunes gens deflinés a être faits. eunuques. lIl. 4.1. varn. 300. La Royale dans les factifices qu’on lui offroit , on faifoit ufage de paille de froment. Il]. r je. xxqu. 399. Orthofienne a Brauron. Il]. :87. Lnxvn. 4.3 5. ses fêtes a Brauron. 1V. 186. cxxxvm. 4.38. DICÉUS d’Athenes , Ëls de Théocydes , banni d’Athenes, jouir chez les Medes .d’une grande confidération; raconte un prodige qu’il appuie du témoignage de Démarate. V. 42.01.. va. 44.8. i DICTYNNE , temple à Cydonie. A qui élevé 8c par qui. ’ 1H. 50. le.l310. DIÉNÉCÈS , Spartiate. Son courage au combat des Ther- mopyles. Son mot remarquable. V. 135. ccxxvr. Dxrux 5 les anciens croyoient qu’ils quittoient les villes prêtes à être ptifes. I. 17. xxvr. 109. Se rendant eux- mêmes dans leurs temples. i. 137. CLxxer. 466. Douze Dieux des Egyptiens adoptés par les Grecs. 11.4.. 1v.! 37. nm. 2.46. Les Égyptiens n’en connement pas tous la forme humaine. Il. 118. aux. 453. Avaient régné en Égypte. Il. 12.0. env. 4.62.. Douze Dieux; autel qui leur en: confacré. Il. 6. vu. r73. Des Arabes lll. 7. Vif. Des. Scythes. 166. Lu. Des Libyens. 111. 2.51..

DES Marrnnns.’ 4.31- cuxxvnr. (2.79). Des Thraces. 1V. 4. vu. 192.. DrrrÉuNDs pour le,commandement de ratinée des Grecs dans la guerre du Péloponnefe. V. 101. aux. 346. DIODORE DE SICILE. Eflàir de Chrono]. VI. 176. 193. DIONYSIOPHANÈS d’Ephefe enleve furtivement le corps de Mardonius; se lui fait rendre les honneurs funebres. Son fils l’en récompenfe. VI. 62.. 1.xxx111. lDIOSCURES (les) 5 Calior sa Pollux , fils de Jupiter , non connus en Égypte. Il. 4.4.. 1.. Reçus par Euphorion. 1V. ’ 178. cxxvrr. 4.31. DIPHn-n-znns; noms des livres chez les Ioniens; les Diphtheres étoient des peaux ou parchemins. IV. 39.

DIPODES,I LV111. forte de rats2.53 en Libye. , 1.34.. HI. 2.33. cxcu.’ 494. DISCOURS (de) Prexafpes aux Perfes avant de le tuer. HI. 65. 1.x". Otanes pour la Démocratie. 111. 59. Lxxx. Megabyze pour l’Oligarchie. Il]. 7o. 1.xxx1. Darius pour la Monarchie. 111.. 71. 1m11. Coès , Commandant des Mytiléniens. III. 192.. xcvn. Hiftiée aux Scythes. HI. 2.19. cxxxIx. fitifiagoras a Cléomenes. 1V. 32. x1111. Des Spartiates à Hippias 8e aux Députés des Grecs alliés. 1V. 63. xcr. Soficlès aux Lacédémoniens. 64. xc11. Tyrans de Cypre aux Ioniens. 1V. 82.. c1x. Hiliiée a Darius. 1V. 80. cvr. Des Perles aux Tyrans d’Ionie. 1V. 9 3. 1x. Leotychidcs fur un dépôt. 1V. 147. Lxxxvr. Clifihenes aux prétendans à fa fille Agarifle. 1V. 180. cxxx. Xerxès aux Perles pour la guerre de la Grece. V. 6. VIII. Mardonius à Xerxès. V. 9. 1x. Xerxès à Arrabanes. V. 4c. x1v11. 4.1. x1.v111. 4.1. 1.. 44.. Lu. Artabanes à Xerxès. V. 11. x. 39. un. 4.1. xux. 4.3. 11. Xerxès aux Perfes. V. 4.4.. 1.111. Harmocydesaiix Phocéens. VI. 13. xvn. Tégéates pour le comman- dement de rail: droite de l’armée des Grecs. alliés. VI.

4.32. Tan LE GÉNÉRALE 18. xxvr. Athéniens furie même fujet. VI. 1o. uns; Alexandre aux Généraux des Grecs. VI. 3 5. xuv. Pau« fanias aux mêmes. VI. 36. 21.7. Mardonius aux Spartiates. VI. 37. var. Mardonius aEurypile, Thrafydéius , a: Thorax. VI. 44.. Lvu. Paufanias aux Athéniens, au moment du combat. VI. A46. 11x. Drsrurr entre Neptune 81 Minerve, pour l’Attique. V.

DITHYRAMBUS,196. LV. fils d’Harmatidès444. 4 , le diliingue parmi les Thefpiens. V. 155. ccxxvrr. Drvnurrorz attribuée en Égypte a certains Dieux. Il. 6;. 1.xxxm. Comment elle s’exerce chez les Scythes. HI. 171. cxvu. Chez les Nafamons. llI. 2.42.. crxxn. DODONE , Oracle à. I. 32.. x1.vr.II. 4.6. 1.11. Prêttelres; I de. Il. 48. 1v. Colombesuoires, de. Il. 48. 1v. Voyez T ab. Géogr. Drvrmn’r jaloufe du bonheur des humains. Bonne 8e julle. l. 2.1. xxxrr. 22.8. DON , le plus grand que paillent faire.le Rois de Perle; VI. 81 cvur. 144. DORIÉE , fils de la premiere femme d’Anaxandridcs. 1V. 2.7. x1.l. Se diliingue entre tous les jeunes gens de [on âge. Ne veut pas dépendre de Cléomenes fou frere. 1V. 2.8. un. Tente de fonder une colonie en Libye; lits aérions; fa mort. IV. 2.8. xr.111--xr.v1. 2.16-2.2.2.. Pere d’Euryanaxes, Lieutenant de Paufanias. VI. 7. x. DORIENNES 5 chronologie des colonies avant la prife de Troie. Efai: de Chrono]. VI. 44.3. Colonie Dorienne. Ibid. VI. 44.8. Fondation de quelques villes en Mie 86 en Europe. Ibid. VI. 466. Voyez T46. Géogr. DORUS, fils leellen , Roi des Hellenes. I. 38. LV1. DOTUS , fils de Mégafidrès, Commandant des Paphlago- niens a: des Matiéniens. V. 53. 11x11.

Dns’MATrrnrs.’ 43’; DRAGON voyoit à vingt Rades , 8c pour cela accompagnoit toujours Xerxès. V. 2.1 8. Lxxxvru. 462.. Bruns-rama (la) 81 la pelie ravagent l’armée de Xerxès.V. 2.38. cxv. 4.75. DYTHYRAMBE, poëme. Arion efl: le premier qui l’ait fait, nommé 8: exécuté. I. 15. xxru. 194.

E.

EAU, les Perfes font des factifices a l’Eau. I. 102.. cxxxr. Comment on en porte dans les lieux arides de la Syrie. ’ III. 6. v1. 2.70. Ill. 7. 1x. Celle du Nil ne r: corrompt jamais. Ibid. Eau li peu élaflique, qu’elle ne laille rien fur-4 nager. lII. 2.0. x1111. :79. Amere d’une fontaine, chez les Ammoniens. HI. 163.111. 183. 111:1. EAU Lus-111.412. I. 36. 1.1. 2.50. Emma, ou naît cet arbre. lll. 92. cxxv. ECHÉMUS , fils d’Aréopus , Roi des Tége’atcs, combat Hyllus 8c le tue. VI. 19. xxvr. 101. lieurs: pendant un combat entre Cyaxares 8: Alyattes.’ I. 53. 1.xx1v. 307. Au départ de Xerxès contre la Grece. V. 34. xxxv11. 2.9 3. Dans l’année du combat de Salamine. VI. 7. x. 92.. Renan, les Scythes enterrent celui de leur Roi avec lui. 4 III. 174. un. Celui de Darius lui procure la royauté par le hennilfement de fou cheval. III. 74 8: fuiv.’ zxxxlv-Lxxxvn. 32.2.. e Emma: d’une feule pierre tranfporté en trois ans par 2.,ooo bateliers. Il. 144. CLxxv. 513. Du tréfor de Rhampfinite. Il. 95. cxxr. Maniere de bâtir les pyramides en Égypte. Il. 103. cxxv. 413 8: fuiv. Souterrain de Zalmoxis. HI.

Emma-11021191. desxcv. enfans len 1Perfe. Ils apprennent dès l’âge A de cinq ans a monter à cheval. l. 106. cxxxvr. 39;.

l 434. T4311 GÉNÉRALE EÉTION , fils d’Echécrates, Lapithe d’origine . époux «le Labda, Tyran de Corinthe. 1V. 63. xc11. 318. ÉGALITÉ entre les citoyens 5 très-avantagenfe. 1V. 34.. 1xxv111. 308. ÉGÉE , fils de Pandion, chaire fou frere Lycus d’Athenes. l I. 131. 011x111. ÉGÉE , fils d’Oiolycus 5 tige des Egides, tribu de Sparte. HI. 2.2.6. aux. ÉGlALÉB , fils d’Adralle , chef de la tribu des Egialéens « à Sicyone. 1V. 47. 1.xv111. ’ ÉGIALÉENS, Pélafges ( les) : premier nom des Ioniens. V. 63. xcrv. Éornrs, les Grecs les ont prifes des Libyens. m. 2.32.. c1xxxrx. note 179*. ÉGINE, fille d’Afopus , aimée de Jupiter. V. 2.01. 1x1v. 447- ÉGINETES (les) ennemis des Samiens. HI. 3o. 11x. ï Caufe de leur inimitié avec les Athéniens. Se joignent contre eux aux Thébains. 1V. 33 , 36. 1.xxx’-1.xxx11. 310. Sous la domination des Epidauriens (e révoltent; refufent aux Athéniens des Rames qui leur appartenoient; les fuites de ce différend. 1V. 37 8c fuiv. 1mm- 1.xxxv11. 513 81 fuiv. Accordent a Darius la terre 8: l’eau. Défavoués a: blâmés a Sparte. 1V. 12.0. xux, 1.. Attaqués par les Athéniens, leur donnent des ôtages. 1V. 138. 1.xxtrr. Les envoient redemander. 1V. 146. 1.xxxv. Damages qu’ils caufent aux Athéniens. IV. 130. 1.xxxv11. 396. Vaincus par les Athéniens dans un combat - naval , demandent du fecours aux Argiens, qui le leur refufent. 1V. 132.. xcu. Donnent quarante-deux vaill’eaux à l’armée alliée des Grecs; V. 190. x1v1. 34.33. Se dif- tinguent dans le combat naval contre les Perfes. V. 12. 1. xc111. Confacrent a Delphes un mât de bronze furmonté de trois étoiles d’or. V. 2.43. cxx11. Acheteur à vil prix

a DES MATIERES. 455 des Hylottes l’or du butin fait fur les Perfes. VI. 6o. aux. 130. EGYPTE, efi une terre de nouvelle acquifition. S’accroît perpétuellement 8c s’éleve à mefure quelle sléloigne de la mer. Il. 5. v. 158.*Sa defcription, longueur, lar- geur, &c. Il. 7. VIII. r74. Il. 8. x. 178. no. xn. Il. u. xur. 185. Il. n. xxv. 186. Il. 6. VI. 169. Il. 8. 1x. r77. Voyez "T1251: Géogr. si fertile , qu’il en: inutile d’y labourer. Il. n. xxv. 187. On lâche des pourceaux dans les tettes pour y enfoncer le grain, 8: enfuite pour faire fortit le grain de Pépi. Il. la. x17. 188. Doit fa fertilité plus ou moins abondante , à la hauteur plus ou moins confidérable du Nil débordé. Il. n , 12.. xm, xrv. 184. 186. Contient plus de merveilles qu’aucune autre région. Il. 19. xxxrv. 1.13. Peu commode aux chevaux 8: aux voitures, par les canaux a: foliés dont elle efl: entrecoupée. Il. 83. cvm. Ne fut jamais plus florilfante 8c plus heureufe que fous Amafis , 8: contenoit vingt mille villes bien peuplées. Il. 145. etxxvn. 5 t 3 . Gouvernée par douze Rois. Il. in. chvrr. Cambyfes âgé de dix ans , fe promet de la détruire. Ill. 3. In. 1.67. Subjuguée par les Perfes. HI. 6. vu. En devient tributaire. III. 79. xcx. EGYPTIENS (les) fe croyoient le peuple le plus ancien de laterre. Il. a. n. r 50. Ont les premiers divifé l’année, bâti des temples, élevé des autels. Il. 4. 1v. 154.. Leurs diverfes inventions. Il. 4. 1v. 6;. Lxxxn. 3:5. Leur antiquité. Il. 13uXV. 191. Leur climat, leur fleuve, leurs ufages, leurs loix diffèrent de tous ceux des autres nations. Il. 2.9. xxxv. 2.1.3. Leurs prêtres fe raient. Mangent avec les animaux. Regardent comme infâmes ceux qui r: nourrilrent de froment. Se font circoncire. Ecrivent 8: comptent diEéremment que les autres. Ont deux fortes de lettres. Il. 30. xxxv 1. 217-240. Leurs prêtres.

456 TABLE GÉNÉRALE Avantages dont ils jouilïent. Leurs cérémonies religieufes. Font grand cas de la propreté. Leurs habillemens, leurs chauffures. Ne mangent point de feves ni de poilÎons. Chaques Dieux ont leurs prêtres , 8: les fils fuccedeut aux peres au facerdoce. Il. 31. xxxvrr. 130-241. Leur choix pour les victimes , 8c les marques qu’elles doivent avoir pour être réputées mondes. Il. 32.. xxxvru. 241-243. Cérémonies des facrifices. Ils chargent la vidime d’imprécation. Il. 3;. xxxxx, xx.. 2.43, au. Variétés dans leurs factifices leurs victimes. Leur aver- fion pour les Grecs. Leur vénération pour les bœufs qu’ils font enfcvclir. Il. 35 , ;6.. xx.! , xur. 2.44.- 246. Leurs fêtes 5 indécence des femmes dans le culte d’Ifis. Combien il s’y confomme de vin. ll.s’y rend 700,000 perfonncs. Il. 50, SI. 11x, x.x. 178-- 18 r. Fêtes à Sais. Lampes autour de leurs maifons. Fêtes à Héliopolis, à Bute, à Paprémis. Se frappentôc fe découpent le front; combat a coups de bâtons. Il. 5l. 5;. un, un, nm, Lxrv. 180-283. Les animaux [ont facrés chez eux. Ceux qui en ont foin (ont honorés. Punition pour ceux qui les tuent.Leur rcfpeâ pour les chats qu’ils enterrent, 8e pour les chiens. Il. 54 8c fuiv. va , x.x", van. 183-2.». 1’qu N11.. Voycî CROCODILE. Cultivent beaucoup leur mémoire. Très-faim de corps. Boivent de la bierre , point de vin. Vivent de poilÏons a: de quelques oifeaux. Il. (a. Lxxvu. au. 3:4. Apportent à la fin du repas un fquelette pour s’exciter à fe réjouir. Leurs chanfonle. 6;, 64.. Lxxvnl, Lxxrx. gis-510. La vénération qu’ils ont pour la vielleiTe. Il. 64. 1.x x x. 32.0. Leurs p habillemens 8c chaulihres. Il. 64. Lxxxr. 32.1. Ont des médecins pour chaque efpece de maladies. Leurs em- baumemens; deuil ; funérailles. Il. 6 5 8c fuiv. Lxxxrv-xc. 525-341. Mœurs 8: coutumes de ceux qui habitent la partie marécageufe. Il. 707-74. xcrx, xcm, xcrv. 345-

Drs MATIÈRES. " 457 3464-3". La forme, la mâture et la icbnflruâion de leurs vaifieaux. Il. 74.. xcvr. 3ç7---; 59. Sont les premiers qui aient cru l’ame immortelle 81 adopté la tranfmigration. Il. rot. cum. 4.00. Leur culte interdit fous Chéops. Il. 102.. cxxiv.’ Rétabli fous Mycérinus. 106. c’xxix. Avoient été fous la conduite des Dieux , qui avoient habité parmi les hommes. Il. 12.0. cxuv. 4.61.. Sont divifés en [cpt claires, a: les fils prennent l’état de leurs peres. Il. 137. curv; 494.. Battus par les cyrénéens. llI. 1.34.. cux. Soumis par Cambyfes. Se révoltent contre les Perfes. V. 2.4.. xx. Fouriiiilent des vivres à l’armée des Perles dans (on expédition contre la Grece. V. 17. xxv. 286. FournilTent deux cents vaillëaux à l’armée de Xerxès 5 leurs armes. V. 61. Lxxxrx. 51 3. Leur chronologie. Eflêzis de Chrono]. VI. r49. Chronologie des Rois d’Egyptc. Selon Diodore de Sicile. Ibid. 100. Selon Hérodote. Ibid.

ÉLÉENS,. 24.9. peuple de I l’Elidc, envoient confulter les Egyp- tiens fur leurs jeux olympyqucs. Il. 135. ou. 490. N’ont pas de mulets chez eux , 8c l’attribuent à une malédiélion. HI. x48. xxx. 392.. Leurs Agonotlietes. 1V. .177. cxxvu. 430. Banniilent leurs Capitaines pour les avoir menés trop tard au combat. VI. 58. LXXVI. ÉLÉONTE, les habitaus demandent vengeance de la mort de Protéfilas par celle d’Artayéies. VI. 87. cxzx. Voyez T461. Géogr. I Entier-r AN s , tribut de vingt-quatre grandes dents payé au Roi de Perle par les Ethiopicns 8c les Indiens Ca- laties. IIl. 81.. xcvn. 336. De Libye. HI. in. axer, BLEUSIS; Cléomenes, avec le fecoursdes Lacédémonicns, sen’V ren d "martre. 1V . il. ÀLXXIV, Lxxv, rxxvr. 303-- 306.v5épultures des .Argiens. VI. u. xxvn. r02, 103. Voyez Taé. Géogr. Tome VIL Gg

458 TABLE GÉNÉRALE ELrurHs’uu; fête de la liberté, initituée à smyrne, fous Gygès. A quelle ocafion; I. r r. xiv. 189. EMBAUMEMENI’ 8C funérailles des Égyptiens 3 leur deuil. Maniere d’embaumcr les corps. Il. ’66 8c fuiv. Lxxxvr-

IMERAUD!xc. ( colonne330-341. d’) dans le temple d’Hercules . à Tyr. Il. 38. xuv. 2.50. Polycrates jette une émeraude à. la mer, qui fe retrouve dans le ventre d’un poiilîou qu’on A vlui apporte. HI. 36, 37. xu, an. 2.91.. I EMMÉIJE , forte de danfe chez les Grecs. IV. r79. cxxrx.

mineurs 5 en Égypte on empruntoit fur le corps de (on pere. Il. tu. CXXXVI. 439. v, ENAGÉES433. , portion d’Athe’niens dévoués . a l’anathème.5 IV. 48. LXXIÏ ÈNARÉES , Scythes punis d’une maladie de femme par ’ Vénus Uranie, pour avoit pillé [on temple d’Afcalon. ’ 1. 82.. cv. 36:. Hommes efféminés, qui difent tenir de Vénus le don de la divination. HI. 171. vau. 42.1. ENCENS 8c MxRRHr; où les Arabes les recueillent. HI. 88. cvn. 341. . ’ Encan-revus; les Neures panent pour l’être. Il]. 197; cv. Fables des Grecs à ce fujet. 44.4. .Enrans Medes confiés aux Scythes pour les élever. Se vengent fur l’un d’eux des mauvais traitemens de Cyaxares, 8c fe retirent. I. 54.. Lxxm. 306. Ou en fit élever fans parler, pour l’avoir quel mot ils prononceroient le pre-. mier. Il. 2.. u. 1 5 1 . Ménélas immole deux enfans pour fe rendre les vents favorables en enlevant Helene. Il. 93. cxxx. 3 9 5. Neuf garçons 8c neuf filles enterrés vivans aux neuf voies. Quatorze enfans des plus illufires fa- milles de Perle, enterrés pour rendre graces au Dieu qui cil: fous terre. V. 7 5. çxrv. 32.6. Voyer Enucarrou.

DES MATIÈRES. 459 3 ’ENOMOTIES , .Triacadcs , Syflities. Divifions des troupes Grecques. I. 47. 1.xv. 2.83. ÆOLE, pere d’Athamas. V. 130. cxcvrr. .EOLIENS (les )’ (ubjugués par Créfus. I. 5. v1. I. 18. xxvr. A I. 19. xxvm. Se rendentà Cyrus. I. 108;ch1. Four- nilfent foirante vailfeaux à l’armée alliée des Grecs. Leurs armes. V. 63. xcv. Voyez T ab. Géogr. ’ ERAPHUS, Voyez Ans. * . s Beaune , martingales prêtres Égyptiens. Il. 3o. nm. 2.2.8. Errance 5 oifeau facré chez les Égyptiens. Il. 55. va, 2.8 3. Ils les enterrent dans la ville de Hermopolis Il. h 1 ,56. van. 2.89. Sept couples de ces oifeaux font d’un heureux préfage a fept Per es, qui confpiroicnt contre ’ les Mages. HI. 66. LXXVI. ,- EPHÉSE, la premiere ville de Greee attaquée par Créfus," confacrée aDiane en joignant avec une corde les murailles au temple de cette Déclic. l. 17. xxvr. 2.09. Voyez

EPHIALTES,Tub. Mélien Géogr. , fils d’Eurydeme, découvre . 3 au Roi le paiTage des Thermopyles. V. 146. cçxnr. 398. Sa tête mire à prix. V. 14.7. ccx1v. 399. Eruoursjnfiitués par Lycurgue. I. 4.7. va. Détail a. leur fujet. 2.89. EPICYDES , pere de Glaucus. V. 149. Lxxth. EPIDAURIENS (les) confultent l’Oracle de Delphes fur * une grande fiérilité daris leur pays. 1V. 56. LXXXI. Traiteur avec les Athéniens pour avoir du bois d’olivier. . Leur conduite. 1V. sa, 57. Lxxxu-Lxxxrv. 3170 8c . fuiv. Voyez Tub. Géog. , Encours (les) font-elles du poëte Homere. HI. 149; Etna,xxxr. vaillant fait avec 397. du bois d’. Il. 74.* En; ’ f7!a ’ Cg:

4.601 TABLE cinéraire ÉPISTROPHUS, pere d’Amphymnefius, un des prétendants à Agarifie. IV. 177. cxxvu. EPIZELUS , fils de Cuphagoras, perd la vue fuifitement pendant le combat. .IV. 170. cxvn. 42.3. ERECHTHÉE, Roi d’Athcnes. v. me. xuv. 433- les Epidnuriens lui confacroient annuellement des viâimes. 1V. 57. Lxxxu. Pere d’Orithye, femme de Borée. V. 131. 111v. 382.. Voyez Tub. Géogr. ERECHTHÉIDES I, nom des azurins fous’Ià-echthée.’ V. 190. xuv. 433. ÉRÉTRIE , ville. I. 43-. 1.111. 2.68. Deux v’illesede ce nom. Voyez T216. Géogr. ÉRÉTRIENSÏUes) envoiept aux Athéniens des vaifleaux par teconnoiifance pour les Miléfiens. 1V. 75. xcrx. Commandans Perfes envoyés contre eux.’ 154.’cx1v. Quelques-uns fe propofent de trahir la patrie. 158. c; 4,04.. Défaits 8c Réduits en fervitude. r58. cr. ERXANDRE, pcre de Coès. 111. 192.. xcvrr. 1V: a5. xxxvrr. ERYTHRÉE, mer. I. r. 1. 164. Voyez ç T45. Géogr. ERY’THRÉENS; leur guerre avec ceux de Chics. I. 13; xvm. Ont le même langage que ceux de Chics. I. 1 10. 0111.11. Leurs armes 8c leur chef dans l’armée de Xerxès.

ERYX;V. Hercules 56. avoit faitLxxx. l’acquifition de ce. pays. 1V. ERYXO28. , femme 111.111. d’Arcéfilas , fait mourir2.18. le meurtrier , de fou mari. lII. 2.35. CLX. 469. ’ ESCHYLE le Poëte, fils d’Euphorion. Il. 131. CLVI. 488. .ESCHINES, fils de Nothon, un des premiêrs Erétriens, ne veut pas faire périr avec .lui quatre mille Athéniens auxiliaires. IV. 158. c. Esouvss dingos après laïdéfalite des Argiens, prennent; le timon des affaires, 81 font la gaur: Meursmaîœes. ’

v- r

pas MATAI a a Es: ’46: 1V. 145. Lxxxur. 390. Efclaves faits à Erétrie: 171. cxrx. 42.4. ’ k ’ «, ÉSOPE le Fabulifte. Il. 100. cxxx1v. Compagnon d’ef- " clavage avec la famcufe Courtifanne Rhodopis. 433, 434. Chronologie d’Efope. Eflùis de Chrono]. Vl. 52.6. . ÉTAT ; en Égypte les enfans fuccedent à l’état de leurs peres. il. 3o. xxxv. 1V. 119. Lx. 379. ÉTÉARQUE, Roi des Ammonites. il. 2.6. xxx11. Veut faire périr fa fille injullemeut acculée. IlI. 2.2.9. *c1.1v.

ÉTÉOCLES, pere de Laodamas. 1V. 4.0. 1.111. 2.56. ÉTÉSIENS (les),.vunts. Il. 17. xx. 2.00. ÉTHIOPIE;466. Séfoliris en: le feul jRoi d’Egypte qui y ait 4 régné. Il. 84.. cx. 385. Voyez Tub. Géogr. ÉTHIOPIENS circoncis de temps immémorial. Il. 8o. CH). ÉTHIOPIENS-MACROBIENS; Cambyfes envoie des ef- pions recomroître leur pays. Il]. 16. xVII. Détails" qui les concernent Ibia’. 8: fuiv. Mauvais fuccès de l’en-- r treprife de Cambyfes contre eux. IlI. 2.2.. xxv.132.81. . Soumis a Cambyfes; leurs fêtes en l’honneur de Bacchus; pofition de leurs maifons 3 lèurs cérémonies funcbres. . 111. 82. xcvu. 335. ÉTHIOPIEN ADES; ou ils habitent; 11. .3. xxrx. ÉTHIOPIENmentaux 3 Jupiter a: Iacchus font leurs ’ feules divinités. Il. 2.4. xxrx. 2.08. Font partie de l’armée de Xerxès. V. 52.. 1.11111. ÉTHIOPIENS Orientaux, font partie de l’armée de Xerxès. V. 53. Lxx. 303. , Érortrs d’or fur un mât d’airain confacré à Delphes par les Eginctes. V. 2.42.. cxxu. v ÉTRANcrns qui. habitoient à Athenes , ne poffédoicnt 3 aucune place qui pût leur donner quelqu’autorité. 1V. 49. Lxxn. aco. ’ ces

462. TABLE GÉNÉRAL! Éruvizs, il n’y en avoit pas en Scythie. III. 177. Lxxv.

ÉVAGORAS; [es chevaux ont gagné le prix aux jeux Olympiques de Lacédémone , a: ont été enterrés. IV. 160-

EUALCIScm.418. , Commandant 406. des - Erétriens . , tué au fiége de Sardes. 1V. 77. ou. 335. ÉVANDRE, date de fa. colonie. E7111) de Climnolog. VI.

Eusoïqur , talents: mine. III. 77. Lxxxrx. Leur

EUCLIDES445-évaluation. a. CLÉANDRE , 32.4. fils .d’Hippocrates, A3 » dépouillés ’ par Gélon de la Tyrannie de Géla. V. 106. CLV. 351. EVELTHON gouverne Salamine 3 confacre a Delphes un encenfoir 3 fait des préfens a Phérétimc , mais lui refufe ce qu’elle demandoit. III. 2.36. 0.1111. ÉVÉNÉTUS , fils de Carénus , Polémarque , Commandant des Lacédémoniens. V. 12.1. cnxxnr. 373. ÉVÉNIUS, pere de Delphonus , Devin , gardien des trou- peaux du Soleil 3 condamné à perdre la vue ; vengé par les Dieux. VI. 67. xc11. 139. Reçoit une réparation. des Apolloniates; recompenfé par les Dieux du don de la divination. 68. 110111 . xe1v. 139.. EUMENES d’Anagyronte fe diftingue dg combat naval icontre les Perfes en pourfuivant Artémife. V. ni. humoursxcm. chargés de préfenterp v au Roi les requêtes. HI. 66. Lxxvu. 319. Très-eiiimés en Perfe 3 cruelle ven- geance tirée d’un Marchand de cette forte de gens. V. 12.9. cv. EUPALINUS , fils de Naufirophus, architeâe chargé du canal a: du chemin dans une montagne près de Samos. 111. 51. 1.x. 313.

ŒUPHORBE,* Des, fils d’AlcimachusMATIÈRES. , livre Érétrie aux Perles. 463

EUPHORION1V. r59., Aperc de Cynégire.c1. 1V.v 169. cx1v. VEUPHORION, pere dEfchyle le Po’éte! Il. 131. CLVI. 488. EUPHORION , pere de Laphanès, reçoit dans fa maifon Callot 8: Pollux, 8c exerce l’hofpitalité envers tout le monde. 1V. 178. cxxvrr. 4.31. A EUPHRATES , fleuve , divife Babylone en deux parties. I. 135. CLxxx. 463. Ne féconde pas le terrein comme le Nil. I. 146. 011cm. 482.. Voyez Tab. Géogr. EURIPHON, ancêtre de LéOtichides. V. 2.49. cxxxr. 48 2... EUROPE , ou 10 , fille d’Inachus , enlevée par les Crétois. I. 2.. 1, 3. 11. 168. 170. Merc de Sarpédon 81 delMiqos I. 131. CLXXIII. Chronologie d’Europe. Eflhis de Chronol. VI. 360. EUROPE, partie du monde; on ne fait d’où elle tire fou nom. IlI. 159. xLV. EURYANAX, fils de Doriée, Lieutenant de Paufanias. VI. 7. x. 42. 1.1V. EURYBATES d’Ephcfc trahit Gyms. I. 51. Lxrx. r78. EURYBATES d’Argos: Commandant des Argiens qui feeoururent les Eginetes. IV. .153 . xc11. Tué par Sophanès.

EURYBIADES,VI. 56. Spartiate 1.xx1v. , fils d’Euryclydes, 12.8. un des Com- . - mandans de la flotte des Grecs. V. 188. 11er: Couronné de laurier pour fa valeur , par les Lacédémoniens. V. 2.44. icxxrv. murmuré, femme de Léotychides. 1v. 1,2. Lxxr. EURYDEME, perc d’Ephialtes. V. 146. ccxxm. 8 EURYLÉON , compagnon de Doriée, fonde une colonie. Tué au pied de l’autel de Jupiter Agoréen. 1V. 3o. XLVI. 2.2.2.. EURYMACHUS , pere de Léontiadcs. V. 141. ccv. EURYMACHUS , fils de Léontiadcs , s’empare de Platée, a: y sa tué. V. 159. cxxxm. 409. G8 4

464 TABLE GÉNÉIL-ALE EURYPILE , THORAX TRASYDEIUS , frettes de Mari donius. VI. 44.. Lvn. EURYSTHÉE. Vl. 18. xxvr.’ 1.1. xxvn. EURYSTHENES 81 moeres , fils d’Ariiiod’émus, mi- neurs; Théras leur oncle gouverne pour eux. HI. 2.2.4. chV11. 461.. L’Oraclc confulté les déclare Rois, mais ne purent s’accorder cnfernble. 1V. 11.4.. L11. EURYTUS a: ARlSTODÉMUS renvoyés du camp pour un mal d’yeux; Eurytus préfcre une mort glorieufe, 6C périt e111 combattant. ,V. 157. .ccxxrx. EUSEBE, chronologie d’. Eflàis Chronolog. VI. 157. BUTHYMUS, pere d’Hermolycus. VI. 77. ClV. EUTYCHIDES, pere de Sophanès. VI. 54. 1.xx11. Exrrnrons, ou purifications femblables chez les Lydiens 81 chez les Grecs. Les cérémonies qui s’y obfervoient. I. 2.6. xxxv. 1.36. d’Adrafle après avoir tué .fon frere. I. 31.. XLV. 101. de l’ifle de Délos. 46. 1.x1V. 1.76. .- pour détourner l’effet de la vifion d’Hipparque. IV. 38. LV1..2.44. ’ ’- F.

FAIM, famine, difettc, finguliet moyen qu’emploient les Lydiens pour tromper. la faim. I. 74. xcrv. 344-354. Extrême dans l’armée de Cambyfes; les foldats fe dé- cimoient, 8c mangeoient celui fur lequel le fort tomboit. IIl. 2.1.. xxv. Extrême dans l’armée de Xerxès, ravagée 1k plus par la peflc 8c la dylfenterie. V. 1.38. cxv. 475. 1712111125 enlevées en Afie 8c en Europe. I. 4. 1V. 17x. Maladie de femme afflige les Scythes déprédateurs du temple de Vénus à Afcalon. 82.. cv. 361-7369. Femmes qui couchent dans la chapelle de Jupiter Bélus. 136. CLxxxr. 464. Dans le (temple de Jupiter Thébéen. 137.

DÈS Marrnaes. 465 chxxrr. 466. Femmes Communes chez les Mafiagetes. 161.- ccxxvr. 510. Les Égyptiens ni les Grecs n’avaient . pas de commerce avec elles dans les lieux facrés. 150. cxcvm. 497. En Égypte font les affaires du dehors, portent lesifatdeaux fur le «iræ. Il. 2.9. xxxv , xxxvr. 1.1.3-2. 2.6. L’urine d’une femme fidclle à fou mati devoit rendre la vue à Phéron , Roi d’Egypte. 86. c111. 387. Monflre moitié femme 8c moitié ferpent. lll. 134. 1x. 380. Femmes Athéniennes , célébrant la fête de Diane à Brauron , enlevées par les Pélafgcs. 2.1.2.. chv. 458. IV. 186. cxxxvm. 438. Femmes étranglées par les Babyloniens. pour ménager les vivres dans leur .ville aifiégée. 1H. 12.0. CL. Cinquante mille femmes envoyées à -Babylone par Darius , pour la repeupler. 12.7. c1.1x. Femmes des Zaueces vont à la guerre , 8c conduifent les chars des combattans. 155.-cxc111. Pluralité des Femmes. 1V. 3. v. 191. IV. 9. xvr. Elles (ont admifes dans les feftins, chez les Perfes; ceux-ci payant infulté les Macédonienpes à un repas chez Amyntas , furent tués par de jeunes Macédoniens habillés en.femmes. 10. xv111. I Femmes qui fe difputent l’honneur d’être immolées à la mort de leurs matis , 8c d’être enterrées avec eux. 3. v. 191. Femmes de Corinthe , dépouillées par Pé- , riandre. 69. xcu. Femme très-laide devenue très-belle. 130. 1x1. Femmes tuées avec leurs enfans parles Pé- lafgcs. 1 86. cxxxv 111. Une transfuge des Perfes demande à Paufanias d’étrelrcndue à fes parens. VI. 57. 1x. 128. Femmes Argienncs devenues furieufes. 2.8. 11x111. F1211; fa rareté 81 maniere de le travailler chez les Anciens. I. 17. xxv. 2.01. Fixes des Apaturics. I. 113. CXLVII. Origine de ces fêtes. 42.0. Fêtes des Théophanies. 35. 1.1. 2.48. Fêtes de Bac- chus enEgypte. Il. 42...va111. 2.57. IlI. 81.. xcvrr. De Diane à Bubafiis en Égypte. Il. 5o. 1.111. D’Ifis a

466 TABLE GÉNÉRAL! Bufyris 5o. 51. 1.1x-1.x1. 18°. De Minerve 218513550. 1.11. 2.78. HI. 2.46. CLxxx. Du Soleil à Héliopolis. Il. 5o. 11x. De Latone à .Buto. 16131. De Mars à ,Papremis. 1613!. Des Lampes en Égypte. 52. 1x11. 2.82.. Les Égyptiens font les premiers qui en aient infirmé. 49. LV111. 2.77. fête d’Apis interdite Cambyfes. m. 2.5. xx1x. Mago- phonie, ou mafiacre de Mages chez les Perfes. 6 8. Lxxrx. Fête de la Mere des Dieux à Cyzique. 178. Lxxvr. 42.9. D’Apollon Ifménien. 1V. 40. 11x. Détail à ce fujet. 2.55. Fêtes qui fe célébrent à Athenes de cinq ans en cinq ans. 1V. 167.3011. 415. Délits 8c Panathénées. 1612. En, divinité chez. les Perfes. lll. 15. xvr. 2.75. Regardé comme un animal vorace. Ihid. fsvxs , les Égyptiens n’en rement ni n’en mangent. Il. 32..

Femmesxxxvu. (les ) du froment 2.40. 8c de l’orge on:v quatre de large en Affyrie. I. 146. 011cm. heurs 5 il n’y en avoit pas en Lydie. I. 5 3. un. 304. Ficus , nubiles à Babylone, fe vendoient à l’enchene. I. 149. cxcvr. 495. Exemptes en Scythie de la profctiption portée contre leurs peres coupables. 1H. 173. Lxx. 4.2. 3. Filles fe battant a coups de bâtons 8: de pierres , en célébrait la fête de Minerve. 146. CLxxx. Filleîtrès- laide devenue très-belle. 1V. 130. un. Pruneaux Attuués , (courfe des) IV. 162.. cv. Com- ment fe pratiquoit. 409. Qui palfent de main en: main dans les fêtes de Vulcain, dites Lampadophories. V. 225.

171.4111111xcv111 fortaut de470. la poitrine i d’une’ flatue. IV. 144. 111111111. Ftruvrs de l’Arménie; leurs noms. I V. 36. 1.11. 2.1.7. Les Perfes rendoient un culte aux fleuves. I. 107. cxxxv1’11. 397. En Libye , qui ne débordent pas. il. 1g. xx. 1.00. h , 3 . e

pas MATIÈRES. 467 hot-r! des Perfes, très-maltraitée en doublant le mon: Athos. IV. 118. XLIV. Ce qui la compofoir. V. 6o. Lxxxrx. 31;. Détruire par les Athéniens a: les Eginetes. 2.16. Lxxxxvr. 4.61. ’l ’ Huns mafculines 8: féminines. I. 12.. xvrI. 191.. FONTAINES dont l’eau rend la peau luifanre a: odorante. HI. ac. nm. Autre dont l’eau cl! (î faible que les choies les plus légeres ne peuvent fumager. 2.0. xxnr. 1791 Auge dont l’eau dl fi amere, qu’elle gâte toute celle d’une riviere. 16;. Lu. 4:1. 18;. rxxxx. 431.. Fontaine confacrée à Apollon. au. CLVIIl. 4.68 Fon- raine de Theflé à Irafa. :54. eux. De Gargaphie. VI. 18. :xv. Voyez T46. Géogr. Forum! , richelÎe, regardée par Selon, un bonheur de

FOURMISla vie. des Indes I. plusu. grandes xxx. qu’un 21.6. renard. III. il 8;. k en. 338. ’ Forum des temples. Les fupplians s’y rendoient. I. 2.6. xxxv. 2.36rIV. 35.1.1. au. hm 5 Cambyfes en Pair mettre un au fils de Pfarnmé- aire. HI. u. nv- 1.73. Inox!) exceflif au Bofphore Cimmériens. m. 146. xxvm. 3910 Faon, qui, jetté dans le feu, exhale une vapeur eni- vrante. I. 1f3- ccn. Fuuéxuurs; comment fe pratiquoient chez les Scythes. HI. 176. Lxxur. 4.2.5. - . * G. Canons, ou Géouoxrs, ceux d’une colonie qui (e partageoient des terres. V. ros. en]. 351. GANDARIENS, peuples. HI. 79. xcx. Pour partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leurs Commandans. V. si. un. Voyez T45. Géogr.

3.68! Tan LE c i1 N Ë un 1.1! GARAMANTES , peuple fauvage de Libye ,’ qui n’aeom’: mctce avec aucuns autres hommes. HI. 2.4.3. CLxxrv. Voyez Tub. Géogr. v Canna des Rois de Lacédémone, en quoi confinoit. 1V. 11.5.. LV1. 374. ’Des tréfors de Minerve à Sais. 1.12.. xlell. 10j. GARGAPHIE, fontaine qui fournillbit de l’eau à l’armée des Grecs ,’ bouchée par l’armée des Barbares. VI. 3 9. kLVIIi. 116. Voyez Tub. Géogr. GAVANES , AÉROPUS 8c PERDICCAS, defcendans de Téménus. Fortune qu’ils firent. V. 2.53. cxxxvu. 497. i GÉBÉLEIZIS, ou ZALMOXIS, Dieu des Getes. Comment ils l’honorent. In. 190.4:an 4.37. ÇÉLA , ville de. V. 104. cum Epoque de (a fondation. 54.9? Voyez Tala. Géogr. GÉLON , fils de Diomenes, Tyran de Sicile ;.le plus puif- fan: de la Grcce. Les Grecs alliés recherchent (on alliance. V. 98. cxw. Defcendant de Télinès , garde d’Hippo- crates. 105. CLIV. ; 5b. Comment il parvient à la Tyran- nie , en en dépouillant (es neveux. 10;, 106. CLIV, CLv. 351. Confie (on gouvernement propre à [on frere. , 106. CLvi. Reçoit des AmbaiÏadeurs des Grecs alliés; comment il leur répond. 107-11 Io. cum-cm"; 52.-- ’ 354.. in. Can. Hg. Sa prudence pour le ménager également le Roi 8c les Grecs. 113..c1xur , CLXIV. I "6. Ses exploits contre Amilcar. 1 14.. Cva, CLxVI. 365. GÉLONUS , fils d’Hercules, 8c du monflrc moitié femme moitié ferpcnt. Il]. 136. x. Gininarions; Hérodote compte le tcms par générations. Il. a9. xva. 1,2. GÉNÉRAUX ,8c Officiers-Généraux; diltinétion de ces deux . mots. HI. 14.. xxx. 198. ’ Gimssas 5 les Egyptiens ne peuvent en factifier. Il. 3;. x1. 2.4.4,. Les Egyptiens des bords de la Libye ne veulent

pas MATURES. 469 pas s’abflrenir de manger de la chair de géniiTc, comme les autres Égyptiens. Confultent l’Oracle. Réponfe de l’Oracle. Il. 16.. xv111. 196; Une en boisldoré fer: de fépulturea la fille de Myce’rinus. H. 106 , 107. cxx1x-

GENScxxx11.v4.z6. DE GUERRE; difiinétion dont’ , ils jouiilënt chez les Égyptiens. Il. 1;8. CLx’v1’11. Giom’srnrr-z (la) a paiÎé des Babyloniens aux Grecs. Il. 84.. cm. 381.: ’ GERGIS, fils d’Arize 8c de Mégabyze. fils de Zopyre,’ Général dans l’armée de Xerxès. V. 57. nxxxn. GERGITHES, refles d’anciens Tcucriens. 1V. 89. cxx11. i V. 38. x1111. 2.95. Voyez T461. Géagr. GERMANIENS , les mêmes que les Caramaniens; l. 98. cxxv. 379. Voyez Tub. Géagr. ’ Guru-11:5 , efpece de bouclier des Perfes, all-dCirOllS duquel pendoient leurs carquois.’V. 4.9. un. goi. r GÉRYON , fes vaches emmenées par Hercules. IlI. I 34.. v1". GETES (les) fe Vdifent immortels. Subjugués par Darius. Il]. 189 , 190. xc111, xc1v. 4.;7. Comment ils ho- norent leur Dieu Zamolxis. Ibid. 4.38. Suivent l’armée des Perfes. 192.. xcvr. Voyez Tub. Géogr. GlLLUS ramene les Perfes fait prifonniers en Iapigie. Darius , par reconnolifance , tente , mais en vain , de le rétablir à Tarente. Il]. 111.. cxxxvxn. GIBERT , relevé fur la chronologie, au fujet de Pittacus de Mytilene. I. 18. xxvu. ne. Sur (on fyflême pour les Rois de Lidye , au fujet de l’enlevemeut du ctatere . par les Samiens. HI. 4.1. XvaII. 297. GINDANES (les) 5 fingulier ornement que portent leurs femmes. IlI. 1.4.4. CLxxvr. GLAUCON , pere de Léagrus. VI. 56. LXXIV. GLAUCUS de Chics a inventé la damafquinure. I. 17; XXV. 1°?"

I 470 TABLE GÉNÉRALE GLAUCUS, fils d’Hippolochus. I. 113. chvu. 419. l GLAUCUS , fils d’Epicydcs , nie un dépôt, confulte l’Oraele a ce fujet. Réponfe qu’il en reçoit. .Regret qu’il en du: avoir. 1V. 147. Lxxxvr. 391-396. i GNURUS, petit-fils de Lycus , Roi des Scythes. HI. 178.

COBRYAS,Lxxvr. un des conjurés . . contre les Mages. HI. 60 et fuiv. Lxx-Lxxm. S’expofe à périr, plutôt que de laifl’er échapper le Mage. 67. Lxxv111. Confeille à Darius d’abandonner ion expédition contre les Scythes. connus,21;. si. :16.de Darius cxxxn. 11 a: d’Artifloner. cxxxrv.. 534x211.- - Pere deMardonius. t7. Lxxxu. a 901.1111; d’Atabie, étoit fait: au flux a: reflux. 11.9. x1. 181; GORDIUS, pere de Midas, Roi de Phrygie. I. to. xrv.

GORGO, fille de Cléomenes. IV. 31. xnvnr. 223. Encore enfant , invite (on pere a le défier d’Ariflagoras. 3;. L1. Femme de Léonidas, indique le feetet des tablettes de Démarate. V. 163. ccxxxrx. GORGONE;188. fa tête enlevée par Perfée. Il. 7o. xcr. Fable. à ce fujer. 34.5. GORGUS , fils de Chcrfis , Roi de Salamine , chaiTé de fa ville par (on Frere Onéfilus , le retire chez les Medes. 1V. 78. cxv. Rentre dans Salamine. 85. cxv. Oificiet de la flotte de Xerxès. V. 63’. xcvru. Gouvnunmmr 5 difcours fur la meilleure forme du. 1H. 69 8c fuiv. Lxxx-Lxxxn. 319-310. Sa forme à Athenes. au fujet. des Prytanes des Naucrares. 1V. 49. Lxxr. 290. Thrafybule, Tyran de Milet, confulté par A Périandte , fur la meilleure forme du gouvernement, pour tourepréponfc , coupe les têtes des épis les plus hauts. 1V». 69. xcu. 326-328. . ’ . GRECE (la) jouit de la plus agréable température. 1H.

la. cvr. Dariuspas envoie Marxrnrs. des gens pour la reconnoître. 471 109. cxxxv. cxxxvm. Sous’quels Rois fes ph: grands malheurs lui font arrivés. IV. 137. xcvru. 4.03. Xerxès entreprend de la fubjuguer. V. 4. v1. Pauvre, I. mais vertueufe. 67. C11. Manque de foldats, mais non de Généraux pour les commander. 112. cum. Voyez T46. Géogr. GRECS (les) (ont les premiers auteurs des guerres, par les infultes qu’ils ont fait aux autres nations. I. 4,. 1v. litoient libres avant Créfus. I. 3. v1. Créfus recherche l’alliance des plus puilÏans états d’entr’eux. 38. LV1. Les Hellenes (ont les plus adroits a: les plus induilrieux. Les Athéniens les plus fpitituels. 4.2. 1.x. Les Lacédé- moniens [ont alliance avec Créfus. 31. 11111:. Leurs loix conformes en partie à, celles des Lydiens. 73. xcrv. Leur goût pour l’amour contre nature. 106. cxxxv. 389. Leurs Dieux , St leurs fêtes 3 leur rapport avec ceux. des Perfcs. 102. cxxxr. Il. 120. cxlrv, CXLV, exrvr. 4.9. LV111. 277. Leurs connoiirances leur viennent des Égyptiens. 37. x1111. 43-46. max-1.1. 361-2k8. Ne voient pas leurs femmes dans les lieux Il facrés. 33. Lxrv. Langue grecque , comment s’intro- duilit en Égypte. .129. env. Lettres 8c chiffres, com- bien ceux des Grecs diffèrent de ceux.de I’Egyptc. 31; xxxvr. Les Grecs célebrent. l’anniverfaire de la mon de leurs parens. 1H. 146. xxvx. 391. Leur flotte pour fecourir les Ioniens, cil l’origine des querelles entre les Grecs 8: les Barbares. IV. 74. xcvrr. 333. Hérauts envoyés aux Grecs pour leur demander la terre 81. l’eau. 120. vanr. V. 3o. xxxrr. Grecs fournis aux Perfcs I par néceilité. Réfolutions prifes contre ceux, qui ont pu s’en difpenfer. V. 86.-icxxxn. 332. Leur nombre aux Thermopyles. 139. ce! . cou. 391. Troupes 8c vaillent que fouaillent les Grecs alliés. 11.9. crxxxv,

4.72 TABLE GÉNÉRALE ctxxxvr. V. 189-191. x1111-va1. Leur combat .proche l’Eubée. 16 8. .v1. Célebrent leurs jeux Olympi- ques, même dans le tems de la guerre. V. 180. xxvr. Leurs Commandans les plus diliingués. 24.3. cxxnl, cxxrv. 477. Armée des Lacédémoniens. VI. 22. xxvm, xx1x. Leur combat contre les Perles. 32. 1.1111, 1.xx. 1 24.. Partage qu’ils font du butin trouvé dans le camp de Mardonius. 6o. Lxxx. 131. Défaut les Perfes a Mycalc. 76. c11, c111. 78. cv1. GRINUS , fils d’Æfanius, 8c Roi de Théra, va à Delphes pour offrir une hécatombe 3 la Pythie lui dit de fonder une colonie en Libye. Il]. 226. cr. 465. Gnossrssr mas FEMMES (le teins de la). Ariilon le compte pour la mifiance de Démarape. 1V. 131. nm. 380. GRUES (les) viennent en hiver en Égypte pour fe fouf- rraire au froid de la Scythie. Il. 19. x1111. GRYPHONS (les) gardent l’or. 111. 93. cxvr. 138. 1111.3134. GUERRES toujours eaufées par les femmes. HI. 3. 111. Hilioires à ce fujer. 267. Guerre entre les Mityléniens 8: les Athéniens. IV. 72.xc1v. 329. Entre les Erétriens 8: les Chalcidiens. 76. xcrx. 333. Entre les Athéniens 8: . les Cariftiens. VI. 77. cxv. 14.3. GUIDES que prend Mégabaze pour aller en Pœonie. 1V. GYGÉE,8. fille d’Amyntas11v. afœut d’Alexandre 196. , donnée en L mariage à Bubarès. V. 13. x11. 198. V. 23:. cxxxvr. GYGÈS , fils de Dafcylus. I. 7. VIII. Garde-du corps de Candaules. Ibid. ou d’un Roi de la race des Héraclides. ’i I. 70. x01. Candaules le force à voir fa femme nue. Tue Candaules, époufc fa femme ’& lui fuccede au Trône. 7, 8, 9,10. V111, 1x, x, x1, x11, 1111. 1 1715-181. 70. xcr. Sentimens partagés fur.lui. 182. I ’ Ofrandes

DES Mai-11111135 477p Mamies. qu’il envoie au temple ’de Delphes. Ei’t le pre- mier des Barbares qui y en ait envoyé. Entreprend une! expédition contre Milet 8c Smirne 5 prend Colophon. Années de (on rogne. Ses richeflës. 10. XI’v. 186. GYGÈS, pare de Myrfus. 11L 98. cxxrr. (humerions, fêtes des Lacédémoniens. IV. 134.. va11. Détail de ces fêtes. 381.. GYNDES , fleuve que Cyrus fait couper en cent quatre-’ vingts canaux. I. 143 . crxxxrx; 478. Méprife de Voltaire à ce fujet. me. Voyez T46. Géogr. ’ 11.

H ABILLEMENS, Hui-1s, faits de palmier. Hi. 137. x1111. 405. Ceux des Barbares fontembarrafTans. IV. 32. xc1. i 223. Ceux des femmes de Corinthe brûlés par l’ordre de’Périandre. 1V. 7o. xcn. Habits ila façon des Medes, donnés par Xerxès aux habiteras d’Acanthe. 4V. 76. CXVI. 51.6. Habit fupcrbe’qu’Ameiiris donne à Xerxès. Suites de ce fatal préfent. V1. 80-83. CVIII-CXI. HACHE prife par Hercules a Hyppolyte l’Amazonc 5 paire enfin entre les mains de la lierne de Jupiter Stratius, ou Labrandéen. 1V. 87. cx1x. 343. HALYS, fleuve: Créfus change fou lit pour fortifier fou camp. I. 56. Lxxv. 313 , 314. Voyez T46. Géogr. I. HANNON, pere d’Amilcat. V. 114.. CLXV. 364. HARMAMAx-E, forte de voiture en Perle. V. 36. 111.1. 294.. I HARMAMITHRÈS, fils de Datis, Commandant de la cavalerie de Xerxès. V. 6o. Lxxxvm. HARMATYDÈS, pore de Dithyrambus. V. 133. ccxxvu. HARMQCYDES, Commandant des Phocidiens. Son dif- l cours à fa troupe. VI. 13. xv11. ’- HARMODIUS 8: ARISTOGITON, en haine de la Tyrannie; Tome 711. ’ H11

478 Tan LE GÉNÉRAL!- - tuent Hipparque, Tyran d’Arhenes. 1V. 38. Lv.’1.ï,--’ 24;. 1V. 174. cxxm. HARPAGB, parent d’Aflyages a: (le Cyrus. Avoir la con- fiance a: l’amitié d’Afiyages, qui le charge de faire mouririle jeune Cyrus, ce qu’ils n’exécuta pas. 1. 84.. r cvru , crx. 574. Pour n’avoir point rempli fou inten- tion, Aftyagcs fait ruer (on fils , 8c le lui fait fervir en ragoût. 91.. cxxx. s76. Trame avec Cyrus une epnf- piration contre Aûyages , expédient dont il [e [en pour " l’informer de l’es projets. 96. cxxur, cxxxv. lofait: Allyages , prifoninier de Cyrus. me, rot, cxanr, cxx1x , 380. Succede à Mazarès dans le commande- ment de l’armée. 11.2..CLXII. Ses fuccès. 12.4. CLxxv. * Bat Hifiiée; le fait prifonnier a: le fait mettre en croix - fans l’avis de Darius. 1V. ros. xxvm, xxrx. 362.. h HÉCATÉE l’Hzflorîen, fils d’Hégéfandre, veut fe faire palTer pour defcendant d’un Dieu. Il. 1 18. cxun. 4; 8. Tâche de difïuader Ariltagoras (le f: révolter contre r Darius. 1V. 1.4.. xxxvr. 2.08. Bon confeil qu’il lui donne.

HECTOR, fils aîné de Priam, frere dlAlexandre, 8C, plus . confidéré90. que lui, n’acxxv. point en de par: à lienlevcment r I d’Hélene; 8c devoit fuccéder à Priam. l1. 94. cxx. HÊGÉSANDRIE, pere d’Hécarée. 1V. go. cxxv. 184.. pHÉGÉSIPYLE cxxxvu. , fille d’010rus , Roi de. Thraceï , femme de Milriadcs. IV. "f. xxxzx. ’ HÉGÉSISTRATE , le plus célébre des Devins Telliades, ’ fi: coupe le pied pour fe fauve: des prifons ou il étoit détenu par les Spartiates. VI. 2.9. xxxvr. xis. HÉGÉSISTRATE, Tyran de Sigée. 1V. 71.. xCIV. HÉGÉSlSTRATE, fils dlAriflagoras; les Samiens lui de- mandent du fecours contre les Barbares. Son nom pris .. en bon augure. V1. 66. Lxxxrx , xc. 1’53.

-DES MATIÈRES. 479 HÉGIAS 5 a le droit de citoyen à Sparte’, avec (on frere’ Tifamenc , Devin 8: conduéleur des Grecs. III. 19. xxxrv. in. Vl. 2.8. xxxu. HELBO; ifle qui fervit ’de réfugc à Anyfis, 8l avoit été inconnue cinq cents ans. Il. 116. CXL. 4.44. Voyez T45.

HÉLENE..Céogr. , fille de Tyndarc a , Cœur de Callot 8c Pollux ; (on hifloire 8c celle des guerres occafionnées par fon enlevement. Il. 87-9r. cxu-cxvu- 333*593- 5°" temple à Thérapné. 1V. ne. un. HÉLICONIEN, voyez Nul-UNE. - HÉLlOPOLlS; (es habitans pallent pour les plus habiles de tous les Égyptiens. Il. 3. 111. Voyez T46. Géogr. HELLANOCIDES ( les ), juges des jeux Olympiques. 1V. r4. xxu. Détails a ce fujet. zoo. HELLEN, pete de Dotus. l. 38. LV1. HELLÉNION , temple commun à plufieurs villes Grecques qui ont droit d’y établir des juges. Il. r46. CLxxVuI. 5:6. HELLÉNIQUE (le corps), avoit les: mêmes temples; les mêmes Dieux, les mêmes factifices, tirages 8c mœurs. V. 2.6!. cxnv. 508. HELLESPONT 5 les Barbares s’arrêtent un mois fur fes bords.’ V. 193. LI. 4.36: Voyez Tub. Géogr. HÉRACLIDES , pere d’Ariflodicus de Cyme’. l. 1 1.0. craint. HÉRACLIDES- ( les) jouiflbient de la fouveraine puilTance. . Elle paire dans la maifon (les Mcrmnades , qui rognerent cinq cent cinq ans. I. 6. VIL r74. Vengésdu meurtre de Candaules. I. 10. xut. Les Héraclides de Sparte, de- mandent vengcancc de la mort de Léonidas. V. a 3 8. cxrv. 4,75. Tenteut de rentrer dans le Péloponncfe. VI. 18. xxvr. Leur billoit: après la mort d’Herculcs. 99. Leur généalogie. l. a. vu. 17’6. Leur chronologie. Eflàis de Chrono]. VI. «na. Hh’z

480 TABLE GÉNÉRAL; HÉRACLIDES , perc d’Arillagoras, Tyran de Cyme. 1V; 2;. xxxvn. HÉRACLIDES , fils d’lbanolis , tend une embûche au; Perles , ou ils (ont défaits , 8c leurs Généraux tués. 1V. 88. cxxr, cxxu. HÉRAUT de Cambyfcs envoyé aux Égyptiens 5 mis en picccs avec ceux qui avoient amené fon vaiffeau. IlI. 1.0. xrn. 2.7:. Ceux de Darius jettc’s à Athenes dans le barathre, 8: a Lacéëmone dans un puits. V. 86. cxxxm.

HERCULES -, Dieu ancien en Égypte. Il. ,8. 311.111; xuv.m- 2.46.-Fils d’Amphytrion. l ’ 8c d’Alcmcnes. Dieu très-modcmc chez les Grecs. Comme Olympien, ils lui» offrent des facrifices; comme héros mortel, des offrandes funebrcs. XLIV.,1;3. Sa généalogie. Page 2.52.. Note r 5 1. Son arrivée en Scythie. Ses jumcns enlevées ; rencontre en les cherchant, un monilre moitié femme , moitié fer- pent , dont il en: trois fils. Il lui lame un arc 8c (on l baudrier. Ce que devinrent ccslenfans. III. I;4-1;6. w Vin-x. 380. Dieu chez les Scythes. r66. ux. La forme de (on pied empreinte fur un toc. 184. Lxxam. u 431. Il. 69. xct. Avoir acheté le pays d’Eryx. 1V. 1.8. cxcm.x1.m. 2.18. Abanflonné par les Argonautes. V. 134. exclu. 387. Secouru par le fleuve Dyras.V. t 3 8. cxvmn 589.Templcs& lieux qui lui [ont dédiés; -àl’embouchurc r du Nil, aryle eonfacré pour les efclaves. Il, 88. cxm. ’ AThafos, dont lui vient’le nompde Thafien. Il. 39. xmv. Autre, à Tyr. 38. xLIv. Champ qui lui cil: confacre’. 1V. 1.63..cvm. A Marathon. 1V. r70. cxvr. 42.0. Autel aux Thermopyles. V. 11.4. CILXXVI. A Cyno- farges. 1V. r7o. cxvr. Ses Oracles en EgyptCÂIl. 65. Lxxxlm. Colonnes d’Hercules. Il. ego. crxxxv. Sa chronologie Eflhi: de Chanel. VI. 328.

pas MATIÉRËS. 481- HERMIPPUS d’Atarnéc trahit Hifiiée, S: découvre fa- confpiration contre les Perles. 1V. 91.. xv. HERMOLYCUS , fils d’Eurhynus ,L Athénien célébré au Pancrace, fc dillingue dans la guerre. Avoir une liant: dans la citadelle d’Athenes. VI. 77. cxv. r43. HERMOPHANTE , commandant des Grecs alliés. IV. .7 6.

HERMOTIMExctx. de Pedafe,u eunuque auquel Xerxès confia (es enfans. -V. 21.9. cm. Comment il le venge de Pa- nîonius, qui l’avoir rendu tel. V. 1.30. CVl. HERMOTYBIES 5 Égyptiens contactés à la profcllion des armes. Il. 137. CLXIV, crxv. VI. 1.6. xxxr. ros. HÉRODOTE 3 entend par le mot hilloire , des recherches. v I. 1.. 1. 16;. A fait d’autres ouvrages 3 Auteur d’une’ ’hiiloirc d’Allyrie. I. 83.’cv1. 370. I. 138. chxer. 4.67. N’elt pas auflî crédule qu’on le peule communé- ment. I. 137. CLçtxxrr. 466.11. 99. IoLCXXl. cxxn. 598.111. 1;5. un. 40.1.. 1V. ros-cv. VI. 73. xcrx. 141.. Poflérieur de quatre cents ans à Homerc 8C à Héfiode. Il. 4.7. un. 1.69.. L’autorité de (on Hilloire concernant les oboles (actées , ayant tenu des Prêtres ce qu’il rapporte. Il. 5. in. 47. LIV. 43. Lv. 140. CLxxr.

HÉRODOTE508. &c. , fils de &c. Balilides ’ , ’un des ambaffadéurs’ des Ioniens vers les Grecs. V. 1.49. cxxxu. HÉROPHANTE de Parium , un des Tyrans de ll-lellcf- pont. HI. 119. cxxxvm. HERPYS , pere de Timégénidas. VI. 31. X’XXVlI. .HÉSIODE antérieur, de quatre cents ans à Hérodote , a parlé des noms 86 du culte des Dieux. lII. 47. un. 270: HEURES (la divifion des) a paillé des Babyloniens aux

HEUREUX,Grecs. performe Il. ne l’eflqu’après 84. crx. la morr.l. 1.4.385. xxxn . 1. 43 1.. HIÉRONYME d’Andros, célcbrc lutteur. VI. :7. xxxu. H11 5

481. TABLE GÉNÉRALE HILOTE, ce que c’étoit. IV. r40. Lxxv. 386. HIPPARQUE , fils de Pilifl’rate , frere du Tyran Hippias; [on fouge 5l ell tué par Arillogiton. 1V. V37. Lv. 1.1.8. Avoir chalfé d’Athenes Onomacrite , pour avoir falfifié les vers de Mufée. V. 5. v1. 1.69. ’ ’ HIPPIAS, fils de Pifil’crate Tyran, challé d’Athenes, con’ feille à (on pere de recouvrer la Tyrannie. I. 4.3. ut. :68. Tyran d’Athcnes , rcgnc quatre ans. lévité. Les La- cédémoniens tentent en vain de le rétablir. 1V. 64. ICI. 7 1.. XÇIII.XC1V. S’allie avec les Barbares; les fait defcendrc à Marathon; (on longe. 161.. cVII. .411. Sa mort. 170. cxvn. 41.1.. HIPPOBOTES; qui ils étoient. 1V. 3;. Lxxvu. 306. HIPPOCLIDES , fils de Tifandre; le plus riche a: le mien? fait qu’il y eût à Athencs. Un des prétendans à Agatifle. 1V. r78. cxxvn. Danfe 8c geflicule immodellement. ell refufé par Clillzhenes. 1V. 180. cxx1x. 43;. ’ HIPPOCLUS de Lampfaquc, un des Tyrans de l’l-lellefpont. llI. H9. cxxxvnx.’ ’ HIPPOCOON, pere de Scæus. IV. 4o. 1.x. HIPPOCRATES, pore de Pifiltrate, Tyran d’Athenes. I. 4o. 11x. 1V. 44. va. HIPPOCRATES ,pcre de Smindyride. 1V. 177. CXXVII. HIPPOCRATES, fils de Mégaclès. 1V. 180. cxxxr. HIPPOCRATES , pere d’un autre Mégaclès. 1V. 180. cxxxr. HIPPOCRATES , Tyran de Géla, appellé par les Zancléens à leur fecours, les livre aux Samiens. IV. 105. xxnl. Sa mort. V. 106. CLV. HIPPOLOCHUS, pet-e de Glaucus. I. H3. chVn. 4r9.’ HIPPONICUS , pere de Phénippe 8: de Callias. IV. x73.

HlPPOPOTAMI-JScxxr. , V.facrés en Égypte103. 3 leur defcription. en. Il. . 59. Lxxt. :98. ’ H15 TIÉE , fils de Lyfagoras , Tyran de Milet. 1V. .19;

tous MATIÈRES. 483. . xxx. Reconnir pour-habile 8c prudent; s’oppofe ace qu’on rompe le pont fur l’Ifler. 111. 1.18. cxxxvrr. 1V. 15’. xxm. Comment il fait infinuer a Arillzagoras. de le révolter contre les Perfes. 1V. 1.3. xxxv. Accufé d’avoir fait révolter les Ioniens. 80. cvr. Se fauve vers la mer, a: en: mis aux fers à Chios, comme partifart de Darius 5 8: remis en liberté reconnu fon ennemi. 91.. 11. Tâche de rentrer a Milet; cil: bieffé. Revient à Chics; obtient des vailleaux des Lesbyens. 9 5. v.Com- .ment le conduit à Byzance, au Chics. 106. xxvr. Pris l par les Perles à Malene. 1o8. xxrx. Mis en croix, Darius ne l’aurait pas fi févérernent puni. 108. xxx. V HISTIÉE, fils de Timnès, Tyran de Termere. IVn 1.5. xxxvn. 1.1 3. Un des Commandans de l’armée de Xerxès.

HOMEREV. 65. (Poëtc) xcvm. , antérieur ’ à Hérodote de quatre cents ans. Sa vie attribuée à Hérodote ; date de fa naifiànce. Il. 47. un. 169. A donné le nom à l’Océan; Il. 19. xxm. 1.03. A en connoillance de l’enlevement d’Hélene. 90. cxvr. 391. Les Cypriaques ne font pas de ce Pol-Ire. 91. cxvn. 391 ; ni peur-être les Epigones. HI- 149. xxxu. 397. Clilthenes abolit à Argos les chants des Rhapfodes qui chantoient les vers d’Homcre. 1V. 4.5. vau. Bourras androphages , ou anthropophages. III. 14.1.; xvm. 191.. C11. 198. cvr. 445. Ægipodes, ou à pieds de chevres. III. 14;. xxv. 39°. Atimafpes, qui n’ont qu’un oeil; dorment pendant il: mois. IlI. 9;. cxvr. 138. x111. 146. xxvrr. 391. Iétyophages. lll. 17. aux, xx. Leur réponfe à Çambyfes. 18 8c fuiv. xxx- xxrv. Douze hommes enterrés vivans jufqu’ar la tête, par ordre de Cambyfcs. 31.,xxxv. 1.88. HOPLES. fils d’Ion. 1V. 4;. LXVI. Hôrr, ce que c’étoit. VI. 63. Lxxxvu. 137. .Hh4

l

4.84. TABLE GÉNÉRALE HYACINTHE, fêtes 8c jeux enfon honneur. VI. 4. in; 7. x1. 93. HYDARNÈS., fils d’Hydarnès, Général des Immortels. 1V.

HYDARNÈS , un des conjurés contre les Mages. Il]. 60.; Lxx.57. Pere de Lxxxm.Sifamnès. V. yr. Lx v. Gouverneur * de il la côte maritime d’Afie , tâche d’engager les Lacédémo- niens dans le parti du Roi. 88. cxxxv. HYLLUS, de la famille des Héraclides 5 tué dans un combat fingulier, par Echémus. VI. ’19. xxvr. 10).. HYMÉES 5 gendre de Darius , 8: un des Généraux Perfes, bat les Ioniens. IV. 86. CXVI. Subjugue les Eoliens et les Gergithes; meurt de maladie. 89. cxxu. . V HYPÉRANTHÈS , fils de Darius ,- tué dans le combat. V.

HYPERBORÉENNES (vierges) 5 monumcns érigésÇen leur honneur.154. Il]. 150. ccxxrv. xxxrv. 4.00. i - HYPEROCHÉ 8c LAODICÉ, vierges des Hyperboréens chargées. de porter les offrandes à Délos..III. 1.5 o. xxxm.

HYRCANIENS, peuple faifant partie de l’armée de Xerxès. Leurs armesrat leur Commandant. V. 50. LXII. HYRŒADÈS199! , Marde 5 comment v contribue . a. la prife de la citadelle de Sardes. I. 64.. Lxxxrv. 51.4.. HYSIES , pays de la Béotie 5 méprife de M. Dacier fur ce mot. VI. 9;. Voyez T abl. Géogr. HYSÎANÈS, pere de Badrès. V. 55. Lxxvn. HYSTASPÈS , fils d’Arfamès , pere de Darius. I. 158.’cc1x. Gouverneur de Perfe. HI. 6o. Lxx. HYSTASPES , fils de Darius 8c d’Atollè , Commandan des Baétriens 8c des Saces. V. 51. thv.

IACCHUS le Myfliquea 5I. [on apparition- 5 qui il étoit. V. 1.01.. va. .448. . l ’ Ï

«a DES Mar11EnEs.". .485 ’J’ALounsrt des Dieux duhonheur des humains. I. 11.. xxxu. 1.1.8. Ill. 35. IL. 1.91. V IAMIDI-JS , famille de Devins, defcendans de Jamus. VI. 2.7- xxxu. 108-109. JAMUS , chef des Jamides, Devins. IV. 19. XLIV. 1.1.1. IARDANUS 5 une de fes efclaves , femme d’Hercules , , mere des Héraclides. I. 6. vu. 175. 1 Janus, remplies d’eau’ du Nil qui ne fe corrompt pas, , que l’onporte dans la partie déferre de l’Arabie. lII. 5.

IASONv1. ayant 1.70. conüruit .le -vailfcau Argo. IlI. 1.4.5. chxrx. w 4.78. se trouve en danger dans le lac Tritonis. 151’117. 4.79. En cil: retiré par un Triton, qui lui indique une ’ , route. Ibid. 479L Iafon lui donne le trépied qu’il portoit à Delphes. Tritonlui annonce l’avenir. III. 1.4.6.

IATRAGORASCLxxrx. fe rend maître , par» rufc, L des-Commandant: de la flotte de Darius. 1V. 15. xxxvn. IBANOLlS ,ipere d’Oliate 8c d’Héraclides. 1V. 1. 5.. xxxvu.

’ 1ms,- ou88. EPERVIER; CXXI.. oifeaufi facré,chez I les Égyptiens, que, qui en auroit tué un, même par hafard , auroit été puni du dernier fupplice. il. 55. Liv. 185. Il y en a de deux efpeces. Il. 61. Lxxvr. 306. Caufc de la vénération qu’on leur porte. Il. 61. Lxxv. 305. Tranfportés après leur mort à Duto. IL. 36. van. 1.89. ICHNEUMONS , morts , embaumés , enterrés chez les Egyp- tiens. Il. 56. va11. 1.88. ,ICTYOPHAGES, tribu de Babyloniens qui ne vit que de poilions féchés au’foleil.-l. 151.. cc. 4.65. Il]. 17, 18. aux, xx. Voyez Table Géogr. IDANÏTHYRSE , fils de Saulius , Roi des Scythes , tue Anachatfis célébrant la fête de la Mete’ des Dieux. Il]. 178. Lxxvi. 419. Comment fait, laguetre aux Perles.

48.6 TABLE GÉNÉRAL! 11L 1.07. cxx. Sa réponfe à Darius, qui lui demandoit la terre 8c l’eau. IlI. 1.11. 0m11. . Jurons(jeu des), jeu des Grecs. I. 14. xcxv. 344: huarts crus fouettés à l’autel de Diane Orthofienne. 1H. 187. Lxxxvrr. 435. Inox Eleuthériens inflitués en l’honneur de Jupiter Bleu- thétieu. VI. 6o. Lxxx. 131.-Gymniques en l’honneur de Perfée. Il. 7o. xc1. 343.-Olympiques chez les Grecs. 1V. r4. xxrr. 100.-Pghiques chez les Grecs. V. 191.. varr. 43;. 101101111111, chez les Scythes, pour ceux qui n’ont point rué d’ennemis 5 ils (ont féparés des autres. Ill. 171. LXVI.

1111111511541.1. a: ENCHÉLÉENS; . oracle qui les regarde; que Mardonius applique aux Perles. VI. 34- un. Pinta: le temple de Delphes. 114. baccarats; les Getes fe croyoient immortels. 111.190. I xcrv. 437.-Norn d’une troupe militaire d’élite chez les Perles. V. 3o. xxxr. 1.91. 57. Lxxru. barnum-ris , accordée par les Delphiens , aux Lidyens, en reconnoilfance des bienfaits de Crél’us 5 ce en quoi elle codifioit. I. 37. 1.1V. 1.53. I INACHlDEs; chronologie des. Eflàù de Chronologie, VI.

INACHUS,344- pere ’ d’Io. I. 1.. 1. 168. INAROS , Roi de Libye, défait les troupes d’Achernénês,’ fils de Darius. HI. 10. x11. 1.71. fleurira-trou , ou théogonie des Perfes. I. 10;. cxxxrr.

«1110111an386. fortuit ’ au temple de Delphes. Il. 147. ctxxx.’ 5 1 6. INcrsroNs 5 les Modes 8c les Lidyens , pour feeller leur. traités, fe font des incifions, 81 fe lécheur réciproquement le fang des uns des autres. I. 16. Lxxrv. 51a. La mène

pas Mita-111111113. 487 chofe s’obferve â-peu-près chez les Scythes. III. 17;.

INDIENS’ Lxx. (les), le plus134. nombreux i des i peuples i connus. III. 81 xcrv. Se divifent en plulieurs nations. 81. 8c fuiv. xcvrr-crr. 336 81 fuiv. Plufieurs d’entre eux font Nomades, vinent de chair crue, mangent leurs malades. Il]. 34. xxxvm. 84. xcrx. Leurs maifons fous terre, leurs canots. Il]. 81.. 84.. xcvrr , xcvur. 333. 337. Le foleil plus chaud chez eux le matin qu’à, midi. III. i 86. crv. Voient leurs femmes en public. 83. cr. 338. Comment amarrent l’or. III. 85. G11. 86. cxv. Font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8: leurs Conr- mandans. V. 51. va. 301.. Voyez T116. Géogr. INSCRIPTIONS deiDarius, devenu Roi. Il.l. 77. Lxxxvrrr. De Mandroclès, pour le pont fur le Bofphore. III. 187. Lxxxvm. En l’honneur des Spartiates tués au combat des Thermopyles. V. 156. ccxxvm. INSULAIRES , dans la fuite Ioniens. Cc qu’ils compol’oicnt dans la flotte de Xerxès. Leurs armes 8: leur Com- mandant. V. 63. xcv. 318. INTAPHERNES, un des conjurés coutre les Adages. HI. 6o. Lxx. 317. lnfultc Darius; eltmis à mon .avcc la famille , excepté le frere de fa femme, fa femme a; fou fils. 95-97.,cxv111. cxrx. I INTERPRÈTES , des Egyptiens, enfans de leur nation confiés aux Ioniens 8c aux Caricns, devenus les Interprctes. IL 11.9. ciuv. 5 V, 10, fille d’Inachus, enlevé; par les Phéniciens. I. 1.. I. 168. 4. v. Sa chronologie. Eflàr’s de Çlrronol. VI. 348. ION, fils de Xuthus. V. 63. xcrv. Donne fou nom aux Ioniens. V. 190. xL1v. Ses fils. IV. 45. 1.1111. 175, ION 1E, trèssbelle contrée. I. 109. aux. Soumife par Créfus. I. 6. vr- En partie par Bagage. l. 1.1.7. 01.111.

488 TABLE, GÉNÉRALE Occafions des malheurs qu’elle elfuya. 1V. 17. XXVHI.’ i 19. xxx. Voyez T116. Géogr. V . IONIENS (les) fc font partagés en douze cantons I. 111, 111.. cxrv, chvr. 406 81 fuiv. Dans le Péloponnefe. Les Infulaires féparés des autres , abhorrent le nom d’Ioniens. l. 111. cxrrrr. 40;. Ctéfus avoit fait alliance avec eux. I. 1:9. xxv11. Envoient des Ambalfadcurs à Cyrus. I. 108. CXLI. Chalfés par les Achéens du Pélo- ponnefc. l. 111.. cx11v. Chaque portion fe choifit un I Roi. I. 1 13. cx1v11. 419. Célébrent les Apathuries 5.ont un temple en commun dédié à Neptune. 115, 114.. cx1v11 , cx1v111. 41.1.. Méprifent le confeil de Bias, qui leur confeilloit de fonder une nouvelle colonie. I. 11.8. etxx. Chargés de la garde du pont fur l’Iller, rejettent l’avis des Scythes , de le couper, pour nuire à Darius. IV. 215. cxxx111. 1.18. cxxxv1.S’cmparent de Sardes, qui cil réduite en cendres par l’imprudence d’un foldat. 1V. 76. c , cr. Battus à Ephefe. Aban- jdonnés par les Athéniens, fe liguent avec les Cypriens. IV. 774, 78. c11-c1v. Leur armée navale. 1V. 94. . v111. 34.8. Peu au fait de la marine, fe refulent à s’y a former. 1V. 98. x11. Subjugués pour la troifieme fois, 81 traités rigoureufement par les Perles. 1V. 110. xxxu. Leur flotte dans l’armée de Xerxès. Leurs armes 81 leur Commandant. V. 63. xc1 v. Les Athéniens s’oppofent a leur tranflation dans d’autres pays, contre . l’avis général: VI. 78. cv. . IONIENNE (chronologie de la colonie). Eflizir’ de Citra- nologie. VI. 45;. h A IONIENNES , une partie des femmes , ne veulent pas manger avec leurs maris 5 pourquoi. I. 1 13. cx1v1. 419. --- Villes fondée; en .Europe 8; en Mie. de Clin)» p ,nologie. VI. 466. * Jeux fubitcment changé en nuit. I. 55.1.xx1v. 307.

DEsÏMA-rinnns. 489 le. c111. V. ;4. xXXvn. 293.-Divifé en douze heures par les Babyloniens. Il. 84. crx. 383.-Obfervé par les Lacédémonieus pour pouvoit fe mettre en matche. IV.,!62.. en. 4.12.. Jour de la naillance fêté chez les Perles. VI. 8l cxx. 144. J OURN É: s mémorables 5 Marathon , Platée , Salamine. voyez cesmots; plus. HI. 52.0.» note «12.7. IPHIGÉNIE 5 factifices humains en fou honneur. HI. 196. cm. 44.3. ’ I luxas (les) chez les Lacédémoniens, jeunes gens fouis de l’enfance. VI. 61.. x.xxxw. 136. ISAGORAS, fils de Tifandre, illulh’e parmi les Athéniens, afpire à la Tyrannnie. 1V. 45. LXVI. Tente de faire thalle: Clifihenes d’Athenes. 48. ixx. i813. 49. 1.x.xn.

ISIS, la Plus grande des Divinités chez les Egyptiens. Il. 34. xL. Fêtes a: jeûnes en (on hOnneur. Viâîmes qu’on lui factifioit 5 cérémonies des (sacrifices. Iàid. 7.44; Comment on la répréfente; les gémir es lui font copfacrées. Il.300. 35. xn. 2.44. 1H. 1.5:. cnxxxvx. 484.z Son temple à Bufitis g cérémonies de fes fêtes. Singulier hommage des femmes. Il. 50, 51. L11. 178-1280. si. un. nia: Apollon 8c Diane nés d’Ifis 8c de Bacchus, fuivant les Égyptiens. Il. 131. CLVI. 151.5 , Chemmis flottante. Il. x30. CLVI. 487. Ifles des Bienheureux. HI. 1.3. un. 181.. ---Cyanées , errantes ; au rapport des Grecs. 185. 4p. * Is LES de la mer Erythrée , ou l’on envoyoit les exilés des Perfes. V. 56. [.xxx. 312..----Des Egînetes, s’ap- pelloient autrefois Œnonc. V. :90. XLVt. 4’33. I s o c x A 11 E , forte de gouvernement. 1V. 64: x c x I,

Isououzz, forte de gouvernement. lIl. 73. Lxxzm. .32.!. 316. V

490, TABLE GÉNÉRAL]! BRAEL, obfervation fur la tranfmigration des tribus; . à l’occ’afion de la circoncilion chez les Égyptiens, Col- chidiens 8re. Il. 80. cxv. 372.. ’ ISSÉDONS;leurs moeurs. I. r je. ccr. 504. 111.140. xvr. x45. xxvl. Voyez T45. Géogr. ’ i . . hume , que la Pythie défend aux Cnidiens de féparer du continent. I. ne. chxxv. 456. ---de la Cherfo- nefe; (es dimenfions. 1V. 113. xxxvr. 364. ITALIÛTES; peuples anciens de l’Italie 8: de la Sicile. HI. 14.0. xv. ;86. Voyez T115. Giogr. 1T HAMITRÈS , un des Commandans de la flotte de Xerxès, abandonne comme les autres parce Roi, lors de (a faire. V. 148. cxxx. 481. JUGÊSÏ Royaux ichez les Perles. 1H. 12.. XIV. Sévérité de Cambyfes envers un qui s’était laine corrompre par argent.

JULES1V. Africain; 16. chronologiexxv. 2.05. de. Chronologie . , VI. U4. JUNON , Déclic 5 fêtes en (on honneur chez les Argiens. I. et. xxxr. Connue en Égypte. 44. L. Au rapport de ’Manéthon, on lui facrifioit trois hommes par jour. 165. Son temple à Platée. VI. 4l. L1. 47. 1.x. JUPITER , Dieu des Égyptiens, des Scythes , des Grecs. et des Ethiopiens, fous les noms fuivans: un Agoréeu. Autel qui lui cit confacre. IV. in vaI. au. Ammon en Libye. Il. 2.6. xxxn. Son Oracle. 48. 1v. Cambyfes ordonne de brûler [on temple. HI. 2:.xxv. ------Amun chez lesEgyptiens. Il. 37. xm. 2.46. Oracle en Égypte. Il. 65..Lxxx1u. p i Bélus , temple qui lui efl: confirent a Babylone. I. r 36 . CLXXXI. 464. Les Babyloniens s’y réfugient à la prife de leur ville par les Perles. HI. 12.6. CLVIu. Il n’y -.a qu’une femme qui «paille faire: la nuit dans ce temple. I. 137. CLxxxr. 465. -

’nns’MArrnnn’s. 4’91 ----- Gatien; (on temple à Mylalfe. I. 130. ctxxr. 43 r. 1V. 4;. un. 27a. ------Ciel, ou la circonférence du ciel chezoles Perles. I. 102.. cxxxr. 384.’IV. 79. cv. 337. .0----4Expiateur. I. 3x xuv. Hellénien, ou commun à toute la Grece. VI. 5. V11. 91. Hercéen , ou protecteur des maifons. 1V. 134. 1.er11. 383. ------I.abrandéen, voyez Srnanus. Lacédémonien. 1V. 12.5. LV1. 574. -----Laphyftien. 136. cxcvn. 388. .----I.ibérateur. 1H; 116. cxrn. i -----I.ycéen. Ill. 2.62.. ceur. 497. Olympien; fon temple. Il. 6. vu. o-----P3.PællS chez les Scythes. 1H. r66. le. 415; ---,--Prote&eur de l’hofpitalité a; de l’amitié. I. 31. xuv.----Stratius chez lesa40. Carîens 5 fou temple’ ia Labranda 3x r d’où Labrandéen. 1V. 87. cxxx. 343. Thébéen. ..de Thebes; [on temple à Babylone. v Unefemme couche dans fan temple. I. 137. etxxxn. 466. Comment fe montra Hercules. Il. 36. un. 2.45. .Femmes enlevées , confacrées au Dieu , établiIIent des ’ Oracles. Il. 47. 11v. 5.72.. Sa flatue avec une tête de bélier a Thebes. HI. 2.48. cnxxxr. Uranîen, ou Célclle. 1V. 11.3. LVI. Urius. III. 185. Lxxxv. 433. Autel qui lui cil contacté fous un chêne , par: une des femmes qui établirent les Oracles. Il. 48. LV1. l 176.-Dieu chez les Ethiopiens. Il. 2.4. xxrx. 2.08. Char qui lui elt confacré dans l’armée deXerxès. V. ’36. :1... Lainé en Macédoine. V. 1.39. cxv. Ses (lames, avec une tête de bélier. Il. 36. un. III. 148. cutng

492. Tan LE GÉNÉRALE -- Un de bronze, de dit coudées de haut. VI. 60. un) K. I p KIKI,131. huile extraite du Sillicyprion. ï Il. 73. xc111. i336. L.

LABDA, fille d’Amphion, femme d’Erion, fils d’Echef- 2 trate. Son hifloire et celle de [on fils, que l’on vouloit faire mourir. IV. 65. xcu. 318-311.. LABDACUS , pere de Laïus. 1V. 4o. 11x. LABYNETE, Roi de Babylone. I. 3;. LXXIV. Il y aeu plu- I lieurs Rois de Babylone de ce nom. 31a. 58.11.xxv11. * 316. - Fils de Labynete. r42. curant. LABYRINTHE, bâtiment merveilleux confirait par les douze Rois d’Egypre. Il. 12.2. 8c 12.3. c,x1.vu1. Il n’y a eu qu’un feu! labyrinthe en Égypte. 46 9 3-479. . .. LAC de Pille de Cyranis , de la vafe duquel on tirai des paillettes d’or. HI. 436. cxcv. 4.95 . de Zacynthe, duquel on îtlrolt de la poix. Ibid. 49;. ’ Mœtis, fait de main d’hommes, malgré (on immenfe grandeur. Tire [on eau .du Nil par un canal, au s’y dégorge; la pêche abondante qui s’y fait; ce qu’elle’rapportoitau. Roi. Il. 12.4. cxux. 479-483. . . 3 LACÉDÉMONIENS, alliés de Utérus. I. a. v1. Ne (on: ’ jamais fortis de leur pays. Lys plus pulllàns des Grecs. I. 38. 1.1. 1.34. Lycurgue leur Légiflateu15-éloge qu’en fait l’Oracle de Delphes z ils lui font éléver’un temple. I. 46. x.xv. 278-196. Attaquent les Tégéates; viens 3 rient avec des chaînes pour. les enchaîner 3 font’ battus. on les en charge eux-mêmes 8Ce. 47. LXVI. 2.96. Deviennent fupérieurs aux Tégéates. Comment ils y par- viennent. 48. van. 3.98. Leurs querellesavec les Argiensppour le lieu appellé Thyrée.’iComment en de- Vinrent

Vinrent» . paspollelleurs. Mnrrenns. I. 62.. Lxxxu. 317. Leur 493 réfolution contre Cyrus. 116. c111. 414. Se joignent aux Samiens contre Polycrares. Il]. 38 a: fuiv. xuv, xrv, x1.v1. e94. Les exécutions ne le font chez eux que de nuit. Il]. 2.2.3 . chv1. 46 1 . Prérogatives sa honneurs qu’ils accordent à leur Roi. IV. 123-128. LV1-LV111. 374-377. Les dettes, (oit au Roi , fait a la République, font éreintes à la mort. 1 2.8. 11x. Partie de ceux qui, avec Cléomenes, s’étoient emparés de la citadelle d’Athenes, obligée de [e retirer, l’autre mile à mort. 1V. 3o. Lxxrr. 302.. Bon confeil qu’ils donnent aux Platéens. IV. 164. cvm. 1.413. Leur réponfe au difcours d’Alexandre , envoyé de Xerxès. V. 2.58. cuti. Leur éloge par Démarate. V. 6,7. en. 69. e1v. 312.. S’adounent aux exercices gym- niques. V. 143. ccvm. Leur ambalfade à Arhenes. V:l 2.38. 0x11. S’engagent a nourrir les femmes 8c les enfans 3 des Athéniens, pendant la guerre. V. 2. 3 9. cxur. 34.6. Leur combat aux Thermopiles, 8: leur perte. V. 134. ccxxrv. 402.. Ne quittent pas leur polie du mont Cythéton. VI. 13. xx. 97. Leur perte à Platée. VI. 3 3. Lux. 12.4.. Leur Iépulture à Platée. VI. 62.. un". LACHn-i’; 3 emblème que prend Séfollris pour la repré- fenter chez les peuples qu’il avoit vaincus. Il. 79. en. 371. LACRINÈS , envoyé à Cyrus, pour lui faire par: du décret des lacédémoniens. l. 116. 01.111. . LADANON, ou LÉDANON. tu. ,1. cx11. 35°. . LADICÉE, femme d’Amafis; fou vœu; (lame de Vénus qu’elle donne au temple de Cyrenc, 8: pourquoi. Il. 148. chl. 318. Laine produite par un arbre. Il. 67. 1.xxxv1. 334. Ill. 88. cv1. 340. Foulée ou feutre, les Scythes s’en formoient des tentes, en couvroient leu’rs chariots. IIl. r77. un. 42.7. Tome VIL I l i l li -

494 TABLE eiuén’riï’s 1 IAIUS , fils de Labdacus. 1V. 4o. tu. 2.36. Temple 3 à fes Furies. Ill. 22.6. cxux. Oracles rendus à Laïüs. 4 lV. 2.8. x1111. 2.18. ’ ’ Luttes (fêtes des) a Sais, que l’on remplifibit de felae d’huile. Il. 31. 1x11. 2.81. . LAMPITO , fille de Léotichides 81 d’Eurydamé , femme de Zeuxidamus. 1V. 138. 1x11. ’ IAMPON , pere d’Olympiodore. VI. 13. xxx. IAMPON , fils de Pyrhéas , le plus diliingué d’Egines ; confeil impie qu’il donne à Paufanias, qui le rejette. VI. 38. 1.xxv11, Lxxv111. Sa généalogie. 129. I. IAMPON, fils de Thrafyclès , député des Samiens au 1 Commandant de la flotte Grecque. VI. 66. uxx1x.’- IAODAMAS , Tyran. Trépied qu’il confacra a Apollon.

LAODICÉ.1 1V. une 4o. des vierges 1.x1. Hyperboréennes. 2.36. IIl. 1 3o.i ’xxx111. LAPl-IANÈS, fils d’Euphorion , un des prétendans a Agarifie.

EARES- lV. DU 178.PALAIS par cxxvu. lefquels juroient l les’ Scythes ," 3 comme chez les Turcs la Porte. III. 172.. vaxr. 42.2.. LASONIENS (les), peuple d’Afie. III. 78. xc. Pour parti: ’lde l’armée de Xerxès. Leurs armes 8c leur Commandant.î r V. 33. cxxvu. Voyez T115. Géogr. LASUS d’l-Iermione , Muficien , Po’e’te St un des fept Sagesr l de la Grece, furprend Onomacrite falfifiant les vers de

LATONE;Marée. fou Oracle V. à Buto 3. , unv1. des plus 2.70. véridiques a de: l’Egypte. Il. 12.7. c111. 483. Defcription de fou temple...

1.an" 1’30.R 1 1 n (couronne en. de ) , 486.prix des jeux - Olympiques. , V4 IÉAGRUS7 180. , fils de Glaucon xxvr. , Commandant des"’ Athéniens fia Platée, cit tué par les Edoniens, en combattant pqut’ les mines d’or. VI. 36. 111w. 12.8. i ’ i 3 :l- - k

1’ DES .MATIÉRES. 49;” ËDÀNON,I-voyeï LADANON; l l - DEMNIENNES (les Femmes ) égorgent leus maris 8c leur . Roi Thoas 5 devlà les aâions atroces s’appellent amans Lemniennes. 1V. 187. cxxxvm. 440. I LEMNOS (îfle de )I; Cranes s’en rend maître. N. 17. Uxxvx. Conquife par les Athéniens fous la conduite Je: k Miltiades. 1V. x88. CXL. 442. Voyez Tub. Géogr. LÉOBOTAS, Roi de Sparte; I. 47-. va. 5.84.. Ancêtre de: nÎLéonidas. V. 140. cc1v.w - . l 5 LÉOCEDÉS , fils de Phidon , un des Prétendans à Agarillegl

LÉODAMASî W. de 177. Phocée, un des cxxvu. Tyrans de l’Hellcfpont. -

LÉODAMAS,» HI. pere1.19. dev’Soflrate cxxxvm. d’Eginc. III. in. un; 4 I LÉON",’Roi de Sparte. l. 46. va. Pere d’Ànaxandridesf

LÉONï 1V.’26. , brave Trézénîcn, xxx1x. le premier desCrccs ’ r tué par les

LÉONlDAS,»- Barbares. fils d’Anaxaudridcs. V. 1v. us. 27. m. chxx. Ses ancêtres. v L- V. r40. cch.’Dcvîent Roi de Lacédémone. nid. ccil. ; Sa bravoure aux Thermopyles. Sa mon. V. 150-1545. - ccxx-ccxxxv.’ Xerxès fait mettre [on corps en croix. . V. 161.. ccxxxvnr. 410. Les Lacédémoniens lui demandent vengeance de fa mon; réponfe qu’il leur fait. V. 7.3.8. env. 4,75 .Vengée par la monde Ma?doniùs.V-l. 4.8. 14m.: IÉONT’IADES, fils dlEurimacllus , Commandant des; Thébaîns. V. 14:. cv. Trahi: les Grecs; méprifé par. 3 Xerxès 8c: mal-qué d’un fer rouge. V. 158. ccxxxnr. LÊOTYCl-IIDES , fils de Ménarès ,lpetir-fils d’Agéfilaiis , ennemi ile Démarnre , qui lui avoir enlevé celle qu’il.» i devoit époùfer. Soutient que Démàme n’cfl Pas filsl - d’Arillon. IV.’ raz. va. L’infulte aux Gymnopédies. É 1-54. van; 382. Commandant des Lacédémoniens.VSa cupidité pour l’argent. EH: Banni de Sparte. 133. uxu. Il;

496 TABLE GÉNÉRALE 38 5. Son difcours aux Athéniens fur la fidélité d’un dépôt . qu’ils refufoient de rendre. 14.7. Lxxxvt. Amiral de la flatterie la ligue des Grecs. V. 149. cxxxr. Ses ancêtres. nid. 481-..86. Moyen dont il (e (en pour afoibü: l’armée des Barbares. V1. 72.. xcvu. ’ LÉPIDOTE, poiflbn farté chez les Égyptiens. H. 59. nm. 2.99. Line appellée Leucé. I. 107. cxxxvm. 396. finaux (les) en horreur, 8: challe’s chez les Perles. I. , :07. cxxxvm. 39-7. Leurres, alphabet, palfées des Phéniciens aux Grecs, ou lettres-Gadméennes. 1V. 3.9. Lvm. 146-2. 5 3-. Sont chan- gées par la faire. 4o. Mx. Lettres de l’alphabet données pour fobtiquet, au rejet de Labda. IV. 65. xcn. us. Lunes Millives, de-Amafis à Polyentes. "HI. 35. au; D’Hifiiée à Arillagoras pour le faire [enlever contre - . Darius , empreinte fur la tête d’un efclave. 1V. a 3. xxxv; 2.08. D’Hillîée aux Perles, interceptées. 1V. ,1. 1v. --Secrettes de Démarate aux Lacédémonîens , décou- vertes pu: Gorgo. V. 164. ccxxxrx. Lettre , ou avis de Thémillocles aux Ioniens , gravée fur la pierre. V. 177. xxn. Envoyées par des fleches 5 une interceptée, dé- couvre la trahifon de Timoxenes 8c d’Artabaze. V. 24.6. cxxvuu. 481. Lamé; vqu Line 8c Liens-10x. LIBATIONS , en ufage chez les Égyptiens. II. 11.6. en; 484. LIBERTÉ (amour des Athéniens pour la) au fujet du meurtre du Tyran Hippias. Différents traits à ce fujcrs 1V. 37. LV. 1.7.9. LIBYE ,’ d’où delle tire (on nom. HI. Ifs. ’XLV. Il n’y a point d’arbres. 244 CLxxv. Sa fertilité. a; 8. cxcvm. . i Les êtres étranges qu’elle produit. 2.54.. cxcr. 4.88 à 494. Voyez, T a5. Géogr.

’Dlts MATIÈRES. 4.97 WNS:(les), diffèrent de langage avec les Égyptiens. Ayant pris leurs coutumes en averfion, ne veulent pas s’abr- - tenir de manger de toutes’fortes de viandes; confultent l’Oracle,. qui les déclare Égyptiens. Il. 16. xvttt. 1-96. , Se rendent a Cambyfes.»IIOI. 1c. Km. Ufages que les Grecs ont pris d’eux. HI. en. CLXXXl-x- Font partie l de l’armée de Xerxès. Leurs armes 81 leur Commandant. - V. 5;. Lxxt. 5-9. 1.xxxv1. 31;. LIBYENS N0MADES-, ne mangent point de vaches par refpeél: pour Ifis. 1H. a; t. chxth. 4.84.. Leur maniere de faire les factifices. 1.51. chx x V111. 486. Les Grecs en ont pris l’habillement 8c l’égide de Minerve. Et la façon d’atteler leurs chars. 2.53. CLXXXIX. 4.87. Opération pour préferver leurs enfans de la pituite a: du fpafmc. 1p. cnxxxvu. 48;. i-LIBYENNES (les) portent pour vêtemens des peaux de chevres teintes en rouge. HI. a". CLXXXIX. 4.87. Leurs cris perçans dans les temples. Ibid. 4.88. ’LICHAS, un des Spartiates appellés Agathoerges, découvre le tombeau d’Orefle chez un furgeron. I. 4.8 , 49. van. varu. 298-. Ltiivnlt enfanté par une cavale , prodige funefle à Xerxès. V. 46. Lvu. 193. Animal extrêmement fécond. HI. 89. cvm. 34.4. -LIGYENS ( les) font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes 8c leur Commandant. V. n. 1.xx11. Voyez Tué. Géogr. Luron du Nil. Il. Io. x1. --- des fleuves déparé , moins eonlidérable qu’on le croit communément. 182.. LIN (robe de) des Prêtres Égyptiens. II. 31. xx xvu. t Heu-de Colchide. Il. 81. cv.-Egyptien. 16111. 377 , 378- .Lrnus , ehanfon des Grecs, à l’imitation de celle des Égyptiens dite Manéros. Il. 6;. 1.xx1x. 316-319. 113

498 TABLE-GÉNÉRALE LION d’or fin , du poids de dix talons , donné par Créfiü au temple de Delphes. I. 35.1.. ,z48.--Que Mêlé; avoit en d’une concubine, promené autour des murailles de Sardes, devoit la rendre imprenable. 64. Lxxxxv. 31.5 , 3a6.---Il n’y en a pas en Europe , fuivant Herc- dote. ’V. 81.. cxxvr. 318.-Devotent les chameaux de l’armée de Xerxès. V. 81. cxxv. 318.-De pierre, élevé en l’honneur de Léonidas. V. 154. ccxxv.-4o3. 110mm (la ne porte qu’une fois dans fa vie. III. 89v” cvxn. Faufferé de cette airertion. 344. LIPOXAÏS , fils de Targitaüs , de qui defcendent les Scythes i Auchates. 1H. 131.. v, v1. 375. ’ Liv nus (les) étoient autrefois écrits fur des peaux: de chevre 8c de mouton. 1V. 39. LV111. 253-155. L01 (la) en: un Roi qui gouverne. 11L 34.. xxxvnr. gym-En un maître abfolu chez les Grecs. V. .70. l - Ctv. 31.3. 1Lou des Athéniens données par Solen; fmguliet moyen qu’il emploie pour qu’on ne paille les abroger. I. r9. xxtx. art-Des Lidyens 5e des Grecs ont beaucou I de conformité. I. 73. xcrv. Z Lo-ros ou Lys; fa grande fertilité en Égypte. Ses grains 8c fa racine fervent à la nourriture. Il. 71. xcn. 347- 350. Arbre chez leS’Lotophages 5 ils s’en nourrillent à: h en tirent du vin. Il]. 1.4.4.. ctxxvu. 476. l Loups; on les enterre en Egypte. Il. 56. van. 2.90. Les Neures prétendent 8c jurent de fe transformer une fois par an en loups; Hérodote n’en croit rien. III. 197.

. Lou-nuas (les) (actées en Égypte. Il. 59. LxxII. On pen trouve cv. en quantité chez4.44. les Radins, leur peau a:j - celle des caliers fervent de bordures à leurs habits. In-

329. c1x. 448. 3 a

4

n E s- M A T 1;: n 1-; s.”- 499 gavent: , tribut à, préfenrée par les vierges Hyperbo-

.LUNErécnnes. (la) ;.les Égyptiens HI. ne 151.lui immolent xxxv. que des pour-i ceaux, V8: n’en mangent que dans la pleine lune. Il, 4.1. XLvn. 257.. Les Lacédémonieus en guerre ne f: mettoient pas en marche avant la pleine lune. 1V. 161,. (un, 4,12.. S-ervoit de préfage aux Perfes , (nivant les alunMarges. des Perfes. Richefles V. trouvées34. xxxvu. dans leur camp 293. après j leur défaite. V1. 6l. Lxxxr. I .LYCARETE, frere de Méandrius , Gouvervcrneur de, Lernnos. 1V. r7. xxvn. - KLYCIDAS, Sénateur d’Athenes , lapidé avec fa femme 8c [es enfans, pour avoir opiné à accepter les Proyofifions o de Mardonius. V1. 3. V. 91. . ,LXCIENS (les) vont au-devant de l’armée dlI-Iarpage ; s’y battent vaillamment 5 font vaincus 5 renferment dans leur citadelle leurs femmes, leurs cnfans 8L leurs richeires, les y brûlent; font tous tués dans une fortie. I. 133. CLXXVI. 457. Font partie de l’armée de Xerxès; leurs armes a: leur Commandant. V. 61. xcu. Voyez Taill-

HLYCOMEDES , fils [d’Æfchréas , brave Athénien , enleve leCéogr. premier un vailfeau aux Barbares;. . a le prix de la

.LYCOPASy yaleur. , brave V. Lacédémonien. 171. x1. Il]. 47. V Lv. 307. . .LYCOPHRON , fils de Périandre, refufe le gouvernement de Corinthe ; cil tué Par haine contre (on pare. 1H. i 45. un. 305 , 306. LYCURGUE, fils d’Arillolaïdes; fa faélîon 8c celle de . i Mégaclès; challent Pifillrate d’Athenes. I. 4x. LIX. ;.YCURGqE , Spartiate, jouilÎoit de la plus haute efiime; témoignage que lui rend la Pythie. Légiflateur de Lace- vdémone. Etxblit des Magillrats; tuteur de (on neveu; H4.

soc TABLE GÉNÉRALE prend des mefures cannela rranfgreflion des Loix. fifi des loix pour les gens de guerrerl. 46. va. 1.78- 196. Temple élevé en [on honneur. I. 4.7. var. 1.96; LYCURGUE, pere dAmiantus de Trapezunde. 1V. x78; mus , si. de Pandion, dans d’Athenes par a... frere; ’ donne [on nom aux Lyciens. I. 131. CLxxnI. LYCUScxxvrr. , grand-pue d’Anacharfis. 1H. 178. rxxvr.* LYDIE (la). Chronologie de (es Rois. VI. 306. Voyez T416. Céogr. LYDIENS (les) s’appelloîent Méoniens avant Lydus. I. 6. Vll. r74. V. 54. Lxxxv. Leurs’ufages ont beau- coup de conformité avec ceux des Grecs. I. ad. xxxv; :55. 56. Lxxrv. 312.. 7;. xcrv. Obtiennent des Del- phiens plufieurs privileges; l’immunité 8: le droit de citoyen. I. 37. 1.1V. 2.53. Ont une guerre de cinq ans avec les Medes. Elle finit par un traité. I. gy. 1.x 1v. 80. cm. Braves a: excellens cavaliers. 6o. fol x. Leurs filles fc proltiruent pour gagner leur dot. 7 3. cm, xcrv. 340. Sont les premiers revendeurs, les premiers qui aient imaginé l’argent monnayé a: les jeux, étant pelles" par la famine. Se (épatent en deux corps , 8c fondent une colonie. Prennent le nom de Thyrrhénîens , de Tyr- rhénus leur chef. I. 74.. xcrv. 345-354. Comment devinrent mols ce efféminés fous Cyrus. I. 118 8: fuiv. CLV , CLvr, CLvu. 42.6. Font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leur Commandant. V. f4. Lxxrv. LYDUS, fils d’Atys , donne (on nom aux Lydiens. I. 6. Vu. r74. V. 54. Lxxrv. LYGDAMIS gouverne à Naxos pour Pififlrate. I. 4;; - wa. LYGDêMIS, pcre de la Reine Artémife. V. 6;. xcrx LYNCÉE , héros né à Chemmis. Il. 7o. -xcr. LYSAGORAS, pere d’Hilfié. Il]. 19. xxx.

pas. Mnrrnnnsw sot ’IYSAGORAS, fils de Tifiasi , cherche a rendre Miltiadca odieux à Hydarncs. 1V. 181.. cxxxnr.. LYSANIAS d’Erétrie, un des prétendans à Agarille. 1V; 4 178. cxxvu. LYSIMAQUE, pere d’Arifiides. V. au. Lxxrx. 7.2.3; xcv. LYSISTRATE, Devin Athénien. V. 2:4. XCVI.

M.

MACÉDONIENS (les), une partie accorde à Darius la terre 8c l’eau. 1V. to. xvnr. L’autre partie, réduite en et? clavage par l’armée de Darius. 1V. 118. xuv. 37a;

MACESVoyez (les) portent T46. pour armes Géogr. défenfives des. peaux d’autruches. HI. 1.4.4.. CLxxV. 475. Chalfent Doriée de Cynips. IV. 1.8. xLII. 1.17. Voyez Tub. Géogr. k MADYAS , Roi des Scythes, fils de Protothyès. l. 81. cm; MÆANDRIUS, fils de Mæandrius , Souverainde Samos fous Polycrates. 11L 11 y. chn. Secrétaire de Poly- crates de Samos, envoyé pour féduire pictes. 111. 99. cxxnr. Confacre à Junon un fuperbe ameublement. Cherchant à s’emparer de l’autorité abfolue à la mort de Polycrates, faitimettre les notables aux fers. Forcé par les Perfcs, le retire de Samos. 115-118. exub- chvr. Cherche à corrompre Cléomenes par argent, cit (cramé de fortir des terres de la République. 119. CXLVIII. 366. MACRONS (les) (e font circoncire. Il. 81. crv. Partie d’une Satrapie fous Darius. III. 81. x01v. Font partie de l’armée de Xerxès. Leurs armes a: leur Commandant. V.- 56. Lxxvm. Voyez Table Géogr. V v pMAGES (les) diffèrent en Perfc des autres hommes dan: leur maniere d’être , a: furotout des Prêtres Égyptiens;

502. Tant! GÉNÉRALE I. ros. cx1.. Deux freres cherchent à s’emparer gouvernement; leur biliaire. HI. 51-68. LxI-Lxrx. 313-5 19. Sacrifient aux Vents , à Thétis , aux Néréidep.

MAGISTRATSV. 135. établis parcxcr. Lycurgue a384.. Sparte. I. 47. LXY.p i 189--2.96.-à Milet par Arifiagoras. 1V. 2.5. xxxvur. .1 3. MAGNETES (les), peuples d’Afie. Il]. 78. xc. 33;. Voyer. T a5. Géogr. Manomomn, malfacre des Mages. Fête chez les Perfes. In. 68. LXXIX. 1’qu Muses. w Mnrsous bâties de pierres de fel. HI. 2.50. cmxv. 4.8.4. Leur difiribution chez les Anciens au fujet de la chap pelle d’Allrabacus. 1V. 136. Lux. 384. Des Lybiens Nomades portatives , faites d’afphodeles entrelacées avec des joncs. HI. 24;. cxc. Î pMn. SACRÉ; épilcpfic. HI. 2.9. xxxnI. 2.87. Mauves, a Babylone , expofés fur la place publique pour confulter leurs maladies. I. 150. cxchI. 4.97. Les In- diens Padéens les tuent pour les manger; d’autres les abandonnent dans les défens. IlI. 84. xcrx. c. g 37 -- 3 ; 8; ,MALADIE de femme , furvenuc aux Scythes déprédateurs du temple de Vénus Uranie a Afcalon. I. 82.. cv. 3 6 1-; 69. MALÈS, frerc de Titotmus, d’une force enraordinaire; un des prétendans à .Agarifte. 1V. 1’77. cxxvn. 4.2.9. ,MANDANE, fille d’Afliages, époufe Cambyfes. I. 8 t. J

-MANDR0CLÈS de Samos,.entrepreneur du pour de ba. cvn.teaux fur le Pont-Enfin. 574. Monumens qu’il fait .ériger. rirMANÈS 1H. , pere187. d’Arys, txxxvrr, Roi de Lydie. Lxxxvm. I. 74. xctv. A .MANÉROS, chanfon des Égyptiens, comme le Linus chez les Grecs. Il. 64.. Lxxrx. 317-3 2.0. t z MANÉTHON ,’ chronologie de. Efiis de Chronologià. M VLlja. . n n r -r - a I

v bien M11 r 1 15 n n s. 503 minutent! , que Silofon donne à Darius , comme il en cil récompenfé. Hi. 113-115. cxxxrx. cx1.. MANTINÉENS appellés pour rétablir la paix parmi les ’L Cyrénéens. HI. 2.55. CLx1. .MAI’EN, fils de Siromus de Tyr, un des Commandans de la flotte de Xerxès. V. 65. xcvnr. ,MARATHON 3 les Athéniens qui y combattirent font les auteurs de la liberté de la Grece. V.- 92.. cxxxrx. 339. Cette journée fait feule leur gloire. Vl. 2.1. xxvn. 106. (A. Fable d’Epizélus fur cette même journée. 1V. 170. cxvrr.

IMARCHÉS publics; les Perles n’en ont point chez eux; méprifent4131 les Grecs . pour les leurs. I. 12.7. (21.111. 42.4.. ,MARDJONlUS, fils de Gobryas , a: d’une fœur de Darius , Général des troupes de Darius. 1V. 117. x1111. BlelTé 7’ en Macédoine par les Bryges. Soumet la Macédoine. 1 1b. x1.v. Repaire en Ali: avec (on armée. 119. xLVI. Darius lui ôte le commandement de l’armée. 154. 11C! V. Son difcours à Xerxès pour l’engager a faire la con- quête de la Grece. V. 4. v , v1. 9. 1x. Général de l’armée de Xerxès. V. 57. 1.xxx11. 2.48. cxxx, cxxxr. a Part de .Thelialie, pour combattre les Athéniens , 8c enleve fur fa route tous les hommes en état de porter les armes. VI. 1. 1. ,89. Députe aux Athénicns pour r les engager à le foumettre. 2.. 111. Cherche a corrompre . par argent les Principaux des villes du Péloponnefe. 3. v. en: tué a la tête d’un corps de Perle d’élite. 4.8. un , 1.11111. Richellks trouvées dans fa tente lors du pillage. r MARDONTÈS52. 1.x1x , fils de Bagée , un» des Commandans ’de ’ l’armée des Perfes. V. 56. Lxxx. 2.48. cxxx. Sa mort a la journée de Mycalc. V. 56. Lxxx. V1. 76. cr. ’4z. A 1 r r .5

504 TABLE GÉNÉRALE. lunées (les), chez les Nafamons donnent leurs faveur! à tous les convives , 8: en reçoivent des prèfens. 111. MARON241.. , fils d’Orfiphante chxn. 5 (a valeur aux» Thermopyles; è MARSV. , Dieu 15;. en Égypte. Sa.ccxxvu. fête; on y combat à coups A de bâtons. II. 53. Lxxu. Temple élevé à fa mare, a: l’occafion du combat. 5 5. LXIV. 2.8:. ---Dieu des Thraccs. 1V. 4.. vu. - Des Scythes, n’ont de Rames, de temples 8c d’autels que pour lui. HL :66. ux. Leur culte, 8c le fimulacre fous lequel ils le repréfentent. :68. 1x11.

MARSEILLE4U . 41°:,. fondée par * des Phocéens. Voyez Raisins. I. 17.6. CLXVI. 44;. MARSYAS le Sileue, écorché par Apollon; ou efl fa peau. V. :8. xxvr. Explication de cette allégorie. 2.86. MASCAMES , fils de Mégadoflcs, Gouverneur à Dorifque,’ pour Xerxès; très-brave. V. 7s. cv , CVI. MASISTÈS, fils de Darius 8c dlAtofÎe, un des Généraux de l’armée de Xerxès. f7. LXXXII- Invcâive Amyntès, qui vent le tuer. V1. 79. cvx. Xerxès devient palfionné pour (a femme. comment cette intrigue [e découvrit, à Tes fuites. Se fauve dans la Baè’trianc 3 mais Xerxès le fait tuer en chemin. V1. 79-&;. cvu-cxu. 14;-

MASISTIUS , fils de Siromitrès , Commandant des Altaï diens!44. 86 des Sapins dans- l’armée . de Xerxès. V. 56. LXXIX. Sa mon. V1. 16. xxu. 98. MASSAGÈS , fils d’Oarizus, Commandant (les Libyens dans Parme: de Xerxès. V. 5;. mon. MASSAGETES (les), nation nombreufe. Sont braves 8c courageux; Scythes d’origine. l. 152.. col. 504. Défont la garde du camp de Cyrus. S’enivrent; les Perfes tombent fur eux, a: en tuent un grand nombre. I. 152. son.

DES MATIÈRES. sa; . 307. Leurs habillemens; leurs armes; l’or fort Commun chez eux. N’époufent qu’une femme, quoique les femmes v foient communesientrc eux. Immolent les vieillards; mais enterrent ceux qui meurent de maladie. Ne re- connoilrent que le foleil pour Dieu, lui immolent des yehevaux. I. 16:. ccxv ,-ccxvr. 3’09-510.’Voyez

Muse de fer ardente jurée dans la mer, avec ferment; I parT les a5. Phocéens. Géagr. I. 11.5. CLxV- 44.1. , è IMASTYÈS 8: PIGRÈS , frcres, Pæoniens , aidés de leur futur, ’cherchant a devenir Tyrans de leur Patrie, y attirent l’armée de Darius. 1V. 6. x11. 19;. MATIÉNIENS (les). I. 5;. Lxxn. III. 81. xcrv. Leurs armes 8c leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V; sa. Lxxu. Voyez T45. Géogr. MAZARÈS , Commandant Mede , chargé de prendre Paâyas vivant. 11119. chr. Réduit les Priénicns en fervitude, 8c la Magnéfie, a: meurt de maladie. In. CLXI. Minzcms d’Egypte; chaque Médecin ne (e mêle que diane efpece de maladie , 8c non de plufieurs.lll. 6 5. Lxxxlv. 3 1;. -- De Crotone (ont regardés comme les plus habiles, après eux les Cyrénéens. HI. 106. voxxxr. MÉDÉE, fille du Roi de Colchos, enlevée. I. ;. n. Paire d’Athenes en Médie, les Medes prennent [on nom. l V. 50. un. Sa chronologie. V1. ;78. MEDES (les); leur guerre de cinq ans avec les Lydîens. Terminée par un traité. Leur maniere de les faire. l. 55. Lxxrv. Se révoltent contre les Alfyricns. Choifilrent Déjocès pour juge , a: enfuite pour Roi, lui bêtifient un’fuperbe palais. 76-79. xch-xcrx. Voyez: Di- Jocias. Tuent beaucoup de Scythes après les avoir enivrés; p 8C foumettent les AlTyriens. 82.. cvr. Leurs armes 8c leur Commandant dans l’armée de. Xerxès. V. 4.9. Lxu. Voyez-T46. Géogr.

5’06» TABLE grainant MÉDON , premier Archontc perpétuel. Eflhi: de Chronbf.

MÉGABATESI VL ,335. un des Commandans i I ’de l’armée’ des Perles. Sa fille fiancée a Paufanias, Roi de Lacédémone. W. ’ et. mu. 2.06. Pere de Mégabaze. V. 64.. xcvn.” MÉGABAZE, fils de Mégabates, un des Commandans ide l’armée navale des Perfes. V. 64.. xcvxr. i A ’ MÉGABYSE , un des fept conjurés contre les Mages. BLÉ 6o. Lxx. Son difcours en faveur de l’oligarchie. 11L. i 7o. Lxxxr. Commandant de l’armée de Darius en EuropeÊ

MÉGABYZE.III. en. , fils cxmu. de Zopyre , 457.un des Commandans h de ï l’armée Perfe contre les Athéniens. HI. 12.8. ch. 370? MÉGACLÈS, fils d’Alcméon , chaire d’Athenes Pififirate Tyran. Fait propofer a Pififl-rate d’époufer fa fille. 1.41. 7 4a. LIx. 1.x. 1.67. Epoufe Agarifie , fille de Clilizhenesl1 . IV. 178. cxxvu. 180. cxxx.« I MÉGACLÈS, pere d’Alcméon. 1V. 17;. cxxv. . MÊGACLÈS , fils d’Hippocrates , petit-fils de Mégacle’s r de Cliflhenes par Agarifie. IV. 181. CXXXI. W I MÉGACRÉON d’Abdere; [on propos contre Xerxès. ÊV. MÉGAPANE79. , Général cxx. des Hyrcaniens dans y l’armée A Ferre? l MÉGARIENSV. 50. (les). I. *4r.-L1x.un. Sont ’ battus’parl les - Athéniens dont ils vouloient enlever les femmes. 2.633 Sont peu efiime’s 5 oracles 8c épigrammes Contre eux au fuie: de la Mégaride. V1. 16. XIV. 94.. Voyez T45.

MÉGASIDRÈS, pere de Dotus. V. f5. Liant. MÉGISTAS,Géogr. Devin , prédit la mort de ceuxv qui défendoient i le parlage des T hermopyles. V. 150. .ccxxx. Son cou- rage aux Thermopyles, qu’il ne quitta pas. 152.. ccxgu. Infcription fur (on tombeau. 156.vccxva1’1. v r

dans MATIERES. 507" MÉLAMPUS ,, fils d’Amythaon , fait connoître aux Grecs Bacchus 81 (es fêtes. Il. xux. 269-162.. Exige d’abord la moitié du royaume, puis enfuite la moitié de l’autre’ partie pour (on frere nias, pour guérir les femmes des r Argiens , qui étoient devenues furieufes. V1. 2.8. xxxtn. Fait époufer a Bias la fille de Nélée ; (ourles chefs des Méy 7 lampodides a: des Biantides. 1 1 o. Leur chronologie. V1. .3 o 1 .’ MÉLANCHLÉNES (les ). HI. 142.. xx. Leur Roi (e joint ’ aux Scythes contre les Perles. 196. en. Suivent les enrages: coutumes des Scythes. 198. cvfi. voyez

MÉLANIPI’E,T ab. fils d’Afiacus Géogr. , ennemi d’Adrafte ’ I, avoit i tuéî lion pere 8c-fon gendre. Clifihenes lui fait ériger une . chapelle 8C inflitue des fêtes en [on honneur. 1V. 4.6. ï vau. 2.85. Etoît ami du Po’e’te Alcée. 7;. xcv. 331. MÉLANTHUS, pere de Codrus. 1. 113. cxrvu. Roi d’Athenes. IV. 44.. wa. Chronologie de fou regue. c’Ejfiiis de Chronologie, V1. 32.9. ’ MÉLÈS , Roi de Sardes. 1. 64.. Lxxxw. MÉLIENS ( les), originaireslde Lacédémone, fournifiênt des vaitfeaux a l’armée alliée des Grecs. V. 192.. x1v11.

MÉLISSE. 4,6.me ,tfemmc de Tub. Périandre, tuéeGéogr. par fou mari. ï11L 42.. L. 30;. Les femmes de Corinthe dépouillées de t leurs habits à caufe d’elle. 1V. 7o. xcu. 32.8. Murmures; noms que l’on donnoit aux jeunes gens à 5 Lacédémone. Vqu lames. V1. 62.. LXXXIV. 136. ’ MEMBLIARÈS , fils de Pœciles , Phénicien, un des pre. miers habitans de l’îlle Théra. 1H. 2.24. chvn. 45;.) MEMNON , (palais royal de) à Sufes. 1V. 37. 1.111. 2.2.8; MEMPHIS; détail fur cette ville. Il. 76. xcrx. 362.. Par . qui fondée. 1611. 367. Château blanc a Memphis, ce .’ qui le coinpofoit. Il]. 79. xcx. 33;. Voyez T45; .Gt’ogr. * »

308 TABLE GÉNÉRALE MÉNARÈS’, pere de Léotychides. 1V. 132.. va. V. :492 cm1. MENDÈS , diEétenee dans les facrifices de ceux qui paf- fedent le temple, de, d’avec les autres Egyptiens, d’où vient le nome. Mendéfien. Il. 36. un. Voyez T116]. Géogr. ’ ’ MENDÉSIENS (les), ceux du nome de Mendès immolent des brebis a: point de chevres. Il. 36. 111.11. Ont beau- coup de vénération pour les boucs , pourquoi ils ho- norent ceux qui en prennent foin. 4o. var. 2.54.- 156. Voyez T abnGéogr. MÉNÉLAS , ambafiëdeur a Troie , redemande Hélene au les richefles enlevées avec elle 3 fur la réponfe des Troyens, fe rend à la cour de Protée , Roi d’Egypte, qui la lui rend avec (es richelres; rend outrages pour bienfaits , a: facrifie aux Ventsideux enfans du pays. Il. 9° et fuiv. crx-cxx, 334-396. MÉNÈS , le premier qui ait régné en Égypte. Il. 5. 1v.’ 157. Fait faire les digues de Memphis. 76. xctx. 3616 ---3 67. Sa chronologie jufqu’a Séfoflzris. Eflài: de Citro- nologie. V1. 2.07. MENSONGE (le) en horreur chezles Perfes. I. 107; cxxxv111. 395.- Permis dans l’occafion. Il]. 63s 1.111111. 317. MER CASPIENNE (la). I. 154. chII. 505. Voyez T1155, Géogr. Dans le temple d’Erechtée. V. 196. Lv. 444.. MERCURE, Dieu des Égyptiens 8: des Grecs. 1ndécence de fes (lames chez les Grecs. Il. 4.5. 1.1. 267-168. Son temple a Bubafiis. 114.. cxxxv111. 4.4.3. MERMNADES, (familles des). I. 6. V11. Comment parvenue au royaume de Lydie. I. to. un. Mamans Egyptiennes, Grecques 8: Perfes. Aroure, mefure de longueur en Égypte. Il. 138. cuvm; Arabe, valeur de monnaie en Perle. I. 145. cxc11. 482.. Arufiere,’

DES ’Marrrans. 509 hallier: , mefure pour les liquides en Perfe. il. 1; 9. c1.v111. 4.98. Chenice, mefure Attique. 1. 145. cxc11. 482.. 1V. 12.6. LVII. Coudée, mefure de longueur. Il. 12.5. cxux. --de Roi. 1. 135. CLxxvm. 460.-Egyp- h tienne égale a celle de Samos. Il. 138. cuvai. Coryle, mefure Attique. 1. 482.. 1V. 12.6. Lit-11. Médimne, valeur de monnoie Attique. I. 14 5 cxc11.Mine, valeur d’ar- gent en Égypte. Il. 12. 5. cxux. Numéraire à Athenes. HI. 106. cxxx1. 360. Orgyie, mefure de longueur en Égypte. Il. 12.4.. cx1.1xv. Patafange, mefure de longueur en Égypte. 11. 12.4. cxux. Il. 6. v1. 1V. 37. 1.111. Plethre, mefure de longueur en Égypte. Il. 12.4.. cxux. Quatre, mefure des liquides a Lacédémone. IV. 12.6.,LV11. Schene , mefute de longueur en Égypte. 11. 6. v1. 12.4.. cxnx. Septiet, mefure Attique. I. 4.82.. Stade, mefute de longueur. 1. 134.. c1xxv111. 45 8. 11. 12.4.. aux. Talent, valeur numéraire Attique. Il. 12.5. cxmx. 4.83.

MÉTIOCHUS , fils aîné de Miltiades , Commandant d’un III.vaillèau, en: pris par78. les Phéniciens. 1V.xc. 115. xLI. v i i MÉTRODORÉ de Proconnefe, un des Tyrans de l’I-Iel-

MIDAS,. lefpont. fils de Gordius lII. , Roi 2.19. de Phrygie cxxxvnr. , fait préfent de .. Ion trône a Delphes. I. 1o. 11v. Il y a eu pluficurs Rois de ce nom. 188. 189. ses jardins. V. 255. cxxxvnr.

MILÉSIENS. 50;. 8- (les), -’ habitans f de Milet en guerre pendant onze ans avec Alyattes 81 Sadyattes. 1. 12.. xvn-xx; Font un traité avec Cyrus. 110. CXLIII.’4*4. Divifés entre eux , les Pariens y rétabliflent la concorde. 1V. 1 8; . .xxv111. xxxx. 2.05. Leur douleur a: leur deuil à la prife .- de Sybatîs. 1V. 103. 21111. 357. Donnent du recours aux Cariens. Èattus 81 mis en fuite par les Petfes. 1V. 88. cxx. Défiern enfirite’une partie. des Perles. Ibid. ex x1. ” Tome VU. Kk

510 TABLB’ GÉNÉRAL: MILON de Crotone, fameux Lutteur. HI. ru . tcxxxvu. Sa fin malheureufe. 364.. MILTIADES, fils de Cîmon. 1V. 1 x4;xxx1x. 184. cxxxvn. Comment parvint "à Ia’Tyrannie de la Cherfonefe à la mon de (ono’ftcre. 1V. H4. xxx1x. Comment fe rendit maître de zLemnos. W. 184. cxxxvn. Veut rendre la liberté à l’Ionie. 111. 218. cxxxvu. 447. PoutTuîvi , obligé tale fe fauver. Se trend à Athenes. IV. 115. x1. , t 1L1 , XLII. Défait les Perles à Marathon. Entreprend en vàin , fut l’avis de la Prêtrefle des Dieux infernaux, le fiége de Paros. 1V. 182.. cxxxrv , cxxxv. .96. De retour à Athenes , on lui intente une affaite capitale ; t déchargé de la peine de mon, Conaamné à une amende, et meurt de la gangrenc. 1V. 184,. cxxxw. 4,38. MILYENS (les) 5 leurs armes 8c leur Commandant dans t l’armée de Xerxès. V. 55. Lxxvu. l MINERVE, Déeffe. Ses diEérens noms , a: les lieux où elle a fics temples. p -----Aléa 5 [on temple à Tégée. I. 48. vax. 2.98. . .VÎ. :2... Lxxx. l Afféfienne , ou d’Afféfos 5 (on temple bridé. I. 13; aux. 192.. Athenes , fan temple 21,8: fa (lame. 1V. 49. un. 5o. Lxxu. Crathiene, de fou temple près le torrent de Crathis.

, 1V.Cyrenc 19,. 5 fa Rame 8Cva. fou portrait 2.2.1. donnés par Amafis.v 4 Il. x49. ÇLxxxu. 338. -.---EgyptC) en; (on Grade. Il. 65. uxxur. . Lindc , à 5 (on temple élevé par les filles de Danaüs. . Il. 149. CLxxxu. 519. Préfcns que fait Amati; à a: temple. .II. 149. cuxxn. 519. ’ 4.-- Pallénîde, on de Pallene. I. 44. Inn

15 1: s W M’A 7r fin: 2’31 51’s è-Ë---5Polyas ,- ou Poliouchos , ou proteélrice. I. r 2.2.. ont.» 4 42.9. 1V. 57. Lxxxn. 312.; - l Pronæa, à Delphes; fou temple; préfens qu’y envoie , Créfus. I. 72.. xcn. 3 3 5. Les Barbares éloignés de [onî temple à Delphes, par la foudre. V. 186. xxxvn. 45-3. - 187. xxxrx. p Sais; fa fête en Égypte. Il. 5o. Lxx. 2.78.. ------Sciras , [on temple à, fur la côte de Salamine. V;

---’ Sigée,zzz. [on templexcrv. à. 1V. 465.73. xcv. 531. n .- Troie. V. 59. XLIII. 2.95. Egide, fou; 8: [on habillement tels qu’on les repréfente , viennent desÏ - Libyens. 1V. 25;. CLxxxVIu. Fête ou les filles fe com-Â battent à coups de bâtons, en (on honneur 5 celles qui 2 en meurent font réputées huiles vierges. IV. 2.4.6. CLxxxÇ . MinerVC, fille de Neptune 8c de la Nymphe du lac Tritonis, adoptée par Jupiter, felon les Machlyes. 1V. 2.4.7. CLxxx. 4.80. --s- Prêtreffes de, auxquelles il croie de la barbe; prêfage de malheur. I. 1; 3. CLxxv. 457.; . V. 2.2.9. cm. Tréforiers , les, de [on temple à Athenesà V. 19;. LI. 4.56. I MINES D’OR de Lidye’, d’où Gygès , Alyartes 8c Créfusl tiroient leurs richelfes , au fujet des crateres d’or que , Gygès donne à Delphes. I. ro. x1v. ’186.--d’or 8c d’argent à-Pangée. V. 75’. CXII.--dc Laurium. V. 96. ; arum-de Dates. VIÂ 56. Lxxrv.--de Thafos. 1V: 119. XLVL voyez, pour chacun ’de ces lieux, Table

MINOS- Géographique. , Roi de Crete , cherche Dédale, 6 -86’ - meurt en Sicile. V. 118. chx. 367. Etoit puiflantfur’ mer. HI. ; 98. exxrr. 357. Sa. chronologie. Eflhis de Chronologie-

MINYENNES (les femmes) tirent leurs maris des prifonsi-Ï YI-deLacédémone en y375- reliant à leur place. llI. 2.2.3.* chV-Io * l 46:. - Kk z.

su TADLE GÉNÉRALE MITRXDATES, Roi de Pont , defcendoit d’un des fepe Perles conjurés contre les Mages. HI. 6 r. Lux. 517. Vote; Anouunas. V. 2.. u. 26;. - EXTRA , nom de Vénus chez les Perles. I. :05. cm1.

MITRADATES , bouvier d’Allyagcs; comment fauve 8e elevc Cyrus; (on billoit: a: celle de Spaco (a femme; . I. 85-92..384. cx-cxvur. 7’qu Crans. « MITROBATES , Gouverneur de Dafcylium 5 reproche qu’il fait à 0retes. llI. 97. en. 0retcs le fait mourir . avec (on fils. rot. cxxvr. cxxvu. MNÉSARQUE, perc de Pythagore. Il]. 191. xcv. MNESIPHILE d’Athenes, bon confeil qu’il donne àThé- œillades. Y. r97. nm, lvm. MOERIS , un des Rois d’Egypte qui fe [oient le plus dilüngués par leurs aâions; a: les monumens qu’ils ont ériges. l. 78. CI. Mors intercalaire des Grecs. Il. 4.. 1v. r54. MOLPAGORAS, pcre d’Arilhgoras. IV. r9. xxx. Monsacur: a: Monnnqun 5 explication. de ces mors; fuivant Hérodote. IIl. 69. 519. Mouflon d’or ou d’argent; on les premîcres efpeces ont été frappées. I. 74.. xcrv’. 345. Aryandiques, d’Aryandès, Gouverneurde Perfe. 1H. 2. 59. env r. 4.72.. Celle de Darius . étoit de l’or le plus pur. llI. 2.59. envi. 47a. Monr, figure d’un homme mort , préfigurée chez les , Égyptiens comme raifort de boire Je de r: divertir. Il. 6;. Lxxvru. 3:5. Les Getes f: réjouiEœt à la more des leurs, et s’allligent à la me des enfans. IV.- 5. 1v. 190. MOSCHES , leurs armes 8t- leur Commandant «informée de Xerxès. V. 55. uerr. Voyez T45. Géagr.’ MOSYNÆQUES (les). Ill. 81.’xc1v. Leurs armes 8c leur:L ,I Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 56. me. Voyez T45. Géogr. .

mancherons,vous leur piquure Marteau. fait mûrir les dattes 51;et les figuiers (cuvages en Égypte. I. 14.7. cxcm. 485-495. Quantité prodigieufe en Égypte. Comment on s’en ga- rantit pendant le fommeil. Il. 74.. xcv. I Mouron: d’Arabie, de deux efpeces. Singularité de leurs queues. HI. 92.. cxu-r. 5’55. ’ l A Nue-r 5 Crél’us avoit un fils qui l’était. I. 2. 5. xxxrv; :55. 2.9. xxxvtn. 2.58. Recouvre la parole, 8c fauve v la vie a fou pere. 65. Lxxxv. 52.9. 2 Mures (les) n’engendrent pas. Un Babylonicn en tire un l faux préfage. 111. 12.1. en. 567. Une qui engendre "un poulain, prife pour préfagc heureux. HI. 12.2.. ouin. 567. Courfe de char attelé de mules, au fujct des mulets 1 des Eléens. 1H. 24g. 5 94. ---qui fit un poulain qui avoit les deux feus; peéfagcflohcux pour Xerxès. V. 31.7.

Maras 3 il ne s’en. engendre pas chez les Eléens; ce , qu’ils attribuent à l’efet de quelque malédiâion. in. 14.8. xxx. 592.. La vue des mulets efrayoit les Scythes. HI. 2.15. ’cxxrx. 455. ’ - ’ Mon,Lvn. Murmure de bois des Budius. III. 198. cvm.’- ’ 2.08. cxxrr. Les Adhéniens mettoient leur confiance dans leur muraille de bois. V. 194.. u. 4.57. Mur dont Mar- donius fortifie fou camp. V1. to. 95. Attaqué a: ren- verfé par les Lacédémoniens. 52.. Lxrx. Voyez ne.

.MURICHIDES Hellcfpontien ,iEnvoyé de Mardonius’à Salaminc.nuons V1. 5. 1v. , au. . - - MUSÉE (oracles de ). V. 5. v1. 2.69. Accomplis. 2.2.4.. xcvr. Il paroit qu’il y a en plu-lieurs Oracles de ce nom.

’Mu-srcrnNs; les Argiens palloient pour les plus habiles de la Grcce. III. 106. c’xxxr. 561. MYCÉRINUS , Roi d’Egypte , fils de Chéops , gouverne . 466.Kk; .

514. Tunn- GÉNÉRALE . avec plus de fagelfe que fes prédécelTeurs. Perd fa fillê. . .uniquc.Singulicr tombeau qu’il lui éleva. Il. 106. cxxtxë- , cxxxu. 42.5. Averti par l’Oracle, du teins qui lui refit: a vivre , envoie lui faire des reproches , 8c palle les jours l dans les plaifirs. 108. cxxxru. 4.2.7. A fait conflruire une pyramide. 1o9. cxxxiv. 428,429. . ’ MYCIENS (les) 5 leurs armes 8c leur chef dans l’armée, q de Xerxès. V. 52. 1.xv111. Voyez Tala. Géogr. h MYCITl-IUS, fils de Choiros, gouverne pour Anaxilas à I, Rhégium. Quitte cette ville pour fe retirer à Tégée, 8c confacre un grand nombre-de (lames dans Olympie. . V. 119. CLxx. 571. 572.. MYLITTA5 nom de Vénus chez les Aflyriens. I. 151; cxc1x. Elle a un temple ou les femmes font obligées de fe proflituer, pour telle femme qu’on leur donne. Ibid. 498-502.. MYRON , grand-perc, de Clifihcncs. IV. 176. cxxvr; MYRSILE, ou MYRSUS , pere de Candaulcs. I. 6. V11. .MYRSUS, fils de Gygès, un des Généraux de l’armée Perfe , tué par les Cariens dans une embufcadeIIV.

pMxnre 88.. , (branche cxxr. de ) 5 les Grecs * fe’ la pailloientï de main en main en chantant les louanges des héros, au fujet d’Harmodius 8: d’Ariflïogiton. 1V. 38. Lv. 251-245.- "MYS, envoyé par Mardonius, pour confulter tous les Oracles. V. 2.50. cxxxur. 2.51. cxxxv. 487 v1.94. - .MYSIENS (les), fournis par mais. 1. 29. xxvrrr. Leurs armes 8c leur Commandant dans l’armée de Xerxès. .V. 54. Lxxrv. Voyez MYSIB, To5. Géogr. Î MYSTERIS de la religion des Cabircs, pailés chez les Grecs V Il. 45. 1.1. 167.-des Égyptiens qu’Hérodotc ne Veut pas révéler. Il. 140. crxxr. 568. ’

une MATIÈRES. 51-; N. NAISSANCE ( jour- de la), célébré dans la; Perle. V1. 81. CIx. 144:. Nana-non , les Anciens (e fervoîent d’un double moyen dans leurs récits, au fuie: d’Arion le joueur de cithare. NASAMONSI. 1;. (les), xxm. peuple de Libye. 19e. Plufieurs deï leurs jeunes gens voulant reconnoîrre les défens, (ont enlevés par de petits hommes velus. Il. 26..xxxn. M4. Leur nourriture 5 n’ont qu’une femme, quoiqu’elles lioient. communes entre eux 5 leur maniere de faire des fermens 8c d’exercer la divination. 1H. 2.4.1.. CLxxu. 47-3-4741; Voyez T46. Géogr. NATRUM , fervoir aux embaumemens. en Égypte. Il. 67. Lxxxvx. Ce que c’éroit. 333. ’ NAUFRAGÉS (les) , immolés à Iphigénie chez les Taures. Cérémonies dont ils accomPagnent ces facrifices. 1H. 1962 cru. 4.4.3. NAUSITROPHUS, pere d’Euyalinus llAnehiteéte. 1H.

NÉCOS, Roi d’Egypte , fils de Pfammitichus , entrepren le canal qui conduit à la mer Erirhrée. L’abandonne fur la51. réponfe de l’Oracle. Ses1.x. autres a&ions; confacre à . Apollon l’habit qu’il avoit porté pendant les conquêtes. Il. 132., 13.3. CLvm, eux. 489. NÉLÉE, fils de Codrus, au fujet des Ioniens. I. x 1 1. chv. 406-411. Sa généalogie au fujet des Pyliens. 1V. 4.4.. va. 2.72.. V1. 71. xcvx. 140. Eflizis de Chronologie; V1. 4.35. NÉOCLÈS , pere de Thémifiocles. V. 96. cxuu. 341. NEPTUNE Dieu. Héliconien , le panionium lui eût .confacré à Mycale. I. 114. CXLVIII. 42.1.. Un Dieu, des Égyptiens. Il. 44. 1.. 16;. Les Libyens lui factificnt. Kk 4

316 TABLE GÉNÉRALE 111. 2.3:. crxxxvut. 486. Se venge des Perfes pro- fanateurs de [on temple , a: qui avoient infulré la Rame. . V. 2.47. cxxrx. Autel qui lui étoit confacré dans l’iltme. V. 2.43. cxxnr. Sa Rame de bronze de fept coudées, faire de la dixme du butin pris fur les Perles , à Platée. V1. 6o. Lxxx. 131. NEURES (les) ont les mêmes ufages que les Scythes. Obliges de quitter leur pays infeflzé de ferpens. Ces peuples (ont des enchanteurs , le (e transforment en loups.

NICANDRA,HI. 197. une des01v. PrêueKes 444. de Dodone. l Il. 48. Lv. NICANDRE, Roi de Sparte. V. 2.49. cxxxr. NICODROME, fils de Cnœthns d’Egine , cherche a livrer Egine aux Athéniens. E11 obligé de fauver fa vie par la faire. 1V. 131. Lxxxvm, Lxxxxx. 397. NICOLAOS , Ambalfadent des Lacédémoniens , tué Par les . Athénîens. V. 9o. cxxxvri. 338. L NIL (le), fleuve dîme , ne fépare pas llAfie de la Libye. Il. 14.. xVI. 191. Ses dilïérentes branches, leur; embouchures. 13. xvu. 19a--196. Étendue de les inon- dations , contraire à tous les autres fleuves ; gros en été 3 très-Peu confidérable en hiver; nia point de vents frais. 16. aux. 197-199. Sentimens fur les caufes Id les crues. 17-21. xx-xxvrr. zoo-204. Ses fourres - encore inconnues. 1.1.. xxvm. 205. Son cours. 13-48. max-iman. 107-118. Ses Prêtres. 69. 1c. 340. Menés - fait faire des dignes 8: change le lit du fleuve. 76. 11cm.

NITÉTIS , fille d’Apn’ês; Amafis l’envoie à Cambyfes pour fa361-367. fille, ce qui caufe la guerre de la Perle a: lde PEgyPt’e. NITOCRISHI. , Reine r. de x.Babylone 1.66. , pourvoit à fa fût-crér contre - les Medes. Canaux qu’elle fait exécuter. Lac immenfe quelle fait creufer. Fait bâtir angon: fur l’Euyhrate’s

DES MATIÈRES. 517 comment elle le fit exécuter. Tombeau qu’elle le fait ériger, violé par Darius. 1. 139-141.. chxxv- . CLxxxvu. 469-477. NITOCRIS, Reine d’Egypte. Comment vengea la mort de a fou frere, (on prédécefieur. Il. 77. c. 368. Navns à une courroie; maniere de compter des Perfes. IIl’. 193. xcvnr. 44e. NOMES , Egyptiens. 11. 137. (:va . chvr. 496-497. Nous des Perfes ont la même finale. I. 107. cxxxrx. 3 98. NOTHON, pere d’chhines. 1V. 158. c. ’ Ninon-i; les nations barbares regardent comme un opprobre de fe laitier voir nud. I. 8. x. 181. ’ NYMPHODORE , fils de Pythéas, trahir les ambalTadeurs,’ des Lacédémoniens. V. 90. cxxxvn. 339v . O. . OARIZUS, pere de Mirages. V. 53. un. Onirrsquns dans l’enceinte du temple de Minerve à Sais. Il. 140. CLxx. Leur defcription, a: l’intention de leur . l conflruâion. 503. OCÉAN , Hérodote regarde [on exiflence comme une fable iOCTAMASADES Il. 19. faitmu. trancher la2.03; tête à [on frere ’ Scylês, - Roi de Scyrhie. 1H. 182.. un. - ŒBARÈ-S, écuyer de Darius , lui procure l’Empire. 1H. 74- Lmv. 76. unaus. 32.3. ŒBASUS , Perle de Mon. Darius fait égorger (es trois fils. HI. 185. Lxxx1v. ŒBASUS , Perfe de Won. V1. 84. cx1v. Obligé de . fe ’fauver en Thrace,’eû’pris par les Scythes , qui l’im- molent à leur Dieu Plifiore. 86. cxvu , cxvm. 146. ŒDIPE, fils de Laïus. 1V. 4o. 1.x. 2.5 6. 91’ aux. du Roi rediroit pour les minimes des Rois. I. 89. cx1v. 376. - v ï

518 T4111: GÉNÉRAL]! ŒNOTRIENS (chronologie de la colonie des). Eflîzirde Chronologie, VI. 43 9. OGYGÈS (regne d’ ). Eflizis de Chronologie , V1. 316. Déluge d’Ogygès. ,Iéid. 318. OLEN de Lycie , Devin 8: Poëte le plus ancien chez les Grecs. Auteur des hymnes qui fe chantoient à Délos. III. 151. xxxv. 400. OLIATE, fils d’Ibanolis ,- Tyran de Mylalfes , pris par Iatragoras. 1V. XXXV11-. OLIVIER 3 les Athéniens en donnent aux Epidauriens , à certaines conditions. 1V. 56. Lxxxu. S’il n’en venois que dans l’Attique. 311. 311.. Dans le temple d’Erechté, qui en deux jours poulie un rejetton de deux coudées dé

OLORUS,haut. Roi de V. Thrace, 196. pere d’Hégéfipyle, tv. femme445. de . Miltiades. 1V. 115. xxx1x. OLYMPIODORE , fils de Lampon , Commandant des trois cents Athéniens au pied du mont Cithéron. V1. 15. xxr; OLYMPIQNIQUES; on nommoit ainfi les vainqueurs aux jeux Olympiques, au fuie: des jeux Olympiques. 1V.

ONÉSILUS176. , frerecxx.V. de Gorgus , Roi42.8. de Salamine, ’ chaille 3 fou frere, 8c s’empare de l’autorité. Fait foulever les Cypriens 3 affrége Amathonte , qui ne vouloit pas entrer dans (on parti. 1V. 79. CLV. Tué dans un combat contre les Perles; les habitans d’Amathonre expofenr fa tête fur leurs murailles; l’Oracle ordonne des factifices en [ou

ONÉTÈShonneur. , fils de Phanagoras, 1V. un85. de ceux CXIV. que l’on croit l avoir découvert aux Perfes le chemin des Thermopyles. , V. 147. cxx1v. ONOMACRITE , Devin chalTé d’Athenes , pour avoir inféré des prédié’cionsdans les vers de Muféc. V. 5a .Vl. 1.69.

DES MATIÈRE s. i 519 OPIS, une des vierges Hyperbnréennes. III. 151. xxxv. OPŒA, femme de Scylès, Roi des Scythes. III. 179.

OR 3 Gygès en confacre une très-grande quantité à Delphes. Lxxv111.1. 10. x1v. 1 86. Paillettes d’or détachées du mont Tmolus 1 par le Paëtole. 1. 71. 11cm. 1V. 77. c1. 335. Très- commun chez les Mallagctes. I. 161.. cxv. Sable d’or chez les Indiens. 111. 8 5. C11. Comment on le ramalle. 86. en], cv. Sacré chez les Scythes, les Rois le gardent 8c lui offrent des factifices.yRifques 8c récompenfes de ceux qui le gardent. Il]. 133. V11. 477. Or, que l’on tiroit de la vafc d’un lac de l’ille de Céraunis. lll. 1.56. cxcv. 495. Les Carthaginois en reçoivent en échange des marchandifcs qu’ils portent au-dclà des colonnes d’Hercules. 1H. 1.5 7. cxçvr. 495 . Alcméon s’en charge d’une maniere ridicule. 1V. 175. cxxy. Les tentes Scies meubles des Perfes en étoient tous enrichis. V1. 59. 1.xxv111. Les Hilotes le vendent aux Eginetes comme du cuivre. V1. 6o. 1.xx1x. Trait. pareil dans l’hilloire. 130.. 011.10.15 de , Abes en Phocide. I. 31.. x1.v1. V. 151. cxxx1v. 490. Ammon, 1:qu 10911-1111. Amphiaraiis. 1. 31. XLVI. V. 151. cxxxrv. 491. Apollon. Il. 65. Lxxxux. bacchus chez les Satres. V. 74. cx1. 31.5. Bacis. V. 176. xx. V. 1.11. Lxxvu. V. 11.4. xcvr. 466. V1. 34. an. Branchides, dans la Milélie. I. 3a. var. 1. 110. eux. 1V. 1.4. xxxvr. 1.09. Delphes. I. 47. va. 1V. 65. xcrr. Diane. Il. 65. Lxxxlrr. Dodone, le plus ancien de la Grece. I. 31.. xLVI. Il. 46-48. Liv-Lvrr. Hercules. 11. 65. Lxxx111.Jupiten, à Amen. Il. 48. 1v. II. 65. 1111111111. Latone, à Bute. Il. 6 5; rxxxru. Mars. 11. 65. Lxxxur.’ Chez les Thraces Afiatiques.-V. 55. Lxxvr. Minerve. 11. 65. Lxxxm. Des morts fur les bords de l’Achéron. 1V. 7o. xcn. Patates en «Lycie. I. 137. CLxxxrx. 466. Thebes en

51e T4311: (11.1112111111 Égypte. Il. 49. Lvn. Trophonius, l’antre (de). 1. 36:. . var. V. 151. cxxxrv. 487. Cancers consumés 3 réponfes-à Alyattes, par la Pythie. I. 13. 31x. A Créfus, par celui de Delphes. I. 33. x1.v11. 1.44. A Lycurgue, par la Pythie. 1. 46. va. Aux Spartiates, fur la conquête qu’ils méditoient de l’Arcadie. l. 47. var. Aux lacédémoniens, fur le lieu ou étoient - les olfemens d’Otefles. 1. 49.1.xv11. 1.98. A Ctéfus , par la Pythie, fur fun fils muet. I. 65. Lxxxv. 31.8. Sa réponfe à [es reproches. 1. 7o. xcr. 333. Sur Pa&yas, d’Apollon, ou des Branchides. 1. 11.1. eux. Aux Égyptiens , par Jupiter Ammon. 11. 16. xvm. 197. A Phéron, à Buto. 11. 86. cx1. Aux douze Rois d’Egypte fur Pfammitichus. Il. 11.6. en. Aux Siphniens , parla Pythie. 111. 49. Lvrr. 31e. A Battus , par’la Pythie. Il]. 130. c1.v. Aux Théréens, par la Pythie. 1H. 1.31, 1.31.. CINI. crvrr. 467. A Arcéfilas, par la Pythie. 111. 137.’c1.x111. 471. A "Cliflhenes, par la Pythîe qu’il avoit fnbornée. 1V. 45. var. A Eétion, par la Pythie. 1V. 6 5. xc11. 319. Aux Miléfiens , par la Pythie. 1V. 102.. xrx. 355. Aux Dolonces , par la Pythie. 1V. 111. xxxw. Aux Argiens, par la Pythie. 1V. 141. Lxxv11. 388. A Glaucus, par la Pythie. 1V. 149. Lxxxvr. 393 , 394. Aux Athéniens, par la Pythie. V. 93. cxr. 340. 94. cx111. 341. Aux Argiens. parla Pythie. V. 100. cxnvur. 345. Aux Crétois, par la Pythie. V. 117.c1.111x. 367. Aux Spartiates. V. 151. ccxx. . Aux Pot-l’es, par Bacis. V1. 34. 111.11. -0RAG! dieux qui fait périr beaucoup de monde dans l’armée de Xerxès , au pied du mont.1da. V. 38. 111.11. - Ordures (les) (ont moins litres que les yeux. I. 7. vur. 178.-Coupe’es, marque d’ignominie. 11. 136. cucu. I l 1H- 95. cxvm. Le Mage, ou faux Smerdis reconnu i . par l’es oreilles coupées. 11-1. 59. 1.11111. Zopytc È les

K

DES MATURES. su coupe pour tromper plus aifément les Babylonîetis. III. 12.4. env. ORESTES, fils d’Agamemnon. Ses ollemdns devoient pro- curer aux lacédémoniens l’avantâge fur leurs ennemis. I. 48. vau. Comment (on tombeau fut découvert.

ORÉTÈS,49. Petfe,cherche vam. à faire 300-302.. petit Polycrztes. HI. 97-- l vxoo. èxx-cxxv. Darius le fait mourir. 111. 10;. cxxvm. l ORGÈS, pere diAntipatet. V. 78. chuI. Gammes, voyez MESURES. ORICUS , fils d’Ariapithês, Roi des Agathyrfes. In. 179. Lxxvm. ORIGINE de merecplus noble chez les Lyciens, que celle

ORITHYIE,de pete. Athenienne, I. 13L femme CLxxm. de Dotée. V.454. 131. . CLxxxxx. OROMÉDON , pete de Syennefis. V. 6;. xcvm. ORSIPHANTE, pere d’Alphée 8c de Maron. 115;.

ORT IEN, air de mufique. I. 16. xxxv. 199. CRUScc , (APOLLON) xvu. Roi d’Egypte, filsl d’Olitis (Bacchus).

DansIl. , quadrupedeno. cxuv. de Libye. 463. HI. 2.54. I cxcu. 4.93. OSIRIS, pet: d’Orus, ou Bacchus. Il. no cxuv. 464. OTANES , fils de Pharnafpes , Perfe de dilünflion, auteur de la confpiration çonttc les Mages. Comment il décou- . vrit le fauxSmerdis. Qui il affocia à fou projet. 1H. y8-60. vam-Lxx. Son difcours pour mettre l’au- . torité en commun. 68. Lxxx. Darius l’envoie (omettre Samos. tu. CXLI. 56;. Se rend maître de tous les Samiens; les dépayfe 8c repeuple la ville. no. cxux. 4. 367. Son expédition en Ionie a: en Bolide. 1V. 89. cxxm. Avait époufé une fille de Darius. IY. 86. un.

gai: TABLE -GÊNÉkàAnLE OTANES, Commandant des côtes maritimes de Perle. Cambyfes le fait liéger fur le tribunal couvert de la peau de [on pore , qui s’étoit [aillé corrompre par argent - dans un jugement. 1V. 16. xxv. 10;. OTANES, pere d’Ameltris , femme de Xerxès. V. 49.

OTASPÈS,un. filsy d’Artachée, Commande les Chaldéens dans ’ l’armée des Perfes. V. fa. Lxut. I OTHRYADES, relié feu! de trois cents Lacédémoniens , l fe tue fur le champ de bataille. I. 63. Lxxxn. 32.0. OURS, rates en Égypte; on les y enterre. Il. 56. van. I 2.89.

P.

PACTYAS , Lydien , chargé par Darius de tranfporter en Perle les tréfors de Créfus. I. H7. CLIN. .Fait foulcvcr les Lydiens contre Darius. env. Pourfuii’ri par le Roi, [e retire à Cymc. r19. chù. Il [e retire à Chics, ou on l’arrache du temple de Minerve, pour le livrer aux Perfes. 110-112.. CLvm. cuir. 428-443. PACTYENS; leurs armes 8c leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 51. vau. Paros, chanfon guerriere des Pæoniens. 1V. 2.. Il. 189. PÆONIENS, peuple. 1V. 1. x. Se rendent aux Perfes , a: (ont en partie transférés en Mie. 1V. 8. KV. Voyez

PAILLE-rusTab. d’or Géogr. détachées du mont . Tmolus par le Pactole. . 1V. 77. cr. gy. PALAIS de Déjocès. Sa grandeur 3 les richefles qu’il ren- fermoit; fcs [cpt enceintes. I. 77. xcvm. 3 ;7. PALMIERS , très-communs en Babylonie. De deux efpeces; , leur culture. I. r47. cxcux. Comment f: pratique la l eaprification. 484-490.

pas MATIÈRES. 3è; PAMPHYLIÉNS, foumis par Créfus. I. 19. xxvm. Font partie de la premiere Satrapie des Perles. 1H. 78. xc. Ce qu’ils fournirent de vailleaux dans l’armée navale. V. 62.. xcr. Voyez Taô. Géogr. , PAN, Dieu très-ancien en Égypte , très-nouveau chez les Grecs, qui le dirent fils de Pénélope 8c de Mercure. Il. 12.0. CXLV , CXLVI. 467. Se plaint de n’avoir point de culte chez les Athéniens. Ils lui élevant une chapelle, lui font des factificcs, 8c inflituent en fon honneur la courfe des flambeaux. 1V. I 61 . cv. 407-4: r . PANÆMUS , frère de Phydias , célébre peintre , avoit fait le tableau de la bataille de Marathon, au fujet de la perte des Grecs. IV. 170. cxvu. 42.1. - Panna-nénies 5 fêtes en l’honneur de Minerve. IV. 38. LV1. Il y en avoit de deux fortes; leur origine. 144. PANÉTIUS, fils de Sofimenes, Commandant des Téniens.’ V. 2.14. Lxxxu. PANHELLéNION , temple de Jupiter Hellénien, c’ell-à-dire commun a toute la Grece. VI. 5. V11. 91. PANICNIUS, marchand d’Eunuques. V. :29. cv. Le devient lui-même parc-une vengeance. 2.31. th. 47r. PANlTÈS , Mellénien; comment reconnaît l’aîné entre deux jumeaux. IV.’ 12.3. Lu. PANTAGNOTE , après avoir partagé l’autorité à Samos.’ en: tué par [on frere Polycrates. llI. 34. xxxtx. PANTALÉON, fils.d’Alyattes, ftere de Ctéfus. I. 72.. ’ xcm. 3 3 9. i PANTlTÈS s’étrangle lui-même de n’avoir pas affilié à un combat. V. 158. ccxxxtt. 409. PAPHLAGONIENS , fubjugués par Créfus. I. r9. xxvnr. Pour partie de l’armée de Xerxès 5 leurs calques étoient filins. V. 5j. Lxxu. 504. Voyez Tub. Géogr. PARICANIENS; ce qu’ils rendoient au Roi de Perle. 1H. 81. xcxv. Pour partie-de l’armée de Xerxès 5 leurs

52.4 TABL a GÉNÉRALE armes 8C leur Commandant. V. 52.. txvnr. 59. tmvt. Voyez Table. Géogr. PARIENS , choilis pour rétablir la paix entre les Naxiens 8c les Miléfiens. 1V. 18. xxvm. :03. - PARIS, ou ALEXANDRÉ enleve Hélene 5 ell: poulTé par les vents en Égypte. Couduit à Protée , comment ce Roi en agît avec lui. Il. 87-91. cxm-cxvr. 389. PARMYS, fille de Smerdis , femme de Darius , petite- fille de Cyrus. V. 36. Lxxvut. Pneu (ufage de la) rendue fubitement au fils de Créfus, qui étoit muet. I. 2.5. xxxrv. 2.33. I. 65. Lxxxv. Mais devoit n’être pas fourd. 319..Parole , faculté aequife, A non innée , au fujet de deux-enfans élevés fans qu’on leur parlât. Il. 3. 11. 152.. PARTHÉS (les) llI. 80. xcm. Leurs armes a: leur Commandant de l’armée de Xerxès. V. 31. var.vVoyez ’ T45. Géogr. PARTHÉNION (le mont). IV. 161. cv. Il y avoit dans. r Ton contour des chapelles, des lieux (actés. 406. PASICLÈS; pere de Philifius. V1. 71. xcvr. PATAICUS, pere d’Ænéfidémus. V. 10;. cuv. PATAIQUES , figures que les Phéniciens mettoient à la proue de leurs vailleaux. III. xxxvrt. 2.88. l 1, PATIRAMPHÈS , fils d’Otanes, condufieur du char de Xerxès. V. 35. x1. PATIZITHÈS, Mage chargé de gouverner les biens de Cambyfes en Perle. Se révolte avec [on frere. 1H. 31.

PATURAGES1.x: ; ils, étoientLxu. rares dans 313.l’Éubée, au fuie: * des . l Hippobotes. 1V. 53. Lxxvu. 306. ’ PAUSANIAS, fils de Cléombrote. HI. 183. txxxr. V1. 7. x. 92.. Non Roi, mais tuteur a: coufin de Pliftarque , a qui appartenoit le gouvernement, prend à (a place le- ; commandement de cinq mille Spartiates. Yl. 7.x. Difpol’c l’ordre

pas MATIÈRES. 5:; l’ordre du combat contre l’armée des Perfes , d’après l’avis ferret d’Alexandre. 36. XLv. 115. Remporte une .viétoire fignalée fur Mardonius. VI. 48. Lxm. On lui accorde le dixieme du butin fait fur les Perfes. 6o; Lxxx. Particularités à ce fujet. 131. Plaifante fur le lux’e des Perles. 61. Lxxxr. Renvoie généreufement les enfaus d’Attaginus , en faveur de leur âge. 64. Lxxxvrr. 138. Avoir changé 8c afpiroit à la «Tyrannie, devint fier 8c impérieux. VI. 5 9. Lxxvru. 130. Cratere qu’il confacra à l’embouchure du Pont-Euxiu. Ill. 183. 1.xxxt. 432. PAUSIRIS , fils d’Amyrtée , remis dans la pollellion des états de font pere. Il]. 14. xv. PAUVRETÉ 8C IMPUISSANCE 5 deux divinités pernicieufes. V. :33. cx1. Pars délicieux ne produifent que des hommes faibles, fuivant Cyrus. VI. 88. cxxr. 147. ’Puu humaine; le Scythes s’en font une efpece de. cape 8c des fervicttes. 1H. 170. LXIv. 42.0. PÉDASIÉNS (les); comment [ont avertis des malheurs qui les menacent. I. 133. CLxxV. V. 2.2.9. CIv. 47°.

PÉLASGES;Voyez conjeé’tures T46. fur leurGéogr. langage. I. 39. l un.. I i 136-260. Euh-vent les femmes Athéniennes à Brauron. lll. 2.2.2.. CXLV. 4.38., Voyez T1215. Géogr. . PÉLOPONNESE. Voyez T461: Géogr. Date de la guerre. du. V1. 35, LXXII. 12.7. PÉLOPS, Phrygien, efclave des ancêtres de Xerxès, avoit ’ donné (on nom aux Pélopides. V. 16. x1. 2.81. PÉLORIES, ou SATURNALES 3 fêtes en l’honneur de Neptune chez les Thelfaliens , au fujet de l’écoulement du fleuve Pénée. V. 84. cxxrx. 330. t PENTATHLE , faifoit partie des jeux Olympiques. IV. 153. xczt. Les cinq exercices qui le comparoient. 399. Tome V11. - L1 ,

516 TABLE GÉNÉRALE PENTHYLE , fils de Démonoiis , Tyran de Papbos,’pris par les Grecs, fur un vailleau qu’il montoit. V. 135, excv. PERCALE , fille de Chilon , cil: la Calife de la hainvqui régnoit entre Léotychides 8c Démarate. 1V. 132.. va. PÉRDlCCAS, Roi de Macédoine , frere de Gavannes 8c d’Aréopus, defcendans de Téménus , ancêtres d’Alexandre. Comment parvint a la Tyrannie. Préfages de la grandeur future étant au fervice du Roi. V. 2.53. cxxxvu, oxxxvur. 497-303. 1V. 14. xxn. 199. v PÉRIALLE , grande-Prêtrellc d’Apollon, prononce contre Démarate, par l’intrigue de Cléornenes, 81 cil dépofée. 1V. 133. 1.xvr. PÉRIANDRE, fils de Cypfélus , Tyran de Corinthe. I. 14.. xx. 13. xXIn. Envoie trois cents enfans des Cot- f cyréens a Sardes, pour être faits eunuques. 1H. 41.. xnvm. 300. Tue fa femme. Sa conduite envers [es fils.’42.. 1.. 3o3. 43-47. 1.1, 1.11, 1.111. 303-3oâ. Devient plus cruel que (on perd; fit dépouiller. toutes les femmes de Corinthe de leurs habits. IV. 69. xcu. ’ 32.8. PÉRICLÈS , fils d’Agatiliç lèconde, 81 de Xantippe.Î 1V.

PÉRILAS.,181. Général cxxxr. des Sicyoniens, v périr dans le combat contre les Perles. V1. 76. ou. 143. PÉRINTHIÉNS, conquis par Mégabaze, avoient été fort maltraités par les Pæoniens. 1V. 1. Il 189. Voyez T45. PÉRSÉÉ,Géogr. fils de Jupiter 8c de Danaé;’ pere de Perles qui - ’ donna (on nom aux Perfes. V. 49. 1x1 .102" CL. 347; Son temple à Chemmis, mi il fe rend fouvenr, 8c y r laille une de (es fandales. Jeux Gymniques inl’ritnés en

PÉRSÈSI (on , fils.honneur. de Petfée 8; d’Andromede., Il. 69. donne xc1. fou nom 343. r

.DES lMATIERËS. 32.7 , aux Perles. V. 49. 1x1. 102.. CL. 347. Un des ancêtres de Xerxès. 102.. CL. 347. I PÉRSÉS (les) prennent ce nom de Perfès, fils de Purée." V. 49. 1x1. V. 102.. CL. 347. S’appelloient avant Artéeus, au fujet des ancêtres, de Xerxès. V. 16. x1. 2.75. Avant Cyrus, ils étoient pauvres 3 leur vie dure, leurshabil- lemens fimples, 8c n’avaient aucune des douceurs de la vie. I. 52.. Lxxr. 305. VI. 88. ’cxxx. 146. Leur guerre avec les Lydiens. I. 60. Lxxx. 317. Leur carac- tere. l. 68. Lxxxxx. Cyrus les engage à le révolter contre les Medes. I. 98. cxxv , cxxvx. 378. Com- pafent un grand nombre de tribus. Les uns font agri- culteurs, les autres palleurs. 98. cxxv. 378. Ces tribus formées en Satrapies ou Gouverncmrns 5 ce qu’ils payoient au Roi. llI. 77. Lxxxut. 32.4. N’éleVent aux Dieux ni temples , ni autels , ni Rames. Ne croient pas les Dieux nés des hommes 5 leur culte, 81 cérémonies de leurs Mages pour les factifices. I. 102.. cxxxr , cxxxu. 383-- 386. Célébrent l’anniverfaire de leur naillance. Leurs fellins. Ne déliberent fur les chofes les plus importantes, qu’après avoir beaucoup bu. Pour grand ufage de dallert. Sont fort curieux des coutumes des étrangers , quoi- qu’ils s’ellirnent plus fages. I. 104. cxxxm , CXXXIV. 387-389. Ont pris des Grecs l’amour contre nature. I. 105. cxxxv. 389-395. Eliirnem les guerriers , puis après ceux qui ont le plus d’enfans. Comment ils les éleveur. 106. cxxxvr. 395. Ne punilTent St ne font mourir performe , qu’il ne fait très-coupable. Leur ci- vilité les uns envers les autres. l. 106. cxxxvu. Ont en horreur le menfonge ; (ont fujets à la lepre 3 rendent l un culte aux. fleuves. I. 107. cxxxvm. 395. Leurs noms ont tous la même terminaifon. I. 107 cxxxxx. 398. Leurs Mages diEerent des autres hommes dans leurs Mages. Leurs. cérémonies funéraires; ont lesos L11

"528 TABLE GÉNÉRALE ï’de’la tête fort tendres; n’ont point de chàuves parmi Veux. I. les. ch. 399. III. 9. x11. Surprenncut les Mallagetes qu’ils avoient enivrés , 8c en font un hor- lriblccarnage. I. 159. ccxxr. 5b7. Regardent le,feu tommesun Dieu. III. r5. xvr. 2.75. Cours ordinaire -’ de leur’vie. .111. ne. xxu. 2.79. Ont plufieurs femmes. HI. 6o. Lux. 316. Se conduifcnt infolemmenr dans un fellin; y font tués. IV. u. xvru , x1); , xx, 195... 198. Leurs armes; leurs habillemens. IV. 52.. xux. 2.2.3. V. 49. 1x1. 30:. Leur combat avec les Cariens. 1V. ’ .87. cxrx. 345. Portoient leurs cheveux longs. 1V. roz. aux. Leur fille dans l’armée de Xerxès. V. 58. 1.10:qu 3m. Leur combat contre les lacédémoniens. V. 14.5. ccxr. Échec qu’ils allaient près de l’Eubée. V. 172.. m. xnI. 4.17. Polirion de leur armée au com-bar de Plaréc.VI. 15-.xxx.lLeur luxccdans leurs camps 5 richelres qui s’yltrouvenr après leur défaite 8C leur fuite. VI. 9. Lxxrx, Hérodote et les Anciens comprennent prefque toujours les Perles fous le nom de Medes. Il]. zzz. cxnv. 4; 8. Un Perle ellimé trois Grecs par Xerxès. V. 69. C111. 32.1.. - hargnes. hommes tués. Détail de celle des Grecs , à la bataille de Marée, contre Mardonius. VI. 47. 1.x. t 11.1. Celle des Athéniens 8c des lacédémoniens. V1.

DEUCÉTIENS5;. Lxxx. ( chronologie 12.4. des). Éloi: l de Chronologie. l’anusV1. , ( procefiîon 438. des) aux fêtes’ de Bacchus. Il. 42..- xx.vm- 15’7- 153- PHANAGORAS, pore d’One’tès. V. r47. ccxrv. PHANÈS d’Halîcarnallè , Officier des troupes auxiliaires d’Amafis, vient trouver Cambyles; bon coulai! qu’il lui donne pour pénétrer en Égypte. Il]. 4. 1v. Les Égyptiens égorgent les Il]. 9.31. :71.

Drs MATIÈRES. 529 Pnanrôm appareillant à Xerxès a: à Artabanes. V. et; xvn. On peut croire que c’eit un tour de Mardonius, ou des Pifillratides, pour déterminer le Roi à laguerre contre les Grecs. 283.. . PHARANDATE’, fils de Théafpis , Seigneur Perle ; Commandant des Mares 8c des Colchidiens. V. 56. LXXIX. Une de les concubines vient implorer le fecours de Paufanias , qui la renvoie oui elle vouloit aller. V1. 57. Lxxv. 12.8. - PHARNACES, pere d’Arrabaze. V. 51. LXVI- PHARNASPES, pere de Calfandane, de la race des Achéménides. Il]. 3. u. PHARNAZATHRÈS, fils d’Artabates, Commandant des ’ Indiens dans l’armée de Xerxès. V. si. LxV. PHARNUCHÈS, Commandant de la cavalerie Mede ,1 tombe de cheval 8c le blellë; fait couper les jambes à fou cheval. V. 6o. Lxxxvm- 313. PHAY LUS , trois fois vainqueur aux jeux Pythiques 5 commande le vaillcau des Croroniates à Salamine. V. un. xtvn. 434, 43;. PHÉDYMES , hile d’Otanesl, femme de Carnhyfes, étoit palliée au Mage, dont elle découvre la fourberie. IIl.

PHÉNICIENS (les), auteurs de l’inimitié qui regne entre les Perles a: les Grecs. I. r. I. 164-167. Compofoient la58. meilleure partie, 8c lavam. plus habile de l’armée navale r des Barbares. Il]. r7. xrx. 2.76. Envoyés pour recon- noître la Libye, font le tout de l’Afrique. Ill. r55. un. 4.04. Leur alphabet palle chez les Grecs. IV. 59’. , 1V1u. 246-155. Le nombre de vailleaux qu’ils four- nirent 5 leurs armes. V. 6°. Lxxxrx. Xerxès en fait décapiter plufieurs dans (on chagrin de la perte du combat naVal qu’il, [du attribue. V. 2.2.0. xc. 45 1. Voyez Tell. Géogr.

t L1 3. 53a TABLE GÉNÉRALE à PHÉNIPPE , pere de Callias , ennemi des Tyrans. IV. r75. cxxr. PHÉRENDATES , fils de Magabaze, Commandant des Sarangéens dans l’armée de Xerxès. V. 5x. van. PHÉRÉTIME, femme de Battus le boiteux, mere d’Ar- eéfilas, demande à Evelthon , Tyran de Salamine , une armée pour rétablir [on fils dans la Tyrannie de Samos, dont il avoit été challé ; il la lui refule. lll. 2.56. crxrr. Aryandès lui en confie une , avec laquelle elle alliége Barcée , dont le liège fut long. Sa cruauté envers les femmes des Barcéens , qu’elle vainquit par furptife. [IL 159-162.. cc , ccx ,l con. 4.97. De retour en Égypte , elle meurt mangée des vers. III. 2.65. ccv. 499. PHÉRON, Roi d’Egypte, fils de Séfoliris, devient aveugle; comment recouvra la vue par l’urine d’une femme . fidelle a fou mari. Envoie des préfens dans tous les temples célébres. Il. 85. cxr. 386. PHIDIPPIDES, Athénien Hémérodrome; Pan le plaint à lui de-n’avoir aucun culte chez les Athéniens. IV. 161. cv. 4.06 , 1,07. Se rend en deux jours de Sparte a Atheues. 162. cvr. Quelle longueur de chemin cela faifoit. 4:1. PHILACUS , fils d’Hiflziée , enleve un vailTeau aux Grecs g Xerxès lien récompenfe par des terres qu’il lui donne.

.PHI’LAGRUSI V. 2.16. , fils de CynéasLxxxv. , 8c Euphorbe 460. , trahiffent - lesa - . Erétriensiéc livrent Erétrie aux Perles. IV. :59. c1. PHILAON’ , fils de Cherfis , un des Capitaines les plus eliimés de la flotte des Barbares, pris avec [au vailleau.

PHILÉE,V. fils 17x. d’-Ajax , le-lpremier x1. étranger . qui’ faitI devenu citoyen dÎAthenes. IV. tu. xxxv. Sa defcendanee. 364. PHILEUS , pere de Rhcecus l’Architeéte. 1H. s i. 11x. 313-.

dans MATIÈRES. 5’31" PHILIPPE , fils de Butacides , étoit un des plus beaux . hommes de la Grece. Honneurs qu’il reçoit à ce [nier à Ægelle s accompagne Doriée 8C périt avec lui. 1V.

PH. 1L131. PPE, Roixtvu. de Macédoine. 2.2.2.. Son origine. V. 2. i 55; "

PHILISTUS , fils de Paficlès , avoit élevé un temple Cérès Eleulinienne. V1. 7r. xcvr. - ’ PHILI, T15,cxxxrx. berger qui faifoit paître les troupeaux auxI environs des pyramides , 8c dont on, leur donnoit le nom en haine des Rois qui les avoient fait bâtir. Il.

PHILOCYON105. cxlelI., un des Irenes; la4.2.4.. fépulture après l le -combat de Platée. V1. 62.. Lirxxrv. 136. v PHOCÉENS (les) 5 premiers navigateurs des Grecs, se qui aient entrepris des voyages de long cours 5 font entourer leur ville de murs; relurent de s’établir dans les états d’Arganthonius. I. 12.3. 01x111. 4.37. Soumis V par Harpage, le rendent à Cyrne. Font’fermenr de ne pas retourner à Phocée. 12.4, 12.5. CLle, Cva. t 440, 4.4.1. Obligés derquitterCyrne , ils le tranfportent . à Rhégium. 12.6. Cvar. 441. Sont les fondateurs de Marfeille. 44;. Ceux d’entre eux faits priionniers (ont . allommés à coups de pierres. Punition furnaturelle de cette barbarie. La Pythie ordonne des jeux. Gymniques , en réparation. 12.6. CLXVlI. 44.5? Voyez Table

PHŒNIX (le), oileau lacté; la defcription svpartieulaé , ritésGéogr. qui le concernent. Il., 6o.4 1;):qu Il 501,, 302.. Puceron, temple confacré à Apollon, Calirir 8c Pollux.’ 4 1V. 150. 1x1. 380. - ’ Ifl-IQRMUS d’Athenes , Commandant d’une Trireme , échoue à l’embouchure du Pénée ; fuitesde cette perte. 7V. 127. crxxxu. 377. L14.

532 TABLE. GÉNÉRALE PHRAORTES , fils de Déjocès , Roi des Medes,’ attaque se foumet les Perles. Marche de conquêtes en conquêtes, contre les AlTyriens 5 cil défait Se tué. I. 79. C11. PHRATAGUNE , fille d’Artanês , femme de Darius. V. 154.4 CCXVXIV. I ’ panorama , fille d’Etéarque , Roi de la ville d’Axus,’ injuliement acculée, 8c maltraitée par (on pere, devient concubine de Polymnelie St donne naillance à un fils qui fut Roi. lIl. 229-251. c1.1v , CLVÂ466, 467. ’ PHRYGIENS (les); leur antériorité fur les Égyptiens. Il. 3. 11. 151.. [Soumis par Créfus. I. .19. xxvru. Pour partie de l’armée de Xerxès 5 leurs armes. V. 54..

PHRYNICHUSLxxxur. , traître à la patrie 505. , au fuiet d’Harmo- I dius de d’Ariliogiton. 1V. 38. LV. 231-243. PHRYNICHUS , Poëtë condamné à une amende de mille drachmes pour une tragédie. IV. 103. xx1. On a cru qu’il y avoit trois Poètes de ce nom , il n’y en a eu qu’un. 357-359- PHRYNON, pere d’Attaginus de Thebes. V1. 1 1. xv. 9 5. PHYA repréfente Minerve pour fervir Pililirate, St le fait recevoir à Athenes.-I. 42.. 1.x. 2.67. ’ PHYDON, Tyran d’Argos, établit des mefures dans le Péloponnefe; chaire les Agonothetes des Eléens. 1V. 177. cxxv11. 419-430. , PHYDON (l’ancien), pere de Léocedes. 1V. 177.

PHYLACUSI lcxxvrr. 8c ANTONOÜS, 4.2.9. héros Delphiens ’ auxquels on a confacré des terres. V. 187. xxx1x. 4:0. PHYLACUS , infcrit au nombre de ceux qui avoient bien mérité du Roi, reçoit des terres en récompenfe. V. 2.16. Lxxxv. 46°.

DES kMATIERES. 533 PHYLOCYPROS, Roi de Soles, célébré dans les vers de Salon d’Athenes. 1V. 85. cxnl. 34o--343. P1211111 d’Ethiopie de diverfes couleurs. Il. 105. cxxvrr.’ 42.2..---de Parus. IV. 4.1. 1x11. N’en; pas du marbre. 2.65. pointue, dont les Arabes faifoient des pointes a de fleches. -V. 52.. Lxrx. Quelle cil: cette’pierre. 303; Pierres portées par chaque foldat de Darius. lll. 189. xcn. PIGRÈS 81 MASTYÈS , freres , Pæoniens , cherchent, par le moyen de leur futur , à devenir Tyrans de leur patrie, 8: occafionnent une partie des Pæoniens d’être tranf- porrée en Afie. 1V. 6. x11 , xnr. PIGRÈS , fils de Seldome , un des Commandans de la flotte de Xerxès. V. 65.. xcvnr. ’ Putes ne sors pratiquées chez les Scythes , pour tenir lieu de temples. lII. 168. 1x11. 419. . PIN , une fois coupé ne repoulle plus de rejettons. 1V. 113. xxxvu. 365. PINDARE, Poëte, cité par Hérodote. H1. 34. xxxvru.’

PISISTRATE, fils d’Hippoerates, Tyran d’Athenes, tend à la Tyrannie; feint de vouloir défendre les mon- tagnards. Après s’être fait des blellures, il rentre dans Athenes; fait valoir les anciens fervices; obtient une garde290. 5 s’empare de la citadelle 8c du gouvernement. - - I. 4.1. 1.1x. 262-267; Dépouillé de la Tyrannie, la r , recouvre par l’intrigue d’une femme qui figure’Minerve. , I. 42.. 1.x. 2.67. Epoufe la fille de Mégaclès; en agit mal avec elle a la faction contraire a la fienne le force . à quitter l’Attique. Ses fils et lui le procurent de l’argent 8: des troupes. 43. 1x1. 168-171. Tombe fur les p citoyens d’Athenes , les met en déroute; fes fils rarnenent les fuyards. 45. 1.11111. 2.71. Devient pour la troifieme

534.fois Tyran deTABLE fa patrie; purifie l’iile erratum de Délos. I. 45.” p 1.x1v. 2.72.. 0re les armes aux citoyens d’Athenes s met.les gens de la campagne hors d’état de le défendre. 2.75. Ses vertus; fagelle de [on gouvernement.. 2.72.. Sa chronologie. Efils de Chronologie. V1. 52.9. PISISTRATIDES (les), fils a: famille de Pifilirate, voyer: p P1srrnarn, combattent les Lacédémoniens. V. 42.. 1.11111. 2.68. 43. va. Leurs enfans pris, En. Ibid. Ont régné trente-fix ans 2.71. ’ Il PITANATES (les), compagnie de gens de guerre à Sparte. V1. 41. 1.11. Leur origine. 117. PITTACUS de Mytilene 3 fa réponfe à Créfus fur l’état de la Grece. l. 18. xxvrr. 2.10. - PITTACUS , Commandant des Mytiléniens , prend [on ennemi dans un filet, 8c le tue , au lujer de la guerre des Mytiléniens 81 des Athéniens. 1V. 72.. xCIV. 319i PIXODARE, fils de Maufole; fou avis aux Cariens , - pour le lieu du combat contre les Perles. 1V; 86. cxv111. PLACE 8c. SCYLACÉ , fondateurs de ces villes, ont habité Athenes. Leur origine ; leur langage. I. 39. avrr. I 2.57. Voyez .Tab. Géogr. I PLANE a: vigne d’or donnés à Darius par Pythius , fils d’Atys; V. 2.8. xxvrr. 2.90. que Xerxès fait orner de bracelets 86 de colliers d’or qu’il fait garder par un des , Immortels. 3o. xxxI. 2.91. . PLATÉE (-date.de la bataille de ), au fujet de la ville . d’Aphidnes livrée aux Tyndarides. V1. 55. Lxx11. 117. PLETHRE, inclure de longueur.’II. 103. cxxrv. Son z évaluation. 412.. . ’ PLINE le Naturalille, crédule au fujet du dauphin d’Arion.

PLISTARQUE,I. 16. xer. fils de.101. Léonidas, -* pupille i ’ ’ de l’aurais; ; V1. 7. x. 92... I 1

dans MATIÈRES. .535’ PLISTORE, Dieu des Thraces. VI. 86. chm. Détails fur ce Dieu. 146. PLUTARQUE contrarie Hérodote: 1V. 69. xcn. Au (nier de Périandre. Page 32.7. note 2.2.3. 1V. 145. LXXXIII. Au fujet des efclaves révoltés des Argiens. 39°. note 109. 1V. 162.. cvr. Au fujet de la date de la bataille de Marathon. 412.. note 156. V1. 2.1. xxvu. Au fujet des Argiens reliés fans fépulture. 102.. note 36. V1. 53. 1.11111. Au fujet de la perte des Athéniens à Platée. 12.4. note 85. VI. 55. 1.xxx11. Au fujet d’Aphydne. 12.6. note 89. PLUIE 3 les Égyptiens difoient que s’il ne pleuvoit pas en Grec: 3 les Grecs mourroient de faim. Il. 11. x111. 18 5. Il n’en tombe gueres en Égypte. Il. 12.. XIV. 186. Et jamais dans la haute Égypte. III. 8. x. 2.71. Pendant fept ans" il ne plut pas à Théra. HI. 2.2.7. ou. Pour que l’on rire du lac de Zacynthe. HI. 2.5 6. cxcv.’ -de Piérie. Iéid. 495. POISSONS, les Prêtres Égyptiens n’en mangent point. 11; 32.. xxxvrr. 2.39. Quels poilions [actés chez les Égyp- ’ tiens. Il. 59. Lxx11. 2.99, 300. Leur étonnante multi- plicité danstles canaux du Nil. Il. 72.. xc111-. 354. ’ è-fervent de nourriture aux chevaux, chez les Pæoniens des environs du mont Pangée. 1V. 9. xvr. 196.-morts palpitans 8: (autans, préfage funelic. VI. 87. cx1x. 146. P611: 8: cadran folaite parlés des Babyloniens aux Grecs. l Il. 84.. 01x. 383. v Poriunnque (le) 1V. 165. clx. étoit le troîfieme des 4 neuf Archontes; les fonâions. 414. POLYAS d’Anticyre , efpion des Grecs a Artémilium. V. J ’176. xxr. POLYCRATES , fils d’Ajax , Tyran de Samos. Son imxuenfe

536 Tan LE . o é N 152-1111 LE fortune 81 (on bonheur inconcevable. HI. 34. 111111121; 2.91. Amalis renonce a fan amitié. 35. 211.1. 2.91. Jette à la mer une éméraude de prix, qui le retrouve dans le corps d’un poillon qu’on lui apporte. 37. 111.11. 2.93. Caufe de la mort. Orétès le fait mettre ,en croix. 97. cxkx , cxx1. 336. Songe de fa fille qui lui annonce (on malheur. lll. 100. CXXIV. POLYCRITE , fils de Crios d’Égine ,l le dillingue dans le combat naval contre les Athéniens. V. 2.2.1. xc11. POLYDECTES, Roi de Sparte, un des ancêtres de Léo- tichides. V. 2.49. cxxxr. POLYDORÉ, fils de Cadmus. 1V. 4o. 11x. Un des ancêtres de Léonidas. V. 140. cc1v. POLYNICÉS , Commandant d’un corps d’Argiens dans une expédition contre Thebes. VI. 2.1. xxivu. Challé par [on frère Étéocles , ils s’entretuent dans. un combat. 102.. Pour me Bureaux fur le Bofphore de Thrace, par Darius. lII. 184. 1.xxx111. 4.32.. de Xerxès fur l’Hellefpont. V. 32.. XXXVI.’ PORTES fur le fleuve Halys. 1V. 36. 1.11..Prohablemenr des éclufes. 2.2.6. I PORTRAIT de Minerve envoyé par Amafis a Cyrene. Il. .V 149. crxxxn. 518. POSIDONIUS ,1 un des Irenes chez les Grecs. VI. 62.. Lxxxrv. POSTE, efpece de, chez les Perles, ou Courriers V. 2.2.5. xcvxn. 469. Pour: de vaifieaux, comment conlhuite chez les Anciens. .IV. 169. cx1v. 419. l Pommeaux immondes chez les Égyptiens 3’ ceux qui les touchent vont fe laver dans la, rivicre , ceux qui les p gardent -ne.peuvent entrer dans les temples 5 n’en im- molent qu’à la Lune 81 à Bacchus 3 alors ils en mangent. Leurs cérémonies dans ces lacrifices. Il. 4.1 , 41.. xLVHs

DES Marmara 537- XLvnï. 2.56-2.6o. Servent en Égypte à enfoncer le grain femé en terre , 81 le faire tomber de l’épi. Il. 12.. xrv. 188. Les Scythes n’en immolent point, 81 ne les (adirent pas dans leur pays. III. I6 9. LXIII. Les femmes de Barcée n’en mangent pas. lII. 2.51. CLxxxvr. POURPRE (habillement de), étoit partîculiérement alfeété aux femmes. I. 116. CLII. 42.4. Teinture en pourpre. 111. 19. xx11. D’où elle vient. 2.78. PRAXILAS,.pere de Xénagoras. VI. 79. cvl. Pnisncrs. 1V. 5o. 1.111111. Ce qu’il faut "entendre par et mot. 301, 302.. Pnésrns, ou offrandes de Gygès à Delphes. 1. 10. xrv. De Midas à Delphes. I. 10. XIV. D’Alyartes à Delphes. I. 17. 111W. De Crélus à Delphes. I. 35. 1.1. De Créfus à Amphiaraiis.1. 36. 1.11.. Des Lacédémoniens à Delphes. I. 36. 1.1. De Créfus à dilférens temples. I. 71. xcu. De Phéron aux Dieux. Il. 86. c111. D’Amafis à Cyrene. Il. 149. chxx11. De Cambyfes aux Éthiopiens. IlI. .17. x x. De Darius au Médecin Démocedes. III. 105. cxxx. Des Grecs , fur le butin fait à Plate’e. VI. 6o. 1.xxx. ’ Pnîrnrs Égyptiens; leurs ufages 81 leur maniere de vivre; Leurs privileges, leurs avantages. Il 31. xxxvu. 2.31- 2.3 5. ----du Nil , ont (culs le droit d’enfevelir les morts qui le trouvent. Il. 69. xc. 340. Les Grands-Prêtres à Thebes le fuccedent de peres en fils, 81 ont le droit de placer leurs flatues dans le temple. Il. 119. cx1.111.

Pniarkisses des Dodonéens. Il. 48. 1v. Détail fur ce qui 459-461-les regarde. 272-276. , PRÉUMÉNIA, nom de la plus âgée des Prêtrcfies de Dodone. Il. 48. LV. 2.76. PRÉXASPÉS , favori 81 ami de Cambyfes, lui reproche [on goût pour le vin, 81 perd Ion fils pour cette vérité,

"538 TABLE GÉNÉRALE - lII. 24-31. xxxlv, xxxv. 2.87. Se joint aux conjurés contre les Mages , publie du haut d’une tour la trahiïon du faux Mage, 8c fe précipite après. HI. 64. LXXIV , Lxxv. 318. PREXASPES, fils d’AÏpharhinès , un des Généraux de l’armée navale de Xerxès. V. 64. xcvn. PROCESSION du Phalc en Égypte. Il. 41.. vaxu. Son

PROCLÈS,origine. Roi de Sparte257-- , fils dimifiodémus.160. v III. 1.2.4., CXLVlI. 462.. V. 2.4.9. cxxxr. PROCLÊS , Tyran d’Epidaure , reçoit les enfans de Périandrc 5 leur apprend que Périandre a tué leur merc’. I 111, 4g, L. 303. Attaqué , vaincu 8c fait prifonnier pan A Périandre (on gendre. 45. Lu. Pnomczs , les Égyptiens en [ont très-grands obfcrvareurs. Il. ès. uxxu. p.5. PRŒTIDES , Rois d’Argos, defcendans de Prœtus. Au fujer de Méhmpus. V1. 2.8. mm. no. PRŒTUS, Roi diArgos, chef des Prœrîdes, au fujet de Mélampus. VI. 2.8. xxxm. no. PROSERPINE a: CÉRÈS 5 fêtes en leur honneur à Arhenes.

VPnos-rrrunon V. 2.01.. sans Prunus. va. Voyeî 4.4.9. Assvnnanm-zs. Ç Bunommnzs , CYI’RE, Femme: de. LYDIENNES. PVROTÉE , Roi d’Egypre; lieu qui lui efl: confacré à Memphis. Il. 86. cxu. Origine de la fable du Protée r des Grecs. 387. PROTÉSILAS , fils d’Iphiclus ; [on temple à Eléontc. V. 31. xxxnx. Dépouillé de (es ficheïcs par Artayétes. VI. 84.. cxv. 14;. - 1PROTON-111328, pere de Madyas. I. 81. cm. PROXENES. W. x16. Lvu. Ce qu’ils étoient; leurs flux-nuât;fonctions. ce que c’éroit. I. 1:3. 376.CXLVI- 415-419o" » -.

nias MATIÈRES. 339 Se nomme Léitus chez les .Aehæens. V. 136. cxcvxr.

Prunus (les) des Nauerares , Magiflrats d’Athenes. 1V.389. 49. Lxxr. 2.90. V PRYTANIS , Roi de Sparte, un des ancêtres de Léon-

PSAMMITICHUS,chides. V., Roi d’Egypte2.49. , détournecxxxr. les Scythes - victorieux de pouffer leurs conquêtes plus avant. I. 81. cv. 359. Comment il trouve quels étoient les premiers hommes. II. 2.. il. 151. Ellaie de trouver les fourccs du Nil. Il. 2.2.. xxvur. 2.05. Se fer: de (on , propre cafque pour faire des libations; les onze Rois le dépouillent de fa paillance 5 exilé deux fois , fait alliance avec les Ioniens 8c les Cariens , 8e détrône les onze Rois. Il. ras-11.8. en, CLII. 484-486. Fait conûruire les portiques du temple de Vulcain à. Memphis, un bâtiment à Apis. Récompenfe , par des terres, les Ioniens 8c les Cariens. Il. 12.8. CLIN , env. 4.86. fait le liège. d’Azotus 5 regne cinquante-quatre ans. 13 t; CLvrr. 488. î PUDEUR, une femme dépare fa pudeur avec les vêtemens s maxime d’Hérodote blâmée par Plutarque. I. 7. vxu.

Pur-rs qui fournit trois fortes de fubflanccs. I V. 171.. v Citrx. 42.5. Punrrrous , jufiice a: proportion des peines avec les fautes chez les Perles. I. 106. cxxxvrr. PURIFICATION; les Babyloniens (e purifioient en quittant la179. compagnie de leurs femmes. I. 150. ç-xcvu. l497, l’uranium-z d’Afichis, bâtie en brique, moins haute que les autres 5 infcription. fallueufe qu’il y fait mettre. IL ru. c xx x v1. 44.0. De Chéops 5 immenfes travaux pour fa conflruâion; fes dimenlions, ornemens, tems de [a bêtifie , manierc dont elle fut conflruite 5 ce quelle

340 TABLE GÉNÉRALE coûta a bâtir, même la profiitution de fa fille. Il. 102.; 104. cxxrv , cxxv, cxxvr. 403-410. DeChepren, frere de Cheops. Moins grande que celle de Chéops. Il. 105. cxxvrr , cxxvm. 420-413. D’Egypte, pourquoi on les avoit conflruites. il. 408. (dans les notes). En haine des Rois qui les ont fait bâtir, les Égyptiens leur donnent le nom d’un berger qui fait paître fes troupeaux aux environs. Il. 105. ’cxxvuI. 41.4.. De Mycérinus , quelques-uns la croient de Rhodopis la Courtifanne , moins grande que celle de Chéops. Sa forme, fa grandeur &c. Il. 109. cxxxrv. 418-432.. De Munis. Il. 78. CI. PYTHAGORE , fils de Mnéfarque , ec’lébre philofophe. ,Grec. III. 19:. xcv. PYTHAGORE, Tyran de Sélinunte. 1V. 30.. xLVI. PYTHAGORE, Gouverneur de Milet pour Ariltagoras. IV’ 90. cxxvr. PYTHAGORE (chronologie de). Eflbir de Chronol. VI. 33 6. PYTHÉAS , pere de Nymphodore: V. 9o. cxxxvu. PYTHÉAS, pere de Lampon. VI. 58. Lxxvrr. PYTHERMUS, ambafladeur des Ionicns a: des Éoliens à Sparte. I. H6. cLu. 41.4. PYTHÈS , fils d’Ifchénoüs; [on courage admiré par les Perles , qui en prennent foin , 8c le montrent comme un prodige de valeur. V. 17.6. CLXXXI. 37;, 576. PYTHIE (la). Voyez Oaacrrs. PYTHIENS (les), nom que l’on donnoit aux députés au temple de Delphes. 1V. r16. Lvn. Honneurs dont ils ’ jouilÎoicnt. 376. l’YTHlUS , fils d’Atys ; [on immenfe richelle , reçoit Xerxès 8c toute fou armée; préfens qu’il avoit fait à. Darius. Xerxès ajoute à (a fortune. V. :8 , 2.9. xxVII, xxvm, xxrx. 237-290. Comment fa femme le guérit de fun amour excellif de l’or. 2.87. i PYTHÇ ,

tous MATIÈRES.” 34t’ PYTËO , ou DELI’HES , ville célébre par .fon temple cotriade à Apollon. Midas 8c Gygès y envoient beau- coup de préfens. I. 10. xrv. Créfus , par d’innombrables ’facrifices se de riches préfens’,”tâch’ehde feirendre’le Dieu favorable. I. 3.1.. L, 1.x. 2.46. Le temple’b’rûlé. I. 35. L. Il. r47. chxx. 316. Les Amphicïyonsïl’e chargent. d’en faire reconfiruire un fecond. ’Ib’id. les Alcméonides le font faire plus magnifique qu’il ne devOit être. 1V. 41. 1.x". 2.63.--I.es Delphiens gagnés parles préfcns de Créfits, atcordent aux Lydicns l’immunité, la prérogative de confulter les premiers l’Oraele; a: le droit de devenir citoyens-de Delphes. I. 37.-mv. 2.33. Ils confultent le Dieu pour tous les Grecs. V2 12.3. crxxvm. 37 3. Ils éleveur des autels aux Vents. khan1 donnent leur ville par la crainte de l’armée Perla-rirais le Dieu fe venge 8L fait périr les ennemis. 315183; xxxvr, xxxvu. 429. Voyez Tub. Géogr.’? ’ PYTHOGÉNÈS , frere de Scythes Tyran des Zancléens’Ï; ’ envoyéqpar Hippocrates avec fon frere chargés-de. fers à Inycum. 1V. 103. xxm. 36x. I t Ï i R. RAMES ,- (bois de Thrace. propre à faire des W. :3; xxm. 2.02.. ’ a; 3 ’ Ruraibn’ 8: choies divines"; Hétodore évite toujours d’en parler-:11. 54.. mivlzsi.’ I i Requins 3 il y avoit à la Cour de Déjocès des performe chargéesde les lui préfenter. I. 7s. xoxx. 3 L Revenus des Rois de Perfe. -lII. 77. Lxxxrx. 3:4. si;

RHAMPSINITExcv, xcvr. fait faire le 334..veflibule du templeldeI I H Vulcain . 8c des flatues. Fut le plus riche des Rois de Perle. Singula-i rité dans la confiruélion de l’édificequi contenqitdfes tré- fors. Il. 95-. cxxr. 396. Donne fa fille au fils de l’Àrchië Tom: VIP. ’ Mm

54:. Tanne on! Ë au! u te&e qui l’avoir confiruit. I Iàid. zoo. Defcend au! , enfers; y joue aux de: avec Cérès; on établit une fête à cette oecafion. zoo. cxxu. 4.00. RHAPSODES, chantoient les Poe’fies d’Homere. 1V. 4.5. a guru, Ils étoient de, (leur fortes.- 2.79. ÂHÉGIUM , lieu de la retraite des Phoçéens après leur l wiâoire fur les Tyrrhéniens a; les Carthaginois. I. r25. L cuva 44;. Voyez Tub. Géogr. ItHODOPIS, fameufe Courtifanne à laquelle on attribue . une des pyramides d’Egypre. Il. 109. cxxxrv. C’efl: . une erreur; tems auquel elle vivoit. 4p, 431.. Préfcns , de broçhes qu’elle Fait au temple de Delphes. 111. cxxxv. * . 431. RHŒCUS, fils de Phile’us , célébre Arehiteâe. 11L 5;. 1.x. ,13. nous à (chante pétales dans les jardins de Midas. V. 25;. cxxxvm. 50;. - Le: (le Grand) , dénomination des Rois de Perle. I. 142..

R01;N d’EMR;çngxxvrrx. troishçents ont réglé-après 477. Menés, A dont - 1 dix-huit Ethiopiens, a: une femme. Il. 77. c. 567 , 368. Combien il y en a eu. Il. H7. suri. 4’2-458. fiois-de 51mm; les honneurs , les prérogatives ,1 les droite dont ils jouilÎoient. 1V. 12.5. LV1 , vax. 374-;7ï. l Honneurs funebres qu’on leur faifoît. 11.7. LV111. 377. A Qui ils furent; leur généalogie. V, 3.4.9. cml.483-48 6.

SABACOS, Roi d’Ethiopie , s’empare de l’Egypte; regne ’ cinquante ans; fait travailler les criminels aux travaux Publics,; a: ne faitS. mourir Redonne. Il; 11;. cxxxvix. 441L Sa Villon 5 oracles qui lui avoient été. rendus 5 Î ,quîtrerl’Egypte. "y. cxxxnt. 44.4.. Suzanne partie de [armée de Cambyfes engloutie ” leslifaÉl’es des environs de Fine-des Rienheureux. HI.

sans MIATIERES. 54; .13. xxvr. 182.-ch Indes, dans lequel on trouve. Là: l’or. Fourmis qui fe trouvent dans ce fable. HI. 85. C11. 338. Engloutit les Pfylles. 1H. 24;. chxm. 4.74, SABYLLUS7.7;- de Géla, ’ me Cléandre, fils de Pautarès. V. SACES, ros. (les), env. peuples . de Scythie. III. 89. xcm. Font .partie de l’armée de Xerxès; leurs babilleineus, leurs harmes de leur Commandant. V. 5°. xxxv. 302. Voyei 4 Tub]. Géogr. ’ SAcnrncns d’hommes, inufités en Égypte. Il. 4o. va. 2.54.. --Des Nomades; à qui ils les font. 111. 168 , 169. un,

SADYATTES , Roi de Lydie, fils d’Ardys , regne douze l ,--ans. I. n. xVI.un. Porte la guerre41.0. dans le pays deI Milet. a

Saunau. , Sagaris,xvm. forme ’ d’arme s des Managers , des Scythes a: dcsAmazonesJ. :61. ccxxv. 50931. ;o.r.xxv. 5er. SAGARTIENS (les), peuples de l’armée de mais, L prennent leurs ennemis dans des filets qu’ils portent à ,nla guerre. V. s9. xxxv. 312.. Voyez T46. Géogr. Sages de la Grec: le rendent la Cour Ide Créfus. I. 19. xxrx. Sage ou Sophifie, terme fynonyme qui a été remployé en bonne 8c en mauvaiÇe part. 2.17. sinuons (les) ne varient point en Égypte , d’où vient l que l’es habitans font rains. Il. 62.. Lxxvu. géra. l SALAMINE, fameux combat naval qui fe donne près de -ch bords. Xerxès cherche à lier cet illhmq au continent. harem. 4.68. Voyez T46. Géogr. SAMIENS (les ) ontune langue particuliere. I. r Io. cuir. .,Avoient outragé les Cerinthieus. IlI. 4.x. xnvm. 1,5, i197. Soumis par Darius. Il]. tu. cxxxxx. Pris par q les Perles comme un filet. Il]. r10. ’cxnx. 367; Quelques-uns font faire uncratero du bénéfice de leur Mm:

.544 TABLE général)? commerce. 1V. 2.1.7. ont. 465. s’emparent de Zanch -IV. ros. xxur. un. l SAMOS (montagne de), percée d’un chemin 8c d’un canal;

SÀMOS,Ill. ville;si. remife 1.x. à Sylofon 312. fans aucun . habitant.p HI. I ne. cxux. 367. Voyez Tub. Géogr. ’ SANACHARIB, Roi des Arabes, vient attaquer l’Egypte. ’Son armée défaite par une multitude de rats. Il. 116. SANDANIS,ÀLydicn5 cru. , 447.homme fage; donne l à Créfus le i confeil de ne pas faire la guerre aux Perles. I. 5;. Lxxr. 504. SANDOCÈS , fils de Thaumafias, Gouverneur de Cyme; Juge corrompu , condamné par Darius a. être mis en - croix , en retiré. Pris par les Grecs, fubît Ice’fup- plice. V. m. cxcrv.. J A l I’ ’ SANGLIER furieux, dévalie les campagnes des .Myfiens.’ Créfus envoie fou fils pour le cintrer ;’y périt. I. aide fuiv. xxxvr. 2.37. Voyer Arvs, ADRASTE. Il n’y’e’n’la. * aucun en Lybie. 1H. en. cxcn. 494. h I h , 2 SAPIRES (les), peuples. 1H. 81. xcrrt. 3’34.’Font partie de l’armée de Xerxès a leurs armes et leur Commandant. V; 56. Lxxrx. Voyez T46. Géogr. . p GARANGÉENS (les), peuple dépendant des marres. m. ’ 80. item. Font partie. de l’armée de xerxèsj’lcurs armes 8C leur Commandant. V. yl. vau.’Voyez T43.

SARDESI Géogrf (ville de )- prife t par’ les’ .Cirnmériens. I. If. xv.’ 19°. Prife par Cyrus, parun endroit qui patoifi’oit’inexc pugnable. l. 6;. Lxxxr’V. 511-318. l’olyæn raconte, la ’ prifevdel’cette ville d’une maniéré différente d’Hérodote. gzs.’i’rïfe- à: mon parfilesïïo’niens. -1v. 7.. q; et." s’yé.1cv..8uccellîton de l’es Rois. Le. vu; 176. Voyez

AGlogr....1 ;(’: . .. .33 I .2

pas MATIÈRES. 54.5 SARPÉDON 8: MINOS, fils d’Burope, fe difputent la fouveraineté de la Lycie s Minos eut l’avantage. l. 13L

SATASPES,CLxxrrr. fils de Téafpis , condamné ’ »a être mis en croix pour avoir violé une fille de diftinéiion, cit chargé par Darius de faire le tour de la Libye. Subir ce fupplice, pour n’avoir pas exécuté fa com-million. 111; a; 6. xLux. ’ 405. SATRAPIES, gouvernemcns des provinces dépendantes de la Perfe. I. 14;. cxcrr. Leurs nouvelles divifions fous Darius , 8: les tributs qu’elles payoient au Roi. 111. 77-8r. Lxxxrx-xcxv. SATTAGYDES (les), peuple dépendant de la Perfe. 111. 79. xcr. Voyez Table Géagr. ’- SAULIUS, Roi des Scythes, ennemi des coutumes étran- gercs, tue Anacharfis (on frere , qui en pratiquoit. 111. r79. Lxxvr. Lxxvrr. 42.9. ’ SAUROMATES (les). 111. r99. cx. Leur origine. 449. S’al- lient avec les Amazones. Comment ils y parvinrent. Leur langue. IIl. 199-104. cx-cxvn. 1’qu [mazouta Les femmes vont a cheval, se les filles ne peuvent (e marier qu’elles n’aient tué un ennemi. 2.03 , 2.04.1:an , cxvrr. Voyez T451: Géogr. l SCÆUS, viâorieux au pugilat, confacre un trépied à p Apollon. 111. 4o. Lat. 246. Serrures, mefure de longueur en Egypte. Il. 6. v1. Son évaluation. 169. r72" note 16. Semble avoir parié fui- vant les lieux. Il. x76, dans la note 2. 3. l SCOPADI-ZS (les), Maifon très-riche de la Thelïalie. 1V. r78. cxxvn. 4.31. . SCOPASIS , Roi des Scythes. III. au. cxxvru. SCYLAX de Caryande, envoyé par Darius, pour découvrir l’embouchure de l’Indus. 111. 157. xuv. 40.7. 1 M m 5

.y4,6 TA»; DE o in! 19. un I. a SCYLAX , Capitaine de vaill’eau, puni par Mégabates (a négligence. 1V. 2.2.. xxxm. 2.07. SCYLÈS, Roi des Scythes, fils d’Ariapythès, tué pour avoir pratiqué des coutumes étrangeres. Il]. i7, r 82.. LXXVHF-

SCYLLIASLxxx. de Scioné, 4;o--43r. habile plongeur , quitte les -Perfes, . ’ a: palle chez les Grecs; on prétend qu’il fit l’efpace de quatre-vingts Rades en nageant. Apprend aux Grecs l’échec I de la flotte des Barbares. V. 16,. vru. 424, 4x,. SCHYTÈS, le plus jeune des fils d’Hercules 8c du monllre moi:ié femme moitié ferpent, e11 la (ouche des Rois de Scythie. Ill. 136. x. 58°. 7 SCYTHÈS, Roi des Zaneîéens , trompé par Hippocrate, Tyran de’Géla, cil mis aux fers, fc fauve auprès de Darius. 1V. 104, m5. xxnx, xxxv. SCYTHÈS, père de iCadmus. V. r13. CLXIH. SCYTHES (les), peuples , (e dillinguent en Auchates , Catiarcs , Trafpies , Paralates , Royaux, Nomades. S’appel- loient autrefois Scolotes. IlI. 152.171. 37;.1V. r42. aux, xx. 387. [tiraillent Cyaxares, a: s’emparent de l’empire de une. I. 80, 8:. cru, crv. r58. Maîtres de l’Afie, ils marchent en Égypte, s’en retirent a foreeide préfens. Les traîneurs pillent le temple de Vénus, a: font punis par une maladie de femme. Ne confervent que vingt- huit ans un empire qu’ils perdent par leurs violences. Les ’Medes en tuent une partie , après les avoir enivrés; si ,1 81. cv, cvr. 360.- 37°. Une troupe obligée, par une fédition , de le retirer en Médie, gagne l’eû- time de Créfus; on leur confie des enfans pour les élever. Maltraités par la faire , en tuent un qu’ils apprêtent en guifc de gibier. Quitrent Sardes, a: fe retirent auprès d’Alyattes. Sujet d’une guerre entre Cyaxares a: Alyaetes. I. 54. Lxxm , Lxxrv. 306. 307. Soumispar Séfoilris. - Il. 79. cm. 50m trèsvbraves a [avent eonferver l’avan-

ors lM’s-rrrnl’z s. 347 rage que leur procure leur pays; n’ont point d’autres , habitations que leurs .chariots. 111. 159 , 160. var, van..409. Leurs fleuves. I641. Leurs Dieux, leurs factifices, leurs Ioix , leurs coutumes. 111. 166-168. trx-Lx1.4416-41 8. Comment honorent le Dieu Mars qu’ils repréfentenr par un vieux cimeterre. Sacrifient des hommes. 168 , 169. un , 1.21m. 4rx-4zo. Murs triages guerriers; ré font des capes 8e des ferviettes de peau humaine , 8c des coupes de crânes d’hommes. lgnominie pour eux de n’avoir point tué d’ennemis. 111. 369-171. Lxrv-var. 410-411. Leurs Destins; punition des faux Devins. 111. 171-175. van , Lxrx. 411-413. Leur maniere de faire leurs traités. 173.. 1.x x1. 42.4. Crevent les yeux à leurs efelaves ; comment ils traient le lait des jumens. 111. ne. 11. 37;. Une partie des efclaves Scythes révoltés , s’oppofe au retorir de leurs maîtres de la Médie, qui les chalTent à coups de fouets. 111. 131. 111 , 1v. Se croient la nation la r plus nouvelle; leur origine, fuivanr eux, dolents pre- miers Rois. Leurs différens noms. 111: 132-115. v- v1-, vu. 374. 3.76. Voyeî Scrrnis. Cérémonies funebres de leurs Rois ; en promenent le corps mort. de province en province ; font mourir une partie de fes Officiers , a: les placent à cheval autour du tombeau. 1H. 173-176. Lxxr, 1mm. 41.4. Portent’les corps morts des particuliers de maifons en maifons ou on leur donne un repas. Lorfqu’ils les ont enterrésils le puri- fient. 176. Lxxur. 41.5. Ne peuvent fortifiât les cou- tumes étrangeres. 177-182. Lxxvr-Lxxxn’. 41:8- 431. Les Nomades font alliance avec les Lacédémorliens pour le Venger de Darius. 1V. 14;. Lxxxrv. Voye

SCYTHE,Table le froid yGéogr. e11 fi rigoureux, que- lav; mer s’y .,., gèle ç 8: que les Scythes traverfent le Bolphore avec M m 4

t

548 TABLE nimbant: leurs chariots s que lesvmulets 8c les ânesnepeuvent lez foutenir; que leurs bœufs n’y ont point de cornes. Il]. 1464-148, xxvttr, xxrx. ;9t---;9z. Voyez T451: Géogr. 8&1, quartiers rie-(cl; une fource d’eau fraîche jaillit du j milieu, fut les montagnes de la Lybic fauvage. Les habitans d’auteur de ces montagnes bêtifient leurs mai- fons de quartiers de (cl. Il]. 547-141 c1.xxxr- CLxxxv. 481-484. SELDOME, pet: de P-igrès. V.I65. xcvut. ,SÉMIRAMIS , Reine de Babylone , fait confituire des digues pour retenir l’Euphtates dans [ou lit. I. x; 9.

SÉNArwnscnxxxrv. établis par Lycurgue a Lacédémone467. ; ce qu’ils1 étoient. I. 47. .va. 2.94. 1V. 2.7. XL. 114. Sérotruu des Égyptiens, voyez Ecrrrrms. Des Petfes , ne [ont jamais enfevelis qu’ils n’aient été auparavant déchirés par un oifeau, ou par un chien. I. 108. cx1.. 399. De petfonnes vivantes , en tri-age en Perfc. V. 7;. cxxv.

SERBONIS (le lac). Il. 6. v1. Son nomaâucl. r72. Voyez Tub. Géogr. i 3ERMENT31.6. fait par les Athéniens -contre la. Tyrannie, au fujet d’Atiflogiton 8c d’Hatmodius. 1V, 38. Lv. 2.40, dans la note 105. Cérémonies qui s’y pratiquoient, au fuie: de la 111th de Dématates. 1V. 134.. vanl. 383. Le ferment à un fils fans nom , au fuie: du dépôt remis à Glaucus. 1V. 149. LxxxVI. ë 94. Des Grecs contre ceux qui auroient pris le parti des Pctfcs. V. 86. cxxxu. 332.. Des Grecs raffemblés à. l’Iflhmc. VI.,14. aux; 96. .,Des Samiens aux Grecs. VI. ,67. xc, xcx. 158. 811192115 3 il s’en forme une quantité autour de la ville de Sardes, les chevaux de l’armée de Créfus courent les - dévorer, préfage. l. 5 9. LxXVlm-facrc’s aux environs

dans Marmites. .549 de Thebes , petits, cornus, ne faifant pas de mal aux hommes, confacrés à Jupiter, 8: enterrés dans fou temple. Il. 6x. Lxxrv. ;03. -- ailés , d’où ils viennent, ou fe dépofent leurs os. 61. Lxxv. 3°;-3°s--V013n5a qui gardent les arbres odoriférants; comment on les ehafle. HI. 88. cvrr. Cornus chez les Scythes Nomades. Il]. a". cxcrr. Les Neures obligés de fortit de leur pays par l’immenfe quantité de fetpens dom ils étoient aŒaillis. HI. r 97. cv. Les Troglodytes vivent de ferpens, de lézards 8c autres reptiles. III. 2.49. CLXXXIII. Serpent gardien de la citadelle d’Athenes. V. 188. xu. sium, grain. I. r46. cxcur. III. 42.. XLVlII. 509. I SÉSOSTRIS, Roi d’Egypte. Il. 78.»cr. 369. Ses conquêtes. Emblèmes qu’il faifoit graver dans [es infcriptions , chez les peuples qu’il foumettoit. 79. en, cru. 370 8: fuiv. 81. cvt. 378 a: fuiv. Son ftete auquel il avoit. confié le gouvernement du royaume pendant [es con- quêtes, le trahit; il fe fauve au travers du feu , fe venge de fou frere. Monumens qu’il fit ériger ; fait le partage des terres à chaque Egyptien. Il. 82-85. cvu-ÂCX. SÉTHOS,379-;86. Roi d’Egypte; après avoit , maltraité les gens, de guerre, fe trouve dans le plus grand embarras; le Dieu qu’il implore le feeourc contre les Arabes qui avoient a leur tête Sanachatib , en: le dernier Roi d’Egypte. Il. r:6.’chr, cxmr. 445-458. I SEUIL (le) des temples étoit facré; I. 69. x0532. .SICAS, pere de Cybernifque. V. 65. xcvlu. SICINNUS, envoyé par Thémifiocles à la flotte des Perles, pout leur donner un faux avis. Thémifiocles l’en récom- penfe. V. arc. Lxxv.Député pareillement aux Athéniens.

ISICYONE234- (nom. descx- tribus de),47.;- changés. HI. V47. Larynx.- A :86. Voyez Tub. Géogr.

une TABLE vaticinant Sticr (le) d’Azotns dureivingt-neuf ans. Il. r 31. un.

SILENE , un pris dans lesjardins de Midas. V. a 5 5 . cxxxviu. Saumur,489.50;. plante; ou. elle Î" le trouve.. Il].- 1.4!. Cvaïx.- SIMONIDES,473i Poëte ’ hde Céos i ,l fils l de’uoprépès.-IV. I ’ 78. cu. Il y a eu plufieuts Simonides. 336. V. r56.

SINGESccxxvm. (les) ;’ ou ils font 4o8. trèsaetnnmuns r .- a: fervent- ’ à la nourriture des hommes. tu. au. cxcw. SIPHNIENS ( les), avoient été dans un état très-notifiant. Il]. 48. tv". 508. Voyez Tub. Géagr. . SIROMITRÈS , fils d’Œbafus, èommandant des Périca. niens. V. 51. LXVm. Pere de-Mafifiins. ,6. aux. SlROMUS, pere’de Mapetr. V. 65. «xcvm. SISAMNÈS, pete d’Otanes , Juge royal , écorché par l’ordre de Cambyfes, pour s’être me corrompre. 1V. :6. xkv..

.SlSAMNÈS,10’s filsI d’Hydatnes,t s x : commandant les miens dans l’armée de Xerxès. V. yr. va. ’ SlTALCÈS , Roi de’Thrace , il: de Térès , tue fou fret: en haine des coutumes étranger-es qu’il pratiquoit. Ill. 182.. Lxxx. T rahit les Amball’adenrs des Lacédémoniens.

SMERDIS,V. 9o. ftere de Cambyfes.;.’quicxxxvrr. le fait inourir.r r IN." a6. xxx. Cambyies fe repmehe ce meurtre. il]. 55. va. ;r5. Smetdis (le fait: Le fous ce nom un Mage fe révolte. Voyez MAGE. "à. J - : . " surnommes , me d’Ota’nesr," un des Généraux de Xerxès. V. 37. Lulu. amical. - SMINDYRIDES , fils d’Hippocrates de -Sybaris’, un des prétendus à Agariile. Son luxe ,’fa molent. IV. 1’77. CUVI!.418.VI . .. .

sans IMArr 1ER 15’s. jet SMYRNE, les Sardierrs font une expédition cantre cette ville. I. n. xtv. Peu de (accès qu’en: cette entreprilè. r89. Les .Colophoniens s’en emparent par trahifort. i r 5. CL. 42.4. Voyez Table A Géogf. i » SMYRNÉENNES , les femmes efclaves de Smyrne,’ alibi- blilfent les Sardicns qui en faifoient le liége , ou ils font fait: prifonniers :Iau fujet’dn fiége de Smyme. I. tr.

SOGDIBNSxrv. (les);189. peuple. Il].’ 8o.4 rem. Leurs armes et leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. si. vavr. Voyez Table. Géogr. Socnraus. i Sou". ( le), rouverain maître des Malfagetes , 8c par lequel ils jurent. l. r60. ccxu. :07. Auquel ils immolent ’ des chevaux. 16:. ccxvr. 512.. Hérodote le croit la caufe du débordement du Nil. H. au. xxv. S’eit levé quatte fois hors du lieu ordinaire de fan lever en Égypte. Il. rr8. «cxrrt. A454. Table du Soleil , en quoi elle confinoit, ce que c’était. Ill. 16. xvru. 2.73. Fontaine du Soleil. HI. :48. crxxxr. 48:. Atarantes (les) le .maudillent» pour (a trop grande chaleur. lIl. rye. cumul . Eclipfé- pendant la marche de l’armée de Xerxès contre la Grece. V. 34. xxxvr. Julie époque de cette ’éclipfen. 9 3 . Donné en filaire à Alexandre, Perdiccas 8: Æto’- pus.V. :53. cxxxvrt. Pris en bon augure. 151d. 494-498. Troupeaux du Soleil. Danger a: récompench de celui qui en a la garde. VI. 67. xcr. r39. Voyez Evéurus. Deux obélifques pour le temple du Soleil, élevés par Phéron. Il. 36. en. Sacrifices des Scythes Nomades. au Soleil et à la Lune. Il]. 2.5:. crxxert. " ’ SOÎDN, Sage a: Philofopherde la Greée , fe rend a la Cour de Créfus. Ses entretiens avec ce Roi fut le bon- heur. I. 1194-25. xxrx-üxxxnt. 118-133. Légiflateut des Athéniens. xxrx. us. Il. r46. chleu. qu. 1V. 8; .exm. Aulli brave que (age a: (avant, combatif

55.2 TABLE séminaux à Salamine; fes habitans lui érigerent une Rame. 541.3 SONGES , ou VISIONS d’Allyages, fur fa fille. I. 8;. cvn. ovni. 37;.--de la fille de Polycrates. IIl. roc. cxxtv.-d’Hyppatque. 1V. 38. Lvt.--d’Hyppias.

SOPHANÈS,1V. 161.. fils d’Euticbides cvtt. de Décelée. ’ f , fe. diliciogue parmi les Athéniens, en combattant (e fixoit avec une ancre de fer. Ses belles actions, fa mort glorieufe. VI. 55, 56. Lxxn-Lxxtv. r1.6--r1.8. 1V. r5). xcrr. SOSlCLÈS’de Corinthe; fou difcouts aux lacédémoniens pour ne pas rendre Hippias aux Athéniens. IV. 64.

SOSIMENES,xcrr. pereans-31.8. de Panétius. V. :14. .Lxxxrr. 4 SOSTRATES d’Egine, fils de Léodamas , fait un bénéfice immenfe fur des matchandifes portées air-delà des co- lonnes d’Hctcules. HI. 1.1.8. eut. 465. SOUCHET, plante dont on emplit le corps mort du .Roî des Scythes. Il]. r74. Lxxr. Dans Homere, elle fers de nourriture aux chevaux.- 41.4. a SPACO, femme de Mitradates, un des bouviers d’Allyages,’ fauve lavieàCyrus. I. 85-88. cx , cxr. C211. Voyer

SPARGAPISÈS , fils de Thomyris Reine des Mafiagetes ,’ Crans.fait prifonniet par Cyrus, fe. donne la mort. I. 159 ,

SPARGAPITHÈS,r60. ccxr. grand-pet: ccxn. d’Anachatfis. 507. 1H. .179. i iSPARTIATES Lxxvr. ,- 1;qu , 2’:Lacsnjxomgus. - . -SPASME, fingulier temede des Scythes Nomades contre le fpafme de leurs enfant. 111.151... chxxvu.’486. SPERTHIES , fils d’Anétil’te , .Spattiateï, fe dévoue pour la patrie, a: s’offre à Xerxès; fa réponfe à Hydamès; fou difcours à Xerxès, qui lui fait gracc. V. 87-89. cxxxrv-cxxkyn- 355.

pas. Maîtrises; 553” SPHRAGITÎDES’, Nymphes qui rendoient des oracles. Les Athéniens leur faifoient des factifices. VI. r 14. note 84. STAlJES, mefutc de longueur en Égypte. Il. 8. 1x. r77. Il. roi. cxxxv. sa. évaluation. 409. ’ STATHMES , on Hôrtrrra’rts le long de" la route-ÉdeSardes à Sufes. ou étoient des co’rps-de-gat’de. :ÏVÎ 3 , 36. u. u4-1’27. ï , . . ’ a” v Sraxors d’or de ’trois coudées, de la panetiete de Créfus. 1. 36. LI. 1:51. Les premieres élevées aux ’Dieux,’pat les Égyptiens. Il. 4. 1V.-de Jupiter avec une tête dé bélier. Il. 36. xur. 1.46. --du Dieu Pan. Il. 4o. va1. ’i54.’ade l’Hiver 8c ded’Eté, de vingt-cinq coudées de haut. Il. v 95. cxxr. ’lfis , avecdes’lcotues. il. 5. JILL -1 de Mercure , indécence de fes Rames. iII. 4 5.’ 11.«ï67.-dc Vulcain, inlültée par Gambyfes."IlI. 31.. xxxvrr.-Equefire de. Darius 8c l’on infcription. Il]. 77., lxrxvru. 324.-à Mars, chez les Scythes; il cit le feul auquel ils en érigentrlll’. 167. Lin-«à Damiaaç Auxélia, en bois d’Olivier. 1V. 56. Litxiru. Voyer Chais 8c Paosnnrms. 3ro.---’de Jupiter, en bronze, de dix coudées. VI.’ 6o. Lxxx. ri; r.--de Neptune, en bronze, de fept coudées. VI. ce. Lxxx. ’ STÉSAGORAS, pere de iCimon. Sa mort. 1V. 11;; xxxvnr .366. ’ ’ h STÉSÉNOR, Tyran’de curium, paire du côté’des Petfes avec toute la divifiotîr des Èrecs ,i qu’il commandoit: 1V.

STÉSIIEÉE,.84. filsCXllI- de T hrafylée ,’ uni des " Généraux 4’ u."de la flotte . x dés "Green Sa mort. IV.’169.”cxrv.l w I V L . S’r’rcuai’ns 5 les Thraces réputent alhOnneiÎt’Tld’en avait fur le corps, 8c s’en font eux-mêmes. IV. 4.’ v1," En faifoient à leurs femmes eq’l’honneur d’Orphée. 19 1.. STRATUS de Chi s, un des Tyrans de l’l-lellefpont. HI; . ’axslic-xnxxvirt. a’ill’éîiciciônluiéh VÏIÏH- cxxxrr. "

554 ’T aux. 2 et»! tsar! Sjrrx (en: du), par lequel animoit. 1V.-narrant. 386. Voyez Tué. Géegr. v l - .- Suxstsraner ,. par une loi d’Amafis, chaque Égyptiens étoit obligé de déclarer d’où il la tiroit, a: des moyens qu’il avoit pour fe la procurer. Il. 145. cxxxvrr. 51.1. Selon fit palier cette loi à Athenes. 1611. . SUSES; comment la nouvelle de la prife d’Athenes a: de la défaite de l’armée navale de Xerxès y furent reçues. V. 315.,xc1x. 470. Voyez T 46. Çéop. - SYAGRUS, député de Lacédémone vers Gélon. V. :04.

SYBARITESUes), fe difpofent à marcher contreCrotone. IV.1.9.crut. xuv. aao. I Voyez4 -T46. ’ Géogr. . SYENNÉSIS. Roi de Cilieie, fils d’Oromédon, médiateur entre les Lydiens a: les» Medes.’I. 55. Lxxxv. Il paroit que ce nom étoit commun aux Rois de Cilicie. 311. Un des Généraux de la flotte de Xerxès. V. 6 5. xcvrrr.’ SYLOSON , fils d’Æacès , de Samos , fait préfent d’un manteau à Darius. lll. 11;. cxxxrx. Comment en dt récompenfé. 114. en. 12.0. aux. 567. l SYNCELLE (chronologie. de ); En... .1. Chronologie. summumsVI. GAMORES. 158. v. 106. c1.v. . Coqu’ils I .étoient. A ’ .351. Voyez TableiGc’ogr. ’ SYRIENS ; Créfus ravage leur: terres; font tranfplantés en d’autre pays. I. 57. uxvl. Ou Leuco-Syriens, ou I Cappadociens, faifoient’ partie des peuples fournis à. Créfus. Il]. 78. xc, un. Pour partie dans l’armée de terré 8c l’armée, navalevde Xerxès. Leur armes 8: leur: t Communs. V. 5 5. mu. 60.me Voyez Table 540:5l .» 7 I, . a in... .ou Inn.brait ,14 ce que4T. c’était. t6. h 1mn. . I

ne s ÏM’A r IïïE’R-E s. 555 Tartan deMandroclès reptéfenrant- le pont du Bofphore, a: Darius regardant défiler fes tronpes.lll. 1 87. 1.xxxvm. 437.-d’Amalis au temple de Minerve a Linde. Il. 149.

Tutu-rI 01mm- d’Athenes. 513. I. 10. - ’xrv. ’ ’186.-Q-Babylonien. 111. 77. LXXXIX. 31.4. 81. xcv. 354-. - 5 - ALTYBIÙS, héraut d’Agamemnon 5 fa toléré contre les lacédémoniens; lieu qui lui cit confacré; honneurs dont jouilfent fes .defcendans. V. 87. cxxxrv. 89. THALTYBIADESCmVlli , defccndans . - de 1:.-Taltybius. V. 87. chxtv. i TANAGRBÇcombat a ), entre les Spartiates ,. les Athé- niens a: les Argiens. VI. 1.9. mur. 111..- Voycz 11.11.

TANAÏSGéogr. , fleuve ; les Perfes. . le .traverfent . en pourfuivant les Scythes; 111. rouent-11. 451. Voyez Table Géogr. TARGITAÜS, le premier homme qui naquit en Seyrhie ; ; fes trois fils. 111. tu. va - » ’ TAXACts, Roi d’une partie des Scythes. 111. .07. cxx. ŒÉARE , fleuve 5 fes fources. Darius y fait élever un m miment. HI. 188. nant-1101. 457. ’ THÉASPIS, pere de Pharandates. V. 55. 1.xx1x. TÉLAMON, héros invoqué par iles Grecs. V. 201. 1.xxv; TÉLÉCLUS , un des Commandans de l’armée de Xerxès.

TÉLÉSILLAa V. 14e. défend Argos cerv. conne-Cléomenes - H , au ifujet de - la guerre des les lacédémoniens 1V. r41.

TÉLINÈS1.xxv11. , Hiéropliante-de 588. Cérès . se’ Profetpine.’- - V. 104: ’CLIII.;49.Î 1 ’ --w- - TELLIAS d’Elée , Devin y mangeure dont il fe [capons fe délivrer des ’Thellïalienssaui le tenoient bloqué ainfi’ que les Phocidiens d’un: le l’armure. V.» 180- ravît."- 41.1.411.’ -* ””.-" -

556 Tantr- clarifiante TELLlADES, defcendans de Tellias. VI. 1.9. X11XVI; 111;: TELLUS, Athéuien , homme heureux fuivant Solon.- I.

TELMESSE,2°» xxx. (Devins 1 de). :. I. ’59. l Lxx,v111. ; 316. Leur prédiétion fur la ville de Sardes; 64.. Lxxxrv. 31.6. Voyez Tub. Géogr. I TÉLYS, Roi des Sybarites, reçoit chez .lùi.Callias d’Elée le Devin. 1V. :9. thv. Partition de ceux qui renverferent . fa puilfanee; felon Héraclides. 1.1.0.. n TÊMÉNUS, petc de Gavanes, Aëropus sa Petdiccas..V. 25;. cxxvn. 497. Ses fils ont. le. nom de Téménides.

Tenues,1.55. de Dieux, exxxvur. bâtis 5.-.6t paré-- ,. : I -----.d’Æacus. 1V. 61. Lxxxrx. ---d’Amphiaraiis. V. 1.5 r. cxxxrv. I ----d’Andocrates, héros. VI. 18..xxv. 99. r-d’Apollon Triopien. I. 111. chIv’. 405...... 5, Délos , a: Oracle , ou il ne tendoitles oracles que I les fix mois de l’été. I. 157. maman. 466. ---Idem , à Patates, pour les [initiois d’hiver. I. .157; cnxxxrr. 466. A ’ ...... -àButo. Il. 1.30. ,ch. - A ..-.Par les. Miléfiens. Il. 1.46.;crxxvrrr. ç aApollon Ifménien. 1V. 39., LIer; si. Cm1v.490. ----à Apollon Didyméen , appellé avant des. Branchides.

-..-.-an’Iv. Abes ,4 naz- trèsrriche. brûléxxxxrsssc 8c pillé par les Barbares. v V. 184. xxxn. 41.5. --r.--i3v,D°lPh°3.c. v). 1.8.5..- mvrr.,;;p..:.p .--.à Apollon Ptoiis. V. 1.51. cxxxv. 493; Gin-rè- Déüumazzvb’ L171f cxvut’.’ Â . .. A. a Bacchlëhwà 827.4946. HI! 187: Lxxxvrr.’ 71-11: Garnir Hippies-.111. 16;. 1.111.414: . T de. Cybele, à Singles ,übîûlé. 1V.. 77. 611.

i-n-de Diane,DES une. Il.annans: :30. ch. 357 --aux Furie; ’gle’laïus a: d’Œdipe’, par les Egides. HI.

. -----de1.1.6. Jupiter Gatien, aux.”à Mylan’e. I. :30. chxr.V 451. a... de Bélus , à Babylone. I. 136. CLxxxx. I -h--- Thébéen , à :Thebes. I. 137. CLxxxu. 466. ’--- Olympienf-a pire. Il. avu. h-des Egînctes’. Il: x46. CLXXVIII. -----de Junon, par les Samicns. Il. 14.5. cnxxvm. ...-..dc Latone. Il. 12.7. cLu. 485 5 &Otacleà Buto.11. 150. cLV. ---- Minerve Aléa. I. 48. wa. Lindc. II.’ x49. CLxxxu. Pronza. V. 187. xxxrx. ---- de Vénus Uranie , à Dafcalon, le plus ancien des temçles de cette Défile. I. 82.. cv. ---à Cyprc. Mil. ----à lethere. 1612!. , --- à Venus étranger: , chapelle dans le temple de Protée.

---de Vulcain. Il. 84. cx. ---iIl. Achenes, 87. dans la citadelle.cm. 1V. n. v1mn. h...- à Babylone , dans lequel il y avoit différentes chapelles; I. 137. cnxxxîn. s-Hellénion, bâti par plufieurs Villes de Grcce. Il. 14.6. cxxxvm. » ---- de Ptotefilas a Eloonte, V. 3x. xxxm. - TENTYRITES (les), domptent les ctdcodiles 8c les appri-

voifent. Il. 58. LUX. 2.95. p TÉRÈS, pue de Sitalcès. V. 9o. cxxxvu. TÉRILLE, fils de Crînippe, Tyran d’Hijnere , en efi chaire par Théton. V. :14. cnxv. l l Tua! (la) , (livllée anciennement en unis parties. Il. 14.. xvx. tu? Divinité du; Scythes. 111. tss. m. on Tome 711. N n

558 TABLE GÉNÉRALE . donnoit une étendue de terrein aux héros , a: à ceux qui avoient bien mérité, en récompenfe de leurs fewices. m. 133. vu. 477, 478. V. sa. va. au. Terre a: I. eau-3 demander la terre 8: l’eau, c’étoît demander que . V l’on (e reconnût fournis 8: dépendant. 1H. au. cxxvr. "Comment cela (e pratiquoit. 4,54. 1V. to. xvut. ’ Texan: fubite des Perles , qui les fait le retirer précipic,’ tammcnt. Ill. 2.61. cul. 498. V Inn-ru 5’ les Tltraces en élevoient fur la fépulture des pe’rlonnes difiinguées. 1V, 4,. vm. 19;. ’ TÉTRAMNESTE, fils d’Anyrus , un des OÆciers de la . flotte de Xerxès. V. 65. xcvttt. THALÈS de Mile: change le cours du fleuve Halys. I. 56. Lxxv. 31;, 314. Bon confeil qu’il donne aux Ioniens. 118. CLXX. 44.7. Avoit prédit l’éclipfe qui parut pendant le combat des Medes et des Lydicns. 55. unv.

THALIE, Mure; dénomination donnée au troifieme livre d’Hérodorc. IIl. x. r. Dloti vient qu’on a donné aires livres307. le numides . Mules. 2.65. a THANNYRAS, fils d’Inatos ,IRoi de Libye. Les Perfes lui rendent les états de fou pere. HI. t4. xv. a THASIENS ( les) , acculés auprès de Darius, de tramer une révolte. 1V. tu. XLVI. 372.. -’ si TRAUMASIAS , Gouverneur de Cyme, pere de Sandb’ces. V. r35. cxctv. A THÉBAINS (les) voulant fe venger des Athéniens confultent l’Oracle. 1V. 54. maux. 308. Les lâches d’entre eux qui [e rendent à Xerxès , [ont marqués d’un fer rouge. V. 158. ccxxxtn. Prennent Amphiaraüs pour leur. allié. V. 2.51. cxxxtv. Alliégés par les Grecs après Plai’lliïtaillele Marée. VI. 6;. Lxxxv. ’ ’v’ Ï THÉBÉ a: EÇINE, lieurs, filles dlAfopus. IV. 5 5. managez; - THÇBÆ Su, Vinci ilTaéle .Ge’agrapiltiq’ue. ’55? chronologie. . mais il: rhinologie. Yl. 360.

N.

4.ËHÉMISON fions , Marchand Marteau.- de Téta 3 comment fauve la559 fille d’Etéarque, qu’il s’était engagé à .jetter à la mer.

THÉMISTÔCLES, fils de Néoclès , citoyen dillingué à Athenes,2.2.9. interprete l’oracle env. en faveur des Athéniens, i il 8c leur confcille de faire confiruire des vaillëaux, au: I dépens du tréfor public. V. 96, 97. chm, chrv. i Débauché dans (a jeuneËe. 341-341.. En; mis à la tête des troupes .Athéniennes. tu. CLxxur. Achete le recours des autres Commandans desGrecs. V. r67. v. 413. Corn- ment il avertit les Ioniens de le joindre aux Grecs alliés. 177. xxrr. Ses turcs contre les.Pcrfes pour les engager au combat. ne. Lxxv. Sa haine contre Armides , il la fa- crific au bien général de la Grece; ils tiennent courtil eh- femble. au. 8: fuiv. Lxxxx, Lxxx. SOn difcours aux Athé- niens après la fuite des ennemis. il étoit reconnu pour un homme rage prudent; trompe Xerxès une feconde fois. 133-23 CIx , Cx. 472-474.. Tire beaucoup . d’argent des villes Grecques. 2.36. cxu. A le fécond prix de la valeur , célébre 8: fort ellimé dans tout; la h Grece. Comment reçu à Lacédémone. Il ell: efcoi’té par trois cents chevaliers. Jaloulie de Timoderne contre lui. 143 . .144: Çnxgt-cxxv. 477-481. .ÎHÉODORE de Samos ,’ célébre fondeur en lotionne: I. 35. 1.x. 34.9. a; graveur en pierres fines. llI. 376,.xxu, Inventeur de plufieurs inlitumens delmathémariquês. a; il. ïHlooouruiclrant dansiles xl’acrilices des Perles. 1.! tôle

THÉOMESTOR, fils d’Androdamas, enleve des vailTe’aux I. aux cxxxtr.Grecs 3 en elÏ récompenfé par 386. la fauveraineté de . i Samosrv. ne. Lxxxv. V1566. LXXXIX. i38. .’ THéorHANtns . fêtes en l’honneur dlApollon à Delphes.

MOPOMPE.4 I. 35. . Roi L1. de SpartegV. 1.4.8. au. cxxxrîi I ’ . « Nu]. l. t 7 .

56:1 T1113 LB; céNÉnALz » THÉORIE , nom de l’Amballadeur chargé de faire les [acri- fices aux Dieux, ou de confulter les Oracles: au fujet . du vaillent Théoris. 1V. r50. Lxxxvtr. 396.- " q Turion! , fête qui le célébroit en couronnant la pouppe du vailleau Théorie. I’ayq Trismus. Turion: , vailleau monté par le Théore a: les citoyens les ’ plus diltingués d’Athenes , fe tendoit annuellement à Délos. Enlevé par les Eginetes , caufc d’une guerre entre ces peuples. 1V. 15°. Lxxxvrt. 396. THÉRAS , fils d’Autélion 5 fonde une colonie dans Pille de Calille, qui prend de lui le nom de Théra. IlI. 2.24. cxnvrr. CXLvm. THÉRON , fils d’Ænéfidémus, Monarque des Agrigentins. V. 114. Cva. Sa généalogie. 364. . THERSANDRE, grand-pue de Théras. HI. 2.2.4.. cuva. ’ 1V. 12.1.. L11. THrsuomonrzs, fêtes en Égypte , ethl’honneur de Cérès, apportées en Grece par les filles de Danaiis.’ Il. r40. en)". 509. Célébrées par les femmes d’Ephefe. 1V. tor. XVI. Détail fur cette fête. 354. THESPXENS (les) faifoient partie de l’armée des Grecs. Vl. 2.4.. xxtx. Un très-grand nombre des leurs avoit péri aux Thermopyles. 107. Voyez T126. Géogr. I THESSALIE, fa defcription, arrofée parIun grand nombre de rivieres. V. 83, 84. cxxxx. 330. Voyez’TaéIe Géogr. Colonies envoyées en Thell’alicQEJài: de Chroc nologie.’ VI. 351. 4.41. Ï THESSALUS , Spartiate, fe joint à Doriée pour fonder une colonie en Sicile, cit battu et tué dans le combat. IV. 3o. xLV’I. THÉTIS; les Mages Perles lui font des facrifices pour appaîfcr une tempête qui les maltraitoit après leus défallre. V. 133. cxcr. 385. - v THOAS , Roi de Lemnos , tué avec les Lemnicns les femmes-de Lemnos. 1V. 186. cxxxvm. 4.49..

pas Marx nues. - 561 THOÈS , quadrupede de Libye. 1H. 1.55; cxcrt. 493. THONIS , Gouverneur d’une des bouches du Nil. Com- ment fc conduit envers Alexandre, ravilleur d’Hélene il. 87-9o. cxru-cxv. 389-390. THORAX de Latich très-attaché à Xerxès. VI. 1. 1. Frcre d’Eurypile, de Thrafydéius 8c de Mardonius, ton fils d’Alé’uas. 89. VI. 44. Lvn. THRAQES ( les) de l”Afie, fournis par Créfus. I. 19. xxvrrr..1.15. Soumis par Séfoflris. 11.179. cm. 371. Sont vêtus d’habits de chanvre. lll. 176. Lxxrv. 4.2.6. Les Gctes font partie de ce peuple. V oycï Gens. Nation la plus nombreufe après les Indiens; ne peuvent fc réunit en un feul corps. Ont chacuns des noms particuliers. 1V. 2.. tu. r90. Se lamentent à la naifimce d’un enfant, fe réjouillent aux funérailles. Ont pluficnrs femmes, qui, à la mort de leurs maris, le difputent l’honneur d’être immolées fur leurs tombeaux. Vendent leurs enfans ; laurent les Elles libres; gardent (oignent-eurent leurs femmes qu’ils acheteur très-cher. N’cftimcnt que la guerre, 8c ne vivent que de rapine. Leurs Dieux 3 leurs funé- ailles. IV. a-5. Ul-Vu. 190-191.’I.es Afiatiques font partie de l’armée des Perfes. Leurs habillemens, leurs armes, leur Commandant. V. 54. Lxxv, Lxxvr. 307 , 308. 11.9. CLxxxv. Volent les chevaux a: le char facré de Jupiter, que Xerxès avoit laiilé en Ma- ’cédoine lors de’fa fuite. 23 9. cxv. Ils lacrifient Œba- zus à leur Dieu Plillore. VI. 86. cxvm. 146. ’THRASILÉE, perc de Stéfilée. 1v. 169. cxrv. THRASYBULE , Tyran de Milet; (a rnfe pour fauver Milet ménacée par Alyattes. I. 14. xxt, xxrt. Conch muet , ou fymbole de conduite qu’il donne à Périandre,; Tyran de Corinthe. 1V. 69. xcrt. A, 1 (transitons. pende Lanipçn. v1. sa. 1.x.xxxx. Nu;

562.THRASYDÉIUS, Tant! frere de Thoraxnitrifiant: de Larille 8c de Mat: a

:Tl-IYIAdonius. , fille de Céphilleâr VI. autel 44. 8: facrificcs .LVIIe. des Delphient. * * (a) V. 12.5. CLxxvm. 375. A pTl-IYNIENS (les) [mimis par.Ctélus. I. 19. xxvm. Voyez . .141. Géogr. i , * ’ Tune , ornement de tête des Perles. 1V. 31.. xijx. :43. IllBARÉNIENS (les ) , peuples, une des Satrapies de Perle. Ill. 81. XCIV. Leurs armes a: leur Commandant dans l’armée de Xerxès. V. 56.. Lxxviu. Voyez T46. Géogr. l ÏÏIGRANES , de la famille des Achéménides, Général des ’Medes. V. 49. 1x11. Le plus grand 8c le plus beau de tous. les Perles. VI. 7o. xcv. h fi ’TlMARÉTÉ, Prétrelle des Dodonéens. Il. 4.8. tv. n .ÂSlTHÉE , de Delphes, du parti d’Ifagoras , qui avoit I in plulieurs traits de bravoure, mis a mort dans les prifons d’Athenes. 1V. 5o. Lxxtr. 3m... .TIMÉGÉNIDAS de Thebes , fils d’Herpys , donne à Mar- doniusiiin confeil funefle pour les Grecs. V1. 31. xxxvn.

à. 11.14.. se retire. à .Thcbes après la défaite des Perfes 3 redemandé par les Grecs qui alliégent Thebes 1; rendu Y: pxar les Thébains , Paufanias le fait mourir. 63--.-64.

. Clazomenes, 1,,xxxv-Lxxxvna, , fanlqateurid’Abdet-es , honoré 3 . dans cette ville comme un héros par les Téiens. I. 1:7.

.Ill’îlMxN œuvra-.146. ES”, :pere 1V. p.5.-. , 15xxflvrt.i" * , .IuteurÎ . 1 d’èriapithês. III. 178. 1.x1tvr. Y. 65.. xcvrn. 3 31’149, Prêtrelle des me... infernaux, purotin... de r,.d.hlll,iltiadcs,’lui donne up lavis fiel rendre maître .e le. leur au?! amis??? .1 595558 a" 1:5..." pff"; "t "zig?! s39) çë’Ë’lËYLflëx.v’.-f’s73.- z. e. - flMODAIiquÉl’Aphidnes , ennemi Thémillocles. V. 144- cxxv. 481.

m nnssMn-runzs.’ 565 .TIMQN, fils d’Androbule , citoyen diliingué de Delphes. V i iBon-confeil qu’il donne aux Athéniens qui. eonfulterent N l’Oracle fur le fort de la Grece. V. 93. Cth. TIMONAX , fils de Timagons , Officier de la Entre de

’TIMOXENE. Xerxès. , Général desV. Scionéens 65. , veutxcvm. livrerila ville 4 . de Potidée a Artabaze; leur correfpondancc. comment .I découverte. V. 2.46. cxxvtrr. TISAMENE , pere d’Autélion. HI. 1.2.4.. chvtt. 1V. TISAMENE12.2.. , si. d’Antiochus 1.11. , Devin lmon... * Éléen’; h de la famille des Clytiades 3 oracle qui lui Ffi’tegd’ll; vaincu à la lutte , devient citoyen de Lacédénione.’ VI. 2.7, 2.8. xxxtt. 108.-110. t ’ TISANDRE , pere d’Hippoclides. 1V. 1.7.8. cxxvtr, . TISIAS, pcre de Lyfagoras , Parien. 1V. 181. m1111. TITAC US , découvre aux Tindarides l’afyle d’Hélene enlevée par Théfée. VI. 55. anti. Donne fait nom à la bourgade Titacida,;dans l’Attique. 1:7. i il up TITHÉE , fils de Datys, Commandant dola cavaleriesPerl’e. V. 6o. Lxxxvttr. à Il l î TITORMUS , frete de Malês, Etéolien ,- d’une 8: d’une voracité exiraordinaires. 1V. 177. "cxxvu’. 4.2.9. Tounnux des Éthiopiens , tianfparens..’lII. 2.1. xxxv. 2.7.9.-dc la fille de Mycérinus dans une génifede bois dorée. Il. 106. cxxx-cxxxxr. 416.-d’I-Iellé , fille d’Athamas. V. 47. LV111. ’TOMYRIS , Reine des Mallagetes , recherchée en mariage ’. par Cyrus. Rebuté 3 il marche contre elle. I. r55. a). ccv , ecvt. 506. Battue et vaincue par Cyrus 3 [on , fills prifonnier 3.fon courage il difeours qu’elle fait unit à Cyrus. Spargapills, fils de la Reine, le me 3 on livre un. feeond combat; en vaincu; Tomytis lui fait couper la tête et lia-jette dans une outre pleine de rang...... I y Hun .

564 TABLE GÉNÉRAL: 157-161. cevm-ccxrv. 506-1509. Diverlité d’opi-î nions fur la mort de Cyrus. 508. " TONNîRRE (le) détruit le palais de Boryllhencs. IlI. 181. 1.xx1x. 430. Détruit au pied du mont Ida , une parti: de l’armée de Xerxès. V. 37. .x1.11. Tombe fur les Bar- bares qui vouloient s’approcher du temple de Minerve Pronza. V. 186. xxxvrt. 42.9. v Teneurs allumées de dillances en diliances. Mardonius r: propofoit de faire favoir, par ce moyen, a Xerxès. . alors 1 Sardes, la prife d’Athenes. VI. 2.111. 9o. l Tanit , hommes de trait. IlI. 35. aux. 2:91. Tantris entre Syennélis a: Labynete. I. 55’. Lxx1v; Manier: dont les font’lcs Medes 81 les Lydiens. Ibid. 312.. De Créfus avec Amafis 8: avec les Babyloniens. I. 58, 1.!!V11. Maniete dont les Arabes les font. III. 6. VIH. Entre Polycrates a: Amalis. 111. 3 5. xxxtx. Manier: dont les Scythes les font. III. 173. tu. 42.4. perfide des Perfes avec les Barcéens. 2.60. cor. 497. Tanit-ars (les) ne font pas enterrés dans l’Attique, au fuie: d’Ariflogiton. 1V. 58. Lv. 242., dansla note 105. l Ilumsuxcnnton de peuples 3 Darius vouloit rranfplanter les Phéniciens en Ioni: , 8e les Ioniens en Phénicie. 1V. 91.1111. Ïkiuntrsums ne renne très-rares en Scythie , y font regardés comme des prodiges. HI. 147. xxvur. Tur’rnfns. (les) I. 71. xctr. Il y en avoitde deux fortes chez les Anciens. Leur difiérence a: leurs ufages. 334. I. 1 11.-

Tns’so’xxrns.exuv. du temple 466.’ de Minerve à Athenes.’ V. 193.:

TaiSOxs , des Corinthiens. î. 3 5. 1.. Dans une des chapelles du temple de Delphes. 2.48. --d: Rhampfiniteq qSingularité dans la confiruâion du bâtiment fait pour :910L1. garder. Il. 95. cxx1.---de 436. Sardanapale , comment "bien. 12.5. et. 433.-;d’Athcncs , public, venant

I

pas IMn’rrnnns. 565 des mines de Laurium, a: dont chaque citoyen recevoit

TRI-ZEN,fa portion. ville. V. 65. V. xcrx. 96. Son origine.citLIv. 32.0. Voyezl

TramsT125. d’Athenes partagées Géogr. de quatre en dix,4 parv Clif- thenes. 1V. 45. 1.xvr. Changerent (cuvent de noms. 2.7 5.

Tn11irilrt1n1s , l’êtes célébrées en Grec: de trois ans en trois ans,2.76. en l’honneur de Bacchus.’ l 111.I 198.v cvut. 447.. TRITANTÆCHMÈS, fils d’Artabaz: , Gouverneur de la Babylonie. I. 145. cxcn. 481. Un des Généraux de l l’armée des Perfes. V. 57. Lxxxtn. ITROCHILUS , oifeau d’Egypte, ami du crocodile. Il. 57. LXVIII. 2.94. i TROIE , ville; fa prife origine de la haine des Perfes. contre les Grecs. I. 4. v. Sa prife fuivant le rapport de Ménélas lui-même. Il. 91-93. cxvrtt, cxrx. 393-3 96. Époque de la prife de cette ville. Eflàis de Chronologie.. VI. 38 5. Voyez Table Géogr. 7116111: des Rois de Perfe 5 c’était un crime à un particu- llier de s’y alleoir. Au fujet d’Artabane. V. t9. xv1- 18t- TROPHONIUS; [on temple , [on Oracle dans un antre; comment on recevoit les réponfes. V. a 51. cxxxIIV- 487-490. Voyez T116. Géogr. Tnounaux confacrés au Soleil. Homteur a: récompenfes, accordés à leur gardien à Apollonie. VI. 67. xct. 1 3 9. TUNtQurs de lin, habillement des Ioniennes donné aux Athéniennes en punition d’un meurtre qu’elles commirent. 1V. 6o. cxxxvrr. Leur forme. 314. - TYNDARE . [me d’Hélene. Il. 87. cxn. Sa généalogie. 38.8. . TYNDARIDES , la voyez CASTOR-8C Pouux. i TYPHON , Roi d’Egypte, détrôné par Crus. Il. 12.0.; . ,cxuv. Détail fur ce Roi. 463. 4 , ï’I’YR, bâti: 2.300 ans avant le voyage d’Hérodote. il

566 TA a 1. z en fanny: z 39. xuv. a. 51. Fondation de cettepville... Eflài: de nologie. VI. 15.!. Voyez T451. Géogr. TYIAN., fignification 8c acçeptiqn de ce mot. 1.14.5: Lxxv. 2.7:. m. 4;. 1.. 303. 1V.-4o. un. 156, . TYRRHÉNIENS , nom adopté parles Lydiens que h famine fit fouir de leur pays , fous la conduite de Tyrrhénus, un des fils-de leur Roi. I575 xcrv, 54.8. Voyez-Table Géogr: I V r’. .THYRRHÉNUS, fils d’Atys , fonde une colonie de lydiens, » a: leur donne fou nom. I. 75. xcrv. 348.

Virèsi’nbx, lonngchez les Anciens. Il. 3. rifles ’ longs étoient"pout la guerre, les ronds pour le com- merce; 17o:’Les Phoeéens font les premiers qui f: (bien: fervî de vaiffeaux longs à cinquante rames; I; i113. c1xm. 436.-"de châtge Ides Égyptiens , fe nommoient ’ buis 5 leur conihuâidn en planches de bois (l’épine. ÎI’ 74.. xévzlfâ’fbî tes vailfeaux étoient autrefois peints en vermillon. "ni. 4.9; ivn, Lvm. Vailfeaux que les h Atiiéniens doiinentiaux Ioniens ,* .fureut’ une foute: de marri pour les Grc’ès 3: pourries Barbares; 1V. 74 xcvu. 33;. Vingt vâiifeaux que les Corinthiens vendent’aux Athéniens èinq’drarhmes parvàifleàu; parce que la loi iroient perniettoit pas de iles leur donner. 1V. in; ixxxtx. 397; 398. Les Anciens tiroient leurs vaiffeaux à retro, lorfqu’r’m devoit féjourner quelque terris dans endroit. V2 48. ux. 199.. Trois’vaiffeauk confinés i uniment fanes Grecs après le combat de Salaruinc. l’- V. ’cxxr’.’ 4’76. V244: Pro-ru. ’ i "Vrai: Je: ’Grec’s- partageoient la nuit entrois veilles.

.jvmrü’, 461L. les mais commençoient 3&7; 1"proBablement . V . rieurs"Un Ï retes’rérèlaaéueg» are-mec de la nuit. Au me: au»? eharfis. tu. 178. xxxvxa’fiiy.” "M "-ïi’œ ’

q ’D’ns M’A’Trlzkts. 5K7 TENETES, peuples ,4 colonie de Medes. 1V. 5.1!. 194.- ..

Van-sVoyez (les), ne (ontTable pas la caufe Géogr. du débordement h du Nil. 11., 17. xx. zoo. Vents de Sud 8c de Sud-oucll ’. très-pluvieux. Il ne fouille. pas de vents froids dans la . Libye fupérieure. Il. 10. xxv. Autel érigépaux Vents par les Grecs. V. 12.5. cnxxvm. 37;. VÉNUS , Déclic. Uranie, ou Célefizc; (on temple à Afcalon, le plus ancien de tous , pille. I. 8:. cv. Honorécrà Cyprc , à Cytherc. 36°. Déclic des Scythes. HI. x66. 11x. Mylitta chez les Alfyricns. Mitra chez les Perles. Mina chez les Arabes. I. mg. cxxx1. 384...A untemple à Atarbéchis. Il. 5;. xu. 2.45. L’Etrangerc 5 chapelle qui lui cit confacréeifous ce nom dans le lieu confiere- àl’rotée. Il. 87. cxu. 388. .l Vaut ressua , ail?! à mettre,en œuvre, chez les Éthio- piens, qui en faifoicnt descolonnes. HI. gr. xxxv. 1.79. VICTIMES , cérémonies des Perles pour les immoler. Kim. cxxxn. 385., 386. A Chics on répandoit de l’orge fur z la tête des viâimcs 5 il falloit être pur pour faire peut: cérémonie. I. 11.2.. CLx, 4.35. Les Égyptiens pauvres offroient des viaimes de pâton. 41.. vau. 2.57. murmuras, les Managers les immolent 8: les mangent 5 regardent comme un malheur de mourir de maladie a: k d’être enterré. L 162.. ccxxvi. in. A Il VIERGES , filles , font vendues à l’enchere à Babylone , à ç condition que l’acquéreur les époufe, L’argent des lieus fervoit à donner. a ceux qui épeuroient les laides. l. 149. cxcvx. 4.93, 4.96. Préfeurées au Roi avant de f: marier. Coutume d’une nation des Libyens. 1111.43.49. çvam. Chez les Machlycs, partagées en deux . je battent à coups de ’bâtons 8c de pierres] à la fêtera: 3 Minerve. Celles qui (ont tuées paillent pour failles vierges. 111. :46. curant. g .. g. . .,

Vronu-568 n’onr ce:Tanne plane. d’or donnés abriant: à Darius.’V.-’1.8.

VirusXXVH- , il y en avoit 190. vingt ’mille, ’ I bien” bâties. a: bien peuplées en Égypte, du terns d’Amalis. il. 14.5. Cuivn. 51;. Villeôt murailles, maifons , temples En. tout en bois chez les Budins. il]. 198. Cm. Virus Arorrrnnrs , fondation des, en ’Afie a: en Europe. riflais de Chronologie. 4.66. VI. Colonie Aeoüennc . (à chronologie. Nid. 4.4.9. I ’ i ’c Vin (le ), les Perles y (ont fort adonnés. I. m4. cmm. 389. Vin de palmier; le commerce qu’il s’en faifoit à Babylone. I. 14.7. cxcxv. 49;. Il]. 18. xx. 2.77. Servoiêhaux embaumemcns en Égypte. Il. 67. LXXXVI. l Vin d’orge, ou bierre. Il. 6:.’r.xxvu. 3re. Vin de Lotos. IV. 14.4. cnxxvn. Vin ile-vigne.- Il. 32.. xxxvrr. 2.38. yl. tu. 2.80. Vrrrnrs , leur accouplement, leur mort. m. go. cxx.’ Ce qulen rapporte Hérodote cil fabuleux. 34.5. - VISXONS, on Soncrs- de Cyrus, fur Darius. I. 158. coq. -d’l-lipparque, qui lui préfage (a mort. 1V. 447-53 8. Lv, va. 3.45. --dc Xerxès. Peur-être invention de Mardonius pour l’engager à la guerre de Grece. V. 17è u. xrr - xvr. 1.82.. ---d’Agariile , fille de Cliflhenes. 1V. 181. cxxxr. Comment les Anciens- prétendoient. détourner l’eiïet de celles qui fêtoient pas favorables.

Van.1V. des Athéniens 58. LV1. rangés en 244.bataille, .en- -courant I ’ à rennemi à Platéc. 1V. r68. cxu. i413. n V012 [actée qui rendoit à Athenes. W. 1H. xxxIv. 36j. Vorx (la), force extraordinaire de celle d’unthyptien. HI. 2.10. crin-délibérative dans les aflcmblées; les .V Rois de. Lacéde’mone avoient deux voix, fans.eomptêr la leur. 1V. .127. LV1]. ;77. " ’ ’ i i ,quçans 5, il en a aillé en Égypte. dont .il n’aimais

’ - lé rien dit.dans Au fuie: des dépôtsMarmara de la vafe du Nil , qui 569 exhaulfenr le terrein. Il. 5. v. page 166. dans la note 12.. VOLTAIRE relevé au fujet des premiers voyage des l’hé- niciens. I. x. r. r65. dansla note z. URINE d’une femme fidelle a [on mari devoit rendre la vue à un Roi d’Egypre. Il. 86. cxr. .Unnr, on jettoit dans une urne le nom des combattans aux jeux Olympiques , aufujct d’Alexandre voulant dif- puter le prix de ces jeux. 1V. r4. xxu. Comment cela le pratiquoit. zoo-2.01.. UROTAL, nom de Bacchus chez les Arabes,lll. 7. vm.2.7o. .VULCAIN, divinité d’Egyptc. Son temple 8c [es Prêtres à Memphis; ce temple embelli 8: enrichi par plufieurs Rois. Il. 3. lm. 77. xcrx. 78. c1. 112.. cxxxvr. H7. cxrn. 452.. r18 cuti. r45. CLxxv1. Son temple 8c fa flatue infultés par Carnbyfes. lII. 32.. xxxvrr. 2.88. Dans les fêtes de ce Dieu, en Grcce, on [e palle un flambeau allumé de main en main. V. 2.1.5. xcvm.47o.

X. .XANTHIENS (les) fe brûlent dans leur ville , au fuie: des Lycicns. l. 13;. CLxxvr. 457. Voyez T46. Géogr. XANTIPPE, fils d’Ariphron. IV. 181. cxxxl. Intentq 4 une aman capitale à Miltiades. 184. cxxxvr. Général des Athéniens. V. 2.49. cxxxi. 486. Prend Arrayâès, Perfe 8c Gouverneur de Selle , le fait mettre en croix pour avoir violé le temple de Protéfilas. V. 51. narra. 29.1. Le fils d’hayé’tès cil lapidé’fous l’es yeux. Vl.

XÉNAGORAS,87. cxxx. fils de Praxilas’, fauvex47. la vie à mimé, I h l frere de Xerxès 5 en cil récompenfé. par le Gouverne- 5 ment de la Cilicie auquel ilefi nommé. VI. 79. cvr. XERXÈS, fils de Darius 8: .d’Atoire , déclaré («caleur v de Darius auptrône de Perle. V. 3. in... 1v. 266. Succcde fi. if Darius au royaume de Perle. Vouloir. fouineurs

p70 TABLE (alinéas-1:3, l’Egypte.;-ne méditoit rien contre la Greee, 8’ n’rfiu - porté que par Mardonius. 5. v. Se réfout a la guerre montre la Greee; veut d’abord fouineur: les Égyptiens révoltés 5 [on difcours aux Perles. 5-6. vu , VIH. 1.7!, 272.. Sur les difeours d’Artabancs, il devient indécis; tune viiion l’y détermine. 17-21. xrr-xvr. raz-2.85. a Nombre prodigieux de troupes qu’il leve. 2;. xx. 284". fait percer le mont Athos. 14-47. inti-xxxv. 385. l’ait difpofer des ponts, a: préparer des vivres 2.7. xxv. . :86. Marche avec [on armée de terre 3 en: reçu avec ..coute (on armée par Pithius; fa généroiité à fou égaàl. 2.7-29. xxvr-xxrx. 186-290. DeSatdes ilxnvoie des hérauts à Athenes pour demander la terre sureau. liait confit-nue un pont fur l’l-lellefpont. 50--31. un,- ’ mur. 2.90. Tempête qui rompt le pour. Xerxès en fureur fait fouetter la mer , y fait jette: des ceps ;.la fait marquer d’un fer rouge, a: fait couper la tête aux entrepreneurs du pant; en nomme d’autres qui recom- mencent le trayait 52-34.. xxxxvehxxxvr. agr- a95. 8e remet en marche ; une éclipfe paroit,’il con- fulte les Mages. Sa cruauté à tégud de Pythius, dont il fait mafiaerer le fils aîné. 35-56. xxxvrr-xxxzx. 2.95. Marche de fou armée de Sardes jufqu’à Abydos, ou il la par: en revue. 36-39..xr.-xr.v. 294-296. Ses entretiens avec, Artabane fou Oncle , qu’il. renvoie en Petfe être Régent du royaume..Son difeoursl aux Perles. 59-45. avr-1m. 2.96, 2.97. Fait, avant de paEer le pour, des libations a la mer; y jette une. :eoupe d’or, un cimeterre Perfe.& un-cratere d’or. 4.5. .vaflnv. 1.97. Arrivé en Europe, voir défiler .armée , ce qui dura fept jours 8c fept nuits; il arrive deux prodiges auxquels il ne fait aucune attention. «Il . avance d’un côté , et fou armée navale d’un autre. Sein armée de terre montoit a dixofept cent mille honnies. Comment s’en fit le dénombrement. 4644.9. avr-1.x.

A

sans. Mia-runes; "571 .’ 998-501. Peuples dont elle étoit compofée. 49-60. .zxrv-Lxxxvm. gel-51;. Son armée navale ;- ce qui ria compofoit 5 les Chefs ou Commandans- 60- 66. .txnrxrx-xcrx. 313-321. Fait lalrevuc de (es deux î armées , [es entretiens avec Démante. 69-71. c-cv. 4231-5 ce. Part de Dorifque , continue [a marche, a: «refait fuivre de tous les peuples qui fe rencontrent fur fa.- rouro; qui s’exécute par mer a: par terre. 72. «.81. CMIII-CXXIV’: 525-327, Des lions attaquent’fes chameaux 6c les tuent. 81.. cxxv. 32.8. Fait camper itou armée a Therme ’; remonte le ,Pénée. 81-85. ’cxxvrr -cxxx. 328-552. Plufieurs nations fe fou- mettent, d’autres lui refufenr la terre 8c hautin-90. cxxxr-cxxxvrr. 331-339. Une partie des Grecs -fc prépare a la guerre.. 90-131. cxxxv.-crama, .ncf. - pc&c les hérauts des lacédémonien; qui avoient fait périr les ficus. 89. cxxxvr. 335- 5’- généroiité 5 ne point enlever les vivres aux ennemis. 99. chvrr. 34-4. Une futieufe tempête lui fait périr quina-cæcum "traineaux. 131-133. chxxrx-cxcr. Sa flotte combat ’"a’Arrémifium. Orage 80 tempête qui l’incommodent bain- eoup. Le combat fe rengage fur mer, a: le mêmejqur - . fur terre aux Thermopyles. On combat [humidifia parité A . de fuccès, 8c chaque armée regagne fa rade: V2 168.-- :7 5. vr-xvur. 414-418.-Son armée ide terre battue 1 aux Thermopyles, ou il perd. 2.0,ooorrl1bmmes: Son ’ firatagêmelpour cacher le nombredes amans. 175.; V. . x78. xxxv. Se fauve en Afie avec très-peu de fat f - laide à. Mardonius le commandementidc [on armée, que 13 pelle a: la dilTenterie ravagent. z58r.,cxv: .475.st (a retraite, Ion une... trop chargé fe moineau péril, . plulieurs Seigneurs de la faire fe jettent? humer. V. 1.4.0, 2.4.1. cxvrrr , aux. 4.76. I Avoir .bn’ilélès remples des Dieux , renverfé leurs Rames. V. "aux: (lançoit ne pallion violente ponta. Emma: distillés, par;

s

i., Tan . enÛ, GÉNÉRAL! 229331 pour celle de Darius. Suitesvfich’eufes qu’entent ce! "’3’ ’ amours. VI. 759-83. cvrx-Tcxrr. r4; . 144. XERXÈS , fils d’Hifiafpes, enlevc du temple de Babylone la (lame d’or de Jupiter, de douze coudées, après avoir tué le Prêtre. 1. 158. cixxxm. 463-467. rhum-A XUTHUS, pere d’lom Y. 6 5. xcrv.

qux (maladie des) très-fréquenteY. en Égypte. - HI. r.. r. 2.6 6.

ZALMOXIS’ ., Dieu z. des a.Getes ,., cil le même que Gébéo léizis. Sigguliere manier: dont il: lui envoient des Députés; 1H. r90. xcrv. 437, 438., Suivant les Grecs, il fut efclave de Pythagore. Après avoir amalfé de grandes richefiës , il retourna dans (on pays; il (e fit un logement (ou; tu" , Pour fe faire croire immortel, 8c faire croire les Getes a l’immortalité. r91. xcv. 459. V 253x33 attelés aux chats des Indiens. V. 59. Lxxxvr. in. XÈUXIDAMUS ,’ ou CYNISCUS , fils de Léotychidrs.

ZOPYRE1V. , fils 137. de Mégabyfe un. ; il arrive - chez lui un prodige. Sur le délit ardent de Darius de le. rendre maître de Babylone, il fc mutile lui-même; paire chez les Baby- lonicns , dont il cil: fait Général ,’ a: les trahit en livrant la villé’aE Roi. lll. rit--rt7.-cr.ur--cr.vm. 367e- y69. Son éloge par Darius, a: le haut prix qu’il mettoit à ce héros. 12.7. ont. 3a me violée par Satafpes. 11L

4I ZOPYRE 256. , filsxmr. de Mégabyl’e 4.05. , fils du’ Xopyrc précédent; quitte les Perles, a: palle a Athenes. IIl. 12.8. eut. 37 r. ZOSTER51esBarbarcs y (ont faifis d’une terreur fubitc a: pren- nent la faire. V. a; r. cvrx. Origine de ce nom a: de l’exa pretiion Zona»: jokers. 472.. Voyez Table Géogr. Fin du fiptiflnt à dernier Volume.